La vallée d’Aït Bou Oulli

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La vallée d’Aït Bou Oulli

La vallée d’Aït Bou Oulli est située dans le Haut Atlas marocain (province d’Azilal), à proximité de celle d’Aït Bougmez. En comparaison avec cette dernière, les phénomènes érosifs y sont plus actifs et les surfaces irrigables de fond de vallée plus réduites. Par contre, les surfaces cultivées en bour sont importantes sur les versants.

Les sapements de berges

Du fait d’une érosion très active dans son bassin versant (en particulier, présence de bad-lands), l’assif d’Aït Bou Oulli charrie d’importants volumes d’alluvions lors des crues.

Le long de ce torrent, les terrasses alluviales sont mises en culture. Mais les basses terrasses sont souvent érodées ou submergées lors des crues.

Localement, des murettes et des plantations de saules et de peupliers les protègent.

Le traitement des sapements de berges

Pour protéger les berges des terrasses contre le sapement lors des crues, les paysans associent la plantation de ligneux (saules et peupliers) et des protections en pierres sèches.

Ces aménagements sont submersibles lors de crues importantes.

La production de bois permet de réduire la pression exercée sur les forêts situées sur les versants et crée les conditions pour une meilleure gestion de celles-ci.

Une aide publique permettrait d’améliorer et de généraliser de tels aménagements.

Murettes en pierres sèches et talus (Aït Bou Oulli)

Les terres irrigables sont rares. L’irrigation demande des investissements importants pour capter et amener l’eau à la parcelle et pour remodeler celle-ci.La murette en pierres sèches et, à un moindre degré, le talus en terre, sont les outils de l’aménagement des terres irriguées. Des murettes en pierres sèches sont également utilisées pour aménager les terres en bour. Elles sont plus modestes que celles construites sur les terres irriguées et sont souvent moins bien entretenues.

Terrasses en fond de vallonLa plupart des terrasses sont localisées sur les versants. Mais certains petits vallons sont aménagés en terrasses irriguées afin de profiter d’une meilleure alimentation en eau et de sols plus profonds. De façon similaire, des ravines un peu plus importantes et plus actives pourraient être aménagées avec des seuils biologiques associés à de petits ouvrages.Ce traitement rendrait ces ravines productives (bois et production fourragère).Un suivi des premiers aménagements permettra de préciser les types de ravines pouvant être ainsi traitées avec une chance raisonnable de succès.

Les murettes en bourDans la vallée d’Aït Bou Oulli, les cultures en bour occupent une place importante car les surfaces irriguées sont faibles.

Les murettes en pierres sèches permettent de stocker le résultat de l’épierrage des champs, de retenir une partie des sédiments entraînés par le ruissellement et de freiner le ravinement.

Une aide publique faciliterait la construction et la gestion de ces murettes intéressantes à la fois du point de vue des agriculteurs et de celui de l’intérêt général.

Les bad-lands

L’érosion hydrique est très active dans les bad-lands situés sur des argilites rouges.

La stabilisation des ravines semble prioritaire par rapport aux interventions sur leurs versants (les interfluves).

La végétalisation des ravines est-elle possible? Il serait prudent d’acquérir d’abord de l’expérience dans les ravines modestes. Le suivi des premiers traitements est essentiel pour éviter les paris déraisonnables.