9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes...
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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-39
9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente
Le gradient de terrains en pente est un facteur important servant à l’évaluation du potentiel de rupture de terrains en pente éventuellement provoqués par un séisme. Le gradient moyen de terrains en pente a été calculé par chaque commune en utilisant le SIG. Le gradient de terrains en pente est déterminé à partir des données du modèle numérique de terrain relevant des zones à masse construite dans la zone d’étude. La Figure 9-17 montre la distribution du gradient moyen de terrains en pente dans la zone d’étude.
Legend
Average slope gradient: degree0.00 - 5.00 5.01 - 10.00 10.01 - 15.00 15.01 - 20.00 20.01 ? 31.38
Borders of communes
Source: Équipe d’étude
Figure 9-17 Distribution des gradients de pente dans la zone d’étude
Le Tableau 9-15 montre le gradient de terrains en pente moyen des zones à masse construite
dans chaque commune.
Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA ont les gradients moyens de terrains en pente relativement élevés. Les communes EL BIAR, EL MOURADIA et HYDRA suivent ces cinq (5) communes avec les gradients moyens de terrains en pente relativement élevées.
Tableau 9-15 Gradients moyens de pente dans les zones à masse construite de chaque commune
Code Commune Gradients moyens de pentes (degré) Classe
1608 OUED KORICHE 17.0 5: Élevé 1625 RAIS HAMIDOU 14.8 5: Élevé 1611 BOUZAREAH 14.6 5: Élevé 1606 BOLOGHINE IBNOU ZIRI 14.5 5: Élevé 1603 EL MADANIA 12.5 5: Élevé 1610 EL BIAR 11.0 4: Modéré à élevé 1627 EL MOURADIA 10.3 4: Modéré à élevé
Légende
Limites des communes Gradient de pente moyen : degré
Projet de rapport final
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Code Commune Gradients moyens de pentes (degré) Classe
1628 HYDRA 9.5 4: Modéré à élevé 1609 BIR MOURAD RAIS 8.6 3: Modéré 1605 BAB EL OUED 8.3 3: Modéré 1607 CASBAH 8.1 3: Modéré 1601 ALGER CENTRE 7.5 3: Modéré 1631 EL MAGHARIA 7.1 3: Modéré 1612 BIRKHADEM 6.9 3: Modéré 1624 EL HAMMAMET 6.7 3: Modéré 1618 KOUBA 6.6 3: Modéré 1619 BACH DJARAH 6.3 3: Modéré 1632 BENI MESSOUS 6.3 3: Modéré 1602 SIDI M'HAMED 5.9 2: Faible à modéré 1604 HAMMA EL ANNASSER 5.7 2: Faible à modéré 1626 DJASR KASANTINA 5.1 2: Faible à modéré 1616 BOUROUBA 5.1 2: Faible à modéré 1622 BEN AKNOUN 5.1 2: Faible à modéré 1623 DELY BRAHIM 4.3 2: Faible à modéré 1644 AIN BENIAN 4.2 2: Faible à modéré 1640 EL MARSA 3.5 2: Faible à modéré 1617 HUSSEIN DEY 3.1 2: Faible à modéré 1629 MOUHAMMADIA 2.8 1: Faible 1613 EL HARAACH 2.6 1: Faible 1621 BEB EZZOUAR 1.4 1: Faible 1630 BORDJ EL KIFFAN 1.3 1: Faible 1639 BORDJ EL BAHRI 0.9 1: Faible 1615 OUED SMAR 0.9 1: Faible 1620 DAR EL BEIDA 0.3 1: Faible
Source: Équipe d’étude
9-2-9 Facilité d’évacuation et de secours
(1) Réseau des routes
Le réseau des routes dans la zone d’étude a été évalué sur le plan de la facilité d’activités d’évacuation et de secours en cas de séisme désastreux. L’évaluation en est faite dans le SIG en utilisant les données du réseau des routes préparées par l’équipe d’étude. Dans cette évaluation de la zone d’étude, les critères suivants ont été utilisés pour identifier les routes censées être appropriées aux activités d’évacuation (à pied) et de secours. Ces critères se basent sur l’expérience acquise dans le grand séisme de Hyogo du Sud qui a frappé le Japon le 15 janvier 1995.
- Toutes les routes de 8 m de large ou plus. - Routes dont la largeur de 4m à 8 m hors de la portée de tout bâtiment effondré. - Parmi les routes satisfaisant auxdites deux conditions, seulement celles qui forment un
couloir continu dans un réseau routier régional parcourant 34 communes ont été déterminées « appropriées » aux activités d’évacuation et de secours. Par exemple,
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
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une route de 4 mètres de large en général dont la largeur réduite jusqu’à 2 mètres quelque part devrait être exclue.
En analysant la distribution des routes appropriées, les zones susceptibles d’être isolées du réseau routier régional ont été identifiées. La Figure 9-18 montre un éventuel réseau des routes d’évacuation et de secours dans 34 communes.
LegendBorders of communesRelative built-up areasPossible road network for evacuation / rescue activities
Source: Équipe d’étude
Figure 9-18 Éventuel réseau des routes destinées aux activités d’évacuation et de secours
La Figure 9-19 montre les zones à potentiel d’isolement élevé parce qu’elles ne sont pas desservies par le réseau des routes destinées aux activités d’évacuation et de secours susmentionné.
Legend
Isolation potential due to road network discontinuity
LowHigh
Source: Équipe d’étude
Figure 9-19 Potentiel d’isolement relatif dû à la discontinuité du réseau des routes dans la zone d’étude
Légende
Limites des communes
Zones à masse relativement construiteÉventuel réseau des routes destinées aux activités d’évacuation / secours
Légende
Élevé
Faible
Potentiel d’isolement relatif dû à la discontinuité duréseau des routes dans la zone d’étude
Projet de rapport final
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(2) Utilisation du SIG pour identifier d’éventuelles routes d’évacuation et de secours et zones à potentiel d’isolement
1) ÉTAPE I-1: Division des routes par le maillage de microzonage
Toutes les lignes des routes sont divisées en utilisant le maillage de microzonage.
A
A1 A2
A3 A4
A5A6
Source: Équipe d’étude
Figure 9-20 Exemple de division d’une route par le maillage de microzonage
Par exemple, la division de la ligne de route « A » dans le maillage (4 x 3 cellules) offre cinq (5) segments de la ligne de route (‘A1’, ‘A2’, ‘A3’, ‘A4’, ‘A5’ et ‘A6’) comme le montre la Figure 9-21 cité ci-dessus.
2) ÉTAPE I-2: Hiérarchisation des routes selon leur largeur
Chaque ligne de route se voit donner la valeur d’hiérarchisation selon les “critères I” suivants :
Critères I : Appliqués à toutes les routes Routes de 8 m de large ou plus : Grade A Routes de 4 m à 8 m de large : Grade B Route moins de 4 m de large : Grade C
3) ÉTAPE I-3: Hiérarchisation des routes selon le potentiel de blocage à cause de bâtiments effondrés
Chacune des routes désignées Grade B (ci-dessus) se voit donner la valeur d’hiérarchisation selon les critères II suivants:
Critères II : Appliqués à toutes les routes de Grade B Routes de Grade B n’impliquant pas une zone tampon de 3 m qu’elles entrecroisent en dehors des empreintes des pas des bâtiments : Grade Ba
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
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3m-buffer
Building foot-print
Road line
Source: Équipe d’étude
Figure 9-21 Vue générale d’une route de Grade “Ba”
Les routes de Grade B impliquant une zone tampon en dehors des empreintes des pas des bâtiments: Grade Bb
Building foot-print
Road line
3m-buffer
Source: Équipe d’étude
Figure 9-22 Vue générale d’une route de Grade « Bb »
4) ÉTAPE I-4: Sélection préliminaire des routes « sûres »
Les routes de Grades A et Ba ont été sélectionnées et classées provisoirement en tant que route « sûre » pour passer à l’étape suivante (ÉTAPE I-5 ci-dessous).
5) ÉTAPE I-5: Évaluation de la connectivité des routes « sûres » de sélection préliminaire
La connectivité des routes de Grades A et Ba sélectionnées ci-dessus a été évaluée. Ces routes ayant conservé la connectivité sur le réseau routier régional qui s’étend jusqu’aux 34 commune sont classées en tant que routes « sûres ». Les routes sûres pourraient s’utiliser pour les activités d’évacuation et de secours en cas de séisme. Les routes isolées, c’est-à-dire, celles qui sont déconnectées du réseau routier régional sont classées en tant que route inappropriée pour les activités d’évacuation et de secours. Une telle route isolée peut avoir lieu quand sa largeur varie le long de toute sa longueur. Par exemple, une route de 5 m de large en général peut se rétrécir quelque part jusqu’à de 3 m de large seulement. La présence de ces sections étroites pourrait entraîner le blocage de la circulation sur les points de leur emplacement au cas où elles étaient affectées par des décombres des bâtiments endommagés. Par conséquent, ces routes ne seraient pas appropriées aux activités d’évacuation et de secours. La Figure 9-23 montre une vue conceptuelle des routes « sûre » et « peu sûre ».
Axe de la route
Tampon-3m
Empreintes des pasde bâtiment
Tampon-3m
Axe de la route
Empreintes des pas de bâtiment
Projet de rapport final
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Source: Équipe d’étude
Figure 9-23 Vue conceptuelle des routes “sûre” et “peu sûre”
6) ÉTAPE I-6: Classification des routes selon la stabilité dans les cellules du maillage de microzonage
Le réseau des routes appropriées (« sûres ») a été passé en revue et les zones susceptibles d’être isolées du réseau routier régional sont identifiées. Les cellules du maillage de microzonage rejoignant le réseau routier régional « sûre » se voient attribuer la valeur une (1). Toutes les autres cellules se voient attribuer la valeur zéro (0) comme le montre la Figure 9-24.
Source: Équipe d’étude
Figure 9-24 Vue conceptuelle du risque d’isolement sur l’axe de cellules
(3) Disponibilité des points d’évacuation
La disponibilité des points d’évacuation dans la zone d’étude qui peuvent servir d’abris des sinistrés a été revue. Les parcs publics et les terrains de sports « à l’air libre » sont visés dans cette revue comme ressources appropriées de gestion des catastrophes. Les critères suivants ont été appliqués à cette revue :
- Une ressource de gestion des catastrophes doit avoir une surface égale ou supérieure à un (1) ha.
- Une ressource de gestion des catastrophes doit englober dans son rayon de 500 m la ou les zone (s) urbaine (s) devant être desservie (s) par les points d’évacuation.
- Tous les points d’évacuation doivent être accessibles par le réseau des routes d’évacuation décrit ci-dessus.
- Tous les points d’évacuation doivent se situer au moins à 250 m d’un équipement hautement inflammable ou d’un réservoir de combustibles.
Les critères cités ci-dessus ont été utilisés pour déterminer la distribution des points d’évacuation appropriés dans 34 communes. La Figure 9-25 montre la disponibilité relative des ressources de gestion des catastrophes, c’est-à-dire, les points d’évacuation (conformes aux spécifications susmentionnées) dans la zone d’étude.
Légende Vert: ‘sûre’, Rouge: ‘peu sûre’
Légende Cellules vertes (1): Faible risque d’isolement, Cellules blanches (0): Haut risque d’isolement
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
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Legend
Relative availability of evacuation placesLowHigh
Borders of communes
Source: Équipe d’étude
Figure 9-25 Disponibilité des points d’évacuation dans la zone d’étude
Les détails du travail d’analyse utilisant le SIG sont décrits comme suit:
1) ÉTAPE II-1: Sélection des sites d’évacuation et de secours
Les parcs publics et les terrains de sports « à l’air libre » sont sélectionnés en tant que sites d’évacuation et de secours. Initialement, tous les parcs et terrains de sport supérieurs à 1 h ont été sélectionnés en tant que sites potentiellement appropriés à l’utilisation par les habitants évacués en cas d’urgence.
2) ÉTAPE II-2: Tamponnage des sites potentiellement appropriés en cas d’urgence
Dans cette étape, la surface de service des sites potentiels sélectionnés dans l’étape précédente est déterminée. Ceci se réalise en produisant un tampon de 500 m (cercle) de large autour de chaque site tel que montré à la Figure 9-26.
1 1 1
1 1
1 1 1
00 0
00 0
00 0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
0
500m
500m-buffer service area
Cell within a service area
An evacuation site
Source: Équipe d’étude
Figure 9-26 Vue conceptuelle d’un tampon de 500 m de large autour d’un site et sa classification
Légende
Limites des communes
Disponibilité relative des points d’évacuation
Faible Élevée
Zone desservie par le tampon de 500m
Cellule dans la zone desservie
Site d’évacuation
Projet de rapport final
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3) ÉTAPE II-3: Classification des cellules de site d’évacuation dans le maillage de microzonage
Là où une cellule du maillage de mocrozonage est complètement incluse dans un tampon de 500 m de large autour d’un site d’évacuation, cette cellule se voit attribuer la valeur une (1). Toutes autres cellules se voient attribuer la valeur zéro (0) tel que montré à la Figure 9-27.
(4) Accessibilité à l’évacuation
Chaque cellule du maillage de microzonage se voit attribuer une nouvelle valeur selon la formule suivante:
[Nouvelle valeur de cellule (valeur d’accessibilité)] = ([Valeur de cellule attribuée à l’ ÉTAPE I-6] x 2) + [Valeur de cellule attribuée à l’ÉTAPE II-3]
Dans la formule susmentionnée, la convenance d’une route (accès) est accentuée en lui donnant de l’importance deux fois plus élevée que la convenance d’un site d’évacuation (localisation).
En utilisant la formule susmentionnée, la nouvelle valeur de cellule calculée serait l’un des quatre nombres : 0, 1, 2 ou 3. En règle générale, il est considéré que la valeur trois (3) indique la bonne accessibilité à un lieu d’évacuation au moins, alors que la valeur zéro (0) ou une (1) indique la faible accessibilité.
Si une cellule a la valeur zéro (0), ceci suggère que les routes incluses dans la cellule ne sont pas connectées sur un réseau routier approprié pouvant être utilisé pour les activités d’évacuation et de secours en cas d’urgence et que la cellule ne situe pas dans un rayon de 500 m d’au moins un site potentiel d’évacuation approprié destiné au cas d’urgence. Si une cellule a la valeur une (1), ceci suggère que la zone incluse dans la cellule se situe dans un rayon de 500 d’au moins un site potentiel d’évacuation approprié à l’intervention d’urgence ; pourtant, les routes dans la cellule ne sont pas connectées au réseau routier régional. Si une cellule a la valeur de trois (3), ceci suggère que les routes dans la cellule sont connectées au réseau routier régional et que la cellule se situe dans un rayon de 500 m d’au moins un site potentiel d’évacuation approprié à l’opération d’urgence.
La Figure 9-27 montre la distribution des valeurs d’accessibilité dans la zone d’étude et le Tableau 9-16 montre la valeur d’accessibilité totale de toutes les cellules de chaque commune.
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
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LegendBorders of communes
Accessibility value0123
Source: Équipe d’étude
Figure 9-27 Distribution des valeurs d’accessibilité dans la zone d’étude
Tableau 9-16 Valeur d’accessibilité de chaque commune
Code Commune Valeur d’accessibilité Classe de valeur 1608 OUED KORICHE 74 5: Élevé 1606 BOLOGHINE IBNOU ZIRI 90 5: Élevé 1628 HYDRA 96 5: Élevé 1612 BIRKHADEM 107 4: Modéré à élevé 1625 RAIS HAMIDOU 119 4: Modéré à élevé 1630 BORDJ EL KIFFAN 142 3: Modéré 1611 BOUZAREAH 148 3: Modéré 1624 EL HAMMAMET 160 3: Modéré 1619 BACH DJARAH 165 2: Faible à modéré 1610 EL BIAR 166 2: Faible à modéré 1644 AIN BENIAN 167 2: Faible à modéré 1616 BOUROUBA 168 2: Faible à modéré 1627 EL MOURADIA 168 2: Faible à modéré 1617 HUSSEIN DEY 169 2: Faible à modéré 1609 BIR MOURAD RAIS 170 2: Faible à modéré 1631 EL MAGHARIA 175 2: Faible à modéré 1603 EL MADANIA 176 2: Faible à modéré 1620 DAR EL BEIDA 183 2: Faible à modéré 1618 KOUBA 183 2: Faible à modéré 1626 DJASR KASANTINA 184 2: Faible à modéré 1632 BENI MESSOUS 185 2: Faible à modéré 1607 CASBAH 188 2: Faible à modéré 1621 BEB EZZOUAR 191 1: Faible 1629 MOUHAMMADIA 197 1: Faible 1639 BORDJ EL BAHRI 200 1: Faible 1604 HAMMA EL ANNASSER 200 1: Faible
Légende
Limites des communes
Valeur d’accessibilité
Projet de rapport final
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Code Commune Valeur d’accessibilité Classe de valeur 1640 EL MARSA 200 1: Faible 1615 OUED SMAR 202 1: Faible 1605 BAB EL OUED 205 1: Faible 1622 BEN AKNOUN 208 1: Faible 1602 SIDI M'HAMED 212 1: Faible 1623 DELY BRAHIM 216 1: Faible 1613 EL HARAACH 217 1: Faible 1601 ALGER CENTRE 219 1: Faible
Source: Équipe d’étude
9-2-10 Préparation des graphiques de vulnérabilité sismique
Les données disponibles ont été revues et évaluées en tenant compte des éléments susmentionnées. Ceci a permis à l’équipe d’étude de fixer les critères suivants pour la détermination de la vulnérabilité au risque sismique des zones urbaines. Ces critères ont été appliqués aux 34 communes de la Wilaya d’Alger. Six (6) classes de critères sont définies telles que listées ci-dessous.
A. Densité de population: Densité de population relative de chaque commune; B. Âge de bâtiment: Rapport (%) des bâtiments relativement anciens construits avant 1981 de
chaque commune; C. Valeur économique: Étendue (surface) des zones économiquement actives de chaque
commune; D. Mouvement potentiel de la surface de sol: Facteur d’amplification du sol de chaque
commune; et F. Facilité d’évacuation et de secours: Réseau routier et disponibilité des espaces libres (parcs
publics et terrains de sports) de chaque commune.
Chacun desdits critères a été appréciés par commune et classés par cinq points d’appréciation selon les données calculées. Pour chaque commune, l’appréciation (score) de chacun de ces critères a été intégrée dans un graphique de vulnérabilité sismique comme le montre la Figure 9-28. Le Tableau 9-17 montre l’appréciation appliquée à chacun desdits critères.
Tableau 9-17 Critères de vulnérabilité et leur appréciation
Appréciation de vulnérabilité Critères de
vulnérabilité Description Élevé 5
Modéré à élevé
4
Modéré
3
Faible à modéré
2
Faible
1 A. Densité de
population (Habitants/ha) 60010 à 74486
45532 à 60009
31055 à 45531
16577 à 31054
2099 à 16576
B. Âge de bâtiment
(Rapport (%) des bâtiments relativement anciens construits avant 1981 de chaque commune)
80,1 à 100 60,1 à 80,0
40,1 à 60,0
20,1 à 40,0 0,0 à 20,0
C. Valeur économique
(Densité relative des surfaces économiquement actives (étendue) de chaque commune
85 à100 69 à 84 53 à 68 37 à 52 20 à 36
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
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Appréciation de vulnérabilité Critères de
vulnérabilité Description Élevé 5
Modéré à élevé
4
Modéré
3
Faible à modéré
2
Faible
1 D. Potentiel de
mouvement de la surface de sol
(Facteur d’amplification du sol; sans dimension)
1,4613 à 1,6055
1,3169 à 1,4612
1,1726 à 1,3168
1,0282 à 1,1725
0,8838 à 1,0281
E. Risque de rupture de terrain en pente
(Gradient moyen de terrains en pente de chaque commune)
0,3 à 3,6 3,7 à 7,0 7,1 à 10,3 3,7 à 7,0 0,3 à 3,6
F. Facilité d’évacuation et de secours
(valeur d’accessibilité) 0,74 à 1,03
1,04 à 1,32
1,33 à 1,61
1,62 à 1,90
1,91 à 2,19
Source: Équipe d’étude
01
23
4
5A
B
C
D
E
F
A: Densité démographique; B: Âge de bâtiment; C: Valeur économique; D: Potentiel de mouvement de la surface de sol; E: Risque de rupture de pente; F: Facilité d’évacuation/secours
Source: Équipe d’étude
Figure 9-28 Graphique de vulnérabilité sismique d’une commune
Le graphique de vulnérabilité sismique est un moyen utile pour représenter l’impact potentiel sur les zones urbaines. La vulnérabilité générale à ce qui concerne l’exposition, le risque sismique et la difficulté d’évacuation et de secours peut être évalué comme suit:
• Vulnérabilité à l’exposition: A + B + C (zone bleue) • Risque sismique: D + E (zone rouge) • Difficulté d’évacuation/secours: A + F (zone verte)
La Figure 9-29 montre le graphique de vulnérabilité sismique prépare pour chacune des 34 communes de la Wilaya d’Alger.
Vert = Difficulté d’évacuation et de secours
Bleu = Vulnérabilité à l’exposition
Rouge = Risque sismique
Projet de rapport final
9-50
S
ourc
e: É
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Dis
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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
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9-2-11 Vulnérabilité sismique par secteur
L’appréciation de chacun des six (6) critères montrés dans la section précédente a été classifiée de nouveau dans trois (3) catégories telles que montrées au Tableau 9-18.
Tableau 9-18 Nouvelle classification de l’appréciation de chacun des six (6) critères de vulnérabilité
Classe A.
Densité de population
B. Âge de
bâtiment
C. Valeur
économique
D. Potentiel de
mouvement de la surface de sol
E. Risque de rupture de
pente
F. Facilité
d’évacuation/secours
Élevé 5, 4 5, 4 5, 4 5, 4 5, 4 5, 4 Modéré 3, 2 3, 2 3, 2 3, 2 3, 2 3, 2 Faible 1 1 1 1 1 1
Source: Équipe d’étude
(1) Vulnérabilité à l’exposition
Les communes dans la zone d’étude sont classifiées dans 11 catégories représentant la vulnérabilité à l’exposition comme le montre le Tableau 9-19. Ces 11 catégories relèvent de la vulnérabilité relative et l’appréciation du risque des communes selon les trois (3) critères : (A) densité de population, (B) âge de bâtiment, et (C) valeur économique.
Tableau 9-19 Catégories de vulnérabilité à l’exposition des communes
Catégorie A.
Densité de population
B. Âge de bâtiment
C. Valeur
économique
Nombre de communes de cette catégorie
EEE Élevé Élevé Élevé 2 MEE Modéré Élevé Élevé 6 FEE Faible Élevé Élevé 3 MEM Modéré Élevé Modéré 1 FEM Faible Élevé Modéré 2 MME Modéré Modéré Élevé 3 FME Faible Modéré Élevé 5 FMM Faible Modéré Modéré 2 FMF Faible Modéré Faible 3 FFE Faible Faible Élevé 1 FFM Faible Faible Modéré 6
Source: Équipe d’étude
La vulnérabilité à l’exposition de la zone d’étude est relativement élevée vu qu’elle se situe le long de la ligne côtière du sud-ouest de la baie d’Alger fortement urbanisée et développée. La Figure 9-30 montre la distribution de la vulnérabilité à l’exposition de la zone d’étude.
1) Vulnérabilité élevée: EEE/MEE/FEE/MEM/FEM
Il y a quatorze (14) communes classées en catégorie de vulnérabilité élevée à l’exposition (EEE, MEE, FEE, MEM ou FEM). Les différents équipements importants ou centraux destinés aux secteurs usagers tels que la gouvernance, l’économie, l’éducation et le traitement médical se situent dans ces communes. La vulnérabilité à
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l’exposition de ces communes est caractérisée par le rapport particulièrement élevé des bâtiments âgés. Ceci implique que le risque le plus élevé pour l’homme et l’économie existe dans ces communes. BAB EL OUED et CASBAH ont été évaluées à EEE. Ce sont les communes les plus vulnérables en ce qui concerne la vulnérabilité à l’exposition.
BOLOGHINE IBOU ZIRI, OUED KORICHE, ALGER CENTRE, HAMMA EL ANNASSER, et EL MAGHARIA suivent lesdites deux (2) communes à l’égard de la vulnérabilité à l’exposition, puisque toutes ces communes ont la vulnérabilité relativement élevée à l’exposition. Quant à la densité de population, EL BIAR, EL MOURADIA et HOUSSEIN DEY sont faibles dans la zone d’étude ; pourtant, ces trois (3) communes sont particulières parce qu’elles ont le rapport élevé des bâtiments âgés. Elles sont donc susceptibles de subir d’un grand nombre de victimes en cas de séisme.
2) Vulnérabilité modérée: MME/FME/FMM/FMF
Il y a treize (13) communes classées en catégorie de vulnérabilité modérée à l’exposition (MME, FME, FMM ou FMF). Ces communes sont caractérisées par le rapport modéré des bâtiments âgés construits avant 1981.
Selon les conditions des bâtiments, il se peut que d’énormes dommages puissent avoir lieu dans ces communes. Parmi ces 13 commune de vulnérabilité modérée, EL MADANIA, BACHA DJARAH, BOUROUBA, et BEB EZZOAUR ont la vulnérabilité à l’exposition relativement plus élevée que le reste.
3) Vulnérabilité faible: FFE/FFM
Il y a sept (7) communes classées en catégorie de vulnérabilité faible à l’exposition (FFE ou FFM). Elles sont DJASR KASANTINA, DAR EL BEIDA, BORDJ EL KIFFAN, DELY BRAHIM, BEN AKNOUN, RAIS HAMIDOU et BENI MESSOU.
Les communes de la catégorie de FFE ou FFM se trouvent dans les zones caractérisées par la densité relativement faible de la population et les bâtiments peu âgés ; pourtant, la valeur économique de ces zones est modérée à élevée.
Source: Équipe d’étude
Figure 9-30 Distribution de la vulnérabilité à l’exposition
Légende Vulnérabilité à l’exposition Population, bâtiments, économie
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(2) Risque sismique
Les communes de la zone d’étude sont classifiées en sept (7) catégories représentant le risque sismique potentiel tel que montré au Tableau 9-20. Ces 7 catégories relèvent de la vulnérabilité relative et de l’appréciation du risque des communes par deux (2) critères : (D) risque de rupture de terrains en pente et (E) potentiel de mouvement de la surface de sol.
Tableau 9-20 Catégories de risque sismique des communes
Catégorie D.
Potentiel de mouvement de la
surface de sol
E. Risque de
glissement de terrain en pente
Nombre de communes de cette
catégorie
EM Élevé Modéré 5 EF Élevé Faible 6 ME Modéré Élevé 4 MM Modéré Modéré 10 MF Modéré Faible 1 FE Faible Élevé 4 FM Faible Modéré 4
Source: Équipe d’étude
La Figure 9-31 montre la distribution du risque sismique dans la zone d’étude
1) Risque élevé: EM/EF
Il y a onze (11) communes classées en catégorie de risque sismique élevé (EM ou EF). Ces 11 communes sont caractérisées par le potentiel de mouvement de la surface de sol de niveau élevé et le risque de rupture de terrains en pente.
HUSSEIN DEY, EL MAGARHIA, BACH DJARAH, BOUROUBA et DJASR KASANTINA ont été évaluées à EM. BORDJ EL KIFFAN, DAR EL BEIDA, OUED SMAR, EL HARRACH, BORDJ EL BAHRI et MOHAMMADIA sont à EF.
2) Risque modéré: ME/MM/MF
Il y a quinze (15) communes évaluées à risque sismique modéré (ME, MM ou MF) dans la zone d’étude. Ces 15 communes ont le potentiel de mouvement de la surface de sol modéré. Parmi ces 15 communes, EL BIAR, HYDRA, EL MOURADIA et EL MADANIA ont le risque de rupture de terrains en pente relativement élevé par rapport aux autres communes. Celles-ci sont ALGER CENTRE, SIDI M’HAMED, HAMMA EL ANNASSER, KOUBA, BIRKHADEM, BIR MOURAD RAIS, BEN AKNOUN, DELY BRAHIM, BENI MESSOUS, AIN BENIAN et BORDJ EL BAHRI qui ont d’ailleurs le potentiel de rupture de terrains en pente modéré.
3) Risque faible: FM/FE
Il y a huit (8) communes évaluées à risque faible (FM ou FE). Parmi ces communes, RAIS HAMIDOU, BOLOGHINE IBNOU ZIRI, BOUSAREAH et OUED KORICHE ont le risque de rupture de terrains en pente relativement élevé. El HAMMAMET, BEB EL OUED et EL MARSA suivent ces quatre (4) communes.
Projet de rapport final
9-54
Source: Équipe d’étude
Figure 9-31 Distribution du risque sismique
En ce qui concerne le risque sismique, les communes dans ou adjacentes à la région collinaire de Sahel ont le risque de rupture de terrains en pente relativement élevé, alors que celles sur la plaine de la Mitidja présentent le potentiel de mouvement de la surface de sol relativement élevé dans la zone d’étude.
(3) Difficulté d’évacuation/secours
Les communes dans la zone d’étude sont classifiées en huit (8) catégories représentant la difficulté d’évacuation et de secours comme le montre le Tableau 9-21. Ces 8 catégories relèvent de la vulnérabilité relative et de l’appréciation du risque des communes par deux (2) critères : (A) densité de population et (F) facilité d’évacuation et de secours. La Figure 9-32 montre la distribution de la difficulté d’évacuation et de secours dans la zone d’étude.
Tableau 9-21 Catégories de difficulté d’évacuation/secours des communes
Catégorie A.
Densité de population
F. Difficulté d’évacuation
et de secours
Nombre des communes de cette catégorie
EM Élevé Modéré 2 FE Faible Élevé 3 ME Modéré Élevé 1 MM Modéré Modéré 4 MF Modéré Faible 12 FE Faible Élevé 1 MF Modéré Faible 4 FF Faible Faible 7
Source: Équipe d’étude
Légende Risque sismique
Potentiel de mouvement de la surface de sol et risque de rupture de terrains en pente
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-55
1) Difficulté élevée: ME/FE
Il y a cinq (5) communes classées en catégorie de difficulté de niveau élevé dans l’évacuation et le secours en cas d’urgence (ME ou FE). BOLOGHINE IBNOU ZIRI et OUED KORICHE sont évaluées à FE d’appréciation de la difficulté
Lesdites communes ont la difficulté relativement élevée dans l’évacuation en cas d’urgence. Parmi elles, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et OUED KORICHE ont la difficulté la plus élevée.
2) Difficulté modérée: EM/MM/FM
Il y a dix-sept (17) communes classées en catégorie de difficulté modérée dans l’évacuation et le secours en cas d’urgence. La CASBAH seule est à difficulté ME d’appréciation ; EL MADANIA, EL MAGHARIA, BACH DJARAH et BOUROUBA sont toutes évaluées à MM; et les autres 12 communes à difficulté FM d’appréciation.
Parmi ces 17 communes de difficulté modérée dans l’évacuation et le secours en cas d’urgence, la CASBAH présente la difficulté la plus élevée.
3) Difficulté faible: EF/MF/FF
Il y a douze (12) communes classées en catégorie de difficulté faible dans l’évacuation et le secours en cas d’urgence. Seule BABEL OUED est évaluée à difficulté faible d’appréciation ; ALGER CENTRE, SIDI M’HAMED, HAMMA EL ANNASSER et BEB EZZZOUAR sont chacun évaluées à MF d’appréciation de la difficulté ; et EL MARSA, BORDJ EL BAHRI, MOUHAMMADIA, OUED SMAR, EL HARAACH, BEN AKNOUN et DELY BRAHIM ont toutes la même appréciation de difficulté la plus faible dans la zone d’étude.
Bien qu’on remarque la difficulté relativement faible d’évacuation dans lesdites 12 communes de la zone d’étude, un grand risque sismique éventuel serait susceptible de provoquer le manque d’espace libre servant d’abris temporaires en cas d’urgence.
Source: Équipe d’étude
Figure 9-32 Distribution de la difficulté d’évacuation/secours
Légende
Population, évacuation et secours Difficulté d’évacuation et de secours
Projet de rapport final
9-56
9-2-12 Revue de la vulnérabilité urbaine actuelle et du résultat de microzonage
(1) Modèles sismiques
Parmi six (6) modèles sismiques proposés dans la présente étude, deux (2) d’entre eux ont été sélectionnés et appliqués à l’estimation des dommages en utilisation la technique de microzonage. Les modèles sélectionnés sont : a) Séisme de scénario de Khair al Din (modèle de Khair al Din) et b) séisme de scénario de Zemmouri (modèle de Zemmouri) tels que mentionnés aux chapitres précédents.
Une série d’essais conduits pour la zone d’étude avec tous ces six modèles proposés a fait savoir que l’intensité sismique est relativement élevée sur la plaine de la Mitidja et relativement faible dans la région collinaire de Sahel.
Parmi six (6) modèles proposés, le modèle Khair al Din montre une tendance de la distribution de l’intensité sismique la plus élevée dans la zone d’étude. Par le modèle Khair al Din, l’intensité sismique de chaque commune a été estimée égale ou supérieure à 8 sur l’échelle MSK. Le modèle Zemmouri montre la distribution de l’intensité sismique relativement modérée à élevée dans la zone d’étude par rapport aux autres six (6) modèles. Quant au modèle Zemmouri, l’intensité sismique (sur l’échelle MSK) a été estimée entre 8 et 10 sur la plaine de la Mitidja et de 6 à 7 dans la région collinaire de Sahel.
(2) Dommages de bâtiments estimés
La Figure 9-33 montre la distribution des dommages de bâtiments estimés dans les deux modèles Khair al Din et Zemmouri.
Borders of communes
26%Estimated Ratio of heavily/collapsed buildings
Khair al Din ModelZemmouri Model
Source: Équipe d’étude
Figure 9-33 Comparaison des modèles Khair al Din et Zemmouri en ce qui concerne la distribution estimée des rapports des bâtiments gravement endommagés/effondrés
1) Distribution des dommages prévus dans le modèle Zemmouri
En général, les communes ayant un rapport relativement élevé des bâtiments gravement endommagés/effondrés sont celles qui ont le risque sismique relativement
Limites des communes
Rapport estimé des bâtiments gravement endommagés/effondrés
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-57
élevé (EM/EF). Ces communes se situent sur la plaine de la Mitidja. Il est noté que le modèle Zemmouri met plus d’accent sur le risque sismique que la vulnérabilité à l’exposition.
2) Modèle Khair al Din
En cas de modèle Khair al Din, toutes les communes ont un rapport élevé des bâtiments gravement endommagés/effondrés par rapport au modèle Zemmouri. En plus du risque sismique, l’impact de la vulnérabilité à l’exposition tend à s’accentuer plus fortement dans ce modèle (l’intensité sismique est estimée égale ou supérieure à 8 sur l’échelle MSK).
(3) Dommages sociaux estimés
Quant aux dommages sociaux, le rapport des victimes mortelles, le nombre de survis sérieusement/légèrement blessés et le nombre de victimes sans abri prévus d’un événement sismique ont été estimés en utilisant la technique de microzonage
La Figure 9-34 montre la distribution du rapport des victimes mortelles des deux modèles Khair al Din et Zemmouri.
Borders of communes
370
Khair al Din ModelZemmouri Model
Estimated number of human death
Source: Équipe d’étude
Figure 9-34 Comparaison des modèles Khair al Din et Zemmouri en ce qui concerne la distribution du rapport estimé des victimes mortelles
Le rapport des victimes mortelles de la zone d’étude estimé dans le modèle Zemmouri est relativement élevé dans les zones où le risque sismique potentiel est aussi relativement élevé. Quant au modèle Khair al Din, le rapport estimé des victimes mortelles a tendance à s’élever dans les communes dont la vulnérabilité à l’exposition relativement élevée en plus des communes dont le risque sismique élevé.
Parmi 34 communes de la zone d’étude, BORDJ EL KIFFAN et ses communes adjacentes situées sur la plaine de la Mitidja ont le rapport estimé extrêmement élevé des victimes mortelles prévu dans les deux modèles, en dépit de la densité démographique relativement faible dans ces localisations.
Limites des communes
Nombre estimé des victimes mortelles
Projet de rapport final
9-58
BORDJ EL KIFFAN présente la valeur maximum la plus élevée de la PGA (1 047 gal prévus dans le modèle Khair al Din et 1 141 dans celui de Zemmouri). Cette commune présente aussi l’intensité sismique maximum la plus élevée (9,6 prévus dans le modèle Khair al Din et 9,8 dans celui de Zemmouri) par rapport aux autres communes.
Il est noté que BORDJ EL KIFFAN et ses communes adjacentes situées principalement sur la plaine de la Mitidja sont les plus susceptibles d’être soumises au rapport élevé des victimes mortelles des 34 communes de la zone d’étude. Ceci est imputable au risque sismique élevé (et au potentiel élevé de mouvement de la surface de sol, en particulier) qui a été prévu dans tous les modèles sismique, bien que ces communes aient la vulnérabilité à l’exposition plus faible.
Quant aux nombres prévus des victimes blessées et sans abri, la tendance de distribution de ces nombres dans la zone d’étude est similaire à celle des victimes mortelles prévue dans les modèles Khair al Din et Zemmouri comme le montrent les Figures 9-35 et Figure 9-36.
Borders of communes
Khair al Din ModelZemmouri Model
Estimated number of heavy/slightly injury1,400
Source: Équipe d’étude
Figure 9-35 Comparaison des modèles Khair al Din et Zemmouri en ce qui concerne la distribution du nombre estimé des victimes blessées
Il est également noté que le dommage estimé d’AIN BENIAN causé par le modèle Khair al Din est relativement élevé malgré sa vulnérabilité urbaine faible à modérée quand on la compare avec les autres des 34 communes. La raison principale de tel niveau élevé du dommage prévu pour AIN BENIAN dans le modèle Khair al Din est imputable à cette commune dont la valeur de la PGA (max. 1 200 gal) et l’intensité sismique (max. 9,8 sur l’échelle MSK) les plus élevées de toutes les 34 communes. Dans le modèle Khair al Din, l’intensité sismique d’AIN BENIAN est estimée à neuf (9) ou plus dans ses environs tels que BORDJ EL KIFFAN.
Limites des communes Nombre estimé des victimes grièvement et légèrement blessé
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-59
Borders of communes
Khair al Din ModelZemmouri Model
Estimated number of heavy/slightly injury23,000
Source: Équipe d’étude
Figure 9-36 Comparaison des modèles Khair al Din et Zemmouri en ce qui concerne la distribution du nombre estimé des victimes sans abri
(4) Analyse de la vulnérabilité urbaine actuelle de la zone d’étude
Le Tableau 9-22 montre une comparaison de la vulnérabilité urbaine actuelle avec le dommage estimé en utilisant la technique de microzonage.
La vulnérabilité urbaine de la zone d’étude sera discutée ci-dessous.
Limites des communes Nombre estimé des victimes grièvement et légèrement blessé
Projet de rapport final
9-60
Tableau 9-22 Comparaison de la vulnérabilité urbaine actuelle avec le dommage estimé
Expo
sure
vuln
erab
ility
Seis
mic
haz
ard
risk
Ease
of
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n/re
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Num
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f hea
vily
dam
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/col
laps
edbu
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gs
Num
ber o
f hum
ande
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Num
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f Inj
ury
Num
ber o
f hom
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ctim
s
Num
ber o
f hea
vily
dam
aged
/col
laps
edbu
ildin
gs
Num
ber o
f hum
ande
ath
Num
ber o
f Inj
ury
Num
ber o
f hom
eles
svi
ctim
s
1601 ALGER CENTRE MHH MM ML 1,395 748 2,766 38,820 379 206 1,201 10,5321602 SIDI M'HAMED MHH MM ML 922 686 2,615 37,129 235 136 908 9,4901603 EL MADANIA MHM MH MM 1,435 523 2,194 23,093 492 121 842 7,9741604 HAMMA EL ANNASSER MHH MM ML 834 433 1,941 22,351 265 50 480 7,1841605 BAB EL OUED HHH LM HL 616 548 2,260 28,083 155 56 519 7,1261606 BOLOGHINE MHH LH MH 899 246 1,341 13,026 212 0 0 3,1221607 CASBAH HHH LM HM 1,067 515 2,173 19,133 282 50 479 5,1501608 OUED KORICHE MHH LH MH 978 437 1,952 19,755 246 15 218 5,0581609 BIR MOURAD RAIS LMH MM LM 1,249 211 1,219 11,294 331 0 0 3,0461610 EL BIAR LHH MH LM 3,393 513 2,167 23,570 820 32 360 5,7851611 BOUZAREAH LMM LH LM 2,633 392 1,821 18,178 454 0 0 3,2061612 BIRKHADEM LMH MM LH 1,852 306 1,551 15,489 617 11 179 5,2481613 EL HARRACH LHM HL LL 2,076 435 1,946 21,489 1,555 316 1,582 16,1061615 OUED SMAR LMH HL LL 1,339 80 650 8,214 1,352 82 662 8,2901616 BOUROUBA MMH HM MM 1,892 482 2,079 30,008 1,259 311 1,567 19,9791617 HUSSEIN DEY LHH HM LM 2,155 486 2,093 22,747 1,024 199 1,173 10,8381618 KOUBA LMH MM LM 2,884 623 2,456 33,329 1,195 260 1,391 13,8121619 BACH DJERAH MMH HM MM 1,895 585 2,359 27,670 1,119 362 1,727 16,3191620 DAR EL BEIDA LLM HL LM 2,941 273 1,439 15,990 3,848 379 1,781 20,8951621 BAB EZZOUAR MMH HL ML 1,490 511 2,162 26,219 1,531 523 2,194 26,9431622 BEN AKNOUN LLH MM LL 1,009 47 464 5,885 166 0 0 9781623 DELY BRAHIM LLM MM LL 1,309 152 974 10,347 198 0 0 1,5851624 HAMMAMET LML LM LM 687 43 436 6,032 98 0 0 8661625 RAIS HAMIDOU LLM LH LH 1,047 38 401 6,662 200 0 0 1,2771626 DJASR KACENTINA LLM HM LM 785 375 1,767 18,408 424 151 969 9,9881627 EL MOURADIA LHH MH LM 1,675 328 1,619 14,754 512 9 159 4,5971628 HYDRA LHM MH LH 1,967 185 1,116 9,885 417 0 0 2,1331629 MOHAMMADIA LMH HL LL 1,671 335 1,641 15,938 1,304 246 1,340 12,4491630 BORDJ EL KIFFAN LLM HL LM 4,637 712 2,680 43,340 4,911 735 2,736 45,9161631 EL MAGHARIA MHH HM MM 974 178 1,085 11,043 493 17 233 5,6671632 BENI MESSOUS LLM MM LM 821 33 367 6,338 125 0 0 9731639 BORDJ EL BAHRI LML ML LL 1,799 148 956 10,480 2,022 188 1,126 11,7541640 EL MARSA LMM LM LL 504 0 0 3,329 556 0 0 3,6721644 AIN BENIAN LML MM LM 2,986 504 2,143 24,061 385 0 0 3,166
Total 55,817 12,109 54,831 642,088 29,176 4,453 23,826 311,121
Estimated Damage: Zemmouri ModelEstimated Damage: Khair al Din ModelCommuneCode
Commune name Existing urban vulnerability
Source: Équipe d’étude
- Parmi six (6) modèles sismiques proposés dans la présente étude, le modèle Khair al Din présente les dommages des bâtiments/sociaux du niveau le plus élevé dans la zone d’étude. Ce modèle est considéré comme le cas spécial et le pire des scénarios. En comparaison, le modèle Zemmouri est considéré comme l’un des risques sismiques typiques qui pourraient éventuellement avoir lieu dans la zone d’étude.
- Le dommage total estimé dans le modèle Khair al Din est à peu près deux (2) ou trois (3) fois plus important que celui estimé du modèle Zemmouri.
- On voit le dommage devenir rapidement plus sérieux quand l’intensité sismique dépasse environ 8 sur l’échelle MSK partout où on applique lesdits modèles.
- Dans la zone d’étude, les communes situées sur la plaine de la Mitidja ont la vulnérabilité au séisme relativement élevée par rapport aux communes dans et aux alentours des collines de Sahel.
- De l’évaluation de la vulnérabilité urbaine et de l’estimation des dommages en utilisant la technique de microzonage dans la présente étude résultent les points suivants à noter :
• Quand l’intensité sismique atteint ou dépasse 8 sur l’échelle MSK, les communes à risque sismique élevé et celles à vulnérabilité à l’exposition élevée sont toutes
Code de commune
Nom de commune
Vulnérabilité urbaine actuelle
Dommage estimé du modèle :
Khair al Din
Dommage estimé du modèle :
Zemmouri
Vul
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bilit
é à
l’exp
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Ris
que
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Nom
bre
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Nomb
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és/ef
fond
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Nom
bre
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vict
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orte
lles
Nom
bre
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vict
imes
bl
essé
es
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-61
susceptibles d’être gravement endommagées (Par exemple, tel que prévu dans le modèle Khair al Din).
• Quand l’intensité sismique est inférieure à 8 sur l’échelle MSK, les communes à risque sismique élevé sont susceptibles d’être gravement endommagées (Par exemple, tel que prévu dans le modèle Zemmouri).
- Il est considéré que le modèle Khair al Din est plus approprié que celui de Zemmouri et ce dans le but d’accentuer la menace présentée par l’aléa sismique de la zone d’étude. C’est la raison pour laquelle le premier modèle prévoit le dommage sismique non seulement des communes à risque sismique élevé mais aussi des communes à vulnérabilité élevée à l’exposition.
9-2-13 Évaluation compréhensive de la vulnérabilité urbaine
A travers le travail d’évaluation et d’analyse susmentionné, la vulnérabilité urbaine et les solutions potentielles dans la zone d’étude peuvent être évalués de façon compréhensive.
Les communes de la zone d’étude peuvent être classifiées dans cinq (5) groupes selon leurs caractéristiques vulnérables comme le montre le Tableau 9-23.
Tableau 9-23 Groupes de communes par caractéristiques vulnérables urbaines
Groupe Code Commune Densité démographique
Âge de bâtiment
Valeur économique
Potentiel de mouvement
de la surface de
sol
Risque de rupture de
terrains en pente
Difficulté d’évacuation/secours
1601 ALGER CENTRE M E E M M F 1610 EL BIAR F E E M E M 1627 EL MOURADIA F E E M E M 1617 HUSSEIN DEY F E E E M M 1631 EL MAGHARIA M E E E M M 1609 BIR MOURAD RAIS F M E M M M 1618 KOUBA F M E M M M 1619 BACH DJERAH M M E E M M
I
1616 BOUROUBA M M E E M M 1605 BAB EL OUED E E E F M F 1604 HAMMA EL ANNASSER M E E M M F 1602 SIDI M'HAMED M E E M M F 1607 CASBAH E E E F M M
II
1603 EL MADANIA M E M M E M 1606 BOLOGHINE IBNOU ZIRI M E E F E E 1608 OUED KORICHE M E E F E E 1628 HYDRA F E M M E E 1612 BIRKHADEM F M E M M E 1625 RAIS HAMIDOU F F M F E E
III
1611 BOUZAREAH F M M F E M 1629 MOHAMMADIA F M E E F F 1615 OUED SMAR F M E E F F 1621 BAB EZZOUAR M M E E F F 1613 EL HARRACH F E M E F F 1630 BORDJ EL KIFFAN F F M E F M 1620 DAR EL BEIDA F F M E F M
IV
1626 DJASR KACENTINA F F M E M M
Projet de rapport final
9-62
Groupe Code Commune Densité démographique
Âge de bâtiment
Valeur économique
Potentiel de mouvement
de la surface de
sol
Risque de rupture de
terrains en pente
Difficulté d’évacuation/secours
1622 BEN AKNOUN F F E M M F 1623 DELY BRAHIM F F M M M F 1639 BORDJ EL BAHRI F M F M F F 1640 EL MARSA F M M F M F 1624 HAMMAMET F M F F M M 1644 AIN BENIAN F M F M M M
V
1632 BENI MESSOUS F F M M M M
E: Élevé, M: Modéré, F: Faible Source: Équipe d’étude
La Figure 9-37 montre la distribution des groupes de communes selon les caractéristiques vulnérables urbaines dans la zone d’étude.
Source: Équipe d’étude
Figure 9-37 Distribution des groupes de communes selon les caractéristiques vulnérables urbaines
(1) Caractéristiques vulnérables urbaines
1) Groupe I
Il y a neuf (9) communes qui ont été allouées au groupe I. Les communes de ce groupe contiennent les zones économiquement très importantes dont la vulnérabilité relativement élevée à l’exposition. Dans ces communes, il y a nombreux vieux bâtiments construits avant 1981. Ces bâtiments sont relativement fragiles et portés à être endommagés par un mouvement sismique puisqu’il manque les mesures parasismiques dans leur construction. Le potentiel de risque sismique est modéré à élevée et la difficulté d’évacuation et de secours est modérée dans la zone d’étude.
Group I Group II Group III Group IV Group V
Groupe I Groupe II Groupe III Groupe IV Groupe V
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-63
En plus des caractéristiques susmentionnées, il y a tant de routes communales étroites et en pente dans chaque commune. Le niveau actuel du droit de propriété de véhicules dans les communes est élevé à présent, ce qui donne lieu au manque sérieux d’espaces de stationnement. Habituellement, deux côtés des routes communales sont occupés de véhicules stationnés privés ou communaux toute la journée. Un tel acte de stationnement dans les rues cause souvent le blocage de circulation sur de nombreux points. Cette situation peut donner lieu à d’éventuelles victimes sérieuses en cas de risque sismique à cause de la difficulté d’accès dans les interventions de secours.
“Solutions potentielles”
- Rénovation des bâtiments à faible résistance contre le séisme - Augmentation des espaces de stationnement et diminution des véhicules stationnés
dans les routes étroites - Restriction de la construction de bâtiments sur les sites près de terrains en pente
raide et les structures de protection des pentes par bâtiments - Élargissement des routes étroites - Augmentation des espaces libres - Déménagement des équipements du centre ville ou des habitants
2) Groupe II
Il y a cinq (5) communes allouées au groupe II. Les communes de ce groupe contiennent les zones économiquement très importantes (similaires au groupe I). Les communes sont caractérisées par la densité démographique relativement plus élevée que le groupe I. Par conséquent, les communes du groupe II ont la vulnérabilité à l’exposition la plus élevée. Le risque sismique potentiel est plus faible que le groupe I. Cependant, les communes du groupe II ont la difficulté relativement élevée dans l’évacuation et le secours.
“Solutions potentielles”
- Rénovation des bâtiments à faible résistance contre le séisme - Augmentation des espaces de stationnement et diminution des véhicules stationnés
dans les routes étroites - Restriction de la construction de bâtiments sur les sites près de terrains en pente
raide et les structures de protection des pentes par bâtiments - Élargissement des routes étroites - Augmentation des espaces libres - Déménagement des équipements du centre ville ou des habitants
3) Groupe III
Il y a six (6) communes allouées au groupe III. Les communes du groupe III se situent sur les terrains en pente des collines de Sahel. Par conséquent, les communes de ce groupe ont le risque élevé de rupture de terrains en pente. Cependant, le potentiel de mouvement de la surface de sol est faible à modéré. Les communes du groupe III ont la difficulté élevée dans l’évacuation et le secours à cause du manque de connectivité avec le réseau routier régional.
Projet de rapport final
9-64
Parmi ces 6 communes du groupe III, BOLOGHINE IBOU ZIRI, OUED KORICHE, HYDRA et BIRKHADEM ont la vulnérabilité à l’exposition plus élevée.
“Solutions potentielles”
- Restriction de la construction de bâtiments sur les sites près de terrains en pente raide et les structures de protection des pentes par bâtiments
- Augmentation des espaces libres - Amélioration de la connectivité des routes avec le réseau routier régional
(accessibilité) - Rénovation des bâtiments à faible résistance contre le séisme
4) Groupe IV
Le groupe IV comprend sept (7) communes se situant sur la plaine de la Mitidja. Les communes du groupe IV ont le potentiel de mouvement de la surface de sol élevé. Elles contiennent les zones qui ont l’importance économique modérée à élevée dans la zone d’étude.
Parmi ces 7 communes du groupe IV, MOHAMMADIA, OUED SMAR, BEB EZZOUR et EL HARRACH ont la vulnérabilité à l’exposition plus élevée et les autres communes ont la vulnérabilité à l’exposition faible à modérée
“Solutions potentielles”
- Préparation au mouvement sismique. Par exemple, sécurisation des fixations inappropriées au profit des infrastructure, machines et instruments dans les ateliers, fournitures dans les bâtiments, etc.
- Rénovation des bâtiments à faible résistance contre le séisme.
5) Groupe V
Le groupe V comprend sept (7) communes. Les communes du groupe V ont la vulnérabilité urbaine faible à modérée.
“Solutions potentielles”
- Introduction desdits points dans les plans d’aménagement communal.
9-2-14 Étude de cas 1: Capacité des points d’évacuation et autres sites d’abri potentiel
Le dommage potentiel estimé en utilisant la technique de microzonage est au nombre estimé d’environ 640 000 victimes sans abri dans le modèle Khair al Din et d’environ 310 000 dans le modèle Zemmouri. Ces victimes sont sans abri à cause de la destruction de leur maison par des secousses sismiques. Les victimes sans abri doivent se déplacer aux points d’évacuation en toute sécurité et ont besoin d’être hébergées dans les abris provisoires. Ils doivent s’installer aux points d’évacuation communaux ou régionaux jusqu’à ce qu’ils puissent retourner chez eux ou se déplacer à de nouvelles destinations.
A titre d’étude de cas, la capacité des points d’évacuation existants a été revue telle que décrite comme suit:
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-65
(1) Définition des points d’évacuation utilisée au Japon
Il y a deux (2) types de points d’évacuation définis au Japon. Ils sont les :
1) Points d’évacuation communautaires; et 2) Points d’évacuation régionaux.
1) Points d’évacuation communautaires
Un point d’évacuation communautaire est destiné aux personnes à évacuer temporairement (pour se déplacer de suite à un point d’évacuation régional). Les équipements tels que les parcs publics, terrains de sports, écoles ou autres lieux ou endroits appropriés sont habituellement sélectionnés en tant que points d’évacuation communautaires au Japon. Un point d’évacuation communautaire nécessite un espace libre de 2m2 ou plus par personne au Japon. La zone peuplée desservie par chaque point d’évacuation communautaire doit être en forme circulaire et avoir un rayon inférieur à 500 m environ, ou d’une autre manière permanente, pour faire en sorte que personne ne doive se déplacer à un point d’évacuation communautaire sur une distance linéaire supérieure à 500 m environ. Au Japon, un point d’évacuation communautaire doit avoir une surface totale d’au moins un (1) ha.
2) Points d’évacuation régionaux
Un point d’évacuation régional est un espace libre comme un grand parc ou un grand terrain de sports où les évacués arrivent finalement dans les activités d’évacuation. Un point d’évacuation régional nécessite un espace libre de 3m2 ou plus par personne au Japon. La zone peuplée desservie par chaque point d’évacuation régional doit être en forme circulaire et avoir un rayon ne dépassant pas 2 km environ. Au Japon, un point d’évacuation régional doit avoir une surface d’au mois dix (10) ha.
Dans cette étude de cas, il est seulement considéré les parcs publics et les terrains de sports à l’air libre qui sont potentiellement des points d’évacuation communautaires et régionaux. Ces équipements ont été ciblés par la DGPC en tant que éventuels points d’évacuation en cas d’urgence.
(2) Sélection d’éventuels points d’évacuation communautaires et régionaux
118 parcs publics et 132 terrains de sports à l’air libre au total ont été identifies par l’enquête d’inventaire des ressources de gestion des catastrophes effectuée par l’équipe d’étude.
Parmi tous les parcs publics et les terrains de sports à l’air libre identifiés dans la zone d’étude, 34 parcs et 29 terrains de sports à l’air libre peuvent être considérés appropriés comme point d’évacuation communautaire. Leurs emplacements sont favorables à la connexion sur le réseau routier pour d’éventuelles activités d’évacuation et de secours (mentionnées à la section 9-2-8) et chacune de leur surface est d’au moins 1 ha. En plus, leur localisation se trouve au moins à 250 m des équipements hautement inflammables/réservoirs de carburants.
Projet de rapport final
9-66
En plus desdits points d’évacuation communautaires appropriés, six (6) points d’évacuation communautaires (4 parcs et 2 terrains de sports à l’air libre) d’une surface totale d’au moins 10 ha sont considérés également appropriés comme point d’évacuation régional.
(3) Capacité des points d’évacuation communautaire en cas de victimes sans abri
Il y a neuf (9) communes sans un point d’évacuation communautaire sur leur étendue. Il s’agit de : EL MADANIA, HAMMA EL ANNASSER, BOLOGHINE IBNOU ZIRI, CASBAH, OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, EL MOURADIA, BENI MESSOUS et EL MARSA.
La surface totale (ha) des points d’évacuation dans la zone d’étude est de 264,1 ha. La capacité (nombre de victimes sans abri évacuées) de la zone d’étude est calculé selon la formule suivante : Capacité = [Surface globale des espaces à l’air libre] / [Espace nécessaire pour une personne], i.e. Capacité = [264.1ha] / [2m2 par personne]. Il en découle que la capacité totale des points d’évacuation communautaires en cas de victimes sans abri de la zone d’étude est de 1 320 500 personnes. La capacité calculée des points d’évacuation de chaque commune est montrée au Tableau 9-24.
Tableau 9-24 Capacité des points d’évacuation en cas de victimes sans abri
Code Commune Nombre d’espaces
libres (parcs et terrains de sports à l’air libre)
Surface globale (ha) des espaces
libres
Capacité en cas de victimes sans
abri
1601 ALGER CENTRE 5 20,5 102 500 1602 SIDI M'HAMED 1 1,8 9 000 1603 EL MADANIA 0 0,0 0 1604 HAMMA EL ANNASSER 0 0,0 0 1605 BAB EL OUED 3 4,9 24 500 1606 BOLOGHINE IBNOU ZIRI 0 0,0 0 1607 CASBAH 0 0,0 0 1608 OUED KORICHE 0 0,0 0 1609 BIR MOURAD RAIS 2 4,0 20 000 1610 EL BIAR 2 3,1 15 500 1611 BOUZAREAH 1 1,3 6 500 1612 BIRKHADEM 1 1,1 5 500 1613 EL HARRACH 2 4,4 22 000 1615 OUED SMAR 2 4,1 20 500 1616 BOUROUBA 1 11,3 56 500 1617 HUSSEIN DEY 1 1,3 6 500 1618 KOUBA 2 6,8 34 000 1619 BACH DJERAH 1 3,3 16 500 1620 DAR EL BEIDA 2 5,4 27 000 1621 BAB EZZOUAR 5 23,8 119 000 1622 BEN AKNOUN 4 26,9 134 500 1623 DELY BRAHIM 5 71,8 359 000 1624 HAMMAMET 5 10,3 51 500 1625 RAIS HAMIDOU 0 0,0 0 1626 DJASR KACENTINA 1 8,5 42 500
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-67
Code Commune Nombre d’espaces
libres (parcs et terrains de sports à l’air libre)
Surface globale (ha) des espaces
libres
Capacité en cas de victimes sans
abri
1627 EL MOURADIA 0 0,0 0 1628 HYDRA 1 1,4 7 000 1629 MOHAMMADIA 1 3,7 18 500 1630 BORDJ EL KIFFAN 7 17,6 88 000 1631 EL MAGHARIA 1 3,2 16 000 1632 BENI MESSOUS 0 0,0 0 1639 BORDJ EL BAHRI 4 16,5 82 500 1640 EL MARSA 0 0,0 0 1644 AIN BENIAN 3 7,1 35 500
Source: Équipe d’étude
(4) Comparaison de la capacité des points d’évacuation avec le nombre de victimes sans abri
Dans le microzonage de la présente étude, environ 55 000 victimes sans abri sont estimées dans le modèle Khair al Din et environ 24 000 dans celui de Zemmouri. Ces nombres estimés des victimes sans abri sont moins importants que la capacité calculée des points d’évacuation en cas de victimes sans abri de la zone d’étude.
Cependant, parmi 34 communes incluses dans la zone d’étude, 17 communes n’ont pas de capacité suffisante des points d’évacuation pour le nombre des victimes sans abri prévus dans le modèle Khair al Din et 11 commues sans capacité suffisante dans le modèle Zemmouri comme le montre le Tableau 9-25.
Tableau 9-25 Bilan des capacités des points d’évacuation en cas de victimes sans abri
Commune Capacité calculée
Nombre estimé des victimes sans abri
Excédent de besoins en capacité estimé en cas de
victimes sans abri ([Capacité calculée] - [Nombre estimé des victimes sans abri])
Code
Modèle Khair al Din
Modèle Zemmouri
Modèle Khair al Din
Modèle Zemmouri
1601 ALGER CENTRE 102 500 38 820 10 532 63 680 91 968 1602 SIDI M'HAMED 9 000 37 129 9 490 -28 129 -490 1603 EL MADANIA 0 23 093 7 974 -23 093 -7 974 1604 HAMMA EL ANNASSER 0 22 351 7 184 -22 351 -7 184 1605 BAB EL OUED 24 500 28 083 7 126 -3 583 17 375 1606 BOLOGHINE IBNOU ZIRI 0 13 026 3 122 -13 026 -3 122 1607 CASBAH 0 19 133 5 150 -19 133 -5 150 1608 OUED KORICHE 0 19 755 5 058 -19 755 -5 058 1609 BIR MOURAD RAIS 20 000 11 294 3 046 8 706 16 954 1610 EL BIAR 15 500 23 570 5 785 -8 070 9 715 1611 BOUZAREAH 6 500 18 178 3 206 -11 678 3 294 1612 BIRKHADEM 5 500 15 489 5 248 -9 989 252 1613 EL HARRACH 22 000 21 489 16 106 511 5 894 1615 OUED SMAR 20 500 8 214 8 290 12 286 12 210 1616 BOUROUBA 56 500 30 008 19 979 26 492 36 522
Projet de rapport final
9-68
1617 HUSSEIN DEY 6 500 22 747 10 838 -16 247 -4 338 1618 KOUBA 34 000 33 329 13 812 672 20 188 1619 BACH DJERAH 16 500 27 670 16 319 -11 170 181 1620 DAR EL BEIDA 27 000 15 990 20 895 11 010 6 105 1621 BAB EZZOUAR 119 000 26 219 26 943 92 781 92 058 1622 BEN AKNOUN 134 500 5 885 978 128 615 133 522 1623 DELY BRAHIM 359 000 10 347 1 585 348 653 357 415 1624 HAMMAMET 51 500 6 032 866 45 468 50 634 1625 RAIS HAMIDOU 0 6 662 1 277 -6 662 -1 277 1626 DJASR KACENTINA 42 500 18 408 9 988 24 092 32 512 1627 EL MOURADIA 0 14 754 4 597 -14 754 -4 597 1628 HYDRA 7 000 9 885 2 133 -2 885 4 867 1629 MOHAMMADIA 18 500 15 938 12 449 2 562 6 052 1630 BORDJ EL KIFFAN 88 000 43 340 45 916 44 660 42 084 1631 EL MAGHARIA 16 000 11 043 5 667 4 958 10 333 1632 BENI MESSOUS 0 6 338 973 -6 338 -973 1639 BORDJ EL BAHRI 82 500 10 480 11 754 72 020 70 746 1640 EL MARSA 0 3 329 3 672 -3 329 -3 672 1644 AIN BENIAN 35 500 24 061 3 166 11 439 32 334 Total 1 320 500 642 088 311 121 678 412 1 009 379
Source: Équipe d’étude
Quant aux communes situées sur la plaine de la Mitidja, là où le risque sismique est relativement élevé et la vulnérabilité à l’exposition est relativement faible, les points d’évacuation ont une capacité suffisante pour le nombre prévu des victimes sans abri et pour le nombre estimé dans le cas du modèle Khair al Din, en particulier. Ceci exige les mesures suivantes afin d’héberger les victimes sans abri dans 17 communes à capacité insuffisante telles que prévues dans ladite liste :
• Option A : Déplacer les victimes aux points d’évacuation situés dans les communes immédiatement adjacentes aux communes affectées qui sont dotées d’une capacité suffisamment excédentaire pour héberger les victimes sans abri supplémentaires ;
• Option B : Déplacer les victimes aux points d’évacuation situés dans le voisinage en règle générale (c’est-à-dire plus éloigné que les communes adjacentes) doté d’une capacité excédentaire pour héberger les victimes sans abri supplémentaires ;
• Option C : Évacuer les victimes aux autres types d’espaces libres tels que les prairies, terrains agricoles, etc.
Parmi lesdites trois (3) options (A – C), si l’on applique les options A et B sans option C exclue, on peut suggérer comme suit un plan d’évacuation des victimes sans abri en tant que mesures éventuelle à prendre.
Les communes listées au Tableau 9-26 peuvent prendre l’option A si nécessaire et celles de la liste du Tableau 9-27 peuvent opter pour l’option B en cas de nécessité.
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-69
Tableau 9-26 Communes ayant recours aux points d’évacuation dans les communes adjacentes
Commune Déficit de capacité
Communes cibles et capacité pour les victimes sans abri supplémentaires
EL MARSA 3 329 BORDJ EL BAHRI 72 020 BACH DJARAH 11 170 BOUROUBA 26 492 BIRKHADEM 9 989 DJASR KASANTINA 24 092 RAIS HAMIDOU 6 662 EL HAMMAMET 45 468 BENI MESOUS 6 338 DELY BRAHIM 348 653 BOUZAREAH 11 678 DELY BRAHIM 348 653 EL BIAR 8 070 BEN AKNOUN 128 615 HYDRA 2 885 BEN AKNOUN 128 615 OUED KORICHE 19 755 ALGER CENTRE 63 680 CASBAH 19 133 ALGER CENTRE 63 680 SIDI M’HAMED 28 129 ALGER CENTRE 63 680
Source: Équipe d’étude
Tableau 9-27 Communes ayant recours aux points d’évacuation dans le voisinage
Commune Déficit de capacité
Communes cibles et capacité pour les victimes sans abri supplémentaires
BOLOGHINE I. Z. 13 026 EL HAMMAMET 45 468 BAB E. OUED 3 583 EL HAMMAMET 45 468 HAMMA. E.A. 22 351 BEN AKNOUN 128 615 EL MOURADIA 14 754 BEN AKNOUN 128 615 EL MADANIA 23 093 BEN AKNOUN 128 615 HUSSEIN DEY 16 247 BOUROUBA et EL MAGHARIA 31 450
Source: Équipe d’étude
(5) Autres sites potentiels requis en cas d’urgence
La construction des abris temporaires destinés aux victimes sans abri ou des hôpitaux destinés aux victimes blessées et autres nécessite éventuellement des espaces libres supplémentaires. Le Tableau 9-28 montre le potentiel de surface disponible par commune
La surface d’un terrain pouvant être utilisée dans l’avenir en tant que site potentiel d’urgence ou pour d’éventuels projets de développement a été calculée par le SIG. Pour ce calcul, la carte de couverture générale des sols de 2000/2001 (mentionnée à la section 9-2-1) a servi de base de données.
Le calcul est basé sur les suppositions suivantes:
• Exclusion des classes « Forêt » et « Eau » (sols à conserver) ; • Exclusion des classes « Terrain dénudé » et « Arbuste » (La surface de ces deux (2)
classes est très exiguë dans la zone d’étude et ces deux (2) classes sont souvent situées sur les terrains en pente appropriés au développement urbain ou comme site potentiel en cas d’urgence) ;
• Exclusion des classes « Urbain », « Industrie » et « Infrastructure » (La surface « Urbain » est déjà urbanisée et les zones « Industrie » et « Infrastructure » ne seraient pas appropriées au développement urbain);
Projet de rapport final
9-70
• Utilisation de 50% de la surface « Mélange urbain » ; et
• Utilisation de 100% de la surface “Prairie » et « Récolte ».
Selon le calcul fait en utilisant le SIG, il est déterminé qu’une surface totale de 5 664 ha peut être potentiellement utilisée pour la réponse d’urgence en cas d’événement sismique comme l’a prévu le modèle Khair al Din.
Parmi 34 communes de la zone d’étude, DAR EL BEIDA est doté du potentiel le plus important pour un futur développement (environ 1 500 ha). Ceci englobe 65% de la surface communale de DAR EL BEIDA. La deuxième commune à venir est BORDJ EL KIFFAN. Cette commune a une superficie de 890 ha disponible pour l’urbanisation future après 2000/2001.
Tableau 9-28 Surface potentielle disponible pour l’urbanisation future par commune
Nom de commune Surface (ha) Nom de commune Surface
(ha) Nom de commune Surface (ha)
ALGER CENTRE 2 EL HARRACH 316 D. KACENTIAN 498 SIDI M’HAMED 8 OUED SMAR 150 EL MOURADIA 8 EL MADANIA 16 BOUROUBA 0 HYDRA 145 H. E. ANNASSER 2 HUSSEIN DEY 0 MOHAMMADIA 108 BAB EL OUED 1 KOUBA 13 BORDJ EL IFFAN 890 BOLOGHINE I. Z. 21 BACH DJERAH 0 EL MAGHARIA 0 CASBAH 0 DAR E. BEIDA 1 532 BENI MESSOUS 174 OUED KORICHE 6 BAB EZZOUAR 146 BORDJ EL BAHRI 196 BIR MOURAD RAIS 7 BEN AKNOUN 48 EL MARSA 100 EL BIAR 26 DELY BRAHIM 232 AIN BENIAN 682 BOUZAREAH 61 EL HAMMAMET 20 BIRKHADEM 180 RAIS HAMIDOU 76
Source: Équipe d’étude
9-2-15 Étude de cas 2: Sécurité du réseau routier d’évacuation/secours régional en cas d’urgence
(1) Éventuelle chute subite de pont prévue dans le modèle Khair al Din
Il y a 148 ponts de route vérifiés par l’équipe d’étude dans la zone d’étude. Le modèle Khair al Din prévoit que, parmi ces 14 ponts de route, trois (3) ponts de route ont une probabilité élevée de tomber de leurs fondations et 19 ponts ont la probabilité modérée. Dans le modèle Khair al Din, il est considéré que le reste des ponts a une faible probabilité de tomber.
(2) Coupes de route potentielles et éventuels problèmes prévus dans le modèle Khair al Din
Dans cette étude de cas, il est présumé que les routes soient coupées à cause des ponts de route ayant un risque modéré/élevé de tomber.
La Figure 9-38 montre les endroits où les « autoroutes » (grandes routes) et la route nationale R.N.05 seront coupées comme le prévoit le modèle Khair al Din. Ces routes sont des liaisons de transport importantes qui suivent généralement la ligne côtière du sud-ouest de la baie d’Alger.
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-71
Source: Équipe d’étude
Figure 9-38 Endroits d’éventuelles coupes de route sur les « autoroutes » (grandes routes) et la route nationale 5 entre ALGER CENTRE et MOUHAMMADIA
Si les routes sont coupées à cause de chute subtile de ponts de route comme le prévoient lesdites suppositions, les problèmes suivants peuvent affecter le réseau routier d’évacuation et de secours dans la zone d’étude :
- Une section de la R.N.05 entre MOUHAMMADIA et ALGER CENTRE peut être inutilisable.
- Le port d’Alger situé entre ALGER CENTRE et SIDI M’HAMED peut être isolé du réseau routier d’évacuation et de secours dans la zone d’étude. Il en découle que l’accessibilité aux communes situées entre la ligne côtière du sud-ouest de la baie d’Alger et l’aéroport international d’Alger situé à DAR EL BEIDA peut être restreinte.
- Si les sections de la R.N.05 et l’ « autoroute » (grande route) située le long de la ligne côtière de la baie d’Alger sont coupées, l’accès entre MOUHAMMADIA et HUSSEIN DEY peut être restreinte. Les communes situées à l’ouest de HUSSEIN DEY et les communes situées à l’est de MOUHAMMADIA seules peuvent être accessibles en empruntant le reste des routes « opérationnelles » via l’aéroport international d’Alger situé à DAR EL BEIDA.
- EL MADANIA ne peut être desservie par aucune grande route ni route nationale ni route communale qui sont d’ailleurs appropriées comme route d’évacuation et de secours dans la zone d’étude. Il en découle que les routes locales seules peuvent connecter EL MADANIA aux autres communes.
- Cinq (5) communes (AIN BENIAN, EL HAMMAMET, RAIS HAMIDOU, BOLOGHINE IBOU ZIRI et BAB EL OUED) peuvent être presque complètement isolées des autres communes dans la zone d’étude.
Route nationale 5
‘Autoroute’ (grande route
Légende
Coupe de route par ponts tombés X
Projet de rapport final
9-72
- Dans la zone d’étude, la R.N.24 peut être la route unique pouvant connecter les communes situées à l’ouest de BORDJ EL BAHRI et EL MARSA aux autres communes.
Source: Équipe d’étude
Figure 9-39 Emplacement de la R.N.24 entre BORDJ EL KIFFAN et BRODJ EL BAHRI
(3) Problèmes importants relevant du réseau routier d’évacuation et de secours dans la zone d’étude
- Le transport maritime ou aérien peut être souhaité en cas d’urgence pour les communes susceptibles d’être isolées le long de la ligne côtière de la baie d’Alger. Il est vital que ces communes préparent à toutes les sortes de catastrophes.
- Les mesures résistantes contre le séisme devraient être mises en place sur les ponts de route et ceux sur l’ « autoroute » (grande route) et sur la R.N.05 situées le long de la ligne côtière de la baie d’Alger.
- Les routes et les rues étroites devaient être élargies ; le stationnement illégal dans les rues devrait être contrôlé.
- Les routes existantes (locales) à EL MADANIA et dans ses communes adjacentes devraient être améliorées de manière à ce qu’elles soient appropriées aux usagers en cas d’urgence comme le montre le modèle Khair al Din.
- L’amélioration de la R.N.24 ou la construction d’une nouvelle route parallèle à la R.N.24 peut être nécessaire pour assurer l’accès à BORDJ EL KIFFAN, BORDJ EL BAHRI et EL MARSA.
- Les éventuels points d’évacuation régionaux dotés d’un espace suffisant pour les activités d’évacuation et de secours à DELY BRAHIM et BEN AKNOUN peuvent jouer un rôle important pour les communes à risque d’être isolées en cas de catastrophes de l’envergure prévue dans le modèle Khair al Din. Ceci est
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-73
particulièrement important pour cinq (5) communes situées dans et aux alentours de la région collinaire de Sahel (AIN BENIAN, EL HAMMAMET, RAIS HAMIDOU, BOLOGHINE IBOU ZIRI et BAB EL OUED). En cas d’urgence, la R.N.11 sera une route vitale pour l’accès à ces communes à potentiel d’isolement.
- Les routes d’accès entre les points d’évacuation régionaux situés à DELY BRAHIM et BEN AKNOUN et lesdites cinq (5) communes devraient être améliorées pour faire en sorte qu’elles soient appropriées aux activités d’évacuation et de secours en cas d’urgence.
9-2-16 Étude de cas 3: Méthodes permettant aux villes de réduire les effets du risque sismique
Cette étude de cas suggère certaines méthodes éventuelles pour les zones à masse construite sélectionnées à SIDI M’HAMED et à EL HARRACH afin de réduire les effets du risque sismique dans un contexte du développement urbain.
(1) SIDI M’HAMED
1) Zones d’intérêt
Une zone d’environ 210 ha à SIDI M’HAMMED et dans ses communes adjacentes a été sélectionnée pour cette étude de cas. La Figure 9-40 montre l’étendue de la zone de l’étude de cas et les conditions actuelles relevant de l’étude dans la zone d’étude.
2) Risques éventuels en cas de séisme
Les points suivants peuvent être identifiés comme risque éventuel en cas de séisme. Les localisations des zones A à F décrites ci-dessous sont montrées à la Figure 9-40.
Zone « A »
- Presque tous les bâtiments sont construits avant 1981, ce qui indique qu’ils ont une résistance relativement faible contre les secousses sismiques;
- La zone inclut les bâtiments et les équipements importants pour le gouvernement, l’économie, l’éducation, etc.
- La zone a la densité démographique relativement élevée.
- Les deux côtés des routes communales sont habituellement occupés des véhicules de stationnement illégal appartenant aux habitants et visiteurs. Le manque de places de parking donne lieu au stationnement illégal.
Zone « B »
- La zone se situe sur le site du port d’Alger, ce qui fait qu’il y a des réservoirs de carburants inflammables ou déflagrants.
- La zone a le potentiel élevé de liquéfaction et de mouvement de la surface de sol causés par des secousses sismiques.
Projet de rapport final
9-74
Zone « C »
- Il y a tant de routes communales étroites d’une largeur inférieure à huit (8) mètres. Ces routes sont susceptibles d’être bloquées par des décombres induits par l’effondrement de bâtiments causé par des secousses sismiques. Cela rend difficile de mener les activités d’évacuation et de secours en cas d’urgence à la suite d’un séisme désastreux.
- La station de la Protection Civile se situe dans le sud-est de la zone. Les routes communales étroites dans cette zone peuvent bloquer les activités liées à ses interventions de réponse d’urgence. Le stationnement illégal rend aussi difficiles les activités de secours.
Zone « D »
- La zone se situe entre deux espaces libres pouvant être utilisés comme point d’évacuation communal et régional.
- Il y a tant de routes étroites pouvant être bloquées par des décombres des bâtiments effondrés et les sites d’habitation à masse intensivement construite. Les habitants ne peuvent pas avoir accès auxdits points d’évacuation.
Zone « E »
- La zone se situe sur les terrains en pente légère avec les sites d’habitation à masse intensivement construite. La zone présente une tendance à expansion urbaine.
- La zone manque d’espaces libres pouvant servir de point et route d’évacuation communaux.
9-75
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
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Projet de rapport final
9-76
- Les routes sont inférieures à huit (8) mètres de large et certaines d’entre elles inférieures à 4 m de large. En cas d’urgence, comme le cas d’un séisme désastreux, cette zone risquerait d’être isolée des zones adjacentes.
Zone « F »
- Il y a un pont de route important qui relie la grande route (« autoroute ») côtière à la R.N.05. Le pont peut tomber de ses fondations dans un séisme sérieux comme le prévoit le modèle Khair al Din. Si la route de pont reliant la grande route côtière est endommagée ou détruite, le réseau routier de la zone risquerait d’être coupé et lesdites zones vivraient des difficultés extrêmes dans une situation d’urgence.
3) Suggestions sur le développement urbain
Les points suivants sont importants pour d’éventuels projets de développement urbain et en ce qui concerne la gestion des catastrophes.
Zones « A » et « C »
- Les zones sont déjà une masse intensivement construite. Par conséquent, à court terme, il serait difficile de promouvoir de nouveaux plans de développement urbain même s’ils sont avantageux pour la gestion des catastrophes.
- Pour maintenir à jour la sécurité des activités d’évacuation et de secours en faveur des habitants, l’accessibilité aux routes communales devrait être assurée par la prise des mesures positives telles que la restriction du stationnement illégal dans les rues étroites, etc.
- En plus d’assurance de la sécurité des routes dans les activités d’évacuation et de secours, le nombre de coupes potentielles sur le réseau routier devrait être réduit par l’amélioration de la résistance parasismique des bâtiments âgés qui n’ont qu’une résistance faible contre les secousses sismiques.
- À présent, il n’y a pas d’espaces libres suffisants pour héberger les habitants. Les équipements et bâtiments existants, par exemple, les écoles qui ne font pas partie des ressources d’espace libre devraient être dotées d’une résistance parasismique améliorée. Ces équipements pourraient être alors utilisés comme abri temporaire pour les évacués ou comme base d’intervention de secours en cas d’urgence.
Zone « B »
- La vérification de la résistance des réservoirs de stockage de carburants est recommandée autant vite que possible.
- Les routes d’accès aux réservoirs doivent être tout le temps maintenues au propre par la restriction de stationnement illégal dans les rues.
Zone « C »
- L’accessibilité des routes autour des équipements de services d’urgence dans cette zone devrait être assurée par l’élargissement des routes.
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-77
Zone « D »
- Les mêmes mesures recommandées à la zone “A” devraient être appliquées à la zone « D ».
- En particulier, l’accessibilité aux espaces libres dans les communes adjacentes devrait être assurée.
Zone « E »
- Les mêmes mesures recommandées à la zone “A” devraient être essentiellement prises dans la présente zone.
- L’accessibilité aux autres zones devrait être assurée par l’élargissement des routes existantes.
- L’ensemble des restrictions nécessaires devrait s’appliquer à la construction de nouveaux bâtiments sur les terrains en pente raide.
- Les travaux de protection des terrains en pente sont recommandés aux sites d’habitation et aux routes communales en cas de nécessité.
Zone « F »
- Le pont de route entre la grande route (« autoroute ») côtière et la R.N.05 devrait être vérifié pour sa résistance parasismique. Si nécessaire, les mesures préventives et les travaux de rénovation devraient se réaliser.
- Dans un séisme sérieux, le pont peut tomber de ses fondations. Les routes alternatives à utiliser en cas d’urgence devraient être considérées sur la base du réseau routier existant.
(2) EL HARRACH
1) Zones d’intérêt
Une zone d’environ 200ha à EL HARRACH et dans ses communes adjacentes a été sélectionnée comme une autre zone à évaluer dans cette étude de cas. La zone sélectionnée coïncide avec le centre ville situé dans la moitié nord d’EL HARRACH. La Figure 9-41 montre l’étendue de l’étude de la zone d’étude de cas et les conditions actuelles du sol.
2) Risques en cas de séisme
Les points suivants ont été identifiés comme risque en cas de séisme (voir la Figure 9-41).
Zone « A »
- La zone se situe sur un terrain en pente érodée en forme de vallée.
- Il y a tant de bâtiments âgés construits avant 1981 dont la résistance parasismique est relativement faible.
- Les surfaces à masse intensivement construites s’étendent du nord-est au sud-ouest le long de l’axe de la vallée dans la zone « A ».
Projet de rapport final
9-78
- La zone comporte de petits magasins et logements avec les routes relativement étroites de moins de 8 m de large. Si une secousse sismique se produit, les routes étroites dans cette zone peuvent être bloquées par des roches tombées et des décombres des bâtiments effondrés.
- Il y a un fort trafic sans arrêt traversant cette zone parce que c’est un point de jonction reliant les communes situées dans l’est et l’ouest de la zone.
Zone « B »
- La zone inclut les sites industriels. Elle est économiquement importante.
Zone « C »
- La zone inclut un atelier (dépôt de distribution) de carburants (essence) de NAFTAL.
Zone « D »
- Il y a les équipements de production d’eau potable dans cette zone.
Zones « E » et « F »
- Il y a des terrains vacants avec des espaces suffisants pour la gestion des catastrophes sur la plaine de la Mitidja. La zone « F » se situe sur le lit de fleuve le long de OUED HARRACH.
9-79
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
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Projet de rapport final
9-80
Localisations « I », « II » et « III »
- Les ponts de route situés aux points « I », « II » et « III » montés à la Figure 9-41 ont le potentiel modéré à élevé de tomber de leurs fondations en cas de secousses sismiques sérieuses comme ceux qui sont prévus dans le modèle Khair al Din.
- Si les routes sont coupées à cause des ponts effondrés, le trafic des routes au-delà du fleuve OUED HARRACH rencontrera de grandes difficultés.
3) Suggestions pour le développement urbain
Les points importants à considérer pour d’éventuels projets de développement urbain ou la gestion des catastrophes sont listés comme suit:
Zone « A »
- La zone est déjà une masse intensivement construite. Par conséquent, il serait difficile de promouvoir d’éventuels plans de développement urbain même s’ils sont avantageux pour la gestion des catastrophes à court terme. Il en reste le même pour SIDI M’HAMED.
- Pour maintenir la sécurité des habitants dans les activités d’évacuation et de secours, l’accès aux routes communales devrait être assuré par les mesures telles que la restriction de stationnement illégal dans les rues étroites, etc.
- Pour l’assurance de la sécurité des routes dans les activités d’évacuation et de secours, le nombre des sites où le réseau routier risquerait d’être coupées devrait être réduit. Ceci peut se faire par l’amélioration de la résistance parasismique des vieux bâtiments dont la résistance aux secousses sismiques est faible.
- Les équipements et bâtiments existants, par exemple, les écoles qui ne sont pas un espace libre devraient améliorer leur résistance au séisme de manière à ce qu’elles puissent servir d’abri temporaire pour les évacués ou de base d’interventions de secours en cas d’urgence. C’est parce qu’il n’y a pas suffisamment d’espaces libres pour les habitants. Par exemple, les mosquées peuvent servir d’abri temporaire pour les évacués en cas d’urgence, mais leur résistance parasismique devrait être vérifiée et améliorée si le besoin en est pour faire en sorte qu’elles peuvent être utilisées en toute sécurité en tant que site d’évacuation.
- La zone est susceptible d’être isolée du réseau régional d’évacuation et de secours comme le montre les sections précédentes.
- Une route de contournement peut être nécessaire pour cette zone comme mesure prise à long terme (Actuellement, la R.N.05 se situant dans la partie orientale de cette zone seule est utilisée comme route de déviation. Cependant, la R.N.05 peut être coupée si un pont tombe de ses fondations dans un choc sismique sérieux comme le décrit dans le modèle Khair al Din).
- L’accessibilité aux autres zones devrait être assurée par l’élargissement des routes.
- La construction de nouveaux bâtiments sur les terrains en pente raide devait faire l’objet de toute restriction y afférente.
- Les travaux de protection de terrains en pente sont recommandés aux sites d’habitation et routes communales.
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-81
Zone « B »
- Il est recommandé que la stabilité des équipements de fabrication dans une secousse sismique soit vérifiée autant vite que possible.
- Les déchets et les substances toxiques industriels devraient être pris en compte sur le plan des secousses sismiques de telle sorte que ni déchet ni substance toxique ne pose un risque de sécurité autour des sites de fabrication.
- La formation des employés à la lutte contre l’incendie serait nécessaire encas de grands équipements.
Zone « C »
- Il est recommandé que la résistance de réservoir de stockage de carburants contre la secousse sismique devrait être vérifiée autant vite que possible.
- Les espaces libres (zones tampons) autour de réservoirs devraient être assurés.
- Les routes d’accès aux réservoirs de carburants doivent être tout le temps maintenus au propre par la restriction de stationnement illégal dans les rues.
- Les nouveaux sites d’habitation devraient se situer suffisamment loin des réservoirs de carburants de NAFTAL.
- Une nouvelle route de contournement pourrait être construite de sorte que tout site NAFTAL soit écarté du trafique.
Zone « E »
- La zone est dotée de larges espaces libres pour le développement futur. A court terme, la zone pourrait être utilisée pour la gestion des catastrophes de grande envergure comme par exemple un point d’évacuation ou un site de recasement pour les évacués.
Zone « F »
- La zone est aussi dotée de larges espaces libres sur une berge de OUED HARRACH. Cette zone ne paraît pas appropriée pour un site de recasement ou une base temporaire importante. Cependant, elle serait utilisable en tant que point d’évacuation communautaire. La zone pourrait être également utilisée pour le stationnement d’auto non seulement en cas d’urgence mais aussi dans les conditions normales. La zone pourrait être aussi utilisée comme héliport temporaire en cas de nécessité.
Localisations « I » et « II » et « III »
Comme le mentionnent les sections précédentes du présent rapport, l’évaluation de la stabilité des ponts des localisations « I », « II » et « 3 » est de nécessité urgente. S’il est vrai que la stabilité n’est pas suffisante pour résister aux secousses sismiques, il faut entreprendre les travaux de réparation dans l’immédiat.
Projet de rapport final
9-82
9-3 Scénario de risque sismique
Sur la base des résultats de l’estimation de dommage, un scénario de risque sismique a été mis en place en considération de la situation actuelle et de l’expérience passée de l’Algérie. A l’occasion de la préparation du contenu du scénario, une fiche vierge de scénario a été distribuée aux membres du comité technique de pilotage ainsi que de l’équipe d’étude. Les descriptions des membres ont été alors collectées et combinées comme le montrent les Tableaux 9-29 à 9-52.
Il est à noter que ce scénario n’est pas une prédiction d’une situation future. Le présent scénario a pour but de pourvoir un matériel servant à formuler un plan de gestion des catastrophes réaliste et de mettre en valeur les activités de gestion des catastrophes, et non de critiquer la condition actuelle. C’est de ce point de vue qu’il a été envisagée une hypothèse suivante dans le cadre laquelle a été préparé le présent scénario:
- Séisme de scénario: Séisme de Khair al Din survenu à 20h00; les dommages les plus graves ont été prévus parmi les six cas examinés dans la présente étude.
- Articles du scénario: 24 articles liés à la réponse d’urgence ; (1) Quartier général d’urgence, (2) Base d’appui, (3) Recasement et accommodation, (4) Secours et lutte contre l’incendie, (5) Sécurité publique, (6) Soins médicaux des blessés, (7) Système sanitaire, (8) Personnes disparues, (9) Traitement à la morgue, (10) Fausses rumeurs et panique, (11) Soin psychologique, (12) Éducation, (13) Accueil des aides, (14) Alimentations, (15) Eau potable, (16) Electricité, (17) Gaz, (18) Télécommunications, (19) Média, (20) Transport aérien, (21) Transport maritime, (22) Transport terrestre – Ponts, (23) Transport terrestre – Routes et (24) Décharges de débris.
- Scénario par article: Pour chaque sujet susmentionné, deux types de scénarios ont été prépares; l’un pour le cas spire et l’autre pour un cas amélioré et les mesures recommandées sont alors décrites dans la troisième colonne.
- Axe de temps: Afin d’afficher le scénario conséquent plus vivement, le scénario a été décrit en 5 étapes sur l’axe de temps, (1) immédiatement après le séisme jusqu’à une heure plus tard, (2) d’une heure jusqu’à vingt-quatre heures après, (3) d’un jour jusqu’à trois jours après, (4) de trois jours jusqu’à sept jours après et (5) de sept jours et plus tard
Dans le futur, le scénario devrait être mis à jour suivant l’évolution des investigations et des estimations de dommage ainsi que des situations politiques. Les mesures recommandables à promouvoir peuvent être utilisées comme référence pour la formulation de politiques et de plans sur la gestion des catastrophes de chaque secteur ou de l’État. Le contenu est résumé au Chapitre 10.
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
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s.
Projet de rapport final
9-84
Tabl
eau
9-30
C
onsé
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rio (s
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(2)
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s)
0 à
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s tar
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publi
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ssair
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rni
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cteme
nt,
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nque
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rsonn
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s et
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rocé
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s cla
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conc
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Les
victim
es,
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offici
el,
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ent
d'autr
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t pa
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s au
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Le
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des
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s pe
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peu
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timen
ts pu
blics
est
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comm
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es in
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tions
et l
e so
utien
es
t eff
ectué
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bâtim
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Les
perso
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offic
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ORS
EC
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s un
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ORS
EC
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con
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ées ;
et e
n co
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e, les
repr
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des
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s de
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com
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san
s à-
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les
agen
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main
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s so
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s, et
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ent n
éces
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ents
pu
blics
né
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po
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urge
nce
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cons
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n par
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e
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-vis
des
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re,
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de
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leur
s fon
ction
neme
nt.
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es le
s ag
ence
s pu
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ues
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e Pl
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RSEC
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ion
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la ré
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répa
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agno
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rapi
de
pour
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bâ
timen
ts im
porta
nts
et de
pr
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la for
matio
n co
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la co
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tenc
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s in
géni
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po
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nosti
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ide.
Le m
odule
du se
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mun
icatio
n d’
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nce
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un
plan
révis
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SEC,
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genc
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ur q
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it bie
n co
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pou
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.
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-85
Tabl
eau
9-31
C
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trem
blem
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eure
s du
soi
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men
t et a
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0 à un
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re pl
us ta
rd
1 à 24
heur
es pl
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rd
1 à 3
jours
plus t
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3 à 7
jours
plus t
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7 jou
rs plu
s tar
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lus
Situation la plus grave
Cinq
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mille
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llatio
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x.
Six
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quan
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fami
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.
Le n
ombr
e de
san
s-abr
i est
égale
ment
rédu
it en c
onsé
quen
ce.
Un e
ndro
it po
ur s
e ré
unir
aprè
s ca
tastro
phe
a été
déc
idé à
l'av
ance
pou
r cha
que
famille
; pa
r co
nséq
uent
toute
famille
pe
ut co
nfirm
er
immé
diatem
ent la
sécu
rité d
es m
embr
es o
u leu
r ab
senc
e. Ils
peu
vent
alors
dema
nder
l'ap
pui
préc
is de
s age
nces
offic
ielles
.
Les
citoy
ens
ont
été in
formé
s qu
e le
bure
au
renfo
rcé d
e la
comm
une
peut
rece
voir
les
différ
entes
de
mand
es
d'app
ui d’u
rgen
ce,
de
sorte
qu'i
ls po
urro
nt dé
finir
leur d
eman
de s
ans
à-co
up
et les
ag
ence
s off
iciell
es
pour
ront
rapid
emen
t iden
tifier
l'app
ui né
cess
aire à
four
nir.
Un n
ombr
e su
ffisan
t de
tentes
pou
r l'ab
ri d’u
rgen
ce e
st sto
cké
et ra
pidem
ent m
is en
plac
e da
ns le
s se
cteur
s pr
oviso
ires
d'éva
cuati
on, q
ui on
t été
déter
miné
s da
ns le
Plan
ORS
EC lo
cal e
t indiq
ués
aux
citoy
ens,
grâc
e au
mod
ule d
'évac
uatio
n, en
coo
péra
tion
avec
des
volo
ntaire
s qu
i ont
été fo
rmés
à
l'ava
nce.
Les
victi
mes a
ffecté
es pe
uven
t se d
éplac
er ve
rs les
secte
urs p
rovis
oires
d'év
acua
tion a
vec
leur f
amille
.
Le s
ystèm
e po
ur l'
autor
isatio
n et
l'enr
egist
reme
nt de
s ing
énieu
rs de
stru
cture
s a
été é
tabli
et les
ing
énieu
rs on
t été
formé
s pou
r le di
agno
stic r
apide
des b
âtime
nts en
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agés
dans
le sy
stème
. Le
dia
gnos
tic r
apide
est
en c
onsé
quen
ce e
ffectu
é pr
ompte
ment
et les
vict
imes
peu
vent
juger
san
s co
nfusio
n si
elles
peu
vent
reste
r dan
s leu
rs ma
isons
ou
se d
éplac
er v
ers
les s
ecteu
rs pr
oviso
ires
d'éva
cuati
on.
Le
dépla
ceme
nt de
s vic
times
ve
rs les
log
emen
ts pr
oviso
ires
des
secte
urs
d'éva
cuati
on,
est
bien
contr
ôlé, b
asé
sur
la dir
ectiv
e pr
escri
te pa
r le
modu
le de
loge
ment,
et le
s vic
times
ne
se p
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pas o
uver
temen
t.
Mesures nécessaires
Il est
pres
crit
d’am
élior
er et
d’o
rgan
iser
le di
agno
stic
des
bâtim
ents
vis-à
-vis d
e
la ré
sistan
ce s
ismiqu
e, et
de m
ettre
en
appli
catio
n les
me
sure
s né
cess
aires
co
mme
la re
cons
truct
ion
ou
le re
nfor
cem
ent
selo
n la
régl
emen
tatio
n pa
rasis
miq
ue.
Il
est
égale
ment
exige
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mélio
rer
le re
logem
ent d
es p
erso
nnes
hab
itant
dans
de
s bâ
timen
ts no
n
para
sismi
ques
sit
ués d
ans d
es se
cteur
s de
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dens
ité,
vers
de
nouv
eaux
bâ
timen
ts pa
rasis
miqu
es en
périp
hérie
.
Chaq
ue fa
mille
doi
t déc
ider
à l'
avan
ce d
’un
endr
oit p
our s
e ré
unir
aprè
s ca
tast
roph
e, en
ca
s d'ur
genc
e.
Des
bure
aux
de l
a co
mmun
e do
ivent
être
renfo
rcés
pour
leu
r us
age
en
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d’app
ui d’u
rgen
ce
La lo
calis
atio
n de
ces b
urea
ux d
e r
écep
tion
pour
l'app
ui d
’urg
ence
doi
t être
bien
indi
quée
au
x cito
yens
.
Le m
odule
d'év
acua
tion
doit
fixer
les
espa
ces
ouve
rts t
els q
ue le
s zo
nes
et le
s pa
rcs
non
cons
truits
pou
r déf
inir
des
sect
eurs
pro
visoi
res
d'éva
cuat
ion
en c
as d
'urge
nce,
et e
n in
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e to
us le
s cito
yens
à l'a
vanc
e.
Le m
odule
maté
riel d
e so
utien
doit
sto
cker
des
mat
ériel
s tel
s qu
e de
s ten
tes, e
t info
rme
des
endr
oits e
t du c
onten
u à to
us le
s cito
yens
à l'a
vanc
e.
Chaq
ue a
genc
e et
modu
le co
ncer
nés
doit
pres
crire
les
tâche
s de
cha
que
grou
pe d
ans
le pla
n OR
SEC
révis
é et in
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r tou
s les
perso
nnels
pour
leur
prise
en co
mpte
effec
tive.
Le m
odule
d'év
acua
tion
doit
orga
nise
r ou
dirig
er la
cam
pagn
e de
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atio
n ou
les
exer
cices
d'é
vacu
atio
n, y
comp
ris la
mise
en pl
ace d
es te
ntes.
Le
mod
ule d
e dia
gnos
tic d
oit m
ettre
en
place
une
form
ation
pou
r le
diagn
ostic
rapid
e de
s bâ
timen
ts en
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agés
apr
ès a
voir
mis
en p
lace
une
proc
édur
e pe
rmett
ant l
'autor
isatio
n et
l'enr
egist
reme
nt de
s ing
énieu
rs de
cons
tructi
on co
mpéte
nts en
ce do
maine
.
Le m
odule
de
logem
ent
doit
pres
crire
une
dire
ctive
et
des
cons
eils
conc
erna
nt
la pr
océd
ure
pour
rejoi
ndre
les
log
emen
ts pr
oviso
ires
au
sein
du
plan
révis
é OR
SEC
et en
inf
orme
r tou
s les
citoy
ens.
Projet de rapport final
9-86
Tabl
eau
9-32
C
onsé
quen
ces
de s
céna
rio (s
ituat
ion
la p
lus
grav
e, s
ituat
ion
amél
ioré
e, m
esur
es n
éces
saire
s) d
u au
trem
blem
ent d
e te
rre d
e sc
énar
io ty
pe K
hair
al D
in, à
8 h
eure
s du
soi
r
(4)
Sec
ours
et l
utte
con
tre le
s fe
ux
(Pro
tect
ion
Civ
ile)
0 à
une h
eure
plus
tard
1 à
24 he
ures
plus
tard
1 à
3 jou
rs plu
s tar
d 3 à
7 jou
rs plu
s tar
d 7 j
ours
plus t
ard o
u plus
Situation la plus grave
La p
lupar
t de
bâtim
ents
de la
pro
tectio
n civ
ile s
ont
série
usem
ent
endo
mmag
ées,
la co
mmun
icatio
n pa
rmi le
s bur
eaux
de
la DW
PC n
'est p
as d
ispon
ible,
la co
nnais
sanc
e de
s dom
mage
s à
Alge
r est
à pe
ine
clarifi
ée, e
t de
ce fa
it, la
répo
nse
initia
le po
ur le
lan
ceme
nt de
s ac
tivité
s de
sec
ours
et d’a
ide e
st re
tardé
e.
Le fe
u éc
late
dans
plus
ieurs
endr
oits
et les
gen
s sit
ués
à l’in
térieu
r des
bâti
ments
son
t brû
lés à
mor
t, bie
n qu
'aucu
ne p
ropa
gatio
n sé
rieus
e du
feu
ne s
e pr
oduis
e.
Des
rése
rvoirs
d'hu
ile d
ans
le po
rt d'A
lger
sont
endo
mmag
és et
des f
uites
d'hu
ile se
prod
uisen
t.
Bien
qu’u
ne in
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tion
fragm
entée
soit
don
née
à la
DWPC
ou
à
d'autr
es
agen
ces
offici
elles
, l'a
ppui
effica
ce n
e pe
ut pa
s êtr
e fou
rni,
parce
que
le P
lan
ORSE
C n'a
pas
été
mis
à jou
r et
la pr
iorité
des
co
ntre-
mesu
res
n'a
pas
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claire
ment
mise
en
év
idenc
e.
En c
onsé
quen
ce,
les c
itoye
ns d
oiven
t eff
ectue
r les
ac
tivité
s de
sau
vetag
e sa
ns a
ppui
offici
el, e
t ce
tte
activ
ité n
'est p
as e
fficac
e, du
au
manq
ue d
e ma
tériel
de
sauv
etage
La s
ituati
on g
énér
ale d
es d
omma
ges
est d
ivulgu
ée e
t les
acti
vité
de
sauv
etage
et d
’aide
sont
déplo
yées
à g
rand
e éc
helle
; mais
ces a
ctivit
és
prog
ress
ent s
eulem
ent p
ar à
-coup
par
ce q
u’il f
aut b
eauc
oup
de te
mps
pour
prép
arer
et dé
ploye
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quipe
ments
lour
ds.
Bi
en q
ue le
sou
tien
vena
nt de
l’étra
nger
arri
ve s
ur le
s zo
nes
affec
tées,
les a
ctivit
és d
e sa
uveta
ge n
e so
nt ni
bien
orga
nisée
s, ni
effica
ces,
à ca
use d
e la m
auva
ise pr
épar
ation
conc
erna
nt le
parta
ge de
s tac
hes.
L’aide
pro
vena
nt d'o
utre-
mer
pour
les
opér
ation
s de
sauv
etage
est
maint
enue
se
uleme
nt pe
u de
temp
s su
r plac
e et
les éq
uipes
quitte
nt Al
ger.
Bi
en q
ue p
lusieu
rs pr
oblèm
es a
ient é
té bie
n so
ulign
és, c
es p
roblè
mes
ne s
ont
pas
réca
pitulé
s po
ur l'
améli
orati
on d
es
situa
tions
de cr
ise fu
tures
.
Situation améliorée
Puisq
ue le
s bâ
timen
ts de
bur
eaux
de
la DW
PC o
nt
été re
nforcé
s et
le sy
stème
de
comm
unica
tion
sans
fil
exclu
sif a
vec
les g
énér
ateur
s de
sec
ours
ont é
té ins
tallés
, la
foncti
on d
e la
prote
ction
civi
le re
ste
opér
ation
nelle
, et
l'infor
matio
n co
ncer
nant
les
domm
ages
est
trans
férée
à l
a DG
PC p
ar l
es
bure
aux d
e la D
WPC
.
Les c
itoye
ns p
euve
nt éte
indre
le fe
u im
média
temen
t ca
r ils
sont
infor
més
et se
son
t entr
aînés
; d
e ce
fai
t, au
cune
man
ifesta
tion
série
use
de fe
ux n
e s’e
st pr
oduit
e.
Du
fait
que
des
rése
rvoirs
d'h
uile,
les
statio
ns-se
rvice
, et d
'autre
s éq
uipem
ents
dang
ereu
x on
t été
renfo
rcés,
aucu
n do
mmag
e sé
rieux
ne
se
prod
uit su
r les é
quipe
ments
.
Basé
su
r l'in
forma
tion
colle
ctée
conc
erna
nt les
do
mmag
es e
t les
dem
ande
s d’a
ppui,
les
perso
nnels
de
la D
WPC
qui
ont é
té ra
ssem
blés
comm
ence
nt les
ac
tivité
s de
sau
vetag
e, su
ivant
le pla
n ré
visé
ORSE
C,
pres
criva
nt les
pr
iorité
s et
les
tâche
s en
ca
s d'u
rgen
ce.
Le
s cit
oyen
s, da
ns l
es s
ecteu
rs ne
pou
vant
pas
rece
voir
d’app
ui off
iciel,
com
menc
ent l
es a
ctivit
és d
e sa
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ge e
n uti
lisan
t les
outi
ls et
matér
iels
stock
és
dans
leu
rs ma
isons
ou
aupr
ès d
es a
ssoc
iation
s co
mmun
autai
res.
Basé
sur
les
infor
matio
ns c
once
rnan
t les
dom
mage
s, ra
ssem
blés
et év
alués
par
la ce
llule
de cr
ise, le
s acti
vités
de
sauv
etage
et d
’aide
sont
cond
uites
par le
s per
sonn
els de
la D
WPC
et de
s volo
ntaire
s, en
utilis
ant
les é
quipe
ment
et les
maté
riels
stock
és e
t fou
rnis
par l
es
comp
agnie
s as
socié
es.
Le
souti
en d
'outre
-mer
pou
r les
opé
ratio
ns d
e sa
uveta
ge p
eut f
ourn
ir un
ap
pui
effica
ce,
basé
su
r l'in
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tion
prov
enan
t du
mo
dule
d’info
rmati
on, e
n coo
péra
tion a
vec l
e mod
ule de
sauv
etage
.
Les
citoy
ens
appr
écien
t for
temen
t le
gran
d effo
rt du
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ule de
sauv
etage
.
Les
détai
ls de
l'o
péra
tion
sont
réca
pitulé
s, év
alués
, en
regis
trés,
et
anno
ncés
offic
iellem
ent a
u pu
blic.
Les
dé
fauts
conc
erna
nt ce
rtaine
s ac
tivité
s so
nt
bien
mis
en
évide
nce,
esse
ntiell
emen
t pou
r l'am
élior
ation
des
sit
uatio
ns fu
tures
de cr
ise
La c
ollab
orati
on a
vec
l'app
ui pr
oven
ant
d'outr
e-me
r a
été
faite
sans
à-
coup
. En
utili
sant
cette
occ
asion
, de
s acc
ords
sont
établi
s pou
r amé
liore
r la
coo
péra
tion
de p
lusieu
rs ag
ence
s étr
angè
res,
aux
pla
ns
offici
els
et
privé
s.
Mesures nécessaires
Des
bâtim
ents
du P
C do
ivent
être
renf
orcé
s se
lon
les r
ésul
tats
du
diag
nost
ic su
r leu
r ré
sista
nce
para
sism
ique
.
Les s
ystè
mes
de c
omm
unica
tion
sans
fil e
xclu
sif
avec
les
gén
érat
eurs
de
seco
urs
doive
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tre
inst
allés
dans
des b
urea
ux de
la D
WPC
.
L'imp
ortan
ce d
e l'e
xtinc
tion
immé
diate
des
feux
au
mome
nt du
tre
mblem
ent
de t
erre
doit
être
bien
tra
nsmi
se à
tous
les
citoy
ens
par
les m
oyen
s de
l’é
duca
tion
et d
e la
form
atio
n de
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te q
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chac
un p
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e ain
si in
terv
enir
en ca
s d’u
rgen
ce.
Tous
les
orga
nisme
s int
éres
sés
doive
nt m
ettre
à jo
ur
le pl
an O
RSEC
des
age
nces
spé
cifiqu
es c
haqu
e an
née,
afin d
e pre
ndre
en co
mpte
la sit
uatio
n rée
lle.
Po
ur
l'iden
tifica
tion
et l'é
valua
tion
rapid
es
des
domm
ages
, il e
st né
cess
aire
de
prép
arer
la b
ase
de
donn
ées
SIG
conc
erna
nt les
re
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et les
éq
uipem
ents
dang
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x.
Il es
t né
cess
aire
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favor
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ocka
ge
et
l'ent
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n de
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de s
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par
les
citoy
ens
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si qu
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Basé
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C, le
mod
ule d
e sa
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ion
sur l
e sa
uvet
age e
n ca
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genc
e , en
coop
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les
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erné
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tion
des
perso
nnels
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PC a
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nant
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ion.
L'équ
ipem
ent e
t les
mat
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s de
sau
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ge e
t d’ai
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nt ê
tre
stoc
kés,
enre
gist
rés,
et m
ainte
nus
pour
être
utili
sés
n'imp
orte
quan
d en
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'urge
nce.
Ch
aque
mod
ule d
oit m
ettre
à jo
ur le
plan
ORS
EC, q
ui do
it inc
lure
les
gran
des
ligne
s d'u
n pla
n de
coll
abor
ation
ave
c l'a
ppui
d'outr
e-me
r, et
orga
niser
les
inter
venti
ons
poss
ibles
en
tenan
t com
pte d
e la
situa
tion
réell
e.
Un
com
pte
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ccin
ct
des
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ités
sauv
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e, y
com
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un
plan
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méli
orat
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les
int
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ntion
s fut
ures
, doi
t être
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paré
et
pré
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En
uti
lisan
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sion,
il es
t re
comm
andé
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ccor
ds
de c
oopé
ratio
n in
tern
atio
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avec
les
diff
éren
ts a
ppui
s d'o
utre
-mer
qui
so
nt ar
rivés
à Al
ger.
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-87
Tabl
eau
9-33
C
onsé
quen
ces
de s
céna
rio (s
ituat
ion
la p
lus
grav
e, s
ituat
ion
amél
ioré
e, m
esur
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saire
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u au
trem
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e te
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s du
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r
(5)
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urité
pub
lique
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)
0 à 'u
ne he
ure p
lus ta
rd
1 à 24
heur
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us ta
rd
1 à 3
jours
plus t
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3 à 7
jours
plus t
ard
7 jou
rs plu
s tar
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lus
Situation la plus grave
Les
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ents,
les
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ts, e
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emen
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és en
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t reta
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per
sonn
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t de
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mmag
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e inim
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et de
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se
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où le
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sonn
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qui
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tion
d'ur
genc
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nt mi
s hor
s d’ét
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sécu
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ne fa
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s fair
e.
Des
vols
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s en
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se p
rodu
isent
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s de
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trôle
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force
s de
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en
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par
les
contr
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s du
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s ten
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ment
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c.
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curité
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genc
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sécu
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forma
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s, et
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des
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conc
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rgen
ce
contr
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s ten
tative
s de m
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satio
n.
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d'éq
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Le
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e sé
curité
et d
e sû
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ce
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it en
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ce, e
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pan
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gra
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ias.
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e de
la sé
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lique
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des
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ompr
is au
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Les
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onse
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de c
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bi
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divu
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mom
ent.
Projet de rapport final
9-88
Tabl
eau
9-34
C
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saire
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eure
s du
soi
r
(6)
Les
bles
sés
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tem
ent m
édic
al (h
ôpita
l)
0 à un
e heu
re pl
us ta
rd
1 à 24
heur
es pl
us ta
rd
1 à 3
jours
plus t
ard
3 à 7
jours
plus t
ard
7 jou
rs plu
s tar
d ou p
lus
Situation la plus grave
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ts tre
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00)
perso
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ssée
s. L
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ou
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qui
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Le
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ments
, et
doit
dema
nder
un
app
ui en
co
nséq
uenc
e.
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-89
Tabl
eau
9-35
C
onsé
quen
ces
de s
céna
rio (s
ituat
ion
la p
lus
grav
e, s
ituat
ion
amél
ioré
e, m
esur
es n
éces
saire
s) d
u au
trem
blem
ent d
e te
rre d
e sc
énar
io ty
pe K
hair
al D
in, à
8 h
eure
s du
soi
r
(7)
Hyg
iène
(cen
tre d
e sa
nté)
0 à 'u
ne he
ure p
lus ta
rd
1 à 24
heur
es pl
us ta
rd
1 à 3
jours
plus t
ard
3 à 7
jours
plus t
ard
7 jou
rs plu
s tar
d ou p
lus
Situation la plus grave
Les
toilet
tes e
t les
équ
ipeme
nts d
es s
ystèm
es
d'égo
uts so
nt en
domm
agés
ains
i que
les b
âtime
nts.
La ru
pture
de
l'alim
entat
ion e
n ea
u oc
casio
nne
des
diffic
ultés
pour
main
tenir l
es co
nditio
ns sa
nitair
es.
En r
aison
du
manq
ue d
'atten
tion
pour
con
serve
r un
bo
n éta
t d'h
ygièn
e, be
auco
up
d'end
roits
so
nt re
couv
erts
d’exc
réme
nts et
de dé
jectio
ns
La n
ourri
ture
se d
écom
pose
, et l'
état d
'hygiè
ne
devie
nt de
plus
en pl
us m
auva
is.
Co
mme
les t
oilett
es so
nt lim
itées
en no
mbre
, les
per
sonn
es â
gées
et l
es fe
mmes
pré
voien
t de
boir
e pe
u d'e
au, e
t elle
s so
nt aff
ectée
s pa
r la
désh
ydra
tation
.
Beau
coup
de
pe
rsonn
es
évac
ués,
partic
ulièr
emen
t de
s en
fants
en b
as â
ge,
sont
affec
tés
par
la dia
rrhée
.
Le
mauv
ais
état
d'hyg
iène
entra
îne de
s déb
uts d'
épidé
mie.
Situation améliorée
La
mise
en
pla
ce
du
re
nforce
ment
de
s éq
uipem
ents
de s
ystèm
e d'é
gouts
con
tribue
à la
ré
ducti
on de
s dom
mage
s aux
équip
emen
ts.
Les
perso
nne
évac
uées
re
stant
à l'e
xtérie
ur
ne
peuv
ent p
as e
mploy
er le
s toi
lettes
et l
es é
quipe
ments
de
systè
me d
'égou
ts, e
t elle
s emp
êche
nt la
dispe
rsion
de
s ex
créme
nts e
t dé
jectio
ns e
n éta
bliss
ant
des
toilet
tes p
rovis
oires
en
creus
ant
le so
l av
ec d
es
memb
res
de
la fam
ille
ou
d’ass
ociat
ions
comm
unau
taire
s.
Le m
odule
d'hy
giène
ins
talle
des
toilet
tes
tempo
raire
s da
ns d
es s
ecteu
rs pr
oviso
ires
d'éva
cuati
on
et da
ns
les
empla
ceme
nts
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raire
s de
log
emen
t, et
le dé
pôt
des
déch
ets e
st eff
ectué
cor
recte
ment,
selo
n un
ma
nuel
distrib
ué c
once
rnan
t le
prob
lème
des
toilet
tes pr
oviso
ires.
Des
douc
hes
prov
isoire
s so
nt ins
tallée
s su
r les
se
cteur
s pr
oviso
ires
d'éva
cuati
on
Un d
ésinf
ectan
t est
répa
ndu
ou
distrib
ué
comm
e un
e me
sure
pr
éven
tive c
ontre
les é
pidém
ies.
Mesures nécessaires
Le m
odule
de
trava
ux p
ublic
s et le
mod
ule d
'hygiè
ne
doive
nt pr
océd
er
au
renf
orce
men
t
des
équi
pem
ents
des
syst
èmes
d'ég
outs
Le
modu
le d'h
ygièn
e do
it pr
épar
er
un
man
uel
d’hy
gièn
e en
cas
d'ur
genc
e, de
stiné
au
x fam
illes
et au
x as
socia
tions
co
mmun
autai
res
avan
t la
catas
troph
e, et
doit
dirige
r une
form
ation
app
ropr
iée
avec
les c
itoye
ns, e
n utili
sant
le ma
nuel.
Un g
uide
pou
r l'in
stall
atio
n de
toi
lette
s pr
oviso
ires
doit
être
prép
aré
dans
le
plan
ORSE
C pa
r le
modu
le d'h
ygièn
e, et
des
mat
ériel
s et
éq
uipe
men
ts
néce
ssair
es
doive
nt êt
re st
ocké
s.
Le
modu
le d'h
ygièn
e do
it dir
iger
une
fo
rmat
ion
conc
erna
nt
l'inst
allat
ion
de
toile
ttes p
rovis
oire
s, a
vec l
es ci
toyen
s.
Un
guid
e po
ur
l'inst
allat
ion
de d
ouch
es
prov
isoire
s do
it êtr
e pr
épar
é da
ns
le pla
n OR
SEC
par
le mo
dule
d'hyg
iène,
des
matér
iels
et
équi
pem
ents
néc
essa
ires
doive
nt ê
tre s
tock
és,
et
une
form
atio
n po
ur
l'inst
allat
ion
de d
ouch
es
doit
être
enga
gée.
Le
modu
le d'h
ygièn
e do
it su
rveil
ler
l'éta
t d'h
ygièn
e et
pr
endr
e de
s m
esur
es
prév
entiv
es
néce
ssair
es
en
cons
éque
nce.
Projet de rapport final
9-90
Tabl
eau
9-36
C
onsé
quen
ces
de s
céna
rio (s
ituat
ion
la p
lus
grav
e, s
ituat
ion
amél
ioré
e, m
esur
es n
éces
saire
s) d
u au
trem
blem
ent d
e te
rre d
e sc
énar
io ty
pe K
hair
al D
in, à
8 h
eure
s du
soi
r
(8)
Per
sonn
es d
ispa
rues
0 à un
e heu
re pl
us ta
rd
1 à 24
heur
es pl
us ta
rd
1 à 3
jours
plus t
ard
3 à 7
jours
plus t
ard
7 jou
rs plu
s tar
d ou p
lus
Situation la plus grave
On n
e pe
ut pa
s co
ntacte
r les
mem
bres
de
famille
s so
rtis à
l’exté
rieur.
Le
s ha
bitan
ts qu
i étai
ent
à l’e
xtérie
ur r
entre
nt à
la ma
ison
mais
les a
utres
mem
bres
de
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étan
t déjà
év
acué
s, on
ne sa
it plus
ou ils
sont
partis
. Le
s ha
bitan
ts de
pro
ximité
ven
us a
ider l
es m
embr
es
de fa
mille
s viv
ant d
ans
la zo
ne s
inistr
ée n
e pe
uven
t pa
s sav
oir où
sont
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les s
inistr
és.
Les
perso
nnes
âgé
es o
u les
enfa
nts q
ui ne
sa
vent
pas o
ù all
er re
stent
deva
nt les
mais
ons
effon
drée
s.
Les
habit
ants
qui n
’ont p
as d
’infor
matio
ns s
ur
les si
nistré
s vien
nent
aux a
bris
et au
x hôp
itaux
po
ur le
s ch
erch
er e
t une
situ
ation
de
désa
rroi
arriv
e.
Même
si
l’enr
egist
reme
nt de
s dis
paru
s co
mmen
ce, l
a pr
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ure
ou l
e mo
de d
e tra
nsmi
ssion
de
s inf
orma
tions
n’é
tant
pas
clarifi
és,
la sit
uatio
n n’a
vanc
e guè
re.
Le
s lig
nes
télép
honiq
ues
partie
lleme
nt ré
tablie
s éta
nt oc
cupé
es p
ar d
es c
oups
d’a
ppels
de
rech
erch
e de
s dis
paru
s la
diffic
ulté
de
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unica
tion c
ontin
ue.
Les
morts
ente
rrés
sans
être
ide
ntifié
s res
tent c
omme
por
tés
dispa
rus.
Situation améliorée
Les
memb
res
de la
fami
lle p
euve
nt se
réun
ir da
ns u
n ab
ri qu
i étai
t pré
alable
ment
défin
i et p
euve
nt éc
hang
er
les in
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tions
sur le
s disp
arus
.
Le p
lan O
RSEC
rév
isé c
ontie
nt un
man
uel
pour
l’e
nreg
istre
ment
des
dispa
rus.
L’en
regis
treme
nt de
s dis
paru
s, de
s ré
fugiés
ou
des
bless
és c
omme
nce
au
nivea
u de
s bu
reau
x de
s co
mmun
es s
ur la
bas
e de
ce
manu
el.
L’ins
tallat
ion
des
télép
hone
s pr
oviso
ire
comm
ence
au
nivea
u de
s ab
ris t
empo
raire
s po
ur la
rech
erch
e de
s mem
bres
des
fami
lles e
t les
app
els g
ratui
ts de
vienn
ent p
ossib
les m
ême
s’il y
a d
es lim
itatio
ns d
’utilis
ation
. L
a ge
stion
de
s lis
tes d
es p
erso
nnes
disp
arue
s ou
les
éc
hang
es d
es i
nform
ation
s en
tre l
es b
ases
so
nt as
suré
es pa
r les m
ains d
es bé
névo
les.
Les
famille
s qu
i on
t pu
vé
rifier
que
les
mem
bres
so
nt sa
ins
et sa
ufs,
appo
rtent
des
aides
pou
r la
rech
erch
e d’i
nform
ation
s de
s vo
isins
disp
arus
. Grâ
ce
aux
aides
des
volo
ntaire
s, la
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e de
s per
sonn
es
dispa
rues
avan
ce.
Une
partie
de
s pe
rsonn
es
dispa
rues
pe
uven
t êtr
e ide
ntifié
es g
râce
à l
’expe
rtise
d’ADN
des
chev
eux e
tc. e
t leur
dé
cès s
era c
onfirm
é.
Le m
odule
d’in
forma
tion
pour
ra
rass
emble
r les
infor
matio
ns su
r les
disp
arue
s qu
i res
tent s
ur la
lis
te en
vu
e de
la
gesti
on
centr
alisé
e et
la co
llecte
d’i
nform
ation
s co
mplém
entai
res
à tra
vers
la pr
esse
écri
te ou
télév
ision
est
réali
sée.
Mesures nécessaires
Déter
mine
r un
lieu
de ra
ssem
bleme
nt au
nive
au d
es
famille
s ou
des
com
muna
utés
à tra
vers
les o
ccas
ions
des
exer
cices
d’év
acua
tion
etc.,
et pr
océd
er à
la
sécu
rité d
u iti
néra
ire d
’évac
uatio
n.
Le m
odule
d’in
forma
tion
doit é
tablir
le pla
n OR
SEC
qui
conti
ent
un
man
uel
pour
l’e
nreg
istre
men
t de
s pe
rson
nes
disp
arue
s et
faire
sav
oir l
a pr
océd
ure
d’enr
egist
reme
nt au
x hab
itants
.
Le
modu
le d’i
nform
ation
pr
ocèd
era
à la
révis
ion d
u pla
n OR
SEC
pour
mon
trer
les
norm
es o
u les
pro
cédu
res
d’in
stall
atio
ns
des
télép
hone
s pr
oviso
ires
lors
de
s sin
istre
s, pr
épar
era
les
mat
ériel
s né
cess
aires
et
réali
sera
la
form
atio
n du
pe
rson
nel.
Déte
rmin
er
le sy
stèm
e d’
insc
riptio
n et
de
tra
nsm
issio
n de
s in
form
atio
ns q
ui pe
rmet
la co
opér
ation
des
hab
itants
ou
des
volo
ntaire
s da
ns le
pla
n OR
SEC
et fa
ire sa
voir
aux
habi
tant
s de
leu
r co
nten
u.
Réali
ser
l’exp
ertis
e d’
ADN
pour
ide
ntifie
r les
per
sonn
es
non-
identi
fiées
.
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-91
Tabl
eau
9-37
C
onsé
quen
ces
de s
céna
rio (s
ituat
ion
la p
lus
grav
e, s
ituat
ion
amél
ioré
e, m
esur
es n
éces
saire
s) d
u au
trem
blem
ent d
e te
rre d
e sc
énar
io ty
pe K
hair
al D
in, à
8 h
eure
s du
soi
r
(9)
Trai
tem
ents
des
cad
avre
s
0 à un
e heu
re pl
us ta
rd
1 à 24
heur
es pl
us ta
rd
1 à 3
jours
plus t
ard
3 à 7
jours
plus t
ard
7 jou
rs plu
s tar
d ou p
lus
Situation la plus grave
Envir
on 1
3 000
per
sonn
es m
eure
nt éc
rasé
es p
ar le
s ma
isons
effon
drée
s.
Le
sauv
etage
de
s pe
rsonn
es
écra
sées
pa
r les
ma
isons
eff
ondr
ées
comm
ence
pa
r les
ha
bitan
ts eu
x-mêm
es e
t les
cad
avre
s co
mmen
cent
à êtr
e dé
couv
erts.
Ma
is on
est
oblig
é de
lais
ser
les
cada
vres s
ur pl
ace.
Le n
ombr
e de
per
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es é
crasé
es a
ugme
nte
avec
l’eff
ondr
emen
t des
bâti
ments
cau
sé p
ar
les s
ecou
sses
sec
onda
ires.
Bea
ucou
p de
ca
davre
s so
nt dé
couv
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au fu
r et à
mes
ure
de l’
avan
ceme
nt de
s ac
tivité
s du
sau
vetag
e. Le
s mé
thode
s d’a
utops
ie n’é
tant
pas
claire
ment
défin
ies m
ême
si le
modu
le du
tra
iteme
nt de
s cad
avre
s dés
igne
les lie
ux p
our
les ca
davre
s, le
déso
rdre
ne pe
ut êtr
e évit
é.
Les
perso
nnes
éc
rasé
es
par l
es b
âtime
nts e
ffond
rés
meur
ent
toutes
. Pa
rce
qu’el
les
ne
peuv
ent
pas
rece
voir
un
traite
ment
médic
al pe
rtinen
t, les
pe
rsonn
es
grav
emen
t ble
ssée
s me
uren
t. A
vec
l’ava
ncem
ent
de
la dé
comp
ositio
n de
s ca
davre
s dan
s les
mor
gues
,
on d
écide
de
les e
nterre
r sa
ns c
onna
ître
leur i
denti
té en
cra
ignan
t l’o
ccur
renc
e de
s ma
ladies
tra
nsmi
ssibl
es.
Comm
e les
ca
davre
s so
nt en
terré
s sa
ns ê
tre id
entifi
és,
le no
mbre
de
po
rtés
dispa
rus
deve
nant
impo
rtant,
le d
ésor
dre
ou
le mé
conte
nteme
nt ne
pe
uven
t être
évité
s.
Situation améliorée
Le n
ombr
e de
bâti
ments
effo
ndré
s ain
si qu
e de
s dé
cès
par
écra
seme
nt es
t ré
duit
grâc
e au
re
nforce
ment
des
bâtim
ents
(renfo
rceme
nt pa
rasis
miqu
e, re
cons
tructi
on se
lon le
s nor
mes).
L’ins
tallat
ionde
s mo
rgue
s pr
oviso
ires
pour
les
ca
davre
s co
mmen
ce g
râce
au
modu
le du
trait
emen
t de
s cad
avre
s et d
es m
édec
ins lé
gistes
sont
envo
yés.
L’ide
ntific
ation
des
cad
avre
s ain
si qu
e la
desc
riptio
n de
s obje
ts po
rtés p
ar le
s cad
avre
s com
menc
ent.
Le tr
ansfe
rt de
s ca
davre
s da
ns le
s m
orgu
es
conti
nue
et la
proc
édur
e d’e
nterre
ment
confo
rme
au p
lan O
RSEC
com
menc
e su
ite à
l’id
entifi
catio
n des
cada
vres e
t l’au
topsie
.
Comm
e la
déco
mpos
ition
des
cada
vres
non-
identi
fiés
avan
ce,
les
gens
so
nt en
terré
s ap
rès
la de
scrip
tion
des
objet
s qu
’ils
porta
ient.
Une
céré
monie
d’e
nterre
ment
comm
une
est
orga
nisée
. L
e dé
sord
re o
u le
méco
ntente
ment
reste
nt lim
ités
au
minim
um
puisq
ue le
s déc
ès de
s per
sonn
es
non-
identi
fiées
so
nt co
nfirm
és
sur l
a ba
se d
es o
bjets
décri
ts et
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s es
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domm
agem
ent.
Mesures nécessaires
Réali
ser
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cem
ent
para
sism
ique
de
s bâ
timen
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Le m
odule
du
traite
ment
des
cada
vres
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lir le
pl
an d
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item
ent
des
cada
vres
et
défin
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e d’
auto
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du s
yndic
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s mé
decin
s et
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iers,
de la
poli
ce o
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rmée
.
En
prép
aran
t les
ca
s d’u
rgen
ce,
le mo
dule
du
traite
ment
des
cada
vres
réali
sera
des
exe
rcice
s co
mm
uns s
ur la
base
de ce
plan
.
Le m
odule
du
traite
ment
des
cada
vres
et le
modu
le de
tran
spor
t dev
ront
établi
r le
plan
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fert
des
cada
vres
et
la pr
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d’en
terre
men
t.
Le
modu
le du
tra
iteme
nt de
s ca
davre
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blir l
e pla
n OR
SEC
qui s
tipul
e le
plan
de
désig
natio
n de
s lie
ux o
u de
la p
rocé
dure
d’
ente
rrem
ent.
Amén
ager
le
systè
me
et
la pr
océd
ure
de d
édom
mag
emen
t et
les fa
ire co
nnaît
re.
Projet de rapport final
9-92
Tabl
eau
9-38
C
onsé
quen
ces
de s
céna
rio (s
ituat
ion
la p
lus
grav
e, s
ituat
ion
amél
ioré
e, m
esur
es n
éces
saire
s) d
u au
trem
blem
ent d
e te
rre d
e sc
énar
io ty
pe K
hair
al D
in, à
8 h
eure
s du
soi
r
(10)
Rum
eurs
et p
aniq
ues
0 à un
e heu
re pl
us ta
rd
1 à 24
heur
es pl
us ta
rd
1 à 3
jours
plus t
ard
3 à 7
jours
plus t
ard
7 jou
rs plu
s tar
d ou p
lus
Situation la plus grave
Surp
ris
par
des
seco
usse
s ini
magin
ables
, de
s pe
rsonn
es b
lessé
es so
rtent
des m
aison
s en
hâte
ou
en sa
utant
par la
fenê
tre.
Les
gens
se
ruen
t ver
s les
terra
ins é
levés
à p
roxim
ité
de la
côte
mar
itime,
à ca
use
d’ un
e ru
meur
d’ar
rivée
d’u
n Tsu
nami
(raz
de m
arée
).
Suite
aux
pre
mièr
es r
épliq
ues,
une
rume
ur c
once
rnan
t la
surve
nanc
e de
ré
pliqu
es pl
us im
porta
ntes p
rovo
que l
a pan
ique c
hez l
es ré
fugiés
.
Situation améliorée
En
ayan
t un
e co
nnais
sanc
e de
s ac
tions
à
entre
pren
dre
en c
as d
e sé
isme
grâc
e au
x co
urs
dans
les
école
s ou
au
sein
de la
pre
sse,
le no
mbre
de
bles
sés d
us à
la p
aniqu
e et
à la
préc
ipitat
ion p
eut
être l
imité
.
Pouv
ant id
entifi
er e
t com
muniq
uer r
apide
ment
le foy
er
et/ou
la
magn
itude
, le
Centr
e de
Rec
herch
e en
As
trono
mie
Astro
phys
ique
et Gé
ophy
sique
(CRA
AG)
peut
ensu
ite c
ommu
nique
r co
ncer
nant
la po
ssibi
lité
d’app
aritio
n d’u
n Ts
unam
i (ra
z-de-
maré
e) e
t les
gen
s pe
uven
t se c
ondu
ire av
ec sa
ng fr
oid.
La
conn
aissa
nce
scien
tifiqu
e co
ncer
nant
la ra
reté
de
répli
ques
plu
s im
porta
ntes
que
les p
remi
ères
et l
a né
cess
ité d
’agir
avec
san
g fro
id éta
nt pa
rtagé
e ch
ez le
s ge
ns g
râce
à l’
éduc
ation
pré
alable
sur
la p
réve
ntion
des
ca
tastro
phes
dan
s les
éco
les o
u pa
r la
pres
se, t
out c
ela e
ntraîn
e qu
e la
paniq
ue à
caus
e des
rume
urs n
e peu
t être
prov
oqué
e.
Mesures nécessaires
Faire
co
nnaît
re
aux
habi
tant
s les
rè
gles
à
conn
aître
et
les a
ctio
ns à
pre
ndre
en
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de
séism
e gr
âce
à de
s for
matio
ns e
t/ou
des
exer
cices
pr
éalab
les.
Etab
lir un
e str
uctur
e de
comm
unica
tion
préa
lable
dans
laq
uelle
le
CRAA
G
donn
e ra
pide
men
t de
s in
form
atio
ns s
ur le
séis
me
à la
cellu
le de
cris
e qu
i les
comm
uniqu
e offic
iellem
ent a
u pub
lic.
La D
éléga
tion
natio
nale
aux
risqu
es m
ajeur
s (D
NRM)
doit
défi
nir le
s ac
tivité
s de
s div
ers
inter
vena
nts p
our d
ivulgu
er le
s co
nnais
sanc
es e
t le
savo
ir-fa
ire
relat
ifs a
u sé
isme
et à
la pr
éven
tion
des
catas
troph
es à
trav
ers
les é
coles
ou
les m
édias
.
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-93
Tabl
eau
9-39
C
onsé
quen
ces
de s
céna
rio (s
ituat
ion
la p
lus
grav
e, s
ituat
ion
amél
ioré
e, m
esur
es n
éces
saire
s) d
u au
trem
blem
ent d
e te
rre d
e sc
énar
io ty
pe K
hair
al D
in, à
8 h
eure
s du
soi
r
(11)
Soi
ns p
sych
olog
ique
s
0 à un
e heu
re pl
us ta
rd
1 à 24
heur
es pl
us ta
rd
1 à 3
jours
plus t
ard
3 à 7
jours
plus t
ard
7 jou
rs plu
s tar
d ou p
lus
Situation la plus grave
La p
eur o
u la
solitu
de c
ausé
es p
ar d
es s
ecou
sses
inc
onnu
es ju
sque
là, l
’effon
drem
ent d
es b
âtime
nts,
le sa
uveta
ge p
ar le
s dé
comb
res
ou la
disp
ersio
n de
la
famille
, tou
t cela
reste
anc
ré d
ans
la mé
moire
de
tous l
es si
nistré
s.
Ress
entan
t la
perte
des
par
ents
ou d
es e
nfants
, be
auco
up de
survi
vants
sont
acca
blés d
e cha
grin.
Ce
s ble
ssur
es a
ffecti
ves
devie
nnen
t plus
pro
fonde
s à
caus
e de
l’ab
senc
e de
méd
ecins
cap
ables
d’ap
porte
r de
s soin
s psy
cholo
gique
s.
La p
eur
est
rapp
elée
à ch
aque
fois
qu’u
ne
répli
que
survi
ent
et ce
la pr
ovoq
ue
des
prob
lèmes
d’i
nsom
nie.
On
co
nstat
e be
auco
up d
e ca
s de
« cr
ush
synd
rome
» ch
ez
les b
lessé
s sa
uvés
pro
vena
nt de
s bâ
timen
ts eff
ondr
és.
On
co
nstat
e de
s ca
s de
« s
yndr
ome
de la
clas
se é
cono
miqu
e » c
hez
les ré
fugiés
qui
ont c
hoisi
leur
voit
ure
comm
e ab
ri. Le
s sym
ptôme
s s’ag
grav
ent p
ar l’a
bsen
ce
d’org
anisa
tion e
t de m
édec
ins po
ur le
s tra
iter.
On c
onsta
te de
s dé
cès
par
fatigu
e che
z le p
erso
nnel
de
la ce
llule
de c
rise,
de l
a Pr
otecti
on C
ivile
ou d
e la
polic
e qu
i tra
vaille
nt sa
ns
arrê
t.
On c
onsta
te l’a
ppari
tion
de c
as d
e su
icide
à ca
use d
e la f
atigu
e, de
la
vie e
n réf
ugié
ou d
e l’in
quiét
ude
pour
la vie
futur
e. O
n co
nstat
e l’a
ppari
tion
de c
as d
e dé
press
ion
chez
les s
urviva
nts qu
i n’on
t pas
pu
sauv
er de
s me
mbres
de
leu
r fam
ille.
On
cons
tate
l’app
aritio
n de
ca
s de
tro
uble
de
stres
s po
st-tra
umati
que c
hez l
e pers
onne
l de
la
Prote
ction
Civil
e et
de l
a Po
lice.
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Grâc
e à
des d
iscus
sions
ave
c les
voisi
ns, la
solitu
de
ou la
peur
peuv
ent ê
tre at
ténué
es.
Pa
rallè
lemen
t au
x tra
iteme
nts m
édica
ux d
’urge
nce
pour
sau
ver l
a vie
, des
méd
ecins
spé
cialis
és d
ans
les
soins
psy
cholo
gique
s so
nt en
voyé
s et
s’occ
upen
t des
pr
emier
s tra
iteme
nts.
Grâc
e à
l’initia
tive
du m
odule
méd
ical,
des
bure
aux
de
cons
ultati
on
pour
les
so
ins
psyc
holog
iques
son
t insta
llés
dans
les
abris
et
les hô
pitau
x.
En
appo
rtant
des
soins
ps
ycho
logiqu
es
non
seule
ment
aux
sinist
rés
mais
auss
i au
pe
rsonn
el d’u
rgen
ce, l
eur
stres
s pe
ut êtr
e allé
gé.
Des
soins
psy
cholo
gique
s à
long
terme
étan
t réa
lisés
sur la
base
de
la lis
te de
s sini
strés
, le no
mbre
des
cas
de s
uicide
, de
dépre
ssion
, de
stres
s pos
t-trau
matiq
ue es
t limi
té.
Mesures nécessaires
Stip
uler
les
ac
tivité
s d’
auto
-ass
istan
ce
ou
d’as
sista
nce
mut
uelle
jus
qu’à
l’arri
vée
des
assis
tance
s pu
bliqu
es g
râce
à d
es e
xerci
ces
de
prév
entio
n au
niv
eau
des
asso
ciatio
ns
comm
unau
taire
s.
Le m
odule
méd
ical a
vec
le co
ncou
rs de
s or
ganis
mes
spéc
ialisé
s, fo
rmer
a les
or
gani
smes
et
les
sp
écial
istes
des
soi
ns p
sych
olog
ique
s en
cas
d’
urge
nce.
Le m
odule
méd
ical d
oit s
tipule
r le
plan
de
mes
ure
d’ur
genc
e po
ur
les
soin
s ps
ycho
logi
ques
dan
s le
plan
ORSE
C et
effec
tuer
les
exer
cices
co
mmun
s en
co
llabo
rant
avec
les
orga
nisati
ons
conc
erné
es
y com
pris
les O
NG.
Le
modu
le mé
dical
appo
rtera
de
s so
ins
psyc
holo
giqu
es
au
pers
onne
l s’o
ccup
ant d
es
mes
ures
d’u
rgen
ce.
Le m
odule
méd
ical
doit
établi
r un
e lis
te
des
sinist
rés
et
appo
rter
les
soin
s ps
ycho
logi
ques
des
enfa
nts q
ui on
t pe
rdu
leurs
pare
nts s
ur la
ba
se de
cette
liste.
Projet de rapport final
9-94
Tabl
eau
9-40
C
onsé
quen
ces
de s
céna
rio (s
ituat
ion
la p
lus
grav
e, s
ituat
ion
amél
ioré
e, m
esur
es n
éces
saire
s) d
u au
trem
blem
ent d
e te
rre d
e sc
énar
io ty
pe K
hair
al D
in, à
8 h
eure
s du
soi
r
(12)
Edu
catio
n (é
cole
s)
0 à un
e heu
re pl
us ta
rd
1 à 24
heur
es pl
us ta
rd
1 à 3
jours
plus t
ard
3 à 7
jours
plus t
ard
7 jou
rs plu
s tar
d ou p
lus
Situation la plus grave
Beau
coup
d’éc
oles
sont
effon
drée
s ou
gra
veme
nt en
domm
agée
s.
Le n
ombr
e de
bles
sés
et de
s dé
cès
augm
ente,
au
cune
acti
on p
ertin
ente
n’aya
nt pu
être
eng
agée
, fau
te d’a
bsen
ce d
’éduc
ation
sur
les
séism
es o
u la
prév
entio
n des
catas
troph
es.
Même
si l
es b
âtime
nts o
u les
cou
rs de
s éc
oles
légèr
emen
t end
omma
gés
peuv
ent ê
tre o
uver
ts po
ur
abrite
r les
sini
strés
, elle
s ne
peu
vent
pas
foncti
onne
r co
mme
lieu
de r
efuge
, san
s les
rés
erve
s de
se
cour
s. Ce
s éc
oles
ne p
euve
nt pa
s fon
ction
ner
en ta
nt qu
’étab
lisse
ment
scola
ire fa
ute d
’insti
tuteu
rs et
de
perso
nnel.
La r
epris
e de
s co
urs
dans
les
éc
oles
n’est
pas
poss
ible,
comp
te ten
u du
re
tard
du
diagn
ostic
de
s do
mmag
es
caus
és
aux
bâtim
ents
et/ou
du
fait q
ue
les g
ens
donn
ent l
a pr
iorité
à
la re
cher
che
de
la no
urritu
re et
de l’e
au.
Même
si l
es c
ours
sont
repr
is pa
rtielle
ment
par l
es in
stitut
eurs
ou
des
volon
taire
s da
ns
les
salle
s de
clas
se p
rovis
oires
ou
dans
les
ten
tes,
ces
cour
s ne
so
nt pa
s bie
n or
ganis
és e
t le
matér
iel
péda
gogiq
ue
est
en
manq
ue.
Situation améliorée
Le re
nforce
ment
para
sismi
que
ou la
reco
nstru
ction
de
s bâ
timen
ts co
nform
e à
la no
rme
para
sismi
que
étant
déjà
réali
sés,
le no
mbre
de
bâ
timen
ts eff
ondr
és pe
ut êtr
e lim
ité.
En
rece
vant
l’édu
catio
n su
r les
acti
ons à
pre
ndre
en
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e sé
isme,
les é
lèves
peu
vent
se m
ettre
à l’a
bri,
par e
xemp
le so
us le
s tab
les.
Les
cour
s de
s éc
oles
peuv
ent
être
ouve
rtes
aux
sinist
rés
et gr
âce
à de
s r
éser
ves
de n
ourri
ture,
d’e
au,
ainsi
que
d’ éc
laira
ges,
elles
pe
uven
t fon
ction
ner e
n tan
t qu’a
bri p
rovis
oire.
Les
insti
tuteu
rs et
le pe
rsonn
el qu
i ne
sont
pas s
inistr
és p
euve
nt ve
nir
dans
les
école
s po
ur a
ppor
ter le
s so
ins a
ux s
inistr
és
en pa
rticuli
er
les en
fants.
Le d
iagno
stic
des
bâtim
ents
de s
alles
de
class
e es
t eff
ectué
. L
es b
âtime
nts a
insi
jugés
sûr
s pe
uven
t être
utili
sés
comm
e ab
ri pr
oviso
ire p
our l
es si
nistré
s. La
dist
ributi
on d
es
seco
urs s
e pou
rsuit j
usqu
’à ce
que l
es si
nistré
s dé
ména
gent
dans
des
loge
ments
pro
visoir
es.
Le
s bâti
ments
jugé
s dan
gere
ux so
nt int
erdit
s.
Les
école
s de
la z
one
où
les
dégâ
ts so
nt pe
u im
porta
nts r
epre
nnen
t leu
r fon
ction
neme
nt.
Dans
les
zo
nes
grav
emen
t atte
intes
, le
perso
nnel
des
école
s re
comm
ence
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mettr
e en
or
dre
les
chais
es,
les
bure
aux ;
le
matér
iel
d’ens
eigne
ment
afin
de
repr
endr
e les
clas
ses
en
utilis
ant
des
salle
s de
cla
sses
pro
visoir
es o
u so
us
des t
entes
.
Orga
nisés
pa
r le
comi
té d’é
duca
tion,
les
matér
iels
péda
gogiq
ues
manq
uants
so
nt fou
rnis
par
des
volon
taire
s ou
de
s as
socia
tions
d’aide
d’u
rgen
ce.
Les é
coles
des
zone
s gra
veme
nt sin
istré
es r
epre
nnen
t les
cou
rs da
ns de
s sall
es pr
oviso
ires.
En
plus
des
cour
s no
rmau
x, on
ré
capit
ule le
s ex
périe
nces
et l
es
leçon
s du
sinist
re o
u de
la vi
e en
ré
fugié
afin
de
les
explo
iter
ultér
ieure
ment.
Mesures nécessaires
Réali
ser
des
mes
ures
pa
rasis
miq
ues
(renf
orce
men
t ou
rec
onst
ruct
ion)
à p
artir
du
diag
nost
ic de
s bât
imen
ts d
e sall
es d
e clas
se.
Do
nner
des
leço
ns o
u de
s ex
ercic
es c
once
rnan
t les
ac
tions
à p
rend
re e
n ca
s de
séis
me
dans
les
école
s.
Le m
odule
d’év
acua
tion
doit
désig
ner
les é
coles
où
l’on
peut
se
réfu
gier e
t éta
blir u
n pla
n de
s ac
tions
à
pren
dre
pour
les
ins
titut
eurs
ou
le
pers
onne
l pa
rallè
lemen
t à
la pr
épar
ation
des
rés
erve
s de
se
cour
s co
mme
prov
ision
s de
nou
rritur
e o
u de
ma
tériel
s d’éc
laira
ge. E
nsuit
e il f
aut f
aire c
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ître c
es
mes
ures
aux h
abita
nts.
Etab
lir pr
éalab
lemen
t un
manu
el de
diag
nosti
c de
s bâ
timen
ts au
niv
eau
du
modu
le de
dia
gnos
tic
afin
de
défin
ir le
diag
nost
ic d’
urge
nce
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s bâ
timen
ts
scol
aires
.
Le M
inistè
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duca
tion
Natio
nale
et le
comi
té d’é
duca
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devro
nt dé
finir
les p
rocé
dure
s ou
les rô
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à jou
er p
ar ch
acun
pou
r la
repr
ise r
apid
e de
s co
urs
en c
ollab
orat
ion
avec
les
modu
les co
ncer
nés.
Effe
ctue
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s co
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qui
réca
pitu
lent l
es e
xpér
ience
s et
les
leço
ns d
es s
éism
es a
fin d
e les
explo
iter u
ltérie
urem
ent.
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-95
Tabl
eau
9-41
C
onsé
quen
ces
de s
céna
rio (s
ituat
ion
la p
lus
grav
e, s
ituat
ion
amél
ioré
e, m
esur
es n
éces
saire
s) d
u au
trem
blem
ent d
e te
rre d
e sc
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io ty
pe K
hair
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8 h
eure
s du
soi
r
(13)
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ctur
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accu
eil d
es a
ides
0 à un
e heu
re pl
us ta
rd
1 à 24
heur
es pl
us ta
rd
1 à 3
jours
plus t
ard
3 à 7
jours
plus t
ard
7 jou
rs plu
s tar
d ou p
lus
Situation la plus grave
En n
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t pas
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plan
ni d’a
ccor
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aide
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térieu
res,
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agine
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re d
u co
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des a
ides.
En n
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pas s
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sité
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bén
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prox
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s qu
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nt pa
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ne p
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nt pa
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nt au
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aide
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de
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rets,
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in. L
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s aid
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les
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tion,
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s con
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ant
l’id
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n de
s pe
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dispa
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ou
né
cess
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des
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psy
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, etc.
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base
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des
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e d’
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nge
d’in
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ans l
e plan
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Le
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it un
plan
de
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es
pour
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la
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ion
des
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c les
ONG
et
les
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anisa
tions
priv
ées
et
orga
nise
des
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cices
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me
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de c
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orat
ion
avec
les o
rgan
isatio
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’aide
s.
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9-96
Tabl
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9-42
C
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rio (s
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u au
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blem
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e te
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pe K
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al D
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8 h
eure
s du
soi
r
(14)
Nou
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0 à un
e heu
re pl
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rd
1 à 24
heur
es pl
us ta
rd
1 à 3
jours
plus t
ard
3 à 7
jours
plus t
ard
7 jou
rs plu
s tar
d ou p
lus
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s n’o
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stiné
s à un
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de
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n’es
t pas
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nie d
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les a
limen
ts pe
uven
t ne
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tre
utilis
és et
donc
peuv
ent p
ourri
r sur
plac
e.
Le m
anqu
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ourri
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sse s
pecta
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s da
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s en
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si
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se d
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nt de
s ma
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, les
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prov
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t de
s ins
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ns
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ques
so
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en
quan
tité
suffis
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pour
les m
énag
es.
Selon
la si
tuatio
n ré
elle
des d
omma
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la n
ourri
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est f
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ie au
x ha
bitan
ts qu
i sou
ffren
t d’un
man
que
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ents,
sur
la
base
d’un
e lis
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s pr
ovisi
ons
préa
lablem
ent é
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.
Les
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rds
établi
s en
tre le
s wi
layas
per
mette
nt un
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prov
ision
neme
nt de
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prov
enan
t de
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voisi
nes.
La n
ourri
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stock
ée e
t app
rovis
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les w
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s es
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des
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s, gr
âce
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gesti
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u mo
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« nou
rritur
e et
matér
iels »
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tions
co
ncer
nant
la dis
tributi
on
étant
répa
ndue
s lar
geme
nt ch
ez le
s hab
itants
, le d
ésor
dre
ou le
mé
conte
nteme
nt re
stent
minim
um.
Grâ
ce à
un
or
dre
gouv
erne
menta
l co
ncer
nant
la no
urritu
re c
once
rnan
t le
con
trôle
des
prix
et/ou
l’int
erdic
tion
de v
ente
forcé
e, la
haus
se
incon
trôlab
le de
s prix
des a
limen
ts es
t évit
ée.
La
distrib
ution
de
s
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nts
prov
enan
t de
s aid
es
inter
natio
nales
co
mmen
ce.
La d
istrib
ution
des
rep
as
avec
co
ncou
rs de
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lontai
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la ba
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mand
e de
s sin
istré
s qu
i n’on
t plus
ains
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re d
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nque
de
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riture
.
Pour
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uilibr
e nu
trition
nel,
des
supp
lémen
ts so
nt dis
tribué
s, co
mme
des
comp
rimés
de
vit
amine
s, etc
…
Grâc
e à
des
actio
ns a
utono
mes,
les
sinist
rés
cons
omme
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nour
riture
qui s
e con
serve
mal
en
prem
ier, a
fin d
e ne
pas
gas
piller
la
nour
riture
.
Mesures nécessaires
La
Délég
ation
na
tiona
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x ris
ques
ma
jeurs
(DNR
M) d
oit m
ener
une
cam
pagn
e pu
bliqu
e et
fourn
ir un
sou
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pour
que
les
habi
tant
s fa
ssen
t de
s pr
ovisi
ons
de s
ecou
rs d
ans
leur
fam
ille
régu
lière
ment.
La
nou
rritu
re d
e se
cour
s né
cess
aire
pour
les
sin
istré
s de
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être
cons
ervé
e et
gé
rée
publ
ique
men
t par
le m
odule
d’ap
prov
ision
neme
nt en
nou
rritur
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de se
cour
s qui
doit f
aire
conn
aître
le
conte
nu d
e la
nour
riture
stoc
kées
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hab
itants
et
aux s
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conc
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s.
Etab
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éalab
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proc
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alime
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comm
e le
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cons
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s.
Conc
lure
un
acco
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our
l’app
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emen
t en
nour
ritur
e en
cas
d’u
rgen
ce a
vec
les w
ilaya
s vo
isine
s et
parta
ger l
es in
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tions
sur
les
rése
rves
stock
ées p
ar ch
acun
.
Le m
odule
d’ap
prov
ision
neme
nt et
de s
ecou
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le pla
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riture
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mob
ilisat
ion
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olon
taire
s -
assis
tant
s et
la
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hode
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de l
a pr
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on d
e di
strib
utio
n da
ns le
plan
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EC.
Un
gui
de d
e co
ntrô
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s pr
ix en
pér
iode
d’
urge
nce
doit
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aré
et le
publ
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it en
être
bien
info
rmé
Défin
ir un
e str
uctur
e co
ncer
nant
la co
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e de
s be
soin
s de
s sin
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s afi
n de
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finir
un
e bo
nne
gest
ion
des
zone
s d’
abri
conf
orm
e au
x be
soin
s de
s sin
istré
s.
Essa
yer
d’obte
nir
une
bonn
e ge
stion
des
abr
is qu
i fa
voris
e l’a
uton
omie
des s
inist
rés.
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-97
Tabl
eau
9-43
C
onsé
quen
ces
de s
céna
rio (s
ituat
ion
la p
lus
grav
e, s
ituat
ion
amél
ioré
e, m
esur
es n
éces
saire
s) d
u au
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blem
ent d
e te
rre d
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pe K
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in, à
8 h
eure
s du
soi
r
(15)
Eau
pot
able
(eau
de
robi
net)
0 à un
e heu
re pl
us ta
rd
1 à 24
heur
es pl
us ta
rd
1 à 3
jours
plus t
ard
3 à 7
jours
plus t
ard
7 jou
rs plu
s tar
d ou p
lus
Situation la plus grave
Les r
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ux d
e dis
tributi
on d
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endo
mmag
és
sur e
nviro
n 40
00 p
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nom
breu
x do
mmag
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ent à
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nctio
n en
tre le
s ré
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x et
les
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Un
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domm
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es
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spen
due
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faç
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porta
nte.
Les
équip
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ts de
la
cond
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és, la
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nitur
e d’e
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tion
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s, la
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tions
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n pr
end
des
retar
ds,
faute
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ence
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corre
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dant.
Malgr
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des
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bar
rage
Ke
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coup
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d’eau
con
tinue
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centr
e de
la vi
lle d’
Alge
r.
La
dema
nde
d’aide
de
s mé
nage
s qu
i n’a
rrive
nt pa
s à
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ovisi
onne
r en
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u au
gmen
te ma
is on
n’ar
rive
pas
à fou
rnir
suffis
amme
nt d’e
au,
du
au
manq
ue
de
cami
ons c
itern
es.
Da
ns
la ba
nlieu
e, l’a
dduc
tion
d’eau
de
s ba
rrage
Bo
urou
mi–
Bouk
ourd
ane
- Gh
rib
foncti
onne
ains
i que
l’ac
cès
aux
puits
, l’ea
u po
table
peut
donc
être
ass
urée
mêm
e s’i
l y a
de
s lim
itatio
ns.
La d
istrib
ution
d’ea
u po
table
dans
les
qu
artie
rs re
pren
d pa
rtielle
ment
grâc
e à
la ré
para
tion
des
équip
emen
ts de
pris
e d’e
au e
t à la
four
nitur
e d’e
au g
râce
à
une
dév
iation
par T
ipaza
. Le
s dé
gâts
aux
cond
uites
étan
t trè
s im
porta
nts,
la ré
para
tion
rapid
e es
t im
poss
ible
dans
la z
one
centr
ale e
t la
distrib
ution
par
des
cam
ions
citer
nes
prés
ente
des
diffic
ultés
à c
ause
des
ro
utes
endo
mmag
ées
ou d
u ma
nque
de
cami
ons c
itern
es.
L’ea
u pota
ble de
ces
habit
ants
est a
ssur
ée g
râce
à d
e l’e
au
en
boute
ille
fourn
ie pa
r les
aid
es
extér
ieure
s et
l’inqu
iétud
e de
vient
plus
gran
de ch
ez le
s hab
itants
.
La c
oupu
re d
’eau
conti
nue
dans
les
qua
rtiers
centr
aux
malgr
é le
comm
ence
ment
de l’
instal
lation
de
con
duite
s pr
oviso
ires.
Du
à un
man
que
de ca
mion
s cite
rnes
, la
distrib
ution
d’ea
u da
ns l
es
abris
prov
isoire
s res
te lim
itée.
Situation améliorée
Les d
omma
ges n
e son
t pas
très
impo
rtants
grâc
e au
fait q
ue le
s co
nduit
es d
’eau
ancie
nnes
(tuy
aux
en
amian
te-cim
ent
ou e
n fon
te gr
ise)
ont
été d
éjà
remp
lacée
s pa
r des
tuya
ux e
n po
lyéthy
lène
et les
zo
nes e
n ma
nque
d’ea
u so
nt mo
ins im
porta
ntes,
du
au fa
it que
les c
hâtea
ux d
’eau
avaie
nt été
renfo
rcés
en ap
pliqu
ant le
s règ
les pa
rasis
miqu
es.
Mê
me s
’il y
a de
s do
mmag
es a
u niv
eau
des
cond
uites
, les
ha
bitan
ts on
t bie
n co
mpris
la
néce
ssité
de
cons
erve
r l’e
au e
t ils
fer
ment
les
robin
ets
des
petits
ré
servo
irs
d’eau
da
ns
leur
maiso
n, de
faço
n à sa
uveg
arde
r l’ea
u pota
ble.
Les
domm
ages
peu
vent
être
minim
isés
grâc
e à
des
renfo
rceme
nts p
aras
ismiqu
es
des
équip
emen
ts d’a
dduc
tion
prov
enan
t du
barra
ge de
Ked
dara
.
La
vérifi
catio
n de
s éq
uipem
ents
de
prélè
veme
nt et
de
distrib
ution
d’e
au
comm
ence
grâ
ce a
u pe
rsonn
el ay
ant r
eçu
une
forma
tion
du m
odule
des
équ
ipeme
nts
hydr
auliq
ues,
su
r la
base
de
la
proc
édur
e de
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catio
n en
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’urge
nce
indiqu
ée d
ans
le pla
n OR
SEC.
Ai
nsi le
s inf
orma
tions
néc
essa
ires
à la
répa
ratio
n ou
la re
prise
de
distrib
ution
peu
vent
être
colle
ctées
.
Même
dans
les q
uartie
rs où
la fo
urnit
ure
d’eau
es
t su
spen
due,
il n’y
a p
as d
e pr
oblèm
e co
ncer
nant
l’eau
pota
ble, c
ar la
plup
art d
es
famille
s o
nt co
nser
vé d
e l’e
au p
our 3
jour
s, so
it 9
litres
par
per
sonn
e. Da
ns le
s zo
nes
où
l’alim
entat
ion e
n ea
u es
t sus
pend
ue s
ur u
ne
longu
e pé
riode
, la
fourn
iture
d’e
au
est
cepe
ndan
t po
ssibl
e, gr
âce
à de
s ca
mion
s cit
erne
s. A
partir
des
rés
ultats
d’in
spec
tion
conc
erna
nt les
do
mmag
es
aux
rése
aux
d’eau
x, il
est
poss
ible
de c
omme
ncer
la
réha
bilita
tion
et le
rétab
lisse
ment
de c
es
rése
aux,
grâc
e à
des
équip
emen
ts et
matér
iels p
réala
bleme
nt sto
ckés
.
La z
one
où l
a fou
rnitu
re d
’eau
est
coup
ée e
st ré
duite
au
fur e
t à m
esur
e de
l’a
vanc
emen
t de
s tra
vaux
de
ré
tablis
seme
nt de
s éq
uipem
ents
de
prélè
veme
nt et
de d
istrib
ution
d’ea
u.
Les
zone
s les
plu
s att
eintes
so
nt tou
jours
alime
ntées
en
eau
par
des
cami
ons
citer
nes
mais
égale
ment
par
des
boute
illes
d’eau
, av
ec
la co
llabo
ratio
n de v
olonta
ires.
La f
ourn
iture
en
eau
conti
nue,
grâc
e à
la ré
para
tion
des
cond
uites
exis
tantes
. Et l
e pla
n de
ré
habil
itatio
n à
gran
de
éche
lle
des
équip
emen
ts d’a
dduc
tion
d’eau
est
élabo
ré e
t mi
s en o
euvre
.
Mesures nécessaires
Le
modu
le de
s éq
uipem
ents
hydr
auliq
ues
doit
accé
lérer
le re
mpl
acem
ent d
es c
ondu
ites
par d
es
tuya
ux en
pol
yéth
ylène
.
Le m
odule
des é
quipe
ments
hydr
auliq
ues d
oit in
citer
le
renf
orce
men
t par
asism
ique
des
équ
ipem
ents
de
sto
ckag
e et
de
dist
ribut
ion
d’ea
u co
mm
e les
ba
rrage
s ou
les ch
âtea
ux d
’eau.
La
Délé
gatio
n Na
tiona
le au
x Ri
sque
s Ma
jeurs
doit
mene
r un
e ca
mpa
gne
d’in
form
atio
n (
pour
le
gran
d pu
blic
et le
s sc
olair
es),a
fin d
’améli
orer
la
cons
cienc
e de
s ha
bita
nts
en c
e qu
i con
cern
e l’a
ppro
visio
nnem
ent e
n ea
u en
cas d
’urg
ence
.
Le m
odule
des
équ
ipeme
nts h
ydra
uliqu
es
défin
it la
proc
édur
e de
vér
ifica
tion
des
équi
pem
ents
de
pr
élève
men
t et
de
di
strib
utio
n d’
eau
dans
le p
lan O
RSEC
et
effe
ctue
des
exe
rcice
s de
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atio
n du
per
sonn
el po
ur l’i
nspe
ctio
n.
Amén
ager
les
équi
pem
ents
de
dist
ribut
ion
d’ea
u en
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d’u
rgen
ce c
omm
e de
s ca
mio
ns c
itern
es e
t ét
ablir
un
plan
de
dist
ribut
ion
d’ea
u po
tabl
e qu
i in
clut
la co
llabo
ratio
n du
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ule d
e coo
rdin
atio
n et
des
volo
ntair
es.
Le
mod
ule de
s équ
ipeme
nts hy
drau
lique
s doit
stoc
ker l
es m
atér
iels e
t mat
ériau
x pou
r la
répa
ratio
n de
s in
stall
atio
ns e
t effe
ctue
r des
exe
rcice
s du
per
sonn
el ch
argé
s de
ces
ré
para
tions
.
Le
modu
le de
s éq
uipem
ents
hydr
auliq
ues
doit
établi
r un
gu
ide
qui m
ontre
la p
rocé
dure
d’
élabo
ratio
n du
pl
an
de
réta
bliss
emen
t et
de
ré
habi
litat
ion
ap
rès
les
sinist
res d
ans l
e plan
ORS
EC.
Projet de rapport final
9-98
Tabl
eau
9-44
C
onsé
quen
ces
de s
céna
rio (s
ituat
ion
la p
lus
grav
e, s
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ion
amél
ioré
e, m
esur
es n
éces
saire
s) d
u au
trem
blem
ent d
e te
rre d
e sc
énar
io ty
pe K
hair
al D
in, à
8 h
eure
s du
soi
r
(16)
Ele
ctric
ité
0 à un
e heu
re pl
us ta
rd
1 à 24
heur
es pl
us ta
rd
1 à 3
jours
plus t
ard
3 à 7
jours
plus t
ard
7 jou
rs plu
s tar
d ou p
lus
Situation la plus grave
La p
lupar
t de
s ce
ntrale
s éle
ctriqu
es s
ituée
s pr
ès
d’Alge
r su
spen
dent
leur
servi
ce
à ca
use
des
seco
usse
s im
porta
ntes.
Par
mi e
lles,
la sta
tion
HAMM
A EL
ANN
ASSE
R et
celle
du
port
sont
grav
emen
t end
omma
gés.
Le
s lig
nes
« moy
enne
tens
ion »
sont
coup
ées
sur
envir
on
40km
de
lon
g.
Les
ligne
s « b
asse
ten
sion »
sont
coup
ées e
n ce
rtains
end
roits
à ca
use
de l’e
ffond
reme
nt de
bâtim
ents.
La c
oupu
re d
e co
uran
t est
cons
tatée
sur
l’en
semb
le de
s zo
nes
à ca
use
de l’
arrê
t de
s ce
ntrale
s, de
la
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ure
des
ligne
s et
des
domm
ages
au
x éq
uipem
ents
des
sous
-stati
ons.
Bi
en
que
l’insp
ectio
n d’u
rgen
ce a
it co
mmen
cé à
éva
luer
les
domm
ages
, les
po
ints
à vé
rifier
so
nt tel
lemen
t no
mbre
ux
que
cette
ins
pecti
on
n’ava
nce
pas
rapid
emen
t.
La re
prise
n’es
t que
par
tielle
à ca
use
du re
tard
de l’i
nspe
ction
d’ur
genc
e.
Les t
rava
ux d
e ré
tablis
seme
nt de
s cen
trales
et
des
ligne
s éle
ctriqu
es n
’avan
cent
pas
faute
de
matér
iel et
/ou de
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nnel.
Le
s équ
ipeme
nts é
lectriq
ues l
aissé
s allu
més à
l’in
térieu
r de
s bâ
timen
ts pa
r les
hab
itants
pr
ovoq
uent
des i
ncen
dies a
vec l
a re
prise
de
la dis
tributi
on d’
électr
icité.
Le
rétab
lisse
ment
des
centr
ales
dont
les d
égâts
so
nt im
porta
nts
n’ava
nce
guèr
e fau
te de
maté
riels.
Pa
r co
nséq
uent,
on
do
it eff
ectue
r de
s co
upur
es d
e co
uran
t pla
nifiée
s fau
te d’é
nerg
ie su
ffisan
te.
Le
ré
tablis
seme
nt de
s lig
nes
électr
iques
es
t su
spen
du f
aute
de c
âbles
de
remp
lacem
ent.
La d
istrib
ution
d’él
ectric
ité d
ans
l’immé
diat
étant
prior
itaire
, on
n’a
rrive
pas
à é
labor
er u
n pla
n de
rétab
lisse
ment
à lon
g ter
me.
Situation améliorée
Avec
l’o
ptimi
satio
n de
s lig
nes
électr
iques
en
do
ublan
t l
es l
ignes
de
trans
miss
ion d
ans
les
endr
oits
où
l’on
craint
la
liqué
factio
n ou
l’a
mplifi
catio
n du
mou
veme
nt sis
miqu
e, le
taux
de
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ure d
e cou
rant
est r
éduit
. L
es
centr
ales
électr
iques
ou
les s
ous-s
tation
s ay
ant é
té re
nforcé
es e
n ap
pliqu
ant l
es rè
gles
para
sismi
ques
, les
domm
ages
sur c
es in
stalla
tions
sont
limité
s.
Avec
le n
ombr
e re
strein
t de
point
s en
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agés
et l
a pr
océd
ure
d’ins
pecti
on b
ien c
onnu
e du
per
sonn
el, le
s tra
vaux
d’év
aluati
on d
es d
omma
ges
avan
cent
sans
he
urt e
t la
distrib
ution
d’él
ectric
ité p
eut ê
tre r
epris
e da
ns le
s qu
artie
rs où
la v
érific
ation
de
la sé
curité
des
lig
nes e
st dé
jà ter
miné
e.
Les
trava
ux d
e ré
tablis
seme
nt av
ance
nt eff
icace
ment
grâc
e au
stoc
kage
des
ma
tériel
s et
matér
iaux
ainsi
qu’au
x ex
ercic
es s
uivi p
ar le
per
sonn
el.
Les
habit
ants
ayan
t cou
pé le
s éq
uipem
ents
électr
iques
en
quitta
nt leu
r mais
on, i
l n’y
a pa
s d’in
cend
ie pr
ovoq
ué.
Da
ns le
s zo
nes
grav
emen
t atte
intes
, l’él
ectric
ité p
eut ê
tre a
ssur
ée d
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les
abris
grâ
ce à
l’ins
tallat
ion ra
pide
de lig
nes p
rovis
oires
ou
par d
es g
énér
ateur
s mo
biles
de se
cour
s.
L’élec
tricité
est
fourn
ie da
ns le
s lie
ux
d’hab
itatio
n, y
comp
ris
dans
les a
bris
prov
isoire
s.
Le m
odule
« én
ergie
» éta
blit u
n pla
n d’i
nstal
lation
de
s éq
uipem
ents
de
distrib
ution
d’é
lectric
ité
pour
le
rétab
lisse
ment
des
zone
s gr
avem
ent
sinist
rées
et
comm
ence
à e
xécu
ter c
e pla
n au
fur e
t à m
esur
e.
Mesures nécessaires
Le m
odule
« én
ergie
» et
la co
mpag
nie d
’élec
tricité
SO
NELG
AZ
effe
ctue
nt
des
trava
ux
de
renf
orce
men
t pa
rasis
miq
ue
des
prin
cipale
s in
stall
atio
ns él
ectri
ques
comm
e les
ce
ntrale
s ou
les so
us-st
ation
s.
Le m
odule
« én
ergie
» et
la co
mpag
nie d
’élec
tricité
SO
NELG
AZ
effe
ctue
nt
des
trava
ux
de
renf
orce
men
t pa
rasis
miq
ue d
es p
ylône
s et
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trava
ux d
e dou
blem
ent d
es lig
nes.
Le m
odule
« én
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» pr
épar
e la
proc
édur
e d’
insp
ectio
n en
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d’u
rgen
ce,
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édur
e qu
i n’a
jam
ais é
té év
aluée
et e
xpér
imen
tée e
t effe
ctue
des
ex
ercic
es d
’insp
ectio
n pa
r son
per
sonn
el.
Le m
odule
« én
ergie
» st
ocke
les
mat
ériel
s et
mat
ériau
x po
ur l
es
répa
ratio
n et
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ctue
des
exe
rcice
s po
ur le
per
sonn
el ch
argé
de
ces
répa
ratio
ns.
Le
mod
ule «
éner
gie »
fait
conn
aître
aux
hab
itant
s la
néce
ssité
de
coup
er
les i
nter
rupt
eurs
d’él
ectri
cité
lors
de
l’éva
cuat
ion
en v
ue d
’évite
r d’
éven
tuels
ince
ndies
.
Le
modu
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nerg
ie »
doit
indiqu
er la
proc
édur
e dan
s le p
lan
ORSE
C po
ur
facilit
er
l’élab
orat
ion
du
plan
de
rétab
lisse
men
t effe
ctif.
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-99
Tabl
eau
9-45
C
onsé
quen
ces
de s
céna
rio (s
ituat
ion
la p
lus
grav
e, s
ituat
ion
amél
ioré
e, m
esur
es n
éces
saire
s) d
u au
trem
blem
ent d
e te
rre d
e sc
énar
io ty
pe K
hair
al D
in, à
8 h
eure
s du
soi
r
(17)
Gaz
0 à un
e heu
re pl
us ta
rd
1 à 24
heur
es pl
us ta
rd
1 à 3
jours
plus t
ard
3 à 7
jours
plus t
ard
7 jou
rs plu
s tar
d ou p
lus
Situation la plus grave
Les
cond
uites
en
cuivr
e de
moy
enne
pre
ssion
son
t ro
mpue
s en
78 e
ndro
its.
Bea
ucou
p de
dom
mage
s se
pro
duise
nt au
nive
au d
es j
oints
à ca
use
de
l’effo
ndre
ment
des b
âtime
nts.
Le
s ins
tallat
ions
de
fourn
iture
de
ga
z, de
tra
nsmi
ssion
du
ga
z ou
de
dé
pres
suris
ation
su
bisse
nt de
s dég
âts.
Les
vann
es p
rincip
ales
ont é
té fer
mées
entr
aînan
t la
susp
ensio
n de
la fo
urnit
ure
en g
az, a
près
une
bais
se
de
pres
sion,
mais
pas
immé
diatem
ent
aprè
s le
tremb
lemen
t de
terre
, et b
eauc
oup
de fu
ites
de g
az
appa
raiss
ent c
ondu
isant
à de
s ex
plosio
ns d
ues
à de
s cré
ation
s nég
ligen
tes de
feux
dive
rs.
Par
abse
nce
d‘une
pr
océd
ure
claire
d’i
nspe
ction
des f
uites
de ga
z et d
u man
que d
e pe
rsonn
el po
ur c
ette
inspe
ction
, la
repr
ise d
e la
distrib
ution
de ga
z n’es
t pas
poss
ible
Même
si l
a dis
tributi
on d
e ga
z a
pu
reco
mmen
cer
dans
les
qua
rtiers
où l
a sé
curité
est
reco
nnue
, on
do
it co
uper
le
gaz
à plu
sieur
s re
prise
s à
caus
e de
fuit
es r
épéti
tives
dan
s les
mé
nage
s do
nt les
éq
uipem
ents
de
gaz
prés
enten
t des
défau
ts.
La
distrib
ution
de
ga
z da
ns
l’immé
diat
étant
prior
itaire
, le
modu
le « é
nerg
ie »
n’arri
ve p
as
à éla
bore
r un
pla
n de
ré
tablis
seme
nt à l
ong t
erme
.
Situation améliorée
Les
cond
uites
en
cuivr
e éta
nt re
mplac
ées
par d
es
tuyau
x en
poly
éthylè
ne, l
es d
omma
ges
au n
iveau
de
s con
duite
s gaz
peuv
ent ê
tre ré
duits
.
La m
ise à
nive
au p
aras
ismiqu
e de
s ins
tallat
ions
de
trans
miss
ion o
u de
dép
ress
urisa
tion
étant
avan
cée,
leurs
domm
ages
peuv
ent ê
tre au
ssi li
mités
.
Les
fuites
de
gaz
peuv
ent
être
limité
es g
râce
à
l’intro
ducti
on de
disp
ositif
s auto
matiq
ues d
e cou
pure
de
gaz e
n cas
de sé
isme.
La d
istrib
ution
de
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est
stopp
ée ju
ste a
près
la
seco
usse
du
séism
e af
in de
vér
ifier l
a sé
curit
é et
les
vann
es p
rincip
ales s
ont f
ermé
es. A
insi,
les a
ccide
nts
d’inf
lamma
tion
peuv
ent
être
évit
és d
u fa
it qu
e le
volum
e de
fuit
e de
gaz
est
limité
et
l’inte
rdict
ion
d’utili
satio
n de
feux
éta
nt co
nnue
par
tout
le m
onde
.
La d
istrib
ution
de
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repr
end
dans
le q
uartie
r sud
-oue
st d’A
lger,
une
fois
confi
rmée
la sé
curité
par l’
inspe
ction
des f
uites
de ga
z.
Les
habit
ants
ayan
t fer
mé le
s va
nnes
de
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lors
de l’é
vacu
ation
, il n
’y a
pas
de no
uvell
e fuit
e.
La d
istrib
ution
des
bou
teille
s de
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dan
s les
zon
es g
rave
ment
attein
tes
assu
re la
vie i
mméd
iate d
es ha
bitan
ts.
Les
trava
ux d
e ré
tablis
seme
nt de
s ins
tallat
ions
d’app
rovis
ionne
ment
en g
az
qui o
nt été
end
omma
gées
com
menc
ent g
râce
au
perso
nnel
ayan
t reç
u un
e for
matio
n con
cern
ant le
s maté
riels
et ma
tériau
x stoc
kés.
Le m
odule
« én
ergie
» éta
blit u
n pla
n de
s tra
vaux
pou
r les
zon
es
dont
la né
cess
ité
de
réins
tallat
ion d
es c
ondu
ites
de
gaz
est
cons
tatée
su
ite
à l’in
spec
tion,
puis
com
menc
ent
les
tra
vaux
co
ncer
nant
les
zone
s prio
ritaire
s.
Mesures nécessaires
Le m
odule
« én
ergie
» et
la SO
NELG
AZ d
oiven
t ac
célér
er l
e re
mpl
acem
ent
des
cond
uite
s en
cu
ivre
par
des
tuya
ux e
n po
lyéth
ylène
qui
ont
une d
uctili
té bie
n sup
érieu
re.
Le
mod
ule «
éner
gie »
et la
SONE
LGAZ
lanc
ent l
a m
ise à
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au p
aras
ismiq
ue d
es i
nsta
llatio
ns
relat
ives
au g
az e
t in
stall
ent
les d
ispos
itifs
au
tom
atiq
ues
de c
oupu
re d
e ga
z en
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de
séism
e.
Le m
odule
« én
ergie
» am
énag
e la
struc
ture
qui
perm
et au
fou
rniss
eur
de
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de s
uspe
ndre
la
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ution
de ga
z jus
te ap
rès l
’occu
rrenc
e du s
éisme
.Le
mod
ule «
éner
gie »
doit
faire
con
naîtr
e au
x ha
bita
nts
l’inte
rdict
ion
d’ut
ilisat
ion
du
feu
à l’in
térie
ur
d’un
e sa
lle
ferm
ée
just
e ap
rès
un
séism
e.
Le m
odule
« én
ergie
» éta
blit
un p
lan O
RSEC
qui
inc
lut
la pr
océd
ure
d’in
spec
tion
des
fuite
s de
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lor
s de
l’o
ccur
renc
e de
sin
istre
s im
porta
nts.
Il do
it en
outr
e as
sure
r et
for
mer
le p
erso
nnel
pour
cet
te
insp
ectio
n.
La D
éléga
tion
natio
nale
aux r
isque
s maje
urs (
DNRM
) et le
mod
ule «
éner
gie »
doive
nt fa
ire c
onna
ître
aux
habi
tant
s la
néce
ssité
de
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er le
s ro
bine
ts
de g
az lo
rs d
e l’év
acua
tion.
Le
modu
le « é
nerg
ie »
doit
indiqu
er
la pr
océd
ure
d’ éla
bora
tion
du
plan
de
rétab
lisse
men
t da
ns
le pla
n OR
SEC,
sto
ker l
es m
atér
iels
et
mat
ériau
x et
ef
fectu
er
la fo
rmat
ion du
pers
onne
l.
Projet de rapport final
9-100
Tabl
eau
9-46
C
onsé
quen
ces
de s
céna
rio (s
ituat
ion
la p
lus
grav
e, s
ituat
ion
amél
ioré
e, m
esur
es n
éces
saire
s) d
u au
trem
blem
ent d
e te
rre d
e sc
énar
io ty
pe K
hair
al D
in, à
8 h
eure
s du
soi
r
(18)
Com
mun
icat
ion
(télé
phon
e)
0 à un
e heu
re pl
us ta
rd
1 à 24
heur
es pl
us ta
rd
1 à 3
jours
plus t
ard
3 à 7
jours
plus t
ard
7 jou
rs plu
s tar
d ou p
lus
Situation la plus grave
Envir
on 4
à 5
% d
e la
longu
eur t
otale
des
câble
s à
fibre
s opti
ques
sont
coup
és.
Le
s lig
nes
d’entr
ées
des
télép
hone
s fix
es s
ont
coup
ées à
caus
e de l
’effon
drem
ent d
es bâ
timen
ts.
Beau
coup
d’an
tenne
s pou
r les
télép
hone
s por
tables
éta
nt en
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agée
s, les
télép
hone
s po
rtable
s ne
so
nt plu
s utili
sable
s.
Les
stand
ards
des
cen
trales
télé
phon
iques
son
t tom
bés s
e son
t effo
ndré
s et n
e fon
ction
nent
plus.
Le té
lépho
ne fi
xe n
e fon
ction
ne p
lus p
our
l’ens
emble
de la
ville
d’Al
ger.
Mê
me s
i une
par
tie d
es in
stalla
tions
et d
es
anten
nes
foncti
onne
tou
jours,
les
app
els
devie
nnen
t extr
êmem
ent d
ifficil
es à
cau
se
de l’e
ncom
brem
ent.
Le
nom
bre
de p
oints
endo
mmag
és é
tant
trop
impo
rtant,
l’in
spec
tion
d’urg
ence
né
cess
aire
au ré
tablis
seme
nt n’a
vanc
e pa
s vit
e.
Le c
onsta
t des
dom
mage
s pr
enan
t du
retar
d, les
trav
aux
de ré
tablis
seme
nt ne
peu
vent
être
effec
tués e
fficac
emen
t et a
insi le
s cou
pure
s de
télép
hone
et
la dif
ficult
é d’a
ppel
pour
les
tél
épho
nes p
ortab
les co
ntinu
ent.
Le
rétab
lisse
ment
des l
ignes
est
retar
dé p
ar le
ma
nque
d’ap
pare
ils d
e re
mplac
emen
t de
s sta
ndar
ds en
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agés
.
Les
appe
ls de
s tél
épho
nes
fixes
et
mobil
es n
’arriv
ent t
oujou
rs pa
s à
bien
pass
er.
Malgr
é le
comm
ence
ment
d’ins
tallat
ion
d’ ap
pare
ils
mobil
es
sans
fils
, le
nomb
re d
’appa
reils
étan
t lim
ité e
t la
dema
nde
d’utili
satio
n tro
p im
porta
nte,
le dé
sord
re ne
peut
être é
vité.
Les
comm
unica
tions
so
nt as
suré
es p
artie
lleme
nt pa
r les
tél
épho
nes
mobil
es i
nstal
lés à
pr
oxim
ité de
s abr
is.
Situation améliorée
Les
zone
s co
upée
s pe
uven
t êtr
e ré
duite
s en
do
ublan
t ce
rtaine
s lig
nes
ou e
n eff
ectua
nt de
s tra
vaux
de
mi
se
à niv
eau
para
sismi
ques
de
s ce
ntrale
s, de
s sta
ndar
ds e
t des
ante
nnes
afin
de
minim
iser le
s dég
âts.
Le té
lépho
ne fi
xe n
e fon
ction
ne p
lus p
our
l’ens
emble
de la
ville
d’Al
ger.
Mê
me s
i les
diffic
ultés
d’ap
pels
à ca
use
de
l’enc
ombr
emen
t ex
isten
t po
ur
les
télép
hone
s po
rtable
s, les
app
els d
’urge
nce
sont
assu
rés
par
des
ligne
s d’u
rgen
ce
préa
lablem
ent d
eman
dées
.
Le p
erso
nnel
formé
com
menc
e l’in
spec
tion
d’urg
ence
pou
r le
rétab
lisse
ment
à pa
rtir d
u ma
nuel
préa
lablem
ent é
tabli.
Les
diffic
ultés
d’ap
pels
pour
les
télé
phon
es
porta
bles
sont
rédu
ites
au fu
r et à
mes
ure
de
l’insta
llatio
n des
anten
nes d
e sec
ours.
Le
per
sonn
el for
mé e
ffectu
e le
rétab
lisse
ment
des
télép
hone
s fix
es d
es p
oints
impo
rtants
en
prior
ité
avec
de
s ma
tériel
s et
matér
iaux
préa
lablem
ent s
tocké
s.
Les
appe
ls pa
r de
s tél
épho
nes
porta
bles r
edev
ienne
nt no
rmau
x.
Les
télép
hone
s fix
es r
epre
nnen
t leu
r fon
ction
neme
nt sa
uf da
ns le
s qua
rtiers
grav
emen
t end
omma
gés.
Le
no
mbre
su
ffisan
t d’i
nstal
lation
s tél
épho
nique
s sa
ns fi
l étan
t ins
tallée
s da
ns le
s abr
is de
s qua
rtiers
grav
emen
t att
eints,
les m
oyen
s de
comm
unica
tion
des s
inistr
és so
nt as
suré
s.
Le
plan
de
rétab
lisse
ment
comm
e le
remp
lacem
ent
des
appa
reils
pr
oviso
ireme
nt ré
paré
s ou
le
reno
uvell
emen
t de
s lig
nes
grav
emen
t en
domm
agée
s et
les t
rava
ux
comm
ence
nt en
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ction
du
de
gré d
e prio
rité.
Mesures nécessaires
Le m
odule
de
comm
unica
tion
et les
comp
agnie
s de
télép
hone
s do
ivent
acc
élére
r l’o
ptim
isatio
n de
s lig
nes
télép
honi
ques
en
do
ublan
t ce
rtain
es
ligne
s et e
ffect
uer l
a mise
à ni
veau
par
asism
ique
de
s ce
ntra
les,
des
stan
dard
s, de
s po
teau
x éle
ctriq
ues e
t des
ante
nnes
.
Le
modu
le de
co
mmun
icatio
n et
les
comp
agnie
s de
tél
épho
nes
doive
nt in
trodu
ire u
n sy
stèm
e qu
i as
sure
les
co
mm
unica
tions
d’u
rgen
ce e
n pr
iorit
é su
r la b
ase d
e la d
eman
de p
réala
ble.
Le
mod
ule d
e co
mmun
icatio
n do
it in
diqu
er
la pr
océd
ure
d’in
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tion
d’ur
genc
e lo
rs
de l’
occu
rrenc
e de
sin
istre
s da
ns le
plan
OR
SEC
et e
ffect
uer
la fo
rmat
ion
du
pers
onne
l.
Le m
odule
de
comm
unica
tion
défin
it la
proc
édur
e du
plan
de
rétab
lisse
ment
des
instal
lation
s de
com
munic
ation
qui
inclut
le s
tocka
ge d
es m
atérie
ls et
matér
iaux
et la
gesti
on d
u pe
rsonn
el da
ns l
e pla
n OR
SEC
et eff
ectue
des
exe
rcice
s po
ur l
e ré
tablis
seme
nt.
Le m
odule
de
comm
unica
tion
doit
stoc
ker l
es m
atér
iels
et m
atér
iaux
de s
ecou
rs te
ls qu
e les
ante
nnes
de s
ecou
rs o
u de
s télé
phon
es sa
ns fi
l mob
iles.
Le m
odule
de
com
mun
icatio
n dé
finit
la pr
océd
ure
d’él
abor
atio
n du
pl
an
de
réta
bliss
emen
t da
ns l
e pl
an
ORSE
C po
ur p
ouvo
ir ét
ablir
ce
pla
n sa
ns h
eurt.
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-101
Tabl
eau
9-47
C
onsé
quen
ces
de s
céna
rio (s
ituat
ion
la p
lus
grav
e, s
ituat
ion
amél
ioré
e, m
esur
es n
éces
saire
s) d
u au
trem
blem
ent d
e te
rre d
e sc
énar
io ty
pe K
hair
al D
in, à
8 h
eure
s du
soi
r
(19)
Méd
ias
(télé
visi
on, r
adio
, jou
rnau
x et
revu
es)
0 à un
e heu
re pl
us ta
rd
1 à 24
heur
es pl
us ta
rd
1 à 3
jours
plus t
ard
3 à 7
jours
plus t
ard
7 jou
rs plu
s tar
d ou p
lus
Situation la plus grave
Les
bâtim
ents
des
média
s ou
des
équ
ipeme
nts
diver
s éta
nt gr
avem
ent
endo
mmag
és,
le fon
ction
neme
nt de
s émi
ssion
s est
coup
é.
Certa
ines
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lation
s po
ur
l’impr
essio
n de
s jou
rnau
x ne
son
t pas
end
omma
gées
et l
’éditio
n de
ce
rtaine
s rev
ues f
oncti
onne
.
L’édu
catio
n co
ncer
nant
la pr
éven
tion
des c
atastr
ophe
s à
trave
rs les
méd
ias n
’étan
t pas
suff
isante
, les
gen
s ne
save
nt pa
s quo
i faire
.
Certa
ins m
edias
peuv
ent to
ujour
s fon
ction
ner e
t insis
tent s
urtou
t sur
la si
tuatio
n des
zone
s par
ticuli
èrem
ent
touch
ées d
ans l
eurs
infor
matio
ns. E
n con
séqu
ence
, des
opini
ons p
essim
istes
se pr
opag
ent p
armi
les h
abita
nts et
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souti
ens v
enan
t de l
’extér
ieur s
ont d
istrib
ués d
e faç
on no
n équ
itable
, dan
s ces
zone
s don
t par
lent s
urtou
t les
média
s. De
plus
, du à
une p
rése
ntatio
n tro
p imp
ortan
te de
rapp
orts
non f
ondé
s ou e
rroné
s par
certa
ins m
édias
, la
paniq
ue et
le dé
sarro
i se r
épan
dent
parm
i les h
abita
nts.
Situation améliorée
Des
mesu
res
telles
qu
e la
mise
à
nivea
u pa
rasis
miqu
e de
bâti
ments
abr
itant
des
média
s ou
la fi
xatio
n de
maté
riels
dans
ces
bâti
ments
, le
dysfo
nctio
nnem
ent e
n cas
de sé
isme e
st ré
duit.
Les
conn
aissa
nces
con
cern
ant
la pr
éven
tion
des
catas
troph
es
et la
prép
arati
on
des
matér
iels
de
seco
urs
dans
les
abr
is éta
nt co
mmun
iquée
s pa
r les
mé
dias,
les ha
bitan
ts pe
uven
t agir
avec
sang
-froid
.
En m
ême
temps
qu’i
ls fou
rniss
ent d
es in
forma
tions
exa
ctes
sur l
a sit
uatio
n de
s sin
istré
s et
des
aides
, les
méd
ias
lance
nt de
s ap
pels
au c
alme.
Ains
i les
hab
itants
peu
vent
obten
ir de
s inf
orma
tions
fiab
les g
râce
aux
émi
ssion
s ra
dios o
u aux
éditio
ns sp
écial
es de
s jou
rnau
x.
Les
infor
matio
ns o
fficiel
les s
ur la
situ
ation
des
sini
strés
ou
des
aides
son
t tra
nsmi
ses
corre
cteme
nt au
x ha
bitan
ts gr
âce a
ux m
édias
.
Quan
t au
x ha
bitan
ts dé
pour
vus
de r
adios
et
d’autr
es m
oyen
s, les
info
rmati
ons
sont
trans
mise
s pa
r de
s ha
ut-pa
rleur
s ins
tallés
dans
les a
bris.
Mesures nécessaires
Le m
odule
de
servi
ce d
’infor
matio
ns e
t des
méd
ias
doit a
ccélé
rer l
a mise
à ni
veau
par
asism
ique
des
bâ
timen
ts a
brita
nts
les m
édias
et p
rend
re d
es
mes
ures
par
asism
ique
s, te
lle q
ue la
fixa
tion
des
équi
pem
ents
.
Les
média
s in
form
ent l
es h
abita
nts
régu
lière
men
t su
r la
régl
emen
tatio
n et
la p
répa
ratio
n en
cas
de
séism
e ave
c le c
onco
urs d
es se
rvice
s con
cern
és.
Les
habit
ants
poss
èden
t de
s ra
dios
de
seco
urs
trans
porta
bles
afin
d’ob
tenir
les in
forma
tions
en
cas
de
sinist
res.
Le
mod
ule d
’infor
matio
n, av
ec le
con
cour
s de
s mé
dias,
étab
lit p
réala
blem
ent
un g
uide
sur
la p
rocé
dure
d’
info
rmat
ion
en ca
s d’u
rgen
ce et
info
rme s
on p
erso
nnel
du co
nten
u de
cette
pro
cédu
re.
Le
mod
ule d’
infor
matio
n pré
pare
des
hau
t-par
leurs
qui
sero
nt in
stall
és d
ans l
es ab
ris, e
tc. lo
rs de
s sini
stres
, afi
n de p
ouvo
ir don
ner r
apide
ment
des i
nform
ation
s offic
ielles
sur le
s dom
mage
s ou l
es ai
des.
Projet de rapport final
9-102
Tabl
eau
9-48
C
onsé
quen
ces
de s
céna
rio (s
ituat
ion
la p
lus
grav
e, s
ituat
ion
amél
ioré
e, m
esur
es n
éces
saire
s) d
u au
trem
blem
ent d
e te
rre d
e sc
énar
io ty
pe K
hair
al D
in, à
8 h
eure
s du
soi
r
(20)
Tra
nspo
rt aé
rien
(aér
opor
t)
0 à un
e heu
re pl
us ta
rd
1 à 24
heur
es pl
us ta
rd
1 à 3
jours
plus t
ard
3 à 7
jours
plus t
ard
7 jou
rs plu
s tar
d ou p
lus
Situation la plus grave
Même
si l
es d
égâts
du
nouv
eau
termi
nal r
esten
t lim
ités,
les é
quipe
ments
de
contr
ôle é
tant t
ombé
s et
endo
mmag
és,
le fon
ction
neme
nt de
la
tour
de
contr
ôle es
t inter
romp
u.
La
piste
d’atte
rriss
age
étant
endo
mmag
ée,
l’atte
rriss
age
et le
déco
llage
de
vienn
ent
impo
ssibl
es.
De
s fui
tes
de
carb
uran
t so
nt pr
ovoq
uées
pa
r l’e
ndom
mage
ment
des d
épôts
de ca
rbur
ant.
On p
rocè
de à
l’ins
pecti
on d
’urge
nce
en a
rrêtan
t le
déco
llage
et l’a
tterri
ssag
e.
Le fo
nctio
nnem
ent d
e la
tour d
e co
ntrôle
ne
peut
être
rétab
li à
caus
e du
re
tard
de
répa
ratio
n de
s éq
uipem
ents
de co
ntrôle
.
Le
ravit
aillem
ent
en
carb
uran
t éta
nt lim
ité
par
l’end
omma
geme
nt de
ré
servo
irs,
le no
mbre
d’h
élico
ptère
s qu
i déc
ollen
t et a
tterri
ssen
t en
utilis
ant
une p
artie
de te
rrain
est a
ussi
limité
.
Le ré
tablis
seme
nt de
la p
iste
pren
d de
s reta
rds
par
faute
de
matér
iels
et de
ma
tériau
x né
cess
aires
. P
ar c
onsé
quen
t, l’a
ccue
il de
s aid
es in
terna
tiona
les es
t impo
ssibl
e.
Malgr
é la
fin d
e ré
para
tion
de la
pist
e, du
fait
que
la ré
para
tion
du s
ystèm
e de
gu
idage
n’es
t pa
s en
core
ter
miné
e, le
déco
llage
et
l’atte
rriss
age
aux
instru
ments
so
nt tou
jours
impo
ssibl
es.
Le
fait
que
l’acc
ueil
des
aides
int
erna
tiona
les d
épen
d de
s au
tres
aéro
ports
dem
ande
plu
s de t
emps
et de
trav
ail.
Le fo
nctio
nnem
ent d
e l’a
érop
ort
est q
uasim
ent r
établi
.
Situation améliorée
Grâc
e au
x me
sure
s vis
-à-vi
s de
s sé
ismes
telle
que
la
fixati
on d
es é
quipe
ments
de
la tou
r de
con
trôle,
il
n’y a
pas
de
domm
ages
impo
rtants
con
cern
ant
son f
oncti
onne
ment.
Une p
artie
de la
piste
d’att
erris
sage
est fi
ssur
ée.
Co
mpte
tenu
d’une
mise
à n
iveau
par
asism
ique,
il n’y
a pa
s de d
égâts
dans
les d
épôts
de ca
rbur
ant.
On p
rocè
de à
une
insp
ectio
n d’u
rgen
ce e
n ar
rêtan
t le
déco
llage
et l’a
tterri
ssag
e. La
rép
arati
on d
e la
piste
comm
ence
, gr
âce
au
pe
rsonn
el qu
i a r
eçu
une
forma
tion
conc
erna
nt les
ma
tériel
s et m
atéria
ux st
ocké
s.
Le
déco
llage
et
l’atte
rriss
age
des
hélic
optèr
es
devie
nnen
t pos
sibles
un ut
ilisan
t une
partie
du te
rrain.
Grâc
e à
la ré
para
tion
rapid
e et
l’utili
satio
n de
s éq
uipem
ents
du c
ontrô
le de
rem
place
ment,
l’a
érop
ort
repr
end
son
foncti
onne
ment
esse
ntiel
pour
accu
eillir
les ai
des e
xtérie
ures
.
Le
chan
geme
nt de
s éq
uipem
ents
et de
s ins
tallat
ions
prov
isoire
ment
répa
rés
avan
ce,
tout
en
maint
enan
t le
foncti
onne
ment
de l’a
érop
ort.
Mesures nécessaires
Le m
odule
de
trans
port
et le
gesti
onna
ire d
e l’a
érop
ort
devro
nt ré
alise
r de
s m
ises
à ni
veau
pa
rasis
miq
ues,
pour
la fi
xatio
n de
s équ
ipem
ents
de
la t
our
de c
ontrô
le ou
pou
r les
dép
ôts
de
carb
uran
t.
Le m
odule
de
trans
port
et le
gesti
onna
ire d
e l’a
érop
ort
défin
issen
t la
proc
édur
e d’
insp
ectio
n d’
urge
nce
et l
es m
étho
des
d’ap
prov
ision
nem
ent
et d
e st
ocka
ge d
es m
atér
iels
et m
atér
iaux
néce
ssair
es au
réta
bliss
emen
t, et
les i
ndiq
uer d
ans l
e plan
ORS
EC.
Le m
odule
de
trans
port
et le
gesti
onna
ire d
e l’a
érop
ort d
oiven
t cla
rifier
la
proc
édur
e de
re
nouv
ellem
ent
ou
d’ap
prov
ision
nem
ent
des
équi
pem
ents
né
cess
aires
au
m
aintie
n du
fonc
tionn
emen
t de l
’aéro
port.
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-103
Tabl
eau
9-49
C
onsé
quen
ces
de s
céna
rio (s
ituat
ion
la p
lus
grav
e, s
ituat
ion
amél
ioré
e, m
esur
es n
éces
saire
s) d
u au
trem
blem
ent d
e te
rre d
e sc
énar
io ty
pe K
hair
al D
in, à
8 h
eure
s du
soi
r
(21)
Tra
nspo
rt m
ariti
me
(inst
alla
tions
por
tuai
res)
0 à un
e heu
re pl
us ta
rd
1 à 24
heur
es pl
us ta
rd
1 à 3
jours
plus t
ard
3 à 7
jours
plus t
ard
7 jou
rs plu
s tar
d ou p
lus
Situation la plus grave
Une
partie
du
quai
de la
par
tie n
ord
du p
ort d
’Alge
r es
t défo
rmée
.
Le q
uai d
e la
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sud
est
inclin
é, à
caus
e de
pr
oblèm
es d
e liq
uéfac
tion
et les
ins
tallat
ions
de
déch
arge
ment
des
carg
aison
s so
nt ain
si en
domm
agée
s.
L’ins
pecti
on d’
urge
nce d
es in
stalla
tions
est e
ffectu
ée et
l’u
tilisa
tion
des
instal
lation
s en
domm
agée
s pa
r la
liqué
factio
n est
inter
dite.
Le
ré
tablis
seme
nt ra
pide
des
instal
lation
s éta
nt dif
ficile
, la
capa
cité
de
déch
arge
ment
est
cons
idéra
bleme
nt ré
duite
.
L’acc
ostag
e de
s pe
tits b
ateau
x de
vient
poss
ible
au n
iveau
d’un
e pa
rtie d
u qu
ai no
rd g
râce
à la
ré
para
tion
prov
isoire
.
Le ré
tablis
seme
nt ra
pide d
u qua
i sud
ne pe
ut êtr
e esc
ompté
, faute
de m
atérie
ls et
de m
atéria
ux.
Situation améliorée
Les
mesu
res
para
sismi
ques
tel
le qu
e de
s tra
iteme
nts d
es p
roblè
mes
de l
iquéfa
ction
étan
t ré
alisé
s au
nivea
u de
s qua
is ou
des
fond
ation
s des
ins
tallat
ions
de d
écha
rgem
ent,
les d
égâts
res
tent
limité
s.
L’utili
satio
n de
s ins
tallat
ions
est
repr
ise,
une
fois
confi
rmé l
eur s
écur
ité su
ite à
l’insp
ectio
n d’ur
genc
e.
Les
trava
ux d
e ré
para
tion
comm
ence
nt au
nive
au d
es
instal
lation
s do
nt les
dom
mage
s on
t été
ana
lysés
, av
ec le
s maté
riels
et ma
tériau
x stoc
kés.
Même
si l
es tr
avau
x de
rétab
lisse
ment
d’une
par
tie d
es in
stalla
tions
de
déch
arge
ment
conti
nue,
la plu
part
des
instal
lation
s de d
écha
rgem
ent o
nt re
pris
leur f
oncti
onne
ment
et pe
rmett
ent l’
accu
eil de
s sec
ours
qui a
rrive
nt.
Mesures nécessaires
Le m
odule
de
trans
port
et le
gesti
onna
ire d
es
instal
lation
s po
rtuair
es
devro
nt ré
alise
r un
di
agno
stic
sur
le da
nger
de
liqué
fact
ion
au
nive
au
des
quais
et
de
s fo
ndat
ions
de
s in
stall
atio
ns p
ortu
aires
ain
si qu
e de
s m
esur
es
néce
ssair
es à
pren
dre.
Le
modu
le de
tra
nspo
rt et
le ge
stion
naire
de
s ins
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ions
portu
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déf
iniss
ent p
réala
blem
ent l
a pr
océd
ure
conc
erna
nt l
’insp
ectio
n d’
urge
nce,
et
com
men
t sto
cker
les m
atér
iels e
t mat
ériau
x pou
r le
réta
bliss
emen
t rap
ide
et o
rgan
iser l
es
exer
cices
de
seco
urs.
Le m
odule
de
trans
port
et le
gesti
onna
ire d
es i
nstal
lation
s po
rtuair
es c
larifi
ent
la pr
océd
ure
pour
le
reno
uvell
emen
t ou
l’a
ppro
visio
nnem
ent
des
équi
pem
ents
im
porta
nts
pour
le
main
tien
des
fonc
tionn
emen
ts p
ortu
aires
.
Projet de rapport final
9-104
Tabl
eau
9-50
C
onsé
quen
ces
de s
céna
rio (s
ituat
ion
la p
lus
grav
e, s
ituat
ion
amél
ioré
e, m
esur
es n
éces
saire
s) d
u au
trem
blem
ent d
e te
rre d
e sc
énar
io ty
pe K
hair
al D
in, à
8 h
eure
s du
soi
r
(22)
Tra
nspo
rt te
rrest
re (p
onts
)
0 à un
e heu
re pl
us ta
rd
1 à 24
heur
es pl
us ta
rd
1 à 3
jours
plus t
ard
3 à 7
jours
plus t
ard
7 jou
rs plu
s tar
d ou p
lus
Situation la plus grave
10 p
onts
s’effo
ndre
nt et
13 p
onts
prés
enten
t des
gli
ssem
ents
au ni
veau
des t
ablie
rs.
Même
si le
dég
agem
ent d
es ta
blier
s eff
ondr
és
comm
ence
, cela
n’av
ance
guè
re à
cau
se d
u ma
nque
de m
atérie
ls et
de m
atéria
ux.
Même
si
les p
onts
effon
drés
qui
bloqu
aient
jusqu
e-là
les ro
utes
sont
déga
gés,
les tr
avau
x de
ré
tablis
seme
nt n’a
vanc
ent
pas
faute
de
matér
iels
et de
maté
riaux
, et c
ela p
rovo
que
des
embo
uteilla
ges i
mpor
tants.
Mê
me
si l’in
spec
tion
d’urg
ence
de
s po
nts
comm
ence
, ce
la n’a
vanc
e gu
ère,
faute
de
nomb
re su
ffisan
t de t
echn
icien
s.
Les
trava
ux d
e ré
tablis
seme
nt de
s pon
ts qu
i ont
prés
enté
des
gliss
emen
ts de
tab
lier
conti
nuen
t et
les
embo
uteilla
ges
au n
iveau
de
ces
point
s co
ntinu
ent
égale
ment.
Même
si l
a plu
part
des
trava
ux d
e ré
tablis
seme
nt d’u
rgen
ce
sont
termi
nés,
la lim
itatio
n de
la
circu
lation
con
tinue
à c
ause
de
la re
cons
tructi
on d
es p
onts
effon
drés
qu
i n’av
ance
nt pa
s vite
.
Situation améliorée
L’effo
ndre
ment
des
ponts
pe
ut êtr
e év
ité
par
l’insta
llatio
n de
disp
ositif
s sp
écifiq
ues
et/ou
des
me
sure
s vis-
à-vis
des p
roblè
mes d
e liqu
éfacti
on.
Un
e pa
rtie d
es p
onts
prés
ente
des
gliss
emen
ts de
tab
liers.
L’ins
pecti
on d
’urge
nce
de la
sécu
rité d
es p
onts
à l’in
itiativ
e du p
erso
nnel
du C
GS et
du C
TTP
qui a
re
çu la
form
ation
adéq
uate
est c
omme
ncée
.
Suite
à l
’insp
ectio
n, le
contr
ôle d
u tra
fic e
st né
cess
aire p
our li
miter
la ci
rculat
ion au
nive
au de
s po
nts.
Les
trava
ux c
omme
ncen
t po
ur l
es p
onts
qui
néce
ssite
nt la
répa
ratio
n en
liai
son
avec
les
se
rvice
s pu
blics
et
auss
i av
ec l
es e
ntrep
rises
pr
ivées
qui o
nt co
nclu
un ac
cord
préa
lable.
Malgr
é qu
elque
s lim
itatio
ns d
e vit
esse
ou
de
circu
lation
da
ns
un
seul
sens
qu
i su
bsist
ent,
le ré
tablis
seme
nt d’u
rgen
ce
est
à pe
u pr
ès
termi
né e
t le
foncti
onne
ment
de l
a plu
part
des
ponts
est
rétab
li. Un
e étu
de d
étaillé
e po
ur l
e vé
ritable
rétab
lisse
ment
ou la
re
cons
tructi
on co
mmen
ce.
Les
vérita
bles
trava
ux
de
rétab
lisse
ment/
re
cons
tructi
on
comm
ence
nt.
Mesures nécessaires
Effe
ctue
r la
mise
à n
iveau
par
asism
ique
des
po
nts
et i
nsta
ller
des
disp
ositi
fs p
erm
etta
nt
d’év
iter l
’effo
ndre
men
t.
Effe
ctue
r un
e ét
ude
des
prob
lèmes
de
liq
uéfa
ctio
n d
es s
ols
de fo
ndat
ions
des
pon
ts,
afin
de
pren
dre
des
mes
ures
con
cern
ant
les
poin
ts d
ange
reux
.
Le m
odule
de
diagn
ostic
et l
e Mi
nistèr
e de
s Tr
avau
x Pu
blics
cla
rifien
t la
proc
édur
e de
l’in
spec
tion
des p
onts
à l’in
itiativ
e du
CGS
et d
u CT
TP.
Ils
doive
nt pr
omou
voir
la vu
lgaris
ation
de
tech
nique
s d’i
nspe
ction
, en
réa
lisan
t des
ex
ercic
es d’
inspe
ction
d’ur
genc
e.
Le
modu
le de
tra
vaux
pu
blic
défin
it pr
éalab
lemen
t un
plan
ORS
EC q
ui in
diqu
e la
proc
édur
e de
rét
ablis
sem
ent d
’urg
ence
des
po
nts
inclua
nt un
acc
ord
avec
les
entre
prise
s pr
ivées
qui p
ossè
dent
des m
atérie
ls.
Le m
odule
de
trava
ux p
ublic
éta
blit
préa
lablem
ent u
ne d
irect
ive
pour
le ré
tabl
issem
ent d
es p
onts
qui
inclut
une
pro
cédu
re d
’étud
e po
ur le
rétab
lisse
ment.
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-105
Tabl
eau
9-51
C
onsé
quen
ces
de s
céna
rio (s
ituat
ion
la p
lus
grav
e, s
ituat
ion
amél
ioré
e, m
esur
es n
éces
saire
s) d
u au
trem
blem
ent d
e te
rre d
e sc
énar
io ty
pe K
hair
al D
in, à
8 h
eure
s du
soi
r
(23)
Tra
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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine
9-107
Afin de disposer les matériels pour la préparation de suggestions sur la gestion des catastrophes, les rubriques importantes à mettre en valeur et celles importantes particulières dans chaque article de réponse d’urgence sont sélectionnées à travers la procédure suivante selon les scénarii conséquents susmentionnés :
1) Basées sur les scenarii conséquents, les rubriques à promouvoir ou à mettre en valeur dans chaque article de réponse d’urgence (voir la partie supérieure du Tableau 9-53) sont catégorisées. Dans le résultat sont rassemblées 12 catégories (de a à 1.) telles que montrées à la gauche du Tableau 9-53.
2) Pour chaque article de réponse d’urgence, l’importance de chaque rubrique sont évaluée et rangées dans les quatre classes suivantes : ◎: Rubriques de priorité élevée, ○: Rubriques prioritaire, …: Rubriques concernée, ・: Rubriques moins concernée.
3) Parmi 12 rubriques, les six (6) rubriques suivantes sont sélectionnées comme rubriques importantes, parce que les rubriques sont évaluées de priorité élevée dans nombreux articles.
a. Évaluation sismique et mise en valeur des équipements principaux d. Éducation et information préalable au public f. Formulation de plan et de formation pour la réponse d’urgence dans chaque secteur j. Clarification de la procédure de formulation des plans de réhabilitation et de
reconstruction l. Préparation et tenue des enregistrements des activités accompagnés de résumés et de
plans d’amélioration
4) Les rubriques/mesures particulières à promouvoir et à mettre en valeur ont été sélectionnées pour chaque article de réponse d’urgence.
Dans le résultat sont sélectionnées 27 rubriques telles que montrées en bas du Tableau 9-53. Le contenu est résumé comme suit :
- Parmi 27 rubriques, 17 rubriques sont à promouvoir ou à mettre en valeur par l’initiative de l’administration (en couleur verte dans le Tableau 9-53). La plupart des rubriques seront réalisées conformément à la prescription sur la procédure détaillée dans le plan d’action de la gestion des catastrophes. Il est considéré que la formulation des plans de gestion systématiques et compréhensifs des catastrophes conformément à l’estimation de dommage dans la présente étude sera une rubrique clef pour la promotion de ces rubriques.
- 10 rubriques sont à promouvoir ou à mettre en valeur dans les activités de base individuelle ou communautaire (en couleur bleue dans le Tableau 9-53). A l’occasion de voir s’améliorer la conscience de la population à travers le séisme de Boumerdes, il est attendu que les activités de base individuelle ou communautaire soient encouragées au moyen de l’appui adéquat de l’administration. Le contenu de l’appui recommandé est résumé à l’alinéa 10-2.
9-108
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1112
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1920
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2324
Quartier général d'urgence
Base d'appui
Accommodation et recasement
Secours et lutte contre l'incendie
Sécurité publique
Soins médicaux des blessés
Système sanitaire
Personnes disparues
Traitement à la morgue
Fausses rumeurs et panique
Soin psychologique
Éducation
Accueil des aides
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CHAPITRE 10
RECOMMANDATIONS POUR LA RÉDUCTION DE L’IMPACT D’UN SÉISME
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
10-1
Chapitre 10. Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
10-1 Identification des principaux enjeux
Afin d’identifier les enjeux importants de la gestion des catastrophes sismiques, plusieurs volets ont été retenus et évalués au travers de trois matrices. Le contenu des matrices a été élaboré par l'équipe d'étude de la JICA en tenant compte des réponses aux questionnaires diffusés auprès des membres algériens du comité de pilotage. Les matrices concernent les aspects suivants:
(1) Scénario de dommage (voir le Chapitre 9)
On a identifié vingt-quatre (24) fonctions nécessaires à la réponse et aux secours en fonction du temps, depuis l'occurrence du tremblement de terre et au cours de la période qui le suit, en se référant aux dommages produits par le séisme de scénario de Khair al Din. Les conséquences de ce scénario ont été estimées sous deux versions, l’une pour le cas le plus grave (worst case) et l'autre en cas d'amélioration des conditions actuelles (improved case ou scénario d’améliorations), avec les recommandations requises pour se trouver dans cette situation plus favorable. Ce faisant, des enjeux importants ont été reportés dans le Tableau 9-53.
(2) Analyse des activités préventives actuelles
On a retenu les 7 catégories suivantes pour l’évaluation des activités et des mesures préventives actuelles:
Population Politique et planification Organisations et institutions Moyens pour la gestion des catastrophes Information et communication Sensibilisation Education et formation
A partir des sept catégories, on a retenu 62 critères pour l'évaluation. Chaque critère a été évalué et classé en points forts ou points faibles, et accompagné le cas échéant de recommandations pour l'amélioration des points faibles selon les indications des Tableaux 10-2 10-10. Sur cette base, quarante-deux enjeux importants ont été identifiés, comme l’indique le Tableau 10-1.
La plupart des enjeux identifiés doivent faire l’objet d’une dizaine de décrets d'application de la loi n° 04-20. Les mesures correspondantes seront mises en œuvre sous la coordination de la Délégation nationale aux risques majeurs (DNRM) dont on attend la création. Son installation (promulgation d'un décret de création) est des plus cruciales.
(3) Identification des principaux enjeux liés au cycle de prévention et aux entités concernées
Bien que cette analyse recouvre en partie la précédente, soixante-douze sujets à traiter pour la gestion des catastrophes sismiques en Algérie ont été introduits dans une matrice d’évaluation du cycle de gestion des catastrophes (préparation, réduction du risque, réponse d’urgence, réhabilitation et reconstruction) et des organismes concernés (assistance publique,
Projet de rapport final
10-2
assistance mutuelle et auto-assistance). Les résultats de cette évaluation ont été récapitulés en trois rubriques (enjeu, situation actuelle et organisation responsable) comme indiqué dans les Tableaux 10-11 à 10-18.
Chaque matière a été encore évaluée à partir des points de vue et des classifications suivants:
- Importance
A : Importance élevée B : Importance modérée C : Faible importance
- L'état actuel de réalisation
I : Non mis en application, ou application lente II : Mis en oeuvre partielle III : Bonne mise en oeuvre
- Urgence
a : Très urgent b : moyennement urgent c : urgence faible
Cette évaluation concerne directement les mesures de gestion des catastrophes à mettre en œuvre par les parties prenantes algériennes. Il est donc recommandé qu’elles conduisent l'évaluation par elles-mêmes, avec leur bonne connaissance des conditions administratives, économiques et sociales du pays, et à la lumière de la stratégie nationale et du plan gestion des catastrophes. Aussi l'évaluation présentée ici-n’est-elle qu’une proposition.
Dans cette proposition, on retient les rubriques jugées prioritaires du point de vue de la gravité des problèmes, du niveau d’avancement etde l’urgence:
- Préparation (support public)
1) Élaboration des stratégies nationales et plans nationaux de gestion des catastrophes 2) Répartition des rôles et collaboration entre les organismes concernés (1-8 dans le
Tableau 10-12) 3) Prise en compte de la prévention des risques dans l’aménagement du territoire (1-7
dans le Tableau 10-12)
- Préparation (auto-assistance)
4) Compréhension des résultats de l’évaluation des dommages et information sur les ressources disponibles pour la gestion des catastrophes
5) Préparation à l’urgence dans chaque famille 6) Obtention des informations relatives à la gestion des catastrophes
- Réduction du risque (assistance mutuelle)
7) Éducation et sensibilisation (2-9 dans le Tableau 10-14)
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
10-3
- Réhabilitation et reconstruction (assistance institutionnelle)
8) Élaboration des plans de réhabilitation et de reconstruction (4-4 dans le Tableau 10-18)
L’importance et la nécessité de ces mesures est déjà énoncée dans les lois 04-20 et 04-05. Leur mise en oeuvre peut être envisagée comme suit:
1) Mise en place de la DNRM 2) Formulation de la stratégie nationale et des plans (guides) pour la gestion globale
des catastrophes, sous la coordination de la DNRM 3) Promulgation des décrets pour l'exécution des mesures 4) Formulation des plans d'action pour la mise en œuvre des mesures par la Wilaya et
les organismes concernés 5) Mise en oeuvre des mesures par toutes les entités concernées
Projet de rapport final
10-4
Tableau 10-1 Principaux enjeux ressortant de l’analyse des activités préventives actuelles
Rubrique Problèmes à résoudre
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Politique et plan Formulation des politiques et plans nationaux sur la gestion des catastrophes (GC) ◎
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Formulation d’un plan systématique pour la GC compréhensive englobant les mesures préventives – réponse d’urgence – réhabilitation et reconstruction ○ ◎ ◎
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Formulation des décrets pour la réalisation régie par la DNRM ◎GC compréhensive Mise en place d’une organisation exclusivement chargée de la GC de wilaya ◎
Réduction des risques Clarification des tâches et responsabilités pour les mesures de réduction des risques ◎ ○ ◎
Stipulation des directives pour la formulation des POS dans le PDAU ◎Occupation des sols Préparation des directives pour la formulation du plan de réduction des risques (PPR) ○ ○ ◎
Installation d’un système d’appui tel que la subvention pour la conformité aux règles de construction ◎ ◎
Incitation des agences et ingénieurs de construction ○ ◎ ○
Introduction d’un registre d’inventaire des bâtiments enregistrés ○ ○ ◎Bâtiment
Installation d’un système d’encouragement à la promotion de renforcement ◎ ○
Amélioration des modules prescrivant les procédures détaillées du plan ORSEC ○ ◎Réponse d’urgence Promotion des mesures assurant la fonction de la capitale ◎ ○ ◎
Réhabilitation Préparation des directives pour la formulation de réhabilitation et de reconstruction ◎
Promotion de l’adhérence à l’assurance et de l’introduction d’un système d’incitation ○ ◎Assurance
Clarification d’une organisation pour la promotion de l’assurance ○ ◎
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Recherches et études Formulation des règles ou des plans visant à montrer les actions cibles et requises ○ ◎
Bâtiments Budget pour la GC assuré et alloué par la DNRM ◎
Formulation des directives incluant les entités pour le stockage des alimentations d’urgence ◎
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Ressources de GC Stockages des alimentations d’urgence par chaque entité d’exécution selon le plan d’action ◎ ◎
Média Préparation des programmes d’informations sur la GC et exécution des programmes ○ ◎ ◎
Information publique Formulation des directives et des plans d’action pour la dissémination des informations ◎
Développement d’un système de communication englobant toute organisation concernée ○ ◎ ◎Communication dédiée Promotion de la documentation, le maintien et l’utilisation des données enregistrées des
catastrophes passées ○ ◎
Base de données Maintenance et mise à jour de la base de données SIG ○ ◎
Mémoire Construction d’un musée commémoratif des catastrophes collectant les données enregistrées des catastrophes passées ○ ○ ◎
Préparation des directives à l’échelle nationale pour l’éducation de la GC ◎
Formulation des programmes d’éducation locale de la GC tels que dans les écoles ○ ◎Info
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Base et réseau d’éducation
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Conscience Détermination d’une date commémorative de la GC et organisation de la campagne d’amélioration de la conscience ○ ○ ◎
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Prescription des directives pour la formulation des programmes d’éducation sur la GC ◎Education
Formulation des programmes d’éducation pour les écoles et les communautés ◎
Formulation des programmes de formation périodique ○ ◎
Incitation des dirigeants des communautés à la promotion et à l’assistance aux activités locales de la GC ○ ◎
Préparation des matériels de formation et d’éducation sur la GC ◎ ○
Formation
Installation du musée commémoratif de la GC en tant que base de formation et d’éducation ○ ◎
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10-5
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
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tivem
ent im
porta
nte à
dépe
ndre
aux s
ervic
es pu
blics
.
・ U
n ap
pui p
ublic
dan
s le
doma
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e la
fourn
iture
des
infor
matio
n ou
l’a
ppui
matér
iel
est
dema
ndé
afin
de
sollic
iter
les
activ
ités
d’ass
istan
ce m
utuell
e.
Perso
nnes
âg
ées
Les
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rienc
es a
cquis
es p
ar l
es p
erso
nnes
âgé
es s
ur l
es
sinist
res
du p
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son
t uti
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our
les a
ctivit
és p
réve
ntive
s à
mene
r. Le
s fam
illes
ont l
e no
mbre
impo
rtant
des
memb
res
(8
perso
nnes
en
moye
nne)
, les
mem
bres
de
famille
s pe
uven
t s’o
ccup
er re
lative
ment
facile
ment
des p
erso
nnes
âgée
s.
La p
opula
tion
de p
lus d
e 60
ans
de
Wila
ya d
’Alge
r es
t en
au
gmen
tation
(5,8%
en
1987
et 8
,0% e
n 19
98).
Les
per
sonn
es
âgée
s son
t affa
iblies
phys
iquem
ent e
t sou
vent
ont d
es ha
ndica
ps.
・ L
aisse
r les
exp
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ces
des
sinist
res
des
perso
nnes
âgé
es e
n en
regis
treme
nt afi
n de
les
explo
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our l
es a
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e pr
éven
tion
pour
améli
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nscie
nce.
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n so
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rticuli
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erso
nnes
âgé
es d
evra
être
pris
en
cas
de
prise
de m
esur
e d’ur
genc
e.
Femm
es
Comm
e les
fem
mes
reste
nt plu
s lon
gtemp
s av
ec l
es a
utres
me
mbre
s de
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lles,
en g
énér
al ell
es c
onna
issen
t la
situa
tion
de
famille
mieu
x.
Comm
e les
femm
es re
stent
souv
ent à
la m
aison
, les o
ccas
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our
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es in
forma
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sur la
prév
entio
n peu
vent
être l
imité
es.
・
Il e
st so
uhait
é qu
e les
info
rmati
ons
sur
les s
inistr
es s
oient
trans
mise
s sa
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istinc
tion
du s
exe
et les
avis
des
femm
es s
ur le
s me
sure
s de p
réve
ntion
soien
t refl
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fants
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as o
ù les
cou
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prév
entio
n de
s ris
ques
son
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ctués
au
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oles,
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lèves
peu
vent
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ir les
con
naiss
ance
s ou
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infor
matio
ns su
r la pr
éven
tion.
En g
énér
al, le
s enfa
nts d
e ba
s âge
s son
t vuln
érab
les p
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ueme
nt et
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lemen
t.
・ L
ors
de p
rise
de m
esur
e d’u
rgen
ce, i
l fau
t ten
ir co
mpte
du s
oins
psyc
holog
iques
des
peti
ts en
fants
en p
lus d
e leu
r vu
lnéra
bilité
ph
ysiqu
e.
Hand
icapé
s Le
nomb
re de
mem
bres
de fa
mille
s étan
t impo
rtant
(en m
oyen
ne 8
perso
nnes
), il
est r
elativ
emen
t fac
ile a
ux m
embr
es d
e fam
ille d
e pr
endr
e des
soins
des h
andic
apés
.
Envir
on m
oitié
des m
énag
es on
t des
mem
bres
hand
icapé
s.
・ L
ors
de p
rise
de m
esur
e d’u
rgen
ce, il
faut
tenir
comp
te du
soin
des
pe
rsonn
es ha
ndica
pées
.
1.3 Population vulnérable
Pauv
res
Néan
t Le
s pe
rsonn
es p
auvre
s on
t en
géné
ral d
es m
aison
s fra
giles
et n
e s’o
ccup
ent p
as de
la pr
éven
tion.
・ Il
est
dema
ndé
de f
ourn
ir de
s log
emen
ts éq
uipés
du
systè
me
para
sismi
que
en
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nuan
t le
prog
ramm
e de
fou
rnitu
re
des
logem
ents
qui e
st en
cour
s de r
éalis
ation
.
10-6
Projet de rapport final
Tabl
eau
10-3
É
valu
atio
n de
s ac
tivité
s pr
éven
tives
act
uelle
s (
2) P
oliti
que
et p
lani
ficat
ion
Rubr
ique
Po
int
Avan
tage
Po
ints
faib
les
Reco
mm
anda
tions
2.1 Politique générale
Politi
ques
et pl
ans d
’exéc
ution
Su
ite a
u sé
isme
d’El A
snam
, des
inon
datio
ns d
e Ba
b El
Oue
d et
du s
éisme
de
Boum
erde
s, la
prév
entio
n des
risqu
es es
t l’un
e des
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rités
.
Il n’
exist
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s de
po
litiq
ue
natio
nale
de
prév
entio
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réé
ou d
es d
ocum
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vent
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natio
nal.
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n pe
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que
natio
nale
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pré
vent
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natio
nal
en t
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que
prob
lèmes
pr
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ésou
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à ur
genc
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rès
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natio
nale
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isque
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Allèg
emen
t de
s ris
ques
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es
préa
lables
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sure
s d’u
rgen
ce,
cohé
renc
e de
réta
bliss
emen
t et
de
reco
nstru
ction
La lo
i 04-
20 st
ipulan
t l’all
ègem
ent d
es ri
sque
s et
les m
esur
es d
’urge
nce,
on p
eut l
a co
nsidé
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comm
e lo
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la p
réve
ntio
n in
tégr
ée d
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risqu
es.
Le p
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RSEC
déjà
étab
li s’a
git d
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e me
sure
en
cas d
’urge
nce
du n
iveau
des
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ya, e
t il
n’exis
te pa
s un
pla
n re
latif
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préa
lables
(pré
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on) o
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lisse
ment
et à
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n de
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atio
n na
tiona
le au
x ris
ques
maje
urs
a la
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ière p
riorit
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・
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lan n
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al de
pré
venti
on d
es ri
sque
s dev
ra ê
tre u
n pl
an
glob
al qu
i cou
vre
les m
esur
es p
réala
bles
(pré
vent
ion)
, les
mes
ures
d’
urge
nces
ains
i que
le ré
habi
litat
ion
et la
rest
aura
tion.
Sy
stème
de
prév
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n en
globe
tous
les
nive
aux
de p
ays,
gouv
erne
ments
loc
aux,
comm
unau
tés et
habit
ants.
La lo
i 04-
20 s
tipule
l’éla
bora
tion
des
plans
de
mesu
re d
’urge
nce
(Plan
ORS
EC)
au n
iveau
na
tiona
l, rég
ional
et de
comm
unes
.
A pa
rt le
Plan
ORS
EC d
u ni
veau
des
wila
ya, le
s pl
ans n
’exist
ent p
as.
・ Il
est
dema
ndé
l’étab
lisse
ment
des
plan
s gl
obau
x qu
i co
uvre
nt l
es
nive
aux n
atio
nal, r
égio
nal e
t des
com
mun
es.
2.2 Politiques et plans relatifs à la
Prévention intégrée
Cons
idéra
tion
au n
iveau
des
plan
s de
dé
velop
peme
nt et
politi
ques
se
ctorie
lles
pour
l’a
llège
ment
des
risqu
es
La l
oi 04
-05
prév
oit l
e so
in d’a
llège
ment
de
risqu
es
au
nivea
u du
pla
n dir
ecteu
r du
dé
velop
peme
nt ur
bain
et du
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d’ut
ilisati
on d
e ter
re.
Même
si
le no
uvea
u pl
an
dire
cteu
r du
dé
velo
ppem
ent u
rbain
est e
n cou
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, le
plan
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geme
nt de
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établi
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u pl
an d
’allèg
emen
t de
s ris
ques
ains
i que
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rmati
on d
u pe
rsonn
el so
nt re
quise
s. La
stru
cture
cha
rgée
des
soin
s d’a
llège
ment
des
risqu
es de
vra êt
re dé
termi
née p
ar le
nouv
eau d
écre
t .
10-7
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
Tabl
eau
10-4
É
valu
atio
n de
s ac
tivité
s pr
éven
tives
act
uelle
s (
3) In
stitu
tions
et o
rgan
isat
ions
(1/3
)
Rubr
ique
Po
int
Avan
tage
Po
ints
faib
les
Reco
mm
anda
tions
Lo
i, cod
e et
règle
ments
Le
s dé
cret
s 85
-231
et 8
5-23
2 ain
si qu
e la
loi
04-2
0 ay
ant
des
stip
ulat
ions
rela
tives
à
l’allè
gem
ent
des
risqu
es e
t les
mes
ures
d’
urge
nce f
orm
ent l
’enca
drem
ent j
urid
ique
.
La
loi
04-2
0 ne
st
ipul
e pa
s le
réta
bliss
emen
t et
la
reco
nstru
ctio
n ap
rès l
es si
nist
res.
Le
déc
ret p
our l
a m
ise e
n oe
uvre
de
la lo
i 04-
20 n
’est p
as
enco
re p
rom
ulgu
é.
・ L
e dé
cret
relat
if à
la cr
éatio
n de
la D
éléga
tion
natio
nale
aux
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es m
ajeur
s ay
ant
une
impo
rtanc
e po
ur
l’am
énag
emen
t de
st
ruct
ure/s
ystè
me
de
l’élab
orat
ion
des m
esur
es d
e pré
vent
ion,
néc
essit
e sa p
rom
ulga
tion
rapi
de.
・ L
a Dé
légat
ion
natio
nale
aux
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es m
ajeur
s et
les
aut
res
inte
rven
ants
de
vron
t élab
orer
plu
s de 1
0 loi
s pou
r l’ex
écut
ion.
Or
ganis
ation
La
Dé
légat
ion
natio
nale
aux
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es
maje
urs
pour
la p
réve
ntion
intég
rée
devra
être
cré
e apr
ès la
prom
ulgati
on du
décre
t.
Il n’
exist
e pa
s en
core
une
stru
ctur
e ch
argé
e de
l’en
sem
ble
de la
pré
vent
ion
des
risqu
es (l
a Dé
légat
ion
natio
nale
aux
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es m
ajeur
s) au
nive
au n
atio
nal.
Il
n’ex
iste
pas
de s
ervic
es s
pécia
lemen
t ch
argé
s de
la
prév
entio
n de
s ris
ques
au
nive
au d
es g
ouve
rnem
ents
lo
caux
ou
des p
rincip
ales a
dmin
istra
tions
.
・ L
a Délé
gatio
n na
tiona
le au
x risq
ues m
ajeur
s dev
ra êt
re cr
ée ra
pidem
ent.
・
Il e
st né
cess
aire
de c
réer
les
serv
ices
spéc
ialisé
s de
la p
réve
ntio
n de
s ris
ques
au n
iveau
des
Wila
ya et
des
com
mun
es.
3.1 Prévention intégrée des risques
Exéc
ution
et
appli
catio
n Le
plan
ORS
EC es
t un
plan
relat
if aux
mes
ures
d’u
rgen
ce é
labor
é co
nform
émen
t au
déc
ret
85-2
31.
Les
act
ions
d’u
rgen
ce l
ors
du
séism
e de
Bou
mer
des
ont é
té p
rises
san
s he
urt c
onfo
rmém
ent a
u pl
an O
RSEC
.
Même
si l
es s
émina
ires
sur
les n
orme
s de
con
struc
tion,
le re
nforce
ment
des
bâtim
ents
ou
sur
les
matér
iaux
de
cons
tructi
on so
nt or
ganis
és pa
r le C
GS, le
s poli
tique
s rela
tives
à
l’allè
geme
nt de
s ris
ques
stip
ulées
par
le d
écre
t 85-
232
ne s
ont
guèr
e ré
alisé
es.
Le
décre
t pou
r l’e
xécu
tion
de la
loi 0
4-20
n’é
tant p
as p
romu
lgué,
il n’
y a
pas
beau
coup
de
polit
ique
s qu
i son
t mise
s en
oeuv
res.
・ Il
fau
t sti
puler
les
ser
vices
spé
cialis
és d
e la
prév
entio
n de
s ris
ques
, la
coor
dinati
on e
ntre
les o
rgan
isatio
ns o
u leu
rs pr
océd
ures
afin
d’ac
célér
er
l’exé
cutio
n de l
a pré
venti
on in
tégré
e des
risqu
es.
Loi, c
ode e
t rè
gleme
nts
Le d
écre
t 85
-232
stip
ule
l’allè
gem
ent
de
risqu
es (p
réve
ntio
n).
Il es
t men
tionn
é da
ns la
loi 0
4-20
l’imp
ortan
ce
des
infor
matio
ns e
t de
s ex
ercic
es p
our
la ré
ducti
on de
s risq
ues.
La lo
i pou
r exé
cutio
n (le
déc
ret)
qui s
tipul
e les
info
rmat
ions
su
r les
risq
ues
et l
’exéc
utio
n de
s ex
ercic
es n
’est
pas
enco
re p
rom
ulgu
ée.
・ L
a Dé
légati
on n
ation
ale a
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isque
s ma
jeurs
devra
élab
orer
les
politi
ques
qui
stipu
lent
les
rôles
et
les
re
spon
sabi
lités
de
ch
aque
in
terv
enan
t (le
s go
uver
nem
ents
cen
tral e
t rég
iona
ux, l
es c
omm
unau
tés
et le
s pa
rticu
liers
) po
ur l’a
llège
men
t des
risq
ues.
Orga
nisati
on
Il es
t me
ntion
né d
ans
le dé
cret
85-2
32,
les
orga
nisati
ons c
harg
ées d
e la p
lanific
ation
, de l
a su
rveilla
nce e
t de l
’exéc
ution
. Le
Mi
nist
ère
de
l'Am
énag
emen
t du
Te
rrito
ire e
t de
l’Env
ironn
emen
t est
cha
rgé
de l’a
llège
men
t des
risq
ues.
Le d
écre
t pou
r l’ex
écuti
on d
e la
loi 0
4-20
n’ét
ant p
as e
ncor
e pr
omulg
ué,
il n’
exist
e pa
s un
e or
gani
satio
n sp
écial
emen
t ch
argé
e de l
’allèg
emen
t des
risq
ues.
・ A
u niv
eau
natio
nal, l
e Mi
nistèr
e de
l'A
ména
geme
nt du
Te
rritoi
re
et de
l’E
nviro
nnem
ent,
le Mi
nistèr
e de
l'H
abita
t et
de l
'Urb
anism
e, le
Centr
e de
Re
cher
che
en A
stron
omie
Astro
phys
ique
et Gé
ophy
sique
(CRA
AG),
la Di
recti
on
Géné
rale
de la
Pro
tectio
n Ci
vile,
le Mi
nistèr
e de
l’Ed
ucati
on N
ation
ale o
u le
Minis
tère
de la
Pos
te et
Téléc
ommu
nicati
ons
sero
nt ch
argé
s de
l’allè
geme
nt de
s ris
ques
sous
la co
ordin
ation
de la
Délé
gatio
n nati
onale
aux r
isque
s maje
urs.
・
Au
nivea
u de
s go
uver
neme
nts r
égion
aux,
il es
t so
uhait
é qu
e les
ser
vices
sp
écial
emen
t cha
rgés
de
la pr
éven
tion
des
sinist
res
qui o
nt de
s re
spon
sabil
ités
pour
la pr
omoti
ons d
es ac
tivité
s d’al
lègem
ent d
es ris
ques
.
3.2 Plan d’allègement de risques
Exéc
ution
et
appli
catio
n Il
exist
e qu
elque
s ac
tivité
s d’a
llège
ment
de
risqu
es
tels
que
les
sémi
naire
s su
r les
bâ
timen
ts ou
les c
ours
aux é
coles
.
Les
activ
ités(p
lanific
ation
, su
pervi
sion
et ex
écuti
on)
pour
l’a
llège
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de ri
sque
s (p
réve
ntion
) aux
nive
aux
minis
tériel
et
régio
nal n
e son
t pas
nomb
reus
es.
・ L
es s
ervic
es m
inisté
riels
conc
erné
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vront
élabo
rer l
es p
lans
d’exé
cutio
n ou
les
direc
tives
dans
le ca
dre d
u plan
de pr
éven
tion d
es ris
ques
.
10-8
Projet de rapport final
Tabl
eau
10-5
É
valu
atio
n de
s ac
tivité
s pr
éven
tives
act
uelle
s (
3) In
stitu
tions
et o
rgan
isat
ions
(2/3
)
Rubr
ique
Po
int
Avan
tage
Po
ints
faib
les
Reco
mm
anda
tions
Lo
i, cod
e et
règle
ments
Am
enda
nt la
loi 9
0-29
, la
loi 0
4-05
stip
ule la
pris
e en
co
mpte
des
risqu
es
des
calam
ités
natur
elles
lor
s d’é
tablis
seme
nt de
s plan
s d’ut
ilisati
on de
s ter
res.
Etan
t en
co
urs
d’éla
bora
tion,
le
plan
di
rect
eur
d’am
énag
emen
t urb
ain (P
DAU)
et le
s plan
s d’o
ccup
atio
n de
s sol
s (PO
S) n
e son
t pas
enco
re fi
nalis
és.
Do
nc il
n’ex
iste
pas
enco
re u
n pl
an d
’allèg
emen
t de
s ris
ques
conf
orm
e aux
lois
04-0
5 et 0
4-20
.
・ Il
est
néce
ssair
e d’i
ndiqu
er le
s ind
icate
urs r
elatif
s à l’é
labor
atio
n du
POS
dan
s le
PDAU
. ・
Il
est
néce
ssair
e de
pré
pare
r ra
pide
men
t les
ind
icate
urs
pour
l’é
labor
atio
n d’
un p
lan d
’allèg
emen
t des
risq
ues.
Orga
nisati
onLa
wila
ya p
rend
l’in
itiativ
e po
ur l
’élab
orati
on d
u pla
n dir
ecteu
r d’u
tilisa
tion
de
terre
à
trave
rs l’A
genc
e d’A
ména
geme
nt et
d’Urb
anism
e de
la
Wila
ya
d’Alge
r(URB
ANIS
).
L’org
anisa
tion
char
gée
de la
sup
ervis
ion d
e l’e
xécu
tion
du
plan
d’utili
satio
n de
terre
dev
ra ê
tre d
éterm
inée
dans
le p
lan
direc
teur,
mais
pour
le m
omen
t rien
n’es
t déc
idé.
・ Il
est
néce
ssair
e de
dét
erm
iner
l’o
rgan
isatio
n qu
i su
perv
ise e
t av
ance
l’e
xécu
tion
du p
lan d
’allèg
emen
t des
risq
ues.
3.3 Utilisation de terre qui tient compte de
prévention des risques
Exéc
ution
et
appli
catio
n Pa
rmi e
nviro
n 50
0 pla
ns d
’utilis
ation
de
terre
de
la wi
laya
d’Alge
r, plu
s de 1
00 so
nt dé
jà éta
blis.
L’élab
orati
on d
es p
lans
d’utili
satio
n de
ter
re n
éces
sitan
t be
auco
up d
e tem
ps,
il ar
rive
souv
ent
que
le pla
n de
co
nstru
ction
ait d
es re
tards
ou co
mmen
ce av
ant la
finali
satio
n du
plan
d’ut
ilisati
on d
e ter
re.
Il e
st po
ssibl
e qu
’il se
rait
néce
ssair
e de
rev
oir l
e pla
n d’u
tilisa
tion
de t
erre
apr
ès
l’étab
lisse
ment
du pl
an di
recte
ur.
・ Il
est
souh
aité
de f
ixer
une
direc
tive
détai
llée
qui
résu
me l
es p
rocé
dure
s né
cess
aires
ou
les p
oints
à ex
amine
r po
ur l
’élab
orati
on r
apide
des
plan
s d’u
tilisa
tion d
e ter
re.
Loi, c
ode e
t rè
gleme
nts
Les
norm
es d
e co
nstru
ctio
n ét
ant e
n re
vue
au fu
r et à
m
esur
e, la
norm
e la
plus
ré
cent
e de
s rè
gles
pa
rasis
miq
ues
de "
RPA
99/ve
rsio
n200
3" d
oit
être
ap
pliq
uée à
tous
les b
âtim
ents
.
La co
nstru
ction
des b
âtime
nts pu
blics
doit ê
tre ré
alisé
e par
de
s entr
epris
es ag
rées
.
Il n’
exist
e pa
s un
sys
tèm
e de
juge
men
t de
quali
ficat
ion
tels
que
l’enr
egist
rem
ent o
u l’a
cqui
sitio
n du
per
mis
pour
de
s en
trepr
ises
s’occ
upan
t la
cons
tructi
on d
es b
âtime
nts
des
partic
ulier
s. D
’aille
urs,
il n’e
xiste
pas
de r
èglem
ents
relat
ifs au
renfo
rceme
nt pa
rasis
miqu
e des
bâtim
ents.
・ Il
est
souh
aitab
le d’é
tablir
le sy
stème
d’ex
amen
de
quali
ficati
on a
fin d
’assu
rer
techn
iquem
ent la
cons
tructi
on de
s bâti
ments
des p
artic
ulier
s.
・ A
vec l
’élab
orati
on d
es rè
gleme
nts re
latifs
au
renfo
rceme
nt pa
rasis
miqu
e ou
de
la dir
ectiv
e, il
est s
ouha
itable
d’in
trodu
ire u
n sy
stèm
e pu
blic
d’ap
pui t
el qu
e la
subv
entio
n afi
n de s
ollici
ter le
renfo
rceme
nt pa
rasis
miqu
e.
Orga
nisati
onLo
rs de
la n
ouve
lle c
onstr
uctio
n de
s bâ
timen
ts, o
n do
it ob
teni
r l’au
toris
atio
n de
cons
truct
ion
par la
mair
ie.
Le C
ontrô
le Te
chni
que
des
Cons
truct
ions
(CTC
) mèn
e se
s ac
tivité
s en
tan
t qu
’org
anism
e d’
exam
en d
e co
ncep
tion
publ
ic.
Malgr
é l’o
bliga
tion
d’exa
men
techn
ique
par l
es o
rgan
ismes
pu
blic
lors
de la
nou
velle
con
struc
tion
des
bâtim
ents,
le
nomb
re de
ces o
rgan
ismes
est r
estre
int.
・ L
a fo
rmat
ion
des
orga
nism
es a
insi
que
des
tech
nicie
ns q
ui eff
ectue
nt l’e
xame
n de
conc
eptio
n de
s bâti
ments
nou
veau
x et la
supe
rvisio
n d’e
xécu
tion
est
souh
aitée
.
3.4 Construction
Exéc
ution
et
appli
catio
n To
us le
s bâ
timen
ts à
con
stru
ire d
evro
nt s
atisf
aire
les
norm
es d
e con
stru
ctio
n.
Beau
coup
de
bâtim
ents
étant
en co
urs d
e co
nstru
ction
, il e
st po
ssibl
e qu
’il y
ait
des
retar
ds
ou
d’ins
uffisa
nce
de
vérifi
catio
n à
caus
e du
nom
bre
restr
eint
d’org
anism
es
d’exa
men d
e con
cepti
on ou
de su
pervi
sion d
’exéc
ution
.
・ Il
est
souh
aitab
le de
sim
plifie
r les
pro
cédu
re d
’exam
en o
u de
sup
ervis
ion p
ar la
no
rmali
satio
n de
s mé
thode
s de
con
cepti
on, d
es m
atéria
ux o
u de
s mé
thode
s d’e
xécu
tion.
・
Il e
st so
uhait
able
d’amé
nage
r un
cada
stre
des
bât
imen
ts e
n eff
ectua
nt un
suivi
d’é
tat d’
obten
tion d
es au
torisa
tion d
e con
struc
tion.
・
Il e
st so
uhait
able
d’in
trodu
ire u
n sy
stèm
e qu
i fa
voris
e la
conc
eptio
n pa
rasis
miq
ue d
es b
âtim
ents
par
la ré
duct
ion
des i
mpô
ts et
c.
Loi, c
ode e
t rè
gleme
nts
Confo
rmém
ent a
u dé
cret 8
5-23
1, le
Plan
d’O
rgan
isatio
n de
Sec
ours
(ORS
EC) p
our l
a wila
ya d
’Alg
er es
t éta
bli.
Il es
t néc
essa
ire d
e re
voir
les p
lans
de m
esur
es e
n ca
s d’
urge
nces
ave
c l’e
xpér
ience
des
sini
stres
du
pass
é ou
la
priva
tisati
on d
es s
ervic
es p
ublic
s de
ces
der
nière
s an
nées
.
Même
si le
plan
exist
e, on
n’ar
rive p
as en
core
à l’e
xécu
ter.
・ L
a Dé
légati
on n
ation
ale a
ux ri
sque
s maje
urs
dev
ra é
tablir
une
direc
tive
pour
la
revu
e des
plan
s en c
as d’
urge
nce.
・
Les
plan
s en
cas
d’ur
genc
e de
vront
être
établi
s au
nive
au d
e ch
aque
wila
ya e
t co
mmun
e tou
t en p
rena
nt en
cons
idéra
tion d
es pa
rticula
rités l
ocale
s.
Orga
nisati
onLe
mod
ule s
tipul
é da
ns le
plan
en ca
s d’u
rgen
ce d
evra
ex
écut
er le
s mes
ures
en ca
s d’u
rgen
ce.
Le
Cen
tre N
ation
al Op
érati
onne
l d’A
ppui
et d’A
ide à
la
Décis
ion (
CNAD
) es
t un
orga
nisme
qui
s’occ
upe
de la
co
ordin
ation
du
nivea
u na
tiona
l et a
ppor
te un
e as
sistan
ce
à la p
rise d
e déc
ision
.
Au n
iveau
des
wila
ya, la
Pro
tectio
n Ci
vile
est e
n ch
arge
de
l’ens
emble
des
mes
ures
en
cas
d’urg
ence
qui
coor
donn
e étr
oitem
ent a
vec
la Di
recti
on G
énér
ale d
e la
Prote
ction
Ci
vile q
ui es
t l’or
ganis
me du
gouv
erne
ment
centr
al.
Même
si la
nom
inatio
n du
dire
cteur
est
faite,
l’org
anisa
tion
du C
NAD
n’es
t pas
enco
re fi
nalis
ée.
・
Il fa
ut qu
e le C
NAD
soit o
péra
ble.
・
Le
mod
ule
doit
être
am
élior
é su
r la
base
de
l’exp
érien
ce d
es s
inist
res
du
pass
é.
3.5 Mesure en cas d’urgence
Exéc
ution
et
appli
catio
n En
tira
nt leç
on d
u pa
ssé,
le m
odul
e a
bien
fonc
tionn
é lor
s du s
éisme
de B
oume
rdes
.
N’ay
ant p
as d
’expé
rienc
e de
s gr
ands
sin
istre
s qu
i fon
t pe
rdre
le fo
nctio
nnem
ent d
e la
capi
tale,
il e
st po
ssibl
e qu
e la
wilay
a d’A
lger
conn
aisse
un
désa
rroi s
uite
à un
e ca
tastro
phe.
・ Il
est
néce
ssair
e d’
avan
cer l
es m
esur
es p
our s
auve
gard
er le
fonc
tionn
emen
t de
la c
apita
le pa
r le
renfo
rceme
nt de
s bâ
timen
ts im
porta
nts, l
es e
xerci
ces
ou la
dé
centr
alisa
tion d
es fo
nctio
nnem
ents.
10-9
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
Tabl
eau
10-6
É
valu
atio
n de
s ac
tivité
s pr
éven
tives
act
uelle
s (
3) In
stitu
tions
et o
rgan
isat
ions
(3/3
)
Rubr
ique
Po
int
Avan
tage
Po
ints
faib
les
Reco
mm
anda
tions
Lo
i, cod
e et
règle
ments
Le
s me
sure
s pr
ises
pour
le R
/R d
es b
âtime
nts e
ndom
magé
s lor
s du s
éisme
de B
oume
rdes
cons
isten
t en
loi d
ont l
a dur
ée
déte
rmin
ée te
ls qu
e le d
écre
t 03-
314 o
u 03-
227.
Il n’
exist
e pa
s de
règ
lemen
ts q
ui s
tipul
ent
les
proc
édur
es g
énér
ales
ou p
ar d
omain
e re
lative
s à
l’élab
orati
on de
s plan
s R/R
.
・ L
a Dé
légati
on n
ation
ale a
ux r
isque
s ma
jeurs
dev
ra p
répa
rer
une
dire
ctive
po
ur l’
élabo
ratio
n de
s pl
ans
R/R
dans
le c
adre
du
plan
géné
ral d
e pr
éven
tion.
Et
les
orga
nisme
s co
ncer
nés
devro
nt cla
rifier
les
proc
édur
es d
’élab
orati
on d
es
plans
sur la
base
de ce
tte di
recti
ve.
Or
ganis
ation
Le
s diff
éren
ts se
rvice
s min
istér
iels c
harg
és de
s log
emen
ts,
des
infra
struc
tures
, de
s éc
oles
ou d
es h
ôpita
ux o
nt pr
is l’in
itiativ
e pou
r le R
/R ap
rès l
e séis
me de
Bou
merd
es.
Il n’
exist
e pa
s d’
une
orga
nisa
tion
char
gée
de la
co
ordi
natio
n de
l’ens
emble
de R
/R.
・ Il
est
souh
aitab
le qu
e la
Délég
ation
nati
onale
aux
risq
ues
majeu
rs s
’occu
pe d
e la
coor
dinati
on d
e l’é
labor
ation
des
plan
s, de
la d
istrib
ution
du
budg
et ou
les
minis
tères
en ch
arge
s rela
tifs au
R/R
.
3.6 Réhabilitation et
restauration (R/R)
Exéc
ution
et
appli
catio
n So
us l’
initia
tive
du P
résid
ent,
le R/
R ap
rès
le sé
isme
de
Boum
erde
s ava
ncen
t bien
.
Il n’ex
iste p
as d
e dire
ctive
ou
de p
lan p
ar se
cteu
r re
latifs
à l’e
xécu
tion d
u R/R
.
・ L
’élab
orati
on p
réala
ble d
e la
direc
tive
ou d
e l’e
ncad
reme
nt po
ur l’é
labor
ation
des
pla
ns R
/R es
t dem
andé
e.
Loi, c
ode e
t rè
gleme
nts
Les
décre
ts 03
-12
et 04
-270
stip
ulen
t qu
e to
us l
es
habi
tant
s do
ivent
sou
scrir
e au
x as
sura
nces
vis-
à-vis
des
ca
lamité
s nat
urell
es.
Le s
ystè
me
d’as
sura
nce
n’ét
ant p
as c
onnu
, il e
st né
cess
aire
de m
ontre
r clai
reme
nt les
ava
ntage
s de
so
uscri
re au
x ass
uran
ces.
・ L
’intro
duct
ion
de m
esur
es d
e pr
omot
ion
est
souh
aitab
le po
ur s
ollici
ter l
a co
mpré
hens
ion à
la s
ousc
riptio
n for
cée
à l’a
ssur
ance
ou
la so
uscri
ption
des
pe
rsonn
es pa
s enc
ore s
ousc
rites.
Or
ganis
ation
La
wi
laya
oblig
e la
prés
enta
tion
de
l’atte
stat
ion
d’as
sura
nce l
ors d
’enre
gist
rem
ent d
’hab
itant
.
L’or
gani
satio
n ch
argé
e de
pr
omot
ion
de
la so
uscr
iptio
n au
x as
sura
nces
de
s bâ
timen
ts
exist
ants
n’es
t pas
iden
tifiée
clair
emen
t.
・ Il
fau
t m
ontre
r cla
irem
ent
l’org
anism
e ch
argé
de
la pr
omot
ion
à la
sous
crip
tion
aux a
ssur
ance
s en e
ffectu
ant le
suivi
d’éta
t de s
ousc
riptio
n.
3.7 Assurance
Exéc
ution
et
appli
catio
n Le
s ha
bitan
ts de
s log
emen
ts no
uvell
emen
t co
nstru
its s
ont
sous
crits
aux
assu
ranc
es v
is-à-
vis d
es c
alami
tés n
ature
lles
confo
rmém
ent a
u règ
lemen
t.
Le s
ystèm
e fav
orisa
nt la
sous
cripti
on d
es h
abita
nts
des l
ogem
ents
exist
ants
n’est
pas e
ncor
e étab
li.
・ L
’accé
lérati
on d
e la
sous
cripti
on a
ux a
ssur
ance
s par
l’intr
oduc
tion
du sy
stème
de
prom
otion
com
me im
pôts
favor
able
ou d
iffére
ntiati
on d
es in
demn
ités
lors
de
sinist
re.
Lo
i, cod
e et
règle
ments
La
loi 0
4-20
con
siste
en a
ccum
ulatio
n de
s co
nnais
sanc
es,
renfo
rceme
nt du
suivi
ou am
énag
emen
t des
infor
matio
ns po
ur
la ré
ducti
on de
s risq
ues.
Il n’
exist
e pa
s de
règ
lemen
ts q
ui f
avor
isent
l’é
tude
ou
la re
cher
che s
ur le
s cala
mités
natu
relle
s ou
leur
s risq
ues.
・ Il
est
souh
aitab
le de
dét
erm
iner
les
règl
emen
ts q
ui in
diqu
ent l
es o
bjec
tifs
ou
le co
nten
u de
s act
ivité
s afin
de so
llicite
r les é
tudes
et le
s rec
herch
es.
3.8 Etude et recherche
scientifique
Orga
nisati
on
et ap
plica
tion
Le
CRAA
G pr
ocèd
e au
x étu
des
et au
x re
cher
ches
sc
ientifi
ques
relat
ives a
ux sé
ismes
. Le
Cent
re
Natio
nal d
e Re
cher
che
Appl
iqué
e en
Gén
ie Pa
rasis
miq
ue (C
GS) e
st ch
argé
des
risq
ues
sismi
ques
ou
des
domm
ages
et
le re
nforce
ment
des b
âtime
nts.
Il n’
exist
e pa
s d’
orga
nisa
tion
de c
oord
inat
ion
pour
la
synt
hétis
atio
n et
l’e
xplo
itatio
n de
s ré
sulta
ts de
s étud
es et
des r
eche
rches
.
・ Il
est
dema
ndé
à la
Délég
ation
nati
onale
aux
risq
ues
majeu
rs les
résu
ltats
des
étude
s et
des
rech
erch
es m
enée
s pa
r div
erse
s or
ganis
ation
s et
de l
eur
explo
itatio
n aux
plan
s et a
ctivit
és de
prév
entio
n.
Ta
blea
u 10
-7
Éva
luat
ion
des
activ
ités
prév
entiv
es a
ctue
lles
(4)
Res
sour
ces
pour
la g
estio
n de
s ca
tast
roph
es
Rubr
ique
Po
int
Avan
tage
Po
ints
faib
les
Reco
mm
anda
tions
4.1 Distribution du
budget (mesure budgétaire)
Situa
tion
actue
lle
L’éco
nomi
e na
tiona
le a
une
tenda
nce
d’alle
r mi
eux,
un
budg
et s
uffis
ant p
our l
a co
nstru
ctio
n de
s lo
gem
ents
est
at
tribu
é.
Le R
/R d
u sé
isme
de B
oume
rdes
ne
posa
it pas
de
prob
lème
finan
cier n
otable
.
Il n’
exist
e pa
s un
sys
tèm
e de
coo
rdin
atio
n po
ur
les m
esur
es b
udgé
taire
s ou
leur
dist
ribut
ion
au
nive
au n
atio
nal e
t rég
iona
l.
・ Il
est d
eman
dé à
la Dé
légat
ion
natio
nale
aux r
isque
s maje
urs l
’ense
mbl
e des
m
esur
es b
udgé
taire
s ou
leur
dist
ribut
ion.
Il e
st so
uhait
é qu
e les
ser
vices
mi
nistér
iels p
révo
ient r
éguli
èrem
ent d
es b
udge
ts po
ur la
pré
venti
on d
es ri
sque
s et
exéc
uter le
s plan
s de p
réve
ntion
sur la
base
de ce
tte co
ordin
ation
.
Loi, c
ode e
t rè
gleme
nts
La lo
i 04-
20 s
tipule
les
prép
arati
ons
préa
lables
relat
ives
au
trans
port,
à la
com
munic
ation
ou
aux
bâtim
ents
impo
rtants
.
Elle
stipu
le au
ssi l
es
logem
ents
tempo
raire
s, les
rése
rves
des p
rovis
ions,
de l’e
au po
table
ou de
s méd
icame
nts.
La lo
i pou
r ex
écut
ion
(déc
ret)
pour
acc
élére
r la
rése
rves
des
prov
ision
s ou
les
pr
épar
ation
s pr
éalab
les n
’est p
as en
core
pro
mul
guée
.
・ L
a Dé
légati
on n
ation
ale a
ux ri
sque
s ma
jeurs
dev
ra é
labor
er le
s dé
crets
pour
ac
célér
er la
rése
rve d
es p
rovis
ion o
u les
pré
para
tions
pré
alable
s tou
t en
clarifi
ant
la re
spon
sabil
ité.
4.2 Ressources pour
gestion des risques (abris, équipements
ou matériels)
Situa
tion
actue
lle
La P
rotec
tion
Civil
e sto
cke
les te
ntes,
les c
ouve
rture
s ou
les
nour
riture
s.
Le s
tock
age
des
prov
ision
s et
des
mat
ériel
s de
se
cour
s n’
est
guèr
e ré
alisé
à p
art l
a Pr
otecti
on
Civil
e.
・ L
a Dé
légat
ion
natio
nale
aux
risqu
es m
ajeur
s d
evra
éta
blir
une
dire
ctive
po
ur la
rése
rve
des
prov
ision
s qu
i con
cern
e m
ême
les h
abita
nts
sur l
a ba
se
de p
révis
ion
des
dom
mag
es,
et c
haqu
e in
terv
enan
t de
vra
pren
dre
des
mes
ures
pré
alabl
es en
étab
lissa
nt les
plan
s con
crets.
10-10
Projet de rapport final
Tabl
eau
10-8
É
valu
atio
n de
s ac
tivité
s pr
éven
tives
act
uelle
s (
5) In
form
atio
n et
com
mun
icat
ion
Rubr
ique
Po
int
Avan
tage
Po
ints
faib
les
Reco
mm
anda
tions
5.1
Situation actuelle des médias
Comm
unica
tion
d’info
rmati
on,
activ
ités d
e re
lation
s pu
bliqu
es
La t
élévis
ion e
t la
radio
son
t pu
bliqu
es.
Il
exist
e no
mbre
ux jo
urna
ux e
t le
degr
é de
libe
rté d
e pr
esse
est
relat
iveme
nt éle
vé.
N’ay
ant
pas
de p
roblè
me n
otable
lor
s des
sinis
tres d
u pa
ssé,
l’éva
luat
ion
de la
pre
sse
est
favo
rabl
e.
Il n’
exist
e pa
s d’
émiss
ion
d’in
form
atio
n pe
rman
ente
ou
pério
diqu
e pub
lique
ou
privé
e. ・
Il e
st de
mand
é à
la Dé
légati
on n
ation
ale a
ux ri
sque
s ma
jeurs
et à
la pr
esse
de
réali
ser
un p
rogr
amm
e de
pré
vent
ion
des
risqu
es s
oit p
erm
anen
t ou
soit
pério
diqu
e en t
rava
illant
ense
mble.
5.2 Ouverture
d’information
Infor
matio
n sur
sé
isme o
u pr
éven
tion
desti
née a
ux
habit
ants
La l
oi 0
4-20
ind
ique
que
tout
le mo
nde
doit
pouv
oir
accé
der
aux
infor
matio
ns n
éces
saire
s po
ur la
réd
uctio
n de
s risq
ues.
Le
CRA
AG o
u CG
S fou
rniss
ent d
es in
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tions
relat
ives
aux
séism
es o
u à
la ge
stion
des
sini
stres
sur
leur
s pa
ges
web.
Le d
écre
t pou
r la
mise
en
oeuv
re d
e la
loi 0
4-20
n’é
tant
pas
enco
re
prom
ulgué
, l’e
xécu
tion
n’av
ance
pas
.
・ C
omme
stip
ulé p
ar la
loi 0
4-20
, les
infor
matio
ns r
elativ
es à
la r
éduc
tion
des
risqu
es de
vront
être p
artag
ées p
ar le
s dive
rs int
erve
nants
ou le
s hab
itants
.
・ L
a Dé
légat
ion
natio
nale
aux
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es m
ajeur
s d
evra
élab
orer
la d
irect
ive
ainsi
que l
e plan
d’ex
écut
ion
pour
la fo
urni
ture
d’in
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atio
n.
Rése
au de
co
mmun
icatio
n d’i
nform
ation
des
sinist
res
En c
e qu
i con
cern
e les
mes
ures
en
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d’urg
ence
, le
syst
ème
de c
omm
unica
tion
par r
adio
ave
c vé
hicu
le de
tra
nsm
issio
n m
obile
etc
. spé
cialem
ent c
onçu
est
déjà
in
trodu
ite a
u ni
veau
de
la Pr
otec
tion
Civil
e qu
i reli
e les
po
ints i
mpor
tants
tels q
ue C
RAAG
.
Le s
ystèm
e de
com
munic
ation
de
la Pr
otecti
on
Civil
e ét
ant l
imité
à l’o
bjec
tif d
e pris
e de m
esur
e en
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d’u
rgen
ce,
le no
mbre
d’or
ganis
ation
s co
nnec
tées a
u rés
eau e
st re
strein
t.
・ Il
est
néce
ssair
e d’a
mén
ager
un
rése
au d
e co
mm
unica
tion
des
info
rmat
ions
(d
e l’a
spec
t phy
sique
et l
ogici
el) q
ui c
ouvr
e les
org
anisa
tions
con
cern
ées
par l
’ense
mbl
e des
étap
es d
e la p
réve
ntio
n de
s risq
ues.
Etab
lisse
ment
/arch
ivage
/explo
itatio
n des
do
cume
nts de
s sin
istre
s du p
assé
Les
rapp
orts
de s
ynthè
se e
t d’é
valua
tion
des
mesu
res
prise
s lor
s de
s sin
istre
s du
pas
sé é
tablis
par
la D
irecti
on
Géné
rale
de la
Pro
tectio
n Ci
vile
ou la
wila
ya c
ontie
nnen
t de
s poin
ts uti
les po
ur la
prév
entio
n.
L’arch
ive d
étaillé
des
mes
ures
pris
es l
ors
des
sinist
res d
u pa
ssé
n’exis
te pa
s et le
syst
ème p
our
l’éta
bliss
emen
t/arc
hiva
ge/ex
ploi
tatio
n n’
est p
as
enco
re ét
abli.
・ L
es s
ervic
es c
harg
és d
e l’e
nsem
ble
de la
pré
vent
ion
des
risqu
es d
evro
nt
coor
donn
er p
our
l’éta
bliss
emen
t/arc
hiva
ge/ex
ploi
tatio
n de
s in
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atio
ns
déta
illées
des
sini
stre
s du
pass
é.
Base
de do
nnée
s po
ur la
prév
entio
n de
s risq
ues
La b
ase
de d
onné
es S
ystèm
e d’I
nform
ation
Géo
grap
hique
(S
IG) a
insi q
ue la
stru
cture
de
la ge
stion
et d
e la
mise
à
jour
par
la co
opér
ation
du
MHU
(CGS
), de
la
wilay
a (U
RBAN
IS) e
t de
la Pr
otecti
on C
ivile
sont
crées
dan
s le
cadr
e de l
a pré
sent
e étu
de.
La b
ase
de d
onné
es n
e co
ntien
t pas
enc
ore
les
donn
ées
détai
llées
tel
les
que
le co
ntenu
de
ré
serve
s ou l
e per
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el év
entue
lleme
nt po
ssibl
e à
intro
duire
.
・ Il
est
néce
ssair
es d
e co
ntribu
er d
irecte
ment
à l’é
labor
ation
ou
à l’e
xécu
tion
des
plans
conc
rets
de la
prév
entio
n des
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es en
met
tant
à jo
ur et
en re
nfor
çant
la
base
de d
onné
es S
IG ai
nsi é
tablie
.
5.3 Propre système de communication
Rése
au en
tre le
s ex
perts
Le
sys
tème
de c
oopé
ratio
n pa
r MH
U (C
GS),
wilay
a (U
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IS)
et Pr
otecti
on
Civil
e ci-
dess
us
pour
ra
foncti
onne
r effic
acem
ent p
our le
s autr
es fin
s aus
si.
Le r
ésea
u de
s pe
rsonn
es e
n ch
arge
s ou
des
ex
perts
pou
r l’e
nsem
ble d
e la
prév
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n de
s ris
ques
n’es
t pas
suffis
amme
nt éta
bli.
・ L
a Dé
légati
on n
ation
ale a
ux r
isque
s ma
jeurs
dev
ra o
rgan
iser
un c
omité
co
mpos
é pa
r de
s ex
perts
sur
les
thè
mes
impo
rtants
. O
n pe
ut so
uhait
er
l’étab
lisse
ment
d’un
rése
au e
ntre
les e
xper
ts à
trave
rs ce
gen
re d
u co
mité
spéc
ialisé
.
5.4 Accumulation et
transmission des informations
d’expérience
Conn
aissa
nces
et
expé
rienc
es
tradit
ionne
lles e
t loc
ales
Néan
t Il
n’ex
iste
pas
un s
ystè
me
qui
accu
mul
e et
tra
nsm
it les
info
rmat
ions
d’ex
périe
nce
et loc
ales
sur la
prév
entio
n.
・ C
omme
les i
nform
ation
s des
sinis
tres d
u pa
ssé,
il est
souh
aitab
le d’a
ccum
uler l
es
expé
rienc
es e
t les
infor
matio
ns p
our
les in
tégre
r au
x ac
tivité
s de
pré
venti
on
comm
e pré
para
tion p
réala
ble.
・
Il e
st so
uhait
able
d’exp
loiter
les i
nform
ation
s du
pass
é en
les
rass
embl
ant p
ar la
cr
éatio
n d’
un m
usée
com
mém
orat
if de
la p
réve
ntio
n et
c.
5.5 Bases
d’enseignement et réseau
Base
s d’e
nseig
neme
nt et
rése
au
La n
éces
sité
de l’é
duca
tion
est i
ndiq
uée
par l
a lo
i 04-
20.
Qu
elque
s éc
oles
donn
ent d
es c
ours
sur l
a pr
éven
tion
des
risqu
es.
La lo
i d’ex
écut
ion
relat
ive à
l’éd
ucat
ion
sur l
a pr
éven
tion
des
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es
n’es
t pa
s en
core
pr
omul
guée
. I
l n’ex
iste
d’aille
urs
pas
de b
ases
ou
le ré
seau
pou
r l’éd
ucati
on s
ystém
atiqu
e de
la
prév
entio
n.
・ Il
est
dem
andé
à la
Délé
gatio
n na
tiona
le au
x ris
ques
maje
urs
d’ét
ablir
une
di
rect
ive r
elativ
e à
l’édu
catio
n su
r la
prév
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n de
s ris
ques
au
nive
au
natio
nale.
Et i
l est
dem
andé
au
com
ité ré
gion
al de
l’éd
ucat
ion
d’ét
ablir
un
prog
ram
me d
’éduc
atio
n su
r la p
réve
ntio
n de
s risq
ues a
u ni
veau
régi
onal.
・ Il
est
néc
essa
ire d
’amén
ager
les
base
s de
l’éd
ucat
ion
sur l
a pr
éven
tion
des
risqu
es au
nive
au de
chaq
ue w
ilaya
confo
rmém
ent à
la di
recti
ve.
10-11
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
Tabl
eau
10-9
É
valu
atio
n de
s ac
tivité
s pr
éven
tives
act
uelle
s (
6) S
ensi
bilis
atio
n
Rubr
ique
Po
int
Avan
tage
Po
ints
faib
les
Reco
mm
anda
tions
6.1 Politiques,
programmes, et matériels
didactiques
Prog
ramm
e ou
matér
iel di
dacti
que
pour
la se
nsibi
lisati
on
Le C
RAAG
, le
CGS
ou le
Cro
issan
t Rou
ge
Algé
rien
mène
nt de
s ac
tivité
s de
se
nsibi
lisati
on e
n éta
bliss
ant
les b
roch
ures
etc
.
Il n’e
xiste
pas
un s
ystèm
e qu
i fa
voris
e les
pr
ogra
mm
es
de
sens
ibilis
atio
n y
comp
ris
l’asp
ect r
églem
entai
re et
orga
nisati
onne
l.
・ L
a Dé
légat
ion
natio
nale
aux
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es m
ajeur
s d
evra
men
tionn
er d
es a
ctivi
tés
de
sens
ibilis
atio
n da
ns le
s pol
itiqu
es et
les d
irect
ives d
e pré
vent
ions
des
risq
ues e
t les
wi
laya e
t les
com
ités d
’éduc
atio
n de
vron
t élab
orer
et e
xécu
ter l
es p
lans d
étail
lés d
e pr
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tion.
・
Il e
st né
cess
aire
d’inté
grer
la ca
mpa
gne
de p
réve
ntio
n, le
pro
gram
me d
’exer
cice o
u la
dist
ribut
ion
des b
roch
ures
au pl
an d’
exéc
ution
et de
les e
xécu
ter.
6.2 Coordination
avec les médias
Coor
dinati
on av
ec le
s mé
dias p
our la
pr
éven
tion d
es
risqu
es
Lors
du sé
isme d
e Bou
merd
es, le
s méd
ias on
t fou
rni l
es é
miss
ions
sur l
es in
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tions
sur
les
dég
âts o
u éd
ucati
ves.
Ces
émi
ssion
s on
t été
accu
eillie
s fav
orab
lemen
t.
Les
rôles
à jo
uer p
ar le
s mé
dias
ne s
ont p
as
claire
ment
identi
fiés
par l
es m
édias
eux
-mêm
es
ou en
tre le
s ser
vices
publi
cs et
les m
édias
.
・ L
e Mi
nistèr
e de
la P
oste
et de
s Té
lécom
munic
ation
s, le
CRAA
G ou
le C
GS d
evro
nt ten
ir les
réun
ions p
ériod
iques
ave
c les
méd
ias p
our f
ourn
ir et
éch
ange
r les
info
rmat
ions
sur
la
sens
ibilis
atio
n et
l’édu
catio
n.
・ Il
est d
eman
dé au
x méd
ias et
les s
ervic
es co
ncer
nés d
e vér
ifier
pré
alabl
emen
t le r
ésea
u d’
info
rmat
ions
en ca
s d’ur
genc
e.
6.3 Conscience des
habitants
Améli
orati
on de
co
nscie
nce d
es
habit
ants
La
cons
cienc
e de
s ha
bitan
ts su
r le
renfo
rceme
nt de
s ma
isons
ou
les m
esur
es à
pr
endr
e en
cas
d’ur
genc
e es
t au
gmen
tée
suite
à l’e
xpér
ience
du
séism
e de
Bou
merd
es
etc.
Le
CRAA
G, le
CGS
ou
le Cr
oissa
nt Ro
uge
Algé
rien
établi
ssen
t les
bro
chur
es
pour
am
élior
er
la co
nscie
nce
des
habi
tant
s.
Le n
ombr
e de
sys
tèm
es q
ui a
ppor
tent
des
ap
puis
d’un
e m
anièr
e pu
bliq
ue
est
très
rest
rein
t.
・ Il
est
dema
ndé
à la
Délég
ation
nati
onale
aux
risq
ues m
ajeur
s ou
aux s
ervic
es d
es w
ilaya
en
cha
rge
de la
pré
venti
on d
es r
isque
s d’e
xam
iner
l’in
trodu
ctio
n du
sys
tèm
e de
pr
omot
ion
tels
que
l’env
oi de
s lea
ders
ou la
four
nitur
e de
s se
cour
s afi
n d’a
ppuy
er le
s ac
tivité
s de s
ensib
ilisati
on su
r la pr
éven
tion d
es ris
ques
au ni
veau
des c
ommu
nauté
s.
・ Il
est
dema
ndé
à la
Délég
ation
nati
onale
aux
risq
ues m
ajeur
s ou
aux s
ervic
es d
es w
ilaya
en
cha
rge
de la
pré
venti
on d
es ri
sque
s d’
orga
nise
r les
évè
nem
ents
ou
les e
xerc
ices
pour
la se
nsib
ilisat
ion
ou d
’appo
rter u
n ap
pui.
6.4 Campagne de sensibilisation
Jour
née d
e pr
éven
tion d
es
risqu
es
La jo
urné
e int
erna
tiona
le po
ur la
pré
venti
on
des
risqu
es (
deux
ième
mercr
edi
du m
ois
d’octo
bre)
est
la jou
rnée
com
mémo
rativ
e de
la
prév
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n.
Pas
de q
uelco
nque
évè
neme
nts p
our
cette
jou
rnée
inte
rnati
onale
pou
r la
prév
entio
n de
s ris
ques
.
La
jour
née
natio
nale
com
mém
orat
ive d
e la
prév
entio
n n’
exist
e pa
s.
・ Il
est
souh
aitab
le de
fixe
r un
e jo
urné
e na
tiona
le po
ur la
pré
vent
ion
des
risqu
es
pend
ant l
aque
lle o
n or
ganis
e de
s év
ènem
ents
ou d
es a
ctivit
és é
duca
tives
ave
c ob
jectifs
d’a
mélio
rer la
cons
cienc
e, l’é
duca
tion e
t la te
chniq
ue.
10-12
Projet de rapport final
Tabl
eau
10-1
0 É
valu
atio
n de
s ac
tivité
s pr
éven
tives
act
uelle
s (
7) E
duca
tion
et fo
rmat
ion
Rubr
ique
Po
int
Avan
tage
Po
ints
faib
les
Reco
mm
anda
tions
7.1 Education sur prévention des
risques
Prév
entio
n dan
s le
cadr
e du
prog
ramm
e pé
dago
gique
Il es
t ind
iqué
dans
le te
xte d
e la
loi 0
4-20
de
la né
cess
ité d
e l’é
duca
tion
sur
la pr
éven
tion
des
risqu
es.
Qu
elque
s éc
oles
donn
ent
des
cour
s su
r la
prév
entio
n des
risqu
es.
Le p
rogr
amme
d’éd
ucati
on s
ur l
a pr
éven
tion
des
risqu
es a
u niv
eau
natio
nal
et ré
giona
l n’e
st pa
s en
core
élab
oré.
・ L
a Dé
légati
on n
ation
ale a
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sque
s maje
urs
et le
s ser
vices
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ncer
nés
devro
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term
iner
les
pr
incip
es
pour
l’é
labor
atio
n du
pr
ogra
mm
e de
l’é
duca
tion
sur l
a pré
vent
ion
des r
isque
s.
・ L
es c
omité
s d’é
duca
tion
des
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a de
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établi
r un
prog
ram
me
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éduc
atio
n su
r la p
réve
ntio
n de
s cat
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phe p
our l
es éc
oles
.
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perso
nnel
clé et
de
s lea
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Le C
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rgan
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iquem
ent l
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ires
sur
le re
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ment
para
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que
des
bâtim
ents.
La
Pro
tectio
n Ci
vile
orga
nise
les s
émina
ires
sur
l’ince
ndie
des f
orets
ou le
s exe
rcice
s sur
le te
rrain.
La fo
rmati
on su
r la
prév
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n de
s séis
mes o
u su
r la
prév
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n de
s ris
ques
du
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nnel
clé o
u de
s lea
ders
n’est
pas e
ffectu
ée.
・ Il
est
dema
ndé
à la
Délég
ation
nati
onale
aux
risq
ues
majeu
rs ou
aux
ser
vices
des
wi
laya
en c
harg
e de
la p
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ntion
des
risq
ues
d’ét
ablir
un
prog
ram
me
d’ex
ercic
e pé
riodi
que
desti
né a
ux le
ader
s ch
argé
s de
l’en
semb
les d
e la
prév
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n ou
de
chaq
ue se
cteur
.
・ Il
est
dema
ndé
aux
orga
nisme
s co
ncer
nés
de p
lanifie
r et d
’exéc
uter l
es e
xerci
ces
pério
dique
s des
lead
ers.
Ex
ercic
es de
pr
éven
tion a
ux
comm
unau
tés
Néan
t Le
s ex
ercic
es p
our l
a pr
éven
tion
des
risqu
es n
e so
nt
pas
réali
sées
da
ns
la lim
ite
de
notre
co
nnais
sanc
e.
・ L
’intro
duct
ion
d’un
sys
tèm
e de
for
mat
ion
des
leade
rs p
our
appu
yer
et
accé
lérer
les
activ
ités
prév
entiv
es a
u niv
eau
des
grou
pes
locau
x (co
mmun
auté)
es
t sou
haité
e.
Matér
iels
péda
gogiq
ues
sur le
s risq
ues e
t la
prév
entio
n
Le
CRAA
G,
le CG
S ou
le
Crois
sant
roug
e éta
bliss
ent l
es m
atérie
ls pé
dago
gique
s (b
roch
ures
etc
.) po
ur la
prév
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n des
risqu
es.
Les
matér
iels
péda
gogiq
ues
sur
la pr
éven
tion
des
séism
es te
ls qu
e la
prév
entio
n de
s risq
ues a
u niv
eau
des
comm
unau
tés,
la ca
rte
de
prév
ision
de
s do
mmag
es, l
’évac
uatio
n ou
la p
répa
ratio
n pr
éalab
le ne
so
nt pa
s éta
blis
à pa
rt les
m
atér
iels
péda
gogi
ques
ci-g
auch
e plu
tôt t
echn
ique
s.
・ L
es
orga
nisme
s co
ncer
nés
devro
nt ét
ablir
les
m
atér
iels
péda
gogi
ques
né
cess
aires
ave
c con
cour
s de
wilay
a su
r la
base
du
prog
ramm
e de
l’édu
catio
n su
r la
prév
entio
n des
risqu
es qu
i ser
a étab
li par
la w
ilaya
.
7.2 Formation
Base
s d’e
ntraîn
emen
t Le
CGS
ou
le CR
AAG
mène
nt de
s ac
tivité
s d’e
ntraîn
emen
t au n
iveau
de le
urs é
tablis
seme
nts.
A l’e
xcep
tion
de l’
école
de
la Pr
otecti
on C
ivile,
les
base
s d’
entra
înem
ent
pour
l’en
sem
ble
de l
a pr
éven
tion
des r
isque
s ne s
ont g
uère
conn
ues.
・ Il
est
souh
aitab
le d’i
ntro
duire
un
étab
lisse
men
t com
me
mus
ée d
e la
prév
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n de
s ris
ques
pou
r se
rvir
de la
bas
e d’e
ntraîn
emen
t ou
d’édu
catio
n re
latifs
à la
pr
éven
tion d
es ris
ques
. ・
La
wilay
a de
vra c
ontrib
uer
au p
rogr
amme
d’en
traîne
ment
de la
pré
venti
on d
es
risqu
es et
four
nir le
s info
rmati
ons s
ur ce
t entr
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ent a
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bitan
ts.
Prog
ramm
e sy
stéma
tique
Né
ant
Il n’
exist
e pa
s un
pl
an
ou
un
prog
ram
me
syst
émat
ique
s po
ur la
form
atio
n du
per
sonn
el de
la
prév
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n des
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es.
・ Il
est
souh
aité
d’éta
blir
un p
rogr
amm
e sy
stém
atiq
ue d
e fo
rmat
ion
du p
erso
nnel
desti
né a
ux p
erso
nnel
de w
ilaya
, aux
lead
ers
des
comm
unau
tés o
u au
x pa
rticuli
ers
sur la
base
de la
dire
ctive
étab
lie pa
r la D
éléga
tion n
ation
ale au
x risq
ues m
ajeur
s .
7.3 Formation du
personnel
Utilis
ation
des
conn
aissa
nces
tra
dition
nelle
s et
relat
ion pu
bliqu
e
Néan
t Il
n’exis
te pa
s un
sy
stème
po
ur
explo
iter
les
expé
rienc
es e
t les
con
naiss
ance
s tra
dition
nelle
s et
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s.
・ Il
est
dema
ndé
aux s
ervic
es d
e la
wilay
a en
char
ge d
e la
prév
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n de
s risq
ues d
e ra
ssem
bler
les e
xpér
ience
s de
s sin
istre
s et
les c
onna
issan
ces
sur
les r
isque
s tra
dition
nelle
s et
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s da
ns u
n éta
bliss
emen
t tel
que
musé
e de
pre
venti
on c
ité
ci-de
ssus
pour
les e
xploi
ter au
x acti
vités
prév
entiv
es de
s risq
ues.
10-13
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
Tabl
eau
10-1
1 I
dent
ifica
tion
des
prin
cipa
ux e
njeu
x, b
asée
sur
le c
ycle
et l
es a
cteu
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e la
ges
tion
des
cata
stro
phes
(1
) Pré
para
tion
(1/2
)
Assis
tanc
e pub
lique
As
sista
nce m
utue
lle
Auto
-ass
istan
ce
1
Prép
arat
ion
Conn
aissa
nces
et év
aluat
ion
sur l
'aléa
et d
u ris
que
1-1
A Ide
ntific
ation
/analy
se/év
aluati
on de
l'aléa
et du
risqu
e 5-
1B
Tran
smiss
ion de
s rés
ultats
d’es
timati
on de
s dom
mage
s 9-
1A
Comp
réhe
nsion
de
l’esti
matio
n de
s ré
sulta
ts de
dom
mage
s et
de
l’infor
matio
n sur
les r
esso
urce
s en c
as de
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es
III
L'esti
matio
n de
l'aléa
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st en
cour
s dan
s le
cadr
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e. L
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est n
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saire
IIl
n’exis
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s de
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upes
loca
ux q
ui mè
nent
des
activ
ités
de
prév
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n. U
n su
ppor
t offic
iel e
st né
cess
aire
afin
de so
llicite
r les
ac
tivité
s pré
venti
ves.
ICo
nform
émen
t à la
loi 0
4-20
, il e
st né
cess
aire
d’effe
ctuer
en
même
tem
ps l’e
xplic
ation
sur
l’imp
ortan
ce d
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tion.
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S, C
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ilaya
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M
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duca
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Natio
nale
et le
Mini
stère
de
la Po
ste e
t des
Té
lécom
mun
icatio
ns.
1-2
B Di
ssém
inatio
n de
l'esti
matio
n de
s dom
mage
s et r
esso
urce
s pou
r la
prév
entio
n des
risqu
es
5-2
CCo
nser
vatio
n et m
ainten
ance
des r
esso
urce
s de p
réve
ntion
loca
les9-
2A
Reco
nnais
sanc
e de
s pr
incipe
s et
de la
néc
essit
é de
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estio
n de
s ris
ques
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Afin
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Il n’e
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iveau
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entio
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b-
DNRM
, Wila
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sav
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uver
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squ’a
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eau
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artic
ulier
.
1-3
B Ide
ntific
ation
des c
apac
ités d
e rés
ilienc
e soc
iales
5-
3B
Partic
ipatio
n à
la for
mulat
ion d
es p
lans
de g
estio
n loc
aux
des
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es
9-3
APa
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tion a
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tivité
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isque
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II
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de.
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es
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l'iden
tifica
tion
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valua
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e l'al
éa et
des d
omma
ges.
I
Inclur
e les
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es d
es g
roup
es lo
caux
ou
les a
telier
s ou
verts
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c au
x pr
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sus
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rmula
tion
des
plans
de
gesti
on lo
caux
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ollici
ter la
partic
ipatio
n des
habit
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de pr
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es ris
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cienc
e de
s ha
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ts.
L’amé
liora
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de la
con
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b
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ues
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ilaya
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ANIS
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ues s
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es
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ilaya
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de la
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ticipa
tion
des
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tion
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NRM
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des
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RM, W
ilaya
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mun
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xplic
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l’im
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nce
des
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réve
ntion
de
la co
mm
unau
té e
t soll
icita
tion
de la
par
ticipa
tion
des
habit
ants.
1-4
A El
abor
ation
d'un
scé
nario
de
risqu
es e
t réa
lisati
on d
'exer
cices
de
simula
tion d
e risq
ues
5-4
CPa
rticipa
tion à
l’élab
orati
on de
s scé
nario
s de d
omma
ges
9-4
ACo
nfirm
ation
de
s ré
pons
es,
des
chem
ins
d’éva
cuati
on,
de
la co
mmun
icatio
n inte
r-fam
iliale
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s sou
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matio
n en p
ériod
e de
seco
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II
Un s
céna
rio d
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n pr
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et u
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ercic
e en
sa
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tre ré
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étud
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sémi
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cice e
st re
comm
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l'élab
orati
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stème
réel
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stion
des r
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s.
I
Il es
t néc
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e pr
endr
e en
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sidér
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nces
de
s gr
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s loc
aux
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ur l
es r
esso
urce
s de
pr
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tion
locale
s ou
la fra
gilité
de
la zo
ne a
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e po
uvoir
exp
loiter
les
scén
arios
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domm
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à la
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en
oeuv
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es m
esur
es o
u à
l’amé
liora
tion d
e la c
onsc
ience
.
I
La fa
mille
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t une
unit
é de
bas
e po
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s ac
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d’ur
genc
e, il
est
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le s
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’un m
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e de
fami
lle p
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donc
néc
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n de
s exe
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s
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Wila
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des
réu
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des
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néce
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labor
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des
scén
arios
.
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Wila
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porta
nce
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pré
alable
et
sollic
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es fa
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s de
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ctuer
.
10-14
Projet de rapport final
Tabl
eau
10-1
2 I
dent
ifica
tion
des
prin
cipa
ux e
njeu
x, b
asée
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le c
ycle
et l
es a
cteu
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des
cata
stro
phes
(1
) Pré
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tion
(2/2
) As
sista
nce p
ubliq
ue
Assis
tanc
e mut
uelle
Au
to-a
ssist
ance
1
Pr
épar
atio
n
St
raté
gies
/plan
s/règ
lemen
ts p
our l
a ges
tion
des r
isque
s 1-
5 A
Elab
orati
on de
stra
tégies
et de
plan
s pou
r la ge
stion
des r
isque
s 5-
5A
Partic
ipatio
n aux
activ
ités l
ocale
s de g
estio
n des
risqu
es
9-5
BPa
rticipa
tion à
la fo
rmula
tion d
es pl
ans d
e ges
tion l
ocau
x aux
risqu
es
I
Il n'y
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ie na
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des
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de
plans
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stion
de
s ris
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, un
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na
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aleme
nt ind
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s de
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me
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ités
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néce
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n de
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s qu
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comm
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satio
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s ac
tivité
s pr
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- W
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ocale
s et r
éalis
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-
DNRM
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de
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ie na
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de
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e re
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par
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nts.
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DNRM
, Wila
ya, C
omm
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direc
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pour
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artic
ipatio
n de
s ha
bitan
ts au
x pla
ns d
e pr
éven
tion
des
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es lo
caux
, exp
licat
ion s
ur
la né
cess
ité e
t le se
ns d
e la
parti
cipat
ion d
es h
abita
nts.
1-6
C Re
tour
d'exp
érien
ce d
es r
ésult
ats d
es e
xerci
ces
de s
imula
tion
des
risqu
es, p
our l'
évolu
tion d
u plan
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stion
des r
isque
s 5-
6B
Réali
satio
n de
s ex
ercic
es t
héor
iques
(DI
G) e
t pr
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es (
exer
cices
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III
L'élab
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u Pl
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st un
pro
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pré
alable
. Le
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nisme
du
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s le
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me.
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Les
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s po
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pris
e de
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orati
on d
es p
lans
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réali
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n de
s me
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s, leu
r vu
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est a
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c
'- W
ilaya
: Doit
défi
ni et
cons
truire
le m
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isme
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rise
en c
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e du
re
tour
d'ex
périe
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e l'é
volut
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u pla
n de
gesti
on d
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sque
s.
b-
CGS
, DGP
C: V
ulgar
isatio
n de
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es e
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ur le
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in -
Wila
ya, C
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une:
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e m
anièr
e co
ntinu
e les
DIG
et l
es
exer
cices
sur l
e te
rrain.
Occu
patio
n de
s sol
s 1-
7 A
Contr
ôle et
Guid
e pou
r l'am
énag
emen
t 5-
7B
Partic
ipatio
n à la
créa
tion d
e car
tes lo
cales
de ris
que e
t de r
esso
urce
s 9-
6C
Coop
érati
on da
ns la
reloc
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tion d
es co
nstru
ction
s
I
Un g
uide
au n
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nati
onal
est d
ispon
ible
avec
le S
NAT
2020
. Aux
niv
eaux
régio
nal e
t wila
ya, u
n gu
ide se
ra d
ispon
ible
sous
peu
(SRA
T et
PAW
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nive
au lo
cal,
des
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(PDA
U et
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t éga
lemen
t en
prép
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on.
Des
Plan
s de
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venti
on d
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f. Ce
s ca
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ins
titutio
nnels
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tre di
spon
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La p
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n de
pro
fiter d
es c
onna
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ces
locale
s et
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r la co
nscie
nce d
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ts.
II
La re
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satio
n des
loge
ments
est q
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néce
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e pou
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n d’u
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Pou
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ans
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coop
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Wila
ya: E
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plan
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ipatio
n ré
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ble e
t qui
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co
mpt
e de
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é loc
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c-
MHU
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ya: D
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iner u
ne lo
i pou
r l’ex
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ion d
e la
reloc
alisa
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qui
tient
com
pte
auss
i l’in
dem
nisat
ion.
Un
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locali
satio
n de
vra
être
inc
lus d
ans l
es p
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patio
n de
s sols
ou
de l’a
mén
agem
ent u
rbain
.
Stru
ctur
e/sys
tèm
e de l
a ges
tion
des r
isque
s 1-
8 A
Affec
tation
des
tach
es p
our l
es o
rgan
isatio
ns o
fficiel
les c
once
rnée
s pa
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gesti
on d
es r
isque
s, et
colla
bora
tion
parm
i les
org
anisa
tions
co
ncer
nées
.
5-8
ACl
arific
ation
des
tâch
es d
e la
comm
unau
té et
colla
bora
tion
avec
les
orga
nisati
ons o
fficiel
les et
les a
utres
comm
unau
tés
9-7
ARé
cepti
on de
l’info
rmati
on su
r la ge
stion
des r
isque
s
I
Le m
ode d
'affec
tation
des t
ache
s et la
colla
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tion
doive
nt êtr
e cla
rifiés
da
ns le
plan
de
gesti
on d
es r
isque
s qu
i doit
être
pré
paré
com
me
spéc
ifié en
1-5
I
Tout
le mo
nde
du n
iveau
gou
vern
emen
tal ju
squ’a
u niv
eau
de c
hacu
n de
s hab
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ntive
s de
s ris
ques
. P
our c
ela, i
l fau
t clar
ifier l
es rô
les d
es g
roup
es lo
caux
afi
n de
pou
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mene
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acti
vités
de
prév
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n co
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s ave
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int
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nants
d’au
tres n
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x.
I
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si qu
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des
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matio
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de c
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n. C
haqu
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mo
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des
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matio
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dre
des
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ns b
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s su
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matio
ns ai
nsi a
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ilaya
: Elab
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u Pl
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c-
DNRM
, W
ilaya
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hacu
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és.
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DNRM
, W
ilaya
: Se
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oyen
s d’a
cquis
ition
d’inf
orm
ation
et p
rend
re d
es a
ction
s per
tinen
tes.
1-9
B Co
llabo
ratio
n entr
e les
orga
nisati
ons o
fficiel
les et
privé
es.
5-9
BCr
éatio
n d’un
systè
me de
réce
ption
et de
diss
émina
tion d
e l’al
erte
9-8
BPa
rticipa
tion
de la
com
muna
uté à
des
acti
vités
con
cern
ant l
a ge
stion
des
ris
ques
II
Les
orga
nisati
ons
offici
elles
dev
ront
coop
érer
ave
c les
org
anism
es
privé
s po
ur a
ssur
er le
s lig
nes
de v
ie ou
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prov
ision
s de
sec
ours
afin
de pr
épar
er le
s cas
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genc
e et d
’attén
uer le
s dég
âts.
ILe
s gro
upes
loca
ux de
vront
jouer
un rô
le de
la ba
se ém
ettric
e/réc
eptric
e d’i
nform
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s tel
les
que
les
alarm
es,
les
reco
mman
datio
ns
d’éva
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on o
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infor
matio
ns d
es s
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ui re
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ganis
mes
publi
cs et
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ndivi
dus.
ILa
com
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ensio
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systè
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gra
nde
ligne
de
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hniqu
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gleme
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clenc
heme
nt d’a
larme
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t néc
essa
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pour
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dre d
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tions
pertin
entes
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clenc
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larme
.
b
- W
ilaya
et s
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es c
once
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ligne
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orer
et m
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.
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M, P
rote
ction
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labor
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e dir
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e na
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co
ordin
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, coo
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et su
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es a
ctivit
és d
e co
ordin
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.
b
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Wila
ya:
Elab
orat
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systè
me
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c
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xplic
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du
systè
me
d’aler
te e
t ann
once
sur
le
cont
exte
et le
s règ
lemen
ts.
10-15
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
Tabl
eau
10-1
3 I
dent
ifica
tion
des
prin
cipa
ux e
njeu
x, b
asée
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le c
ycle
et l
es a
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des
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(1/2
) As
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Assis
tanc
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uelle
Au
to-a
ssist
ance
2
At
ténu
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n de
s dég
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Re
ssou
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de p
réve
ntio
n de
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2-1
B Cr
éatio
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centr
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risqu
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6-1
CMa
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des
rés
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s de
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risq
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les c
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s 10
-1C
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s les
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s de
pré
vent
ion q
uotid
ienne
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de
répo
nses
d’ur
genc
e.
2-2
B Ge
stion
pr
évisi
onne
lle
de
l’insta
llatio
n, de
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péra
bilité
et
de
la ma
inten
ance
des a
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et de
s entr
epôts
6-
2B
Plac
er le
s lea
ders
de co
mmun
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dans
des f
amille
s d’ac
cueil
II
Il fau
t pr
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Les
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s gr
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Il e
st né
cess
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d’élab
orer
une
dire
ctive
pou
r le
prog
ramm
e de f
orma
tion e
t de D
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s lea
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b
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ction
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ilaya
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et le
s entr
eten
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b
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PC, W
ilaya
: Elab
orat
ion e
t exé
cutio
n du
pro
gram
me
de fo
rmat
ion
des l
eade
rs
2-3
B St
ocka
ge d
es r
éser
ves
médic
ales
et sa
nitair
es,
ainsi
que
de l
a no
urritu
re
6-3
CFo
rmati
on de
s ONG
loca
les
I
Déter
mine
r les
gen
res
et vo
lumes
des
rése
rves
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cker
en
pren
ant
cons
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tion
de p
artag
e de
s rô
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es in
terve
nants
(du
gouv
erne
ment
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s) de
s acti
vités
prév
entiv
es.
I
Il est
néce
ssair
e d’ac
tiver
les a
ctivit
és de
s ONG
dans
les d
omain
es de
la
vulga
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ppor
t en c
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urge
nce.
a
- W
ilaya
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term
inatio
n et
dis
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tion
des
rése
rves
ain
si qu
e vé
rifica
tion
d’état
de
stock
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-
Prot
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n Ci
vile:
Accé
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ion d
es r
éser
ves
publi
ques
et
leur
gesti
on.
b
- DG
PC, W
ilaya
, ONG
: Elab
orat
ion e
t exé
cutio
n de
s pr
ogra
mm
es d
es
activ
ités s
ur la
vulga
risat
ion e
t le su
ppor
t en
cas d
’urge
nce.
2-4
B Mi
se en
plac
e et e
xpan
sion d
es as
sura
nces
vis-à
-vis d
es sé
ismes
6-
4B
Diss
émina
tion d
es as
sura
nces
vis-à
-vis d
es sé
ismes
10
-2A
Obten
ir une
assu
ranc
e vis-
à-vis
des s
éisme
s
I
Effec
tuer u
n su
ivi d
u tau
x d’i
nscri
ption
aux
ass
uran
ces
et pr
endr
e de
s me
sure
s de
pro
motio
n afi
n de
vulg
arise
r les
ass
uran
ces
vis-à
-vis
des
calam
ités n
ature
lles q
ui so
nt ob
ligato
ires p
our t
ous l
es ci
toyen
s.
II
Prom
ouvo
ir la
sous
cripti
on
d’ass
uran
ces
vis-à
-vis
des
calam
ités
natur
elles
dans
le ca
dre d
es ac
tivité
s pré
venti
ves l
ocale
s des
risqu
es.
IIMê
me s
i elle
est
deve
nue
oblig
atoire
, l’ins
cripti
on à
l’ass
uran
ce v
is-à-
vis d
es
calam
ités
natur
elles
n’e
st pa
s en
core
co
uran
te.
Il
est
néce
ssair
e d’a
mélio
rer
le de
gré
de c
ompr
éhen
sion
aux
risqu
es n
ature
lles
chez
les
habit
ants
pour
améli
orer
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inscri
ption
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inistè
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e l'H
abita
t et d
e l'U
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isme:
Elab
orat
ion d
e la
direc
tive
pour
le su
ivi e
t la p
rom
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nscr
iption
. -
Wila
ya:
Réali
satio
n du
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esur
es d
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omot
ion.
b
- DN
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ilaya
, com
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’assu
ranc
e: E
ffectu
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s m
esur
es d
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llicita
tion
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scrip
tion
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s par
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mpa
gne
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e et
c. en
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donn
ant a
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roup
es lo
caux
.
a
- DN
RM,
Wila
ya,
Com
pagn
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’assu
ranc
e:Ef
fectu
er l
es m
esur
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llicita
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à l’in
scrip
tion
aux a
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s par
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mpa
gne
publi
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c. en
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roup
es lo
caux
. 2-
5 C
Mise
en pl
ace d
e sys
tème d
’aler
te pr
écoc
e de p
révis
ion
6-5
APr
épar
ation
d’év
acua
tion
III
Même
si
la pr
évisi
on
ou
l’aler
te pr
écoc
e de
s sé
ismes
so
nt sc
ientifi
quem
ent d
ifficil
es p
our l
e mo
ment,
il es
t néc
essa
ire d
e re
nforce
r le
systè
me d
’anno
nce
qui d
éterm
ine l’h
ypoc
entre
ou
l’éch
elle
du sé
isme
et inf
orme
en te
mps c
ourt.
IIl e
st né
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aire
de vé
rifier
au
nivea
u de
s gro
upes
loca
ux le
s lieu
x et le
s itin
érair
es d
’évac
uatio
n afi
n d’e
ntraid
er e
t de
pou
voir
évac
uer
sans
he
urt.
c
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AAG:
Main
tena
nce
et a
méli
orat
ion d
u sy
stèm
e d’o
bser
vatio
n et
d’a
nnon
ce
b
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RM,
Wila
ya,
DGPC
: An
nonc
er
publi
quem
ent
les
lieux
d’é
vacu
ation
, éla
bore
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e dir
ectiv
e re
lative
au
x itin
erar
ies
d’éva
cuat
ion e
t org
anise
r les
exe
rcice
s d’év
acua
tion.
2-6
A Mi
se e
n pla
ce d
’un s
ystèm
e de
coll
ecte
et de
diss
émina
tion
de
l’infor
matio
n sur
la ge
stion
des r
isque
s 6-
6B
Four
nitur
e d’i
nform
ation
pro
vena
nt de
s gr
oupe
s de
volo
ntaire
s ve
rs les
au
torité
s ou l
es ag
ence
s offic
ielles
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La P
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tion
Civil
e po
ssèd
e so
n pr
opre
sys
tème
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dio d
’urge
nce
et co
nnec
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G etc
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l est
souh
aité
que
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stème
soit é
largi
qui
englo
be le
s se
ction
s co
ncer
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par
la p
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ntion
des
risq
ues
(surto
ut la
prise
s de r
épon
ses d
’urge
nce)
.
I
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les m
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es e
n ca
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ce,
l’intro
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on d
’un
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me q
ui re
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s hab
itants
et le
s gro
upes
loca
ux p
ar le
poin
t de
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des
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ités
de p
réve
ntion
qui
inclut
l’éd
ucati
on q
uotid
ienne
ou
l’amé
liora
tion d
e la c
onsc
ience
est s
ouha
itée.
b
- Pr
otec
tion
Civil
e:Ma
inten
ance
/am
élior
ation
/exte
nsion
du
systè
me
de co
mm
unica
tion
d’urg
ence
.
c
- W
ilaya
, Com
mun
e, M
inistè
re d
e la
Poste
et d
es T
éléco
mm
unica
tions
: Ex
amen
/plan
ificat
ion/e
xécu
tion/
gesti
on
d’un
systè
me
de
com
mun
icatio
n qu
i reli
e les
hab
itant
s et le
s gro
upes
loca
ux.
10-16
Projet de rapport final
Tabl
eau
10-1
4 I
dent
ifica
tion
des
prin
cipa
ux e
njeu
x, b
asée
sur
le c
ycle
et l
es a
cteu
rs d
e la
ges
tion
des
cata
stro
phes
(2
) Pré
vent
ion
(2/2
)
Assis
tanc
e pub
lique
As
sista
nce m
utue
lle
Auto
-ass
istan
ce
2
Atté
nuat
ion
des d
égât
s
Bâtim
ents
2-
7 C
Intro
ducti
on d'
une r
éhab
ilitati
on à
bas c
oûts
10-3
ARé
alisa
tion d
u ren
force
ment
para
sismi
que d
es lo
geme
nts
II
Four
nir s
uffisa
mmen
t de
con
struc
tions
neu
ves
est
une
prior
ité,
plutôt
que
réh
abilit
er.
La
dema
nde
pour
ren
force
r se
s pr
opre
s co
nstru
ction
s es
t rela
tivem
ent f
orte,
mais
il n'y
a p
as d
'infor
matio
n su
r "co
mmen
t réh
abilit
er" e
t pas
de ca
dre p
our u
n sup
port
offici
el.
I
Le re
nforce
ment
des b
âtime
nts a
une
impo
rtanc
e ca
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pou
r atté
nuer
les
dom
mage
s de
s sé
ismes
. I
l fau
t dé
velop
per
et vu
lgaris
er d
es
métho
des
de r
enfor
ceme
nt de
s bâ
timen
ts eff
icace
s et
écon
omiqu
es
pour
ava
ncer
dan
s ce
dom
aine.
L’in
trodu
ction
des
mes
ures
de
prom
otion
peut
être
envis
agée
pour
la vu
lgaris
ation
.
b
'- CG
S: G
uide
tech
nique
de
réha
bilita
tion
et d
e re
nfor
cem
ent.
-
Wila
ya: E
labor
ation
d'un
plan
pou
r réh
abilit
er e
t cré
er u
n so
utien
of
ficiel
b-
CGS:
Dév
elopp
er
des
mét
hode
s de
ren
forc
emen
t ef
ficac
es e
t éc
onom
iques
. -
MHU
, Wila
ya: E
labor
er u
n sy
stèm
e de
vulga
risat
ion.
Prise
de c
onsc
ience
, for
mat
ion,
exer
cices
2-8
B Ca
pacit
é de
répo
nse
des o
fficiel
s des
adm
inistr
ation
s en
char
ge d
e la
gesti
on de
s risq
ues
6-7
ADi
ssém
inatio
n de
l’éd
ucati
on à
la g
estio
n de
s ris
ques
dan
s les
co
mmun
autés
10
-4A
Partic
ipatio
n au
x ac
tivité
s de
pré
venti
ons
des
risqu
es te
lles
que
DIG
ou
exer
cices
d’év
acua
tion.
II
Le re
nforce
ment
de la
cap
acité
des
offic
iels
et la
forma
tion
des
techn
icien
s so
nt né
cess
aire
pour
obte
nir u
n as
sistan
ce p
ubliq
ue
pertin
ent.
De c
e fait
, un p
rogr
amme
conti
nu de
vra êt
re in
trodu
it.
I
La fo
rmati
on d
e pr
éven
tion
des
risqu
es a
insi q
ue le
pro
gram
me d
e se
nsibi
lisati
on n
e so
nt pa
s réa
lisés
au n
iveau
des
gro
upes
loca
ux e
t lim
ités
au
nivea
u de
s éc
oles.
L’i
ntrod
uctio
n d’u
n sy
stème
pe
rmett
ant
la for
matio
n de
pré
venti
on o
u la
sens
ibilis
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aux
gr
oupe
s loc
aux o
u aux
école
s est
atten
due.
I
Il es
t néc
essa
ire d
e vu
lgaris
er le
s DI
G ou
les
exer
cices
d’év
acua
tion
comm
e ces
moy
ens s
ont à
la fo
is un
savo
ir-fai
re in
dispe
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le et
un ou
til po
ur l’a
mélio
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n de l
a con
scien
ce.
b
- GC
S:El
abor
ation
du
prog
ram
me
de fo
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ion d
es te
chnic
iens
et ré
alisa
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des a
ctivit
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e fo
rmat
ions t
elles
que
sém
inaire
s. -
Mini
stère
de
l'Hab
itat
et d
e l'U
rban
isme,
Pro
tecti
on C
ivile,
W
ilaya
:El
abor
ation
et
ré
alisa
tion
du
prog
ram
me
de
renf
orce
men
t de
la
capa
cité
des
offic
iels
sur
la pla
nifica
tion
urba
ine/co
nstru
ction
/pris
e d’a
ction
s d’ur
genc
e.
b
- DN
RM,
Mini
stère
de
l’Edu
catio
n Na
tiona
le:El
abor
ation
de
la dir
ectiv
e de
la fo
rmat
ion e
t de
la se
nsibi
lisat
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u niv
eau
des
école
s et d
es g
roup
es lo
caux
. -
Wila
ya, C
RAAG
, MAT
E: E
labor
ation
du
mat
ériel
dida
ctiqu
e po
ur
la fo
rmat
ion o
u la
sens
ibilis
ation
.
b
- CG
S, D
GPC,
Wila
ya:
Vulga
risat
ion d
es D
IG p
ar la
dist
ribut
ion d
u m
anue
l, plan
ificat
ion e
t org
anisa
tion
des e
xerc
ices.
2-9
A Ed
ucati
on et
améli
orati
on de
la se
nsibi
lisati
on co
ncer
nant
la ge
stion
de
s risq
ues
6-8
ARe
nforce
ment
des g
roup
es lo
caux
sur la
prév
entio
n des
risqu
es
I
Il n'
y a
pas
de p
lan o
u de
pro
gram
me p
artic
ulier
con
cern
ant
l'édu
catio
n au
nive
au n
ation
al, b
ien q
ue c
ertai
nes
institu
tions
co
mme
le CR
AAG,
le C
GS e
t la
DGPC
s'oc
cupe
nt d'é
duca
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du
publi
c.
I
Il es
t néc
essa
ire d
e cré
er u
n sy
stème
qui
perm
ette
aux
grou
pes
locau
x exis
tants
de m
ener
des a
ctivit
és de
prév
entio
n des
risqu
es.
a
- D
NRM:
Pré
para
tion
d'un g
uide s
ur l'é
duca
tion e
t l'am
élior
ation
de
la se
nsibi
lisati
on.
- M
ATE,
DGP
C, E
duca
tion,
Com
mun
icatio
n: P
répa
ratio
n d'u
n Pr
ogra
mm
e na
tiona
l -
Wila
ya, E
coles
: Mise
en
place
et r
éalis
ation
b
- W
ilaya
, Co
mm
une:
Eta
bliss
emen
t d’u
n sy
stèm
e d’a
ppui
et d
e pr
omot
ion d
es a
ctivit
és d
e pr
éven
tion
des r
isque
s loc
ales.
-
DNRM
: Elab
orat
ion d
e la
strat
égie
et d
e la
direc
tive
qui s
ollici
tent
les
acti
vités
de
prév
entio
n loc
ales.
10-17
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
Tabl
eau
10-1
5 I
dent
ifica
tion
des
prin
cipa
ux e
njeu
x, b
asée
sur
le c
ycle
et l
es a
cteu
rs d
e la
ges
tion
des
cata
stro
phes
(3
) Rép
onse
d’u
rgen
ce (1
/2)
Assis
tanc
e pub
lique
As
sista
nce m
utue
lle
Auto
-ass
istan
ce
3
Répo
nses
d’u
rgen
ce
Ex
écut
ion
des r
épon
ses d
’urg
ence
(plan
ORS
EC)
3-1
B Dé
clenc
heme
nt de
l’aler
te ou
de la
reco
mman
datio
n d’év
acua
tion
7-1
BAc
tivité
s de
sau
vetag
e et
de s
ecou
rs pa
r de
s gr
oupe
s de
vo
lontai
res d
e la c
ommu
nauté
11
-1B
Evac
uer o
u res
ter à
la ma
ison
II
Le
décle
nche
ment
de
l’aler
te ou
de
la
reco
mman
datio
n d’é
vacu
ation
a
une
impo
rtanc
e po
ur
les
prem
ières
ac
tions
pe
rtinen
tes e
n ca
s du
sini
stre.
Il e
st né
cess
aire
de d
éterm
iner
préa
lablem
ent l
es n
orme
s ou
les
proc
édur
es d
u dé
clenc
heme
nt d’a
lerte.
I
Le se
cour
s pub
lic n
’arriv
ant p
as à
atte
indre
juste
apr
ès l’o
ccur
renc
e d’u
n gr
and
sinist
re, l
es a
ctivit
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e sa
uveta
ges
et de
sec
ours
par
des
grou
pes
de v
olonta
ires
et de
s gr
oupe
s loc
aux
ont
une
impo
rtanc
e ca
pitale
. I
l fau
t pro
mouv
oir le
s ac
tivité
s y
comp
ris le
sto
ckag
es de
s pro
vision
s par
des g
roup
es lo
caux
.
II
Il es
t néc
essa
ire d
’effec
tuer l
es e
xerci
ces
d’éva
cuati
on o
u de
pré
pare
r les
pro
vision
s en
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d’ur
genc
e afi
n de
bien
com
pren
dre
le mo
ment
de
prise
de dé
cision
d’év
acua
tion o
u les
point
s d’at
tentio
n lor
s d’év
acua
tion.
b
- DN
RM:
Etab
lir les
nor
mes
ou
les p
rocé
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s en
coo
rdina
tion
avec
les a
utre
s ser
vices
conc
erné
s.
b
- W
ilaya
, Com
mun
e, G
DPC:
Eta
blir u
ne d
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ve o
u de
s m
esur
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ppor
t et o
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iser l
es fo
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ions.
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- W
ilaya
, DGP
C: E
labor
ation
des
con
seils
d’év
acua
tion
et o
rgan
isatio
n de
s exe
rcice
s d’év
acua
tion.
3-2
A Inv
entai
re ra
pide d
e la s
ituati
on de
s dom
mage
s 7-
2A
Comm
unica
tion
des
infor
matio
ns d
es d
omma
ges
par l
es g
roup
es
locau
x aux
orga
nisme
s pub
lics
11-2
BRe
cher
che e
t sau
vetag
e des
voisi
ns
II
Il es
t né
cess
aire
d’acc
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r la
forma
tion
des
techn
icien
s pa
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trodu
ction
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systè
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nce
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techn
icien
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’urge
nce.
II
En o
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sinist
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matio
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ande
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II
En l
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sinist
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l est
souh
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ision
s et
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e de
sau
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n de l
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alise
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ême.
b
- M
inistè
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t et
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trodu
ction
du
systè
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qua
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tion
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ts et
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s etc.
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vités
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icite
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ision
s de
sec
ours
che
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hab
itant
s, ef
fectu
er le
s exe
rcice
s d’ac
tivité
s d’au
to-s
auve
tage
.
3-3
B Dé
gage
ment
des r
outes
stra
tégiqu
es
7-3
BCo
llabo
ratio
n entr
e les
grou
pes d
e volo
ntaire
s de l
a com
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uté
II
Le ré
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pitale
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ence
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l fau
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stra
tégiqu
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genc
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rgen
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Par
allèle
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s est
souh
aitab
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s acti
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d’en
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b
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otec
tion
Civil
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ilaya
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, élab
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n et
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de
déga
gem
ent.
c-
DNRM
, Wila
ya, C
omm
une:
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orat
ion d
’un p
lan q
ui so
llicite
la
coor
dinat
ion e
t men
er d
es a
ctivit
és d
’appu
i.
3-4
A Cr
éatio
n de
cell
ules
de c
rise
pour
les
activ
ités
de g
estio
n de
tous
les
seco
urs
7-4
BCl
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ation
des b
esoin
s loc
aux
II
Une
cellu
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cris
e se
ra c
rée
pour
la p
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de d
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es
mesu
res o
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oord
inatio
n des
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ours.
So
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est
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lé da
ns le
Plan
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Il e
st so
uhait
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cédu
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de la
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e de
déc
ision
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détai
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II
Les s
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Il f
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s loc
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devr
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re in
tégr
é lor
s d’ét
ablis
sem
ent d
u pla
n d’a
ide.
10-18
Projet de rapport final
Tabl
eau
10-1
6 I
dent
ifica
tion
des
prin
cipa
ux e
njeu
x, b
asée
sur
le c
ycle
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des
cata
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sista
nce m
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lle
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istan
ce
3
Répo
nses
d’u
rgen
ce
3-5
B Co
ordin
ation
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les o
rgan
ismes
privé
s. 7-
5B
Distr
ibutio
n de
s ré
serve
s mé
dicale
s et
sanit
aires
, ains
i que
de
la no
urritu
re
I
Dans
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l fau
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u les
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II
Les
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RM、
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ismes
priv
és e
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DNRM
, Wila
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iquan
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pour
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ou
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n da
ns le
plan
de
mes
ure
d’urg
ence
et
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ulgar
iser à
trav
ers l
a fo
rmat
ion e
tc.
3-6
B Ma
intien
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rdre
publi
c
II
Le m
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sûre
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de s
écur
ité e
st en
cha
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du m
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n de
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publi
c. I
l est
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que
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RM、
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nse:
Met
tre e
n or
dre
des
point
s à fa
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tre e
t les i
nfor
mer
.
3-7
B Tr
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es r
éser
ves
médic
ales
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nitair
es, a
insi q
ue d
e la
nour
riture
II
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spor
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moy
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balan
ce de
s bes
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nitur
e.
b
- DN
RM、
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abor
ation
d’un
plan
dét
aillé
du tr
ansp
ort d
es
seco
urs.
Supp
ort p
ar l’e
xtér
ieur
3-8
C Su
ppor
t pou
r l’au
to-ré
adap
tation
des v
ictim
es
III
Le m
odule
de
réce
ption
de
supp
ort e
st en
cha
rge
de ce
tte a
ctivit
é. Il
est n
éces
saire
de
déter
mine
r en
détai
l la
réce
ption
les
dépô
ts pr
oviso
ires,
la dis
tributi
on d
es se
cour
s ou
l’affe
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n du
per
sonn
el de
supp
ort d
ans l
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plan
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esur
e d’ur
genc
e.
c
- DN
RM、
CNAD
:El
abor
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des
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ulatio
ns d
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lées
pour
la
réce
ption
des
sec
ours
dan
s le
cadr
e du
plan
de
répo
nses
d’u
rgen
ce.
10-19
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
Tabl
eau
10-1
7 I
dent
ificat
ion
des
prin
cipa
ux e
njeu
x, b
asée
sur
le c
ycle
et l
es a
cteu
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ges
tion
des
cata
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phes
(4
) Réh
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n et
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ctio
n (1
/2)
Assis
tanc
e pub
lique
As
sista
nce m
utue
lle
Auto
-ass
istan
ce
4
Réha
bilit
atio
n et
rest
aura
tion
(R/R
)
Su
ppor
t au
sinist
rés
4-1
A Su
ppor
t con
tinu a
ux si
nistré
s 8-
1A
Soins
psyc
holog
iques
des s
inistr
és
12-1
CRé
para
tion d
e sa p
ropr
e mais
on
II
La ré
habil
itatio
n et
la re
staur
ation
néc
essit
ent b
eauc
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de te
mps
et le
supp
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ux si
nistré
s doit
être
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orté
d’une
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ière
conti
nue
pend
ant t
oute
cette
pér
iode.
Il e
st so
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é d’a
ppor
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n su
ppor
t co
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en
établi
ssan
t une
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des s
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ntenu
du
supp
ort à
appo
rter.
II
Il es
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oupe
s loc
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s’occ
upen
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soin
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l des
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strés
par
l’éc
hang
e ou
le s
uppo
rt de
la s
ociét
é loc
ale.
II
Le r
espe
ct de
s no
rmes
de
cons
tructi
on lo
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la r
estau
ratio
n de
s ma
isons
ser
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d’obte
nir u
ne r
ésist
ance
suff
isante
des
ma
isons
. E
n plu
s de
s as
sura
nces
ou
les c
onso
lation
s, l’in
trodu
ction
de
prim
e d’en
cour
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ent p
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renfo
rceme
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s mais
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evra
être
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aminé
e.
a
- DN
RM:
Etab
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plan
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du su
ppor
t des
sinis
trés.
b
- DN
RM, W
ilaya
, Mini
stère
de
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nté:
élab
orat
ion d
u pla
n du
soin
men
tal y
com
pris
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ouer
par
les g
roup
es lo
caux
.
c-
MHU
, CT
C, W
ilaya
: En
mêm
e te
mps
que
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les n
orm
es
relat
ives
à la
resta
urat
ion,
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duire
un
sy
stèm
e de
pr
ime
d’enc
oura
gem
ent p
our l
e re
nfor
cem
ent d
es m
aison
s.
4-2
B Ca
dre d
u sou
tien o
fficial
du po
int de
vue d
es vi
ctime
s 8-
2B
Partic
ipatio
n à la
resta
urati
on de
la co
mmun
auté
12-2
BAu
to - i
nterve
ntion
en
terme
s d’a
ides
socia
les, d
e sa
nté p
hysiq
ue e
t me
ntale,
et d’
écon
omie
II
En g
énér
ale, l
es p
erso
nnes
vuln
érab
les re
çoive
nt de
s do
mmag
es
plus
impo
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nt de
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ficult
és p
our r
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. I
l fau
t ten
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de l’a
ccès
des
per
sonn
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ns e
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situa
tion é
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miqu
e.
I
Une
nouv
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Il est
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le qu
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n ou
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estio
n de
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oient
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tuées
avec
partic
ipatio
n des
sinis
trés c
once
rnés
.
II
Le fa
it d’a
ctive
r les
acti
vités
com
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ales
donn
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ct po
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à la
réha
bilita
tion
écon
omiqu
e et
menta
l. I
l es
t so
uhait
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su
ppor
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l’étud
e du m
arch
é ou l
a for
matio
n pro
fessio
nnell
e.
b
- DN
RM, W
ilaya
: Elab
orat
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lique
pou
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réha
bilita
tion
qui ti
ent c
ompt
e de
s soin
s aux
vulné
rable
s.
b
- DN
RM,
Wila
ya,
MHU
: Pl
anific
ation
et
gesti
on d
es p
lans
avec
pa
rticip
ation
s des
sinis
trés.
b-
DNRM
, W
ilaya
, M
inistè
re d
e la
petite
et
moy
enne
ent
repr
ise:
Elab
orat
ion d
es m
esur
es d
e pr
omot
ion d
es in
dustr
ies lo
cales
et d
es
PME.
4-
3 B
Supp
ort p
our l’
indép
enda
nce
II
En p
lus d
e su
ppor
ts ph
ysiqu
e et
finan
cier,
appo
rter
un s
uppo
rt co
ntinu
pou
r la
ré-in
stalla
tion
ou p
our l
e ré
-emp
loi p
our q
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s sin
istré
s puis
sent
repr
endr
e un r
ythme
de vi
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mal.
b
- DN
RM, W
ilaya
: Elab
orer
un
plan
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ppor
t con
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inistr
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sur l
a re
locali
satio
n et
le c
hang
emen
t d’em
ploi e
t le
met
tre e
n oe
uvre
.
10-20
Projet de rapport final
Tabl
eau
10-1
8 I
dent
ificat
ion
des
prin
cipa
ux e
njeu
x, b
asée
sur
le c
ycle
et l
es a
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e la
ges
tion
des
cata
stro
phes
(4
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n et
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ctio
n (2
/2)
Assis
tanc
e pub
lique
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sista
nce m
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lle
Auto
-ass
istan
ce
4
Réha
bilit
atio
n et
rest
aura
tion
(R/R
)
Pl
ans e
t bud
get
4-4
A El
abor
ation
d’un
plan
R/R
8-
3C
Partic
ipatio
n à l’é
labor
ation
d’un
plan
R/R
12
-1C
Partic
ipatio
n à l’é
labor
ation
d’un
plan
R/R
I
Lors
de ré
habil
itatio
n/res
taura
tion,
il fau
t app
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tion
contr
e la
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plus
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lq ré
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n ra
pide
des
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onne
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.
Il es
t so
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ment
des
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n de
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au
publi
c dev
ra
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nclus
e dan
s les
proc
essu
s d’él
abor
ation
des p
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Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
10-21
10-2 Recommandations concernant le système organisationnel et institutionnel ainsi que les plans de gestion des catastrophes
10-2-1 Gestion globale des catastrophes
(1) La logique de la gestion des catastrophes
Les risques naturels constituent un grand obstacle au développement durable et à la réduction de la pauvreté. Pour éviter cet obstacle, des actions de gestion des catastrophes sont nécessaires. Les objectifs de cette gestion peuvent être présentés de la façon suivante :
1) protéger la vie humaine, 2) protéger le système socioéconomique, 3) maintenir la gouvernance à l’échelle nationale.
L’élément 1) est certes très important, mais il est également nécessaire de bien prendre en considération les éléments 2) et 3), compte tenu du fait qu’Alger est la capitale (centre politique) ainsi que le centre économique de l’Algérie.
En particulier, le risque sismique évalué dans cette étude peut entraîner des conséquences encore jamais observées dans l’Algérie moderne. Il peut paralyser toute fonction urbaine de la capitale. Il est donc fort souhaitable de reconnaître toute éventualité d’occurrence d’un aléa sans précédent et de promouvoir des actions de mise en place de mesures préventives, tout en revalorisant les expériences accumulées dans le pays jusqu’à présent.
(2) Gestion systématique des catastrophes
Concernant le système organisationnel et institutionnel pour la gestion des catastrophes en Algérie, on a observé certains développements dans les différents secteurs, à partir des grandes catastrophes causées par le séisme d’El Asnam (1980), les inondations de Bab el Oued (2001), le séisme de Boumerdes (2003) et autres. Ils peuvent être résumés comme suit du point de vue du cycle de prévention des catastrophes:
- Avant la catastrophe (prévention et réduction des risques) : La réglementation concernant la prévention des risques par le décret 85-232 a permis d’aménager le système d’observation des séismes (CRAAG), les règles parasismiques (CTC, CGS), etc.; mais les mesures préventives prises ont été limitées à l’institution des décrets concernant l’occupation des sols (décrets 04-05, 04-06), les communications (décret 04-181), l’assurance des catastrophes naturelles (décret 04-268), etc. Bien que la loi 04-20 énonce en particulier la régularisation de mesures préventives en matière d’information, d’éducation et formation, de plans de prévention, de gestion de crise, de stocks d’urgence, etc., aucun décret d’application n’a encore été mis en place.
- Juste après la catastrophe (réponse d’urgence):Le décret 85-231 fixe une série de règlements concernant la gestion des risques dans lesquels est prescrite l’institution des plans ORSEC. Ceux-ci, une fois déclenchés en cas de grandes catastrophes, mettent en place l’ensemble des modules (par secteur) qui encadrent toutes les activités d’intervention d’urgence, ce qui permet d’éclaircir les avantages et les désavantage des actions entreprises sur la base desquels les améliorations se sont effectuées. Une série d’améliorations restent encore à réaliser selon la loi 04-20 et les futurs décrets d’application.
Projet de rapport final
10-22
- Après la catastrophe (réhabilitation et restauration):Les mesures sont prises seulement dans le cadre du décret portant l’indemnisation de dégâts (décret 04-268) ou les autres décrets ou ordonnances à terme fixe et leur exécution dépend de l’initiative de chaque administration concernée. Il n’existe aucun système global au plan organisationnel et institutionnel.
Comme les séismes sont des phénomènes naturels inévitables, un point important concernant la gestion des catastrophes est celui de réduire les dommages lors du prochain évènement. Dans ce sens, le cycle de gestion des catastrophes (voir le schéma ci-contre) doit être pris en compte.
Juste après la catastrophe, des conditions supportables doivent être assurées grâce à une réponse d’urgence qui peut durer jusqu’à 72 heures après l’événement. Des conditions acceptables doivent être réalisées grâce à des opérations de réhabilitation jusqu’à 100 jours après l’évènement. Des conditions normales seront restaurées grâce à des opérations de reconstruction qui peuvent durer jusqu’à 10 ans après l’évènement. Le point important est de créer de meilleures conditions grâce à une bonne préparation et mitigation avant le prochain évènement, en termes de conditions de vie et également de résilience vis-à-vis du prochain événement.
Time
Cycle 72 hours 100 days 10 years 100 years
Emergency response
Rehabilitation
Reconstruction
Preparedness and Mitigation
Il faut noter par conséquent que toutes les mesures concernant la gestion des catastrophes doivent être réalisées en considérant la continuité de chaque mesure dans le cycle de gestion (voir le schéma). Par exemple concernant les constructions, les procédures pour la réglementation parasismique et l’évaluation des dommages doivent être considérées dans l’étape de préparation et de mitigation avant l’événement. L’évaluation des secours doit être réalisée en tant que procédure dans la réponse d’urgence avant l’événement. Les travaux de réhabilitation doivent être réalisés à partir des résultats d’une évaluation, et les travaux de reconstruction doivent être en accord avec la réglementation parasismique. Puis, grâce au retour d’expérience sur les dommages observés et les procédures d’évaluation, de nouvelles procédures seront élaborées pour améliorer la préparation et la mitigation concernant le prochain évènement.
Réponse d’urgence
Réhabilitation Reconstruction
PréparationMitigation
Séisme
Conditions supportables
Conditions meilleures
Conditions acceptables
Conditions normales
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
10-23
(3) Gestion globale des catastrophes
Il est essentiel que tous les organismes et les personnes soient impliqués et puissent participer aux actions de gestion des catastrophes, en tant qu’acteurs principaux. A Alger, grâce aux expériences des inondations de Bab el Oued et du séisme de Boumerdes, il a été reconnu indispensable que les habitants et les associations communautaires puissent participent aux actions de gestion des catastrophes, ce qui est d’ailleurs inscrit et spécifié dans la loi 04-20 (article 9). Dans l’hypothèse où les organismes impliqués dans la gestion des catastrophes proviennent 1) du gouvernement, 2) des collectivités locales, 3) des associations communautaires et 4) des habitants, il est souhaitable de construire un système capable de promouvoir toute activité de gestion des catastrophes, selon le schéma suivant.
Les collectivités locales sont responsables de la sécurité et la santé de leurs habitants. Elles possèdent les meilleures connaissances concernant les conditions réelles de leur région. Il est donc souhaitable qu’elles jouent un rôle majeur dans la prise en compte et la réalisation de mesures concernant la gestion des catastrophes à l’échelle régionale. Il en découle qu’il leur appartient d’élaborer un plan régional de gestion des catastrophes qui leur soit propre et contenant des mesures spécifiques qui pourront être réellement appliquées.
Quant aux associations communautaires, il est souhaitable qu’elles contribuent à l’amélioration de la résilience sociale contre toute catastrophe en prenant l’initiative dans la préparation avant toute catastrophe et en supposant qu’elles ne puissent pas bénéficier suffisamment de l’assistance publique en cas d’évènement sérieux, avec en plus des actions d’amélioration de sensibilisation chez les habitants et de réduction des risques dans la vie quotidienne.
Les citoyens eux-mêmes, avec les souvenirs récents du séisme de Boumerdes, sont encore très conscients des problèmes de gestion des catastrophes. Cependant et malheureusement, à cause des troubles vécus dans les années 1990, ainsi que de l’urbanisation accélérée, les citoyens ne sont pas trop disposés à établir des relations étroites au sein de la vie associative; de plus la marque du régime socialiste les porte encore à rester dépendant des services publics. Il est donc souhaitable d’introduire un système d’appui à la promotion des actions d’auto-prévention dans le domaine de la gestion des catastrophes. En ce sens, les colonnes droites des Tableaux 10-11 à 10-18 donnent des indications sur la relation des personnes individuelles avec les supports officiels et de mutualisation.
(4) Gestion appropriée des catastrophes
Pour mettre efficacement en place les actions de gestion des catastrophes, il est nécessaire de bien connaître ce que représentent les dommages et les risques liés à la catastrophe, y compris la vulnérabilité, avant d’élaborer des plans de gestion ayant pour but la réduction des risques et de mettre en oeuvre les mesures préventives adéquates. La présente étude a non
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seulement simulé des dommages et les risques qui en découlent, mais elle a aussi permis de rassembler de nombreuses données concernant la vulnérabilité urbaine et sociale (résilience aux risques), ainsi que les ressources pour une gestion efficace des catastrophes.
Il est souhaitable que tous ces résultats contribuent à la concrétisation de plans d’actions spécifiques permettant une bonne gestion des catastrophes en particulier concernant la préparation et la mitigation. Les points permettant l’élaboration d’un plan spécifique sont les suivants:
- Appliquer les mesures pour la réalisation d’un “scénario d’améliorations”, mentionné dans le scénario de crise dans les Tableaux 9-13 à 9-39
- Reprendre l’ensemble des points de recommandation, afin de mettre en valeur les points importants et d’améliorer les points faibles concernant l’évaluation de la situation présente dans les Tableaux 10-2 à 10-10
- Prendre en considération la valeur estimée des dommages en termes de victimes et de destruction, pour la préparation des mesures nécessaires en matériels, équipement et personnels, concernant la réponse d’urgence
- Utiliser et renforcer les ressources en matière de gestion des catastrophes, en utilisant les données du SIG créé dans le cadre de cette étude et transféré aux institutions algériennes, pour une mise à jour et une amélioration permanente.
(5) Gestion adéquate des catastrophes
Malgré le niveau élevé des sciences modernes et concernant le phénomène sismique, il n’est pas encore possible de prédire (prévoir à court terme) le moment, la localisation et l’importance d’un éventuel séisme, y compris ses conséquences en termes de catastrophes. De même, il y a encore beaucoup de facteurs d’incertitude dans l’évaluation des risques. Il est donc nécessaire que le gouvernement puisse promouvoir des mesures de prévention qui tiennent compte des besoins des citoyens, ainsi que de leur niveau de vie, en se basant sur la meilleure estimation possible des dommages et des risques. Seule une telle approche peut conduire à la construction de villes qui pourront globalement résister à tous séismes et ainsi à une réduction des dommages Il sera aussi nécessaire de mettre à jour continuellement l’estimation des risques et des dommages en fonction du développement technique et d’une connaissance sans cesse renouvelée des informations, afin d’améliorer en permanence tous les plans qui en découlent.
10-2-2 Recommandations pour la prévention des catastrophes dans le domaine social et humain
Alger est la capitale politique et économique du pays, lieu de concentration de population, de services, d’administrations, d’entreprises, de rayonnement international. A ce titre, elle constitue un enjeu exceptionnel dont toute altération peut avoir des conséquences graves sur l’ensemble du pays. Il convient donc, encore plus qu’ailleurs, de diminuer la vulnérabilité des éléments physiques qui constituent la ville (bâti, infrastructures, réseaux, etc.), mais aussi celle du système ville pris dans sa globalité, notamment dans ses fonctions urbaines. Il convient également d’améliorer la préparation et l’organisation communautaire, depuis les institutions centrales jusqu’aux habitants des quartiers menacés, en passant par les entreprises et autres acteurs du développement urbain. L’attention doit également porter sur la caractérisation des phénomènes
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
10-25
dangereux et des aléas qu’ils représentent en tout point du territoire pour prendre des mesures de prévention adaptées. Il faut enfin créer les conditions d’une appropriation active de la prévention par l’ensemble des acteurs du développement urbain et des habitants, donc faire évoluer le rapport aux risques et la culture locale. Les conditions de mise en œuvre de ces actions sont variables en termes de délais, de coûts, de formation.
Nous allons retenir ici les recommandations qui concernent les aspects sociétaux, sociaux et humains. Dans la logique de la gestion des risques, les recommandations porteront successivement sur:
- le contexte (culture du risque et gouvernance) et les conditions d’appropriation du risque, - la connaissance des risques et les conditions de sa diffusion, - la mise en œuvre des actions préventives et les conditions d’un renforcement des
compétences.
(1) Recommandations touchant à la culture et à la gouvernance
1) Contexte politique et socioculturel
L’Algérie s’est dotée le 25 décembre 2004 d’une loi exemplaire (loi 04-20) relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable. Elle dispose également d’un arsenal législatif et réglementaire donnant toute sa place à la préservation de l’environnement. Elle propose la création, sous l’autorité du Chef du Gouvernement, de la «Délégation Nationale aux Risques Majeurs» (DNRM), organe nécessaire pour la coordination et l’évaluation des actions préventives. Ce cadre législatif est le fruit des réflexions d’une élite politique, administrative, scientifique et technique qui connaît bien le sujet et nourrie par les expériences des pays les plus avancés. La société algéroise (et algérienne) dans son ensemble doit adhérer à un tel projet, mais on peut noter qu’elle n’y est pas encore suffisamment préparée et qu’elle ne pourra le faire que progressivement.
Il convient donc de réduire le trop grand écart entre théorie et pratique, entre élites, cadres intermédiaires et population, entre exigence réglementaire et capacité technique opérationnelle.
Les efforts à accomplir dans ce sens s’inscrivent dans un contexte politique particulier lié à la sortie de la période du terrorisme et à la transition libérale en cours en Algérie. La tendance passée à une intervention étatique providentielle et universelle s’ouvre aujourd’hui à la mobilisation des compétences professionnelles et des moyens privés, qui viennent ainsi compléter ceux des services publics. La responsabilisation individuelle et la participation citoyenne sont également recherchées. En conséquence, les responsabilités, les compétences et les rôles des acteurs de la prévention, publics et privés, doivent être redéfinis dans un cadre cohérent et adapté aux réalités de terrain.
Cette tâche incombe au premier chef à la «Délégation Nationale aux Risques Majeurs» (DNRM) dont la mise en place est urgente à la fois:
- pour la responsabilisation et la mobilisation de toutes les composantes de la société;
Projet de rapport final
10-26
- pour la préparation des décrets d’application de la loi 04-20 en limitant l’écart entre ambition et capacités de mise en œuvre (priorités, phasage des règlements et des programmes permettant d’atteindre les exigences de la loi par étapes successives).
- pour fixer la politique nationale et les conseils pour la planification détaillée et/ou locale de la gestion des catastrophes.
Des propositions précises sont faites dans ce sens dans le chapitre 10-2-3.
2) Gouvernance et appropriation active de la prévention
Etendre la gouvernance actuelle
Les évènements catastrophiques qu’a connus l’Algérie au cours des dernières années, le renforcement de sa législation sur la gestion des risques majeurs et sa mise en oeuvre ont conduit à organiser les collaborations entre ministères et administrations concernées de manière très efficace, en particulier dans la gestion de crises. Il en va de même pour la concertation politico-technique à haut niveau relative à la définition et à l’organisation de la prévention.
La nouvelle politique de prévention dans le cadre du développement durable introduite par la loi 04-20 met en perspective les trois acteurs principaux que sont l’Etat, les collectivités territoriales et les citoyens. La continuité institutionnelle entre services des administrations centrales et territoriales est réalisée au niveau de la Wilaya qui assure ensuite le relais avec les APC. On constate cependant une perte de sens progressive dans les objectifs et la connaissance des outils de prévention au fur et à mesure que l’on s’éloigne du centre vers les services de proximité. Ceci est classique et peut être assez facilement corrigé moyennant des actions d’information et de formation continues.
Par contre, la gouvernance est mise en défaut dans la mobilisation du secteur privé, en particulier dans le domaine clé du bâtiment et de la construction, et au niveau de la participation des citoyens (aménagement et construction). Les enquêtes sociales effectuées dans le cadre de cette étude ont montré une trop grande ignorance de la part d’une partie importante de la population. Améliorer la gouvernance, c’est préparer tous les secteurs concernés à l’application des textes réglementaires, mobiliser les ressources, faire participer la société civile, contrôler sans bloquer.
Cette amélioration ne sera possible que lorsque la «Délégation Nationale aux Risques Majeurs», chargée de l’évaluation et surtout de la coordination de toutes les actions relevant du système national de prévention des risques majeurs et de gestion de catastrophes, sera mise en place sous l’autorité du Chef de Gouvernement.
Le décret d’application conduisant à la définition des missions et des modalités d’organisation et de fonctionnement de cette Délégation est particulièrement fondamental.
La démarche d'appropriation active de la prévention
La Figure 10-1 présente schématiquement les principales composantes intervenant dans les comportements et les dynamiques de changement individuels face à des
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
10-27
problèmes liés à l’environnement. A droite, elle précise les étapes du processus d’appropriation active qui conduit à ces changements.
L'appropriation active est le fait d'un processus pédagogique qui comporte trois phases principales:
1/ L'appropriation active de la connaissance du problème posé : cette phase vise à une appréhension appropriée des questions en jeu. Elle se base sur des données techniques objectives, mais aussi sur les aspects socioculturels et sur le vécu des personnes concernées.
2/ L'appropriation du risque et de la réflexion préventive : cela suppose, au-delà de la connaissance, une acceptation du risque et de la possibilité d’en réduire les effets par la réflexion préventive.
3/ L'appropriation des décisions et des engagements : cela suppose que les intéressés entrent dans l’évaluation des problèmes et des enjeux, et participent à la réflexion préventive (au travers des exercices DIG par exemple) et leur compréhension des moyens envisagés, des cadres et règlements préconisés.
4/ L'appropriation active des solutions et actions concrètes à mettre en œuvre en cohérence avec le développement local, c'est-à-dire une vocation propre dans un contexte environnemental reconnu.
Figure 10-1 Rapports de l’homme à son environnement et dynamiques de changement
Appropriation active et perspective de développement
Le processus d'appropriation active de la prévention doit être conduit dans une perspective de développement local. Pour cela il doit s’inscrire dans un processus de
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10-28
maturation collective inscrit dans l’histoire locale. Il s’appuie sur le sens du bien commun dans la culture locale (vocation collective exprimée).
A ce sujet, le projet de développement d’Alger a connu dans le passé de multiples changements ce qui compromet sa lisibilité. Cela constitue un frein à l’appropriation locale. Pour se limiter à la période récente, on est passé en moins de 10 ans du Gouvernorat qui donna naissance au «Grand Projet Urbain de la capitale: Alger, capitale du 21ème siècle», qui distinguait des quartiers urbains (28) et des communes périphériques (29), à la nouvelle configuration de la Wilaya d’Alger avec 57 communes sans distinction.
Un nouveau programme d’élaboration du PDAU de la Wilaya d'Alger devait être lancé à la fin de 2005 (18 mois), parce que les 20 PDAUs communaux déjà réalisés sous la supervision de la direction de l’Urbanisme de la Wilaya n’étaient pas cohérents entre eux et ne tenaient pas compte des règles principales imposées par les lois de 2004:
- Approche globale - Critères environnementaux - Développement durable - Prévention des risques naturels et technologiques
Son lancement est retardé.
Le concept d’«urbanisme de concertation» introduit par la loi constitue une réelle opportunité pour l’appropriation active partagée de la prévention des risques. Nous recommandons que la mise en œuvre des nouveaux PDAUs s’inscrive dans un processus d’appropriation active des principes de planification préventive et participative inscrits dans la loi. Les premiers visés sont les services de la Wilaya, puis les communes, les acteurs privés de l’urbanisme et de la construction, et enfin les citoyens. Une action particulière est à prévoir auprès des médias qui devraient relayer les informations et explications correspondantes.
Participation communautaire et cohésion sociale
La participation communautaire est comprise différemment dans chaque contexte culturel ou politique. L’urbanisme de concertation voulu par la loi de 2004 propose une forme concrète de participation citoyenne. Elle peut aider à renforcer la cohésion sociale, particulièrement nécessaire dans cette période de mutation vers une plus grande autonomie individuelle. Il est crucial que les citoyens comprennent qu'ils ont une responsabilité dans leur propre survie et qu’ils doivent participer à la recherche de solutions au côté des institutions publiques. Ces dernières doivent connaître les besoins et les souhaits des populations.
Nous soumettons ici quelques pistes pour les autorités algériennes:
- Certains groupes civiques locaux ou structures traditionnelles pourraient être encouragés et financés pour participer à la gestion de l'information et à la réduction de la vulnérabilité pour renforcer les capacités publiques locales. Des initiatives nouvelles pourraient être organisées lorsque rien n’existe localement.
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
10-29
- Les mécanismes de participation de la communauté (hommes et femmes) à l’élaboration des projets de développement local pourraient être définis selon les principes des «débats publics». Les forums de discussion doivent permettre aux habitants d’expliquer et discuter leurs propres besoins, mais aussi de prendre connaissance des propositions d’urbanisme et d’évaluer collectivement ce qui peut être fait raisonnablement pour réduire les risques et assurer un développement local approprié. Le dialogue avec des scientifiques, des politiciens et d'autres personnes compétentes en matière de prévention doit être organisé dans ce sens.
(2) L’information préventive
1) Caractérisation des risques majeurs
Evaluation des risques
L’identification des phénomènes naturels dangereux et l’évaluation des risques correspondants est une base indispensable pour toute politique de prévention et de gestion des risques majeurs. Les études correspondantes portent généralement sur les points suivants:
- Analyse de risque
i) Evaluation des aléas naturels: types, magnitude / fréquence, cartographie / zonage.
ii) Exposition: analyse de la valeur des éléments exposés, enjeux majeurs du système urbain face aux risques ; niveau de risque.
iii) Identification du risque : combinaison aléas / vulnérabilité et résistance des éléments et des systèmes exposés (physique, environnementale et socio-économique, résilience du système urbain).
- Évaluation de risque: scénarios, études d'impacts (dommages physiques, effets indirects et secondaires), évaluation de solutions de réduction du risque.
La loi 04-05 du 14 août 2005, modifiant et complétant la loi 90-29 du 1er décembre 1990, fixe aux PDAU et aux POS la définition des conditions de la prévention des risques naturels et technologiques dans l'aménagement du territoire et la construction. Les zones sismiques en particulier doivent être identifiées et classées selon leur degré de vulnérabilité et les projets de construction doivent être élaborés conjointement par un architecte et un ingénieur agréés.
Ces nouvelles dispositions vont dans le sens de la prévention des catastrophes naturelles, sismiques notamment. Mais leur application nécessite le développement rapide de méthodes, de moyens et de compétences en matière d’élaboration, d’instruction et de contrôle des projets pour éviter que des lenteurs procédurales ne poussent à des comportements contraires aux objectifs visés, de maîtrise de l’urbanisation et de gestion des risques. Deux actions paraissent fondamentales en termes de caractérisation des risques majeurs:
- le zonage et la cartographie des aléas naturels, puis l’élaboration de Plans de prévention de risques (PPR) prévus par la loi mais n’ayant pas encore fait l’objet de décrets d’application;
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10-30
- l’élaboration de scénarios de risques et d’études d’impacts directs et indirects pour donner aux décideurs des images concrètes des situations de crises possibles et aider aux prises de décision.
Zonage des aléas et PPR
D’après la loi (les décrets d’application ne sont pas encore promulgués), l’institution chargée du lancement des études de microzonage des aléas et de la formation sur les risques pour l’ensemble des Wilayas doit s’appuyer sur des organismes spécialisés capables d’analyser les aléas naturels et technologiques prévus par la loi et ayant les moyens en personnel nécessaires. Ces conditions ne semblent pas encore réunies et la Wilaya d'Alger qui demande des cartes de zonage des aléas naturels pour l’établissement des POS se heurte à de sérieuses difficultés, les organismes publics ou les bureaux d’études compétents n’étant pas toujours disponibles.
Si l’on se réfère à l’expérience étrangère, le travail de cartographie des aléas et d’évaluation des risques correspondants est un travail de longue haleine qui est généralement réalisé par des services nationaux spécialisés (hydrologie, climatologie, géologie, géotechnique, sismologie, etc.) pour toutes les études générales et, d’un point de vue plus opérationnel, par des bureaux d’études également spécialisés.
Pour la Wilaya d’Alger, il convient de mettre surtout l’accent sur l’élaboration des Plans de prévention des risques (PPR) à l’échelle des POS. Le PPR devrait être préparé selon la politique et les guides nationaux pour la planification locale. Une expérience intéressante a été faite en 2005 dans le cadre du programme de la Banque Mondiale réalisé sur les 9 communes des Daïra de Bab-el-Oued, Bouzaréah et Cheraga. Elle pourrait être reproduite progressivement dans l’ensemble des communes de la Wilaya. Il serait intéressant de multiplier les partenariats entre organismes spécialisés étrangers et bureaux d’études publics ou privés algériens, ce qui permettrait de renforcer les compétences nationales actuellement trop limitées dans ces domaines.
Scénarios de risques et études d’impact
La sensibilisation de la population aux risques sera grandement facilitée si des scénarios de risque, comme celui réalisé dans le cadre de la coopération japonaise sur la Wilaya d’Alger, sont effectués systématiquement dans un grand nombre de villes algériennes.
Le scénario permet aux décideurs et aux acteurs locaux de la prévention d’avoir une vision concrète de ce qui peut se passer sur leur commune pendant la crise (morts, blessés graves, sans abris, destructions du bâti et des infrastructures, dysfonctionnements, etc.) Il permet d’évaluer les conséquences sociales, économiques et financières à moyen-long terme de l’événement catastrophique (coûts directs liés aux dommages physiques, effets indirects sur la production, l’emploi, les services, l’économie générale, effets secondaires sur l’endettement, les conditions de récupération, effets micro-économiques et humains sur les familles sinistrées, etc.)
Cette approche conduit également à faire un inventaire systématique de tous les éléments exposés aux différents aléas et d’évaluer l’importance relative de ces éléments en identifiant les enjeux majeurs ou critiques: mise en évidence des bâtiments
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nécessaires à la gestion de crise, des établissements scolaires, des zones de regroupement, etc.
Mais l’élaboration des scénarios permet aussi aux responsables et à la population de s’approprier les différents problèmes posés, de discuter dans un cadre participatif des solutions qui peuvent être envisagées à court, moyen et long terme, puis de comprendre et de respecter les contraintes ou les exigences de la prévention (exercices de simulation/concertation). Des analyses coût-bénéfices des solutions de prévention envisagées peuvent être faites en se référant à la réduction des impacts évalués dans le scénario.
Il est particulièrement important de lancer la réalisation des scénarios dans des agglomérations urbaines, pour les raisons suivantes:
1/ La sensibilisation de la population et particulièrement celle des autorités communales seront considérablement facilitées, avec l'appropriation par la communauté de tous les problèmes liés à la gestion des risques.
2/ Inventaire de tous les éléments exposés (parmi lesquels les éléments stratégiques, critiques pour la gestion de crise).
3/ Recherche de solutions (projets) dans tous les secteurs des communes, qui peuvent mener rapidement à une réduction systématique et rapide des risques.
4/ Exécution des projets dans un «plan d'action» cohérent au niveau de la commune, avec une définition précise du financement, de la réalisation et du suivi de toutes les actions.
5/ Préparation inter-organismes pour une gestion des situations de crises plus adaptée au contexte local concerné.
2) Communication: sensibilisation et information communautaire
La communication (gestion de l'information) est une tâche importante parce que la façon dont les nouvelles sur les risques sont disséminées influe directement sur les sentiments produits dans la population. A titre d'exemple positif, la sensibilisation peut être augmentée avec l'information, facilitant ainsi la préparation à la gestion de crises. A l’opposé, la diffusion incontrôlée d'informations sur les risques peut causer la confusion des citoyens et la panique.
Les changements culturels se produisent dans la sphère des vies quotidiennes des personnes, où se croisent de multiples processus de communication. Le passage à une culture de prévention est seulement possible si les fossés entre 1) la génération de la connaissance scientifique et spécialisée, 2) la gestion des règles politiques et techniques et 3) la diffusion sociale d'informations, peuvent être comblés. Dans ce sens, trois règles d’action doivent être respectées:
- l'information sur les risques (scientifique, réglementaire, comportementale, etc.) doit être diffusée auprès de toutes les parties prenantes; ces dernières doivent être identifiées sur la base de critères socioculturels (référents, langage, niveau d’éducation, rôle dans la société, etc.); l’information doit être crédible et régulière;
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- son contenu doit être compris pour être transformé en connaissance: les informations destinées aux décideurs, aux services de secours, aux techniciens, aux écoliers ou aux familles doivent être présentées sous des formes appropriées (accessibles) à chaque catégorie, donc exprimées et présentées différemment;
- enfin, cette connaissance doit être transformée à son tour, dans un processus d’appropriation active, en décisions concrètes et en actions sociales.
Il est donc important de lier les actions de communication au processus pédagogique d’appropriation active des stratégies de prévention et de gestion des catastrophes.
La stratégie de communication doit définir le rôle attendu en matière d’information de la part des institutions scientifiques et techniques, des collectivités territoriales (notamment des APC), des services de secours, de l’école, des associations comme le Croissant Rouge, ou encore des imams. La place des médias, «faiseurs d’opinion», est particulièrement importante à définir en concertation avec les principaux organes de communication. On a trop tendance à confondre au sujet des médias la fonction d’information (qu’ils ont) et celle d’éducation (qu’ils n’ont pas généralement, mais à laquelle ils peuvent contribuer si on le leur demande).
Le décret exécutif N° 04-181 du 24 juin 2004, concernant la création de la Commission de communication sur les risques naturels et technologiques majeurs donne les bases pour une action de communication spécialisée. Les remarques qui viennent d’être faites montrent que la communication doit aussi être liée au processus plus large d’appropriation active de la prévention dans un souci d’amélioration de la gouvernance des risques. Une stratégie globale de communication sur les risques majeurs (sensibilisation, information, préparation communautaire) est indispensable à la réduction de la vulnérabilité physique, économique et sociale des zones de concentration urbaine en Algérie. Le problème particulier de la communication en période de crises est différent et doit être abordé à part dans le cadre des plans ORSEC.
La sensibilisation des populations au respect des règles de construction parasismique, d’urbanisme et de permis de construire constitue une priorité. Dans ce domaine, les efforts de coordination et d’intervention des institutions n’auront d’effet positif qu’à la condition d’un engagement des particuliers, fruit d’une pédagogie urbaine de longue haleine. Des instruments en cours de développement vont dans ce sens (assurance sur les catastrophes naturelles, certificats lors des transactions immobilières, reconstitution des syndics de copropriété); reste cependant à assurer leur utilisation, qui passe par une appropriation active des instruments correspondants et par un changement de perception et de culture des risques.
(3) Le renforcement des compétences et des capacités locales
La prévention passe par une responsabilisation des populations, éventuellement avec l’aide des associations, mais surtout à partir des compétences des spécialistes de la sécurité. Soucieux de contribuer à la réductiondu risque, mais faute de compétences spécifiques, beaucoup d’acteurs doivent se contenter d’un rôle de médiateur entre spécialistes et population. Les premiers degrés de mobilisation sont locaux et professionnels.
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
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1) Gestion des crises et de l’après-crise
Le système de gestion des crises mis en place dès 1985 avec les «Plans ORSEC» de wilaya, fonctionne bien, grâce aux enseignements des différentes catastrophes auxquelles les services chargés des secours ont été confrontées, conduisant à des améliorations successives (retour d’expérience). Un nouveau décret destiné à la réorganisation des «Plans ORSEC» et des «Plans particuliers d’intervention» est en cours de préparation. Il permettra d’apporter de nouvelles améliorations sur la composition de différents modules des Plans et de combler des lacunes apparues lors des dernières crises en matière de circulation, de gestion de la communication de crise, de disponibilité des personnels directement touchés par l’évènement. L’attention porte aussi sur les questions de coordination inter-wilayas, de convergence des énergies et de formation technique.
Cependant, la préparation nécessaire des populations exposées à affronter des crises ne sont pas directement considérées dans les plans ORSEC. Elle constitue pourtant une composante importante de la gestion des crises. Cette tâche consiste à éduquer les enfants et leurs familles aux gestes de survie, à utiliser certains médias comme outils de liaison en situation de crise, à associer les leaders d’opinion à la démarche, à répartir les rôles entre APC et organismes para-publics ou associatifs (Croissant Rouge, etc.), à organiser des exercices de simulation dans les quartiers, etc. Les initiatives correspondantes devraient venir du CNAD.
2) La prévention dans la construction et la planification
La loi 04-20 propose un cadre de réduction des risques et de protection de l'environnement intégrées dans les plans d’urbanisme et de développement aux niveaux national, des wilayas et des communes.
En général, les principales actions préventives en matière d’aménagement du territoire, de construction et d’infrastructures sont organisées comme suit:
1. Planification préventive aux niveaux national, régional et urbains: contrôle de l’occupation des sols, tissu urbain et infrastructures principales, etc.
2. Prévention dans la construction: renforcement des bâtiments vitaux et stratégiques, contrôle des nouvelles constructions, etc.
3. Mesures sectorielles pour réduire la vulnérabilité des services et des activités (réseaux de distribution d’eau, d’énergie, etc., transports, communication, services, patrimoine architectural, continuité des activités, etc.)
L’Algérie suit cette logique avec les nouveaux textes relatifs à l’aménagement et à l’urbanisme, ou à la construction parasismique. Des plans sectoriels sont actuellement à l’étude (habitat, hydraulique, etc.) La mise en œuvre des actions correspondantes soulève cependant un certain nombre de problèmes.
- En matière d’aménagement du territoire, il convient de souligner l’urgence de la mise en place des Plans de Prévention des Risques au niveau de la commune, dans un des décrets d’application de la loi n° 04-20, en définissant précisément leurs objectifs et leur contenu (présentation, zonage, réglementation), ainsi que les
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conditions de leur suivi, avec un calendrier de réalisation tenant compte des priorités territoriales.
- En matière de construction parasismique, l’Algérie s’est dotée d’une réglementation parasismique très efficace au plan technique, et bien adaptée au cadre algérien. La deuxième version de 2003 a intégré des éléments importants, suite au retour d’expérience du séisme de Boumerdes. Ces règles sont d’un accès aisé pour tous les acteurs de la construction : architectes, ingénieurs de bureaux d’études et de contrôle, entrepreneurs. Malheureusement, la situation politique intérieure des années 90, a vu disparaître de très nombreuses entreprises de construction et des compétences (chefs de chantier, terrassiers, maçons, etc.), faisant baisser la qualité des constructions (nature des matériaux, organisation des chantiers, exécution, contrôle). La loi 04-06 qui modifie le décret 94-07 sur la profession d’architecte et la production architecturale tente de pallier cette situation, mais elle est insuffisante.
Il devient donc indispensable de revoir l’ensemble du processus de construction afin d’assurer la qualité de base sans laquelle il ne peut y avoir de bonne résistance aux secousses sismiques. Cela concerne les architectes qui doivent assurer une bonne conception parasismique initiale, mais aussi les ingénieurs de bureaux d’études qui doivent intégrer les dispositions techniques des règles RPA, les entrepreneurs, avec tous les corps de métiers du bâtiment, ainsi que les bureaux de contrôle, La création de bureaux d’études compétents et de bonnes entreprises de construction doit être encouragée et organisée. La pratique des salaires des différentes spécialités devrait être revue.
- En matière de permis de construire, certains services se montrent très stricts et d’autres beaucoup moins. De même, les dispositions de démolition des constructions faites en infraction aux règles et procédures d’urbanisme et de construction prévues dans la loi du 14 août 2004 se heurtent à des difficultés d’application bien compréhensibles. Les autorités se déclarent démunies pour faire comprendre à la population les raisons de telles démolitions, notamment en l’absence de PPR.
Une plus grande rigueur ne pourra être obtenue que si elle est accompagnée par des campagnes de sensibilisation et un processus d’appropriation active par la population, tels qu’évoqués dans le chapitre 10.3.4. Cette pédagogie urbaine sera engagée dans l’esprit de l’«urbanisme de concertation» prévu dans la loi 04-20. Cela prendra du temps et exige que l’on commence vite.
Des instrument en cours de développement vont dans le même sens d’encadrement et de rigueur: assurance catastrophe naturelle, certificats lors des transactions immobilières, reconstitution des syndics de copropriété, etc. Il reste à vérifier comment ils sont utilisés.
Dans cette perspective, les services des DUC, daïra et APC devraient bénéficier de formation sur les nouvelles règles d’urbanisme, leur articulation, les moyens de contrôle, les sanctions prévues, la pédagogie à développer.
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
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3) Renforcement des capacités locales
Si l’Algérie ne manque pas de ressources technologiques ou d’ ingénierie au niveau central (associations professionnelles, qualité du service, formation universitaire), la formation technique ou générale de base est insuffisante dans d’importants secteurs clés (journalistes, instituteurs, imams, services communaux, secteur du bâtiment, etc.). Des programmes spéciaux sont nécessaires pour renforcer les capacités locales dans ces nombreux secteurs. Au niveau local, il est également nécessaire de créer des compétences pratiques de la collectivité en:
- supportant des initiatives des autorités communales dans la réduction des risques de catastrophes,
- bâtissant des liens pour réduire le risque (partenariats et réseaux étendus),
- appliquant des plans d'action locaux d’urgence et les infrastructures locales pour l'intervention immédiate de crise avant l'arrivée des équipes externes de soulagement (stocks ou santé d'abris, médicale ou psychologique, s'exerçant pour des participants),
- faisant participer la population et développant la cohésion sociale basée sur la solidarité observée pendant les désastres récents.
10-2-3 Recommandations concernant les aspects organisationnel et institutionnel et les Plans de gestion des catastrophes
(1) Création de la Délégation nationale aux risques majeurs
L’ensemble du cadre général légal et institutionnel a été décrit au chapitre 9. Il peut être synthétisé sur le Tableau 10.19a, présenté ci-après, ainsi que les différents champs d’action comprenant une analyse résumée de la situation existante, Tableau10.19b. Ces Tableaux mettent bien en évidence, dans la loi n° 04-20 du 25 décembre 2004, la nécessité d’un organisme permettant la coordination globale de toutes les actions de prévention et de gestion de crise. Cette coordination doit être assurée par la création d’une «Délégation Nationale aux Risques majeurs», qui doit être placée sous l’autorité du Chef du Gouvernement.
La réalisation de la prévention générale des risques décrite ci-dessus nécessite d’abord la préparation d’un cadre de prévention suivant la loi n° 04-20. La Délégation nationale aux risques majeurs, cadre clef de la prévention dont on parle, se trouve actuellement en voie de concrétisation par les décrets en cours de préparation pour son installation. Il est attendu que ce comité, après avoir été installé, commence par mettre en place une série de décrets d’application relevant de la loi 04-20. Par ailleurs, le secrétariat à la Délégation nationale aux risques majeurs est censé être tributaire de chaque administration pour l’appui à la coordination et au processus de décision. Il est toutefois nécessaire de coordonner son travail en relation avec le rôle à jouer par le CNAD.
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Tableau 10-19a Résumé du cadre légal courant de gestion des catastrophes en Algérie
Articles principaux Contenu PERIODE 1985-2005 (après le tremblement de terre d’El Asnam)
Décret n° 85-231: Gestion de crise et organisation
Mise en oeuvre des Plans ORSEC pour la réponse d’urgence grâce à 14 modules : les Plans ORSEC ont été lances après les inondations de Bab El Oued et le séisme de Boumerdes.
Décret n° 85-232: Prévention des risques
Introduction des Plans de prévention des risques, mais sans détail précis du contenu : Toujours pas opérationnel en terme de réglementation pour l’occupation des sols et l’aménagement du territoire.
Loi n° 90-26: Pour la mise en oeuvre des PDAU : Plans d’Aménagement et d’Urbanisme, à l’échelle de la wilaya
Sans intégration des plans de prévention
PERIODE 2001-2005 (après les inundations de Bab El Oued et le séisme de Boumerdès) Loi n° 04-05: Aménagement du territoire en cours, mais application pas encore effective Ordonnance n°03-12, Décrets n°04-268 and 270: Assurance pour la construction
en cours, mise en oeuvre en relation avec les permis de construire.
Règles de construction parasismiques :
Arrêté du 04/01/04
Effective: mais problème global de la qualité des constructions, à cause du manqué de compétence latent des entrepreneurs en Algérie, à tous les niveaux.
Décret Exécutif n° 04-181 : Communication
En cours, pour l’organisation de l’information à tous les niveaux, avec quelques éléments partiels.
2004 : LOI n° 04-20 du 25 Décembre 2004, relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes, dans le cadre du développement durable
Title I: Préface Définition, Objectifs, Principes de base, Champs d’application
Title I: Information and formation Prescrit que l’accès à l’information sur les risques doit être disponible pour tous.
Title II: Prévention des Risques Prescrit la création de plans globaux de prévention pour chacun des 10 risques, aux niveaux national et local. Un décret doit inclure et détailler les Plans de Prévention des Risques (PPR), à l’échelle de la commune. Définition des “Plans ORSEC” à tous les niveaux (national, inter-Wilaya, Wilaya, commune, et sites particuliers)
Title III: Gestion de Crise La création d’une “Délégation Nationale aux Risques Majeurs” (DNRM) sous l’autorité du Chef de Gouvernement.
La réalisation des Décrets d’Application est en cours (2006). Elle est fondamentale pour la mise en oeuvre et l’application de la Loi.
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
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Tableau 10-19b Résumé de l’état actuel des champs d’action prévus dans le cadre légal
CHAMPS D’ ACTIONS 1) GESTION DE CRISE : Le système actuel, basé sur les “Plans ORSEC” à l’échelle nationale et des wilayas fonctionne bien. Il a été mis en application et bien utilisé, lors de nombreux évènements catastrophiques (séismes, inondations,…) pendant les 20 dernières années.
De nombreuses améliorations ont été apportées concernant la composition des différents modules. Des « Plans de trafic et de communication » doivent également être intégrés dans le futur décret, ainsi que des éléments sur l’organisation inter-wilayas et au niveau de la commune. Une procédure concernant un “système d’alerte précoce” doit être étudiée et mis en place, dans le cadre d’un nouveau décret. 2) AMENAGEMENT : Malgré le “décret de 1985” et les modifications apportées dans les lois de 1990 et 2004, sur l’identification des zones sismiques, avec des prescriptions appropriées, aucun « Plan de Prévention des Risques » à l’échelle de la commune n’a été réalisé actuellement et effectivement mis en place, avec des prescriptions réglementaires concernant l’aménagement du territoire.
Le décret d’application qui doit suivre la loi n° 04-20 est en ce sens fondamental.
3) CONSTRUCTION : Les règles parasismiques algériennes, avec le texte actuel des RPA-99, version 2003, sont parmi les meilleures actuellement, selon de nombreux spécialistes à travers le monde. Elles sont très efficaces et accessibles à tous les acteurs de la construction : architectes, ingénieurs civils en bureaux d’études et de contrôle, entrepreneurs. Mais elles sont mal appliquées ; beaucoup de professionnels ont quitté le domaine de la construction, à cause des évènements politiques des années 90, avec les conséquences d’une dramatique perte de la qualité générale de toute construction, à tous les niveaux (qualité des matériaux, de la conception, de la réalisation, etc …..). Par ailleurs, il y a tout le problème de l’existant, dont une grande partie reste très vulnérable aux séismes. Cet important problème devrait être traité dans le cadre de formations spécifiques, aux échelles nationale et locale, peut-être en intégrant les professionnels qui ont quitté prématurément le domaine de la construction et qui sont en retraite. Pour l’existant des programmes importants de réhabilitation, en particulier de certains bâtiments stratégiques et scolaires, devraient être mis en place. Par ailleurs, le suivi du nombre de personnes qui prendront effectivement une assurance « risques naturels » indiquera si des modifications de la loi seront nécessaires. 4) INFORMATION – FORMATION : Des actions d’informations en matière de risques sismique et naturels existent, avec des documents produits par le CRAAG, le Croissant Rouge et d’autres associations. Mais elles sont insuffisantes et devraient être organisées à tous les niveaux, avec la coordination de la « Commission de Coordination » (décret exécutif n° 04-181).
De même, la formation de la population à tous les niveaux pourrait être organisée grâce à un décret spécifique, en insistant sur les écoles, les collèges, les lycées, l’Université, et tous les acteurs de la construction. Le rôle des associations et des ONG devrait être redéfini et pourrait être légalisé, en relation avec tous les acteurs de la gestion des risques. Toutes ces actions pourraient être rendues plus efficaces si le rôle et la composition de la DNRM étaient définis dans un nouveau décret, aussi vite que possible, pour des actions immédiates
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Il est attendu que la DNRM aura les tâches et les fonctions présentées par la suite. En référence, l’Organisation Centrale existant actuellement au Japon pour la gestion des catastrophes (Central Disaster Prevention Council) est expliquée ci-dessous.
1) Tâches
Le Conseil Central pour la Prévention des Catastrophes du Japon (Central Disaster Prevention Council in Japan) a des tâches principalement tournées vers l’élaboration d’un cadre de gestion globale des catastrophes, et des plans d’actions détaillés sont prépares pour la réalisation de plans locaux de gestion des catastrophes. Les tâches principales du Conseil sont les suivantes:
- Elaboration d’un Plan de Base pour la Prévention des Catastrophes servant de guide pour la préparation de plans locaux pour la prévention des catastrophes (Plans d’action), et la promotion de sa mise en ouvre
- Elaboration d’un Plan de Réponse d’Urgence, ainsi que la promotion de sa mise oeuvre
- Débats concernant les problèmes clés, selon les demandes du Premier Ministre (ou le Ministre d’Etat chargé de la Prévention des Risques) et rapport sur les résultats des délibérations concernant ces problèmes clés, au Premier Ministre (ou au Ministre d’Etat)
- Le Premier Ministre doit demander les éléments suivants au Conseil Central pour la Prévention des Catastrophes (Central Disaster Prevention Council)
- Politique de base sur la gestion des catastrophes - Problèmes clés concernant la gestion des catastrophes, nécessitant une
coordination globale - Description des mesures d’urgence nécessaires, pour les secours post catastrophe - Déclaration de l’état d’urgence en cas de catastrophe - Autres problèmes clés reconnus nécessaires par le Premier Ministre
2) Organisation
Le Conseil comprend le Président, des membres et un secrétariat, ainsi que des comités d’expert concernant des problèmes spécifiques, comme indiqué sur le Tableau 10-20 suivant.
Tableau 10-20 Composition du Conseil central pour la prévention des catastrophes au Japon
Conseil Central pour la Prévention des Catastrophes Président Premier Ministre Membres Tous les membres du
cabinet (17 personnes ou moins)
Directeurs des Institutions Publiques (4 personnes)
Experts de l’Académie(4 personnes)
Comités d’Expert - Comité d’expert pour les séismes de Tounankai et Nannkai - Comité d’expert concernant les retours d’expérience - Comité d’expert pour les mesures à prendre en cas de séisme dans la capitale,etc…
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
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Secrétariat Président : Secrétaire parlementaire, Cabinet Conseiller : Inspecteur-général de la sécurité du Cabinet Vice-Présidents : Directeur-Général de la Planification, Cabinet et Directeur-adjoint de
l’Agence Incendies et Gestion des catastrophes Secrétaires: Directeur-Généraux des Ministères et des Agences concernés
(2) Mise en place des décrets d’application
La DNRM doit assurer l’élaboration de plusieurs décrets en accord avec la Loi n° 04-20, conduisant à la réalisation de mesures dans tous les domaines de la gestion des catastrophes, comme la réduction du risque en matière d’aménagement du territoire et de construction, de l’organisation de la réponse d’urgence, ainsi que pour l’information et la formation de tous les officiels. Parce qu’ils sont les vecteurs d’améliorations importantes concernant la réduction des risques, l’éducation et la formation, il sera nécessaire d’impliquer les enfants dans les écoles, ainsi que tous les acteurs de la construction: urbanistes, architectes, ingénieurs géotechniciens et de structures, ainsi que les ingénieurs civils des bureaux de contrôle et les entrepreneurs.
La Délégation nationale aux risques majeurs doit ainsi régir la mise en place d’une série de décrets d’application relatifs aux:
- Règlement concernant la dissémination de l’information (organisations, guides, plans d’ensemble);
- Règlement concernant l’éducation et la formation (éducation concernant la prévention des risques par les écoles et les média, programme de vulgarisation des règles parasismiques, formation à la réponse d’urgence et à la gestion de crise);
- Règlement concernant le renforcement parasismique des bâtiments (organisations, procédures, plans d’ensemble englobant des maisons d’habitation ordinaires et des bâtiments stratégiques);
- Règlement concernant le déclenchement des plans ORSEC y compris les procédures détaillées des activités d’appui pour chaque module;
- Règlement concernant les stocks d’urgence (liste, méthode de stockage, utilisation);
- Règlement concernant l’appui financier pour les victimes (guides pour les conditions d’application, méthodes de mise en oeuvre, etc.)
En plus de ces décrets, il est souhaitable de prévoir encore d’autres décrets d’application et règlements concernant les:
- Guides d’élaboration des plans de prévention des risques communaux (PPR) nécessaires aux plans d’aménagement du territoire;
- Guides pour l’élaboration des plans de réhabilitation et de restauration;
- Règlements concernant la promotion de la recherche scientifique, dans le domaine des risques;
- Règlements concernant la promotion des activités d’auto-prévention (système d’assistance à la construction, système d’encouragement à l’assurance, système
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d’enregistrement et d’archivage des catastrophes et de leur utilisation, création et mise à jour de la base de données, système d’encouragement des actions des associations communautaires à la prévention régionale et à l’aménagement des points de rassemblement pour les sans-abris).
(3) Coordination et suivi à réaliser par le secrétariat à la Délégation nationale aux risques majeurs
Après l’élaboration de ces nouveaux décrets et leur mise en oeuvre, plusieurs mesures seront planifiées concernant les plans de gestion des catastrophes locaux et sectoriels. Puis les mesures seront mises en oeuvre par plusieurs organisations ou agences. Pour une mise en œuvre souple et efficace de ces mesures, il est prévu que le Secrétariat de la DNRM aura les tâches suivantes:
- Coordination entre les organisations opérationnelles et les agences - Contrôle de la mise en place pour confirmer l’avancement et l’efficacité des mesures - Recommandations pour l’amélioration de la mise en oeuvre, si nécessaire
En particulier, il sera nécessaire de contrôler ce qui touche la conformité avec les normes architecturales, en accord avec les lois existantes, ainsi que l’élaboration et la mise en oeuvre des plans d’aménagement et des plans d’urbanisme, et du développement des réseaux de communication en relation avec la gestion des catastrophes.
(4) Élaboration des stratégies et plans nationaux pour la prévention des risques
Censée être l’équivalent du Central Disaster Prevention Council (Conseil central pour la prévention des catastrophes) du Japon, la Délégation nationale aux risques majeurs devrait élaborer l’ensemble des stratégies nationales et des plans nationaux pour mener ladite gestion générale des catastrophes. Les actions à entreprendre sont les suivantes:
- Élaboration des objectifs à moyen et à long terme; - Identification des mesures importantes à court terme; - Partage des rôles et collaboration maîtrisée entre les organismes chargés des actions de
gestion des catastrophes et les administrations; - Coordination pour assurer l’allocation du budget (y compris le personnel nécessaire); - Contrôler l’adéquation du cadre légal et des autorisations avec la mise en œuvre des
mesures; - Préparation des règlements pour la révision des plans.
Par ailleurs, la Délégation nationale aux risques majeurs devrait définir le cadre et le contenu des plans de gestion des catastrophes locaux (Wilayas/Communes) et sectoriels.
(5) Élaboration des plans des plans locaux (Wilaya/Commune) de gestion des catastrophes (plans d’action) et mise en œuvre des mesures attachées à ces plans.
Il sera nécessaire que le plan de gestion local des catastrophes élaboré par la wilaya englobe à la fois des considérations sur la prévention des catastrophes et la réduction des dommages (actions avant la catastrophe), puis sur la réhabilitation/reconstruction (actions après la catastrophe), tout en maintenant une cohérence une conformité avec les plans ORSEC. De plus, il est nécessaire qu’il prenne en considération tout élément de réalisation du schéma global de gestion des catastrophes.
Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme
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En référence aux problèmes à résoudre extraits du paragraphe 10-1, une série de rubriques à introduire dans un plan de gestion des catastrophes sont résumées ci-dessous:
1) Instructions à la gestion des catastrophes
Il serait intéressant de créer un département spécial qui serait en charge de toutes les questions liées à la gestion globale des catastrophes au niveau de la Wilaya, et qui serait aussi responsable de la coordination et du contrôle d la mise en œuvre des mesures nécessaires, etc. Ce département spécial serait mis en place sous l’autorité du Wali, puisqu’il aurait une tâche de coordination de tous les départements de la Wilaya.
Ce département et son secrétariat devrait avoir les différentes tâches suivantes:
- Faire connaître les objectifs à moyen et long terme - Identifier les mesures à court terme - Assurer le partage des tâches et la collaboration entre les départements concernés - Coordonner l’assurance de l’allocation du budget - Promouvoir des actions personnelles de citoyens et d’associations, à partir d’une
interface directe
2) Plans particuliers de mesures préventives
L’élaboration d’un plan d’action comportant des mesures préventives et leur mise en œuvre constitue l’opération parmi les plus urgentes pour la Wilaya d’Alger. Une mise en œuvre adéquate est une action clé de la réduction des dommages dus à un séisme, par la réduction de la vulnérabilité physique et sociale. Par comparaison avec les efforts en matière de réponse d’urgence, il existe un champ plus vaste d’actions dans le domaine de la prévention. Des recommandations spécifiques ont été présentées aux Chapitres 10-2-2 (aspects sociaux et humains) et 10-3 (constructions). Par ailleurs une série de plans spécifiques pourraient être mis en place, dès que possible.
Plan d’urbanisation, plan d’occupation des sols : Dans le plan directeur d’aménagement urbain (PDAU) est présentée l’orientation d’élaboration des plans d’occupation des sols (POS). Les POS doit inclure l’identification des risques et des plans de prévention des risques (PPR) selon les guides fourni par le gouvernement central et le PDAU. Il doit contenir aussi les plans nouveaux de développement destinés à la réduction des risques et portant sur l’augmentation des espaces libres, l’élargissement des routes, etc.
Plan de renforcement de la construction : Il importe de mettre en place les procédures à suivre pour le respect des règles de construction et d’élaborer l’ensemble des mesures pour maintenir la qualité de construction dans l’exécution. Il est en même temps souhaitable de prendre en compte la formation du personnel des organismes de contrôle, de conception et de construction, le relevé systématiques des types de construction, ainsi qu’un système permettant d’assurer le respect des règles parasismiques, normes et standards de construction.
Plan d’aménagement et de renforcement des bases stratégiques de gestion des catastrophes et des infrastructures : Il est important de réaliser l’évaluation sismique de ces bases stratégiques et leur renforcement parasismique éventuel, selon le résultat de cette évaluation. Il est aussi nécessaire d’examiner l’ensemble des équipements tels que les postes de commandement, les bases stratégiques de gestion locales (wilayas), centres
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d’information pour la gestion des catastrophes, etc. Les questions techniques concernant le renforcement des constructions sont détaillées au paragraphe 10.4.
Plan de promotion du système d’assurance : Il faut élaborer des mesures d’application de l’assurance obligatoire des catastrophes naturelles, pour les bâtiments existants. Pour ce faire, il est souhaitable d’introduire un système de promotion.
Plan d’éducation et de formation : Il est nécessaire d’élaborer des plans réguliers d’éducation préventive via les écoles et les média ainsi que des exercices pratiques de réponse d’urgence. Pour ce faire, il faut également faire appel à la collaboration d’ organismes spécialisés dans la réalisation de matériels pédagogiques ou de manuels d’instructions. Quant à l’éducation préventive auprès des établissements scolaires, en particulier, il faut que les enseignants acquièrent et accumulent les connaissances concernant la prévention et qu’ils se forment pour la maîtrise des méthodes d’enseignement de la prévention. Pour ce faire, il est souhaitable de procéder en priorité à l’aménagement des manuels d’instructions ou des programmes de prévention destinés aux enseignants. Pour l’éducation et la formation auprès des associations communautaires ou des habitants, il faut commencer par la formation des formateurs. Il faut que, grâce à toutes ces actions, les habitants vérifient les itinéraires d’évacuation, les moyens de communication entre les familles, les méthodes d’acquisition des informations, etc.; il faut également qu’ils envisagent des actions d’auto-prévention portant sur les mesures préliminaires et de réduction des risques telles que le renforcement de leurs bâtiments, la fixation des meubles, etc. Quant à la formation des spécialistes ou des ingénieurs, il est souhaitable de la planifier et de la réaliser dans chaque secteur concerné.
Plan d’accès à l’information sur la prévention des catastrophes : La loi 04-20 énonce que toute personne peut jouir d’un accès équitable aux informations destinées au public. Les types et les sources d’ informations destinées au public sont décidés par des guides établis à l’échelle nationale. La méthode de publication des informations est à définir dans la présente étude en collaboration avec les média, comme indiqué au paragraphe 10.2.2. Par ailleurs la publication du contenu de la base de données du SIG est souhaitable par voie d’impression.
Plan de stocks d’urgence : Il est nécessaire que la wilaya, la ville et les habitants planifient les catégories d’articles à stocker, leur quantité, les méthodes de gestion et de renouvellement, etc. selon des règles définies par l’État.
Plan de recherches scientifiques et d’études : Il convient de promouvoir l’amélioration de la précision des observations et des recherches sismiques au CRAAG, la réalisation et la mise à jour des cartes de microzonage au CGS, la collecte des documentations relatives aux ressources de gestion des catastrophes et sociales à la protection civile et à l’URBANIS. Il faut également mettre en place un système d’alerte précoce concernant d’éventuels évènements sismiques dans l’avenir.
3) Actions d’urgence
Les plans ORSEC sont déjà définis. Bien que déjà améliorés dans la pratique, ils doivent faire l’objet d’une amélioration continue pour maintenir leur qualité. Pour ce faire, il faut améliorer le processus de réponse d’urgence du responsable de chaque
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module en relation avec les 24 rubriques résumés au Tableau 9-53 sur la base des dommages estimés dans la présente étude. Il est particulièrement souhaitable de planifier le processus d’exécution détaillé des rubriques les plus importantes et des rubriques de promotion concrètes indiquées au Tableau 9-53. Dans ce cas, il importe de maintenir la cohérence par rapport aux mesures préliminaires, concernant la collaboration entre les habitants et les responsables des modules, dans le but de faire face à la crise de manière efficace. Les mesures prioritaires présentées sur le Tableau 9.53 sont résumées ci-dessous:
Articles – [Module concerné pour la préparation d’un plan détaillé] Questions qui doivent être soulignées et mises en valeur a) Quartier général d’urgence - Construction de bâtiments d’urgence du quartier général et installation d’équipements attenants - Prescription concernant les remplaçants des chefs de modules - Elaboration des plans de gestion des catastrophes des communes b) Evacuation et logement d’urgence– [Module secours et sauvetage et Module Logement
temporaire] - Confirmation des aires d’évacuation (lieu de rassemblement) de chaque famille sinistrée - Annonce préalable des aires d’évacuation officiellement désignées - Assistance officielle pour la reconstruction des bâtiments endommagés, incluant les subventions c) Sécurité publique – [Module Sécurité et ordre public] - Stockage d’équipement d’éclairage mobile d’urgence - Annonce préalable des matières prohibées en situation d’urgence d) Soins médicaux et Santé – [Module Soins médicaux et hygiène] - Définir le mobilier hospitalier, en cas d’urgence - Maintenir un kit de première aide dans chaque famille - Définir préalablement les équipes médicales mobiles - Stockage d’équipements sanitaires (WC et douches) e) Recherche des personnes disparues – [Module Secours et sauvetage] - Confirmation préalable des routes d’évacuation pour chaque famille ou communauté, en situation
d’urgence - Stockage des équipements de télécommunications temporaires, en cas d’urgence - Information préalable du système de communication f) Soins Psychologiques – [Module Soins médicaux et hygiène] - Soins psychologiques aux équipes chargées de la gestion de la crise - Préparation d’une liste de victimes et des soins psychologiques à long terme basés sur cette listeg) Education – [Module Evaluation and estimation] - Préparation et maintien des documents sur le retour d’expérience pendant les séismes passés h) Réception des soutiens - Définir les procédures de réception et d’échange d’information dans le plan ORSEC i) Nourriture et eau potable – [Module approvisionnement en nourriture et sauvetage et Module
Hydraulique] - Stockage de nourriture et d’eau potable dans chaque maison, selon un plan de participation à
établir j) Electricité et gaz – [Module Energie] - Dissémination de la puissance nécessaire électrique, en cas d’évacuation - Dissémination de la nécessité d’éteindre un feu et de fermer le gaz , en situation d’urgence k) Media – [Module Information] - Garder une radio portable dans chaque famille pour écouter les informations, en période
d’urgence. K - Stocker des haut-parleurs pour la dissémination de l’information, en cas d’urgence l) Transport et zones de dépôts des débris – [Module on Transport] - Définition préalable des routes stratégiques, Plan de dégagement des routes, règles d’utilisation
des routes en cas d’urgence - Définition préalable des zones de dépôts des débris
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Parmi les différentes mesures indiquées ci-dessus, les mesures a) Quartier général d’urgence et h) Réception des soutiens, ne peuvent pas être incluses dans les tâches des modules existants. Il est alors recommandé qu’elles soient incluses dans les plans suivants:
- Pour la mesure a) Quartier général d’urgence, dans le plan opérationnel concernant le quartier général. Bien que de nombreuses procédures opérationnelles aient été mentionnées dans le Plan ORSEC, comme résumé au paragraphe 9.3.3, il est souhaitable d’élaborer un plan particulier pour les opérations du Quartier général, prescrivant les mesures prioritaires mentionnées dans le tableau ci-dessus.
- Pour la mesure h) Réception de l’assistance (particulièrement l’assistance internationale), un module d’essai a été établi lors des inondations de Bab El Oued, et il est recommandé qu’un tel module puisse apparaître dans les futurs Plans ORSEC, avec un plan détaillé.
4) Réhabilitation et restauration
Les points à considérer sur le plan de la réhabilitation et de la restauration consistent non seulement à récupérer les conditions telles qu’elles étaient avant, mais aussi à les rendre plus résistantes contre tout risque éventuel. Il est donc souhaitable, surtout quand il s’agit des infrastructures et autres biens, de préparer, pour chacun des secteurs tels que gaz, électricité, télécommunications, aéroport, ports, ponts, routes, hôpitaux, etc., une série d’avant-projets de réhabilitation et de restauration et ce en relation avec les plans de développement à long terme et conformément aux directives nationales définies par l’État.
En ce qui concerne l’habitat, il est souhaitable de développer et d’enrichir le système d’assurance à partir de fonds dédiés aux catastrophes naturelles. En outre, il convient de poursuivre les appuis à long terme dans les différents domaines liés au développement des relations associatives, des soins psychologiques, de la conservation des retours d’expérience des catastrophes, des industries locales, ainsi qu’à la préservation des patrimoines historiques, etc.
10-3 Bâtiments
L’effondrement et/ou le dommage grave de bâtiments est à l’origine la plus sérieuse des victimes humaines en cas de grand séisme. La plupart des bâtiments existants sont vulnérables aux effets sismiques à cause de leurs niveaux parasismiques, technologies de construction appliquées, types de structures peu parasismiques, dégradations des matériaux utilisés, normes démodées, matériels et méthodes appliqués à la construction, âges d’ouvrages, etc. C’est pour cette raison que l’équipe d’étude CGE-JICA a préparé une série de recommandations relatives aux méthodes de renforcement parasismique de chaque type de bâtiments existants pour la réduction du dommage sismique.
10-3-1 Concept de renforcement parasismique
Les bâtiments existants vulnérables au dommage sismique souffrent essentiellement du manque de résistance ou de ductilité. Les méthodes de renforcement parasismique sont conçues pour la
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mise à jour de la performance en améliorant la résistance, la ductilité ou les deux comme le montre la Figure 10-2.
① Mise à niveau de la rigidité ② Mise à niveau de la ductilité ③ Mise à niveau de la rigidité et de la ductilité
Rig
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(C)
Avant renforcement
Capacité parasismique requise pour le renforcement (Eo)
Ductilité (F)
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Déformation (Indice de ductilité)
② Mise à niveau de la ductilité
Déformation (Indice de ductilité)
① Mise à niveau de la rigidité
Déformation (Indice de ductilité)
③ Mise à niveau de la rigidit é et de la ductilité
Avant renforcement
Avant renforcement Avant renforcement
Après renforcementAprès renforcement
①
③
②
Après renforcement
Source: Standard, Guidelines and Technical Manual for Seismic Evaluation of Existing
Reinforced Concrete Buildings, 2001 Japan
Figure 10-2 Concept du renforcement parasismique des bâtiments exist
Quand on envisage un renforcement, on doit déterminer précisément la capacité parasismique du bâtiment concerné par l’évaluation sismique en vérifiant, par exemple, s’il souffre du manque de résistance ou de ductilité, etc. Le résultat en indiquera le choix de méthodes de renforcement structurel efficace. Cependant, le bâtiment a d’autres propriétés importantes. L’ingénieur devra tenir compte de ces propriétés afin de sélectionner le plan de renforcement le plus approprié et efficace à travers des discussions avec le propriétaire, les exploitants ou les usagers du bâtiment, et de temps à autre, l’architecte et l’ingénieur impliqués dans la conception originale. L’objectif technique, la méthode et la technique de construction de renforcement sont montrés à la Figure 10-3.
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Source: Standards, directives et manuel d’instructions techniques de l’évaluation sismique des bâtiments en béton armé,
2001 Japon / Standard, Guidelines and Technical Manual for Seismic Evaluationof Existing Reinforced Concrete Buildings, 2001 Japan
Figure 10-3 Classification des méthodes de mise à jour parasismique
10-3-2 Bâtiments en maçonnerie
(1) Méthodes de renforcement des bâtiments en maçonnerie normale à Alger
Approximativement 34% des bâtiments totaux de la zone d’étude sont du type de structure en maçonnerie dont environ 43% représentent la simple maçonnerie de pierre, 45% la
amélioration de résistance
remplissage des ouvertures murs en aile
ajout de murs A
mél
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aissekier d'acier encadr.é plaque d'acier encadré aisselier d'acier encadré
ajout d'acierextérieur encadré
ajou d'acier encadré
mur noyaularge cadrecontrefortcadre extérieur
ajout de cadrestructurel
murs de cisaillement avec plaques préfabriquées
murs de cisaillement avec blocs quadrillés
aisseliers détendusautres
amélioration de ductilité
avec structure à filavec cerceaux soudés avec tubes d'acier carrés avec tubes d'acier circulaireavec tôle à fibres continus avec revêtement FRP
RevêtementFRP
Enveloppe Acier
Enveloppe BA
prévention de concentration de dommage
réduction en excentricité amélioration de l'irrégularité de rigiditéréduction de risque d'écrasement des joints dedilatationinstallation des fentes parasismiquesamélioration de mode de rupture
amélioration d'élémentsextrêmement frabile
amélioration de propriétéde vibration
réductiond'efforts sismiques
enlèvement de réservoir d'eau sur bâtienlèvement de béton de toiture pour étanchéité
enlèvement d'étges supérieurs isolement de base au niveau de sol
isolement entre-sol isolement de base au niveau souterrain
amortisseur à masse active/active mass damper (AMD)amortisseur à masse adaptée/tuned mass damper(TMD)amortisseur métallique amortisseur à huile
réduction en masse
isolement sismique
dispositif de contrôlede la réponse structurelle
renforcement defondation renforcement de poutres de fondation
renforcement de piles
ajout de murs pour augmenter la largeurremplissage des murs remplissage des murs
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maçonnerie de pierre non renforcée avec composites de sables et 12% la maçonnerie de brique non renforcée. Nombreux bâtiments en maçonnerie sont très vieux, par exemple, ceux de ALGER CENTRE sont datés plus de 60 ans, construits entre 1880 et 1940. 48% des bâtiments en maçonnerie sont avec plus de deux niveaux en cas de bâtiments en maçonnerie non renforcée, en particulier.
Ces bâtiments en maçonnerie présentent quelques intérêts structurels ou culturels comme suit:
- Structures rigides mais fragiles : Vulnérable au séisme ;
- Vieux bâtiments : Dégradation des matériaux, faible raccordement mur à mur et/ou mur à plancher ;
- Bâtiments surchargés : Niveau supplémentaires ajoutés ultérieurement aux structures originales (à cause de l’augmentation des membres de la famille, etc.) ;
- Façades traditionnelles : Volonté de garder la façade traditionnelle pour préserver l’héritage culturel.
Face auxdites conditions, les méthodes de renforcement parasismique à appliquer aux bâtiments en maçonnerie de pierre et de brique sont recommandées comme le montre le Tableau 10-21.
Tableau 10-21 Méthodes de renforcement recommandées pour les bâtiments en maçonnerie
Condition Objectif Méthodes de renforcement parasismique applicables
Structures vulnérables
Ajouter essentiellement la résistance et la ductilité
• Ajouter les murs porteurs en BA • Recouvrir de murs de chemisage en BA (en
cas de maisons d’habitation) • Ajouter les murs en maçonnerie :
augmentation d’épaisseur, remplissage d’ouvertures, étayage
• Équiper de nouvelles ossatures: structure BA ou charpente métallique
Vieux bâtiments Ajouter la résistance et la ductilité, et remplacer les matériaux dégradés
• Remplacer les planchers à membrane et les systèmes de plancher excessivement rigides;
• Raccorder mur à mur et mur à plancher; • Équiper de nouvelles ossatures : structures
BA ou charpente métallique ; • Démolir et reconstruire une structure
appropriée; Bâtiments surchargés
Réduction de surcharges • Démolir les niveaux en surcharge; • Démolir et reconstruire une structure
appropriée ; Façades traditionnelles
S’efforcer de les préserver • Préserver les façades et équiper de structures appropriées;
• Adopter le système d’isolement parasismique
Les techniques et les détails dudit renforcement, excepté le système d’isolement parasismique, appartiennent aux méthodes conventionnelles en vigueurs en Algérie.
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(2) Recommandations pour les méthodes de renforcement du PALAIS DU PEUPLE (ci-après désigné PALAIS)
Selon l’évaluation sismique de l’équipe d’étude (se référer au Chapitre 9-1-1), le PALAIS nécessite certains travaux de renforcement parasismique autant vite que possible. Cependant, vu que cette évaluation sismique a été effectuée sur la base de la résistance au cisaillement supposée des murs porteurs de 0,056 Mpa (N/mm2)”, la résistance au cisaillement actuelle des matériaux de joint dans les murs porteurs existants devrait être confirmée avant le calcul définitif.
1) Recommandations pour un plan de renforcement parasismique
Le PALAIS est construit dans une conception esthétique, traditionnelle et historique au niveau des façades à la fois extérieure et intérieure à travers tout espace du bâtiment. Le souhait primordial à former dans un plan de renforcement est qu’il préserve cette beauté. Par conséquent, il est hors de question d’ajouter un matériau de renforcement tel que le mur porteur en béton armé ou le support d’acier à la partie extérieure des murs porteurs ou des supports existants. C’est dans cette condition que trois types de plans de renforcement de la structure principale et un plan de renforcement des arcs et des systèmes de plancher constituant la salle principale du nouveau PALAIS sont recommandés comme suit :
(A) Adoption du système d’isolement parasismique au niveau souterrain
L’isolateur parasismique à amortisseur est prévu au niveau souterrain avec un espacement d’environ 50 à 60 cm autour de la zone d’empreinte du pied du bâtiment en considération du mouvement sismique en cas de grand séisme. Étant donné que le bloc de salle principale est équipé d’un sous-sol, l’isolateur parasismique peut être posé sur la partie supérieure du mur porteur du sous-sol ou au-dessous du niveau de sous-sol. La disposition proposée de cet isolateur est montrée aux Figure 10-4 à 10-6.
En règle générale, quand un bâtiment est équipé d’un système d’isolement parasismique, la réponse de l’effort sismique sera réduite d’un tiers à un cinquième. Même si un système d’isolement de base est prévu sur toute la superstructure, il est nécessaire de s’assurer de la sûreté du bâtiment en examinant d’éventuels besoins de renforcement de la superstructure à chaque niveau de plancher. Selon l’évaluation sismique de l’équipe d’étude, il se peut que les 1er et 2e niveaux des deux blocs du nouveau PALAIS seule nécessitent le renforcement.
Comme les travaux de construction incluant l’installation des isolateurs parasismiques sont très sensibles, il est nécessaire d’obtenir les instructions d’un superviseur spécialisé.
Le coût de ces travaux de renforcement est élevé (au Japon, environ de 40% à 80% du coût de remplacement). C’est toutefois une méthode efficace pour ce bâtiment.
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Figure 10-4 Élévation montrant la pose des isolateurs parasismiques
Figure 10-5 Plan d’isolement porteur en élastique plombé (Au-dessous du 1er niveau)
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Figure 10-6 Plan d’isolement porteur en élastique plombé (Au-dessous du sous-sol)
(B) Adoption de la toiture plate et du renforcement des arcs d’acier existants
Les arcs existants de la salle principale ont été renforcés avec les arcs en treillis d’acier. Ils sont actuellement supportés par les poteaux de marbre (environ 3,0 mètres de haut) avec joints goupilles. Toutefois, il n’y a aucun espace pour équiper de murs porteurs supplémentaires ou supports horizontaux.
Les matériaux de la toiture de la salle principale consistent en plaques d’amiante ciment striées. L’amiante est déjà reconnue nuisible à la santé humaine. Il faut l’enlever le plus vite que possible. La plaque d’amiante elle-même n’est pas nuisible mais elle l’est quand les fibres d’amiante microscopiques sont dispersés pendant le travail d’enlèvement ou de maintenance.
Par conséquent, la toiture d’amiante en pente sera remplacée par celle plate construite en matériaux légers tels que la plaque d’acier. Les nouvelles poutres en treillis d’acier seront ajoutées au même niveau que celles existantes. Ces poutres en treillis d’acier seront construites en membrane rigide avec aisseliers d’acier horizontaux. Les treillis d’acier supplémentaires seront raccordés avec les arcs d’acier existants pour souci de la résistance verticale. Cet ouvrage structurel sera exécuté soigneusement de manière à ne pas provoquer un incendie pendant le travail de soudage. Le plan de renforcement est montré aux Figure 10-7 et 10-8.
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Figure 10-7 Renforcement de la toiture avec treillis d’acier supplémentaires aux arcs d’acier existants
Figure 10-8 Plan et élévation de la toiture en treillis d’acier
(C) (Option-1) Adoption de la méthode d’injection de mortier liquide dans les murs porteurs existants
Cette méthode s’emploie s’il y a des cavités à l’intérieur des murs porteurs relevant des anciennes méthodes de construction des murs en maçonnerie. L’ancienne méthode consistait à pourvoir des matériaux de joint (chaud ou mortier calcaire) les parties externes des deux côtés de murs porteurs et non les parties intérieures des murs porteurs plus épais. Par conséquent, les anciens murs
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porteurs épais peuvent avoir des cavités dans leur intérieur. Si l’on arrivait à savoir dans le travail d’entretien qu’il n’y a pas de cavité à l’intérieur des murs porteurs, cette méthode ne serait pas appliquée.
Avant le commencement de cette méthode d’injection de mortier liquide, le rapport du volume de mortier liquide dans les murs porteurs concernés doit être vérifié tous les 3 ou 5 m2 de la surface verticale des murs porteurs existants.
Le résultat de cette vérification préalable sera jugé comme suit:
A) Si le rapport du volume des cavités à remplir de mortier liquide par injection est inférieur à 10% du volume du mur porteur, la méthode d’injection de mortier liquide ne peut pas s’appliquer au bâtiment concerné. Donc, un autre plan de renforcement devrait être appliqué.
B) Si le rapport du volume des cavités à remplir de mortier liquide par injection est supérieur à 10% du volume du mur porteur, la méthode d’injection de mortier liquide peut être appliquée au bâtiment concerné.
Le mortier liquide à injecter est refoulé dans toutes les cavités intérieures du mur porteur existant par une pompe à haute pression. La procédure d’injection de mortier est montrée aux Figure 10-9 et 10-10.
La résistance à la compression du mortier liquide à injecter doit être supérieure à 25 N/mm2 sur toute partie du bâtiment et 36 N/ mm2 ou plus sur le 1er ou 2e niveau du bloc de salle principale. Pendant le travail d’injection de mortier liquide, le rapport du volume du mortier injecté sur le volume du mur porteur sera vérifié par chaque mur porteur tous les 3 à 5 m2 de la surface verticale
Si pendant ladite vérification du volume du mortier liquide injecté, le rapport du volume du mortier liquide injecté est inférieur à 10% du volume du mur porteur, le travail d’injection sera suspendu et le constructeur en informera l’ingénieur. Dans ce cas, la méthode d’injection de mortier liquide dans le mur concerné n’est pas viable.
Si le rapport du volume du mortier injecté est supérieur à 35% du volume du mur porteur, le travail d’injection sera suspendu et le constructeur et l’ingénieur vérifieront la fuite de mortier liquide injecté et pour une fuite vérifiée sera prise les mesures efficaces afin d’éliminer toute fuite du matériau.
Si la méthode d’injection de mortier liquide est viable pour le PALAIS, le coût de ce travail est quasi raisonnable (au Japon, environ 20 à 40% du coût de remplacement).