CNM Info n°33
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2
Pages 4-5
Actus
Amélioration des
garanties, nouveaux
services… La CNM
monte au crenéau
auprès des sénateurs
à l’occasion du PLFSS
2014.
La santé est dans nos
assiettes !
« Que la nourriture soit votre
premier médicament », disait
Hippocrate. Il n’est pourtant
pas toujours évident de choisir
les bons aliments. Petits
conseils d’avant marché…
Pages 10-11
FocusPages 12-13
Prévention
Les médicaments
génériques
Malgré de nombreuses
campagnes de
communication, les Français
et leurs médecins restent
encore réticents vis-à-vis des
médicaments génériques.
Essayons d’y voir plus clair.
DMLA : symptômes,
dépistage et traitement
Un million de personnes
souffrent aujourd’hui en France
de DMLA. C’est la première
cause de malvoyance après
cinquante ans. Quels en sont
les symptômes, le traitement ?
Eléments de réponse.
Pages 6-9
Décryptage
Page 14
Nutrition
La bonne soupe !
Elle fait partie des mets
les plus anciens mais
reste toujours la star de
nos repas et ce même les
jours de fête !
Page 15
De A à Z
La protection sociale
de A à Z
G comme garantie…
Sommaire
Retrouvez toute l’information de
votre mutuelle sur le site Internet
www.cnmsante.fr
Page 16
CNM & Vous
L’action sociale CNM
Soutenir nos adhérents
en diffi culté.

LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 33
3
N° 33 / Décembre 2013
Une publication de la Caisse
nationale mutualiste.
Mutuelle régie par le livre II du
Code de la mutualité, inscrite au
Registre national des mutuelles sous
le numéro de Siren 784 492 100.
Siège social :
93A, rue Oberkampf
75553 Paris cedex 11
Directeur de la publication :
Jacques DE JAEGER
Rédacteur en chef :
André PELTIER
Comité de rédaction :
Jean ASTOR, Paul HUMBERT,
Michel LACHAISE, Louis LOTRIAN,
André PELTIER, Jean THIEC
Conseiller technique :
Françoise PARISI
Conception/création/rédaction :
STRATÉGIE & CONTENUS
pour le compte d’ALISO CONSEIL
Impression :
Presses de Bretagne
16, rue des Charmilles - Z.I. Sud Est -
35577 CÉSSON-SEVIGNE
© Caisse nationale mutualiste
Toute reproduction d’articles, de
photos ou d’illustrations doit faire
l’objet d’une demande écrite auprès
du rédacteur en chef. La rédaction
n’est pas responsable des documents
qui lui sont adressés spontanément.
La Caisse nationale mutualiste se
réserve le droit de refuser toute
insertion sans avoir à justifier sa
décision. Document non
contractuel.
Tirage : 49300 exemplaires
Commission paritaire :
N° 0316M07771
Dépôt légal : 4e trimestre 2013
www.cnmsante.fr
D’INFOS+
Responsables, vous avez dit responsables…
Dans le cadre de l’examen à l’Assemblée nationale du projet de loi de fi nancement de la Sécurité sociale (PLFSS 2014), la ministre de la Santé Marisol Touraine a donné quelques précisions sur les évolutions des contrats responsables et de leur fi scalité.
Ces contrats, pour conserver un taux réduit de TSCA (l’équivalent de la TVA sur les contrats d’as-surance) à 7 %, devront à partir de 2015 intégrer des minima et des maxima de remboursement. Trois domaines sont cités : les dépassements d’honoraires, l’optique et le dentaire.
Et si ces contraintes ne sont pas respectées, c’est une TSCA au taux de 14 % qui sera appliquée (contre 9 % aujourd’hui).
Ces orientations appellent plusieurs commentaires :
• Nous partageons l’objectif du gouvernement de doter chaque Français d’une couverture com-plémentaire santé de qualité à moindre coût, ce qui suppose une forte solidarité entre les adhé-rents que nous sommes tous.
• Mais cela ne doit pas se faire au prix d’une uniformisation de la couverture santé, qui imposerait à chacun un type de couverture qu’il ne souhaite pas, ou qu’il ne peut pas s’offrir.
• Et cela ne doit pas être le prétexte à une stratégie fi scale déguisée dont l’objectif serait (tout en prétendant le contraire) de renforcer encore la taxation des contrats de complémentaire santé.
À simple titre d’illustration, si les orientations annoncées sont maintenues, les adhérents àplusieurs de nos garanties, qui aujourd’hui paient des taxes à hauteur de 13,27 % (7 % de TSCA et 6,27 % de fi nancement de la CMU-C), verront, du jour au lendemain, ces taxes passer à 20,27 % ! Soit plus que le taux normal de TVA et une augmentation instantanée de 7 % !
La FNMF proposait plus intelligemment d’abaisser de deux points la taxe sur les contrats respon-sables et d’accroitre de 6 points les contrats non responsables ; cela aurait pu être une piste…
Comment feront les adhérents ? Devront-ils augmenter leurs garanties et donc payer encore plus cher ou renoncer purement et simplement à leur couverture santé, comme c’est malheureuse-ment déjà parfois le cas pour des raisons fi nancières ?
Est-ce cela la solidarité et la responsabilité en politique ?
Jacques De JaegerPrésident de la CNM Prévoyance Santé
ÉDITORIAL

4 # Actu
Nouvelles garanties 2014 :
des améliorations pour les adhérentsLa CNM améliore encore
ses prestations en 2014.
En voici quelques exemples :
Depuis le mois de juin dernier, la CNM a créé CNM ONLINE, une newsletter envoyée par mail aux adhérents ayant communiqué leur adresse mail. Cette lettre trimestrielle, vous informe online sur toutes les questions de santé et vous apporte des conseils et informations utilessur l’utilisation intelligente d’Internet pour mieux se soigner ou réduire ses dépenses de santé. N’hésitez pas à nous transmettre vos coordonnées électroniques si vous souhaitez recevoir CNM ONLINE(sur [email protected]).
CNM ONLINE :une nouvelle façon de vous informer.
www.cnmsante.fr
D’INFOS+
L’accès à la gamme Néo est étendu aux
personnes de 65 à moins de 70 ans.
La participation aux dépenses de phar-
macie non remboursables est augmen-
tée sur toutes les garanties.
Actiléa : pour tous, création de
deux nouvelles prestations. Prise
en charge de la visite annuelle
donnant lieu à l’établissement
d’un certifi cat d’aptitude à la pra-
tique sportive.
Mise en place de la télétrans-
mission pour les adhérents à la
garantie Actiléa A.
Les forfaits de la gamme L115
sont augmentés. Par exemple,
en optique, la prise en charge
de la chirurgie réfractive et du
traitement par laser de la myo-
pie passe, pour la formule 2, de
114,50 € à 150 € par œil.
”
”Lorsqu’ona combattu,on sait ce que veut dire bien couvert
Gamme L115Garanties complémentaires santépour les bénéficiaires de l’article L115du code des pensions militaires
Spécialiste de la protection sociale des militaires etanciens combattants, la CNM a développé des solutions complémentaires santé spécifiques pour les titulaires d’une pension d’invalidité au titre du code du Code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre.
Parce que vous n’avez pas les mêmes besoinsque votre voisin,
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LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 33
5
“
La CNM a modifié certains articles des règlements mutualistes de ses différentes garanties santé. Ceux-ci sont à votre disposition par téléchargement sur le site www.cnmsante.fr ou sur simple demande auprès du service d’accueil.
À compter du 1er janvier 2014, la CNM met en place la télétransmission avec de nombreuses caisses de RSI. Il est important que tous les adhérents concernés transmettent au service gestion leur attestation de droits au RSI par courrier ou mail : administrati[email protected], afin de pouvoir bénéficier de ce nouveau service.
Au revoir madame Aubert !
Après de longues années au service de la CNM en tant que membre du conseil d’administration et de plusieurs commissions, madame Yvette Aubert a quitté ses fonctions. Une réunion amicale a été organisée au sein de la CNM afin de la remercier pour son investissement sans faille au profit de votre mutuelle.
LA CNM & VOUS
Nos pensées vont à la famille de monsieur Guy MOIRE, délégué d’Eure-et-Loir de la CNM.
C’est en toute discrétion, par le décret 2013-853 du 24 septembre dernier, que le gouvernement a décidé de réduire de 20 % sa subvention aux rentes mutualistes des anciens combattants. La rente majorée par une aide d’État comprise entre 12,5 et 60 % ne le sera plus dorénavant qu’à hauteur de 10 à 48 %. La FNACA a interpellé les sénateurs et députés de différents groupes politiques sur ce sujet et des amendements devraient être déposés dans le cadre du projet de loi de finances 2014. Le Président de la CNM, Jacques de Jaeger suit ce dossier de très près et a contacté le ministre des Anciens combattants afin d’obtenir des explications sur cette décision. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des suites données à ce dossier.
Un rabotage très discretde la retraite mutualistedu combattant (RMC)
Projet de loi de financement
de la Sécurité sociale 2014 :
La CNM réagit !C’est un projet de loi plein de rebondisse-
ments que ce PLFSS 2014 et nombre des
mesures annoncées vont avoir des consé-
quences directes sur votre mutuelle et sur
le paysage mutualiste en général. C’est
pourquoi, dès le mois d’octobre dernier
la CNM, par la voix de son président, a
tenu à faire part aux sénateurs en charge de son examen de ses inquiétudes.
« Une taxation déguisée dévoyant le sens de la négociation conventionnelle,
l’absence de visibilité sur les dispositifs structurants, le manque de concerta-
tion et de vision globale d’une protection sociale cohérente et solidaire » sont
autant de points soulevés par le président Jacques de Jaeger. Reste à savoir
qu’elle sera leur réponse !
Vous pouvez consulter l’intégralité de la lettre envoyée aux sénateurs sur le
site www.cnmsante.fr

La santé est dans
nos assiettes !
Des études de toutes sortes ont passé à la
loupe le régime alimentaire de nombreuses
populations, ont analysé l’impact de certains ali-
ments sur les différentes pathologies dont nous
pouvons souffrir et la conclusion est toujours la
même : bien manger, c’est la santé.
L’équilibre est la solution
Pour être en bonne santé, nous devons porter
une attention toute particulière au contenu de nos
assiettes. Les premières règles à respecter sont de
varier les saveurs et de manger avec plaisir. Une
sorte de liberté surveillée où les seuls interdits,
sauf contre-indications médicales, sont excès et
carences, l’idéal étant l’équilibre : il faut manger
de tout, parce que chaque aliment apporte des
Le secret de la forme réside en grande partie dans notre
alimentation. Hippocrate le conseillait déjà : « que la
nourriture soit votre premier médicament »… Mais
aujourd’hui, entre ceux qui ne mangent pas assez, ceux
qui mangent trop, ceux qui n’ont pas le temps et ceux
qui n’ont pas les moyens, le contenu de nos assiettes est
souvent déséquilibré. Malgré les nombreuses campagnes
nous incitant à manger mieux et les études qui se
succèdent, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver.
Alors, à vos listes de courses !

nutriments nécessaires au bon fonction-
nement du corps. On dit qu’une bonne
alimentation repose sur une règle de trois,
fondée sur un juste équilibre de lipides,
de protides et de glucides permettant de
répondre aux besoins de l’organisme.
La règle de trois
Les lipides – ou graisses – servent de ré-
serve d’énergie à notre organisme. 70 %
de notre cerveau est constitué de lipides,
et toutes nos cellules sont entourées de
membranes lipidiques. Les lipides peuvent
être classés en deux catégories :
• Les acides gras saturés : présents dans
l’alimentation, ils ne doivent pas représen-
ter plus de 8 % des acides gras consom-
més par jour. Ils ont un rôle important au
niveau de nos défenses immunitaires.
• Les acides gras insaturés, dits aussi « es-
sentiels » parce que bien que l’organisme
ne les fabrique pas, ils sont pourtant in-
dispensables. Il s’agit des fameux oméga
3 et 6. Ces acides interviennent au niveau
de la croissance, du ralentissement du
vieillissement, et des fonctions rénales…
Les protéines constituent le matériau qui
permet de construire, réparer et rempla-
cer nos cellules. Elles sont indispensables
à l’entretien de nos os et de nos muscles.
Les apports journaliers recommandés en
protéines sont d’un gramme par kilo de
masse corporelle. On les trouve essentiel-
lement dans la viande, le poisson, les pro-
duits laitiers et le blanc d’œuf.
Enfi n, les glucides – aussi appelés « nutri-
ments de l’effort » –, représentent « le
carburant » du cerveau. Ils se divisent en
sucres rapides, qui passent rapidement
dans le sang et font monter l’insuline (le
sucre, le miel, les fruits], et en ce que l’on
appelle sucres lents, qui mettent plus de
temps à être digérés par l’organisme et
nous fournissent de l’énergie. Il s’agit des
céréales, des pâtes, du pain, du riz et des
légumes secs.
Une fois que ces règles sont posées, il n’est
toujours pas évident de savoir ce qu’il fau-
drait manger pour être en bonne santé, à
moins de connaître l’ensemble des diffé-
rentes qualités des principaux aliments à
notre disposition.
Et pourtant, bon nombre d’entre eux nous
permettent de lutter contre le vieillisse-
ment, les cancers du sein ou de la pros-
tate, de prévenir la survenue d’un diabète
ou encore de booster le cerveau.
Nous avons essayé de brosser un tableau
assez complet des aliments ayant un effet
protecteur. Si leur consommation ne peut
en aucun cas être un remède à une mala-
die grave comme le cancer, ils peuvent
en revanche nous aider à mettre toutes
les chances de notre côté, à l’instar de la
poursuite d’une activité physique régulière
ou du respect d’une bonne hygiène de vie.
L’important étant aussi de conserver une
alimentation équilibrée.
Protéines Adulte : 0,8 g à 1 g/kg Ados : 0,8 g/kg Enfants : 0,9 g/kg
Lipides 30 à 35 % des calories totales 5 % pour les lipides saturés 20 % pour les lipides insaturés
Glucides 4 g/kg
Apports nutritionnels journaliers recommandés
ATTENTION À LA QUALITÉ !
Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, cent mille molécules chimiques ont envahi l’environnement, et par conséquent notre alimentation : pesticides dont on trouve des résidus sur et dans les légumes et les fruits, métaux lourds dans les poissons et notamment les poissons d’élevage, additifs dans les plats préparés…
De nombreuses études ont montré ces dernières années le caractère cancérigène des pesticides.
Alors finalement, le danger – et non la santé – est-il au fond de nos assiettes ?
Si l’on n’est pas prudent, c’est possible… Une solution : dans la mesure du possible, prendre son panier pour aller sur les marchés et pas dans les grandes surfaces, consommer local en se rapprochant des petits producteurs et préférer le bio qui semble moins contaminé.
LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 33
7

8 # Décryptage
Doper son système
immunitaire
• L’ail : effet anti-infl ammatoire.
• Le kiwi : source de vitamines E et C.
• La banane : source de vitamine B6.
Ces vitamines prennent soin des
organes qui produisent des globules
blancs, afi n de terrasser les infections.Prévenir et lutter contre certains cancers
Certains aliments, par leurs vertus antioxydantes, sont plus protec-
teurs que d’autres.
• La grenade : la consommation de son jus permet de réduire le
risque de cancer de la prostate et du sein. Associé au curcuma,
au brocoli et au thé vert, il fait chuter le taux de PSA des patients
atteints du cancer de la prostate.
• Le thé vert, en raison de son ingrédient actif : un polyphénol.
• Le curcuma : la curcumine a des propriétés antioxydantes, anti-
infl ammatoires et anticancéreuses.
• Le café : une étude de la faculté de médecine d’Harvard a mon-
tré que la consommation de quatre à cinq tasses de café par jour
diminuait le risque de rechute du cancer de la prostate et réduisait
le risque de développer un cancer du sein.
• La tomate, grâce au lycopène.
• L’œuf et le pain (à condition, pour l’œuf, de ne pas avoir de cho-
lestérol).
• Le brocoli et les choux en général aident à la prévention des can-
cers de l’œsophage, du colon, de la prostate et du rectum.
• Les petits poissons (maquereaux, sardines et harengs) : ils
contiennent vingt à trente fois plus d’oméga 3 qu’une sole.
À limiter : les gros poissons (thon, espadon) qui sont en haut de la
chaîne alimentaire et qui, de ce fait, sont plus contaminés par les
polluants persistants.
• Le vin rouge : malgré certaines controverses,
on estime qu’un ou deux verres
de vin rouge par jour auraient
des vertus antioxydantes importantes...
Prévenir le
diabète
de type 2
Afi n de limiter l’apport en calories
responsable de ce type de diabète, il est
recommandé de consommer essentiel-
lement :
• Des légumes tels que les endives,
haricots verts, tomates et aubergines,
faibles en calories mais riches en fi bres.
• Des poissons non gras et des
volailles comme la dinde, le poulet ou
la pintade, qui sont moins grasses que
le porc ou l’agneau (ces derniers sont à
éviter).
• La pastèque, la pomme, les fraises
et framboises ou le cassis sont les
bienvenus, mais pas les fi gues, les
raisins ou les cerises.
À bannir, les produits transformés et les
plats tout prêts qui contiennent trop de
graisses, de sel et même de sucres.
Les alimentsayant un effetprotecteur

LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 33
9
Entretenir son cœur
Le mode d’alimentation méditerranéen a souvent été pré-
senté comme un modèle pour lutter contre les maladies
cardiovasculaires. Il se compose de :
• Légumes secs et fruits : riches en antioxydants, tous
sont à consommer afi n de bénéfi cier de leurs diverses
propriétés. Parmi les légumes secs : les lentilles, les
haricots blancs et les pois chiches.
• Céréales : pour leurs fi bres.
• Huiles végétales, pour à leurs acides gras.
Sont exclues les huiles de palme et de coco.
• Poissons riches en oméga 3.
• Amandes et noisettes.
• Thé et café.
• Chocolat (au moins 70 % de cacao) : ses polyphénols
libèrent de l’oxyde nitrique, qui augmente la dilatation
des artères, améliore la circulation sanguine et réduit
l’agrégation des plaquettes.
• Pain aux céréales : il diminuerait le risque
d’accident vasculaire cérébral de 40 %.
Éviter la maladie d’Alzheimer
• Le raisin rouge contient un polyphénol
neuroprotecteur, le resvératrol, qui se
retrouve dans le jus et les pépins.
• Le thé vert, contenant un autre polyphénol
(appelé EGCG), ferait chuter de 60 % le risque
de maladies neurodégénératives (Alzheimer
et Parkinson)
• Le curcuma favorise la survie des neurones.
• La grenade et le bleuet.
• L’huile d’olive, avec son polyphénol,
l’oleuropéine.
• La laitue et le cresson regorgent de
vitamine B9, qui aide à prévenir le déclin
cognitif
• Les fruits de mer, riches en zinc
et autres minéraux.
Freiner le vieillissement
Pour freiner le vieillissement, rien ne vaut une hygiène de vie
irréprochable, une bonne gestion du stress et un bon som-
meil, mais certains aliments aident aussi !
• le curcuma et le gingembre : préviennent la formation de
plaques amyloïdes impliquées dans le développement de la
maladie d’Alzheimer.
• Le thé vert.
• Les fraises et les myrtilles.
• Le chocolat noir (70 % de cacao).
• Les graines de lin, les poissons riches en oméga 3 indis-
pensables pour « nourrir » le cerveau.
• La grenade, pour protéger la peau des rayons UVA et
UVB ainsi que les légumes orange, jaunes ou rouges qui
contiennent des caroténoïdes.
cancers pourraient être évités en
France grâce à une alimentation
équilibrée.
des fruits et légumes européens
contiennent des pesticides
(Source : Enquête de la commission
européenne 2002)
100 000
40 %

# Focus10
Les génériques sont-ils vraiment des médicaments comme les autres ?
Malgré de nombreuses campagnes de
communication, malgré l’implication
des pouvoirs publics et des pharma-
ciens, les Français et leurs médecins
restent encore réticents vis-à-vis des
médicaments génériques.
Essayons d’y voir plus clair.
Cela fait maintenant plus de dix ans que les pou-
voirs publics, soucieux de ménager le budget de
l’Assurance maladie, nous poussent à préférer
les médicaments génériques. Mais alors que
certains scandales, le dernier en date étant celui
du Furosémide en juin dernier, réactivent nos ré-
ticences, il nous a semblé important d’essayer
de répondre à certaines de vos interrogations.
Les médicaments génériques
sont-ils identiques aux médi-
caments d’origine ?
Un générique est la copie d’un médicament
original, appelé « princeps », dont le brevet est
tombé dans le domaine public (soit environ dix
ans après sa date de début de commercialisa-
tion). Son coût est inférieur à celui de l’original,
car le laboratoire qui le fabrique n’a pas eu à as-
sumer les frais de recherche et développement
nécessaires à son élaboration. Cependant, sa
qualité et son effi cacité thérapeutique sont iden-
tiques.
Qui contrôle les médicaments
génériques ?
Avant sa mise sur le marché, un médicament
générique, à l’instar d’un princeps, doit obtenir
une autorisation de mise sur le marché (AMM)
délivrée par l’Agence nationale de sécurité du
médicament (ANSM). Celle-ci vérifi e ce que l’on
appelle la bioéquivalence du générique par
rapport au médicament d’origine. Il doit com-
porter le même principe actif, à même dose et
à concentration identique dans le sang. Seuls
peuvent changer les excipients, c’est-à-dire
les substances ajoutées aux principes actifs
du médicament afi n de lui donner sa forme, sa
couleur ou son goût.
de différence de prix entre un princeps et
un générique.
30 %
se disent encore sceptiques sur la sécurité des
génériques.
4 Françaissur 10

LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 33
11
Un patient a une relation particulière avec ses médicaments. Souvent, les changements de présentation, le fait de devoir avaler un comprimé plutôt qu’une gélule perturbent et peuvent faire douter de l’efficacité d’un générique. La nouvelle loi sur la sécurité du médicament va permettre aux fabricants de génériques d’adapter leur présentation à celle des princeps. Par ailleurs, les médecins devront prescrire un médicament sous sa dénomination commune internationale (DCI). Cela va permettre aux patients de s’habituer aux noms compliqués des médicaments et à ne pas être perturbés lors de la délivrance du générique.
la lutte contre l’impressionde moindre efficacité
Les médicaments génériques
agissent-ils de la même façon
que le princeps ?
C’est là que se situe le problème. Il a été ob-
servé que le changement de certains exci-
pients pouvait entraîner des modifi cations sur
le délai d’action du médicament. C’est le cas
notamment pour certains antibiotiques injec-
tables (exemple : la vancomycine). Par ailleurs,
certains ingrédients utilisés comme excipients
(le lactose par exemple) peuvent entraîner
des phénomènes allergiques ou des réactions
d’intolérance chez certains patients. Pour ré-
duire les risques, les pharmaciens en tiennent
compte au moment de la substitution en s’as-
surant par exemple que l’utilisateur n’est pas à
risque par rapport à l’excipient contenu dans le
générique. Enfi n, les médicaments à marge thé-
rapeutique étroite (antiépileptique, inhibiteur
calcique…) sont délicats à copier et leurs éven-
tuels génériques sont très surveillés.
Où sont fabriqués les génériques ?
Une grande partie de la méfi ance à l’encontre des
médicaments génériques vient du fait qu’il est com-
mun de penser qu’ils ne sont pas fabriqués en France
ou en Europe, mais dans des pays émergents où les
contrôles sanitaires et les exigences en matière de sé-
curité sont bien moindres. Il faut savoir que bien que
les médicaments vendus en France, originaux comme
génériques, soient assemblés et conditionnés en
Europe, 80 % de leurs principes actifs proviennent de
Chine ou d’Inde. Les sites de production, y compris
basés à l’étranger, sont inspectés par l’ANSM pour
tout ce qui concerne les opérations de la chaîne phar-
maceutique : production, mise en forme pharmaceu-
tique, contrôle, stockage et distribution.
Peut-on les refuser à la pharmacie ?
Si votre médecin n’a pas inscrit la mention « non subs-
tituable » sur votre ordonnance, votre pharmacien
doit vous proposer le générique pour que vous n’ayez
pas à faire l’avance de frais. C’est ce que l’on appelle
« le tiers payant contre générique ». Si vous le refusez,
vous êtes dans l’obligation de payer le médicament et
de vous faire rembourser ensuite.
En conclusion, les génériques sont des médicaments
à part entière. Comme les autres, ils disposent d’une
AMM, sont autorisés, inspectés, contrôlés, et bénéfi -
cient des mêmes garanties de qualité que les médica-
ments de référence. Si vous avez encore des doutes,
n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre mé-
decin traitant et votre pharmacien.
c’est la part des génériques dans la consommation de médicaments en France, contre 40 % en Allemagne.
24,5 %
En 2011, sur 245 lots de médicaments vérifiés par l’ANSM, 6 étaient non conformes, dont autant de génériques que de princeps.
LE CONTRÔLE QUALITÉ

# Prévention12
de personnes touchées dans le
monde.
des personnes souffrant de DMLA sont
touchées par sa forme « sèche ».
25 millions
80 %
DMLAsymptômes, dépistageet traitement.Aujourd’hui, en France, on estime à un
million le nombre de personnes atteintes de
dégénérescence maculaire liée à l’âge – ou
DMLA –, et ce chiffre devrait doubler dans les
vingt prochaines années. C’est la première
cause de malvoyance après cinquante ans.
En quoi consiste la DMLA ? Quels en sont les
symptômes ? Existe-t-il des traitements ? Com-
ment vit-on lorsque l’on est atteint de DMLA ?
Essayons de répondre à ces quelques questions.
La DMLA, qu’est-ce que c’est ?
La dégénérescence maculaire est une destruc-
tion de la macula, une zone très sensible de la
paroi interne postérieure de l’œil. Lorsque la
lumière entre dans l’œil, elle est dirigée sur la
rétine. Cette délicate membrane photosensible
capte les images comme le fi lm d’un appareil
photo et les envoie sous forme d’impulsions
électriques au cerveau qui les interprète. La pe-
tite région centrale appelée macula est la zone la
plus sensible de la rétine. Elle possède une grande
concentration de récepteurs (sortes de petits
cônes) qui permettent la vision détaillée et la per-
ception des couleurs.
Les différents facteurs de risque
Les deux facteurs de risque clairement défi nis pour
la DMLA sont l’âge et le tabac. On ne peut malheu-
reusement rien contre le vieillissement, mais on peut
agir sur la consommation tabagique. Une étude a
montré l’augmentation de la fréquence de la DMLA
chez les fumeurs. Les sujets fumant plus de vingt
cigarettes par jour ont un risque de DMLA multiplié
par 2,5. D’autres facteurs, comme l’exposition pro-
longée au soleil, la couleur des yeux ou l’hyperten-
sion artérielle, semblent aussi avoir un rôle dans
l’apparition de la DMLA.
Deux types de DMLA : atro-
phique et exsudative
Il existe effectivement deux types de DMLA.
La plus fréquente est celle que l’on appelle la

LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 33
13
Faites le test
forme atrophique ou « sèche ». Elle concerne environ 80 %
des personnes atteintes de dégénérescence maculaire.
Dans cette forme, les tissus délicats de la macula s‘amin-
cissent et ne fonctionnent plus normalement. Cette
forme de DMLA évolue très lentement, et heureusement,
car il n’existe à ce jour aucun traitement.
La DMLA exsudative ou « humide » est moins fréquente
mais potentiellement plus dangereuse, car c’est la plus
évolutive. Elle est causée par la croissance de vaisseaux
sanguins anormaux derrière la macula. En temps normal,
le sang circule dans de petits vaisseaux à l’arrière de la
rétine afi n de nourrir le fond de l’œil. Avec l’âge, certains
d’entre eux se fragilisent, se rompent et saignent en for-
mant des petites cicatrices. Ces dernières ont pour effet
de repousser la rétine de la paroi de l’œil, un peu comme
le font les racines d’un arbre qui déforment le trottoir.
Ces microhémorragies entraînent une baisse progres-
sive et irréversible de l’acuité visuelle.
Les symptômes habituels
Ils peuvent bien évidemment varier d’une personne à
l’autre, mais il s’agit essentiellement de :
• la perte progressive de la capacité à voir nettement
les objets,
• une vision déformée : les objets apparaissent avec
une forme ou une taille anormale, les lignes droites
semblent tordues,
• l’apparition d’une région foncée ou vide dans le
centre de la vision.
En cas d’apparition de l’un de ces symptômes, il faut
consulter votre ophtalmologiste, car le succès des trai-
tements existants dépend de la rapidité de la détection.
Des traitements effi caces mais…
Il existe plusieurs traitements de la DMLA sous sa forme hu-
mide, il est important de rappeler que si ces traitements ne la
guérissent pas, ils peuvent stopper l’évolution de la maladie.
• La photocoagulation au laser : il s’agit de « brûler »
les lésions de la rétine lorsqu’elle se sont développées en
dehors de la macula. Ce traitement est réalisé avant que
la perte de vision ne soit trop importante. Il se fait en une
seule séance, sans hospitalisation.
• La photothérapie dynamique : cette technique consiste
à injecter, par voie intraveineuse, un colorant qui se fi xe sé-
lectivement sur les néovaisseaux. Une irradiation par laser
à froid active alors le colorant et entraîne la destruction de
ces nouveaux vaisseaux sans léser la rétine. À l’issue de
la séance, l’œil doit être protégé de la lumière et du soleil
pendant quarante-huit heures. Des angiographies seront
ensuite réalisées tous les deux ou trois mois afi n de vérifi er
que ces vaisseaux ne se reforment pas.
• Les traitements anti-angiogéniques : ces nouveaux trai-
tements ont pour but de bloquer l’apparition des vaisseaux
néfastes, voire de permettre la régression des néovais-
seaux débutants. Il existe plusieurs molécules anti-angio-
géniques, qui sont injectées directement au niveau de l’œil
par voie intravitréenne. Ces injections doivent être renou-
velées toutes les quatre à six semaines et le traitement est
d’autant plus effi cace qu’il est combiné avec la photothéra-
pie dynamique.
Nul doute que de nombreux progrès devraient voir le jour en
matière de traitement dans les prochaines années.
Pour en savoir plus :
• www.dmlainfo.fr• www.association-dmla.com• www.sfo.asso.fr (Société française d’ophtalmologie)
LA CNM & VOUS

# Nutrition
Elle fait partie des mets les plus anciens. Des
hommes préhistoriques aux bars à soupe actuels,
la soupe a su évoluer, gagner en popularité et deve-
nir ainsi un plat que l’on retrouve sur les tables du
monde entier. Petite histoire de la soupe.
Dès la préhistoireLa soupe est apparue dès que l’homme a su maîtriser le feu. Nos ancêtres creusaient des trous à même le sol dans lesquels ils faisaient bouillir de l’eau avant d’y ajouter des végétaux et des racines. Plus tard, avec l’apparition du chaudron, la soupe devint l’une des principales formes de nourriture à base de céréales. Dans l’Antiquité, la soupe de lentilles entretenait le moral des troupes… Les paysans chinois y mettaient du riz et des fèves… La soupe est universelle.
Des vertus médicinalesAu Moyen Âge, on reconnaît des vertus thérapeutiques à la soupe et on a coutume de prescrire, avant toute autre potion, du bouillon de poule. Elle devient la principale nourriture des enfants sevrés, elle favorise la fertilité et requinque les jeunes mariés après leur nuit de noces. La soupe s’enrichit dans sa composition en intégrant désormais des légumes typiques médiévaux : l’arti-chaut, l’oseille, le poireau, les fèves mais aussi le pissenlit, l’ortie ou encore le chardon.
Élue par la noblesseÀ partir du XVIIe siècle, la soupe s’ennoblit en passant par les cui-sines royales où elle devient potage (cuite dans le pot), consom-
14
IDÉE RECETTE
Crème de cèpesaux copeauxde foie gras
La bonne soupe !
mé, velouté… Sous l’infl uence des chefs, la soupe se com-plexifi e et devient le met d’ouverture de toutes les grandes tables d’Europe. Elle a pour rôle d’ouvrir l’appétit afi n de faire honneur à la suite du repas pendant lequel se succèdent par-fois jusqu’à dix plats. Parallèlement, elle garde son statut de plat unique avec une consistance plus riche dans les cam-pagnes ou les familles modestes.
Ingrédients :
• 400 g de cèpes frais• 150 g de foie gras• 1 litre de bouillon de volaille• 2 échalotes• 4 branches de persil plat
Préparation :
1 - Nettoyez les cèpes sans les laver : coupez-en le bout du pied terreux et essuyez-les délicatement. Séparez les pieds des têtes. Gardez en une ou deux pour la décoration. Coupez le reste en gros dés.
2 - Émincez finement les échalotes. Faites fondre le beurre dans une cocotte en y ajoutant l’huile, puis les échalotes. Ajoutez les cèpes pour les faire suer sans les laisser se colorer.
3 - Versez la crème fraîche, mouillez avec le bouillon, salez et poivrez et laissez mijoter pendant 20 minutes à feu doux.
4 - Mixez la préparation. Reversez dans une casserole et réchauffez à feu très doux.
5 - Coupez les morceaux de foie gras en goujonnettes (de la taille d’un petit doigt). Émincez les têtes de cèpes restantes.
6 - Poêlez les goujonnettes de foie gras en aller-retour dans une poêle très chaude.
7 - Répartissez la crème de cèpes dans les assiettes. Garnissez-les avec le foie gras et les cèpes émincés et parsemez de persil finement ciselé. Servez aussitôt.
• 20 cl de crème fraîche• 20 g de beurre• 1 c. à s. d’huile d’olive• Farine• Sel et poivre
4 personnes • Préparation : 20 min • Cuisson : 30 min

■ GIR : Les groupes iso-ressources (Gir) déterminent
le niveau d’autonomie d’une personne afi n de
connaître son niveau de dépendance pour qu’elle se
voit proposer une prise en charge par le régime gé-
néral. Il existe six niveaux, du moins autonome (1) au
plus autonome (6). Les personnes appartenant aux
Gir 1 à 4 ont la possibilité de demander l’Allocation
personnalisée d’autonomie (Apa). Les personnes qui
relèvent des Gir 5 et 6 ont la possibilité de bénéfi cier
d’autres aides fi nancières de la part de leur départe-
ment et/ou de leur caisse de retraite (sous conditions
de ressources).
■ HONORAIRES : Rémunérationd’un professionnel de santé libéral.
LE MAGAZINE D ’ INFORMATION DE LA CNM - N° 33
15
■ GARANTIE (PROPOSÉE PAR LES ORGANISMES
D’ASSURANCE MALADIE COMPLÉMENTAIRE)
Engagement de l’organisme d’assurance maladie
complémentaire à assurer la prise en charge totale
ou partielle des frais de santé à un niveau prévu à
l’avance par des documents contractuels. Les ga-
ranties peuvent notamment concerner :
• les frais liés à une hospitalisation (honoraires, frais
de séjour, forfait journalier hospitalier, chambre
particulière…),
• les consultations et visites de médecins généra-
listes ou spécialistes,
• les frais pharmaceutiques (médicaments et vac-
cins),
• les frais de biologie médicale (analyses),
• les actes médicaux et d’auxiliaires médicaux,
• les frais d’optique : montures, verres et lentilles,
• les frais de soins et de prothèses dentaires,
• les frais d’appareillage (audioprothèse, fauteuil
roulant …).
Cet engagement est matérialisé par la souscription
d’un contrat ou par l’adhésion à des statuts ou à un
règlement, selon le type d’organisme d’assurance
maladie complémentaire.
■ GÉNÉRIQUES : Un médicament générique est la copie conforme d’un médicament original dont le brevet est tombé dans le domaine public. Il est moins cher, car son prix n’inclut pas l’amortissement des frais de recherche. Il a les mêmes pro-priétés que le produit d’origine. Le générique est soumis aux mêmes circuits de contrôle et de validation avant la vente.
Les secteurs de la santé et de la protection sociale uti-
lisent parfois certains termes dont la compréhension
n’est pas toujours évidente. La CNM vous donne les
clés pour tout comprendre….
www.cnmsante.fr
D’INFOS+
La protection sociale
de A à Z
G-H
■ HOSPITALISATION : Désigne généralement un
séjour dans un établissement de santé en vue du
traitement médical d’une maladie, d’un accident ou
d’un simple accouchement.
L’hospitalisation à domicile (HAD) constitue une
alternative à l’hospitalisation classique, et permet
d’assurer des soins chez le patient.
Voir également dans le n°32 :
• Forfait journalier hospitalier
• Frais de séjour
• Frais d’accompagnement
• Forfait 18 euros
• Chambre particulière

La CNM et vous16
Françoise Parisi,
responsable de la gestion du fonds social.
Quelles sont les nouveautés dans la
politique d’action sociale de la CNM ?
Nos élus ont décidé de moderniser, intensifi er
et simultanément clarifi er le champ de l’action
sociale à la CNM.
Il s’organise autour de deux thématiques clés :
• L’accès aux soins : il est inacceptable que
pour des raisons fi nancières nos adhérents
soient obligés de reporter voire d’annuler des
soins trop coûteux. Si après l’intervention de la
mutuelle dans le cadre du contrat complémen-
taire santé de l’adhérent, son reste à charge
est trop important, il peut demander une aide
exceptionnelle auprès du fonds social.
• La pratique du sport santé : la CNM, très
engagée dans la prévention santé, incite à la
pratique d’une activité physique régulière par
des prestations spécifi ques dans ses contrats
de complémentaire santé individuels, mais
aussi collectifs. Au-delà de cet appui, les ad-
hérents santé peuvent demander l’aide du
fonds social pour, par exemple, des dépenses
liées à la médecine du sport ou à l’équipe-
ment sportif lui-même.
L’action sociale est-elle ouverte à tous
les adhérents ?
L’action sociale n’est ouverte qu’aux seuls
adhérents à une garantie santé puisque
le fonds social est issu des cotisations des
adhérents. Un adhérent qui n’aurait à la mu-
tuelle qu’une garantie prévoyance (GFO par
exemple) ou retraite (RMC par exemple) ne
peut y avoir accès.
Ensuite, l’action sociale est soumise à des
conditions de ressources et à des conditions
d’ancienneté (pour être éligible, il convient
d’avoir vingt-quatre mois d’ancienneté à la
mutuelle en santé).
Enfi n, l’action sociale est renforcée en direc-
tion de trois publics fragiles :
1. les familles monoparentales : la situa-
tion sociale des familles monoparentales est
souvent très dégradée. Pour cette popula-
tion, la CNM élargit son soutien aux frais de
soutien scolaire, aux vacances et aux activi-
tés périscolaires des enfants…
2. les orphelins : même si leur nombre
tend fort heureusement à se réduire, leurs
situations sont souvent dramatiques. Dans ce
cas, la mutuelle peut intervenir dans l’aide aux
études, au soutien psychologique ou prendre
en charge une partie de la cotisation santé.
3. L’aide au maintien à domicile des per-
sonnes en perte d’autonomie : les frais
engagés pour l’adaptation de l’habitat, la loca-
tion de matériel médical, la téléassistance ou
l’appel à tierce personne peuvent faire l’objet
d’une aide de la mutuelle.
Comment obtenir des informations
complémentaires et faire une demande
auprès du fonds social ?
Avant de formuler une demande, les adhé-
rents doivent s’assurer qu’ils répondent aux
conditions d’ancienneté pour bénéfi cier du
fonds d’action sociale.
Pour ce faire, ils peuvent consulter soit
notre site internet (www.cnmsante.fr) ou
ils trouveront un dossier très détaillé soit
nous demander par courrier électronique
([email protected]) ou postal (préciser sur
l’adresse « service Action sociale ») une note de
présentation du fonds.
Pour faire une demande, il convient de remplir
un dossier et de fournir un certain nombre de
justifi catifs, dont la pièce la plus courante est
bien évidemment l’avis d’imposition.
Les délais d’étude du dossier et de déblocage
de l’aide sont généralement de deux mois.
La CNM développe depuis de nombreuses années une politique d’action sociale au profi t de ses
adhérents complémentaire santé via un fonds social dédié. Consciente des diffi cultés grandissantes
que rencontrent certaines catégories d’adhérents, la mutuelle a choisi de renforcer de manière
signifi cative son dispositif. Une manière très concrète d’exprimer la solidarité entre les adhérents.
L’action sociale CNM : soutenir nos adhérents en difficulté
3 questions à Françoise Parisi, responsable de la gestion du fonds social.