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123
Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine 9-39 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente Le gradient de terrains en pente est un facteur important servant à l’évaluation du potentiel de rupture de terrains en pente éventuellement provoqués par un séisme. Le gradient moyen de terrains en pente a été calculé par chaque commune en utilisant le SIG. Le gradient de terrains en pente est déterminé à partir des données du modèle numérique de terrain relevant des zones à masse construite dans la zone d’étude. La Figure 9-17 montre la distribution du gradient moyen de terrains en pente dans la zone d’étude. 0.00 - 5.00 5.01 - 10.00 10.01 - 15.00 15.01 - 20.00 20.01 31.38 Source: Équipe d’étude Figure 9-17 Distribution des gradients de pente dans la zone d’étude Le Tableau 9-15 montre le gradient de terrains en pente moyen des zones à masse construite dans chaque commune. Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA ont les gradients moyens de terrains en pente relativement élevés. Les communes EL BIAR, EL MOURADIA et HYDRA suivent ces cinq (5) communes avec les gradients moyens de terrains en pente relativement élevées. Tableau 9-15 Gradients moyens de pente dans les zones à masse construite de chaque commune Code Commune Gradients moyens de pentes (degré) Classe 1608 OUED KORICHE 17.0 5: Élevé 1625 RAIS HAMIDOU 14.8 5: Élevé 1611 BOUZAREAH 14.6 5: Élevé 1606 BOLOGHINE IBNOU ZIRI 14.5 5: Élevé 1603 EL MADANIA 12.5 5: Élevé 1610 EL BIAR 11.0 4: Modéré à élevé 1627 EL MOURADIA 10.3 4: Modéré à élevé Légende Limites des communes Gradient de pente moyen : degré

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-39

9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente

Le gradient de terrains en pente est un facteur important servant à l’évaluation du potentiel de rupture de terrains en pente éventuellement provoqués par un séisme. Le gradient moyen de terrains en pente a été calculé par chaque commune en utilisant le SIG. Le gradient de terrains en pente est déterminé à partir des données du modèle numérique de terrain relevant des zones à masse construite dans la zone d’étude. La Figure 9-17 montre la distribution du gradient moyen de terrains en pente dans la zone d’étude.

Legend

Average slope gradient: degree0.00 - 5.00 5.01 - 10.00 10.01 - 15.00 15.01 - 20.00 20.01 ? 31.38

Borders of communes

Source: Équipe d’étude

Figure 9-17 Distribution des gradients de pente dans la zone d’étude

Le Tableau 9-15 montre le gradient de terrains en pente moyen des zones à masse construite

dans chaque commune.

Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA ont les gradients moyens de terrains en pente relativement élevés. Les communes EL BIAR, EL MOURADIA et HYDRA suivent ces cinq (5) communes avec les gradients moyens de terrains en pente relativement élevées.

Tableau 9-15 Gradients moyens de pente dans les zones à masse construite de chaque commune

Code Commune Gradients moyens de pentes (degré) Classe

1608 OUED KORICHE 17.0 5: Élevé 1625 RAIS HAMIDOU 14.8 5: Élevé 1611 BOUZAREAH 14.6 5: Élevé 1606 BOLOGHINE IBNOU ZIRI 14.5 5: Élevé 1603 EL MADANIA 12.5 5: Élevé 1610 EL BIAR 11.0 4: Modéré à élevé 1627 EL MOURADIA 10.3 4: Modéré à élevé

Légende

Limites des communes Gradient de pente moyen : degré

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Projet de rapport final

9-40

Code Commune Gradients moyens de pentes (degré) Classe

1628 HYDRA 9.5 4: Modéré à élevé 1609 BIR MOURAD RAIS 8.6 3: Modéré 1605 BAB EL OUED 8.3 3: Modéré 1607 CASBAH 8.1 3: Modéré 1601 ALGER CENTRE 7.5 3: Modéré 1631 EL MAGHARIA 7.1 3: Modéré 1612 BIRKHADEM 6.9 3: Modéré 1624 EL HAMMAMET 6.7 3: Modéré 1618 KOUBA 6.6 3: Modéré 1619 BACH DJARAH 6.3 3: Modéré 1632 BENI MESSOUS 6.3 3: Modéré 1602 SIDI M'HAMED 5.9 2: Faible à modéré 1604 HAMMA EL ANNASSER 5.7 2: Faible à modéré 1626 DJASR KASANTINA 5.1 2: Faible à modéré 1616 BOUROUBA 5.1 2: Faible à modéré 1622 BEN AKNOUN 5.1 2: Faible à modéré 1623 DELY BRAHIM 4.3 2: Faible à modéré 1644 AIN BENIAN 4.2 2: Faible à modéré 1640 EL MARSA 3.5 2: Faible à modéré 1617 HUSSEIN DEY 3.1 2: Faible à modéré 1629 MOUHAMMADIA 2.8 1: Faible 1613 EL HARAACH 2.6 1: Faible 1621 BEB EZZOUAR 1.4 1: Faible 1630 BORDJ EL KIFFAN 1.3 1: Faible 1639 BORDJ EL BAHRI 0.9 1: Faible 1615 OUED SMAR 0.9 1: Faible 1620 DAR EL BEIDA 0.3 1: Faible

Source: Équipe d’étude

9-2-9 Facilité d’évacuation et de secours

(1) Réseau des routes

Le réseau des routes dans la zone d’étude a été évalué sur le plan de la facilité d’activités d’évacuation et de secours en cas de séisme désastreux. L’évaluation en est faite dans le SIG en utilisant les données du réseau des routes préparées par l’équipe d’étude. Dans cette évaluation de la zone d’étude, les critères suivants ont été utilisés pour identifier les routes censées être appropriées aux activités d’évacuation (à pied) et de secours. Ces critères se basent sur l’expérience acquise dans le grand séisme de Hyogo du Sud qui a frappé le Japon le 15 janvier 1995.

- Toutes les routes de 8 m de large ou plus. - Routes dont la largeur de 4m à 8 m hors de la portée de tout bâtiment effondré. - Parmi les routes satisfaisant auxdites deux conditions, seulement celles qui forment un

couloir continu dans un réseau routier régional parcourant 34 communes ont été déterminées « appropriées » aux activités d’évacuation et de secours. Par exemple,

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-41

une route de 4 mètres de large en général dont la largeur réduite jusqu’à 2 mètres quelque part devrait être exclue.

En analysant la distribution des routes appropriées, les zones susceptibles d’être isolées du réseau routier régional ont été identifiées. La Figure 9-18 montre un éventuel réseau des routes d’évacuation et de secours dans 34 communes.

LegendBorders of communesRelative built-up areasPossible road network for evacuation / rescue activities

Source: Équipe d’étude

Figure 9-18 Éventuel réseau des routes destinées aux activités d’évacuation et de secours

La Figure 9-19 montre les zones à potentiel d’isolement élevé parce qu’elles ne sont pas desservies par le réseau des routes destinées aux activités d’évacuation et de secours susmentionné.

Legend

Isolation potential due to road network discontinuity

LowHigh

Source: Équipe d’étude

Figure 9-19 Potentiel d’isolement relatif dû à la discontinuité du réseau des routes dans la zone d’étude

Légende

Limites des communes

Zones à masse relativement construiteÉventuel réseau des routes destinées aux activités d’évacuation / secours

Légende

Élevé

Faible

Potentiel d’isolement relatif dû à la discontinuité duréseau des routes dans la zone d’étude

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Projet de rapport final

9-42

(2) Utilisation du SIG pour identifier d’éventuelles routes d’évacuation et de secours et zones à potentiel d’isolement

1) ÉTAPE I-1: Division des routes par le maillage de microzonage

Toutes les lignes des routes sont divisées en utilisant le maillage de microzonage.

A

A1 A2

A3 A4

A5A6

Source: Équipe d’étude

Figure 9-20 Exemple de division d’une route par le maillage de microzonage

Par exemple, la division de la ligne de route « A » dans le maillage (4 x 3 cellules) offre cinq (5) segments de la ligne de route (‘A1’, ‘A2’, ‘A3’, ‘A4’, ‘A5’ et ‘A6’) comme le montre la Figure 9-21 cité ci-dessus.

2) ÉTAPE I-2: Hiérarchisation des routes selon leur largeur

Chaque ligne de route se voit donner la valeur d’hiérarchisation selon les “critères I” suivants :

Critères I : Appliqués à toutes les routes Routes de 8 m de large ou plus : Grade A Routes de 4 m à 8 m de large : Grade B Route moins de 4 m de large : Grade C

3) ÉTAPE I-3: Hiérarchisation des routes selon le potentiel de blocage à cause de bâtiments effondrés

Chacune des routes désignées Grade B (ci-dessus) se voit donner la valeur d’hiérarchisation selon les critères II suivants:

Critères II : Appliqués à toutes les routes de Grade B Routes de Grade B n’impliquant pas une zone tampon de 3 m qu’elles entrecroisent en dehors des empreintes des pas des bâtiments : Grade Ba

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-43

3m-buffer

Building foot-print

Road line

Source: Équipe d’étude

Figure 9-21 Vue générale d’une route de Grade “Ba”

Les routes de Grade B impliquant une zone tampon en dehors des empreintes des pas des bâtiments: Grade Bb

Building foot-print

Road line

3m-buffer

Source: Équipe d’étude

Figure 9-22 Vue générale d’une route de Grade « Bb »

4) ÉTAPE I-4: Sélection préliminaire des routes « sûres »

Les routes de Grades A et Ba ont été sélectionnées et classées provisoirement en tant que route « sûre » pour passer à l’étape suivante (ÉTAPE I-5 ci-dessous).

5) ÉTAPE I-5: Évaluation de la connectivité des routes « sûres » de sélection préliminaire

La connectivité des routes de Grades A et Ba sélectionnées ci-dessus a été évaluée. Ces routes ayant conservé la connectivité sur le réseau routier régional qui s’étend jusqu’aux 34 commune sont classées en tant que routes « sûres ». Les routes sûres pourraient s’utiliser pour les activités d’évacuation et de secours en cas de séisme. Les routes isolées, c’est-à-dire, celles qui sont déconnectées du réseau routier régional sont classées en tant que route inappropriée pour les activités d’évacuation et de secours. Une telle route isolée peut avoir lieu quand sa largeur varie le long de toute sa longueur. Par exemple, une route de 5 m de large en général peut se rétrécir quelque part jusqu’à de 3 m de large seulement. La présence de ces sections étroites pourrait entraîner le blocage de la circulation sur les points de leur emplacement au cas où elles étaient affectées par des décombres des bâtiments endommagés. Par conséquent, ces routes ne seraient pas appropriées aux activités d’évacuation et de secours. La Figure 9-23 montre une vue conceptuelle des routes « sûre » et « peu sûre ».

Axe de la route

Tampon-3m

Empreintes des pasde bâtiment

Tampon-3m

Axe de la route

Empreintes des pas de bâtiment

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Projet de rapport final

9-44

Source: Équipe d’étude

Figure 9-23 Vue conceptuelle des routes “sûre” et “peu sûre”

6) ÉTAPE I-6: Classification des routes selon la stabilité dans les cellules du maillage de microzonage

Le réseau des routes appropriées (« sûres ») a été passé en revue et les zones susceptibles d’être isolées du réseau routier régional sont identifiées. Les cellules du maillage de microzonage rejoignant le réseau routier régional « sûre » se voient attribuer la valeur une (1). Toutes les autres cellules se voient attribuer la valeur zéro (0) comme le montre la Figure 9-24.

Source: Équipe d’étude

Figure 9-24 Vue conceptuelle du risque d’isolement sur l’axe de cellules

(3) Disponibilité des points d’évacuation

La disponibilité des points d’évacuation dans la zone d’étude qui peuvent servir d’abris des sinistrés a été revue. Les parcs publics et les terrains de sports « à l’air libre » sont visés dans cette revue comme ressources appropriées de gestion des catastrophes. Les critères suivants ont été appliqués à cette revue :

- Une ressource de gestion des catastrophes doit avoir une surface égale ou supérieure à un (1) ha.

- Une ressource de gestion des catastrophes doit englober dans son rayon de 500 m la ou les zone (s) urbaine (s) devant être desservie (s) par les points d’évacuation.

- Tous les points d’évacuation doivent être accessibles par le réseau des routes d’évacuation décrit ci-dessus.

- Tous les points d’évacuation doivent se situer au moins à 250 m d’un équipement hautement inflammable ou d’un réservoir de combustibles.

Les critères cités ci-dessus ont été utilisés pour déterminer la distribution des points d’évacuation appropriés dans 34 communes. La Figure 9-25 montre la disponibilité relative des ressources de gestion des catastrophes, c’est-à-dire, les points d’évacuation (conformes aux spécifications susmentionnées) dans la zone d’étude.

Légende Vert: ‘sûre’, Rouge: ‘peu sûre’

Légende Cellules vertes (1): Faible risque d’isolement, Cellules blanches (0): Haut risque d’isolement

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-45

Legend

Relative availability of evacuation placesLowHigh

Borders of communes

Source: Équipe d’étude

Figure 9-25 Disponibilité des points d’évacuation dans la zone d’étude

Les détails du travail d’analyse utilisant le SIG sont décrits comme suit:

1) ÉTAPE II-1: Sélection des sites d’évacuation et de secours

Les parcs publics et les terrains de sports « à l’air libre » sont sélectionnés en tant que sites d’évacuation et de secours. Initialement, tous les parcs et terrains de sport supérieurs à 1 h ont été sélectionnés en tant que sites potentiellement appropriés à l’utilisation par les habitants évacués en cas d’urgence.

2) ÉTAPE II-2: Tamponnage des sites potentiellement appropriés en cas d’urgence

Dans cette étape, la surface de service des sites potentiels sélectionnés dans l’étape précédente est déterminée. Ceci se réalise en produisant un tampon de 500 m (cercle) de large autour de chaque site tel que montré à la Figure 9-26.

1 1 1

1 1

1 1 1

00 0

00 0

00 0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

500m

500m-buffer service area

Cell within a service area

An evacuation site

Source: Équipe d’étude

Figure 9-26 Vue conceptuelle d’un tampon de 500 m de large autour d’un site et sa classification

Légende

Limites des communes

Disponibilité relative des points d’évacuation

Faible Élevée

Zone desservie par le tampon de 500m

Cellule dans la zone desservie

Site d’évacuation

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Projet de rapport final

9-46

3) ÉTAPE II-3: Classification des cellules de site d’évacuation dans le maillage de microzonage

Là où une cellule du maillage de mocrozonage est complètement incluse dans un tampon de 500 m de large autour d’un site d’évacuation, cette cellule se voit attribuer la valeur une (1). Toutes autres cellules se voient attribuer la valeur zéro (0) tel que montré à la Figure 9-27.

(4) Accessibilité à l’évacuation

Chaque cellule du maillage de microzonage se voit attribuer une nouvelle valeur selon la formule suivante:

[Nouvelle valeur de cellule (valeur d’accessibilité)] = ([Valeur de cellule attribuée à l’ ÉTAPE I-6] x 2) + [Valeur de cellule attribuée à l’ÉTAPE II-3]

Dans la formule susmentionnée, la convenance d’une route (accès) est accentuée en lui donnant de l’importance deux fois plus élevée que la convenance d’un site d’évacuation (localisation).

En utilisant la formule susmentionnée, la nouvelle valeur de cellule calculée serait l’un des quatre nombres : 0, 1, 2 ou 3. En règle générale, il est considéré que la valeur trois (3) indique la bonne accessibilité à un lieu d’évacuation au moins, alors que la valeur zéro (0) ou une (1) indique la faible accessibilité.

Si une cellule a la valeur zéro (0), ceci suggère que les routes incluses dans la cellule ne sont pas connectées sur un réseau routier approprié pouvant être utilisé pour les activités d’évacuation et de secours en cas d’urgence et que la cellule ne situe pas dans un rayon de 500 m d’au moins un site potentiel d’évacuation approprié destiné au cas d’urgence. Si une cellule a la valeur une (1), ceci suggère que la zone incluse dans la cellule se situe dans un rayon de 500 d’au moins un site potentiel d’évacuation approprié à l’intervention d’urgence ; pourtant, les routes dans la cellule ne sont pas connectées au réseau routier régional. Si une cellule a la valeur de trois (3), ceci suggère que les routes dans la cellule sont connectées au réseau routier régional et que la cellule se situe dans un rayon de 500 m d’au moins un site potentiel d’évacuation approprié à l’opération d’urgence.

La Figure 9-27 montre la distribution des valeurs d’accessibilité dans la zone d’étude et le Tableau 9-16 montre la valeur d’accessibilité totale de toutes les cellules de chaque commune.

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-47

LegendBorders of communes

Accessibility value0123

Source: Équipe d’étude

Figure 9-27 Distribution des valeurs d’accessibilité dans la zone d’étude

Tableau 9-16 Valeur d’accessibilité de chaque commune

Code Commune Valeur d’accessibilité Classe de valeur 1608 OUED KORICHE 74 5: Élevé 1606 BOLOGHINE IBNOU ZIRI 90 5: Élevé 1628 HYDRA 96 5: Élevé 1612 BIRKHADEM 107 4: Modéré à élevé 1625 RAIS HAMIDOU 119 4: Modéré à élevé 1630 BORDJ EL KIFFAN 142 3: Modéré 1611 BOUZAREAH 148 3: Modéré 1624 EL HAMMAMET 160 3: Modéré 1619 BACH DJARAH 165 2: Faible à modéré 1610 EL BIAR 166 2: Faible à modéré 1644 AIN BENIAN 167 2: Faible à modéré 1616 BOUROUBA 168 2: Faible à modéré 1627 EL MOURADIA 168 2: Faible à modéré 1617 HUSSEIN DEY 169 2: Faible à modéré 1609 BIR MOURAD RAIS 170 2: Faible à modéré 1631 EL MAGHARIA 175 2: Faible à modéré 1603 EL MADANIA 176 2: Faible à modéré 1620 DAR EL BEIDA 183 2: Faible à modéré 1618 KOUBA 183 2: Faible à modéré 1626 DJASR KASANTINA 184 2: Faible à modéré 1632 BENI MESSOUS 185 2: Faible à modéré 1607 CASBAH 188 2: Faible à modéré 1621 BEB EZZOUAR 191 1: Faible 1629 MOUHAMMADIA 197 1: Faible 1639 BORDJ EL BAHRI 200 1: Faible 1604 HAMMA EL ANNASSER 200 1: Faible

Légende

Limites des communes

Valeur d’accessibilité

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Projet de rapport final

9-48

Code Commune Valeur d’accessibilité Classe de valeur 1640 EL MARSA 200 1: Faible 1615 OUED SMAR 202 1: Faible 1605 BAB EL OUED 205 1: Faible 1622 BEN AKNOUN 208 1: Faible 1602 SIDI M'HAMED 212 1: Faible 1623 DELY BRAHIM 216 1: Faible 1613 EL HARAACH 217 1: Faible 1601 ALGER CENTRE 219 1: Faible

Source: Équipe d’étude

9-2-10 Préparation des graphiques de vulnérabilité sismique

Les données disponibles ont été revues et évaluées en tenant compte des éléments susmentionnées. Ceci a permis à l’équipe d’étude de fixer les critères suivants pour la détermination de la vulnérabilité au risque sismique des zones urbaines. Ces critères ont été appliqués aux 34 communes de la Wilaya d’Alger. Six (6) classes de critères sont définies telles que listées ci-dessous.

A. Densité de population: Densité de population relative de chaque commune; B. Âge de bâtiment: Rapport (%) des bâtiments relativement anciens construits avant 1981 de

chaque commune; C. Valeur économique: Étendue (surface) des zones économiquement actives de chaque

commune; D. Mouvement potentiel de la surface de sol: Facteur d’amplification du sol de chaque

commune; et F. Facilité d’évacuation et de secours: Réseau routier et disponibilité des espaces libres (parcs

publics et terrains de sports) de chaque commune.

Chacun desdits critères a été appréciés par commune et classés par cinq points d’appréciation selon les données calculées. Pour chaque commune, l’appréciation (score) de chacun de ces critères a été intégrée dans un graphique de vulnérabilité sismique comme le montre la Figure 9-28. Le Tableau 9-17 montre l’appréciation appliquée à chacun desdits critères.

Tableau 9-17 Critères de vulnérabilité et leur appréciation

Appréciation de vulnérabilité Critères de

vulnérabilité Description Élevé 5

Modéré à élevé

4

Modéré

3

Faible à modéré

2

Faible

1 A. Densité de

population (Habitants/ha) 60010 à 74486

45532 à 60009

31055 à 45531

16577 à 31054

2099 à 16576

B. Âge de bâtiment

(Rapport (%) des bâtiments relativement anciens construits avant 1981 de chaque commune)

80,1 à 100 60,1 à 80,0

40,1 à 60,0

20,1 à 40,0 0,0 à 20,0

C. Valeur économique

(Densité relative des surfaces économiquement actives (étendue) de chaque commune

85 à100 69 à 84 53 à 68 37 à 52 20 à 36

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-49

Appréciation de vulnérabilité Critères de

vulnérabilité Description Élevé 5

Modéré à élevé

4

Modéré

3

Faible à modéré

2

Faible

1 D. Potentiel de

mouvement de la surface de sol

(Facteur d’amplification du sol; sans dimension)

1,4613 à 1,6055

1,3169 à 1,4612

1,1726 à 1,3168

1,0282 à 1,1725

0,8838 à 1,0281

E. Risque de rupture de terrain en pente

(Gradient moyen de terrains en pente de chaque commune)

0,3 à 3,6 3,7 à 7,0 7,1 à 10,3 3,7 à 7,0 0,3 à 3,6

F. Facilité d’évacuation et de secours

(valeur d’accessibilité) 0,74 à 1,03

1,04 à 1,32

1,33 à 1,61

1,62 à 1,90

1,91 à 2,19

Source: Équipe d’étude

01

23

4

5A

B

C

D

E

F

A: Densité démographique; B: Âge de bâtiment; C: Valeur économique; D: Potentiel de mouvement de la surface de sol; E: Risque de rupture de pente; F: Facilité d’évacuation/secours

Source: Équipe d’étude

Figure 9-28 Graphique de vulnérabilité sismique d’une commune

Le graphique de vulnérabilité sismique est un moyen utile pour représenter l’impact potentiel sur les zones urbaines. La vulnérabilité générale à ce qui concerne l’exposition, le risque sismique et la difficulté d’évacuation et de secours peut être évalué comme suit:

• Vulnérabilité à l’exposition: A + B + C (zone bleue) • Risque sismique: D + E (zone rouge) • Difficulté d’évacuation/secours: A + F (zone verte)

La Figure 9-29 montre le graphique de vulnérabilité sismique prépare pour chacune des 34 communes de la Wilaya d’Alger.

Vert = Difficulté d’évacuation et de secours

Bleu = Vulnérabilité à l’exposition

Rouge = Risque sismique

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Projet de rapport final

9-50

S

ourc

e: É

quip

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e

Figu

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-29

Dis

tribu

tion

de la

vul

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d’ét

ude

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-51

9-2-11 Vulnérabilité sismique par secteur

L’appréciation de chacun des six (6) critères montrés dans la section précédente a été classifiée de nouveau dans trois (3) catégories telles que montrées au Tableau 9-18.

Tableau 9-18 Nouvelle classification de l’appréciation de chacun des six (6) critères de vulnérabilité

Classe A.

Densité de population

B. Âge de

bâtiment

C. Valeur

économique

D. Potentiel de

mouvement de la surface de sol

E. Risque de rupture de

pente

F. Facilité

d’évacuation/secours

Élevé 5, 4 5, 4 5, 4 5, 4 5, 4 5, 4 Modéré 3, 2 3, 2 3, 2 3, 2 3, 2 3, 2 Faible 1 1 1 1 1 1

Source: Équipe d’étude

(1) Vulnérabilité à l’exposition

Les communes dans la zone d’étude sont classifiées dans 11 catégories représentant la vulnérabilité à l’exposition comme le montre le Tableau 9-19. Ces 11 catégories relèvent de la vulnérabilité relative et l’appréciation du risque des communes selon les trois (3) critères : (A) densité de population, (B) âge de bâtiment, et (C) valeur économique.

Tableau 9-19 Catégories de vulnérabilité à l’exposition des communes

Catégorie A.

Densité de population

B. Âge de bâtiment

C. Valeur

économique

Nombre de communes de cette catégorie

EEE Élevé Élevé Élevé 2 MEE Modéré Élevé Élevé 6 FEE Faible Élevé Élevé 3 MEM Modéré Élevé Modéré 1 FEM Faible Élevé Modéré 2 MME Modéré Modéré Élevé 3 FME Faible Modéré Élevé 5 FMM Faible Modéré Modéré 2 FMF Faible Modéré Faible 3 FFE Faible Faible Élevé 1 FFM Faible Faible Modéré 6

Source: Équipe d’étude

La vulnérabilité à l’exposition de la zone d’étude est relativement élevée vu qu’elle se situe le long de la ligne côtière du sud-ouest de la baie d’Alger fortement urbanisée et développée. La Figure 9-30 montre la distribution de la vulnérabilité à l’exposition de la zone d’étude.

1) Vulnérabilité élevée: EEE/MEE/FEE/MEM/FEM

Il y a quatorze (14) communes classées en catégorie de vulnérabilité élevée à l’exposition (EEE, MEE, FEE, MEM ou FEM). Les différents équipements importants ou centraux destinés aux secteurs usagers tels que la gouvernance, l’économie, l’éducation et le traitement médical se situent dans ces communes. La vulnérabilité à

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Projet de rapport final

9-52

l’exposition de ces communes est caractérisée par le rapport particulièrement élevé des bâtiments âgés. Ceci implique que le risque le plus élevé pour l’homme et l’économie existe dans ces communes. BAB EL OUED et CASBAH ont été évaluées à EEE. Ce sont les communes les plus vulnérables en ce qui concerne la vulnérabilité à l’exposition.

BOLOGHINE IBOU ZIRI, OUED KORICHE, ALGER CENTRE, HAMMA EL ANNASSER, et EL MAGHARIA suivent lesdites deux (2) communes à l’égard de la vulnérabilité à l’exposition, puisque toutes ces communes ont la vulnérabilité relativement élevée à l’exposition. Quant à la densité de population, EL BIAR, EL MOURADIA et HOUSSEIN DEY sont faibles dans la zone d’étude ; pourtant, ces trois (3) communes sont particulières parce qu’elles ont le rapport élevé des bâtiments âgés. Elles sont donc susceptibles de subir d’un grand nombre de victimes en cas de séisme.

2) Vulnérabilité modérée: MME/FME/FMM/FMF

Il y a treize (13) communes classées en catégorie de vulnérabilité modérée à l’exposition (MME, FME, FMM ou FMF). Ces communes sont caractérisées par le rapport modéré des bâtiments âgés construits avant 1981.

Selon les conditions des bâtiments, il se peut que d’énormes dommages puissent avoir lieu dans ces communes. Parmi ces 13 commune de vulnérabilité modérée, EL MADANIA, BACHA DJARAH, BOUROUBA, et BEB EZZOAUR ont la vulnérabilité à l’exposition relativement plus élevée que le reste.

3) Vulnérabilité faible: FFE/FFM

Il y a sept (7) communes classées en catégorie de vulnérabilité faible à l’exposition (FFE ou FFM). Elles sont DJASR KASANTINA, DAR EL BEIDA, BORDJ EL KIFFAN, DELY BRAHIM, BEN AKNOUN, RAIS HAMIDOU et BENI MESSOU.

Les communes de la catégorie de FFE ou FFM se trouvent dans les zones caractérisées par la densité relativement faible de la population et les bâtiments peu âgés ; pourtant, la valeur économique de ces zones est modérée à élevée.

Source: Équipe d’étude

Figure 9-30 Distribution de la vulnérabilité à l’exposition

Légende Vulnérabilité à l’exposition Population, bâtiments, économie

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-53

(2) Risque sismique

Les communes de la zone d’étude sont classifiées en sept (7) catégories représentant le risque sismique potentiel tel que montré au Tableau 9-20. Ces 7 catégories relèvent de la vulnérabilité relative et de l’appréciation du risque des communes par deux (2) critères : (D) risque de rupture de terrains en pente et (E) potentiel de mouvement de la surface de sol.

Tableau 9-20 Catégories de risque sismique des communes

Catégorie D.

Potentiel de mouvement de la

surface de sol

E. Risque de

glissement de terrain en pente

Nombre de communes de cette

catégorie

EM Élevé Modéré 5 EF Élevé Faible 6 ME Modéré Élevé 4 MM Modéré Modéré 10 MF Modéré Faible 1 FE Faible Élevé 4 FM Faible Modéré 4

Source: Équipe d’étude

La Figure 9-31 montre la distribution du risque sismique dans la zone d’étude

1) Risque élevé: EM/EF

Il y a onze (11) communes classées en catégorie de risque sismique élevé (EM ou EF). Ces 11 communes sont caractérisées par le potentiel de mouvement de la surface de sol de niveau élevé et le risque de rupture de terrains en pente.

HUSSEIN DEY, EL MAGARHIA, BACH DJARAH, BOUROUBA et DJASR KASANTINA ont été évaluées à EM. BORDJ EL KIFFAN, DAR EL BEIDA, OUED SMAR, EL HARRACH, BORDJ EL BAHRI et MOHAMMADIA sont à EF.

2) Risque modéré: ME/MM/MF

Il y a quinze (15) communes évaluées à risque sismique modéré (ME, MM ou MF) dans la zone d’étude. Ces 15 communes ont le potentiel de mouvement de la surface de sol modéré. Parmi ces 15 communes, EL BIAR, HYDRA, EL MOURADIA et EL MADANIA ont le risque de rupture de terrains en pente relativement élevé par rapport aux autres communes. Celles-ci sont ALGER CENTRE, SIDI M’HAMED, HAMMA EL ANNASSER, KOUBA, BIRKHADEM, BIR MOURAD RAIS, BEN AKNOUN, DELY BRAHIM, BENI MESSOUS, AIN BENIAN et BORDJ EL BAHRI qui ont d’ailleurs le potentiel de rupture de terrains en pente modéré.

3) Risque faible: FM/FE

Il y a huit (8) communes évaluées à risque faible (FM ou FE). Parmi ces communes, RAIS HAMIDOU, BOLOGHINE IBNOU ZIRI, BOUSAREAH et OUED KORICHE ont le risque de rupture de terrains en pente relativement élevé. El HAMMAMET, BEB EL OUED et EL MARSA suivent ces quatre (4) communes.

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Projet de rapport final

9-54

Source: Équipe d’étude

Figure 9-31 Distribution du risque sismique

En ce qui concerne le risque sismique, les communes dans ou adjacentes à la région collinaire de Sahel ont le risque de rupture de terrains en pente relativement élevé, alors que celles sur la plaine de la Mitidja présentent le potentiel de mouvement de la surface de sol relativement élevé dans la zone d’étude.

(3) Difficulté d’évacuation/secours

Les communes dans la zone d’étude sont classifiées en huit (8) catégories représentant la difficulté d’évacuation et de secours comme le montre le Tableau 9-21. Ces 8 catégories relèvent de la vulnérabilité relative et de l’appréciation du risque des communes par deux (2) critères : (A) densité de population et (F) facilité d’évacuation et de secours. La Figure 9-32 montre la distribution de la difficulté d’évacuation et de secours dans la zone d’étude.

Tableau 9-21 Catégories de difficulté d’évacuation/secours des communes

Catégorie A.

Densité de population

F. Difficulté d’évacuation

et de secours

Nombre des communes de cette catégorie

EM Élevé Modéré 2 FE Faible Élevé 3 ME Modéré Élevé 1 MM Modéré Modéré 4 MF Modéré Faible 12 FE Faible Élevé 1 MF Modéré Faible 4 FF Faible Faible 7

Source: Équipe d’étude

Légende Risque sismique

Potentiel de mouvement de la surface de sol et risque de rupture de terrains en pente

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-55

1) Difficulté élevée: ME/FE

Il y a cinq (5) communes classées en catégorie de difficulté de niveau élevé dans l’évacuation et le secours en cas d’urgence (ME ou FE). BOLOGHINE IBNOU ZIRI et OUED KORICHE sont évaluées à FE d’appréciation de la difficulté

Lesdites communes ont la difficulté relativement élevée dans l’évacuation en cas d’urgence. Parmi elles, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et OUED KORICHE ont la difficulté la plus élevée.

2) Difficulté modérée: EM/MM/FM

Il y a dix-sept (17) communes classées en catégorie de difficulté modérée dans l’évacuation et le secours en cas d’urgence. La CASBAH seule est à difficulté ME d’appréciation ; EL MADANIA, EL MAGHARIA, BACH DJARAH et BOUROUBA sont toutes évaluées à MM; et les autres 12 communes à difficulté FM d’appréciation.

Parmi ces 17 communes de difficulté modérée dans l’évacuation et le secours en cas d’urgence, la CASBAH présente la difficulté la plus élevée.

3) Difficulté faible: EF/MF/FF

Il y a douze (12) communes classées en catégorie de difficulté faible dans l’évacuation et le secours en cas d’urgence. Seule BABEL OUED est évaluée à difficulté faible d’appréciation ; ALGER CENTRE, SIDI M’HAMED, HAMMA EL ANNASSER et BEB EZZZOUAR sont chacun évaluées à MF d’appréciation de la difficulté ; et EL MARSA, BORDJ EL BAHRI, MOUHAMMADIA, OUED SMAR, EL HARAACH, BEN AKNOUN et DELY BRAHIM ont toutes la même appréciation de difficulté la plus faible dans la zone d’étude.

Bien qu’on remarque la difficulté relativement faible d’évacuation dans lesdites 12 communes de la zone d’étude, un grand risque sismique éventuel serait susceptible de provoquer le manque d’espace libre servant d’abris temporaires en cas d’urgence.

Source: Équipe d’étude

Figure 9-32 Distribution de la difficulté d’évacuation/secours

Légende

Population, évacuation et secours Difficulté d’évacuation et de secours

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Projet de rapport final

9-56

9-2-12 Revue de la vulnérabilité urbaine actuelle et du résultat de microzonage

(1) Modèles sismiques

Parmi six (6) modèles sismiques proposés dans la présente étude, deux (2) d’entre eux ont été sélectionnés et appliqués à l’estimation des dommages en utilisation la technique de microzonage. Les modèles sélectionnés sont : a) Séisme de scénario de Khair al Din (modèle de Khair al Din) et b) séisme de scénario de Zemmouri (modèle de Zemmouri) tels que mentionnés aux chapitres précédents.

Une série d’essais conduits pour la zone d’étude avec tous ces six modèles proposés a fait savoir que l’intensité sismique est relativement élevée sur la plaine de la Mitidja et relativement faible dans la région collinaire de Sahel.

Parmi six (6) modèles proposés, le modèle Khair al Din montre une tendance de la distribution de l’intensité sismique la plus élevée dans la zone d’étude. Par le modèle Khair al Din, l’intensité sismique de chaque commune a été estimée égale ou supérieure à 8 sur l’échelle MSK. Le modèle Zemmouri montre la distribution de l’intensité sismique relativement modérée à élevée dans la zone d’étude par rapport aux autres six (6) modèles. Quant au modèle Zemmouri, l’intensité sismique (sur l’échelle MSK) a été estimée entre 8 et 10 sur la plaine de la Mitidja et de 6 à 7 dans la région collinaire de Sahel.

(2) Dommages de bâtiments estimés

La Figure 9-33 montre la distribution des dommages de bâtiments estimés dans les deux modèles Khair al Din et Zemmouri.

Borders of communes

26%Estimated Ratio of heavily/collapsed buildings

Khair al Din ModelZemmouri Model

Source: Équipe d’étude

Figure 9-33 Comparaison des modèles Khair al Din et Zemmouri en ce qui concerne la distribution estimée des rapports des bâtiments gravement endommagés/effondrés

1) Distribution des dommages prévus dans le modèle Zemmouri

En général, les communes ayant un rapport relativement élevé des bâtiments gravement endommagés/effondrés sont celles qui ont le risque sismique relativement

Limites des communes

Rapport estimé des bâtiments gravement endommagés/effondrés

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-57

élevé (EM/EF). Ces communes se situent sur la plaine de la Mitidja. Il est noté que le modèle Zemmouri met plus d’accent sur le risque sismique que la vulnérabilité à l’exposition.

2) Modèle Khair al Din

En cas de modèle Khair al Din, toutes les communes ont un rapport élevé des bâtiments gravement endommagés/effondrés par rapport au modèle Zemmouri. En plus du risque sismique, l’impact de la vulnérabilité à l’exposition tend à s’accentuer plus fortement dans ce modèle (l’intensité sismique est estimée égale ou supérieure à 8 sur l’échelle MSK).

(3) Dommages sociaux estimés

Quant aux dommages sociaux, le rapport des victimes mortelles, le nombre de survis sérieusement/légèrement blessés et le nombre de victimes sans abri prévus d’un événement sismique ont été estimés en utilisant la technique de microzonage

La Figure 9-34 montre la distribution du rapport des victimes mortelles des deux modèles Khair al Din et Zemmouri.

Borders of communes

370

Khair al Din ModelZemmouri Model

Estimated number of human death

Source: Équipe d’étude

Figure 9-34 Comparaison des modèles Khair al Din et Zemmouri en ce qui concerne la distribution du rapport estimé des victimes mortelles

Le rapport des victimes mortelles de la zone d’étude estimé dans le modèle Zemmouri est relativement élevé dans les zones où le risque sismique potentiel est aussi relativement élevé. Quant au modèle Khair al Din, le rapport estimé des victimes mortelles a tendance à s’élever dans les communes dont la vulnérabilité à l’exposition relativement élevée en plus des communes dont le risque sismique élevé.

Parmi 34 communes de la zone d’étude, BORDJ EL KIFFAN et ses communes adjacentes situées sur la plaine de la Mitidja ont le rapport estimé extrêmement élevé des victimes mortelles prévu dans les deux modèles, en dépit de la densité démographique relativement faible dans ces localisations.

Limites des communes

Nombre estimé des victimes mortelles

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Projet de rapport final

9-58

BORDJ EL KIFFAN présente la valeur maximum la plus élevée de la PGA (1 047 gal prévus dans le modèle Khair al Din et 1 141 dans celui de Zemmouri). Cette commune présente aussi l’intensité sismique maximum la plus élevée (9,6 prévus dans le modèle Khair al Din et 9,8 dans celui de Zemmouri) par rapport aux autres communes.

Il est noté que BORDJ EL KIFFAN et ses communes adjacentes situées principalement sur la plaine de la Mitidja sont les plus susceptibles d’être soumises au rapport élevé des victimes mortelles des 34 communes de la zone d’étude. Ceci est imputable au risque sismique élevé (et au potentiel élevé de mouvement de la surface de sol, en particulier) qui a été prévu dans tous les modèles sismique, bien que ces communes aient la vulnérabilité à l’exposition plus faible.

Quant aux nombres prévus des victimes blessées et sans abri, la tendance de distribution de ces nombres dans la zone d’étude est similaire à celle des victimes mortelles prévue dans les modèles Khair al Din et Zemmouri comme le montrent les Figures 9-35 et Figure 9-36.

Borders of communes

Khair al Din ModelZemmouri Model

Estimated number of heavy/slightly injury1,400

Source: Équipe d’étude

Figure 9-35 Comparaison des modèles Khair al Din et Zemmouri en ce qui concerne la distribution du nombre estimé des victimes blessées

Il est également noté que le dommage estimé d’AIN BENIAN causé par le modèle Khair al Din est relativement élevé malgré sa vulnérabilité urbaine faible à modérée quand on la compare avec les autres des 34 communes. La raison principale de tel niveau élevé du dommage prévu pour AIN BENIAN dans le modèle Khair al Din est imputable à cette commune dont la valeur de la PGA (max. 1 200 gal) et l’intensité sismique (max. 9,8 sur l’échelle MSK) les plus élevées de toutes les 34 communes. Dans le modèle Khair al Din, l’intensité sismique d’AIN BENIAN est estimée à neuf (9) ou plus dans ses environs tels que BORDJ EL KIFFAN.

Limites des communes Nombre estimé des victimes grièvement et légèrement blessé

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-59

Borders of communes

Khair al Din ModelZemmouri Model

Estimated number of heavy/slightly injury23,000

Source: Équipe d’étude

Figure 9-36 Comparaison des modèles Khair al Din et Zemmouri en ce qui concerne la distribution du nombre estimé des victimes sans abri

(4) Analyse de la vulnérabilité urbaine actuelle de la zone d’étude

Le Tableau 9-22 montre une comparaison de la vulnérabilité urbaine actuelle avec le dommage estimé en utilisant la technique de microzonage.

La vulnérabilité urbaine de la zone d’étude sera discutée ci-dessous.

Limites des communes Nombre estimé des victimes grièvement et légèrement blessé

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Projet de rapport final

9-60

Tableau 9-22 Comparaison de la vulnérabilité urbaine actuelle avec le dommage estimé

Expo

sure

vuln

erab

ility

Seis

mic

haz

ard

risk

Ease

of

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ber o

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f hom

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ctim

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1601 ALGER CENTRE MHH MM ML 1,395 748 2,766 38,820 379 206 1,201 10,5321602 SIDI M'HAMED MHH MM ML 922 686 2,615 37,129 235 136 908 9,4901603 EL MADANIA MHM MH MM 1,435 523 2,194 23,093 492 121 842 7,9741604 HAMMA EL ANNASSER MHH MM ML 834 433 1,941 22,351 265 50 480 7,1841605 BAB EL OUED HHH LM HL 616 548 2,260 28,083 155 56 519 7,1261606 BOLOGHINE MHH LH MH 899 246 1,341 13,026 212 0 0 3,1221607 CASBAH HHH LM HM 1,067 515 2,173 19,133 282 50 479 5,1501608 OUED KORICHE MHH LH MH 978 437 1,952 19,755 246 15 218 5,0581609 BIR MOURAD RAIS LMH MM LM 1,249 211 1,219 11,294 331 0 0 3,0461610 EL BIAR LHH MH LM 3,393 513 2,167 23,570 820 32 360 5,7851611 BOUZAREAH LMM LH LM 2,633 392 1,821 18,178 454 0 0 3,2061612 BIRKHADEM LMH MM LH 1,852 306 1,551 15,489 617 11 179 5,2481613 EL HARRACH LHM HL LL 2,076 435 1,946 21,489 1,555 316 1,582 16,1061615 OUED SMAR LMH HL LL 1,339 80 650 8,214 1,352 82 662 8,2901616 BOUROUBA MMH HM MM 1,892 482 2,079 30,008 1,259 311 1,567 19,9791617 HUSSEIN DEY LHH HM LM 2,155 486 2,093 22,747 1,024 199 1,173 10,8381618 KOUBA LMH MM LM 2,884 623 2,456 33,329 1,195 260 1,391 13,8121619 BACH DJERAH MMH HM MM 1,895 585 2,359 27,670 1,119 362 1,727 16,3191620 DAR EL BEIDA LLM HL LM 2,941 273 1,439 15,990 3,848 379 1,781 20,8951621 BAB EZZOUAR MMH HL ML 1,490 511 2,162 26,219 1,531 523 2,194 26,9431622 BEN AKNOUN LLH MM LL 1,009 47 464 5,885 166 0 0 9781623 DELY BRAHIM LLM MM LL 1,309 152 974 10,347 198 0 0 1,5851624 HAMMAMET LML LM LM 687 43 436 6,032 98 0 0 8661625 RAIS HAMIDOU LLM LH LH 1,047 38 401 6,662 200 0 0 1,2771626 DJASR KACENTINA LLM HM LM 785 375 1,767 18,408 424 151 969 9,9881627 EL MOURADIA LHH MH LM 1,675 328 1,619 14,754 512 9 159 4,5971628 HYDRA LHM MH LH 1,967 185 1,116 9,885 417 0 0 2,1331629 MOHAMMADIA LMH HL LL 1,671 335 1,641 15,938 1,304 246 1,340 12,4491630 BORDJ EL KIFFAN LLM HL LM 4,637 712 2,680 43,340 4,911 735 2,736 45,9161631 EL MAGHARIA MHH HM MM 974 178 1,085 11,043 493 17 233 5,6671632 BENI MESSOUS LLM MM LM 821 33 367 6,338 125 0 0 9731639 BORDJ EL BAHRI LML ML LL 1,799 148 956 10,480 2,022 188 1,126 11,7541640 EL MARSA LMM LM LL 504 0 0 3,329 556 0 0 3,6721644 AIN BENIAN LML MM LM 2,986 504 2,143 24,061 385 0 0 3,166

Total 55,817 12,109 54,831 642,088 29,176 4,453 23,826 311,121

Estimated Damage: Zemmouri ModelEstimated Damage: Khair al Din ModelCommuneCode

Commune name Existing urban vulnerability

Source: Équipe d’étude

- Parmi six (6) modèles sismiques proposés dans la présente étude, le modèle Khair al Din présente les dommages des bâtiments/sociaux du niveau le plus élevé dans la zone d’étude. Ce modèle est considéré comme le cas spécial et le pire des scénarios. En comparaison, le modèle Zemmouri est considéré comme l’un des risques sismiques typiques qui pourraient éventuellement avoir lieu dans la zone d’étude.

- Le dommage total estimé dans le modèle Khair al Din est à peu près deux (2) ou trois (3) fois plus important que celui estimé du modèle Zemmouri.

- On voit le dommage devenir rapidement plus sérieux quand l’intensité sismique dépasse environ 8 sur l’échelle MSK partout où on applique lesdits modèles.

- Dans la zone d’étude, les communes situées sur la plaine de la Mitidja ont la vulnérabilité au séisme relativement élevée par rapport aux communes dans et aux alentours des collines de Sahel.

- De l’évaluation de la vulnérabilité urbaine et de l’estimation des dommages en utilisant la technique de microzonage dans la présente étude résultent les points suivants à noter :

• Quand l’intensité sismique atteint ou dépasse 8 sur l’échelle MSK, les communes à risque sismique élevé et celles à vulnérabilité à l’exposition élevée sont toutes

Code de commune

Nom de commune

Vulnérabilité urbaine actuelle

Dommage estimé du modèle :

Khair al Din

Dommage estimé du modèle :

Zemmouri

Vul

néra

bilit

é à

l’exp

ositi

on

Ris

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sism

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Faci

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Nom

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-61

susceptibles d’être gravement endommagées (Par exemple, tel que prévu dans le modèle Khair al Din).

• Quand l’intensité sismique est inférieure à 8 sur l’échelle MSK, les communes à risque sismique élevé sont susceptibles d’être gravement endommagées (Par exemple, tel que prévu dans le modèle Zemmouri).

- Il est considéré que le modèle Khair al Din est plus approprié que celui de Zemmouri et ce dans le but d’accentuer la menace présentée par l’aléa sismique de la zone d’étude. C’est la raison pour laquelle le premier modèle prévoit le dommage sismique non seulement des communes à risque sismique élevé mais aussi des communes à vulnérabilité élevée à l’exposition.

9-2-13 Évaluation compréhensive de la vulnérabilité urbaine

A travers le travail d’évaluation et d’analyse susmentionné, la vulnérabilité urbaine et les solutions potentielles dans la zone d’étude peuvent être évalués de façon compréhensive.

Les communes de la zone d’étude peuvent être classifiées dans cinq (5) groupes selon leurs caractéristiques vulnérables comme le montre le Tableau 9-23.

Tableau 9-23 Groupes de communes par caractéristiques vulnérables urbaines

Groupe Code Commune Densité démographique

Âge de bâtiment

Valeur économique

Potentiel de mouvement

de la surface de

sol

Risque de rupture de

terrains en pente

Difficulté d’évacuation/secours

1601 ALGER CENTRE M E E M M F 1610 EL BIAR F E E M E M 1627 EL MOURADIA F E E M E M 1617 HUSSEIN DEY F E E E M M 1631 EL MAGHARIA M E E E M M 1609 BIR MOURAD RAIS F M E M M M 1618 KOUBA F M E M M M 1619 BACH DJERAH M M E E M M

I

1616 BOUROUBA M M E E M M 1605 BAB EL OUED E E E F M F 1604 HAMMA EL ANNASSER M E E M M F 1602 SIDI M'HAMED M E E M M F 1607 CASBAH E E E F M M

II

1603 EL MADANIA M E M M E M 1606 BOLOGHINE IBNOU ZIRI M E E F E E 1608 OUED KORICHE M E E F E E 1628 HYDRA F E M M E E 1612 BIRKHADEM F M E M M E 1625 RAIS HAMIDOU F F M F E E

III

1611 BOUZAREAH F M M F E M 1629 MOHAMMADIA F M E E F F 1615 OUED SMAR F M E E F F 1621 BAB EZZOUAR M M E E F F 1613 EL HARRACH F E M E F F 1630 BORDJ EL KIFFAN F F M E F M 1620 DAR EL BEIDA F F M E F M

IV

1626 DJASR KACENTINA F F M E M M

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Projet de rapport final

9-62

Groupe Code Commune Densité démographique

Âge de bâtiment

Valeur économique

Potentiel de mouvement

de la surface de

sol

Risque de rupture de

terrains en pente

Difficulté d’évacuation/secours

1622 BEN AKNOUN F F E M M F 1623 DELY BRAHIM F F M M M F 1639 BORDJ EL BAHRI F M F M F F 1640 EL MARSA F M M F M F 1624 HAMMAMET F M F F M M 1644 AIN BENIAN F M F M M M

V

1632 BENI MESSOUS F F M M M M

E: Élevé, M: Modéré, F: Faible Source: Équipe d’étude

La Figure 9-37 montre la distribution des groupes de communes selon les caractéristiques vulnérables urbaines dans la zone d’étude.

Source: Équipe d’étude

Figure 9-37 Distribution des groupes de communes selon les caractéristiques vulnérables urbaines

(1) Caractéristiques vulnérables urbaines

1) Groupe I

Il y a neuf (9) communes qui ont été allouées au groupe I. Les communes de ce groupe contiennent les zones économiquement très importantes dont la vulnérabilité relativement élevée à l’exposition. Dans ces communes, il y a nombreux vieux bâtiments construits avant 1981. Ces bâtiments sont relativement fragiles et portés à être endommagés par un mouvement sismique puisqu’il manque les mesures parasismiques dans leur construction. Le potentiel de risque sismique est modéré à élevée et la difficulté d’évacuation et de secours est modérée dans la zone d’étude.

Group I Group II Group III Group IV Group V

Groupe I Groupe II Groupe III Groupe IV Groupe V

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-63

En plus des caractéristiques susmentionnées, il y a tant de routes communales étroites et en pente dans chaque commune. Le niveau actuel du droit de propriété de véhicules dans les communes est élevé à présent, ce qui donne lieu au manque sérieux d’espaces de stationnement. Habituellement, deux côtés des routes communales sont occupés de véhicules stationnés privés ou communaux toute la journée. Un tel acte de stationnement dans les rues cause souvent le blocage de circulation sur de nombreux points. Cette situation peut donner lieu à d’éventuelles victimes sérieuses en cas de risque sismique à cause de la difficulté d’accès dans les interventions de secours.

“Solutions potentielles”

- Rénovation des bâtiments à faible résistance contre le séisme - Augmentation des espaces de stationnement et diminution des véhicules stationnés

dans les routes étroites - Restriction de la construction de bâtiments sur les sites près de terrains en pente

raide et les structures de protection des pentes par bâtiments - Élargissement des routes étroites - Augmentation des espaces libres - Déménagement des équipements du centre ville ou des habitants

2) Groupe II

Il y a cinq (5) communes allouées au groupe II. Les communes de ce groupe contiennent les zones économiquement très importantes (similaires au groupe I). Les communes sont caractérisées par la densité démographique relativement plus élevée que le groupe I. Par conséquent, les communes du groupe II ont la vulnérabilité à l’exposition la plus élevée. Le risque sismique potentiel est plus faible que le groupe I. Cependant, les communes du groupe II ont la difficulté relativement élevée dans l’évacuation et le secours.

“Solutions potentielles”

- Rénovation des bâtiments à faible résistance contre le séisme - Augmentation des espaces de stationnement et diminution des véhicules stationnés

dans les routes étroites - Restriction de la construction de bâtiments sur les sites près de terrains en pente

raide et les structures de protection des pentes par bâtiments - Élargissement des routes étroites - Augmentation des espaces libres - Déménagement des équipements du centre ville ou des habitants

3) Groupe III

Il y a six (6) communes allouées au groupe III. Les communes du groupe III se situent sur les terrains en pente des collines de Sahel. Par conséquent, les communes de ce groupe ont le risque élevé de rupture de terrains en pente. Cependant, le potentiel de mouvement de la surface de sol est faible à modéré. Les communes du groupe III ont la difficulté élevée dans l’évacuation et le secours à cause du manque de connectivité avec le réseau routier régional.

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Projet de rapport final

9-64

Parmi ces 6 communes du groupe III, BOLOGHINE IBOU ZIRI, OUED KORICHE, HYDRA et BIRKHADEM ont la vulnérabilité à l’exposition plus élevée.

“Solutions potentielles”

- Restriction de la construction de bâtiments sur les sites près de terrains en pente raide et les structures de protection des pentes par bâtiments

- Augmentation des espaces libres - Amélioration de la connectivité des routes avec le réseau routier régional

(accessibilité) - Rénovation des bâtiments à faible résistance contre le séisme

4) Groupe IV

Le groupe IV comprend sept (7) communes se situant sur la plaine de la Mitidja. Les communes du groupe IV ont le potentiel de mouvement de la surface de sol élevé. Elles contiennent les zones qui ont l’importance économique modérée à élevée dans la zone d’étude.

Parmi ces 7 communes du groupe IV, MOHAMMADIA, OUED SMAR, BEB EZZOUR et EL HARRACH ont la vulnérabilité à l’exposition plus élevée et les autres communes ont la vulnérabilité à l’exposition faible à modérée

“Solutions potentielles”

- Préparation au mouvement sismique. Par exemple, sécurisation des fixations inappropriées au profit des infrastructure, machines et instruments dans les ateliers, fournitures dans les bâtiments, etc.

- Rénovation des bâtiments à faible résistance contre le séisme.

5) Groupe V

Le groupe V comprend sept (7) communes. Les communes du groupe V ont la vulnérabilité urbaine faible à modérée.

“Solutions potentielles”

- Introduction desdits points dans les plans d’aménagement communal.

9-2-14 Étude de cas 1: Capacité des points d’évacuation et autres sites d’abri potentiel

Le dommage potentiel estimé en utilisant la technique de microzonage est au nombre estimé d’environ 640 000 victimes sans abri dans le modèle Khair al Din et d’environ 310 000 dans le modèle Zemmouri. Ces victimes sont sans abri à cause de la destruction de leur maison par des secousses sismiques. Les victimes sans abri doivent se déplacer aux points d’évacuation en toute sécurité et ont besoin d’être hébergées dans les abris provisoires. Ils doivent s’installer aux points d’évacuation communaux ou régionaux jusqu’à ce qu’ils puissent retourner chez eux ou se déplacer à de nouvelles destinations.

A titre d’étude de cas, la capacité des points d’évacuation existants a été revue telle que décrite comme suit:

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-65

(1) Définition des points d’évacuation utilisée au Japon

Il y a deux (2) types de points d’évacuation définis au Japon. Ils sont les :

1) Points d’évacuation communautaires; et 2) Points d’évacuation régionaux.

1) Points d’évacuation communautaires

Un point d’évacuation communautaire est destiné aux personnes à évacuer temporairement (pour se déplacer de suite à un point d’évacuation régional). Les équipements tels que les parcs publics, terrains de sports, écoles ou autres lieux ou endroits appropriés sont habituellement sélectionnés en tant que points d’évacuation communautaires au Japon. Un point d’évacuation communautaire nécessite un espace libre de 2m2 ou plus par personne au Japon. La zone peuplée desservie par chaque point d’évacuation communautaire doit être en forme circulaire et avoir un rayon inférieur à 500 m environ, ou d’une autre manière permanente, pour faire en sorte que personne ne doive se déplacer à un point d’évacuation communautaire sur une distance linéaire supérieure à 500 m environ. Au Japon, un point d’évacuation communautaire doit avoir une surface totale d’au moins un (1) ha.

2) Points d’évacuation régionaux

Un point d’évacuation régional est un espace libre comme un grand parc ou un grand terrain de sports où les évacués arrivent finalement dans les activités d’évacuation. Un point d’évacuation régional nécessite un espace libre de 3m2 ou plus par personne au Japon. La zone peuplée desservie par chaque point d’évacuation régional doit être en forme circulaire et avoir un rayon ne dépassant pas 2 km environ. Au Japon, un point d’évacuation régional doit avoir une surface d’au mois dix (10) ha.

Dans cette étude de cas, il est seulement considéré les parcs publics et les terrains de sports à l’air libre qui sont potentiellement des points d’évacuation communautaires et régionaux. Ces équipements ont été ciblés par la DGPC en tant que éventuels points d’évacuation en cas d’urgence.

(2) Sélection d’éventuels points d’évacuation communautaires et régionaux

118 parcs publics et 132 terrains de sports à l’air libre au total ont été identifies par l’enquête d’inventaire des ressources de gestion des catastrophes effectuée par l’équipe d’étude.

Parmi tous les parcs publics et les terrains de sports à l’air libre identifiés dans la zone d’étude, 34 parcs et 29 terrains de sports à l’air libre peuvent être considérés appropriés comme point d’évacuation communautaire. Leurs emplacements sont favorables à la connexion sur le réseau routier pour d’éventuelles activités d’évacuation et de secours (mentionnées à la section 9-2-8) et chacune de leur surface est d’au moins 1 ha. En plus, leur localisation se trouve au moins à 250 m des équipements hautement inflammables/réservoirs de carburants.

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Projet de rapport final

9-66

En plus desdits points d’évacuation communautaires appropriés, six (6) points d’évacuation communautaires (4 parcs et 2 terrains de sports à l’air libre) d’une surface totale d’au moins 10 ha sont considérés également appropriés comme point d’évacuation régional.

(3) Capacité des points d’évacuation communautaire en cas de victimes sans abri

Il y a neuf (9) communes sans un point d’évacuation communautaire sur leur étendue. Il s’agit de : EL MADANIA, HAMMA EL ANNASSER, BOLOGHINE IBNOU ZIRI, CASBAH, OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, EL MOURADIA, BENI MESSOUS et EL MARSA.

La surface totale (ha) des points d’évacuation dans la zone d’étude est de 264,1 ha. La capacité (nombre de victimes sans abri évacuées) de la zone d’étude est calculé selon la formule suivante : Capacité = [Surface globale des espaces à l’air libre] / [Espace nécessaire pour une personne], i.e. Capacité = [264.1ha] / [2m2 par personne]. Il en découle que la capacité totale des points d’évacuation communautaires en cas de victimes sans abri de la zone d’étude est de 1 320 500 personnes. La capacité calculée des points d’évacuation de chaque commune est montrée au Tableau 9-24.

Tableau 9-24 Capacité des points d’évacuation en cas de victimes sans abri

Code Commune Nombre d’espaces

libres (parcs et terrains de sports à l’air libre)

Surface globale (ha) des espaces

libres

Capacité en cas de victimes sans

abri

1601 ALGER CENTRE 5 20,5 102 500 1602 SIDI M'HAMED 1 1,8 9 000 1603 EL MADANIA 0 0,0 0 1604 HAMMA EL ANNASSER 0 0,0 0 1605 BAB EL OUED 3 4,9 24 500 1606 BOLOGHINE IBNOU ZIRI 0 0,0 0 1607 CASBAH 0 0,0 0 1608 OUED KORICHE 0 0,0 0 1609 BIR MOURAD RAIS 2 4,0 20 000 1610 EL BIAR 2 3,1 15 500 1611 BOUZAREAH 1 1,3 6 500 1612 BIRKHADEM 1 1,1 5 500 1613 EL HARRACH 2 4,4 22 000 1615 OUED SMAR 2 4,1 20 500 1616 BOUROUBA 1 11,3 56 500 1617 HUSSEIN DEY 1 1,3 6 500 1618 KOUBA 2 6,8 34 000 1619 BACH DJERAH 1 3,3 16 500 1620 DAR EL BEIDA 2 5,4 27 000 1621 BAB EZZOUAR 5 23,8 119 000 1622 BEN AKNOUN 4 26,9 134 500 1623 DELY BRAHIM 5 71,8 359 000 1624 HAMMAMET 5 10,3 51 500 1625 RAIS HAMIDOU 0 0,0 0 1626 DJASR KACENTINA 1 8,5 42 500

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-67

Code Commune Nombre d’espaces

libres (parcs et terrains de sports à l’air libre)

Surface globale (ha) des espaces

libres

Capacité en cas de victimes sans

abri

1627 EL MOURADIA 0 0,0 0 1628 HYDRA 1 1,4 7 000 1629 MOHAMMADIA 1 3,7 18 500 1630 BORDJ EL KIFFAN 7 17,6 88 000 1631 EL MAGHARIA 1 3,2 16 000 1632 BENI MESSOUS 0 0,0 0 1639 BORDJ EL BAHRI 4 16,5 82 500 1640 EL MARSA 0 0,0 0 1644 AIN BENIAN 3 7,1 35 500

Source: Équipe d’étude

(4) Comparaison de la capacité des points d’évacuation avec le nombre de victimes sans abri

Dans le microzonage de la présente étude, environ 55 000 victimes sans abri sont estimées dans le modèle Khair al Din et environ 24 000 dans celui de Zemmouri. Ces nombres estimés des victimes sans abri sont moins importants que la capacité calculée des points d’évacuation en cas de victimes sans abri de la zone d’étude.

Cependant, parmi 34 communes incluses dans la zone d’étude, 17 communes n’ont pas de capacité suffisante des points d’évacuation pour le nombre des victimes sans abri prévus dans le modèle Khair al Din et 11 commues sans capacité suffisante dans le modèle Zemmouri comme le montre le Tableau 9-25.

Tableau 9-25 Bilan des capacités des points d’évacuation en cas de victimes sans abri

Commune Capacité calculée

Nombre estimé des victimes sans abri

Excédent de besoins en capacité estimé en cas de

victimes sans abri ([Capacité calculée] - [Nombre estimé des victimes sans abri])

Code

Modèle Khair al Din

Modèle Zemmouri

Modèle Khair al Din

Modèle Zemmouri

1601 ALGER CENTRE 102 500 38 820 10 532 63 680 91 968 1602 SIDI M'HAMED 9 000 37 129 9 490 -28 129 -490 1603 EL MADANIA 0 23 093 7 974 -23 093 -7 974 1604 HAMMA EL ANNASSER 0 22 351 7 184 -22 351 -7 184 1605 BAB EL OUED 24 500 28 083 7 126 -3 583 17 375 1606 BOLOGHINE IBNOU ZIRI 0 13 026 3 122 -13 026 -3 122 1607 CASBAH 0 19 133 5 150 -19 133 -5 150 1608 OUED KORICHE 0 19 755 5 058 -19 755 -5 058 1609 BIR MOURAD RAIS 20 000 11 294 3 046 8 706 16 954 1610 EL BIAR 15 500 23 570 5 785 -8 070 9 715 1611 BOUZAREAH 6 500 18 178 3 206 -11 678 3 294 1612 BIRKHADEM 5 500 15 489 5 248 -9 989 252 1613 EL HARRACH 22 000 21 489 16 106 511 5 894 1615 OUED SMAR 20 500 8 214 8 290 12 286 12 210 1616 BOUROUBA 56 500 30 008 19 979 26 492 36 522

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Projet de rapport final

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1617 HUSSEIN DEY 6 500 22 747 10 838 -16 247 -4 338 1618 KOUBA 34 000 33 329 13 812 672 20 188 1619 BACH DJERAH 16 500 27 670 16 319 -11 170 181 1620 DAR EL BEIDA 27 000 15 990 20 895 11 010 6 105 1621 BAB EZZOUAR 119 000 26 219 26 943 92 781 92 058 1622 BEN AKNOUN 134 500 5 885 978 128 615 133 522 1623 DELY BRAHIM 359 000 10 347 1 585 348 653 357 415 1624 HAMMAMET 51 500 6 032 866 45 468 50 634 1625 RAIS HAMIDOU 0 6 662 1 277 -6 662 -1 277 1626 DJASR KACENTINA 42 500 18 408 9 988 24 092 32 512 1627 EL MOURADIA 0 14 754 4 597 -14 754 -4 597 1628 HYDRA 7 000 9 885 2 133 -2 885 4 867 1629 MOHAMMADIA 18 500 15 938 12 449 2 562 6 052 1630 BORDJ EL KIFFAN 88 000 43 340 45 916 44 660 42 084 1631 EL MAGHARIA 16 000 11 043 5 667 4 958 10 333 1632 BENI MESSOUS 0 6 338 973 -6 338 -973 1639 BORDJ EL BAHRI 82 500 10 480 11 754 72 020 70 746 1640 EL MARSA 0 3 329 3 672 -3 329 -3 672 1644 AIN BENIAN 35 500 24 061 3 166 11 439 32 334 Total 1 320 500 642 088 311 121 678 412 1 009 379

Source: Équipe d’étude

Quant aux communes situées sur la plaine de la Mitidja, là où le risque sismique est relativement élevé et la vulnérabilité à l’exposition est relativement faible, les points d’évacuation ont une capacité suffisante pour le nombre prévu des victimes sans abri et pour le nombre estimé dans le cas du modèle Khair al Din, en particulier. Ceci exige les mesures suivantes afin d’héberger les victimes sans abri dans 17 communes à capacité insuffisante telles que prévues dans ladite liste :

• Option A : Déplacer les victimes aux points d’évacuation situés dans les communes immédiatement adjacentes aux communes affectées qui sont dotées d’une capacité suffisamment excédentaire pour héberger les victimes sans abri supplémentaires ;

• Option B : Déplacer les victimes aux points d’évacuation situés dans le voisinage en règle générale (c’est-à-dire plus éloigné que les communes adjacentes) doté d’une capacité excédentaire pour héberger les victimes sans abri supplémentaires ;

• Option C : Évacuer les victimes aux autres types d’espaces libres tels que les prairies, terrains agricoles, etc.

Parmi lesdites trois (3) options (A – C), si l’on applique les options A et B sans option C exclue, on peut suggérer comme suit un plan d’évacuation des victimes sans abri en tant que mesures éventuelle à prendre.

Les communes listées au Tableau 9-26 peuvent prendre l’option A si nécessaire et celles de la liste du Tableau 9-27 peuvent opter pour l’option B en cas de nécessité.

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-69

Tableau 9-26 Communes ayant recours aux points d’évacuation dans les communes adjacentes

Commune Déficit de capacité

Communes cibles et capacité pour les victimes sans abri supplémentaires

EL MARSA 3 329 BORDJ EL BAHRI 72 020 BACH DJARAH 11 170 BOUROUBA 26 492 BIRKHADEM 9 989 DJASR KASANTINA 24 092 RAIS HAMIDOU 6 662 EL HAMMAMET 45 468 BENI MESOUS 6 338 DELY BRAHIM 348 653 BOUZAREAH 11 678 DELY BRAHIM 348 653 EL BIAR 8 070 BEN AKNOUN 128 615 HYDRA 2 885 BEN AKNOUN 128 615 OUED KORICHE 19 755 ALGER CENTRE 63 680 CASBAH 19 133 ALGER CENTRE 63 680 SIDI M’HAMED 28 129 ALGER CENTRE 63 680

Source: Équipe d’étude

Tableau 9-27 Communes ayant recours aux points d’évacuation dans le voisinage

Commune Déficit de capacité

Communes cibles et capacité pour les victimes sans abri supplémentaires

BOLOGHINE I. Z. 13 026 EL HAMMAMET 45 468 BAB E. OUED 3 583 EL HAMMAMET 45 468 HAMMA. E.A. 22 351 BEN AKNOUN 128 615 EL MOURADIA 14 754 BEN AKNOUN 128 615 EL MADANIA 23 093 BEN AKNOUN 128 615 HUSSEIN DEY 16 247 BOUROUBA et EL MAGHARIA 31 450

Source: Équipe d’étude

(5) Autres sites potentiels requis en cas d’urgence

La construction des abris temporaires destinés aux victimes sans abri ou des hôpitaux destinés aux victimes blessées et autres nécessite éventuellement des espaces libres supplémentaires. Le Tableau 9-28 montre le potentiel de surface disponible par commune

La surface d’un terrain pouvant être utilisée dans l’avenir en tant que site potentiel d’urgence ou pour d’éventuels projets de développement a été calculée par le SIG. Pour ce calcul, la carte de couverture générale des sols de 2000/2001 (mentionnée à la section 9-2-1) a servi de base de données.

Le calcul est basé sur les suppositions suivantes:

• Exclusion des classes « Forêt » et « Eau » (sols à conserver) ; • Exclusion des classes « Terrain dénudé » et « Arbuste » (La surface de ces deux (2)

classes est très exiguë dans la zone d’étude et ces deux (2) classes sont souvent situées sur les terrains en pente appropriés au développement urbain ou comme site potentiel en cas d’urgence) ;

• Exclusion des classes « Urbain », « Industrie » et « Infrastructure » (La surface « Urbain » est déjà urbanisée et les zones « Industrie » et « Infrastructure » ne seraient pas appropriées au développement urbain);

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Projet de rapport final

9-70

• Utilisation de 50% de la surface « Mélange urbain » ; et

• Utilisation de 100% de la surface “Prairie » et « Récolte ».

Selon le calcul fait en utilisant le SIG, il est déterminé qu’une surface totale de 5 664 ha peut être potentiellement utilisée pour la réponse d’urgence en cas d’événement sismique comme l’a prévu le modèle Khair al Din.

Parmi 34 communes de la zone d’étude, DAR EL BEIDA est doté du potentiel le plus important pour un futur développement (environ 1 500 ha). Ceci englobe 65% de la surface communale de DAR EL BEIDA. La deuxième commune à venir est BORDJ EL KIFFAN. Cette commune a une superficie de 890 ha disponible pour l’urbanisation future après 2000/2001.

Tableau 9-28 Surface potentielle disponible pour l’urbanisation future par commune

Nom de commune Surface (ha) Nom de commune Surface

(ha) Nom de commune Surface (ha)

ALGER CENTRE 2 EL HARRACH 316 D. KACENTIAN 498 SIDI M’HAMED 8 OUED SMAR 150 EL MOURADIA 8 EL MADANIA 16 BOUROUBA 0 HYDRA 145 H. E. ANNASSER 2 HUSSEIN DEY 0 MOHAMMADIA 108 BAB EL OUED 1 KOUBA 13 BORDJ EL IFFAN 890 BOLOGHINE I. Z. 21 BACH DJERAH 0 EL MAGHARIA 0 CASBAH 0 DAR E. BEIDA 1 532 BENI MESSOUS 174 OUED KORICHE 6 BAB EZZOUAR 146 BORDJ EL BAHRI 196 BIR MOURAD RAIS 7 BEN AKNOUN 48 EL MARSA 100 EL BIAR 26 DELY BRAHIM 232 AIN BENIAN 682 BOUZAREAH 61 EL HAMMAMET 20 BIRKHADEM 180 RAIS HAMIDOU 76

Source: Équipe d’étude

9-2-15 Étude de cas 2: Sécurité du réseau routier d’évacuation/secours régional en cas d’urgence

(1) Éventuelle chute subite de pont prévue dans le modèle Khair al Din

Il y a 148 ponts de route vérifiés par l’équipe d’étude dans la zone d’étude. Le modèle Khair al Din prévoit que, parmi ces 14 ponts de route, trois (3) ponts de route ont une probabilité élevée de tomber de leurs fondations et 19 ponts ont la probabilité modérée. Dans le modèle Khair al Din, il est considéré que le reste des ponts a une faible probabilité de tomber.

(2) Coupes de route potentielles et éventuels problèmes prévus dans le modèle Khair al Din

Dans cette étude de cas, il est présumé que les routes soient coupées à cause des ponts de route ayant un risque modéré/élevé de tomber.

La Figure 9-38 montre les endroits où les « autoroutes » (grandes routes) et la route nationale R.N.05 seront coupées comme le prévoit le modèle Khair al Din. Ces routes sont des liaisons de transport importantes qui suivent généralement la ligne côtière du sud-ouest de la baie d’Alger.

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-71

Source: Équipe d’étude

Figure 9-38 Endroits d’éventuelles coupes de route sur les « autoroutes » (grandes routes) et la route nationale 5 entre ALGER CENTRE et MOUHAMMADIA

Si les routes sont coupées à cause de chute subtile de ponts de route comme le prévoient lesdites suppositions, les problèmes suivants peuvent affecter le réseau routier d’évacuation et de secours dans la zone d’étude :

- Une section de la R.N.05 entre MOUHAMMADIA et ALGER CENTRE peut être inutilisable.

- Le port d’Alger situé entre ALGER CENTRE et SIDI M’HAMED peut être isolé du réseau routier d’évacuation et de secours dans la zone d’étude. Il en découle que l’accessibilité aux communes situées entre la ligne côtière du sud-ouest de la baie d’Alger et l’aéroport international d’Alger situé à DAR EL BEIDA peut être restreinte.

- Si les sections de la R.N.05 et l’ « autoroute » (grande route) située le long de la ligne côtière de la baie d’Alger sont coupées, l’accès entre MOUHAMMADIA et HUSSEIN DEY peut être restreinte. Les communes situées à l’ouest de HUSSEIN DEY et les communes situées à l’est de MOUHAMMADIA seules peuvent être accessibles en empruntant le reste des routes « opérationnelles » via l’aéroport international d’Alger situé à DAR EL BEIDA.

- EL MADANIA ne peut être desservie par aucune grande route ni route nationale ni route communale qui sont d’ailleurs appropriées comme route d’évacuation et de secours dans la zone d’étude. Il en découle que les routes locales seules peuvent connecter EL MADANIA aux autres communes.

- Cinq (5) communes (AIN BENIAN, EL HAMMAMET, RAIS HAMIDOU, BOLOGHINE IBOU ZIRI et BAB EL OUED) peuvent être presque complètement isolées des autres communes dans la zone d’étude.

Route nationale 5

‘Autoroute’ (grande route

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Coupe de route par ponts tombés X

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Projet de rapport final

9-72

- Dans la zone d’étude, la R.N.24 peut être la route unique pouvant connecter les communes situées à l’ouest de BORDJ EL BAHRI et EL MARSA aux autres communes.

Source: Équipe d’étude

Figure 9-39 Emplacement de la R.N.24 entre BORDJ EL KIFFAN et BRODJ EL BAHRI

(3) Problèmes importants relevant du réseau routier d’évacuation et de secours dans la zone d’étude

- Le transport maritime ou aérien peut être souhaité en cas d’urgence pour les communes susceptibles d’être isolées le long de la ligne côtière de la baie d’Alger. Il est vital que ces communes préparent à toutes les sortes de catastrophes.

- Les mesures résistantes contre le séisme devraient être mises en place sur les ponts de route et ceux sur l’ « autoroute » (grande route) et sur la R.N.05 situées le long de la ligne côtière de la baie d’Alger.

- Les routes et les rues étroites devaient être élargies ; le stationnement illégal dans les rues devrait être contrôlé.

- Les routes existantes (locales) à EL MADANIA et dans ses communes adjacentes devraient être améliorées de manière à ce qu’elles soient appropriées aux usagers en cas d’urgence comme le montre le modèle Khair al Din.

- L’amélioration de la R.N.24 ou la construction d’une nouvelle route parallèle à la R.N.24 peut être nécessaire pour assurer l’accès à BORDJ EL KIFFAN, BORDJ EL BAHRI et EL MARSA.

- Les éventuels points d’évacuation régionaux dotés d’un espace suffisant pour les activités d’évacuation et de secours à DELY BRAHIM et BEN AKNOUN peuvent jouer un rôle important pour les communes à risque d’être isolées en cas de catastrophes de l’envergure prévue dans le modèle Khair al Din. Ceci est

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-73

particulièrement important pour cinq (5) communes situées dans et aux alentours de la région collinaire de Sahel (AIN BENIAN, EL HAMMAMET, RAIS HAMIDOU, BOLOGHINE IBOU ZIRI et BAB EL OUED). En cas d’urgence, la R.N.11 sera une route vitale pour l’accès à ces communes à potentiel d’isolement.

- Les routes d’accès entre les points d’évacuation régionaux situés à DELY BRAHIM et BEN AKNOUN et lesdites cinq (5) communes devraient être améliorées pour faire en sorte qu’elles soient appropriées aux activités d’évacuation et de secours en cas d’urgence.

9-2-16 Étude de cas 3: Méthodes permettant aux villes de réduire les effets du risque sismique

Cette étude de cas suggère certaines méthodes éventuelles pour les zones à masse construite sélectionnées à SIDI M’HAMED et à EL HARRACH afin de réduire les effets du risque sismique dans un contexte du développement urbain.

(1) SIDI M’HAMED

1) Zones d’intérêt

Une zone d’environ 210 ha à SIDI M’HAMMED et dans ses communes adjacentes a été sélectionnée pour cette étude de cas. La Figure 9-40 montre l’étendue de la zone de l’étude de cas et les conditions actuelles relevant de l’étude dans la zone d’étude.

2) Risques éventuels en cas de séisme

Les points suivants peuvent être identifiés comme risque éventuel en cas de séisme. Les localisations des zones A à F décrites ci-dessous sont montrées à la Figure 9-40.

Zone « A »

- Presque tous les bâtiments sont construits avant 1981, ce qui indique qu’ils ont une résistance relativement faible contre les secousses sismiques;

- La zone inclut les bâtiments et les équipements importants pour le gouvernement, l’économie, l’éducation, etc.

- La zone a la densité démographique relativement élevée.

- Les deux côtés des routes communales sont habituellement occupés des véhicules de stationnement illégal appartenant aux habitants et visiteurs. Le manque de places de parking donne lieu au stationnement illégal.

Zone « B »

- La zone se situe sur le site du port d’Alger, ce qui fait qu’il y a des réservoirs de carburants inflammables ou déflagrants.

- La zone a le potentiel élevé de liquéfaction et de mouvement de la surface de sol causés par des secousses sismiques.

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Projet de rapport final

9-74

Zone « C »

- Il y a tant de routes communales étroites d’une largeur inférieure à huit (8) mètres. Ces routes sont susceptibles d’être bloquées par des décombres induits par l’effondrement de bâtiments causé par des secousses sismiques. Cela rend difficile de mener les activités d’évacuation et de secours en cas d’urgence à la suite d’un séisme désastreux.

- La station de la Protection Civile se situe dans le sud-est de la zone. Les routes communales étroites dans cette zone peuvent bloquer les activités liées à ses interventions de réponse d’urgence. Le stationnement illégal rend aussi difficiles les activités de secours.

Zone « D »

- La zone se situe entre deux espaces libres pouvant être utilisés comme point d’évacuation communal et régional.

- Il y a tant de routes étroites pouvant être bloquées par des décombres des bâtiments effondrés et les sites d’habitation à masse intensivement construite. Les habitants ne peuvent pas avoir accès auxdits points d’évacuation.

Zone « E »

- La zone se situe sur les terrains en pente légère avec les sites d’habitation à masse intensivement construite. La zone présente une tendance à expansion urbaine.

- La zone manque d’espaces libres pouvant servir de point et route d’évacuation communaux.

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

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Projet de rapport final

9-76

- Les routes sont inférieures à huit (8) mètres de large et certaines d’entre elles inférieures à 4 m de large. En cas d’urgence, comme le cas d’un séisme désastreux, cette zone risquerait d’être isolée des zones adjacentes.

Zone « F »

- Il y a un pont de route important qui relie la grande route (« autoroute ») côtière à la R.N.05. Le pont peut tomber de ses fondations dans un séisme sérieux comme le prévoit le modèle Khair al Din. Si la route de pont reliant la grande route côtière est endommagée ou détruite, le réseau routier de la zone risquerait d’être coupé et lesdites zones vivraient des difficultés extrêmes dans une situation d’urgence.

3) Suggestions sur le développement urbain

Les points suivants sont importants pour d’éventuels projets de développement urbain et en ce qui concerne la gestion des catastrophes.

Zones « A » et « C »

- Les zones sont déjà une masse intensivement construite. Par conséquent, à court terme, il serait difficile de promouvoir de nouveaux plans de développement urbain même s’ils sont avantageux pour la gestion des catastrophes.

- Pour maintenir à jour la sécurité des activités d’évacuation et de secours en faveur des habitants, l’accessibilité aux routes communales devrait être assurée par la prise des mesures positives telles que la restriction du stationnement illégal dans les rues étroites, etc.

- En plus d’assurance de la sécurité des routes dans les activités d’évacuation et de secours, le nombre de coupes potentielles sur le réseau routier devrait être réduit par l’amélioration de la résistance parasismique des bâtiments âgés qui n’ont qu’une résistance faible contre les secousses sismiques.

- À présent, il n’y a pas d’espaces libres suffisants pour héberger les habitants. Les équipements et bâtiments existants, par exemple, les écoles qui ne font pas partie des ressources d’espace libre devraient être dotées d’une résistance parasismique améliorée. Ces équipements pourraient être alors utilisés comme abri temporaire pour les évacués ou comme base d’intervention de secours en cas d’urgence.

Zone « B »

- La vérification de la résistance des réservoirs de stockage de carburants est recommandée autant vite que possible.

- Les routes d’accès aux réservoirs doivent être tout le temps maintenues au propre par la restriction de stationnement illégal dans les rues.

Zone « C »

- L’accessibilité des routes autour des équipements de services d’urgence dans cette zone devrait être assurée par l’élargissement des routes.

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-77

Zone « D »

- Les mêmes mesures recommandées à la zone “A” devraient être appliquées à la zone « D ».

- En particulier, l’accessibilité aux espaces libres dans les communes adjacentes devrait être assurée.

Zone « E »

- Les mêmes mesures recommandées à la zone “A” devraient être essentiellement prises dans la présente zone.

- L’accessibilité aux autres zones devrait être assurée par l’élargissement des routes existantes.

- L’ensemble des restrictions nécessaires devrait s’appliquer à la construction de nouveaux bâtiments sur les terrains en pente raide.

- Les travaux de protection des terrains en pente sont recommandés aux sites d’habitation et aux routes communales en cas de nécessité.

Zone « F »

- Le pont de route entre la grande route (« autoroute ») côtière et la R.N.05 devrait être vérifié pour sa résistance parasismique. Si nécessaire, les mesures préventives et les travaux de rénovation devraient se réaliser.

- Dans un séisme sérieux, le pont peut tomber de ses fondations. Les routes alternatives à utiliser en cas d’urgence devraient être considérées sur la base du réseau routier existant.

(2) EL HARRACH

1) Zones d’intérêt

Une zone d’environ 200ha à EL HARRACH et dans ses communes adjacentes a été sélectionnée comme une autre zone à évaluer dans cette étude de cas. La zone sélectionnée coïncide avec le centre ville situé dans la moitié nord d’EL HARRACH. La Figure 9-41 montre l’étendue de l’étude de la zone d’étude de cas et les conditions actuelles du sol.

2) Risques en cas de séisme

Les points suivants ont été identifiés comme risque en cas de séisme (voir la Figure 9-41).

Zone « A »

- La zone se situe sur un terrain en pente érodée en forme de vallée.

- Il y a tant de bâtiments âgés construits avant 1981 dont la résistance parasismique est relativement faible.

- Les surfaces à masse intensivement construites s’étendent du nord-est au sud-ouest le long de l’axe de la vallée dans la zone « A ».

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Projet de rapport final

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- La zone comporte de petits magasins et logements avec les routes relativement étroites de moins de 8 m de large. Si une secousse sismique se produit, les routes étroites dans cette zone peuvent être bloquées par des roches tombées et des décombres des bâtiments effondrés.

- Il y a un fort trafic sans arrêt traversant cette zone parce que c’est un point de jonction reliant les communes situées dans l’est et l’ouest de la zone.

Zone « B »

- La zone inclut les sites industriels. Elle est économiquement importante.

Zone « C »

- La zone inclut un atelier (dépôt de distribution) de carburants (essence) de NAFTAL.

Zone « D »

- Il y a les équipements de production d’eau potable dans cette zone.

Zones « E » et « F »

- Il y a des terrains vacants avec des espaces suffisants pour la gestion des catastrophes sur la plaine de la Mitidja. La zone « F » se situe sur le lit de fleuve le long de OUED HARRACH.

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

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Projet de rapport final

9-80

Localisations « I », « II » et « III »

- Les ponts de route situés aux points « I », « II » et « III » montés à la Figure 9-41 ont le potentiel modéré à élevé de tomber de leurs fondations en cas de secousses sismiques sérieuses comme ceux qui sont prévus dans le modèle Khair al Din.

- Si les routes sont coupées à cause des ponts effondrés, le trafic des routes au-delà du fleuve OUED HARRACH rencontrera de grandes difficultés.

3) Suggestions pour le développement urbain

Les points importants à considérer pour d’éventuels projets de développement urbain ou la gestion des catastrophes sont listés comme suit:

Zone « A »

- La zone est déjà une masse intensivement construite. Par conséquent, il serait difficile de promouvoir d’éventuels plans de développement urbain même s’ils sont avantageux pour la gestion des catastrophes à court terme. Il en reste le même pour SIDI M’HAMED.

- Pour maintenir la sécurité des habitants dans les activités d’évacuation et de secours, l’accès aux routes communales devrait être assuré par les mesures telles que la restriction de stationnement illégal dans les rues étroites, etc.

- Pour l’assurance de la sécurité des routes dans les activités d’évacuation et de secours, le nombre des sites où le réseau routier risquerait d’être coupées devrait être réduit. Ceci peut se faire par l’amélioration de la résistance parasismique des vieux bâtiments dont la résistance aux secousses sismiques est faible.

- Les équipements et bâtiments existants, par exemple, les écoles qui ne sont pas un espace libre devraient améliorer leur résistance au séisme de manière à ce qu’elles puissent servir d’abri temporaire pour les évacués ou de base d’interventions de secours en cas d’urgence. C’est parce qu’il n’y a pas suffisamment d’espaces libres pour les habitants. Par exemple, les mosquées peuvent servir d’abri temporaire pour les évacués en cas d’urgence, mais leur résistance parasismique devrait être vérifiée et améliorée si le besoin en est pour faire en sorte qu’elles peuvent être utilisées en toute sécurité en tant que site d’évacuation.

- La zone est susceptible d’être isolée du réseau régional d’évacuation et de secours comme le montre les sections précédentes.

- Une route de contournement peut être nécessaire pour cette zone comme mesure prise à long terme (Actuellement, la R.N.05 se situant dans la partie orientale de cette zone seule est utilisée comme route de déviation. Cependant, la R.N.05 peut être coupée si un pont tombe de ses fondations dans un choc sismique sérieux comme le décrit dans le modèle Khair al Din).

- L’accessibilité aux autres zones devrait être assurée par l’élargissement des routes.

- La construction de nouveaux bâtiments sur les terrains en pente raide devait faire l’objet de toute restriction y afférente.

- Les travaux de protection de terrains en pente sont recommandés aux sites d’habitation et routes communales.

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-81

Zone « B »

- Il est recommandé que la stabilité des équipements de fabrication dans une secousse sismique soit vérifiée autant vite que possible.

- Les déchets et les substances toxiques industriels devraient être pris en compte sur le plan des secousses sismiques de telle sorte que ni déchet ni substance toxique ne pose un risque de sécurité autour des sites de fabrication.

- La formation des employés à la lutte contre l’incendie serait nécessaire encas de grands équipements.

Zone « C »

- Il est recommandé que la résistance de réservoir de stockage de carburants contre la secousse sismique devrait être vérifiée autant vite que possible.

- Les espaces libres (zones tampons) autour de réservoirs devraient être assurés.

- Les routes d’accès aux réservoirs de carburants doivent être tout le temps maintenus au propre par la restriction de stationnement illégal dans les rues.

- Les nouveaux sites d’habitation devraient se situer suffisamment loin des réservoirs de carburants de NAFTAL.

- Une nouvelle route de contournement pourrait être construite de sorte que tout site NAFTAL soit écarté du trafique.

Zone « E »

- La zone est dotée de larges espaces libres pour le développement futur. A court terme, la zone pourrait être utilisée pour la gestion des catastrophes de grande envergure comme par exemple un point d’évacuation ou un site de recasement pour les évacués.

Zone « F »

- La zone est aussi dotée de larges espaces libres sur une berge de OUED HARRACH. Cette zone ne paraît pas appropriée pour un site de recasement ou une base temporaire importante. Cependant, elle serait utilisable en tant que point d’évacuation communautaire. La zone pourrait être également utilisée pour le stationnement d’auto non seulement en cas d’urgence mais aussi dans les conditions normales. La zone pourrait être aussi utilisée comme héliport temporaire en cas de nécessité.

Localisations « I » et « II » et « III »

Comme le mentionnent les sections précédentes du présent rapport, l’évaluation de la stabilité des ponts des localisations « I », « II » et « 3 » est de nécessité urgente. S’il est vrai que la stabilité n’est pas suffisante pour résister aux secousses sismiques, il faut entreprendre les travaux de réparation dans l’immédiat.

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Projet de rapport final

9-82

9-3 Scénario de risque sismique

Sur la base des résultats de l’estimation de dommage, un scénario de risque sismique a été mis en place en considération de la situation actuelle et de l’expérience passée de l’Algérie. A l’occasion de la préparation du contenu du scénario, une fiche vierge de scénario a été distribuée aux membres du comité technique de pilotage ainsi que de l’équipe d’étude. Les descriptions des membres ont été alors collectées et combinées comme le montrent les Tableaux 9-29 à 9-52.

Il est à noter que ce scénario n’est pas une prédiction d’une situation future. Le présent scénario a pour but de pourvoir un matériel servant à formuler un plan de gestion des catastrophes réaliste et de mettre en valeur les activités de gestion des catastrophes, et non de critiquer la condition actuelle. C’est de ce point de vue qu’il a été envisagée une hypothèse suivante dans le cadre laquelle a été préparé le présent scénario:

- Séisme de scénario: Séisme de Khair al Din survenu à 20h00; les dommages les plus graves ont été prévus parmi les six cas examinés dans la présente étude.

- Articles du scénario: 24 articles liés à la réponse d’urgence ; (1) Quartier général d’urgence, (2) Base d’appui, (3) Recasement et accommodation, (4) Secours et lutte contre l’incendie, (5) Sécurité publique, (6) Soins médicaux des blessés, (7) Système sanitaire, (8) Personnes disparues, (9) Traitement à la morgue, (10) Fausses rumeurs et panique, (11) Soin psychologique, (12) Éducation, (13) Accueil des aides, (14) Alimentations, (15) Eau potable, (16) Electricité, (17) Gaz, (18) Télécommunications, (19) Média, (20) Transport aérien, (21) Transport maritime, (22) Transport terrestre – Ponts, (23) Transport terrestre – Routes et (24) Décharges de débris.

- Scénario par article: Pour chaque sujet susmentionné, deux types de scénarios ont été prépares; l’un pour le cas spire et l’autre pour un cas amélioré et les mesures recommandées sont alors décrites dans la troisième colonne.

- Axe de temps: Afin d’afficher le scénario conséquent plus vivement, le scénario a été décrit en 5 étapes sur l’axe de temps, (1) immédiatement après le séisme jusqu’à une heure plus tard, (2) d’une heure jusqu’à vingt-quatre heures après, (3) d’un jour jusqu’à trois jours après, (4) de trois jours jusqu’à sept jours après et (5) de sept jours et plus tard

Dans le futur, le scénario devrait être mis à jour suivant l’évolution des investigations et des estimations de dommage ainsi que des situations politiques. Les mesures recommandables à promouvoir peuvent être utilisées comme référence pour la formulation de politiques et de plans sur la gestion des catastrophes de chaque secteur ou de l’État. Le contenu est résumé au Chapitre 10.

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

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heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

La lo

calis

ation

de

la ce

llule

de c

rise

n'a p

as é

té bie

n dé

finie

dans

le p

lan d

'ORS

EC, l

e bu

reau

fixe

de

la W

ilaya

est

série

usem

ent

endo

mmag

é, et

de c

e fai

t, ce

la pr

end

un

temps

co

nsidé

rable

po

ur

fixer

la

locali

satio

n de l

a cell

ule de

crise

.

Des

offici

ers

resp

onsa

bles

sont

appe

lés p

our

les

prem

iers s

ecou

rs d’u

rgen

ce, m

ais la

répo

nse

initia

le de

qu

elque

s mod

ules e

st re

tardé

e, pa

rce q

ue le

s che

fs de

mo

dules

son

t bles

sés

et il

n'y a

auc

une

pres

cripti

on

conc

erna

nt leu

rs re

mplaç

ants

dans

le pl

an O

RSEC

.

Le p

résid

ent d

éclar

e l’ é

tat d

'urge

nce,

et la

cellu

le de

cris

e es

t étab

lie.

Le

s hé

licop

tères

milit

aires

ne

sont

pas

dispo

nibles

pou

r an

alyse

r la

situa

tion

des

domm

ages

pen

dant

la nu

it, et

la pr

océd

ure

de c

ollec

te de

l'info

rmati

on s

ur le

s d

omma

ges

prov

enan

t des

cito

yens

n'a

pas

été é

tablie

à l'a

vanc

e. Pa

r co

nséq

uent

la ce

llule

ne p

eut

pas

pren

dre

de d

écisi

on

rapid

e po

ur p

rend

re d

es m

esur

es b

asée

sur

la s

ituati

on

des d

omma

ges r

éels.

Le sy

stème

de

comm

unica

tion

sans

fil e

xclus

if de

la DG

PC

est

fiable

pou

r la

trans

miss

ion d

es in

forma

tions

et

des

instru

ction

s, ma

is l'é

chan

ge d

'infor

matio

ns e

st dif

ficile

, pa

rce q

ue le

sys

tème

de la

DGP

C n’e

st op

érati

onne

l que

po

ur qu

elque

s age

nces

.

La ce

llule

de cr

ise fo

nctio

nne b

ien, m

ais il

y a

beau

coup

de

co

nfusio

n da

ns

l’enc

haîne

ment

des

ordr

es

à ca

use

d’enc

ombr

emen

ts da

ns

la tra

nsmi

ssion

de

s info

rmati

ons.

Bien

qu

e le

Wali

et

les

minis

tres

comm

uniqu

ent

bien

l’infor

matio

n co

ncer

nant

la sit

uatio

n de

s do

mmag

es, l

a ré

pons

e de

cha

que

orga

nisati

on n

'est p

as

systé

matiq

ue

à ca

use

d’une

ma

uvais

e

comm

unica

tion a

u sein

des

org

anism

es.

La c

ellule

de

crise

a u

n pr

oblèm

e de

ma

nque

d’as

sistan

ts-re

mplaç

ants

aprè

s 24

he

ures

opér

ation

nelle

s.

Du fa

it qu

e le

nomb

re d

e pe

rsonn

els e

ffecti

veme

nt en

plac

e es

t co

nnu,

ainsi

que

l’impo

rtanc

e de

s do

mmag

es,

des

perso

nnels

de

la ce

llule

de c

rise

sont

redé

ployé

s. M

ais c

e re

déplo

iemen

t de

perso

nnels

entr

aîne

des

retar

ds d

ans

les

actio

ns à

entr

epre

ndre

, par

ce q

ue la

pro

cédu

re d

e ré

pons

e n'e

st pa

s bie

n co

nnue

par

les

per

sonn

els e

t n'e

st pa

s ex

prim

é clai

reme

nt da

ns un

texte

.

Situation améliorée

Le b

âtime

nt de

la c

ellule

de

crise

a é

té co

nstru

it se

lon

les r

ègles

, et l

e pe

rsonn

el qu

i n'a

pas

été

touch

é, pe

ut se

rass

emble

r dan

s le b

âtime

nt.

De

s équ

ipeme

nts d

'éclai

rage

de

seco

urs,

les d

ispos

itifs

de co

mmun

icatio

n ain

si qu

e les

gén

érate

urs d

e se

cour

s on

t été

instal

lés su

r les

bâti

ments

et c

orre

cteme

nt fix

és

vis-à

-vis

des

tremb

lemen

ts de

terre

de

sorte

que

le

foncti

onne

ment

de la

cellu

le de

crise

puiss

e être

étab

li.

Des

remp

laçan

ts po

ur l

es c

hefs

indisp

onibl

es d

es

modu

les o

nt été

pre

scrits

dan

s le

plan

révis

é OR

SEC

à l'a

vanc

e, et

il y a

auc

un re

tard

dans

la ré

pons

e ini

tiale

de to

us le

s mod

ules.

En m

ême

temps

que

la d

éclar

ation

de

l’ état

d'ur

genc

e pa

r le

Prés

ident,

le W

ali m

et en

plac

e la

cellu

le et

les m

odule

s de

crise

.

Le b

urea

u de

la co

mmun

e re

cueil

le les

infor

matio

ns su

r les

do

mmag

es, p

rove

nant

des c

itoye

ns e

t des

ass

ociat

ions,

et tra

nsfèr

e les

infor

matio

ns à

la ce

llule

de cr

ise se

lon le

plan

OR

SEC

révis

é et

distrib

ué à

l'ava

nce.

La

cellu

le de

cris

e tra

nsme

t des

ins

tructi

ons

aux

modu

les, b

asée

s su

r les

inf

orma

tions

qui

ont

été r

asse

mblée

s. L

es in

forma

tions

pr

oven

ant

des

hélic

optèr

es

milita

ires

est

égale

ment

utilis

ées p

our l'

instru

ction

.

Toute

les

org

anisa

tions

rela

tives

à l

a ce

llule

de c

rise

peuv

ent

utilis

er u

n sy

stème

de

comm

unica

tion

sans

fil

exclu

sif,

y co

mpris

le

systè

me m

obile

acti

onné

par

la

DGPC

, et u

ne co

mmun

icatio

n rég

ulièr

e est

établi

e.

Basé

sur

les

infor

matio

ns c

once

rnan

t les

do

mmag

es,

la ré

pons

e de

pr

emièr

e ur

genc

e a

comm

encé

, dirig

ée p

ar c

haqu

e mo

dule.

Le tr

avail

de

réha

bilita

tion

conc

erna

nt les

timen

ts str

atégiq

ues

endo

mmag

és

a co

mmen

cé,

afi

n de

tablir

leur

foncti

onne

ment

comm

e bas

es d'

appu

i.

Pour

pall

ier le

man

que

de m

ain d

’œuv

re e

n ce

llule

de c

rise,

des

perso

nnels

, ass

istan

ts re

mplaç

ants

sont

dirigé

s ve

rs d'a

utres

bu

reau

x situ

és ho

rs d'A

lger.

En su

ivant

la dir

ectiv

e pre

scrite

da

ns

le pla

n OR

SEC,

l’é

labor

ation

du

pla

n de

habil

itatio

n/rec

onstr

uctio

n co

mmen

ce

en

pren

ant

en

comp

te la

situa

tion

réell

e de

s do

mmag

es.

L’étab

lisse

ment

de

la sit

uatio

n d’u

rgen

ce

est

décla

ré ;

la re

spon

sabil

ité

partic

ulièr

e et

le po

uvoir

ad

minis

tratif

sont

trans

férés

au

x or

ganis

mes c

once

rnés

, ce

qui c

ondu

it à la

diss

olutio

n de

la ce

llule

de cr

ise.

Mesures nécessaires

La d

éléga

tion

natio

nale

pour

les

risqu

es m

ajeur

s do

it en

cour

ager

la c

onst

ruct

ion

du b

âtim

ent d

e la

cellu

le de

crise

selon

les r

ègles

para

sismi

ques

La

délé

gatio

n na

tiona

le po

ur le

s ris

ques

maje

urs

doit

instal

ler d

es é

quipe

ments

d'éc

laira

ge d

e se

cour

s et d

es

dispo

sitifs

de

comm

unica

tion,

avec

les

géné

rateu

rs de

se

cour

s à l’i

ntérie

ur du

bâtim

ent d

e la c

ellule

de cr

ise.

La d

éléga

tion

natio

nale

pour

les

risqu

es m

ajeur

s do

it pr

épar

er u

n pl

an d

e ré

pons

e de

pre

mièr

e ur

genc

e, inc

luant

les t

ache

s op

érati

onne

lles

de l

a ce

llule

de

crise

, et o

rgan

iser l

a for

matio

n po

ur le

s op

érati

ons

de

seco

urs d

e pre

mièr

e urg

ence

.

Afin

d'étab

lir un

sys

tème

de c

ommu

nicati

on d

e se

cour

s (p

our

la co

llecte

et l

a dif

fusion

des

infor

matio

ns),

il es

t

néce

ssair

e et

dema

ndé

de m

ettre

à jo

ur le

plan

ORS

EC e

t d’

instal

ler le

maté

riel «

hard

ware

» et

les lo

giciel

s (sc

héma

or

ganis

ation

nel),

ainsi

que

la fo

rmat

ion

et/o

u les

ex

ercic

es p

our a

méli

orer

la ré

pons

e d’u

rgen

ce.

Un

ser

vice

spéc

ialisé

en

gest

ion

des

cata

stro

phes

de

vrait

être

ins

tallé

dan

s ch

aque

com

mun

e, et

ce

serv

ice

devr

ait

élabo

rer

le m

anue

l de

pons

e d’

urge

nce,

ainsi

que

réali

ser

la for

matio

n et/

ou l

es

exer

cices

pour

améli

orer

la ré

pons

e d’ur

genc

e.

La D

éléga

tion

Natio

nale

pour

les

risqu

es

majeu

rs do

it pre

scrir

e da

ns le

plan

ORS

EC

un

plan

de

répa

rtition

et

d’env

oi de

s pe

rsonn

els ve

rs la

cellu

le de

crise

.

La D

éléga

tion

Natio

nale

pour

les

risqu

es

majeu

rs do

it met

tre e

n pl

ace d

es ac

cord

s av

ec l

’auto

rité

loca

le su

r les

app

uis

mut

uels

à org

anise

r en

cas d

'urge

nce.

Une

dire

ctive

po

ur

l’élab

orat

ion

d’un

pl

an

de

réha

bilit

atio

n/re

cons

truct

ion

dev

rait

être

pres

crit d

ans

le pla

n OR

SEC

dans

la p

ersp

ectiv

e du

renfo

rceme

nt à

long

terme

des c

apac

ités g

lobale

de ge

stion

des c

atastr

ophe

s.

Page 46: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Projet de rapport final

9-84

Tabl

eau

9-30

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(2)

Bas

e d'

appu

i (bâ

timen

ts p

ublic

s)

0 à

une h

eure

plus

tard

1 à

24 he

ures

plus

tard

1 à

3 jou

rs plu

s tar

d 3 à

7 jou

rs plu

s tar

d 7 j

ours

plus t

ard o

u plus

Situation la plus grave

Tren

te (3

0) p

our

cent

des

bâtim

ents

publi

cs s

ont

effon

drés

ou

fortem

ent e

ndom

magé

s, et

le re

ste d

es

bâtim

ents

sont

cons

idéra

bleme

nt en

domm

agés

.

L'alim

entat

ion e

n én

ergie

est

coup

ée, e

t la

plupa

rt de

s ins

titutio

ns et

agen

ces p

ubliq

ues n

e fon

ction

nent

pas e

n ra

ison

de ce

tte p

anne

gén

érali

sée ;

celle

s qui

ont

des

géné

rateu

rs d'a

limen

tation

de

se

cour

s fon

ction

nent.

La p

lupar

t des

per

sonn

els s

ont d

ans

leurs

maiso

ns

et se

uleme

nt en

viron

10%

des

per

sonn

els a

rrive

nt au

bu

reau

da

ns

un

délai

d'u

ne

heur

e ap

rès

l'évé

neme

nt.

Les v

ictim

es se

réun

issen

t dan

s les

ins

titutio

ns e

t/ou

agen

ces

publi

ques

, en

esp

éran

t av

oir u

n so

utien

off

iciel,

mais

elle

s ne

peu

vent

pas

rece

voir

ce s

outie

n pa

rce q

ue p

eu d

e pe

rsonn

el off

iciel

est

arriv

é au

bu

reau

.

Sans

diag

nosti

c de

séc

urité

, de

s bâ

timen

ts pu

blics

son

t occ

upés

par

des

vict

imes

, et l

es

agen

ces

offici

elles

ne

peuv

ent p

as fo

nctio

nner

co

mme b

ases

d'ap

pui.

L'a

ppui

néce

ssair

e n'e

st pa

s fou

rni

corre

cteme

nt,

en

raiso

n du

ma

nque

de

pe

rsonn

els o

fficiel

s et

de p

rocé

dure

s cla

ires

conc

erna

nt la

répo

nse d

’urge

nce.

Bien

que

les

agen

ces

publi

ques

co

mmen

cent

à re

cevo

ir les

de

mand

es

des

victim

es,

les

perso

nnels

off

iciels

ne

pe

uven

t pa

s fou

rnir

l'app

ui co

rrecte

ment,

pa

rce

que

les

orga

nisati

ons

resp

onsa

bles

de

servi

ces

spéc

ifique

s et

les m

éthod

es d

e co

mmun

icatio

n ne

son

t pas

bien

co

nnus

de ce

s per

sonn

els.

Bi

en q

ue b

eauc

oup

de p

erso

nnes

et

de g

roup

es a

rrive

nt de

par

tout,

ces

perso

nnels

ne

peuv

ent

pas

fourn

ir l'a

ppui

effica

ceme

nt, p

arce

qu

e les

tâc

hes

qui

doive

nt êtr

e pa

rtagé

es e

n ca

s d'u

rgen

ce n

’ont

pas é

té bie

n défi

nies.

Les

victim

es,

qui

ne

peuv

ent

pas

rece

voir

de

souti

en

offici

el,

rech

erch

ent

d'autr

es

grou

pes,

mais

elles

ne

pe

uven

t pa

s tro

uver

les

so

utien

s ap

prop

riés

dus

au m

anqu

e d'in

forma

tion.

Situation améliorée

Des

bâtim

ents

publi

cs

ont

été

renfo

rcés

ou

reco

nstru

its

selon

le

nouv

eau

règle

ment

para

sismi

que,

et les

dom

mage

s au

x bâ

timen

ts so

nt lim

ités.

De

s gén

érate

urs d

e se

cour

s ont

été in

stallé

s sur

les

bâtim

ents

et co

rrecte

ment

mis e

n pla

ce vi

s-à-vi

s des

tre

mblem

ents

de

terre

, afi

n de

curis

er

les

comm

unica

tions

d’ur

genc

e, de

sor

te qu

e ch

aque

ag

ence

intér

essé

e pu

isse

foncti

onne

r cor

recte

ment

au m

omen

t de l

'urge

nce.

Pl

us d

e la

moitié

des

per

sonn

els d

e la

cellu

le de

cri

se vi

enne

nt au

bur

eau

dans

un

délai

d'un

e he

ure,

selon

les l

a pr

évisi

ons d

u Pl

an O

RSEC

qui

a été

mis

à jou

r et d

istrib

ué à

tous l

es pe

rsonn

els.

Les

perso

nnels

offic

iels

dont

la fam

ille n

'a pa

s été

tou

chée

, arri

vent

au b

urea

u im

média

temen

t, en

acco

rd

avec

le P

lan O

RSEC

qui

a été

pré

paré

dan

s tou

s les

bu

reau

x lié

s au

x pr

oblèm

es d

e cri

se e

t bien

com

pris

par t

ous l

es pe

rsonn

els.

Le

s tâc

hes

des

autre

s pe

rsonn

els q

ui ne

peu

vent

pas

venir

au

bure

au s

ont

prise

s en

cha

rge

par

les

remp

laçan

ts, co

mme p

resc

rit da

ns le

Plan

ORS

EC.

Le

tra

vail

offici

el po

ur r

asse

mbler

et

trans

mettr

e l'in

forma

tion

sur

les

domm

ages

et

pour

aide

r les

vic

times

es

t eff

ectué

en

de

hors

des

bâtim

ents,

co

nsidé

rant

que

d'autr

es d

omma

ges

peuv

ent s

urve

nir

en ca

s de r

épliq

ues.

Le d

iagno

stic

rapid

e de

s bâ

timen

ts pu

blics

est

effec

tué.

Le t

rava

il off

iciel

comm

e ce

lui d

e ra

ssem

bler l

es in

forma

tions

et l

e so

utien

es

t eff

ectué

à l'in

térieu

r des

bâtim

ents.

Les

perso

nnels

offic

iels

ont

bien

comp

ris le

co

ntenu

et

les p

rocé

dure

s du

Plan

ORS

EC

grâc

e à

des m

anue

ls qu

i ont

été d

istrib

ués e

t à

la for

matio

n co

ncer

nant

la

répo

nse

d’urg

ence

; et

donc

, les

per

sonn

els p

euve

nt fou

rnir

l'app

ui né

cess

aire

aux v

ictim

es (i

nclua

nt la

locali

satio

n et

l’entr

ée

des

modu

les

conc

erné

s).

Un sy

stème

de co

mmun

icatio

n d’ur

genc

e, co

ntrôlé

par le

mod

ule

du s

ervic

e d'i

nform

ation

, a é

té pr

escri

t dan

s un

Plan

ORS

EC

révis

é, et

bien

conn

u de

toute

s les

age

nces

con

cern

ées ;

et e

n co

nséq

uenc

e, les

repr

ésen

tants

des

camp

s de

réfug

iés p

euve

nt ré

alise

r une

com

munic

ation

san

s à-

coup

et r

éguli

ère

avec

les

agen

ces r

espo

nsab

les de

s sou

tiens

partic

ulier

s.

En u

tilisa

nt ce

sys

tème,

les

infor

matio

ns s

ur le

man

que

de

main

d’œuv

re e

t de

matér

iaux

et les

dem

ande

s ad

dition

nelle

s so

nt tra

nsfér

ées

sans

à-co

up a

ux a

genc

es re

spon

sable

s, et

le su

pplém

ent n

éces

saire

peut

être f

ourn

i aux

victi

mes.

Mesures nécessaires

Des

bâtim

ents

pu

blics

cess

aires

po

ur

la ré

pons

e d’

urge

nce

doive

nt êtr

e re

nforcé

s ou

re

cons

truits

selon

la ré

gleme

ntatio

n par

asism

ique.

De

s éq

uipe

men

ts d

'éclai

rage

de

seco

urs

et d

es

disp

ositi

fs

de

com

mun

icatio

n gr

âce

aux

géné

rate

urs

de s

ecou

rs d

oiven

t être

insta

llés

sur

les b

âtime

nts p

ublic

s et

corre

cteme

nt mi

s en

plac

e

vis-à

-vis

des

tremb

lemen

ts de

ter

re,

afin

de

sécu

riser

leur

s fon

ction

neme

nt.

Tout

es le

s ag

ence

s pu

bliq

ues

dest

inée

s à

être

des

ba

ses

d'app

ui, d

oive

nt p

répa

rer l

e Pl

an O

RSEC

et

tous

les p

erso

nnels

offic

iels

doive

nt bie

n co

mpre

ndre

so

n co

ntenu

en

assis

tant à

la fo

rmat

ion

conc

erna

nt

la ré

pons

e d’u

rgen

ce.

Le m

odule

de d

iagno

stic d

oit p

répa

rer u

n pl

an

révis

é OR

SEC,

pre

scriv

ant

la pr

iorit

é du

di

agno

stic

rapi

de

pour

les

timen

ts im

porta

nts

et de

pr

évoir

la for

matio

n co

ncer

nant

la co

mpé

tenc

e de

s in

géni

eurs

po

ur ce

diag

nosti

c rap

ide.

Le m

odule

du se

rvice

d'inf

orma

tion

doit p

resc

rire u

n sy

stèm

e de

com

mun

icatio

n d’

urge

nce

dans

un

plan

révis

é OR

SEC,

do

nner

des

con

seils

à to

utes

les a

genc

es c

once

rnée

s po

ur q

ue

ce s

ystèm

e so

it bie

n co

mpris

, et r

éalis

er la

form

ation

pou

r des

ap

plica

tions

prati

ques

.

Page 47: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-85

Tabl

eau

9-31

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(3)

Loge

men

t et a

bri (

mai

son)

0 à un

e heu

re pl

us ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

Cinq

uante

six

mille

insta

llatio

ns (

56.00

0 so

it 36

% d

e tou

s les

log

emen

ts) s

ont

effon

drés

ou fo

rteme

nt en

domm

agés

.

EL M

OURA

DIA,

EL

BIAR

, et l

a CA

SBA

subis

sent

des d

omma

ges s

érieu

x.

Six

cents

cin

quan

te mi

lle

(650

.000)

pe

rsonn

es

perd

ent

leurs

maiso

ns,

et be

auco

up d

'autre

s re

stent

à l'e

xtérie

ur à

ca

use

de

la cra

inte

des

répli

ques

sis

miqu

es.

Les f

emme

s et le

s enfa

nts d

es fa

mille

s affe

ctées

re

stent

dans

leur

voit

ure,

en l’

utilis

ant c

omme

ab

ri pr

oviso

ire.

Les

homm

es d

es d

iffére

ntes

famille

s ma

rchen

t tou

t auto

ur d

e leu

r bâti

ment

d’hab

itatio

n

en

cher

chan

t les

pe

rsonn

es

manq

uante

s de

leur

fami

lle, m

ais il

s ob

tienn

ent

peu

d’info

rmati

on, c

ette

situa

tion

ayan

t ten

danc

e à p

rovo

quer

une i

rritat

ion gr

andis

sante

.

Basé

su

r le

Plan

OR

SEC,

de

s sy

stème

s de

co

mptag

e de

s vic

times

son

t mis

en p

lace,

et ap

rès

enre

gistre

ment,

les

fam

illes

affec

tées

so

nt dé

placé

es

vers

les

secte

urs

prov

isoire

s d'é

vacu

ation

.

Le m

odule

d'év

acua

tion

comm

ence

à m

onter

de

s ten

tes d

ans

des

secte

urs

prov

isoire

s d'é

vacu

ation

, ma

is be

auco

up d

e fam

illes

sont

forcé

es d

e re

ster

sans

abr

is (te

ntes)

parce

que

le n

ombr

e de

tente

s sto

ckée

s dan

s les

bur

eaux

de

la Pr

otecti

on C

ivile

et

les ba

ses m

ilitair

es n’

est p

as su

ffisan

t.

Quelq

ues b

âtime

nts e

ndom

magé

s se

sont

effon

drés

lor

s d’u

ne r

épliq

ue s

ismiqu

e. A

cau

se d

e re

tard

dans

le d

iagno

stic

d’urg

ence

des

bâti

ments

, de

s cit

oyen

s des

mais

ons e

ndom

magé

es ne

veule

nt pa

s re

tourn

er d

ans

leurs

maiso

ns,

craign

ant

d’autr

es

effon

drem

ents

lors d

e nou

velle

s rép

lique

s.

Les t

entes

pour

un ab

ri pro

visoir

e arri

vent

des

pays

étra

nger

s, ma

is leu

r livr

aison

et l

a mi

se

en p

lace

des

essa

is so

nt re

tardé

es e

n ra

ison

du m

anqu

e de

main

d'oe

uvre

au

sein

des

modu

les

de

souti

en

en

matér

iel

et de

tra

nspo

rt.

Qu

elque

s vic

times

ont

l'inten

tion

de re

ster à

pr

oxim

ité d

e leu

r mais

on, e

t les s

ecteu

rs po

ur

l'éva

cuati

on

prov

isoire

da

ns

des

zone

s d’h

abita

t plus

den

se n

e so

nt pa

s su

ffisan

ts po

ur t

outes

les

vict

imes

. Pa

r co

nséq

uent

quelq

ues

victim

es o

nt pe

ur d

es n

ouve

lles

répli

ques

sism

iques

et r

esten

t à l’e

xtérie

ur o

u da

ns la

rue,

sans

refug

e.

Le m

odule

con

cern

ant

le log

emen

t co

mmen

ce

l'insta

llatio

n de

s log

emen

ts pr

oviso

ires

et se

lon

la pr

épar

ation

, les v

ictim

es se

place

nt da

ns

ces

logem

ents.

Que

lques

vic

times

se

pla

ignen

t, co

ncer

nant

les o

rdre

s de

place

ment

et la

locali

satio

n de

s log

emen

ts pr

oviso

ires.

Situation améliorée

Le n

ombr

e de

log

emen

ts eff

ondr

és o

u for

temen

t end

omma

gées

est

rédu

it, du

au

fait

que

la re

cons

tructi

on

ou

la co

nstru

ction

ont

été r

éalis

ées

selon

les

règle

s par

asism

iques

.

Le n

ombr

e de

san

s-abr

i est

égale

ment

rédu

it en c

onsé

quen

ce.

Un e

ndro

it po

ur s

e ré

unir

aprè

s ca

tastro

phe

a été

déc

idé à

l'av

ance

pou

r cha

que

famille

; pa

r co

nséq

uent

toute

famille

pe

ut co

nfirm

er

immé

diatem

ent la

sécu

rité d

es m

embr

es o

u leu

r ab

senc

e. Ils

peu

vent

alors

dema

nder

l'ap

pui

préc

is de

s age

nces

offic

ielles

.

Les

citoy

ens

ont

été in

formé

s qu

e le

bure

au

renfo

rcé d

e la

comm

une

peut

rece

voir

les

différ

entes

de

mand

es

d'app

ui d’u

rgen

ce,

de

sorte

qu'i

ls po

urro

nt dé

finir

leur d

eman

de s

ans

à-co

up

et les

ag

ence

s off

iciell

es

pour

ront

rapid

emen

t iden

tifier

l'app

ui né

cess

aire à

four

nir.

Un n

ombr

e su

ffisan

t de

tentes

pou

r l'ab

ri d’u

rgen

ce e

st sto

cké

et ra

pidem

ent m

is en

plac

e da

ns le

s se

cteur

s pr

oviso

ires

d'éva

cuati

on, q

ui on

t été

déter

miné

s da

ns le

Plan

ORS

EC lo

cal e

t indiq

ués

aux

citoy

ens,

grâc

e au

mod

ule d

'évac

uatio

n, en

coo

péra

tion

avec

des

volo

ntaire

s qu

i ont

été fo

rmés

à

l'ava

nce.

Les

victi

mes a

ffecté

es pe

uven

t se d

éplac

er ve

rs les

secte

urs p

rovis

oires

d'év

acua

tion a

vec

leur f

amille

.

Le s

ystèm

e po

ur l'

autor

isatio

n et

l'enr

egist

reme

nt de

s ing

énieu

rs de

stru

cture

s a

été é

tabli

et les

ing

énieu

rs on

t été

formé

s pou

r le di

agno

stic r

apide

des b

âtime

nts en

domm

agés

dans

le sy

stème

. Le

dia

gnos

tic r

apide

est

en c

onsé

quen

ce e

ffectu

é pr

ompte

ment

et les

vict

imes

peu

vent

juger

san

s co

nfusio

n si

elles

peu

vent

reste

r dan

s leu

rs ma

isons

ou

se d

éplac

er v

ers

les s

ecteu

rs pr

oviso

ires

d'éva

cuati

on.

Le

dépla

ceme

nt de

s vic

times

ve

rs les

log

emen

ts pr

oviso

ires

des

secte

urs

d'éva

cuati

on,

est

bien

contr

ôlé, b

asé

sur

la dir

ectiv

e pr

escri

te pa

r le

modu

le de

loge

ment,

et le

s vic

times

ne

se p

laign

ent

pas o

uver

temen

t.

Mesures nécessaires

Il est

pres

crit

d’am

élior

er et

d’o

rgan

iser

le di

agno

stic

des

bâtim

ents

vis-à

-vis d

e

la ré

sistan

ce s

ismiqu

e, et

de m

ettre

en

appli

catio

n les

me

sure

s né

cess

aires

co

mme

la re

cons

truct

ion

ou

le re

nfor

cem

ent

selo

n la

régl

emen

tatio

n pa

rasis

miq

ue.

Il

est

égale

ment

exige

r d’a

mélio

rer

le re

logem

ent d

es p

erso

nnes

hab

itant

dans

de

s bâ

timen

ts no

n

para

sismi

ques

sit

ués d

ans d

es se

cteur

s de

forte

dens

ité,

vers

de

nouv

eaux

timen

ts pa

rasis

miqu

es en

périp

hérie

.

Chaq

ue fa

mille

doi

t déc

ider

à l'

avan

ce d

’un

endr

oit p

our s

e ré

unir

aprè

s ca

tast

roph

e, en

ca

s d'ur

genc

e.

Des

bure

aux

de l

a co

mmun

e do

ivent

être

renfo

rcés

pour

leu

r us

age

en

cas

d’app

ui d’u

rgen

ce

La lo

calis

atio

n de

ces b

urea

ux d

e r

écep

tion

pour

l'app

ui d

’urg

ence

doi

t être

bien

indi

quée

au

x cito

yens

.

Le m

odule

d'év

acua

tion

doit

fixer

les

espa

ces

ouve

rts t

els q

ue le

s zo

nes

et le

s pa

rcs

non

cons

truits

pou

r déf

inir

des

sect

eurs

pro

visoi

res

d'éva

cuat

ion

en c

as d

'urge

nce,

et e

n in

form

e to

us le

s cito

yens

à l'a

vanc

e.

Le m

odule

maté

riel d

e so

utien

doit

sto

cker

des

mat

ériel

s tel

s qu

e de

s ten

tes, e

t info

rme

des

endr

oits e

t du c

onten

u à to

us le

s cito

yens

à l'a

vanc

e.

Chaq

ue a

genc

e et

modu

le co

ncer

nés

doit

pres

crire

les

tâche

s de

cha

que

grou

pe d

ans

le pla

n OR

SEC

révis

é et in

forme

r tou

s les

perso

nnels

pour

leur

prise

en co

mpte

effec

tive.

Le m

odule

d'év

acua

tion

doit

orga

nise

r ou

dirig

er la

cam

pagn

e de

form

atio

n ou

les

exer

cices

d'é

vacu

atio

n, y

comp

ris la

mise

en pl

ace d

es te

ntes.

Le

mod

ule d

e dia

gnos

tic d

oit m

ettre

en

place

une

form

ation

pou

r le

diagn

ostic

rapid

e de

s bâ

timen

ts en

domm

agés

apr

ès a

voir

mis

en p

lace

une

proc

édur

e pe

rmett

ant l

'autor

isatio

n et

l'enr

egist

reme

nt de

s ing

énieu

rs de

cons

tructi

on co

mpéte

nts en

ce do

maine

.

Le m

odule

de

logem

ent

doit

pres

crire

une

dire

ctive

et

des

cons

eils

conc

erna

nt

la pr

océd

ure

pour

rejoi

ndre

les

log

emen

ts pr

oviso

ires

au

sein

du

plan

révis

é OR

SEC

et en

inf

orme

r tou

s les

citoy

ens.

Page 48: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Projet de rapport final

9-86

Tabl

eau

9-32

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(4)

Sec

ours

et l

utte

con

tre le

s fe

ux

(Pro

tect

ion

Civ

ile)

0 à

une h

eure

plus

tard

1 à

24 he

ures

plus

tard

1 à

3 jou

rs plu

s tar

d 3 à

7 jou

rs plu

s tar

d 7 j

ours

plus t

ard o

u plus

Situation la plus grave

La p

lupar

t de

bâtim

ents

de la

pro

tectio

n civ

ile s

ont

série

usem

ent

endo

mmag

ées,

la co

mmun

icatio

n pa

rmi le

s bur

eaux

de

la DW

PC n

'est p

as d

ispon

ible,

la co

nnais

sanc

e de

s dom

mage

s à

Alge

r est

à pe

ine

clarifi

ée, e

t de

ce fa

it, la

répo

nse

initia

le po

ur le

lan

ceme

nt de

s ac

tivité

s de

sec

ours

et d’a

ide e

st re

tardé

e.

Le fe

u éc

late

dans

plus

ieurs

endr

oits

et les

gen

s sit

ués

à l’in

térieu

r des

bâti

ments

son

t brû

lés à

mor

t, bie

n qu

'aucu

ne p

ropa

gatio

n sé

rieus

e du

feu

ne s

e pr

oduis

e.

Des

rése

rvoirs

d'hu

ile d

ans

le po

rt d'A

lger

sont

endo

mmag

és et

des f

uites

d'hu

ile se

prod

uisen

t.

Bien

qu’u

ne in

forma

tion

fragm

entée

soit

don

née

à la

DWPC

ou

à

d'autr

es

agen

ces

offici

elles

, l'a

ppui

effica

ce n

e pe

ut pa

s êtr

e fou

rni,

parce

que

le P

lan

ORSE

C n'a

pas

été

mis

à jou

r et

la pr

iorité

des

co

ntre-

mesu

res

n'a

pas

été

claire

ment

mise

en

év

idenc

e.

En c

onsé

quen

ce,

les c

itoye

ns d

oiven

t eff

ectue

r les

ac

tivité

s de

sau

vetag

e sa

ns a

ppui

offici

el, e

t ce

tte

activ

ité n

'est p

as e

fficac

e, du

au

manq

ue d

e ma

tériel

de

sauv

etage

La s

ituati

on g

énér

ale d

es d

omma

ges

est d

ivulgu

ée e

t les

acti

vité

de

sauv

etage

et d

’aide

sont

déplo

yées

à g

rand

e éc

helle

; mais

ces a

ctivit

és

prog

ress

ent s

eulem

ent p

ar à

-coup

par

ce q

u’il f

aut b

eauc

oup

de te

mps

pour

prép

arer

et dé

ploye

r les é

quipe

ments

lour

ds.

Bi

en q

ue le

sou

tien

vena

nt de

l’étra

nger

arri

ve s

ur le

s zo

nes

affec

tées,

les a

ctivit

és d

e sa

uveta

ge n

e so

nt ni

bien

orga

nisée

s, ni

effica

ces,

à ca

use d

e la m

auva

ise pr

épar

ation

conc

erna

nt le

parta

ge de

s tac

hes.

L’aide

pro

vena

nt d'o

utre-

mer

pour

les

opér

ation

s de

sauv

etage

est

maint

enue

se

uleme

nt pe

u de

temp

s su

r plac

e et

les éq

uipes

quitte

nt Al

ger.

Bi

en q

ue p

lusieu

rs pr

oblèm

es a

ient é

té bie

n so

ulign

és, c

es p

roblè

mes

ne s

ont

pas

réca

pitulé

s po

ur l'

améli

orati

on d

es

situa

tions

de cr

ise fu

tures

.

Situation améliorée

Puisq

ue le

s bâ

timen

ts de

bur

eaux

de

la DW

PC o

nt

été re

nforcé

s et

le sy

stème

de

comm

unica

tion

sans

fil

exclu

sif a

vec

les g

énér

ateur

s de

sec

ours

ont é

té ins

tallés

, la

foncti

on d

e la

prote

ction

civi

le re

ste

opér

ation

nelle

, et

l'infor

matio

n co

ncer

nant

les

domm

ages

est

trans

férée

à l

a DG

PC p

ar l

es

bure

aux d

e la D

WPC

.

Les c

itoye

ns p

euve

nt éte

indre

le fe

u im

média

temen

t ca

r ils

sont

infor

més

et se

son

t entr

aînés

; d

e ce

fai

t, au

cune

man

ifesta

tion

série

use

de fe

ux n

e s’e

st pr

oduit

e.

Du

fait

que

des

rése

rvoirs

d'h

uile,

les

statio

ns-se

rvice

, et d

'autre

s éq

uipem

ents

dang

ereu

x on

t été

renfo

rcés,

aucu

n do

mmag

e sé

rieux

ne

se

prod

uit su

r les é

quipe

ments

.

Basé

su

r l'in

forma

tion

colle

ctée

conc

erna

nt les

do

mmag

es e

t les

dem

ande

s d’a

ppui,

les

perso

nnels

de

la D

WPC

qui

ont é

té ra

ssem

blés

comm

ence

nt les

ac

tivité

s de

sau

vetag

e, su

ivant

le pla

n ré

visé

ORSE

C,

pres

criva

nt les

pr

iorité

s et

les

tâche

s en

ca

s d'u

rgen

ce.

Le

s cit

oyen

s, da

ns l

es s

ecteu

rs ne

pou

vant

pas

rece

voir

d’app

ui off

iciel,

com

menc

ent l

es a

ctivit

és d

e sa

uveta

ge e

n uti

lisan

t les

outi

ls et

matér

iels

stock

és

dans

leu

rs ma

isons

ou

aupr

ès d

es a

ssoc

iation

s co

mmun

autai

res.

Basé

sur

les

infor

matio

ns c

once

rnan

t les

dom

mage

s, ra

ssem

blés

et év

alués

par

la ce

llule

de cr

ise, le

s acti

vités

de

sauv

etage

et d

’aide

sont

cond

uites

par le

s per

sonn

els de

la D

WPC

et de

s volo

ntaire

s, en

utilis

ant

les é

quipe

ment

et les

maté

riels

stock

és e

t fou

rnis

par l

es

comp

agnie

s as

socié

es.

Le

souti

en d

'outre

-mer

pou

r les

opé

ratio

ns d

e sa

uveta

ge p

eut f

ourn

ir un

ap

pui

effica

ce,

basé

su

r l'in

forma

tion

prov

enan

t du

mo

dule

d’info

rmati

on, e

n coo

péra

tion a

vec l

e mod

ule de

sauv

etage

.

Les

citoy

ens

appr

écien

t for

temen

t le

gran

d effo

rt du

mod

ule de

sauv

etage

.

Les

détai

ls de

l'o

péra

tion

sont

réca

pitulé

s, év

alués

, en

regis

trés,

et

anno

ncés

offic

iellem

ent a

u pu

blic.

Les

fauts

conc

erna

nt ce

rtaine

s ac

tivité

s so

nt

bien

mis

en

évide

nce,

esse

ntiell

emen

t pou

r l'am

élior

ation

des

sit

uatio

ns fu

tures

de cr

ise

La c

ollab

orati

on a

vec

l'app

ui pr

oven

ant

d'outr

e-me

r a

été

faite

sans

à-

coup

. En

utili

sant

cette

occ

asion

, de

s acc

ords

sont

établi

s pou

r amé

liore

r la

coo

péra

tion

de p

lusieu

rs ag

ence

s étr

angè

res,

aux

pla

ns

offici

els

et

privé

s.

Mesures nécessaires

Des

bâtim

ents

du P

C do

ivent

être

renf

orcé

s se

lon

les r

ésul

tats

du

diag

nost

ic su

r leu

r ré

sista

nce

para

sism

ique

.

Les s

ystè

mes

de c

omm

unica

tion

sans

fil e

xclu

sif

avec

les

gén

érat

eurs

de

seco

urs

doive

nt ê

tre

inst

allés

dans

des b

urea

ux de

la D

WPC

.

L'imp

ortan

ce d

e l'e

xtinc

tion

immé

diate

des

feux

au

mome

nt du

tre

mblem

ent

de t

erre

doit

être

bien

tra

nsmi

se à

tous

les

citoy

ens

par

les m

oyen

s de

l’é

duca

tion

et d

e la

form

atio

n de

sor

te q

ue

chac

un p

uiss

e ain

si in

terv

enir

en ca

s d’u

rgen

ce.

Tous

les

orga

nisme

s int

éres

sés

doive

nt m

ettre

à jo

ur

le pl

an O

RSEC

des

age

nces

spé

cifiqu

es c

haqu

e an

née,

afin d

e pre

ndre

en co

mpte

la sit

uatio

n rée

lle.

Po

ur

l'iden

tifica

tion

et l'é

valua

tion

rapid

es

des

domm

ages

, il e

st né

cess

aire

de

prép

arer

la b

ase

de

donn

ées

SIG

conc

erna

nt les

re

ssou

rces

et les

éq

uipem

ents

dang

ereu

x.

Il es

t né

cess

aire

de

favor

iser

le st

ocka

ge

et

l'ent

retie

n de

s ou

tils

de s

auve

tage

et d

’aide

par

les

citoy

ens

ou l

es a

ssoc

iatio

ns c

omm

unau

taire

s, ain

si qu

e la f

orm

atio

n po

ur le

ur u

tilisa

tion.

Basé

sur u

n pla

n ré

visé

ORSE

C, le

mod

ule d

e sa

uveta

ge d

evra

it dirig

er

la fo

rmat

ion

sur l

e sa

uvet

age e

n ca

s d'ur

genc

e , en

coop

érati

on a

vec

toutes

les

agen

ces

conc

erné

es p

our a

mélio

rer l

a ca

pacit

é de

réac

tion

des

perso

nnels

de

la DW

PC a

insi q

ue d

es v

olon

taire

s re

joig

nant

ce

tte fo

rmat

ion.

L'équ

ipem

ent e

t les

mat

ériel

s de

sau

veta

ge e

t d’ai

de d

oive

nt ê

tre

stoc

kés,

enre

gist

rés,

et m

ainte

nus

pour

être

utili

sés

n'imp

orte

quan

d en

cas d

'urge

nce.

Ch

aque

mod

ule d

oit m

ettre

à jo

ur le

plan

ORS

EC, q

ui do

it inc

lure

les

gran

des

ligne

s d'u

n pla

n de

coll

abor

ation

ave

c l'a

ppui

d'outr

e-me

r, et

orga

niser

les

inter

venti

ons

poss

ibles

en

tenan

t com

pte d

e la

situa

tion

réell

e.

Un

com

pte

rend

u su

ccin

ct

des

activ

ités

sauv

etag

e, y

com

pris

un

plan

d'a

méli

orat

ion

pour

les

int

erve

ntion

s fut

ures

, doi

t être

pré

paré

et

pré

sent

é au

publ

ic.

En

uti

lisan

t ce

tte

occa

sion,

il es

t re

comm

andé

de

réali

ser d

es a

ccor

ds

de c

oopé

ratio

n in

tern

atio

nale

avec

les

diff

éren

ts a

ppui

s d'o

utre

-mer

qui

so

nt ar

rivés

à Al

ger.

Page 49: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-87

Tabl

eau

9-33

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(5)

Séc

urité

pub

lique

(milit

aire

)

0 à 'u

ne he

ure p

lus ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

Les

bâtim

ents,

les

équip

emen

ts, e

t les

per

sonn

els

milita

ires

sont

endo

mmag

és, e

ntraîn

ant d

es p

ertes

de

fonc

tionn

emen

t. Po

ur le

réta

bliss

emen

t de

ce

foncti

onne

ment,

les

équip

emen

ts, le

s ma

tériel

s, et

la ma

in d’œ

uvre

son

t dé

pens

és en

pure

perte

.

La ré

orga

nisati

on e

t le

déplo

iemen

t des

trou

pes

pour

la

sécu

rité pu

bliqu

e son

t reta

rdés

, par

ce qu

e bea

ucou

p de

vict

imes

des

per

sonn

els m

ilitair

es p

rovie

nnen

t de

l'effo

ndre

ment

des

cons

tructi

ons,

et d'a

utres

do

mmag

es à

une é

chell

e inim

agina

ble.

Des

vols

de n

ourri

ture,

d'arg

ent

et de

mar

chan

dises

se

prod

uisen

t da

ns

quelq

ues

secte

urs

où le

per

sonn

el et

l’écla

irage

de

nuit

sont

insuff

isants

, et

ces v

ols on

t tend

ance

à s’é

tendr

e.

Quelq

ues c

itoye

ns, q

ui ne

sont

pas i

nform

és d

e ce

qui

ne d

oit p

as se

faire

en

situa

tion

d'ur

genc

e, so

nt mi

s hor

s d’ét

at de

nuir

e pa

r les

force

s de

sécu

rité ;

ceci

est d

u à la

diffu

sion i

nsuff

isante

de ce

qu’il

ne fa

ut pa

s fair

e.

Des

vols

et de

s en

lèvem

ents

se p

rodu

isent

aux

point

s de

con

trôle

de

camo

uflag

e da

ns d

es s

ecteu

rs où

les

force

s de

séc

urité

son

t ins

uffisa

mmen

t dé

ployé

es.

Les

oppo

sants

aux

auto

rités

en

place

, qui

ne s

ont p

as s

atisfa

its

par

les

contr

e-me

sure

s du

go

uver

neme

nt cré

ent

de

s ten

tative

s d’in

timida

tion.

Situation améliorée

Les d

omma

ges a

ux b

âtime

nts so

nt lim

ités p

arce

que

les

timen

ts on

t été

re

nforcé

s vis

-à-vi

s de

s tre

mblem

ents

de te

rre.

De

s éq

uipem

ents

de

comm

unica

tion

ont

été

renfo

rcés

et mi

s en

plac

e po

ur p

rend

re e

n co

mpte

les

tre

mblem

ents

de t

erre

, ils

son

t éq

uipés

de

géné

rateu

rs de

seco

urs,

et de

ce fa

it, il n

'y a

aucu

ne

coup

ure

dans

la co

mmun

icatio

n en

tre le

s d

ivisio

ns

et les

poste

s de c

omma

ndem

ent (

PC).

Les

troup

es

pour

la

sécu

rité

publi

que

sont

réor

ganis

ées

et dé

ployé

es s

ans

à-co

up e

t l'a

ctivit

é pe

ut co

mmen

cer

immé

diatem

ent,

en

suiva

nt la

proc

édur

e ba

sée

sur

le sc

énar

io su

ppos

é le

plus

grav

e.

Le v

ol de

nou

rritur

e, d'a

rgen

t et d

e ma

rchan

dises

son

t emp

êché

s gr

âce

au

déplo

iemen

t immé

diat d

es fo

rces d

e sé

curité

selon

le p

lan p

resc

rit, e

n uti

lisan

t su

ffisam

ment

de m

oyen

s d’éc

laira

ge pe

ndan

t la nu

it.

L'emp

rison

neme

nt inu

tile e

st év

ité p

arce

que

ce q

ui ne

doit

pas

se fa

ire e

n ca

s d'u

rgen

ce a

été di

vulgu

é et e

xpliq

ué au

publi

c.

L'acti

vité

comp

lète

de sé

curité

pub

lique

est

cond

uite

dans

des

secte

urs l

arge

s, et

de ce

fait,

aucu

ne te

ntativ

e de m

alver

satio

n ne s

e pro

duit.

Les

détai

ls et

la né

cess

ité d

e l'a

ctivit

é sur

la ré

pons

e d’ur

genc

e so

nt co

ntrôlé

s pa

r la

cellu

le de

cri

se, e

t la

sécu

rité p

ubliq

ue p

ar

le mo

dule

de s

écur

ité e

t de

reté,

Tou

tes c

es in

forma

tions

so

nt div

ulgué

es a

u pu

blic

et à

tout m

omen

t par

les

média

s, et

l’app

roba

tion

des

citoy

ens

conc

erna

nt l'a

ctivit

é d’u

rgen

ce

contr

ibue

à la

prév

entio

n de

s ten

tative

s de m

alver

satio

n.

Mesures nécessaires

Des

bâtim

ents

impo

rtant

s do

ivent

être

renf

orcé

s vis

-à-v

is de

s tre

mbl

emen

ts d

e ter

re.

De

s éq

uipe

men

ts d

e co

mm

unica

tion

de s

ecou

rs

doive

nt ê

tre r

enfo

rcés

et

mis

en p

lace

pour

pr

endr

e en

com

pte le

s tre

mblem

ents

de te

rre.

Une

quan

tité

suffi

sant

e de

gén

érat

eurs

de

seco

urs

doit

être

pro

gram

mée

Un p

lan d

'opér

atio

n po

ur la

séc

urité

pub

lique

doit

êtr

e pr

épar

é à

l'ava

nce,

basé

sur

le p

lus m

auva

is sc

énar

io su

ppos

é, et

la fo

rmat

ion

doit

être

fait

e, se

lon ce

plan

d'op

érati

on.

Le m

odule

de

sécu

rité e

t de

sûre

té do

it st

ocke

r et

main

teni

r un

nom

bre

suffi

sant

d'éq

uipe

men

ts as

sura

nt l’é

claira

ge.

Le

mod

ule d

e sé

curité

et d

e sû

reté

doit

anno

ncer

clai

rem

ent a

u pu

blic

ce

qui n

e do

it pa

s êt

re fa

it en

pér

iode

d’u

rgen

ce, e

n ut

ilisan

t des

pan

neau

x, de

gra

nds h

aut-p

arleu

rs , e

t les

méd

ias.

L'a

ctivit

é co

mplèt

e de

la sé

curité

pub

lique

doit

être

cond

uite

dans

des

secte

urs

large

s, y c

ompr

is au

x env

irons

des s

ecteu

rs en

domm

agés

.

Les

détai

ls et

les

activ

ités

néce

ssair

es e

n ca

s de

rép

onse

d’u

rgen

ce,

gér

és p

ar la

cell

ule

de c

rise,

et la

sécu

rité p

ubliq

ue

par l

e mo

dule

de s

écur

ité e

t de

sûre

té,

doive

nt

être

bi

en

divu

lgué

s au

pu

blic

à to

ut

mom

ent.

Page 50: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Projet de rapport final

9-88

Tabl

eau

9-34

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(6)

Les

bles

sés

et le

trai

tem

ent m

édic

al (h

ôpita

l)

0 à un

e heu

re pl

us ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

Cinq

cen

ts tre

nte m

ille (

530.0

00)

perso

nnes

son

t ble

ssée

s. L

es b

lessu

res

sont

princ

ipalem

ent

des

bless

ures

exte

rnes

, fra

cture

s d'o

s, et

des

bless

ures

au

x or

gane

s int

erne

s, pr

ovoq

ués

par l

a co

nstru

ction

eff

ondr

ée et

les m

euble

s.

Beau

coup

de

bâtim

ents

d'hôp

ital s

ont e

ffond

rés

ou

sont

fortem

ent

endo

mmag

és. D

ans

les b

âtime

nts

moins

end

omma

gés

comp

rena

nt de

s éq

uipem

ents

médic

aux,

les in

strum

ents

médic

aux

sont

détér

iorés

du

au

fait q

u’ils

sont

tombé

s pa

r ter

re s

ans

fixati

on

appr

oprié

e vis-

à-vis

des t

remb

lemen

ts de

terre

.

L'inte

rrupti

on

de

la fou

rnitu

re

d'eau

et

de

l'alim

entat

ion e

n én

ergie

con

duit

égale

ment

à un

faut

de

foncti

onne

ment

des

équip

emen

ts mé

dicau

x.

Les

patie

nts a

ttend

ant d

es s

oins

médic

aux

occu

pent

l'esp

ace

dans

les

pitau

x, ma

is au

cune

ac

tion

immé

diate

n'est

faite

en

raiso

n du

ma

nque

de

decin

s, d’i

nfirm

ières

et d’

instru

ments

méd

icaux

.

Puisq

ue le

triag

e n'a

pas

été

appli

qué,

l’org

anisa

tion

des

soins

dicau

x ne

pe

ut êtr

e ré

alisé

e co

rrecte

ment,

ave

c co

mme

résu

ltats

beau

coup

de

cas

irrém

édiab

les.

Des

patie

nts s

ont r

etiré

s de

s hô

pitau

x et

trans

férés

dan

s les

mos

quée

s et

les

école

s, ma

is les

so

ins s

ont p

eu d

ispon

ibles

, du

au m

anqu

e de

méd

ecins

et

d'app

rovis

ionne

ments

méd

icaux

ains

i qu’a

ux co

nditio

ns an

tihyg

iéniqu

es.

Bi

en q

ue le

s mé

decin

s et

les in

firmièr

es a

rrive

nt de

la p

ériph

érie

de la

zon

e tou

chée

et d

'autre

s pa

ys, l

e sy

stème

de

réce

ption

n'es

t pas

bien

étab

li, av

ec

pour

résu

ltat u

ne fa

ible o

rgan

isatio

n des

activ

ités e

t des

résu

ltats

insuff

isants

.

Les

cond

itions

des

pati

ents

qui

ne

peuv

ent

pas

rece

voir

de

traite

ment

suffis

ant,

devie

nnen

t de

plus

en

plus m

auva

ises,

et les

pe

rsonn

els d

es h

ôpita

ux p

asse

nt be

auco

up tr

op d

e t

emps

pou

r le

rétab

lisse

ment

de la

situ

ation

; de

ce

fait,

beau

coup

de

patie

nts

ne

peuv

ent

pas

rece

voir

suffis

amme

nt de

soins

.

Situation améliorée

Les

domm

ages

aux

bâti

ments

d'hô

pital

sont

limité

s, pa

rce q

ue le

s bâ

timen

ts on

t été

renfo

rcés

vis-à

-vis

des t

remb

lemen

ts de

terre

.

Le f

oncti

onne

ment

des

hôpit

aux

princ

ipaux

est

sécu

risé,

parce

qu

e le

stock

age

des

appr

ovisi

onne

ments

méd

icaux

est

dispo

nible,

les

ins

trume

nts m

édica

ux s

ont f

ixés

corre

cteme

nt, d

es

géné

rateu

rs de

seco

urs e

t des

rése

rvoirs

d'ea

u so

nt ins

tallés

.

Des

bless

és l

éger

s so

nt tra

ités

avec

des

kits

de

prem

iers

seco

urs

dispo

sés

dans

les

maiso

ns e

t les

lie

ux d

e tra

vail,

avec

com

me ré

sulta

t bea

ucou

p mo

ins

de m

onde

dans

les h

ôpita

ux.

Da

ns le

s hôp

itaux

, des

man

uels

de so

ins m

édica

ux d

e se

cour

s ont

été p

répa

rés,

le tria

ge a

été

mis e

n pla

ce,

et le

traite

ment

prior

itaire

est

effec

tué p

our l

es p

atien

ts en

prem

ière u

rgen

ce.

La

dist

ributi

on d

e l'a

ppro

vision

neme

nt mé

dical

qui a

été

stoc

ké e

n lie

u sû

r a c

omme

ncé,

en c

oopé

ratio

n av

ec le

mod

ule de

tran

spor

t.

Les

soins

méd

icaux

son

t effe

ctués

dan

s les

hôp

itaux

, et l

es é

quipe

s de

s se

rvice

s de

san

té ve

nant

de l'

extér

ieur c

omme

ncen

t leu

rs ac

tivité

s da

ns le

s hô

pitau

x ain

si qu

à p

roxim

ité d

es s

ecteu

rs aff

ectés

et

dans

les

secte

urs

d'éva

cuati

on pr

évus

, com

me le

s mos

quée

s et le

s éco

les.

A

partir

d’ ac

cord

s qui

ont é

té pa

ssés

avec

les i

nstal

lation

s méd

icales

situé

es à

la pé

riphé

rie d

es zo

nes t

ouch

ées,

des p

erso

nnes

série

usem

ent b

lessé

es so

nt tra

nspo

rtées

da

ns

les

pitau

x pr

incipa

ux

situé

s da

ns

les

zone

s pé

riphé

rique

s moin

s affe

ctées

.

Le m

odule

de

trans

port

distrib

ue d

es a

ppro

vision

neme

nts m

édica

ux e

t des

ins

trume

nts, p

rove

nant

des

wilay

as e

xtérie

ures

ou

des

pays

étra

nger

s, au

x hô

pitau

x prio

ritaire

s, en

coop

érati

on a

vec l

e mo

dule

médic

al et

le mo

dule

pour

re

cevo

ir de l

’aide

.

Le m

ode

de s

oins

médic

aux

est

dépla

cé d

e la

répo

nse

d’urg

ence

au

trait

emen

t à lo

ng te

rme,

puis,

ve

rs le

retou

r au m

ode o

rdina

ire.

De

s co

mplém

ents

en

appr

ovisi

onne

ments

dicau

x co

ntinu

ent,

en p

rove

nanc

e de

s zo

nes

ex

térieu

res,

du a

u fai

t

que

des

dema

ndes

anté

rieur

es

aux

hôpit

aux

ont é

té or

ganis

ées

par le

mod

ule m

édica

l.

Mesures nécessaires

Les

bâtim

ents

de

s hô

pita

ux

doive

nt

être

re

nfor

cés v

is-à-

vis d

es tr

embl

emen

ts d

e ter

re.

De

s gé

néra

teur

s et

des

rés

ervo

irs d

'eau

de

seco

urs d

oive

nt êt

re in

stall

és d

ans l

es h

ôpita

ux.

Des

mesu

res

prév

entiv

es c

ontre

la c

hute

à te

rre

des

inst

rum

ents

méd

icaux

, tels

que

la m

ise e

n pl

ace

de f

ixatio

ns, d

oive

nt êt

re p

rises

.

Le m

odule

de

soins

méd

icaux

doit

favo

riser

et a

ider l

e st

ocka

ge

d’un

kit

de

pr

emier

s se

cour

s da

ns

chaq

ue m

aison

.

Le m

odule

de

soins

méd

icaux

doit

pré

pare

r un

m

anue

l de

soin

s m

édica

ux d

’urg

ence

, dist

ribue

r le

manu

el au

x hô

pitau

x, et

dirig

er l

a fo

rmat

ion

des

méd

ecin

s et

des

infir

mièr

es c

once

rnan

t les

soi

ns

méd

icaux

d’u

rgen

ce.

Le

sto

ckag

e ob

ligat

oire

de

l'app

rovis

ionn

emen

t m

édica

l do

it êtr

e pr

escri

t da

ns u

n pla

n OR

SEC

révis

é , et

le m

odule

méd

ical d

oit ét

ablir

un sy

stème

de

contr

ôle de

s con

dition

s de s

tocka

ge.

Le m

odule

méd

ical d

oit e

ngag

er d

es a

ccor

ds e

ntre

hôp

itaux

pou

r de

s op

érat

ions

régi

onale

s co

ncer

nant

le s

ystè

me

méd

ical d

’urg

ence

ava

nt la

ca

tast

roph

e, et

dirig

er u

ne fo

rmat

ion

appr

oprié

e Co

mme p

répa

ratio

n à l

’état

d’urg

ence

, le m

odule

méd

ical d

oit m

ettre

en p

lace

des é

quip

es

méd

icales

itin

éran

tes.

Le

mod

ule m

édica

l doit

étab

lir un

sys

tème

de c

oopé

ratio

n e

n lia

ison

avec

le

modu

le de

réce

ption

des

aide

s et

le mo

dule

des

trans

ports

, pou

r amé

liore

r le

foncti

onne

ment

de l’a

ide m

édica

le pr

oven

ant d

e l’e

xtérie

ur, s

oit d

es a

utres

wi

layas

, soit

de l’é

trang

er

Le

modu

le mé

dical

doit

supe

rvise

r les

pro

blème

s du

s au

ma

nque

d’a

ppro

vision

neme

nts

médic

aux

et d'i

nstru

ments

, et

doit

dema

nder

un

app

ui en

co

nséq

uenc

e.

Page 51: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-89

Tabl

eau

9-35

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(7)

Hyg

iène

(cen

tre d

e sa

nté)

0 à 'u

ne he

ure p

lus ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

Les

toilet

tes e

t les

équ

ipeme

nts d

es s

ystèm

es

d'égo

uts so

nt en

domm

agés

ains

i que

les b

âtime

nts.

La ru

pture

de

l'alim

entat

ion e

n ea

u oc

casio

nne

des

diffic

ultés

pour

main

tenir l

es co

nditio

ns sa

nitair

es.

En r

aison

du

manq

ue d

'atten

tion

pour

con

serve

r un

bo

n éta

t d'h

ygièn

e, be

auco

up

d'end

roits

so

nt re

couv

erts

d’exc

réme

nts et

de dé

jectio

ns

La n

ourri

ture

se d

écom

pose

, et l'

état d

'hygiè

ne

devie

nt de

plus

en pl

us m

auva

is.

Co

mme

les t

oilett

es so

nt lim

itées

en no

mbre

, les

per

sonn

es â

gées

et l

es fe

mmes

pré

voien

t de

boir

e pe

u d'e

au, e

t elle

s so

nt aff

ectée

s pa

r la

désh

ydra

tation

.

Beau

coup

de

pe

rsonn

es

évac

ués,

partic

ulièr

emen

t de

s en

fants

en b

as â

ge,

sont

affec

tés

par

la dia

rrhée

.

Le

mauv

ais

état

d'hyg

iène

entra

îne de

s déb

uts d'

épidé

mie.

Situation améliorée

La

mise

en

pla

ce

du

re

nforce

ment

de

s éq

uipem

ents

de s

ystèm

e d'é

gouts

con

tribue

à la

ducti

on de

s dom

mage

s aux

équip

emen

ts.

Les

perso

nne

évac

uées

re

stant

à l'e

xtérie

ur

ne

peuv

ent p

as e

mploy

er le

s toi

lettes

et l

es é

quipe

ments

de

systè

me d

'égou

ts, e

t elle

s emp

êche

nt la

dispe

rsion

de

s ex

créme

nts e

t dé

jectio

ns e

n éta

bliss

ant

des

toilet

tes p

rovis

oires

en

creus

ant

le so

l av

ec d

es

memb

res

de

la fam

ille

ou

d’ass

ociat

ions

comm

unau

taire

s.

Le m

odule

d'hy

giène

ins

talle

des

toilet

tes

tempo

raire

s da

ns d

es s

ecteu

rs pr

oviso

ires

d'éva

cuati

on

et da

ns

les

empla

ceme

nts

tempo

raire

s de

log

emen

t, et

le dé

pôt

des

déch

ets e

st eff

ectué

cor

recte

ment,

selo

n un

ma

nuel

distrib

ué c

once

rnan

t le

prob

lème

des

toilet

tes pr

oviso

ires.

Des

douc

hes

prov

isoire

s so

nt ins

tallée

s su

r les

se

cteur

s pr

oviso

ires

d'éva

cuati

on

Un d

ésinf

ectan

t est

répa

ndu

ou

distrib

comm

e un

e me

sure

pr

éven

tive c

ontre

les é

pidém

ies.

Mesures nécessaires

Le m

odule

de

trava

ux p

ublic

s et le

mod

ule d

'hygiè

ne

doive

nt pr

océd

er

au

renf

orce

men

t

des

équi

pem

ents

des

syst

èmes

d'ég

outs

Le

modu

le d'h

ygièn

e do

it pr

épar

er

un

man

uel

d’hy

gièn

e en

cas

d'ur

genc

e, de

stiné

au

x fam

illes

et au

x as

socia

tions

co

mmun

autai

res

avan

t la

catas

troph

e, et

doit

dirige

r une

form

ation

app

ropr

iée

avec

les c

itoye

ns, e

n utili

sant

le ma

nuel.

Un g

uide

pou

r l'in

stall

atio

n de

toi

lette

s pr

oviso

ires

doit

être

prép

aré

dans

le

plan

ORSE

C pa

r le

modu

le d'h

ygièn

e, et

des

mat

ériel

s et

éq

uipe

men

ts

néce

ssair

es

doive

nt êt

re st

ocké

s.

Le

modu

le d'h

ygièn

e do

it dir

iger

une

fo

rmat

ion

conc

erna

nt

l'inst

allat

ion

de

toile

ttes p

rovis

oire

s, a

vec l

es ci

toyen

s.

Un

guid

e po

ur

l'inst

allat

ion

de d

ouch

es

prov

isoire

s do

it êtr

e pr

épar

é da

ns

le pla

n OR

SEC

par

le mo

dule

d'hyg

iène,

des

matér

iels

et

équi

pem

ents

néc

essa

ires

doive

nt ê

tre s

tock

és,

et

une

form

atio

n po

ur

l'inst

allat

ion

de d

ouch

es

doit

être

enga

gée.

Le

modu

le d'h

ygièn

e do

it su

rveil

ler

l'éta

t d'h

ygièn

e et

pr

endr

e de

s m

esur

es

prév

entiv

es

néce

ssair

es

en

cons

éque

nce.

Page 52: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Projet de rapport final

9-90

Tabl

eau

9-36

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(8)

Per

sonn

es d

ispa

rues

0 à un

e heu

re pl

us ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

On n

e pe

ut pa

s co

ntacte

r les

mem

bres

de

famille

s so

rtis à

l’exté

rieur.

Le

s ha

bitan

ts qu

i étai

ent

à l’e

xtérie

ur r

entre

nt à

la ma

ison

mais

les a

utres

mem

bres

de

famille

étan

t déjà

év

acué

s, on

ne sa

it plus

ou ils

sont

partis

. Le

s ha

bitan

ts de

pro

ximité

ven

us a

ider l

es m

embr

es

de fa

mille

s viv

ant d

ans

la zo

ne s

inistr

ée n

e pe

uven

t pa

s sav

oir où

sont

partis

les s

inistr

és.

Les

perso

nnes

âgé

es o

u les

enfa

nts q

ui ne

sa

vent

pas o

ù all

er re

stent

deva

nt les

mais

ons

effon

drée

s.

Les

habit

ants

qui n

’ont p

as d

’infor

matio

ns s

ur

les si

nistré

s vien

nent

aux a

bris

et au

x hôp

itaux

po

ur le

s ch

erch

er e

t une

situ

ation

de

désa

rroi

arriv

e.

Même

si

l’enr

egist

reme

nt de

s dis

paru

s co

mmen

ce, l

a pr

océd

ure

ou l

e mo

de d

e tra

nsmi

ssion

de

s inf

orma

tions

n’é

tant

pas

clarifi

és,

la sit

uatio

n n’a

vanc

e guè

re.

Le

s lig

nes

télép

honiq

ues

partie

lleme

nt ré

tablie

s éta

nt oc

cupé

es p

ar d

es c

oups

d’a

ppels

de

rech

erch

e de

s dis

paru

s la

diffic

ulté

de

comm

unica

tion c

ontin

ue.

Les

morts

ente

rrés

sans

être

ide

ntifié

s res

tent c

omme

por

tés

dispa

rus.

Situation améliorée

Les

memb

res

de la

fami

lle p

euve

nt se

réun

ir da

ns u

n ab

ri qu

i étai

t pré

alable

ment

défin

i et p

euve

nt éc

hang

er

les in

forma

tions

sur le

s disp

arus

.

Le p

lan O

RSEC

rév

isé c

ontie

nt un

man

uel

pour

l’e

nreg

istre

ment

des

dispa

rus.

L’en

regis

treme

nt de

s dis

paru

s, de

s ré

fugiés

ou

des

bless

és c

omme

nce

au

nivea

u de

s bu

reau

x de

s co

mmun

es s

ur la

bas

e de

ce

manu

el.

L’ins

tallat

ion

des

télép

hone

s pr

oviso

ire

comm

ence

au

nivea

u de

s ab

ris t

empo

raire

s po

ur la

rech

erch

e de

s mem

bres

des

fami

lles e

t les

app

els g

ratui

ts de

vienn

ent p

ossib

les m

ême

s’il y

a d

es lim

itatio

ns d

’utilis

ation

. L

a ge

stion

de

s lis

tes d

es p

erso

nnes

disp

arue

s ou

les

éc

hang

es d

es i

nform

ation

s en

tre l

es b

ases

so

nt as

suré

es pa

r les m

ains d

es bé

névo

les.

Les

famille

s qu

i on

t pu

rifier

que

les

mem

bres

so

nt sa

ins

et sa

ufs,

appo

rtent

des

aides

pou

r la

rech

erch

e d’i

nform

ation

s de

s vo

isins

disp

arus

. Grâ

ce

aux

aides

des

volo

ntaire

s, la

rech

erch

e de

s per

sonn

es

dispa

rues

avan

ce.

Une

partie

de

s pe

rsonn

es

dispa

rues

pe

uven

t êtr

e ide

ntifié

es g

râce

à l

’expe

rtise

d’ADN

des

chev

eux e

tc. e

t leur

cès s

era c

onfirm

é.

Le m

odule

d’in

forma

tion

pour

ra

rass

emble

r les

infor

matio

ns su

r les

disp

arue

s qu

i res

tent s

ur la

lis

te en

vu

e de

la

gesti

on

centr

alisé

e et

la co

llecte

d’i

nform

ation

s co

mplém

entai

res

à tra

vers

la pr

esse

écri

te ou

télév

ision

est

réali

sée.

Mesures nécessaires

Déter

mine

r un

lieu

de ra

ssem

bleme

nt au

nive

au d

es

famille

s ou

des

com

muna

utés

à tra

vers

les o

ccas

ions

des

exer

cices

d’év

acua

tion

etc.,

et pr

océd

er à

la

sécu

rité d

u iti

néra

ire d

’évac

uatio

n.

Le m

odule

d’in

forma

tion

doit é

tablir

le pla

n OR

SEC

qui

conti

ent

un

man

uel

pour

l’e

nreg

istre

men

t de

s pe

rson

nes

disp

arue

s et

faire

sav

oir l

a pr

océd

ure

d’enr

egist

reme

nt au

x hab

itants

.

Le

modu

le d’i

nform

ation

pr

ocèd

era

à la

révis

ion d

u pla

n OR

SEC

pour

mon

trer

les

norm

es o

u les

pro

cédu

res

d’in

stall

atio

ns

des

télép

hone

s pr

oviso

ires

lors

de

s sin

istre

s, pr

épar

era

les

mat

ériel

s né

cess

aires

et

réali

sera

la

form

atio

n du

pe

rson

nel.

Déte

rmin

er

le sy

stèm

e d’

insc

riptio

n et

de

tra

nsm

issio

n de

s in

form

atio

ns q

ui pe

rmet

la co

opér

ation

des

hab

itants

ou

des

volo

ntaire

s da

ns le

pla

n OR

SEC

et fa

ire sa

voir

aux

habi

tant

s de

leu

r co

nten

u.

Réali

ser

l’exp

ertis

e d’

ADN

pour

ide

ntifie

r les

per

sonn

es

non-

identi

fiées

.

Page 53: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-91

Tabl

eau

9-37

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(9)

Trai

tem

ents

des

cad

avre

s

0 à un

e heu

re pl

us ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

Envir

on 1

3 000

per

sonn

es m

eure

nt éc

rasé

es p

ar le

s ma

isons

effon

drée

s.

Le

sauv

etage

de

s pe

rsonn

es

écra

sées

pa

r les

ma

isons

eff

ondr

ées

comm

ence

pa

r les

ha

bitan

ts eu

x-mêm

es e

t les

cad

avre

s co

mmen

cent

à êtr

e dé

couv

erts.

Ma

is on

est

oblig

é de

lais

ser

les

cada

vres s

ur pl

ace.

Le n

ombr

e de

per

sonn

es é

crasé

es a

ugme

nte

avec

l’eff

ondr

emen

t des

bâti

ments

cau

sé p

ar

les s

ecou

sses

sec

onda

ires.

Bea

ucou

p de

ca

davre

s so

nt dé

couv

erts

au fu

r et à

mes

ure

de l’

avan

ceme

nt de

s ac

tivité

s du

sau

vetag

e. Le

s mé

thode

s d’a

utops

ie n’é

tant

pas

claire

ment

défin

ies m

ême

si le

modu

le du

tra

iteme

nt de

s cad

avre

s dés

igne

les lie

ux p

our

les ca

davre

s, le

déso

rdre

ne pe

ut êtr

e évit

é.

Les

perso

nnes

éc

rasé

es

par l

es b

âtime

nts e

ffond

rés

meur

ent

toutes

. Pa

rce

qu’el

les

ne

peuv

ent

pas

rece

voir

un

traite

ment

médic

al pe

rtinen

t, les

pe

rsonn

es

grav

emen

t ble

ssée

s me

uren

t. A

vec

l’ava

ncem

ent

de

la dé

comp

ositio

n de

s ca

davre

s dan

s les

mor

gues

,

on d

écide

de

les e

nterre

r sa

ns c

onna

ître

leur i

denti

té en

cra

ignan

t l’o

ccur

renc

e de

s ma

ladies

tra

nsmi

ssibl

es.

Comm

e les

ca

davre

s so

nt en

terré

s sa

ns ê

tre id

entifi

és,

le no

mbre

de

po

rtés

dispa

rus

deve

nant

impo

rtant,

le d

ésor

dre

ou

le mé

conte

nteme

nt ne

pe

uven

t être

évité

s.

Situation améliorée

Le n

ombr

e de

bâti

ments

effo

ndré

s ain

si qu

e de

s dé

cès

par

écra

seme

nt es

t ré

duit

grâc

e au

re

nforce

ment

des

bâtim

ents

(renfo

rceme

nt pa

rasis

miqu

e, re

cons

tructi

on se

lon le

s nor

mes).

L’ins

tallat

ionde

s mo

rgue

s pr

oviso

ires

pour

les

ca

davre

s co

mmen

ce g

râce

au

modu

le du

trait

emen

t de

s cad

avre

s et d

es m

édec

ins lé

gistes

sont

envo

yés.

L’ide

ntific

ation

des

cad

avre

s ain

si qu

e la

desc

riptio

n de

s obje

ts po

rtés p

ar le

s cad

avre

s com

menc

ent.

Le tr

ansfe

rt de

s ca

davre

s da

ns le

s m

orgu

es

conti

nue

et la

proc

édur

e d’e

nterre

ment

confo

rme

au p

lan O

RSEC

com

menc

e su

ite à

l’id

entifi

catio

n des

cada

vres e

t l’au

topsie

.

Comm

e la

déco

mpos

ition

des

cada

vres

non-

identi

fiés

avan

ce,

les

gens

so

nt en

terré

s ap

rès

la de

scrip

tion

des

objet

s qu

’ils

porta

ient.

Une

céré

monie

d’e

nterre

ment

comm

une

est

orga

nisée

. L

e dé

sord

re o

u le

méco

ntente

ment

reste

nt lim

ités

au

minim

um

puisq

ue le

s déc

ès de

s per

sonn

es

non-

identi

fiées

so

nt co

nfirm

és

sur l

a ba

se d

es o

bjets

décri

ts et

que

le pa

iemen

t de

s ind

emnis

ation

s es

t ré

alisé

co

nform

émen

t au

x rè

gleme

nts

de dé

domm

agem

ent.

Mesures nécessaires

Réali

ser

le re

nfor

cem

ent

para

sism

ique

de

s bâ

timen

ts.

Le m

odule

du

traite

ment

des

cada

vres

doit

étab

lir le

pl

an d

u tra

item

ent

des

cada

vres

et

défin

ir la

proc

édur

e d’

auto

psie

avec

le c

onco

urs

du s

yndic

at de

s mé

decin

s et

des

infirm

iers,

de la

poli

ce o

u de

l’a

rmée

.

En

prép

aran

t les

ca

s d’u

rgen

ce,

le mo

dule

du

traite

ment

des

cada

vres

réali

sera

des

exe

rcice

s co

mm

uns s

ur la

base

de ce

plan

.

Le m

odule

du

traite

ment

des

cada

vres

et le

modu

le de

tran

spor

t dev

ront

établi

r le

plan

de

trans

fert

des

cada

vres

et

la pr

océd

ure

d’en

terre

men

t.

Le

modu

le du

tra

iteme

nt de

s ca

davre

s do

it éta

blir l

e pla

n OR

SEC

qui s

tipul

e le

plan

de

désig

natio

n de

s lie

ux o

u de

la p

rocé

dure

d’

ente

rrem

ent.

Amén

ager

le

systè

me

et

la pr

océd

ure

de d

édom

mag

emen

t et

les fa

ire co

nnaît

re.

Page 54: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Projet de rapport final

9-92

Tabl

eau

9-38

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(10)

Rum

eurs

et p

aniq

ues

0 à un

e heu

re pl

us ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

Surp

ris

par

des

seco

usse

s ini

magin

ables

, de

s pe

rsonn

es b

lessé

es so

rtent

des m

aison

s en

hâte

ou

en sa

utant

par la

fenê

tre.

Les

gens

se

ruen

t ver

s les

terra

ins é

levés

à p

roxim

ité

de la

côte

mar

itime,

à ca

use

d’ un

e ru

meur

d’ar

rivée

d’u

n Tsu

nami

(raz

de m

arée

).

Suite

aux

pre

mièr

es r

épliq

ues,

une

rume

ur c

once

rnan

t la

surve

nanc

e de

pliqu

es pl

us im

porta

ntes p

rovo

que l

a pan

ique c

hez l

es ré

fugiés

.

Situation améliorée

En

ayan

t un

e co

nnais

sanc

e de

s ac

tions

à

entre

pren

dre

en c

as d

e sé

isme

grâc

e au

x co

urs

dans

les

école

s ou

au

sein

de la

pre

sse,

le no

mbre

de

bles

sés d

us à

la p

aniqu

e et

à la

préc

ipitat

ion p

eut

être l

imité

.

Pouv

ant id

entifi

er e

t com

muniq

uer r

apide

ment

le foy

er

et/ou

la

magn

itude

, le

Centr

e de

Rec

herch

e en

As

trono

mie

Astro

phys

ique

et Gé

ophy

sique

(CRA

AG)

peut

ensu

ite c

ommu

nique

r co

ncer

nant

la po

ssibi

lité

d’app

aritio

n d’u

n Ts

unam

i (ra

z-de-

maré

e) e

t les

gen

s pe

uven

t se c

ondu

ire av

ec sa

ng fr

oid.

La

conn

aissa

nce

scien

tifiqu

e co

ncer

nant

la ra

reté

de

répli

ques

plu

s im

porta

ntes

que

les p

remi

ères

et l

a né

cess

ité d

’agir

avec

san

g fro

id éta

nt pa

rtagé

e ch

ez le

s ge

ns g

râce

à l’

éduc

ation

pré

alable

sur

la p

réve

ntion

des

ca

tastro

phes

dan

s les

éco

les o

u pa

r la

pres

se, t

out c

ela e

ntraîn

e qu

e la

paniq

ue à

caus

e des

rume

urs n

e peu

t être

prov

oqué

e.

Mesures nécessaires

Faire

co

nnaît

re

aux

habi

tant

s les

gles

à

conn

aître

et

les a

ctio

ns à

pre

ndre

en

cas

de

séism

e gr

âce

à de

s for

matio

ns e

t/ou

des

exer

cices

pr

éalab

les.

Etab

lir un

e str

uctur

e de

comm

unica

tion

préa

lable

dans

laq

uelle

le

CRAA

G

donn

e ra

pide

men

t de

s in

form

atio

ns s

ur le

séis

me

à la

cellu

le de

cris

e qu

i les

comm

uniqu

e offic

iellem

ent a

u pub

lic.

La D

éléga

tion

natio

nale

aux

risqu

es m

ajeur

s (D

NRM)

doit

défi

nir le

s ac

tivité

s de

s div

ers

inter

vena

nts p

our d

ivulgu

er le

s co

nnais

sanc

es e

t le

savo

ir-fa

ire

relat

ifs a

u sé

isme

et à

la pr

éven

tion

des

catas

troph

es à

trav

ers

les é

coles

ou

les m

édias

.

Page 55: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-93

Tabl

eau

9-39

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(11)

Soi

ns p

sych

olog

ique

s

0 à un

e heu

re pl

us ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

La p

eur o

u la

solitu

de c

ausé

es p

ar d

es s

ecou

sses

inc

onnu

es ju

sque

là, l

’effon

drem

ent d

es b

âtime

nts,

le sa

uveta

ge p

ar le

s dé

comb

res

ou la

disp

ersio

n de

la

famille

, tou

t cela

reste

anc

ré d

ans

la mé

moire

de

tous l

es si

nistré

s.

Ress

entan

t la

perte

des

par

ents

ou d

es e

nfants

, be

auco

up de

survi

vants

sont

acca

blés d

e cha

grin.

Ce

s ble

ssur

es a

ffecti

ves

devie

nnen

t plus

pro

fonde

s à

caus

e de

l’ab

senc

e de

méd

ecins

cap

ables

d’ap

porte

r de

s soin

s psy

cholo

gique

s.

La p

eur

est

rapp

elée

à ch

aque

fois

qu’u

ne

répli

que

survi

ent

et ce

la pr

ovoq

ue

des

prob

lèmes

d’i

nsom

nie.

On

co

nstat

e be

auco

up d

e ca

s de

« cr

ush

synd

rome

» ch

ez

les b

lessé

s sa

uvés

pro

vena

nt de

s bâ

timen

ts eff

ondr

és.

On

co

nstat

e de

s ca

s de

« s

yndr

ome

de la

clas

se é

cono

miqu

e » c

hez

les ré

fugiés

qui

ont c

hoisi

leur

voit

ure

comm

e ab

ri. Le

s sym

ptôme

s s’ag

grav

ent p

ar l’a

bsen

ce

d’org

anisa

tion e

t de m

édec

ins po

ur le

s tra

iter.

On c

onsta

te de

s dé

cès

par

fatigu

e che

z le p

erso

nnel

de

la ce

llule

de c

rise,

de l

a Pr

otecti

on C

ivile

ou d

e la

polic

e qu

i tra

vaille

nt sa

ns

arrê

t.

On c

onsta

te l’a

ppari

tion

de c

as d

e su

icide

à ca

use d

e la f

atigu

e, de

la

vie e

n réf

ugié

ou d

e l’in

quiét

ude

pour

la vie

futur

e. O

n co

nstat

e l’a

ppari

tion

de c

as d

e dé

press

ion

chez

les s

urviva

nts qu

i n’on

t pas

pu

sauv

er de

s me

mbres

de

leu

r fam

ille.

On

cons

tate

l’app

aritio

n de

ca

s de

tro

uble

de

stres

s po

st-tra

umati

que c

hez l

e pers

onne

l de

la

Prote

ction

Civil

e et

de l

a Po

lice.

Situation améliorée

Grâc

e à

des d

iscus

sions

ave

c les

voisi

ns, la

solitu

de

ou la

peur

peuv

ent ê

tre at

ténué

es.

Pa

rallè

lemen

t au

x tra

iteme

nts m

édica

ux d

’urge

nce

pour

sau

ver l

a vie

, des

méd

ecins

spé

cialis

és d

ans

les

soins

psy

cholo

gique

s so

nt en

voyé

s et

s’occ

upen

t des

pr

emier

s tra

iteme

nts.

Grâc

e à

l’initia

tive

du m

odule

méd

ical,

des

bure

aux

de

cons

ultati

on

pour

les

so

ins

psyc

holog

iques

son

t insta

llés

dans

les

abris

et

les hô

pitau

x.

En

appo

rtant

des

soins

ps

ycho

logiqu

es

non

seule

ment

aux

sinist

rés

mais

auss

i au

pe

rsonn

el d’u

rgen

ce, l

eur

stres

s pe

ut êtr

e allé

gé.

Des

soins

psy

cholo

gique

s à

long

terme

étan

t réa

lisés

sur la

base

de

la lis

te de

s sini

strés

, le no

mbre

des

cas

de s

uicide

, de

dépre

ssion

, de

stres

s pos

t-trau

matiq

ue es

t limi

té.

Mesures nécessaires

Stip

uler

les

ac

tivité

s d’

auto

-ass

istan

ce

ou

d’as

sista

nce

mut

uelle

jus

qu’à

l’arri

vée

des

assis

tance

s pu

bliqu

es g

râce

à d

es e

xerci

ces

de

prév

entio

n au

niv

eau

des

asso

ciatio

ns

comm

unau

taire

s.

Le m

odule

méd

ical a

vec

le co

ncou

rs de

s or

ganis

mes

spéc

ialisé

s, fo

rmer

a les

or

gani

smes

et

les

sp

écial

istes

des

soi

ns p

sych

olog

ique

s en

cas

d’

urge

nce.

Le m

odule

méd

ical d

oit s

tipule

r le

plan

de

mes

ure

d’ur

genc

e po

ur

les

soin

s ps

ycho

logi

ques

dan

s le

plan

ORSE

C et

effec

tuer

les

exer

cices

co

mmun

s en

co

llabo

rant

avec

les

orga

nisati

ons

conc

erné

es

y com

pris

les O

NG.

Le

modu

le mé

dical

appo

rtera

de

s so

ins

psyc

holo

giqu

es

au

pers

onne

l s’o

ccup

ant d

es

mes

ures

d’u

rgen

ce.

Le m

odule

méd

ical

doit

établi

r un

e lis

te

des

sinist

rés

et

appo

rter

les

soin

s ps

ycho

logi

ques

des

enfa

nts q

ui on

t pe

rdu

leurs

pare

nts s

ur la

ba

se de

cette

liste.

Page 56: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Projet de rapport final

9-94

Tabl

eau

9-40

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(12)

Edu

catio

n (é

cole

s)

0 à un

e heu

re pl

us ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

Beau

coup

d’éc

oles

sont

effon

drée

s ou

gra

veme

nt en

domm

agée

s.

Le n

ombr

e de

bles

sés

et de

s dé

cès

augm

ente,

au

cune

acti

on p

ertin

ente

n’aya

nt pu

être

eng

agée

, fau

te d’a

bsen

ce d

’éduc

ation

sur

les

séism

es o

u la

prév

entio

n des

catas

troph

es.

Même

si l

es b

âtime

nts o

u les

cou

rs de

s éc

oles

légèr

emen

t end

omma

gés

peuv

ent ê

tre o

uver

ts po

ur

abrite

r les

sini

strés

, elle

s ne

peu

vent

pas

foncti

onne

r co

mme

lieu

de r

efuge

, san

s les

rés

erve

s de

se

cour

s. Ce

s éc

oles

ne p

euve

nt pa

s fon

ction

ner

en ta

nt qu

’étab

lisse

ment

scola

ire fa

ute d

’insti

tuteu

rs et

de

perso

nnel.

La r

epris

e de

s co

urs

dans

les

éc

oles

n’est

pas

poss

ible,

comp

te ten

u du

re

tard

du

diagn

ostic

de

s do

mmag

es

caus

és

aux

bâtim

ents

et/ou

du

fait q

ue

les g

ens

donn

ent l

a pr

iorité

à

la re

cher

che

de

la no

urritu

re et

de l’e

au.

Même

si l

es c

ours

sont

repr

is pa

rtielle

ment

par l

es in

stitut

eurs

ou

des

volon

taire

s da

ns

les

salle

s de

clas

se p

rovis

oires

ou

dans

les

ten

tes,

ces

cour

s ne

so

nt pa

s bie

n or

ganis

és e

t le

matér

iel

péda

gogiq

ue

est

en

manq

ue.

Situation améliorée

Le re

nforce

ment

para

sismi

que

ou la

reco

nstru

ction

de

s bâ

timen

ts co

nform

e à

la no

rme

para

sismi

que

étant

déjà

réali

sés,

le no

mbre

de

timen

ts eff

ondr

és pe

ut êtr

e lim

ité.

En

rece

vant

l’édu

catio

n su

r les

acti

ons à

pre

ndre

en

cas d

e sé

isme,

les é

lèves

peu

vent

se m

ettre

à l’a

bri,

par e

xemp

le so

us le

s tab

les.

Les

cour

s de

s éc

oles

peuv

ent

être

ouve

rtes

aux

sinist

rés

et gr

âce

à de

s r

éser

ves

de n

ourri

ture,

d’e

au,

ainsi

que

d’ éc

laira

ges,

elles

pe

uven

t fon

ction

ner e

n tan

t qu’a

bri p

rovis

oire.

Les

insti

tuteu

rs et

le pe

rsonn

el qu

i ne

sont

pas s

inistr

és p

euve

nt ve

nir

dans

les

école

s po

ur a

ppor

ter le

s so

ins a

ux s

inistr

és

en pa

rticuli

er

les en

fants.

Le d

iagno

stic

des

bâtim

ents

de s

alles

de

class

e es

t eff

ectué

. L

es b

âtime

nts a

insi

jugés

sûr

s pe

uven

t être

utili

sés

comm

e ab

ri pr

oviso

ire p

our l

es si

nistré

s. La

dist

ributi

on d

es

seco

urs s

e pou

rsuit j

usqu

’à ce

que l

es si

nistré

s dé

ména

gent

dans

des

loge

ments

pro

visoir

es.

Le

s bâti

ments

jugé

s dan

gere

ux so

nt int

erdit

s.

Les

école

s de

la z

one

les

dégâ

ts so

nt pe

u im

porta

nts r

epre

nnen

t leu

r fon

ction

neme

nt.

Dans

les

zo

nes

grav

emen

t atte

intes

, le

perso

nnel

des

école

s re

comm

ence

nt à

mettr

e en

or

dre

les

chais

es,

les

bure

aux ;

le

matér

iel

d’ens

eigne

ment

afin

de

repr

endr

e les

clas

ses

en

utilis

ant

des

salle

s de

cla

sses

pro

visoir

es o

u so

us

des t

entes

.

Orga

nisés

pa

r le

comi

té d’é

duca

tion,

les

matér

iels

péda

gogiq

ues

manq

uants

so

nt fou

rnis

par

des

volon

taire

s ou

de

s as

socia

tions

d’aide

d’u

rgen

ce.

Les é

coles

des

zone

s gra

veme

nt sin

istré

es r

epre

nnen

t les

cou

rs da

ns de

s sall

es pr

oviso

ires.

En

plus

des

cour

s no

rmau

x, on

capit

ule le

s ex

périe

nces

et l

es

leçon

s du

sinist

re o

u de

la vi

e en

fugié

afin

de

les

explo

iter

ultér

ieure

ment.

Mesures nécessaires

Réali

ser

des

mes

ures

pa

rasis

miq

ues

(renf

orce

men

t ou

rec

onst

ruct

ion)

à p

artir

du

diag

nost

ic de

s bât

imen

ts d

e sall

es d

e clas

se.

Do

nner

des

leço

ns o

u de

s ex

ercic

es c

once

rnan

t les

ac

tions

à p

rend

re e

n ca

s de

séis

me

dans

les

école

s.

Le m

odule

d’év

acua

tion

doit

désig

ner

les é

coles

l’on

peut

se

réfu

gier e

t éta

blir u

n pla

n de

s ac

tions

à

pren

dre

pour

les

ins

titut

eurs

ou

le

pers

onne

l pa

rallè

lemen

t à

la pr

épar

ation

des

rés

erve

s de

se

cour

s co

mme

prov

ision

s de

nou

rritur

e o

u de

ma

tériel

s d’éc

laira

ge. E

nsuit

e il f

aut f

aire c

onna

ître c

es

mes

ures

aux h

abita

nts.

Etab

lir pr

éalab

lemen

t un

manu

el de

diag

nosti

c de

s bâ

timen

ts au

niv

eau

du

modu

le de

dia

gnos

tic

afin

de

défin

ir le

diag

nost

ic d’

urge

nce

prio

ritair

e de

s bâ

timen

ts

scol

aires

.

Le M

inistè

re d

e l’E

duca

tion

Natio

nale

et le

comi

té d’é

duca

tion

devro

nt dé

finir

les p

rocé

dure

s ou

les rô

les

à jou

er p

ar ch

acun

pou

r la

repr

ise r

apid

e de

s co

urs

en c

ollab

orat

ion

avec

les

modu

les co

ncer

nés.

Effe

ctue

r de

s co

urs

qui

réca

pitu

lent l

es e

xpér

ience

s et

les

leço

ns d

es s

éism

es a

fin d

e les

explo

iter u

ltérie

urem

ent.

Page 57: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-95

Tabl

eau

9-41

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(13)

Stru

ctur

e d’

accu

eil d

es a

ides

0 à un

e heu

re pl

us ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

En n

’ayan

t pas

de

plan

ni d’a

ccor

d su

r les

aide

s ex

térieu

res,

on n

e pe

ut pa

s im

agine

r ni a

ttend

re d

u co

ntenu

des a

ides.

En n

e co

nnais

sant

pas s

uffisa

mmen

t la n

éces

sité

d’aide

bén

évole

, les

hab

itants

de

prox

imité

s qu

i n’o

nt pa

s eu

de

domm

age

ne p

ense

nt pa

s à

partic

iper s

ponta

néme

nt au

x acti

vités

d’aid

es.

En

rece

vant

beau

coup

d’o

ffre

d’aide

s étr

angè

res,

le mo

dule

d’acc

ueil d

e ce

s aide

s ne

peu

t pas

fonc

tionn

er c

orre

cteme

nt.

On

ne p

eut r

ecev

oir q

ue p

artie

lleme

nt les

aide

s ex

térieu

res

car

les

aéro

ports

n’o

nt pa

s en

core

repr

is en

core

leur

fonc

tionn

emen

t.

Avec

l’as

sistan

ce d

e l’a

rmée

et d

e la

Prote

ction

Civi

le, l

’accu

eil d

es

grou

pes

d’aide

s ex

térieu

res

gouv

erne

menta

les

comm

ence

à

foncti

onne

r. T

outef

ois,

les a

ides

des

ONG,

de

s pr

ivés

ou

des

partic

ulier

s ne

pe

uven

t pa

s fon

ction

ner f

aute

d’ins

uffisa

nce

de

struc

ture

d’acc

ueil

et de

ges

tion

adéq

uate.

Ne

pouv

ant

pas

obten

ir su

ffisam

ment

de

résu

ltats

conc

rets,

les

gr

oupe

s et

les

perso

nnes

d’a

ide

extér

ieure

co

mmen

cent

à se

fatig

uer o

u à

être i

rritat

és.

Situation améliorée

Un p

lan d

es a

ction

s d’u

rgen

ce a

vec

des

acco

rds

entre

dive

rs or

ganis

mes é

tant p

réala

bleme

nt éta

blis,

le co

ntenu

des

aide

s att

endu

es p

our

des

actio

ns

rapid

es es

t bien

orga

nisé.

La

néce

ssité

et

l’impo

rtanc

e de

s ac

tions

névo

les é

tant r

econ

nues

et le

s ass

ociat

ions d

e vo

lontai

res

étant

formé

es p

réala

bleme

nt à

ces

actio

ns,

ces

volon

taire

s de

pr

oxim

ité

comm

ence

nt à

se r

asse

mbler

dan

s les

zon

es

sinist

rées

.

La p

rocé

dure

d’ac

cueil

des

volo

ntaire

s éta

nt dé

finie

dans

le p

lan O

RSEC

, l’ac

cueil

se

déro

ule

sans

heur

t. La

dem

ande

des

aide

s ex

térieu

res

peut

être

établi

e ra

pidem

ent s

ur la

bas

e de

la si

tuatio

n de

s do

mmag

es év

alués

.

Le

modu

le de

co

ordin

ation

de

s aid

es

s’occ

upe

de l’

accu

eil d

es a

ides

extér

ieure

s su

ivant

le ma

nuel

défin

i par

le pl

an O

RSEC

. Le

mod

ule d

’accu

eil d

es a

ides

extér

ieure

s pr

ocèd

e à

la dis

tributi

on d

es a

ides

comm

e se

cour

s, pr

ovisi

on o

u as

sistan

ce m

édica

le da

ns le

s zo

nes

néce

ssita

nt ce

s aid

es s

ur la

ba

se d

e la

situa

tion

des

sinist

res

fourn

ie pa

r le

modu

le d’i

nform

ation

.

L’acc

ueil

et la

gesti

on d

es a

ides

des

ONG,

de

s pr

ivés

et de

s pa

rticuli

ers

sont

effec

tués

par

les

équip

es d

u Cr

oissa

nt Ro

uge

ou

des

comi

tés d

e tra

vail,

sous

la

tutell

e du

mod

ule d

’accu

eil d

es

aides

. Ai

nsi,

le ma

nque

de

pe

rsonn

el d’a

ide e

st co

mplét

é et

le pe

rsonn

el né

cess

aire

est

envo

sur l

es zo

nes q

ui en

ont

beso

in. L

e mo

dule

d’acc

ueil d

es a

ides é

met la

de

mand

e de

s aid

es

supp

lémen

taire

s da

ns l

es z

ones

vo

isine

s ou

à l’e

xtérie

ur su

r la

base

de

s inf

orma

tions

fou

rnies

par

les

autre

s mod

ules.

Les

aides

po

ur

les

mesu

res

d’urg

ence

son

t réd

uites

au

fur e

t à

mesu

re d

e l’é

volut

ion d

e la

situa

tion,

et les

aide

s con

cern

ant

l’id

entifi

catio

n de

s pe

rsonn

es

dispa

rues

ou

cess

itant

des

soins

psy

cholo

gique

s da

ns l

es

abris

, etc.

sont

pour

suivi

es.

Le

s ré

sulta

ts co

ncer

nant

les

aides

ex

térieu

res

sont

synth

étisé

s et

les a

ccor

ds p

our

la co

llabo

ratio

n fut

ure

sont

conc

lus a

vec

les o

rgan

isatio

ns

d’aide

.

Mesures nécessaires

Etab

lir u

n pl

an d

es a

ctio

ns d

’urg

ence

pou

r l’a

ccue

il de

s aid

es,

basé

sur

la

prév

ision

des

do

mmag

es e

t clar

ifier l

es p

oints

ou le

con

tenu

des

aides

extér

ieure

s atte

ndue

s dan

s ce p

lan.

Co

nclu

re d

es a

ccor

ds s

ur le

s aid

es d

’urg

ence

av

ec le

s zon

es de

prox

imité

et de

s pay

s étra

nger

s.

Etab

lir un

plan

des

act

ions

de

colla

bora

tion

avec

les

volo

ntair

es s

ur la

bas

e de

la p

révis

ion

des

domm

ages

et

effe

ctue

r de

s ex

ercic

es

com

mun

s afi

n de

co

nduir

e de

s ac

tions

sy

nchr

onisé

es.

Am

énag

er u

ne s

tructu

re c

apab

le d’é

mettr

e un

e de

mand

e d’a

ides

extér

ieure

s su

r la

base

de

la sit

uatio

n des

domm

ages

évalu

és.

Le m

odule

d’ac

cueil

des

aide

s dé

finit

la pr

océd

ure

d’acc

ueil

des

aides

ou

la

proc

édur

e d’

écha

nge

d’in

form

atio

ns a

vec

les au

tres m

odul

es d

ans l

e plan

ORS

EC.

Le

modu

le d’a

ccue

il de

s aid

es

défin

it un

plan

de

parta

ge d

es

tâch

es

pour

l’a

ccue

il et

la

gest

ion

des

aides

ave

c les

ONG

et

les

org

anisa

tions

priv

ées

et

orga

nise

des

exer

cices

.

Etab

lir pr

éalab

lemen

t la

proc

édur

e de

tra

nsitio

n de

s ac

tions

d’ur

genc

es a

ux a

ides

à lon

g ter

me

et le

révis

er

en

foncti

on

de

l’évo

lution

de

la

situa

tion.

Et

ablir

un

lien

de c

ollab

orat

ion

avec

les o

rgan

isatio

ns d

’aide

s.

Page 58: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Projet de rapport final

9-96

Tabl

eau

9-42

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(14)

Nou

rritu

re

0 à un

e heu

re pl

us ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

Beau

coup

de

nage

s n’o

nt pr

esqu

e pa

s de

pr

ovisi

on c

once

rnan

t la n

ourri

ture

néce

ssita

nt u

ne

cons

erva

tion d

e lon

gue d

urée

.

Les

bâtim

ents

(mais

ons

et ma

gasin

s) éta

nt eff

ondr

és, l

a plu

part

des

denr

ées

alime

ntaire

s so

nt pe

rdue

s.

Aucu

ne i

nstitu

tion

publi

que

n’a s

tocké

d’al

imen

ts de

stiné

s à un

e situ

ation

d’ur

genc

e.

Une

partie

de

s mé

nage

s a

des

diffic

ultés

à

appr

ovisi

onne

r des

alim

ents.

En

partic

ulier,

le m

anqu

e de

lait p

our le

s nou

rriss

ons d

evien

t gra

ve.

Le

man

que

d’alim

ents

pour

une

situ

ation

d’ur

genc

e éta

nt ré

el et

le sy

stème

de

gesti

on m

al or

ganis

é, un

e bo

nne d

istrib

ution

de la

nour

riture

n’es

t pas

poss

ible.

Le s

ystèm

e de

dist

ributi

on d

e la

nour

riture

ne

foncti

onna

nt pa

s co

rrecte

ment,

ce

lle-ci

n’es

t pas

four

nie d

e faç

on h

omog

ène,

les a

limen

ts pe

uven

t ne

pas ê

tre

utilis

és et

donc

peuv

ent p

ourri

r sur

plac

e.

Le m

anqu

e de n

ourri

ture p

rovo

que l

a hau

sse s

pecta

culai

re de

s prix

ou le

vol.

N’ay

ant p

as un

bon é

quilib

re nu

trition

nel, l

es ha

bitan

ts tom

bent

malad

es.

La

nour

riture

pr

oven

ant

de

s aid

es

inter

natio

nales

so

nt lai

ssée

s da

ns le

s en

trepô

ts sa

ns

être d

istrib

uées

.

Situation améliorée

Chaq

ue m

énag

e a so

n stoc

k de n

ourri

ture.

Même

si

ces

alime

nts s

ont

perd

us à

cau

se d

e l’e

ffond

reme

nt de

s ma

isons

, les

alim

ents

prov

enan

t de

s ins

titutio

ns

publi

ques

so

nt

en

quan

tité

suffis

ante

pour

les m

énag

es.

Selon

la si

tuatio

n ré

elle

des d

omma

ges,

la n

ourri

ture

est f

ourn

ie au

x ha

bitan

ts qu

i sou

ffren

t d’un

man

que

d’alim

ents,

sur

la

base

d’un

e lis

te de

s pr

ovisi

ons

préa

lablem

ent é

tablie

.

Les

acco

rds

établi

s en

tre le

s wi

layas

per

mette

nt un

ap

prov

ision

neme

nt de

no

urritu

re

prov

enan

t de

s wi

layas

voisi

nes.

La n

ourri

ture

stock

ée e

t app

rovis

ionné

e da

ns

les w

ilaya

s vo

isine

s es

t dist

ribué

e av

ec l’

aide

des

volon

taire

s, gr

âce

à la

gesti

on d

u mo

dule

« nou

rritur

e et

matér

iels »

. L

es in

forma

tions

co

ncer

nant

la dis

tributi

on

étant

répa

ndue

s lar

geme

nt ch

ez le

s hab

itants

, le d

ésor

dre

ou le

conte

nteme

nt re

stent

minim

um.

Grâ

ce à

un

or

dre

gouv

erne

menta

l co

ncer

nant

la no

urritu

re c

once

rnan

t le

con

trôle

des

prix

et/ou

l’int

erdic

tion

de v

ente

forcé

e, la

haus

se

incon

trôlab

le de

s prix

des a

limen

ts es

t évit

ée.

La

distrib

ution

de

s

alime

nts

prov

enan

t de

s aid

es

inter

natio

nales

co

mmen

ce.

La d

istrib

ution

des

rep

as

avec

co

ncou

rs de

vo

lontai

res

est r

éalis

ée s

ur

la ba

se d

e de

mand

e de

s sin

istré

s qu

i n’on

t plus

ains

i à

craind

re d

e ma

nque

de

nour

riture

.

Pour

l’éq

uilibr

e nu

trition

nel,

des

supp

lémen

ts so

nt dis

tribué

s, co

mme

des

comp

rimés

de

vit

amine

s, etc

Grâc

e à

des

actio

ns a

utono

mes,

les

sinist

rés

cons

omme

nt la

nour

riture

qui s

e con

serve

mal

en

prem

ier, a

fin d

e ne

pas

gas

piller

la

nour

riture

.

Mesures nécessaires

La

Délég

ation

na

tiona

le au

x ris

ques

ma

jeurs

(DNR

M) d

oit m

ener

une

cam

pagn

e pu

bliqu

e et

fourn

ir un

sou

tien

pour

que

les

habi

tant

s fa

ssen

t de

s pr

ovisi

ons

de s

ecou

rs d

ans

leur

fam

ille

régu

lière

ment.

La

nou

rritu

re d

e se

cour

s né

cess

aire

pour

les

sin

istré

s de

vra

être

cons

ervé

e et

rée

publ

ique

men

t par

le m

odule

d’ap

prov

ision

neme

nt en

nou

rritur

e et

de se

cour

s qui

doit f

aire

conn

aître

le

conte

nu d

e la

nour

riture

stoc

kées

aux

hab

itants

et

aux s

ervic

es pu

blics

conc

erné

s.

Etab

lir pr

éalab

lemen

t la

proc

édur

e de

dist

ributi

on d

es

alime

nts p

riorita

ires

comm

e le

lait e

n po

udre

ou

les

cons

erve

s.

Conc

lure

un

acco

rd p

our

l’app

rovis

ionn

emen

t en

nour

ritur

e en

cas

d’u

rgen

ce a

vec

les w

ilaya

s vo

isine

s et

parta

ger l

es in

forma

tions

sur

les

rése

rves

stock

ées p

ar ch

acun

.

Le m

odule

d’ap

prov

ision

neme

nt et

de s

ecou

rs dé

finit

le pla

n de

dist

ributi

on d

e la

nour

riture

qu

i inc

lut la

mob

ilisat

ion

de v

olon

taire

s -

assis

tant

s et

la

mét

hode

d’an

nonc

e au

x ha

bita

nts

de l

a pr

évisi

on d

e di

strib

utio

n da

ns le

plan

ORS

EC.

Un

gui

de d

e co

ntrô

le de

s pr

ix en

pér

iode

d’

urge

nce

doit

être

prép

aré

et le

publ

ic do

it en

être

bien

info

rmé

Défin

ir un

e str

uctur

e co

ncer

nant

la co

nnais

sanc

e de

s be

soin

s de

s sin

istré

s afi

n de

finir

un

e bo

nne

gest

ion

des

zone

s d’

abri

conf

orm

e au

x be

soin

s de

s sin

istré

s.

Essa

yer

d’obte

nir

une

bonn

e ge

stion

des

abr

is qu

i fa

voris

e l’a

uton

omie

des s

inist

rés.

Page 59: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-97

Tabl

eau

9-43

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(15)

Eau

pot

able

(eau

de

robi

net)

0 à un

e heu

re pl

us ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

Les r

ésea

ux d

e dis

tributi

on d

’eau

sont

endo

mmag

és

sur e

nviro

n 40

00 p

oints

et de

nom

breu

x do

mmag

es

appa

raiss

ent à

la jo

nctio

n en

tre le

s ré

seau

x et

les

bâtim

ents.

Un

e pa

rtie

des

rése

rvoirs

éta

nt ég

aleme

nt en

domm

agée

au

ssi,

la fou

rnitu

re

d’eau

es

t su

spen

due

de

faç

on im

porta

nte.

Les

équip

emen

ts de

la

cond

uite

d’alim

entat

ion d

’eau

du b

arra

ge K

edda

ra

étant

endo

mmag

és, la

four

nitur

e d’e

au e

st su

spen

due à

gran

de éc

helle

. Ma

lgré

les

effor

ts du

mo

dule

des

équip

emen

ts hy

drau

lique

s po

ur é

value

r la

situa

tion

conc

erna

nt les

dom

mage

s, la

colle

cte d

es in

forma

tions

néc

essa

ires

à la

répa

ratio

n pr

end

des

retar

ds,

faute

d’abs

ence

de

pr

océd

ure

pour

la

vérifi

catio

n de

s do

mmag

es e

t du

rapp

ort

corre

spon

dant.

Malgr

é le

comm

ence

ment

de ré

para

tion

des

équip

emen

ts d’a

limen

tation

d’ea

u du

bar

rage

Ke

ddar

a, la

coup

ure

d’eau

con

tinue

au

centr

e de

la vi

lle d’

Alge

r.

La

dema

nde

d’aide

de

s mé

nage

s qu

i n’a

rrive

nt pa

s à

appr

ovisi

onne

r en

ea

u au

gmen

te ma

is on

n’ar

rive

pas

à fou

rnir

suffis

amme

nt d’e

au,

du

au

manq

ue

de

cami

ons c

itern

es.

Da

ns

la ba

nlieu

e, l’a

dduc

tion

d’eau

de

s ba

rrage

Bo

urou

mi–

Bouk

ourd

ane

- Gh

rib

foncti

onne

ains

i que

l’ac

cès

aux

puits

, l’ea

u po

table

peut

donc

être

ass

urée

mêm

e s’i

l y a

de

s lim

itatio

ns.

La d

istrib

ution

d’ea

u po

table

dans

les

qu

artie

rs re

pren

d pa

rtielle

ment

grâc

e à

la ré

para

tion

des

équip

emen

ts de

pris

e d’e

au e

t à la

four

nitur

e d’e

au g

râce

à

une

dév

iation

par T

ipaza

. Le

s dé

gâts

aux

cond

uites

étan

t trè

s im

porta

nts,

la ré

para

tion

rapid

e es

t im

poss

ible

dans

la z

one

centr

ale e

t la

distrib

ution

par

des

cam

ions

citer

nes

prés

ente

des

diffic

ultés

à c

ause

des

ro

utes

endo

mmag

ées

ou d

u ma

nque

de

cami

ons c

itern

es.

L’ea

u pota

ble de

ces

habit

ants

est a

ssur

ée g

râce

à d

e l’e

au

en

boute

ille

fourn

ie pa

r les

aid

es

extér

ieure

s et

l’inqu

iétud

e de

vient

plus

gran

de ch

ez le

s hab

itants

.

La c

oupu

re d

’eau

conti

nue

dans

les

qua

rtiers

centr

aux

malgr

é le

comm

ence

ment

de l’

instal

lation

de

con

duite

s pr

oviso

ires.

Du

à un

man

que

de ca

mion

s cite

rnes

, la

distrib

ution

d’ea

u da

ns l

es

abris

prov

isoire

s res

te lim

itée.

Situation améliorée

Les d

omma

ges n

e son

t pas

très

impo

rtants

grâc

e au

fait q

ue le

s co

nduit

es d

’eau

ancie

nnes

(tuy

aux

en

amian

te-cim

ent

ou e

n fon

te gr

ise)

ont

été d

éjà

remp

lacée

s pa

r des

tuya

ux e

n po

lyéthy

lène

et les

zo

nes e

n ma

nque

d’ea

u so

nt mo

ins im

porta

ntes,

du

au fa

it que

les c

hâtea

ux d

’eau

avaie

nt été

renfo

rcés

en ap

pliqu

ant le

s règ

les pa

rasis

miqu

es.

me s

’il y

a de

s do

mmag

es a

u niv

eau

des

cond

uites

, les

ha

bitan

ts on

t bie

n co

mpris

la

néce

ssité

de

cons

erve

r l’e

au e

t ils

fer

ment

les

robin

ets

des

petits

servo

irs

d’eau

da

ns

leur

maiso

n, de

faço

n à sa

uveg

arde

r l’ea

u pota

ble.

Les

domm

ages

peu

vent

être

minim

isés

grâc

e à

des

renfo

rceme

nts p

aras

ismiqu

es

des

équip

emen

ts d’a

dduc

tion

prov

enan

t du

barra

ge de

Ked

dara

.

La

vérifi

catio

n de

s éq

uipem

ents

de

prélè

veme

nt et

de

distrib

ution

d’e

au

comm

ence

grâ

ce a

u pe

rsonn

el ay

ant r

eçu

une

forma

tion

du m

odule

des

équ

ipeme

nts

hydr

auliq

ues,

su

r la

base

de

la

proc

édur

e de

vérifi

catio

n en

cas d

’urge

nce

indiqu

ée d

ans

le pla

n OR

SEC.

Ai

nsi le

s inf

orma

tions

néc

essa

ires

à la

répa

ratio

n ou

la re

prise

de

distrib

ution

peu

vent

être

colle

ctées

.

Même

dans

les q

uartie

rs où

la fo

urnit

ure

d’eau

es

t su

spen

due,

il n’y

a p

as d

e pr

oblèm

e co

ncer

nant

l’eau

pota

ble, c

ar la

plup

art d

es

famille

s o

nt co

nser

vé d

e l’e

au p

our 3

jour

s, so

it 9

litres

par

per

sonn

e. Da

ns le

s zo

nes

l’alim

entat

ion e

n ea

u es

t sus

pend

ue s

ur u

ne

longu

e pé

riode

, la

fourn

iture

d’e

au

est

cepe

ndan

t po

ssibl

e, gr

âce

à de

s ca

mion

s cit

erne

s. A

partir

des

rés

ultats

d’in

spec

tion

conc

erna

nt les

do

mmag

es

aux

rése

aux

d’eau

x, il

est

poss

ible

de c

omme

ncer

la

réha

bilita

tion

et le

rétab

lisse

ment

de c

es

rése

aux,

grâc

e à

des

équip

emen

ts et

matér

iels p

réala

bleme

nt sto

ckés

.

La z

one

où l

a fou

rnitu

re d

’eau

est

coup

ée e

st ré

duite

au

fur e

t à m

esur

e de

l’a

vanc

emen

t de

s tra

vaux

de

tablis

seme

nt de

s éq

uipem

ents

de

prélè

veme

nt et

de d

istrib

ution

d’ea

u.

Les

zone

s les

plu

s att

eintes

so

nt tou

jours

alime

ntées

en

eau

par

des

cami

ons

citer

nes

mais

égale

ment

par

des

boute

illes

d’eau

, av

ec

la co

llabo

ratio

n de v

olonta

ires.

La f

ourn

iture

en

eau

conti

nue,

grâc

e à

la ré

para

tion

des

cond

uites

exis

tantes

. Et l

e pla

n de

habil

itatio

n à

gran

de

éche

lle

des

équip

emen

ts d’a

dduc

tion

d’eau

est

élabo

ré e

t mi

s en o

euvre

.

Mesures nécessaires

Le

modu

le de

s éq

uipem

ents

hydr

auliq

ues

doit

accé

lérer

le re

mpl

acem

ent d

es c

ondu

ites

par d

es

tuya

ux en

pol

yéth

ylène

.

Le m

odule

des é

quipe

ments

hydr

auliq

ues d

oit in

citer

le

renf

orce

men

t par

asism

ique

des

équ

ipem

ents

de

sto

ckag

e et

de

dist

ribut

ion

d’ea

u co

mm

e les

ba

rrage

s ou

les ch

âtea

ux d

’eau.

La

Délé

gatio

n Na

tiona

le au

x Ri

sque

s Ma

jeurs

doit

mene

r un

e ca

mpa

gne

d’in

form

atio

n (

pour

le

gran

d pu

blic

et le

s sc

olair

es),a

fin d

’améli

orer

la

cons

cienc

e de

s ha

bita

nts

en c

e qu

i con

cern

e l’a

ppro

visio

nnem

ent e

n ea

u en

cas d

’urg

ence

.

Le m

odule

des

équ

ipeme

nts h

ydra

uliqu

es

défin

it la

proc

édur

e de

vér

ifica

tion

des

équi

pem

ents

de

pr

élève

men

t et

de

di

strib

utio

n d’

eau

dans

le p

lan O

RSEC

et

effe

ctue

des

exe

rcice

s de

form

atio

n du

per

sonn

el po

ur l’i

nspe

ctio

n.

Amén

ager

les

équi

pem

ents

de

dist

ribut

ion

d’ea

u en

cas

d’u

rgen

ce c

omm

e de

s ca

mio

ns c

itern

es e

t ét

ablir

un

plan

de

dist

ribut

ion

d’ea

u po

tabl

e qu

i in

clut

la co

llabo

ratio

n du

mod

ule d

e coo

rdin

atio

n et

des

volo

ntair

es.

Le

mod

ule de

s équ

ipeme

nts hy

drau

lique

s doit

stoc

ker l

es m

atér

iels e

t mat

ériau

x pou

r la

répa

ratio

n de

s in

stall

atio

ns e

t effe

ctue

r des

exe

rcice

s du

per

sonn

el ch

argé

s de

ces

para

tions

.

Le

modu

le de

s éq

uipem

ents

hydr

auliq

ues

doit

établi

r un

gu

ide

qui m

ontre

la p

rocé

dure

d’

élabo

ratio

n du

pl

an

de

réta

bliss

emen

t et

de

habi

litat

ion

ap

rès

les

sinist

res d

ans l

e plan

ORS

EC.

Page 60: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Projet de rapport final

9-98

Tabl

eau

9-44

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(16)

Ele

ctric

ité

0 à un

e heu

re pl

us ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

La p

lupar

t de

s ce

ntrale

s éle

ctriqu

es s

ituée

s pr

ès

d’Alge

r su

spen

dent

leur

servi

ce

à ca

use

des

seco

usse

s im

porta

ntes.

Par

mi e

lles,

la sta

tion

HAMM

A EL

ANN

ASSE

R et

celle

du

port

sont

grav

emen

t end

omma

gés.

Le

s lig

nes

« moy

enne

tens

ion »

sont

coup

ées

sur

envir

on

40km

de

lon

g.

Les

ligne

s « b

asse

ten

sion »

sont

coup

ées e

n ce

rtains

end

roits

à ca

use

de l’e

ffond

reme

nt de

bâtim

ents.

La c

oupu

re d

e co

uran

t est

cons

tatée

sur

l’en

semb

le de

s zo

nes

à ca

use

de l’

arrê

t de

s ce

ntrale

s, de

la

coup

ure

des

ligne

s et

des

domm

ages

au

x éq

uipem

ents

des

sous

-stati

ons.

Bi

en

que

l’insp

ectio

n d’u

rgen

ce a

it co

mmen

cé à

éva

luer

les

domm

ages

, les

po

ints

à vé

rifier

so

nt tel

lemen

t no

mbre

ux

que

cette

ins

pecti

on

n’ava

nce

pas

rapid

emen

t.

La re

prise

n’es

t que

par

tielle

à ca

use

du re

tard

de l’i

nspe

ction

d’ur

genc

e.

Les t

rava

ux d

e ré

tablis

seme

nt de

s cen

trales

et

des

ligne

s éle

ctriqu

es n

’avan

cent

pas

faute

de

matér

iel et

/ou de

perso

nnel.

Le

s équ

ipeme

nts é

lectriq

ues l

aissé

s allu

més à

l’in

térieu

r de

s bâ

timen

ts pa

r les

hab

itants

pr

ovoq

uent

des i

ncen

dies a

vec l

a re

prise

de

la dis

tributi

on d’

électr

icité.

Le

rétab

lisse

ment

des

centr

ales

dont

les d

égâts

so

nt im

porta

nts

n’ava

nce

guèr

e fau

te de

maté

riels.

Pa

r co

nséq

uent,

on

do

it eff

ectue

r de

s co

upur

es d

e co

uran

t pla

nifiée

s fau

te d’é

nerg

ie su

ffisan

te.

Le

tablis

seme

nt de

s lig

nes

électr

iques

es

t su

spen

du f

aute

de c

âbles

de

remp

lacem

ent.

La d

istrib

ution

d’él

ectric

ité d

ans

l’immé

diat

étant

prior

itaire

, on

n’a

rrive

pas

à é

labor

er u

n pla

n de

rétab

lisse

ment

à lon

g ter

me.

Situation améliorée

Avec

l’o

ptimi

satio

n de

s lig

nes

électr

iques

en

do

ublan

t l

es l

ignes

de

trans

miss

ion d

ans

les

endr

oits

l’on

craint

la

liqué

factio

n ou

l’a

mplifi

catio

n du

mou

veme

nt sis

miqu

e, le

taux

de

coup

ure d

e cou

rant

est r

éduit

. L

es

centr

ales

électr

iques

ou

les s

ous-s

tation

s ay

ant é

té re

nforcé

es e

n ap

pliqu

ant l

es rè

gles

para

sismi

ques

, les

domm

ages

sur c

es in

stalla

tions

sont

limité

s.

Avec

le n

ombr

e re

strein

t de

point

s en

domm

agés

et l

a pr

océd

ure

d’ins

pecti

on b

ien c

onnu

e du

per

sonn

el, le

s tra

vaux

d’év

aluati

on d

es d

omma

ges

avan

cent

sans

he

urt e

t la

distrib

ution

d’él

ectric

ité p

eut ê

tre r

epris

e da

ns le

s qu

artie

rs où

la v

érific

ation

de

la sé

curité

des

lig

nes e

st dé

jà ter

miné

e.

Les

trava

ux d

e ré

tablis

seme

nt av

ance

nt eff

icace

ment

grâc

e au

stoc

kage

des

ma

tériel

s et

matér

iaux

ainsi

qu’au

x ex

ercic

es s

uivi p

ar le

per

sonn

el.

Les

habit

ants

ayan

t cou

pé le

s éq

uipem

ents

électr

iques

en

quitta

nt leu

r mais

on, i

l n’y

a pa

s d’in

cend

ie pr

ovoq

ué.

Da

ns le

s zo

nes

grav

emen

t atte

intes

, l’él

ectric

ité p

eut ê

tre a

ssur

ée d

ans

les

abris

grâ

ce à

l’ins

tallat

ion ra

pide

de lig

nes p

rovis

oires

ou

par d

es g

énér

ateur

s mo

biles

de se

cour

s.

L’élec

tricité

est

fourn

ie da

ns le

s lie

ux

d’hab

itatio

n, y

comp

ris

dans

les a

bris

prov

isoire

s.

Le m

odule

« én

ergie

» éta

blit u

n pla

n d’i

nstal

lation

de

s éq

uipem

ents

de

distrib

ution

d’é

lectric

ité

pour

le

rétab

lisse

ment

des

zone

s gr

avem

ent

sinist

rées

et

comm

ence

à e

xécu

ter c

e pla

n au

fur e

t à m

esur

e.

Mesures nécessaires

Le m

odule

« én

ergie

» et

la co

mpag

nie d

’élec

tricité

SO

NELG

AZ

effe

ctue

nt

des

trava

ux

de

renf

orce

men

t pa

rasis

miq

ue

des

prin

cipale

s in

stall

atio

ns él

ectri

ques

comm

e les

ce

ntrale

s ou

les so

us-st

ation

s.

Le m

odule

« én

ergie

» et

la co

mpag

nie d

’élec

tricité

SO

NELG

AZ

effe

ctue

nt

des

trava

ux

de

renf

orce

men

t pa

rasis

miq

ue d

es p

ylône

s et

les

trava

ux d

e dou

blem

ent d

es lig

nes.

Le m

odule

« én

ergie

» pr

épar

e la

proc

édur

e d’

insp

ectio

n en

cas

d’u

rgen

ce,

proc

édur

e qu

i n’a

jam

ais é

té év

aluée

et e

xpér

imen

tée e

t effe

ctue

des

ex

ercic

es d

’insp

ectio

n pa

r son

per

sonn

el.

Le m

odule

« én

ergie

» st

ocke

les

mat

ériel

s et

mat

ériau

x po

ur l

es

répa

ratio

n et

effe

ctue

des

exe

rcice

s po

ur le

per

sonn

el ch

argé

de

ces

répa

ratio

ns.

Le

mod

ule «

éner

gie »

fait

conn

aître

aux

hab

itant

s la

néce

ssité

de

coup

er

les i

nter

rupt

eurs

d’él

ectri

cité

lors

de

l’éva

cuat

ion

en v

ue d

’évite

r d’

éven

tuels

ince

ndies

.

Le

modu

le « é

nerg

ie »

doit

indiqu

er la

proc

édur

e dan

s le p

lan

ORSE

C po

ur

facilit

er

l’élab

orat

ion

du

plan

de

rétab

lisse

men

t effe

ctif.

Page 61: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-99

Tabl

eau

9-45

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(17)

Gaz

0 à un

e heu

re pl

us ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

Les

cond

uites

en

cuivr

e de

moy

enne

pre

ssion

son

t ro

mpue

s en

78 e

ndro

its.

Bea

ucou

p de

dom

mage

s se

pro

duise

nt au

nive

au d

es j

oints

à ca

use

de

l’effo

ndre

ment

des b

âtime

nts.

Le

s ins

tallat

ions

de

fourn

iture

de

ga

z, de

tra

nsmi

ssion

du

ga

z ou

de

pres

suris

ation

su

bisse

nt de

s dég

âts.

Les

vann

es p

rincip

ales

ont é

té fer

mées

entr

aînan

t la

susp

ensio

n de

la fo

urnit

ure

en g

az, a

près

une

bais

se

de

pres

sion,

mais

pas

immé

diatem

ent

aprè

s le

tremb

lemen

t de

terre

, et b

eauc

oup

de fu

ites

de g

az

appa

raiss

ent c

ondu

isant

à de

s ex

plosio

ns d

ues

à de

s cré

ation

s nég

ligen

tes de

feux

dive

rs.

Par

abse

nce

d‘une

pr

océd

ure

claire

d’i

nspe

ction

des f

uites

de ga

z et d

u man

que d

e pe

rsonn

el po

ur c

ette

inspe

ction

, la

repr

ise d

e la

distrib

ution

de ga

z n’es

t pas

poss

ible

Même

si l

a dis

tributi

on d

e ga

z a

pu

reco

mmen

cer

dans

les

qua

rtiers

où l

a sé

curité

est

reco

nnue

, on

do

it co

uper

le

gaz

à plu

sieur

s re

prise

s à

caus

e de

fuit

es r

épéti

tives

dan

s les

nage

s do

nt les

éq

uipem

ents

de

gaz

prés

enten

t des

défau

ts.

La

distrib

ution

de

ga

z da

ns

l’immé

diat

étant

prior

itaire

, le

modu

le « é

nerg

ie »

n’arri

ve p

as

à éla

bore

r un

pla

n de

tablis

seme

nt à l

ong t

erme

.

Situation améliorée

Les

cond

uites

en

cuivr

e éta

nt re

mplac

ées

par d

es

tuyau

x en

poly

éthylè

ne, l

es d

omma

ges

au n

iveau

de

s con

duite

s gaz

peuv

ent ê

tre ré

duits

.

La m

ise à

nive

au p

aras

ismiqu

e de

s ins

tallat

ions

de

trans

miss

ion o

u de

dép

ress

urisa

tion

étant

avan

cée,

leurs

domm

ages

peuv

ent ê

tre au

ssi li

mités

.

Les

fuites

de

gaz

peuv

ent

être

limité

es g

râce

à

l’intro

ducti

on de

disp

ositif

s auto

matiq

ues d

e cou

pure

de

gaz e

n cas

de sé

isme.

La d

istrib

ution

de

gaz

est

stopp

ée ju

ste a

près

la

seco

usse

du

séism

e af

in de

vér

ifier l

a sé

curit

é et

les

vann

es p

rincip

ales s

ont f

ermé

es. A

insi,

les a

ccide

nts

d’inf

lamma

tion

peuv

ent

être

évit

és d

u fa

it qu

e le

volum

e de

fuit

e de

gaz

est

limité

et

l’inte

rdict

ion

d’utili

satio

n de

feux

éta

nt co

nnue

par

tout

le m

onde

.

La d

istrib

ution

de

gaz

repr

end

dans

le q

uartie

r sud

-oue

st d’A

lger,

une

fois

confi

rmée

la sé

curité

par l’

inspe

ction

des f

uites

de ga

z.

Les

habit

ants

ayan

t fer

mé le

s va

nnes

de

gaz

lors

de l’é

vacu

ation

, il n

’y a

pas

de no

uvell

e fuit

e.

La d

istrib

ution

des

bou

teille

s de

gaz

dan

s les

zon

es g

rave

ment

attein

tes

assu

re la

vie i

mméd

iate d

es ha

bitan

ts.

Les

trava

ux d

e ré

tablis

seme

nt de

s ins

tallat

ions

d’app

rovis

ionne

ment

en g

az

qui o

nt été

end

omma

gées

com

menc

ent g

râce

au

perso

nnel

ayan

t reç

u un

e for

matio

n con

cern

ant le

s maté

riels

et ma

tériau

x stoc

kés.

Le m

odule

« én

ergie

» éta

blit u

n pla

n de

s tra

vaux

pou

r les

zon

es

dont

la né

cess

ité

de

réins

tallat

ion d

es c

ondu

ites

de

gaz

est

cons

tatée

su

ite

à l’in

spec

tion,

puis

com

menc

ent

les

tra

vaux

co

ncer

nant

les

zone

s prio

ritaire

s.

Mesures nécessaires

Le m

odule

« én

ergie

» et

la SO

NELG

AZ d

oiven

t ac

célér

er l

e re

mpl

acem

ent

des

cond

uite

s en

cu

ivre

par

des

tuya

ux e

n po

lyéth

ylène

qui

ont

une d

uctili

té bie

n sup

érieu

re.

Le

mod

ule «

éner

gie »

et la

SONE

LGAZ

lanc

ent l

a m

ise à

nive

au p

aras

ismiq

ue d

es i

nsta

llatio

ns

relat

ives

au g

az e

t in

stall

ent

les d

ispos

itifs

au

tom

atiq

ues

de c

oupu

re d

e ga

z en

cas

de

séism

e.

Le m

odule

« én

ergie

» am

énag

e la

struc

ture

qui

perm

et au

fou

rniss

eur

de

gaz

de s

uspe

ndre

la

distrib

ution

de ga

z jus

te ap

rès l

’occu

rrenc

e du s

éisme

.Le

mod

ule «

éner

gie »

doit

faire

con

naîtr

e au

x ha

bita

nts

l’inte

rdict

ion

d’ut

ilisat

ion

du

feu

à l’in

térie

ur

d’un

e sa

lle

ferm

ée

just

e ap

rès

un

séism

e.

Le m

odule

« én

ergie

» éta

blit

un p

lan O

RSEC

qui

inc

lut

la pr

océd

ure

d’in

spec

tion

des

fuite

s de

gaz

lor

s de

l’o

ccur

renc

e de

sin

istre

s im

porta

nts.

Il do

it en

outr

e as

sure

r et

for

mer

le p

erso

nnel

pour

cet

te

insp

ectio

n.

La D

éléga

tion

natio

nale

aux r

isque

s maje

urs (

DNRM

) et le

mod

ule «

éner

gie »

doive

nt fa

ire c

onna

ître

aux

habi

tant

s la

néce

ssité

de

ferm

er le

s ro

bine

ts

de g

az lo

rs d

e l’év

acua

tion.

Le

modu

le « é

nerg

ie »

doit

indiqu

er

la pr

océd

ure

d’ éla

bora

tion

du

plan

de

rétab

lisse

men

t da

ns

le pla

n OR

SEC,

sto

ker l

es m

atér

iels

et

mat

ériau

x et

ef

fectu

er

la fo

rmat

ion du

pers

onne

l.

Page 62: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Projet de rapport final

9-100

Tabl

eau

9-46

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(18)

Com

mun

icat

ion

(télé

phon

e)

0 à un

e heu

re pl

us ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

Envir

on 4

à 5

% d

e la

longu

eur t

otale

des

câble

s à

fibre

s opti

ques

sont

coup

és.

Le

s lig

nes

d’entr

ées

des

télép

hone

s fix

es s

ont

coup

ées à

caus

e de l

’effon

drem

ent d

es bâ

timen

ts.

Beau

coup

d’an

tenne

s pou

r les

télép

hone

s por

tables

éta

nt en

domm

agée

s, les

télép

hone

s po

rtable

s ne

so

nt plu

s utili

sable

s.

Les

stand

ards

des

cen

trales

télé

phon

iques

son

t tom

bés s

e son

t effo

ndré

s et n

e fon

ction

nent

plus.

Le té

lépho

ne fi

xe n

e fon

ction

ne p

lus p

our

l’ens

emble

de la

ville

d’Al

ger.

me s

i une

par

tie d

es in

stalla

tions

et d

es

anten

nes

foncti

onne

tou

jours,

les

app

els

devie

nnen

t extr

êmem

ent d

ifficil

es à

cau

se

de l’e

ncom

brem

ent.

Le

nom

bre

de p

oints

endo

mmag

és é

tant

trop

impo

rtant,

l’in

spec

tion

d’urg

ence

cess

aire

au ré

tablis

seme

nt n’a

vanc

e pa

s vit

e.

Le c

onsta

t des

dom

mage

s pr

enan

t du

retar

d, les

trav

aux

de ré

tablis

seme

nt ne

peu

vent

être

effec

tués e

fficac

emen

t et a

insi le

s cou

pure

s de

télép

hone

et

la dif

ficult

é d’a

ppel

pour

les

tél

épho

nes p

ortab

les co

ntinu

ent.

Le

rétab

lisse

ment

des l

ignes

est

retar

dé p

ar le

ma

nque

d’ap

pare

ils d

e re

mplac

emen

t de

s sta

ndar

ds en

domm

agés

.

Les

appe

ls de

s tél

épho

nes

fixes

et

mobil

es n

’arriv

ent t

oujou

rs pa

s à

bien

pass

er.

Malgr

é le

comm

ence

ment

d’ins

tallat

ion

d’ ap

pare

ils

mobil

es

sans

fils

, le

nomb

re d

’appa

reils

étan

t lim

ité e

t la

dema

nde

d’utili

satio

n tro

p im

porta

nte,

le dé

sord

re ne

peut

être é

vité.

Les

comm

unica

tions

so

nt as

suré

es p

artie

lleme

nt pa

r les

tél

épho

nes

mobil

es i

nstal

lés à

pr

oxim

ité de

s abr

is.

Situation améliorée

Les

zone

s co

upée

s pe

uven

t êtr

e ré

duite

s en

do

ublan

t ce

rtaine

s lig

nes

ou e

n eff

ectua

nt de

s tra

vaux

de

mi

se

à niv

eau

para

sismi

ques

de

s ce

ntrale

s, de

s sta

ndar

ds e

t des

ante

nnes

afin

de

minim

iser le

s dég

âts.

Le té

lépho

ne fi

xe n

e fon

ction

ne p

lus p

our

l’ens

emble

de la

ville

d’Al

ger.

me s

i les

diffic

ultés

d’ap

pels

à ca

use

de

l’enc

ombr

emen

t ex

isten

t po

ur

les

télép

hone

s po

rtable

s, les

app

els d

’urge

nce

sont

assu

rés

par

des

ligne

s d’u

rgen

ce

préa

lablem

ent d

eman

dées

.

Le p

erso

nnel

formé

com

menc

e l’in

spec

tion

d’urg

ence

pou

r le

rétab

lisse

ment

à pa

rtir d

u ma

nuel

préa

lablem

ent é

tabli.

Les

diffic

ultés

d’ap

pels

pour

les

télé

phon

es

porta

bles

sont

rédu

ites

au fu

r et à

mes

ure

de

l’insta

llatio

n des

anten

nes d

e sec

ours.

Le

per

sonn

el for

mé e

ffectu

e le

rétab

lisse

ment

des

télép

hone

s fix

es d

es p

oints

impo

rtants

en

prior

ité

avec

de

s ma

tériel

s et

matér

iaux

préa

lablem

ent s

tocké

s.

Les

appe

ls pa

r de

s tél

épho

nes

porta

bles r

edev

ienne

nt no

rmau

x.

Les

télép

hone

s fix

es r

epre

nnen

t leu

r fon

ction

neme

nt sa

uf da

ns le

s qua

rtiers

grav

emen

t end

omma

gés.

Le

no

mbre

su

ffisan

t d’i

nstal

lation

s tél

épho

nique

s sa

ns fi

l étan

t ins

tallée

s da

ns le

s abr

is de

s qua

rtiers

grav

emen

t att

eints,

les m

oyen

s de

comm

unica

tion

des s

inistr

és so

nt as

suré

s.

Le

plan

de

rétab

lisse

ment

comm

e le

remp

lacem

ent

des

appa

reils

pr

oviso

ireme

nt ré

paré

s ou

le

reno

uvell

emen

t de

s lig

nes

grav

emen

t en

domm

agée

s et

les t

rava

ux

comm

ence

nt en

fon

ction

du

de

gré d

e prio

rité.

Mesures nécessaires

Le m

odule

de

comm

unica

tion

et les

comp

agnie

s de

télép

hone

s do

ivent

acc

élére

r l’o

ptim

isatio

n de

s lig

nes

télép

honi

ques

en

do

ublan

t ce

rtain

es

ligne

s et e

ffect

uer l

a mise

à ni

veau

par

asism

ique

de

s ce

ntra

les,

des

stan

dard

s, de

s po

teau

x éle

ctriq

ues e

t des

ante

nnes

.

Le

modu

le de

co

mmun

icatio

n et

les

comp

agnie

s de

tél

épho

nes

doive

nt in

trodu

ire u

n sy

stèm

e qu

i as

sure

les

co

mm

unica

tions

d’u

rgen

ce e

n pr

iorit

é su

r la b

ase d

e la d

eman

de p

réala

ble.

Le

mod

ule d

e co

mmun

icatio

n do

it in

diqu

er

la pr

océd

ure

d’in

spec

tion

d’ur

genc

e lo

rs

de l’

occu

rrenc

e de

sin

istre

s da

ns le

plan

OR

SEC

et e

ffect

uer

la fo

rmat

ion

du

pers

onne

l.

Le m

odule

de

comm

unica

tion

défin

it la

proc

édur

e du

plan

de

rétab

lisse

ment

des

instal

lation

s de

com

munic

ation

qui

inclut

le s

tocka

ge d

es m

atérie

ls et

matér

iaux

et la

gesti

on d

u pe

rsonn

el da

ns l

e pla

n OR

SEC

et eff

ectue

des

exe

rcice

s po

ur l

e ré

tablis

seme

nt.

Le m

odule

de

comm

unica

tion

doit

stoc

ker l

es m

atér

iels

et m

atér

iaux

de s

ecou

rs te

ls qu

e les

ante

nnes

de s

ecou

rs o

u de

s télé

phon

es sa

ns fi

l mob

iles.

Le m

odule

de

com

mun

icatio

n dé

finit

la pr

océd

ure

d’él

abor

atio

n du

pl

an

de

réta

bliss

emen

t da

ns l

e pl

an

ORSE

C po

ur p

ouvo

ir ét

ablir

ce

pla

n sa

ns h

eurt.

Page 63: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-101

Tabl

eau

9-47

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(19)

Méd

ias

(télé

visi

on, r

adio

, jou

rnau

x et

revu

es)

0 à un

e heu

re pl

us ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

Les

bâtim

ents

des

média

s ou

des

équ

ipeme

nts

diver

s éta

nt gr

avem

ent

endo

mmag

és,

le fon

ction

neme

nt de

s émi

ssion

s est

coup

é.

Certa

ines

instal

lation

s po

ur

l’impr

essio

n de

s jou

rnau

x ne

son

t pas

end

omma

gées

et l

’éditio

n de

ce

rtaine

s rev

ues f

oncti

onne

.

L’édu

catio

n co

ncer

nant

la pr

éven

tion

des c

atastr

ophe

s à

trave

rs les

méd

ias n

’étan

t pas

suff

isante

, les

gen

s ne

save

nt pa

s quo

i faire

.

Certa

ins m

edias

peuv

ent to

ujour

s fon

ction

ner e

t insis

tent s

urtou

t sur

la si

tuatio

n des

zone

s par

ticuli

èrem

ent

touch

ées d

ans l

eurs

infor

matio

ns. E

n con

séqu

ence

, des

opini

ons p

essim

istes

se pr

opag

ent p

armi

les h

abita

nts et

les

souti

ens v

enan

t de l

’extér

ieur s

ont d

istrib

ués d

e faç

on no

n équ

itable

, dan

s ces

zone

s don

t par

lent s

urtou

t les

média

s. De

plus

, du à

une p

rése

ntatio

n tro

p imp

ortan

te de

rapp

orts

non f

ondé

s ou e

rroné

s par

certa

ins m

édias

, la

paniq

ue et

le dé

sarro

i se r

épan

dent

parm

i les h

abita

nts.

Situation améliorée

Des

mesu

res

telles

qu

e la

mise

à

nivea

u pa

rasis

miqu

e de

bâti

ments

abr

itant

des

média

s ou

la fi

xatio

n de

maté

riels

dans

ces

bâti

ments

, le

dysfo

nctio

nnem

ent e

n cas

de sé

isme e

st ré

duit.

Les

conn

aissa

nces

con

cern

ant

la pr

éven

tion

des

catas

troph

es

et la

prép

arati

on

des

matér

iels

de

seco

urs

dans

les

abr

is éta

nt co

mmun

iquée

s pa

r les

dias,

les ha

bitan

ts pe

uven

t agir

avec

sang

-froid

.

En m

ême

temps

qu’i

ls fou

rniss

ent d

es in

forma

tions

exa

ctes

sur l

a sit

uatio

n de

s sin

istré

s et

des

aides

, les

méd

ias

lance

nt de

s ap

pels

au c

alme.

Ains

i les

hab

itants

peu

vent

obten

ir de

s inf

orma

tions

fiab

les g

râce

aux

émi

ssion

s ra

dios o

u aux

éditio

ns sp

écial

es de

s jou

rnau

x.

Les

infor

matio

ns o

fficiel

les s

ur la

situ

ation

des

sini

strés

ou

des

aides

son

t tra

nsmi

ses

corre

cteme

nt au

x ha

bitan

ts gr

âce a

ux m

édias

.

Quan

t au

x ha

bitan

ts dé

pour

vus

de r

adios

et

d’autr

es m

oyen

s, les

info

rmati

ons

sont

trans

mise

s pa

r de

s ha

ut-pa

rleur

s ins

tallés

dans

les a

bris.

Mesures nécessaires

Le m

odule

de

servi

ce d

’infor

matio

ns e

t des

méd

ias

doit a

ccélé

rer l

a mise

à ni

veau

par

asism

ique

des

timen

ts a

brita

nts

les m

édias

et p

rend

re d

es

mes

ures

par

asism

ique

s, te

lle q

ue la

fixa

tion

des

équi

pem

ents

.

Les

média

s in

form

ent l

es h

abita

nts

régu

lière

men

t su

r la

régl

emen

tatio

n et

la p

répa

ratio

n en

cas

de

séism

e ave

c le c

onco

urs d

es se

rvice

s con

cern

és.

Les

habit

ants

poss

èden

t de

s ra

dios

de

seco

urs

trans

porta

bles

afin

d’ob

tenir

les in

forma

tions

en

cas

de

sinist

res.

Le

mod

ule d

’infor

matio

n, av

ec le

con

cour

s de

s mé

dias,

étab

lit p

réala

blem

ent

un g

uide

sur

la p

rocé

dure

d’

info

rmat

ion

en ca

s d’u

rgen

ce et

info

rme s

on p

erso

nnel

du co

nten

u de

cette

pro

cédu

re.

Le

mod

ule d’

infor

matio

n pré

pare

des

hau

t-par

leurs

qui

sero

nt in

stall

és d

ans l

es ab

ris, e

tc. lo

rs de

s sini

stres

, afi

n de p

ouvo

ir don

ner r

apide

ment

des i

nform

ation

s offic

ielles

sur le

s dom

mage

s ou l

es ai

des.

Page 64: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Projet de rapport final

9-102

Tabl

eau

9-48

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(20)

Tra

nspo

rt aé

rien

(aér

opor

t)

0 à un

e heu

re pl

us ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

Même

si l

es d

égâts

du

nouv

eau

termi

nal r

esten

t lim

ités,

les é

quipe

ments

de

contr

ôle é

tant t

ombé

s et

endo

mmag

és,

le fon

ction

neme

nt de

la

tour

de

contr

ôle es

t inter

romp

u.

La

piste

d’atte

rriss

age

étant

endo

mmag

ée,

l’atte

rriss

age

et le

déco

llage

de

vienn

ent

impo

ssibl

es.

De

s fui

tes

de

carb

uran

t so

nt pr

ovoq

uées

pa

r l’e

ndom

mage

ment

des d

épôts

de ca

rbur

ant.

On p

rocè

de à

l’ins

pecti

on d

’urge

nce

en a

rrêtan

t le

déco

llage

et l’a

tterri

ssag

e.

Le fo

nctio

nnem

ent d

e la

tour d

e co

ntrôle

ne

peut

être

rétab

li à

caus

e du

re

tard

de

répa

ratio

n de

s éq

uipem

ents

de co

ntrôle

.

Le

ravit

aillem

ent

en

carb

uran

t éta

nt lim

ité

par

l’end

omma

geme

nt de

servo

irs,

le no

mbre

d’h

élico

ptère

s qu

i déc

ollen

t et a

tterri

ssen

t en

utilis

ant

une p

artie

de te

rrain

est a

ussi

limité

.

Le ré

tablis

seme

nt de

la p

iste

pren

d de

s reta

rds

par

faute

de

matér

iels

et de

ma

tériau

x né

cess

aires

. P

ar c

onsé

quen

t, l’a

ccue

il de

s aid

es in

terna

tiona

les es

t impo

ssibl

e.

Malgr

é la

fin d

e ré

para

tion

de la

pist

e, du

fait

que

la ré

para

tion

du s

ystèm

e de

gu

idage

n’es

t pa

s en

core

ter

miné

e, le

déco

llage

et

l’atte

rriss

age

aux

instru

ments

so

nt tou

jours

impo

ssibl

es.

Le

fait

que

l’acc

ueil

des

aides

int

erna

tiona

les d

épen

d de

s au

tres

aéro

ports

dem

ande

plu

s de t

emps

et de

trav

ail.

Le fo

nctio

nnem

ent d

e l’a

érop

ort

est q

uasim

ent r

établi

.

Situation améliorée

Grâc

e au

x me

sure

s vis

-à-vi

s de

s sé

ismes

telle

que

la

fixati

on d

es é

quipe

ments

de

la tou

r de

con

trôle,

il

n’y a

pas

de

domm

ages

impo

rtants

con

cern

ant

son f

oncti

onne

ment.

Une p

artie

de la

piste

d’att

erris

sage

est fi

ssur

ée.

Co

mpte

tenu

d’une

mise

à n

iveau

par

asism

ique,

il n’y

a pa

s de d

égâts

dans

les d

épôts

de ca

rbur

ant.

On p

rocè

de à

une

insp

ectio

n d’u

rgen

ce e

n ar

rêtan

t le

déco

llage

et l’a

tterri

ssag

e. La

rép

arati

on d

e la

piste

comm

ence

, gr

âce

au

pe

rsonn

el qu

i a r

eçu

une

forma

tion

conc

erna

nt les

ma

tériel

s et m

atéria

ux st

ocké

s.

Le

déco

llage

et

l’atte

rriss

age

des

hélic

optèr

es

devie

nnen

t pos

sibles

un ut

ilisan

t une

partie

du te

rrain.

Grâc

e à

la ré

para

tion

rapid

e et

l’utili

satio

n de

s éq

uipem

ents

du c

ontrô

le de

rem

place

ment,

l’a

érop

ort

repr

end

son

foncti

onne

ment

esse

ntiel

pour

accu

eillir

les ai

des e

xtérie

ures

.

Le

chan

geme

nt de

s éq

uipem

ents

et de

s ins

tallat

ions

prov

isoire

ment

répa

rés

avan

ce,

tout

en

maint

enan

t le

foncti

onne

ment

de l’a

érop

ort.

Mesures nécessaires

Le m

odule

de

trans

port

et le

gesti

onna

ire d

e l’a

érop

ort

devro

nt ré

alise

r de

s m

ises

à ni

veau

pa

rasis

miq

ues,

pour

la fi

xatio

n de

s équ

ipem

ents

de

la t

our

de c

ontrô

le ou

pou

r les

dép

ôts

de

carb

uran

t.

Le m

odule

de

trans

port

et le

gesti

onna

ire d

e l’a

érop

ort

défin

issen

t la

proc

édur

e d’

insp

ectio

n d’

urge

nce

et l

es m

étho

des

d’ap

prov

ision

nem

ent

et d

e st

ocka

ge d

es m

atér

iels

et m

atér

iaux

néce

ssair

es au

réta

bliss

emen

t, et

les i

ndiq

uer d

ans l

e plan

ORS

EC.

Le m

odule

de

trans

port

et le

gesti

onna

ire d

e l’a

érop

ort d

oiven

t cla

rifier

la

proc

édur

e de

re

nouv

ellem

ent

ou

d’ap

prov

ision

nem

ent

des

équi

pem

ents

cess

aires

au

m

aintie

n du

fonc

tionn

emen

t de l

’aéro

port.

Page 65: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-103

Tabl

eau

9-49

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(21)

Tra

nspo

rt m

ariti

me

(inst

alla

tions

por

tuai

res)

0 à un

e heu

re pl

us ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

Une

partie

du

quai

de la

par

tie n

ord

du p

ort d

’Alge

r es

t défo

rmée

.

Le q

uai d

e la

partie

sud

est

inclin

é, à

caus

e de

pr

oblèm

es d

e liq

uéfac

tion

et les

ins

tallat

ions

de

déch

arge

ment

des

carg

aison

s so

nt ain

si en

domm

agée

s.

L’ins

pecti

on d’

urge

nce d

es in

stalla

tions

est e

ffectu

ée et

l’u

tilisa

tion

des

instal

lation

s en

domm

agée

s pa

r la

liqué

factio

n est

inter

dite.

Le

tablis

seme

nt ra

pide

des

instal

lation

s éta

nt dif

ficile

, la

capa

cité

de

déch

arge

ment

est

cons

idéra

bleme

nt ré

duite

.

L’acc

ostag

e de

s pe

tits b

ateau

x de

vient

poss

ible

au n

iveau

d’un

e pa

rtie d

u qu

ai no

rd g

râce

à la

para

tion

prov

isoire

.

Le ré

tablis

seme

nt ra

pide d

u qua

i sud

ne pe

ut êtr

e esc

ompté

, faute

de m

atérie

ls et

de m

atéria

ux.

Situation améliorée

Les

mesu

res

para

sismi

ques

tel

le qu

e de

s tra

iteme

nts d

es p

roblè

mes

de l

iquéfa

ction

étan

t ré

alisé

s au

nivea

u de

s qua

is ou

des

fond

ation

s des

ins

tallat

ions

de d

écha

rgem

ent,

les d

égâts

res

tent

limité

s.

L’utili

satio

n de

s ins

tallat

ions

est

repr

ise,

une

fois

confi

rmé l

eur s

écur

ité su

ite à

l’insp

ectio

n d’ur

genc

e.

Les

trava

ux d

e ré

para

tion

comm

ence

nt au

nive

au d

es

instal

lation

s do

nt les

dom

mage

s on

t été

ana

lysés

, av

ec le

s maté

riels

et ma

tériau

x stoc

kés.

Même

si l

es tr

avau

x de

rétab

lisse

ment

d’une

par

tie d

es in

stalla

tions

de

déch

arge

ment

conti

nue,

la plu

part

des

instal

lation

s de d

écha

rgem

ent o

nt re

pris

leur f

oncti

onne

ment

et pe

rmett

ent l’

accu

eil de

s sec

ours

qui a

rrive

nt.

Mesures nécessaires

Le m

odule

de

trans

port

et le

gesti

onna

ire d

es

instal

lation

s po

rtuair

es

devro

nt ré

alise

r un

di

agno

stic

sur

le da

nger

de

liqué

fact

ion

au

nive

au

des

quais

et

de

s fo

ndat

ions

de

s in

stall

atio

ns p

ortu

aires

ain

si qu

e de

s m

esur

es

néce

ssair

es à

pren

dre.

Le

modu

le de

tra

nspo

rt et

le ge

stion

naire

de

s ins

tallat

ions

portu

aires

déf

iniss

ent p

réala

blem

ent l

a pr

océd

ure

conc

erna

nt l

’insp

ectio

n d’

urge

nce,

et

com

men

t sto

cker

les m

atér

iels e

t mat

ériau

x pou

r le

réta

bliss

emen

t rap

ide

et o

rgan

iser l

es

exer

cices

de

seco

urs.

Le m

odule

de

trans

port

et le

gesti

onna

ire d

es i

nstal

lation

s po

rtuair

es c

larifi

ent

la pr

océd

ure

pour

le

reno

uvell

emen

t ou

l’a

ppro

visio

nnem

ent

des

équi

pem

ents

im

porta

nts

pour

le

main

tien

des

fonc

tionn

emen

ts p

ortu

aires

.

Page 66: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Projet de rapport final

9-104

Tabl

eau

9-50

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(22)

Tra

nspo

rt te

rrest

re (p

onts

)

0 à un

e heu

re pl

us ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

10 p

onts

s’effo

ndre

nt et

13 p

onts

prés

enten

t des

gli

ssem

ents

au ni

veau

des t

ablie

rs.

Même

si le

dég

agem

ent d

es ta

blier

s eff

ondr

és

comm

ence

, cela

n’av

ance

guè

re à

cau

se d

u ma

nque

de m

atérie

ls et

de m

atéria

ux.

Même

si

les p

onts

effon

drés

qui

bloqu

aient

jusqu

e-là

les ro

utes

sont

déga

gés,

les tr

avau

x de

tablis

seme

nt n’a

vanc

ent

pas

faute

de

matér

iels

et de

maté

riaux

, et c

ela p

rovo

que

des

embo

uteilla

ges i

mpor

tants.

me

si l’in

spec

tion

d’urg

ence

de

s po

nts

comm

ence

, ce

la n’a

vanc

e gu

ère,

faute

de

nomb

re su

ffisan

t de t

echn

icien

s.

Les

trava

ux d

e ré

tablis

seme

nt de

s pon

ts qu

i ont

prés

enté

des

gliss

emen

ts de

tab

lier

conti

nuen

t et

les

embo

uteilla

ges

au n

iveau

de

ces

point

s co

ntinu

ent

égale

ment.

Même

si l

a plu

part

des

trava

ux d

e ré

tablis

seme

nt d’u

rgen

ce

sont

termi

nés,

la lim

itatio

n de

la

circu

lation

con

tinue

à c

ause

de

la re

cons

tructi

on d

es p

onts

effon

drés

qu

i n’av

ance

nt pa

s vite

.

Situation améliorée

L’effo

ndre

ment

des

ponts

pe

ut êtr

e év

ité

par

l’insta

llatio

n de

disp

ositif

s sp

écifiq

ues

et/ou

des

me

sure

s vis-

à-vis

des p

roblè

mes d

e liqu

éfacti

on.

Un

e pa

rtie d

es p

onts

prés

ente

des

gliss

emen

ts de

tab

liers.

L’ins

pecti

on d

’urge

nce

de la

sécu

rité d

es p

onts

à l’in

itiativ

e du p

erso

nnel

du C

GS et

du C

TTP

qui a

re

çu la

form

ation

adéq

uate

est c

omme

ncée

.

Suite

à l

’insp

ectio

n, le

contr

ôle d

u tra

fic e

st né

cess

aire p

our li

miter

la ci

rculat

ion au

nive

au de

s po

nts.

Les

trava

ux c

omme

ncen

t po

ur l

es p

onts

qui

néce

ssite

nt la

répa

ratio

n en

liai

son

avec

les

se

rvice

s pu

blics

et

auss

i av

ec l

es e

ntrep

rises

pr

ivées

qui o

nt co

nclu

un ac

cord

préa

lable.

Malgr

é qu

elque

s lim

itatio

ns d

e vit

esse

ou

de

circu

lation

da

ns

un

seul

sens

qu

i su

bsist

ent,

le ré

tablis

seme

nt d’u

rgen

ce

est

à pe

u pr

ès

termi

né e

t le

foncti

onne

ment

de l

a plu

part

des

ponts

est

rétab

li. Un

e étu

de d

étaillé

e po

ur l

e vé

ritable

rétab

lisse

ment

ou la

re

cons

tructi

on co

mmen

ce.

Les

vérita

bles

trava

ux

de

rétab

lisse

ment/

re

cons

tructi

on

comm

ence

nt.

Mesures nécessaires

Effe

ctue

r la

mise

à n

iveau

par

asism

ique

des

po

nts

et i

nsta

ller

des

disp

ositi

fs p

erm

etta

nt

d’év

iter l

’effo

ndre

men

t.

Effe

ctue

r un

e ét

ude

des

prob

lèmes

de

liq

uéfa

ctio

n d

es s

ols

de fo

ndat

ions

des

pon

ts,

afin

de

pren

dre

des

mes

ures

con

cern

ant

les

poin

ts d

ange

reux

.

Le m

odule

de

diagn

ostic

et l

e Mi

nistèr

e de

s Tr

avau

x Pu

blics

cla

rifien

t la

proc

édur

e de

l’in

spec

tion

des p

onts

à l’in

itiativ

e du

CGS

et d

u CT

TP.

Ils

doive

nt pr

omou

voir

la vu

lgaris

ation

de

tech

nique

s d’i

nspe

ction

, en

réa

lisan

t des

ex

ercic

es d’

inspe

ction

d’ur

genc

e.

Le

modu

le de

tra

vaux

pu

blic

défin

it pr

éalab

lemen

t un

plan

ORS

EC q

ui in

diqu

e la

proc

édur

e de

rét

ablis

sem

ent d

’urg

ence

des

po

nts

inclua

nt un

acc

ord

avec

les

entre

prise

s pr

ivées

qui p

ossè

dent

des m

atérie

ls.

Le m

odule

de

trava

ux p

ublic

éta

blit

préa

lablem

ent u

ne d

irect

ive

pour

le ré

tabl

issem

ent d

es p

onts

qui

inclut

une

pro

cédu

re d

’étud

e po

ur le

rétab

lisse

ment.

Page 67: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-105

Tabl

eau

9-51

C

onsé

quen

ces

de s

céna

rio (s

ituat

ion

la p

lus

grav

e, s

ituat

ion

amél

ioré

e, m

esur

es n

éces

saire

s) d

u au

trem

blem

ent d

e te

rre d

e sc

énar

io ty

pe K

hair

al D

in, à

8 h

eure

s du

soi

r

(23)

Tra

nspo

rt te

rrest

re (r

oute

s)

0 à un

e heu

re pl

us ta

rd

1 à 24

heur

es pl

us ta

rd

1 à 3

jours

plus t

ard

3 à 7

jours

plus t

ard

7 jou

rs plu

s tar

d ou p

lus

Situation la plus grave

Les r

outes

don

t les v

oies o

nt mo

ins d

e 4m

de

large

de

vienn

ent im

prati

cable

s dan

s la

zone

la de

nsité

de

s bâti

ments

est é

levée

, à ca

use d

e l’ef

fondr

emen

t de

s bâti

ments

.

Les

route

s qu

i son

t sur

les

pente

s tel

les q

ue c

elles

pr

oche

s de

RAI

S HA

MIDO

U su

r la

route

nati

onale

11

de

vienn

ent

impr

atica

bles

à ca

use

de

gliss

emen

ts.

Be

auco

up

d’acc

idents

so

nt pr

ovoq

ués

et les

co

nduc

teurs

de v

éhicu

les a

ccide

ntés

aban

donn

ent

leur v

éhicu

le sa

ns la

isser

la cl

é.

Des

embo

uteilla

ges

impo

rtants

son

t pr

ovoq

ués

par

des

véhic

ules

qui

proc

èden

t à

l’éva

cuati

on

des

comb

res.

Par

ail

leurs

de n

ombr

euse

s ro

utes

devie

nnen

t im

prati

cable

s à

caus

e de

hicule

s ac

ciden

tés e

t aba

ndon

nés.

Par

con

séqu

ent,

même

les

ro

utes

princ

ipales

de

vienn

ent

quas

imen

t im

prati

cable

s.

Les

trava

ux

de

déga

geme

nt de

s ro

utes

princ

ipales

n’a

vanc

ent

pas

faute

d’ éq

uipem

ents

pour

l’e

nlève

ment

des

déco

mbre

s et d

es vé

hicule

s aba

ndon

nés.

Une

seule

voie

prin

cipale

es

t as

suré

e po

ur

la cir

culat

ion

des

véhic

ules

d’urg

ence

et l

a plu

part

des

route

s re

stent

impr

atica

bles.

Les t

rava

ux d

e dé

gage

ment

des

route

s pr

enne

nt de

s re

tards

à

caus

e du

man

que

du m

atérie

l ou

de

la fat

igue

des o

uvrie

rs et

il re

ste a

insi

des

route

s en

core

im

prati

cable

s.

Les

solda

ts du

gén

ie de

l’arm

ée

sont

mobil

isés

pour

aide

r les

tra

vaux

de

gage

ment

des

route

s qui

reste

nt.

Situation améliorée

Grâc

e à

des

mesu

res

para

sismi

ques

ou

de

s me

sure

s de

pro

tectio

n de

s pe

ntes

impo

rtante

s, la

partie

des

route

s re

ndue

impr

atica

ble à

cau

se d

e l’e

ffond

reme

nt de

s bâti

ments

ou

gliss

emen

ts su

r les

pe

ntes p

eut ê

tre lim

itée.

L’é

largis

seme

nt de

s vo

ies a

vec

des

zone

s tam

pon

situé

es

en

fin

de

route

s pr

incipa

les

perm

et d’a

ssur

er le

trafi

c, ma

lgré

les o

bstac

les c

onsti

tués

par le

s déc

ombr

es.

Le

s co

nduc

teurs

des

véhic

ules

accid

entés

ab

ando

nnen

t leur

véhic

ule av

ec la

clé.

La p

olice

et

le mo

dule

de t

rans

port

désig

nent

les

route

s ré

servé

es

à l’u

rgen

ce

et éta

bliss

ent

préa

lablem

ent u

n pla

n de

rétab

lisse

ment

qui d

onne

la

prior

ité a

u dé

gage

ment

ou a

u co

ntrôle

de

la cir

culat

ion

de ce

s rou

tes pr

iorita

ires.

Le

s h

abita

nts s

ont b

ien in

formé

s du

fait

de n

e pa

s uti

liser

les

véh

icules

d’év

acua

tion,

ce q

ui pe

rmet

d’évit

er le

s enc

ombr

emen

ts.

Un p

lan d

e dé

gage

ment

des

route

s y

comp

ris la

con

clusio

n d’u

n ac

cord

ave

c les

en

trepr

ises

privé

es

sur

l’app

rovis

ionne

ment

en

matér

iels

étant

préa

lablem

ent é

tabli,

l’app

rovis

ionne

ment

des

équip

emen

ts né

cess

aire

a lie

u sa

ns h

eurt

et les

trav

aux

de d

égag

emen

t des

route

s pr

incipa

les p

euve

nt êtr

e ré

alisé

s r

apide

ment.

Ains

i le

déga

geme

nt de

s ro

utes

seco

ndair

es p

eut

comm

ence

r.

Un

plan

pour

le

vérita

ble

rétab

lisse

ment

du

foncti

onne

ment

des

route

s es

t éta

bli

et les

tra

vaux

de

para

tion

de r

evête

ment,

de

band

e d’a

ccote

ment

ou

des

signa

ux co

mmen

cent.

Mesures nécessaires

Les

mes

ures

pa

rasis

miq

ues

conc

erna

nt

les

bâtim

ents

et l

a st

abilis

atio

n de

s pe

ntes

qui

son

t au

nive

au d

es ro

utes

dev

ront

être

accé

lérée

s.

L’élar

giss

emen

t des

voi

es e

t l’in

stalla

tion

de z

one

de ta

mpon

(tro

ttoir)

des

route

s pr

incipa

les d

evro

nt êtr

e acc

éléré

s.

Il fau

t fair

e co

nnaît

re a

ux c

ondu

cteur

s la

néce

ssité

de

lais

ser

la clé

sur

leu

r vé

hicule

qua

nd i

ls ab

ando

nnen

t leur

s véh

icules

accid

entés

.

Désig

ner l

es ro

utes

rése

rvée

s à l’u

rgen

ce et

étab

lir

préa

lablem

ent u

n pl

an d

e ré

tabl

issem

ent q

ui m

et

l’acc

ent s

ur le

dég

agem

ent d

es ro

utes

rése

rvée

s à

l’urg

ence

ou

le co

ntrô

le de

circ

ulat

ion

de c

es

rout

es.

Fa

ire sa

voir a

ux ha

bitan

ts qu

’il ne

faut

pas u

tilise

r leur

s vé

hicule

s en

ca

s de

s sin

istre

s et

effec

tuer

les

exer

cices

d’év

acua

tion.

Le m

odule

de tr

ansp

ort d

oit in

diqu

er u

n pl

an d

e dég

agem

ent d

es ro

utes

qui

in

clut

la co

nclu

sion

d’un

acc

ord

avec

les

ent

repr

ises

privé

es o

u le

stoc

kage

des

mat

ériel

s et m

atér

iaux d

ans l

e plan

ORS

EC.

Le

modu

le de

tra

nspo

rt do

it in

diqu

er

la pr

océd

ure

pour

l’é

labor

atio

n du

vér

itabl

e pl

an

de

réta

bliss

emen

t da

ns

le pl

an O

RSEC

.

Page 68: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Projet de rapport final

9-106

Tabl

eau

9-52

C

onsé

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Chapitre 9 : Évaluation de la vulnérabilité urbaine

9-107

Afin de disposer les matériels pour la préparation de suggestions sur la gestion des catastrophes, les rubriques importantes à mettre en valeur et celles importantes particulières dans chaque article de réponse d’urgence sont sélectionnées à travers la procédure suivante selon les scénarii conséquents susmentionnés :

1) Basées sur les scenarii conséquents, les rubriques à promouvoir ou à mettre en valeur dans chaque article de réponse d’urgence (voir la partie supérieure du Tableau 9-53) sont catégorisées. Dans le résultat sont rassemblées 12 catégories (de a à 1.) telles que montrées à la gauche du Tableau 9-53.

2) Pour chaque article de réponse d’urgence, l’importance de chaque rubrique sont évaluée et rangées dans les quatre classes suivantes : ◎: Rubriques de priorité élevée, ○: Rubriques prioritaire, …: Rubriques concernée, ・: Rubriques moins concernée.

3) Parmi 12 rubriques, les six (6) rubriques suivantes sont sélectionnées comme rubriques importantes, parce que les rubriques sont évaluées de priorité élevée dans nombreux articles.

a. Évaluation sismique et mise en valeur des équipements principaux d. Éducation et information préalable au public f. Formulation de plan et de formation pour la réponse d’urgence dans chaque secteur j. Clarification de la procédure de formulation des plans de réhabilitation et de

reconstruction l. Préparation et tenue des enregistrements des activités accompagnés de résumés et de

plans d’amélioration

4) Les rubriques/mesures particulières à promouvoir et à mettre en valeur ont été sélectionnées pour chaque article de réponse d’urgence.

Dans le résultat sont sélectionnées 27 rubriques telles que montrées en bas du Tableau 9-53. Le contenu est résumé comme suit :

- Parmi 27 rubriques, 17 rubriques sont à promouvoir ou à mettre en valeur par l’initiative de l’administration (en couleur verte dans le Tableau 9-53). La plupart des rubriques seront réalisées conformément à la prescription sur la procédure détaillée dans le plan d’action de la gestion des catastrophes. Il est considéré que la formulation des plans de gestion systématiques et compréhensifs des catastrophes conformément à l’estimation de dommage dans la présente étude sera une rubrique clef pour la promotion de ces rubriques.

- 10 rubriques sont à promouvoir ou à mettre en valeur dans les activités de base individuelle ou communautaire (en couleur bleue dans le Tableau 9-53). A l’occasion de voir s’améliorer la conscience de la population à travers le séisme de Boumerdes, il est attendu que les activités de base individuelle ou communautaire soient encouragées au moyen de l’appui adéquat de l’administration. Le contenu de l’appui recommandé est résumé à l’alinéa 10-2.

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9-108

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Base d'appui

Accommodation et recasement

Secours et lutte contre l'incendie

Sécurité publique

Soins médicaux des blessés

Système sanitaire

Personnes disparues

Traitement à la morgue

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Soin psychologique

Éducation

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Page 71: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

CHAPITRE 10

RECOMMANDATIONS POUR LA RÉDUCTION DE L’IMPACT D’UN SÉISME

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Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

10-1

Chapitre 10. Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

10-1 Identification des principaux enjeux

Afin d’identifier les enjeux importants de la gestion des catastrophes sismiques, plusieurs volets ont été retenus et évalués au travers de trois matrices. Le contenu des matrices a été élaboré par l'équipe d'étude de la JICA en tenant compte des réponses aux questionnaires diffusés auprès des membres algériens du comité de pilotage. Les matrices concernent les aspects suivants:

(1) Scénario de dommage (voir le Chapitre 9)

On a identifié vingt-quatre (24) fonctions nécessaires à la réponse et aux secours en fonction du temps, depuis l'occurrence du tremblement de terre et au cours de la période qui le suit, en se référant aux dommages produits par le séisme de scénario de Khair al Din. Les conséquences de ce scénario ont été estimées sous deux versions, l’une pour le cas le plus grave (worst case) et l'autre en cas d'amélioration des conditions actuelles (improved case ou scénario d’améliorations), avec les recommandations requises pour se trouver dans cette situation plus favorable. Ce faisant, des enjeux importants ont été reportés dans le Tableau 9-53.

(2) Analyse des activités préventives actuelles

On a retenu les 7 catégories suivantes pour l’évaluation des activités et des mesures préventives actuelles:

Population Politique et planification Organisations et institutions Moyens pour la gestion des catastrophes Information et communication Sensibilisation Education et formation

A partir des sept catégories, on a retenu 62 critères pour l'évaluation. Chaque critère a été évalué et classé en points forts ou points faibles, et accompagné le cas échéant de recommandations pour l'amélioration des points faibles selon les indications des Tableaux 10-2 10-10. Sur cette base, quarante-deux enjeux importants ont été identifiés, comme l’indique le Tableau 10-1.

La plupart des enjeux identifiés doivent faire l’objet d’une dizaine de décrets d'application de la loi n° 04-20. Les mesures correspondantes seront mises en œuvre sous la coordination de la Délégation nationale aux risques majeurs (DNRM) dont on attend la création. Son installation (promulgation d'un décret de création) est des plus cruciales.

(3) Identification des principaux enjeux liés au cycle de prévention et aux entités concernées

Bien que cette analyse recouvre en partie la précédente, soixante-douze sujets à traiter pour la gestion des catastrophes sismiques en Algérie ont été introduits dans une matrice d’évaluation du cycle de gestion des catastrophes (préparation, réduction du risque, réponse d’urgence, réhabilitation et reconstruction) et des organismes concernés (assistance publique,

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Projet de rapport final

10-2

assistance mutuelle et auto-assistance). Les résultats de cette évaluation ont été récapitulés en trois rubriques (enjeu, situation actuelle et organisation responsable) comme indiqué dans les Tableaux 10-11 à 10-18.

Chaque matière a été encore évaluée à partir des points de vue et des classifications suivants:

- Importance

A : Importance élevée B : Importance modérée C : Faible importance

- L'état actuel de réalisation

I : Non mis en application, ou application lente II : Mis en oeuvre partielle III : Bonne mise en oeuvre

- Urgence

a : Très urgent b : moyennement urgent c : urgence faible

Cette évaluation concerne directement les mesures de gestion des catastrophes à mettre en œuvre par les parties prenantes algériennes. Il est donc recommandé qu’elles conduisent l'évaluation par elles-mêmes, avec leur bonne connaissance des conditions administratives, économiques et sociales du pays, et à la lumière de la stratégie nationale et du plan gestion des catastrophes. Aussi l'évaluation présentée ici-n’est-elle qu’une proposition.

Dans cette proposition, on retient les rubriques jugées prioritaires du point de vue de la gravité des problèmes, du niveau d’avancement etde l’urgence:

- Préparation (support public)

1) Élaboration des stratégies nationales et plans nationaux de gestion des catastrophes 2) Répartition des rôles et collaboration entre les organismes concernés (1-8 dans le

Tableau 10-12) 3) Prise en compte de la prévention des risques dans l’aménagement du territoire (1-7

dans le Tableau 10-12)

- Préparation (auto-assistance)

4) Compréhension des résultats de l’évaluation des dommages et information sur les ressources disponibles pour la gestion des catastrophes

5) Préparation à l’urgence dans chaque famille 6) Obtention des informations relatives à la gestion des catastrophes

- Réduction du risque (assistance mutuelle)

7) Éducation et sensibilisation (2-9 dans le Tableau 10-14)

Page 74: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

10-3

- Réhabilitation et reconstruction (assistance institutionnelle)

8) Élaboration des plans de réhabilitation et de reconstruction (4-4 dans le Tableau 10-18)

L’importance et la nécessité de ces mesures est déjà énoncée dans les lois 04-20 et 04-05. Leur mise en oeuvre peut être envisagée comme suit:

1) Mise en place de la DNRM 2) Formulation de la stratégie nationale et des plans (guides) pour la gestion globale

des catastrophes, sous la coordination de la DNRM 3) Promulgation des décrets pour l'exécution des mesures 4) Formulation des plans d'action pour la mise en œuvre des mesures par la Wilaya et

les organismes concernés 5) Mise en oeuvre des mesures par toutes les entités concernées

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Projet de rapport final

10-4

Tableau 10-1 Principaux enjeux ressortant de l’analyse des activités préventives actuelles

Rubrique Problèmes à résoudre

DN

RM

G

ouve

rnem

ent

Aut

orité

s lo

cale

s

Politique et plan Formulation des politiques et plans nationaux sur la gestion des catastrophes (GC) ◎

Création de la DNRM (Délégation nationale aux risques majeurs) ◎

Formulation d’un plan systématique pour la GC compréhensive englobant les mesures préventives – réponse d’urgence – réhabilitation et reconstruction ○ ◎ ◎

Pol

itiqu

e

Politique sur la GC compréhensive

Formulation d’un plan de GC compréhensive au niveau national, de wilaya et communal ○ ◎ ◎

Formulation des décrets pour la réalisation régie par la DNRM ◎GC compréhensive Mise en place d’une organisation exclusivement chargée de la GC de wilaya ◎

Réduction des risques Clarification des tâches et responsabilités pour les mesures de réduction des risques ◎ ○ ◎

Stipulation des directives pour la formulation des POS dans le PDAU ◎Occupation des sols Préparation des directives pour la formulation du plan de réduction des risques (PPR) ○ ○ ◎

Installation d’un système d’appui tel que la subvention pour la conformité aux règles de construction ◎ ◎

Incitation des agences et ingénieurs de construction ○ ◎ ○

Introduction d’un registre d’inventaire des bâtiments enregistrés ○ ○ ◎Bâtiment

Installation d’un système d’encouragement à la promotion de renforcement ◎ ○

Amélioration des modules prescrivant les procédures détaillées du plan ORSEC ○ ◎Réponse d’urgence Promotion des mesures assurant la fonction de la capitale ◎ ○ ◎

Réhabilitation Préparation des directives pour la formulation de réhabilitation et de reconstruction ◎

Promotion de l’adhérence à l’assurance et de l’introduction d’un système d’incitation ○ ◎Assurance

Clarification d’une organisation pour la promotion de l’assurance ○ ◎

Inst

itutio

n et

org

anis

atio

n

Recherches et études Formulation des règles ou des plans visant à montrer les actions cibles et requises ○ ◎

Bâtiments Budget pour la GC assuré et alloué par la DNRM ◎

Formulation des directives incluant les entités pour le stockage des alimentations d’urgence ◎

Ress

ourc

e de

GC

Ressources de GC Stockages des alimentations d’urgence par chaque entité d’exécution selon le plan d’action ◎ ◎

Média Préparation des programmes d’informations sur la GC et exécution des programmes ○ ◎ ◎

Information publique Formulation des directives et des plans d’action pour la dissémination des informations ◎

Développement d’un système de communication englobant toute organisation concernée ○ ◎ ◎Communication dédiée Promotion de la documentation, le maintien et l’utilisation des données enregistrées des

catastrophes passées ○ ◎

Base de données Maintenance et mise à jour de la base de données SIG ○ ◎

Mémoire Construction d’un musée commémoratif des catastrophes collectant les données enregistrées des catastrophes passées ○ ○ ◎

Préparation des directives à l’échelle nationale pour l’éducation de la GC ◎

Formulation des programmes d’éducation locale de la GC tels que dans les écoles ○ ◎Info

rmat

ion

et c

omm

unic

atio

n

Base et réseau d’éducation

Établissement d’une base d’éducation à chaque wilaya ◎

Communauté Promotion de leurs propres activités des communautés et des citoyens sur la GC ○ ○ ◎

Conscience Détermination d’une date commémorative de la GC et organisation de la campagne d’amélioration de la conscience ○ ○ ◎

Cito

yen

Partage du coût Renforcement de l’appui officiel à la promotion des activités des citoyens pour la GC ○ ◎

Prescription des directives pour la formulation des programmes d’éducation sur la GC ◎Education

Formulation des programmes d’éducation pour les écoles et les communautés ◎

Formulation des programmes de formation périodique ○ ◎

Incitation des dirigeants des communautés à la promotion et à l’assistance aux activités locales de la GC ○ ◎

Préparation des matériels de formation et d’éducation sur la GC ◎ ○

Formation

Installation du musée commémoratif de la GC en tant que base de formation et d’éducation ○ ◎

Am

élio

ratio

n de

la

cons

cien

ce

Amélioration de la compétence Formulation des programmes d’amélioration systématique de la compétence ○ ○ ◎

Page 76: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

10-5

Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

Tabl

eau

10-2

É

valu

atio

n de

s ac

tivité

s pr

éven

tives

act

uelle

s (

1) C

itoye

ns

Rubr

ique

Po

int

Avan

tage

Po

ints

faib

les

Reco

mm

anda

tions

Ex

isten

ce

Non

En p

lus d

u co

ntexte

hist

oriqu

e, les

gro

upes

loca

ux tr

aditio

nnels

n’e

xisten

t qua

simen

t pas

avec

l’urb

anisa

tion r

apide

.

Activ

ité

Non

Même

s’il

exist

e de

s gr

oupe

s loc

aux

effec

tuant

le ne

ttoya

ge d

es

route

s, le

spor

t ou

des

activ

ités

cultu

relle

s, ce

ux q

ui m

ènen

t des

ac

tivité

s pré

vent

ives n

’exist

ent p

as.

1.1 Groupes locaux

Solid

arité

Co

mme

à Ba

b El

Oue

d ou

Bou

merd

es, m

ais in

terve

ntion

s pe

u or

ganis

ées d

e gro

upes

dive

rs loc

aux

La so

lidar

ité e

ntre

habit

ants

n’est

pas c

onsta

tée a

u niv

eau

de la

vie

quoti

dienn

e.

・ U

ne ai

de pu

bliqu

e (fou

rnitur

e de s

ecou

rs ou

exerc

ice et

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i soll

icite

la fo

rmati

on de

s gro

upes

loca

ux ou

leur

s acti

vités

est d

eman

dée.

Les

acti

vités

quo

tidien

nes

des

grou

pes

locau

x éta

nt im

porta

ntes

pour

la p

répa

ratio

n au

x sin

istre

s ou

l’amé

liora

tion

de la

con

scien

ce,

il fau

t les s

ollici

ter d’

avan

tage.

On

peut

pens

er d

’ajou

ter le

s fon

ction

s ou

les

activ

ités

relat

ives

à la

prév

entio

n de

s ris

ques

aux

gro

upes

loca

ux e

xistan

ts tel

s qu

e le

scou

t islam

ique.

Co

nscie

nce

sur le

s ris

ques

La m

émoir

e de

s ino

ndati

ons

de B

ab E

l Oue

d et

du s

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de

Boum

erde

s re

stant

ancré

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hab

itants

d’A

lger

ress

enten

t la

néce

ssité

de

s ac

tivité

s pr

éven

tives

et

la co

nscie

nce

de

prév

entio

n de

s risq

ues e

st h

auss

ée.

La m

émoir

e de

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stres

comm

e le

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e d’E

l Asn

am e

st en

train

de

se

perd

re.

En

pens

ant q

ue le

s ca

lamité

s na

turell

es c

omme

de

stin,

la plu

part

des

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n’on

t pa

s l’in

tentio

n de

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er d

es

activ

ités p

réve

ntive

s.

・ L

’étab

lisse

ment

et la

publi

catio

n de

s en

regis

treme

nts

des

catas

troph

es, l

a dé

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natio

n d’u

ne jo

urné

e de

la p

réve

ntion

des

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ques

ou

la

comm

émor

ation

po

ur

tirer

les

leç

ons

des

expé

rienc

es d

u pa

ssé

et a

méli

orer

la c

onsc

ience

de

prév

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n so

nt re

quis.

Aya

nt un

e im

porta

nce

sur

l’édu

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n ou

l’am

élior

ation

de

la co

nscie

nce,

il es

t dem

andé

aux

méd

ias d

e me

ner d

es c

ampa

gnes

guliè

res

de la

pré

venti

on d

es r

isque

s en

coll

abor

ant

avec

les

servi

ces m

inisté

riels

conc

erné

s.

・ Il

est

dema

nder

aux

éco

les d

’oblig

er d

e do

nner

un

cour

s de

pr

éven

tion

des

risqu

es a

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e pr

omou

voir

l’édu

catio

n su

r le

séism

e ou

la pr

éven

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u nive

au de

s éco

les.

Int

entio

n sur

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activ

ités

prév

entiv

es

Beau

coup

de

gens

s’in

quièt

ent d

e la

résis

tance

de

leurs

maiso

ns

aux

séism

es.

2/3

des

chefs

de

ména

ges

ont

l’inten

tion

de

renfo

rcer le

urs m

aison

s.

Les

nomb

reux

ha

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ts ne

po

ssèd

ent

pas

d’info

rmati

ons

suffis

antes

sur l

e re

nforce

ment

para

sismi

que

de le

ur m

aison

ou

les

mesu

res e

n cas

d’ur

genc

e.

・ L

a fou

rnitu

re d

es in

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tions

ou

l’exé

cutio

n de

s me

sure

s d’a

ppui

qui

corre

spon

dent

aux

inten

tions

de

s ha

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ts so

nt re

quis.

L’a

mélio

ratio

n ré

gleme

ntaire

ou

admi

nistra

tive

est d

eman

dée a

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e re

fléter

les i

ntenti

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es ha

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ts.

Situa

tion

écon

omiqu

eL’é

cono

mie

natio

nale

s’amé

liore

ave

c la h

auss

e du

prix

du pé

trole.

La

sit

uatio

n éc

onom

ique

de

la

popu

latio

n s’a

méli

ore

elle-

auss

i ave

c la

baiss

e du

taux

de

chôm

age.

1/3

de c

hefs

de

ména

ges

ont l

’inten

tion

d’acc

epter

une

cha

rge

finan

cière

pou

r le

renfo

rceme

nt de

leur

s mais

ons.

Malgr

é l’a

mélio

ratio

n, le

taux

de c

hôma

ge r

este

enco

re é

levé;

23,7%

en

2003

et

15,3%

en

2005

(Of

fice

Natio

nale

de l

a St

atisti

que :

ONS

). Le

taux

de

popu

lation

en

dess

ous

du s

euil

de

pauv

reté

est 2

5% en

2005

.

・ L

e re

nfor

cem

ent

d’ap

pui

publ

ique

su

r les

m

esur

es

préli

min

aires

com

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ubve

ntion

est

dema

ndé

afin

de s

ollici

ter le

s ac

tivité

s pr

éven

tives

qui

néce

ssite

nt la

char

ge fi

nanc

ière

chez

les

habit

ants.

Nive

au

d’édu

catio

n Le

taux

de sc

olaris

ation

est 9

1% en

Wila

ya d’

Alge

r. Le

taux

moy

en

d’alph

abéti

satio

n na

tiona

l est

70%

mais

celu

i d’A

lger

peut

être

supé

rieur

à ce

chiffr

e nati

onal.

L’esti

matio

n en

200

3 du

taux

d’al

phab

étisa

tion

chez

les f

emme

s est

de 61

% qu

i reste

infér

ieur à

celui

chez

les h

omme

s de 7

9%.

L’éd

ucati

on d

e pr

éven

tion

à l’é

cole

s’avè

re e

fficac

e pa

r le

fait q

ue le

tau

x de

sco

larisa

tion

relat

iveme

nt éle

vé.

Ains

i la

form

atio

n d’

un

syst

ème

qui s

ollic

ite l’

éduc

atio

n de

pré

vent

ion

aux

écol

es e

st

dem

andé

e.

1.2 Population

Cons

cienc

e su

r l’a

ssist

ance

mu

tuelle

La s

olida

rité d

’assis

tance

mutu

elle

est

supp

osée

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tivem

ent

impo

rtante

mais

les g

roup

es qu

i la fa

voris

ent r

esten

t peu

.

La r

elatio

n en

tre l

es p

opula

tions

dev

ienne

rar

e da

ns l

e mi

lieu

urba

in.

Comm

e le

pays

ava

it un

systè

me so

cialis

te, le

s pop

ulatio

ns o

nt un

e ten

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ent im

porta

nte à

dépe

ndre

aux s

ervic

es pu

blics

.

・ U

n ap

pui p

ublic

dan

s le

doma

ine d

e la

fourn

iture

des

infor

matio

n ou

l’a

ppui

matér

iel

est

dema

ndé

afin

de

sollic

iter

les

activ

ités

d’ass

istan

ce m

utuell

e.

Perso

nnes

âg

ées

Les

expé

rienc

es a

cquis

es p

ar l

es p

erso

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es s

ur l

es

sinist

res

du p

assé

son

t uti

les p

our

les a

ctivit

és p

réve

ntive

s à

mene

r. Le

s fam

illes

ont l

e no

mbre

impo

rtant

des

memb

res

(8

perso

nnes

en

moye

nne)

, les

mem

bres

de

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s pe

uven

t s’o

ccup

er re

lative

ment

facile

ment

des p

erso

nnes

âgée

s.

La p

opula

tion

de p

lus d

e 60

ans

de

Wila

ya d

’Alge

r es

t en

au

gmen

tation

(5,8%

en

1987

et 8

,0% e

n 19

98).

Les

per

sonn

es

âgée

s son

t affa

iblies

phys

iquem

ent e

t sou

vent

ont d

es ha

ndica

ps.

・ L

aisse

r les

exp

érien

ces

des

sinist

res

des

perso

nnes

âgé

es e

n en

regis

treme

nt afi

n de

les

explo

iter p

our l

es a

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és d

e pr

éven

tion

pour

améli

orer

la co

nscie

nce.

・ U

n so

in pa

rticuli

er a

ux p

erso

nnes

âgé

es d

evra

être

pris

en

cas

de

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de m

esur

e d’ur

genc

e.

Femm

es

Comm

e les

fem

mes

reste

nt plu

s lon

gtemp

s av

ec l

es a

utres

me

mbre

s de

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lles,

en g

énér

al ell

es c

onna

issen

t la

situa

tion

de

famille

mieu

x.

Comm

e les

femm

es re

stent

souv

ent à

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aison

, les o

ccas

ions p

our

acqu

érir l

es in

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tions

sur la

prév

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n peu

vent

être l

imité

es.

Il e

st so

uhait

é qu

e les

info

rmati

ons

sur

les s

inistr

es s

oient

trans

mise

s sa

ns d

istinc

tion

du s

exe

et les

avis

des

femm

es s

ur le

s me

sure

s de p

réve

ntion

soien

t refl

étés.

En

fants

Au c

as o

ù les

cou

rs su

r la

prév

entio

n de

s ris

ques

son

t effe

ctués

au

x éc

oles,

les é

lèves

peu

vent

obten

ir les

con

naiss

ance

s ou

les

infor

matio

ns su

r la pr

éven

tion.

En g

énér

al, le

s enfa

nts d

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s âge

s son

t vuln

érab

les p

hysiq

ueme

nt et

menta

lemen

t.

・ L

ors

de p

rise

de m

esur

e d’u

rgen

ce, i

l fau

t ten

ir co

mpte

du s

oins

psyc

holog

iques

des

peti

ts en

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en p

lus d

e leu

r vu

lnéra

bilité

ph

ysiqu

e.

Hand

icapé

s Le

nomb

re de

mem

bres

de fa

mille

s étan

t impo

rtant

(en m

oyen

ne 8

perso

nnes

), il

est r

elativ

emen

t fac

ile a

ux m

embr

es d

e fam

ille d

e pr

endr

e des

soins

des h

andic

apés

.

Envir

on m

oitié

des m

énag

es on

t des

mem

bres

hand

icapé

s.

・ L

ors

de p

rise

de m

esur

e d’u

rgen

ce, il

faut

tenir

comp

te du

soin

des

pe

rsonn

es ha

ndica

pées

.

1.3 Population vulnérable

Pauv

res

Néan

t Le

s pe

rsonn

es p

auvre

s on

t en

géné

ral d

es m

aison

s fra

giles

et n

e s’o

ccup

ent p

as de

la pr

éven

tion.

・ Il

est

dema

ndé

de f

ourn

ir de

s log

emen

ts éq

uipés

du

systè

me

para

sismi

que

en

conti

nuan

t le

prog

ramm

e de

fou

rnitu

re

des

logem

ents

qui e

st en

cour

s de r

éalis

ation

.

Page 77: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

10-6

Projet de rapport final

Tabl

eau

10-3

É

valu

atio

n de

s ac

tivité

s pr

éven

tives

act

uelle

s (

2) P

oliti

que

et p

lani

ficat

ion

Rubr

ique

Po

int

Avan

tage

Po

ints

faib

les

Reco

mm

anda

tions

2.1 Politique générale

Politi

ques

et pl

ans d

’exéc

ution

Su

ite a

u sé

isme

d’El A

snam

, des

inon

datio

ns d

e Ba

b El

Oue

d et

du s

éisme

de

Boum

erde

s, la

prév

entio

n des

risqu

es es

t l’un

e des

prio

rités

.

Il n’

exist

e pa

s de

po

litiq

ue

natio

nale

de

prév

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n ag

réé

ou d

es d

ocum

ents

relat

ifs a

u pl

an d

e pré

vent

ion

natio

nal.

・ O

n pe

ut cit

er l’

élabo

ratio

n de

la p

oliti

que

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nale

de la

pré

vent

ion

ainsi

que

du p

lan d

e pr

éven

tion

natio

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en t

ant

que

prob

lèmes

pr

imor

diaux

à r

ésou

dre

à ur

genc

e ap

rès

la cré

ation

de

la Dé

légati

on

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aux r

isque

s maje

urs.

Allèg

emen

t de

s ris

ques

(m

esur

es

préa

lables

), me

sure

s d’u

rgen

ce,

cohé

renc

e de

réta

bliss

emen

t et

de

reco

nstru

ction

La lo

i 04-

20 st

ipulan

t l’all

ègem

ent d

es ri

sque

s et

les m

esur

es d

’urge

nce,

on p

eut l

a co

nsidé

rer

comm

e lo

i qui

vise

la p

réve

ntio

n in

tégr

ée d

es

risqu

es.

Le p

lan O

RSEC

déjà

étab

li s’a

git d

’un p

lan d

e me

sure

en

cas d

’urge

nce

du n

iveau

des

wila

ya, e

t il

n’exis

te pa

s un

pla

n re

latif

aux

mesu

res

préa

lables

(pré

venti

on) o

u au

rétab

lisse

ment

et à

la re

cons

tructi

on.

・ L

a cr

éatio

n de

la

Délég

atio

n na

tiona

le au

x ris

ques

maje

urs

a la

prem

ière p

riorit

é pou

r le p

ays.

Le p

lan n

ation

al de

pré

venti

on d

es ri

sque

s dev

ra ê

tre u

n pl

an

glob

al qu

i cou

vre

les m

esur

es p

réala

bles

(pré

vent

ion)

, les

mes

ures

d’

urge

nces

ains

i que

le ré

habi

litat

ion

et la

rest

aura

tion.

Sy

stème

de

prév

entio

n en

globe

tous

les

nive

aux

de p

ays,

gouv

erne

ments

loc

aux,

comm

unau

tés et

habit

ants.

La lo

i 04-

20 s

tipule

l’éla

bora

tion

des

plans

de

mesu

re d

’urge

nce

(Plan

ORS

EC)

au n

iveau

na

tiona

l, rég

ional

et de

comm

unes

.

A pa

rt le

Plan

ORS

EC d

u ni

veau

des

wila

ya, le

s pl

ans n

’exist

ent p

as.

・ Il

est

dema

ndé

l’étab

lisse

ment

des

plan

s gl

obau

x qu

i co

uvre

nt l

es

nive

aux n

atio

nal, r

égio

nal e

t des

com

mun

es.

2.2 Politiques et plans relatifs à la

Prévention intégrée

Cons

idéra

tion

au n

iveau

des

plan

s de

velop

peme

nt et

politi

ques

se

ctorie

lles

pour

l’a

llège

ment

des

risqu

es

La l

oi 04

-05

prév

oit l

e so

in d’a

llège

ment

de

risqu

es

au

nivea

u du

pla

n dir

ecteu

r du

velop

peme

nt ur

bain

et du

plan

d’ut

ilisati

on d

e ter

re.

Même

si

le no

uvea

u pl

an

dire

cteu

r du

velo

ppem

ent u

rbain

est e

n cou

rs d’é

labor

ation

, le

plan

d’allè

geme

nt de

risq

ues

n’est

pas

enco

re

établi

.

・ L

’élab

orati

on d

e la

nouv

elle

politi

que

relat

ive à

l’élab

orat

ion

et la

mise

en

oeuv

re d

u pl

an d

’allèg

emen

t de

s ris

ques

ains

i que

la fo

rmati

on d

u pe

rsonn

el so

nt re

quise

s. La

stru

cture

cha

rgée

des

soin

s d’a

llège

ment

des

risqu

es de

vra êt

re dé

termi

née p

ar le

nouv

eau d

écre

t .

Page 78: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

10-7

Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

Tabl

eau

10-4

É

valu

atio

n de

s ac

tivité

s pr

éven

tives

act

uelle

s (

3) In

stitu

tions

et o

rgan

isat

ions

(1/3

)

Rubr

ique

Po

int

Avan

tage

Po

ints

faib

les

Reco

mm

anda

tions

Lo

i, cod

e et

règle

ments

Le

s dé

cret

s 85

-231

et 8

5-23

2 ain

si qu

e la

loi

04-2

0 ay

ant

des

stip

ulat

ions

rela

tives

à

l’allè

gem

ent

des

risqu

es e

t les

mes

ures

d’

urge

nce f

orm

ent l

’enca

drem

ent j

urid

ique

.

La

loi

04-2

0 ne

st

ipul

e pa

s le

réta

bliss

emen

t et

la

reco

nstru

ctio

n ap

rès l

es si

nist

res.

Le

déc

ret p

our l

a m

ise e

n oe

uvre

de

la lo

i 04-

20 n

’est p

as

enco

re p

rom

ulgu

é.

・ L

e dé

cret

relat

if à

la cr

éatio

n de

la D

éléga

tion

natio

nale

aux

risqu

es m

ajeur

s ay

ant

une

impo

rtanc

e po

ur

l’am

énag

emen

t de

st

ruct

ure/s

ystè

me

de

l’élab

orat

ion

des m

esur

es d

e pré

vent

ion,

néc

essit

e sa p

rom

ulga

tion

rapi

de.

・ L

a Dé

légat

ion

natio

nale

aux

risqu

es m

ajeur

s et

les

aut

res

inte

rven

ants

de

vron

t élab

orer

plu

s de 1

0 loi

s pou

r l’ex

écut

ion.

Or

ganis

ation

La

légat

ion

natio

nale

aux

risqu

es

maje

urs

pour

la p

réve

ntion

intég

rée

devra

être

cré

e apr

ès la

prom

ulgati

on du

décre

t.

Il n’

exist

e pa

s en

core

une

stru

ctur

e ch

argé

e de

l’en

sem

ble

de la

pré

vent

ion

des

risqu

es (l

a Dé

légat

ion

natio

nale

aux

risqu

es m

ajeur

s) au

nive

au n

atio

nal.

Il

n’ex

iste

pas

de s

ervic

es s

pécia

lemen

t ch

argé

s de

la

prév

entio

n de

s ris

ques

au

nive

au d

es g

ouve

rnem

ents

lo

caux

ou

des p

rincip

ales a

dmin

istra

tions

.

・ L

a Délé

gatio

n na

tiona

le au

x risq

ues m

ajeur

s dev

ra êt

re cr

ée ra

pidem

ent.

Il e

st né

cess

aire

de c

réer

les

serv

ices

spéc

ialisé

s de

la p

réve

ntio

n de

s ris

ques

au n

iveau

des

Wila

ya et

des

com

mun

es.

3.1 Prévention intégrée des risques

Exéc

ution

et

appli

catio

n Le

plan

ORS

EC es

t un

plan

relat

if aux

mes

ures

d’u

rgen

ce é

labor

é co

nform

émen

t au

déc

ret

85-2

31.

Les

act

ions

d’u

rgen

ce l

ors

du

séism

e de

Bou

mer

des

ont é

té p

rises

san

s he

urt c

onfo

rmém

ent a

u pl

an O

RSEC

.

Même

si l

es s

émina

ires

sur

les n

orme

s de

con

struc

tion,

le re

nforce

ment

des

bâtim

ents

ou

sur

les

matér

iaux

de

cons

tructi

on so

nt or

ganis

és pa

r le C

GS, le

s poli

tique

s rela

tives

à

l’allè

geme

nt de

s ris

ques

stip

ulées

par

le d

écre

t 85-

232

ne s

ont

guèr

e ré

alisé

es.

Le

décre

t pou

r l’e

xécu

tion

de la

loi 0

4-20

n’é

tant p

as p

romu

lgué,

il n’

y a

pas

beau

coup

de

polit

ique

s qu

i son

t mise

s en

oeuv

res.

・ Il

fau

t sti

puler

les

ser

vices

spé

cialis

és d

e la

prév

entio

n de

s ris

ques

, la

coor

dinati

on e

ntre

les o

rgan

isatio

ns o

u leu

rs pr

océd

ures

afin

d’ac

célér

er

l’exé

cutio

n de l

a pré

venti

on in

tégré

e des

risqu

es.

Loi, c

ode e

t rè

gleme

nts

Le d

écre

t 85

-232

stip

ule

l’allè

gem

ent

de

risqu

es (p

réve

ntio

n).

Il es

t men

tionn

é da

ns la

loi 0

4-20

l’imp

ortan

ce

des

infor

matio

ns e

t de

s ex

ercic

es p

our

la ré

ducti

on de

s risq

ues.

La lo

i pou

r exé

cutio

n (le

déc

ret)

qui s

tipul

e les

info

rmat

ions

su

r les

risq

ues

et l

’exéc

utio

n de

s ex

ercic

es n

’est

pas

enco

re p

rom

ulgu

ée.

・ L

a Dé

légati

on n

ation

ale a

ux r

isque

s ma

jeurs

devra

élab

orer

les

politi

ques

qui

stipu

lent

les

rôles

et

les

re

spon

sabi

lités

de

ch

aque

in

terv

enan

t (le

s go

uver

nem

ents

cen

tral e

t rég

iona

ux, l

es c

omm

unau

tés

et le

s pa

rticu

liers

) po

ur l’a

llège

men

t des

risq

ues.

Orga

nisati

on

Il es

t me

ntion

né d

ans

le dé

cret

85-2

32,

les

orga

nisati

ons c

harg

ées d

e la p

lanific

ation

, de l

a su

rveilla

nce e

t de l

’exéc

ution

. Le

Mi

nist

ère

de

l'Am

énag

emen

t du

Te

rrito

ire e

t de

l’Env

ironn

emen

t est

cha

rgé

de l’a

llège

men

t des

risq

ues.

Le d

écre

t pou

r l’ex

écuti

on d

e la

loi 0

4-20

n’ét

ant p

as e

ncor

e pr

omulg

ué,

il n’

exist

e pa

s un

e or

gani

satio

n sp

écial

emen

t ch

argé

e de l

’allèg

emen

t des

risq

ues.

・ A

u niv

eau

natio

nal, l

e Mi

nistèr

e de

l'A

ména

geme

nt du

Te

rritoi

re

et de

l’E

nviro

nnem

ent,

le Mi

nistèr

e de

l'H

abita

t et

de l

'Urb

anism

e, le

Centr

e de

Re

cher

che

en A

stron

omie

Astro

phys

ique

et Gé

ophy

sique

(CRA

AG),

la Di

recti

on

Géné

rale

de la

Pro

tectio

n Ci

vile,

le Mi

nistèr

e de

l’Ed

ucati

on N

ation

ale o

u le

Minis

tère

de la

Pos

te et

Téléc

ommu

nicati

ons

sero

nt ch

argé

s de

l’allè

geme

nt de

s ris

ques

sous

la co

ordin

ation

de la

Délé

gatio

n nati

onale

aux r

isque

s maje

urs.

Au

nivea

u de

s go

uver

neme

nts r

égion

aux,

il es

t so

uhait

é qu

e les

ser

vices

sp

écial

emen

t cha

rgés

de

la pr

éven

tion

des

sinist

res

qui o

nt de

s re

spon

sabil

ités

pour

la pr

omoti

ons d

es ac

tivité

s d’al

lègem

ent d

es ris

ques

.

3.2 Plan d’allègement de risques

Exéc

ution

et

appli

catio

n Il

exist

e qu

elque

s ac

tivité

s d’a

llège

ment

de

risqu

es

tels

que

les

sémi

naire

s su

r les

timen

ts ou

les c

ours

aux é

coles

.

Les

activ

ités(p

lanific

ation

, su

pervi

sion

et ex

écuti

on)

pour

l’a

llège

ment

de ri

sque

s (p

réve

ntion

) aux

nive

aux

minis

tériel

et

régio

nal n

e son

t pas

nomb

reus

es.

・ L

es s

ervic

es m

inisté

riels

conc

erné

s de

vront

élabo

rer l

es p

lans

d’exé

cutio

n ou

les

direc

tives

dans

le ca

dre d

u plan

de pr

éven

tion d

es ris

ques

.

Page 79: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

10-8

Projet de rapport final

Tabl

eau

10-5

É

valu

atio

n de

s ac

tivité

s pr

éven

tives

act

uelle

s (

3) In

stitu

tions

et o

rgan

isat

ions

(2/3

)

Rubr

ique

Po

int

Avan

tage

Po

ints

faib

les

Reco

mm

anda

tions

Lo

i, cod

e et

règle

ments

Am

enda

nt la

loi 9

0-29

, la

loi 0

4-05

stip

ule la

pris

e en

co

mpte

des

risqu

es

des

calam

ités

natur

elles

lor

s d’é

tablis

seme

nt de

s plan

s d’ut

ilisati

on de

s ter

res.

Etan

t en

co

urs

d’éla

bora

tion,

le

plan

di

rect

eur

d’am

énag

emen

t urb

ain (P

DAU)

et le

s plan

s d’o

ccup

atio

n de

s sol

s (PO

S) n

e son

t pas

enco

re fi

nalis

és.

Do

nc il

n’ex

iste

pas

enco

re u

n pl

an d

’allèg

emen

t de

s ris

ques

conf

orm

e aux

lois

04-0

5 et 0

4-20

.

・ Il

est

néce

ssair

e d’i

ndiqu

er le

s ind

icate

urs r

elatif

s à l’é

labor

atio

n du

POS

dan

s le

PDAU

. ・

Il

est

néce

ssair

e de

pré

pare

r ra

pide

men

t les

ind

icate

urs

pour

l’é

labor

atio

n d’

un p

lan d

’allèg

emen

t des

risq

ues.

Orga

nisati

onLa

wila

ya p

rend

l’in

itiativ

e po

ur l

’élab

orati

on d

u pla

n dir

ecteu

r d’u

tilisa

tion

de

terre

à

trave

rs l’A

genc

e d’A

ména

geme

nt et

d’Urb

anism

e de

la

Wila

ya

d’Alge

r(URB

ANIS

).

L’org

anisa

tion

char

gée

de la

sup

ervis

ion d

e l’e

xécu

tion

du

plan

d’utili

satio

n de

terre

dev

ra ê

tre d

éterm

inée

dans

le p

lan

direc

teur,

mais

pour

le m

omen

t rien

n’es

t déc

idé.

・ Il

est

néce

ssair

e de

dét

erm

iner

l’o

rgan

isatio

n qu

i su

perv

ise e

t av

ance

l’e

xécu

tion

du p

lan d

’allèg

emen

t des

risq

ues.

3.3 Utilisation de terre qui tient compte de

prévention des risques

Exéc

ution

et

appli

catio

n Pa

rmi e

nviro

n 50

0 pla

ns d

’utilis

ation

de

terre

de

la wi

laya

d’Alge

r, plu

s de 1

00 so

nt dé

jà éta

blis.

L’élab

orati

on d

es p

lans

d’utili

satio

n de

ter

re n

éces

sitan

t be

auco

up d

e tem

ps,

il ar

rive

souv

ent

que

le pla

n de

co

nstru

ction

ait d

es re

tards

ou co

mmen

ce av

ant la

finali

satio

n du

plan

d’ut

ilisati

on d

e ter

re.

Il e

st po

ssibl

e qu

’il se

rait

néce

ssair

e de

rev

oir l

e pla

n d’u

tilisa

tion

de t

erre

apr

ès

l’étab

lisse

ment

du pl

an di

recte

ur.

・ Il

est

souh

aité

de f

ixer

une

direc

tive

détai

llée

qui

résu

me l

es p

rocé

dure

s né

cess

aires

ou

les p

oints

à ex

amine

r po

ur l

’élab

orati

on r

apide

des

plan

s d’u

tilisa

tion d

e ter

re.

Loi, c

ode e

t rè

gleme

nts

Les

norm

es d

e co

nstru

ctio

n ét

ant e

n re

vue

au fu

r et à

m

esur

e, la

norm

e la

plus

cent

e de

s rè

gles

pa

rasis

miq

ues

de "

RPA

99/ve

rsio

n200

3" d

oit

être

ap

pliq

uée à

tous

les b

âtim

ents

.

La co

nstru

ction

des b

âtime

nts pu

blics

doit ê

tre ré

alisé

e par

de

s entr

epris

es ag

rées

.

Il n’

exist

e pa

s un

sys

tèm

e de

juge

men

t de

quali

ficat

ion

tels

que

l’enr

egist

rem

ent o

u l’a

cqui

sitio

n du

per

mis

pour

de

s en

trepr

ises

s’occ

upan

t la

cons

tructi

on d

es b

âtime

nts

des

partic

ulier

s. D

’aille

urs,

il n’e

xiste

pas

de r

èglem

ents

relat

ifs au

renfo

rceme

nt pa

rasis

miqu

e des

bâtim

ents.

・ Il

est

souh

aitab

le d’é

tablir

le sy

stème

d’ex

amen

de

quali

ficati

on a

fin d

’assu

rer

techn

iquem

ent la

cons

tructi

on de

s bâti

ments

des p

artic

ulier

s.

・ A

vec l

’élab

orati

on d

es rè

gleme

nts re

latifs

au

renfo

rceme

nt pa

rasis

miqu

e ou

de

la dir

ectiv

e, il

est s

ouha

itable

d’in

trodu

ire u

n sy

stèm

e pu

blic

d’ap

pui t

el qu

e la

subv

entio

n afi

n de s

ollici

ter le

renfo

rceme

nt pa

rasis

miqu

e.

Orga

nisati

onLo

rs de

la n

ouve

lle c

onstr

uctio

n de

s bâ

timen

ts, o

n do

it ob

teni

r l’au

toris

atio

n de

cons

truct

ion

par la

mair

ie.

Le C

ontrô

le Te

chni

que

des

Cons

truct

ions

(CTC

) mèn

e se

s ac

tivité

s en

tan

t qu

’org

anism

e d’

exam

en d

e co

ncep

tion

publ

ic.

Malgr

é l’o

bliga

tion

d’exa

men

techn

ique

par l

es o

rgan

ismes

pu

blic

lors

de la

nou

velle

con

struc

tion

des

bâtim

ents,

le

nomb

re de

ces o

rgan

ismes

est r

estre

int.

・ L

a fo

rmat

ion

des

orga

nism

es a

insi

que

des

tech

nicie

ns q

ui eff

ectue

nt l’e

xame

n de

conc

eptio

n de

s bâti

ments

nou

veau

x et la

supe

rvisio

n d’e

xécu

tion

est

souh

aitée

.

3.4 Construction

Exéc

ution

et

appli

catio

n To

us le

s bâ

timen

ts à

con

stru

ire d

evro

nt s

atisf

aire

les

norm

es d

e con

stru

ctio

n.

Beau

coup

de

bâtim

ents

étant

en co

urs d

e co

nstru

ction

, il e

st po

ssibl

e qu

’il y

ait

des

retar

ds

ou

d’ins

uffisa

nce

de

vérifi

catio

n à

caus

e du

nom

bre

restr

eint

d’org

anism

es

d’exa

men d

e con

cepti

on ou

de su

pervi

sion d

’exéc

ution

.

・ Il

est

souh

aitab

le de

sim

plifie

r les

pro

cédu

re d

’exam

en o

u de

sup

ervis

ion p

ar la

no

rmali

satio

n de

s mé

thode

s de

con

cepti

on, d

es m

atéria

ux o

u de

s mé

thode

s d’e

xécu

tion.

Il e

st so

uhait

able

d’amé

nage

r un

cada

stre

des

bât

imen

ts e

n eff

ectua

nt un

suivi

d’é

tat d’

obten

tion d

es au

torisa

tion d

e con

struc

tion.

Il e

st so

uhait

able

d’in

trodu

ire u

n sy

stèm

e qu

i fa

voris

e la

conc

eptio

n pa

rasis

miq

ue d

es b

âtim

ents

par

la ré

duct

ion

des i

mpô

ts et

c.

Loi, c

ode e

t rè

gleme

nts

Confo

rmém

ent a

u dé

cret 8

5-23

1, le

Plan

d’O

rgan

isatio

n de

Sec

ours

(ORS

EC) p

our l

a wila

ya d

’Alg

er es

t éta

bli.

Il es

t néc

essa

ire d

e re

voir

les p

lans

de m

esur

es e

n ca

s d’

urge

nces

ave

c l’e

xpér

ience

des

sini

stres

du

pass

é ou

la

priva

tisati

on d

es s

ervic

es p

ublic

s de

ces

der

nière

s an

nées

.

Même

si le

plan

exist

e, on

n’ar

rive p

as en

core

à l’e

xécu

ter.

・ L

a Dé

légati

on n

ation

ale a

ux ri

sque

s maje

urs

dev

ra é

tablir

une

direc

tive

pour

la

revu

e des

plan

s en c

as d’

urge

nce.

Les

plan

s en

cas

d’ur

genc

e de

vront

être

établi

s au

nive

au d

e ch

aque

wila

ya e

t co

mmun

e tou

t en p

rena

nt en

cons

idéra

tion d

es pa

rticula

rités l

ocale

s.

Orga

nisati

onLe

mod

ule s

tipul

é da

ns le

plan

en ca

s d’u

rgen

ce d

evra

ex

écut

er le

s mes

ures

en ca

s d’u

rgen

ce.

Le

Cen

tre N

ation

al Op

érati

onne

l d’A

ppui

et d’A

ide à

la

Décis

ion (

CNAD

) es

t un

orga

nisme

qui

s’occ

upe

de la

co

ordin

ation

du

nivea

u na

tiona

l et a

ppor

te un

e as

sistan

ce

à la p

rise d

e déc

ision

.

Au n

iveau

des

wila

ya, la

Pro

tectio

n Ci

vile

est e

n ch

arge

de

l’ens

emble

des

mes

ures

en

cas

d’urg

ence

qui

coor

donn

e étr

oitem

ent a

vec

la Di

recti

on G

énér

ale d

e la

Prote

ction

Ci

vile q

ui es

t l’or

ganis

me du

gouv

erne

ment

centr

al.

Même

si la

nom

inatio

n du

dire

cteur

est

faite,

l’org

anisa

tion

du C

NAD

n’es

t pas

enco

re fi

nalis

ée.

Il fa

ut qu

e le C

NAD

soit o

péra

ble.

Le

mod

ule

doit

être

am

élior

é su

r la

base

de

l’exp

érien

ce d

es s

inist

res

du

pass

é.

3.5 Mesure en cas d’urgence

Exéc

ution

et

appli

catio

n En

tira

nt leç

on d

u pa

ssé,

le m

odul

e a

bien

fonc

tionn

é lor

s du s

éisme

de B

oume

rdes

.

N’ay

ant p

as d

’expé

rienc

e de

s gr

ands

sin

istre

s qu

i fon

t pe

rdre

le fo

nctio

nnem

ent d

e la

capi

tale,

il e

st po

ssibl

e qu

e la

wilay

a d’A

lger

conn

aisse

un

désa

rroi s

uite

à un

e ca

tastro

phe.

・ Il

est

néce

ssair

e d’

avan

cer l

es m

esur

es p

our s

auve

gard

er le

fonc

tionn

emen

t de

la c

apita

le pa

r le

renfo

rceme

nt de

s bâ

timen

ts im

porta

nts, l

es e

xerci

ces

ou la

centr

alisa

tion d

es fo

nctio

nnem

ents.

Page 80: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

10-9

Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

Tabl

eau

10-6

É

valu

atio

n de

s ac

tivité

s pr

éven

tives

act

uelle

s (

3) In

stitu

tions

et o

rgan

isat

ions

(3/3

)

Rubr

ique

Po

int

Avan

tage

Po

ints

faib

les

Reco

mm

anda

tions

Lo

i, cod

e et

règle

ments

Le

s me

sure

s pr

ises

pour

le R

/R d

es b

âtime

nts e

ndom

magé

s lor

s du s

éisme

de B

oume

rdes

cons

isten

t en

loi d

ont l

a dur

ée

déte

rmin

ée te

ls qu

e le d

écre

t 03-

314 o

u 03-

227.

Il n’

exist

e pa

s de

règ

lemen

ts q

ui s

tipul

ent

les

proc

édur

es g

énér

ales

ou p

ar d

omain

e re

lative

s à

l’élab

orati

on de

s plan

s R/R

.

・ L

a Dé

légati

on n

ation

ale a

ux r

isque

s ma

jeurs

dev

ra p

répa

rer

une

dire

ctive

po

ur l’

élabo

ratio

n de

s pl

ans

R/R

dans

le c

adre

du

plan

géné

ral d

e pr

éven

tion.

Et

les

orga

nisme

s co

ncer

nés

devro

nt cla

rifier

les

proc

édur

es d

’élab

orati

on d

es

plans

sur la

base

de ce

tte di

recti

ve.

Or

ganis

ation

Le

s diff

éren

ts se

rvice

s min

istér

iels c

harg

és de

s log

emen

ts,

des

infra

struc

tures

, de

s éc

oles

ou d

es h

ôpita

ux o

nt pr

is l’in

itiativ

e pou

r le R

/R ap

rès l

e séis

me de

Bou

merd

es.

Il n’

exist

e pa

s d’

une

orga

nisa

tion

char

gée

de la

co

ordi

natio

n de

l’ens

emble

de R

/R.

・ Il

est

souh

aitab

le qu

e la

Délég

ation

nati

onale

aux

risq

ues

majeu

rs s

’occu

pe d

e la

coor

dinati

on d

e l’é

labor

ation

des

plan

s, de

la d

istrib

ution

du

budg

et ou

les

minis

tères

en ch

arge

s rela

tifs au

R/R

.

3.6 Réhabilitation et

restauration (R/R)

Exéc

ution

et

appli

catio

n So

us l’

initia

tive

du P

résid

ent,

le R/

R ap

rès

le sé

isme

de

Boum

erde

s ava

ncen

t bien

.

Il n’ex

iste p

as d

e dire

ctive

ou

de p

lan p

ar se

cteu

r re

latifs

à l’e

xécu

tion d

u R/R

.

・ L

’élab

orati

on p

réala

ble d

e la

direc

tive

ou d

e l’e

ncad

reme

nt po

ur l’é

labor

ation

des

pla

ns R

/R es

t dem

andé

e.

Loi, c

ode e

t rè

gleme

nts

Les

décre

ts 03

-12

et 04

-270

stip

ulen

t qu

e to

us l

es

habi

tant

s do

ivent

sou

scrir

e au

x as

sura

nces

vis-

à-vis

des

ca

lamité

s nat

urell

es.

Le s

ystè

me

d’as

sura

nce

n’ét

ant p

as c

onnu

, il e

st né

cess

aire

de m

ontre

r clai

reme

nt les

ava

ntage

s de

so

uscri

re au

x ass

uran

ces.

・ L

’intro

duct

ion

de m

esur

es d

e pr

omot

ion

est

souh

aitab

le po

ur s

ollici

ter l

a co

mpré

hens

ion à

la s

ousc

riptio

n for

cée

à l’a

ssur

ance

ou

la so

uscri

ption

des

pe

rsonn

es pa

s enc

ore s

ousc

rites.

Or

ganis

ation

La

wi

laya

oblig

e la

prés

enta

tion

de

l’atte

stat

ion

d’as

sura

nce l

ors d

’enre

gist

rem

ent d

’hab

itant

.

L’or

gani

satio

n ch

argé

e de

pr

omot

ion

de

la so

uscr

iptio

n au

x as

sura

nces

de

s bâ

timen

ts

exist

ants

n’es

t pas

iden

tifiée

clair

emen

t.

・ Il

fau

t m

ontre

r cla

irem

ent

l’org

anism

e ch

argé

de

la pr

omot

ion

à la

sous

crip

tion

aux a

ssur

ance

s en e

ffectu

ant le

suivi

d’éta

t de s

ousc

riptio

n.

3.7 Assurance

Exéc

ution

et

appli

catio

n Le

s ha

bitan

ts de

s log

emen

ts no

uvell

emen

t co

nstru

its s

ont

sous

crits

aux

assu

ranc

es v

is-à-

vis d

es c

alami

tés n

ature

lles

confo

rmém

ent a

u règ

lemen

t.

Le s

ystèm

e fav

orisa

nt la

sous

cripti

on d

es h

abita

nts

des l

ogem

ents

exist

ants

n’est

pas e

ncor

e étab

li.

・ L

’accé

lérati

on d

e la

sous

cripti

on a

ux a

ssur

ance

s par

l’intr

oduc

tion

du sy

stème

de

prom

otion

com

me im

pôts

favor

able

ou d

iffére

ntiati

on d

es in

demn

ités

lors

de

sinist

re.

Lo

i, cod

e et

règle

ments

La

loi 0

4-20

con

siste

en a

ccum

ulatio

n de

s co

nnais

sanc

es,

renfo

rceme

nt du

suivi

ou am

énag

emen

t des

infor

matio

ns po

ur

la ré

ducti

on de

s risq

ues.

Il n’

exist

e pa

s de

règ

lemen

ts q

ui f

avor

isent

l’é

tude

ou

la re

cher

che s

ur le

s cala

mités

natu

relle

s ou

leur

s risq

ues.

・ Il

est

souh

aitab

le de

dét

erm

iner

les

règl

emen

ts q

ui in

diqu

ent l

es o

bjec

tifs

ou

le co

nten

u de

s act

ivité

s afin

de so

llicite

r les é

tudes

et le

s rec

herch

es.

3.8 Etude et recherche

scientifique

Orga

nisati

on

et ap

plica

tion

Le

CRAA

G pr

ocèd

e au

x étu

des

et au

x re

cher

ches

sc

ientifi

ques

relat

ives a

ux sé

ismes

. Le

Cent

re

Natio

nal d

e Re

cher

che

Appl

iqué

e en

Gén

ie Pa

rasis

miq

ue (C

GS) e

st ch

argé

des

risq

ues

sismi

ques

ou

des

domm

ages

et

le re

nforce

ment

des b

âtime

nts.

Il n’

exist

e pa

s d’

orga

nisa

tion

de c

oord

inat

ion

pour

la

synt

hétis

atio

n et

l’e

xplo

itatio

n de

s ré

sulta

ts de

s étud

es et

des r

eche

rches

.

・ Il

est

dema

ndé

à la

Délég

ation

nati

onale

aux

risq

ues

majeu

rs les

résu

ltats

des

étude

s et

des

rech

erch

es m

enée

s pa

r div

erse

s or

ganis

ation

s et

de l

eur

explo

itatio

n aux

plan

s et a

ctivit

és de

prév

entio

n.

Ta

blea

u 10

-7

Éva

luat

ion

des

activ

ités

prév

entiv

es a

ctue

lles

(4)

Res

sour

ces

pour

la g

estio

n de

s ca

tast

roph

es

Rubr

ique

Po

int

Avan

tage

Po

ints

faib

les

Reco

mm

anda

tions

4.1 Distribution du

budget (mesure budgétaire)

Situa

tion

actue

lle

L’éco

nomi

e na

tiona

le a

une

tenda

nce

d’alle

r mi

eux,

un

budg

et s

uffis

ant p

our l

a co

nstru

ctio

n de

s lo

gem

ents

est

at

tribu

é.

Le R

/R d

u sé

isme

de B

oume

rdes

ne

posa

it pas

de

prob

lème

finan

cier n

otable

.

Il n’

exist

e pa

s un

sys

tèm

e de

coo

rdin

atio

n po

ur

les m

esur

es b

udgé

taire

s ou

leur

dist

ribut

ion

au

nive

au n

atio

nal e

t rég

iona

l.

・ Il

est d

eman

dé à

la Dé

légat

ion

natio

nale

aux r

isque

s maje

urs l

’ense

mbl

e des

m

esur

es b

udgé

taire

s ou

leur

dist

ribut

ion.

Il e

st so

uhait

é qu

e les

ser

vices

mi

nistér

iels p

révo

ient r

éguli

èrem

ent d

es b

udge

ts po

ur la

pré

venti

on d

es ri

sque

s et

exéc

uter le

s plan

s de p

réve

ntion

sur la

base

de ce

tte co

ordin

ation

.

Loi, c

ode e

t rè

gleme

nts

La lo

i 04-

20 s

tipule

les

prép

arati

ons

préa

lables

relat

ives

au

trans

port,

à la

com

munic

ation

ou

aux

bâtim

ents

impo

rtants

.

Elle

stipu

le au

ssi l

es

logem

ents

tempo

raire

s, les

rése

rves

des p

rovis

ions,

de l’e

au po

table

ou de

s méd

icame

nts.

La lo

i pou

r ex

écut

ion

(déc

ret)

pour

acc

élére

r la

rése

rves

des

prov

ision

s ou

les

pr

épar

ation

s pr

éalab

les n

’est p

as en

core

pro

mul

guée

.

・ L

a Dé

légati

on n

ation

ale a

ux ri

sque

s ma

jeurs

dev

ra é

labor

er le

s dé

crets

pour

ac

célér

er la

rése

rve d

es p

rovis

ion o

u les

pré

para

tions

pré

alable

s tou

t en

clarifi

ant

la re

spon

sabil

ité.

4.2 Ressources pour

gestion des risques (abris, équipements

ou matériels)

Situa

tion

actue

lle

La P

rotec

tion

Civil

e sto

cke

les te

ntes,

les c

ouve

rture

s ou

les

nour

riture

s.

Le s

tock

age

des

prov

ision

s et

des

mat

ériel

s de

se

cour

s n’

est

guèr

e ré

alisé

à p

art l

a Pr

otecti

on

Civil

e.

・ L

a Dé

légat

ion

natio

nale

aux

risqu

es m

ajeur

s d

evra

éta

blir

une

dire

ctive

po

ur la

rése

rve

des

prov

ision

s qu

i con

cern

e m

ême

les h

abita

nts

sur l

a ba

se

de p

révis

ion

des

dom

mag

es,

et c

haqu

e in

terv

enan

t de

vra

pren

dre

des

mes

ures

pré

alabl

es en

étab

lissa

nt les

plan

s con

crets.

Page 81: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

10-10

Projet de rapport final

Tabl

eau

10-8

É

valu

atio

n de

s ac

tivité

s pr

éven

tives

act

uelle

s (

5) In

form

atio

n et

com

mun

icat

ion

Rubr

ique

Po

int

Avan

tage

Po

ints

faib

les

Reco

mm

anda

tions

5.1

Situation actuelle des médias

Comm

unica

tion

d’info

rmati

on,

activ

ités d

e re

lation

s pu

bliqu

es

La t

élévis

ion e

t la

radio

son

t pu

bliqu

es.

Il

exist

e no

mbre

ux jo

urna

ux e

t le

degr

é de

libe

rté d

e pr

esse

est

relat

iveme

nt éle

vé.

N’ay

ant

pas

de p

roblè

me n

otable

lor

s des

sinis

tres d

u pa

ssé,

l’éva

luat

ion

de la

pre

sse

est

favo

rabl

e.

Il n’

exist

e pa

s d’

émiss

ion

d’in

form

atio

n pe

rman

ente

ou

pério

diqu

e pub

lique

ou

privé

e. ・

Il e

st de

mand

é à

la Dé

légati

on n

ation

ale a

ux ri

sque

s ma

jeurs

et à

la pr

esse

de

réali

ser

un p

rogr

amm

e de

pré

vent

ion

des

risqu

es s

oit p

erm

anen

t ou

soit

pério

diqu

e en t

rava

illant

ense

mble.

5.2 Ouverture

d’information

Infor

matio

n sur

isme o

u pr

éven

tion

desti

née a

ux

habit

ants

La l

oi 0

4-20

ind

ique

que

tout

le mo

nde

doit

pouv

oir

accé

der

aux

infor

matio

ns n

éces

saire

s po

ur la

réd

uctio

n de

s risq

ues.

Le

CRA

AG o

u CG

S fou

rniss

ent d

es in

forma

tions

relat

ives

aux

séism

es o

u à

la ge

stion

des

sini

stres

sur

leur

s pa

ges

web.

Le d

écre

t pou

r la

mise

en

oeuv

re d

e la

loi 0

4-20

n’é

tant

pas

enco

re

prom

ulgué

, l’e

xécu

tion

n’av

ance

pas

.

・ C

omme

stip

ulé p

ar la

loi 0

4-20

, les

infor

matio

ns r

elativ

es à

la r

éduc

tion

des

risqu

es de

vront

être p

artag

ées p

ar le

s dive

rs int

erve

nants

ou le

s hab

itants

.

・ L

a Dé

légat

ion

natio

nale

aux

risqu

es m

ajeur

s d

evra

élab

orer

la d

irect

ive

ainsi

que l

e plan

d’ex

écut

ion

pour

la fo

urni

ture

d’in

form

atio

n.

Rése

au de

co

mmun

icatio

n d’i

nform

ation

des

sinist

res

En c

e qu

i con

cern

e les

mes

ures

en

cas

d’urg

ence

, le

syst

ème

de c

omm

unica

tion

par r

adio

ave

c vé

hicu

le de

tra

nsm

issio

n m

obile

etc

. spé

cialem

ent c

onçu

est

déjà

in

trodu

ite a

u ni

veau

de

la Pr

otec

tion

Civil

e qu

i reli

e les

po

ints i

mpor

tants

tels q

ue C

RAAG

.

Le s

ystèm

e de

com

munic

ation

de

la Pr

otecti

on

Civil

e ét

ant l

imité

à l’o

bjec

tif d

e pris

e de m

esur

e en

cas

d’u

rgen

ce,

le no

mbre

d’or

ganis

ation

s co

nnec

tées a

u rés

eau e

st re

strein

t.

・ Il

est

néce

ssair

e d’a

mén

ager

un

rése

au d

e co

mm

unica

tion

des

info

rmat

ions

(d

e l’a

spec

t phy

sique

et l

ogici

el) q

ui c

ouvr

e les

org

anisa

tions

con

cern

ées

par l

’ense

mbl

e des

étap

es d

e la p

réve

ntio

n de

s risq

ues.

Etab

lisse

ment

/arch

ivage

/explo

itatio

n des

do

cume

nts de

s sin

istre

s du p

assé

Les

rapp

orts

de s

ynthè

se e

t d’é

valua

tion

des

mesu

res

prise

s lor

s de

s sin

istre

s du

pas

sé é

tablis

par

la D

irecti

on

Géné

rale

de la

Pro

tectio

n Ci

vile

ou la

wila

ya c

ontie

nnen

t de

s poin

ts uti

les po

ur la

prév

entio

n.

L’arch

ive d

étaillé

des

mes

ures

pris

es l

ors

des

sinist

res d

u pa

ssé

n’exis

te pa

s et le

syst

ème p

our

l’éta

bliss

emen

t/arc

hiva

ge/ex

ploi

tatio

n n’

est p

as

enco

re ét

abli.

・ L

es s

ervic

es c

harg

és d

e l’e

nsem

ble

de la

pré

vent

ion

des

risqu

es d

evro

nt

coor

donn

er p

our

l’éta

bliss

emen

t/arc

hiva

ge/ex

ploi

tatio

n de

s in

form

atio

ns

déta

illées

des

sini

stre

s du

pass

é.

Base

de do

nnée

s po

ur la

prév

entio

n de

s risq

ues

La b

ase

de d

onné

es S

ystèm

e d’I

nform

ation

Géo

grap

hique

(S

IG) a

insi q

ue la

stru

cture

de

la ge

stion

et d

e la

mise

à

jour

par

la co

opér

ation

du

MHU

(CGS

), de

la

wilay

a (U

RBAN

IS) e

t de

la Pr

otecti

on C

ivile

sont

crées

dan

s le

cadr

e de l

a pré

sent

e étu

de.

La b

ase

de d

onné

es n

e co

ntien

t pas

enc

ore

les

donn

ées

détai

llées

tel

les

que

le co

ntenu

de

serve

s ou l

e per

sonn

el év

entue

lleme

nt po

ssibl

e à

intro

duire

.

・ Il

est

néce

ssair

es d

e co

ntribu

er d

irecte

ment

à l’é

labor

ation

ou

à l’e

xécu

tion

des

plans

conc

rets

de la

prév

entio

n des

risqu

es en

met

tant

à jo

ur et

en re

nfor

çant

la

base

de d

onné

es S

IG ai

nsi é

tablie

.

5.3 Propre système de communication

Rése

au en

tre le

s ex

perts

Le

sys

tème

de c

oopé

ratio

n pa

r MH

U (C

GS),

wilay

a (U

RBAN

IS)

et Pr

otecti

on

Civil

e ci-

dess

us

pour

ra

foncti

onne

r effic

acem

ent p

our le

s autr

es fin

s aus

si.

Le r

ésea

u de

s pe

rsonn

es e

n ch

arge

s ou

des

ex

perts

pou

r l’e

nsem

ble d

e la

prév

entio

n de

s ris

ques

n’es

t pas

suffis

amme

nt éta

bli.

・ L

a Dé

légati

on n

ation

ale a

ux r

isque

s ma

jeurs

dev

ra o

rgan

iser

un c

omité

co

mpos

é pa

r de

s ex

perts

sur

les

thè

mes

impo

rtants

. O

n pe

ut so

uhait

er

l’étab

lisse

ment

d’un

rése

au e

ntre

les e

xper

ts à

trave

rs ce

gen

re d

u co

mité

spéc

ialisé

.

5.4 Accumulation et

transmission des informations

d’expérience

Conn

aissa

nces

et

expé

rienc

es

tradit

ionne

lles e

t loc

ales

Néan

t Il

n’ex

iste

pas

un s

ystè

me

qui

accu

mul

e et

tra

nsm

it les

info

rmat

ions

d’ex

périe

nce

et loc

ales

sur la

prév

entio

n.

・ C

omme

les i

nform

ation

s des

sinis

tres d

u pa

ssé,

il est

souh

aitab

le d’a

ccum

uler l

es

expé

rienc

es e

t les

infor

matio

ns p

our

les in

tégre

r au

x ac

tivité

s de

pré

venti

on

comm

e pré

para

tion p

réala

ble.

Il e

st so

uhait

able

d’exp

loiter

les i

nform

ation

s du

pass

é en

les

rass

embl

ant p

ar la

cr

éatio

n d’

un m

usée

com

mém

orat

if de

la p

réve

ntio

n et

c.

5.5 Bases

d’enseignement et réseau

Base

s d’e

nseig

neme

nt et

rése

au

La n

éces

sité

de l’é

duca

tion

est i

ndiq

uée

par l

a lo

i 04-

20.

Qu

elque

s éc

oles

donn

ent d

es c

ours

sur l

a pr

éven

tion

des

risqu

es.

La lo

i d’ex

écut

ion

relat

ive à

l’éd

ucat

ion

sur l

a pr

éven

tion

des

risqu

es

n’es

t pa

s en

core

pr

omul

guée

. I

l n’ex

iste

d’aille

urs

pas

de b

ases

ou

le ré

seau

pou

r l’éd

ucati

on s

ystém

atiqu

e de

la

prév

entio

n.

・ Il

est

dem

andé

à la

Délé

gatio

n na

tiona

le au

x ris

ques

maje

urs

d’ét

ablir

une

di

rect

ive r

elativ

e à

l’édu

catio

n su

r la

prév

entio

n de

s ris

ques

au

nive

au

natio

nale.

Et i

l est

dem

andé

au

com

ité ré

gion

al de

l’éd

ucat

ion

d’ét

ablir

un

prog

ram

me d

’éduc

atio

n su

r la p

réve

ntio

n de

s risq

ues a

u ni

veau

régi

onal.

・ Il

est

néc

essa

ire d

’amén

ager

les

base

s de

l’éd

ucat

ion

sur l

a pr

éven

tion

des

risqu

es au

nive

au de

chaq

ue w

ilaya

confo

rmém

ent à

la di

recti

ve.

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10-11

Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

Tabl

eau

10-9

É

valu

atio

n de

s ac

tivité

s pr

éven

tives

act

uelle

s (

6) S

ensi

bilis

atio

n

Rubr

ique

Po

int

Avan

tage

Po

ints

faib

les

Reco

mm

anda

tions

6.1 Politiques,

programmes, et matériels

didactiques

Prog

ramm

e ou

matér

iel di

dacti

que

pour

la se

nsibi

lisati

on

Le C

RAAG

, le

CGS

ou le

Cro

issan

t Rou

ge

Algé

rien

mène

nt de

s ac

tivité

s de

se

nsibi

lisati

on e

n éta

bliss

ant

les b

roch

ures

etc

.

Il n’e

xiste

pas

un s

ystèm

e qu

i fa

voris

e les

pr

ogra

mm

es

de

sens

ibilis

atio

n y

comp

ris

l’asp

ect r

églem

entai

re et

orga

nisati

onne

l.

・ L

a Dé

légat

ion

natio

nale

aux

risqu

es m

ajeur

s d

evra

men

tionn

er d

es a

ctivi

tés

de

sens

ibilis

atio

n da

ns le

s pol

itiqu

es et

les d

irect

ives d

e pré

vent

ions

des

risq

ues e

t les

wi

laya e

t les

com

ités d

’éduc

atio

n de

vron

t élab

orer

et e

xécu

ter l

es p

lans d

étail

lés d

e pr

éven

tion.

Il e

st né

cess

aire

d’inté

grer

la ca

mpa

gne

de p

réve

ntio

n, le

pro

gram

me d

’exer

cice o

u la

dist

ribut

ion

des b

roch

ures

au pl

an d’

exéc

ution

et de

les e

xécu

ter.

6.2 Coordination

avec les médias

Coor

dinati

on av

ec le

s mé

dias p

our la

pr

éven

tion d

es

risqu

es

Lors

du sé

isme d

e Bou

merd

es, le

s méd

ias on

t fou

rni l

es é

miss

ions

sur l

es in

forma

tions

sur

les

dég

âts o

u éd

ucati

ves.

Ces

émi

ssion

s on

t été

accu

eillie

s fav

orab

lemen

t.

Les

rôles

à jo

uer p

ar le

s mé

dias

ne s

ont p

as

claire

ment

identi

fiés

par l

es m

édias

eux

-mêm

es

ou en

tre le

s ser

vices

publi

cs et

les m

édias

.

・ L

e Mi

nistèr

e de

la P

oste

et de

s Té

lécom

munic

ation

s, le

CRAA

G ou

le C

GS d

evro

nt ten

ir les

réun

ions p

ériod

iques

ave

c les

méd

ias p

our f

ourn

ir et

éch

ange

r les

info

rmat

ions

sur

la

sens

ibilis

atio

n et

l’édu

catio

n.

・ Il

est d

eman

dé au

x méd

ias et

les s

ervic

es co

ncer

nés d

e vér

ifier

pré

alabl

emen

t le r

ésea

u d’

info

rmat

ions

en ca

s d’ur

genc

e.

6.3 Conscience des

habitants

Améli

orati

on de

co

nscie

nce d

es

habit

ants

La

cons

cienc

e de

s ha

bitan

ts su

r le

renfo

rceme

nt de

s ma

isons

ou

les m

esur

es à

pr

endr

e en

cas

d’ur

genc

e es

t au

gmen

tée

suite

à l’e

xpér

ience

du

séism

e de

Bou

merd

es

etc.

Le

CRAA

G, le

CGS

ou

le Cr

oissa

nt Ro

uge

Algé

rien

établi

ssen

t les

bro

chur

es

pour

am

élior

er

la co

nscie

nce

des

habi

tant

s.

Le n

ombr

e de

sys

tèm

es q

ui a

ppor

tent

des

ap

puis

d’un

e m

anièr

e pu

bliq

ue

est

très

rest

rein

t.

・ Il

est

dema

ndé

à la

Délég

ation

nati

onale

aux

risq

ues m

ajeur

s ou

aux s

ervic

es d

es w

ilaya

en

cha

rge

de la

pré

venti

on d

es r

isque

s d’e

xam

iner

l’in

trodu

ctio

n du

sys

tèm

e de

pr

omot

ion

tels

que

l’env

oi de

s lea

ders

ou la

four

nitur

e de

s se

cour

s afi

n d’a

ppuy

er le

s ac

tivité

s de s

ensib

ilisati

on su

r la pr

éven

tion d

es ris

ques

au ni

veau

des c

ommu

nauté

s.

・ Il

est

dema

ndé

à la

Délég

ation

nati

onale

aux

risq

ues m

ajeur

s ou

aux s

ervic

es d

es w

ilaya

en

cha

rge

de la

pré

venti

on d

es ri

sque

s d’

orga

nise

r les

évè

nem

ents

ou

les e

xerc

ices

pour

la se

nsib

ilisat

ion

ou d

’appo

rter u

n ap

pui.

6.4 Campagne de sensibilisation

Jour

née d

e pr

éven

tion d

es

risqu

es

La jo

urné

e int

erna

tiona

le po

ur la

pré

venti

on

des

risqu

es (

deux

ième

mercr

edi

du m

ois

d’octo

bre)

est

la jou

rnée

com

mémo

rativ

e de

la

prév

entio

n.

Pas

de q

uelco

nque

évè

neme

nts p

our

cette

jou

rnée

inte

rnati

onale

pou

r la

prév

entio

n de

s ris

ques

.

La

jour

née

natio

nale

com

mém

orat

ive d

e la

prév

entio

n n’

exist

e pa

s.

・ Il

est

souh

aitab

le de

fixe

r un

e jo

urné

e na

tiona

le po

ur la

pré

vent

ion

des

risqu

es

pend

ant l

aque

lle o

n or

ganis

e de

s év

ènem

ents

ou d

es a

ctivit

és é

duca

tives

ave

c ob

jectifs

d’a

mélio

rer la

cons

cienc

e, l’é

duca

tion e

t la te

chniq

ue.

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10-12

Projet de rapport final

Tabl

eau

10-1

0 É

valu

atio

n de

s ac

tivité

s pr

éven

tives

act

uelle

s (

7) E

duca

tion

et fo

rmat

ion

Rubr

ique

Po

int

Avan

tage

Po

ints

faib

les

Reco

mm

anda

tions

7.1 Education sur prévention des

risques

Prév

entio

n dan

s le

cadr

e du

prog

ramm

e pé

dago

gique

Il es

t ind

iqué

dans

le te

xte d

e la

loi 0

4-20

de

la né

cess

ité d

e l’é

duca

tion

sur

la pr

éven

tion

des

risqu

es.

Qu

elque

s éc

oles

donn

ent

des

cour

s su

r la

prév

entio

n des

risqu

es.

Le p

rogr

amme

d’éd

ucati

on s

ur l

a pr

éven

tion

des

risqu

es a

u niv

eau

natio

nal

et ré

giona

l n’e

st pa

s en

core

élab

oré.

・ L

a Dé

légati

on n

ation

ale a

ux ri

sque

s maje

urs

et le

s ser

vices

mini

stérie

ls co

ncer

nés

devro

nt dé

term

iner

les

pr

incip

es

pour

l’é

labor

atio

n du

pr

ogra

mm

e de

l’é

duca

tion

sur l

a pré

vent

ion

des r

isque

s.

・ L

es c

omité

s d’é

duca

tion

des

wilay

a de

vront

établi

r un

prog

ram

me

de l’

éduc

atio

n su

r la p

réve

ntio

n de

s cat

astro

phe p

our l

es éc

oles

.

Form

ation

du

perso

nnel

clé et

de

s lea

ders

Le C

GS o

rgan

ise p

ériod

iquem

ent l

es s

émina

ires

sur

le re

nforce

ment

para

sismi

que

des

bâtim

ents.

La

Pro

tectio

n Ci

vile

orga

nise

les s

émina

ires

sur

l’ince

ndie

des f

orets

ou le

s exe

rcice

s sur

le te

rrain.

La fo

rmati

on su

r la

prév

entio

n de

s séis

mes o

u su

r la

prév

entio

n de

s ris

ques

du

perso

nnel

clé o

u de

s lea

ders

n’est

pas e

ffectu

ée.

・ Il

est

dema

ndé

à la

Délég

ation

nati

onale

aux

risq

ues

majeu

rs ou

aux

ser

vices

des

wi

laya

en c

harg

e de

la p

réve

ntion

des

risq

ues

d’ét

ablir

un

prog

ram

me

d’ex

ercic

e pé

riodi

que

desti

né a

ux le

ader

s ch

argé

s de

l’en

semb

les d

e la

prév

entio

n ou

de

chaq

ue se

cteur

.

・ Il

est

dema

ndé

aux

orga

nisme

s co

ncer

nés

de p

lanifie

r et d

’exéc

uter l

es e

xerci

ces

pério

dique

s des

lead

ers.

Ex

ercic

es de

pr

éven

tion a

ux

comm

unau

tés

Néan

t Le

s ex

ercic

es p

our l

a pr

éven

tion

des

risqu

es n

e so

nt

pas

réali

sées

da

ns

la lim

ite

de

notre

co

nnais

sanc

e.

・ L

’intro

duct

ion

d’un

sys

tèm

e de

for

mat

ion

des

leade

rs p

our

appu

yer

et

accé

lérer

les

activ

ités

prév

entiv

es a

u niv

eau

des

grou

pes

locau

x (co

mmun

auté)

es

t sou

haité

e.

Matér

iels

péda

gogiq

ues

sur le

s risq

ues e

t la

prév

entio

n

Le

CRAA

G,

le CG

S ou

le

Crois

sant

roug

e éta

bliss

ent l

es m

atérie

ls pé

dago

gique

s (b

roch

ures

etc

.) po

ur la

prév

entio

n des

risqu

es.

Les

matér

iels

péda

gogiq

ues

sur

la pr

éven

tion

des

séism

es te

ls qu

e la

prév

entio

n de

s risq

ues a

u niv

eau

des

comm

unau

tés,

la ca

rte

de

prév

ision

de

s do

mmag

es, l

’évac

uatio

n ou

la p

répa

ratio

n pr

éalab

le ne

so

nt pa

s éta

blis

à pa

rt les

m

atér

iels

péda

gogi

ques

ci-g

auch

e plu

tôt t

echn

ique

s.

・ L

es

orga

nisme

s co

ncer

nés

devro

nt ét

ablir

les

m

atér

iels

péda

gogi

ques

cess

aires

ave

c con

cour

s de

wilay

a su

r la

base

du

prog

ramm

e de

l’édu

catio

n su

r la

prév

entio

n des

risqu

es qu

i ser

a étab

li par

la w

ilaya

.

7.2 Formation

Base

s d’e

ntraîn

emen

t Le

CGS

ou

le CR

AAG

mène

nt de

s ac

tivité

s d’e

ntraîn

emen

t au n

iveau

de le

urs é

tablis

seme

nts.

A l’e

xcep

tion

de l’

école

de

la Pr

otecti

on C

ivile,

les

base

s d’

entra

înem

ent

pour

l’en

sem

ble

de l

a pr

éven

tion

des r

isque

s ne s

ont g

uère

conn

ues.

・ Il

est

souh

aitab

le d’i

ntro

duire

un

étab

lisse

men

t com

me

mus

ée d

e la

prév

entio

n de

s ris

ques

pou

r se

rvir

de la

bas

e d’e

ntraîn

emen

t ou

d’édu

catio

n re

latifs

à la

pr

éven

tion d

es ris

ques

. ・

La

wilay

a de

vra c

ontrib

uer

au p

rogr

amme

d’en

traîne

ment

de la

pré

venti

on d

es

risqu

es et

four

nir le

s info

rmati

ons s

ur ce

t entr

aînem

ent a

ux ha

bitan

ts.

Prog

ramm

e sy

stéma

tique

ant

Il n’

exist

e pa

s un

pl

an

ou

un

prog

ram

me

syst

émat

ique

s po

ur la

form

atio

n du

per

sonn

el de

la

prév

entio

n des

risqu

es.

・ Il

est

souh

aité

d’éta

blir

un p

rogr

amm

e sy

stém

atiq

ue d

e fo

rmat

ion

du p

erso

nnel

desti

né a

ux p

erso

nnel

de w

ilaya

, aux

lead

ers

des

comm

unau

tés o

u au

x pa

rticuli

ers

sur la

base

de la

dire

ctive

étab

lie pa

r la D

éléga

tion n

ation

ale au

x risq

ues m

ajeur

s .

7.3 Formation du

personnel

Utilis

ation

des

conn

aissa

nces

tra

dition

nelle

s et

relat

ion pu

bliqu

e

Néan

t Il

n’exis

te pa

s un

sy

stème

po

ur

explo

iter

les

expé

rienc

es e

t les

con

naiss

ance

s tra

dition

nelle

s et

locale

s.

・ Il

est

dema

ndé

aux s

ervic

es d

e la

wilay

a en

char

ge d

e la

prév

entio

n de

s risq

ues d

e ra

ssem

bler

les e

xpér

ience

s de

s sin

istre

s et

les c

onna

issan

ces

sur

les r

isque

s tra

dition

nelle

s et

locale

s da

ns u

n éta

bliss

emen

t tel

que

musé

e de

pre

venti

on c

ité

ci-de

ssus

pour

les e

xploi

ter au

x acti

vités

prév

entiv

es de

s risq

ues.

Page 84: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

10-13

Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

Tabl

eau

10-1

1 I

dent

ifica

tion

des

prin

cipa

ux e

njeu

x, b

asée

sur

le c

ycle

et l

es a

cteu

rs d

e la

ges

tion

des

cata

stro

phes

(1

) Pré

para

tion

(1/2

)

Assis

tanc

e pub

lique

As

sista

nce m

utue

lle

Auto

-ass

istan

ce

1

Prép

arat

ion

Conn

aissa

nces

et év

aluat

ion

sur l

'aléa

et d

u ris

que

1-1

A Ide

ntific

ation

/analy

se/év

aluati

on de

l'aléa

et du

risqu

e 5-

1B

Tran

smiss

ion de

s rés

ultats

d’es

timati

on de

s dom

mage

s 9-

1A

Comp

réhe

nsion

de

l’esti

matio

n de

s ré

sulta

ts de

dom

mage

s et

de

l’infor

matio

n sur

les r

esso

urce

s en c

as de

risqu

es

III

L'esti

matio

n de

l'aléa

et d

es d

omma

ges e

st en

cour

s dan

s le

cadr

e de

cette

étud

e. L

a mise

à jou

r des

résu

ltats

est n

éces

saire

IIl

n’exis

te pa

s de

gro

upes

loca

ux q

ui mè

nent

des

activ

ités

de

prév

entio

n. U

n su

ppor

t offic

iel e

st né

cess

aire

afin

de so

llicite

r les

ac

tivité

s pré

venti

ves.

ICo

nform

émen

t à la

loi 0

4-20

, il e

st né

cess

aire

d’effe

ctuer

en

même

tem

ps l’e

xplic

ation

sur

l’imp

ortan

ce d

es in

forma

tions

et l

es m

esur

es d

e pr

éven

tion.

b

- C

GS, C

RAAG

: Par

tie sc

ientifi

que

- W

ilaya

(URB

ANIS

): Pa

rtie

urba

ine

c

- M

ATE,

Pro

tecti

on C

ivile,

Wila

ya :

Appu

i po

ur s

ollici

ter

les

activ

ités

a

- CG

S, C

RAAG

, W

ilaya

, DG

PC:

Para

llèlem

ent

à l’é

labor

ation

des

do

cum

ents,

clar

ifier l

es m

esur

es d

’anno

nce

en c

oopé

ratio

n av

ec le

M

inistè

re d

e l’E

duca

tion

Natio

nale

et le

Mini

stère

de

la Po

ste e

t des

lécom

mun

icatio

ns.

1-2

B Di

ssém

inatio

n de

l'esti

matio

n de

s dom

mage

s et r

esso

urce

s pou

r la

prév

entio

n des

risqu

es

5-2

CCo

nser

vatio

n et m

ainten

ance

des r

esso

urce

s de p

réve

ntion

loca

les9-

2A

Reco

nnais

sanc

e de

s pr

incipe

s et

de la

néc

essit

é de

la g

estio

n de

s ris

ques

I

Afin

de p

rend

re d

es m

esur

es d

e pr

éven

tion

appr

oprié

es e

t ég

aleme

nt po

ur a

mélio

rer

la se

nsibi

lisati

on, l

es r

ésult

ats d

oiven

t êtr

e divu

lgués

aux o

rgan

isatio

ns ad

équa

tes et

aux c

itoye

ns.

I

Il n’e

xiste

actue

lleme

nt pa

s de

gro

upes

loca

ux q

ui sto

cken

t des

re

ssou

rces

de p

réve

ntion

. I

l fau

t clar

ifier a

ux g

roup

es lo

caux

les

ress

ource

s à co

nser

ver.

II

Le fa

it de

sau

ver

sa v

ie so

i-mêm

e et

que

tout l

e mo

nde

du n

iveau

ind

ividu

el à

gouv

erne

menta

l es

t le

gran

d pr

incipe

de

ba

se

de

prév

entio

n.

La b

ase

de g

estio

n de

s ris

ques

est

de c

ompr

endr

e les

risq

ues

et les

re

ssou

rces.

a

- M

_Int

er, C

RAAG

, M_I

nfo,

MAT

E : E

labor

ation

de

plans

-

Wila

ya, C

omm

une

: Réa

lisat

ion a

vec

des

grou

pes

locau

x, av

ec

l'ass

istan

ce d

es a

dmini

strat

ions c

i-des

sus

b

- D

GPC,

Wila

ya: A

ppui

aux a

ctivit

és d

es g

roup

es lo

caux

b-

DNRM

, Wila

ya, C

omm

une:

En

plus

des

risqu

es e

t des

ress

ourc

es,

clarif

ier l

es r

ôles

et l

es r

espo

nsab

ilités

de

chac

un à

sav

oir l

e go

uver

nem

ent ju

squ’a

u niv

eau

de p

artic

ulier

.

1-3

B Ide

ntific

ation

des c

apac

ités d

e rés

ilienc

e soc

iales

5-

3B

Partic

ipatio

n à

la for

mulat

ion d

es p

lans

de g

estio

n loc

aux

des

risqu

es

9-3

APa

rticipa

tion a

ux ac

tivité

s de p

réve

ntion

des r

isque

s de l

a com

muna

uté

II

Certa

ine p

artie

de

l'iden

tifica

tion

est e

n co

urs

dans

cett

e étu

de.

Pour

la p

lanific

ation

et

les a

ctivit

és c

once

rnan

t la

gesti

on d

es

risqu

es,

l'iden

tifica

tion

doit

être

pour

suivi

e en

mêm

e tan

t qu

e l'é

valua

tion d

e l'al

éa et

des d

omma

ges.

I

Inclur

e les

étud

es d

es g

roup

es lo

caux

ou

les a

telier

s ou

verts

au

publi

c au

x pr

oces

sus

de fo

rmula

tion

des

plans

de

gesti

on lo

caux

afi

n de s

ollici

ter la

partic

ipatio

n des

habit

ants.

ILe

s acti

vités

de pr

éven

tion d

es ris

ques

de la

comm

unau

té dé

pend

ent d

e la

cons

cienc

e de

s ha

bitan

ts.

L’amé

liora

tion

de la

con

scien

ce a

une

im

porta

nce

pour

l’amé

liora

tion

de la

capa

cité

de p

réve

ntion

socia

le da

ns

ce se

ns.

b

- M

HU &

CGS

: Urb

anism

e et

cons

tructi

ons

- D

GPC:

Res

sour

ces c

once

rnan

t la g

estio

n de

s risq

ues

- W

ilaya

(URB

ANIS

): Ca

racté

ristiq

ues s

ocial

es

c

- W

ilaya

: Soll

icita

tion

de la

par

ticipa

tion

des

grou

pes

locau

x à

la fo

rmula

tion

des p

lans d

e ge

stion

loca

ux

- D

NRM

: El

abor

ation

de

la dir

ectiv

e po

ur l

a pa

rticip

ation

des

gr

oupe

s loc

aux

b

- DN

RM, W

ilaya

, Com

mun

e: E

xplic

ation

sur

l’im

porta

nce

des

activ

ités

de p

réve

ntion

de

la co

mm

unau

té e

t soll

icita

tion

de la

par

ticipa

tion

des

habit

ants.

1-4

A El

abor

ation

d'un

scé

nario

de

risqu

es e

t réa

lisati

on d

'exer

cices

de

simula

tion d

e risq

ues

5-4

CPa

rticipa

tion à

l’élab

orati

on de

s scé

nario

s de d

omma

ges

9-4

ACo

nfirm

ation

de

s ré

pons

es,

des

chem

ins

d’éva

cuati

on,

de

la co

mmun

icatio

n inte

r-fam

iliale

et de

s sou

rces d

’infor

matio

n en p

ériod

e de

seco

urs

II

Un s

céna

rio d

e ca

tastro

phe

est e

n pr

épar

ation

et u

n ex

ercic

e en

sa

lle d

oit ê

tre ré

alisé

dan

s le

cadr

e de

cette

étud

e. Me

ttre

à jou

r le

scén

ario

et dis

sémi

ner l'

exer

cice e

st re

comm

andé

pour

l'élab

orati

on

du sy

stème

réel

de ge

stion

des r

isque

s.

I

Il es

t néc

essa

ire d

e pr

endr

e en

con

sidér

ation

les

conn

aissa

nces

de

s gr

oupe

s loc

aux

ou d

es h

abita

nts s

ur l

es r

esso

urce

s de

pr

éven

tion

locale

s ou

la fra

gilité

de

la zo

ne a

fin d

e po

uvoir

exp

loiter

les

scén

arios

de

domm

ages

à la

mise

en

oeuv

re d

es m

esur

es o

u à

l’amé

liora

tion d

e la c

onsc

ience

.

I

La fa

mille

étan

t une

unit

é de

bas

e po

ur le

s ac

tions

d’ur

genc

e, il

est

impo

rtant

de s

avoir

le s

ort d

’un m

embr

e de

fami

lle p

our

les a

utres

me

mbre

s. I

l est

donc

néc

essa

ire d

’effec

tuer l

a vé

rifica

tion

préa

lable

ci-de

ssus

mêm

e en t

emps

norm

al.

c

'- CG

S, D

GPC,

et W

ilaya

(URB

ANIS

): M

ise à

jour

des

scén

arios

et

réali

satio

n de

s exe

rcice

s de

simula

tion

des r

isque

s

c-

Wila

ya,

Com

mun

e: P

lanific

ation

des

réu

nions

loc

ales

pour

l’é

labor

ation

des

scén

arios

de

dom

mag

es.

- CG

S: F

ourn

iture

des

tech

nique

s et

des

info

rmat

ions

néce

ssair

es

à l’é

labor

ation

des

scén

arios

.

a

- DN

RM,

Wila

ya:

Expli

quer

l’im

porta

nce

de v

érific

ation

pré

alable

et

sollic

iter l

es fa

mille

s de

l’effe

ctuer

.

Page 85: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

10-14

Projet de rapport final

Tabl

eau

10-1

2 I

dent

ifica

tion

des

prin

cipa

ux e

njeu

x, b

asée

sur

le c

ycle

et l

es a

cteu

rs d

e la

ges

tion

des

cata

stro

phes

(1

) Pré

para

tion

(2/2

) As

sista

nce p

ubliq

ue

Assis

tanc

e mut

uelle

Au

to-a

ssist

ance

1

Pr

épar

atio

n

St

raté

gies

/plan

s/règ

lemen

ts p

our l

a ges

tion

des r

isque

s 1-

5 A

Elab

orati

on de

stra

tégies

et de

plan

s pou

r la ge

stion

des r

isque

s 5-

5A

Partic

ipatio

n aux

activ

ités l

ocale

s de g

estio

n des

risqu

es

9-5

BPa

rticipa

tion à

la fo

rmula

tion d

es pl

ans d

e ges

tion l

ocau

x aux

risqu

es

I

Il n'y

a pas

de st

ratég

ie na

tiona

le int

égré

e et d

e plan

pour

la ge

stion

des

risqu

es. P

our l

a pr

épar

ation

de

plans

d'ac

tion

locau

x et d

es a

ctivit

és d

e ge

stion

de

s ris

ques

, un

e str

atégie

na

tiona

le es

t ég

aleme

nt ind

ispen

sable

.

ILe

s ac

tivité

s de

pré

venti

on d

es r

isque

s ne

son

t pa

s ré

alisé

es

actue

lleme

nt.

L’intr

oduc

tion

des

assis

tance

s pu

bliqu

es e

t du

systè

me

de p

romo

tion

pour

soll

iciter

les

activ

ités

de p

réve

ntion

des

risq

ues

locale

s est

néce

ssair

e.

I

La p

artic

ipatio

n de

s hab

itants

est

néce

ssair

e po

ur l’é

labor

ation

des

plan

s de

prév

entio

ns d

es r

isque

s qu

i tie

nnen

t co

mpte

de l

a pa

rticula

rité d

e la

comm

unau

té ain

si qu

e po

ur la

réali

satio

n de

s ac

tivité

s pr

éven

tives

par

des

ha

bitan

ts co

nscie

nts du

conte

nu de

s plan

s de p

réve

ntion

.

a

- W

ilaya

: Elab

orat

ion d

'un P

lan d

'actio

ns

- D

NRM

: Elab

orat

ion d

'une

strat

égie

natio

nale

et d

'un p

lan

b

- W

ilaya

, Co

mm

une:

Elab

orat

ion d

’un p

lan a

vec

parti

cipat

ion d

es

habit

ants

qui c

orre

spon

d au

x car

acté

ristiq

ues l

ocale

s et r

éalis

able.

-

DNRM

: El

abor

ation

de

la str

atég

ie na

tiona

le et

de

la dir

ectiv

e re

lative

s à la

par

ticipa

tion

des h

abita

nts.

b-

DNRM

, Wila

ya, C

omm

une:

Elab

orat

ion d

e la

direc

tive

pour

la p

artic

ipatio

n de

s ha

bitan

ts au

x pla

ns d

e pr

éven

tion

des

risqu

es lo

caux

, exp

licat

ion s

ur

la né

cess

ité e

t le se

ns d

e la

parti

cipat

ion d

es h

abita

nts.

1-6

C Re

tour

d'exp

érien

ce d

es r

ésult

ats d

es e

xerci

ces

de s

imula

tion

des

risqu

es, p

our l'

évolu

tion d

u plan

réel

de ge

stion

des r

isque

s 5-

6B

Réali

satio

n de

s ex

ercic

es t

héor

iques

(DI

G) e

t pr

atiqu

es (

exer

cices

d’é

vacu

ation

)

III

L'élab

orati

on d

u Pl

an e

st un

pro

blème

pré

alable

. Le

méca

nisme

du

retou

r d'ex

périe

nce

ou d

e l'é

volut

ion d

u pla

n do

it êtr

e co

ntenu

dan

s le

plan l

ui-mê

me.

I

Les

DIG

et les

exe

rcice

s d’é

vacu

ation

étan

t utile

s po

ur la

pris

e de

co

nscie

nce,

l’élab

orati

on d

es p

lans

et la

réali

satio

n de

s me

sure

s, leu

r vu

lgaris

ation

est a

ttend

ue.

c

'- W

ilaya

: Doit

défi

ni et

cons

truire

le m

écan

isme

de p

rise

en c

ompt

e du

re

tour

d'ex

périe

nce

ou d

e l'é

volut

ion d

u pla

n de

gesti

on d

es ri

sque

s.

b-

CGS

, DGP

C: V

ulgar

isatio

n de

s DIG

et d

es e

xerc

ices s

ur le

terra

in -

Wila

ya, C

omm

une:

Réa

liser

d’un

e m

anièr

e co

ntinu

e les

DIG

et l

es

exer

cices

sur l

e te

rrain.

Occu

patio

n de

s sol

s 1-

7 A

Contr

ôle et

Guid

e pou

r l'am

énag

emen

t 5-

7B

Partic

ipatio

n à la

créa

tion d

e car

tes lo

cales

de ris

que e

t de r

esso

urce

s 9-

6C

Coop

érati

on da

ns la

reloc

alisa

tion d

es co

nstru

ction

s

I

Un g

uide

au n

iveau

nati

onal

est d

ispon

ible

avec

le S

NAT

2020

. Aux

niv

eaux

régio

nal e

t wila

ya, u

n gu

ide se

ra d

ispon

ible

sous

peu

(SRA

T et

PAW

). Au

nive

au lo

cal,

des

plans

(PDA

U et

POS)

son

t éga

lemen

t en

prép

arati

on.

Des

Plan

s de

Pré

venti

on d

es R

isque

s (P

PR)

sero

nt éla

boré

s lor

sque

le

décre

t co

rresp

onda

nt se

ra e

ffecti

f. Ce

s ca

dres

ins

titutio

nnels

devra

ient ê

tre di

spon

ibles

immé

diatem

ent.

I

La p

artic

ipatio

n de

s gr

oupe

s loc

aux

à la

créati

on d

e ca

rtes

locale

s de

ris

que

et de

ress

ource

s afi

n de

pro

fiter d

es c

onna

issan

ces

locale

s et

d’amé

liore

r la co

nscie

nce d

es ha

bitan

ts.

II

La re

locali

satio

n des

loge

ments

est q

uelqu

efois

néce

ssair

e pou

r la ré

alisa

tion

du p

lan d

e ré

habil

itatio

n d’u

ne v

ille.

Pou

r son

dér

oulem

ent s

ans

heur

t, la

coop

érati

on de

s hab

itants

est in

dispe

nsab

le.

a

'- W

ilaya

: Elab

orat

ion d

'un P

lan lo

cal e

t con

trôle

pour

l'am

énag

emen

t.

c-

Wila

ya: E

labor

ation

du

plan

de p

artic

ipatio

n ré

alisa

ble e

t qui

tient

co

mpt

e de

la p

artic

ularit

é loc

ale.

- DN

RM:

Elab

orat

ion d

e la

strat

égie

et d

e la

direc

tive

natio

nales

pou

r la

parti

cipati

on d

es g

roup

es lo

caux

.

c-

MHU

, Wila

ya: D

éterm

iner u

ne lo

i pou

r l’ex

écut

ion d

e la

reloc

alisa

tion

qui

tient

com

pte

auss

i l’in

dem

nisat

ion.

Un

plan

de re

locali

satio

n de

vra

être

inc

lus d

ans l

es p

lans d

’occu

patio

n de

s sols

ou

de l’a

mén

agem

ent u

rbain

.

Stru

ctur

e/sys

tèm

e de l

a ges

tion

des r

isque

s 1-

8 A

Affec

tation

des

tach

es p

our l

es o

rgan

isatio

ns o

fficiel

les c

once

rnée

s pa

r la

gesti

on d

es r

isque

s, et

colla

bora

tion

parm

i les

org

anisa

tions

co

ncer

nées

.

5-8

ACl

arific

ation

des

tâch

es d

e la

comm

unau

té et

colla

bora

tion

avec

les

orga

nisati

ons o

fficiel

les et

les a

utres

comm

unau

tés

9-7

ARé

cepti

on de

l’info

rmati

on su

r la ge

stion

des r

isque

s

I

Le m

ode d

'affec

tation

des t

ache

s et la

colla

bora

tion

doive

nt êtr

e cla

rifiés

da

ns le

plan

de

gesti

on d

es r

isque

s qu

i doit

être

pré

paré

com

me

spéc

ifié en

1-5

I

Tout

le mo

nde

du n

iveau

gou

vern

emen

tal ju

squ’a

u niv

eau

de c

hacu

n de

s hab

itants

dev

ra jo

uer u

n pr

emier

rôle

dans

les a

ctivit

és p

réve

ntive

s de

s ris

ques

. P

our c

ela, i

l fau

t clar

ifier l

es rô

les d

es g

roup

es lo

caux

afi

n de

pou

voir

mene

r des

acti

vités

de

prév

entio

n co

ordo

nnée

s ave

c les

int

erve

nants

d’au

tres n

iveau

x.

I

L’acq

uisitio

n ain

si qu

e la

comp

réhe

nsion

des

infor

matio

ns d

épen

dent

à la

capa

cité

de c

hacu

n. C

haqu

e pe

rsonn

e a

une

resp

onsa

bilité

d’ac

quér

ir les

mo

yens

d’ac

quisi

tion

des

infor

matio

ns e

t de

pren

dre

des

actio

ns b

asée

s su

r les

infor

matio

ns ai

nsi a

cquis

es.

a

'- W

ilaya

: Elab

orat

ion d

u Pl

an d

'actio

ns

- DN

RM: E

labor

ation

de

la St

raté

gie e

t du

Plan

au

nivea

u na

tiona

l

c-

DNRM

, W

ilaya

, Co

mmun

e: C

larifie

r le

rôle

de c

hacu

n en

ten

ant

com

pte

de la

coor

dinat

ion d

es a

ctivit

és.

a-

DNRM

, W

ilaya

: Se

nsibi

liser

les

hab

itant

s po

ur a

cqué

rir l

es m

oyen

s d’a

cquis

ition

d’inf

orm

ation

et p

rend

re d

es a

ction

s per

tinen

tes.

1-9

B Co

llabo

ratio

n entr

e les

orga

nisati

ons o

fficiel

les et

privé

es.

5-9

BCr

éatio

n d’un

systè

me de

réce

ption

et de

diss

émina

tion d

e l’al

erte

9-8

BPa

rticipa

tion

de la

com

muna

uté à

des

acti

vités

con

cern

ant l

a ge

stion

des

ris

ques

II

Les

orga

nisati

ons

offici

elles

dev

ront

coop

érer

ave

c les

org

anism

es

privé

s po

ur a

ssur

er le

s lig

nes

de v

ie ou

les

prov

ision

s de

sec

ours

afin

de pr

épar

er le

s cas

d’ur

genc

e et d

’attén

uer le

s dég

âts.

ILe

s gro

upes

loca

ux de

vront

jouer

un rô

le de

la ba

se ém

ettric

e/réc

eptric

e d’i

nform

ation

s tel

les

que

les

alarm

es,

les

reco

mman

datio

ns

d’éva

cuati

on o

u les

infor

matio

ns d

es s

uppo

rts q

ui re

lie le

s or

ganis

mes

publi

cs et

les i

ndivi

dus.

ILa

com

préh

ensio

n su

r le

systè

me d

’aler

te, la

gra

nde

ligne

de

la tec

hniqu

e uti

lisée

ou

les rè

gleme

nts p

our l

e dé

clenc

heme

nt d’a

larme

s es

t néc

essa

ire

pour

pren

dre d

es ac

tions

pertin

entes

une f

ois dé

clenc

hé l’a

larme

.

b

- W

ilaya

et s

ervic

es c

once

rnés

aux

ligne

s de

vie

: élab

orer

et m

ettre

à

jour l

es p

lans

de c

oord

inatio

n av

ec le

s en

trepr

ises

ou le

s or

ganis

mes

co

ncer

nés p

ar le

s lign

es d

e vie

.

- DNR

M, P

rote

ction

Civi

le : E

labor

ation

d’un

e dir

ectiv

e na

tiona

le po

ur la

co

ordin

ation

, coo

rdina

tion

et su

ivi d

es a

ctivit

és d

e co

ordin

ation

.

b

- DN

RM,

Wila

ya:

Elab

orat

ion d

e la

direc

tive

pour

l’in

trodu

ction

du

systè

me

d’ém

ission

/réce

ption

des

inf

orma

tions

et

appu

i à

son

intro

ducti

on.

c

- DGP

C,,C

RAAG

, Wila

ya: E

xplic

ation

du

systè

me

d’aler

te e

t ann

once

sur

le

cont

exte

et le

s règ

lemen

ts.

Page 86: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

10-15

Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

Tabl

eau

10-1

3 I

dent

ifica

tion

des

prin

cipa

ux e

njeu

x, b

asée

sur

le c

ycle

et l

es a

cteu

rs d

e la

ges

tion

des

cata

stro

phes

(2

) Pré

vent

ion

(1/2

) As

sista

nce p

ubliq

ue

Assis

tanc

e mut

uelle

Au

to-a

ssist

ance

2

At

ténu

atio

n de

s dég

âts

Re

ssou

rces

de p

réve

ntio

n de

s risq

ues

2-1

B Cr

éatio

n d’un

centr

e de g

estio

n des

risqu

es à

une é

chell

e réa

liste

6-1

CMa

inten

ance

des

rés

erve

s de

res

sour

ces

de p

réve

ntion

des

risq

ues

dans

les c

ommu

nauté

s 10

-1C

Partic

ipatio

n aux

activ

ités d

es vo

lontai

res

II

Avec

la c

réati

on d

e la

DNRM

, la

créati

on d

’un c

entre

de

gesti

on d

es

risqu

es e

st att

endu

e. S

on é

chell

e, éq

uipem

ent o

u pe

rsonn

el de

vra

être

réali

ste e

n vu

e de

sa

créati

on d

ans

un c

ourt

terme

et d

e so

n ex

tensio

n futu

re.

I

En a

joutan

t un

rôle

de la

pré

venti

on d

es ri

sque

s, les

gro

upes

loca

ux

s’occ

uper

ont

du s

tocka

ge e

t de

la

maint

enan

ce d

es r

éser

ves

de

prév

entio

n. L

es m

atérie

ls de

cam

ping

comm

e ten

te, g

énér

ateur

s ou

de

cuisi

ne pe

uven

t être

utilis

és en

cas d

e sup

port

d’urg

ence

.

I

Il es

t néc

essa

ire d

e fou

rnir

aux

habit

ants

qui o

nt l’in

tentio

n de

par

ticipe

r aux

ac

tivité

s de

volo

ntaire

s les

infor

matio

ns s

ur le

s ac

tivité

s me

nées

. F

ourn

ir pr

éalab

lemen

t les

info

rmati

ons

sur

les a

ctivit

és e

n ca

s d’u

rgen

ce n

on

seule

ment

celle

s de

pré

venti

on q

uotid

ienne

afin

de

sollic

iter

les a

ctivit

és

béné

voles

.

b

- D

NRM

, Pro

tecti

on C

ivile,

Wila

ya:

Créa

tion

et g

estio

n du

cent

re.

cW

ilaya

, Com

mun

e: A

ppui

aux

rése

rves

des

ress

ourc

es d

e pr

éven

tion

des g

roup

es lo

caux

en

étab

lissa

nt u

ne lis

te de

s pro

vision

s à st

ocke

r.

b

- DN

RM,

Wila

ya,

Com

mun

e: L

es a

ctivit

és d

e vo

lonta

ires

devr

ont

être

inc

luses

dan

s les

plan

s de

pré

vent

ion q

uotid

ienne

ou

les p

lans

de

répo

nses

d’ur

genc

e.

2-2

B Ge

stion

pr

évisi

onne

lle

de

l’insta

llatio

n, de

l’o

péra

bilité

et

de

la ma

inten

ance

des a

bris

et de

s entr

epôts

6-

2B

Plac

er le

s lea

ders

de co

mmun

auté

dans

des f

amille

s d’ac

cueil

II

Il fau

t pr

évoir

no

mbre

uses

pla

ces

publi

ques

.

Les

plans

d’a

ména

geme

nt ur

bain

devro

nt pr

évoir

ces p

laces

et le

ur en

tretie

n.

I

L’exis

tence

d’un

lead

er p

ertin

ent

est

indisp

ensa

ble p

our

activ

er le

s gr

oupe

s loc

aux.

Il e

st né

cess

aire

d’élab

orer

une

dire

ctive

pou

r le

prog

ramm

e de f

orma

tion e

t de D

IG de

s lea

ders.

b

- P

rote

ction

Civi

le, W

ilaya

:Pré

voir

les p

laces

et le

s entr

eten

ir.

b

- DG

PC, W

ilaya

: Elab

orat

ion e

t exé

cutio

n du

pro

gram

me

de fo

rmat

ion

des l

eade

rs

2-3

B St

ocka

ge d

es r

éser

ves

médic

ales

et sa

nitair

es,

ainsi

que

de l

a no

urritu

re

6-3

CFo

rmati

on de

s ONG

loca

les

I

Déter

mine

r les

gen

res

et vo

lumes

des

rése

rves

à sto

cker

en

pren

ant

cons

idéra

tion

de p

artag

e de

s rô

les d

es in

terve

nants

(du

gouv

erne

ment

aux p

artic

ulier

s) de

s acti

vités

prév

entiv

es.

I

Il est

néce

ssair

e d’ac

tiver

les a

ctivit

és de

s ONG

dans

les d

omain

es de

la

vulga

risati

on et

du su

ppor

t en c

as d’

urge

nce.

a

- W

ilaya

:Dé

term

inatio

n et

dis

tribu

tion

des

rése

rves

ain

si qu

e vé

rifica

tion

d’état

de

stock

age.

-

Prot

ectio

n Ci

vile:

Accé

lérat

ion d

es r

éser

ves

publi

ques

et

leur

gesti

on.

b

- DG

PC, W

ilaya

, ONG

: Elab

orat

ion e

t exé

cutio

n de

s pr

ogra

mm

es d

es

activ

ités s

ur la

vulga

risat

ion e

t le su

ppor

t en

cas d

’urge

nce.

2-4

B Mi

se en

plac

e et e

xpan

sion d

es as

sura

nces

vis-à

-vis d

es sé

ismes

6-

4B

Diss

émina

tion d

es as

sura

nces

vis-à

-vis d

es sé

ismes

10

-2A

Obten

ir une

assu

ranc

e vis-

à-vis

des s

éisme

s

I

Effec

tuer u

n su

ivi d

u tau

x d’i

nscri

ption

aux

ass

uran

ces

et pr

endr

e de

s me

sure

s de

pro

motio

n afi

n de

vulg

arise

r les

ass

uran

ces

vis-à

-vis

des

calam

ités n

ature

lles q

ui so

nt ob

ligato

ires p

our t

ous l

es ci

toyen

s.

II

Prom

ouvo

ir la

sous

cripti

on

d’ass

uran

ces

vis-à

-vis

des

calam

ités

natur

elles

dans

le ca

dre d

es ac

tivité

s pré

venti

ves l

ocale

s des

risqu

es.

IIMê

me s

i elle

est

deve

nue

oblig

atoire

, l’ins

cripti

on à

l’ass

uran

ce v

is-à-

vis d

es

calam

ités

natur

elles

n’e

st pa

s en

core

co

uran

te.

Il

est

néce

ssair

e d’a

mélio

rer

le de

gré

de c

ompr

éhen

sion

aux

risqu

es n

ature

lles

chez

les

habit

ants

pour

améli

orer

le ta

ux d’

inscri

ption

.

a

- M

inistè

re d

e l'H

abita

t et d

e l'U

rban

isme:

Elab

orat

ion d

e la

direc

tive

pour

le su

ivi e

t la p

rom

otion

à l’i

nscr

iption

. -

Wila

ya:

Réali

satio

n du

suivi

et d

e m

esur

es d

e pr

omot

ion.

b

- DN

RM, W

ilaya

, com

pagn

ies d

’assu

ranc

e: E

ffectu

er le

s m

esur

es d

e so

llicita

tion

à l’in

scrip

tion

aux a

ssur

ance

s par

la ca

mpa

gne

publi

citair

e et

c. en

coor

donn

ant a

vec l

es g

roup

es lo

caux

.

a

- DN

RM,

Wila

ya,

Com

pagn

ies d

’assu

ranc

e:Ef

fectu

er l

es m

esur

es d

e so

llicita

tion

à l’in

scrip

tion

aux a

ssur

ance

s par

la ca

mpa

gne

publi

citair

e et

c. en

coor

donn

ant a

vec l

es g

roup

es lo

caux

. 2-

5 C

Mise

en pl

ace d

e sys

tème d

’aler

te pr

écoc

e de p

révis

ion

6-5

APr

épar

ation

d’év

acua

tion

III

Même

si

la pr

évisi

on

ou

l’aler

te pr

écoc

e de

s sé

ismes

so

nt sc

ientifi

quem

ent d

ifficil

es p

our l

e mo

ment,

il es

t néc

essa

ire d

e re

nforce

r le

systè

me d

’anno

nce

qui d

éterm

ine l’h

ypoc

entre

ou

l’éch

elle

du sé

isme

et inf

orme

en te

mps c

ourt.

IIl e

st né

cess

aire

de vé

rifier

au

nivea

u de

s gro

upes

loca

ux le

s lieu

x et le

s itin

érair

es d

’évac

uatio

n afi

n d’e

ntraid

er e

t de

pou

voir

évac

uer

sans

he

urt.

c

- CR

AAG:

Main

tena

nce

et a

méli

orat

ion d

u sy

stèm

e d’o

bser

vatio

n et

d’a

nnon

ce

b

- DN

RM,

Wila

ya,

DGPC

: An

nonc

er

publi

quem

ent

les

lieux

d’é

vacu

ation

, éla

bore

r un

e dir

ectiv

e re

lative

au

x itin

erar

ies

d’éva

cuat

ion e

t org

anise

r les

exe

rcice

s d’év

acua

tion.

2-6

A Mi

se e

n pla

ce d

’un s

ystèm

e de

coll

ecte

et de

diss

émina

tion

de

l’infor

matio

n sur

la ge

stion

des r

isque

s 6-

6B

Four

nitur

e d’i

nform

ation

pro

vena

nt de

s gr

oupe

s de

volo

ntaire

s ve

rs les

au

torité

s ou l

es ag

ence

s offic

ielles

I

La P

rotec

tion

Civil

e po

ssèd

e so

n pr

opre

sys

tème

de ra

dio d

’urge

nce

et co

nnec

té à

CRAA

G etc

. I

l est

souh

aité

que

ce sy

stème

soit é

largi

qui

englo

be le

s se

ction

s co

ncer

nées

par

la p

réve

ntion

des

risq

ues

(surto

ut la

prise

s de r

épon

ses d

’urge

nce)

.

I

Non

seule

ment

les m

esur

es e

n ca

s d’u

rgen

ce,

l’intro

ducti

on d

’un

systè

me q

ui re

lie le

s hab

itants

et le

s gro

upes

loca

ux p

ar le

poin

t de

vue

des

activ

ités

de p

réve

ntion

qui

inclut

l’éd

ucati

on q

uotid

ienne

ou

l’amé

liora

tion d

e la c

onsc

ience

est s

ouha

itée.

b

- Pr

otec

tion

Civil

e:Ma

inten

ance

/am

élior

ation

/exte

nsion

du

systè

me

de co

mm

unica

tion

d’urg

ence

.

c

- W

ilaya

, Com

mun

e, M

inistè

re d

e la

Poste

et d

es T

éléco

mm

unica

tions

: Ex

amen

/plan

ificat

ion/e

xécu

tion/

gesti

on

d’un

systè

me

de

com

mun

icatio

n qu

i reli

e les

hab

itant

s et le

s gro

upes

loca

ux.

Page 87: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

10-16

Projet de rapport final

Tabl

eau

10-1

4 I

dent

ifica

tion

des

prin

cipa

ux e

njeu

x, b

asée

sur

le c

ycle

et l

es a

cteu

rs d

e la

ges

tion

des

cata

stro

phes

(2

) Pré

vent

ion

(2/2

)

Assis

tanc

e pub

lique

As

sista

nce m

utue

lle

Auto

-ass

istan

ce

2

Atté

nuat

ion

des d

égât

s

Bâtim

ents

2-

7 C

Intro

ducti

on d'

une r

éhab

ilitati

on à

bas c

oûts

10-3

ARé

alisa

tion d

u ren

force

ment

para

sismi

que d

es lo

geme

nts

II

Four

nir s

uffisa

mmen

t de

con

struc

tions

neu

ves

est

une

prior

ité,

plutôt

que

réh

abilit

er.

La

dema

nde

pour

ren

force

r se

s pr

opre

s co

nstru

ction

s es

t rela

tivem

ent f

orte,

mais

il n'y

a p

as d

'infor

matio

n su

r "co

mmen

t réh

abilit

er" e

t pas

de ca

dre p

our u

n sup

port

offici

el.

I

Le re

nforce

ment

des b

âtime

nts a

une

impo

rtanc

e ca

pitale

pou

r atté

nuer

les

dom

mage

s de

s sé

ismes

. I

l fau

t dé

velop

per

et vu

lgaris

er d

es

métho

des

de r

enfor

ceme

nt de

s bâ

timen

ts eff

icace

s et

écon

omiqu

es

pour

ava

ncer

dan

s ce

dom

aine.

L’in

trodu

ction

des

mes

ures

de

prom

otion

peut

être

envis

agée

pour

la vu

lgaris

ation

.

b

'- CG

S: G

uide

tech

nique

de

réha

bilita

tion

et d

e re

nfor

cem

ent.

-

Wila

ya: E

labor

ation

d'un

plan

pou

r réh

abilit

er e

t cré

er u

n so

utien

of

ficiel

b-

CGS:

Dév

elopp

er

des

mét

hode

s de

ren

forc

emen

t ef

ficac

es e

t éc

onom

iques

. -

MHU

, Wila

ya: E

labor

er u

n sy

stèm

e de

vulga

risat

ion.

Prise

de c

onsc

ience

, for

mat

ion,

exer

cices

2-8

B Ca

pacit

é de

répo

nse

des o

fficiel

s des

adm

inistr

ation

s en

char

ge d

e la

gesti

on de

s risq

ues

6-7

ADi

ssém

inatio

n de

l’éd

ucati

on à

la g

estio

n de

s ris

ques

dan

s les

co

mmun

autés

10

-4A

Partic

ipatio

n au

x ac

tivité

s de

pré

venti

ons

des

risqu

es te

lles

que

DIG

ou

exer

cices

d’év

acua

tion.

II

Le re

nforce

ment

de la

cap

acité

des

offic

iels

et la

forma

tion

des

techn

icien

s so

nt né

cess

aire

pour

obte

nir u

n as

sistan

ce p

ubliq

ue

pertin

ent.

De c

e fait

, un p

rogr

amme

conti

nu de

vra êt

re in

trodu

it.

I

La fo

rmati

on d

e pr

éven

tion

des

risqu

es a

insi q

ue le

pro

gram

me d

e se

nsibi

lisati

on n

e so

nt pa

s réa

lisés

au n

iveau

des

gro

upes

loca

ux e

t lim

ités

au

nivea

u de

s éc

oles.

L’i

ntrod

uctio

n d’u

n sy

stème

pe

rmett

ant

la for

matio

n de

pré

venti

on o

u la

sens

ibilis

ation

aux

gr

oupe

s loc

aux o

u aux

école

s est

atten

due.

I

Il es

t néc

essa

ire d

e vu

lgaris

er le

s DI

G ou

les

exer

cices

d’év

acua

tion

comm

e ces

moy

ens s

ont à

la fo

is un

savo

ir-fai

re in

dispe

nsab

le et

un ou

til po

ur l’a

mélio

ratio

n de l

a con

scien

ce.

b

- GC

S:El

abor

ation

du

prog

ram

me

de fo

rmat

ion d

es te

chnic

iens

et ré

alisa

tion

des a

ctivit

és d

e fo

rmat

ions t

elles

que

sém

inaire

s. -

Mini

stère

de

l'Hab

itat

et d

e l'U

rban

isme,

Pro

tecti

on C

ivile,

W

ilaya

:El

abor

ation

et

alisa

tion

du

prog

ram

me

de

renf

orce

men

t de

la

capa

cité

des

offic

iels

sur

la pla

nifica

tion

urba

ine/co

nstru

ction

/pris

e d’a

ction

s d’ur

genc

e.

b

- DN

RM,

Mini

stère

de

l’Edu

catio

n Na

tiona

le:El

abor

ation

de

la dir

ectiv

e de

la fo

rmat

ion e

t de

la se

nsibi

lisat

ion a

u niv

eau

des

école

s et d

es g

roup

es lo

caux

. -

Wila

ya, C

RAAG

, MAT

E: E

labor

ation

du

mat

ériel

dida

ctiqu

e po

ur

la fo

rmat

ion o

u la

sens

ibilis

ation

.

b

- CG

S, D

GPC,

Wila

ya:

Vulga

risat

ion d

es D

IG p

ar la

dist

ribut

ion d

u m

anue

l, plan

ificat

ion e

t org

anisa

tion

des e

xerc

ices.

2-9

A Ed

ucati

on et

améli

orati

on de

la se

nsibi

lisati

on co

ncer

nant

la ge

stion

de

s risq

ues

6-8

ARe

nforce

ment

des g

roup

es lo

caux

sur la

prév

entio

n des

risqu

es

I

Il n'

y a

pas

de p

lan o

u de

pro

gram

me p

artic

ulier

con

cern

ant

l'édu

catio

n au

nive

au n

ation

al, b

ien q

ue c

ertai

nes

institu

tions

co

mme

le CR

AAG,

le C

GS e

t la

DGPC

s'oc

cupe

nt d'é

duca

tion

du

publi

c.

I

Il es

t néc

essa

ire d

e cré

er u

n sy

stème

qui

perm

ette

aux

grou

pes

locau

x exis

tants

de m

ener

des a

ctivit

és de

prév

entio

n des

risqu

es.

a

- D

NRM:

Pré

para

tion

d'un g

uide s

ur l'é

duca

tion e

t l'am

élior

ation

de

la se

nsibi

lisati

on.

- M

ATE,

DGP

C, E

duca

tion,

Com

mun

icatio

n: P

répa

ratio

n d'u

n Pr

ogra

mm

e na

tiona

l -

Wila

ya, E

coles

: Mise

en

place

et r

éalis

ation

b

- W

ilaya

, Co

mm

une:

Eta

bliss

emen

t d’u

n sy

stèm

e d’a

ppui

et d

e pr

omot

ion d

es a

ctivit

és d

e pr

éven

tion

des r

isque

s loc

ales.

-

DNRM

: Elab

orat

ion d

e la

strat

égie

et d

e la

direc

tive

qui s

ollici

tent

les

acti

vités

de

prév

entio

n loc

ales.

Page 88: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

10-17

Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

Tabl

eau

10-1

5 I

dent

ifica

tion

des

prin

cipa

ux e

njeu

x, b

asée

sur

le c

ycle

et l

es a

cteu

rs d

e la

ges

tion

des

cata

stro

phes

(3

) Rép

onse

d’u

rgen

ce (1

/2)

Assis

tanc

e pub

lique

As

sista

nce m

utue

lle

Auto

-ass

istan

ce

3

Répo

nses

d’u

rgen

ce

Ex

écut

ion

des r

épon

ses d

’urg

ence

(plan

ORS

EC)

3-1

B Dé

clenc

heme

nt de

l’aler

te ou

de la

reco

mman

datio

n d’év

acua

tion

7-1

BAc

tivité

s de

sau

vetag

e et

de s

ecou

rs pa

r de

s gr

oupe

s de

vo

lontai

res d

e la c

ommu

nauté

11

-1B

Evac

uer o

u res

ter à

la ma

ison

II

Le

décle

nche

ment

de

l’aler

te ou

de

la

reco

mman

datio

n d’é

vacu

ation

a

une

impo

rtanc

e po

ur

les

prem

ières

ac

tions

pe

rtinen

tes e

n ca

s du

sini

stre.

Il e

st né

cess

aire

de d

éterm

iner

préa

lablem

ent l

es n

orme

s ou

les

proc

édur

es d

u dé

clenc

heme

nt d’a

lerte.

I

Le se

cour

s pub

lic n

’arriv

ant p

as à

atte

indre

juste

apr

ès l’o

ccur

renc

e d’u

n gr

and

sinist

re, l

es a

ctivit

és d

e sa

uveta

ges

et de

sec

ours

par

des

grou

pes

de v

olonta

ires

et de

s gr

oupe

s loc

aux

ont

une

impo

rtanc

e ca

pitale

. I

l fau

t pro

mouv

oir le

s ac

tivité

s y

comp

ris le

sto

ckag

es de

s pro

vision

s par

des g

roup

es lo

caux

.

II

Il es

t néc

essa

ire d

’effec

tuer l

es e

xerci

ces

d’éva

cuati

on o

u de

pré

pare

r les

pro

vision

s en

cas

d’ur

genc

e afi

n de

bien

com

pren

dre

le mo

ment

de

prise

de dé

cision

d’év

acua

tion o

u les

point

s d’at

tentio

n lor

s d’év

acua

tion.

b

- DN

RM:

Etab

lir les

nor

mes

ou

les p

rocé

dure

s en

coo

rdina

tion

avec

les a

utre

s ser

vices

conc

erné

s.

b

- W

ilaya

, Com

mun

e, G

DPC:

Eta

blir u

ne d

irecti

ve o

u de

s m

esur

es

de su

ppor

t et o

rgan

iser l

es fo

rmat

ions.

c

- W

ilaya

, DGP

C: E

labor

ation

des

con

seils

d’év

acua

tion

et o

rgan

isatio

n de

s exe

rcice

s d’év

acua

tion.

3-2

A Inv

entai

re ra

pide d

e la s

ituati

on de

s dom

mage

s 7-

2A

Comm

unica

tion

des

infor

matio

ns d

es d

omma

ges

par l

es g

roup

es

locau

x aux

orga

nisme

s pub

lics

11-2

BRe

cher

che e

t sau

vetag

e des

voisi

ns

II

Il es

t né

cess

aire

d’acc

élére

r la

forma

tion

des

techn

icien

s pa

r l’in

trodu

ction

du

systè

me d

e re

conn

aissa

nce

de la

qua

lifica

tion

des

techn

icien

s ay

ant t

ermi

né la

form

ation

ou

leur e

nreg

istre

ment

en

effec

tuant

la for

matio

n tec

hniqu

e sur

le di

agno

stic d

’urge

nce.

II

En o

ccur

renc

e d’u

n gr

and

sinist

re, la

colle

cte d

’infor

matio

ns su

r les

gâts

ou la

dem

ande

d’ai

de p

ar le

s or

ganis

mes

publi

cs é

tant

diffic

ile, l

a co

opér

ation

des

gro

upes

loca

ux o

u de

s vo

lontai

res

sera

cess

aire.

II

En l

’occu

rrenc

e d’u

n gr

and

sinist

re,

l’ass

istan

ce p

ubliq

ue p

our

la re

cher

che,

les s

ecou

rs et

les s

auve

tages

des

mem

bres

de

famille

s ou

de

s vois

ins so

uven

t ne

peut

être

obten

u. I

l est

souh

aitab

le qu

e ch

acun

fai

t des

rése

rves

des

prov

ision

s et

effec

tue u

n ex

ercic

e de

sau

vetag

e afi

n de l

es ré

alise

r par

soi-m

ême.

b

- M

inistè

re d

e l'H

abita

t et

de

l'Urb

anism

e:In

trodu

ction

du

systè

me

de re

conn

aissa

nce

de la

qua

lifica

tion

des

tech

nicien

s de

s bât

imen

ts et

d’en

regis

trem

ent.

-

CGS :

Effe

ctuer

la fo

rmat

ion d

es te

chnic

iens.

b

- W

ilaya

, Pr

otec

tion

Civil

e, D

NRM:

En c

oord

inatio

n av

ec l

es

grou

pes l

ocau

x etc.

, élab

orer

une

dire

ctive

des

pro

cess

us p

our l

a co

llecte

d’in

form

ation

sur l

es d

égât

s etc.

b-

DGP

C, W

ilaya

: En

mêm

e te

mps

que

d’ét

ablir

une

liste

des

mat

ériel

s et

mat

ériau

x né

cess

aires

aux

acti

vités

de

sauv

etag

e de

s ha

bitan

ts af

in de

soll

icite

r le

stock

age

des

prov

ision

s de

sec

ours

che

z les

hab

itant

s, ef

fectu

er le

s exe

rcice

s d’ac

tivité

s d’au

to-s

auve

tage

.

3-3

B Dé

gage

ment

des r

outes

stra

tégiqu

es

7-3

BCo

llabo

ratio

n entr

e les

grou

pes d

e volo

ntaire

s de l

a com

muna

uté

II

Le ré

seau

routi

er a

une

impo

rtanc

e ca

pitale

en

cas

d’urg

ence

. I

l fau

t iden

tifier

les r

outes

stra

tégiqu

es à

utili

ser e

n ca

s d’ur

genc

es e

t dé

termi

ner l

es rè

gleme

nts d

e leu

r utili

satio

n afi

n de

dég

ager

les

route

s pr

incipa

les e

n ca

s d’u

rgen

ce.

Par

allèle

ment

à ce

la, il

est

néce

ssair

e de

déte

rmine

r un

plan

des

rép

onse

s d’u

rgen

ce q

ui dé

termi

ne le

s ma

tériel

s et

matér

iaux

néce

ssair

es p

our l

es ro

utes

pour

le su

ppor

t d’ur

genc

e.

I

La co

ordin

ation

entr

e les

gro

upes

loca

ux o

u av

ec le

s volo

ntaire

s est

souh

aitab

le afi

n de s

ollici

ter le

s acti

vités

d’en

traide

.

b

- Pr

otec

tion

Civil

e, P

olice

, W

ilaya

:Id

entifi

catio

n de

s ro

utes

str

atég

iques

, élab

orat

ion d

’un p

lan d

e ré

pons

es d

’urge

nce

qui

inclut

les

glem

ents

d’utili

satio

n et

la

prép

arat

ion

de

déga

gem

ent.

c-

DNRM

, Wila

ya, C

omm

une:

Elab

orat

ion d

’un p

lan q

ui so

llicite

la

coor

dinat

ion e

t men

er d

es a

ctivit

és d

’appu

i.

3-4

A Cr

éatio

n de

cell

ules

de c

rise

pour

les

activ

ités

de g

estio

n de

tous

les

seco

urs

7-4

BCl

arific

ation

des b

esoin

s loc

aux

II

Une

cellu

le de

cris

e se

ra c

rée

pour

la p

rise

de d

écisi

on d

es

mesu

res o

u la c

oord

inatio

n des

activ

ités d

e sec

ours.

So

n rôle

est

stipu

lé da

ns le

Plan

ORS

EC.

Il e

st so

uhait

é qu

e les

pro

cédu

res

de la

pris

e de

déc

ision

ou

de la

coor

dinati

on so

ient d

éterm

inées

en

détai

l.

II

Les s

uppo

rts a

ux si

nistré

s sur

tout le

s sec

ours

aux a

bris

dema

nden

t de

sais

ir les

bes

oins

des

sinist

rés.

Il f

aut m

ener

des

acti

vités

de

supp

ort t

out e

n sa

isiss

ant le

s bes

oins d

es h

andic

apés

, des

enfa

nts

ou de

s fem

mes.

b

- DN

RM、

CNAD

:El

abor

ation

des

règ

lemen

ts dé

taillé

s po

ur le

pla

n de

mes

ure

d’urg

ence

.

b-

DNRM

, Wila

ya: U

n sy

stèm

e po

ur s

aisir

les b

esoin

s loc

aux

devr

a êt

re in

tégr

é lor

s d’ét

ablis

sem

ent d

u pla

n d’a

ide.

Page 89: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

10-18

Projet de rapport final

Tabl

eau

10-1

6 I

dent

ifica

tion

des

prin

cipa

ux e

njeu

x, b

asée

sur

le c

ycle

et l

es a

cteu

rs d

e la

ges

tion

des

cata

stro

phes

(3

) Rép

onse

d’u

rgen

ce (2

/2)

Assis

tanc

e pub

lique

As

sista

nce m

utue

lle

Auto

-ass

istan

ce

3

Répo

nses

d’u

rgen

ce

3-5

B Co

ordin

ation

avec

les o

rgan

ismes

privé

s. 7-

5B

Distr

ibutio

n de

s ré

serve

s mé

dicale

s et

sanit

aires

, ains

i que

de

la no

urritu

re

I

Dans

le c

adre

du

plan

de ré

pons

e d’u

rgen

ce, i

l fau

t déte

rmine

r la

coor

dinati

on a

vec l

es e

ntrep

rises

priv

ées o

u les

gro

upes

loca

ux e

n plu

s de c

oord

inatio

n entr

e les

servi

ces p

ublic

s.

II

Les

grou

pes

locau

x so

nt pr

iés d

e se

cha

rger

de

la dis

tributi

on d

es

seco

urs

aux

habit

ants

en c

oord

inatio

n av

ec le

mod

ule a

fin d

e ré

alise

r la fo

urnit

ure

des p

rovis

ions e

t des

maté

riels

effica

ceme

nt.

c

- DN

RM、

CNAD

、W

ilaya

:El

abor

er

un

enca

drem

ent

de

coor

dinat

ion a

vec l

es o

rgan

ismes

priv

és e

t les g

roup

es lo

caux

.

b-

DNRM

, Wila

ya: E

n ind

iquan

t les

pro

cédu

res

pour

les

seco

urs

ou

les m

étho

des

de c

oord

inatio

n da

ns le

plan

de

mes

ure

d’urg

ence

et

les v

ulgar

iser à

trav

ers l

a fo

rmat

ion e

tc.

3-6

B Ma

intien

de l’o

rdre

publi

c

II

Le m

odule

de

sûre

té et

de s

écur

ité e

st en

cha

rge

du m

aintie

n de

l’o

rdre

publi

c. I

l est

souh

aité q

ue le

s obli

gatio

ns de

s hab

itants

tels

que

les in

terdic

tions

en

cas

d’aler

te so

ient

conn

ues

de t

out

le mo

nde.

b

- DN

RM、

CNAD

、M

inistè

re d

e la

Défe

nse:

Met

tre e

n or

dre

des

point

s à fa

ire co

nnaî

tre e

t les i

nfor

mer

.

3-7

B Tr

ansp

ort d

es r

éser

ves

médic

ales

et sa

nitair

es, a

insi q

ue d

e la

nour

riture

II

Même

si le

tran

spor

t des

seco

urs e

st ré

alisé

par d

ivers

orga

nisme

s, le

modu

le de

four

nitur

e de

s pr

ovisi

on e

t des

sec

ours

se c

harg

e de

la

gesti

on d

e ce

s tra

nspo

rts e

n as

sura

nt les

moy

ens d

e tra

nspo

rt et

en co

ntrôla

nt la

balan

ce de

s bes

oins e

t four

nitur

e.

b

- DN

RM、

CNAD

:El

abor

ation

d’un

plan

dét

aillé

du tr

ansp

ort d

es

seco

urs.

Supp

ort p

ar l’e

xtér

ieur

3-8

C Su

ppor

t pou

r l’au

to-ré

adap

tation

des v

ictim

es

III

Le m

odule

de

réce

ption

de

supp

ort e

st en

cha

rge

de ce

tte a

ctivit

é. Il

est n

éces

saire

de

déter

mine

r en

détai

l la

réce

ption

les

dépô

ts pr

oviso

ires,

la dis

tributi

on d

es se

cour

s ou

l’affe

ctatio

n du

per

sonn

el de

supp

ort d

ans l

e cad

re du

plan

de m

esur

e d’ur

genc

e.

c

- DN

RM、

CNAD

:El

abor

ation

des

stip

ulatio

ns d

étail

lées

pour

la

réce

ption

des

sec

ours

dan

s le

cadr

e du

plan

de

répo

nses

d’u

rgen

ce.

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10-19

Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

Tabl

eau

10-1

7 I

dent

ificat

ion

des

prin

cipa

ux e

njeu

x, b

asée

sur

le c

ycle

et l

es a

cteu

rs d

e la

ges

tion

des

cata

stro

phes

(4

) Réh

abilit

atio

n et

reco

nstru

ctio

n (1

/2)

Assis

tanc

e pub

lique

As

sista

nce m

utue

lle

Auto

-ass

istan

ce

4

Réha

bilit

atio

n et

rest

aura

tion

(R/R

)

Su

ppor

t au

sinist

rés

4-1

A Su

ppor

t con

tinu a

ux si

nistré

s 8-

1A

Soins

psyc

holog

iques

des s

inistr

és

12-1

CRé

para

tion d

e sa p

ropr

e mais

on

II

La ré

habil

itatio

n et

la re

staur

ation

néc

essit

ent b

eauc

oup

de te

mps

et le

supp

ort a

ux si

nistré

s doit

être

app

orté

d’une

man

ière

conti

nue

pend

ant t

oute

cette

pér

iode.

Il e

st so

uhait

é d’a

ppor

ter u

n su

ppor

t co

ntinu

en

établi

ssan

t une

liste

des s

inistr

és q

ui ind

ique

le co

ntenu

du

supp

ort à

appo

rter.

II

Il es

t sou

haita

ble q

ue le

s gr

oupe

s loc

aux

s’occ

upen

t aus

si le

soin

menta

l des

sini

strés

par

l’éc

hang

e ou

le s

uppo

rt de

la s

ociét

é loc

ale.

II

Le r

espe

ct de

s no

rmes

de

cons

tructi

on lo

rs de

la r

estau

ratio

n de

s ma

isons

ser

a re

quis

afin

d’obte

nir u

ne r

ésist

ance

suff

isante

des

ma

isons

. E

n plu

s de

s as

sura

nces

ou

les c

onso

lation

s, l’in

trodu

ction

de

prim

e d’en

cour

agem

ent p

our le

renfo

rceme

nt de

s mais

ons d

evra

être

ex

aminé

e.

a

- DN

RM:

Etab

lir un

plan

à lo

ng te

rme

du su

ppor

t des

sinis

trés.

b

- DN

RM, W

ilaya

, Mini

stère

de

la Sa

nté:

élab

orat

ion d

u pla

n du

soin

men

tal y

com

pris

le rô

le à j

ouer

par

les g

roup

es lo

caux

.

c-

MHU

, CT

C, W

ilaya

: En

mêm

e te

mps

que

d’ét

ablir

les n

orm

es

relat

ives

à la

resta

urat

ion,

intro

duire

un

sy

stèm

e de

pr

ime

d’enc

oura

gem

ent p

our l

e re

nfor

cem

ent d

es m

aison

s.

4-2

B Ca

dre d

u sou

tien o

fficial

du po

int de

vue d

es vi

ctime

s 8-

2B

Partic

ipatio

n à la

resta

urati

on de

la co

mmun

auté

12-2

BAu

to - i

nterve

ntion

en

terme

s d’a

ides

socia

les, d

e sa

nté p

hysiq

ue e

t me

ntale,

et d’

écon

omie

II

En g

énér

ale, l

es p

erso

nnes

vuln

érab

les re

çoive

nt de

s do

mmag

es

plus

impo

rtants

et o

nt de

s dif

ficult

és p

our r

edre

sser

. I

l fau

t ten

ir co

mpte

de l’a

ccès

des

per

sonn

es v

ulnér

ables

aux

infor

matio

ns e

t de

leur

situa

tion é

cono

miqu

e.

I

Une

nouv

elle

socié

té loc

ale e

st for

mée

au n

iveau

des

abr

is.

Il est

souh

aitab

le qu

e la

planif

icatio

n ou

la g

estio

n de

s pla

ns s

oient

effec

tuées

avec

partic

ipatio

n des

sinis

trés c

once

rnés

.

II

Le fa

it d’a

ctive

r les

acti

vités

com

merci

ales

donn

e un

impa

ct po

sitif

à la

réha

bilita

tion

écon

omiqu

e et

menta

l. I

l es

t so

uhait

é ap

porte

r un

su

ppor

t par

l’étud

e du m

arch

é ou l

a for

matio

n pro

fessio

nnell

e.

b

- DN

RM, W

ilaya

: Elab

orat

ion d

’un p

lan d

e su

ppor

t pub

lique

pou

r la

réha

bilita

tion

qui ti

ent c

ompt

e de

s soin

s aux

vulné

rable

s.

b

- DN

RM,

Wila

ya,

MHU

: Pl

anific

ation

et

gesti

on d

es p

lans

avec

pa

rticip

ation

s des

sinis

trés.

b-

DNRM

, W

ilaya

, M

inistè

re d

e la

petite

et

moy

enne

ent

repr

ise:

Elab

orat

ion d

es m

esur

es d

e pr

omot

ion d

es in

dustr

ies lo

cales

et d

es

PME.

4-

3 B

Supp

ort p

our l’

indép

enda

nce

II

En p

lus d

e su

ppor

ts ph

ysiqu

e et

finan

cier,

appo

rter

un s

uppo

rt co

ntinu

pou

r la

ré-in

stalla

tion

ou p

our l

e ré

-emp

loi p

our q

ue le

s sin

istré

s puis

sent

repr

endr

e un r

ythme

de vi

e nor

mal.

b

- DN

RM, W

ilaya

: Elab

orer

un

plan

de su

ppor

t con

tinu

des s

inistr

és

sur l

a re

locali

satio

n et

le c

hang

emen

t d’em

ploi e

t le

met

tre e

n oe

uvre

.

Page 91: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

10-20

Projet de rapport final

Tabl

eau

10-1

8 I

dent

ificat

ion

des

prin

cipa

ux e

njeu

x, b

asée

sur

le c

ycle

et l

es a

cteu

rs d

e la

ges

tion

des

cata

stro

phes

(4

) Réh

abilit

atio

n et

reco

nstru

ctio

n (2

/2)

Assis

tanc

e pub

lique

As

sista

nce m

utue

lle

Auto

-ass

istan

ce

4

Réha

bilit

atio

n et

rest

aura

tion

(R/R

)

Pl

ans e

t bud

get

4-4

A El

abor

ation

d’un

plan

R/R

8-

3C

Partic

ipatio

n à l’é

labor

ation

d’un

plan

R/R

12

-1C

Partic

ipatio

n à l’é

labor

ation

d’un

plan

R/R

I

Lors

de ré

habil

itatio

n/res

taura

tion,

il fau

t app

orter

une

amé

liora

tion

contr

e la

fragil

ité d

u mi

lieu

urba

in en

plus

de

lq ré

habil

itatio

n ra

pide

des

foncti

onne

ments

.

Il es

t so

uhait

able

de

planif

ier

le re

nforce

ment

des

bâtim

ents,

l’ob

tentio

n de

s pla

ces

publi

ques

, l’é

largis

seme

nt de

s rou

tes et

c. da

ns le

milie

u urb

ain.

I

Il es

t né

cess

aire

d’inté

grer

les

bes

oins

locau

x au

x pla

ns d

e ré

habil

itatio

n et

de r

estau

ratio

n. P

ar c

onsé

quen

t, l’a

uditio

n ou

verte

au

pu

blic

devra

êtr

e inc

luse

dans

les

pr

oces

sus

d’élab

orati

on de

s plan

s.

I

Les b

esoin

s loc

aux d

evro

nt êtr

e re

flétés

dan

s les

plan

s de

réha

bilita

tion

et de

resta

urati

on.

Par

cons

éque

nt, l’a

uditio

n ou

verte

au

publi

c dev

ra

être i

nclus

e dan

s les

proc

essu

s d’él

abor

ation

des p

lans.

a

MHU

, MAT

E, W

ilaya

: Elab

orer

les i

ndica

teur

s pou

r l’él

abor

ation

des

pla

ns e

n fa

isant

extr

aire

les p

roblè

mes

du

milie

u ur

bain

à te

nir

com

pte

au n

iveau

des

plan

s de

réha

bilita

tion

et d

e re

staur

ation

.

c

DNRM

, Wila

ya, M

HU: I

nclua

nt u

ne p

rocé

dure

de

répe

rcus

sion

des

beso

ins lo

caux

dan

s les

plan

s de

réha

bilita

tion

et d

e re

staur

ation

et

la m

ettre

en

oeuv

re.

cDN

RM, W

ilaya

, MAT

E, M

HU: I

nclua

nt u

ne p

rocé

dure

de

répe

rcus

sion

des b

esoin

s loc

aux d

ans l

es p

lans d

e ré

habil

itatio

n et

de

resta

urat

ion e

t la

met

tre e

n oe

uvre

. 4-

5 B

Finan

ceme

nt po

ur le

plan

R/R

I

Il fau

t pr

évoir

un

e me

sure

bu

dgéta

ire

pour

habil

itatio

n/res

taura

tion

rapid

es.

Sur

la

base

d’ét

ude

des

sinist

res,

il fau

t es

timer

le

budg

et,

pren

dre

des

mesu

res

budg

étaire

s et d

istrib

uer le

budg

et au

nive

au na

tiona

l.

a

DNRM

: Esti

mat

ion, m

esur

e bu

dgét

aire

et d

istrib

ution

du

budg

et a

u niv

eau

natio

nal.

W

ilaya

: Pr

ise e

t ex

écut

ion d

e m

esur

e bu

dgét

aire

au n

iveau

giona

l.

4-6

C Pa

iemen

t des

préju

dices

selon

l’amp

leur d

es do

mmag

es

I I

Il es

t sou

haita

ble d

’appo

rter l

e su

ppor

t fina

ncier

en

tenan

t com

pte

des

effor

ts pr

éalab

les t

els q

ue l

a ré

alisa

tion

du r

enfor

ceme

nt pa

rasis

miqu

e ou

la s

ousc

riptio

n au

x as

sura

nces

en

plus

de d

egré

du

sinis

tre.

b

- DN

RM: E

tabli

ssem

ent d

’un sy

stèm

e du

supp

ort f

inanc

ier co

mm

e co

nsola

tion

qui t

ient c

ompt

e du

deg

ré d

u sin

istre

et d

es e

fforts

pr

éalab

les.

Suivi

et ré

glem

enta

tion

4-7

B So

utien

et s

uivi p

our l

’auto

- inte

rventi

on (

ré-in

stalla

tion,

ré-e

mploi

, etc

….)

I

Il fau

dra

suivr

e et

régle

mente

r l’ex

écuti

on d

u pla

n de

réha

bilita

tion

et de

resta

urati

on p

ar le

poin

t de

vue

de la

con

formi

té av

ec le

s no

rmes

de

cons

tructi

on e

xistan

tes o

u les

plan

s d’u

rban

isme

exist

ants.

b

- W

ilaya

, Com

mun

e: D

éter

mine

r les

pro

cédu

res

ou le

s str

uctu

res

pour

le s

uivi e

t la

régle

men

tatio

n du

plan

de

réha

bilita

tion

et d

e re

staur

ation

.

Lege

ndUp

per r

ow

:Si

gnific

ance

High

Mode

rate

CLo

w

Midd

le ro

w :

Curre

nt sta

tus

INo

t-imple

mente

d or

slow

prog

ress

IIIm

pleme

nted

some

what

IIIW

ell im

pleme

nted

Lowe

r row

Urge

ncy

aHi

gh

bMo

dera

te c

Low

Page 92: 9-2-8 Risque de rupture de terrains en pente · Les zones à masse construite dans les communes OUED KORICHE, RAIS HAMIDOU, BOUZAREA, BOUZAREAH, BOLOGHINE IBNOU ZIRI et EL MADANIA

Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

10-21

10-2 Recommandations concernant le système organisationnel et institutionnel ainsi que les plans de gestion des catastrophes

10-2-1 Gestion globale des catastrophes

(1) La logique de la gestion des catastrophes

Les risques naturels constituent un grand obstacle au développement durable et à la réduction de la pauvreté. Pour éviter cet obstacle, des actions de gestion des catastrophes sont nécessaires. Les objectifs de cette gestion peuvent être présentés de la façon suivante :

1) protéger la vie humaine, 2) protéger le système socioéconomique, 3) maintenir la gouvernance à l’échelle nationale.

L’élément 1) est certes très important, mais il est également nécessaire de bien prendre en considération les éléments 2) et 3), compte tenu du fait qu’Alger est la capitale (centre politique) ainsi que le centre économique de l’Algérie.

En particulier, le risque sismique évalué dans cette étude peut entraîner des conséquences encore jamais observées dans l’Algérie moderne. Il peut paralyser toute fonction urbaine de la capitale. Il est donc fort souhaitable de reconnaître toute éventualité d’occurrence d’un aléa sans précédent et de promouvoir des actions de mise en place de mesures préventives, tout en revalorisant les expériences accumulées dans le pays jusqu’à présent.

(2) Gestion systématique des catastrophes

Concernant le système organisationnel et institutionnel pour la gestion des catastrophes en Algérie, on a observé certains développements dans les différents secteurs, à partir des grandes catastrophes causées par le séisme d’El Asnam (1980), les inondations de Bab el Oued (2001), le séisme de Boumerdes (2003) et autres. Ils peuvent être résumés comme suit du point de vue du cycle de prévention des catastrophes:

- Avant la catastrophe (prévention et réduction des risques) : La réglementation concernant la prévention des risques par le décret 85-232 a permis d’aménager le système d’observation des séismes (CRAAG), les règles parasismiques (CTC, CGS), etc.; mais les mesures préventives prises ont été limitées à l’institution des décrets concernant l’occupation des sols (décrets 04-05, 04-06), les communications (décret 04-181), l’assurance des catastrophes naturelles (décret 04-268), etc. Bien que la loi 04-20 énonce en particulier la régularisation de mesures préventives en matière d’information, d’éducation et formation, de plans de prévention, de gestion de crise, de stocks d’urgence, etc., aucun décret d’application n’a encore été mis en place.

- Juste après la catastrophe (réponse d’urgence):Le décret 85-231 fixe une série de règlements concernant la gestion des risques dans lesquels est prescrite l’institution des plans ORSEC. Ceux-ci, une fois déclenchés en cas de grandes catastrophes, mettent en place l’ensemble des modules (par secteur) qui encadrent toutes les activités d’intervention d’urgence, ce qui permet d’éclaircir les avantages et les désavantage des actions entreprises sur la base desquels les améliorations se sont effectuées. Une série d’améliorations restent encore à réaliser selon la loi 04-20 et les futurs décrets d’application.

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Projet de rapport final

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- Après la catastrophe (réhabilitation et restauration):Les mesures sont prises seulement dans le cadre du décret portant l’indemnisation de dégâts (décret 04-268) ou les autres décrets ou ordonnances à terme fixe et leur exécution dépend de l’initiative de chaque administration concernée. Il n’existe aucun système global au plan organisationnel et institutionnel.

Comme les séismes sont des phénomènes naturels inévitables, un point important concernant la gestion des catastrophes est celui de réduire les dommages lors du prochain évènement. Dans ce sens, le cycle de gestion des catastrophes (voir le schéma ci-contre) doit être pris en compte.

Juste après la catastrophe, des conditions supportables doivent être assurées grâce à une réponse d’urgence qui peut durer jusqu’à 72 heures après l’événement. Des conditions acceptables doivent être réalisées grâce à des opérations de réhabilitation jusqu’à 100 jours après l’évènement. Des conditions normales seront restaurées grâce à des opérations de reconstruction qui peuvent durer jusqu’à 10 ans après l’évènement. Le point important est de créer de meilleures conditions grâce à une bonne préparation et mitigation avant le prochain évènement, en termes de conditions de vie et également de résilience vis-à-vis du prochain événement.

Time

Cycle 72 hours 100 days 10 years 100 years

Emergency response

Rehabilitation

Reconstruction

Preparedness and Mitigation

Il faut noter par conséquent que toutes les mesures concernant la gestion des catastrophes doivent être réalisées en considérant la continuité de chaque mesure dans le cycle de gestion (voir le schéma). Par exemple concernant les constructions, les procédures pour la réglementation parasismique et l’évaluation des dommages doivent être considérées dans l’étape de préparation et de mitigation avant l’événement. L’évaluation des secours doit être réalisée en tant que procédure dans la réponse d’urgence avant l’événement. Les travaux de réhabilitation doivent être réalisés à partir des résultats d’une évaluation, et les travaux de reconstruction doivent être en accord avec la réglementation parasismique. Puis, grâce au retour d’expérience sur les dommages observés et les procédures d’évaluation, de nouvelles procédures seront élaborées pour améliorer la préparation et la mitigation concernant le prochain évènement.

Réponse d’urgence

Réhabilitation Reconstruction

PréparationMitigation

Séisme

Conditions supportables

Conditions meilleures

Conditions acceptables

Conditions normales

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Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

10-23

(3) Gestion globale des catastrophes

Il est essentiel que tous les organismes et les personnes soient impliqués et puissent participer aux actions de gestion des catastrophes, en tant qu’acteurs principaux. A Alger, grâce aux expériences des inondations de Bab el Oued et du séisme de Boumerdes, il a été reconnu indispensable que les habitants et les associations communautaires puissent participent aux actions de gestion des catastrophes, ce qui est d’ailleurs inscrit et spécifié dans la loi 04-20 (article 9). Dans l’hypothèse où les organismes impliqués dans la gestion des catastrophes proviennent 1) du gouvernement, 2) des collectivités locales, 3) des associations communautaires et 4) des habitants, il est souhaitable de construire un système capable de promouvoir toute activité de gestion des catastrophes, selon le schéma suivant.

Les collectivités locales sont responsables de la sécurité et la santé de leurs habitants. Elles possèdent les meilleures connaissances concernant les conditions réelles de leur région. Il est donc souhaitable qu’elles jouent un rôle majeur dans la prise en compte et la réalisation de mesures concernant la gestion des catastrophes à l’échelle régionale. Il en découle qu’il leur appartient d’élaborer un plan régional de gestion des catastrophes qui leur soit propre et contenant des mesures spécifiques qui pourront être réellement appliquées.

Quant aux associations communautaires, il est souhaitable qu’elles contribuent à l’amélioration de la résilience sociale contre toute catastrophe en prenant l’initiative dans la préparation avant toute catastrophe et en supposant qu’elles ne puissent pas bénéficier suffisamment de l’assistance publique en cas d’évènement sérieux, avec en plus des actions d’amélioration de sensibilisation chez les habitants et de réduction des risques dans la vie quotidienne.

Les citoyens eux-mêmes, avec les souvenirs récents du séisme de Boumerdes, sont encore très conscients des problèmes de gestion des catastrophes. Cependant et malheureusement, à cause des troubles vécus dans les années 1990, ainsi que de l’urbanisation accélérée, les citoyens ne sont pas trop disposés à établir des relations étroites au sein de la vie associative; de plus la marque du régime socialiste les porte encore à rester dépendant des services publics. Il est donc souhaitable d’introduire un système d’appui à la promotion des actions d’auto-prévention dans le domaine de la gestion des catastrophes. En ce sens, les colonnes droites des Tableaux 10-11 à 10-18 donnent des indications sur la relation des personnes individuelles avec les supports officiels et de mutualisation.

(4) Gestion appropriée des catastrophes

Pour mettre efficacement en place les actions de gestion des catastrophes, il est nécessaire de bien connaître ce que représentent les dommages et les risques liés à la catastrophe, y compris la vulnérabilité, avant d’élaborer des plans de gestion ayant pour but la réduction des risques et de mettre en oeuvre les mesures préventives adéquates. La présente étude a non

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Citoyens

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Besoins

Plan de Politique Générale

SensibilisationAuto prévention

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Projet de rapport final

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seulement simulé des dommages et les risques qui en découlent, mais elle a aussi permis de rassembler de nombreuses données concernant la vulnérabilité urbaine et sociale (résilience aux risques), ainsi que les ressources pour une gestion efficace des catastrophes.

Il est souhaitable que tous ces résultats contribuent à la concrétisation de plans d’actions spécifiques permettant une bonne gestion des catastrophes en particulier concernant la préparation et la mitigation. Les points permettant l’élaboration d’un plan spécifique sont les suivants:

- Appliquer les mesures pour la réalisation d’un “scénario d’améliorations”, mentionné dans le scénario de crise dans les Tableaux 9-13 à 9-39

- Reprendre l’ensemble des points de recommandation, afin de mettre en valeur les points importants et d’améliorer les points faibles concernant l’évaluation de la situation présente dans les Tableaux 10-2 à 10-10

- Prendre en considération la valeur estimée des dommages en termes de victimes et de destruction, pour la préparation des mesures nécessaires en matériels, équipement et personnels, concernant la réponse d’urgence

- Utiliser et renforcer les ressources en matière de gestion des catastrophes, en utilisant les données du SIG créé dans le cadre de cette étude et transféré aux institutions algériennes, pour une mise à jour et une amélioration permanente.

(5) Gestion adéquate des catastrophes

Malgré le niveau élevé des sciences modernes et concernant le phénomène sismique, il n’est pas encore possible de prédire (prévoir à court terme) le moment, la localisation et l’importance d’un éventuel séisme, y compris ses conséquences en termes de catastrophes. De même, il y a encore beaucoup de facteurs d’incertitude dans l’évaluation des risques. Il est donc nécessaire que le gouvernement puisse promouvoir des mesures de prévention qui tiennent compte des besoins des citoyens, ainsi que de leur niveau de vie, en se basant sur la meilleure estimation possible des dommages et des risques. Seule une telle approche peut conduire à la construction de villes qui pourront globalement résister à tous séismes et ainsi à une réduction des dommages Il sera aussi nécessaire de mettre à jour continuellement l’estimation des risques et des dommages en fonction du développement technique et d’une connaissance sans cesse renouvelée des informations, afin d’améliorer en permanence tous les plans qui en découlent.

10-2-2 Recommandations pour la prévention des catastrophes dans le domaine social et humain

Alger est la capitale politique et économique du pays, lieu de concentration de population, de services, d’administrations, d’entreprises, de rayonnement international. A ce titre, elle constitue un enjeu exceptionnel dont toute altération peut avoir des conséquences graves sur l’ensemble du pays. Il convient donc, encore plus qu’ailleurs, de diminuer la vulnérabilité des éléments physiques qui constituent la ville (bâti, infrastructures, réseaux, etc.), mais aussi celle du système ville pris dans sa globalité, notamment dans ses fonctions urbaines. Il convient également d’améliorer la préparation et l’organisation communautaire, depuis les institutions centrales jusqu’aux habitants des quartiers menacés, en passant par les entreprises et autres acteurs du développement urbain. L’attention doit également porter sur la caractérisation des phénomènes

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Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

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dangereux et des aléas qu’ils représentent en tout point du territoire pour prendre des mesures de prévention adaptées. Il faut enfin créer les conditions d’une appropriation active de la prévention par l’ensemble des acteurs du développement urbain et des habitants, donc faire évoluer le rapport aux risques et la culture locale. Les conditions de mise en œuvre de ces actions sont variables en termes de délais, de coûts, de formation.

Nous allons retenir ici les recommandations qui concernent les aspects sociétaux, sociaux et humains. Dans la logique de la gestion des risques, les recommandations porteront successivement sur:

- le contexte (culture du risque et gouvernance) et les conditions d’appropriation du risque, - la connaissance des risques et les conditions de sa diffusion, - la mise en œuvre des actions préventives et les conditions d’un renforcement des

compétences.

(1) Recommandations touchant à la culture et à la gouvernance

1) Contexte politique et socioculturel

L’Algérie s’est dotée le 25 décembre 2004 d’une loi exemplaire (loi 04-20) relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable. Elle dispose également d’un arsenal législatif et réglementaire donnant toute sa place à la préservation de l’environnement. Elle propose la création, sous l’autorité du Chef du Gouvernement, de la «Délégation Nationale aux Risques Majeurs» (DNRM), organe nécessaire pour la coordination et l’évaluation des actions préventives. Ce cadre législatif est le fruit des réflexions d’une élite politique, administrative, scientifique et technique qui connaît bien le sujet et nourrie par les expériences des pays les plus avancés. La société algéroise (et algérienne) dans son ensemble doit adhérer à un tel projet, mais on peut noter qu’elle n’y est pas encore suffisamment préparée et qu’elle ne pourra le faire que progressivement.

Il convient donc de réduire le trop grand écart entre théorie et pratique, entre élites, cadres intermédiaires et population, entre exigence réglementaire et capacité technique opérationnelle.

Les efforts à accomplir dans ce sens s’inscrivent dans un contexte politique particulier lié à la sortie de la période du terrorisme et à la transition libérale en cours en Algérie. La tendance passée à une intervention étatique providentielle et universelle s’ouvre aujourd’hui à la mobilisation des compétences professionnelles et des moyens privés, qui viennent ainsi compléter ceux des services publics. La responsabilisation individuelle et la participation citoyenne sont également recherchées. En conséquence, les responsabilités, les compétences et les rôles des acteurs de la prévention, publics et privés, doivent être redéfinis dans un cadre cohérent et adapté aux réalités de terrain.

Cette tâche incombe au premier chef à la «Délégation Nationale aux Risques Majeurs» (DNRM) dont la mise en place est urgente à la fois:

- pour la responsabilisation et la mobilisation de toutes les composantes de la société;

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Projet de rapport final

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- pour la préparation des décrets d’application de la loi 04-20 en limitant l’écart entre ambition et capacités de mise en œuvre (priorités, phasage des règlements et des programmes permettant d’atteindre les exigences de la loi par étapes successives).

- pour fixer la politique nationale et les conseils pour la planification détaillée et/ou locale de la gestion des catastrophes.

Des propositions précises sont faites dans ce sens dans le chapitre 10-2-3.

2) Gouvernance et appropriation active de la prévention

Etendre la gouvernance actuelle

Les évènements catastrophiques qu’a connus l’Algérie au cours des dernières années, le renforcement de sa législation sur la gestion des risques majeurs et sa mise en oeuvre ont conduit à organiser les collaborations entre ministères et administrations concernées de manière très efficace, en particulier dans la gestion de crises. Il en va de même pour la concertation politico-technique à haut niveau relative à la définition et à l’organisation de la prévention.

La nouvelle politique de prévention dans le cadre du développement durable introduite par la loi 04-20 met en perspective les trois acteurs principaux que sont l’Etat, les collectivités territoriales et les citoyens. La continuité institutionnelle entre services des administrations centrales et territoriales est réalisée au niveau de la Wilaya qui assure ensuite le relais avec les APC. On constate cependant une perte de sens progressive dans les objectifs et la connaissance des outils de prévention au fur et à mesure que l’on s’éloigne du centre vers les services de proximité. Ceci est classique et peut être assez facilement corrigé moyennant des actions d’information et de formation continues.

Par contre, la gouvernance est mise en défaut dans la mobilisation du secteur privé, en particulier dans le domaine clé du bâtiment et de la construction, et au niveau de la participation des citoyens (aménagement et construction). Les enquêtes sociales effectuées dans le cadre de cette étude ont montré une trop grande ignorance de la part d’une partie importante de la population. Améliorer la gouvernance, c’est préparer tous les secteurs concernés à l’application des textes réglementaires, mobiliser les ressources, faire participer la société civile, contrôler sans bloquer.

Cette amélioration ne sera possible que lorsque la «Délégation Nationale aux Risques Majeurs», chargée de l’évaluation et surtout de la coordination de toutes les actions relevant du système national de prévention des risques majeurs et de gestion de catastrophes, sera mise en place sous l’autorité du Chef de Gouvernement.

Le décret d’application conduisant à la définition des missions et des modalités d’organisation et de fonctionnement de cette Délégation est particulièrement fondamental.

La démarche d'appropriation active de la prévention

La Figure 10-1 présente schématiquement les principales composantes intervenant dans les comportements et les dynamiques de changement individuels face à des

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Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

10-27

problèmes liés à l’environnement. A droite, elle précise les étapes du processus d’appropriation active qui conduit à ces changements.

L'appropriation active est le fait d'un processus pédagogique qui comporte trois phases principales:

1/ L'appropriation active de la connaissance du problème posé : cette phase vise à une appréhension appropriée des questions en jeu. Elle se base sur des données techniques objectives, mais aussi sur les aspects socioculturels et sur le vécu des personnes concernées.

2/ L'appropriation du risque et de la réflexion préventive : cela suppose, au-delà de la connaissance, une acceptation du risque et de la possibilité d’en réduire les effets par la réflexion préventive.

3/ L'appropriation des décisions et des engagements : cela suppose que les intéressés entrent dans l’évaluation des problèmes et des enjeux, et participent à la réflexion préventive (au travers des exercices DIG par exemple) et leur compréhension des moyens envisagés, des cadres et règlements préconisés.

4/ L'appropriation active des solutions et actions concrètes à mettre en œuvre en cohérence avec le développement local, c'est-à-dire une vocation propre dans un contexte environnemental reconnu.

Figure 10-1 Rapports de l’homme à son environnement et dynamiques de changement

Appropriation active et perspective de développement

Le processus d'appropriation active de la prévention doit être conduit dans une perspective de développement local. Pour cela il doit s’inscrire dans un processus de

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Projet de rapport final

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maturation collective inscrit dans l’histoire locale. Il s’appuie sur le sens du bien commun dans la culture locale (vocation collective exprimée).

A ce sujet, le projet de développement d’Alger a connu dans le passé de multiples changements ce qui compromet sa lisibilité. Cela constitue un frein à l’appropriation locale. Pour se limiter à la période récente, on est passé en moins de 10 ans du Gouvernorat qui donna naissance au «Grand Projet Urbain de la capitale: Alger, capitale du 21ème siècle», qui distinguait des quartiers urbains (28) et des communes périphériques (29), à la nouvelle configuration de la Wilaya d’Alger avec 57 communes sans distinction.

Un nouveau programme d’élaboration du PDAU de la Wilaya d'Alger devait être lancé à la fin de 2005 (18 mois), parce que les 20 PDAUs communaux déjà réalisés sous la supervision de la direction de l’Urbanisme de la Wilaya n’étaient pas cohérents entre eux et ne tenaient pas compte des règles principales imposées par les lois de 2004:

- Approche globale - Critères environnementaux - Développement durable - Prévention des risques naturels et technologiques

Son lancement est retardé.

Le concept d’«urbanisme de concertation» introduit par la loi constitue une réelle opportunité pour l’appropriation active partagée de la prévention des risques. Nous recommandons que la mise en œuvre des nouveaux PDAUs s’inscrive dans un processus d’appropriation active des principes de planification préventive et participative inscrits dans la loi. Les premiers visés sont les services de la Wilaya, puis les communes, les acteurs privés de l’urbanisme et de la construction, et enfin les citoyens. Une action particulière est à prévoir auprès des médias qui devraient relayer les informations et explications correspondantes.

Participation communautaire et cohésion sociale

La participation communautaire est comprise différemment dans chaque contexte culturel ou politique. L’urbanisme de concertation voulu par la loi de 2004 propose une forme concrète de participation citoyenne. Elle peut aider à renforcer la cohésion sociale, particulièrement nécessaire dans cette période de mutation vers une plus grande autonomie individuelle. Il est crucial que les citoyens comprennent qu'ils ont une responsabilité dans leur propre survie et qu’ils doivent participer à la recherche de solutions au côté des institutions publiques. Ces dernières doivent connaître les besoins et les souhaits des populations.

Nous soumettons ici quelques pistes pour les autorités algériennes:

- Certains groupes civiques locaux ou structures traditionnelles pourraient être encouragés et financés pour participer à la gestion de l'information et à la réduction de la vulnérabilité pour renforcer les capacités publiques locales. Des initiatives nouvelles pourraient être organisées lorsque rien n’existe localement.

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Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

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- Les mécanismes de participation de la communauté (hommes et femmes) à l’élaboration des projets de développement local pourraient être définis selon les principes des «débats publics». Les forums de discussion doivent permettre aux habitants d’expliquer et discuter leurs propres besoins, mais aussi de prendre connaissance des propositions d’urbanisme et d’évaluer collectivement ce qui peut être fait raisonnablement pour réduire les risques et assurer un développement local approprié. Le dialogue avec des scientifiques, des politiciens et d'autres personnes compétentes en matière de prévention doit être organisé dans ce sens.

(2) L’information préventive

1) Caractérisation des risques majeurs

Evaluation des risques

L’identification des phénomènes naturels dangereux et l’évaluation des risques correspondants est une base indispensable pour toute politique de prévention et de gestion des risques majeurs. Les études correspondantes portent généralement sur les points suivants:

- Analyse de risque

i) Evaluation des aléas naturels: types, magnitude / fréquence, cartographie / zonage.

ii) Exposition: analyse de la valeur des éléments exposés, enjeux majeurs du système urbain face aux risques ; niveau de risque.

iii) Identification du risque : combinaison aléas / vulnérabilité et résistance des éléments et des systèmes exposés (physique, environnementale et socio-économique, résilience du système urbain).

- Évaluation de risque: scénarios, études d'impacts (dommages physiques, effets indirects et secondaires), évaluation de solutions de réduction du risque.

La loi 04-05 du 14 août 2005, modifiant et complétant la loi 90-29 du 1er décembre 1990, fixe aux PDAU et aux POS la définition des conditions de la prévention des risques naturels et technologiques dans l'aménagement du territoire et la construction. Les zones sismiques en particulier doivent être identifiées et classées selon leur degré de vulnérabilité et les projets de construction doivent être élaborés conjointement par un architecte et un ingénieur agréés.

Ces nouvelles dispositions vont dans le sens de la prévention des catastrophes naturelles, sismiques notamment. Mais leur application nécessite le développement rapide de méthodes, de moyens et de compétences en matière d’élaboration, d’instruction et de contrôle des projets pour éviter que des lenteurs procédurales ne poussent à des comportements contraires aux objectifs visés, de maîtrise de l’urbanisation et de gestion des risques. Deux actions paraissent fondamentales en termes de caractérisation des risques majeurs:

- le zonage et la cartographie des aléas naturels, puis l’élaboration de Plans de prévention de risques (PPR) prévus par la loi mais n’ayant pas encore fait l’objet de décrets d’application;

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Projet de rapport final

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- l’élaboration de scénarios de risques et d’études d’impacts directs et indirects pour donner aux décideurs des images concrètes des situations de crises possibles et aider aux prises de décision.

Zonage des aléas et PPR

D’après la loi (les décrets d’application ne sont pas encore promulgués), l’institution chargée du lancement des études de microzonage des aléas et de la formation sur les risques pour l’ensemble des Wilayas doit s’appuyer sur des organismes spécialisés capables d’analyser les aléas naturels et technologiques prévus par la loi et ayant les moyens en personnel nécessaires. Ces conditions ne semblent pas encore réunies et la Wilaya d'Alger qui demande des cartes de zonage des aléas naturels pour l’établissement des POS se heurte à de sérieuses difficultés, les organismes publics ou les bureaux d’études compétents n’étant pas toujours disponibles.

Si l’on se réfère à l’expérience étrangère, le travail de cartographie des aléas et d’évaluation des risques correspondants est un travail de longue haleine qui est généralement réalisé par des services nationaux spécialisés (hydrologie, climatologie, géologie, géotechnique, sismologie, etc.) pour toutes les études générales et, d’un point de vue plus opérationnel, par des bureaux d’études également spécialisés.

Pour la Wilaya d’Alger, il convient de mettre surtout l’accent sur l’élaboration des Plans de prévention des risques (PPR) à l’échelle des POS. Le PPR devrait être préparé selon la politique et les guides nationaux pour la planification locale. Une expérience intéressante a été faite en 2005 dans le cadre du programme de la Banque Mondiale réalisé sur les 9 communes des Daïra de Bab-el-Oued, Bouzaréah et Cheraga. Elle pourrait être reproduite progressivement dans l’ensemble des communes de la Wilaya. Il serait intéressant de multiplier les partenariats entre organismes spécialisés étrangers et bureaux d’études publics ou privés algériens, ce qui permettrait de renforcer les compétences nationales actuellement trop limitées dans ces domaines.

Scénarios de risques et études d’impact

La sensibilisation de la population aux risques sera grandement facilitée si des scénarios de risque, comme celui réalisé dans le cadre de la coopération japonaise sur la Wilaya d’Alger, sont effectués systématiquement dans un grand nombre de villes algériennes.

Le scénario permet aux décideurs et aux acteurs locaux de la prévention d’avoir une vision concrète de ce qui peut se passer sur leur commune pendant la crise (morts, blessés graves, sans abris, destructions du bâti et des infrastructures, dysfonctionnements, etc.) Il permet d’évaluer les conséquences sociales, économiques et financières à moyen-long terme de l’événement catastrophique (coûts directs liés aux dommages physiques, effets indirects sur la production, l’emploi, les services, l’économie générale, effets secondaires sur l’endettement, les conditions de récupération, effets micro-économiques et humains sur les familles sinistrées, etc.)

Cette approche conduit également à faire un inventaire systématique de tous les éléments exposés aux différents aléas et d’évaluer l’importance relative de ces éléments en identifiant les enjeux majeurs ou critiques: mise en évidence des bâtiments

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Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

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nécessaires à la gestion de crise, des établissements scolaires, des zones de regroupement, etc.

Mais l’élaboration des scénarios permet aussi aux responsables et à la population de s’approprier les différents problèmes posés, de discuter dans un cadre participatif des solutions qui peuvent être envisagées à court, moyen et long terme, puis de comprendre et de respecter les contraintes ou les exigences de la prévention (exercices de simulation/concertation). Des analyses coût-bénéfices des solutions de prévention envisagées peuvent être faites en se référant à la réduction des impacts évalués dans le scénario.

Il est particulièrement important de lancer la réalisation des scénarios dans des agglomérations urbaines, pour les raisons suivantes:

1/ La sensibilisation de la population et particulièrement celle des autorités communales seront considérablement facilitées, avec l'appropriation par la communauté de tous les problèmes liés à la gestion des risques.

2/ Inventaire de tous les éléments exposés (parmi lesquels les éléments stratégiques, critiques pour la gestion de crise).

3/ Recherche de solutions (projets) dans tous les secteurs des communes, qui peuvent mener rapidement à une réduction systématique et rapide des risques.

4/ Exécution des projets dans un «plan d'action» cohérent au niveau de la commune, avec une définition précise du financement, de la réalisation et du suivi de toutes les actions.

5/ Préparation inter-organismes pour une gestion des situations de crises plus adaptée au contexte local concerné.

2) Communication: sensibilisation et information communautaire

La communication (gestion de l'information) est une tâche importante parce que la façon dont les nouvelles sur les risques sont disséminées influe directement sur les sentiments produits dans la population. A titre d'exemple positif, la sensibilisation peut être augmentée avec l'information, facilitant ainsi la préparation à la gestion de crises. A l’opposé, la diffusion incontrôlée d'informations sur les risques peut causer la confusion des citoyens et la panique.

Les changements culturels se produisent dans la sphère des vies quotidiennes des personnes, où se croisent de multiples processus de communication. Le passage à une culture de prévention est seulement possible si les fossés entre 1) la génération de la connaissance scientifique et spécialisée, 2) la gestion des règles politiques et techniques et 3) la diffusion sociale d'informations, peuvent être comblés. Dans ce sens, trois règles d’action doivent être respectées:

- l'information sur les risques (scientifique, réglementaire, comportementale, etc.) doit être diffusée auprès de toutes les parties prenantes; ces dernières doivent être identifiées sur la base de critères socioculturels (référents, langage, niveau d’éducation, rôle dans la société, etc.); l’information doit être crédible et régulière;

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Projet de rapport final

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- son contenu doit être compris pour être transformé en connaissance: les informations destinées aux décideurs, aux services de secours, aux techniciens, aux écoliers ou aux familles doivent être présentées sous des formes appropriées (accessibles) à chaque catégorie, donc exprimées et présentées différemment;

- enfin, cette connaissance doit être transformée à son tour, dans un processus d’appropriation active, en décisions concrètes et en actions sociales.

Il est donc important de lier les actions de communication au processus pédagogique d’appropriation active des stratégies de prévention et de gestion des catastrophes.

La stratégie de communication doit définir le rôle attendu en matière d’information de la part des institutions scientifiques et techniques, des collectivités territoriales (notamment des APC), des services de secours, de l’école, des associations comme le Croissant Rouge, ou encore des imams. La place des médias, «faiseurs d’opinion», est particulièrement importante à définir en concertation avec les principaux organes de communication. On a trop tendance à confondre au sujet des médias la fonction d’information (qu’ils ont) et celle d’éducation (qu’ils n’ont pas généralement, mais à laquelle ils peuvent contribuer si on le leur demande).

Le décret exécutif N° 04-181 du 24 juin 2004, concernant la création de la Commission de communication sur les risques naturels et technologiques majeurs donne les bases pour une action de communication spécialisée. Les remarques qui viennent d’être faites montrent que la communication doit aussi être liée au processus plus large d’appropriation active de la prévention dans un souci d’amélioration de la gouvernance des risques. Une stratégie globale de communication sur les risques majeurs (sensibilisation, information, préparation communautaire) est indispensable à la réduction de la vulnérabilité physique, économique et sociale des zones de concentration urbaine en Algérie. Le problème particulier de la communication en période de crises est différent et doit être abordé à part dans le cadre des plans ORSEC.

La sensibilisation des populations au respect des règles de construction parasismique, d’urbanisme et de permis de construire constitue une priorité. Dans ce domaine, les efforts de coordination et d’intervention des institutions n’auront d’effet positif qu’à la condition d’un engagement des particuliers, fruit d’une pédagogie urbaine de longue haleine. Des instruments en cours de développement vont dans ce sens (assurance sur les catastrophes naturelles, certificats lors des transactions immobilières, reconstitution des syndics de copropriété); reste cependant à assurer leur utilisation, qui passe par une appropriation active des instruments correspondants et par un changement de perception et de culture des risques.

(3) Le renforcement des compétences et des capacités locales

La prévention passe par une responsabilisation des populations, éventuellement avec l’aide des associations, mais surtout à partir des compétences des spécialistes de la sécurité. Soucieux de contribuer à la réductiondu risque, mais faute de compétences spécifiques, beaucoup d’acteurs doivent se contenter d’un rôle de médiateur entre spécialistes et population. Les premiers degrés de mobilisation sont locaux et professionnels.

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Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

10-33

1) Gestion des crises et de l’après-crise

Le système de gestion des crises mis en place dès 1985 avec les «Plans ORSEC» de wilaya, fonctionne bien, grâce aux enseignements des différentes catastrophes auxquelles les services chargés des secours ont été confrontées, conduisant à des améliorations successives (retour d’expérience). Un nouveau décret destiné à la réorganisation des «Plans ORSEC» et des «Plans particuliers d’intervention» est en cours de préparation. Il permettra d’apporter de nouvelles améliorations sur la composition de différents modules des Plans et de combler des lacunes apparues lors des dernières crises en matière de circulation, de gestion de la communication de crise, de disponibilité des personnels directement touchés par l’évènement. L’attention porte aussi sur les questions de coordination inter-wilayas, de convergence des énergies et de formation technique.

Cependant, la préparation nécessaire des populations exposées à affronter des crises ne sont pas directement considérées dans les plans ORSEC. Elle constitue pourtant une composante importante de la gestion des crises. Cette tâche consiste à éduquer les enfants et leurs familles aux gestes de survie, à utiliser certains médias comme outils de liaison en situation de crise, à associer les leaders d’opinion à la démarche, à répartir les rôles entre APC et organismes para-publics ou associatifs (Croissant Rouge, etc.), à organiser des exercices de simulation dans les quartiers, etc. Les initiatives correspondantes devraient venir du CNAD.

2) La prévention dans la construction et la planification

La loi 04-20 propose un cadre de réduction des risques et de protection de l'environnement intégrées dans les plans d’urbanisme et de développement aux niveaux national, des wilayas et des communes.

En général, les principales actions préventives en matière d’aménagement du territoire, de construction et d’infrastructures sont organisées comme suit:

1. Planification préventive aux niveaux national, régional et urbains: contrôle de l’occupation des sols, tissu urbain et infrastructures principales, etc.

2. Prévention dans la construction: renforcement des bâtiments vitaux et stratégiques, contrôle des nouvelles constructions, etc.

3. Mesures sectorielles pour réduire la vulnérabilité des services et des activités (réseaux de distribution d’eau, d’énergie, etc., transports, communication, services, patrimoine architectural, continuité des activités, etc.)

L’Algérie suit cette logique avec les nouveaux textes relatifs à l’aménagement et à l’urbanisme, ou à la construction parasismique. Des plans sectoriels sont actuellement à l’étude (habitat, hydraulique, etc.) La mise en œuvre des actions correspondantes soulève cependant un certain nombre de problèmes.

- En matière d’aménagement du territoire, il convient de souligner l’urgence de la mise en place des Plans de Prévention des Risques au niveau de la commune, dans un des décrets d’application de la loi n° 04-20, en définissant précisément leurs objectifs et leur contenu (présentation, zonage, réglementation), ainsi que les

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Projet de rapport final

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conditions de leur suivi, avec un calendrier de réalisation tenant compte des priorités territoriales.

- En matière de construction parasismique, l’Algérie s’est dotée d’une réglementation parasismique très efficace au plan technique, et bien adaptée au cadre algérien. La deuxième version de 2003 a intégré des éléments importants, suite au retour d’expérience du séisme de Boumerdes. Ces règles sont d’un accès aisé pour tous les acteurs de la construction : architectes, ingénieurs de bureaux d’études et de contrôle, entrepreneurs. Malheureusement, la situation politique intérieure des années 90, a vu disparaître de très nombreuses entreprises de construction et des compétences (chefs de chantier, terrassiers, maçons, etc.), faisant baisser la qualité des constructions (nature des matériaux, organisation des chantiers, exécution, contrôle). La loi 04-06 qui modifie le décret 94-07 sur la profession d’architecte et la production architecturale tente de pallier cette situation, mais elle est insuffisante.

Il devient donc indispensable de revoir l’ensemble du processus de construction afin d’assurer la qualité de base sans laquelle il ne peut y avoir de bonne résistance aux secousses sismiques. Cela concerne les architectes qui doivent assurer une bonne conception parasismique initiale, mais aussi les ingénieurs de bureaux d’études qui doivent intégrer les dispositions techniques des règles RPA, les entrepreneurs, avec tous les corps de métiers du bâtiment, ainsi que les bureaux de contrôle, La création de bureaux d’études compétents et de bonnes entreprises de construction doit être encouragée et organisée. La pratique des salaires des différentes spécialités devrait être revue.

- En matière de permis de construire, certains services se montrent très stricts et d’autres beaucoup moins. De même, les dispositions de démolition des constructions faites en infraction aux règles et procédures d’urbanisme et de construction prévues dans la loi du 14 août 2004 se heurtent à des difficultés d’application bien compréhensibles. Les autorités se déclarent démunies pour faire comprendre à la population les raisons de telles démolitions, notamment en l’absence de PPR.

Une plus grande rigueur ne pourra être obtenue que si elle est accompagnée par des campagnes de sensibilisation et un processus d’appropriation active par la population, tels qu’évoqués dans le chapitre 10.3.4. Cette pédagogie urbaine sera engagée dans l’esprit de l’«urbanisme de concertation» prévu dans la loi 04-20. Cela prendra du temps et exige que l’on commence vite.

Des instrument en cours de développement vont dans le même sens d’encadrement et de rigueur: assurance catastrophe naturelle, certificats lors des transactions immobilières, reconstitution des syndics de copropriété, etc. Il reste à vérifier comment ils sont utilisés.

Dans cette perspective, les services des DUC, daïra et APC devraient bénéficier de formation sur les nouvelles règles d’urbanisme, leur articulation, les moyens de contrôle, les sanctions prévues, la pédagogie à développer.

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Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

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3) Renforcement des capacités locales

Si l’Algérie ne manque pas de ressources technologiques ou d’ ingénierie au niveau central (associations professionnelles, qualité du service, formation universitaire), la formation technique ou générale de base est insuffisante dans d’importants secteurs clés (journalistes, instituteurs, imams, services communaux, secteur du bâtiment, etc.). Des programmes spéciaux sont nécessaires pour renforcer les capacités locales dans ces nombreux secteurs. Au niveau local, il est également nécessaire de créer des compétences pratiques de la collectivité en:

- supportant des initiatives des autorités communales dans la réduction des risques de catastrophes,

- bâtissant des liens pour réduire le risque (partenariats et réseaux étendus),

- appliquant des plans d'action locaux d’urgence et les infrastructures locales pour l'intervention immédiate de crise avant l'arrivée des équipes externes de soulagement (stocks ou santé d'abris, médicale ou psychologique, s'exerçant pour des participants),

- faisant participer la population et développant la cohésion sociale basée sur la solidarité observée pendant les désastres récents.

10-2-3 Recommandations concernant les aspects organisationnel et institutionnel et les Plans de gestion des catastrophes

(1) Création de la Délégation nationale aux risques majeurs

L’ensemble du cadre général légal et institutionnel a été décrit au chapitre 9. Il peut être synthétisé sur le Tableau 10.19a, présenté ci-après, ainsi que les différents champs d’action comprenant une analyse résumée de la situation existante, Tableau10.19b. Ces Tableaux mettent bien en évidence, dans la loi n° 04-20 du 25 décembre 2004, la nécessité d’un organisme permettant la coordination globale de toutes les actions de prévention et de gestion de crise. Cette coordination doit être assurée par la création d’une «Délégation Nationale aux Risques majeurs», qui doit être placée sous l’autorité du Chef du Gouvernement.

La réalisation de la prévention générale des risques décrite ci-dessus nécessite d’abord la préparation d’un cadre de prévention suivant la loi n° 04-20. La Délégation nationale aux risques majeurs, cadre clef de la prévention dont on parle, se trouve actuellement en voie de concrétisation par les décrets en cours de préparation pour son installation. Il est attendu que ce comité, après avoir été installé, commence par mettre en place une série de décrets d’application relevant de la loi 04-20. Par ailleurs, le secrétariat à la Délégation nationale aux risques majeurs est censé être tributaire de chaque administration pour l’appui à la coordination et au processus de décision. Il est toutefois nécessaire de coordonner son travail en relation avec le rôle à jouer par le CNAD.

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Projet de rapport final

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Tableau 10-19a Résumé du cadre légal courant de gestion des catastrophes en Algérie

Articles principaux Contenu PERIODE 1985-2005 (après le tremblement de terre d’El Asnam)

Décret n° 85-231: Gestion de crise et organisation

Mise en oeuvre des Plans ORSEC pour la réponse d’urgence grâce à 14 modules : les Plans ORSEC ont été lances après les inondations de Bab El Oued et le séisme de Boumerdes.

Décret n° 85-232: Prévention des risques

Introduction des Plans de prévention des risques, mais sans détail précis du contenu : Toujours pas opérationnel en terme de réglementation pour l’occupation des sols et l’aménagement du territoire.

Loi n° 90-26: Pour la mise en oeuvre des PDAU : Plans d’Aménagement et d’Urbanisme, à l’échelle de la wilaya

Sans intégration des plans de prévention

PERIODE 2001-2005 (après les inundations de Bab El Oued et le séisme de Boumerdès) Loi n° 04-05: Aménagement du territoire en cours, mais application pas encore effective Ordonnance n°03-12, Décrets n°04-268 and 270: Assurance pour la construction

en cours, mise en oeuvre en relation avec les permis de construire.

Règles de construction parasismiques :

Arrêté du 04/01/04

Effective: mais problème global de la qualité des constructions, à cause du manqué de compétence latent des entrepreneurs en Algérie, à tous les niveaux.

Décret Exécutif n° 04-181 : Communication

En cours, pour l’organisation de l’information à tous les niveaux, avec quelques éléments partiels.

2004 : LOI n° 04-20 du 25 Décembre 2004, relative à la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes, dans le cadre du développement durable

Title I: Préface Définition, Objectifs, Principes de base, Champs d’application

Title I: Information and formation Prescrit que l’accès à l’information sur les risques doit être disponible pour tous.

Title II: Prévention des Risques Prescrit la création de plans globaux de prévention pour chacun des 10 risques, aux niveaux national et local. Un décret doit inclure et détailler les Plans de Prévention des Risques (PPR), à l’échelle de la commune. Définition des “Plans ORSEC” à tous les niveaux (national, inter-Wilaya, Wilaya, commune, et sites particuliers)

Title III: Gestion de Crise La création d’une “Délégation Nationale aux Risques Majeurs” (DNRM) sous l’autorité du Chef de Gouvernement.

La réalisation des Décrets d’Application est en cours (2006). Elle est fondamentale pour la mise en oeuvre et l’application de la Loi.

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Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

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Tableau 10-19b Résumé de l’état actuel des champs d’action prévus dans le cadre légal

CHAMPS D’ ACTIONS 1) GESTION DE CRISE : Le système actuel, basé sur les “Plans ORSEC” à l’échelle nationale et des wilayas fonctionne bien. Il a été mis en application et bien utilisé, lors de nombreux évènements catastrophiques (séismes, inondations,…) pendant les 20 dernières années.

De nombreuses améliorations ont été apportées concernant la composition des différents modules. Des « Plans de trafic et de communication » doivent également être intégrés dans le futur décret, ainsi que des éléments sur l’organisation inter-wilayas et au niveau de la commune. Une procédure concernant un “système d’alerte précoce” doit être étudiée et mis en place, dans le cadre d’un nouveau décret. 2) AMENAGEMENT : Malgré le “décret de 1985” et les modifications apportées dans les lois de 1990 et 2004, sur l’identification des zones sismiques, avec des prescriptions appropriées, aucun « Plan de Prévention des Risques » à l’échelle de la commune n’a été réalisé actuellement et effectivement mis en place, avec des prescriptions réglementaires concernant l’aménagement du territoire.

Le décret d’application qui doit suivre la loi n° 04-20 est en ce sens fondamental.

3) CONSTRUCTION : Les règles parasismiques algériennes, avec le texte actuel des RPA-99, version 2003, sont parmi les meilleures actuellement, selon de nombreux spécialistes à travers le monde. Elles sont très efficaces et accessibles à tous les acteurs de la construction : architectes, ingénieurs civils en bureaux d’études et de contrôle, entrepreneurs. Mais elles sont mal appliquées ; beaucoup de professionnels ont quitté le domaine de la construction, à cause des évènements politiques des années 90, avec les conséquences d’une dramatique perte de la qualité générale de toute construction, à tous les niveaux (qualité des matériaux, de la conception, de la réalisation, etc …..). Par ailleurs, il y a tout le problème de l’existant, dont une grande partie reste très vulnérable aux séismes. Cet important problème devrait être traité dans le cadre de formations spécifiques, aux échelles nationale et locale, peut-être en intégrant les professionnels qui ont quitté prématurément le domaine de la construction et qui sont en retraite. Pour l’existant des programmes importants de réhabilitation, en particulier de certains bâtiments stratégiques et scolaires, devraient être mis en place. Par ailleurs, le suivi du nombre de personnes qui prendront effectivement une assurance « risques naturels » indiquera si des modifications de la loi seront nécessaires. 4) INFORMATION – FORMATION : Des actions d’informations en matière de risques sismique et naturels existent, avec des documents produits par le CRAAG, le Croissant Rouge et d’autres associations. Mais elles sont insuffisantes et devraient être organisées à tous les niveaux, avec la coordination de la « Commission de Coordination » (décret exécutif n° 04-181).

De même, la formation de la population à tous les niveaux pourrait être organisée grâce à un décret spécifique, en insistant sur les écoles, les collèges, les lycées, l’Université, et tous les acteurs de la construction. Le rôle des associations et des ONG devrait être redéfini et pourrait être légalisé, en relation avec tous les acteurs de la gestion des risques. Toutes ces actions pourraient être rendues plus efficaces si le rôle et la composition de la DNRM étaient définis dans un nouveau décret, aussi vite que possible, pour des actions immédiates

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Projet de rapport final

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Il est attendu que la DNRM aura les tâches et les fonctions présentées par la suite. En référence, l’Organisation Centrale existant actuellement au Japon pour la gestion des catastrophes (Central Disaster Prevention Council) est expliquée ci-dessous.

1) Tâches

Le Conseil Central pour la Prévention des Catastrophes du Japon (Central Disaster Prevention Council in Japan) a des tâches principalement tournées vers l’élaboration d’un cadre de gestion globale des catastrophes, et des plans d’actions détaillés sont prépares pour la réalisation de plans locaux de gestion des catastrophes. Les tâches principales du Conseil sont les suivantes:

- Elaboration d’un Plan de Base pour la Prévention des Catastrophes servant de guide pour la préparation de plans locaux pour la prévention des catastrophes (Plans d’action), et la promotion de sa mise en ouvre

- Elaboration d’un Plan de Réponse d’Urgence, ainsi que la promotion de sa mise oeuvre

- Débats concernant les problèmes clés, selon les demandes du Premier Ministre (ou le Ministre d’Etat chargé de la Prévention des Risques) et rapport sur les résultats des délibérations concernant ces problèmes clés, au Premier Ministre (ou au Ministre d’Etat)

- Le Premier Ministre doit demander les éléments suivants au Conseil Central pour la Prévention des Catastrophes (Central Disaster Prevention Council)

- Politique de base sur la gestion des catastrophes - Problèmes clés concernant la gestion des catastrophes, nécessitant une

coordination globale - Description des mesures d’urgence nécessaires, pour les secours post catastrophe - Déclaration de l’état d’urgence en cas de catastrophe - Autres problèmes clés reconnus nécessaires par le Premier Ministre

2) Organisation

Le Conseil comprend le Président, des membres et un secrétariat, ainsi que des comités d’expert concernant des problèmes spécifiques, comme indiqué sur le Tableau 10-20 suivant.

Tableau 10-20 Composition du Conseil central pour la prévention des catastrophes au Japon

Conseil Central pour la Prévention des Catastrophes Président Premier Ministre Membres Tous les membres du

cabinet (17 personnes ou moins)

Directeurs des Institutions Publiques (4 personnes)

Experts de l’Académie(4 personnes)

Comités d’Expert - Comité d’expert pour les séismes de Tounankai et Nannkai - Comité d’expert concernant les retours d’expérience - Comité d’expert pour les mesures à prendre en cas de séisme dans la capitale,etc…

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Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

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Secrétariat Président : Secrétaire parlementaire, Cabinet Conseiller : Inspecteur-général de la sécurité du Cabinet Vice-Présidents : Directeur-Général de la Planification, Cabinet et Directeur-adjoint de

l’Agence Incendies et Gestion des catastrophes Secrétaires: Directeur-Généraux des Ministères et des Agences concernés

(2) Mise en place des décrets d’application

La DNRM doit assurer l’élaboration de plusieurs décrets en accord avec la Loi n° 04-20, conduisant à la réalisation de mesures dans tous les domaines de la gestion des catastrophes, comme la réduction du risque en matière d’aménagement du territoire et de construction, de l’organisation de la réponse d’urgence, ainsi que pour l’information et la formation de tous les officiels. Parce qu’ils sont les vecteurs d’améliorations importantes concernant la réduction des risques, l’éducation et la formation, il sera nécessaire d’impliquer les enfants dans les écoles, ainsi que tous les acteurs de la construction: urbanistes, architectes, ingénieurs géotechniciens et de structures, ainsi que les ingénieurs civils des bureaux de contrôle et les entrepreneurs.

La Délégation nationale aux risques majeurs doit ainsi régir la mise en place d’une série de décrets d’application relatifs aux:

- Règlement concernant la dissémination de l’information (organisations, guides, plans d’ensemble);

- Règlement concernant l’éducation et la formation (éducation concernant la prévention des risques par les écoles et les média, programme de vulgarisation des règles parasismiques, formation à la réponse d’urgence et à la gestion de crise);

- Règlement concernant le renforcement parasismique des bâtiments (organisations, procédures, plans d’ensemble englobant des maisons d’habitation ordinaires et des bâtiments stratégiques);

- Règlement concernant le déclenchement des plans ORSEC y compris les procédures détaillées des activités d’appui pour chaque module;

- Règlement concernant les stocks d’urgence (liste, méthode de stockage, utilisation);

- Règlement concernant l’appui financier pour les victimes (guides pour les conditions d’application, méthodes de mise en oeuvre, etc.)

En plus de ces décrets, il est souhaitable de prévoir encore d’autres décrets d’application et règlements concernant les:

- Guides d’élaboration des plans de prévention des risques communaux (PPR) nécessaires aux plans d’aménagement du territoire;

- Guides pour l’élaboration des plans de réhabilitation et de restauration;

- Règlements concernant la promotion de la recherche scientifique, dans le domaine des risques;

- Règlements concernant la promotion des activités d’auto-prévention (système d’assistance à la construction, système d’encouragement à l’assurance, système

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Projet de rapport final

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d’enregistrement et d’archivage des catastrophes et de leur utilisation, création et mise à jour de la base de données, système d’encouragement des actions des associations communautaires à la prévention régionale et à l’aménagement des points de rassemblement pour les sans-abris).

(3) Coordination et suivi à réaliser par le secrétariat à la Délégation nationale aux risques majeurs

Après l’élaboration de ces nouveaux décrets et leur mise en oeuvre, plusieurs mesures seront planifiées concernant les plans de gestion des catastrophes locaux et sectoriels. Puis les mesures seront mises en oeuvre par plusieurs organisations ou agences. Pour une mise en œuvre souple et efficace de ces mesures, il est prévu que le Secrétariat de la DNRM aura les tâches suivantes:

- Coordination entre les organisations opérationnelles et les agences - Contrôle de la mise en place pour confirmer l’avancement et l’efficacité des mesures - Recommandations pour l’amélioration de la mise en oeuvre, si nécessaire

En particulier, il sera nécessaire de contrôler ce qui touche la conformité avec les normes architecturales, en accord avec les lois existantes, ainsi que l’élaboration et la mise en oeuvre des plans d’aménagement et des plans d’urbanisme, et du développement des réseaux de communication en relation avec la gestion des catastrophes.

(4) Élaboration des stratégies et plans nationaux pour la prévention des risques

Censée être l’équivalent du Central Disaster Prevention Council (Conseil central pour la prévention des catastrophes) du Japon, la Délégation nationale aux risques majeurs devrait élaborer l’ensemble des stratégies nationales et des plans nationaux pour mener ladite gestion générale des catastrophes. Les actions à entreprendre sont les suivantes:

- Élaboration des objectifs à moyen et à long terme; - Identification des mesures importantes à court terme; - Partage des rôles et collaboration maîtrisée entre les organismes chargés des actions de

gestion des catastrophes et les administrations; - Coordination pour assurer l’allocation du budget (y compris le personnel nécessaire); - Contrôler l’adéquation du cadre légal et des autorisations avec la mise en œuvre des

mesures; - Préparation des règlements pour la révision des plans.

Par ailleurs, la Délégation nationale aux risques majeurs devrait définir le cadre et le contenu des plans de gestion des catastrophes locaux (Wilayas/Communes) et sectoriels.

(5) Élaboration des plans des plans locaux (Wilaya/Commune) de gestion des catastrophes (plans d’action) et mise en œuvre des mesures attachées à ces plans.

Il sera nécessaire que le plan de gestion local des catastrophes élaboré par la wilaya englobe à la fois des considérations sur la prévention des catastrophes et la réduction des dommages (actions avant la catastrophe), puis sur la réhabilitation/reconstruction (actions après la catastrophe), tout en maintenant une cohérence une conformité avec les plans ORSEC. De plus, il est nécessaire qu’il prenne en considération tout élément de réalisation du schéma global de gestion des catastrophes.

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Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

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En référence aux problèmes à résoudre extraits du paragraphe 10-1, une série de rubriques à introduire dans un plan de gestion des catastrophes sont résumées ci-dessous:

1) Instructions à la gestion des catastrophes

Il serait intéressant de créer un département spécial qui serait en charge de toutes les questions liées à la gestion globale des catastrophes au niveau de la Wilaya, et qui serait aussi responsable de la coordination et du contrôle d la mise en œuvre des mesures nécessaires, etc. Ce département spécial serait mis en place sous l’autorité du Wali, puisqu’il aurait une tâche de coordination de tous les départements de la Wilaya.

Ce département et son secrétariat devrait avoir les différentes tâches suivantes:

- Faire connaître les objectifs à moyen et long terme - Identifier les mesures à court terme - Assurer le partage des tâches et la collaboration entre les départements concernés - Coordonner l’assurance de l’allocation du budget - Promouvoir des actions personnelles de citoyens et d’associations, à partir d’une

interface directe

2) Plans particuliers de mesures préventives

L’élaboration d’un plan d’action comportant des mesures préventives et leur mise en œuvre constitue l’opération parmi les plus urgentes pour la Wilaya d’Alger. Une mise en œuvre adéquate est une action clé de la réduction des dommages dus à un séisme, par la réduction de la vulnérabilité physique et sociale. Par comparaison avec les efforts en matière de réponse d’urgence, il existe un champ plus vaste d’actions dans le domaine de la prévention. Des recommandations spécifiques ont été présentées aux Chapitres 10-2-2 (aspects sociaux et humains) et 10-3 (constructions). Par ailleurs une série de plans spécifiques pourraient être mis en place, dès que possible.

Plan d’urbanisation, plan d’occupation des sols : Dans le plan directeur d’aménagement urbain (PDAU) est présentée l’orientation d’élaboration des plans d’occupation des sols (POS). Les POS doit inclure l’identification des risques et des plans de prévention des risques (PPR) selon les guides fourni par le gouvernement central et le PDAU. Il doit contenir aussi les plans nouveaux de développement destinés à la réduction des risques et portant sur l’augmentation des espaces libres, l’élargissement des routes, etc.

Plan de renforcement de la construction : Il importe de mettre en place les procédures à suivre pour le respect des règles de construction et d’élaborer l’ensemble des mesures pour maintenir la qualité de construction dans l’exécution. Il est en même temps souhaitable de prendre en compte la formation du personnel des organismes de contrôle, de conception et de construction, le relevé systématiques des types de construction, ainsi qu’un système permettant d’assurer le respect des règles parasismiques, normes et standards de construction.

Plan d’aménagement et de renforcement des bases stratégiques de gestion des catastrophes et des infrastructures : Il est important de réaliser l’évaluation sismique de ces bases stratégiques et leur renforcement parasismique éventuel, selon le résultat de cette évaluation. Il est aussi nécessaire d’examiner l’ensemble des équipements tels que les postes de commandement, les bases stratégiques de gestion locales (wilayas), centres

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Projet de rapport final

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d’information pour la gestion des catastrophes, etc. Les questions techniques concernant le renforcement des constructions sont détaillées au paragraphe 10.4.

Plan de promotion du système d’assurance : Il faut élaborer des mesures d’application de l’assurance obligatoire des catastrophes naturelles, pour les bâtiments existants. Pour ce faire, il est souhaitable d’introduire un système de promotion.

Plan d’éducation et de formation : Il est nécessaire d’élaborer des plans réguliers d’éducation préventive via les écoles et les média ainsi que des exercices pratiques de réponse d’urgence. Pour ce faire, il faut également faire appel à la collaboration d’ organismes spécialisés dans la réalisation de matériels pédagogiques ou de manuels d’instructions. Quant à l’éducation préventive auprès des établissements scolaires, en particulier, il faut que les enseignants acquièrent et accumulent les connaissances concernant la prévention et qu’ils se forment pour la maîtrise des méthodes d’enseignement de la prévention. Pour ce faire, il est souhaitable de procéder en priorité à l’aménagement des manuels d’instructions ou des programmes de prévention destinés aux enseignants. Pour l’éducation et la formation auprès des associations communautaires ou des habitants, il faut commencer par la formation des formateurs. Il faut que, grâce à toutes ces actions, les habitants vérifient les itinéraires d’évacuation, les moyens de communication entre les familles, les méthodes d’acquisition des informations, etc.; il faut également qu’ils envisagent des actions d’auto-prévention portant sur les mesures préliminaires et de réduction des risques telles que le renforcement de leurs bâtiments, la fixation des meubles, etc. Quant à la formation des spécialistes ou des ingénieurs, il est souhaitable de la planifier et de la réaliser dans chaque secteur concerné.

Plan d’accès à l’information sur la prévention des catastrophes : La loi 04-20 énonce que toute personne peut jouir d’un accès équitable aux informations destinées au public. Les types et les sources d’ informations destinées au public sont décidés par des guides établis à l’échelle nationale. La méthode de publication des informations est à définir dans la présente étude en collaboration avec les média, comme indiqué au paragraphe 10.2.2. Par ailleurs la publication du contenu de la base de données du SIG est souhaitable par voie d’impression.

Plan de stocks d’urgence : Il est nécessaire que la wilaya, la ville et les habitants planifient les catégories d’articles à stocker, leur quantité, les méthodes de gestion et de renouvellement, etc. selon des règles définies par l’État.

Plan de recherches scientifiques et d’études : Il convient de promouvoir l’amélioration de la précision des observations et des recherches sismiques au CRAAG, la réalisation et la mise à jour des cartes de microzonage au CGS, la collecte des documentations relatives aux ressources de gestion des catastrophes et sociales à la protection civile et à l’URBANIS. Il faut également mettre en place un système d’alerte précoce concernant d’éventuels évènements sismiques dans l’avenir.

3) Actions d’urgence

Les plans ORSEC sont déjà définis. Bien que déjà améliorés dans la pratique, ils doivent faire l’objet d’une amélioration continue pour maintenir leur qualité. Pour ce faire, il faut améliorer le processus de réponse d’urgence du responsable de chaque

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Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

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module en relation avec les 24 rubriques résumés au Tableau 9-53 sur la base des dommages estimés dans la présente étude. Il est particulièrement souhaitable de planifier le processus d’exécution détaillé des rubriques les plus importantes et des rubriques de promotion concrètes indiquées au Tableau 9-53. Dans ce cas, il importe de maintenir la cohérence par rapport aux mesures préliminaires, concernant la collaboration entre les habitants et les responsables des modules, dans le but de faire face à la crise de manière efficace. Les mesures prioritaires présentées sur le Tableau 9.53 sont résumées ci-dessous:

Articles – [Module concerné pour la préparation d’un plan détaillé] Questions qui doivent être soulignées et mises en valeur a) Quartier général d’urgence - Construction de bâtiments d’urgence du quartier général et installation d’équipements attenants - Prescription concernant les remplaçants des chefs de modules - Elaboration des plans de gestion des catastrophes des communes b) Evacuation et logement d’urgence– [Module secours et sauvetage et Module Logement

temporaire] - Confirmation des aires d’évacuation (lieu de rassemblement) de chaque famille sinistrée - Annonce préalable des aires d’évacuation officiellement désignées - Assistance officielle pour la reconstruction des bâtiments endommagés, incluant les subventions c) Sécurité publique – [Module Sécurité et ordre public] - Stockage d’équipement d’éclairage mobile d’urgence - Annonce préalable des matières prohibées en situation d’urgence d) Soins médicaux et Santé – [Module Soins médicaux et hygiène] - Définir le mobilier hospitalier, en cas d’urgence - Maintenir un kit de première aide dans chaque famille - Définir préalablement les équipes médicales mobiles - Stockage d’équipements sanitaires (WC et douches) e) Recherche des personnes disparues – [Module Secours et sauvetage] - Confirmation préalable des routes d’évacuation pour chaque famille ou communauté, en situation

d’urgence - Stockage des équipements de télécommunications temporaires, en cas d’urgence - Information préalable du système de communication f) Soins Psychologiques – [Module Soins médicaux et hygiène] - Soins psychologiques aux équipes chargées de la gestion de la crise - Préparation d’une liste de victimes et des soins psychologiques à long terme basés sur cette listeg) Education – [Module Evaluation and estimation] - Préparation et maintien des documents sur le retour d’expérience pendant les séismes passés h) Réception des soutiens - Définir les procédures de réception et d’échange d’information dans le plan ORSEC i) Nourriture et eau potable – [Module approvisionnement en nourriture et sauvetage et Module

Hydraulique] - Stockage de nourriture et d’eau potable dans chaque maison, selon un plan de participation à

établir j) Electricité et gaz – [Module Energie] - Dissémination de la puissance nécessaire électrique, en cas d’évacuation - Dissémination de la nécessité d’éteindre un feu et de fermer le gaz , en situation d’urgence k) Media – [Module Information] - Garder une radio portable dans chaque famille pour écouter les informations, en période

d’urgence. K - Stocker des haut-parleurs pour la dissémination de l’information, en cas d’urgence l) Transport et zones de dépôts des débris – [Module on Transport] - Définition préalable des routes stratégiques, Plan de dégagement des routes, règles d’utilisation

des routes en cas d’urgence - Définition préalable des zones de dépôts des débris

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Projet de rapport final

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Parmi les différentes mesures indiquées ci-dessus, les mesures a) Quartier général d’urgence et h) Réception des soutiens, ne peuvent pas être incluses dans les tâches des modules existants. Il est alors recommandé qu’elles soient incluses dans les plans suivants:

- Pour la mesure a) Quartier général d’urgence, dans le plan opérationnel concernant le quartier général. Bien que de nombreuses procédures opérationnelles aient été mentionnées dans le Plan ORSEC, comme résumé au paragraphe 9.3.3, il est souhaitable d’élaborer un plan particulier pour les opérations du Quartier général, prescrivant les mesures prioritaires mentionnées dans le tableau ci-dessus.

- Pour la mesure h) Réception de l’assistance (particulièrement l’assistance internationale), un module d’essai a été établi lors des inondations de Bab El Oued, et il est recommandé qu’un tel module puisse apparaître dans les futurs Plans ORSEC, avec un plan détaillé.

4) Réhabilitation et restauration

Les points à considérer sur le plan de la réhabilitation et de la restauration consistent non seulement à récupérer les conditions telles qu’elles étaient avant, mais aussi à les rendre plus résistantes contre tout risque éventuel. Il est donc souhaitable, surtout quand il s’agit des infrastructures et autres biens, de préparer, pour chacun des secteurs tels que gaz, électricité, télécommunications, aéroport, ports, ponts, routes, hôpitaux, etc., une série d’avant-projets de réhabilitation et de restauration et ce en relation avec les plans de développement à long terme et conformément aux directives nationales définies par l’État.

En ce qui concerne l’habitat, il est souhaitable de développer et d’enrichir le système d’assurance à partir de fonds dédiés aux catastrophes naturelles. En outre, il convient de poursuivre les appuis à long terme dans les différents domaines liés au développement des relations associatives, des soins psychologiques, de la conservation des retours d’expérience des catastrophes, des industries locales, ainsi qu’à la préservation des patrimoines historiques, etc.

10-3 Bâtiments

L’effondrement et/ou le dommage grave de bâtiments est à l’origine la plus sérieuse des victimes humaines en cas de grand séisme. La plupart des bâtiments existants sont vulnérables aux effets sismiques à cause de leurs niveaux parasismiques, technologies de construction appliquées, types de structures peu parasismiques, dégradations des matériaux utilisés, normes démodées, matériels et méthodes appliqués à la construction, âges d’ouvrages, etc. C’est pour cette raison que l’équipe d’étude CGE-JICA a préparé une série de recommandations relatives aux méthodes de renforcement parasismique de chaque type de bâtiments existants pour la réduction du dommage sismique.

10-3-1 Concept de renforcement parasismique

Les bâtiments existants vulnérables au dommage sismique souffrent essentiellement du manque de résistance ou de ductilité. Les méthodes de renforcement parasismique sont conçues pour la

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Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

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mise à jour de la performance en améliorant la résistance, la ductilité ou les deux comme le montre la Figure 10-2.

① Mise à niveau de la rigidité ② Mise à niveau de la ductilité ③ Mise à niveau de la rigidité et de la ductilité

Rig

idité

(C)

Avant renforcement

Capacité parasismique requise pour le renforcement (Eo)

Ductilité (F)

Cha

rge

laté

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Cap

acité

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Déformation (Indice de ductilité)

② Mise à niveau de la ductilité

Déformation (Indice de ductilité)

① Mise à niveau de la rigidité

Déformation (Indice de ductilité)

③ Mise à niveau de la rigidit é et de la ductilité

Avant renforcement

Avant renforcement Avant renforcement

Après renforcementAprès renforcement

Après renforcement

Source: Standard, Guidelines and Technical Manual for Seismic Evaluation of Existing

Reinforced Concrete Buildings, 2001 Japan

Figure 10-2 Concept du renforcement parasismique des bâtiments exist

Quand on envisage un renforcement, on doit déterminer précisément la capacité parasismique du bâtiment concerné par l’évaluation sismique en vérifiant, par exemple, s’il souffre du manque de résistance ou de ductilité, etc. Le résultat en indiquera le choix de méthodes de renforcement structurel efficace. Cependant, le bâtiment a d’autres propriétés importantes. L’ingénieur devra tenir compte de ces propriétés afin de sélectionner le plan de renforcement le plus approprié et efficace à travers des discussions avec le propriétaire, les exploitants ou les usagers du bâtiment, et de temps à autre, l’architecte et l’ingénieur impliqués dans la conception originale. L’objectif technique, la méthode et la technique de construction de renforcement sont montrés à la Figure 10-3.

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Projet de rapport final

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Source: Standards, directives et manuel d’instructions techniques de l’évaluation sismique des bâtiments en béton armé,

2001 Japon / Standard, Guidelines and Technical Manual for Seismic Evaluationof Existing Reinforced Concrete Buildings, 2001 Japan

Figure 10-3 Classification des méthodes de mise à jour parasismique

10-3-2 Bâtiments en maçonnerie

(1) Méthodes de renforcement des bâtiments en maçonnerie normale à Alger

Approximativement 34% des bâtiments totaux de la zone d’étude sont du type de structure en maçonnerie dont environ 43% représentent la simple maçonnerie de pierre, 45% la

amélioration de résistance

remplissage des ouvertures murs en aile

ajout de murs A

mél

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tion

para

sism

ique

des

bât

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ante

s

aissekier d'acier encadr.é plaque d'acier encadré aisselier d'acier encadré

ajout d'acierextérieur encadré

ajou d'acier encadré

mur noyaularge cadrecontrefortcadre extérieur

ajout de cadrestructurel

murs de cisaillement avec plaques préfabriquées

murs de cisaillement avec blocs quadrillés

aisseliers détendusautres

amélioration de ductilité

avec structure à filavec cerceaux soudés avec tubes d'acier carrés avec tubes d'acier circulaireavec tôle à fibres continus avec revêtement FRP

RevêtementFRP

Enveloppe Acier

Enveloppe BA

prévention de concentration de dommage

réduction en excentricité amélioration de l'irrégularité de rigiditéréduction de risque d'écrasement des joints dedilatationinstallation des fentes parasismiquesamélioration de mode de rupture

amélioration d'élémentsextrêmement frabile

amélioration de propriétéde vibration

réductiond'efforts sismiques

enlèvement de réservoir d'eau sur bâtienlèvement de béton de toiture pour étanchéité

enlèvement d'étges supérieurs isolement de base au niveau de sol

isolement entre-sol isolement de base au niveau souterrain

amortisseur à masse active/active mass damper (AMD)amortisseur à masse adaptée/tuned mass damper(TMD)amortisseur métallique amortisseur à huile

réduction en masse

isolement sismique

dispositif de contrôlede la réponse structurelle

renforcement defondation renforcement de poutres de fondation

renforcement de piles

ajout de murs pour augmenter la largeurremplissage des murs remplissage des murs

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Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

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maçonnerie de pierre non renforcée avec composites de sables et 12% la maçonnerie de brique non renforcée. Nombreux bâtiments en maçonnerie sont très vieux, par exemple, ceux de ALGER CENTRE sont datés plus de 60 ans, construits entre 1880 et 1940. 48% des bâtiments en maçonnerie sont avec plus de deux niveaux en cas de bâtiments en maçonnerie non renforcée, en particulier.

Ces bâtiments en maçonnerie présentent quelques intérêts structurels ou culturels comme suit:

- Structures rigides mais fragiles : Vulnérable au séisme ;

- Vieux bâtiments : Dégradation des matériaux, faible raccordement mur à mur et/ou mur à plancher ;

- Bâtiments surchargés : Niveau supplémentaires ajoutés ultérieurement aux structures originales (à cause de l’augmentation des membres de la famille, etc.) ;

- Façades traditionnelles : Volonté de garder la façade traditionnelle pour préserver l’héritage culturel.

Face auxdites conditions, les méthodes de renforcement parasismique à appliquer aux bâtiments en maçonnerie de pierre et de brique sont recommandées comme le montre le Tableau 10-21.

Tableau 10-21 Méthodes de renforcement recommandées pour les bâtiments en maçonnerie

Condition Objectif Méthodes de renforcement parasismique applicables

Structures vulnérables

Ajouter essentiellement la résistance et la ductilité

• Ajouter les murs porteurs en BA • Recouvrir de murs de chemisage en BA (en

cas de maisons d’habitation) • Ajouter les murs en maçonnerie :

augmentation d’épaisseur, remplissage d’ouvertures, étayage

• Équiper de nouvelles ossatures: structure BA ou charpente métallique

Vieux bâtiments Ajouter la résistance et la ductilité, et remplacer les matériaux dégradés

• Remplacer les planchers à membrane et les systèmes de plancher excessivement rigides;

• Raccorder mur à mur et mur à plancher; • Équiper de nouvelles ossatures : structures

BA ou charpente métallique ; • Démolir et reconstruire une structure

appropriée; Bâtiments surchargés

Réduction de surcharges • Démolir les niveaux en surcharge; • Démolir et reconstruire une structure

appropriée ; Façades traditionnelles

S’efforcer de les préserver • Préserver les façades et équiper de structures appropriées;

• Adopter le système d’isolement parasismique

Les techniques et les détails dudit renforcement, excepté le système d’isolement parasismique, appartiennent aux méthodes conventionnelles en vigueurs en Algérie.

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Projet de rapport final

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(2) Recommandations pour les méthodes de renforcement du PALAIS DU PEUPLE (ci-après désigné PALAIS)

Selon l’évaluation sismique de l’équipe d’étude (se référer au Chapitre 9-1-1), le PALAIS nécessite certains travaux de renforcement parasismique autant vite que possible. Cependant, vu que cette évaluation sismique a été effectuée sur la base de la résistance au cisaillement supposée des murs porteurs de 0,056 Mpa (N/mm2)”, la résistance au cisaillement actuelle des matériaux de joint dans les murs porteurs existants devrait être confirmée avant le calcul définitif.

1) Recommandations pour un plan de renforcement parasismique

Le PALAIS est construit dans une conception esthétique, traditionnelle et historique au niveau des façades à la fois extérieure et intérieure à travers tout espace du bâtiment. Le souhait primordial à former dans un plan de renforcement est qu’il préserve cette beauté. Par conséquent, il est hors de question d’ajouter un matériau de renforcement tel que le mur porteur en béton armé ou le support d’acier à la partie extérieure des murs porteurs ou des supports existants. C’est dans cette condition que trois types de plans de renforcement de la structure principale et un plan de renforcement des arcs et des systèmes de plancher constituant la salle principale du nouveau PALAIS sont recommandés comme suit :

(A) Adoption du système d’isolement parasismique au niveau souterrain

L’isolateur parasismique à amortisseur est prévu au niveau souterrain avec un espacement d’environ 50 à 60 cm autour de la zone d’empreinte du pied du bâtiment en considération du mouvement sismique en cas de grand séisme. Étant donné que le bloc de salle principale est équipé d’un sous-sol, l’isolateur parasismique peut être posé sur la partie supérieure du mur porteur du sous-sol ou au-dessous du niveau de sous-sol. La disposition proposée de cet isolateur est montrée aux Figure 10-4 à 10-6.

En règle générale, quand un bâtiment est équipé d’un système d’isolement parasismique, la réponse de l’effort sismique sera réduite d’un tiers à un cinquième. Même si un système d’isolement de base est prévu sur toute la superstructure, il est nécessaire de s’assurer de la sûreté du bâtiment en examinant d’éventuels besoins de renforcement de la superstructure à chaque niveau de plancher. Selon l’évaluation sismique de l’équipe d’étude, il se peut que les 1er et 2e niveaux des deux blocs du nouveau PALAIS seule nécessitent le renforcement.

Comme les travaux de construction incluant l’installation des isolateurs parasismiques sont très sensibles, il est nécessaire d’obtenir les instructions d’un superviseur spécialisé.

Le coût de ces travaux de renforcement est élevé (au Japon, environ de 40% à 80% du coût de remplacement). C’est toutefois une méthode efficace pour ce bâtiment.

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Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

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Figure 10-4 Élévation montrant la pose des isolateurs parasismiques

Figure 10-5 Plan d’isolement porteur en élastique plombé (Au-dessous du 1er niveau)

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Projet de rapport final

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Figure 10-6 Plan d’isolement porteur en élastique plombé (Au-dessous du sous-sol)

(B) Adoption de la toiture plate et du renforcement des arcs d’acier existants

Les arcs existants de la salle principale ont été renforcés avec les arcs en treillis d’acier. Ils sont actuellement supportés par les poteaux de marbre (environ 3,0 mètres de haut) avec joints goupilles. Toutefois, il n’y a aucun espace pour équiper de murs porteurs supplémentaires ou supports horizontaux.

Les matériaux de la toiture de la salle principale consistent en plaques d’amiante ciment striées. L’amiante est déjà reconnue nuisible à la santé humaine. Il faut l’enlever le plus vite que possible. La plaque d’amiante elle-même n’est pas nuisible mais elle l’est quand les fibres d’amiante microscopiques sont dispersés pendant le travail d’enlèvement ou de maintenance.

Par conséquent, la toiture d’amiante en pente sera remplacée par celle plate construite en matériaux légers tels que la plaque d’acier. Les nouvelles poutres en treillis d’acier seront ajoutées au même niveau que celles existantes. Ces poutres en treillis d’acier seront construites en membrane rigide avec aisseliers d’acier horizontaux. Les treillis d’acier supplémentaires seront raccordés avec les arcs d’acier existants pour souci de la résistance verticale. Cet ouvrage structurel sera exécuté soigneusement de manière à ne pas provoquer un incendie pendant le travail de soudage. Le plan de renforcement est montré aux Figure 10-7 et 10-8.

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Chapitre 10 : Recommandations pour la réduction de l’impact d’un séisme

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Figure 10-7 Renforcement de la toiture avec treillis d’acier supplémentaires aux arcs d’acier existants

Figure 10-8 Plan et élévation de la toiture en treillis d’acier

(C) (Option-1) Adoption de la méthode d’injection de mortier liquide dans les murs porteurs existants

Cette méthode s’emploie s’il y a des cavités à l’intérieur des murs porteurs relevant des anciennes méthodes de construction des murs en maçonnerie. L’ancienne méthode consistait à pourvoir des matériaux de joint (chaud ou mortier calcaire) les parties externes des deux côtés de murs porteurs et non les parties intérieures des murs porteurs plus épais. Par conséquent, les anciens murs

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porteurs épais peuvent avoir des cavités dans leur intérieur. Si l’on arrivait à savoir dans le travail d’entretien qu’il n’y a pas de cavité à l’intérieur des murs porteurs, cette méthode ne serait pas appliquée.

Avant le commencement de cette méthode d’injection de mortier liquide, le rapport du volume de mortier liquide dans les murs porteurs concernés doit être vérifié tous les 3 ou 5 m2 de la surface verticale des murs porteurs existants.

Le résultat de cette vérification préalable sera jugé comme suit:

A) Si le rapport du volume des cavités à remplir de mortier liquide par injection est inférieur à 10% du volume du mur porteur, la méthode d’injection de mortier liquide ne peut pas s’appliquer au bâtiment concerné. Donc, un autre plan de renforcement devrait être appliqué.

B) Si le rapport du volume des cavités à remplir de mortier liquide par injection est supérieur à 10% du volume du mur porteur, la méthode d’injection de mortier liquide peut être appliquée au bâtiment concerné.

Le mortier liquide à injecter est refoulé dans toutes les cavités intérieures du mur porteur existant par une pompe à haute pression. La procédure d’injection de mortier est montrée aux Figure 10-9 et 10-10.

La résistance à la compression du mortier liquide à injecter doit être supérieure à 25 N/mm2 sur toute partie du bâtiment et 36 N/ mm2 ou plus sur le 1er ou 2e niveau du bloc de salle principale. Pendant le travail d’injection de mortier liquide, le rapport du volume du mortier injecté sur le volume du mur porteur sera vérifié par chaque mur porteur tous les 3 à 5 m2 de la surface verticale

Si pendant ladite vérification du volume du mortier liquide injecté, le rapport du volume du mortier liquide injecté est inférieur à 10% du volume du mur porteur, le travail d’injection sera suspendu et le constructeur en informera l’ingénieur. Dans ce cas, la méthode d’injection de mortier liquide dans le mur concerné n’est pas viable.

Si le rapport du volume du mortier injecté est supérieur à 35% du volume du mur porteur, le travail d’injection sera suspendu et le constructeur et l’ingénieur vérifieront la fuite de mortier liquide injecté et pour une fuite vérifiée sera prise les mesures efficaces afin d’éliminer toute fuite du matériau.

Si la méthode d’injection de mortier liquide est viable pour le PALAIS, le coût de ce travail est quasi raisonnable (au Japon, environ 20 à 40% du coût de remplacement).