CAP-DJINET «Bateau cassé», ce coin paisible …l CAP-DJINET «Bateau cassé», ce coin...

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Photo : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» C’est un fidèle lecteur du Soir qui a eu l’idée d’envoyer l’un de mes billets à un ancien pilote français. Suivez ce qu’il dit. C’est édifiant : «La vue des quelques images tournées près de Gao ne peuvent, à mon avis, correspondre à l'épave d'un MD 83 ayant 118 personnes à son bord pour les raisons suivantes : -Absence visible d'éléments «durs» : moteurs avec ailette en titane. -Trains d'atterrissage, longerons et pièces fortes de la structure des ailes et du fuselage. -Absence de bagages, de restes d'équipements de cabines (à comparer avec l'épave du vol Malaysia descendu en Ukraine). -Absence de corps ! Les militaires présents ne portent ni masques, ni protections d'aucune sorte pour se protéger de la puanteur. (…) - Les boîtes noires ne sont pas montrées en pleine lumière, elles peuvent provenir de n'importe où (Ndlr : le commentaire rappelle l’épisode de l’avion d'Habsheim et le rôle peu glorieux du Bureau d'Enquête Analyse (voir notre billet du lundi 18 février 2004). -La précipitation insensée de Hollande et de trois de ses ministres jouant aux enquêteurs d'accidents aériens me laisse rêveur. -Sa hâte pour «ramener tous les corps» à Paris me laisse pantois. -Qu'y a-t-il donc à cacher ? Où est la véritable épave ? (…) -Les Français sont passés maîtres dans l'art de dissimuler les véritables causes des accidents aériens (ou autres) et cela ne date pas d'aujourd'hui : constellation se crachant sur une face du relief du Mont Blanc, Caravelle d'Air France Ajaccio-Nice, scandale des enregistreurs du vol de Habsheim, invraisemblance des conclusions du crash de l'AF 447 Rio-Paris, etc. Pour ne citer que les plus connus. Pensez-en ce que vous voulez et dormez en paix braves gens !!!» Fin du courriel. C’est trop fort ? Mais qui sait ? [email protected] Crash : que cachent les Français ? MERCREDI 20 AOÛT 2014 - 24 CHOUWAL 1435 - N° 7258 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l CAP-DJINET «Bateau cassé», ce coin paisible -Reportage- PAGE 6 l SUITE AU SÉISME DU 1 er AOÛT À BOLOGHINE Les recommandations de l’Ordre des architectes PAGE 3 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 l Le timbre du passeport porté à 10 000 DA. l Abrogation de l’article 87-bis. l Des avantages pour les clubs de football. l Les opérateurs de télécoms passibles de sanctions. l Des importations de plus de 65 milliards de dollars. Tout ce que prévoit la loi de finances 2015 l ALORS QUE 200 000 TÊTES BOVINES ONT ÉTÉ IMMUNISÉES ENTRE JEUDI ET DIMANCHE Un nouvel arrivage de vaccins contre la fièvre aphteuse PAGE 5 PAGES 4 et 5

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Le Bonjour du «Soir»

C’est un fidèle lecteur du Soir qui a eul’idée d’envoyer l’un de mes billets à unancien pilote français. Suivez ce qu’il dit.C’est édifiant :

«La vue des quelques images tournéesprès de Gao ne peuvent, à mon avis,correspondre à l'épave d'un MD 83 ayant 118personnes à son bord pour les raisonssuivantes :

-Absence visible d'éléments «durs» :moteurs avec ailette en titane.

-Trains d'atterrissage, longerons etpièces fortes de la structure des ailes et dufuselage.

-Absence de bagages, de restesd'équipements de cabines (à comparer avecl'épave du vol Malaysia descendu enUkraine).

-Absence de corps ! Les militairesprésents ne portent ni masques, niprotections d'aucune sorte pour se protégerde la puanteur. (…)

- Les boîtes noires ne sont pas montréesen pleine lumière, elles peuvent provenir den'importe où (Ndlr : le commentaire rappellel’épisode de l’avion d'Habsheim et le rôlepeu glorieux du Bureau d'Enquête Analyse(voir notre billet du lundi 18 février 2004).

-La précipitation insensée de Hollande etde trois de ses ministres jouant auxenquêteurs d'accidents aériens me laisserêveur.

-Sa hâte pour «ramener tous les corps» àParis me laisse pantois.

-Qu'y a-t-il donc à cacher ? Où est lavéritable épave ? (…)

-Les Français sont passés maîtres dansl'art de dissimuler les véritables causes desaccidents aériens (ou autres) et cela ne datepas d'aujourd'hui : constellation se crachantsur une face du relief du Mont Blanc,Caravelle d'Air France Ajaccio-Nice,scandale des enregistreurs du vol deHabsheim, invraisemblance desconclusions du crash de l'AF 447 Rio-Paris,etc. Pour ne citer que les plus connus.

Pensez-en ce que vous voulez et dormezen paix braves gens !!!»

Fin du courriel. C’est trop fort ? Mais quisait ?

[email protected]

Crash : quecachent lesFrançais ?

MERCREDI 20 AOÛT 2014 - 24 CHOUWAL 1435 - N° 7258 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l CAP-DJINET

«Bateau cassé»,ce coin paisible

-Reportage-

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l SUITE AU SÉISME DU 1er AOÛT À BOLOGHINE

Les recommandations del’Ordre des architectes

PAGE 3

Editio

n d’A

lger -

ISSN

IIII

- 007

4

l Le timbre du passeport porté à 10 000 DA.l Abrogation de l’article 87-bis.l Des avantages pour les clubs de football.l Les opérateurs de télécoms passibles de sanctions.l Des importations de plus de 65 milliards de dollars.

Tout ce queprévoit la loi

de finances 2015

l ALORS QUE 200 000TÊTES BOVINES ONT ÉTÉIMMUNISÉES ENTRE JEUDI

ET DIMANCHEUn nouvelarrivage de

vaccins contrela fièvreaphteuse

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PAGES 4 et 5

PPLe remaniement du gouvernement Sellal, que l’onLe remaniement du gouvernement Sellal, que l’on

annonce pour très bientôt, prévoit apprenons-nousannonce pour très bientôt, prévoit apprenons-nousde très bonne source entre autresde très bonne source entre autres«surprises» l’augmentation du quota«surprises» l’augmentation du quotaréservé aux femmes. De sept, ellesréservé aux femmes. De sept, ellesseraient une douzaine dans le futurseraient une douzaine dans le futurgouvernement.gouvernement.Ceci, en plus du départ que nousCeci, en plus du départ que nous

confirme encore notre source deconfirme encore notre source decertains piliers du gouvernementcertains piliers du gouvernementactuel, comme Belaïz ou Yousfi...actuel, comme Belaïz ou Yousfi...

Enfants interditsde Canada

Le gouvernement canadien deLe gouvernement canadien dedroite refuse l’accès sur sondroite refuse l’accès sur sonterritoire à une centaine d’enfantsterritoire à une centaine d’enfantspalestiniens blessés lors depalestiniens blessés lors del’agression sauvage de l’arméel’agression sauvage de l’arméeisraélienne de Ghaza. Le motif deisraélienne de Ghaza. Le motif dece refus aurait été risible ence refus aurait été risible end’autres circonstances. Ce serait àd’autres circonstances. Ce serait àcause des risques liés… aucause des risques liés… autransport susceptibles d’aggravertransport susceptibles d’aggraverleur état de santé. Le porte-paroleleur état de santé. Le porte-paroledu ministère canadien des Affairesdu ministère canadien des Affairesétrangères ose même déclarer qu’ilétrangères ose même déclarer qu’ilne veut pas que ces enfants soientne veut pas que ces enfants soientséparés de leurs familles. La véritéséparés de leurs familles. La véritéest ailleurs. Dans cette déclarationest ailleurs. Dans cette déclarationdu Premier ministre, Stephendu Premier ministre, StephenHarper, qui dès le début desHarper, qui dès le début desbombardements sur Ghaza,bombardements sur Ghaza,affirmait haut et fort que «le Canadaaffirmait haut et fort que «le Canadacontinuera d’appuyer de façoncontinuera d’appuyer de façoninébranlable le droit d’Israël de seinébranlable le droit d’Israël de sedéfendre». Ce sont des enfants…défendre». Ce sont des enfants…

A. T.A. [email protected]@yahooo.fr

DIGOUTAGE

Une douzaine de femmesdans le nouveau gouvernement

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui :41,42%

Non :52,33%

S. opinion: 6,25%

Estimez-vous possible un retour aucalme en Libye sans intervention

militaire étrangère ?

Résultat sondage

Pensez-vous que le crédit à la consommation devraitêtre autorisé dans les plus courts délais ?

Mercredi 20 août 2014 - Page 2

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

Décision du waliLa suite de l’opération de

relogement des sinistrés dudernier tremblement de terre qui afrappé la capitale est reportée àseptembre prochain.

A l’origine de cette situation,une décision prise par le wali

d’Alger au lendemaind’une réunion de son

exécutif, mais sanspour autant avancerle moindre argumentaux sinistrés

concernés.

ERISCOOPERISCOOP

Les islamistes syriens recrutent à BoudouaouUne information a circulé avec persistance hier à Boudouaou, dans le centre

de la wilaya de Boumerdès, faisant état du départ de 6 jeunes depuis ex-Almavers la Syrie pour participer au djihad que mène un ensemble d’organisationsislamistes armées et une frange d’Al Qaïda contre le régime de Bachar El Assad. Ces jeunes, affirme notre source, fréquentaient avec assiduité la mosquée

d’un quartier connu pour avoir été l’un des fiefs de l’ex-FIS à Boudouaou. Sil’information se confirmait, cela veut dire qu’un réseau d’embrigadement dejeunes a été constitué et a disposé, dans l’ombre, du temps nécessaire pourdevenir opérationnel.

[email protected]

Des comités de villageà la loupe

Les récoltes d’argent de comités de villagede certaines régions de Kabylie intéressentdepuis quelque temps les enquêteurs desservices de sécurité. C’est le cas d’uncomité de village de la daïra deOuaguenoun à Tizi-Ouzou, oùon exige 8 000 DA parpersonne pour unepopulation de 3 000habitants. Les soupçonssont encore plus justifiés dumoment que nos sourcesévoquent un terroriste repentidans le staff dudit comité.

Le Soird’Algérie Mercredi 20 août 2014 - PAGE 3Actualité

En ce sens, le CNOAA a misen place une cellule de crisecentrale et 7 autres cellules auniveau des autres wilayas tou-chées, mobilisant ainsi 312architectes qui ont expertisé4 427 immeubles et ce, en colla-boration avec les services tech-niques des APC et du CTC,avec établissement de 5 000fiches de diagnostic.En effet, l’ordre des archi-

tectes a tiré plusieurs enseigne-ments de cette expérience, non-

obstant le fait que les dégâts dece séisme étaient fort heureuse-ment négligeables dont, entreautres la nécessité de constituerun dispositif permanent pouvantmener efficacement les opéra-tions d’intervention d’urgence,l’obligation de former des archi-tectes aptes à assurer des opéra-tions d’intervention d’urgence etce, quelque soit leur nature, lanécessité de se doter de moyensadéquats dédiés aux opérationsd’intervention d’urgence et

d’aquérir les mécanismes decoordination et collaboration avecles dispositifs officiels d’interven-tion en cas d’urgence (planOrsec, cellules de crises ministé-

rielles etc.). Cependant, dansledit rapport, l’ordre des archi-tectes note que les constructionsréalisées sur la base duRèglement parasismique algé-

rien (RPA 99 version 2003), sesont relativement bien compor-tées et ne connaissent pas degrands dommages. En revanche, des défaillances

ont été constatées sur le tissuOttoman, notamment à LaCasbah et le tissu colonial (bâti-ments mal ou pas entretenus),classés en 2003, en orange 3 ouorange 4.Par ailleurs, le CNOAA préco-

nise la prise en charge urgencede ce tissu, par la mise en placed’une agence nationale consti-tuée de professionnels pour évi-ter des effondrements futurs carprésentant un réel danger pourles habitants, particulièrement,dans la commune de Bab-El-Oued.

Daoud Allam

SUITE AU SÉISME DU 1er AOÛT À BOLOGHINE

Les recommandations de l’Ordredes architectes

Il ressort du rapport d’activité de la cellule de crise duCNOAA (Conseil national de l’Ordre des architectes algé-riens), sur le séisme de Bologhine qui a touché Alger le 1er

août 2014, qui vient d’être rendu public et dont nous déte-nons une copie, que l’intervention des architectes a étélimitée à l’assistance aux opérations d’expertise desimmeubles présentant des signes de dégradation.

Des mesures urgentes doivent être prises pour éviter l’effondrement du vieux bâti.

BÉJAÏA

Des manifestants scellent les sièges d’APC de Béni Maouche et Amizour

Au village Aftis, dans la municipa-lité de Boudjellil, à 60 km au sud deBéjaïa, la mobilisation citoyenne nefaiblit toujours pas après un mouve-ment de protestation de dix jours,pour faire aboutir leurs revendica-tions sociales. En effet, après avoirscellé le siège de leur mairie depuisdix jours, les villageois ont décidé deradicaliser leur mouvement depuiscinq jours, à travers le blocage de laRN 26 à hauteur de Tazmalt et lavoie ferrée au niveau d’Allaghaneparalysant le trafic routier et ferro-viaire, pour se faire entendre despouvoirs publics qui tardent àprendre en charge leurs préoccupa-tions sociales. Les manifestants qui ne semblent

pas prêts à lâcher prise jusqu’à lasatisfaction totale de leursdoléances, se disent déterminés àmaintenir ce blocus tant que leurspréoccupations sociales ne sont pasprises en charge. Il s’agit, entre

autres, du bitumage de la routemenant vers leur village, l’assainis-sement, l’alimentation en eaupotable, la réalisation d’une maisonde jeunes et d’un stade, de l’éclaira-ge public ainsi que le raccordementau réseau de gaz de ville. Hier encore, le trafic routier et fer-

roviaire a été paralysé pénalisant lescitoyens dans leurs déplacements.Alors que l’importante voie de

communication reliant la wilaya deBéjaïa à l’est et au centre du paysest toujours fermée à la circulation,tout comme la voie ferrée obstruéepar des troncs d’arbres et diversobjets par des manifestants, descitoyens du village d’Ighdlane, rele-vant de la commune de BeniMaouche sont montés au créneau enprocédant à leur tour au blocage dusiège de leur APC et celui de la daïrapour dénoncer l’arrêt des travaux deréfection de la route menant versleur village depuis 8 mois. Les vil-

lageois manifestants exigent la repri-se dans l’immédiat des travaux deréalisation de leur route. La munici-palité d’Amizour n’a pas égalementéchappé à la colère citoyenne. Dans la journée d’hier mardi, des

villageois de Barzoune ont décidé decadenasser le siège de leur mairie àAmizour en signe de protestationdevant le manque d’eau potable encette période de grandes chaleursnotamment, ainsi que pour réclamerle bitumage de la route menant versleur cité.La rue s’est aussi enflammée

durant la semaine dans plusieursmunicipalités de la wilaya à l’instarde Taskriout, à 50 km à l’est deBéjaïa, où les habitants du village AïtM’barek ont cadenassé le siège deleur municipalité dimanche et lundiderniers avec comme principalerevendication la délocalisation d’unedécharge sauvage située à proximi-té de leur village. Excédés par les incessantes

odeurs répugnantes provenant decette décharge anarchique, les villa-geois protestataires ont empêchéles camions de ramassage desordures de sortir du parc communalpour procéder à la collecte desordures tout en exigeant des autori-

tés concernées la prise en chargeurgemment de leur préoccupation.Les citoyens de «Avrares», dans

la commune de Toudja, ont égale-ment investi le terrain de la protesta-tion à travers un rassemblementobservé devant le siège de la wilayadimanche. A l’appel de leurFédération des associations quiregroupe 19 villages, les habitantsde Avrares sont sortis dans la ruepour exprimer leur ras-le-bol devantla dégradation des conditions de viedans leur douar et réclamer à l’occa-sion, entre autres, le goudronnagedes routes des villages, de l’eaupotable, de l’électricité, l’assainisse-ment ainsi que la réalisation desinfrastructures de sports et loisirs.Aussi, durant la journée du 13 aoûtpassé, les estivants qui ont choisi laféérique côte ouest béjaouie pour sedétendre et profiter de la grandebleue ont vécu un cauchemar surcet axe routier de la RN 24 reliantpar la côte la wilaya de Béjaïa etcelle de Tizi-Ouzou en passant parAzzefoun pour cause de fermeture àla circulation par les villageoisd’Adrar-Oufernou qui réclamentaussi l’amélioration du cadre de viedans leur cité.

A. Kersani

La LADDHexige

la libération du blogueur de GhardaïaLa Ligue algérien-

ne pour la défense desdroits de l’Hommeexige la libérationimmédiate du blogueurYoucef Ould Dada. Ce dernier, pour

rappel, est condamnéà 3 ans de prisonferme, «pour atteinte àl’intérêt national», pouravoir filmé et diffusé lafameuse scène mon-trant, à Ghardaïa, despoliciers en train des’adonner à despillages. Ce que réfutela DGSN, affirmantqu’il s’agissait devidéo-montage. Quoiqu’il en soit, la LADDH,et suite au procès enappel lundi dernier àGhardaïa, considère,dans un communiquéque «la diffusion desvidéos sur internetrelève de la libertéd’expression».

CONGRÈS DE LA SOUMMAM

Commémoration de son 58e anniversaireLe congrès de la Soummam

célèbre aujourd’hui son 58e anni-versaire. L’association MachaâlEchahid, et le journal Echaâb ontcommémoré hier l’événement, enrappelant les principaux fonde-ments de la plateforme ducongrès de la Soummam tenu le20 août 1956. Le congrès a souligné Amar El Khila,

historien et enseignant en sciences poli-tiques à l’université d’Alger, en plus d’avoirdonné un cachet populaire à la Révolution,il lui a permis d’avoir un écho sur le plan

international. C’est suite à ce congrès quela question de l’Algérie fut évoquée pour lapremière fois lors de la 10e session duConseil de sécurité de l’organisation desNations unies. 28 contre 27 voix se sontprononcées en faveur des Algériens. Unesituation, rappela l’historien qui a, d’ailleurs,suscité la colère de la partie française qui aquitté les assemblées générales de l’ONU. Le 1er novembre 1954, poursuit l’histo-

rien, le but était le déclenchement de laguerre pour arracher l’indépendance. Lecongrès de la Soummam a mis en place lesgrandes lignes de la guerre de Libération àpartir du 20 août 1956. Il a permis de réor-

ganiser l’Armée de libération nationale, deréadapter la politique du FLN et d’encadrerle militantisme syndicaliste et le mouvementassociatif ainsi que la propagande. Il y a euégalement la mise en place d’un conseilnational de la Révolution algérienne, d’uneinstance exécutive et la création de laWilaya VI au sud. Amar El Khila a, par ailleurs, relevé que

Abane Ramdane, organisateur principal ducongrès de la Soummam, qui devaitenvoyer une copie de la plateforme ducongrès aux autres dirigeants de laRévolution ne l’a pas fait. «La copie n’a pasété discutée ni lue avant le 20 août, entre

les autres dirigeants et Abane n’a pas étéchaud pour la participation d’une délégationétrangère. Plusieurs dirigeants dont BenBella n’ont pas assisté à cette réunion. Cecia fait que l’équilibre des forces était faible»,a souligné l’intervenant. Revenant sur le 20 août 1955, l’historien

a indiqué que les attaques du Nordconstantinois ont été le «déclic» pour réunirle peuple algérien autour du FLN et de laRévolution nationale. «C’est à partir decette date que la guerre de Libération s’estpropagée pour toucher tout le territoirenational», a-t-il souligné.

S. A.

C’est un véritable embrasement qui affecte depuis le débutde ce mois d’août la wilaya de Béjaïa où les actions muscléesde fermeture de route, sièges d’APC et de daïra, voie ferréeont constitué le lot de désagréments empoisonnant le quoti-dien des populations locales dans leurs déplacements et lesestivants ayant choisi cette majestueuse région de la Basse-Kabylie, dans l’espoir d’y passer de «paisibles» vacances.

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Le Soird’Algérie Mercredi 20 août 2014 - PAGE4Actualité

Tout ce que prévoit la loi de finances 2015

Chérif Bennaceur - Alger (LeSoir) - Dans une note de présenta-tion, les rédacteurs assurent quel’avant-projet de loi de finances(APLF) pour 2015 s’insère dansles objectifs tracés par le program-me quinquennal 2015-2019,notamment ceux visant une crois-sance économique sensible avecune plus grande diversification desa structure, une amélioration dela part des exportations, horshydrocarbures, dans les exporta-tions totales, une création d’em-plois effectifs et une augmentationde la part des recettes ordinairesdans les ressources budgétaires. Au-delà de l’analyse de la

conjoncture mondiale, l’avant-pro-jet compare entre les données duFMI et celles du plan d’action dugouvernement, adopté par leParlement concernant l’économienationale.

Les chiffres du FMIet ceux du gouvernement

comparésCertes, le FMI prévoit une amé-

lioration sensible de la croissanceéconomique (4,3% en 2014 et4,1% en 2015, contre 2,7% en2013), sous l’hypothèse d’unediversification de l’économie algé-rienne, malgré le repli de la crois-sance de la valeur ajoutée dessecteurs, hors hydrocarbures. Toutefois, les prévisions du pro-

gramme quinquennal 2015-2019situent le niveau de la croissancedu PIB à 3,42% en 2015, en retraitde 0,7 point de pourcentage parrapport aux prévisions du FMI, enraison de l’écart entre les évolu-tions du secteur des hydrocar-bures (+1,72% dans l’avant-projet2015 et +2,3% dans les prévisionsdu FMI). Pour l’Algérie, il est prévu une

augmentation du taux d’inflationqui devrait atteindre 4% en 2014 eten 2015 (contre 3,25% en 2013),tandis que l’avant-projet fixe unevariation de l’indice des prix à laconsommation de +3,0%. Pour l’Algérie, le FMI prévoit

une tendance à la baisse du tauxde chômage qui devrait atteindre9,4% en 2014 et 9,0% en 2015(contre 9,8% en 2013).

Les importations sont estimées à 65,4 milliards

de dollars en 2015Ainsi, l’avant-projet a été basé

sur les grands agrégats écono-miques et financiers suivants : unprix du baril de pétrole brut à 37dollars pour le prix de référencefiscal et à 100 dollars pour le prixmoyen du marché, ainsi qu’uneparité monétaire dinar-dollar amé-ricain de 79 dinars pour un dollar. Il prévoit également une aug-

mentation des importations demarchandises de 6,2% par rapportà 2014 ( en volume de 4,54% et deprix à 1,60%), à 65,44 milliards dedollars, contre une progressiondes exportations d'hydrocarburesde 3,68%, à 66,02 milliards de dol-lars.

Un déficit budgétaire de plus de 4 100 milliards

de dinarsEn termes de cadrage budgé-

taire, l’avant-projet observe que«la confection du budget de l’Etatau titre de l’année 2015 s’insèredans une démarche prudente etréaliste, en conformité avec lescapacités économiques et finan-cières du pays». D’où «un par-achèvement des programmes quise poursuivra, tout en privilégiantl’efficience de la dépensepublique». Dans ce contexte, l’avant projet

de la loi de finances pour 2015 sedéclinerait en 8 858,1 milliards dedinars au titre des dépenses et en4 684,6 milliards de dinars au titredes recettes. Un profil budgétairequi induirait un niveau du soldebudgétaire de -4 173,4 milliards dedinars représentant -22,0% duPIB. Voire, le solde global duTrésor se situera à -4 187,0 mil-liards de DA, soit -22,1% du PIB.

Plus de 2 600 milliards dedinars à verser dans le FRRDe manière explicite, l’on

indique que les recettes budgé-taires s’élèveraient, en 2015, à4 684,6 milliards de dinars, serépartissant en 1 722,9 milliardsde dinars en produit de la fiscalitépétrolière et 2 961,7 milliards dedinars en fiscalité ordinaire. Le produit de la fiscalité pétro-

lière budgétisée devra croître sousl'effet, essentiellement, de l'évolu-tion des quantités d'hydrocarburescommercialisées (marché local etmarché international). Soit, une fis-calité pétrolière à recouvrer quidevrait s’établir à 4 357,1 milliardsde dinars, générant ainsi une plusvalue à verser dans le FRR del’ordre de 2 634,2 milliards dedinars à la fin de 2015. La fiscalité ordinaire progresse-

rait de 13,0%, passant ainsi de2 621,8 milliards de DA en 2014 à2 961,7 milliards de DA en 2015,sous l'effet combiné des haussesdes produits des contributionsdirectes (+8,5%), des impôts surles affaires (+11,1%), des produitsde douane (+8,9%) et des contri-butions au budget de l’Etat ainsique des revenus des participationsde l’Etat de 43,1%.

Hausse des dépenses de fonctionnement

Quant aux dépenses budgé-taires, elles s’établiraient en 2015à 8 858,1 milliards de dinars enhausse de 15,7% par rapport auxdépenses de la loi de financespour 2014. Cette hausse s’ex-plique par la croissance aussi biendes dépenses de fonctionnement(+5,5%), que celles d’équipement(+32,1%). En effet, les dépenses de fonc-

tionnement augmenteraient de257,8 milliards de dinars, passantde 4 714,5 milliards de dinars dansla loi de Finances 2014 à 4 972,3milliards de dinars dans l’APLF

2015, soit une hausse de 5,5%. Etce en raison notamment de laprise en charge des nouveauxpostes budgétaires et du produitde la formation ainsi que de l'im-pact des avancements dans lescarrières, avec des dépenses derémunérations qui se situerontainsi à 2 104,4 milliards de dinarscontre 1 976,8 milliards de dinarsdans la LF 2014.

Davantage de soutiens et aides publiques

En outre, l’intervention écono-mique de l’Etat passera de 534,3milliards de dinars en 2014 à493,3 milliards de DA (-41 milliardsde DA), avec, toutefois, une haus-se des contributions de l'Etat auprofit de l'Onil et à l'OAIC, quienregistreront des augmentationsde 3,4 milliards de dinars et 8,4milliards de dinars, respective-ment. Par ailleurs, le budget de l'Etat

continuera de prendre en chargeles aides et subventions en direc-tion des franges de populationsfragilisées, le soutien des produitset services de base ainsi que lesdispositifs de promotion de l’em-ploi. Dans le domaine de l’action

sociale, l’avant-projet évoque lesoutien aux retraites d’un montantde 226,3 milliards de dinars cou-vrant le différentiel de pensions deretraites des moudjahidine, despetites pensions, la contribution del'Etat au Fonds de réserves deretraites, des indemnités et alloca-tions (ICPRI, Icar, ICPR …), maisaussi une dotation budgétaire endirection des élèves démunis (allo-cation spéciale, gratuité du livrescolaire, cantines scolaires etbibliothèques scolaires) d'un mon-tant de 41,0 milliards de dinars,ainsi qu’une dotation d’un montantde 1 milliard de dinars pour ali-menter le fonds de pension ali-mentaire pour les femmes divor-cées.

L’article 87-bis sera abrogé

Par ailleurs, l’avant-projetconsacre l’abrogation de l’article87-bis de la loi n°90-11 du 21 avril1990, relative aux relations de tra-vail, ainsi que le renvoi à la voieréglementaire pour la nouvelledéfinition de SNMG. Cette mesure sera couverte

dans la mesure où le budget defonctionnement intègrera égale-ment, un montant de 310,5 mil-liards de dinars de provision grou-pée couvrant notamment l’inciden-

ce de la révision de la définition duSNMG.

Hausse des crédits d’équipement

Quant aux dépenses d’équipe-ment, l’on indique que les autorisa-tions de programmes (AP) pour2015 s'élèveront à 4 079,7 mil-liards de dinars contre 2 744,3pour la LF 2014 soit une haussede 1 335,4 milliards de DA(+48,7%). Les crédits de paiement (CP)

passeront de 2 941,7 milliards deDA dans la LF 2014 à 3 885,8 mil-liards de DA dans la loi de financespour 2015, soit une hausse de32,1%. Ce niveau de crédits depaiement se décomposera entreles investissements pour un mon-tant de 2 802,1 milliards de dinars(en hausse de 944,1 milliards dedinars) et les opérations en capitalpour un montant de 1 083,7 mil-liards de dinars. Il s’agit de prendre en charge

notamment une tranche du pro-gramme en cours (PEC) de 863,2milliards de DA, un montant deréévaluation de 760,7 milliards dedinars, une dotation pour le sou-tien à l’activité économique de811,9 milliards de DA (CAS), ainsique l’inscription d’un programmeneuf de 1 178,2 milliards de DA endirection, notamment, des sec-teurs de l’habitat, de l’hydraulique,de l’énergie, de l’éducation-forma-tion-enseignement supérieur et dela santé.

Des exonérations mais aussi

des surprises fiscalesPar ailleurs, plusieurs proposi-

tions d’ordre financier, écono-mique et social sont contenuesdans cet avant-projet. En ce quiconcerne l’encouragement de l’in-vestissement et la promotion de laproduction nationale, le projetévoque l’octroi d’avantages fis-caux aux investissements qui por-tent sur les activités relevant desfilières industrielles. Ces investissements bénéfi-

cient d’une exonération en matièred’IBS ou d’IRG et de la TAP pourune durée de 5 ans. Ces mêmes activités bénéfi-

cient d’une bonification à 3% destaux d’intérêts applicables auxprêts bancaires. En matière fisca-le, l’avant-projet fait état d’une dis-position assez surprenante de larévision du taux de l’IBS en l’uni-fiant à 23% au lieu des 19%(sociétés exerçant dans la produc-tion de biens, BTP et tourisme) et

25% (sociétés exerçant dans lesactivités de commerce et de ser-vices) qui sont en vigueur. Autre mesure, l’augmentation

du droit fixe d’enregistrement de500 à 1 500 DA, applicable à tousles actes qui ne se trouvent tarifiéspar aucun article du code de l’en-registrement et qui ne peuventdonner lieu à la perception d’undroit proportionnel, à l’instar desactes de location d’immeubles.

Révision du régime d’imposition forfaitaireD’autres dispositions d’excep-

tion sont évoquées, notamment lasoumission des biens usagés à laTVA sur la marge et ce, en vued’encadrer le marché d’occasion,ainsi que la soumission desintrants destinés à l’aviculture autaux de 7% de TVA au lieu et placede l’exonération. La révision du régime d’imposi-

tion forfaitaire (IFU) est aussi évo-quée à travers, notamment la révi-sion du seuil du régime du forfait(IFU) en le portant à 30 millions deDA et alignement du seuil d’assu-jettissement à la TVA sur ce nou-veau seuil, la suppression du régi-me simplifié et du taux proportion-nel de 20%, le relèvement du mon-tant du minimum d’imposition de5 000 DA à 10 000 DA pour lescontribuables relevant de l’IFU,l’exclusion des sociétés et coopé-ratives soumises à l’IFU, du champd’application de l’impôt sur lesbénéfices des sociétés.

Le timbre du passeport à 10 000 dinars

Comme il est fait état de l’aug-mentation des droits de timbre surles passeports de 2 000 DA à10 000 DA en contrepartie de labiométrisation du document et del’augmentation de sa durée devalidité (10 années au lieu de 5années) ainsi que la suppressiondu mode de paiement par timbremobile. A contrario, le droit du timbre

sur certains documents adminis-tratifs (certificat de nationalité,casier judiciaire et carte d’identiténationale) est supprimé. Outre l’institution d’une amende

fiscale sur la détention ou la vented’ouvrages en métaux précieuximportés en dépit du dispositiflégal, le projet comporte le réamé-nagement de la taxe intérieure deconsommation sur les produitstabagiques par l’institution d’untaux proportionnel de 10%, appli-cable sur la valeur, en sus d’undroit fixe applicable sur les quanti-tés.

Le crédit à la consommationconsacré

Le texte propose aussi de rele-ver le montant du minimum d’im-position de 5 000 DA à 10 000 DA,pour les contribuables relevant del’IRG. Ce faisant, l’avant-projet autori-

se les banques à accorder, en susdes crédits immobiliers, des cré-dits à la consommation destinés àl’acquisition de biens par lesménages. Comme il instaure un ancrage

légal à la nouvelle formule du loge-ment, dénommée «logement pro-motionnel public (LPP)», à l’effetde la consacrer comme un projetd’intérêt public, destiné à unetranche de population éligible àl’aide de l’Etat.

C. B.

Une croissance économique de 3,42%, des importa-tions de biens de 65,4 milliards de dollars, un déficit bud-gétaire de plus de 4 100 milliards de dinars, un excédentde plus de 2 600 milliards de dinars à verser dans le fondsde régulation des recettes. Ce sont quelques donnéeschiffrées de l’avant-projet de loi de finances pour 2015 qui,par ailleurs, consacre l’abrogation de l’article 84-bis, enté-rine l’octroi des crédits bancaires à la consommation etprévoit plusieurs mesures controversées en matière d’in-vestissement et promotion de la production nationale.

La loi de finances s’insère dans les objectifs tracéspar le programme quinquennal 2015-2019.

Phot

os :

DR

FISCALITÉ

L’État favorise les importateursL’avant-projet de loi de

finances pour 2015 comporte unemesure à caractère financier etéconomique assez surprenante.Au titre de l’amélioration du ren-dement et de l’élargissement del’assiette fiscale, le projet decadrage budgétaire et réglemen-taire prévoit la révision du taux del’Impôt sur le bénéfice des socié-tés (IBS). Il s’agit en fait, selon la note

de présentation de l’avant-projetde l’unification du taux de l’IBS à23% au lieu des taux de 19%(sociétés exerçant dans la pro-duction de biens, BTP et touris-me) et 25% (sociétés exerçantdans les activités de commerceet de services) qui sont envigueur. En d’autres termes, leprojet prévoit d’imposer davanta-ge les producteurs, en relevant letaux d’IBS de 19% à 23% et deréduire la pression pour lesimportateurs en diminuant le tauxde 25% à 23%.

Une mesure que l’on expli-querait par un facteur d’ordretechnique, faciliter les actions derecouvrement et de contrôle fis-cal et mieux lutter contre la frau-de fiscale, notamment dans lecas des sociétés qui exercentplusieurs activités relevant detaux différents. Toutefois, unemesure assez surprenante, esti-ment plusieurs dirigeants d’orga-nisations patronales interrogéshier. «Insensée, inacceptable.Anormale». C’est ainsi que leprésident de l’Association desproducteurs algériens de bois-sons (Apab), Ali Hamani, quali-fiait cette mesure fiscale, tout enprécisant ne pas connaître lateneur du projet et en se pronon-çant sur une hypothèse. Soit unfacteur de «désinvestissement»et de pertes financières et unemesure qui «porte un coup fatalaux producteurs», relève ce diri-geant patronal, «en colère» sicette mesure était avérée. De

l’avis d’Ali Hamani, une telle dis-position encouragerait davantageles opérateurs nationaux à recou-rir à l’importation au détriment dela production. Ainsi, le présidentde l’Apab déplore le fait qu’endépit des appels des producteurset opérateurs nationaux pour lapromotion de la production natio-nale, formulés notamment lorsdes rencontres tripartites, lespouvoirs publics semblent privilé-gier une démarche autre. Une appréciation négative

que le président de laConfédération des industriels etproducteurs algériens (Cipa),Abdelaziz Mehenni, partageraégalement. N’étant pas également au

courant de la teneur du projet deloi, le dirigeant de la Cipa estime-ra que cette mesure fiscale siavérée et qui est, de surcroît,prise sans concertation avec lesconcernés, ne fera qu’accentuerla situation critique des produc-teurs nationaux, confrontés à lamévente, la «concurrence anar-chique» de l’importation... Voire,une mesure incohérente dans la

mesure où les revenus pétroliersbaissent et que les pouvoirspublics encouragent de factol’augmentation de la facture d’im-portation au lieu d’œuvrer enmatière de régulation commercia-le. Ignorant également le conte-

nu du projet de loi de finances2015, le président de l’Unionnationale des entrepreneurspublics (Unep), MustaphaMerzouk, formulera une appré-ciation similaire. «Surprenante»,«un peu contradictoire» seraitcette mesure de relèvement dutaux de l’IBS, considère le prési-dent de l’Unep, dans la mesureoù elle impacte sur les investisse-ments et ne correspond pas à ladémarche impulsée en matièrede promotion de la productionnationale. En somme, la promotion de la

production nationale tant claméepar les pouvoirs publics ne serait-elle qu’un leurre, un mensonge ?Oui, dans la mesure où l’Etatsemble favoriser davantage lesimportateurs que les producteurs.

C. B.

La promotion de la production nationale tant clamée parles pouvoirs publics ne serait-elle qu’un leurre, un menson-ge ? Oui, dans la mesure où l’Etat semble favoriser davantageles importateurs que les producteurs.

Assainissementdes comptes d’affectation spéciale (CAS)

L’action d’assainissement desComptes d’affectation spéciale(CAS) se poursuivra à travers la loide finances pour 2015. Ainsi, lespropositions pour 2015 porteront sur12 comptes d’affectation spéciale, àtravers le regroupement de 11comptes en 5, soit une réduction de6 comptes, la clôture et la budgétisa-tion de 5 comptes et la clôture défini-tive d’un compte. Ce faisant, un délai d’une année

est prévu pour la clôture définitivedes comptes concernés, afin de per-mettre aux ordonnateurs de prendreles mesures nécessaires pour lamise en œuvre de ces opérationsd’assainissement.

Des avantages pourles clubs de footballL’avant-projet de loi de finances

prévoit de porter à 100% au lieu de80% le financement du coût de réa-lisation des centres d’entraînementet d’étendre la prise en charge de50% de frais de déplacement duclub professionnel pour les matchsdisputés à l’étranger, aux compéti-tions mondiales. En outre, il propose de proroger

le financement du fonds de roule-ment du club professionnel de foot-ball pour une durée de quatre (04)années à compter de la date depublication de la LF 2015 et d’attri-buer la qualité d’ordonnateur secon-daire de ce compte aux directeursde la jeunesse et des sports dewilayas.

Les opérateurs télécoms passibles

de sanctionsL’avant-projet évoque l’applica-

tion de sanctions financières préa-lables à toute action extrême (retraitde licence ou de l’autorisation) pourles opérateurs activant dans le sec-teur de la poste et des télécommuni-cations, pour réprimer l’agissementdes opérateurs défaillants sans pourautant les écarter de la sphère éco-nomique en vue de garantir lesrègles de la concurrence.

C. B.

BUDGET DEFONCTIONNEMENTLes ministères de la Défense et de

l’Intérieur bien lotisLes ministères de la Défense

nationale et de l’Intérieur et desCollectivités locales sont bien lotispour l’exercice 2015. Ainsi, l’avant-projet de loi de

finances ouvre un crédit au titre dubudget de fonctionnement de plusde 1 577 milliards de dinars pour cesdeux départements ministériels. Ce faisant, le ministère de la

Santé bénéficiera d’un crédit de prèsde 382 milliards de dinars tandis queles ministères de l’Education natio-nale, l’Enseignement supérieur et laFormation professionnelle, serontcrédités à hauteur de 1 000 milliardsde dinars.

C. B.

ALORS QUE 200 000 TÊTES BOVINES ONT ÉTÉIMMUNISÉES ENTRE JEUDI ET DIMANCHE

Un nouvel arrivage de vaccins contre la fièvre aphteuse

Alors que l’épidémie de lafièvre aphteuse s’étenddésormais sur 24 wilayas dupays, de nouvelles quantitésde vaccins ont été livrées hier,pour renforcer la lutte contrecette maladie qui a déjà coûtél’abattage de près de 3000têtes bovines.

Mehdi Mehenni - Alger (Lesoir) - Après le premier arrivagede vaccins mercredi dernier, soitle 13 août 2014, le chargé decommunication du ministère del’Agriculture, Hakim Chaouch, afait savoir qu’un autre lot a étéfourni hier, mardi, à l’Algérie. «Lesimportantes quantités de vaccinsacquises mercredi dernier, ontpermis d’immuniser 200 000 têtesbovines à travers 44 wilayas dupays. Avec ce nouvel arrivage devaccins qui est pratiquement de lamême conséquence que le précé-dent, nos services vétérinairesvont pouvoir assurer davantagecontre l’épidémie de la fièvre aph-teuse», explique-t-il.

Hakim Chaouch rassure néan-moins que d’ici début septembreson département aura acquis unmillion de doses de vaccin contrecette épidémie. Concernant l’indemnisation

des éleveurs dont le bovin a ététouché par la fièvre aphteuse, lamême source affirme que les ser-

vices vétérinaires des différenteswilayas concernées par la mala-die ont mis en place une stratégieinfaillible : «Après la déclarationd’un foyer de fièvre aphteuse nosservices vétérinaires se déplacentsur les lieux, diagnostiquent, puissignent un certificat de constat demortalité.

Un certificat qui sera suivid’abattage et de désinfection deslieux… Ensuite les services vété-rinaires en question alertent à leurtour la Direction des services agri-coles de wilaya (DSA), qui aubout du cycle notifient la banqueagricole (Badr), pour dédomma-ger les éleveurs». Enfin et pourrappel, le ministre de l’Agriculture,Abdelwahab Nouri, avait déclaré,le mardi 12 août dernier, lors desa dernière visite d’inspection etde travail dans les wilayas deBlida et Médéa : «Il ne faut pascroire que le vaccin contre lafièvre aphteuse se trouve au mar-ché d’El Hamiz. Il n’y a que deuxlaboratoires au monde qui lefabriquent et actuellement, cetteépidémie touche plus de 60 paysà travers le globe, notamment laChine, La Corée du Sud, laRussie, l’Iran, la Turquie, leKoweït… Nous avons ainsi passéune commande il y a trois mois etsa livraison se fera très bientôt».

M. M.

200 000 bêtes ont été immunisées à travers 44 wilayas.

OUM-EL-BOUAGHI

Plus d’une dizaine de foyers signalés dans la région

Le Soird’Algérie

Mercredi 20 août 2014 - PAGE5Actualité

Finalement la pathologiede la fièvre aphteuse se pro-page et touche une grandepartie des régions du pays, etce malgré la vigilance et lesmesures draconiennesprises par les différentesdirections des services agri-coles depuis la découvertede cette fièvre qui a fait unerazzia dans la race bovine.De sources sûres, l'on a

appris qu'au niveau de la wilayad'Oum-El-Bouaghi, près d'unedizaine de foyers de la fièvreaphteuse venaient d’être confir-més par la direction de l'agricultu-

re, on parle des communes deKsar Sbihi, El Harmelia, et BirChouhada, ces communes quicomptent un nombre importantd’éleveurs de bovins. Selon lesmêmes sources, la panique vientdu côté de Bir Chouhada, unecommune de l'ouest de la wilayaqui enregistre à elle seule unchiffre effarant de plus d'une cen-taine de bêtes touchées par cettepathologie. Cette situation a misen branle toutes les partiesconcernées dont les respon-sables respectifs se sont réunispour débattre du phénomène ettrouver en urgence des palliatifs

pour prendre en charge cettepathologie mortelle.A cet effet, une commission

de crise est constituée au niveaude la wilaya, élargie aux daïrateavec la mission spéciale desuivre de près cette pathologie etprendre les mesures adéquatesqui s'imposent pour éviter toutepropagation synonyme de catas-trophe.Dans ce cadre et à titre pré-

ventif et curatif, les services de laDSA ont lancé une large sensibi-lisation dans les milieux ruraux,notamment à l'adresse des éle-veurs et autres maquignons pour

signaler précocement toute sus-picion relative à la pathologie.Dans le même sillage, les ser-

vices de la DSA ont réceptionnéun quota de 5 000 doses de vac-cin ; quantité couvrant largementles besoins pour la wilaya, demême, la direction de l'agricultu-re d'Oum-El-Bouaghi assure etrassure les éleveurs astreints àl'abattage de leur bétail que cesderniers seront remboursés àhauteur de 80% après le passa-ge des membres de la commis-sion chargée de l'évaluation despertes causées.

Moussa C.

ReportageLe Soird’Algérie Mercredi 20 août 2014 - Page 6

On ne peut pas la rater. Elle estsituée à quelques mètres, encontrebas, de la RN24 (Boumer-dès-Dellys), la plage dite «Bateaucassé» est à la périphérie Est de lapetite ville de Cap-Djinet à unetrentaine de kilomètres de la villede Boumerdès. Elle tire son nomd’une épave d’un bateau, dont unepartie émerge, au loin, des eaux,qui aurait été coulé lors de laSeconde Guerre mondiale.

Etalée sur environ 1 000 mètres, cetteplage est le coin préféré des familles à larecherche d’un coin tranquille dans le longlittoral (12,6 km) de la commune de Cap-Dji-net. Sur place, 14 surveillants de la Protec-tion civile sont détachés pour veiller sur lasécurité des baigneurs. Trois jeunesfemmes venues de Oued-Aïssi, près de Tizi-Ouzou sont allongées sur le sable en com-pagnie de leurs gamins. «C’est une plagefamiliale tranquille. Nous sommes ici depuis2 jours. Nous avons loué un appartement etnous passons des moments vraimentagréables», témoigne l’une d’elles. A quelques mètres, trois familles sont

venues ensemble d’El Harrach. Leshommes sont réunis autour d’une partie dedominos et l’armada juvénile se débat sur lesable ou barbote dans l’eau. Avant de termi-ner notre question, l’un d’eux lance : «Laplage est formidable et comme vous levoyez nous passons de bons moments.» Jeudi, comme il y avait du vent soufflant

d’est en ouest, la fréquentation n’était pasforte. «Les jours de grosse chaleur, il n’y apratiquement pas de place», dira l’un desmaîtres-nageurs qui précise que les esti-vants viennent de toutes les régions du paysplus particulièrement de l’Algérois et de laHaute Kabylie. Un peu plus loin, la plageMazerghane est longue de 1 500 mètres.Quelques familles sont installées. Un grosmachin qui rassemble à une tente et surlequel flotte un énorme emblème nationalmonté sur un mât qui attire notre attention.C’est le campement de Amirouche 23 ans,petit commerçant, Rostom 19 ans étudiantet leurs 4 copains de Bordj-Menaïel. Ils sontsur place depuis le second jour de l’Aïd-El-Fitr. «A Bordj-Menaïel, nous n’avons rien.

Alors nous sommes venus ici pour fuir lestress.» Est-ce qu’on leur a accordé facile-ment l’autorisation de camper ? «Nousn’avons même pas demandé d’autorisation.Mais les gendarmes passent régulièrementet nous discutons avec eux. Comme nousparticipons au nettoyage de la plage et à latranquillité des familles, personne ne s’of-fusque de notre présence jour et nuit», diraAmirouche. Au niveau du poste de la Protection civile

nous engageons une discussion avec lesagents surveillants, le gardien du parking etun citoyen du voisinage. À notre questionsur la présence des familles sur leursplages, c’est le citoyen d’une soixantained’années qui prend la parole. «Nous avonsun grand respect pour la famille et nosjeunes n’accepterons pas que ces famillesqui viennent chez nous soient importunées.»Cet état d’esprit qui honore la population deCap-Djinet nous a été rappelé par le gérantde l’auberge Cap-Djinet implantée à la lisiè-re de cette plage. Ce dernier est originairede Haute Kabylie mais travaille depuis long-temps pour connaître la population, singuliè-rement ses voisins. «Pour ce que je connaistrès bien c’est-à-dire le voisinage à partir de800 mètres à droite et 800 autres mètres àgauche de notre établissement, je peux vousgarantir que c’est des gens bien élevés,sages et très hospitaliers.» Après avoir approfondi la discussion

nous avons compris que les habitants enquestion propriétaires de la quasi-totalité

des terrains et qui ont construit dans cettepartie de la municipalité sont tous originairedu même âarch. Comme quoi la cohésionsociale est un facteur de paix. Nous avons commencé ce jeudi notre

périple à travers cette municipalité par laplage du port. Des familles arrivaient audébut de la matinée de la région de l’axeRouiba-Boudouaou ou de Tizi-Ouzou, deBouira et d’Alger. Cette plage est la plus pri-sée parce qu’elle est protégée par le portcontre les vents d’est, donc de la houle. Leseaux sont calmes et peu profondes. Aumilieu de la journée, elle était bondée.

Des efforts pour une commune démuniede grandes ressources financièresA l’issue de notre tournée à travers les

différents rivages, nous avons constatéqu’en matière de propreté des plages et desécurité, les estivants, qui concéderontquelques imperfections mineures, peuventopter pour l’une des plages de Cap-Djinet etpasser de bons moments. Faut-il rappeler que cette municipalité de

la daïra de Bordj-Menaïel commence àpeine à sortir de 20 ans de léthargie exacer-bée par une crise sécuritaire aiguë. Le retardmis pour préparer la saison estivale 2014 estl’illustration de cette difficulté à redonner legoût de la vie dans cette région. D’ailleursquelques rares établissements d’héberge-ment, généralement construits à la fin desannées 1980 et qu’on pourrait verser dans lesecteur du tourisme de la localité ont ouvertdans la précipitation. «Nous avons pris la décision de procéder

à quelques travaux sommaires et de n’ouvrircette année que durant la première quinzai-ne du mois du Ramadhan. Nous nous projetons pour la prochaine

saison», nous a déclaré le gérant de l’auber-ge Cap-Djinet qui loue à des prix raison-nables des appartements et des studios d’unbon standing. C’est le cas d’un restaurateurqui dispose sous d’énormes arbres exo-tiques d’une grande terrasse fermée depuisdes décennies juste au bord de la RN24. Il aouvert depuis très peu une gargote. Chez unprofessionnel du tourisme, cette terrassedeviendrait un endroit paradisiaque à hautrendement financier. L’APC de son côté mobilise chaque jour

tout ce qu’elle a comme moyens humains etmatériels pour nettoyer les 9 plages totali-sant, selon le maire, Nacer Benebri, une lon-gueur de 7 000 mètres et la ville. «Chaquejour, je commence mon travail à 6h pourveiller aux travaux de nettoyage de la ville»dira-t-il. Le maire de Cap-Djinet, anciencadre des forêts est connu pour être un pas-sionné par sa mission au niveau de la com-mune Mais comme on le dit, la plus bellefemme du monde ne peut donner que cequ’elle a. Cap Djinet, qui abrite environ 24000 habitants, occupant une superficie de72,13 km2 — l’une des plus grandes des 32communes — est une municipalité qui nepeut compter que sur les subventions del’Etat pour pouvoir répondre au minimum

des besoins des estivants qui la choisissentcomme destination. Ses revenus annuelssont estimés à 7 milliards de centimes alorsque la seule masse salariale des agentscommunaux mobilise 12 milliards de cen-times pour les 12 mois de l’année. D’ailleursc’est le département du Tourisme de lawilaya de Boumerdès qui a pris en chargeun programme d’aménagement des plagesde la localité. Selon Nor Zoulim, directeur du Tourisme

de la wilaya, son département a pris en char-ge les travaux d’aménagement des deuxplus grandes plages communales avec l’ins-tallation de l’éclairage public, la constructiondes murs de protection contre les assautsdes vagues, l’installation de réseaux de drai-nage des eaux de pluie et le bitumage desparkings. Coût des opérations 6,2 milliardsde centimes. «D’autres plages de cette commune

seront également prises en charge en 2014et 2015», rassure Zoulim. Le maire estconscient que la municipalité qu’il dirigerecèle d’énormes potentialités touristiquesmais constate amèrement qu’il y aucunegrande infrastructure répondant aux normesdu secteur. Cependant il ne veut pas brûlerles étapes.

Faire partager le projet et son fruit avec la population

Il préconise par conséquent uneapproche graduelle et pragmatique. Ecou-tons-le : «Je ne peux pas demander à mesadministrés mal logés, qui sont au chômage,qui n’ont pas de route ou qui vivent tout sim-plement dans la précarité d’être plus hospita-liers avec les estivants et de montrer plusd’intérêt au tourisme. Je dois d’abordrésoudre leurs problèmes. Ensuite, ce sonteux-mêmes qui vont s’investir pour le déve-loppement de cette économie car ils y trou-veront leur intérêt.» En fait, l’expérience locale enseigne que

sans l’implication de la population locale,point de concrétisation de l’ambition ni dedémarrage de grands projets touristiquesdans la région. Plus tard, pour peu que la for-mule de partenariat soit trouvée, le dévelop-pement durable de ce secteur sera pris encharge par les jeunes de cette commune. Ilfaut espérer que cette donnée fondamentale

n’échappe pas aux porteurs de grands pro-jets d’investissement. Ils doivent en outreprendre la mesure de l’importance du gise-ment économique que ce soit à Cap-Djinet oudans d’autres communes côtières de la wilayade Boumerdès. Les plus perspicaces jetterontsûrement un œil sur l’aspect politique etsociologique de la région ciblée. Contraire-ment aux a priori, ils découvriront une popula-tion qui a certes souffert mais apaisée aprèsavoir fait face avec abnégation à la crise.Dans ce monde agité, cette tranquillité retrou-vée est un acquis qui pèse lourdement dansla balance.

Un tourisme à construire, un filon à exploiter

Il est clair qu’en matière de tourisme, sin-gulièrement balnéaire, tout reste à faire dansla commune de Cap-Djinet ou ailleurs dansla wilaya. En plus de la mer qui lui tendgénéreusement les bras, la municipalité quegère Nacer Benebri a d’autres atouts àmettre dans le panier de sa dot. Elle est aupied d’un massif montagneux verdoyant. Ilest vrai par ailleurs que l’Etat, même encommettant de grossières erreurs en matiè-re de construction d’équipements a fait sapart du travail pour cette commune. Le port de pêche, à la suite d’une erreur

de conception coûtera le double de son prix(220 milliards au lieu de 100 milliards) ; il esttoujours en travaux, mais il finira bien parêtre exploité. Juste à côté, les travaux d’unautre port dédié à la plaisance seront lancés.La localité est traversée par la RN24 quideviendra bientôt une voie express. Pourtrès longtemps, le problème de la disponibi-lité de l’eau potable et de l’énergie électrique

ne se posera pas puisqu’une seconde cen-trale électrique est en construction et l’usinede dessalement d’eau de mer de 100 000 m3

est en production. Nor Zoulim a pour sa partlancé l’étude d’aménagement des 463 hec-tares de la Zest (zone d’expansion des sitestouristiques). Les terrains facilement urbanisables de

cette zone sont situés en amont de la RN24,face à la mer. Mais les responsables de lawilaya ont créé il y a quelques années unproblème à la commune en question. Eneffet la DMI de Boumerdès (direction desmines) avait délivré, du temps de ChakibKhelil, des autorisations d’exploitation descarrières d’agrégats. Justement certaines deces carrières ne sont pas loin de cette Zest.Inconsciemment ou consciemment, ces res-ponsables avaient commis un crime contrel’environnement, contre la santé et la sécuri-té de la population et avaient mis en dangerle potentiel économique de cette commune. Refusant de subir plus longtemps la nui-

sance de ces carrières, les citoyens ont fer-mement milité pour leur fermeture. Cer-taines sont effectivement à l’arrêt mais, dit-on, provisoirement, le temps que la popula-tion se calme. Entre l’enrichissement de cer-tains hommes d’affaires qui ont leurs entréesau niveau du pouvoir central et le dévelop-pement harmonieux de cette commune, lescitoyens ont fait leur choix.

Abachi L.

Reportage réalisépar Abachi L.

CAP-DJINET

«Bateau cassé», ce coin paisible

Phot

os :

DR

En matière de tourisme, tout reste à faire a Cap Djinet.

Les habitants dénoncent, res-pectivement, la surélévation dela chaussée qui traverse le quar-tier de bout en bout, une situa-tion qui favorise l’infiltration deseaux dans les maisons. De plus,la route ne dispose ni delunettes, ni d’avaloirs pour per-mettre l’évacuation des eaux.

Aussi, estiment-ils que lamise sous terre du canal naturel

(chaâba) qui traverse la cité, pre-nant sa source en amont de lamontagne qui surplombe la cité,est un impératif majeur afin d’évi-ter le débordement des eaux ettout ce qui est charrié avec, lorsde chaque saison hivernale. Uncanal qui ne dispose pas d’unrejet principal et qui, une foisenfoui sous terre, permettraitune meilleure utilisation des

espaces dégagés avec commecorollaire la création d’autresvoies carrossables.

Dans la même veine, lescitoyens revendiquent une utili-sation du bitume pour certainstronçons de trottoirs au lieu dubéton qui présente plusieursinconvénients, compte tenu de laqualité du sol.

Les citoyens relèvent, parailleurs, l’existence d’un poteauélectrique de haute tension aumilieu de la chaussée, ce qui adéfiguré complètement le visagede la cité et a nui grandement àla qualité des travaux ayant tou-ché ladite route, alors que desétudes pour sa translation ontété finalisées depuis plusieurs

mois. Une situation ubuesqueet qui montre, indubitablement,le manque de suivi de laDirection de l’urbanisme et de laconstruction (DUC).

«Cependant, nous notonsavec dépit et tristesse la démis-sion collective des élus locaux,au nombre de 15, pour le suivi detoutes les étapes de ce projetrelevant de l’amélioration urbai-ne», est-il écrit dans la pétition.

En conclusion, les pétition-naires interpellent les autoritésafin d’accélérer les travaux decanalisations du réseau de gazde ville, dans le dessein de ter-miner le bitumage des tronçonsroutiers encore en suspens.

Daoud Allam

Le départ du feu a eu lieu peuaprès-midi dans la journée demardi dernier. Il s’est déclaré aulieu-dit, les «Adlahine» situé dansle sud de la commune de Ben Allal,à l’ouest de Miliana. L’incendie atouché un groupe d’habitationsinstallées dans la zone forestière.

Dès que l’alerte a été donnée, et comptetenu de l’ampleur du feu ravageant tout sur sonpassage, d’importantes forces de la Protectioncivile se sont mis en mouvement avec la mobi-

lisation de 53 agents dont ceux de la colonnemobile, installée à Khemis Miliana, spécialiséedans ce genre d’intervention, laquelle colonne aété renforcée par les unités de Miliana et del’Unité principale du chef-lieu de wilaya, AïnDefla. La lutte contre l’incendie a nécessité enplus des moyens humains, la mobilisation de 11camions lourds anti-feu, des véhicules de trans-ports des agents et de leurs équipements, ainsique de 2 ambulances.

Il a fallu plus de 9h de lutte, de nuit, aumilieu d’épaisses couches de fumée qui ontrecouvert toute la partie Est de la vallée duChelif, ce qui a fait craindre le pire pour la popu-

lation située au sud de la route qui mènede Miliana vers Ben Allal. Ce n’est que peuaprès 23 heures, par un temps de canicule quisévit depuis 4 jours consécutifs, que ces sol-dats du feu sont arrivés à maîtriser et éteindrel’incendie.

Le bilan est lourd. Si on ne dénombre, heu-reusement, aucune perte de vie humaine,cependant 3 personnes, un couple et unsapeur-pompier, ayant eu un début d’asphyxiepar inhalation des gaz brûlés de pneumatiques,ont été évacués vers l’hôpital de Miliana.

Il n’en demeure pas moins que les dégâtssont considérables. Le feu a quand même rava-

gé 21 ha de forêts, toutes espèces confondues,40 ovins morts asphyxiés, une bergerie détrui-te, 10 ruchers perdus dans les flammes avecleurs essaims, 470 bottes de foin, 500 arbresfruitiers rustiques, 1 200 m de tuyaux en PVCservant au transport de l’eau d’irrigation.

L’intervention des agents de la Protectioncivile a quand même pu sauver 130 ovins, 132bovins et empêcher que le feu n’atteigne leshabitations et les jardins vivriers. Pour ce quiest des causes de cet incendie, comme pourd’autres, elles restent indéterminées. LaGendarmerie nationale a ouvert une enquête.

Karim O.

Le Soird’Algérie Mercredi 20 août 2014 - PAGE7Régions

AÏN DEFLA

Un incendie de forêt fait des ravages à Ben Allal

A en croire cette catégorie dediplômés de la nation, les portes del’emploi leur sont fermées au niveaudes établissements et administrations

publics à l’image des hôpitaux où ilspeuvent pourtant jouer un très grandrôle dans l’établissement de recetteset menus dans le cadre des régimes

dans les colopathies fonctionnelles, ladyspepsie, les diabétiques type 1 et 2,les problèmes d’obésité et cholestérolet autres maladies dans lesquelles ilspeuvent être d’un précieux secoursaux malades et à l’État auquel ilsépargneront des dépenses colos-sales. A Alger et dans d’autres régionsdu pays, le problème de recrutementne se pose pas pour ces agronomesnutritionnistes qui sont recrutés

notamment par les hôpitaux, indique àcet effet Mlle Annane Faïza qui ajoutepar ailleurs que leurs compétencespeuvent être salutaires aussi biendans la santé que dans l’éducation,les collectivités locales et les entre-prises alimentaires.La situation estd’autant plus grave que ces diplômésqui désirent ouvrir des bureaux à leurscomptes se heurtent à l’incompréhen-sion de l’administration et à la bureau-

cratie qui leur imposent des conditionsdraconiennes avant la délivrance dufameux césame…

Alors, à quand le bout du tunnelpour ces ingénieurs nutritionnistesdans un pays manquant cruellementde ce type de compétences quand onsait la défaillance en médecins nutri-tionnistes dont souffre cruellement lasanté publique ?

S. Hammoum

EMPLOI À TIZI-OUZOU

Les ingénieurs agronomes crient à la marginalisation

AÏN EL ASSEL (EL TARF)

Les citoyens dénoncent les tares d’un projetd’amélioration urbaine

AÏN KÉBIRA (SÉTIF)

Deux dangereux malfaiteurs

sous les verrousLes éléments de la Gendarmerie nationale

de la daïra d’Aïn Kébira, dans la wilaya deSétif, sont parvenus à interpeller deux dange-reux criminels, âgés de 27 et 30 ans, auteursde plusieurs méfaits, notamment associationde malfaiteurs, vol avec violence et menacesde mort.

Les faits se sont produits lundi dernier,quand les deux malfaiteurs se sont introduitsde force dans l’appartement d’un citoyen. A l’ai-de d’armes blanches (couteaux et pistolet àimpulsion électrique), ils somment les occu-pants de la maison, à savoir N. Z. âgée de 34ans, B. A. âgé de 79 ans et B. N. âgée de 42ans, de leur remettre tous leurs bijoux ainsi quel’argent, faute de quoi ils n’hésiteraient pas àégorger N. Z. ainsi que son bébé de deux mois.

De peur d’être tuée elle et sa fille, la jeunedame va leur indiquer le lieu où sont entrepo-sés les bijoux et l’argent convoités. Après avoirpris possession des biens, les deux banditsont, avant de prendre la fuite, pris le soin deligoter et bâillonner les trois malheureuses vic-times. Néanmoins, une des victimes a réussi àse défaire de ses liens et à commencer à crierafin d’ameuter le voisinage. Ses appels à l’aideont été heureusement entendus par les voisins,qui sont parvenus à arrêter l’un des assaillants.

Le deuxième criminel quant à lui sera inter-pellé par les gendarmes à 4 kilomètres du lieude son forfait. Ce dernier a opposé une résis-tance farouche aux gendarmes. Ne se laissantpas se faire arrêter, il a usé de son taser à l’en-contre des militaires, qui sont parvenus malgrétout à le maîtriser et à l’embarquer.

Présentés hier au parquet d’Aïn Kébira, lesdeux mis en cause ont été écroués sous leschefs d’inculpation d’association de malfai-teurs, vol avec violence et menaces de mort.

Imed Sellami

60 souscripteurs au logement LSP laissés sur le carreau

Les 60 souscripteurs de loge-ment social participatif (LSP),appelé actuellement (LP Aidé), nesavent plus à quel saint se vouerpour trouver une solution idoineet définitive à un problème quidure depuis deux années.

En effet, ils attendent avec impatienceles clés de leurs logements qui devaient êtreachevés en 2012. Malheureusement, le pro-moteur immobilier de ce projet, en l’occur-rence B. Mounir, tergiverse dans la livraisondes 60 logements, nonobstant les délaisdépassés. Pire, les souscripteurs sont sou-

mis constamment à des pressions et autreschantages dont, entre autres, des rallongesfinancières sans justifications fondées.

De fait, pris au piège, les 60 souscrip-teurs interpellent instamment les pouvoirspublics pour leur venir en aide afin de pous-ser le promoteur à honorer son contrat, etce, conformément aux disposition desarticles 77 de la LF 2010 et l’article 109 dela LFC 2009 et au décret exécutif n° 10-87du 24 Rabie El Aouel 1 431 correspondantau 10 mars 2010, fixant les niveaux et lesmodalités d’octroi de la bonification du tauxd’intérêt des prêts accordés par lesbanques et les établissements financierspour l’acquisition d’un logement collectif et

la construction d’un logement rural par lesbénéficiaires.

Ainsi, la Dlep (Direction du logement etdes équipements publics) et la CNL (Caissenationale du logement) se doivent de jouerleurs rôles pleinement, selon les lois envigueur, dans la préservation des intérêtslégaux des 60 souscripteurs.

Quoi qu’il en soit, un grand nombre depromoteurs dans la wilaya ont trouvé uneaubaine, devant la démission de l’adminis-tration, pour s’enrichir rapidement, et audiable les citoyens lambdas qui pour cer-tains, cumulent des dettes faramineusespour espérer avoir un toit à soi.

D. A.

Dans une pétition dont nous détenons unecopie, les habitants de la cité Chouhada (les mar-tyrs), sise dans la commune d’Aïn El Assel, nevont pas avec le dos de la cuillère pour fustiger,en des termes peu amènes, la qualité des travauxde l’entreprise en charge de l’aménagement desrues de leur cité en question.

Les ingénieurs agronomes, de la spécialité «Technologiedes industries alimentaires option alimentation et nutritionhumaine», feraient l’objet de marginalisation et de discrimi-nation dans l’emploi au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, àen croire ceux d’entre eux qui se sont présentés à notrebureau pour dire leur incompréhension et leur drame.

Le Soird’Algérie Mercredi 20 août 2014 - PAGE9Monde

SELON UN MINISTREPALESTINIEN

Le coût de l'agression israélienne se chiffreen milliards de dollarsOn estime de six à huit milliards de dol-

lars le coût pour les Palestiniens de l'agres-sion militaire israélienne de près de deuxmois contre la bande de Ghaza, a indiquélundi un ministre palestinien. Après le blocus et plus de 40 jours de

guerre, «le territoire est maintenant une zonedévastée qui va requérir des efforts dereconstruction concertés», a indiqué Mufeedal-Hasayna, ministre du Logement et desTravaux publics du gouvernement d'unitépalestinien, lors d'une rencontre-atelier dansla ville de Ghaza. «Au cours des six dernières années,

Israël a mené trois guerres contre la bandede Ghaza et a maintenu son blocus rigou-reux», a souligné M. Hasayna. «Cette guerre est la plus dure et la plus

longue, et elle a des répercussions néga-tives sur la population et les conditions devie.» Au cours de la rencontre, des représen-

tants d'organisations internationales et depays donateurs ont discuté de la façon d'or-ganiser le processus de reconstruction sur leterritoire, en se concentrant principalementsur le problème des quelque 250 000Palestiniens déplacés dont les maisons ontété détruites par les bombardements. «Près de 20 000 logements ont été com-

plètement détruits ou très gravementendommagés et ne sont plus habitables, tan-dis que 40 000 logements ont besoin d'êtrerénovés», a précisé M. Hasayna. «Il est aussiurgent de ramasser tous les gravats prove-nant des maisons détruites», a-t-il ajouté.

(APS)

LIBYE

Un général dissident revendique des raidsaériens près de Tripoli

Les Etats-Unis et la Franceont tenu à nier leurs implicationsdans ces raids. Dans un commu-niqué, le gouvernement provisoi-re sans réelle autorité sur lepays, a indiqué «tout ignorerpour le moment de l'identité desdeux avions» qui ont bombardé,selon lui, avant l'aube des posi-tions de miliciens en conflit dansla banlieue de Tripoli. Mais le général Saqr

Jarouchi, un proche du généraldissident Khalifa Haftar hostileaux islamistes, a assuré à l'AFPque ce sont les avions de ce der-nier qui en étaient à l'origine. «Cesont nos avions qui ont lancé lesraids», a-t-il affirmé, ajoutant quedes «miliciens de Misrata ont étépris pour cible». Les miliciens islamistes de

Misrata (est) affrontent à l'armelourde des miliciens de la régionde Zenten (ouest), des nationa-listes qui auraient les faveurs dugénéral Haftar, pour le contrôled'un pont, un verrou de l'aéro-port, situé dans le sud de Tripoliet aux mains des milices deZenten. Toutefois, la revendication du

général Haftar a été mise endoute par la branche de l'arméede l'air libyenne qui ne s'est pasralliée à lui à Benghazi (est) etqui reste toujours basée à Tripoli. «C'est un raid mené par des

avions étrangers et non libyens»,a-t-elle affirmé dans un commu-niqué. Elle a expliqué que les avions

libyens ne pouvaient pas menerd'attaques nocturnes etn'avaient pas les moyens d'êtreravitaillés en vol en venant debases aussi éloignées que cellescontrôlées par le général Haftar. Quant au gouvernement pro-

visoire, il a indiqué avoir chargél'état-major et les renseigne-ments militaires d'enquêter. «Les parties doivent cesser

de se battre, accepter le dialogueet se retirer de Tripoli et desautres villes libyennes», a récla-mé le gouvernement qui s'est diten contact avec des pays «amis»pour tenter d'identifier les deuxavions. La France a démenti toute

implication: «Les rumeurs faisantétat de frappes aériennes enLibye auxquelles la France aurait

participé sont infondées. La prio-rité de la France est d'obtenir unaccord politique afin que lescombats cessent à Tripoli, àBenghazi et partout en Libye». Même position à Washington

où le département d'Etat a assu-ré que «les Etats-Unis n'étaientpas impliqués de quelque maniè-re que ce soit dans ces évène-ments». Sa porte-parole MarieHarf a réclamé aux belligérants«un cessez-le-feu immédiat et ledébut d'un dialogue politique». Les premiers survols ont eu

lieu lundi vers 02H00 locales, et,

selon un habitant, une forteexplosion a été entendue, suiviepar d'autres. «Les explosionsont été clairement entenduesdans les quartiers de l'est deTripoli», à quelque 15 km ducentre de la ville, a indiqué cethabitant à l'AFP. Selon la télévision Libya awa-

lan (La Libye d'abord), proche dugénéral Haftar, «l'aviation militai-re a bombardé différentes posi-tions» près de Tripoli. Le général Haftar conduit une

opération contre les «groupesterroristes», qui font la loi à

Benghazi depuis la chute du régi-me de Mouammar Kadhafi en2011. La Libye est en proie à descombats meurtriers entre milicesrivales depuis la mi-juillet, pous-sant le Parlement élu le 25 juin àdemander la semaine dernièreune intervention étrangère pourprotéger les civils. Depuis la chute du régime

Kadhafi après huit mois de révol-te, les autorités transitoires nesont pas parvenues à rétablirl'ordre et la sécurité en Libye, etles milices formés d'anciensrebelles y font la loi.

Phot

o : D

R.

Deux avions non identifiés ont bombardé lundi près dela capitale libyenne des positions de miliciens rivaux s'af-frontant à l'arme lourde, a annoncé le gouvernement, uneattaque revendiquée par un général dissident.

IRAK

Le grand mufti d'Arabie saoudite qualifieles éléments de l'État islamique d'«ennemi

numéro un de l'islam» Le grand mufti d'Arabie saou-

dite, Abdel Aziz Al-Cheikh a quali-fié hier, les membres du groupel'Etat islamique (EI) et du réseauAl-Qaïda d'«ennemi numéro un del'islam». «Les idées d'extrémisme, de radi-

calisme et de terrorisme (...) n'ont rienà voir avec l'islam et (leurs auteurs)sont l'ennemi numéro un de l'islam», asouligné dans un communiqué le mufti

qui a cité l'Etat islamique en Irak et enSyrie, ainsi qu'Al-Qaïda. Le grand mufti a ajouté que «les

musulmans sont les principales vic-times de cet extrémisme, comme entémoignent les crimes perpétrés par lesoi-disant EI, Al-Qaïda et les groupesqui leur sont liés». Depuis le 9 juin, l'EI s'est emparé

de pans entiers du territoire de l'Irak.Selon des responsables irakiens et

des témoins, les membres de l'EI ontcommis plusieurs massacres dans lesrégions conquises, notamment dans lenord du pays où ils ont tué desdizaines de personnes appartenant àla minorité yazidie. Al-Qaïda est également présente

dans plusieurs pays notamment enIrak et en Afghanistan, en ayantrecours aux attaques armées et auxattentats à la bombe.

TURQUIE

25 policiers arrêtés dans l'affairedes écoutes illégales

Les autorités turques ont inter-pellé hier nouveaux policiers dansle cadre de l'enquête ouverte surdes écoutes illégales de conversa-tions téléphoniques du Premierministre et président élu RecepTayyip Erdogan, ont rapporté lesmédias. Ce coup de filet, le troisième depuis

juillet, s'est déroulé dans douze villesturques, dont Istanbul et Izmir (ouest),a précisé l'agence de presse Dogan. A l'issue des précédentes opéra-

tions de ce type, plusieurs dizaines depoliciers, dont certains gradés de haut

rang, avaient déjà été inculpés etécroués dans le cadre de cette affaire,notamment pour «constitution et direc-tion d'une entreprise criminelle». Parmi les personnes placées hier

en garde à vue figure l'ancien chefadjoint des services de renseignementde la police d'Izmir, Hasan Ali Okan,qui avait été démis de ses fonctionsl'hiver dernier à l'occasion d'une sériede purges sans précédent qui ont viséplusieurs milliers de policiers et demagistrats. M. Erdogan reproche à son ancien

allié, Fethullah Gülen, qui vit aux

Etats-Unis depuis 1999, d'avoir mani-pulé pour lui une enquête ouverte endécembre sur un vaste scandale decorruption l'impliquant avec son entou-rage. L'essentiel des éléments à charge

visant le Premier ministre et son gou-vernement a été obtenu par desécoutes téléphoniques et publié surles réseaux sociaux. A la tête du gouvernement depuis

2003, M. Erdogan, 60 ans, a été éluchef de l'Etat le 10 août pour un man-dat de cinq ans. Il doit prendre sesfonctions le 28 août.

Le Soird’Algérie Culture

[email protected]

Paru en 1895, Psychologie des foules de GustaveLe Bon est un ouvrage de référence en psycholo-gie sociale. Le psychologue français montre quele comportement de gens réunis n'est pas lemême que lorsque les individus raisonnent demanière isolée. «Peu aptes au raisonnement, les foules sont aucontraire très aptes à l'action», écrit Le Bon.Selon lui, l'individu en foule acquiert trois carac-tères que l'on ne trouve que dans l'état de foule :l’irresponsabilité, «la contagion» et la suggestibi-lité. L’irresponsabilité, c’est parce qu’un individuen foule peut ressentir un sentiment de «puissan-ce invincible» et voir ses inhibitions disparaître.La «contagion», c’est quand une même passionagite tous les membres de la foule avec une gran-de violence. La suggestibilité, enfin, c’est parceque l'individu dans la foule voit sa consciences'évanouir, comme un hypnotisé et il n'a plusd'opinions, ni de passions qui lui soient propres.La foule, explique encore Gustave Le Bon, nepense pas par des mots et des concepts verbaux,mais par des images. C’est de là que viennent cesscènes d’hallucinations collectives, dues à lasuggestibilité, à la déformation et aux passionstrès vives qui secouent une foule. L'individu enfoule redevient «primitif». Ainsi les passions quise transmettent sont extrêmes et ne connaissentni pondération ni juste milieu. Le Bon met engarde aussi contre la tyrannie que les foules peu-vent engendrer. Selon, lui, après un certaintemps, les foules se lassent elles-mêmes de leurspropres débordements. Alors, elles se dirigentvers la «servitude», qui leur donne un certainrepos après une passion très forte. Gustave LeBon, enfin, est catégorique : les foules sont étroi-tement conservatrices. Leurs explosions de vio-lence ne sont pas la preuve d'un désir de nou-veauté. En outre, la lassitude que peuvent ressen-tir les membres de la foule envers leur propreextrémisme peut leur donner envie d'un retour aupassé. Les désirs et les craintes de la foule sontsouvent le reflet de désirs communs et de peursataviques. Une foule «révolutionnaire» matériali-se le succès d'idées devenues communes, enmême temps qu'elle est l'expression d'un instinctde destruction ou d'un désir de toute-puissance.Une autre foule peut obéir à une crainte instincti-ve, plus proche de l'animalité que de la réflexion.Pour une foule, quelque chose de fondamentale-ment nouveau et qui donc ne renvoie pas à desdésirs et à des idées déjà bien ancrées en elle, estquelque chose d’effrayant, donc de mauvais.Gustave Le Bon est affirmatif sur la nature réelledes individus constituant une foule : «Leur res-pect fétichiste pour les traditions est absolu, leurhorreur inconsciente de toutes les nouveautéscapables de changer leurs conditions réellesd'existence, est tout à fait profonde.»

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Mercredi 20 août 2014 - PAGE 10

L a filmathèque Zinet deRiadh-El-Feth à Alger,abritera du 30 août au

3 septembre 2014, la pre-mière édition des «Jour-nées du film asiatique» enAlgérie. Quatre pays partici-pent à cette manifestation,initiée par l’ambassade duJapon à Alger : le Japon, laChine, l’Indonésie et l’Iran.

Ces journées du filmasiatique seront ouvertes lesamedi 30 août à partir de18h par la projection du filmchinois Le Règne desAssassins de Chao-Pin Su,sorti en 2012. Le lendemain

dimanche, sera projeté lefilm indonésien Maman aenvie d’aller au pèlerinagede Aditya Gumay (2009).

Le mardi 2 septembre,toujours à partir de 18h, estprévue une projection dulong métrage irano-syrienEl Motabakki (le survivant),réalisé par Sayfullah Dad,sorti en 1994 et inspiré desrécits du livre Celui quiretourne à Haïfa du Palesti-

nien Hassan Kanfani. Cecycle cinématographiquesera clôturé le mercredi 3septembre par le film japo-nais Water Boys de Shino-bu Yaguchi (2001).

«Le projet des Journéesdu film asiatique a lancé laprise en compte d’unenécessité de coopérationculturelle renforcée entrepays asiatiques. Un desobjectifs de cet événement

est de montrer les diffé-rentes cultures d’Asie aupeuple algérien», souligne-t-on dans un communiquéde l’ambassade du Japon àAlger, qui a également émisle vœu que d’autres paysasiatiques puissent «adhé-rer à cet événement cultu-rel, pour transmettre aupeuple algérien la diversitéculturelle des pays d’Asie».

Kader B.

FILMATHÈQUE ZINET

Journées du film asiatique à Alger

SALLE IBN-ZEYDOUN DE RIADH-EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER) Mercredi 20 août à 21h : Concertsde Ouled Bambra, Abdi L’bandi,Smoke et Hors Ligne (dans le cadredu festival «l’Eté en musique»).

ESPLANADE DE RIADH-EL-FETH(EL-MADANIA, ALGER)Jeudi 21 août à 21h : Concerts deSido La Dose, C4RYS, David Car-reira et de Mister You.Vendredi 22 août à 21h : Concertsde cheb Toufik, cheb Yazid, chebH’mida, Kader Japonais et de SalimChaoui (dans le cadre du festival«l’Eté en musique»).

THÉÂTRE DE VERDURE DUCOMPLEXE CULTUREL LAÂDI-FLICI (ALGER-CENTRE)Jeudi 21 août à 21h30 : Concertde Takfarinas.

THÉÂTRE DE VERDURE CASIF DE SIDI-FREDJ (WILAYA D’ALGER)Mercredi 20 août à 22 h : Concertde Khadem EssaherJeudi 21 août à 22h : Concerts deAsma Salim (Libye) et de MonaDandeny (Mauritanie)Vendredi 22 août à 22h : ConcertRabie El-AsmarSamedi 23 août à 22h : Spectacle du ballet OrninaDimanche 24 août à 22h : Concert de Najwa Karam

10e EDITION DU FESTIVAL ARABEDE DJEMILA (WILAYA DE SÉTIF)Mercredi 20 août à 22h : Concertsde Asma Salim (Lybie), MonaDandeny (Mauritanie), KaderJaponais, Abdou Skikdi et NadaRehane.Jeudi 21 août à 22h : Concerts deRabie El- Asmar, Hacen Dadi, Imad

Amir et Adel Daoued.Vendredi 22 août à 22h :Spectacle du Ballet Ornina.Concerts de Djamila, chebRedouane et Tawes.Samedi 23 août à 22h : Concertsde Najwa Karam, Thanina, KarimaEl Saghira et Fella El Djazaïria.

PALAIS DE LA CULTUREMOUFDI-ZAKARIA (KOUBA,ALGER)Jeudi 21 août à 19h : Concert demusique andalouse en hommageà Mohamed Rédha Bastandjiavec l’association culturelle etmusicale Mezghenna.Samedi 23 août à 19h : Piècethéâtrale Supi (l’appel) du Théâtrerégional d’Oum El-Bouaghi, miseen scène de Belkacem AmmarMohamed, adaptation de l’œuvrede l’auteur turc Aziz Nesin.

Du 25 au 31 août : Salonnational de la céramique d’art enpartenariat avec la Chambre desmétiers de la wilaya d’Alger

PALAIS DE LA CULTURE DE SKIKDA Mercredi 20 août à 19h : Concertde l’Orchestre symphoniquenational, sous la direction dumaestro Amine Kouider, avec laparticipation de la choralepolyphonique d’Alger, sous ladirection de Aziz Hemouli et desartistes Nada Rehane et NawelMebarek.

GALERIE D’ART LINA (82, RUE DU 24 FÉVRIER, EL-DJAMILA, LAMADRAGUE, AÏN BENIAN, ALGER) Jusqu’au 20 août : Exposition depeinture «Telle mère, tel fils» del’artiste Saléha Khelifi.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Jusqu’au 31 août : Projection dufilm Quantum Of Solace de MarcForste, à raison de 4 de séancepar jour.

CENTRE COMMERCIAL ARDIS(PINS MARITIMES, ALGER) Jusqu’au 23 août : Cirque Amar.Horaires : du dimanche au jeudi,les spectacles commencent à 19h. Les vendredi et samedi, deuxséances, à 16h et à 19h.

TIZI MEDJBER-ATH YALA-SÉTIFJeudi 21 août à partir de 11h :L’association Tizi Medjber des AthYala de la wilaya de Sétiforganise au village de TiziMedjber le concours culinaireintitulé Ass n’thicourbabine.

Psycho des foulesPar Kader Bakou

Phot

o : D

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C e fut dans un environnementféerique mêlant projecteurs etlumières multicolores sous des

chapiteaux placés pour la circonstan-ce au profit des centaines defamilles, qu’eut lieu la 4e édition dessoirées « Layali Al Andalous» deCherchell organisée par la formation

musicale Nassim Al Sabah, parrainéeet soutenue par plusieurs organismesà l’instar des APC de Cherchell etHadjret Ennouss, de la direction de laculture, de la DJS et Radio Tipasaainsi que par d’autres sponsors.

Ces soirées on vu la participationde plusieurs formations musicales à

l’instar de Nassim Al Sabah, El Rachi-dia, El Fen El Assil de Koléa, maisaussi de Fen Kortoba de Constantine.Au programme figuraient des solistesà l’instar de Fethi Bouchama, Noure-dine Saoudi, Lila Borsali et DalilaMokadir.

Larbi Houari

CHERCHELL

Clôture des soirées «Layali El Andalous»

C ette semaine, ce futau tour du Festivalnational de la

musique actuelle de Guel-ma de révéler le program-me de sa 9e édition. SamirTâalbi, premier respon-sable de cette manifesta-tion artistique a dévoilé unprogramme riche et variéde cette musique, tant

espéré par les mélomanesguelmis. Du 20 au 25 août, le

stade communal emblé-matique de la ville du 8 Mai1945 accueillera notam-ment Mohamed Lamine,cheba Yamina, HaçèneDadi, Rabah Asma ouencore la troupe Triana.Les artistes guelmis n'ont

pas été oubliés, les organi-sateurs ont fait venir entreautres l'étoile montante dela chanson algérienne,Nadia Guerfi, dénichée parAlhan oua Chabab.

Le lancement de laneuvième édition du Festi-val de la musique actuellede Guelma qui durera sixjours, coïncide avec la

Journée nationale dumoudjahid, il revêtira éga-lement une connotationcaritative, puisque selonson commissaire, lesrecettes de cette manifes-tation seront versées auxpopulations palesti-niennes, victimes des mas-sacres d'Israël à Gaza. Noureddine Guergour

9e FESTIVAL DE LA MUSIQUE ACTUELLE DE GUELMAUne édition caritative en faveur

de la population de Ghaza

Quatre pays participent àcette manifestation, initiée parl’ambassade du Japon à Alger :le Japon, la Chine, l’Indonésieet l’Iran. Le mardi 2 sep-tembre, est prévue une projec-tion du long métrage irano-syrien El Motabakki (le survi-vant), réalisé par SayfullahDad, sorti en 1994 et inspirédes récits du livre Celui quiretourne à Haïfa du PalestinienHassan Kanfani.

Le Soird’Algérie Mercredi 20 août 2014 - PAGE11

VILLES EMBOUTEILLÉES

Alger manque au palmarès

Un trajet exigeant normale-ment une demi-heure peut faci-lement doubler ou même tripleren fonction de l'état du trafic etdes moments de la journée.Pour ceux qui doivent lesaffronter quotidiennement surle chemin du travail, c'est évi-demment plus que contrai-gnant. Et au-delà de l’Algérie,ce phénomène est endémiqueà toutes les agglomérationsmondiales et touche particuliè-rement les plus grandes villes.La souffrance au quotidien desAlgérois et des autres impor-tantes cités du pays seraittoute relative comparativementau calvaire vécu péniblementpar les habitants des méga-poles comme Istanbul, Rome,Rio de Janeiro ou encore LeCaire ou Paris.

C’est ce qui ressort d’uneétude rendue publique par lespécialiste européen de lanavigation GPS, Tom Tom etqui nous apprend parfois avecsurprise que le pire de cessituations d’étouffement estgravement ressentie dans

d’autres régions du monde.Tom Tom vient en effet dedévoiler un classement portantsur toutes les villes du mondeoù ce spécialiste de la naviga-tion dispose d’une couverturesatellitaire. Il est donc évidentque l’Algérie ne figure pasencore sur ses tablettes derecherche.

Le top 10 des cités les plusembouteillées fait apparaîtredes noms d’agglomérationsconnues déjà pour leur circula-tion automobile infernale et unnombre d’habitant tout aussiexceptionnel. La palme de lasaturation revient à la capitalerusse, Moscou, qui se dis-tingue ainsi comme étant laville la plus embouteillée dumonde, avec des avenues auxdimensions gigantesques maisqui ne résistent plus face à desflux de véhicules de plus enplus grandissants et des picsahurissant en heures de poin-te. Tom Tom estime que pourun trajet nécessitant normale-ment soixante minutes pourêtre parcouru, il faudra rajouter

76 minutes supplémentaires enmoyenne à Moscou en heurede pointe. Ce qui donneraitdonc plus de deux heures etquart pour un simple trajetd'une heure. Moscou domineavec un indice de bouchons de76%, juste devant Istanbul enTurquie où cet indice est de62%. En troisième position, Riode Janeiro est la pire ville duBrésil pour les bouchons(55%), juste devant Mexico auMexique qui présente un indicede bouchons de 54%. En cin-quième position, on retrouveune autre ville brésilienne (SaoPaulo, 46%) devant la premiè-re ville européenne qui n'estautre que Palerme en Italie(39%). Varsovie en Polognen'est que septième dans cenouveau classement avec 39%également, juste devant lacapitale italienne Rome (37%).Suivent Los Angeles en neu-vième position (36%) et Dublin

en Irlande avec 35%. Si l’on seréfère à ces critères de classe-ment établis par Tom Tom, onest tenté d’intégrer sans tropd’hésitation la ville d’Alger oùles temps de parcours sont toutaussi élevés, voire même plus.Et pour cause et à titred’exemple, un trajet de 30minutes entre Aïn Taya etAlger-centre est réalisé enheure de pointe en 2 heures detemps, soit 90 minutes de plusque la normale. Alger seraitalors le leader incontesté de cetriste palmarès.

Le classement :. Moscou. Istanbul. Rio de Janeiro. Mexico. Sao Paulo. Palerme. Varsovie. Rome. Los Angeles. Dublin

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Volkswagen 3363 (-13%)

Hyundai 2318 (-13%)

Toyota 1713 (+5%)

Suzuki 1361 (+0%)

Seat 1286 (-7%)

Skoda 1205 (-15%)

Chevrolet 1022 (-5%)

Citroën 721 (-11%)

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

du mois de juillet

2014Top 10

Seat Ibiza

9356

(+12%)Toyota Hilux

8067

(-15%)Skoda Fabia

7178

(-11%)

Suzuki Swift HB

6909

(+7%)

Peugeot 301

63510

(-33%)

Alors que la 250 GTO détient toujoursle record de prix pour une automobile, la275 GTB/C Spéciale pourrait le lui ravir.

Au même titre que certaines œuvresd'art, l'automobile peut atteindre un tarifastronomique lorsqu'il s'agit des exem-plaires les plus rares et les plus recher-chés du monde. Dans le catalogue desvoitures neuves actuelles, certainessupercars élitistes comme la BugattiVeyron Grand Sport Vitesse ou laLamborghini Veneno Roadster appro-chent ou dépassent les 3 millions d'euros.C'est énorme oui, mais ce n'est absolu-ment rien comparé à ce que peuventatteindre certaines autos beaucoup plusvieilles, considérées comme les voituresles plus prestigieuses de tous les temps.Elles peuvent être issues de plusieursépoques, souvent comprises entre lesannées 1920 et 1970. Que ce soit pour les

rarissimes Bugatti Atlantic ou les Ferrari250 GTO les plus cotées, le prix sur lemarché de la collection dépasse généra-lement les 20 millions d'euros. C'estd'ailleurs cette dernière italienne qui pos-sède actuellement le record absolu devaleur pour une automobile de route, avecun prix de 38 millions d'euros obtenus lorsd'une vente aux enchères en 2013 pourun modèle rouge.

Ce record risque d'être une nouvellefois battu dans quelques jours. Comme

chaque année, le concours d'élégance dePebble Beach en Californie sera le théâtrede certaines ventes aux enchères, dontles exemplaires présentés sont parmi lesplus recherchés de la planète. Une Ferrari250 GTO y sera notamment mise envente, mais ce n'est pas le seul exemplai-re spécial prévu pour être adjugé surplace. Une autre Ferrari moins connue etencore plus rare y sera mise en vente,dans le cadre d'une session tenue par RMAuctions. L'une des trois 275 GTB/CSpéciale construites en 1965 par lamarque au cheval cabré pour permettrel'homologation en course de l'auto.

Ce très bel exemplaire gris (numéro dechâssis 06701) n'a jamais connu la com-pétition mais l'un de ses jumeaux a termi-né sur le podium au classement généraldes 24 Heures du Mans 1965, juste derriè-re deux Ferrari 250 LM (à moteur arrière).

FERRARI 275 GTB/C

L’auto la plus chère au monde

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Avec des pneus sous-gon-flés, la voiture s'écrase dansles virages. Trop peu d'auto-mobilistes se soucient de l'en-tretien des pneumatiques deleur voiture.

L’arrivée du mois d’aoûtmarque le grand rush desdéparts en vacances.

Les pneus font partis dutriangle de sécurité. Des testsmenés par le manufacturierBridgestone au printemps2013 sur 28 000 véhicules del’Union européenne ont révéléque plus de 3 automobilistessur 4 roulaient avec despneus sous-gonflés, et que25% des voitures contrôléesavaient des pneus uséessous le seuil limite de 1,6 mm.

Pneus sous-gonflés :voiture moins stable

Début juillet, Pirelli a faitvivre l’expérience à des jour-nalistes sur circuit pourdémontrer l’importanced’avoir de bons pneuma-tiques. Le début par un essaide slalom à 60 km/h avec unvéhicule chaussé de pneussous-gonflés de 0,8 bar.

Une baisse de pression

qui pourrait sembler anodineet dont on ressent pourtanttout de suite les effets néga-tifs : voiture difficile à contrô-ler et moins stable, roulis plusmarqué. Le résultat, dessituations de tête à queue,malgré la vitesse peu élevée.

Pneus usés : risqued’aquaplaning plus élevé

Deuxième test : rouleravec des pneumatiquesusés. L’expérience entraîneun risque d’aquaplaningimportant, notamment dansles virages. On appelle celal’aquaplaning latéral.

A une vitesse de 90 km/h,la voiture est déviée et leconducteur ne parvient pas à

suivre la trajectoire de laroute. A la même vitessemais avec des pneus en bonétat, la voiture passe sans

encombre. Pneus usés et sous-

gonflés : dangereuxUn tour de circuit détrem-

pé au volant de deux voitures: l’une chaussée de pneuma-tiques dégonflés de 0,8 bar etusés pratiquement jusqu’au

témoin d’usure (1,6 mm),l’autre de pneus en bon état.

Sous la pluie, les dangersde rouler avec de mauvaispneus sont encore plus mar-qués : adhérence et motricitéprécaires, distances de frei-nage allongées, difficulté demaintenir le véhicule dans labonne trajectoire. Ce quiexplique les conseils desspécialistes pour monter tou-jours les pneus neufs à l’ar-rière du véhicule. Avec despneus usés à l’arrière, la voi-ture n’est jamais stable dansles virages, même à faiblevitesse. Elle a tendance àpartir en survirage (les rouesarrière dérapent) et elledevient difficile à contrôler.

Cette situation est encorepire avec une voiture équipéede roues arrière motrices(propulsion). Il est doncrecommandé de vérifierl’usure et la pression despneus régulièrement (une

fois par mois) et ne pasattendre pour les changer sicela est nécessaire.

Les bouchons figurent désormais parmi lessignes distinctifs des villes les plus peuplées dela planète. Une problématique internationale quicontribue grandement à la détérioration ducadre de vie des habitants et affecte leur état desanté. L’enfer de la circulation automobile estvécu avec la même peine que l’on soit enAfrique, en Europe, en Amérique ou en Asie.

L’état des pneus, un gage de sécuritéBON À SAVOIR

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 20 août 2014 - PAGE13

FOOTBALL

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FC BARCELONE

Suarez a vu des«professionnels»et exclut toute

récidiveL'attaquant uruguayen Luis Suarez,

interdit de compétition jusqu'à octobrepour avoir mordu un adversaire, adéclaré hier avoir consulté des «profes-sionnels adaptés» après ce geste et apromis qu'il ne récidiverait pas avec leFC Barcelone, son nouveau club. Présenté à la presse pour la premiè-

re fois depuis son transfert le mois der-nier de Liverpool, une opération que leBarça a chiffré hier à «environ 80 mil-lions d'euros», Suarez a dit vouloir«oublier le passé» et la polémique néede son agression à l 'encontre del'Italien Giorgio Chiellini à la Coupe dumonde au Brésil. «La sanction est ce qu'elle est et il

faut l'accepter, a-t-il déclaré aux journa-listes réunis au Camp Nou. C'est unequestion privée mais j'ai consulté desprofessionnels adaptés.» «J'ai essayéd'oublier ce match et cette situation.C'était un moment difficile pour moi etje dis à tous les supporteurs de ne pass'inquiéter, car je ne le referai jamais»,a-t-il poursuivi. Suarez, déjà coupablede morsures sous les maillots de l'AjaxAmsterdam puis de Liverpool, a étésanctionné par la Fifa d'une interdictionde compétition jusqu'à fin octobre, dateà laquelle il pourrait faire ses débuts enmatch officiel avec le Barça. Lundi soir,l'attaquant de 27 ans a foulé pour lapremière fois la pelouse du Camp Noulors d'un match amical de pré-saisoncontre les Mexicains du Club Leon(6-0). Il a disputé une quinzaine deminutes et reçu l'ovation des suppor-teurs catalans.

LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE (BARRAGES)

Brahimi et Porto sousles feux de la rampe

l Peut-être un peu moinsintéressante que celle d’hier, laseconde partie du programmedes matches de barrage de laLigue des champions n’enréserve pas moins deux pro-metteuses affiches sur les cinqprévues ce soir.Ce soir, l’essentiel de l’at-

tention sera porté, du moinspour nous autres Algériens, surle match que doit livrer le FCPorto de Yacine Brahimi chezles Lillois du LOSC pour ce quiconstitue une des affiches dontles dix vainqueurs rejoindrontles 22 équipes en attente pourle tirage au sort de la phase degroupes. Un duel franco-portu-

gais qui s’annonce équilibrémême si l’avantage de recevoirlors du match retour peut

constituer un facteur détermi-nant. A l ’ instar des autresmatches, celui-ci compte pour

beaucoup dans la saison quis'annonce puisqu'une qualifica-tion à la phase de poules c'estun pactole entre 20 et 25 mil-lions d'euros d'engrangés, cequi est considérable notammentpour un club comme Porto qui acomplètement manqué son der-nier exercice, et pour y remé-dier s'est mis à dépenser beau-coup plus que de coutume pourtenter de reprendre sa placeaussi bien à l’échelle domes-tique qu’en Europe. On imagine donc tout le

poids de la pression qui pèsesur Brahimi et ses coéquipiersen appel pour ce qui peut êtreconsidéré comme leur premièrefinale de la saison.Pour les quatre autres

affiches au programme de cettesoirée, s i le Zeni th Saint-Pétersbourg part avec lesfaveurs des pronost ics auxdépens du Standard de Liège,c’est sous le signe de l’incerti-tude que se présentent lesconfrontations Maribor-Celtic,Aalborg et l’Apoel Nicosie deRaf ik Djebbour, et SlovanBratislava-Bate Borisov.

M. Azedine

BAYERN

Schweinsteiger absent «quelques semaines»Le milieu de terrain interna-

tional Bastian Schweinsteigersera absent «quelquessemaines» en raison d'un pro-blème à un genou, a affirmé leprésident du Bayern Munich,Karl-Heinz Rummenigge. Lechampion du monde allemand,pilier de l'équipe nationale et duBayern, souffre d'une irritationligamentaire du genou gauche

et ne participera donc pas à lareprise de la Bundesliga avecles champions d'Allemagne,vendredi face à Wolfsburg.«C'est une histoire qui ne vapas durer une ou deuxsemaines mais un peu pluslongtemps», a déclaréRummenigge, ajoutant qu'il fal-lait avoir encore «quelquessemaines de patience». Selon

le patron du Bayern,Schweinsteiger pourrait ainsiégalement manquer le 3 sep-tembre les retrouvail les del 'équipe d'Allemagne avecl'Argentine, son adversaire enfinale de la dernière Coupe dumonde, et le premier match desqualifications pour l'Euro-2016quatre jours plus tard contrel'Ecosse.

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 20 août 2014 - PAGE14

FOOTBALL

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YOUNÈS SOFIANE (ATTAQUANT DE L’ES SÉTIF) :

«Tout faire pour gagnerla Champion’s League»

l Après avoir évolué dansles grands clubs de l’Algérois(au MCA, au CRB et àl’USMH), Younès Sofiane s’enest allé à Sétif où il va disputerune demi-finale de la prestigieu-se Champions’ League africaineet dont il rêve de brandir le tro-phée. Mais le chemin est encorelong et semé d’embûches etpour le moment, ce fin drib-bleur nous ouvre son cœur.

Le Soir d’Algérie : Vousn’avez pas été aligné face àl’USMA. Blessure ou déci-sion du coach ?

Younès Sofiane : C’étaitune décision technique ducoach qui a besoin de fairetourner l’effectif puisque nousjouons actuellement sur deuxtableaux, le championnat et laChampions’ League africaine.

Compétition prestigieuseoù l’ESS est qualifiée pourles demi-finales, vous préfé-rez affronter le TP Mazembeou le Vita-Club ?En demi-finale, il n’y a que

de grosses équipes et je n’aipas de préférence. Ce sera trèsdur parce que le niveau de laChampions’ League est trèsélevé.

Pensez-vous que l’ESSest capable de remportercette Champions’League ?

L’objectif était d’atteindre lademi-finale et c’est fait. Maiscela ne veut pas dire que l’onva s’arrêter là. On va tout fairepour atteindre la finale et laremporter mais il faudra tenircompte de paramètres extra-sportifs comme les longs dépla-cements, les fortes chaleurs etl’humidité au Congo et aussiles erreurs d’arbitrage.

L’ESS a démontré quec’est une équipe solide faceà l’USMA malgré le chambou-lement de l’effectif à l’inter-saison ?Il faut dire que nous avons

fait une bonne préparation etque les nouvelles recrues sontde qualité. Grâce au coachMedoui et au préparateur phy-sique, Farès qu’on ne présenteplus, nous avons une équipetrès compétitive et nous l’avonsdémontré face à l’USMA quenous aurions pu vaincre si cen’était le penalty imaginaireaccordé par l’arbitre.

Vous le fils d’El-Harrach,vous avez quitté l’USMH àcause de Iaïche avec lequelvous ne vous entendiez pasau CRB ?Non, je n’ai aucun problème

avec Iaïche. J’ai quitté l’USMHà cause du président qui nepayait pas ses joueurs.D’ailleurs, il me doit six mois de

salaires et quatre primes. Endéposant mon contrat, j’ai émisune réclamation auprès de laCRL et j’attends son verdict.

Après six ans, BoualemCharef a quitté l’USMH pourle MCA.

Comment voyez-vousl’après-Charef ?Avec Charef, il y a la moitié

de l ’effectif qui l ’a suivi :d’ai l leurs, certains joueursacceptaient des diminutions desalaires, juste pour travaillersous ses ordres. Pour moi,Charef est l’un des meilleurs

entraîneurs que j’ai connu et cesera difficile de le remplacer àEl-Harrach.

Vous croyez que Iaïcheque vous connaissez, ne ferapas mieux ?Je lui souhaite de réussir

avec l’USMH mais ce sera diffi-cile parce que c’est une équipequi doit jouer les premiers rôleset ce n’est pas évident dans unchampionnat très disputé.

Un commentaire surl’éviction de votre ex-coéqui-pier harrachi AzeddineDoukha de la sélection ?J’ai été scandalisé par une

telle décision. Doukha a étévictime d’une «hogra» tout sim-plement. Il avait été de tous lesstages avant la Coupe dumonde et il avait même été titu-larisé lors des matches ami-caux. Il avait démontré tout sontalent et en dernier moment, onle prive d’une Coupe dumonde, de son rêve sans aucu-ne raison. Non, c’est de l’injus-tice flagrante.

Pour vous, c’est le n°2 oule n°3 ?A part M’bolhi qui est vrai-

ment le n°1 incontestable,Doukha a sa place en équipenationale.

Propos recueillis parHassan Boukacem

MUSTAPHA ZERROUK,VICE-PRÉSIDENT DU RC ARBAÂ:

«Le stade de Larbaâest prêt à abriter lematch face au CSC»Le vice-président du RC Arbaâ, Mustapha Zerrouk,a indiqué que le stade Ismaïl-Makhlouf de Larbaâ,est «prêt» à abriter le match face au CSConstantine, ce samedi (17h), dans le cadre de ladeuxième journée du championnat Mobilis de Ligue1 de football. «Notre stade, qui est officiellement homo-

logué par la Ligue de football (LFP) est prêtpour abriter ce match face au CSC. La tribunemétallique, réservée aux supporters de l'équi-pe adverse d'une capacité de 500 places aété installée. Nous sommes soulagés, l'équipepourra continuer à recevoir ses adversaires àdomicile pour le reste de la saison», a affirméà l'APS le n°2 de la direction du RCA. «Ezzerga» a bien entamé la saison (2014-

2015) en allant décrocher la victoire face àl'USM Harrach (1-0), en match disputé austade de Réghaia. Le RCA, qui est à sadeuxième saison parmi l 'él ite, avait étécontraint de recevoir ses adversaires lorsd'une bonne partie du précédent exercice austade Brakni de Blida, en raison de la nonhomologation de son stade communal par lacommission de la LFP. Lors de la saison(2012-2013) en Ligue 2, le RCA avait reçuses adversaires au stade Omar-Hamadid'Alger, pour la même raison. «La saison der-nière, la LFP nous a autorisés à jouer cheznous, à titre d'exception, lors des trois der-niers matchs. Les supporters adverses ont étébien accueillis et aucun incident n'avait étédéploré. Pour ce match face au CSC, les fansconstantinois seront les bienvenus», a-t-ilajouté. Le RCA, qui a effectué un véritableremue-ménage au sein de son effectif, a enre-gistré l'arrivée à la barre technique du techni-cien Mohamed Mekhazni, en remplacementde Si Tahar Chérif El Ouezzani, parti au MCOran.

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HANDBALL

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EN STAGE PRÉCOMPÉTITIF EN FRANCE

Les Verts disputent cesoir leur 3e match amicalCe soir, la formation,

sous la férule de ZeguelliRéda, disputera son troisiè-me match amical à Crépy enValois, à 60 km au nord-estde Paris, devant l’équipe de«Tremblay en FranceHandball», évoluant en D1.Pour rappel, lors de leursdeux précédentes ren-contres amicales, les Vertsles ont disputées devant lesJaponais, samedi etdimanche dernier auCFDAS d’ErmontEaubonne. Ces deuxéquipes nationales sont enpériode active de prépara-tion en vue de leurs pro-chaines échéances interna-tionales, à savoir le Mondial2015 au Qatar pour l’Algérieet les Jeux asiatiques deCorée en septembre pro-chain pour les Japonais.Contrairement à l’ensembleasiatique qui avait déjà jouésept rencontres internatio-

nales amicales, la nôtre sor-tait tout juste d’une périodede charge ayant débuté le 3de ce mois. Aussi, lesAlgériens ont présenté deuxvisages différents à chacunede leurs sorties. Durant lapremière, perdue d’un toutpetit but (28-29), les Vertsont mis du temps pourretrouver leurs automa-tismes, surtout les élémentsayant évolué en Couped’Afrique des nations de jan-vier dernier à Alger. Maispour la deuxième partieachevée sur une égalité (30-30), les coéquipiers deBerkous ont été plus entre-prenants en attaque et pluscoriaces en défense. Leséléments présents à cestage ont participé aux deuxrencontres sauf BensemraWalid. Pour le coach, cejoueur devait d’abord voirses coéquipiers à l’œuvrepour bien assimiler leur jeu

défensif et offensif. Pour larencontre de ce soir, cet élé-ment pourrait la disputer etmontrer ce dont i l estcapable de faire, avec ousans ballon. Demain soir, les Verts

disputeront leur quatrième etdernier test amical. Il auralieu à Chartres, à 90 km deParis, face à l’équipe de«Chartres MétropolitainHandball 28», évoluant en

D2. La suite de la prépara-tion des Verts en Europe sepoursuivra en Suisse, exac-tement à Yverdon-les-Bains,située à 60 km au sud-ouestde Berne, à l’extrémité sud-ouest du lac de Neuchâtel.Là, la sélection algérienneparticipera au 3e tournoi«Lovats Handball Cup2014» au côté de septéquipes de clubs européens.

H. C.

À QUELQUES SEMAINES DE L’ENTAME DE LA SAISON SPORTIVE

La fiche technique de la division«Excellence» finalisée

Les représentants tech-niques des équipes compo-sant la division nationale«Excellence» messieurs sesont réunis dernièrement ausiège de la Fédération algé-rienne de handball (FAHB)avec les représentants de ladirection technique nationa-le (DTN) pour préparer laprochaine saison 2014-2015. Lors de ces travauxoù la majorité des clubs yétaient représentés, il a étéquestion de l’organisationde ce nouveau exercice. Lapremière partie de ceconclave a permis d’effec-tuer le tirage au sort pour

dispatcher les 14 équipesdans les deux groupes.D’abord, le GS Pétroliers etle CRB Baraki ont été pla-cés, respectivement enpoule A et B. La suite a vuchacun des formationsconnaître son groupe. Pourla compétition proprementdite, elle se déroulera endeux phases distinctes. Lorsde la première, un cham-pionnat en aller et retour sedéroulera à l’issue duquelles trois premières équipesclassées de chaque groupese qualifieront au tournoiplay off pour le t i tre dechampion d’Algérie. Quant

aux formations restantes,elles joueront celui du playdown à l’issue duquel lesdeux équipes classées 7e et8e rétrograderont en divisioninférieure et seront rempla-cées par deux équipes.D’autre part, les présentsont débattu de la projectionde la FAHB à arriver à unecomposante réduite de ladivision nationale«Excellence». Ainsi, ils ont

convenu d’officialiser unefiche technique pour la sai-son 2015-2016 où quatreéquipes rétrograderont endivision inférieure alors queseulement deux y accéde-ront. Une fois finalisée cettefiche technique, la date dudémarrage du championnatde cette division est fixée auvendredi 5 septembre pro-chain.

H. C.

Composition des groupesGroupe A : GS Pétroliers, MC Saïda, JSE Skikda, O El-Oued,HBC El-Biar, CRB Mila, MB Tadjenant.Groupe B : CRB Baraki, CR Bordj Bou-Arréridj, ES Aïn-Touta,GS Boufarik, O Maghnia, C Chelghoum Laïd, MC Oran.

MONDIAL-2014 (PRÉPARATION),REZKI BELKACEM ENTRAÎNEUR

NATIONAL DE JUDO :

«Le stage de Pologneétait très bénéfique»

l La sélection algérienne de judo pour visuels (handi-sport), composée de dix athlètes dont deux filles, vient declôturer, à Wladyslawowo en Pologne, un stage pré-com-pétitif, qualifié de «bénéfique et riche en enseignements»,estime l'entraîneur de l'équipe nationale, Rezki Belkacem. Ce regroupement, ponctué par une compétition ami-

cale par équipes avec les valides de la sélection polonai-se, a servi de préparation des coéquipiers de MouloudNora, en prévision du championnat du Monde, prévu du1er au 7 septembre prochain, au Colorado (Etats-Unis).«C'était un stage bénéfique pour nos athlètes. Pour lescombats, on a travaillé en commun avec les Belges et lesPolonais qui préparent le championnat d'Europe. Quantaux séances techniques, on a pris en charge nos athlètesqui ont bénéficié de bonnes conditions de travail (sauf larestauration) que nous a réservé le centre sportif deWladyslawowo. Dans l'ensemble, je suis satisfait», adéclaré à l'APS, l'entraîneur Belkacem. Le regroupementde Pologne qui était le dernier virage pour l'équipe, avantles joutes mondiales, a permis également au staff tech-nique de faire sa sélection pour le rendez-vous duColorado, la première compétition officielle pour les judo-kas algériens depuis le début du mandat olympique(2013-2016). «Pour le stage de Pologne, on a vouluprendre un maximum d'athlètes, ce qui est bénéfiquepour la concurrence et avoir une idée réelle sur les capa-cités des uns et des autres, afin de ne pas faire d'erreursdans le choix des représentants algériens pour leMondial», a expliqué le premier responsable technique del'équipe. En raison du niveau élevé qui caractérise, géné-ralement, le Championnat du monde et le coût du voya-ge, le choix de l'entraîneur portera sur les athlètes qui ontété déjà sur le podium mondial, donc possédant une cer-taine expérience dans ce genre de compétitions, avecune possibilité de lancer des jeunes talents dans le baind'une compétition qui sera très certainement de hautniveau. «On sera au Mondial avec, au maximum six ath-lètes. Ce sera les plus expérimentés (car on a l'objectif derésultats), tout en essayant d'incorporer des jeunestalents afin qu'ils prennent de l'expérience pour l'avenir.De toutes les façons, l'ensemble des athlètes serontconvoqués pour le dernier stage, prévu à Alger du 23 au31 août, et à partir de ce regroupement, on verra plusclair pour arrêter la liste définitive pour le Colorado», atenu à préciser Rezki Belkacem. Durant le prochainstage, l'entraîneur national a sollicité l'équipe nationalejuniors de judo pour valides pour servir de sparring-part-ner, surtout qu'elle prépare le Mondial d'octobre prochain.«Si cela est conclu, ce sera une bonne chose pour nosathlètes qui, pour l'instant, ont repris le travail avec leursclubs. On a choisi les juniors pour aussi éviter les bles-sures qui sont fréquentes dans les sports de combat», asouligné l'entraîneur national.

l Arrivée mercredi dernier au Centre départemental deformation et d’animation sportive (CDFAS) d’ErmontEaubonne, dans le Val-d’Oise, notre équipe nationale mes-sieurs poursuit son stage précompétitif qui s’achèvera ven-dredi prochain.

TENNIS : US OPEN

Serena Williams à la chasse aux recordsl L’US Open, qui débute lundi, peut per-

mettre à Serena Williams d’égaler le record deChris Evert, victorieuse à six reprises du GrandChelem US entre 1975 et 1982. Mais l’Américaineà la puissance dévastatrice voit plus loin. Elle ne semesure plus à ses contemporaines mais auxlégendes de son sport.A bientôt 33 ans, la n°1 mondiale sait que

le temps lui est compté pour se rapprocherdu record de Steffi Graf de 22 succès enMajeurs. En cas de victoire à FlushingMeadows, la cadette des sœurs Williamsréaliserait déjà un bel exploit en rejoignantles deux stars des années 80, Chris Evert etMartina Navratilova (18 sacres en GrandChelem chacune). Victorieuse cinq fois àNew York (1999 contre Martina Hingis pour

son premier grand titre, 2002 face à sa sœurVenus, 2008 devant Jelena Jankovic, 2012 et2013 contre Victoria Azarenka), SerenaWilliams a souvent brillé sur les courts deFlushing où elle enregistre également unefinale (2001), une demie (2009) et troisquarts de finale (2000, 2004 et 2007). Pasmal en 12 participations !

Rejoindre Steffi Graf en 2015Depuis 1998, date de son premier US

Open, l’Américaine ne s’est plus inclinéeavant la deuxième semaine même si elle araté deux éditions (2002 et 2010) sur blessu-re. La surface de Flushing, dure et rapide,correspond parfaitement aux caractéristiquesde son jeu offensif de fond de court. A Big

Apple plus qu’ailleurs, la native du Michiganne craint personne. Avec un troisièmetriomphe de rang sur le Central Arthur-Ashe,Serena réaliserait un exploit inédit sur lescourts new-yorkais. Elle s’offrirait surtout unMajeur pour la sixième fois, ce qu’elle n’ajamais réussi à faire jusqu’ici (5 titres enAustralie et à Wimbledon, 2 à Paris). Et ellepourrait d’ores et déjà se projeter sur 2015avec l’ambition de rattraper Steffi Graf au pal-marès avec un Grand Chelem que seulel’Allemande (en 1988) et Miss Court-Smith(en 1970) ont validé. Serena Williams avaitbien effectué la passe de quatre entreRoland-Garros 2002 et Melbourne 2003,mais il ne s’agissait pas d’un vrai GrandChelem. L’exploit est-il possible ?

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 20 août 2014 - PAGE 17

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Verrines à la compote de pêche

6 pêches bien mûres, 250 g de fromage blanc, 2 blancs d’œufs, 16 fraises, 50 g de sucre en

poudre, 1 jus de citron, sel finÉplucher les pêches, retirer le noyau et les couper engros morceaux. Les verser dans une casserole à fondépais, et laisser compoter 10 min à couvert enremuant régulièrement. Retirer la casserole du feu etlaisser refroidir. Monter les blancs en neige fermeavec une pincée de sel. Mélanger vigoureusement lefromage blanc avec le sucre restant, puis incorporerdélicatement les blancs en neige. Laisser refroidir 30min au réfrigérateur. Presser le citron et verser le jusdans une petite casserole. Ajouter 12 fraises et laisserfondre à feu doux 10 min pour obtenir un sirop épais.Laisser refroidir 10 min hors du feu. Verser la compotede pêches dans 4 grands verres, ajouter un peu desirop puis la mousse de fromage blanc. Décorer lasurface avec 4 fraises grossièrement concassées etreplacer les verres au frais jusqu'au service.

Brochettes d’agneau à l ’ indienne

750 g d’agneau, 2 c. à soupe de beurre, 1 petitoignon haché, 1/4 de tasse d’eau, 2 c. à café de

moutarde, 1 c. à café de curry, 1 c. à café degingembre frais râpé

Plongez les brochettes dans l’eau jusqu’au momentde vous en servir. Allumez le gril. Découpez la viandeen cubes de 2 cm et mettez-les dans le saladier.Mettez le beurre, l’oignon, l’eau, la moutarde, le curryet le gingembre dans le mixeur et faites tourner 20secondes. Incorporez cette sauce à la viande. Enfilezles morceaux de viande sur les brochettes. Faitescuire 10 minutes. Pendant la cuisson, retournez lesbrochettes et badigeonnez-les de temps en tempsavec la sauce. Servez avec du riz.

CUIRE À BLANCCuire un fond de tarte sansgarniture. Il est conseillé deposer sur la surface de lapâte étalée une feuille de

papier sulfurisé (oud’aluminium), puis des

haricots secs afin que lapâte ne gonfle pas pendant la cuisson. A mi-

cuisson, retirer la feuille et les haricots pour quele fond de pâte finisse de cuire harmonieusement.

Œuf cruou cuit ?

Vous avez un doute etne savez plus si lesœufs rangés dans laporte de votreréfrigérateur sont cuitsou crus ?La solution est simple,faites tourner les œufssur eux-mêmes,comme des toupies.Un œuf cuit tournerarégulièrement,rapidement etlongtemps (ce quisemble logiquepuisque son contenuest cuit donc stable).Un œuf cru tournerade manière irrégulière(déstabilisé par lebalancement du blancet du jaune encore àl’état liquide àl’intérieur).

Pour écalerfacilement un œufdur Il est parfois difficiled’écaler un œuf sansl’abîmer… La solutionest la suivante : unefois le temps decuisson écoulé,plongez vos œufsdans de l’eau froide etlaissez-les refroidir uninstant. Si vousmanquez de temps,roulez l’œuf sous lapaume de votre mainsur une planche ousur l’évier afin debriser la coquille.Plongez-le ensuitedans l’eau froide. Vouspouvez alorscommencer à l’écaler.

Certaines étudesindiquent que les enfantssportifs sont légèrementplus grands que lesautres. Voilà qui accréditel'idée d'un effet bénéfiquedu sport sur la croissance,du moins à petites doses. Explication ? Il se pourraitque les heures dedépenses énergétiquesaugmentent la durée dusommeil lent propice à laproduction d'hormones decroissance. C'estpossible. A moins, bienentendu, que la cause nesoit plus prosaïquementque les enfants les plusgrands sont toutsimplement plus friandsde sport que les petits. Ce qui n'aurait riend'étonnant ! Après tout,une grande taille constitueun avantage indéniabledans beaucoup dedisciplines sportives. Bref,les auteurs de ces étudesconfondent peut-être lacause et la conséquence.

Si au lieu de vousendormir dans le fauteuilvous préférez vousmettre au lit, il est très

probable que la siestefinisse par durer pluslongtemps quenécessaire. En position

assise, on se réveille eneffet plus tôt.La sieste doit êtrecourteSi vous vous êtes déjàlevée après une sieste enayant l’impression d’êtreplus fatiguée, c’estsûrement que vous aviezdormi trop longtemps.Les expertsrecommandent de faireune sieste de 20 à 30minutes au maximum,afin de ne pas entrerdans une phase desommeil profond, dont ilest plus difficiled’émerger.

BON À SAVOIRIl vaut mieux faire la sieste assise

Les enfants sportifsgrandissent-ils plus ?

Pour notre ligne et notre digestion :mastiquons !

Plus on mange lentement,plus on est rassasié parune moindre quantité denourritureManger lentement enmastiquant bien contribueà une meilleure satiété.Ainsi, on mange moins aucours du repas et ongrignote moins entre lesrepas. Au final, le risquede prise de poids estmoindre. Il faut savoir quela mastication fait travaillerde nombreux nerfs quicommuniquent avec lesystème nerveux central,notamment au niveau de

l'hypothalamus, centrerégulateur de la faim.Autrement dit, plus onmâche, plus on informenotre cerveau sur notreprise de nourriture. C'estce que l'on observe si l'ondemande à deuxpersonnes de manger soitavec une grande cuillère,soit avec une petite. Lasatiété arrive plusrapidement avec la petitecuillère. Autrement dit, onmange moins en faisantde petites bouchées et enprenant son temps.

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de trois œuvres et deux concepts d’Ibn Khaldoun.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«L’architecture chez lui»

1- KITAB EL IBAR2- HISTOIRE DES BER-BÈRES ET DES DYNASTIESMUSULMANES D’AFRIQUEDU NORD

3- LA MUQADDIMA

4- AÇABIYA

5- TADDAMUN

MOT RESTANT = UMRAN

E R K U M R A N N U M AD I I A M U Q A D D I DE O T L D R O N U D M DB T A E A AE S B U A TR I A Q C AB H L I A YE R I N E S D A F R B IR A B A M L U S U M S EE S E D E D Y N A S T I

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

S U R E N C H E R E - A C C R AE R O S - I O D E E S - O R E FC E T - P O - I E S - P U A - GO E - B R - R T L - D O S - T HN - P L A N E S - T E L - A B AD I V A G U A - L E - T U S - NE S - M U E - S A T U R E - J ER O S E E - F O - I N O - S O -A L E S - F E M I N I N - E U TI E S - S E M B L E - S A N A AE R - N A T U R E - M - V I - NN - U L C E R E - M U T I L A -T - S - R E S - P A R A D E - E- A I R E S - M E R - R E - T PC R O I S - M E R I T E - P R OO - N B - P E R L E S - L O I NN O S - P O U L E S - G O - E GT U - T E R R E S - C O U P E E

R - F R I T E S - C A B A S - RO R G A N E S - L U G E S - P AL A - C E S - G A B E S - D E IE S S E S - P A R E S - P A R TR E T S - D A I M S - P U R S -A R E - S E I N E - V A - D I TI A - T I G E S - F A N E - L ET - L I M O N - N U L S - C - T- M E R O U - D I T E - P O T EJ U V E N T U S - E T A B L I S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- M U L L E R - O F F E N S I FT U B E - P O M M E - V O I R -H E U - J A D I S - P E - S A AO R - F E V E S - H O N T E - LM - G I T E S - V E R T S - S LA N A N A S - - - - T A - E T ES O L E S - - - - - E - T R A M- T E S - D - - - - - B O I R A

M E T - C A - A N - M O U E - GI R - C L A N S - F A I T - O NL - C R I M E - P O I S - G U EI L L I C O - F E R S - D O - -E C U - H - P A R T - R A B A TU - B A Y E R N D E M U N I C H

LETTRES DELETTRES DEHOURRITESHOURRITES

(L’EMPIRE DES)(L’EMPIRE DES)

- - S O U B A R O U - - - -- - M I T A N N I - - - - -- - - O U G A R I T - - - -- - - H A T T O U S A - - -- - - - - N O U Z I - - - -- - - - - A L A L A H - - -- - - - N A I R I - - - - -- - - - - T E S H O U B - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 20 août 2014 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Sonclub

Il yjoue

Ile----------------Voie élevée

Génitrices----------------Décorée

Possessif----------------Erodé----------------Demeure

Dans larose----------------Géant----------------Platine

Dans letrain----------------Postérieur----------------PrépositionLa première----------------Article----------------Dommage

Allocation----------------Article----------------Consonnedouble

Nouveau (inv) ----------------Dans laniche----------------Chrome

Possédé----------------

Vente

Hutte----------------

Offrit

Angoisse----------------Dents----------------Volcan

Mesure----------------Registre

Empesta----------------Néon----------------Connaît

Sonpays

Etataméricain----------------Opérer

Prescription----------------Préfixe

Membre----------------Riposte

Prétendit----------------Joyeux

Station----------------

Ruse

Piège (ph)----------------Roman

Moquerie----------------Chicane

Difficile----------------Effectue

Préposition----------------

MeurtSoirée

----------------Saut

Va----------------Possessif

Spécimens----------------Près d’Oran

Liaison----------------Doser----------------Huile

Maquis----------------Froid----------------AdresseNote (inv)----------------Baryum

Titre----------------Morceau----------------Fer

Dormeur----------------

CachéTellure

----------------Argon

Ponctuation----------------

PaysDétaler

----------------Subtils

Sonposte

Arbre----------------

Epais

1- PAYS

2- BASSIN

3- PLAINE

4- PLAINE

5- LAC

6- GOLFE

7- SON AUTRE

«NOM»

HUANGHE

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Huang He

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Mercredi 20 août 2014 - PAGE 19

Discontinus----------------

Carrière

Sombre----------------

PéritAttribué

----------------Trouble

Erbium----------------Abat----------------Diplôme

Thallium----------------Cœurtendre----------------Liaison

Néon----------------Neuf àRome----------------Voie ferréeCravateanglaise

----------------Préposition

Terre----------------Récipient----------------Précieux

Article----------------Conjonction----------------Via

Meranglaise

----------------Appris

Note----------------

Deux àRome

Pronom----------------Pamphlet

Abri----------------Arme----------------Trou du nez

Filet d’eau----------------Compagniepétrolière

Déchirer----------------

Esclavegrec

Paquet----------------

LégumesBanque----------------Iridium----------------Encore

Aperçus----------------

ArideNazis

----------------Capitale

Regard----------------

SurfacesFilets----------------Potence----------------Envies

Titre----------------Pronom----------------Disque

Saison----------------Thé anglais----------------Filet d’eauLoi----------------Régal----------------Cassées

Cycle----------------Volé----------------MèresIssus----------------Productif----------------Impliqué

Sandale----------------Affecter----------------RésoutDiplômes

----------------Restituée

Possessif----------------Tellure----------------Condition

Dinar----------------

RaseEcole

Liquide----------------

Courage

Secs----------------

RelitIdentique

----------------Glisse

Palpe----------------

Dans lebois

Judicieux----------------

PlanteVille

d’EspagneParader

----------------Déçues

Plus âgées ----------------

PolicierRusés

----------------Dinars (inv)

Lettres deMadrid

Aubes----------------

BijouxSalut

----------------Vêtement

Chiffre----------------

NoteCorps desécurité

Période----------------

FauvesDiabolique

----------------Aille

Paire----------------

Confie

Radium----------------Pas assez

Impression----------------

GravitAdepte

----------------Pays

Enduira----------------

Grecque

Lettres duJura----------------ex-Assemblée

Tremper----------------

Huttes

Epaulera----------------

VisionHabit

----------------Planète

Brûlantes----------------

Indien

Brève----------------

Loupée

Loua----------------

Passage(inv)

Dinars (inv)----------------Technicien

Voyelledouble

----------------Obligée

Demeure----------------Va enjustice----------------CoiffurePlats

----------------Piéger

Détériorée----------------

Plat

Cobalt----------------

Voyelledouble

Fin deséries

----------------Figure

Chut ! Fort

Osmium----------------

RigoleBrossés

----------------Humanitaire

Charge----------------

MesurePouffé

----------------Rongeur

Huilées----------------Manganèse

Bât le roiVersion

----------------Radon

Dieu duvent----------------Mélodie----------------LiaisonVéhicules

----------------Piégée

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Utile----------------

Essai

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PENSÉEPENSÉELe 20 août 2012 nous aquittés à tout jamaisnotre bien-aiméLaâziz Bachir AbdelaouiSon courage sa bonté,sa gentillesse, sa géné-rosité, sa disponibilité,et sa loyauté à touteépreuve faisaient de luiun être exceptionnel.Sa disparition laisse un grand vide. BachirLaâziz nous manque terriblement, il reste-ra vivant dans nos coeurs. Repose en paixBachir Laâziz.Que Dieu t’accueille en Son Vaste Paradis.Ta maman, tes frères et soeurs, tesenfants et tes petits-enfants Mikel etFahed.

La famille Abdelaoui138049

PENSÉEPENSÉEIl y a une année, le20/08/2013, nous quittait àtout jamais notre très chèreet regrettée mère, grand-mère et arrière-grand-mère

BABAS Fatmaépouse DJENAD Ahmed

laissant un vide incommensurable.En cette douloureuse circonstance, ses filleset ses fils ainsi que ses petits-enfantsdemandent à tous ceux qui l’ont connue etaimée d’avoir une pieuse pensée en samémoire et de prier Dieu le Tout-Puissantde lui accorder Sa Sainte Miséricorde et del’accueillir en Son Vaste Paradis.«A Dieu nous appartenons et à Lui nous

retournons.Repose en paix, ma.

Ta fille Khadra qui t’aime et ne t’oubliera jamais.

136042/B11

PENSÉEPENSÉETriste fut et sera pournous le 19 août 1992où nous a quittés notrecher époux et pèreSennad Medjber ditMamou DjoudiEn ce triste et doulou-reux souvenirs safemme Nadia, ses enfants, sa belle-fille, les amis et les proches deman-dent à tous ceux qui l'ont connu etaimé d'avoir une pieuse pensée en samémoire et que Dieu le Tout-Puissantl'accueille en Son Vaste Paradis.Repose en paix.Nous ne t'oublierons jamais

Ta familleR118791/B13

REMERCIEMENTSREMERCIEMENTSMe AmmarA o u c h i c h eMeriem, sesenfants, sespetits-enfants etsurtout sa filleHouria remer-cient toutes les personnes quiont compati à leur douleur àla suite du décès de leur pèreAmmar Aouchiche Aïssa sur-venu le 08 août 2014.Repose en paix papa. ALLPUB

PENSÉEPENSÉE

En ce jour glorieux du 20 août 1987, YoumEchahid, fut rappelé à Dieu mon père

Ali Sahraoui dit Si Alaouaancien commissaire principal de police(finances), ex-chef de daïra (Tolga). Il futun exemple d’honnêteté, de sérieux et d’ab-négation. C’était un grand ! Un hommecomme qu’on n’en fera plus jamais.Repose en paix, père. Ton fils Abdesslam(Samir) prie pour toi à chaque prière etdemande à tous ceux qui l’ont connu etreconnu de faire de même. (Ina li Allah wa ina ilaihi radjioun. Amine)

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Après Agoussim où j’ai pu consta-ter, l’espace d’un après-midi poé-tique, que la culture se doit d’y

aller à la rencontre de la demande poten-tielle, je me suis rendu à Zoubga, untoponyme à déchiffrer, un village deuxfois lauréat pour sa propreté, ce que j’aiconstaté de visu, le temps d’une journée,ou presque, pour voir la culture s’appro-prier la demande par des conférences,des échanges et des contacts. Comme àAgoussim, la démocratie a pris racine,du fait que la salle des débats est atte-nante à la mosquée du lieu. Belle leçonde tolérance pour dire que la mosquéeest un lieu éminemment culturel, aussi.En plus de la soumission à Dieu !

De Tizi, les routes prennent de l’altitu-de, de lacet en lacet, indiquant à chaqueétape un village qui semble prendre raci-ne sur un piton rocheux ou accroché auflanc de la montagne, défiant le vertige etredéfinissant, sans cesse, les règles del’architecture. Ces villages ne sont pasl’œuvre de la main humaine ; c’est dumoins l’impression qui est en moi en cetinstant d’écriture. Ils sortent de terrecomme ces innombrables oliviers,arbres rugueux et séculaires qui, commeces lieux de vie, défient le relief et le cli-mat. Qu’est-ce qui a poussé l’Ancêtre àpréférer ces hauteurs altières, défiantl’équilibre et tutoyant les nuages ? Unsentiment de sécurité ? Peut-être. Maisla volonté kabyle, mettant de côté la faci-lité, a mis en évidence ce courage debâtir du dur sur du dur. Et la vie, ici,n’est pas facile ! Des gens de rencontreont encore, en mémoire, les dernièresannées de neige, la façon dont ils ontouvert les routes, la solidarité entre vil-lages, mais aussi l’angoisse du lende-main et de la solitude cosmique. Oui, dudur sur du dur ! Zoubga est donc, à l’ins-tar du reste, le produit de la volontéhumaine. Arrimé au flanc de la mon-tagne, ce village semble imperturbable ;il fait face au vide insondable ; il donnepresque le vertige pour le phobique del’altitude que je suis ; mais il ouvrelarges ses bras pour les visiteurs.Zoubga donne confiance en soi, interpel-le la conscience sur l’histoire de laKabylie et donne, surtout, une leçon devie. Ici, les maisons se touchent sans segêner, c’est que j’ai dit in situ à Ben, unZoubgaïen, pardon pour le barbarisme,les ruelles dallées par des mains profes-sionnelles qui ne retiennent aucune

goutte de pluie et évitent l’empoussière-ment. A croire qu’on pourrait s’y allongeret faire la sieste ! Adossé à la montagne,rien ne pourra ébranler Zoubga ; telle aété la volonté de l’Ancêtre qui a choisi celieu pour planter, c’est le mot, vraiment,sa maison qui a poussé et donné, toutautour, des petits. Les Zoubgaïens ontpris, sur eux, de s’organiser, sansattendre l’aide de quiconque, à commen-cer par l’autorité ; ils ont toujours refusél’assistanat et ont installé le compter sursoi. Ça ne leur a pas mal réussi ; j’ai vude mes yeux vu le miracle villageois etj’en suis épaté ; d’autant que par ailleursla saleté est un moindre mot. A Zoubga,il était question de remettre le prix BélaïdAt Ali, le premier romancier kabyle, enversion originale. C’était l’occasion derevoir Younès Adli, politologue, auteurde plusieurs ouvrages, dont La penséekabyle, qui a toujours le bon mot pourdétendre l’atmosphère et remettre leschoses dans leur contexte. Le docteurOunougnen Mouloud n’a pas été enreste, lui le neurochirurgien qui a misson savoir à la disposition de l’auditoireen décortiquant la relation entre le cer-veau et la musique. J’ai revu avec beau-coup de plaisir Rabhi Alloua et KamelBouamara, universitaires à Béjaïa, quiabattent un travail considérable pour lapréservation de la culture amazighe. Ettous les autres : Brahim Tazaghart,Moussa Imarazen, Mohand Djellaoui,Medjahed Hamid…

Cette première halte mémorielle m’aemmené vers une autre découverte, levillage de Koukou. Je ne vais pas refairel’histoire, ici, de ce royaume, une œuvred’Etat avortée par les avatars de l’histoi-re de ce pays. Je tente d’expliquer mesdécouvertes villageoises, car le ressentidiffère en fonction de l’âge. Je voisautrement mes villages (pardon pour lepossessif, je me l’autorise). Je les voisdifféremment. Je les vois comme unœuvre de vie. Je les vois comme unevolonté tenace de l’Ancêtre de plongerses racines dans une terre vraie. Je lesvois comme une architecture redéfinis-sant les normes de construction. Mêmesi le béton bouffe tout, actuellement, ilreste encore, heureusement, desbâtisses kabyles qui résistent au tempset à la versatilité de l’homme. Je les voiscomme une promesse printanière. Je lesvois comme des guirlandes sur leurmontagne (Merci Lounis pour cette méta-

phore insaisissable). Je les vois commedes œuvres d’art que le corbusier nepourra renier.

Au village de Koukou, la fête battaitson tambour et sa zorna. Tbabla dusiècle dernier ! On ne se fait pas prier : ladanse soulevait le pied, vibrait les fesseset cadençait les épaules. La joie dumoment était contagieuse. Je voulaisrésister. Le cercle s’agrandissait. Le bur-nous virevoltait. Les mains suivaient lerythme. Les femmes n’étaient pas enreste, elles imitaient la houle du blé.Quoi, c’est la fête au village ! Puis, elleest villageoise ou elle ne l’est pas. N’endéplaise au regard compliqué, noussommes au village de Koukou. Et c’est lafête ! Puis, il suffit de lever les yeux pourvoir les nuages suivre le mouvement etentamer une danse à rendre jaloux unKabyle. Oui, c’est mon impression. Mavérité ! Ce jour-là, j’ai mis de côté mesangoisses existentielles. J’ai oublié lesbouchons automobiles, les bruits de laville et les épaules qui se tamponnentsur des trottoirs surpeuplés. J’onduleavec le son de la gheïta et vibre avec lemouvement du tbel. Comme l’estomac avibré face au plat de couscous, arrosécomme il se doit de cette huile kabylemiraculeuse, et ce morceau de viandebovine (du begri, ya kho). Au diable lerégime et la fièvre aphteuse ! Ah, commeje voudrais que ce moment de fête nesoit pas une exception, l’Algérie est troptriste, triste à tenter la harga !

Mon circuit ne n’est pas arrêté àKoukou. J’ai dû accompagner un ami,celui qui ne cesse de remonter le temps,devant faire une emplette à Bordj-Menaïl.De plus, il y avait un troisième larron,Saïd Y., qui ne cesse pas de philosophersur tout et rien. Autant dire qu’arrivés àBordj, nous formions un drôle de trio,digne d’un polar à la San Antonio.

Un trio pas du tout assorti ! Enfin, jeparque mon tacot et, de suite, un parkin-gueur (cette nouvelle race de percepteur)surgit de nulle part. Parking, ya kho !D’accord cousin ! Je paierai la taxe, n’aiecrainte ! Nonor, à l’aise comme pas pos-sible, hilare pour un rien, liquide sonachat en un tour de main ; il sait y faire,le liquidateur de montre.

Saïd nous rappelle qu’il est l’heure decroûter, il sait y faire, aussi gourmandqu’un goinfre. On fait les ruelles et lesrues, à la recherche du restaurant.Personnellement, j’étais prêt à manger

dans n’importe quelle gargote, pourvuqu’il y ait un peu de ch’wa. Sauf que mesdeux compères m’opposent la fièvreaphteuse (affreuse, ai-je répondu, pourfaire de l’esprit, zaâma), l’hygiène et toutle reste. A voir les malheureux pouletstournés dans les rôtissoires à même letrottoir, ça n’ouvre pas vraiment l’appétit! Alors, tournons.

Déjà vieillotte, à l’époque, Bordjsemble pétrifiée par le temps, après letremblement de terre de 2003. A croirequ’il s’agit d’un décor de cinéma pour unfilm de l’étrange, c’est du moins monimpression du moment.

La rue centrale est en ruine. Lesconstructions récentes n’obéissent,selon moi, à aucune harmonie architec-turale. Il est question de monter unebâtisse en hauteur, mais pourvue degarage pour le commerce, sans plus !Bordj n’a pas l’âme d’une ville, c’est uneaddition de ratages urbanistiques.

Tiens, voilà un resto qui présente.Allez, on rentre, on s’assoit, on comman-de, on mange rapidement, on paie ladouloureuse (pas très cher) et onreprend la bagnole, direction at home.Un silence lourd s’est installé entrenous, à croire que la digestion se fait dif-ficilement. Pourtant, la cuisine était cor-recte. Des kilomètres après, Saïd pensatout haut : «Mes amis, l’angoisse deBordj commence à se dissiper».Ceciexplique cela, alors. A suivre, peut-être !

Y. M.

Haltes mémoriellesLe Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

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Youcef [email protected]

L’ambition du Maroc de s’in-troduire dans la région du Sahalsemble trouver ses sourcesmême dans des organisationsterroristes, selon desSahraouis.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Hôtehier, du forum d’El Moudjahid à Alger,le secrétaire général des travailleurssahraouis, Mohamed Chikh Lahbib,affirme que le Maroc ambitionne depénétrer et de s’imposer au Sahel. Unobjectif pour lequel, dit-il, «le Marocemploie tous les moyens même s’il n’apas de frontières avec cette région».

Selon lui, le Mujao n’est qu’unecréation marocaine. «C’est une organi-sation terroriste, gérée par les servicesde renseignement marocains et finan-cée par l’argent de la drogue. Sesseules missions sont le rapt des étran-gers dans les camps de réfugiés sah-raouis et la déstabil isation de

l’Algérie», précise Mohamed ChikhLahbib. Hormis ces deux missions, ilaffirme n’avoir jamais entendu parlerd’autres actes de cette organisation.

L’intervenant rejette toute tentatived’impliquer le Sahara occidental dansles fléaux de drogue et de terrorisme.«Les Sahraouis ne font ni dans la cul-ture du cannabis, ni dans sa vente, nidans son exportation et le Polisarios’est toujours érigé contre le terrorismeet le combat», dit-il.

S’agissant de la lenteur du proces-sus de règlement de la situation desSahraouis, Mohamed Chikh Lahbibpointera du doigt la France et impliqueégalement certains pays du Golfe. «LaFrance défend les intérêts du Maroc etentrave à chaque fois le processus enayant recours au veto», dit-il. Selon lui,le Maroc continue à être le «gardien»des pays occidentaux et son roi à«rendre des comptes sur toutes lesrencontres des pays arabes à Tel-

Aviv». Le SG des travailleurs sahraouisévoque ainsi de nombreuses violationsdes droits de l’Homme des Sahraouispar le Maroc. Il assure que 5 000 déte-nus sahraouis demeurent «non identi-fiés» et que 165 prisonniers politiquessahraouis sont dans les prisons maro-caines.

Toutefois, il précise que le gouver-nement marocain nie la détention de151 autres prisonniers révolutionnairessahraouis.

Toutes ces «violations» et l’embar-go militaire et matériel imposés auxSahraouis sont pour lui, une immenseinjustice. Pourtant, poursuit-il, «le droità l’autodétermination est garanti aupeuple sahraoui par la Minurso.D’ailleurs, l’Union africaine l’a reconnuet l’a affirmé».

Il estime que la communauté inter-nationale ne peut rester ainsi l’otagedes exigences des Etats colonialistes.

R. N.

UN RESPONSABLE SAHRAOUI L’EXPLIQUEComment le Maroc veut s’implanter

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