Epistaxis conference

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EPISTAXISEPISTAXISETET

TROUBLES DE TROUBLES DE L’ODORATL’ODORATCONFERENCE RESIDANAT

S.KHAROUBIFACULTE DE MEDECINE ANNABA

UNIVERSITE BADJI MOKHTAR ANNABA

ANATOMIE: VASCULARISATIONVASCULARISATION

1. Artère de la sous cloison - 2. Artère ethmoïdale antérieure - 3. Lame criblée – 4. Artères ethmoïdales postérieures - 5. Artère sphénopalatine - 6. Foramen

Sphénopalatin - 7. Artères Postéro Latérales - 8. Artère Maxillaire interne - 9. Artère Palatine

DIAGNOSTIC POSITIF:EPISTAXIS BENIGNE

L'écoulement est peu abondant, se faisant goutte à goutte par la narine, souvent unilatéral.

L'examen ORL est facile après mouchage, et la rhinoscopie antérieure retrouve le siège du saignement, en général antérieur, au niveau de la tache vasculaire.

Il n'y a pas de retentissement sur l'état général.

DIAGNOSTIC POSITIF: EPISTAXIS GRAVE

par son abondance (hypertension artérielle...) par sa répétition ou sa continuité (hémopathie, traitement anticoagulant...) par un risque de décompensation de tare associée (coronaropathie, sténose carotidienne…)

Elle est souvent bilatérale.

L'écoulement est antérieur, par les narines, mais aussi postérieur, par les choanes et mis en évidence par l'examen du pharynx à l'abaisse-langue.

L'examen ORL est difficile et la rhinoscopie ne permet souvent que de suspecter le siège postérieur de l'hémorragie, au niveau de l'artère sphénopalatine.

L'épistaxis peut être moins abondante mais persistante, sous la forme d'un écoulement postérieur à bas bruit car déglutie chez un sujet en décubitus dorsal.

DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS

HÉMOPTYSIE : EXTÉRIORISATION DE SANG DURANT DES EFFORTS DE TOUX.

HÉMATÉMÈSE : EXTÉRIORISATION DE SANG DURANT DES EFFORTS DE VOMISSEMENT.

DIAGNOSTIC DE GRAVITEDevant une épistaxis quelle que soit son importance, l'interrogatoire, l'examen ORL, mais aussi général et un bilan paraclinique sont indispensables pour en apprécier la gravité et préciser l'étiologie.

· L'INTERROGATOIRE DU PATIENT ET DE L'ENTOURAGE VONT PRECISER :

l'âge les antécédents (HTA connue, antécédents hémorragiques) la prise de médicaments (aspirine, anti-coagulants) la durée et l'abondance de l'épisode hémorragique actuel

· L'EXAMEN GENERAL PERMET D'EVALUER LE RETENTISSEMENT DE LA SPOLIATION SANGUINE PAR :

la prise du pouls et de la pression artérielle l'aspect du patient : anxiété, agitation, sueurs, pâleur

DIAGNOSTIC DE GRAVITE

· L'EXAMEN O.R.L. (RHINOSCOPIE, EXAMEN PHARYNGE), APRES EVACUATION DES CAILLOTS PAR MOUCHAGE PERMET :

d'apprécier l'abondance de l'hémorragie de préciser son siège antérieur ou postérieur et son origine localisée ou diffuse

· LES EXAMENS COMPLEMENTAIRES : sont réalisés en fonction de l'abondance de l'hémorragie et en urgence :groupe, numération sanguine, hématocrite, étude simple de l'hémostase (TP, INR, TCA).d'autres examens plus spécialisés seront demandés en fonction de l'orientation étiologique, le plus souvent dans un deuxième temps.

DIAGNOSTICDIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE ETIOLOGIQUE

Rhinosinusites bactériennes Rhinosinusites bactériennes rhinogènesrhinogènes

Rhinite allergique : Rhinite allergique : acariens ou autres acariens ou autres pneumallergènes, muqueuse couleur lilaspneumallergènes, muqueuse couleur lilas

Polypose naso sinusiennePolypose naso sinusienne

Traitement corticoïde local

parfois aidé par acte chirurgical

complémentaire

Fracture des os propres du nez : radio Fracture des os propres du nez : radio des OPNdes OPN

Corps étranger nasal : Corps étranger nasal : risque d’inhalation.risque d’inhalation. Si Si

méconnu,méconnu, rhinorrhée unilatérale chronique de rhinorrhée unilatérale chronique de l’enfant . l’enfant .

CORPS ETRANGER VIVANT: CORPS ETRANGER VIVANT: SANGSUE.SANGSUE.

Perforation septale : Perforation septale : croûtes, epistaxis sifflement croûtes, epistaxis sifflement nasal, parfois maladie évolutive sous jacentenasal, parfois maladie évolutive sous jacente

Inflammation nasale ou orale (épistaxis ulcérations buccales ou faciales douloureuses)

Anomalies de la radiographie pulmonaire (nodules cavernes infiltrats fixes)

Sédiment urinaire anormal (hématurie microscopique ou cylindres)

Inflammation granulomateuse à la biopsie (dans la paroi ou autour des artères ou artérioles)

Critères de l’American College of Rheumatology (1990) de la Granulomatose de Wegener.

Chez un sujet atteint de vascularite la présence de 2 des 4 critères suivants permet le classement comme granulomatose de Wegener

avec une sensibilité de 882 % et une spécificité de 92 %

Maladie de Wegener :Maladie de Wegener : vascularite nécrosantevascularite nécrosante

MALADIE DE RENDU OSLERCRITERES DIAGNOSTICS:

CRITERIA:

1- Spontaneous, recurrent epistaxis. Nocturnal nosebleeds heighten concern for HHT.2- Mucocutaneous telangiectases, especially on lips,tongue, oral cavity, fingers and nose.3- Internal AVM(s) (pulmonary, cerebral, hepatic,gastrointestinal, spinal).4- First-degree relative with HHT according to these criteria.

HHT diagnosis:

Definite: 3 or more criteria presentPossible: 2 criteria presentUnlikely: < 2 criteria present

Malformations artério veineuses Malformations artério veineuses pulmonaires: RENDU OSLERpulmonaires: RENDU OSLER

Nodules hépatiques: Nodules hépatiques: RENDU OSLERRENDU OSLER

Criteria Characteristics

Epistaxis Spontaneous, recurrent nosebleeds

Family history A first-degree relative with HHT

Telangiectasias Multiple telangiectasias at characteristic sites (e.g., lips, oral cavity, fingers, nose)

Visceral lesions Examples include gastrointestinal telangiectasia (with or without bleeding), pulmonary AVM, hepatic AVM, cerebral AVM, spinal AVM

Diagnostic Criteria for HHT (Curaçao Criteria)

NOTE: THE HHT DIAGNOSIS IS CLASSIFIED AS DEFINITE IF THREE CRITERIA ARE PRESENT; POSSIBLE OR SUSPECTED IF TWO CRITERIA

ARE PRESENT; AND UNLIKELY IF FEWER THAN TWO CRITERIA ARE PRESENT.AVM = ARTERIOVENOUS MALFORMATION; HHT = HEREDITARY HEMORRHAGIC TELANGIECTASIA.

ANEVRYSME ARTERE MAXILLAIRE ANEVRYSME ARTERE MAXILLAIRE INTERNE :INTERNE :ETIOLOGIES:ETIOLOGIES:Anévrysme de l’artère maxillaire interne se voit après:Traumatisme avec fractures de la faceOstéotomies mandibulairesPonction- Aspiration nasale sinusienneInfections

SIGNES CLINIQUES:SIGNES CLINIQUES:Œdème pulsatile parotidien.Paralysie faciale.Douleurs faciales.Épistaxis.Hémorragie buccale.

DIAGNOSTIC:DIAGNOSTIC:SCANNER IRM et ANGIO IRM ARTERIOGRAPHIE.

TRAITEMENT:TRAITEMENT:ENDOVASCULAIRE: COILS.CHIRURGIE: MOBDITE +++

Fibrome nasopharyngien : Fibrome nasopharyngien : adolescent, adolescent, épistaxis répétés et obstruction nasale récente, épistaxis répétés et obstruction nasale récente,

tumeur bénigne très vasculariséetumeur bénigne très vascularisée.

Carcinome indifférencié du Carcinome indifférencié du nasopharynxnasopharynx

Origine asiatique ou pourtour méditerranéensouvent révélé par surdité (atteinte trompe d’eustache),ON , épistaxis ou signes neurologiques.traitement radiochimiothérapieimplication du virus EBV

PRINCIPES DE L’HEMOSTASE I

LOCALISATION PRECISEPRECISE A LA TACHE VASCULAIRE

1) compression digitale simple de l'aile du nez pendant 10 minutes (épistaxis de la tache vasculaire).

2) compression par tampon de coton hémostatique…

3) cautérisation de la tache vasculaire le plus souvent à distance dusaignement :

-chimique (nitrate d'argent en perle ou liquide)-électrique (pincette bipolaire)

PRINCIPES DE L’HEMOSTASE II· LOCALISATION IMPRECISEIMPRECISE : « ESCALADE THERAPEUTIQUE »

1)méchage par voie antérieure de la fosse nasale.

2) tamponnement par voie antérieure avec ballonnet gonflable.

3) tamponnement par voie postérieure.

4) coagulation par voie chirurgicale endoscopique des artères sphénopalatines.

5) ou embolisation de ces artères en radiologie interventionnelle.

6) coagulation des artères ethmoïdales par orbitotomie dans les casd'épistaxis persistantes (ces artères ne peuvent pas bénéficier d’uneembolisation puisqu’elles sont des branches terminales de l’artère ophtalmique, elle- même branche de la carotide interne : un accident d’embolisation entraînerait soit une hémiplégie, soit une cécité).

HIERARCHIE DES MOYENS THERAPEUTIQUES

MOYENS DE PREMIERE INTENTION:Compression digitale.Cautérisation chimique.Cautérisation électrique.Tamponnement antérieur.

MOYENS DE DEUXIEME INTENTION:Le tamponnement postérieur.Les sondes a ballonnets.

MOYENS DE TROISIEME INTENTION: la chirurgie d’hémostase. l’embolisation.

Ils deviennent nécessaires face à :

toute épistaxis postérieure non contrôlée,récidivante dans les 72 heures,toute épistaxis massive supérieure à 1,5 litre,toute épistaxis persistante avec un taux d’hémoglobine inférieur à 8 g/l.

ANEVRYSMES CAROTIDE INTERNE

Dégénérescence de la couche élastique interne artérielle, du collagène combinée à des modifications du flux sanguins (turbulences) conduisant à une dilatation de l’artère.L’anévrysme carotidien correspond à 2% des anévrysmes intra crâniens.

TraumatiquesNon traumatiquesFacteurs de risque: tabagisme, l’age et l’HTA, histoire familiale d’anévrysme, maladie poly kystique rénale, dysplasie fibreuse et co arcation de l’aorte.

Délai de survenue: 5 jours à 9 semaines avec une moyenne de 7 semaines.EPISTAXIS : SIGNE REVELATEURDiplopie, syndrome caverneux GRAVITE: MORTALITE DANS 30% DES CAS.

DIAGNOSTIC:SCANNER – IRM – ARTERIOGRAPHIEFacteurs de risque de rupture:Sexe féminin, anévrysme de plus de 1cm, multilobé , anévrysme symptomatique.

CT scans des sinus en coupe axiale (A) et coronale (B), avec injection de contraste :

Anévrysme trilobé du segment intra caverneux de l’ artère carotide interne droite avec érosion paroi externe sinus sphénoidal.

MISE EN PLACE D’UN COIL.

LES COILS EN NEURORADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE.

Les coils sont des spires métalliques utilisées comme matériel d’occlusion endovasculaire.

Les coils permettent le remplissage endovasculaire d’un compartiment vasculaire relativement large (anévrysme intracrânien, sinus veineux dural, artère cérébrale). Jusqu’au début des années 80, cela ne pouvait se faire qu’à l’aide de ballonnets largables dont l’un des inconvénients majeurs était le dégonflage précoce. Cet inconvénient n’existe pas pour les coils du fait de leurstructure métallique.

Tous les coils sont faits d’une tresse de platine. Le platine est en effet un métal noble qui ne se corrode pas dans le courant sanguin et qui, par ailleurs, ne détermine pas d’allergie.

Ces coils ont des formes diverses : hélicoïdales, sphériques, droites. Les coils hélicoïdaux, qui sont probablement les plus utilisés, sont définis par le diamètre de la spire (de 2 à 20 mm) et par leur longueur totale (de 10 à 500 mm).

Le principe est d’introduire un microcathéter à l’intérieur du sac anévrysmal afin d’y dérouler des spires de diamètres progressivement décroissants.

On réalise ainsi une pelote métallique que l’on densifie jusqu’à ce que le produit de contraste n’opacifie plus l’anévrysme sur l’artériographie de contrôle.

Le nombre moyen de coils implantés par anévrysme est de 3,5. coût: environ 700 €

Schémas d’une embolisation d’anévrysme à l’aide de coils.

A. Cathétérisme du sac.B. Vue finale après détachement du coil et retrait du microcathéter.

A B

LES FISTULES CAROTIDO CAVERNEUSES

Schéma d’une coupe coronale (vue de face) du sinus caverneux

droit. ACI : artère carotide interne ;

AO : artère ophtalmique ; SC : sinus caverneux ;

H: hypophyse ; SS : sinus sphénoïdal ;

D : dure-mère.

LES FISTULES CAROTIDO CAVERNEUSES

Les fistules carotido caverneuses correspondent a des communications anormales entre le système carotidien et le sinus caverneux.

Un tableau aigu post-traumatique oriente rapidement le clinicien vers le diagnostic de fistule carotido caverneuse DIRECTEDIRECTE.

Tableau est rapidement progressif, associe donc classiquement :

-une exophtalmie pulsatile, -avec un œdème palpébral, -la perception d’un souffle par le patient, parfois objective au stéthoscope sur la paupière fermée, -l’artérialisation des vaisseaux conjonctivaux qui prennent un aspect en « tire-bouchon », -un chémosis ainsi qu’une paralysie oculomotrice -les céphalées, -les douleurs retro-orbitaires , -les ophtalmoplégies , -les baisses d’acuité visuelle.

SCANNER ET IRM AVEC INJECTION DE PRODUIT DE SCANNER ET IRM AVEC INJECTION DE PRODUIT DE CONTRASTE:CONTRASTE:

-élargissement du sinus caverneux -de la veine ophtalmique supérieure-infiltration des muscles oculomoteurs des tissus orbitaires

L’ULTRASONOGRAPHIE COUPLÉE AU DOPPLER L’ULTRASONOGRAPHIE COUPLÉE AU DOPPLER ORBITAIRE: ORBITAIRE:

- la dilatation des veines ophtalmiques-élargissement des muscles oculomoteurs

LE SIGNE DIRECT EST LA VISUALISATION DE LA LE SIGNE DIRECT EST LA VISUALISATION DE LA FISTULE CAROTIDO CAVERNEUSE:FISTULE CAROTIDO CAVERNEUSE:

-sur une angio-IRM en 3DTOF ou dynamique, technique non invasive,

-ou bien sur une angiographie qui reste le « gold standard » bien qu’elle présente des risques de complications neurologiques parfois létales.

TRAITEMENT:

Le but du traitement est d’obturer la communication entrela carotide et le sinus caverneux tout en maintenant une

bonne fonction carotidienne. Ont été proposés:

-la chirurgie,-La radiothérapie conventionnelle- Radiothérapie stéréotaxique, -la compression de l’ACI par la main controlatérale du patient,- le sacrifice de l’ACI homolatérale.

-L’embolisation transartérielle par ballonnet largable ballonnet largable est le traitement de choix des fistules directes et donne de bons résultats.

COMPLICATIONS MAJEURES : 6% des cas.avc,cecite,ophtalmoplegie,necrose tissus mous,paralysie faciale,allergie et choc anaphylactique (produit de contraste).

COMPLICATIONS MINEURES : 21% des casDouleurs faciales, Douleurs osseuses, céphalées, Paresthésies – anesthésie, trismusDouleurs et hématome inguinal.

LIGAURES DES ARTERES ETHMOIDALES

LIGATURE ENDOSCOPIQUE ARTERE SPHENO PALATINE

MALADIE DE RENDU OSLERCRITERES DIAGNOSTICS:

CRITERIA:

1- Spontaneous, recurrent epistaxis. Nocturnal nosebleeds heighten concern for HHT.2- Mucocutaneous telangiectases, especially on lips,tongue, oral cavity, fingers and nose.3- Internal AVM(s) (pulmonary, cerebral, hepatic,gastrointestinal, spinal).4- First-degree relative with HHT according to these criteria.

HHT diagnosis:

Definite: 3 or more criteria presentPossible: 2 criteria presentUnlikely: < 2 criteria present

MALADIE DE RENDU OSLERMOYENS THERAPEUTIQUES:

•Cryothérapie.•Dermoplastie de SAUNDERS ou les lambeaux locaux.•La Pléiscuriethérapie endonasale (Iridium 192).•Œstrogènes et Progestérone par voie orale ou locale.•Lasers YAG Nd, KTP, ARGON, CO2.•Injection de colle de fibrine (TISSUCOL) ou d’ETHIBLOC.•Techniques d’Obturation des cavités nasales au niveau de l’orifice narinaire permettant d’obtenir un arrêt des saignements chez des patients ayant des épistaxis incontrôlées (technique de YOUNG).•Nasal obtrurator•Anticorps monoclonal anti- VEGF : plusieurs études font étatde résultats satisfaisants sur la fréquence et l’importance des saignementset la normalisation du taux d’hémoglobine chez des patientsporteurs de maladie de Rendu Osler traités par le bevacuzimab (5mg/kg chaque 15 jours pendant 3 mois).

Ethibloc® injections

RÉANIMATION MÉDICALE OU CHIRURGICALE :mauvaise tolérance malgré prise en charge initiale.

URGENCES ORL SPÉCIALISÉES :Tout patient ayant nécessité un méchage postérieur avec sonde double ballonnet.La chirurgie d'hémostase et l'embolisation seront indiquée pour :• toute épistaxis postérieure non contrôlée ou récidivante dans les 72 heures• toute épistaxis massive supérieure à 1,5 litre• toute épistaxis persistante avec un taux d'hémoglobine inférieur à 8 g/l

SORTIE :Toute épistaxis bénigne sans signe de gravité clinique tarie.L'ordonnance de sortie comportera des mèches hémostatiques (Coalgan®) +/- pommade hémostatique locale type pommade HEC®) pour une mise en place par le patient en cas de récidive.En cas de méchage antérieur, la sortie se fait sous antibiotique (Amoxicilline 2g/24h) et avec nécessité de consulter un ORL dans les 48h (ABLATION MECHAGE).

PRÉVOIR DANS TOUS LES CAS UNE CONSULTATION ORL POUR COMPLÉTER BILAN.

FICHE DE CONDUITE PRATIQUEFICHE DE CONDUITE PRATIQUE

CAS N°1:Femme 75 ans consulte aux urgences pour épistaxis droite.Début remonte à 6 semaines: saignement modéré mais répété, rhinorrhée et céphalées.Elle prend des anticoagulants en raison d’une cardiopathie.Examen endoscopique: muqueuse aspect normal, tache vasculaire normale.Masse lisse comblant complètement la fosse nasale droite et le nasopharynx avec quelques fines veinules en surface.la palpation du cou ne retrouve pas d’adénopathies cervicales.

Adénome à prolactine de la glande hypophysaire.L’épistaxis est rarement révélatrice d’un adénome hypophysaire.Il s’agit surtout de manifestations d’une hyperprolactinémie: galactorrhée et hypogonadisme. Selon l’extension de la tumeur on obtient une symptomatologie supra sellaire: céphalées et troubles visuels par compression du chiasma optique.

TRAITEMENT:-bromocryptine-chirurgie selle turcique par voie endoscopique

CAS N°2Adulte âgé de 34 ans victime d’un accident de la voie publique avec un impact au niveau de la face.Pris en charge en chirurgie plastique avec ostéosynthèse de fractures multiples: mandibule et maxillaire supérieur.15 jours après apparition d’une tuméfaction pulsatile de la face et de la région parotidienne droite, un trismus douloureux.

ETIOLOGIES:ETIOLOGIES:Anévrysme de l’artère maxillaire interne se voit après:Traumatisme avec fractures de la faceOstéotomies mandibulairesPonction- Aspiration nasale sinusienneInfections

SIGNES CLINIQUES:SIGNES CLINIQUES:Œdème pulsatile parotidien.Paralysie faciale.Douleurs faciales.Épistaxis.Hémorragie buccale.

DIAGNOSTIC:DIAGNOSTIC:SCANNER IRM et ANGIO IRM ARTERIOGRAPHIE.

TRAITEMENT:TRAITEMENT:ENDOVASCULAIRE: COILS.CHIRURGIE: MOBDITE +++

Homme âgé de 55 ans: remplacement valvulaire: valve aortique (valve mécanique)HTAHypercholestérolémie

Traitement:Sintron 1cp/j , triatec 1cp/j et taor 1cp/j.PATIENT HOSPITALISE POUR EPISTAXIS AUX URGENCES.

A SON ARRIVEE:TA: 9/7Pouls à 110 batt/minMarbrures au niveau des membres inférieursPatient très angoisséÉpistaxis bilatérale prédomine à gauche

Que faites vous en urgence?

CAS N°3

GESTE:Méchage antérieur

BILAN:NFS TP, TCA, PLAQUETTES IONOGRAMMEECG, TELETHORAX

CONDUITE THERAPEUTIQUE:Voie veineuse centralePerfusion macromoléculesAnxiolytiques en IVAntibiothérapie en IV

ARRET ANTIVITAMINES K ET RELAI AVEC HEPARINE IV AU POUSSE SERRINGUE TCA (2 A 2,5 x témoin)

Taux Hémoglobine à 8g/l.

Le contrôle de la cavité buccale montre un saignement postérieur.

QUE FAITES VOUS?

MECHAGE POSTERIEUR ET ANTERIEUR.

SONDE A DOUBLE BALLONNET.

ANTALGIQUES IV.

LE PATIENT EST HOSPITALISE EN ORL

QUELLE EST LA CONDUITE A TENIR ?

AU BOUT DE 24 H DEGONFLER LE BALLONNETS QUELQUES MINUTES PLUSIEURS FOIS.

AU BOUT DE 48 H DEGONFLER DEFINITIVEMENT LE BALLONNET.

AU BOUT DE 72 H DEMECHAGE TOTAL AU BLOC.

PAS DE SAIGNEMENT STOP RELAIS PAR ANTIVITAMINES K

REPRISE DU SAIGNEMENT ACTIF:

LIGATURE ARTERE SPHENO PALATINE SOUS ENDOSCOPIEEMBOLISATION

TROUBLES DE L’ODORAT

DEFINITIONS:

QUANTITATIF QUANTITATIF •Normosmie (odorat normal)•Hyposmie (diminution des performances olfactives)•Anosmie (perte totale des performances olfactives)•Hyperosmie (performances olfactives supérieures à la norme –rare !)•Anosmie spécifique (p.e. androsténone, acide isovalérique)

QUALITATIF QUALITATIF •Parosmie, Troposmia (perceptions erronées d’une odeur en présence d’une source odorante)•Phantosmies (hallucination olfactive)•Cacosmie (mauvaise odeur avec substrat, foyer infectieux)

CONSEQUENCES DES TROUBLES DE L’ODORAT:CONSEQUENCES DES TROUBLES DE L’ODORAT:

•Manque d’un système d’alarme–Nourriture périmée–Fumée, feu, gaz non détectés–Env. 40 % des patients ont déjà eu un accident ! Santos, Arch Otolaryngol Head Neck Surg 2004.

•Insécurité (pas de contrôle des odeurs corporelles).

•Diminution de la qualité de vie :–Plaisir ↓de s’alimenter–Pas d’odeurs agréables (printemps)

•Dépression

TESTS PSYCHOPHYSIQUES.SNIFFIN’S STICKSUPSIT TESTT OLFACTOMETREBIOALFACCCRC (CONNECTICUT CHEMOSENSORY CLINICAL RESEARCH CENTER)SOIT SCANDINAVIAN ODOR IDENTIFICATION TESTSMELL DISKETTES (TEST DE ZURICH)

SCREENING: Dépistage à l’aide d’un petit nombred’odeurs en forte concentration SEUIL OLFACTIFn-butanol(odeur de feutre à écrire), phényléthanol (odeur de rose)Mode de présentation :petites bouteilles, feutres odorants numérotés (de la plus hauteConcentration jusqu’à la plus faible dilution). C’est la mesure la plus fine de la fonction olfactive périphérique.IDENTIFICATION OLFACTIVE Présentation d’un grand nombre d’odeurs en forte concentration,qui doivent être reconnues parmi un choix multiple. utiliser des odeurs familières.DISCRIMINATION OLFACTIVE Présentation d’odeurs en forte concentration. Le sujet doit reconnaître une odeur qui se distingue des autres odeurs présentes

TESTS ELECTROPHYSIOLOGIQUESELECTRO OLFACOGRAMME - EOGPOTENIELS EVOQUES OLFACTIFS -PEO

IMAGERIE

TDMIRMIRM FONCTIONNELLETEP

ETAPE ATTEINTETRANSPORT DES MOLECULES ODORANTES VERS LA FENTE OLFACTIVE

POLYPOSE OBSTRUCTIVEINFLAMATION OBSTRUCTIVE BILATERALE DES FENTES OLFACTIVES

DIFUSION DES MOLECULES ODORANTES DANS LE MUCUS OLFACTIF

PATHOLOGIE QUANTITATIVE ET QUALITATIVE DU MUCUS. PROCESSUS INFLAMMATOIRE LOCAL

ACTIVATION DES NEURONES RECEPTEURS PERTE NEUROSENSORIELLE AU SEIN DE L’EPITHELIUM SENSORIEL (ATTAQUE VIRALE ,NEUROTOXIQUES ,TRAUMA CRANIEN)

TRANSMISSION DE L’INFORMATION AUX BULBES OLFACTIFS TRAUMA CRANIEN SECTION DES AXONES (FRACTURE DE LA LAME CRIBLEE).ATTAQUE VIRALE

TRAITEMENT DE L’INFORMATION PAR LE BULBE OLFACTIF ABSENCE CONGENITALE DE BULBES OLFACTIFSTRAUMA CRANIEN LESION DU BULBE OLFACTIFMALADIE NEURODEGENERATIVEATTAQUE VIRALE

TRANSMISSION DE L’INFORMATION AUX DIFFERENTS CENTRES DU SNC

TRAUMA CRANIEN LESIONS DU TRACTUS OLFACTIFLESIONS DU CORTEX PIRIFORMELESION DU CORTEX ORBITO FRONTALMALADIE NEURO DEGENERATIVE

ANALYSE DE L’INFORMATION INTERPRETATION ET PRISE DE DECISION

ATTEINTE COGNITIVE

ETIOLOGIES DEEMS ET AL BONFILS ET AL

POST- RHINITIQUE

192 (26%) 54(18%)

IDIOPATHIQUE 167 (22%) 31 (10%)

TRAUMATISME CRANIEN

132 (18%) 6 (2%)

NASO-SINUSIENNE

109 (15%) 205 ( 67%)

CONGENITALE 29(4%) 4 (1%)

TOXIQUE 18 (2%) 2 (1%)

NEURO PSYCHIATRIQUE

4 (1%) 3 (1%)

TUMEUR CEREBRALE

2 (1%) 1 (1%)

GENERALE

TOTAL 653 306

ANOSMIE ET TRAUMATISMES CRANIENS : MECANISMES ANOSMIE ET TRAUMATISMES CRANIENS : MECANISMES

TTRAITEMENT:RAITEMENT:

•En fonction de l’origine:Postvirale / Posttraumatique : Récupération spontanée.

Rhinosinusien : Corticoïdes systémiques, topiques; Chirurgie.

Toxique / Médicamenteux : Arrêt des médicaments / exposition toxiqueCongénital : nihil, Informations.

•Autres : souvent pris en charge par les spécialités correspondantes (Neurologie, Psychiatrie, Médecine interne).

•Médicaments en phase d’essai: Caroverine, Vitamine B, Acide alpha-lipoïque, Zinc.

AVENIR:AVENIR: