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6,5 milliards de marchés annulés C M J N MAGOUILLES À L’HÔPITAL DALAL JAMM DE PIKINE ISSN • 2230-133X 100 F www.enqueteplus.com JEUDI 9 AOÛT 2012 NUMÉRO 352 P. 5 ESCROQUERIES PRÉSUMÉES Atta à Rebeuss, Palla Mbengue menacé P. 11 DJIBO KÂ (DÉPUTÉ) “L’encadrement de Macky est inquiétant” P. 3 LA COMÉDIENNE MAME SEYE DÉCÉDÉE Une doomu Ndar s’en est allée P. 8 La conspiration démocratique L’ avènement de Macky Sall n’annonce-t-il pas le stade suprême du libéralisme tropical sous lequel toutes les contradictions cumulées entre les factions politiques, les cliques de la petite bour- geoisie, les oligarchies traditionnelles et les nations, devraient déboucher sur une révolution ? Les membres de la classe politique et de ladite société civile engagées dans l’exercice du pouvoir et à la participation au pou- voir législatif ne semblent pas réunir le minimum de cohésion qui les mettrait à la hauteur de la mission qui les attend. Alors même que les députés viennent labo- rieusement d’installer les commissions parlementaires, un vice de forme ou une décision du conseil constitu- tionnel requise par le député Aïda Mbodji, pourrait remettre en cause l’élection du Bureau. SUITE P.2 LA CHRONIQUE DE MAGUM KËR Eva Marie Coll Seck, ministre de la Santé

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6,5 milliardsde marchésannulés

CMJN

MAGOUILLES À L’HÔPITAL DALAL JAMM DE PIKINE

I S S N • 2 2 3 0 - 1 3 3 X100 F www.enqueteplus.com

JEUDI 9 AOÛT 2012 NUMÉRO 352

P. 5

ESCROQUERIES PRÉSUMÉES

Atta à Rebeuss, PallaMbengue menacé P. 11

DJIBO KÂ (DÉPUTÉ)

“L’encadrement deMacky est inquiétant”P. 3

LA COMÉDIENNE MAME SEYE DÉCÉDÉE

Une doomu Ndars’en est allée P. 8

La conspiration démocratique

L’avènement de Macky Sall n’annonce-t-il pasle stade suprême du libéralisme tropical souslequel toutes les contradictions cumulées

entre les factions politiques, les cliques de la petite bour-geoisie, les oligarchies traditionnelles et les nations,devraient déboucher sur une révolution ? Les membresde la classe politique et de ladite société civile engagéesdans l’exercice du pouvoir et à la participation au pou-voir législatif ne semblent pas réunir le minimum decohésion qui les mettrait à la hauteur de la mission quiles attend. Alors même que les députés viennent labo-rieusement d’installer les commissions parlementaires,un vice de forme ou une décision du conseil constitu-tionnel requise par le député Aïda Mbodji, pourraitremettre en cause l’élection du Bureau.

SUITE P.2

LA CHRONIQUE DE MAGUM KËR

Eva Marie Coll Seck, ministre de la Santé

Assemblée nationale : OTD, PapeDiop, Mamadou Seck et SerigneModou Kara démissionnent...

Comme attendu, les députés élusOusmane Tanor Dieng (Bokk Yaakaar),Pape Diop et Mamadou Seck (BokkGis Gis), ainsi que Serigne ModouKara Mbacké (PVD) ont cédé leursiège respectivement à MaguetteDiokh, Me Abatalib Guèye, AbdoulayeBaldé et Abdoulaye Makhtar Diop.Ces derniers ont été installés, hier, parle président de l’Assemblée nationale,Moustapha Niasse, lors de la plénièrede ratification des présidents des onze(11) commissions permanente de laplace Soweto. Si on ignore les vérita-bles motivations des trois autresdémissionnaires, Modou Kara(photo), lui, a clairement fait savoirque compte tenu de son statut de“régulateur social”, il préférait êtreau-dessus de la mêlée.

...Abdoulaye Baldé hérite d'un fauteuil, mais s'absente

Même élu député à la faveur de ladémission de Mamadou Seck,Abdoulaye Baldé s’est encore“excusé”, hier, auprès du présidentde l’Assemblée nationale. Le mairede Ziguinchor a brillé par son absencealors que ses collègues se sont pré-sentés pour être installés. Va-t-il fina-lement suivre l’exemple de Pape Diopet Mamadou Seck et céder son siègeà Aliou Dia, comme l'y poussent lesautres leaders de la coalition BokkGis Gis ?

Médias : Depuis le 18 juillet, c'est silence radio à la WADR

Coup d'arrêt à la West AfricaDemocracy Radio (WADR), installée àDakar. La chaîne sous-régionale asuspendu, depuis le 18 juillet der-nier, ses programmes. EnQuête aappris que cela est lié à des mésen-tentes au niveau de l'administration.La structure interafricaine, mise enplace par Osiwa, un démembrementde la fondation Open Society Institutedu milliardaire américain GeorgeSoros, emploie plusieurs nationalités.Et à l'instar de ce qu'ont vécu, etvivent encore, l'agence Panapress etla radio Africa N°1, il s'y livre de véri-tables guerres de positionnementspour leur contrôle dont les employésfont souvent les frais. Et concernantWADR, les choses semblent s'arran-ger puisqu'une réunion du Conseild'administration, présidée par l'an-cien directeur général de la RTSMatar Sylla, en rapport avec les inves-tisseurs, vient de se tenir. Il en ressortque la radio ouest-africaine va redé-marrer ses activités à la fin de ce moisd'août.

Ministère de Com' : Astou Mbène Kane nommé CTCom

Restons dans le giron pour infor-mer qu'un journaliste vient de déser-ter le train train prenant des rédac-tions. Le dynamique reporteréconomique de Sud Fm, AïssatouMbène Kane, a déposé enregistreuret largué le micro pour les bureauxfeutrés du ministère de laCommunication, des Télécommuni-cations et des Technologies de l’infor-

mation et de la communication.Notre consœur et présidente de laConvergence des jeunes reporters duSénégal (CRJS), a été nomméemardi, par arrêté du ministre AbouLô, au poste de conseiller techniquechargé de la communication(CTCom). EnQuête lui souhaite bonvent et beaucoup de succès dans sesnouvelles fonctions.

Meurtre à Grand-Yoff : Un hommepoignardé et pendu dans sa maison

Un individu âgé de 50 ans a étédécouvert hier poignardé avant d'êtrependu à son domicile au quartier deGrand-Yoff à Dakar. Lamine Cissé,cadre à Renault, a été retrouvé sur laterrasse de sa maison. Le corps sansvie a été découvert par la domestiquequi a affirmé avoir rencontré, lematin, un inconnu quittant le domi-cile où M. Cissé se trouvait seul aumoment du drame. Le défunt laissederrière lui une femme et deuxenfants. Son épouse, en convales-cence, était partie reprendre desforces auprès de sa famille installée àCambérène. Elle y était avec lesenfants. Selon les témoignages desvoisins, la victime était sans histoireset entretenait de bonnes relationsavec eux. Les policiers, qui très tôtont investi la maison, devront éluci-der ce meurtre horrible qui laissesans voix les habitants de Grand-Yoff.

Mali : la CEDEAO va bientôt finaliserses plans de déploiement militaire

La Communauté économique desEtats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) vafinaliser dans les prochains jours sesplans de déploiement d'une forcemilitaire au Mali, espérant obtenirensuite un mandat de l'ONU, a indi-qué, hier, une responsable de la

Cédéao, d’après l’AFP. SelonSalamatu Hussaini Suleiman, com-missaire chargée des affaires poli-tiques à la Cédéao, une “conférencefinale de préparation” se tiendra du 9 au 13 août à Bamako pour “peaufi-ner davantage le concept stratégique(. . . ) et préparer le terrain pour ledéploiement dès la réception d'unmandat de l'ONU”. Cette conférenceregroupera notamment des représen-tants de la Cédéao, de l'Union afri-caine, de l'ONU et de l'Union euro-péenne. Le secrétaire général del'ONU Ban Ki-moon a, lui, recom-mandé au Conseil de sécurité de pren-dre des “sanctions ciblées” contre lesislamistes du nord du Mali. MmeSuleiman, qui s'exprimait devant leConseil de sécurité de l'ONU lors d'undébat sur la situation au Mali, a pré-cisé qu'un premier rapport sur lesobjectifs et modalités du déploiementavait été transmis entre-temps auConseil. “Nous espérons que ce rap-port et les résultats de la réunion (deBamako) vont clarifier toutes les ques-tions en suspens en ce qui concernele déploiement prévu et permettred'obtenir le mandat de l'ONU”, a-t-elle ajouté. La Cédéao se tient prête àenvoyer une force régionale de 3. 300hommes pour aider l'armée malienneà reconquérir le nord du pays auxmains des islamistes, mais attend unmandat de l'ONU et une aide exté-rieure, notamment logistique, ainsiqu'une demande formelle de Bamako.Jusque-là, le Conseil de sécurité s'estabstenu de donner un mandat à unetelle force, attendant plus de préci-sions sur ses contours et sa mission.

D es nouvelles du président Amadou ToumaniTouré en exil au Sénégal depuis avril dernier, à lasuite du putsch militaire qui lui a coûté le palais

de Kouloubou. EnQuête informe que l'ex-chef de l'Étatmalien qui séjourne depuis quelques jours en Espagnepour se reposer avec sa famille sera de retour Sénégaldans les 48 heures. Tiré d'affaires à Bamako par un com-mando dépêché par le président Macky Sall, ATT couledes jours discrets au Sénégal, en observateur sans douteattentif de la crise au Nord Mali aggravée par sa brusquechute du pouvoir.

NOUVELLES DE L'EX-CHEF DE L'ÉTAT MALIEN

ATT rentre bientôt d'un séjour espagnolLa conspirationdémocratique

Mais ce qui est devenu handicapantpour le président de la République,c’est la sempiternelle référence auxAssises nationales que lui opposent deloin en loin des secteurs de l’opinionou des milieux d’affaires. Quelle quesoit la pertinence par ailleurs de leurpropos, sur la suppression du Sénat parexemple, le candidat élu n’est pas tenud’obéir au bon vouloir de citoyens quin’ont pas sa légitimité. Au moment dubilan, il sera le seul à en répondre.Comme s’ils ne suffisaient pas à sesanciens compétiteurs et leurs soutiensélectoraux d’être associés à la gestiondes affaires publiques, il leur faudraitaussi, en dehors de tout programme degouvernement, lui dicter publique-ment leurs quatre volontés et souleverdes polémiques publiques préjudicia-bles à leur alliance.

La logique que le président de laRépublique ne soit plus chef de parti aété soutenue bien avant la tenue desAssises nationales. Elle n’est pas arrivéeà maturation puisqu’aucun chef d’Étatn’a jugé opportun de s’y plier même sila relation entre le président AbdouDiouf et son ministre d’État OusmaneTanor Dieng suggérait qu’il se déchar-geât sur lui de l’administration du Partisocialiste après le fameux congrès quiinstalla la refondation. Le processus deconstitution de l’Alliance pour laRépublique de l’actuel présidentMacky Sall amène à penser que le pluspolitique de ses bailleurs, si tant estqu’il en ait d’autre, Harouna Dia, est lenuméro 1 virtuel de cette formation.Lequel déploie des efforts pour sonimplantation et sa massification.Certaines indiscrétions annoncent saprochaine sortie de clandestinité à lafaveur des élections sénatoriales. Voilàdonc une bonne raison de conserver leSénat dont il serait prédestiné à être leprochain président, donc voué à être ledauphin constitutionnel. Si cette pré-

diction se réalisait, la saga présiden-tielle de Macky Sall, en plus d’être uneordalie majeure, prendrait la dimen-sion d’une conspiration démocratiquedont le milliardaire pulaar serait leconcepteur de l’ombre. Alors le cielpolitique sénégalais s’éclaircirait : issudu Parti africain de l’indépendance, ilapporterait au pays un projet politiquequi rompt avec la ploutocratie, lamédiocrité ambiante et la dépendanceà l’étranger.

Il ne serait pas le premier milliardairepulaar à financer le parti et l’État avecle fruit de son effort et de son imagina-tion. Ceux qui l’ont précédé le fai-saient surtout pour préserver leur for-tune acquise à l’étranger au prix desacrifices inouïs. Il aura été cependantle premier à financer la prise du pou-voir d’État de manière démocratique.Peut-être parce que, le mur de Berlinétant tombé, il s’était fait à l’idée que lesocialisme n’était pas tant la négationdu capitalisme que son dépassement etqu’un libéral pouvait être de droitemais aussi de gauche comme enAllemagne et aux États-Unisd’Amérique. Ou alors fait-il partie deces militants que le Parti africain del’indépendance envoya infiltrer leParti démocratique sénégalais de MeWade à sa naissance ?

Quoi qu’il en soit, il commença par yadhérer et par financer Me AbdoulayeWade, en plus des projets d’appui auxpopulations de son terroir. A ce stadeoù les politiciens de tous bords se dis-putent les faveurs d’un État prében-dier, son avantage moral sur toute laclasse politique est certain. L’on nesaurait donc donner un sens autre à saparticipation aux élections sénatorialesque celui d’une posture politique àpartir de laquelle il parachèverait saconspiration démocratique en rendantà cette dispendieuse institution séné-galaise sa signification historiquequand elle était la seule institutionrépublicaine délibérative et exécutivedonc, de la deuxième République del’antiquité après la Grèce : SenatusPopulusque Romanus, le Sénat et lepeuple romain. Aurais-je rêvé en vaind’un Sénat et d’un Peuple sénégalaisqui redresseraient la République vacil-lante ?

LA CHRONIQUE DEMAGUM KËR (suite P1)

EN COULISSES page 2

numéro 352 • jeudi 9 août 2012

Publications - Société éditriceBoulevard de l’Est-Point EImmeuble Samba Laobé Thiam DakarTél. : 33 825 07 31E-mail : [email protected]

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AVIS

PAR MOMAR DIENG ET DAOUDA GBAYA

L'autre jour, vous avez boudé la plé-nière à l'Assemblée nationale. Est-ce un signal par rapport à ce quesera votre comportement dans l'hé-micycle ?

En tout cas, il ne faut pas compter surmoi pour des compromissions aussi dra-matiques que celle d’hier matin. Ce sontdes porte-voix des Sénégalais dans d’hé-micycle et hors de l’hémicycle. Les pro-blèmes sociaux, c’est important. Là, il n’ya pas d’eau, ni de courant, les semencesne sont pas bonnes. Certainement, ellesseront renvoyées à l’envoyeur. L’école nemarche pas. Il y a tellement de problèmesimportants sur lesquels on peut débattre,s’entendre. Ce n’est pas la peine des’amuser comme ça.

C'est votre héritage, tout cela. Ils sont là pour régler ces problèmes.

On est partis, ils sont là. Ce sont les Séné-galais qui les ont choisis espérant qu’ilsvont réussir. C’est mal parti. Il y a deshommes et des femmes de valeurs là-bas(dans le groupe Benno Bokk Yaakaar),c’est sûr. Mais Bokk Yaakaar, c’est BokkTass Yaakaar. C’est de l’humour !

En 1998, vous obtenez 11 députéscontre 1 en 2012, et encore vousn'êtes élu qu'à la faveur du plus fortreste. C'est votre crépuscule poli-tique ?

(Il pouffe de rire) C’est méchant ! C’estcourant. L’élection présidentielle est tel-lement importante que lorsqu'un chefd’Etat est installé, il ramasse tout. Avant2000, le PDS avait eu 90 députés,ensuite il est tombé à 10. C’est courant.Depuis 12 ans, on n'a jamais été aux élec-tions tout seul. J’ai été piégé par l’allianceavec Sopi.

Pourquoi piégé ?On a eu tort d’être sur une même liste.

En 2007, j’avais voulu qu’on aille chacun(aux élections) sous sa propre bannière.On n’a pas fait ça ; c’était une erreur gros-sière, une contre-performance. On nes’attendait même pas à avoir un seulposte... Je rends grâce à Dieu.

Vous êtes allé aux élections sans conviction alors…

Non, c’est une question de méthode,d’option. On devait aller aux élections.Depuis dix ans, on n’a pas été aux élec-tions. C’est tellement grave pour un partide rester comme ça, comme un wagonqui est transporté par une locomotive.C’est une illusion forte. Tu négocies desquotas comme Benno Bokk Yaakaar.C’est une grosse erreur.

Là, vous vous tirez une balle…Bien sûr ! J’ai eu tort de ne pas aller

aux élections. C’est ma faute. C’est unequestion de stratégie. Ce n’est pas lapeine de tourner autour du pot. J‘avaisannoncé que cette année, on irait auxélections. C’est une première étape. Onverra plus tard. En octobre, je vais faire letour du pays pour reprendre en main leparti. J’ai fait deux ou trois fois le tour duSénégal. Je saurai qui est qui. Nos mili-tants nous ont quitté au lendemain del’alternance. Ils sont tous partis à l’APR.Moo xew ci rewmi (NDLR : c’est à lamode). Je vais faire une proposition deloi pour encadrer cette transhumance. Ilfaut régler cette question majeure quigangrène le Sénégal.

Vous, vous ne bougerez pas ? C’est une insulte. Quelle question !

Est-ce que le scénario post 2000est possible, c’est-à-dire que vousrejoigniez le parti présidentiel ?

Je ne pense pas. Pour l’instant, je tra-vaille pour le Sénégal. C’est auxSénégalais de dire ce qu’ils veulent queje pose comme problème à l’assemblée,comment faire pour que mon messagesoit porté à l’Assemblée et en dehors.C’est cela qui me taraude l’esprit.

Et si Macky Sall vous tend la main ? Il n'a qu'à essayer pour voir.

Pour vous, rien n’est exclu comme d'habitude ?

Je ne l’ai pas dit. Ce qui m’intéressefondamentalement, c’est ce que veulentles Sénégalais. Ils m’ont élu pour quoifaire ? Les problèmes sont là : il y a l’eau,l'électricité, l’école, la santé, l’agri-cul-ture... C’est tout ce qui me préoccupe.Mais aussi reprendre en main mon partien le renforçant dans les zones où il estfaible. Ensuite la jeunesse et les femmes(...)

Comment expliquez-vous la débâcle de Wade le 25 mars ?

C’est parce que dafa xew (NDLR : C’està la mode). Les gens en avaient marre deWade.

Cette réponse, est-ce un moyen dene pas dire les vraies raisons devotre défaite ?

Le 23 juin a marqué une date impor-tante. On avait tort de proposer un ticket.C’est une grosse erreur qu’on a commiselà. Wade a fini par le retirer, ce texte-là.…C’est le début de sa chute. C’est mon avis.

C’était le début de la chute de Wade ?

Oui, tout a fait

Le président Macky Sall est làdepuis avril. Percevez-vous unevision opérationnelle dans ce qu’ilest en train de décliner ?

Il y a une bonne volonté de changerle pays. C’est une question dedémarche et de méthode. Mais ce quime fait peur surtout, c’est l’enca-drement du président Macky Sall entant que Sénégalais. Parce qu’on nepeut gérer ensemble un Etat. On gagneensemble, on ne gère jamais ensemble.Il y a un seul chef qui définit sa politiquesur la base de laquelle il est élu.

Il a dit qu’il est le chef. Mais quand on dit qu’on gagne ensem-

ble et qu'on gère ensemble, ce n’est paspossible.

C’est peut-être un simple un sloganpolitique.

On ne gère jamais ensemble un Etat.Il y a un seul Monsieur qui est élu. La pré-sidentielle, c’est le rendez-vous d’unhomme avec son peuple. On est éluensemble pour être député sur la based’une liste commune. Mais il y a un seulprésident élu dans tous les pays dumonde. Il définit la politique de la Nation.Actuellement, quel est le programme deMacky Sall ? On ne le connaît pas. Jeconnais bien le Yoonu Yokkuté sur la baseduquel il est élu certainement. J’entendsparler des Assises nationales, ce n’est pasun programme politique. Ce n’est paspossible ! Bokk Yaakaar n’a pas un pro-gramme commun. C’était une allianceélectorale qui voulait que Wade parte.C’est fait. On tourne la page. On laisse leMonsieur 65% tranquillement gérer sonEtat et son mandat. On peut être associéau pouvoir, mais ce n’est pas une gestioncollective.

Qu’est-ce qui explique que Macky Sall s'accroche à rester avec Niasse, Tanor, Idrissa…

Vous posez la question à Macky. Il esttellement intelligent ce monsieur-là.

Cela veut dire qu’il sait où il va ?Sans doute, j’espère bien. Je prie pour ça.

Vous pensez qu’il est capable de gérer ces grosses pointures ?

J’espère bien. Pour l’instant j’observe.J’attends la déclaration d'Abdoul Mbaye(le Premier ministre).

Mais il y a des actes forts posés,notamment la réduction des den-rées de première nécessité, la pro-messe de réduire son mandant de 7à 5 ans, la réactivation des audits…

Il y a deux choses. Pour les denrées,cette baisse n’est pas significative. Allezvoir les ménagères, allez au marché. Il ya une volonté certaine, mais s’il y avaitune vraie baisse, j’en n'aurais pasdébattu. Deuxièmement, sur les audits,tous ceux qui ont eu à gérer des denierspublics doivent être audités, même sesalliés. Il y en a beaucoup là-bas ! Tous doi-vent rendre compte, et pas un seul camp.Sinon c’est l’air d’un règlement decomptes politicien. Troisièmement, il aposé des actes politiques importants,mais ce n’est pas clair dans ma tête. J’at-tends la DPG (déclaration de politiquegénérale).

Sur l’encadrement politique deMacky Sall, qu’est-ce qui vous per-met de dire qu’il laisse à désirer ?

Elle m’inquiète j’ai dit.

Qu’est-ce qui vous inquiète ?Beaucoup de choses. C’est une ques-

tion de méthode encore une fois. L’APRn’a même pas la majorité à l’assemblée.Il n’a que 65 députés sur 150, c’estimportant. Deuxièmement, ceux qui sontaux côtés de Macky étaient hier ses adver-saires. Demain, ils seront ses adversairespeut-être. En tout cas, ça pose problèmepour un Etat qui a besoin de stabilitédurable. En tant que patriote, ça me poseproblème. Il y a de grosses pointures queje ne n’ai pas vues dans le gouvernement.Pourquoi ? C’est une question que MackySall est en train de régler.

Pour vous, Bathily, Tanor Dieng,Niasse et autres leaders devraientêtre dans le gouvernement ?

Vous les avez cités. Je n’ai cité per-sonne, moi.

Avec ces absences, comme vousdites, il y aurait des choses qui se

trameraient de l'extérieur du gou-vernement contre le chef de l'Etat ?

Plutôt des choses qui pourraientêtre contre-productives pour Sa ges-tion, pour Sa gouvernance, pour sonPouvoir, ce pouvoir que le peuple luia confié. Ce pouvoir doit être non par-tagé, c'est un pouvoir souverain.

Ne jamais être candidat à une présidentielle tant que Wade seraitlà, c'est vous qui l'aviez déclaré.

C'est une grosse faute.

Et pour 2017 ?C'est trop tôt, mais je suis encore là.

Dans cinq ans, vous aurez déjà passé la main peut-être.

Je suis le plus jeune des leaderspolitiques actuellement ! Il n'y a queIdrissa Seck qui est plus jeune quemoi. Niasse a dix ans de plus quemoi, Tanor Dieng, un an de plus, demême que Bathily. Un jeune commemoi ne peut pas déposer les armes sitôt. Niasse est encore là, lui ; TanorDieng est encore là, lui aussi.Pourquoi je devrais partir, moi ? Jerefuse de partir. Tant que Dieu medonne un souffle de vie, et tant queles Sénégalais votent pour moi, je ser-virai le Sénégal.

N'avez-vous pas l'impressiond'avoir été un professionnel de lapolitique ?

En tout cas, j'ai mon métier :consultant financier. Un économistede formation comme moi doubléd'administrateur civil ne peut paschômer. J'ai un cabinet de consul-tance qui s'appelle Cap Africa, quetout le monde connaît et qui est làdepuis 1995. je l'avais arrêté, mais jele reprends. Je vis de ça.

DJIBO KÂ, DÉPUTÉ NON INSCRIT, ANCIEN MINISTRE

“Gérer ensemble, ce n'est pas possible”Retour à l'Assemblée nationale pour le secrétaire général de l'URD. Qui, dans cet entretien, étale des regrets accumuléssous Wade non sans mettre en garde Macky Sall contre ses alliés.

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POLITIQUE

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POLITIQUE

DAOUDA GBAYA

A peine installé dans ses nouvelles fonc-tions à la faveur du désistement de sonallié, Modou Kara Mbacké, Abdoulaye

Makhtar Diop engage déjà le combat àl’Assemblée nationale. Le député non-inscritannonce quatre propositions de loi qu’il comptedéposer sur la table du président MoustaphaNiasse. Les trois sont d’ordre “constitutionnel”-il refuse d’en révéler le contenu -, la quatrièmeest relative à la procédure législative. “Il estinadmissible dans une démocratie qu’undéputé soumette son projet de loi au présidentde la République après que le texte a été exa-miné par le Bureau de l’Assemblée nationale”,déclare-t-il à EnQuête. Car, une fois sur lebureau du chef de l’Etat, “la loi donne un délaiau président de la République pour donner suiteà cette proposition. S’il ne répond pas, la pro-position de loi est retournée à son auteur”,

explique l’ancien ministre des Sports. “Ou estl’indépendance des députés ?” s’interroge leleader des Socialistes unis pour la renaissancedu Sénégal (SURS).

Cette situation est d’autant plus inacceptableà ses yeux que “le député est élu au même titreque le président de la République”. “Seulel’Assemblée nationale devrait avoir le droitd’étudier les projets de loi” envoyés par le gou-vernement, et non le contraire, indique-t-il.L’article 60 du Règlement intérieur de l’institu-tion dit que “les projets et propositions de loisont soumis à l’Assemblée nationale. Ils doiventêtre formulés par écrit et sont adressés auPrésident de l'Assemblée nationale”. Ils “sontdistribués aux députés au moins dix jours avantleur examen par la Commission compétente,sauf en cas d’urgence motivée”.

S’agissant des propositions de loi, elles sont,“après examen par le Bureau aux fins de leurrecevabilité, communiquées au président de laRépublique qui doit faire connaître son avis auprésident de l’Assemblée nationale dans les dixjours, à compter de leur transmission”. Ce der-nier “en informe l’auteur. Passé ce délai, la pro-cédure suit son cours”. Toutefois, “les proposi-tions et amendements formulés par les députésne sont pas recevables lorsque leur adoptionaurait pour conséquence soit une diminutiondes ressources publiques, soit la création oul'aggravation d'une charge publique”. Et s’ilapparaît, au cours de la procédure législative,qu’une proposition de loi ou un amendementn’est pas du domaine de la loi, le Premier minis-tre et les autres membres du Gouvernementpeuvent, selon toujours le Règlement intérieur,opposer l’irrecevabilité.

PROCÉDURE LÉGISLATIVE À L'ASSEMBLÉE NATIONALE

Le député Abdoulaye Makhtar Diop d’attaque !Non inscrit à l'Assemblée nationale, l'ancien ministre des Sports annonce la couleur de ses intentions durant la 12e législature. Et ce devrait commencer par un retour à l'orthodoxie dans la procédure législative où le député est appelé à exercer son libre-arbitre face au Président de la République.

Après le coup de colère des députés de l’opposition du lundi dernier manifesté pour un boy-cott de la plénière, l’heure est à la paix. Hier, les députés ont à l’unanimité ratifié les commis-sions permanentes de l’Assemblée nationale. Souleymane Ndéné Ndiaye s’en est réjoui. “Si onparle de rupture, on doit commencer par respecter les heures et ensuite faire le travail commecela se doit”, exige l’ex-Premier ministre. Son collègue, Moustapha Diakhaté salue “l’esprit coo-pératif” dont ont fait montre les députés de l’opposition. “On n’est pas là pour polémiquer, maispour prendre en charge les préoccupations des populations”. Pour y arriver, dit-il, “on doit met-tre en place des commissions qui reflètent toutes les sensibilités”.

Ils étaient presque tous là. Les travaux ont cette fois-ci démarré à temps. Du fait sans doutedes critiques essuyées par la majorité parlementaire. C'est donc sans surprise que les listes desmembres des commissions ont été votées. Pour les 11 présidents de commission, les nomsrévélés par EnQuête restent inchangés. Ibrahima Diamé dirige la commission de l’Economiegénérale, des Finances, du Plan et de la Coopération économique ; Lucie Cissé est à la com-mission de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Equipement et des Transports ; et Cheikh Seck à lacommission du Développement et de l’Aménagement du Territoire. Me Djibril War chapeautela commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits humains. La commissiondes Affaires étrangères, de l’Union africaine et des Sénégalais de l’extérieur est confiée à TétéDiédhiou, tandis que la commission de la Défense et de la Sécurité échoit à Aïda Mbodji.Aminata Guèye contrôle la commission de l’Education, de la Jeunesse, des Sports et desLoisirs ; et Haoua Dia Thiam a en charge la Culture et de la Communication. La commission dela Santé, de la Population, des Affaires sociales et de la Solidarité nationale est confiée à AlphaBaldé. Thierno Bocoum et Awa Diagne gèrent respectivement la commission de Comptabilitéet de Contrôle et la Commission des Délégations. A la fin du vote, la séance a été levée pourpermettre à chaque commission de former son bureau. Lequel sera composé d'un vice-prési-dent et d'un rapporteur. D. GBAYA

RATIFICATION DES COMMISSIONS TECHNIQUESOpposition et pouvoir fument le calumet de la paix

Aquelques mois des élections législa-tives qui s’avèrent cruciales pour le Togoet constitueront un nouveau test sur sa

capacité à organiser des scrutins transparents etapaisés, des poches résiduelles de tension per-sistent dans le pays. Les tentatives antérieuresafin de régler les problèmes sociopolitiques etopérer les réformes dans un cadre qui associetous les acteurs, formations politiques et sociétécivile n’ont pas prospéré. Le CPDC (CadrePermanent de Dialogue et de Concertation),censé connaître de ces questions a été boycottépar l’opposition parlementaire qui lui reprochaitsa composition déséquilibrée ; la vidant ainsi desa substance. C’est donc pour lever ce blocageet relancer le dialogue dans la perspectived’élections transparentes et organisées defaçon consensuelle, qu’une nouvelle équipegouvernementale a été nommée, dirigée parl’ancien ministre du Commerce et de laPromotion du secteur privé, un proche de FaureGNASSINGBE, monsieur Arthème AHOOMEY-ZUNU. Le nouveau gouvernement se veut d’ou-verture et toute la classe politique avait étéconsultée pour sa formation. L’opposition a pré-féré ne pas y participer, repoussant même l’offrede la Primature, en raison d’évidentes raisonsde stratégie et pour rester cohérente avec sondiscours qui voulait qu’un certain nombre depréalables soient remplis.

La politique de la chaise vide ?Deux courants majeurs traversent l’opposi-

tion togolaise et face à l’offre de dialogue dupouvoir, leur positionnement n’est pas le même.Créé en avril dernier et s’inspirant du mouve-ment sénégalais M23, le Collectif Sauvons leTogo (CST), est un regroupement hétéroclite de

partis politiques et d’organisations de défensedes droits de l’Homme. Après avoir publié uneplate-forme revendicative d’une centaine depages, allant de l’exigence de réformes consti-tutionnelles et institutionnelles à la mise enœuvre des recommandations de la CommissionVérité Justice et Réconciliation, en passant parla réouverture de la radio X Solaire fermée pourdéfaut d’autorisation, le CST bat régulièrementle pavé pour voir aboutir ses revendications. Enson sein, deux lignes : les “insurrectionnalistes”qui souhaitent renverser le régime par des mou-vements populaires et sont opposés à tout dia-logue ; et les “participationnistes” qui veulentdes conditions de transparence lors des pro-chaines consultations et ne sont pas fermés à ladiscussion. Pour l’heure, ce sont les premiersqui ont pris le dessus. Résultat : Refus du dia-logue. La dernière rencontre organisée sousl’égide des chancelleries occidentales a vu lachaise du CST vide.

Le deuxième courant de l’opposition,regroupé depuis peu sous la dénomination“Arc-En-Ciel”, est une alliance électorale entresix partis politiques, qui ambitionnent demutualiser leurs moyens et de présenter descandidatures communes aux prochaines élec-tions législatives. A la différence du CST, elle estouverte au dialogue et n’entend pas boycotter leprochain scrutin, comme l’a encore récemmentconfié son coordinateur général, Me Dodji APE-VON, leader du CAR (Comité d’Action pour leRenouveau), parti parlementaire. Des invita-tions à l’adresse de la classe politique sontannoncées comme imminentes par l’entouragedu nouveau Premier ministre. On verra alors laréaction de chacune des composantes de l’op-position. JEAN-PAUL AGBOH AHOUELETE

TOGO

L’opposition face à la main tendue du pouvoir

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ECO / SOCIAL

BACHIR FOFANA

P our la fourniture et l’installa-tion des équipements médi-caux de l’hôpital Dalal Jamm

(en construction), un appel d’offresnational et international constitué de11 lots avait été lancé, après unephase de pré-qualification. Degrandes firmes italienne, espagnole,allemande, hollandaise ont participéà cet appel d’offres, des fois en grou-pement avec des entreprises sénéga-laises. Il ressort de l’avis d’attributionprovisoire que c’est un marché globalde l’ordre de 11 milliards de francs

Cfa dans lequel le groupementVAMED/ CERTEC qui espérait engagner 8, se retrouve avec le lot 10(dialyse) pour… 321 598 415 francsCfa. Ce, parce qu’évincé de 5 autreslots.

Contestant son éviction, le grou-pement VAMED/ CERTEC a intro-duit un recours auprès du Comitéde règlement des différends (CRD)de l’Autorité de régulation des mar-chés publics (ARMP). Un recoursd’une centaine de pages qui a valuune décision de l’ARMP de 31

pages ; peut-être la plus longuejamais rendue.

Tripatouillage dans le PVEn effet, le groupement VAMED /

CERTEC a contesté la composition dela Commission de marchés de l’hôpi-tal composée ‘’uniquement de mem-bres provenant du Projet et duMinistère de la Santé, sans que laPrésidence de la République qui enassure la tutelle et le contrôle finan-cier n’y soit associée’’. Pis, le plai-gnant accuse la commission des mar-chés d’avoir tripatouillé, dans le lot5.1 relatif à l’imagerie médicale, leprocès-verbal de dépouillement pourfaire gagner l’entreprise SIMEDInternationale qui avait proposé un‘’rabais conditionnel de 1%’’ devenu‘’rabais inconditionnel’’ dans le docu-ment modifié.

Dans les lots 3 et 5.2 relatifs,d’une part, à l’équipement de ‘’blocsopératoires’’, et d’autre part, à celuide radiothérapie, le groupementVAMED/CERTEC a dénoncé le faitque son offre a été rejetée au motifqu’elle n’était pas conforme au dos-sier d’appel d’offres en ses articles30.1 et 30.2. Pour le plaignant, ledirecteur a dû ‘’violer le cahier descharges’’ sur les notions de confor-mité ou de non-conformité.

Enfin, le groupement VAMED/CER-TEC n’a pas apprécié que la directionde l’hôpital ne lui applique pas leprincipe de la préférence nationale aumotif que dans son offre, il n’y avaitpas de ‘’valeur ajoutée’’ ; cette préfé-rence a été accordée à l’entrepriseDIMINTER.

Saisi aux fins d’annuler la procé-dure du fait de l’irrégularité de lacomposition de la Commission desmarchés mais aussi du fait que leProjet hôpital Dalal Jamm n’a pasqualité d’autorité contractante,l’ARMP, dans sa décision66/12/ARMP/CRD du 13 juin 2012,

n’a pas suivi le groupementVAMED/CERTEC dans sa demanded’annuler tout le marché. Ce, aumotif que ledit projet est bel et bienhabilité à lancer des marchés parceque c’est ‘’un organe déconcentré del’Etat’’ même si le décret portant sacréation et celui portant répartitiondes services de l’Etat ‘’n’ont désignéd’autorités de tutelle au dit projet’’.

Trois lots à reprendre Mais ceci ne l’empêche pas d’an-

nuler l’attribution du lot 5.1 à SIMEDInternational, montant de 3,191 mil-liards de francs Cfa et d’ordonner ‘’lareprise de l’évaluation’’ parce que laCommission des marchés a requalifiéson rabais de 1% en ‘’rabais incondi-tionnel’’ (alors que c’était un rabaisconditionnel) en violation du ‘’prin-cipe d’intangibilité des offres descandidats’’. De même, l’ARMP aannulé l’attribution du lot 5.2 (radio-thérapie) de 2,4 milliards de francsCfa pour lequel l’offre du groupementVAMED/CERTEC avait été jugée nonconforme au dossier d’appel d’offres.Idem pour le lot 11 qu’avait gagnéDIMINTER (35 millions pour laconstruction d’une morgue) au motifque l’application de la préférencenationale et l’exigence que la valeurajoutée soit de 30% n’ont pas faitl’objet d’une vérification par laCommission des marchés alorsqu’elles constituent ‘’une des condi-tions cumulatives pour l’applicationde la marge de préférence’’.

Par contre, l’ARMP a aussi déboutéle groupement VAMED/ CERTEC decertaines de ses demandes. En effet,dans le lot 3 (bloc opératoire pour 3,4milliards de francs Cfa), le régulateurdes marchés publics estime que lerejet de l’offre du plaignant est fondécar celle-ci est non conforme à 7items du dossier d’appel d’offres.C’est la même chose pour le lot 8(hospitalisation pour 809 millions).

BABACAR DIOUF (Correspondant, Bambey)

Malgré la décision prise parl'Office du baccalauréatd'interdire l'usage du télé-

phone portable dans les salles d'exa-men, les élèves continuent de contre-venir à la règle. Au lycée d'ensei-gnement général de Ndayane, dans larégion de Diourbel, A. S., un élève dujury 530 et fils d'un enseignant, a étésurpris, avant-hier, avec un téléphoneentre les cuisses. Il y avait enregistré leprogramme d'histoire et de géogra-phie. Il a fini par être suspendu del'examen en attendant la décision duConseil disciplinaire de l'Office dubaccalauréat.

''On s'est rendu compte qu'il avaitenregistré beaucoup de leçons. Il aété expulsé en attendant que leconseil disciplinaire statue sur soncas. Mais les autorités compétentesdoivent sévir, revoir tout le systèmeéducatif. Car de nos jours, même lesenseignants ne sont plus des modèlesde vertu, les élèves copient sur eux.'',témoigne un professeur.

Ce qui fait qu'hier, une fouille minu-tieuse au sein de ce centre d'examen apermis au président du jury 529 de''réquisitionner'' plus d'une vingtainede téléphones portables. Les proprié-taires ont été suspectés de tricherie. Ils'agit en effet de 15 candidats quin'ont pas été autorisés à entrer dans les

salles d'examen. Mais il faut soulignerque leurs téléphones n'étaient pas allu-més. Toutes choses qui fondent l’ins-pecteur d’académie à plaider pour quedes circonstances atténuantes soienttrouvées pour ces enfants. En effet,dès lors que les portables de ces élèvesn’étaient pas fonctionnels, OmarNdiaye, l’inspecteur d’académie deDiourbel, n’en a pas moins demandéque ces élèves qui ont raté cesépreuves du mercredi soient autorisésà composer au même titre que leurscamarades qui se sont inscrits à ladeuxième session du Bac.

La convention de lutte contre ladésertification a d'énormesproblèmes pour atteindre ses

objectifs. Cette annonce a été faitehier lors d'un atelier de renforcementde capacités entre la Société civile etles décideurs politiques, en utilisantcomme instrument la Grandemuraille verte. Selon le coordonna-teur de Enda Energy, Sékou Sarr,cette situation est en partie due aumanque d’investissements et desynergie. ‘’Ce n’est pas parce qu’il n'y apas eu d’efforts mais compte tenu del’ampleur des problèmes et comptetenu aussi du cloisonnement desinterventions, les résultats restentmitigés. C'est en partie dû auxmanques d’investissements. Et c'est cequi explique aujourd'hui la mise enœuvre d'un cadre d'investissementstratégique à moyen et long terme,2010-2018, qui permettrait de pou-voir mobiliser des ressources finan-cières pour investir dans les actions delutte contre la désertification’’, a-t-ilexpliqué.

En outre, les résultats mitigés s'ex-pliquent aussi du fait que la conven-tion de lutte contre la désertificationest l'une des plus pauvres en matièred’investissement, comparée auxautres conventions comme celle de labiodiversité et du changement clima-tique. ‘’Le principal aspect est lemanque de synergie dans la mise enœuvre de ces actions. Donc, la syner-gie dans les interventions peut impac-ter davantage sur cette lutte contre ladésertification’’, a souligné M. Sarr.

Pour sa part, le coordonnateur duréseau Drynet, Emanuel Seck, inter-pelle l’État afin de rendre opération-nel le programme d'initiative sur lagrande muraille verte. Selon lui, il nefaut pas s'arrêter uniquement à unequestion de foresterie, mais il fautassocier tous les acteurs pour que lesproblèmes de l'agriculture puissent yêtre intégrés. ‘’Le Sénégal a faitquelque chose pour mettre en œuvrela convention. Il a ratifié la conven-tion en 1994, maintenant il est bonque de grandes initiatives soientfaites. Nous interpellons l’Etat dansce sens pour qu'il nous dise là où on enest exactement. Parce que les résultatssont mitigés. Car pour ce qui est duprogramme national de lutte contrela désertification, nous n'avons pas eud'actions concrètes sur le terrain.C'est beaucoup plus un programmestratégique qu'un programme opéra-tionnel’’, a déclaré M. Seck.

VIVIANE DIATTA

ÉQUIPEMENT DE L’HÔPITAL DALAL JAMM

Magouilles autourde 6,5 milliards

29 Janvier 1997 -20èmejour du mois de Ramadan

09 Aout 2012 20ème

Jour du mois de Ramadan

15ans que nous

quittait Adja Fatou TallQue la terre lui soit légère

Prière pour elle. Likh Lass

SOUVENIR

LUTTE CONTRE LA DÉSERTIFICATIONDes résultats mitigésPar manque de synergie et undéficit d’investissements, laConvention des Nations-uniessur la lutte contre la désertifi-cation éprouve des difficultés àatteindre ses objectifs au Sénégal. Sur un marché total de près de 11 milliards de francs Cfa

(en 11 lots) ayant pour objet la fourniture et l’installation deséquipements médicaux à l’hôpital Dalal Jamm, l’Autorité de régulation des marchés publics a décelé des irrégularités sur 4lots d’une valeur de plus de 6 milliards de francs Cfa.

TRICHERIE AVEC LE TÉLÉPHONE PORTABLE À DIOURBEL

Un élève exclu, 15 autres suspectésEncore un cas de tricherie au baccalauréat 2012. Cette fois, c'estl'élève AS qui a été pris la main dans le sac. Il avait enregistré sescours dans son téléphone... portable.

L’hôpital Dalal Jamm, en construction

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CMJN

SPORTS

MAMADOU LAMINE SANÉ

“On ne sera pas déficitaire”“On ne sera pas déficitaire cette

saison, on va équilibrer la balance. Acause de nos querelles internes et dela violence, on a perdu quatre grandssponsors qui étaient là l’année der-nière et qui nous donnaient chacun35 millions F Cfa. C’est pourquoi,mon équipe et moi avons travaillépour mettre la violence hors deMarius Ndiaye (le stadium). Etdepuis dix mois, il n'y a plus de vio-lence dans le basket. Nous avonsbien terminé la saison avec desmoyens dérisoires au début. On estparti de 200 millions l’année der-nière à 0 francs cette année.L’apothéose de cette saison a été lafinale de dimanche (dernier) où onattendait l’arrivée du président de laRépublique, Macky Sall, qui nous aappuyés financièrement. Il restebeaucoup à faire mais je suis contentde mon bilan. Je ne changerai pas etje ne bougerai pas d’un iota de maposition de départ. Il fallait qu’il y aitbeaucoup de polémique dans lepassé pour vendre le basket et celafut une stratégie payante. Mais il fautoublier le passé et se projeter versl’avant. N’importe qui doit pouvoirêtre le président de la Fédérationsénégalaise de basket-ball (FSBB).Mais vu la situation, n’importe qui nepeut pas être le président de cettefédération.”

Absence de Macky Sall lors de la finale

“A Marius Ndiaye, il y a un pro-blème d’étanchéité. Quand il pleut,il y a une infiltration de l’eau. Et mal-heureusement pour nous, lors de lavisite de délégation (chargé du proto-cole) du Palais présidentiel, il pleu-vait et l’eau s’était infiltrée. C'est cetimpair qui a fait que le président dela République, Macky Sall, n’est pasvenu. Mais ce qui m’étonne, c’estqu’on loue le stade à d’autres fins et

que l'on ne voie pas l’argent après. Jeme demande quel est le rôle dudirecteur de stade, car il y a beau-coup de trous dans le stade et c’estnous qui payons les travaux de réfec-tion. Le président Macky Sall m’adit : “Il faut faire le ndëpp (séanced'exorcisme) du basket”“.

Haro sur la gestion de Marius Ndiaye

“En 2007, on a mis un milliard defrancs Cfa dans ce stade et on ne voitpas toujours à quoi cela a servi. Moi,si on me donne un milliard, jeconstruis un stade tout neuf. Il y ades trucs nébuleux dans la gestiondu stade. On loue le stade mais on nesait pas où va l’argent. Et pour direvrai, le Sénégal joue en deuxièmedivision dans le monde parce que lestadium Marius Ndiaye n’est plushomologué par la Fiba (Fédérationinternationale de basket-ball ama-teur), on ne le reconnaît plus car il nerentre pas dans les normes de laFiba. Pis encore, on loue ce stadiumpour des choses qui n’ont rien à voiravec le sport et qui peuvent gâcher leparquet (en bois) qui est fait pour nesupporter que 15 personnes. MariusNdiaye n’est pas un lieu pour battrele tam-tam ou danser. Le directeurdu stade a loué le stade en septem-bre pour ‘Oscars des vacances’ alorsqu’on a notre tournoi de basket fémi-nin des U 18 (moins de 18 ans)”.

Gestion des équipes nationales“Aujourd’hui, tout est ok pour les

seniors en vue du Tournoi de la Zone2. C'est le cas aussi pour les U 18garçons qui doivent participer auxchampionnats juniors de basket àMaputo (au Mozambique) et pour letournoi des U 18 féminin à Dakar enseptembre. Pour le tournoi qualifica-tif de la Zone 2, le budget est de 39millions F Cfa dont 16 millions pourla participation. Et pour la prépara-tion, le Premier ministre nous adonné 31 millions, une somme qui

nous a permis de prendre en chargele match de qualification des U 18garçons à Conakry, notamment lesfrais de voyage (5 millions), 11 mil-lions pour le voyage des Seniors àBilbao (Espagne), 5 millions payés àl’hôtel Onomo où vivaient les Lions et3 millions aussi à l’hôtel Océan.L’argent restant servira à payer lesper diems. Il n’y aura aucun pro-blème à Praia (Cap-Vert). J’ai dit auxjoueurs qu'ils n’auront pas meilleuravocat que Baba Tandian maisl’équipe nationale n’est pas un lieupour se faire de l’argent. Cela ne veutpas dire qu’on leur donnera desmiettes. Et la plus belle chose est leretour de la Lonase (Loterie nationalesénégalaise, Ndlr) qui nous avaitquittés et qui va être le sponsor offi-ciel pour les équipes nationales pourun an.”

BASKET - BABA TANDIAN SUR LE BILAN DE LA SAISON

“Le président Macky Sall m'a ditde faire le ndëpp du basket”La basket a vécu une fin de saison en fanfare ponctuée de polémique. La Fédération sénégalaise de basket-ball (FSBB) en a fait le bilan lors d'une conférence de presse, hier. Une occasion saisie par le président de l'instance, Baba Tandian, pour mettre les points sur les “i”. Morceaux choisis.

trio de tête africain, toujours dominé parla Côte d'Ivoire, a connu un petit cham-boulement avec la montée sur le podiumdu Ghana (2e) et de l'Algérie (3e). Auniveau mondial, l'Angleterre arrive 3e

derrière l'Espagne et l'Allemagne.

TRANSFERTSCh. Kouyaté a séduitCity et Arsenal

A en croire le tabloïd The Sun,Cheikhou Kouyate, le milieu de terraind'Anderlecht, aurait tapé dans l’œil deManchester City et d'Arsenal lors desJeux olympiques qu'il a disputés avec leSénégal.

Lucas Moura au PSGen janvier (off.)

La rumeur circulait, c'est désormaisofficiel : le Brésilien Lucas Moura rejoin-dra le PSG en janvier prochain pour qua-tre saisons et demi. Le club de la capitalea annoncé ce mercredi sur son site avoirtrouvé un accord avec Sao Paulo, où lejoueur terminera la saison. “J'ai toujoursdit que je voulais gagner un titre avant departir et qualifier le club pour la CopaLibertadores”, a expliqué Moura à la télé-vision brésilienne. Le jeune milieu offen-sif (19 ans), participe en ce moment auxJeux olympiques avec le Brésil. Convoitépar Manchester United et l'Inter, LucasMoura aurait cédé aux sirènes pari-siennes pour un montant estimé autourde 40 millions d'euros, avec un salairemensuel évalué à 250 000 euros. “J'aiparlé à Thiago Silva et Leonardo, et ilsm'ont dit de belles choses sur le club et leprojet qui s'y met en place”.

Witsel bientôt au Real ?Selon la presse portugaise et notam-

ment le quotidien Abola qui fait sa Unesur cette information, Axel Witsel seraitsur le point de signer au Real Madrid. Letransfert du milieu de terrain belge de 23ans devrait être officialisé au retour del'équipe madrilène des Etats-Unis. LesMerengue devraient débourser 40 mil-lions d'euros.

Le Zenit veut doublerChelsea pour Hulk

Annoncé depuis plusieurs semainessur les tablettes de Chelsea, l'attaquantHulk (26 ans, 26 matchs et 16 buts enchampionnat portugais en 2011-2012)n'a toujours pas quitté le FC Porto alorsqu'une offre de 40 millions d'euros pour-rait permettre aux Blues de boucler cetransfert. Selon le Daily Mirror, le ZenitSaint-Petersbourg pourrait toutefoistenter de doubler le club londonien. Laformation russe aurait en effet proposé50 millions d'euros aux Dragons pourl'international brésilien, qui disputeactuellement les Jeux olympiques deLondres avec sa sélection. Reste à savoirsi cette destination séduira Hulk, qui n'apas caché son intérêt pour Chelsea.

Azpi à Chelsea, ça se précise

Revenu récemment des JO où il s'estfait éliminer dès le premier tour avecl'Espagne, le latéral de l'OM CésarAzpilicueta a repris l'entraînement avecle club phocéen il y a trois jours. Mais ilne devrait pas s'éterniser sur laCanebière. En effet, selon La Provence,les négociations avec Chelsea avance-raient sérieusement. Le défenseur ibé-rique pourrait ainsi prendre la directionde Londres d'ici la fin de la semaine. Anoter que les dirigeants olympiens discu-tent toujours avec plusieurs clubs pourStéphane Mbia.

Song d'accord avec le Barça ?

Sept ans après son arrivée à Arsenal,Alexandre Song semble avoir décidé dequitter les Gunners. Selon le quotidiencatalan Sport, qui en fait sa Une ce mer-credi, l'international camerounaisaurait en effet trouvé un accord de prin-cipe avec le FC Barcelone. Il aurait faitpart de sa décision à Arsène Wenger,qui l'aurait très mal pris, lui qui se pré-pare déjà à perdre Robin van Persie. LeBarça aurait fait de Song (sous contratjusqu'en 2014) son objectif numéro unpour remplacer numériquementSeydou Keita au sein de l'effectif cata-lan. Le staff du vice-championd'Espagne apprécierait particulière-ment l'impact physique et la polyva-lence de l'ancien Bastiais, capable d'évo-luer au milieu comme en défensecentrale. Les dirigeants barcelonais, quine souhaitent pas se précipiter, n'ontpas encore formulé d'offre officielle àArsenal.

ITALIE - JUSTICEPepe et Bonucciacquittés

La Juventus peut arrêter de chercherun nouveau défenseur central ! Alorsqu'elle s'attendait à voir Bonucci être sus-pendu pendant de très longs mois suite àl'affaire du Calcioscomesse, elle va avoirle bonheur d'apprendre que l'internatio-nal italien va être acquitté. Selon laGazzetta dello Sport, ce sera la mêmechose pour l'attaquant Simone Pepe. Lajustice estime en effet que le témoignagede Salvatore Masiello à propos de la ren-contre suspecte Udinese-Bari n'est pascrédible ni recevable. L'entraîneur de laJuve, Antonio Conte, risque toujours dixmois de suspension.

STOKEUne méningite pour Huth ?

Le défenseur international allemandde Stoke City Robert Huth (27 ans) apassé des examens médicaux afin dedéterminer s'il a attrapé une ménin-gite, a annoncé le club sur son siteinternet. Les résultats devraient êtreconnus très vite, peut-être même cemercredi. Huth, ancien joueur deChelsea et Middlesbrough qui arejoint Stoke en 2009, a commencé àse sentir mal la semaine dernière et sasanté s'est aggravée au cours du week-end. “C'est une inquiétude énormepour nous, a réagi le manager du clubTony Pulis. Mais la chose la plusimportante en ce moment, c'est lasanté de Robert. Et nous croisons lesdoigts pour que tout se passe bien”.Stoke débute la saison le 18 août chezle promu Reading.

LILLEL'entraîneur félicitePape N. Souaré

L'entraîneur de Lille, Rudi Garcia, a féli-cité l'international olympique sénégalaisPape Ndiaye Souaré de retour des Jeuxolympiques avec son compatriote IdrissaGana Guèye. “Rudi Garcia a félicité PapeSouaré pour ses bonnes performances. Lejoueur sénégalais a intégré le groupe profes-sionnel pour l'entraînement ce mardi”,indique un site spécialisé visité à l'APS.Pape Ndiaye Souaré, un ancien de CentreDiambars de Saly, a été le principal pour-voyeur de balles à l'attaque sénégalaise lorsdu tournoi de football des JO de Londres.Il est l'auteur de cinq passes décisives.Enrôlé par Lille où il a terminé sa forma-tion, Pape Ndiaye Souaré tarde encore àéclore. Il ne compte qu'une dizaine d'appa-ritions en Ligue 1.

SAINT-ÉTIENNEBayal de retour dans le groupe

Bayall Sall n'est plus lofteur. Déclaréindésirable puis prêté à Nancy l'an dernieren raison d'un comportement jugé inap-proprié et d'un salaire très élevé, le défen-seur central sénégalais a été de nouveauconvié aux entraînements par l'entraîneurde l'ASSE. Plus gros salaire de l'effectif sté-phanois (130 000 euros mensuels), Sall vadésormais à nouveau postuler à une placeau sein de l'équipe de Christophe Galthier.

CLASSEMENT FIFALe Sénégal stagne

Un petit coup d'arrêt pour le Sénégal.Après une légère remontée au classementmondial de la Fifa lors des deux derniersmois, le Sénégal reste scotché à sa 61e placeoccupée depuis juillet. Sur le plan conti-nental, les Lions perdent un rang (13e). Le

REVUE TOUT TERRAIN

Quel bilan technico-tactique tirez-vous de la participation du Sénégalau tournoi de football olympique deLondres 2012 ?

Le bilan est dans l'ensemble satis-faisant. Les Olympiques ont bienreprésenté le Sénégal même s'il y aun goût d'inachevé parce que, au vude ce qu'a montré l'équipe, ilsauraient dû être présents au finish.Mais il ne faut pas être trop exigeant,le Sénégal a été la dernière équipe àobtenir son ticket, il lui a fallu passerpar les barrages. Donc ils ont manquéde préparation parce qu'une équipequi passe par les barrages n'est pas la

même que celle qui prépare le tour-noi depuis une qualification obtenueplus tôt. Tactiquement, l'équipe ététrès bien en place, surtout dans ledispositif de 4-5-1. Les garçons ontmontré également une bonne maî-trise individuelle et collective. Ce quiest intéressant, c'est qu'on sentaitune énorme envie et un mental fort.L'équipe était également en bloc ettrès engagée. Tactiquement, ils ontmontré de belles choses, je vous endonne pour preuve les centres dePape Souaré et les têtes de Konaté.Physiquement, ils ont été au top. Jecrois que sur les paramètres d'entraî-nement physique, technique, tac-tique et mental, on a une très bonneéquipe.

Le staff technique a essayé plu-sieurs systèmes, notamment un 4-2-3-1, un 4-3-3 et un 4-4-2. Quelest le système de jeu qui vous a leplus séduit ?

Si on analyse bien le groupe, il y aune base tactique qui s'articuleautour du 4-2-3-1, c'est-à-dire le 4-5-1. maintenant dans le jeu, il setransformait en différents systèmesque vous venez de citer. Mais pen-dant les variations de jeu, c'est ce 4-2-3-1 qui m'a le plus séduit parce

qu'on sentait un bloc et que lesmilieux extérieurs arrivaient à se pro-jeter vers l'avant et à délivrer des cen-tres. La plupart des buts ont été mar-qués sur des passes venant des côtés,surtout le côté gauche parce qu'on amoins vu le flanc droit. Maintenantpour réussir une belle transition versla sélection A, il faudra améliorer cecôté droit, faire appel à quelquescadres pour renforcer l'expérience.On a noté la faiblesse de l'axe car lapaire Abdoulaye Bâ-Papa Guèye nerassure pas.

Les gens avaient pointé du doigt lecoaching parce qu'ils ne compre-naient pas pourquoi le staff avaitsubitement titularisé Yéro Coulibalycontre le Mexique...

En matière de foot, l'entraîneur quifera les bons choix, c'est celui-là quigagnera. Ils (le staff technique : KarimSéga Diouf-Aliou Cissé) avaient fait unchoix qui n'a pas été payant. Maisdurant ce tournoi, le coaching n'étaitpas mal. Contre le Mexique, les chan-gements ont permis à l'équipe derevenir. Donc, ils ont terminé avec unchoix gagnant. Mais est-ce qu'onaurait relevé des manquements si onavait gagné ? Toujours est-il que lescritiques sont positives.

L a lutteuse sénégalaiseIsabelle Sambou a perdu lafinale de la médaille de

bronze, mercredi à Londres, à causedu hasard et deux clinches favorablesà son adversaire qui l'a battue par 2 à0, terminant ainsi à la cinquièmeplace.

Isabelle Sambou, qui rencontrait latenante du titre olympique HyunthCarol, une Canadienne d’origine asia-tique, a bien tenu les deux roundssans encaisser le moindre point . Ellea fait preuve d’une grande combati-vité. Mais à la fin de chaque périodede combat et en cas d’égalité, l’unedes deux lutteuses tire une boule decouleur rouge ou bleu. C’est ce qu’on

appelle “clinch” dans le jargon de lalutte libre. Par deux fois, ce tirage ausort lui a été défavorable. Isabelle,comme le stipule le règlement, étaittenue dans une position défensive.Les bras en l’air, elle a donné la partiede son corps que choisit son adver-saire. A la fin du premier roundcomme du second, et après tirage ausort, la Canadienne a remporté lesdeux clinches. Elle a demandé à sai-sir la jambe gauche d’Isabelle qui, lesbras en l’air, devait tenter de ne pastomber sur la charge de son adver-saire. Sur les deux clinches, Isabellea fait de la résistance pour ne pastomber sur le dos. Mais le désavan-tage était criard. La Sénégalaise, qui

était à une victoire d’une médailleolympique, s’est ainsi fait battre.

Auparavant, Isabelle Sambou arencontré en huitième de finaleTanoh Benie qu’elle a battue en deuxrounds (7-0, puis 6-0), avant de tom-ber en quart de finale sur la futurevainqueur du tournoi, la JaponaiseHitomi Obara. Repêchée suite à lavictoire d’Obara en demi-finale,Isabelle Sambou a fait face à laTunisienne Maroi Mezen dans uncombat épique où la Sénégalaise estrevenue de loin pour s’imposer.Battue au premier round par 4 à 0,Isabelle Sambou se rebiffe ausecond. Elle adopte une stratégied’attaque qui fait mouche. LaSénégalaise remporte ce secondround par 2 à 0, puis enchaîne le troi-sième round par une victoire (4-0).Elle accède ainsi en finale de bronzeoù elle a manqué de chance face àl’ex-championne olympique. IsabelleSambou termine à la cinquièmeplace olympique. (APS)

3 QUESTIONS À... SALAM LAM, SUR LE BILAN DES LIONCEAUX OLYMPIQUES AUX JO

“Il faudra rappelerles cadres parce

que l'axe ne rassure pas”

DIVERSLes athlètes camerounais "dispa-rus" ont des visas

La disparition de sept athlètes camerou-nais du village olympique a suscité desrumeurs de demandes d'asile démentiesmercredi par le Locog, organisateur desJO de Londres, pour qui les intéressés dis-posent de visas jusqu'en novembre et"n'ont à ce stade rien fait de mal". "Ils ontdes visas pour rester dans ce pays jusqu'ànovembre, donc à ce stade, ils n'ont rienfait de mal", a indiqué la chef de la commu-nication de Locog Jackie Brock-Doyledevant les journalistes. Locog a confirméque les dirigeants de la délégation came-rounaise avaient rapporté la disparitiondes athlètes, et a dit avoir transmis l'infor-mation à Scotland Yard. Au Cameroun,un responsable de la fédération de football(Fecafoot) dont est membre une desathlètes - la gardienne de l'équipe de footféminine - a déclaré qu'il regrettait que lessportifs profitent des Jeux pour immigrerclandestinement.

BASKET - (H)L'Espagne élimine la France

Incapable de marquer le moindre point(hormis le dernier panier sans impor-tance de Gelabale) lors des six dernièresminutes de son quart de finale face àl'Espagne, l'équipe de France a subi la loidu champion d'Europe. Elle a aussi étéincapable de maîtriser ses nerfs dans l'ad-versité lors d'une fin de match où elleexprima sa frustration par des gestesagressifs et inutiles. Elle est éliminée (59-66) en quart de finale des Jeux olym-piques face à un adversaire qui était à saportée, mais s'est montré tellement plusmature dans toutes les situations déci-sives. Vendredi, l'Espagne fera face à laRussie en demi-finale.

VOLLEY - (H)L'Italie tombe les USA !

Parfois balbutiante au tour prélimi-naire, l'Italie a signé un coup d'éclat, mer-credi en quarts de finale, en s'offrant (3-0)le scalp des Etats-Unis, tenants du titreolympique.

L'énergie déployée au tour préliminaire

leur a-t-elle coûté cher ? Sortis en têted'une poule B très relevée, les Etats-Unisont progressivement manqué de res-sources face à l'Italie, mercredi, en quartsde finale des JO. Au point de lâcher leurtitre olympique en à peine trois sets et1h30 de jeu (28-26, 25-20, 25-20). Unesurprise pour une équipe portée par lestauliers de Pékin 2008 et dynamisée parl'émergence de jeunes. Une surprise, face àdes Italiens peu convaincants lors du tourpréliminaire. “Personne n'aurait misé surnous aujourd'hui, peut-être même pasnous-mêmes”, a acquiescé après le matchMichal Lasko, l'attaquant de la Nazionale.

TENNIS DE TABLE - (H)La Chine a tout raflé

C'est fait. Comme à Pékin, la Chine aaccompli le grand chelem en remportantles quatre titres possibles. Mercredi,Wang Hao Ma Long et Zhang Jike ontremporté la finale du tournoi par équipesen battant la Corée du Sud (3-0).L'Allemagne a pris la médaille de bronzeaux dépens de Hong Kong.

ATHLÉTISMEAries Merritt comme prévu

L'Américain Aries Merritt est le nouveauchampion olympique du 110m haies.Mercredi à Londres, il a remporté la finaleen 12”92 devant son compatriote JasonRichardson, champion du monde en titre,(13”04) et le Jamaïcain Hansle Parchment(13”12). Dayron Robles s'est blessé à lacuisse droite et a fini dernier.

Le 400 haies pour Antyukh

La Russe Natalya Antyukh a remportéle 400m haies (en 52”70) devantl'Américaine Lahsinda Demus (52”77) etla Tchèque Zuzana Hejnova (53”38).Antyukh, médaillée de bronze auxMondiaux 2011, lors d'une course rem-portée par Demus, décroche son premiergrand titre international, à 31 ans.

Le 200m pour FelixL'Américaine Allyson Felix enlève le

200m (en 21”88) devant la JamaïcaineShelly-Ann Fraser (22”09) et sa compatrioteCarmelita Jeter (22”14). La FrançaiseMyriam Soumaré finit 7e (en 22”63).

CMJN

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JEUX OLYMPIQUES / LONDRES 2012

REVUE DES JO

Dans cette série de bilans après l'élimination du Sénégal en quart de finale du tournoi de footballolympique, Enquête donne la parole au coach de l'Union sportive de Ouakam (Uso) qui dit avoirnoté une bonne aptitude technique et tactique. Mais Abdou Salam Lam pense qu'il faudra rappelerles cadres pour assurer une bonne transition vers la sélection A.

LUTTE

Isabelle Sambou termine à la cinquième place

Tableau des médailles (au 8 août 20012)

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EN VUE

FARA SYLLA (correspondant, Saint-Louis)

D ramatique à Saint-Louis. Lacomédienne Mame SèyeDiop est décédée, hier, à

l'âge de 64 ans. A l'annonce de latriste nouvelle, vers neuf heures, samaison sise au quartier Léona dans lefaubourg de Sor a été aussitôt prised'assaut par le tout Saint-Louis. Surplace, sa nièce, sous le choc, confie :“Pourtant, elle s’est réveillée cematin, elle a fait ses prières comme àl’accoutumée, elle a commencé ànous taquiner pour qu’on puisse pré-parer un bon ndogu et, tout d’uncoup, la faucheuse est venue. C’estdu jamais vu, mais Dieu est Grand”.

Les radios locales ont consacré desplages spéciales en hommage à ladéfunte. C'est le cas à la radio TerangaFM de Golbert Diagne qui joue le rôlede l'époux de la comédienne dans lasaga théâtrale “Baara yëggo”. “MameSèye était une femme hors pair, quialliait la simplicité et la finesse etsavait jouer le rôle qu’on lui confiait”,a témoigné ému l'ancien journaliste et

reporter sportif de la RTS. Mame Sèyea été rendue célèbre par la troupethéâtrale Baara Yëggo où elle jouait lerôle d’une co-épouse docile et prête àse sacrifier dans son mariage malgré

les exigences d’un mari difficilecomme “Alioune Badara DiagneGolbert”. En outre, la co-épouse deMarie Madeleine Diallo dans la pièceBaara Yëggo était une femme de

radio. Elle a été animatrice d’émis-sions à la Chaîne 3 de la RTS deSaint-Louis. Toutes ses émissionsétaient d’ordre éducatif.

Femme engagée Adja Mame Seynabou Diop, de son

vrai nom, incarnait la doomu Ndar(native de Saint-Louis). Très calme etmilitante chevronnée d’associationsde lutte contre les sévices faits auxfemmes mariées, Mame Sèye n’ai-mait pas voir ses sœurs souffrir et ellen’hésitait pas à les défendre et à lesorganiser en groupement afin qu’ellespuissent être autonomes. Héritièredes belles et raffinées “signares”saint-louisiennes, Mame, comme onl’appelait affectueusement, militaitaussi dans l’association des diabé-tiques et ne cessait d’organiser desconférences thématiques en ce senspour sensibiliser sur les dangers decette maladie dont elle-même souf-frait depuis 20 ans.

Son engagement l'a menée en poli-tique d'abord à la CDP-Garab Gui duPr. Iba Der Thiam, avant de déposerses baluchons au FSDBJ de CheikhBamba Dièye. Et c’est sous cette ban-nière qu’elle est entrée dans leconseil municipal de Saint-Louis. ALéona, les témoignages sont una-nimes : “Une dame de valeurs s’enest allée”. Une femme, la quaran-taine, ajoute que la disparue faisaitde la politique pour “défendre lespopulations du quartier à la mairie”.Mame Sèye a été inhumée hier àSaint-Louis. Paix à son âme.

MARIE MADELEINE DIALLO “Saint-Louis perd une dame de valeurs”

“C’est un jour triste pour nous deSaint-Louis et plus particulièrementmoi-même. Mame, on s’est connuesdepuis très longtemps à la voix duNord (antenne régionale de la RTS).Et nous nous sommes approchéesl’une de l’autre par le biais du théâtreavec la troupe Baara Yëggo. Elle m’aséduite par sa simplicité et sonamour pour son prochain. MameSèye était adorable et elle était unevéritable talibé (disciple mouride) deCheikh Ahmadou Bamba. D’ailleurs,son absence sera ressentie au magaldes deux rakas, car elle était unemembre active du kourél (commis-sion d'organisation). C’est sûr queses actions bienfaitrices planerontsur la commémoration de cetteannée. Elle était dans la cellule decommunication et à chaque Ngoonalde Mame Diara Bousso, elle se dis-tinguait par l’amour qu’elle portait à

cette dame de valeurs. D’ailleurs,Mame incarnait ces valeurs et elle necessait d'œuvrer pour les inculquer àla nouvelle génération grandissante.C’était une amie, une confidente au-delà de l’aspect professionnel quinous liait. Saint-Louis vient de per-dre une grande dame de valeurs quiaimait immortaliser le patrimoineculturel de la ville car elle enconnaissait bien l’histoire. Le théâ-tre, elle l’avait dans le sang et ce quime frappait, c’est l’aisance qu’elleavait pour jouer certains rôles. Mameest partie mais elle est parmi nous.Elle n’est pas morte car les artistessont immortels.”

SERIGNE FALL “Elle travaillait avecprofessionnalisme et abnégation”

“Je ne sais quoi dire mais nousvenons tous de Dieu et nous retour-nerons à Dieu. C’était une amie, unecollègue qui savait faire son travailavec professionnalisme et abnéga-tion. Je l’ai connue à la RTS et plustard avec la troupe (Baara Yëggo)mais elle n’a jamais changé. Toujoursjoviale et ouverte, elle savait donnerles bons conseils aux plus jeunes. Cequi m’a le plus frappé chez elle, c’estaussi sa dévotion à la tarikha (voie)mouride et surtout ses actions d’as-sistance à son semblable. MameSèye était une grande dame pleinede valeurs. Que Dieu l’accueille auParadis.”

BIGUÉ BOB

S ans surprise, Google insightsvient de confirmer la passionau Sénégal pour les sports, le

football en particulier. “Selon Googleinsights, un outil qui permet d’avoirdes données et des tendances derecherche globale, régionale oulocale, les Sénégalais ont surtoutrecherché des images sur le club defootball anglais Chelsea, sur la starsénégalaise du football El Hadji Dioufau cours des trois derniers mois, ren-seigne un communiqué reçu hier àEnQuête. Cela démontre que l’enfantde Saint-Louis et ancien capitainedes Lions reste toujours au cœur del’actualité et que les “Blues” anglaiscomptent le plus de fans chez lesinternautes au Sénégal.

Cependant, le football n’est pas leseul dada des Sénégalais en sports.La lutte compte aussi beaucoup defanas. C’est ainsi qu’après Dioufy, lelutteur des Parcelles Assainies,Modou Lô a été le sportif le plusrecherché sur Google image durant lapériode considérée. Kharagne Lôfigure dans le lot des 8 personnalitésde Google sénégal. “Modou Lo,l'icône de la lutte sénégalaise, figure

parmi les 8 personnalités les plusrecherchées sur Google image, suivides célébrités américaines NickiMinaj et Wiz Khalifa qui occupentrespectivement les 7e et 8e places duclassement”, précise le document.Non sans souligner que ceci n’estqu’un “échantillon des résultatsconcernant Google image”.

Recherches en progression1. Chelsea2. Football3. Logo4. Diouf5. Facedakar6. Modou Lô7. Nicki Minaj8. Wiz Khalifa

Recherches les plus fréquentes1. Sénégal2. Logo3. Photo4. Image5. Dakar6. Rihanna7. Messi8. Facebook

THÉÂTRE - NÉCROLOGIE

Mame Sèye, une doomuNdar s’en est allée

INTERNET – AVÈNEMENT DUDOMAINE ''.AFRICA'' Une opportunitééconomique pour le continent

Longtemps hébergée par lessites européens ou américains,l'Afrique va bientôt disposer

d'un domaine qui lui est propre, le''.africa'' (lire ''point africa''). L'an-nonce a été faite lors d'une conférencede presse, hier, à Dakar, par les res-ponsables du projet DotAfrica. Seloneux, c'est un domaine multi-servicesqui va oeuvrer pour la promotion dudéveloppement local et mettre l'ex-pertise africaine sur l'Internet. Dotéed'un important potentiel démogra-phique, ''l'Afrique ne doit pas jouerun rôle de consommateur sur lesopportunités qu'offre l'Internet'', ontexpliqué les responsables du projet.

En outre, ''.africa'' sera un outil detrès grande envergure pour le com-merce africain. Car selon les confé-renciers, la mise sur pied de cedomaine peut apporter une innova-tion sur les relations entre pays afri-cains et, par extension, entre l'Afriqueet le reste du monde. La mise en placede cet outil pourrait avoir des retom-bées économiques pour l'Afrique quidépense des sommes colossales pourl'hébergement de ses sites à l'extérieurdu continent. Pour plus de visibilitédu domaine, les conférenciers appel-lent à une synergie de tous les paysafricains qui, ont-ils insisté, en serontles principaux bénéficiaires.

La mise en œuvre du projetDotAfrica est une recommandationde la 3ème  session ordinaire de laConférence des ministres de l’Unionafricaine en charge des Communica-tions et des Technologies del'Information, tenue à  Abuja ( Nigeria), du 6 au 7 août 2010.

ISIDORE A. SÈNE (STAGIAIRE)

Rendue célèbre par la saga théâtrale “Baara yëggo” de la troupe éponyme, Mame Sèye Diop a été rappelée à Dieu, hier, à Saint-Louis.

RÉACTIONS… INTERNET - TENDANCE GOOGLE CES TROIS DERNIERS MOIS

Dioufy et Mod'Lô, centred'intérêt des Sénégalais LES SECRETS DU

CHEF ALI BABA GUÈYE

UNE RECETTEPotage à la purée depomme de terre

Pour trois ou quatre personnes, éplu-chez et lavez cinq ou six pommes deterre, mettez-les dans une marmite oucasserole avec un litre d’eau ; lorsquevos pommes de terre sont cuites, pas-sez-les dans une passoire avec un pilon.Si votre potage est trop épais, vousajoutez un peu d’eau. Remettez ensuitevotre purée sur le feu avec un morceaude beurre de la grosseur d’un œuf, ajou-tez un peu de sel et, lorsque le beurre estfondu, versez dans la soupière sur destranches de pain très minces ou sur descroûtons frits.

sBon à savoir : Convenable pour leramadan, à prendre après la cou-pure du jeûne.

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SERVICES & LOISIRS

Horoscope

MOTS FLÉCHÉS • N°319 (FORCE 3)

BélierVous auriez une certaine tendance à per-dre le fil des événements. Heureusementla chance vous est offerte de tout remet-tre en ordre en faisant le point avecquelqu'un qui est décidé à vous aider.Vous envisagerez différemment certainesperspectives.

TaureauC'est en grande forme que vous parve-nez au but que vous vous êtes fixé. Celane se fera pas sans peine mais cela né-cessite bien ce renouvellement d'efforts.La réussite n'en est que plus méritoire.On comprendra enfin, autour de vous,ce comportement héroïque.

GémeauxVous aurez besoin d'air pur, il convient devous aérer. Vous aurez besoin de beau-coup de lumière. La lumière et le grandair auront un effet direct sur votre moral.Faites une longue promenade en respi-rant profondément et votre moral sera aubeau fixe pour un temps et vous permet-tra d'échapper à vos soucis quotidiens.Surtout que votre moral détermine tout.

CancerVous auriez bien tort de vous priver del'aide incongrue que l'on voudra vous ap-porter. Certes les circonstances ne sontpas réellement si difficiles mais vousaurez parfaitement raison de vouloir pro-fiter de ce secours imprévu qui voustombe du ciel.

LionIl n'y a pas de danger à répondre à uneinvitation improvisée mais vous devezrester sur vos gardes car cela pourraitvous conduire un peu loin, Votre façon devoir vous permet de discerner jusqu'oùvous pouvez allez, Vous sortez la têtehaute d'un situation compliquée.

ViergeD'excellentes relations se nouent. Sai-sissez cette réelle occasion de tirervotre épingle du jeu. De bonnes nou-velles vous arrivent et vous réjouissentle cœur. N'hésitez pas à utiliser votresavoir-faire pour aboutir.

BalanceIl se pourrait que vous rencontriez la per-sonne que vous attendez. Cette rencontrepourrait se produire tout prochainement.Etant au courant, vous allez pouvoir vouspréparer à cette heureuse nouvelle. Nelaissez pas au hasard les rencontres quevous allez faire.

ScorpionVous serez plein de ressources et vousserez en forme pour toutes sortes d'ac-tivités y compris dans les affaires. Unerencontre importante inattendue lorsd'une prochaine réunion va éveillervotre curiosité et votre imagination. Ilen sortira quelque chose de bon pourvous.

SagittaireLa chance va vous sourire à nouveau.Il faut réviser certaines décisions défa-vorables prises contre certaines per-sonnes. Une amère déceptionrisquerait de vous contrarier. Tous lesespoirs vous sont permis si vous agis-sez avec beaucoup de tact et de dis-cernement.

CapricorneL'évolution d'une situation embrouilléevous empêche de voir la réalité avec pré-cision. Il faut aller au-delà des appa-rences, c'est-à-dire chercher jusqu'au fonddes choses. Vous trouverez le moyen effi-cace qui vous permettra de dénouer unesituation qui n'est pas si dramatique.

VerseauIl devient maintenant très importantpour vous d'élargir votre horizon. Re-cherchez avec patience les bonnes oc-casions à saisir car la forme sera uneprécieuse alliée dans des démarchesque vous avez longtemps laissées decôté. Votre action paiera.

PoissonsRien ne pourra vous empêcher d'alleroù vous voulez aujourd'hui. Surtout quevous serez en bonne forme physique.Rien ne vous arrêtera dans vos entre-prises. Vos vieilles ambitions pourraientbien se réaliser et plus tôt même quevous l'espérez.

Solutions

HANJIE N°318

HANJIE N°317

MOTS FLÉCHÉS • N°318 (FORCE 3)

JEUDI 9 AOÛT 20125H30 Action discrète

5H40 Jamel Comedy Club

6H10 Série The Wild

6H30 Film TV Goldman

8H05 Série Skins (saison 5)8H50 Canaille+

10H15 Série BXL-USA

11H45 Happy Hour

12H20 Le Zapping

12H45 Ciné Le Monde de Barney

14H50 Ciné Bad Teacher

16H30 Série Luther (saison 1 et 2)17H25 Mon Oncle Charlie

17H45 Le Zapping

17H50 Infos midi

18H10 Doc Les Nouveaux 

explorateurs : USA

19H05 Série The Wild

19H30 Série Body of Proof (saison 2)20H50 Série United States of Tara

(saison 3)

21H45 Série Skins (saison 5)22H30 Happy Hour

23H25 Concert privé

Charlotte Gainsbourg

0H40 OEil de links

1H10 Film TV Le Naufrage

du Laconia

4H00 Golf US PGA

Le programme du jour

HEURES DE MESSE• Cathédrale : 7H

• Martyrs de l'Ouganda :

6H30-18H30

• Saint Joseph :

6h30 - 18h30

HEURES DE PRIERES MUSULMANES• Fadiar : 05:55• Tisbar : 14:15• Takussan : 17:00• Timis : 19:44• Guéwé : 20:44

Priè

res

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LIBRE PAROLE

Le taux de TVA appliqué sur les produits pétro-liers n’a jamais fait l’objet de débat. Seule sabase de taxation est sujette à discussion et il

est démontré que ladite base peut être réduite en ladépoussiérant des taxes en amont de la structurecomme il en est le cas dans certains pays de la zone.Pour enfermer davantage l’Etat dans le dispositifactuel, il lui est rappelé ses engagements quant à sacaution et sur laquelle sont adossés le FSIPP et lePSE vis-à-vis des partenaires stratégiques étrangerset des bailleurs de fonds. C’est dire qu’à la limite,nous assistons à une forme de chantage lorsqu’onnous apprend que “Toucher au FSIPP, au FSE, auPSE ( fonds adossés au refinancement de la SAR etdu Plan Takkal), serait tout simplement remettre enquestion la sécurisation et la stabilité des fournituresd’électricité et de l’approvisionnement en combus-tibles du pays” . Là, on cherche à légitimer cettethèse en invitant les recommandations du Comité deRedressement et de Restructuration du Secteur del’Énergie (CRSSE). Soit.

Des voies alternatives forcément s’offrent à nouset en ce sens, demandons à l’Etat de procéder àl’audit de la structure pour une baisse tendancielledu prix des hydrocarbures d’autant plus que lesgaranties adossées au refinancement SAR seront unjour levées ! Quid du niveau de la Taxe sur lesProduits Pétroliers (TPP) qui, bien que pertinentedans son principe du fait de son apport dans lebudget de l’Etat, mériterait d’être revue comme déjàsuggéré dans un précédent article. Les contraintesévoquées par le SG du GPP quant à sa révision, àsavoir modification du code des douanes et vote àl’Assemblée Nationale, ne convainquent pas parceque simplement, ne pouvant s’opposer à la volontépolitique.

2/ LA CONCURRENCE PAR LES PRIXAujourd’hui que des opportunités s’offrent aux

multinationales, une alternative à la baisse de la fis-calité des produits pétroliers au Sénégal est proposéeavec la concurrence par les prix et, le porteur de cetteproposition n’est personne d’autre que le SecrétaireGénéral du GPP (Groupement des ProducteursPétroliers, organisation regroupant exclusivement lesMajors, à savoir Vivo Energy – Ex Shell, Total Sénégalet Libya Oil – Ex Mobil), dans une tribune publiée àtitre personnel dans Sud Quotidien des 1er et 3 Août

2012. Il y est même rappelé l’esprit de la loi 98-31et les objectifs qui y sont attachés et que sont : la sup-pression des monopoles et des positions dominantes,l’ouverture du secteur aux opérateurs nationaux, lerespect des spécifications des produits et des normesde sécurité et de protection de la nature, et l’instau-ration de la libre concurrence afin d’obtenir des prixplus compétitifs possibles.

Quatorze année après, l’esprit de la loi estrappelée et les questions relatives à son in-opéra-bilité, posées. Il est amusant de voir dans l’articleproposé par le Secrétaire Général du GPP que lestrois objectifs premiers sont occultés parce que l’und’eux est gênant au vu de sa fonction, i.e. celuirelatif aux positions dominantes. Là, à coup sûr, cer-tains rient sous cape !

Alors et pour demeurer dans le sujet, nous restonsnous aussi sur le quatrième objectif avec cette lan-cinante question : POURQUOI MAINTENANT ?Pourquoi la concurrence par les prix n’a jamais étéeffective dans le segment Réseau Terre ? Pourquoiles prix plafonds ont toujours été scrupuleusementrespectés depuis quatorze ans, tuant ainsi dansl’œuf, la volonté des gouvernants ?

Cette concurrence n’a jamais été effective parceque les Majors n’ont jamais voulu l’insuffler, eux quidétiennent les entrepôts de stockage et qui sont toutau long de la filière. C’est comme si une ententetacite s’est nouée entre eux pour respecter les prixplafonds. Et pourtant la loi 98-31, dans son principe,pose les conditions de la concurrence en fixant le prixplafond. Dès lors, les prix planchers variaient d’unestructure à une autre suivant le niveau des charges.Cette règle est pourtant parfaitement bien appliquéedans le segment Consommateurs, regroupant lesindustries ayant des installations.

Il est navrant de lire Monsieur le Secrétaire Généraldu GPP dire qu’il est difficile d’affirmer de manièrepéremptoire que la concurrence soit totalementinexistante dans le sous-secteur des hydrocarburesau Sénégal. Pour étayer son argumentaire, ilconvoque les statistiques de la profession sur le nom-bre croissant de sociétés et de points de vente avecune subtile allusion sur les 13 opérateurs qui encumul, ne font que 10% du marché. Qu’importe, ilsfont partie de ces sociétés qui ne rapatrient pas leursbénéfices et, en ce sens, méritent l’attention desautorités. Il n’est point nécessaire ici de faire allusion

d’une quelconque pléthore dans la profession, unesélection naturelle se fera à terme.

Les raisons qui ont prévalu jusqu’à un passé récentet qui ont étouffé le jeu de la concurrence à savoir :la fixation de prix plafonds à tous les stades depuis1998, la faible rémunération des acteurs intervenantdans l’aval pétrolier (raffinage, stockage, transport etdistribution…), le gel de la marge de distribution pen-dant plusieurs années, la crainte des autorités d’uneconcurrence sauvage et des activités frauduleuses,en cas de libération totale des prix, continuent de pré-valoir encore et encore. Pourtant, aux dires du SG duGPP elles ne sauraient freiner la concurrence si uneapplication effective de la loi 98-31 du 14 Avril1998 est faite avec notamment l’importation de pro-duits pétroliers, “un segment qui pourrait contribuersignificativement à la stratégie de réduction des prixà la consommation”. Tout est dit là, le venin est biendans la queue… et rejoint des réflexions énoncéesdernièrement, il y a quelques mois, tendant àdébroussailler le chemin.

Le segment de l’importation pourrait constituerune opportunité de diversification des sources d’ap-provisionnement, mais encore de réduction des prix,grâce à l’économie d’échelle, nous dit-on.

Pourquoi cette perspective est posée seulementmaintenant ? Pourquoi la filière de l’importation pourapprovisionner le marché n’a pas été suggérée àhaute voix à l’ancien régime ?

Serions-nous tentés alors de penser que lenouveau régime a des accointances avec certainsmilieux d’affaires ? Nous espérons que non au regarddu principe de patriotisme économique contenudans la Charte de gouvernance des Assisesnationales ratifiée par le Président de la République.

Monsieur le SG du GPP, le maintien de l’outilindustriel qu’est la SAR ne résulte pas du souci deprotéger cette structure comme vous l’écrivez, maiss’inscrit dans le souci de maintenir et de faireprévaloir cette expertise née de décennies d’expé-rience et qui, certainement, serait un atout majeursi un jour, des gisements pétroliers sont découvertsdans notre sous-sol ou en mer.

Aussi, est-il à rappeler que la SAR, fleuron de l’in-dustrie nationale, assure un rôle de service public etceci quelles que soient les contraintes financièresliées aux importations, les variations des cours dubaril et autres charges induites par l’activité raffinage.

Enfin, doit-on pour des raisons capitalistes, déstabi-liser le précaire équilibre des sociétés nationales ?

Au nom du capitalisme étranger qui par ailleurs,siège dans les Conseils d’Administration de toute lafilière, est-il normal de pousser un gouvernementnouvellement installé et soucieux d’alléger lequotidien de ses citoyens, dans des voies enchante-resses mais périlleuses à terme ? L’actualité récentedu Supercarburant en rupture à la SAR durant plusde 45 jours, a démontré tous les risques liés àl’activité d’importation quand elle est gérée par unoligopole qui, librement, a fixé ses prix, établis net-tement au-dessus du PPI aux conditions faussant lejeu de la concurrence. D’ailleurs, des sociétés pétro-lières sénégalaises ont dû renoncer à la commercia-lisation de ce produit sur certains segments parceque ne pouvant en la circonstance, bénéficier destermes que leur accorde la SAR

Les effets escomptés de l’économie d’échellerésultant des importations dans le schéma-ciprofitent surtout aux sociétés du Cartel (Les Majors)qui peuvent allègrement délocaliser leurs stockagesparce qu’opérant toutes dans le “Supply”. Aussi,détiennent-elles les unités d’entreposage et sontrémunérées avec le Passage livrancier. D’amont enaval, la filière importation renforce la position domi-nante du Cartel, ce qui est en contradiction flagranteavec l’esprit de la loi 98-31.

L’importation comme alternative, ne peut êtreenvisagée comme source d’approvisionnement quedans l’optique de suppléer la SAR conjoncturelle-ment. Dans cette hypothèse, elle doit obéir auxconditions de transparence / d’équité entre les dif-férents opérateurs et, devra être managée par uncomité composé entre autres, des acteurs les plusreprésentatifs de la profession (GPP et ASPP) et ceci,au mieux des intérêts de tous : Etat, sociétés de dis-tribution, consommateurs…

Enfin, il est à rappeler que la problématique del’approvisionnement en produits hydrocarbures denotre pays relève des questions ayant trait à la sou-veraineté nationale et, dès lors, ne saurait être entreles mains de puissances étrangères ou de groupus-cules d’individus aux intérêts inavoués, fussent-ilsExperts ès.

“En ces temps difficiles, il faut maximiser la sou-plesse pour la recherche de solution “en bas”. Certai-nement pas créer de coûteuses nouvelles illusions “enhaut” . Nous rappelons encore Emmanuel Martin.

AMETH GUISSÉDirecteur Général

MAACK Petroleum Company Email : [email protected]

Avez-vous du cœur ? Las de me ron-ger les freins, je ne peux plusm’empêcher de prendre ma

plume, pour tenter de contribuer à larecherche de solution, face à l’inquiétudedes élèves et parents d’élèves. En effet, àentendre les enseignants égrener un cha-pelet de revendications, parmi lesquellesl’Indemnité de logement, l’équité dans lestraitements entre fonctionnaires d’égaleformation, etc., je suis tenté de me deman-der ce qu’attendent les autorités pour reca-drer ces “grandes gueules”, à la fois “maî-tre-chanteurs”, “égoïstes”...

Eh oui, je trempe cette fois-ci ma plumedans le vitriol, parce qu’il est temps de direà messieurs les enseignants ces quelquesvérités qui suivent et qui je pense, leurferont mettre de l’eau dans leur vin.

De l’indemnité de logementAdministrativement intitulé “Indemnité

représentative de logement” (IRL), ceci estun gain destiné originellement aux troupes

casernées (Forces militaires et paramili-taires), mais aussi aux magistrats. Je m’envais vous dire pourquoi ?

Les Personnels des corps militaires etparamilitaires sont appelés à travailler,sans égard à l’heure, au temps et au lieu.En effet, ils sont les seuls que l’Autoritépeut mettre sur la brèche à deux (02)heures du matin ou à n’importe quelleautre heure. Il est donc nécessaire de lescaserner pour les avoir à disposition à toutmoment. Quand l’Etat n’a pas les moyensde les loger tous, il est accordé IRL à ceuxqui ne sont pas logés. Quant aux Magis-trats, sachez messieurs les enseignants,qu’ils sont tenus d’être informés à toutmoment, par exemple, d’une garde à vue.Monsieur le Procureur peut être réveillé à03H du matin pour les besoins d’unegarde à vue.

Mais viendrait-il à l’idée d’une autorité,même si c’est un Inspecteur de l’Ensei-gnement, de réveiller un enseignant à 23heures pour qu’il exerce ce pour quoi il

émarge au Trésor public ? Que messieursles profs et maîtres ne me parlent pas depréparation à domicile, c’est un vieuxdisque rayé. C’est d’ailleurs pourquoi ils nebrandissent plus cet argument, si ce n’estpour parler de l’Indemnité de Rechercheou de Documentation (si recherche il y aet s’ils en ont le temps).

De l’équité dans les traitements Pendant que je couchais ces quelques

mots sur ce papier, j’ai eu la désagréablesurprise de voir à la télévision des ensei-gnants parler de leurs primes pour la sur-veillance et correction du Baccalauréat.C’est indigne pour un fonctionnaire, dedire, le 06 du mois, qu’il n’a pas lesmoyens financiers pour son déplacement.Mais pour un “Boukiman”, le 1er et le 24du mois sont pareils.

Pour en revenir au chapitre de l’équitédans le traitement pour les agents à mêmedurée de formation, je tiens à signaler ou àrappeler à messieurs les enseignants, quel’Excellence a un prix. En effet, un ensei-gnant qui prend fonction deux (02) ans deformation après la maîtrise, se trompe lour-

dement s’il veut se mettre au même niveauque le Breveté de l’ENA. Tout le monde saitque, a 90%, les enseignants n’embrassentcette carrière que, parce qu’ils ont échouéun peu partout et surtout au concours trèssélectif d’entrée a l’ENAM, hormis pour leSupérieur ou les enseignants sont descracks. Il n’est donc pas besoin de trops’épancher sur ce chapitre des revendica-tions, parce qu’il n’est pas nécessaire d’êtrebrillant pour être un enseignant. Eh ouimessieurs, l’Excellence a un prix !

Combien de philosophes sénégalaisdénombre-t-on de nos jours ? Et pourtant,le professeur Souleymane Bachir Diagnesemble être le plus coté. Simplementparce que dans sa formation il a eu àréussir au concours d’entrée à la presti-gieuse École Normale de la Rue d’Ulm àParis. Pourquoi Feue Rose Dieng n’avaitpas la même considération profession-nelle que ses collègues ingénieurs ? Làaussi, simplement parce qu’elle est unproduit de l’Ecole Polytechnique deParis. Même dans l’Armée, il n’y a guère,les CYRARDS (sortants de Saint-Cyr)étaient la crème, l’élite.

De la légalité du “xar matt”Revenons à l’orthodoxie eu égard au sta-

tut du fonctionnaire. Un fonctionnairen’ayant pas le droit d’avoir de revenusautres que son salaire, sachez messieursde la Craie que le “XAR MATT” est simple-ment toléré mais foncièrement illégal.L’Etat sénégalais devrait interdire auxenseignants fonctionnaires d’exercer dansle privé ; et ainsi il y aurait comme danstous les corps de métier, ceux du public etceux du privé. Ces messieurs de la craiesont d’ailleurs regroupés très souvent endes espèces de GIE, pour mettre sur pieddes écoles privées : EUREKA, OMEGA,MAIEUTIQUE et tant d’autres. D’ailleurs,ils conseillent souvent aux parents d’élèvesd’inscrire leurs enfants dans ces établisse-ments.

En tant que concurrents à l’Enseigne-ment public, ils ne peuvent que lesaborder, le saper pernicieusement, pourmieux vendre leur produit.

Tégal fofou sa barame (NDLR : pose tondoigt là !)

IBRAHIMA MBENGUE

De la question du patriotisme économique et les enjeux de la politique d’approvisionnement des hydrocarbures au Sénégal (suite et fin)

Messieurs les enseignants !

numéro 352 • jeudi 9 août 2012

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SOCIÉTÉ

FATOU SY

C inq jours. C’est le temps que l’ex-secrétairegénéral de l’écurie Bul Faale a mis poursavourer sa relaxe pure et simple dans l’af-

faire d’escroquerie l’opposant, lui et Eumeu Sène,au promoteur de lutte Luc Nicolaï. Momar Kâ, aliasAtta, a été écroué, hier, à la Maison d’arrêt et decorrection de Rebeuss pour abus de confiance.L’ex-manager d'Eumeu Sène est poursuivi par uncommerçant du nom de Cheikh Diop. En se lançantdans la gestion de station de service, Atta avait sol-licité, en 2009, le plaignant pour lui servir de cau-tion à hauteur de 20 millions F Cfa. A cet effet, lenouveau pensionnaire de Rebeuss s’était engagé,pour les quatre stations service qu’il gérait, à verserannuellement la somme de quatre millions de

francs Cfa au commerçant. Atta s’était engagé àrembourser ledit montant à tout moment dèsrequêtes du commercant. Un engagement non res-pecté par le mis en cause qui n’a versé aucun cen-time au plaignant malgré les multiples mises endemeure. Las de courir derrière son argent, CheikhDiop finit par porter plainte. Il réclame à Atta lasomme de 35 millions.Convoqué à la brigade de recherches de la gendar-

merie, Atta n’a pu convaincre les pandores quant àson innocence. Il a pretexté une faillite.Conséquence, il a été déféré au parquet, hier. A l’is-sue de son face-à-face avec l’un des substituts duprocureur, Momar Ka a été inculpé et placé sousmandat de dépôt. Il devra être présenté à l’au-dience des flagrants délits le vendredi prochain.

Un malheur ne venant pas seul, Shell, si l’on en

croit nos sources, aurait retiré l’agrément à Atta,plus connu dans ses activités dans le domaine dela lutte, mais qui s’était lancé dans la gestion desstations d'essence. Va-t-il s’en sortir comme dansl’affaire Luc Nicolaï / Eumeu ? Il s'est agi d'uneaffaire d’escroquerie portant sur 20 millions defrancs Cfa et dans laquelle Atta a été relaxé pure-ment et simplement jeudi dernier par le tribunalcorrectionnel. Alors que son ex-poulain, le patronde l’écurie Ty-Shinger, est condamné à payer 22millions de dommages et intérêts au promoteurmbourois.

PAPE MOUSSA GUÈYE (Correspondant, Rufisque)

L e promoteur de lutte PallaMbengue est dans de beauxdraps. Ses associés à la

SORUBATIC (Société rufisquoise etbargnoise de bâtiment, d’industrieet de commerce) ont porté plainte,le 23 juin 2011, contre lui auprèsdu procureur de la République prèsle tribunal hors classe de Dakar

pour abus de confiance, faux etusage de faux en écriturespubliques et privées. Au cœur del'affaire, une histoire de certificatsde détaxe fiscale d’une valeur de175 millions de francs Cfa. Lesdétaxes fiscales sont des exonéra-tions que le fisc accorde à desentreprises qui, durant une périodebien déterminée de leur fonctionne-ment, ont créé des rentrées nonnégligeables d’argent au Trésor

public. SORUBATIC a ainsi fait par-tie du lot de sociétés à avoir bénéfi-cié de ces sésames permettant desouffler financièrement.

Ses associés reprochent donc aupromoteur de lutte d’avoir usé desubterfuges pour, à leur insu, récu-pérer auprès du fisc ces documentsde valeur et de les réutiliser à sonpropre compte. Le pot aux rosesaurait été découvert en septembre2010 au cours de l’assembléegénérale de l’entreprise, et lors delaquelle les actionnaires ont établile bilan. Ayant flairé des fautes degestion imputées à Palla Mbengue,personne morale de la boîte, ses 28autres associés l'ont débarqué etcommis un expert fiscal pour unesorte d’audit financier. Outre untrou financier de 25 millions defrancs Cfa, l'expert aurait découvertauprès du Trésor public que depuis2009, quatre certificats de détaxeauraient été délivrés à la SORUBA-TIC. Mais les autres actionnairesn'en auraient pas été informés.

Le dossier transmis à la brigade de recherche de la Gendarmerie

Selon une source proche de lasociété : “Pendant 11 malheu-reuses années, Palla Mbengue agéré la SORUBATIC de manièreopaque et nous avons subi plusieurspréjudices. Nous avons porté

plainte pour ses agissements quinous ont toujours été préjudicia-bles.” Le propriétaire de “Lébouguiproduction” a auparavant eu mailleà partir avec ses associés dans uneaffaire d’engin, plus précisémentun bulldozer d’une valeur de 70millions de francs F Cfa.

L’affaire a été imputée à la bri-gade de recherche de la gendarmeriepour complément d’enquête, aappris EnQuête. Et d'après nos inter-locuteurs, le promoteur, pour se tirerd’affaire devant les pandores, auraitchargé et enfoncé son cousin qui estco-gestionnaire de la SORUBATIC.Les autres responsables de l’entre-prise ont été également entendusindividuellement puis confrontés.

A en croire des sources proches dudossier, le promoteur de lutte devaitêtre arrêté depuis quelques mois.Mais il aurait été sauvé par une valsede dignitaires du défunt pouvoir quiauraient intercédé en sa faveur. Acela s’ajoutent les tentatives de lafamille Mbengue de sauver leur fils.En outre, le doyen Babacar Diop, unriche transporteur, membre de laSORUBATIC, aurait réuni associés etfamille du promoteur pour unemédiation. Cela n’a pas servi àgrand-chose sinon qu’à retarder l’ar-restation du mis en cause.

Refus de réactionDepuis plus de deux semaines,

c'est-à-dire avant le début du moisde Ramadan, les multiples tenta-tives d'EnQuête pour recueillir la ver-sion de Palla Mbengue sont restéesvaines. L'intéressé nous demandant,à chaque fois, de le rappelerquelques minutes après. Mais c'estpour mettre son téléphone sous boîtevocale. C'est le cas mardi, vers 21heures, quand prétextant être enréunion, M. Mbengue nous ademandé de le rappeler le lende-main à 18 heures. Et c'est encore laboîte vocale au bout du fil.

5 JOURS APRÈS SA RELAXE DANS L’AFFAIRE EUMEU SÈNE

Atta atterrit à Rebeuss dans une autre affaire d’abus de confiance Alors qu’il n’a pas fini de savourer sa relaxe dans l’affaire d’escroquerie l’ayant opposé à Luc Nicolaï, Atta, Momar Kâ de son véritable nom, a été placé sous mandat de dépôthier, pour abus de confiance portant sur 32 millions de francs Cfa.

FAUTE DE GESTION PRÉSUMÉE À SORUBATIC

Le promoteur Palla Mbengue accuséd'escroquerie sur 175 millionsUne plainte a été déposée devant le procureur de la République contre les responsables de la SORUBATIC, une entreprise installée à Rufisque et dont le président de “Lébougui production”est membre et gérant. Les plaignants réclament plus de 175 millions au promoteur de lutte quirisque d’être arrêté par la brigade de recherche de la Gendarmerie.

COUPS ET BLESSURES VOLONTAIRES

Elle lui chipe sonmari et la traîne en justicePour avoir corrigé la maî-tresse de son mari, la dameD. Wane a été traduite enjustice pour coups et blessures volontaires.

D . Wane et S. Diouf por-tent chacune dans sonventre un enfant du

même géniteur. La première porteles fruits de son mariage, tandis quela seconde est enceinte du mari dela première. Naturellement, lesdeux femmes ne se digèrent pas. Àla barre du tribunal départementaldes flagrants délits, les deux rivalesn’ont pas hésité à étaler leurs diver-gences. Car, D. Wane croupit enprison depuis qu'elle a levé la mainsur la maîtresse de son époux.Même si le délégué du procureurn’a pas requis de peine à son encon-tre, la dame risque de payer lasomme de 250 000 francs à sa vic-time.

Elle révèle avoir longtemps sup-porté les infidélités de son mari,mais elle a fini par céder devant lesprovocations de sa rivale. “J’étais aucourant de la relation adultérine demon mari. Je sais qu’il l’a miseenceinte, mais je n’ai jamais riendit”, a-t-elle avoué avec résignation.Toutefois, elle n’a pas supporté quesa rivale entre dans sa propre mai-son pour la narguer. “Je devais alleren consultation. Mon mari m’ademandé de patienter, sous le pré-texte qu’il n’a pas d’argent”, racon-tera la dame. Alors qu'elle se résigneà prendre son mal en patience, unenuit, S. Diouf (sa rivale) envoie unenfant auprès de son mari pour luiréclamer de l’argent. Car, elle doitse rendre à l’hôpital. Le mari s'exé-cute derechef. Ulcérée, D. Wanedemande des explications. Unebagarre éclate. Le lendemain,comme pour la “narguer”, S. Dioufse pointe dans sa chambre pour ychercher de l’eau. C'est plus qu'ellene peut supporter, D. Wane luiarrache le pot qu'elle détient, avantde l’expulser. Elles s’insultent ets’empoignent. Les riverains par-viennent à les séparer. Seulementpoursuit la prévenue, en allantramasser une pierre, S. Diouf aglissé et elle s’est cognée à un cha-riot, “mais je ne l’ai pas mordue”.“Faux ! Tu m’as mordue. Si je suisentrée dans ta chambre, c’est surdemande de ta belle-mère qui m’ademandé de lui chercher de l’eau”, arétorqué la partie civile.

Les deux rivales se livrent alors àun échange de propos, ignorantroyalement les juges et le tribunalqui rendra son délibéré le 10 aoûtprochain.

F. SY

Le promoteur de lutte Palla Mbengue

CMJN

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GASTON COLY

L e bilan macabre (23 mortsdont 19 sur le coup), leretard des secours, l'absence

des sapeurs-pompiers dans la nou-velle région de Kaffrine, sont autantd'impairs qui ont fait réagir des auto-rités militaires. En effet, si lessecours ont mis près de 5 heures detemps à intervenir, c'est parce que,regrettent nos interlocuteurs, “Il n'ya aucune caserne entre Kaolack etTambacounda”. Ainsi, il a fallu“réquisitionner beaucoup d'ambu-lances pour les amener sur leslieux”. D'ailleurs, fait-on remarquer,“Kaolack n'a qu'une seule ambu-lance”. Le constat est que le dénue-ment des Sapeurs-pompiers est“insupportable”, au moment où lesforces de sécurité ont largement étédotées en matériels, lors des élec-tions. “Quand on équipait les forces

de sécurité, pendant les élections, àhauteur de 4 milliards, quand onéquipait la gendarmerie pour dumatériel de maintien d'ordre, l’Étatn'a jamais pensé à équiper les pom-piers”, fustige-t-on. Ainsi, la véritéest que, “de 2000 à 2012,Abdoulaye Wade n'a mis aucun francsur les pompiers, hormis le budgetnormal”.

Macky Sall invité à rendre deux ambulances 4x4

Le Groupement national dessapeurs-pompiers (GNSP) ne vit quede dons provenant principalement duKoweït et du Japon. Les grues, plusd'une dizaine de camions, des moto-pompes grand débit, des véhicules4x4 double cabine (une dizaine),deux ambulances médicalisées ontété offerts par l'État du Japon. Nosinterlocuteurs estiment que si ce typede véhicules de réanimation roulante

pour longues distances avaient étédépêchés à Kaolack, peut-être qu'onaurait pu sauver des blessés. Alorsque “les pompiers ne font que ramas-ser les blessés et les amener à l'hôpi-tal. Ils n'ont pas les moyens d'interve-nir”, regrette-t-on.

Au sein du GNSP, on ne comprendpas que “le président de laRépublique (Abdoulaye Wade) aitconfisqué deux ambulances dessapeurs-pompiers de type 4x4”. Alorsqu'elles étaient prévues pour Kolda etTambacounda où, durant l'hivernage,il est impossible de rallier certaineszones. En effet, l'ancien commandantdu GNSP les avait gracieusementmises à la disposition du président etdu Premier ministre, lors d'une céré-monie diffusée à la télé. Nos interlo-cuteurs croient comprendre que leurancien boss “voulait bien se fairevoir”. Ils estiment également que leprésident Wade aurait dû les rendre.Ainsi, les Sapeurs-pompiers veulent

que les deux ambulances leur soientrendues, car dit-on “le budget de laprésidence peut acheter des ambu-lances pour les deux escortes” .

Aujourd'hui, même si les sapeurs-pompiers sont présents dans toutesles régions, sauf à Kaffrine, cette pré-sence n'est que de façade. “Ce sontles maires de commune qui font desefforts pour nous trouver des locaux”,révèlent nos interlocuteurs. Étantentendu que la construction decasernes est du ressort de l'État.

Que faire ?Au niveau des forces de sécurité,

la solution pour mettre fin aux acci-dents tragiques est d'adopter “lerèglement imposé en France qui veutqu'à partir de 21h, les camions neroulent plus. “On leur interdit de rou-ler de 21h à 6h du matin”, assure-t-on. Toutefois, nos interlocuteursreconnaissent qu'en France, desmotels sont essaimés un peu partout

sur les axes routiers. Des points destationnement sont aménagés. “Ilsse garent jusqu'au petit matin. Si unchauffeur est pris, son véhicule estimmobilisé et le chauffeur est mis enprison”, poursuit-on. Car, on n'a pasmanqué de révéler les similitudesentre l'accident de Kaffrine et celuidu car Serigne bi de Richard Toll quiavait fait 32 morts sur le coup, sanscompter ceux qui sont morts à l'hôpi-tal, ou en cours de route. Le bus enprovenance de Dagana avait heurtéde plein fouet un camion de laCompagnie sucrière sénégalaise, àpeu près à la même heure, en ralliantDakar.

“L'axe Dakar-Tamba est le plusmeurtrier”

Toutefois, nos interlocuteurs sontunanimes pour dire que l'axe Dakar-Tamba est le plus meurtrier.Principalement, à cause du “traficdes camions maliens”. “Ils roulent lanuit et ne descendent pas de la voie.Idem pour les véhicules de transportqui n'acceptent également pas dedescendre de la route”.

Du côté des Sapeurs-pompiers,on croit que les autorités ont dupain sur la planche. Car, le gouver-neur Sambou avait voulu, à traversun arrêté, interdire aux camions decirculer entre 8h et 20h dans laville de Dakar, pour éviter lesembouteillages. Il avait subi la fou-dre des transporteurs qui bénéfi-ciaient de la bienveillance de l'au-torité centrale.

ACCIDENTS MEURTRIERS AU SÉNÉGAL

Le cri du cœur des Sapeurs-pompiersLes réactions se poursuivent, après l'accident meurtrier survenu à hauteur du village de Sikilo 2, dans la région de Kaffrine. Après l'autorité centrale, les syndicats de transporteurs, ce sont des autorités militaires qui se prononcent. Caserne Malick Sy