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TELEX STA PAGE 19 P arce qu’une maison, c’est bien davantage que des murs et un toit, pas question de démarrer votre chantier tête baissée ! Au fil des pages qui suivent, vous trouverez des idées, des conseils, des bons plans et des bonnes adresses pour vous aider dans tous vos pro- jets, qu’il s’agisse de construction ou de rénovation. Les beaux jours étant hélas derrière nous, nous vous proposons un panora- ma complet en matière de chauffage et d’isolation. Est-ce le bon moment de changer de chaudière, ou de l’entretenir ? Quel type de nouvelle chaudière choisir ? Quelles sont les innovations qui vous permettront de chauf- fer votre «chez vous» de façon intelligente et écono- mique ? Quels matériaux peut-on privilégier pour une isolation optimale ? Comment faire reculer l’hu- midité et ventiler de façon efficace ? En matière de rénovation comme de construction, les aspects pratique et économique ne sont pas forcément incompatibles avec l’innovation et l’es- thétisme. Se lancer dans des travaux en hiver, voilà une occasion d’amener à l’in- térieur le soleil et la chaleur qui man- quent souvent à l’extérieur ! Créez des ouvertures, jouez avec les couleurs et les éclai- rages. Vous verrez aussi que même votre salle de bains et votre cuisine sont sujettes à embellis- sement. La technologie a égale- ment toute sa place dans votre maison, qu’il s’agisse des systèmes d’alarme pour votre sécurité, ou de la domotique pour vous faciliter la vie au quotidien. A vous de choisir ce qui fera votre bon- heur ! Yoann Henry Le projet de toute une vie C’est décidé cette année on construit ! Dans ce dossier Les meilleures adresses pour réaliser le rêve de votre vie ! Construisez, rénovez, embellissez !

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Parce qu’une maison, c’est bien davantage que des murs et un toit,pas question de démarrer votre chantier tête baissée ! Au fil despages qui suivent, vous trouverez des idées, des conseils, des

bons plans et des bonnes adresses pour vous aider dans tous vos pro-jets, qu’il s’agisse de construction ou de rénovation.

Les beaux jours étant hélas derrièrenous, nous vous proposons un panora-ma complet en matière de chauffage etd’isolation. Est-ce le bon moment dechanger de chaudière, ou de l’entretenir? Quel type de nouvellechaudière choisir ? Quellessont les innovations quivous permettront de chauf-fer votre «chez vous» defaçon intelligente et écono-mique ? Quels matériauxpeut-on privilégier pour une isolationoptimale ? Comment faire reculer l’hu-midité et ventiler de façon efficace ?En matière de rénovation comme deconstruction, les aspects pratique etéconomique ne sont pas forcémentincompatibles avec l’innovation et l’es-

thétisme. Se lancer dans des travaux enhiver, voilà une occasion d’amener à l’in-térieur le soleil et la chaleur qui man-quent souvent à l’extérieur !Créez des ouvertures, jouez avec les

couleurs et les éclai-rages. Vous verrez aussique même votre salle debains et votre cuisinesont sujettes à embellis-sement.La technologie a égale-

ment toute sa place dans votre maison,qu’il s’agisse des systèmes d’alarmepour votre sécurité, ou de la domotiquepour vous faciliter la vie au quotidien. A vous de choisir ce qui fera votre bon-heur !

Yoann Henry

Le projet de toute une vie

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MAISON NEUVE

Une maison en bois,en brique ouen béton ?Quel matériau choisir pour la constructiond’une maison ? Le bois revient en force, la

brique gagne duterrain et le bétonse maintient.Chacun a sesatouts.

Le bois

Sur le marché de laconstruction, le boisrevient en force

dans nos régions grâce à ses qualités écologiques.Ce matériau ancestral est naturel et renouvelable,sans oublier son effet bénéfique sur l’atmosphèrepuisqu’il stocke le gaz carbonique lors de sa crois-sance. À la fois robuste et léger, il possède desqualités de portance appréciées pour la structurede la maison : charpente, ossature (murs),poteaux et poutres. Sa souplesse lui permet des’adapter aussi bien aux constructions classiquesqu’aux maisons contemporaines. Contrairement

aux idées reçues, ilfait preuve d’unebonne tenue au feu,répondant à lamême réglementa-tion en la matièreque les autres maté-riaux. Sa forced’inertie et sa faibleconductivité, suppri-mant les effets decondensation et évi-tant les déperditionsde chaleur, en fontun excellent isolantt h e r m i q u e .Réputées pour s’in-tégrer harmonieuse-ment dans le paysa-ge, les maisons enbois sont cinq foismoins lourdes queles maisons maçon-nées, ce qui réduit lecoût des fondationset la durée du chan-tier en facilitant l’im-plantation sur desterrains meubles oupentus. Plus encoreque pour un autrematériau, la bonneconception du bâti-ment garantit sa lon-gévité, à l’image dela maison à ossatu-re bois actuellementtrès en vogue. Elleest constituée d’unetrame de panneauxmuraux au sein des-quels on intègre un

DOSSIER SPÉCIALHABITAT

AUTOMNE-HIVER2012

FocusDu bois en granuléspour votre poêle

Si vous avez la place d’entreposer le combustible, lespoêles à granulés sont un mode de chauffage performantet économique, à condition d’être bien réglés.

Les granulés de bois, que l’on appelle aussi pellets, sont com-posés de sciure et de copeaux de bois compactés. Grâce à

leur petite taille (2 cm de long sur 6 à 9mm de diamètre) et leur densité,ils constituent un combustibletrès efficace évitant la manipula-tion des bûches. Outre leur carac-tère écologique valorisant les rési-dus de bois, leur prix s’avère aussiattractif. Les pellets sont en effetmoitié moins chers que le fioul etcoûtent 25 % de moins que legaz. Toutefois, avant d’opter pourles granulés, veillez à ce qu’il exis-te un point d’approvisionnement àproximité de chez vous afin de nepas alourdir la facture par desfrais de transport trop impor-tants, de surcroît néfastes pourl’environnement. Choisissez depréférence ceux qui sont homolo-gués NF granulés biocombus-tibles.Les pellets sont livrés en vrac ou

en sacs de 15 kilos, la première solu-tion étant la plus rentable, si vous avez suffisamment de placepour les entreposer. L’idéal est de disposer d’un espace à l’abride l’humidité dans le sous-sol ou le garage, pas trop loin dupoêle. En fonction de la taille de son réservoir, de 20 à 60 kg,ce dernier pourra fonctionner en autonomie pendant unepériode allant de 12 heures à 3 ou 4 jours. La production decendres étant moins importante qu’avec des bûches, l’entre-tien est minimal.

H a u t r e n d e -m e n tUn poêle à granulés (norme EN 14785 affichant le labelFlamme verte) peut atteindre un rendement de 80 à 90 % àcondition d’être bien réglé. Il est donc conseillé de faire appelà un spécialiste pour son installation. Si vous l’utilisez enappoint, un poêle à convection suffira pour chauffer la pièceprincipale ou l’appartement. Pour un chauffage principal, lespoêles à air canalisable ou hydraulique sont mieux adaptés.Dans le premier cas, une canalisation reliée au poêle achemi-ne l’air chaud dans toutes les pièces. Dans le second, la cha-leur de combustion est récupérée par un échangeur qui chauf-fe l’eau circulant dans vos radiateurs. Sont généralement inté-grés le démarrage automatique et un thermostat pour réglerla température souhaitée dans les pièces.Vous avez droit à un crédit d’impôt* de 15 % pour une pre-mière installation et de 26 % pour le remplacement d’unancien appareil, si votre poêle à granulés a un rendementsupérieur à 70 % et un taux de monoxyde de carbone (CO)inférieur ou égal à 0,3 %.

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isolant avant de les recouvrir d’un habillage intérieuret extérieur. Le bois a, malgré toutes ses qualités, un inconvénientmajeur : il est sensible à l’humidité et fragile face auxinsectes xylophages. Il faut donc le traiter régulière-ment (tous les 10 ans) ou choisir une essence impu-trescible comme le mélèze dont la teinte vire au grisau fil du temps.

La brique

La brique creuse classique s’efface peu à peu au pro-fit de la brique alvéolaire, couramment appeléeMonomur. Fabriquée elle aussi en terre cuite, elleprésente un réseau d’alvéoles plus dense, fin et serré

qui lui confère un fort potentiel isolant, équivalent àcelui d’un mur doublé de 10 cm de laine de verre.Plus la brique est épaisse (30 à 37,5 cm), plus ellerépond aux exigences de haute qualité environne-mentale (HQE). On peut l’utiliser pour bâtir les mursextérieurs d’une maison sans avoir à ajouter une iso-lation complémentaire. De plus, sa résistance méca-nique (une seule brique peut supporter plus de 100tonnes !) et l’assemblage par des joints minces decolle éliminent les ponts thermiques ou points froids

entre le mur et le plancher ou le refend. Revers de la médaille : sa mise en œuvre récla-

me une technicité différente du savoir-faire

habituel desmaçons. Pourconserver sesatouts, la briqueMonomur doitimpérat i vementêtre utilisée par unprofessionnel qui enmaîtrise la pose.

Le béton

Le bloc de béton traditionnel, mieux connu sous lenom de parpaing, est composé de graviers et d’eau.Ses principales qualités sont sa solidité et sa longévi-té. Il est également bon marché, mais ses perfor-mances en termes d’isolation sont insuffisantes pourrépondre aux nouvelles exigences thermiques. Il fautdonc lui ajouter un isolant, ce qui a pour effet de fairegrimper son prix. Se rapprochant de la pierre, le béton cellulaire (ousiporex) constitue une alternative pour la réalisationde murs périphériques. C’est un matériau léger etsimple à poser. Composé de chaux, de sable, depoudre d’aluminium et d’eau, il se présente sous la

forme d’un bloc plein mais sa faible résistance à lavapeur d’eau le fragilise. Ce défaut peut cependantêtre corrigé par un enduit extérieur de qualité, d’au-tant qu’il existe désormais des blocs de béton cellu-laire d’une profondeur de 50 cm, compatibles avec lelabel BBC (bâtiment basse consommation).

HABITAT CHAUFFAGE

En finir avec les pontsthermiques

Situés aux points de raccords des différentesparties d’une construction, les ponts thermiquessont responsables d’une perte de chaleur impor-tante. Des solutions existent pour les supprimer.

Ce sont les points faibles de l’isolation d’une maison.Les ponts thermiques sont des endroits où l’isolationde l’enveloppe du bâtiment est rompue. Dans lesconstructions maçonnées, ils se situent principale-ment à la jonction du mur extérieur avec le plancherdu rez-de-chaussée et de l’étage, ou à celle du murextérieur et d’un mur de refend (mur intérieur), ouencore à l’angle du rampant sous toiture et du mur

extérieur. Ils sont aussi fréquents là où l’on observeun changement de matériaux dont la résistance ther-mique est différente, par exemple autour desfenêtres et au seuil des portes. L’insertion d’un bal-con dans la structure du bâtiment est également pro-pice aux ponts thermiques.Dans une maison pas ou mal isolée, ces zonesfroides entraînantdes risques decondensation res-tent peu souli-gnées, tant lesdéperditions ther-

Vous connaissiez la prime à la casse pour les voitures.Mais saviez-vous qu’un dispositif semblable existe pour les chaudières ?

Sur les 18 millions de chaudières installées en France, on estime qu’1 million ont plus de 15 ans. Ces chau-dières anciennes et donc moins performantes ont vocation à être remplacées rapidement. Pour ce faire, ilexiste un dispositif, financé par les fournisseurs et mis en œuvre avec le concours de l’Etat. Pour le change-ment d’une chaudière de plus de 15 ans, cette prime s’élève à 120 € au moins, pour l’achat d’une chaudiè-re basse température ; à 350 €, au moins, pour l’achat d’une chaudière à condensation ; et à 400 € pourune chaudière à bois. Cette prime est aussi valable pour le remplacement d’un appareil indépendant de chauf-fage au bois (poêle à bois, insert, foyer fermé...) de plus de 15 ans par un nouveau plus performant et moinspolluant et s’élève alors à 120 € au moins.

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miques par l’ensemble des parois sont impor-tantes. En revanche, quand l’isolation est globale-ment performante, la perte de chaleur qu’ellesengendrent peut atteindre 30 %. Un taux inaccep-table dans les bâtiments basse consommation.

Comment les éviter ?

Pour ne pas créer de ponts thermiques, mieuxvaut agir dès la conception du bâtiment.L’assemblage des composants de la paroi doit êtreparfait. Lessystèmes deconstructionmis en œuvreaujourd’hui entiennent comp-te. Des rup-teurs de pontsthermiques,en général despièces en poly-styrène, sontpar exemplei n t e r c a l é sentres lespans de murset les plan-chers. Il esté g a l e m e n tpossible d’inté-grer l’isolationthermique à lamaçonnerie enutilisant desmatériaux àisolation répar-tie pour mon-ter les murse x t é r i e u r s .Dans cettecatégorie, ontrouve lesbriques alvéo-laires, dites «monomur », etles blocs debéton cellulairequi présententune forte iner-tie. Les mai-sons à ossatu-

re bois constituent une alternative intéressantedans la mesure où elles intègrent l’isolation dans laparoi, entre les poutres qui la constituent.

Comment les corriger ?

En rénovation, une seule solution : l’isolation tousazimuts ! Une intervention par l’extérieur, commeun manteau à votre maison, s’avère très efficacepour assurer la continuité de la couche isolante.Elle peut être réalisée à la faveur d’un ravalementde façade. Les ponts thermiques liés à la structu-re de la construction sont ainsi recouverts.Imaginez : l’isolant d’origine accolé au mur estcoupé par la dalle du sol qui s’y intègre, ce quilaisse passer la chaleur vers la paroi opaque. Enplaçant une couche d’isolant sur le côté extérieurde cette paroi, le passage de la chaleur est blo-qué.En agissant à l’intérieur de la maison, le principeest d’identifier les endroits sensibles. Leur mauvai-

FocusRénovation :quelles aides financières ?

Il est possible de profiter d’aides financières pour rénoverson logement. Elles sont majoritairement accordées dansle cadre de l’amélioration énergétique de l’habitat.

L’agence nationale pour l’améliora-tion de l’habitat (ANAH) ainsi

que la plupart des collectivi-tés territoriales (régions,départements, intercommu-

nalités) peuvent vous aider àsupporter le poids financier de

la rénovation de votre logement.Ces aides soumises à condition de

ressources s’adressent auxménages modestes, propriétaires

de leur logement. Elles couvrentessentiellement les travaux visant à

réaliser des économies d’énergie, àaméliorer l’accessibilité et à lutter contre l’insalubrité. Qu’ils soient propriétaires ou locataires, les retraités du régi-me général de la Sécurité sociale peuvent profiter d’une sub-vention de leur caisse de retraite, si leurs ressources nedépassent pas le barème fixé. Pour les foyers ne répondantpas aux conditions de ressources exigées par ces aides, il exis-te deux dispositifs de l’Etat liés à la rénovation énergétique desbâtiments. Ainsi, si vous profitez d’un ravalement ou d’un chan-gement de toiture pour isoler votre maison, une partie de cestravaux pourront être pris en compte

Crédit d’impôt et prêtLe crédit d’impôt développement durable permet de déduirecertaines dépenses des impôts sur le revenu. Il s’adresse auxpropriétaires comme aux locataires mais uniquement pourleur résidence principale. Son montant est plafonné sur cinqans à 8 000 € pour une personne seule et à 16 000 € pourun couple, auxquels s’ajoutent 400 € par personne à charge.Pour y prétendre, les travaux doivent impérativement être réa-lisés par le professionnel qui fournit l’équipement ou les maté-riaux, facture à l’appui. Ils doivent répondre à un niveau de per-formance énergétique fixé par l’Etat dans les domaines sui-vants : l’isolation thermique des parois opaques et vitrées, l’ins-tallation de certains systèmes de chauffage et de productiond’eau chaude sanitaire (solaire, bois, chaudière à condensa-tion, pompe à chaleur, appareil de régulation), d’éolienne, depanneaux photovoltaïques et la réalisation d’un diagnostic deperformance énergétique (hors obligation réglementaire). Lestaux de déduction fiscale varient en fonction de la nature destravaux et sont fixés chaque année. En 2012, ils ont baissé de15 % par rapport à 2011. Si leur revenu fiscal annuel est infé-rieur à 30 000 €, les propriétaires d’une résidence principaleconstruite avant 1990 peuvent cumuler le crédit d’impôt avecl’éco-prêt à taux zéro. Le montant de ce prêt sans intérêtsvarie en fonction du bouquet de travaux choisi pour l’améliora-tion de la performance énergétique du logement. Son maxi-mum est fixé à 30 000 € remboursable sur 15 ans.

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se étanchéité à l’air permet en général de les repérerfacilement, mais pour davantage de précision, vouspouvez faire appel à un professionnel équipé d’unecaméra thermique. Souvent, l’isolation des comblesest nécessaire. Il est également possible de suppri-mer les déperditions par le plancher en le recouvrantd’un isolant puis d’une dalle flottante.

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Chaudières :entretien annuelobligatoireL’entretien annuel de votrechaudière par un professionnelqualifié est obligatoire, pourvotre sécurité et pour qu’ellereste performante.

Qu’elles fonctionnent au fioul, augaz ou au bois, toutes les chau-dières dont la puissance nominaleest comprise entre 4 et 400 kilo-watts doivent subir un entretienannuel effectué par un profes-sionnel qualifié. Si votre logementest équipé d’une chaudière indivi-duelle, l’entretien est à votre char-ge, que vous soyez propriétaireou locataire. Pour les systèmesde chauffage collectif, c’est le pro-priétaire ou le syndicat de copro-priétaires qui est responsable. Laplupart des entreprises spéciali-sées proposent des contratsd’entretien incluant la visiteannuelle obligatoire ainsi que ledéplacement et la main-d’œuvreen cas de panne mais pas le prixdes éventuelles pièces à changer.

Pour consommermoins d’énergie

Plusieurs opérations doivent êtreréalisées pendant la visite d’entre-tien : la vérification du bon fonc-tionnement de la chaudière ainsique son nettoyage et son réglagesi nécessaire. De plus, le profes-sionnel doit évaluer le rendementde la chaudière et le compareraux références des appareils lesplus performants sur le marché.Les émissions de polluants atmo-sphériques sont estimées selon lemême principe. Vous disposezainsi d’indications fiables sur laperformance énergétique et envi-ronnementale de votre chaudière. Celle-ci peut également émettredu monoxyde de carbone (CO) encas de défaut d’étanchéité. Lecontrôleur doit détecter ce gazdangereux dans l’air ambiant. Sisa présence est avérée, il doitvous en informer et prendre lesmesures nécessaires (ventilation,changement du conduit de

fumée) ou maintenir la chaudière à l’arrêt au cas oùle taux relevé est supérieur à 50 ppm. Le monoxydede carbone ne se voit pas, n’a pas d’odeur et peutêtre mortel en cas d’inhalation prolongée.Le professionnel a également l’obligation de vousconseiller sur le bon usage de votre chaudière, lebesoin de la remplacer ou les améliorations à appor-ter à votre installation de chauffage. Si celle-ci resteen bon état, vous consommerez moins d’énergie etferez des économies. Une attestation mentionnantl’ensemble des opérations effectuées doit vous êtreremise, au plus tard 15 jours après la visite d’entre-tien annuelle.

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Les différentstypes de chaudièresSi vous souhaitez affronter les grands froids avecsérénité et sans vous ruiner, c’est maintenant qu’ilfaut vous intéresser au système de chauffage. Leschaudières, produits stars de l’hiver, peuvent repré-senter jusqu'à 15 % du budget d’un ménage, selon

leur consommation d’énergie. Le choix d’une chau-dière n’est donc pas à prendre à la légère. Pour vousaider à trouver la chaudière qui vous convient, voici unaperçu de ce qui existe actuellement sur le marché.

Les chaudièresà combustion

On regroupe sous cette appellation les systèmes dechauffage les plus classiques, les chaudières au gaznaturel, au gaz propane et au fioul. Elles peuvent être à basse température, avec unetempérature moins élevée que les chaudières clas-siques et un rendement de 90 %, ou à condensation,

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en récupérant la chaleur de la vapeur d'eau issuede la combustion. Leurs prix vont de 500 euros à3000 euros.

Les chaudières à bois

Elles aussi minoritaires, les chaudières à bois s’ins-crivent dans un esprit écologique et économiqueen s’alimentant de bûches. Leurs rendements, quivarient selon la méthode de combustion, vont de55 à 100%. Niveau prix, comptez entre 9000 et13 000 euros. Certains modèles mixtes propo-sent l’utilisation du bois mais aussi des granulés.

Les chaudières électriques

Peu conseillées pour un chauffage central, ellessont cependant fort utiles pour du chauffage d’ap-point et se branchent directement sur l’installation

électrique. Ce type de chaudière est parfaitementcompatible avec le chauffage au sol. Leur prix rela-tivement peu élevé constitue l’intérêt majeur deces chaudières qui sont disponibles à partir de1000 euros, mais peuvent faire très rapidementgrimper la facture d’électricité.

Rachel Bruckmann

Gardez la chaleuren isolant les comblesDans une maison, 30 % des pertes de chaleurse font par le toit. Il est donc essentiel de bienisoler les combles, qu’ils soient aménageablesou perdus.

L’air chaud monte, c’est ce qu’on appellela convection. Lorsque vous chauffezvotre maison, une partie de la chaleur vas’échapper par le toit. Afin d’éviter cesdéperditions thermiques, une seule solu-tion : isoler les combles. C’est assezfacile techniquement et l’investissementnécessaire sera vite rentabilisé carvous réaliserez d’importantes économiesd’énergie.Plusieurs possibilités s’offrent à vous en fonction

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FocusDouble flux, la VMCqui réchauffe

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ler. La solution la plus simple estd’ouvrir les fenêtres pour aérer.Dix minutes suffisent pour renou-veler l’air d’une pièce. C’est ungeste indispensable dans les

maisons anciennes qui nesont pas équi-

pées d’uneVMC. Plusefficace carf o n c t i o n -nant demanière per-manente, laven t i l a t i onmécan iquecontrôlée est

o b l i g a t o i r edans les habita-

tions construitesdepuis 1982. En simple

flux, elle évacue l’air vicié deslogements par aspiration via des

bouches d’extraction dans les pièces de service (cuisine,salle de bains, WC) alors que des entrées captant l’airfrais de l’extérieur sont placées dans les pièces à vivre(séjour, chambres), en général au niveau des fenêtres.Plus élaborée, la VMC double flux permet de réaliser deséconomies d’énergie tout en remplissant sa fonction derenouvellement de l’air ambiant. Grâce à un échangeurthermique, elle récupère les calories de l’air vicié sortantpour réchauffer l’air puisé à l’extérieur qui circule ensuitedans la maison. Cet apport d’air chaud fait gagnerquelques degrés à la température ambiante de votre inté-rieur. Vous pouvez ainsi réduire d’un quart votre facturede chauffage.

Comment l’installer ?Il est recommandé d’installer la VMC double flux dans lescombles de la maison ou à défaut dans un cellier. Il fautavoir suffisamment de place car l’air n’est plus aspiré pardes grilles d’aération, comme dans un simple flux, maispar le biais d’un caisson d’extraction s’ajoutant aux cais-sons de prise d’air et de répartition. La centrale de venti-lation doit être reliée aux bouches d’extraction mais aussià des bouches de soufflage pour diffuser l’air réchauffédans les pièces sèches. Larges de 100 à 350 mm, desgaines souples doublées d’un isolant assurent cette liai-son. Le passage de ces gaines dans les plafonds ou à l’in-térieur des murs, ainsi que l’implantation des bouches,sont plus faciles à réaliser lors de la construction d’unlogement neuf qu’en rénovation. Transformer une VMCsimple flux existante en double flux peut également s’avé-rer complexe. Par conséquent, mieux vaut faire appel à unprofessionnel. Pose comprise, le prix d’une VMC doubleflux s’élève à environ 2 000 € en neuf et 3 500 € en réno-vation. C’est trois fois plus cher qu’une VMC simple fluxhygroréglable mais c’est plus rentable à long terme en rai-son des économies d’énergie réalisées.

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de la nature descombles, c’est-à-dire s’il s’agit d’unespace perdu sousla toiture ou si leurhauteur et leur sur-face sont suffi-santes pour lesaménager en pièceà vivre. Pour descombles perdus,l’isolation est trèsfacile à mettre enplace. Il suffit deposer un matériau

isolant sur le plancher du grenier, en plaçant sinécessaire une membrane d’étanchéité au préalable.

Choix des matériaux

Vous avez le choix entre les laines minérales, notam-ment la laine de verre en rouleau, pas chère et pra-tique. Prévoyez une épaisseur minimale de 200 mmà poser soigneusement afin d’assurer la continuité del’isolation. Attention, ce produit qui ne doit pas êtremouillé ni écrasé est allergisant au toucher et l’inha-lation de ses fibres peut être dangereuse. Vous pouvez aussi opter pour des matériaux écolo-giques, naturels et sains, souvent issus de végétaux,et dont la consommation énergétique pour la fabrica-tion est moindre. Présentées sous forme de rou-leaux, les laines de chanvre et de lin sont très effi-caces. Fabriquée à partir de papiers recyclés, laouate de cellulose en vrac apporte aussi une solutionpratique et économique. Elle est facile à insuffler et se

feutre dans toutes les cavités, ce qui évite les pontsthermiques.Pour les combles aménageables, l’isolation doit êtremise en œuvre sous la toiture, entre les chevrons de

la charpente, en laissant un vide d’air pouréviter l’humidité. Là aussi, vous pouvez utili-ser de la laine de verre ou des panneaux enpolystyrène extrudé. La laine de bois enpanneaux semi-rigides est parfaitementadaptée car, outre son pouvoir isolant enhiver, elle est très performante en matièrede déphasage (le temps qu’il faut à la cha-leur pour pénétrer à l’intérieur de l’isolant),ce qui garantit un très bon confort d’été.Dans tous les cas, vous pouvez ajouter unpare-vapeur avant de fixer la paroi intérieu-re en plaque de plâtre.

APEI-Actualités. F.L.

Du nouveau dans lafamille chauffe-eau :l’aérosolaire Vous connaissiez le chauffe-eau solaireet le chauffe-eau thermodynamique.Voici le système aérosolaire qui combineles deux technologies.

Dans la famille chauffe-eau, les générationsse suivent et ne cessent d’innover en utili-sant les énergies renouvelables. Il y a lechauffe-eau solaire fonctionnant à l’aide depanneaux orientés au sud et généralementinstallés sur la toiture. Ces capteurs reçoi-vent les rayonnements du soleil dont l’éner-gie chauffe un fluide caloporteur qui passedans un ballon, transmettant sa chaleur àl’eau sanitaire via un échangeur thermique.Le fluide refroidi retourne vers les capteurspour un nouveau cycle. Environ 50 % desbesoins en eau chaude du foyer équipésont ainsi assurés. Pour le reste, il estnécessaire de faire appel à un appoint élec-trique ou un raccordement à la chaudière.Le chauffe-eau thermodynamique récupèrequant à lui les calories de l’air ambiant pourchauffer l’eau grâce à une pompe à chaleurintégrée. L’air aspiré passe par un évapo-rateur où ses calories sont emprisonnéespour transmettre leur énergie à un fluidefrigorigène qui est comprimé pour seréchauffer. Un condenseur transmet lachaleur à l’eau du ballon. Là encore, unappoint électrique peut s’avérer nécessai-re.

De l’eau à 60°

Le chauffe-eau aérosolaire combine les deux sys-tèmes précédents afin de chauffer une plus grandequantité d’eau jusqu’à 60 à 65°, même par une tem-pérature extérieure de -5° à -15° ! La totalité des

besoins en eau chaude sanitaire sont ainsi assuréssans apport électrique complémentaire. Cette per-formance est possible grâce à un panneau solairecapable de capter les calories de l’air ambiant. Il agitcomme une pompe à chaleur mais sans ventilation

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AUTOMNE-HIVER2012

mécanique. C’est un fluide frigorigène circulant à l’in-térieur du panneau qui se gazéifie sous l’effet deschangements de la température atmosphérique. Ilest ensuite compressé pour atteindre 110 à 130°puis transmet cette chaleur à l’eau de l’accumulateurthermique à travers un échangeur de température.Ce système a l’avantage de fonctionner hiver commeété. Pour garantir un rendement opti-mal, il est conseillé d’orienter lepanneau aérosolaire vers le sudmais pas forcément en toiture,ça peut être sur un mur. On peuten installer plusieurs, sachantqu’un panneau suffit aux besoinsd’un ballon d’une contenance de300 litres.

APEI-Actualités. F. L.

Les nouveauxinserts révolu-tionnentla cheminée Rendement exceptionnel, looket format modernisés… Qued’innovations pour les insertsde cheminée ! Présentation dela nouvelle génération desfoyers encastrables.

Installer un insert dans sa cheminée, c’estl’assurance d’une belle flambée dont onprofite pour chauffer la maison car l’effica-cité d’un foyer fermé est bien supérieure àcelui d’un âtre ouvert. Et aujourd’hui, c’estencore plus que ça grâce à une nouvellegénération de foyers encastrables dont lesperformances techniques et esthétiquessont exceptionnelles, dans une gamme deprix de 3 000 à 5 000 €.Ils ont de l’allure, ces nouveaux foyers boisavec leurs lignes épurées qui s’adaptentparfaitement à l’habitat contemporain.Outre le confort thermique, ils apportentun caractère moderne à votre cadre devie, comme de véritables éléments dedécoration. Vous avez le choix entre desmodèles de forme compacte et carrée,plutôt classiques pour intégrer plus facile-ment une cheminée traditionnelle, ou desvariantes rectangulaires plus allongées,très design pour une vision maximale desflammes. Les cadres présentent des fini-tions soignées et élégantes.

Chauffageen panoramique !

La variété se décline aussi pour les vitrages dispo-nibles en plusieurs dimensions, style écran plat, enangle pour une forme panoramique, ou encore surtrois faces donnant un aspect bombé. Les portesvitrées deviennent même escamotables, verticale-

ment ou sur le côté du corps de chauffe. Certainsappareils peuvent fonctionner porte fermée pour lechauffage mais aussi porte ouverte comme unesimple cheminée.Sur le plan thermique, les nouveaux foyers encas-trables battent des records en présentant des ren-dements supérieurs à 75 %. Capables de brûlerdes bûches ou des briquettes de bois, ils sont équi-pés d’une chambre de combustion permettant unediffusion rapide de la chaleur. La qualité des maté-riaux de blindage interne assure une températureélevée et garantit une inertie thermique de longuedurée. Des options renforcent encore la perfor-mance : réglage de précision optimisant la combus-tion, thermostat assurant une températureconstante, régulateur de vitesse électronique pourla ventilation et la répartition de la chaleur dans lamaison, buses d’évacuation munies de clapet pivo-tant pour orienter la chaleur vers les différentespièces du logement, etc. Sans oublier, pour votresécurité et l’environnement, la diminution des émis-sions de poussières et des rejets de monoxyde decarbone souvent inférieurs à 0,09 %.

APEI-Actualités. F. L.

Les sols chauffants

Ce type de chauffage par le sol fonctionne sur lemême principe que le soleil, par rayonnement. Lachaleur, en se diffusant à travers le sol, rayonnevers les objets et les parois qui réchauffent à leurtour l'air ambiant. Ayant fait des progrès considé-

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rables depuis sa création, le sol chauffant bassetempérature est considéré aujourd'hui comme unesolution d'avenir.Il existe deux grands types de sols chauffants : le solchauffant à eau chaude et le sol chauffant élec-trique.

Le sol chauffant à eau chaude

Le sol chauffant à eau chaude est le moyen d'émis-sion de chaleur le plus confortable car il présenteune grande surface de chauffe à basse températu-re (inférieure à 28°C). Pour installer un plancherchauffant, il faut disposer d'un système de chauffa-ge central.Un réseau de tuyaux est alors posé sur une couched'isolation thermique, puis noyé dans une dalle.L'eau de chauffage circule dans les tuyaux etréchauffe la dalle. Par rayonnement, la dalleretransmet la chaleur à la pièce.

Le sol chauffant électrique

Le sol chauffant électrique est lui aussi un moyend'émission de chaleur confor-table. Au lieu d'être constituéd'un réseau de tubes PERcomme le sol chauffant à eauchaude, ce sont des câbleschauffants posés sur une trameen fibre de verre qui réchauffe ladalle. Le sol chauffant électriqueest également très mince, il seglisse aisément dans la colle ou leragréage. La températureambiante est régulée par un ther-mostat électronique.

Rachel Bruckmann

Engagezla lutte contrel’humidité L’humidité est un véritablefléau pour votre maison et ungouffre pour votre consomma-tion d’énergie. Il existe diffé-rents moyens pour la com-battre.

Fortement présente dans l’air ambiant, l’humiditépeut causer des maladies respiratoires. C’est aussiune source d’inconfort qui incite à pousser le chauf-fage, entraînant une augmentation de la consom-mation énergétique de l’ordre de 20 %. Les dégâtsoccasionnés dans l’habitat sont multiples : papiers

peints qui se décollent, déformation des revête-ments de sol, apparition de salpêtre sur les mursqui peuvent se détériorer jusqu’à l’effritement,dégradation de l’état des huisseries, etc. Déterminer la provenance de l’humidité est la pre-mière chose à faire pour y remédier. Les remontéescapillaires font partie des causes les plus fréquenteset les plus compliquées à traiter. Situées à la basede la fondation de la maison, elles sont liées à la pré-sence d’une nappe phréatique à proximité ou à unterrain gorgé d’eau en cas de fortes pluies. L’eauremonte du sol dans le mur sous l’effet d’une ten-sion électrique naturelle se créant en surface. Pours’en débarrasser, il est possible de drainer le terrainautour de la maison ou d’utiliser un courant élec-trique pour refouler l’eau vers le sol. Mieux vaut faireappel à un professionnel qui choisira le moyen lemieux adapté en fonction du diagnostic.

Ventiler et isoler

Dans les caves, les sous-sols et les rez-de-jardin aucontact de la terre, on observe couramment desinfiltrations latérales dans la maçonnerie qui peuventdonner lieu à la pose d’une membrane d’étanchéité

ou à des injections hydrofuges.Quand l’humidité touche le murextérieur de la maison, il est pos-sible de procéder à un ravale-ment à l’aide d’un matériau respi-rant, tel qu’un enduit à base dechaux et de sable qui ne se fissu-re pas. Une autre solution pourempêcher la pénétration deseaux de pluie consiste à recouvrirle parement d’une peinturemicroporeuse. Assez chère etpas écologique, elle est recom-mandée sur le bois mais utilisableégalement sur d’autres supports: parpaings, briques, béton, etc.À l’intérieur de votre logement, ilfaut éviter la condensation grâceà un système de ventilation(VMC) ou à défaut, une bonneaération. Changez vos vieillesfenêtres pour du double vitrageen veillant à la qualité des maté-riaux d’encadrement et à l’inté-gration dans le bâti existant. Sinécessaire, améliorez l’isolationdans les combles en laissant unvide d’air entre la toiture (aprèsavoir vérifié son étanchéité) etl’isolant. Idem sur les murs inté-

rieurs en posant un pare-vapeur entre l’isolant et laparoi en plaque de plâtre.

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Dans lesm a i s o n sanciennes,les pièces semodernisentavec l’appari-tion de nou-veaux maté-riaux et l’évo-lution desmodes dedécoration.Trop sou-vent, l’esca-lier reste àl’écart deces travaux,c o n f r o n t équotidienne-ment àl ’ a g r e s -sion demilliers depas quimontentet des-cendent,

aux marques de talons ou aux griffes du chien. Au fil du temps, les marchessubissent une détérioration préjudiciable à leur aspect. Elles se creusent et sepatinent. L’entretien régulier ne suffit plus à masquer les dégâts. Une rénova-tion s’impose. En premier lieu, vérifiez l’état général de la structure. Il y a defortes chances qu’elle tienne bon. Pour exemple, un escalier en chêne dure aumoins 200 ans ! Si vous avez des doutes, faites appel à un menuisier. Si çagrince, il faudra reclouer les marches. Si le souci est purement esthétique,armez-vous de courage pour poncer, vernir, vitrifier, peindre… C’est la métho-de classique, à base d’huile de coude, pour rénover un escalier en bois. Il exis-te néanmoins un procédé moins fatigant pour relooker votre escalier, qu’il soiten bois, en béton ou en métal. En optant pour un habillage, offrez-lui un man-teau neuf sans avoir besoin de le démonter !

Revêtement

La technique consiste à habiller les marches existantes d’un parquet stratifié,de préférence HDF (fibres de haute densité) pour en garantir la qualité. Sonépaisseur est d’environ deux centimètres. Ce revêtement (qui existe égalementen bois massif) se colle directement sur la marche ou vient se poser sur unprofilé aluminium fixé sur la marche afin d’en recouvrir le nez arrondi par lesannées. Il peut être prédécoupé d’une seule pièce afin d’éviter les joints et rac-cords. Facile à nettoyer avec un chiffon humide, il est résistant et antidérapant.L’habillage convient aussi bien aux escaliers droits que tournants. Du chêneclair à l’ébène, de nombreuses teintes sont proposées. Il est possible de choi-sir un coloris coordonné pour la contremarche ou de trancher avec du blancou de l’alu dans un style plus moderne. Des professionnels sont spécialisés dans la rénovation d’escalier mais si vouspréférez le faire vous-même, des kits de rénovation avec le matériau, les outilset le mode d’application sont à votre disposition chez les distributeurs en menui-serie.

Vos fenêtres en bois, alu ou PVCQuel matériau pour les menuiseries de vos fenêtres : le bois, le PVC ou

l’alu ? La performance thermique et l’esthétique vous aideront à choisir, enfonction de votre budget.

Changer de fenêtres, c’est offrir un nouveau look à sa maison. En consultant lescatalogues ou en observant ce qui se fait dans votre quartier, vous aurez une pre-mière idée du style qui conviendrait le mieux chez vous. L’aspect esthétique estessentiel mais ce n’est pas le seul critère de choix. En effet, le prix de l’énergiene cesse d’augmenter et se chauffer coûte de plus en plus cher. Alors autant nepas laisser la chaleur s’échapper par les fenêtres qui représentent en moyenne10 à 15 % des déperditions thermiques. Outre les performances du vitrage, lanature des menuiseries est primordiale pour faire des économies de chauffageen hiver.

Le bois

Le bois est le matériau traditionnel utilisé pour les huisseries. Son élégance natu-relle s’adapte aussi bien à l’habitat ancien qu’au bâti contemporain, d’autant queles constructions bois sont en plein développement. Longtemps réservée aux arti-sans, la fabrication de fenêtres en bois s’est industrialisée, ce qui en a fait bais-ser le coût pour un excellent rapport qualité/prix. Robustes, les fenêtres en bois

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durent longtemps et sont très per-formantes pour l’isolation thermiqueet acoustique. Les essences de bois exotiques,telles que le moabi et le movingui,sont les plus utilisées mais si vouspréférez un bois de pays, le pin (trai-té pour résister aux intempéries)constitue une alternative abordable.

L’alu

C’est la star de l’architecture moder-ne. Grâce à la finesse de sa structu-re, l’aluminium permet de profiter devitrages plus larges pour des piècesplus lumineuses. Idéal pour les baiesvitrées et fenêtres de grande taille.Sur le plan décoratif, il offre de mul-tiples coloris au moyen d’une peintu-re thermolaquée. Matériau rigide etrecyclable, il ne rouille pas mais résiste moyenne-ment aux vents forts. Son principal défaut est une forte conductivité duchaud et du froid, néfaste pour une bonne isolation.Il faut donc éviter les modèles bas de gamme pourprivilégier les nouvelles fenêtres alu, équipées d’unsystème de rupture de pont thermique. L’alu semarie bien avec les autres matériaux, comme leprouvent les fenêtres mixte alu à l’extérieur et boisà l’intérieur. Son prix est souvent plus élevé que celuidu bois.

Le PVC

C’est la solution la moins onéreuse mais aussi lamoins écologique. Le PVC (polychlorure de vinyle)est très pratique en rénovation mais son usage peutêtre refusé par les plans locaux d’urbanisme.Renseignez-vous auprès de votre mairie avant dechanger vos fenêtres. C’est son esthétique « blancplastique » qui vaut au PVC cette mauvaise réputa-tion malgré sa capacité d’adaptation à tous lesstyles. Il existe désormais dans plusieurs teintesmais résiste mal aux rayons UV. Ses performancesisolantes sont très bonnes, à condition d’opter pourle haut de gamme.

APEI-Actualités. Fabienne Lisse

Les isolants bioAujourd'hui l'habitat se préocupe de plus en plusde l'environnement. Voici quelques exemplesd'isolants bio.

Le chanvre

Après les cordes et les textiles, le chanvre se recon-vertit dans l'habitat où il se positionne comme unisolant de choix. Les rouleaux et les panneaux s'uti-lisent exactement comme les laines minérales. Ilspeuvent se placer aux mêmes endroits, commedans les combles, les planchers et les cloisons.Mélangé à la chaux, le chanvre se transforme enbriques résistantes et isolantes aussi bien du pointde vue énergétique que du point de vue sonore etvous apporte une régulation hygrothermique inté-ressante. Idéales pour l'isolation intérieure commeextérieure, pour le doublage des cloisons et même

pour la construction de maisons, les briques dechanvre vous apportent un confort optimal, en hivercomme en été.

Le lin

Le lin fut avec le chanvre l'une des principalesplantes textiles cultivées depuis l'Antiquité ; peu exi-geant en pesticides et en engrais, il est aujourd'huiprincipalement produit dans le nord de la France etnotamment en Normandie. Les fibres courtes nonutilisées par l'industrie textile sont récupérées pourl'élaboration de feutres d'isolation.Le lin est condi-tionné sous forme de panneaux semi-rigides isolantsthermiques et phoniques. Il a un excellent coefficientde conductivité thermique, un bon pouvoir hygro-scopique : la laine de lin peut absorber 10 fois plusd'eau que la laine de verre sans se détériorer. Utilisédepuis plusieurs dizaines d'années comme matériaud'isolation dans les pays du nord de l'Europe, on nelui connaît aucunelimitation, aucundéfaut quand à sespropriétés d'isola-tion, son impactsur l'environne-ment ou sur lasanté des habi-tants.

Rachel Bruckmann

La ouate de

cellulosepour l’isola-tion

Fabriquée à par-tir de papier recy-clé, la ouate decellulose est unisolant écologiquede plus en plusutilisé grâce àses multiples qua-lités.

La ouate de cellulo-se est fabriquée àpartir de papierjournal recyclé. Leschutes de papiersont nettoyées,broyées et mélan-gées à du sel debore. Cet additifnaturel permet auxfibres de résisteraux rongeurs, auxinsectes et à la

moisissure. C’est aussi une substan-ce ignifuge qui génère de la vapeurd’eau en cas d’incendie et empêcheainsi le feu de se propager. Elle necontient aucun produit toxique.Biodégradable et recyclable indéfini-ment, la ouate de cellulose n’est pasirritante. La consommation d’énergieliée à sa production est 8 à 15 foisinférieure à celle des laines minérales.Moelleuses et agréables au toucher,ses fibres suppriment les risques depont thermique grâce à leur textureet leur disposition. Son utilisation envrac est idéale en rénovation car il estfacile de l’insuffler pour isoler descombles perdus, des plafonds, desrampants et des parois intérieures etextérieures. Les flocons sont déver-sés à l’aide d’une machine spécialeentre les bois de structure. Ils se feu-

trent dans les cavités, y compris les plus étroites,sans risque de tassement. Ce système permet uneisolation sans joints et sans coupe, d’où un gain detemps et d’argent. Pour les cloisonnements, lessols et les murs, il existe aussi des panneaux semi-rigides.

Thermique et acoustique

Isolant thermique, la ouate de cellulose permet nonseulement de garder la chaleur dans la maison enhiver mais elle protège aussi des radiations solairesen été grâce à un déphasage (le temps que met unevague de température pour pénétrer à l’intérieurd’un bâtiment) de 15 heures, contre 3 heures pourune laine minérale. Sa capacité d’absorber l’humidi-té ainsi que son étanchéité à l’air et au vent régulentle climat ambiant. De plus, sa densité en fait égale-ment un bon isolant acoustique. Grâce à toutes ces

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qualités, le procédé d’isolation par ouate de cellulo-se est certifié par le CSTB (Centre scientifique ettechnique du bâtiment) dont les indications de miseen œuvre doivent être respectées par les applica-teurs. C’est une garantie importante car de la qua-lité de la pose dépend l’efficacité du produit. Vouspouvez l’insuffler vous-même en louant une machinemais il est vivement conseillé de faire appel à un pro-fessionnel. Le prix est variable selon l’épaisseurnécessaire. Comptez environ 20 € le m2.

Actualités. Fabienne Lisse

Le ravalement de façadene s’improvise pasQu’elle soit en brique, en pierre, en béton ou enbois, la façade de votre maison doit faire l’objet

d’un entretien régulier. Si un ravalement s’im-pose, prenez le temps de le préparer.

Ravaler la façade de sa maison ne consiste pas enun simple nettoyage. Il s’agit d’une remise en étatplus globale qui doit respecter le bâti existant. Enpremier lieu, adressez-vous à la mairie de votredomicile pour vous renseigner sur l’existence deconditions imposées pour les ravalements dans lecadre du plan local d’urbanisme. Il est possible quel’utilisation de certains matériaux ou le choix d’unecouleur soient interdits. Vous aurez à remplir undossier de déclaration préalable qui devra êtreaccepté avant le début des travaux. Si votre maisonest située en bordure de voirie et que dans le cadredu chantier, un échafaudage doit être posé sur l’es-pace public, vous devrez demander une autorisationcomplémentaire auprès de votre mairie. Avant devous lancer dans un ravalement complet, il est

nécessaire de faire un état des lieux de la façade.Plusieurs types de problèmes peuvent survenir enfonction des matériaux qui la constituent. La briqueest sujette à des problèmes d’humidité par remon-tées capillaires ou infiltrations à travers le mur. Ellepeut présenter des traces d’effritement. Autrefoisrecouverte, la pierre est aujourd’hui mise à nue pourmettre en valeur son esthétique mais elle craint lapollution et a tendance à stocker l’humidité. La fis-suration des enduits est fréquente sur le béton.L’apparition de traces blanches traduit une efflores-cence de salpêtre. Le bois subit l’attaque desinsectes xylophages et de la moisissure. Sa couleurs’altère sous l’effet des rayons UV.

Comparez les devis

Une intervention superficielle peut suffire si vousêtes confronté à un encrassement lié au vent et à

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la pluie, à un décollement de peinture ou à une fis-sure de la couche d’enduit. Une opération consis-tant à dépoussiérer, décaper et nettoyer à hautepression permettra de traiter les micro-organismesentraînant des coulures sombres sur la façade. Uneréfection des joints assurera leur étanchéité. Entreles pierres apparentes ou badigeonnée sur toute lasurface extérieure de la maison, la chaux aura unrôle protecteur et une fonction décorative. Son élas-ticité facilite l’adaptation avec d’autres liants etmatériaux, comme le bois, contrairement auxenduits monocouches, plus rigides. Une façaderecouverte de chaux aérienne a une durée de vie de50 ans. Le prix d’un ravalement varie en fonction del’ampleur des travaux à réaliser. Il est conseillé defaire établir plusieurs devis afin de comparer lestarifs proposés par les professionnels. Outre lanature du ravalement, le devis devra comprendreles frais supplémentaires, tels que le montaged’échafaudages. Vérifiez que toutes les étapes duchantier y sont mentionnées et que les produitsemployés sont certifiés et conformes aux normeseuropéennes.

APEI-Actualités. Fabienne Lisse

Isoler sa toiturepar l’extérieurVotre maison a besoin d’une toiture neuve ?Profitez-en pour renforcer son isolation par l’ex-térieur. Vous garderez ainsi l’espace habitabledans les combles.

Dans une maison mal isolée, plus de 30 % de lachaleur s’envole par le toit. Lorsque les comblessont perdus, il est plus facile d’y remédier en isolantleur plancher qui fait écran avec les pièces situéesau-dessous. En revanche, s’ilssont aménagés et font partieintégrante de l’espace habitable,la meilleure solution est une iso-lation par l’extérieur. Vous évite-rez ainsi le désagrément des tra-vaux intérieurs et vous ne per-drez pas de mètres carrés. Lahauteur sous plafond seraconservée. Pas question pourautant d’envisager la dépose puisla repose d’une toiture en bonétat. C’est lorsqu’une réfectionest nécessaire, que les tuiles oules ardoises ont besoin d’êtrechangées, qu’il faut en profiterpour entreprendre une isolationdu toit par l’extérieur. La tech-nique du sarking est adaptée àtous les types de couverture enrénovation et aux charpentes tra-ditionnelles. Sa mise en œuvredoit impérativement faire appel àdes professionnels car ellerépond à un cahier des chargestrès précis et doit tenir comptede la surcharge de poids due à lapose de l’isolant nécessitant des

chevrons supplé-mentaires.

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L’isolation est assu-rée par d’épais pan-neaux rigides enpolystyrène extrudéou par une laineminérale à fortedensité. L’isolantest placé sur un pla-telage recouvrantles chevrons de lacharpente, entre unpare-vapeur et unécran de sous-toitu-re pare-pluie. Descontre-chevrons etdes liteaux permettent ensuite de poser la couver-ture en tuiles ou ardoises. Une bonne étanchéité àl’air doit être assurée pour garantir une haute per-formance thermique. Ce système offre une barrière

isolante sans rupture et supprime doncles déperditions de chaleur dues aux pontsthermiques. Il a aussi l’avantage deconserver les poutres apparentes à l’inté-rieur, ce qui préserve le cachet de la mai-son. Son inconvénient majeur est son prix,plus élevé qu’une isolation traditionnelle,car le sarking réclame davantage de main-d’œuvre et un savoir-faire spécifique.

APEI-Actualités. Fabienne Lisse & Rachel Bruckmann

Le triple vitrage : perfor-mant !

Installer des fenêtres isolantes, c’est limiter lesdéperditions thermiques de votre logement etfaire des économies de chauffage. Faut-il pourautant choisir un triple vitrage ?

Les pertes de chaleur par les fenêtres peuventreprésenter jusqu’à 30 % de la facture de chauffa-ge. Équiper sa maison de modèles isolants permetdonc de faire de substantielles économies mais faut-il pour autant opter pour un triple vitrage ? Toutdépend de la nature de votre projet : s’agit-il d’unerénovation ou d’une construction neuve ? Votre mai-son est-elle bien isolée ? Comment est-elle orientée? Quel est le climat de votre région ? De quel bud-

get disposez-vous ? Répondre à ces questions vousaidera à déterminer vos besoins. Bien connaître lescaractéristiques du triple vitrage vous sera aussiessentiel pour faire un choix éclairé. Il est composéde trois parois vitrées entourant deux espaces her-métiques emprisonnant un gaz rare et non toxique,l’argon, dont les propriétés chimiques le rendentmoins réactif aux stimulations énergétiques. Ceprincipe est le même que pour un double vitragecréant une lame d’air entre la face intérieure et laface extérieure de la fenêtre, mais il est renforcéafin d’améliorer les performances isolantes. Engénéral, les parois présentent une épaisseur de 4mm et les espaces intermédiaires sont larges de16 mm. On parle de verre à faible émissivité lors-qu’il est traité par une fine couche de revêtement àl’intérieur d’une des vitres, pour limiter la transmis-sion de chaleur du rayonnement solaire. Le coeffi-cient de transmission thermique U vous indique lepouvoir isolant du vitrage : plus le U est faible,meilleure est l’isolation. Alors que le niveau maximalréglementaire est fixé à 2 (Ug W/m2.K), les triplesvitrages sont en général inférieurs à 1.

Plus cher

Dans des conditions de pose et d’encadrement équi-valentes, le triple vitrage est près de trois fois plusefficace contre les déperditions thermiques que ledouble vitrage standard. Cependant, son apportsolaire est nettement plus limité. Il laisse moins pas-ser la lumière, ce qui assombrit les pièces etempêche d’emmagasiner la chaleur due à l’enso-leillement. Autres inconvénients : il est plus lourd (ce

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AUTOMNE-HIVER2012

qui nécessite des charnières d’ouverture plussolides pour vos fenêtres) et surtout beaucoup pluscher. Par conséquent, l’investissement n’est pas

rentable si votre maison est exposée au sud. Bienadapté aux bâtiments basse-consommation et auxmaisons passives, l’usage du triple vitrage est moinspertinent dans un habitat classique qui ne serait pasparfaitement isolé. Mieux vaut le réserver aux ouver-tures orientées au nord dans les régions peu enso-leillées. Pour les autres, un double vitrage suffira.Sans oublier que la performance thermique d’unefenêtre dépend aussi de la qualité de son intégrationau bâti, du châssis et de la menuiserie.

APEI-Actualités. Fabienne Liss

Une maisonplus lumineusePour éclaircir votre intérieur, vous avez le choixentre mener de grands travaux ou miser sur unedéco astucieuse. Le point sur ces solutions lumi-neuses.

Vivre dans un endroit sombre, c’est la déprimeassurée ! Or, tout le monde n’a pas la chance d’ha-biter dans une maison neuve, orientée au sud et

profitant de largesouvertures laissantentrer beaucoup delumière tout engarantissant uneisolation performan-te. Si votre loge-ment souffre d’unmanque de lumino-sité, plusieurs solu-tions s’offrent àvous.

Créer desouvertures

Installer une baievitrée, agrandir uneouverture existante,poser une fenêtrede toit ou une ver-rière. Ces projets

sont très efficaces pour faire entrer davantage delumière dans votre maison, à condition d’être bienconçus à l’avance car les travaux nécessaires pourles réaliser peuvent être délicats et onéreux. Ils obli-gent en effet à intervenir sur les murs porteurs ouà percer la toiture dont il faudra garantir l’étanchéi-té. Dans tous les cas, il convient de faire appel à unprofessionnel qui vous conseillera sur les meilleuressolutions à mettre en œuvre en fonction de la confi-guration de votre maison et de votre budget. Parexemple, si vous optez pour une baievitrée, servira-t-elle de point d’entrée

grâce à une ouverture coulis-sante ou la préférez-vous fixepour simplement profiter d’unespace vitré grand format ?Aux contraintes techniquess’ajoutent les impératifs esthé-tiques : en perçant cette ouver-ture, attention à ne pas briserl’harmonie de la façade ! Si pos-sible, programmez le chantierentre avril et octobre afin d’évi-ter les déperditions de chauffa-ge. Adressez-vous à la mairiede votre domicile pour la décla-ration de travaux obligatoire. Il

vous faudra obtenir un permis deconstruire si vous choisissez de bâtir unevéranda. C’est un bon moyen pour créerun sas entre l’extérieur et l’intérieur de lamaison qui laisse entrer la lumière du jar-din.

Abattre des cloisons

Les maisons anciennes sont souvent

constituées de petites pièces obscures. Abattre lescloisons intérieures superflues permet de gagner de

la place et de faire entrer la lumière. Certaines peu-vent être remplacées par des cloisons translucides.Très en vogue, les pavés de verre représentent

aussi une bonne alternative, dans la salle de bainsoù ils apportent de la transparence sans remettreen cause l’intimité des lieux ou pour séparer le coincuisine de la salle à manger sans perdre en lumino-sité. Là encore, les conseils d’un spécialiste seront

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bienvenus pour réussir votre nouvel agencement.

Des couleurs claires

Vous n’avez peut-être pas besoin de vous lancerdans de grands travaux. Un simple coup de pinceaupeut faire la différence. En effet, les couleurssombres absorbent la lumière, il faut donc les éviterau maximum, comme le tissu mural ou les papierspeints trop chargés. Repeignez vos murs en blancou dans une couleur claire. Choisissez un papierpastel ou, pour une ambiance plus chaude, en jauneou orangé. Les peintures satinées, brillantes ou

laquées renverront mieux la lumière, oubliez le mat! Au plafond, le blanc est conseillé et au sol, desteintes plus douces comme le beige ou l’ivoire.Préférez le carrelage, le béton ciré ou un parquetvitrifié pour profiter des reflets que la moquetten’offre pas. En installant des miroirs où la lumière semultiplie, vous gagnez en clarté et les pièces parais-sent plus grandes.

Un éclairage diversifié

Multipliez les sources d’éclairage en gardant leslustres en suspension pour les endroits nécessitantune forte luminosité, au-dessus d’une table en parti-culier. Ailleurs, optez pour des lampadaires et ajou-tez-y des lampes d’appoint dans les coins plussombres. En les plaçant à différentes hauteurs,vous obtiendrez un éclairage indirect chaleureux.Atmosphère cosy garantie !

APEI-Actualités. Fabienne Lisse

Protégez votremaison avec une alarmePour protéger votre domicile contre les cam-

briolages, vous pouvez installer une alarme anti-intrusion. Gros plan sur les différents sys-tèmes.

Chaque année en France, plus de 150 000 cam-briolages sont perpétrés dans des habitations pri-vées. Si vous avez peur que cela vous arrive, vousavez la possibilité de mettre en place un systèmepréventif afin de protéger vos biens. Il existe plu-sieurs types d’alarmes anti-intrusion, à choisir enfonction de vos besoins.

Les alarmesfilaires

C’est le système leplus ancien sur lemarché et le moinscher à l’achat. Lesdétecteurs, la cen-trale et la sirènesont reliés par descâbles qu’il fautcamoufler dans lebâti, ce qui rend sapose compliquée etonéreuse. Nont r a n s p o r t a b l e sd’une habitation àl’autre, les alarmesfilaires conjuguentlongévité et fiabilité.Elles sont plus effi-caces que lesautres modèles surdes superficies deplus de 100 m2.L’idéal est d’intégrerleur installation à laconstruction devotre maison, enayant bien étudié àl’avance les pièces àprotéger car laconfiguration dusystème est définiti-ve.

Sans fil

Les systèmesd’alarme sans filsont faciles à instal-ler, simples à utili-ser et démontablespour être réutilisés

dans un autre logement en cas de déménage-ment. Ils sont largement plébiscités par lesparticuliers en quête de sécurité et de tran-quillité. Plutôt discrets et esthétiques, lesdétecteurs de présence doivent être placésaux endroits stratégiques de la maison : parexemple, dans l’entrée en face de la porte, surune fenêtre accessible facilement à l’arrière dubâtiment, dans un angle du séjour afin debalayer l’ensemble de la pièce, au sous-sol, etc.Lorsqu’un mouvement est détecté, l’informa-tion est transmise à la centrale-sirène par desondes radiophoniques. Il peut y avoir parfoisdes interférences générant de fausses alertes.Doté de télécommandes, ce type d’alarme estalimenté par piles. Pour un bon fonctionne-ment, mieux vaut donc s’assurer régulière-ment du chargement des batteries.

Télésurveillance

Avec ou sans fil, les systèmes d’alarme sontsouvent complétés par un communicateur télé-phonique qui envoie, simultanément au déclen-chement de la sirène, un message sur les télé-phones portables dont les numéros ont été

programmés. Vous êtes ainsi prévenus à distanced’une intrusion dans votre domicile. Sur le mêmeprincipe, votre alarme peut être reliée à une socié-té de télésurveillance qui agira en fonction desmodalités du contrat passé avec elle, moyennant unabonnement mensuel. À votre demande, elle peutainsi prévenir une personne de votre choix résidantà proximité ou envoyer un agent de sécurité surplace.

APEI-Actualités. Fabienne Lisse

La domotique pourpiloter votre confortLa domotique vous permet de fermer les volets,programmer le chauffage, moduler l’éclairage…Désormais, tout se pilote à l’aide d’un écran tac-tile sur une commande centralisée.

Gérer toutes les fonctions électriques de la maisonà partir d’un seul poste de commande ne relève plusde la science-fiction. Ce n’est pas non plus un gad-get superflu pour férus de technologie avant-gardis-te. La domotique constitue une véritable aide à la viequotidienne pour les personnes âgées ou à mobilitéréduite ainsi que pour les familles soucieuses d’éco-nomiser l’énergie et de gagner du temps. Le systè-me met en réseau tous les appareils électriques eten organise le contrôle grâce à une commandecentralisée postée à un endroit stratégique de lamaison, souvent dans l’entrée. Celle-ci est équipée

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d’un écran tactile qui facilite la program-mation.

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Vous pouvez ainsi déclencher manuelle-ment ou automatiquement diverses inter-ventions : allumer les luminaires de la salleà manger, fermer les volets deschambres, éteindre les appareils en veille,etc. Il est aussi possible de rassemblerplusieurs fonctions à mettre en œuvresimultanément en créant un scénario cor-respondant à vos besoins, par exemplelorsque vous partez au travail : éteindre leslumières, baisser le chauffage, actionner l’alarme desécurité… En un seul geste grâce à des prises decourant couplées à un interrupteur, vous pouvez

éteindre tous les appareils restés en veille et réali-ser ainsi de substantielles économies d’énergie. Lamaîtrise de l’éclairage à distance est une arme effi-cace contre la peur du noir qui empêche les enfantsde s’endormir car elle permet de programmer l’ex-tinction progressive de la veilleuse à l’heure souhai-tée. Avec la domotique, vous gérez votre chauffageplus efficacement qu’avec un simple thermostat.Outre une programmation horaire précise, il estpossible d’adapter la température dans différentesparties de la maison. L’intégration de la domotiquedans une maison neuve est plus facile qu’en réno-vation car l’électricien met en place un circuit filairedédié en cours de chantier. Son installation entraîneen moyenne une augmentation de 5 à 10 % du coûtglobal de la construction.

APEI-Actualités. F. L.

CUISINEMobilier de cuisine :minimaliste etmaxi pratiqueLes meubles de cuisine font le grandécart : derrière des façades épuréesse cachent des systèmes ingénieuxpour nous faciliter le quotidien.

L’épure toujours

Cette année encore, la tendance est àl’épure dans les cuisines : les façadeslisses, sans poignée apparente, souventlaquées, leur donnent des airs rutilants,propres et rangés. Le blanc est toujours à l’honneur. Il s’ap-précie en total look ou couplé avec du noirou une couleur vive, avec par exemple desmeubles bas framboise et des placardshauts immaculés. Parmi les coloris ten-d a n c e ,l’aubergi-ne et lep a r m efont leur

apparition. Commeles coloris, lesmatières jouent lecontraste avec dessurfaces ultrabrillantes asso-ciées aux tons trèsmats de meubleset plans de travailen bois, en bétonciré ou en pierre.Plus classique, lebois en solo surtout le mobilierapporte chaleur et

convivialité à cette pièce dédiée au partage. Unebonne option, surtout qu’il a le mérite de bien s’in-tégrer dans les cuisines ouvertes sur le salon.

Détails pratiques

Confortable, modulable, ergonomique : voilà lesmaîtres mots de la cuisine 2012. Devant s’adapterà des espaces qui se réduisent (chez les citadins) età des foyers à taille variable (chez les famillesrecomposées), elle se fait flexible avec des tablettesrabattables, plans de travail coulissants ou motori-

sés permettant de passer de la préparation d’unrepas à sa dégustation, ou d’un petit déjeuner entête-à-tête à un dîner à six !En plus de leur look sobre et chic, meubles et îlotsabritent des rangements toujours plus astucieux :placards hauts s’ouvrant et se refermant grâce à uninterrupteur, tiroirs avec assistance électrique,

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meubles plus hauts pour gagner un tiroir et s’adap-ter à l’évolution de notre taille, rangements d’angle,vaisselier design, marche-pied faisant aussi office debac à compost… L’espace est optimisé et l’utilisa-tion de la cuisine facilitée, permettant des mouve-ments fluides et une bonne circulation autour de sesdifférents éléments, pour pouvoir cuisiner à plu-sieurs !

APEI-Actualités. Mathilde Dubois

Design innovant pourles éviers et plans de travail

Ces deux indispensables dans la cuisine offrentde nouvelles fonctionnalités pour mieux s’adap-ter à notre mode de vie. Quand le confort et l’er-gonomie s’associent à l’esthétisme…

Des plans de travail modulables

Très sollicité à la cuisine pour la préparation desrepas, le plan de travail devient polyvalent. Selon lesbesoins, il coulisse au dessus de l’îlot central,l’agrandissant d’un côté ou de l’autre afin de cuisinerà plusieurs ou d’installer un coin repas. Dans lamême idée, les plans de travail motorisés montentet descendent d’une pression sur un bouton, pours’adapter à vos besoins – préparation debout oudégustation assis – et même à la taille des différentsmembres de la famille ! Pratiques, certains sont équipés de minces tiroirs,permettant d’avoir toujours sous la main les cou-teaux de cuisine, une planche à découper ou unebalance.

D’autres coulissent pour cacher la zone decuisson et l’évier (équipé d’un robinet téles-copique) quand ils ne sont pas utilisés, per-mettant de créer un coin repas ou de faire« disparaître » cette partie de la cuisinelorsqu’elle est ouverte sur le salon.

Des éviers malins

Les éviers aussi font dans le pratique avecdes formes variées s’adaptant à toutes lestailles et configurations de cuisine (rond,carré, en angle…) et des robinets éco-nomes. D’un design épuré, ces dernierssont de plus en plus souvent équipés d’unlimiteur de débit intégré qui permet demoins consommer d’eau.Les becs sont haut perchés pour faciliterle remplissage et le lavage des grandsrécipients. Ils sont pourvus d’une douchet-te comme ceux des pros, peuvent êtreorientables ou même rabattables, afin des’adapter à un évier placé sous unefenêtre, par exemple.En plus d’un mitigeur, les plus modernesoffrent une commande électronique parpression : un tapotement et l’eau est froi-de, deux et elle est tiède, etc. Sans oublier les indi-cateurs lumineux à diode qui changent de couleuren fonction de la température de l’eau !

APEI-Actualités. Laure Hamann

Petit électroménager :le succès perdure

Voilà un secteur qui ne connaît pas la crise : lesappareils de petit électroménager continuent deséduire les Français, qui craquent pour les der-nières nouveautés.

Un robot rutilant sur le plan de travail, une machineà espresso design sur le buffet… Beaux et pra-tiques, les appareils de petit électroménager, jadisrangés au placard entre deux utilisations, s’expo-sent, s’exhibent même ! Grâce aux efforts de prosdu marketing et du design, ils sont devenus desobjets désirables, sortant de leur rôle utilitaire.Comme le souligne la journaliste Anne Eveillard,auteure de « Ces machines qui parlent de nous »(Éditions Les Quatre Chemins), ils sont vecteurs decommunication, révélateurs de statut. Ainsi lafameuse machine Nespresso qui donne l’impressionà ses propriétaires d’appartenir à un club luxueux,où l’on siroterait des cafés en plaisantant avec

George Clooney…

Achat plaisir

D’autres raisons expliquent le succès deces petits appareils. Leur prix abordabled’abord, qui en fait un achat facile et unebonne option cadeau (30 % des ventes sefont au moment de Noël, où les produitsconnotés hiver, comme les machines àraclette, cartonnent). Leur look travailléensuite - coloré, inox façon pro ou rétro -et la simplicité de leur utilisation. Enfin, ilsreflètent notre goût pour le « fait maison», la cuisine saine et naturelle, tout en pro-mettant efficacité et rapidité.

Les tendances

Après la folie de la machine à café et dela machine à pain, le blender chauffantséduit les ménages, et notamment lesmamans, car il permet de préparer debonnes soupes rapidement. Lesmachines à soda et à pop-corn tentent dese faire une place dans nos cuisines. Du côté des classiques polyvalents, robot

et yaourtière (désormais également « fromagère »,pour faire des faisselles), continuent de plaire. Lesuccès des woks électriques, cuiseurs à riz et plan-chas reflète notre goût pour les modes de cuissonplus sains et la cuisine asiatique.Enfin, pour ceux qui ne seraient pas encore totale-ment équipés, les appareils polyvalents offrent ungain de place appréciable. Ainsi le « Fait Maison »de Lagrange fait à la fois office de machine à pain,cuiseur à riz, yaourtière, fromagère et confiturier !

APEI-Actualités. Laure Hamann

L’adoucisseurd’eau en questionsCet appareil qui adoucit l’eau calcaire s’installedepuis quelques années dans nos foyers. Lepoint sur son fonctionnement.

Dans de nombreux départements français, l’eau durobinet est calcaire. Provoquant des dépôts detartre, le calcaire endommage les appareils électro-

ménagers (lave-linge, lave-vaisselle, chaudière…),entraîne une surconsommation d’énergie - pourchauffer l’eau - et un usage important de détergentspour détartrer cuisine, salle de bain et WC. En échangeant les ions calcium et magnésium - quicomposent le calcaire - contre des ions sodiumgrâce à une résine chargée en sel, l’adoucisseur fait

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baisser la dureté del’eau, permettant d’aug-menter la durée de viedes appareils électro-ménagers et de limiterla corvée de détartrage.

Où l’installer ?

Toutes les eaux du robi-net ne sont pas cal-caires : celles des habi-tations situées dans lemassif armoricain, lemassif central et lesVosges profitent d’uneeau douce. À l’opposé,les logements dans leNord et la région pari-sienne sontalimentés parune eau trèscalcaire. Maissa duretévarie d’uneville à l’autre,rense ignez -vous auprèsde votre mai-rie pour laconnaître. Ellese mesure endegrés fran-çais : au-des-sus de 25°f,l’eau est considéréecomme dure. Dans cecas, l’installation d’unadoucisseur est perti-nente. Dans les logementsneufs, il faut attendredeux ans avant sa miseen place, pour laisser letemps à une fine couchede tartre de recouvrirles canalisations, lesprotégeant ainsi de l’eaudouce, plus corrosive.

Comment çamarche ?

L’adoucisseur d’eau secompose d’un boîtierélectrique, d’un bac àsel et d’une bonbonnede résine poreuse. Ils’installe sur l’arrivéed’eau, après le comp-teur. L’eau adoucie ali-mente l’ensemble de la

maison et l’eau chargée en sel est évacuée dans letout-à-l’égout, ce qui entraîne une légère augmenta-tion de la consommation en eau. Un « by-pass » estprévu pour alimenter le jardin en eau non traitée.Lors de votre choix, sachez que la capacité de trai-tement de l’adoucisseur doit être adaptée au degréde dureté de l’eau et au nombre d’habitants du loge-ment.

Quel entretien ?

L’adoucisseur demande un peu d’entretien : leniveau de sel doit être vérifié régulièrement et le bacrechargé lorsqu’il est vide. Pour plus de sécurité, ilest conseillé de faire contrôler son appareil par unprofessionnel tous les ans afin de s’assurer de sonhygiène et de son bon fonctionnement.

APEI-Actualités. Mathilde Dubois

GARAGES

Des garagespour tous les goûtsVotre maison n’a pas de garage et vous souhai-tez y remédier ? Voici quelques pistes pour bienpréparer votre projet.

Avoir un garage, c’est bien pratique et pas seule-ment pour garer sa voiture ! On peut aussi y laisserson vélo, ranger la tondeuse à gazon, installer unétabli avec les outils… Si votre maison n’en est paséquipée alors que vous disposez de la place suffi-sante dans le jardin pour en installer un, plusieursoptions s’offrent à vous. En premier lieu, déterminezson emplacement. Sera-t-il indépendant ou accolé àvotre habitation ? Dans un cas comme dans l’autre,vous pouvez opter pour une construction tradition-nelle en blocs béton bâtie sur des fondations.Comme une extension, elle aura l’avantage de s’ac-corder avec le style de la maison car vous choisirezun enduit extérieur assorti avec la façade existanteainsi qu’une forme de toiture et une couverture en

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harmonie avec l’ensemble. Pensez aussi à l’isolationnécessaire et à la porte qui sera la plus pratique :basculante, sectionnelle, à déplacement latéral ou àenroulement.Avant de vous lancer, informez-vous auprès de lamairie sur les éventuelles contraintes d’urbanismeà respecter. Si la surface hors œuvre brute(Shob), c’est-à-dire la surface au plancher, estsupérieure à 20 m2, vous devrez déposer unedemande de permis de construire qui sera ins-truite dans un délai de trois mois.

Préfabriquéou « carport »

Pour un projet plus économique et plus rapide àmettre en œuvre, il existe des solutions en préfa-briqué. Ces garages sont modulables selon vos

envies et vos moyens. La version simple estconçue pour une voiture. Les doubles abritentdeux véhicules ou permettent l’aménagement d’unespace de rangement, les deux parties communi-quant si besoin par une ouverture centrale, l’en-trée extérieure se faisant par deux portes ou uneseule sur toute la largeur du bâtiment. Selon lesmodèles, les murs sont en béton monobloc ou enacier galvanisé. Vous avez le choix entre plusieurs

revêtements, crépis et peintures aux teintesvariées. Idem pour la toiture, à une ou deuxpentes, ou en terrasse. Si vous préférez le styledes chalets de jardin, vous pouvez commander un

garage en bois livré en kit, à monter vous-même.C’est la solution la moins onéreuse, vous en trou-verez à partir de 15 m2 pour 3 000 €. Enfin, sivous souhaitez profiter d’un abri couvert mais pasforcément clos, optez pour un « carport », un toitmonté sur des plots de fondation en acier ancrésdans une dalle béton. Très contemporains, lesplus sophistiqués proposent une structu-re métallique dotée de parois en verre etde panneaux en lames de bois ou enacier ondulé.

Bien choisirla porte du garage

Cinq critères sont à prendre en comp-te pour choisir une porte de garage :la situation de votre garage, la place

dont vous disposez, le stylede la maison, le besoin d’iso-lation et l’exigence de sécuri-té.

Il existe plusieurs systèmes d’ouvertureconçus pour s’adapter à différents typesd’emplacement et taille de garage. Lesportes basculantes pivotent et se glis-sent sur une ossature en acier placéesous le plafond. Le volume de votre gara-ge reste ainsi entièrement disponible.Lors de l’ouverture, il est fréquent qu’unepartie de la porte déborde sur l’extérieur,ce qui s’avère gênant si votre garagedonne sur le trottoir. Dans ce cas, vouspouvez opter pour une porte sectionnelledont les panneaux articulés par des char-nières coulissent verticalement et vien-nent se loger entre deux rails fixés auplafond. Pour les petits garages, lesportes à enroulement offrent un faibleencombrement, sur le même principeque les volets roulants. Si le plafond devotre garage est bas et si vous préférezune ouverture totalement dégagée, choi-sissez plutôt une porte à dépla-cement latéral. Guidée par des

sabots sur des rails en acier perforé, ellecoulisse vers la droite ou la gauche en serangeant contre le mur intérieur.

Quel matériau ?

Tous ces modèles peuvent être équipésd’une motorisation et d’un système desécurité. Ainsi, plus besoin de descendrede voiture pour ouvrir ou fermer la porte.En fonction de sa fréquence d’utilisation,veillez à sa solidité et à sa durabilité. Uneporte en aluminium a l’avantage d’êtretrès légère et robuste à la fois, grâce aupolyuréthane injecté composant sa struc-ture. De surcroît, elle ne rouille pas.Solide et résistant, l’acier doit enrevanche être traité contre la corrosion.S’il y a des pièces au-dessus de votregarage ou si vous y avez aménagé un ate-lier de bricolage, mieux vaut choisir unmatériau isolant comme le PVC.Inaltérable, il est recommandé pour lesrégions littorales. Naturellement isolant,le bois n’a pas son pareil sur le planesthétique. C’est l’idéal pour conserverl’aspect traditionnel de votre maison. APEI-

Actualités. F. L.

SALLEDE BAINSLes douchesà l'italienne

Très en vogue actuellement, la douche à l'ita-lienne est une douche sans porte, sans rece-veur, dont les avantages séduisent un largepublic.

Avantages d'une doucheà l'italienne

• Son esthétique s'intègre parfaitement à la sallede bain, puisque vous pourrez utiliser le mêmerevêtement de sol. Au niveau des matières vousaurez le choix car tous les styles sont envisa-geables : béton ciré, carrelage, galets,mosaïques, marbre, teck…• Côté dimensions, une douche italienne peuts'adapter à toutes les configurations de salle debains. Même dans les petites salles de bain, unedouche italienne donnera une impression de volu-me que ne donnerait pas une cabine de douche. • Elle est facile d'accès et simple à entretenir.Comment installer une douche à l'italienne ?• Prévoyez un espace assez large et profond d'en-viron 1,20 m² minimum, pour que l'eau n'écla-bousse pas à l'extérieur ainsi que des parois pourun format rectangulaire.• Pour votre sécurité, choisissez un revêtementanti - dérapant.• Prévoyez une pente de 3 cm par m² vers lesiphon d'évacuation

• Le siphon lui même doit faire 90 mm de dia-mètreSachez également qu'en absence de receveur, ins-taller une douche italienne suppose de réaliser uncuvelage parfaitement étanche. Si les carreauxsont étanches, les joints, eux ne le seront pas.Sans cuvelage, ils vieillissent, se fissurent et lais-sent passer l'eau. Le cuvelage consiste à imper-méabiliser votre sol.

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Plusieurs solutionssont possibles :

Le cuvelage traditionnel au plomb

Cette solution est coûteuse puisquequ'elle sera réalisée par un profes-sionnel. Il s'agit de poser une feuillede plomb entre le support en maçon-nerie et le revêtement. Les eaux infil-trées sont ainsi recueillies avantd'être évacuées par le siphon.

Le cuvelage synthétique

La solution la plus simple et la moinsonéreuse ! Pour les bricoleurs,sachez que les magasins de bricola-ge proposent des receveurs prêt àcarreler pour douche italienne. Le kitd'installation de douche italiennecomprend la bonde avec siphon, lesbandes d'étanchéité et la colle.

Le siphon

Un siphon de sol à fort débit estnécessaire pour éviter tout risqued'inondation. Le diamètre de labonde sera d'au moins 90 mm etcelui des canalisations d'évacuationdes eaux usés d'au moins 50 mm.

La pente

Pour faciliter l'évacuation des eaux, ilvous faudra réaliser une pente de 1à 3 cm vers le siphon. Quand lapente n'est pas réalisable, il fautpenser à surélever la douche par lapose d'une marche, par exemple .

Rachel Bruckmann

Les revêtementsnaturels dans lasalle de bainsAssez de votre carrelage traditionnel dansvotre salle de bains? Vous pouvez le remplacerou le mélanger avec d'autres matériaux natu-rels, afin de lui rendre un aspect un peu moinsclinique.

Le bois

Il est agréable et chaleureux. Il s'adapte partout, àchaque élément de votre salle de bains. Certainesessences sont plus adaptées aux pièces d'eau qued'autres. C'est encore plus vrai pour un parquet.

Le bois le plus connu et le plus employé est leteck, réputé imputrescible.Vous pouvez également utiliser d'autres essencesde bois comme le hêtre, qui est un bois noblerésistant bien à l'eau à condition qu'il soit verni effi-cacement.

L'ardoise

L'ardoise est issue de la compression et la cuissonde sédiments d'origine volcanique. Son grain et savolupté s'accordent à merveille avec l'ambiancefeutrée des salles de bains. Contrairement aux idées reçues, cette pierrenaturelle est résistante et facile d'entretien.

Le marbre

Cette pierre est utilisée dans les salles d'eau

depuis des siècles. Elle s’utilise polie et brillante,mais également vieillie, pour donner un aspectancien et authentique. Il faut tout de même faireattention car il est fragile, poreux et se raye. Il estdonc nécessaire de l’entretenir.

Le béton

Le béton est utilisé brut, teinté dansla masse ou verni. Il présente toute-fois quelques contraintes commeson poids, sa résistance et sa pose.De plus, comme il suit les mouve-ments de l’immeuble ou de la mai-son, il peut se fissurer.Mais, il est possible de recréer sonaspect chic et contemporain avecdes matériaux de substitution,comme le béton de chaux, qui estfacile à poser et à travailler.

Rachel Bruckmann

Les vasquesdans unesalle-de-bains

Les différentesformes de vasque

On trouve aujourd’hui des vasquesde forme ronde, carrée, ovale ouconique. Les principaux matériauxsont la porcelaine, l'acrylique, l'inox,le verre et la résine de synthèse,mais l’on peut aussi trouver desmodèles en terre cuite, brute ouémaillée, en bronze, en marbre eten fonte émaillée.

Comment poser unevasque ?On distingue trois types de vasques: les vasques à encastrer par le des-sus, celles à encastrer par le des-sous et celles, très tendance, àposer.

Les vasques à encastrer par le dessus s’installentpar le dessus d'un plan de toilette ou d'un meublede salle de bains préalablement découpé. Lerebord de la vasque reste surélevé par rapport àla surface du plan. Ce modèle simple à posers’adapte aux plans en bois traité, aux surfaces car-relées et aux matériaux de synthèse.

La pose des vasques à encastrer par le dessousest plus complexe et doit être réalisée minutieu-sement pour assurer une étanchéité parfaite. Lerebord est alors très discret ou invisible.

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Pour les vasques à poser, un simple trou dans lesupport suffit pour assurer l’évacuation. Il estimportant d’installer la robinetterie de telle maniè-re que le jet d’eau soit bien orienté vers le centrede la vasque.

Rachel Bruckmann

Les diagnosticsimmobiliersLors de la mise en vente d'un logement, certainsdiagnostics immobiliers sont obligatoires s'il s'agitd'une maison ou d'un appartement. Vous vendezou vous louez un bien immobilier? La loi vous impo-se d'annexer au compromis de vente ou à la signa-ture du bail de location des diagnostics tech-niques.

Le diagnostic amiante

Le diagnostic amiante est obligatoire avant lavente de toute construction dont le permis deconstruire a été délivré avant le 1er juillet 1997.Ce diagnostic consiste à détec-ter toutes traces d'amiantedans les faux-plafonds, les revê-tements de mur ou de sol, lescanalisations, tout autre maté-riaux ou produits de construc-tion. Pour les immeubles encopropriété, le dossier tech-nique concernant les partiescommunes devrait avoir étéétabli avant le 31 décembre2005.

Le diagnostic plomb

Le diagnostic plomb est obliga-toire avant la vente ou la loca-tion pour tous les logementsconstruits avant le 1er janvier1949, quelle que soit la zonegéographique. Il consiste àrepérer toute trace de plombdans tous les revêtements del'habitation. Les parties com-munes d'un immeuble devrontégalement avoir été contrôléesavant le 12 août 2008.Cependant, il ne comprend pasl'obligation de rechercher l'exis-tence de plomb dans les canali-sations. Ce certificat valable unan si la présence de plomb estconstaté, doit être annexé àl'acte de vente notarié.

Diagnosticde performanceénergétique(DPE)

Ce diagnostic permet d'identi-fier les consommations prévi-sionnelles d'énergie des loge-ments et des bâtiments mis envente ou en location.

Le diagnostictermites

En cas de vente d'un bien immo-bilier dans l'une des zones géo-graphiques ayant fait l'objet d'unarrêté préfectoral, un contrôlerelatif aux termites datant demoins de six mois doit êtreannexé à l'acte de vente nota-

rié. Le diagnosticien est en mesure de détectertermites, insectes à larves xylophage ou autresparasites susceptibles d'attaquer les structures.

La loi Carrez

Pour les appartements ou les maisons indivi-duelles situées sur une copropriété de terrain, lemétrage loi Carrez est indispensable. Il déterminela surface habitable et autorise l'acheteur, quiconstate un écart de plus de 5 % entre la surfaceannoncée et celle réellement mesurée à négocierune remise du prix d'achat. A contrario, le vendeurne peut exiger un supplément de prix si l'écart joueen sa faveur.

Le diagnostic gaz

Depuis le 1er novembre 2007, le vendeur d'unlogement équipé d'une installation intérieure augaz naturel datant de 15 ans ou plus devra pro-duire un diagnostic gaz de son installation lors dela vente privative du bâtiment (maison, apparte-ment...).

Etat des risques naturelset technologiques

Lors de la vente ou de la location d'un bien (mai-son, immeuble collectif, terrain), situé dans unezone couverte par un plan de prévention desrisques naturels prévisibles ou technologiques oudans une zone de sismicité, un état des risquesnaturels et technologiques doit être annexé à l'ac-te de vente notarié et doit dater de moins de sixmois.

Le diagnosticélectrique

Depuis le 1er janvier 2009, le diagnostic élec-trique a intégré la liste des diagnostics immobiliersà réaliser obligatoirement lors de la vente d'unlogement, qu'il s'agisse d'une maison ou d'unappartement si l'installation date de plus de 15ans. Le vendeur devra joindre ce diagnostic immo-bilier électrique à toute nouvelle promesse ou actede vente.

Rachel Bruckmann

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