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Une maison enbois, en brique ouen béton ?Quel matériau choisir pour laconstruction d’une maison ? Lebois revient en force, la briquegagne du terrain et le béton semaintient. Chacun a ses atouts.

Le bois

Sur le marché de la construction, le boisrevient en force dans nos régions grâce àses qualités écologiques. Ce matériauancestral est naturel et renouvelable, sansoublier son effet bénéfique sur l’atmosphè-re puisqu’il stocke le gaz carbonique lors desa croissance. À la fois robuste et léger, ilpossède des qualités de portance appré-ciées pour la structure de la maison : char-pente, ossature (murs), poteaux et poutres.Sa souplesse lui permet de s’adapter aussibien aux constructions classiques qu’auxmaisons contemporaines. Contrairement

aux idées reçues, ilfait preuve d’unebonne tenue au feu,répondant à lamême réglementa-tion en la matièreque les autres maté-riaux. Sa force d’iner-tie et sa faibleconductivité, suppri-mant les effets decondensation et évi-tant les déperditionsde chaleur, en fontun excellent isolantthermique.

Réputées pour s’in-tégrer harmonieuse-ment dans le paysa-ge, les maisons enbois sont cinq foismoins lourdes queles maisons maçon-nées, ce qui réduit lecoût des fondationset la durée du chan-tier en facilitant l’im-plantation sur desterrains meubles oupentus. Plus encoreque pour un autre

matériau, la bonne conception du bâtimentgarantit sa longévité, à l’image de la maisonà ossature bois actuellement très en vogue.Elle est constituée d’une trame de pan-neaux muraux au sein desquels on intègreun isolant avant de les recouvrir d’unhabillage intérieur et extérieur.

Le bois a, malgré toutes ses qualités, uninconvénient majeur : il est sensible à l’hu-midité et fragile face aux insectes xylo-phages. Il faut donc le traiter régulièrement(tous les 10 ans) ou choisir une essenceimputrescible comme le mélèze dont lateinte vire au gris au fil du temps.

Le béton

Le bloc de béton traditionnel, mieux connusous le nom de parpaing, est composé degraviers et d’eau. Ses principales qualitéssont sa solidité et sa longévité. Il est égale-ment bon marché, mais ses performancesen termes d’isolation sont insuffisantes pourrépondre aux nouvelles exigences ther-miques. Il faut donc lui ajouter un isolant, cequi a pour effet de faire grimper son prix.

Se rapprochant de la pierre, le béton cellu-laire (ou siporex) constitue une alternativepour la réalisation de murs périphériques.C’est un matériau léger et simple à poser.Composé de chaux, de sable, de poudred’aluminium et d’eau, il se présente sous laforme d’un bloc plein mais sa faible résis-tance à la vapeur d’eau le fragilise. Ce défautpeut cependant être corrigé par un enduitextérieur de qualité, d’autant qu’il existedésormais des blocs de béton cellulaired’une profondeur de 50 cm, compatiblesavec le label BBC (bâtiment basse consom-mation).

APEI-Actualités. Fabienne Lisse

BBC :les règlesde laperfor-manceénergé-tiqueLe label bâti-ment basseconsommation(BBC) garantitla performanceénergétique devotre maison.Voici les règlesà respecterpour obtenir cegage de qualité.

Avec l’entrée envigueur de la nou-velle réglementationthermique (RT 2012),le label bâtimentbasse consomma-tion (BBC) sera laréférence pourtoutes les construc-tions neuves, à partirde janvier 2013. Crééen 2007 par l’asso-ciation Effinergieafin de promouvoirles constructions àfaible consomma-tion énergétique, ilest délivré par desorganismes certifica-teurs reconnus parl’Etat, par exemplePromotelec.

Pour en bénéficier,les logements neufsdoivent justifierd’une consomma-tion maximale de 50kWhep/m2/an. C’est-à-dire 50k i l o s / W a t t / h e u r ed’énergie primairepar mètre carré etpar an.

On entend par éner-gie primaire, cellequi sert au chauffageet au refroidisse-ment, à la produc-tion d’eau chaudesanitaire, à l’éclaira-

ge et à la ventilation. Cette norme est pon-dérée (de 65 kWhep/m2/an au nord de laFrance à 40 kWhep/m2/an au sud) grâce àun coefficient déterminé en fonction de lazone climatique et de l’altitude.

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• Une maison en bois, en brique ou en béton ?

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Étanchéité à l’air

Les constructions neuves labellisées BBCconsomment quatre à cinq fois moinsd’énergie que les bâtiments anciens et moi-tié moins que les plus récents répondant àla réglementation thermique RT 2005. Ellesne répondent à aucune obligation architec-turale. Vous pouvez choisir l’aspect de votremaison, sa technique de construction, lesmatériaux qui la composent et les énergiesque vous utiliserez.

En revanche, vous devez vous conformer àcinq principes de base. Votre maison doitprésenter une excellente isolation ther-mique des parois vitrées (déperdition infé-rieure ou égale à 1,4 W/m2.K) et opaques(déperdition inférieure ou égale à0,2W/m2.K). Son enveloppe doit être parfai-tement étanche à l’air. Des mesures sonteffectuées pour vérifier que la perméabilitéà l’air ne dépasse pas 0,6 m3/h.m2 pour unemaison individuelle. Celle-ci doit être dotéed’une ventilation mécanique contrôlée(VMC) hygroréglable de type B ou doubleflux avec récupération de chaleur. Les équi-pements de chauffage doivent être perfor-mants, à l’image des pompes à chaleur oudes chaudières à condensation. Il faut yintroduire une part d’énergies renouve-lables comme la production d’eau chaudesanitaire par panneaux photovoltaïques.Les contrôles réalisés lors du chantier et à salivraison valident si la maison atteint bienles performances requises. Par son sérieux,la procédure d’obtention du label BBCconstitue un gage de qualité qui donne dela valeur à votre maison.

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Pourquoi faireappel à unpaysagiste ?Vous faites construire votre mai-son mais avez-vous pensé au jar-din ? C’est un élément essentiel devotre futur cadre de vie. Un pay-sagiste peut vous conseiller pourl’aménager.

Un terrain à bâtir n’est pas seulement unendroit où poser sa maison. C’est aussi l’en-vironnement dans lequel vous vivrez, le jar-din où vous profiterez des journées enso-leillées, le lieu où vous recevrez vos amisautour d’un barbecue. Pourtant, on oubliesouvent de prévoir son aménagementlorsque l’on fait construire sa future demeu-re. Or, il peut s’avérer utile de contacter unpaysagiste dès le début du projet, quand leterrain est encore vierge, car la position dela maison détermine les surfaces à agencer.En s’imprégnant des lieux, son regard d’ex-pert vous aidera ensuite à concrétiser votrerêve de verdure.Le jardinier paysagiste ne fait pas que plan-

ter des arbustes et entretenir les pelouses.Sa vision globale de votre jardin lui permetde dessiner sa configuration future en fonc-tion de vos attentes et de votre mode de vie.Avez-vous des enfants, des animaux decompagnie, un besoin spécifique en termesd’accessibilité ? Aimez-vous jardiner ?Voulez-vous vous protéger du regard desvoisins par des haies ? Selon vos envies, ilvous propose des solutions pratiques etesthétiques.

Architecte du jardin

Un travail de conception qui va de la clôtureau dallage de l’allée, de l’engazonnement àl’aménagement d’espaces à vivre, terrasseou pergola. L’organisation de la végétationest bien sûr au centre de ses propositions.N’hésitez pas à lui indiquer l’ambiance quevous préférez, plutôt méli-mélo sauvage ouparterres bien rangés, avec ou sans touchesminérales (muret, rocaille), couleurs vivesou tons plus doux… En jouant sur l’harmo-nie des couleurs et des volumes, il prendraen compte la lumière, le climat et la naturedu sol pour choisir des plantes vivaces,grimpantes ou aromatiques. En sélection-nant des variétés précoces ou tardives, vousprofiterez d’une floraison échelonnée surune grande partie de l’année. Le paysagisteest un peu l’architecte de votre jardin, tra-duisant le reflet de votre personnalité touten respectant les contraintes techniques.Son intervention vous sera facturée à partirde 300 € pour une parcelle de 500 m2 maispeut coûter beaucoup plus cher selon sanotoriété ou l’ambition de votre projet.Mieux vaut choisir un professionnel exer-çant près de chez vous dont vous pourrezvoir les réalisations dans les environs.

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Le puitscanadien pourventiler malinLa géothermie, c’est simple avec

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le puits canadien. Cet astucieuxsystème fait passer de l’air exté-rieur dans le sol pour ventilervotre maison en la réchauffantl’hiver et en la rafraîchissant l’été.De mieux en mieux isolées pour garder la cha-leur, les maisons récentes ont besoin d’un sys-tème de ventilation pour lutter contre lacondensation et la pollution de l’air intérieur.Outre les VMC à simple ou double flux, il existeun autre système qui puise son efficacité dansla géothermie. C’est le puits canadien.

Son principe consiste à récupérer de l’air exté-rieur puis de le faire passer dans le sol où la tem-pérature est quasiment constante toute l’an-née. Il se réchauffe donc en hiver et se rafraîchitl’été avant de pénétrer dans la maison pour la

ventiler. Plus besoin de climatisation.Ce système est particulièrement efficace dansles régions où les différences de températureentre l’hiver et l’été sont importantes, d’où sonutilisation massive au Canada. En France, latempérature de l’air varie généralement de -5° à35 ° alors que celle de la terre à deux mètres deprofondeur oscille entre 10 et 18°.

Économie d’énergie

Le dispositif se compose d’une bouche d’en-trée d’air placée dans le jardin reliée à desconduits enterrés entre 1,50 et 3 m. Les gaineshorizontales doivent observer une pente de 1 à3 % sur 30 à 50 m. Un ventilateur rejette ensui-te l’air dans la maison où il est réparti par unréseau de conduits intérieurs avant de ressortirpar des bouches d’extraction. Lorsqu’à la mi-saison, on ne veut pas risquer de rafraîchir lamaison, un by-pass permet de récupérer l’airextérieur sans passer par le puits canadien.

Le puits canadien est écologique, simple à utili-ser et facile à entretenir. Il dure longtemps etpermet de réaliser jusqu’à 20 % d’économiesd’énergie. Son installation est plus aisée dansune construction neuve qu’en rénovation,notamment en raison des travaux de terrasse-ment qu’elle impose pour enfouir les conduits.

Pour garantir son bon fonctionnement, il fautbien évaluer le dimensionnement : diamètredes gaines, choix du matériau, parcours dupuits, distribution intérieure. Il est recommandéd’évaluer à l’avance ses besoins énergétiques etde bien analyser le site afin d’éviter d’éven-tuelles pollutions de l’air puisé.

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Bien choisir laporte du garageCinq critères sont à prendre encompte pour choisir une porte degarage : la situation de votregarage, la place dont vous dispo-sez, le style de la maison, lebesoin d’isolation et l’exigence desécurité.Il existe plusieurs systèmes d’ouvertureconçus pour s’adapter à différents typesd’emplacement et taille de garage. Lesportes basculantes pivotent et se glissentsur une ossature en acier placée sous le pla-fond. Le volume de votre garage reste ainsi entiè-rement disponible. Lors de l’ouverture, il estfréquent qu’une partie de la porte débordesur l’extérieur, ce qui s’avère gênant si votregarage donne sur le trottoir. Dans ce cas,vous pouvez opter pour une porte section-nelle dont les panneaux articulés par descharnières coulissent verticalement et vien-nent se loger entre deux rails fixés au pla-

fond. Pour les petitsgarages, les portes àenroulement offrentun faible encombre-ment, sur le mêmeprincipe que lesvolets roulants. Si leplafond de votregarage est bas et sivous préférez uneouverture totale-ment dégagée,choisissez plutôtune porte à dépla-cement latéral. Guidée par dessabots sur des railsen acier perforé, elle

coulisse vers la droite ou la gauche en serangeant contre le mur intérieur.

Quel matériau ?

Tous ces modèles peuvent être équipésd’une motorisation et d’un système desécurité. Ainsi, plus besoin de descendre devoiture pour ouvrir ou fermer la porte. Enfonction de sa fréquence d’utilisation,veillez à sa solidité et à sa durabilité. Uneporte en aluminium a l’avantage d’être trèslégère et robuste à la fois, grâce au polyuré-thane injecté composant sa structure. Desurcroît, elle ne rouille pas. Solide et résis-tant, l’acier doit en revanche être traitécontre la corrosion. S’il y a des pièces au-dessus de votre garage ou si vous y avezaménagé un atelier de bricolage, mieuxvaut choisir un matériau isolant comme lePVC.Inaltérable, il est recommandé pour lesrégions littorales. Naturellement isolant, lebois n’a pas son pareil sur le plan esthé-tique. C’est l’idéal pour conserver l’aspecttraditionnel de votre maison.

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La domotiquepour piloter votreconfortLa domotique vous permet de fer-mer les volets, programmer lechauffage, moduler l’éclairage…

Désormais, tout se pilote à l’aided’un écran tactile sur une com-mande centrali-sée.

Gérer toutes les fonc-tions électriques de lamaison à partir d’unseul poste de com-mande ne relève plusde la science-fiction.Ce n’est pas non plusun gadget superflupour férus de techno-logie avant-gardiste.La domotique consti-tue une véritable aideà la vie quotidiennepour les personnesâgées ou à mobilitéréduite ainsi quepour les familles sou-cieuses d’économiserl’énergie et degagner du temps. Lesystème met enréseau tous les appa-reils électriques et enorganise le contrôlegrâce à une comman-de centralisée postéeà un endroit straté-gique de la maison,souvent dans l’en-

trée. Celle-ci est équipée d’un écran tactile quifacilite la programmation.

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• Chauffe-eau thermodynamique : quelle efficacité ?

Votre scénario

Vous pouvez ainsi déclencher manuelle-ment ou automatiquement diverses inter-ventions : allumer les luminaires de la salle àmanger, fermer les volets des chambres,éteindre les appareils en veille, etc. Il estaussi possible de rassembler plusieurs fonc-tions à mettre en œuvre simultanément encréant un scénario correspondant à vosbesoins, par exemple lorsque vous partezau travail : éteindre les lumières, baisser lechauffage, actionner l’alarme de sécurité…

En un seul geste grâce à des prises de cou-rant couplées à un interrupteur, vous pou-vez éteindre tous les appareils restés enveille et réaliser ainsi de substantielles éco-nomies d’énergie. La maîtrise de l’éclairageà distance est une arme efficace contre lapeur du noir qui empêche les enfants des’endormir car elle permet de programmerl’extinction progressive de la veilleuse àl’heure souhaitée. Avec la domotique, vousgérez votre chauffage plus efficacementqu’avec un simple thermostat. Outre uneprogrammation horaire précise, il est pos-sible d’adapter la température dans diffé-rentes parties de la maison.

L’intégration de la domotique dans unemaison neuve est plus facile qu’en rénova-tion car l’électricien met en place un circuitfilaire dédié en cours de chantier. Son instal-lation entraîne en moyenne une augmenta-tion de 5 à 10 % du coût global de laconstruction.

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Chauffe-eau ther-modynamique :quelle efficacité ?Le chauffe-eau thermodyna-mique récupère les calories del’air ambiant pour produire del’eau chaude sanitaire. Un bonmoyen de faire des économiesd’énergie.

Une nouvelle génération de chauffe-eauarrive sur le marché pour supplanter le tra-ditionnel cumulus. Utilisant les énergiesrenouvelables, le chauffe-eau thermodyna-mique en fait partie. Il intègre une pompe àchaleur qui capte les calories de l’airambiant pour chauffer l’eau du ballon.Placée dans la partie supérieure de l’appa-reil, elle aspire l’air qui passe par un évapo-rateur où ses calories sont emprisonnéesavant de transmettre leur énergie au fluidefrigorigène. Ce dernier est ensuite compri-mé dans le but d’augmenter sa températu-

re. Cette chaleur estalors transmise àl’eau du ballon autravers d’un conden-seur.

Ce système ne faitpas appel à l’électri-cité, même si unerésistance d’appointest prévue pour semettre en route, si lapompe à chaleurn’est pas suffisantepour produire toutel’eau chaude sanitai-

re nécessaire. Pour garantir l’efficacité duchauffe-eau thermodynamique, il faut l’ins-taller dans une pièce non chauffée maisdont la température ambiante ne descendpas au-dessous de 10° en hiver. L’idéal est labuanderie ou un sous-sol isolé où le fonc-tionnement du lave-linge et du congélateurreprésente une source de calories importan-te.

Coefficientde performance

Dans ces conditions, le chauffe-eau conser-ve un bon rendement en mode pompe àchaleur et n’a pas besoin de faire appel à

une coûteuse relance électrique. C’est unpoint essentiel pour estimer le coefficientde performance (COP) de votre appareil et

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calculer ainsi votre véritable économie enévitant une surconsommation d’eau.Préférez donc les douches aux bains !

Au moment de l’achat, comparez les diffé-rents chauffe-eau en fonction de leur COP,sachant qu’il se base sur une températured’air entrant de 15° et un chauffage de l’eaude 15 à 45°. Vérifiez que cette norme est lamême pour tous.

Un chauffe-eau thermodynamique vous encoûtera en moyenne de 2 500 à 3 500 €.Vous pouvez prétendre au crédit d’impôtdéveloppement durable à un taux de 31 %si le COP de votre appareil est inférieur à 2,3.Attention, pour les logements neufs, cetavantage fiscal est encore en vigueur en2012 mais sera supprimé en 2013 !

APEI-Actualités. Fabienne Lisse

Une maison pluslumineusePour éclaircir votre intérieur, vousavez le choix entre mener degrands travaux ou miser sur unedéco astucieuse. Le point sur cessolutions lumineuses.

Vivre dans un endroit sombre, c’est la dépri-me assurée ! Or, tout le monde n’a pas lachance d’habiter dans une maison neuve,

orientée au sud etprofitant de largesouvertures laissantentrer beaucoup delumière tout engarantissant une iso-lation performante.Si votre logementsouffre d’unmanque de lumino-sité, plusieurs solu-tions s’offrent àvous.

Créer desouvertures

Installer une baie vitrée, agrandir une ouver-ture existante, poser une fenêtre de toit ouune verrière. Ces projets sont très efficacespour faire entrer davantage de lumière dansvotre maison, à condition d’être bien conçusà l’avance car les travaux nécessaires pour lesréaliser peuvent être délicats et onéreux. Ilsobligent en effet à intervenir sur les mursporteurs ou à percer la toiture dont il faudragarantir l’étanchéité.Dans tous les cas, ilconvient de faireappel à un profes-sionnel qui vousconseillera sur lesmeilleures solutions àmettre en œuvre enfonction de la confi-guration de votremaison et de votrebudget. Par exemple,si vous optez pourune baie vitrée, servi-ra-t-elle de point d’entrée grâce à une ouver-ture coulissante ou la préférez-vous fixe poursimplement profiter d’un espace vitré grandformat ? Aux contraintes techniques s’ajou-tent les impératifs esthétiques : en perçantcette ouverture, attention à ne pas briserl’harmonie de la façade !

Si possible, programmez le chantier entreavril et octobre afin d’éviter les déperditionsde chauffage. Adressez-vous à la mairie de

votre domicile pourla déclaration detravaux obligatoire.Il vous faudra obte-nir un permis deconstruire si vouschoisissez de bâtirune véranda. C’estun bon moyen pourcréer un sas entrel’extérieur et l’inté-rieur de la maisonqui laisse entrer lalumière du jardin.

AbattredescloisonsLes maisonsanciennes sont sou-vent constituées depetites pièces obs-cures. Abattre lescloisons intérieuressuperflues permetde gagner de laplace et de faireentrer la lumière.Certaines peuvent

être remplacées pardes cloisons translu-cides. Très envogue, les pavés deverre représententaussi une bonnealternative, dans lasalle de bains où ilsapportent de latransparence sansremettre en causel’intimité des lieuxou pour séparer lecoin cuisine de lasalle à manger sansperdre en luminosi-té. Là encore, lesconseils d’un spécialiste seront bienvenuspour réussir votre nouvel agencement.

Des couleurs claires

Vous n’avez peut-être pas besoin de vouslancer dans de grands travaux. Un simplecoup de pinceau peut faire la différence. Eneffet, les couleurs sombres absorbent la

lumière, il faut doncles éviter au maxi-mum, comme letissu mural ou lespapiers peints tropchargés. Repeignezvos murs en blancou dans une couleurclaire.

Choisissez un papierpastel ou, pour uneambiance plus chau-de, en jaune ou

orangé. Les peintures satinées, brillantes oulaquées renverront mieux la lumière,oubliez le mat ! Au plafond, le blanc estconseillé et au sol, des teintes plus doucescomme le beige ou l’ivoire. Préférez le carre-lage, le béton ciré ou un parquet vitrifiépour profiter des reflets que la moquetten’offre pas.

En installant des miroirs où la lumière semultiplie, vous gagnez en clarté et lespièces paraissent plus grandes.

Un éclairage diversifié

Multipliez les sources d’éclairage en gardantles lustres en suspension pour les endroitsnécessitant une forte luminosité, au-dessusd’une table en particulier. Ailleurs, optezpour des lampadaires et ajoutez-y deslampes d’appoint dans les coins plussombres. En les plaçant à différentes hau-teurs, vous obtiendrez un éclairage indirectchaleureux. Atmosphère cosy garantie !

APEI-Actualités. Fabienne Lisse

Le triple vitrage :performantmais cherInstaller des fenêtres isolantes,c’est limiter les déperditions ther-miques de votre logement et fairedes économies de chauffage.Faut-il pour autant choisir untriple vitrage ? Les pertes de cha-leur par les fenêtres peuventreprésenter jusqu’à 30 % de lafacture de chauffage. Équiper samaison de modèles isolants per-met donc de faire de substan-

tielles économies mais faut-ilpour autant opter pour un triplevitrage ?

Tout dépend de la nature de votre projet :s’agit-il d’une rénovation ou d’une construc-tion neuve ? Votre maison est-elle bien iso-lée ? Comment est-elle orientée ? Quel est leclimat de votre région ? De quel budget dis-posez-vous ? Répondre à ces questions vousaidera à déterminer vos besoins. Bienconnaître les caractéristiques du triple vitra-ge vous sera aussi essentiel pour faire unchoix éclairé.

Il est composé de trois parois vitrées entou-rant deux espaces hermétiques emprison-nant un gaz rare et non toxique, l’argon,dont les propriétés chimiques le rendentmoins réactif aux stimulations énergé-tiques. Ce principe est le même que pour undouble vitrage créant une lame d’air entre laface intérieure et la face extérieure de la

fenêtre, mais il est renforcé afin d’améliorerles performances isolantes. En général, lesparois présentent une épaisseur de 4 mm etles espaces intermédiaires sont larges de 16mm.

On parle de verre à faible émissivité lorsqu’ilest traité par une fine couche de revête-ment à l’intérieur d’une des vitres, pour limi-ter la transmission de chaleur du rayonne-ment solaire. Le coefficient de transmissionthermique U vous indique le pouvoir isolantdu vitrage : plus le U est faible, meilleure estl’isolation.Alors que le niveau maximal réglementaireest fixé à 2 (Ug W/m2.K), les triples vitragessont en général inférieurs à 1.

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Dans des conditionsde pose et d’enca-drement équiva-lentes, le triple vitra-ge est près de troisfois plus efficacecontre les déperdi-tions thermiquesque le double vitra-ge standard.Cependant, son apport solaire est nette-ment plus limité. Il laisse moins passer lalumière, ce qui assombrit les pièces etempêche d’emmagasiner la chaleur due àl’ensoleillement. Autres inconvénients : il estplus lourd (ce qui nécessite des charnièresd’ouverture plus solides pour vos fenêtres)et surtout beaucoup plus cher. Par consé-quent, l’investissement n’est pas rentable sivotre maison est exposée au sud. Bien adap-té aux bâtiments basse-consommation etaux maisons passives, l’usage du triple vitra-ge est moins pertinent dans un habitat clas-sique qui ne serait pas parfaitement isolé.Mieux vaut le réserver aux ouvertures orien-tées au nord dans les régions peu enso-leillées. Pour les autres, un double vitragesuffira. Sans oublier que la performancethermique d’une fenêtre dépend aussi de laqualité de son intégration au bâti, du châs-sis et de la menuiserie.

APEI-Actualités. Fabienne Liss

Double flux,la VMC quiréchauffeGrâce à la VMC double flux, l’airambiant dans votre maison estrenouvelé et réchauffé avec deséconomies d’énergie à la clé.

Pour maintenir un air sain dans votre mai-son et empêcher l’humidité de s’installer, ilfaut la ventiler. La solution la plus simple estd’ouvrir les fenêtres pour aérer. Dix minutessuffisent pour renouveler l’air d’une pièce.C’est un geste indispensable dans les mai-sons anciennes qui ne sont pas équipéesd’une VMC. Plus efficace car fonctionnantde manière permanente, la ventilationmécanique contrôlée est obligatoire dansles habitations construites depuis 1982. Ensimple flux, elle évacue l’air vicié des loge-ments par aspiration via des bouches d’ex-traction dans les pièces de service (cuisine,salle de bains, WC) alors que des entréescaptant l’air frais de l’extérieur sont placéesdans les pièces à vivre (séjour, chambres),en général au niveau des fenêtres.

Plus élaborée, la VMC double flux permet deréaliser des économies d’énergie tout enremplissant sa fonction de renouvellementde l’air ambiant. Grâce à un échangeur ther-mique, elle récupère les calories de l’air viciésortant pour réchauffer l’air puisé à l’exté-rieur qui circule ensuite dans la maison. Cetapport d’air chaud fait gagner quelquesdegrés à la température ambiante de votreintérieur. Vous pouvez ainsi réduire d’unquart votre facture de chauffage.

Comment l’installer ?

Il est recommandé d’installer la VMC doubleflux dans les combles de la maison ou àdéfaut dans un cellier. Il faut avoir suffisam-

ment de place carl’air n’est plus aspirépar des grilles d’aé-ration, comme dansun simple flux, maispar le biais d’un cais-son d’extractions’ajoutant aux cais-sons de prise d’air etde répartition. Lacentrale de ventila-tion doit être reliéeaux bouches d’extra-

ction mais aussi à des bouches de soufflagepour diffuser l’air réchauffé dans les piècessèches. Larges de 100 à 350 mm, des gaines

souples doublées d’un isolant assurentcette liaison. Le passage de ces gaines dansles plafonds ou à l’intérieur des murs, ainsique l’implantation des bouches, sont plusfaciles à réaliser lors de la construction d’unlogement neuf qu’en rénovation.Transformer une VMC simple flux existanteen double flux peut également s’avérercomplexe. Par conséquent, mieux vaut faireappel à un professionnel. Pose comprise, leprix d’une VMC double flux s’élève à environ2 000 € en neuf et 3 500 € en rénovation.C’est trois fois plus cher qu’une VMC simpleflux hygroréglable mais c’est plus rentable àlong terme en raison des économies d’éner-gie réalisées. APEI-Actualités. Fabienne Lisse

Des garages pourtous les goûtsVotre maison n’a pas de garage etvous souhaitez y remédier ? Voiciquelques pistes pour bien prépa-rer votre projet.

Avoir un garage, c’est bien pratique et passeulement pour garer sa voiture ! On peutaussi y laisser son vélo, ranger la tondeuse àgazon, installer un établi avec les outils… Sivotre maison n’en est pas équipée alors quevous disposez de la place suffisante dans le

• Double flux, la VMC qui réchauffe

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jardin pour en installer un, plusieurs optionss’offrent à vous.

En premier lieu, déterminez son emplace-ment. Sera-t-il indépendant ou accolé àvotre habitation ? Dans un cas comme dansl’autre, vous pouvez opter pour uneconstruction traditionnelle en blocs bétonbâtie sur des fondations. Comme une exten-sion, elle aura l’avantage de s’accorder avecle style de la maison car vous choisirez unenduit extérieur assorti avec la façade exis-tante ainsi qu’une forme de toiture et unecouverture en harmonie avec l’ensemble.Pensez aussi à l’isolation nécessaire et à laporte qui sera la plus pratique : basculante,sectionnelle, à déplacement latéral ou àenroulement. Avant de vous lancer, infor-mez-vous auprès de la mairie sur les éven-tuelles contraintes d’urbanisme à respecter.Si la surface hors œuvre brute (Shob), c’est-à-dire la surface au plancher, est supérieureà 20 m2, vous devrez déposer une demandede permis de construire qui sera instruitedans un délai de trois mois.

Préfabriqué ou «carport»

Pour un projet plus économique et plusrapide à mettre en œuvre, il existe des solu-tions en préfabriqué. Ces garages sontmodulables selon vos envies et vos moyens.La version simple est conçue pour une voi-ture. Les doubles abritent deux véhicules oupermettent l’aménagement d’un espace derangement, les deux parties communiquantsi besoin par une ouverture centrale, l’en-trée extérieure se faisant par deux portes ouune seule sur toute la largeur du bâtiment.

Selon les modèles, les murs sont en bétonmonobloc ou en acier galvanisé. Vous avezle choix entre plusieurs revêtements, crépiset peintures aux teintes variées. Idem pourla toiture, à une ou deux pentes, ou en ter-rasse.

Si vous préférez le style des chalets de jar-din, vous pouvez commander un garage enbois livré en kit, à monter vous-même. C’estla solution la moins onéreuse, vous en trou-verez à partir de 15 m2 pour 3 000 €.

Enfin, si vous souhaitez profiter d’un abricouvert mais pas forcément clos, optez pour

un « carport », untoit monté sur desplots de fondationen acier ancrés dansune dalle béton.Très contempo-rains, les plussophistiqués pro-posent une structu-re métallique dotéede parois en verreet de panneaux enlames de bois ou enacier ondulé.

APEI-Actualités. F. Lisse

Le foyer au gaz,alternative à lacheminée

Il combine l’impression d’un vraifeu de cheminée et l’efficacitéd’une source de chaleur. Très ten-dance, le foyer au gaz a-t-il saplace chez vous ?

Plus besoin de transporter les bûches ni detrouver une place pour les stocker. Pas decendres ni de poussières. Aucun souci pourobtenir une belle flambée. Pas étonnantqu’avec de tels atouts, les foyers au gazséduisent ceux qui veulent profiter desavantages d’une cheminée sans avoir àgérer les contraintes liées au bois. D’autantque leur design très moderne s’intègre àmerveille aux intérieurs contemporains. Lesdécorateurs l’ont bien compris, c’est la solu-tion idéale pour faire entrer les cheminéesdans les appartements.

Il existe une multitude de modèles dont cer-tains n’ont même pas besoin d’être raccor-dés à un conduit de cheminée grâce à unsystème de ventouse comprenant un tuyauservant d’entrée d’air et un autre évacuantles fumées. Sous forme d’insert, le foyer àgaz peut aussi s’encastrer facilement dansune cheminée existante. Souvent utilisé icien source de chaleur d’appoint, c’est unmode de chauffage très prisé au Canada.Son efficacité est renforcée par un place-ment judicieux du foyer dans un endroit fré-quenté de la maison d’où la chaleur émisepeut se diffuser dans les autres pièces. Unsystème d’évacuation directe élimine toutrisque que les gaz de combustion se répan-dent à l’intérieur du logement. Les appareilsmodernes développent une puissancemaximale allant jusqu’à 9 kW/h, ce qui per-met de chauffer 130 m2.

Pratique mais cher

Les foyers au gaz se raccordent aussi bien auréseau de gaz de ville qu’aux bonbonnes degaz naturel et même aux bouteilles de pro-pane. Un dispositif de sécurité intégré per-met de stopper l’alimentation en cas d’ex-tinction des flammes. En fonction des brû-leurs, celles-ci se concentrent au centre dufoyer ou courent sur toute sa longueur,comme dans les modèles 16/9e actuelle-ment très en vogue. Des bûches en céra-mique ou un lit de petits cailloux agrémen-tent le décor.L’allumage et l’extinction se font enquelques secondes à l’aide d’un bouton.Equipés d’un thermostat, les foyers à gazsont programmables et on peut même

modifier l’intensité de la flamme grâce àune télécommande ! Malgré tout, ne vousattendez pas à retrouver l’ambiance incom-parable d’un feu de bois avec son odeur etses crépitements.En moyenne, le prix d’un foyer au gaz oscil-le entre 4 000 et 6 000 €. Ne comptez pasbénéficier d’un crédit d’impôt car, faut-il lerappeler, le gaz n’est pas une énergie renou-velable ! C’est un combustible fossile contri-buant à renforcer l’effet de serre et dont lecoût de consommation a augmenté de26,15 % en France entre avril 2010 et janvier2012.

APEI-Actualités. Fabienne Lisse

Protégez votremaison avec unealarmePour protéger votre domicile

contre les cambriolages, vouspouvez installer une alarme anti-intrusion. Gros plan sur les diffé-rents systèmes.

Chaque année en France, plus de 150 000cambriolages sont perpétrés dans des habi-tations privées. Si vousavez peur que cela vousarrive, vous avez la possibi-lité de mettre en place unsystème préventif afin deprotéger vos biens. Il existeplusieurs types d’alarmesanti-intrusion, à choisir enfonction de vos besoins.

Les alarmesfilaires

C’est le système le plusancien sur le marché et lemoins cher à l’achat. Lesdétecteurs, la centrale et lasirène sont reliés par descâbles qu’il faut camoufler dans le bâti, cequi rend sa pose compliquée et onéreuse.Non transportables d’une habitation àl’autre, les alarmes filaires conjuguent lon-gévité et fiabilité.

Elles sont plus efficaces que les autres

modèles sur des superficies de plus de 100m2. L’idéal est d’intégrer leur installation àla construction de votre maison, en ayantbien étudié à l’avance les pièces à protégercar la configuration du système est définiti-ve.

Sans fil

Les systèmes d’alarme sans fil sont faciles àinstaller, simples à utiliser et démontablespour être réutilisés dans un autre logement

en cas de déménagement. Ils sont large-ment plébiscités par les particuliers enquête de sécurité et de tranquillité. Plutôtdiscrets et esthétiques, les détecteurs deprésence doivent être placés aux endroitsstratégiques de la maison : par exemple,dans l’entrée en face de la porte, sur une

fenêtre accessible facile-ment à l’arrière du bâti-ment, dans un angle duséjour afin de balayer l’en-semble de la pièce, au sous-sol, etc. Lorsqu’un mouve-ment est détecté, l’informa-tion est transmise à la cen-trale-sirène par des ondesradiophoniques. Il peut yavoir parfois des interfé-rences générant de faussesalertes. Doté de télécom-mandes, ce type d’alarmeest alimenté par piles. Pourun bon fonctionnement,mieux vaut donc s’assurerrégulièrement du charge-ment des batteries.

Télésurveillance

Avec ou sans fil, les systèmes d’alarme sontsouvent complétés par un communicateurtéléphonique qui envoie, simultanément audéclenchement de la sirène, un message sur

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• Le foyer au gaz, alternative à la cheminée

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les téléphones portables dont les numérosont été programmés. Vous êtes ainsi préve-nus à distance d’une intrusion dans votredomicile.Sur le même principe, votre alarme peutêtre reliée à une société de télésurveillancequi agira en fonction des modalités ducontrat passé avec elle, moyennant unabonnement mensuel. À votre demande,elle peut ainsi prévenir une personne devotre choix résidant à proximité ou envoyerun agent de sécurité sur place.

APEI-Actualités. Fabienne Lisse

Les aidesfinancièresse réduisentDans le contexte actuel de restric-tions budgétaires, les aides finan-cières de l’Etat pour les travauxliés à l’habitat ont tendance à seréduire.Néanmoins, des coups de poucesont encore possibles.

Dans le cadre de la loi de finances 2012, denombreux changements interviennentpour le financement des travaux liés à l’ha-bitat et à la rénovation des logements. Ainsi,l’ensemble des équipements bénéficiantd’un taux de TVA réduit à 5,5 % jusqu’à fin2011 sont désormais taxés à 7 %. Cette aug-mentation de 1,5 % s’applique lors de la fac-turation à partir du 1er janvier 2012, mêmesi le devis a été signé auparavant.

Pour les travaux dont l’objectif est la maîtri-se de l’énergie, deux dispositifs perdurentmalgré quelques ajustements. Il s’agit ducrédit d’impôt développement durable etde l’éco-prêt à taux zéro.

Améliorationénergétique

Le crédit d’impôt développement durableconcerne aussi bien les propriétaires que leslocataires. Son montant est plafonné surcinq ans à 8 000 € pour une personne seuleet à 16 000 € pour un couple, auxquelss’ajoutent 400 € par personne à charge.Cette déduction fiscale (les foyers nonimposables peuvent également en bénéfi-cier sous la forme d’une somme rembour-sable) s’applique à une partie des dépensesréalisées pour l’amélioration énergétiquede votre résidence principale.

Pour en bénéficier, les travaux doivent êtreeffectués par le professionnel qui fournitl’équipement ou les matériaux, facture àl’appui. Ils doivent répondre à un niveau deperformance énergétique fixé par l’Etatdans les domaines suivants : l’isolation ther-mique des parois opaques et vitrées, l’instal-lation de certains systèmes de chauffage etde production d’eau chaude sanitaire (solai-re, bois, chaudière à condensation, pompe àchaleur, appareil de régulation), d’éolienne,de panneaux photovoltaïques et la réalisa-tion d’un diagnosticde performance éner-gétique (hors obliga-tion réglementaire).

Les tauxchangent

Le taux de déductionfiscale varie en fonc-tion de la nature destravaux. En 2012, ilsubit une baisse glo-bale de 15 %. Si vouscomptez changer lesfenêtres de votre mai-son pour des menui-series plus perfor-mantes, vous aurezdroit à 12 % de créditd’impôt uniquementsi vous réalisezd’autres travaux d’iso-lation ou d’équipe-ment de chauffageécologique. Pour unbouquet de travauxdans un logement deplus de deux ans, lestaux de crédit d’im-pôt sont majorés de10 points.

Dans le même esprit,pour l’améliorationde la performanceglobale du logement,l’éco-prêt à taux zéroest de nouveaucumulable avec lecrédit d’impôt déve-loppement durable.

En revanche, lesconditions de res-sources pour l’obtenirse durcissent : il nefaut pas dépasser unrevenu fiscal annuelde référence inférieurà 30 000 €. La duréede remboursementdu prêt est rallongéede 10 à 15 ans.

Travaux dans la maison

L'avantage fiscal qui devait prendre fin le 31décembre 2012 est prorogé jusqu'au 31décembre 2015. Il est réservé aux seuls loge-ments achevés depuis plus de deux ans. Leplafond des dépenses ne change pas (8 000 €pour un célibataire, 16 000 € pour un coupleplus 400 € par personne à charge).L'application du crédit d'impôt est étendueaux chaudières à micro-génération gaz. Pourles travaux réalisés dans une maison indivi-duelle, les dépenses d'acquisition de maté-riaux d'isolation thermique des parois vitrées,de volets isolants ou de porte d'entrée nedonneront droit à avantage fiscal que sid'autres dépenses sont entreprises. Les tauxde réduction applicables sont désormais lessuivants :• Chaudières à condensation, matériaux d'iso-lation thermique des parois vitrées, volets iso-lants et portes d'entrée : 10 %• Matériaux d'isolation thermique des paroisopaques, appareils de régulation de chauffa-ge, matériaux de calorifugeage : 15 %• Équipements de production d'énergie utili-sant une source d'énergie renouvelable (casgénéral) : 32 %• Panneaux photovoltaïques : 11 %

• Pompes à chaleur (autres que air/air) dont lafinalité essentielle est la production de cha-leur, à l'exception des pompes à chaleur géo-thermiques : 15 %

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chaleur (autres que air/air) thermodyna-miques produisant exclusivement de l'eauchaude sanitaire, pose de l'échangeur de cha-leur souterrain des pompes à chaleur géo-thermiques: 26 %• Chaudières et équipements de chauffage oude production d'eau chaude fonctionnant aubois ou autres biomasses : 15 %. En cas deremplacement des mêmes matériels : 26 %• Équipements de raccordement à un réseaude chaleur ou équipements de récupérationet de traitement des eaux de pluie : 15 %• Frais de diagnostic de performance énergé-tique : 32 %

APEI-Actualités. Fabienne Lisse

Mobilierde cuisine :minimalisteet maxi pratique

Les meubles de cuisine font legrand écart : derrière des façadesépurées se cachent des systèmesingénieux pour nous faciliter lequotidien.

L’épure toujours

Cette année encore, la tendance est à l’épu-re dans les cuisines : les façades lisses, sanspoignée apparente, souvent laquées, leurdonnent des airs rutilants, propres et ran-gés.Le blanc est toujours à l’honneur. Il s’appré-cie en total look ou couplé avec du noir ouune couleur vive, avec par exemple desmeubles bas framboise et des placardshauts immaculés. Parmi les coloris tendan-ce, l’aubergine et le parme font leur appari-tion. Comme les coloris, les matières jouentle contraste avec des surfaces ultrabrillantes associées aux tons très mats demeubles et plans de travail en bois, enbéton ciré ou en pierre.

Plus classique, le bois en solo sur tout lemobilier apporte chaleur et convivialité àcette pièce dédiée au partage. Une bonneoption, surtout qu’il a le mérite de bien s’in-tégrer dans les cuisines ouvertes sur lesalon.

Détails pratiques

Confortable, modulable, ergonomique :voilà les maîtres mots de la cuisine 2012.Devant s’adapter à des espaces qui se rédui-sent (chez les citadins) et à des foyers à taillevariable (chez les familles recomposées),elle se fait flexible avec des tablettes rabat-tables, plans de travail coulissants ou moto-risés permettant de passer de la préparation

d’un repas à sadégustation, ou d’unpetit déjeuner entête-à-tête à undîner à six !

En plus de leur looksobre et chic,meubles et îlots abri-tent des rangementstoujours plus astu-cieux : placardshauts s’ouvrant et serefermant grâce à uninterrupteur, tiroirsavec assistance élec-trique, meubles plus

hauts pour gagner un tiroir et s’adapter àl’évolution de notre taille, rangementsd’angle, vaisselier design, marche-pied fai-sant aussi office de bac à compost…L’espace est optimisé et l’utilisation de lacuisine facilitée, permettant des mouve-ments fluides et une bonne circulationautour de ses différents éléments, pourpouvoir cuisiner à plusieurs !

APEI-Actualités. Mathilde Dubois

Design innovantpour les éviers etplans de travailCes deux indispensables dans lacuisine offrent de nouvelles fonc-tionnalités pour mieux s’adapterà notre mode de vie. Quand leconfort et l’ergonomie s’associentà l’esthétisme…

Des plansde travailmodulables

Très sollicité à la cui-sine pour la prépara-tion des repas, leplan de travaildevient polyvalent.Selon les besoins, ilcoulisse au dessus del’îlot central, l’agran-dissant d’un côté oude l’autre afin de cui-siner à plusieurs oud’installer un coinrepas. Dans la mêmeidée, les plans de tra-vail motorisés mon-tent et descendentd’une pression surun bouton, pours’adapter à vosbesoins – prépara-tion debout oudégustation assis –et même à la tailledes différentsmembres de la famil-le !

Pratiques, certainssont équipés deminces tiroirs, per-mettant d’avoir tou-jours sous la main lescouteaux de cuisine,une planche àdécouper ou unebalance.

D’autres coulissentpour cacher la zonede cuisson et l’évier(équipé d’un robinettélescopique) quandils ne sont pas utili-sés, permettant decréer un coin repasou de faire « dispa-raître » cette partie dela cuisine lorsqu’elleest ouverte sur lesalon.

Des éviersmalins

Les éviers aussi font dans le pratique avecdes formes variées s’adaptant à toutes lestailles et configurations de cuisine (rond,carré, en angle…) et des robinets éco-nomes. D’un design épuré, ces derniers sontde plus en plus souvent équipés d’un limi-teur de débit intégré qui permet de moinsconsommer d’eau.

Les becs sont haut perchés pour faciliter leremplissage et le lavage des grands réci-pients. Ils sont pourvus d’une douchettecomme ceux des pros, peuvent être orien-tables ou même rabattables, afin de s’adap-ter à un évier placé sous une fenêtre, parexemple.

En plus d’un mitigeur, les plus modernesoffrent une commande électronique parpression : un tapotement et l’eau est froide,deux et elle est tiède, etc. Sans oublier lesindicateurs lumineux à diode qui changentde couleur en fonction de la température del’eau !

APEI-Actualités. Laure Hamann

Petitélectroménager :le succès perdureVoilà un secteur qui ne connaîtpas la crise : les appareils de petitélectroménager continuent deséduire les Français, qui craquentpour les dernières nouveautés.

Un robot rutilant sur le plan de travail, unemachine à espresso design sur le buffet…Beaux et pratiques, les appareils de petitélectroménager, jadis rangés au placardentre deux utilisations, s’exposent, s’exhi-bent même ! Grâce aux efforts de pros dumarketing et du design, ils sont devenus desobjets désirables, sortant de leur rôle utili-taire.

Comme le souligne la journaliste AnneEveillard, auteure de « Ces machines quiparlent de nous » (Éditions Les QuatreChemins), ils sont vecteurs de communica-

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tion, révélateurs de statut. Ainsi la fameusemachine Nespresso qui donne l’impressionà ses propriétaires d’appartenir à un clubluxueux, où l’on siroterait des cafés en plai-santant avec George Clooney…

Achat plaisir

D’autres raisons expliquent le succès de cespetits appareils. Leur prix abordabled’abord, qui en fait un achat facile et unebonne option cadeau (30 % des ventes se

font au moment de Noël, où les produitsconnotés hiver, comme les machines àraclette, cartonnent). Leur look travailléensuite - coloré, inox façon pro ou rétro - etla simplicité de leur utilisation. Enfin, ilsreflètent notre goût pour le « fait maison »,la cuisine saine et naturelle, tout en promet-tant efficacité et rapidité.

Les tendances

Après la folie de la machine à café et de lamachine à pain, le blender chauffant séduitles ménages, et notamment les mamans, caril permet de préparer de bonnes soupesrapidement. Les machines à soda et à pop-corn tentent de se faire une place dans noscuisines.

Du côté des classiques polyvalents, robot etyaourtière (désormais également « froma-gère », pour faire des faisselles), continuentde plaire. Le succès des woks électriques,cuiseurs à riz et planchas reflète notre goûtpour les modes de cuisson plus sains et lacuisine asiatique.

Enfin, pour ceux qui ne seraient pas encoretotalement équipés, les appareils polyva-lents offrent un gain de place appréciable.Ainsi le « Fait Maison » de Lagrange fait à lafois office de machine à pain, cuiseur à riz,yaourtière, fromagère et confiturier !

APEI-Actualités. Laure Hamann

Des salles de bainpour tous les goûtsQuels que soient le style de votreintérieur, vos envies ou goûts dumoment, en ce qui concerne lasalle de bain, tout est permis !

Comme la cuisine, elle fait partiedes pièces où l’on peut s’exprimersans contraintes, grâce notam-ment aux innovations des fabri-cants. La preuve avec les princi-pales tendances de 2012.

Envie de rétroLa salle de bain boudoir avec baignoire àpieds et miroir vénitien fait toujours recette: les éléments au look rétro ne manquentpas. Vous trouverez ainsi des robinets destyle art déco, des baignoires à peindre per-chées sur des pattes de lion, des vasques àl’aspect de cuves anciennes… Autant deproduits au charme intemporel, à allier àdes meubles de famille chinés dans des bro-cantes pour se créer un cocon où il fait bonprendre son temps.

Envie de natureVous pouvez aussi opter pour une ambian-ce zen avec une salle de bain où le blanc, levert et les matériaux naturels créent uneharmonie inspirée de l’Asie. Vasques et bai-gnoires en îlot adoptent des formes rondeset douces, le mobilier est en bois et en osier,le sol couvert d’un carrelage en grès rappe-lant l’aspect brut de la pierre ou d’un par-quet en bois exotique.

Envie de modernitéFacile de se créer une salle de bain au lookcontemporain en piochant parmi les nou-velles collections. Vasques, baignoires etcabines de douche prennent des formesrectilignes, quand les meubles font dans leminimalisme avec des façades laquées sanspoignées apparentes. L’ensemble se déclineen blanc, rouge ou noir.Le noir fait en effet un retour en force après,on s’en souvient, avoir été très en voguedans les années 1980. Il habille les meubles,les baignoires, les lavabos et même la robi-netterie. À oser en total look ou en associa-tion avec le blanc pour une salle de bain trèsgraphique.

Une pièce de plusen plus high-tech

Les salles de bain 2012 sont résolumenttechnologiques. LesLED sont de plus enplus présentes, aussibien pour illuminerun miroir que pourmatérialiser la tem-pérature de l’eau ense colorant en rougeou en bleu. LeBluetooth est intégréau miroir, à la doucheou à la baignoirepour nous permettred’écouter notremusique préféréedepuis notre lecteurMP3 ou notre smart-phone… Bref, latechnologie au servi-ce du confort.

APEI-Actualités. L.Hamann

Une sallede bainadaptéeà tous lesâgesEn 2020, les plusde 60 ans repré-senteront 30 %de la populationf r a n ç a i s e .L’aménagementdes logements

pour favoriser le maintien àdomicile fait partie des nouveauxenjeux pris en compte par lesfabricants, notamment en ce quiconcerne la salle de bain.S’adapter aux besoins des personnes àmobilité réduite et en fauteuil roulant sanssacrifier à l’esthétisme, voilà le nouveauchallenge de fabricants de salle de bain.D’autant plus que depuis le 1er janvier 2010,la réglementation impose dans l’habitat,pour tout permis de construire déposé, laprésence d’au moins une salle d’eau « acces-sible » ou « équipée de manière à ménagerla possibilité d’installer une douche acces-sible sans intervention sur le gros œuvre ».Les designers ont donc planché sur le sujet,concevant des produits aussi esthétiquesque pratiques. L’avantage : en créant desespaces agréables à vivre, ces meubles peu-vent être installés dès la retraite en prévi-sion du futur, pour bien vieillir dans sa mai-son.

Ergonomie et modularité

Voilà les maîtres mots des différents élé-ments à combiner pour obtenir une salle debain facile à vivre à tout âge.

Le lavabo est suspendu et modulable enhauteur afin d’être accessible à une person-ne en fauteuil. Il s’équipe de poignées inté-grées qui peuvent être utilisées commemaintien, mais aussi comme porte-serviette.

Les meubles de rangement, adaptés auxpositions debout et assise, prennent desformes arrondies afin de limiter les chocs.

Pour la douche, forcément spacieuse etéquipée d’un receveur plat et non glissant, ilexiste des modèles prêt à poser, faciles à ins-

taller sans travaux (l’évacuation est assuréepar une pompe).

Enfin, les meubles pour WC suspenduoffrent une cuvette à hauteur réglable.

Les aides financières

Un coup de pouce financier est possible,sous condition de ressources, pour leréaménagement de la salle de bain. Desaides peuvent être obtenues auprès del’Agence nationale pour l’amélioration de

l’habitat (Anah), du réseau Pact Arim, desconseils généraux et de la caisse nationaled’assurance vieillesse.Par ailleurs, le crédit d’impôt en faveur de

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l’aide aux personnes, accordé pour l’installa-tion d’équipements sanitaires, a été prorogéjusqu’au 31 janvier 2014.

Un label pour se repérer

Créé par l’Association française des indus-tries de la salle de bain, le Label AFISB BienVivre certifie que les produits adaptés auxpersonnes à mobilité réduite respectent lesnormes françaises et européennes et répon-dent à des critères techniques. Il est réservéaux marques adhérentes de l’AFISB. Leurliste est disponible sur le site www.sallede-bainspro.fr.

APEI-Actualités. Laure Hamann

Installerune doucheà l’italienneBelle, facile d’accès, s’adaptant àtoutes les configurations, ladouche à l’italienne s’est rapide-ment imposée dans les salles debain neuves ou rénovées. Son ins-tallation demande un peu detechnique alors, à moins d’être unbricoleur confirmé, mieux vautfaire appel à un professionnel.

Après avoir conquis les hôtels design, ladouche à l’italienne s’est installée dans lesfoyers ces dernières années. Il faut direqu’elle possède de nombreux argumentspour plaire. Affleurant le sol, pouvant êtrecomplètement ouverte sur la pièce, elle esttrès esthétique. L’absencede rehaussement permetun accès facile, notammentaux personnes à mobilitéréduite. Enfin, construite «sur mesure », elle s’adapte àtoutes les configurations età toutes les tailles de sallesde bain, même petites.

Siphonet receveur

L’installation d’une doucheà l’italienne suppose d’en-castrer le siphon dans le sol.Elle demande une étanchéi-

té totale de l’ensemble, assurée par unechape hydrofuge composée d’une bâcherecouverte de mortier ou d’un receveur prêtà carreler. L’évacuation doit favoriser unécoulement rapide de l’eau, des pentes de 1à 3 cm d’inclinaison sont ainsi indispen-sables autour du siphon pour y guider l’eau.L’intégration du siphon impose donc decreuser légèrement sous le niveau du sol.Sans problème pour une constructionneuve, ce type de douche requiert plus detravaux en rénovation, surtout s’il s’agitd’une pièce à l’étage. Il faut alors soit suréle-ver le plancher de la pièce pour le mettre aumême niveau que le receveur de la douche,soit tricher en l’encastrant dans une petitemarche.

Les parois

En matière de cloisonnement, tout est pos-sible avec la douche à l’italienne. Les plusaudacieux choisiront de la laisser ouverte,mais vous pouvez aussi la fermer complète-ment dans une cabine de verre. Une autreoption intéressante est de l’installer dans unangle de la pièce et de la fermer à demigrâce à une cloison carrelée, recouverte demosaïque ou de béton ciré. Une idée de beleffet dans les salles de bain lumineuses,dans les pièces plus sombres, une paroivitrée ou un mur de briques de verre serapréférable.

APEI-Actualités. M. Dubois

Sallede bain : quelsrevêtementschoisir ?Ils contribuent grandement àl’ambiance de la salle de bain.Que vous souhaitiez créer unepièce moderne ou naturelle, colo-rée ou sobre, soignez le choix desrevêtements !

Sur le sol et les murs, c’est bien entendu lecarrelage qui s’impose naturellement dansles salles de bain, facile à installer et à entre-tenir. L’immense variété de styles permet-tant tous les effets.

Cette année, les grands carreaux foncés ontla côte : posés sur le sol et associés à dublanc sur les murs, ils créent une piècemoderne, à compléter par des meublesminimalistes noirs ou en bois brut. Si vousrecherchez un effet plus vivifiant, optezpour la couleur.La tendance actuelle est d’associer à desmurs blancs des rayures de carreaux auxtons vifs : vert, violet, rouge…

Autre idée, jouer sur l’effettrompe l’œil avec des car-relages malins qui font illu-sion : grès aspect parquetpour le sol, carreaux cou-verts de carrés de verrefaçon mosaïque ou degalets pour animer lesmurs.

Côté peinture, les teintesvives ont également levent en poupe.

Un mur vert pomme,lavande ou bleu roi vien-

dra ainsi animer la pièce et pourra s’assortirà la baignoire car il existe des modèles… àpeindre !

Envie de changer ?

Si vous avez envie d’une salle de bain plusoriginale, oubliez le carrelage ! Sur le sol,vous pouvez opter pour le parquet, doux etchaud sous les pieds nus. Un parquet massifest possible, à condition d’opter pour unbois qui supporte l’humidité (exotique outraité) et de faire appel à un professionnelpour l’installer (pose collée) en effectuantun joint étanche entre chaque lame. Le par-quet stratifié (à clipser) existe aussi en ver-sion « pièce humide », grâce à des lamesprotégées par de la résine.

Sur les murs comme sur le sol, le béton ciréoffre un aspect brut très tendance maissachez que contrairement à ce que l’onpourrait croire, il est fragile et demande unentretien adapté (nettoyage avec des pro-duits doux, application de cire ou vernisprotecteur au bout de quelques années).

Enfin, pour donner un aspect original à vosmurs sans faire de grands travaux, pensezaux enduits décoratifs : effet peinture à lachaux, béton ciré ou tadelakt, ils s’appli-quent à la brosse et font illusion.

APEI-Actualités. Laure Hamann

L’adoucisseurd’eau en questionsCet appareil qui adoucit l’eau cal-caire s’installe depuis quelquesannées dans nos foyers. Le pointsur son fonctionnement.

Dans de nombreux départements français,l’eau du robinet est calcaire. Provoquant desdépôts de tartre, le calcaire endommage lesappareils électroménagers (lave-linge, lave-vaisselle, chaudière…), entraîne une sur-consommation d’énergie - pour chaufferl’eau - et un usage important de détergentspour détartrer cuisine, salle de bain et WC.

En échangeant lesions calcium etmagnésium - quicomposent le cal-caire - contre desions sodium grâce àune résine chargéeen sel, l’adoucisseurfait baisser la duretéde l’eau, permet-tant d’augmenter ladurée de vie desappareils électro-ménagers et delimiter la corvée dedétartrage.

Oùl’installer ?

Toutes les eaux durobinet ne sont pascalcaires : celles deshabitations situéesdans le massifarmoricain, le mas-sif central et lesVosges profitentd’une eau douce. Àl’opposé, les loge-

ments dans le Nord et la région parisiennesont alimentés par une eau très calcaire.Mais sa dureté varie d’une ville à l’autre, ren-seignez-vous auprès de votre mairie pour laconnaître. Elle se mesure en degrés français: au-dessus de 25°f, l’eau est considéréecomme dure. Dans ce cas, l’installation d’unadoucisseur est pertinente.

Dans les logements neufs, il faut attendredeux ans avant sa mise en place, pour laisserle temps à une fine couche de tartre derecouvrir les canalisations, les protégeantainsi de l’eau douce, plus corrosive.

Comment ça marche ?

L’adoucisseur d’eau se compose d’un boî-tier électrique, d’un bac à sel et d’une bon-bonne de résine poreuse. Il s’installe sur l’ar-rivée d’eau, après le compteur. L’eau adou-cie alimente l’ensemble de la maison etl’eau chargée en sel est évacuée dans letout-à-l’égout, ce qui entraîne une légère

• Installer une douche à l’italienne

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Page 13: habitat forbach

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augmentation de la consommation en eau.Un « by-pass » est prévu pour alimenter lejardin en eau non traitée.

Lors de votre choix, sachez que la capacitéde traitement de l’adoucisseur doit êtreadaptée au degré de dureté de l’eau et aunombre d’habitants du logement.

Quel entretien ?

L’adoucisseur demande un peu d’entretien :le niveau de sel doit être vérifié régulière-ment et le bac rechargé lorsqu’il est vide.Pour plus de sécurité, il est conseillé de fairecontrôler son appareil par un professionneltous les ans afin de s’assurer de son hygièneet de son bon fonctionnement.

APEI-Actualités. Mathilde Dubois

Bien choisir sonterrain à bâtirAvant de faire construire la mai-

son de vos rêves, encore faut-iltrouver le terrain correspondantà vos attentes : budget, superfi-cie, implantation géographique.Petit guide en trois questions.

Comment chercher ?

Dans un premier temps, fixez-vous un bud-get et définissez vos critères de choix entermes de secteur géographique visé et desuperficie du terrain. Cela vous permettrade sélectionner les offres qui correspondentà vos désirs dans les petites annonces quevous trouverez dans la presse locale, surInternet ou dans les magazines spécialisés.Vous pouvez aussi vous renseigner auprèsde la mairie des communes qui vous inté-

ressent, des notaires présents sur le secteur,des aménageurs-lotisseurs ou des construc-teurs de maison individuelle.

À quel prix ?

Indiqué au m2, le prix des terrains à bâtir esttrès variable d’une région à l’autre. Il est fixélibrement par le vendeur et c’est à vous devérifier qu’il correspond aux pratiques dumarché. N’hésitez donc pas à compareravant d’acheter, sachant que c’est souventla localisation géographique qui fait la diffé-rence. Dans les grandes agglomérations, àproximité des centres-villes et en bord demer, les tarifs s’envolent… N’omettez pas de prendre en compte lescoûts annexes : aménagement d’un chemind’accès à la voirie et raccordement auxréseaux d’électricité, de téléphone, d’eau etd’assainissement. Si vous construisez sur unterrain isolé, ces frais seront quatre à cinqfois plus élevés que si vous optez pour unlotissement où votre parcelle sera pluschère à l’achat mais prête à bâtir.

Quelles obligations ?

Avant de vous lancer, il est indispensable deconsulter le plan local d’urbanisme dispo-nible en mairie et de demander des préci-sions si nécessaires. Votre parcelle est-elleinondable, se situe-t-elle en zone sismique,en secteur sauvegardé ou fait-elle l’objetd’un plan de prévention des risques techno-logiques ? Des servitudes d’utilité publique

peuvent-elles en limiter l’occupation ? Enfin,certaines communes peuvent vous imposerdes règles de construction : volume, maté-riaux, aspect extérieur du bâtiment, clô-tures, etc. Mieux vaut le savoir avant que lepermis de construire ne soit refusé !

APEI-Actualités. Fabienne Lisse

Un architectepour votreprojet sur-mesureFaire construire, c’est souvents’engager dans un projet de vie àlong terme. Si vous préférez unemaison sur-mesure à un modèlestandardisé, pourquoi ne pasfaire appel à un architecte ? Unesolution qui peut s’avérer ren-table.

L’intervention d’un architecte n’est pas obli-gatoire si la surface de la maison que vousconstruisez est inférieure à 170 m2. Vouspouvez néanmoins choisir de faire appel àses services pour optimiser votre projetselon vos goûts et vos besoins. Son rôle estde vous écouter et de définir avec vous plu-sieurs points : la disposition des lieux, l’utili-sation judicieuse des surfaces, l’organisa-tion des volumes intérieurs, l’aspect exté-

rieur, etc. Il conçoitvotre maison entenant compte descontraintes clima-tiques et du site surlequel elle devra s’in-tégrer, en étudiantles moyens de limitervotre future consom-mation d’énergie(mode de chauffage,orientation, isola-tion) et de réduirel’ensemble des frais d’entretien. L’architectepeut également vous apporter une aideadministrative en constituant votre dossierde demande de permis de construire. Il vousappuie sur le plan technique pour le choixdes matériaux de construction, le suivi destravaux et le respect des délais.

Combien ça coûte ?

Les honoraires d’un architecte sont libres etdépendent de trois facteurs : le coût del’opération, sa complexité ainsi que l’éten-due et la difficulté de la mission que vous luiconfiez. Aucun barème réglementé n’estétabli mais il faut compterentre 8 % et 12 % (horstaxes) du coût de laconstruction. Ce dernierétant difficile à connaîtretant que les entreprisesn’ont pas présenté leurdevis, le contrat de l’archi-tecte prévoit une marge detolérance de 10 % maxi-mum entre le montant esti-mé des travaux et le coûttotal réel. Il est égalementpossible d’opter pour unerémunération au forfait ouà la vacation horaire. Faireappel à un architecteconstitue donc un surcoûtimmédiat mais cet investis-sement peut s’avérer rentable à plus longterme : économies d’énergie, longévité de laconstruction, etc. Grâce à l’organisation dela concurrence entre les entreprises, la veillesur le chantier et le respect de son calen-drier, vous êtes plussûrs de bénéficierd’une réalisation dequalité dans lesmeilleures condi-tions de prix.

APEI-Actualités. Fabienne

Lisse

Le confortde l’as-pirationcentrali-séeEfficace contreles allergies,plus puissanteet plus pra-tique que votrevieil aspira-teur, l’aspira-tion centraliséeest facile à ins-taller lors de lac o n s t r u c t i o nd’une maison

neuve. C’estpeut-être lemoment de l’in-tégrer à votreprojet.

Le principe de fonc-tionnement estidentique à celuid’un aspirateur tra-ditionnel dont lemoteur serait « délo-calisé » dans une

centrale fixe disposant d’un grand bac àpoussière. Placé en général dans le garageou au sous-sol, l’ensemble a la forme d’unepetite chaudière ou d’un ballon d’eau chau-de. De là, part un réseau de conduits instal-lé, à l’image des câbles électriques, dans desespaces camouflés tels que les faux pla-fonds, grenier, sous-sol, vide sanitaire oucage d’escalier. Ils sont reliés le plus directe-ment possible à des prises spécifiques quidoivent être placées judicieusement dansvotre logement. Pas besoin d’en mettredans toutes les pièces. Chacune couvrantune surface de 35 à 45 m2, il suffit de troisprises pour un intérieur de 120 m2. Au

moment de passer l’aspira-teur, vous ne traînez doncplus un appareil mobilerelié à une prise électriquemais vous branchez sur vosprises d’aspiration untuyau flexible, long de huitmètres, muni d’un mancheet de tous les accessoiresvous permettant d’at-teindre les moindresrecoins de votre maison.

Quelsavantages ?

Grâce à ce système, la puis-sance d’aspiration est dou-

blée pour une meilleure hygiène et l’élimi-nation des particules polluantes et les pol-lens. Une efficacité très appréciée dans lalutte contre les allergies, les personnesconcernées appréciant de vivre dans un

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Page 14: habitat forbach

habitat sain. Pour l’entretien, il suffit devider la cuve de la centrale deux ou troisfois pas an et de nettoyer les filtres. Plusbesoin de changer régulièrement de sacs,dont il faut garder la référence pour êtresûr d’acheter le bon, et qui coûtent cher.

De plus, quel que soit le niveau de rem-plissage, l’aspiration est constante. Enfin,sa maniabilité apporte un grand confortd’utilisation. Au moment de l’achat,veillez à bien choisir le modèle de centra-le correspondant à la superficie à couvrir.

Sa durée de vie (souvent très longue avecune garantie minimum de 5 ans) endépendra. Vous pouvez l’installer vous-même ou faire intervenir un profession-nel. Dans ce cas, comptez environ 2 000 €TTC le matériel et la pose pour une mai-son neuve de 120 m2.

APEI-Actualités. Fabienne Lisse

Construiresa maisonsoi-mêmeÉconomique et souvent écolo-gique, l’autoconstruction a deplus en plus d’adeptes. Bâtir samaison soi-même, c’est possiblemais ça ne s’improvise pas. Tourd’horizon des précautions àprendre.

Pratique ancestrale etencore naturelle dansde nombreux pays envoie de développe-ment, l’autoconstruc-tion a quasiment dis-paru en France avecla modernisation etl’urbanisation. Elleréapparaît depuisquelques années,portée par des moti-vations écologiques et la nécessité defaire des économies face à l’envolée desprix de l’immobilier. Si vous êtes trèsdoué pour le bricolage et que l’aventurevous tente, ne vous lancez pas sur uncoup de tête. Construire sa maison soi-

même est un projet d’envergure qui ne sedécide pas seul. Vous allez y passer beau-coup de temps. Soyez donc prêt à yconsacrer vos week-ends et vos vacancespendant environ deux ans. Il faut comp-ter 2 000 heures de travail pour une mai-son de 120 m2. Le soutien de vos prochessera essentiel, alors mieux vaut être sûrde leur adhésion à cette épreuve delongue haleine.

30 à 60 % moins cher

Relever un tel défi est difficile mais pas-sionnant. Quel plaisir de bâtir son foyerde ses propres mains ! S’appliquer pourréaliser un travail bien fait, franchir lesétapes, régler les problèmes renforcent laconfiance en soi.

Et quelle fierté lorsque le chantier est ter-miné ! Pour réussir votre pari, réfléchissezd’abord à vos besoins et établissez unbudget réaliste. Prévoyez un minimumde 60 000 € pour 120 m2 (sans compter leterrain), ce qui représente 30 à 60 %d’économie par rapport au prix construc-teur. Vous pouvez réaliser les plans vous-même ou vous faire aider par un architec-te. N’hésitez pas à demander conseil àune des associations d’aide aux auto-

constructeurspour réunir leséléments tech-niques quivous man-quent.

Documentez-vous sur lesrègles et lesnormes à res-pecter. Si vouscherchez l’ins-piration, de

nombreuses expériences sont relatéessur Internet. Il existe un guide spécialiséainsi que des manuels et des formationscorrespondant à chaque phase du grosœuvre et du second œuvre.

Ces informa-tions vous aide-ront à choisirles matériaux,sachant que lesmaisons enpaille sont lesmoins chères etque le boiss’adapte bien àl’autoconstruc-tion. Enfin,souscrivez unebonne assuran-ce et veillez à lasécurité duchantier.

Les maisonsen prêt-à-finirVous pouvez économiser jus-qu’à 30 % du prix d’une maisonneuve en optant pour la formu-le « prêt-à-finir ». Vous devrezalors terminer vous-même lesecond œuvre. Explications.

Lancé dans les années 80, le concept desmaisons en prêt-à-finir se développeaujourd’hui en intégrant les nouvellesnormes environnementales. Il permetaux ménages disposant d’un petit bud-get de faire construire une maison neuveà moindre prix. L’économie réalisée peutatteindre 30 % à condition d’assurer soi-même les finitions. Les entreprises dubâtiment réalisent le gros œuvre mais nelivrent pas une maison prête à habiter.C’est à vous de prendre le relais pourachever le second œuvre, le niveau definition étant variable selon votredemande. Cette formule s’adresse avanttout aux bricoleurs qui n’ont pas peur deretrousser leurs manches pour s’occuperde l’isolation, poser les cloisons inté-rieures, les revêtements muraux et lessols, raccorder la plomberie et les sani-taires, installer le chauffage et l’électrici-té ou faire la peinture extérieure.

En façade,la peinture traiteet décoreLe printemps est la saison idéa-le pour redonner des couleurs àvotre maison. En extérieur, lespeintures doivent allier l’esthé-tique à l’efficacité contre lesintempéries. Petit guide pourmieux choisir.

Quelle teinte serait la plus jolie ?Naturellement, cette question vient enpremier à l’esprit lorsque se dessine leprojet depeindre ou derepeindre lafaçade de samaison. Ellem é r i t eréflexion car ilfaut garantirl ’ h a r m o n i eavec le quar-tier ou le pay-sage, en res-pectant le planlocal d’urba-nisme qui peutimposer desrestrictions. Latendance estaux tonsneutres mais sivous voulezvous démar-quer, attentionaux nuancesfoncées sus-ceptibles dedevenir tropsombres enfonction de lalumière dujour, chan-geante au fildes saisons.Pour être sûr

de ne pas vous tromper, faites appel à unprofessionnel du ravalement qui sauravous conseiller et vous offrira une garan-tie pour les travaux réalisés. Si vous cher-chez une solution plus économique, vouspouvez vous y mettre vous-même, àcondition de préparer avec soin la surfaceà recouvrir et de bien choisir la peintureappropriée. En neuf, prévoyez une sous-couche ou une primaire d’accrochage. Enrénovation, vérifiez au préalable l’état devotre support. Est-il poreux, y a-t-il destaches, des fissures ? Puis brossez et le caséchéant, décapez, éliminez les moisis-sures, rebouchez les trous, etc... La pein-ture est idéale pour cacher les réparationset uniformiser l’aspect extérieur de votremaison. Encore faut-il qu’elle soit appro-priée aux matériaux composant la façade: béton brut ou enduit, brique nue ourecouverte, crépi, bois, fer…Ces caracté-

ristiques sont indiquées par les fabricantset vous obtiendrez tous les renseigne-ments nécessaires auprès de votre maga-sin de bricolage.

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