Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

74
Violence dans la Violence dans la famille : trouble de famille : trouble de santé mentale et santé mentale et variables variables situationnelles situationnelles Suzanne Léveillée Suzanne Léveillée Professeure UQTR Professeure UQTR Chercheuse CRIVIFF Chercheuse CRIVIFF Colloque TCVCASL Colloque TCVCASL 24 - 25 Janvier 2012 24 - 25 Janvier 2012

description

Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles. Suzanne Léveillée Professeure UQTR Chercheuse CRIVIFF Colloque TCVCASL 24 - 25 Janvier 2012. Plan de la présentation. 1.Introduction : Quelques définitions et l’ampleur du phénomène 2. Deux constats retenus - PowerPoint PPT Presentation

Transcript of Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Page 1: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Violence dans la famille Violence dans la famille : trouble de santé : trouble de santé

mentale et variables mentale et variables situationnellessituationnelles

Suzanne LéveilléeSuzanne LéveilléeProfesseure UQTRProfesseure UQTR

Chercheuse CRIVIFFChercheuse CRIVIFFColloque TCVCASLColloque TCVCASL24 - 25 Janvier 201224 - 25 Janvier 2012

Page 2: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Plan de la présentationPlan de la présentation

• 1.Introduction : Quelques définitions 1.Introduction : Quelques définitions et l’ampleur du phénomèneet l’ampleur du phénomène

• 2. Deux constats retenus 2. Deux constats retenus • 3. Quelques études sur le sujet 3. Quelques études sur le sujet • 4. Les cas cliniques 4. Les cas cliniques • 5. Discussion5. Discussion• 6. Conclusion et vos questions6. Conclusion et vos questions• [email protected]@uqtr.ca

Page 3: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Quelques définitionsQuelques définitions

• Les types de violence dans la famille :Les types de violence dans la famille :• 1. Violence conjugale (notion de 1. Violence conjugale (notion de

continuumcontinuum))• 2. L’homicide dans la famille 2. L’homicide dans la famille • 2.1 L’homicide conjugal2.1 L’homicide conjugal• L’homicide de sa ou son conjoint(e) ou L’homicide de sa ou son conjoint(e) ou

ex conjoint(e): Homicide conjugal ex conjoint(e): Homicide conjugal commis par une femme (maricide) ou commis par une femme (maricide) ou commis par un homme (uxoricide) commis par un homme (uxoricide)

Page 4: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Quelques définitionsQuelques définitions

• 2.2 L’homicide d’un ou de plusieurs 2.2 L’homicide d’un ou de plusieurs de ses enfants : Infanticide, Filicide de ses enfants : Infanticide, Filicide masculin ou féminin, Néonaticide masculin ou féminin, Néonaticide (homicide d’un bébé de moins de 24 (homicide d’un bébé de moins de 24 heures).heures).

• 2.3 L’homicide de son père ou de 2.3 L’homicide de son père ou de sa mère (ou des deux) par un enfant sa mère (ou des deux) par un enfant (adolescent ou adulte): Parricide(adolescent ou adulte): Parricide

Page 5: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Quelques chiffresQuelques chiffres

• Au Québec entre 1997 et 2007 Au Québec entre 1997 et 2007 (Léveillée et Lefebvre, 2008) il y a eu :(Léveillée et Lefebvre, 2008) il y a eu :

• 139 homicides conjugaux commis par 139 homicides conjugaux commis par un hommeun homme

• 17 homicides conjugaux commis par 17 homicides conjugaux commis par une femmeune femme

• 40 filicides masculins40 filicides masculins• 28 filicides féminins28 filicides féminins

Page 6: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

SuiteSuite

• 30 parricides masculins30 parricides masculins• 3 parricides féminins3 parricides féminins• 10 familicides commis par un 10 familicides commis par un

homme; le familicide est souvent homme; le familicide est souvent appelé « homicide masculin » et appelé « homicide masculin » et consiste à tuer sa conjointe, ses consiste à tuer sa conjointe, ses enfants et ensuite à se suicider (dans enfants et ensuite à se suicider (dans 80% des cas) 80% des cas)

Page 7: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Aspects juridiques

• 1. CR criminellement responsable : Sentence purgée en centre de détention fédérale

• 2. NCR =non criminellement responsable en raison d’un trouble mental grave : Hospitalisation dans un milieu sécuritaire, commission d’examen des troubles mentaux – avis médical avant libération (étapes à franchir avant la sortie de l’hôpital)

• 3. SFB = acquittement (cas rare)

Page 8: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• Les individus reconnus non criminellement responsables pour cause de trouble mental grave :

• Parricides masculins : 14 NCR et 16 CR• Parricides féminins : 3CR• Filicides masculins : 4 NCR et 36 CR• Filicides féminins : 10 NCR et 18 CR• Homicides conjugaux masculins : 3 NCR et 136

CR• Homicides conjugaux féminins : 2 NCR et 15 CR

Page 9: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Deux ConstatsDeux Constats

• 1. D’une part, le parricide = type 1. D’une part, le parricide = type d’homicide les plus souvent commis par des d’homicide les plus souvent commis par des individus présentant un trouble mental individus présentant un trouble mental grave (schizophrénie)grave (schizophrénie)

• D’autre part, le D’autre part, le filicidefilicide et l’ et l’homicides homicides conjugalconjugal = plus souvent commis par des = plus souvent commis par des individus présentant un trouble ou des individus présentant un trouble ou des traits d’un trouble de la personnalité ; il y a traits d’un trouble de la personnalité ; il y a souvent co morbidité avec des épisodes souvent co morbidité avec des épisodes dépressifs ou des symptômes dépressifs dépressifs ou des symptômes dépressifs significatifs significatifs

Page 10: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Deux ConstatsDeux Constats

• 2. Les déclencheurs identifiés pour le 2. Les déclencheurs identifiés pour le parricide sont d’une part, la parricide sont d’une part, la décompensation psychotique et d’autre décompensation psychotique et d’autre part, l’exacerbation de conflits avec les part, l’exacerbation de conflits avec les parents, mise de limites par le/les parent parents, mise de limites par le/les parent (s)(s)

• Tandis que pour le filicide et l’homicide Tandis que pour le filicide et l’homicide conjugal la rupture amoureuse et autres conjugal la rupture amoureuse et autres types de perte = déclencheurs puissants du types de perte = déclencheurs puissants du passage à l’acte contre la-le conjoint (e) passage à l’acte contre la-le conjoint (e)

Page 11: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Parricide +Troubles Parricide +Troubles mentauxmentaux

• Parricide et Troubles mentaux gravesParricide et Troubles mentaux graves• Les troubles psychotiques tels que la Les troubles psychotiques tels que la

schizophrénie = fréquents chez les schizophrénie = fréquents chez les parricides.parricides.

• Éléments clés : Angoisse Éléments clés : Angoisse fusion/destruction ; absence de limite fusion/destruction ; absence de limite entre soi et l’autre, entre le rêve et la entre soi et l’autre, entre le rêve et la réalité; le délire de persécution ou de réalité; le délire de persécution ou de grandeur devient la réalité (et non plus un grandeur devient la réalité (et non plus un fantasme ou l’imaginaire) fantasme ou l’imaginaire)

Page 12: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• La décompensation psychotique ou alors les conflits exacerbés avec les parents ; Overkill fréquent (acharnement sur la victime)

• Il est à noter qu’environ 50 % des parricides ne présentent pas de trouble psychotique ; travail à effectuer pour mieux comprendre le profil (ou les profils) de ces individus

Page 13: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Troubles de la Troubles de la personnalitépersonnalité

• Les troubles de la personnalité associés Les troubles de la personnalité associés au filicide ou à l’homicide conjugal : au filicide ou à l’homicide conjugal :

• De facon générale nous avons tous une De facon générale nous avons tous une personnalité avec des traits et avons personnalité avec des traits et avons aussi certains traits de personnalité plus aussi certains traits de personnalité plus ou moins adaptésou moins adaptés

• En majorité, notre personnalité favorise En majorité, notre personnalité favorise notre adaptation autant au niveau des notre adaptation autant au niveau des émotions que dans nos relations émotions que dans nos relations interpersonnelles interpersonnelles

Page 14: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• De plus, nous avons tous une capacité de se défendre contre les émotions difficiles ; toutes personnes présentent des mécanismes de défense

• Voici quelques exemples : intellectualisation, sublimation, négation, projection, déni, clivage, identification projective….(du + adapté au – adapté)

Page 15: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• Certains traits ou troubles de la personnalité ne permettent pas un ajustement émotionnel et relationnel adéquat ; c’est le cas du trouble de la personnalité limite, narcissique ou antisocial

• Terrain propice aux passage à l’acte dans la famille; ensuite survient des déclencheurs, des variables situationnelles et/ou criminologiques.

Page 16: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Trouble de la personnalité

• Les comportements non adaptés présentés par ces personnes (le contrôle de l’autre ou le harcèlement seraient deux exemples)

• Les enjeux intrapsychiques : Gestion des pulsions, l’identité (diffusion de l’identité), les relations d’objet, les mécanismes de défense, la faiblesses du Moi et la non intégration du Surmoi

Page 17: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

TPL

• Le trouble de la personnalité limite (TPL)

• Ce trouble de la personnalité limite se caractérise par l’instabilité dans les relations interpersonnelles, au niveau de l’identité et au niveau des affects

• Les personnes atteintes présentent une très grande fragilité lors des rapprochements intimes = Trop proche c’est l’intrusion et trop loin c’est l’abandon … où est le juste milieu ?

Page 18: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

TPLTPL

• Ces personnes réagissent fortement lors Ces personnes réagissent fortement lors de la rupture amoureuse ; vécue comme de la rupture amoureuse ; vécue comme un abandon; l’angoisse d’un abandon; l’angoisse d’abandonabandon devient vive et au lieu de l’élaborer à devient vive et au lieu de l’élaborer à l’intérieur d’eux ces individus réagissent l’intérieur d’eux ces individus réagissent (passent à l’acte )pour ne pas ressentir(passent à l’acte )pour ne pas ressentir

• Le Le contrôlecontrôle de l’autre serait une de l’autre serait une stratégie fréquemment adoptée pour stratégie fréquemment adoptée pour contrer l’angoisse contrer l’angoisse

Page 19: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

TPLTPL

• Aussi ces individus présentent une Aussi ces individus présentent une identitéidentité fragile, ils se sentent fragile, ils se sentent abandonnés, ressentent qu’ils ne abandonnés, ressentent qu’ils ne sont plus rien si l’autre (la conjointe) sont plus rien si l’autre (la conjointe) s’en va, et quitte… s’en va, et quitte…

• La La jalousiejalousie peut aussi être vive; peut aussi être vive; jalousie associée à la perte ou à la jalousie associée à la perte ou à la crainte de la perte crainte de la perte

Page 20: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

TPL

• Les mécanismes de défense (surtout dans les moments de crise) sont inadaptés :

• 1. Le clivage• 2. L’identification projective

Page 21: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

TPN

• Chez la personnalité narcissique (TPN) il peut y avoir l’angoisse d’abandon et de contrôle de l’autre toutefois, le moteur de l’agir serait plutôt l’humiliation, la blessure narcissique, la trahison; « l’affront » vécu lors de la rupture

• Aussi, la perte de la personne « utilisée » pour se sentir fort (fort/faible sous jacent) est vécue comme une blessure narcissique ; L’élan d’autonomie de la conjointe = suscite la rage

Page 22: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

TPA

• Le trouble de la a personnalité antisociale (TPA) est plutôt associé à l’utilisation de l’autre ; présence de l’emprise sur l’autre (la conjointe) pourrait être présent

• Aussi, l’utilisation au niveau sexuel et monétaire…

• Comportements « transgressifs » autant à l’intérieur de la famille qu’à l’extérieur; Faille au niveau du Surmoi (comportements antisociaux)

Page 23: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Comprendre ces Comprendre ces individusindividus

• On voit donc pourquoi les personnes qui On voit donc pourquoi les personnes qui présentent un trouble de la personnalité présentent un trouble de la personnalité limite, narcissique, antisocial sont à risque limite, narcissique, antisocial sont à risque de réagir lors de pertes et plus de réagir lors de pertes et plus spécifiquement lors de rupture amoureusespécifiquement lors de rupture amoureuse

• La dépendance (« anaclitisme » ; La dépendance (« anaclitisme » ; l’accrochage à l’autre) vécue de manière l’accrochage à l’autre) vécue de manière agressive et déchargée sur la personne qui agressive et déchargée sur la personne qui quitte; angoisse d’abandon vive, la blessure quitte; angoisse d’abandon vive, la blessure narcissique souvent en lien avec narcissique souvent en lien avec « l’affront » vécu « l’affront » vécu

Page 24: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Comprendre ces Comprendre ces individusindividus

• Kernberg évoque la notion d’échelon pour mieux Kernberg évoque la notion d’échelon pour mieux décrire et comprendre ces individus ; échelon décrire et comprendre ces individus ; échelon supérieur intérieur :+ ou - de mentalisation supérieur intérieur :+ ou - de mentalisation selon l’échelonselon l’échelon

• Ainsi, les individus se situant sur l’échelon Ainsi, les individus se situant sur l’échelon inférieur : présentent plus de passages à l’acte, inférieur : présentent plus de passages à l’acte, les limites soi/l’autre + fragiles, + des traits les limites soi/l’autre + fragiles, + des traits antisociaux. Ils présentent pas ou peu antisociaux. Ils présentent pas ou peu d’introspection et rejettent leurs d’introspection et rejettent leurs tensions/angoisses sur les autres au lieu de les tensions/angoisses sur les autres au lieu de les gérer à l’intérieur d’eux. Ils tentent d’évacuer gérer à l’intérieur d’eux. Ils tentent d’évacuer hors d’eux leur souffrance psychologique hors d’eux leur souffrance psychologique

Page 25: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Autres éléments clés

• Limites : + il y a de fragilité + confusion soi et l’autre

• Mécanismes de défense : Archaiques tels que le clivage, le déni, la projection et l’identification projective

• Traits antisociaux : rejet de la faute sur l’autre• Manque d’introspection; évitement de la

souffrance psy • Faiblesse du Moi : marqué par l’impulsivité,

l’intolérance à l’angoisse et le manque de développement des voies de sublimation

Page 26: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• Selon Kernberg plus l’individu présente des traits narcissiques ou antisociaux, plus il est difficile de l’aider; car il ne présente pas de souffrance psychologique (interne); soit qu’il ne la ressent pas ou qu’il ne veux pas la montrer

• L’entourage de cet individu constate certains problèmes toutefois, la personne refuse (évite) de demander de l’aide; désirant démontrer sa force (évitant parfois toutes expressions de faiblesse)

Page 27: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

SuiteSuite

• Fréquents comportements Fréquents comportements autodestructeurs et/ou hétéro destructeurs autodestructeurs et/ou hétéro destructeurs

• Lien entre Lien entre auto et hétéro : auto et hétéro : • Tuer une personne pourrait être associé à Tuer une personne pourrait être associé à

1) tuer une partie de soi, ou à 2) se venger 1) tuer une partie de soi, ou à 2) se venger de sa conjointe / conjoint impliquant une de sa conjointe / conjoint impliquant une rage déplacée sur l’enfant par exemplerage déplacée sur l’enfant par exemple

• De plus, co morbidité avec les enjeux De plus, co morbidité avec les enjeux dépressifs et avec la difficulté à faire des dépressifs et avec la difficulté à faire des deuils (rage entremêlée avec les affects deuils (rage entremêlée avec les affects dépressifs) dépressifs)

Page 28: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Deuil et enjeux dépressifs

• Avant le délit : rage, obsessions entourant la situation (recherche d’une solution) ; activités pour contrer la dépression

• Après le délit : la dépression peut s’installer • Réflexions sur le processus de deuil (suite à

une perte) :• 1. Déni • 2. Colère, rage• 3. Dépression• 4. Acceptation

Page 29: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• Quelques autres éléments de compréhension en lien avec le déni ou la rage :

• L’homicide = 1. la séparation n’a jamais eu lieu (effacer toute trace de la perte) 2. la solution pour en arriver au « contrôle ultime » (je te tue…tu ne me feras pas vivre cette situation) 3. la toute puissance narcissique (j’ai décidé de la solution)…

Page 30: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Sous groupes HC Sous groupes HC masculinmasculin

• Selon Dutton : Selon Dutton : • Il y a des sous groupes d’hommes qui Il y a des sous groupes d’hommes qui

commettent de la violence conjugale commettent de la violence conjugale • Un des sous groupes = à risque de tuer la Un des sous groupes = à risque de tuer la

conjointe…ce n’est pas tous les hommes qui conjointe…ce n’est pas tous les hommes qui commettent de la violence conjugale qui commettent de la violence conjugale qui seraient à risque ; notion de continuum pour seraient à risque ; notion de continuum pour un sous groupe seulementun sous groupe seulement

• Question de la violence conjugale antérieure Question de la violence conjugale antérieure à l’homicide (près de 50% des cas)à l’homicide (près de 50% des cas)

Page 31: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Quelques auteurs clésQuelques auteurs clés

• De plus, quelques profils HC masculins De plus, quelques profils HC masculins ont été identifiés : Selon 1.Dutton les ont été identifiés : Selon 1.Dutton les « surcontrôlés » = des hommes « surcontrôlés » = des hommes présentant de fortes tendances au présentant de fortes tendances au contrôle, des traits obsessionnels ou contrôle, des traits obsessionnels ou paranoidesparanoides

• 2.Bénézech indique que ces hommes 2.Bénézech indique que ces hommes sont égocentriques et présente sont égocentriques et présente « complexe d’abandon »« complexe d’abandon »

• 3.Johnson évoque la notion de 3.Johnson évoque la notion de « terrorisme intime » « terrorisme intime »

Page 32: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• Quelques profils de HC feminins ont été identifiés : Ces femmes présentent une faille majeure au niveau de leur identité; elles n’arrivent pas à se détacher de leur conjoint; la répétition de relation douloureuse (souvent avec violence) est proposée par quelques auteurs dans le domaine

Page 33: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Sous-groupes de filicidesSous-groupes de filicides

• Quelques profils d’individus ayant commis Quelques profils d’individus ayant commis un filicide ont été identifié : en fonction de un filicide ont été identifié : en fonction de la la motivationmotivation à commettre le délit. 1) abus à commettre le délit. 1) abus physique fatal 2) mesure de représailles 3) physique fatal 2) mesure de représailles 3) État mental perturbé (enjeux dépressifs / État mental perturbé (enjeux dépressifs / suicide élargi ou psychose)suicide élargi ou psychose)

• 1. Abus physique fatal en lien avec la 1. Abus physique fatal en lien avec la maltraitance ; Il n’y a pas d’intention de maltraitance ; Il n’y a pas d’intention de tuer l’enfant toutefois, il décède suite aux tuer l’enfant toutefois, il décède suite aux mauvais traitements mauvais traitements

Page 34: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• Comment comprendre ces parents maltraitants :

• L’enfant battu (maltraité) serait une partie de soi hais, qui doit subir la punition ; présence fréquente de clivage et d’identification projective

Page 35: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• 2. Les mesures de représailles : En lien avec la perte ou la rupture amoureuse

• « Tu ne garderas pas mon enfant , tu ne l’auras pas » ; ce dernier devient la possession d’un des deux parents

• La rage prend le dessus; ainsi évacuation du vécu de perte (tristesse).

• 3. État mental perturbé : dépression majeure ou décompensation psychotique

Page 36: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• « Mon enfant ne pourra vivre heureux sur cette terre ; il est mieux de partir avec moi ».

• « Mon enfant était l’incarnation du diable ».

Page 37: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Hommes/femmes

• Différence hommes/femmes :• 1. Pour le parricide• Plus d’hommes toutefois, il faut porter

attention aux tentatives…• Les hommes (environ 50%) présentent un

trouble mental grave; toutefois, différent pour les femmes, ces dernières présentent de l’impulsivité et de forts conflits avec le parent tué

• Aussi, aucun double parricide chez les femmes.

Page 38: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• 2. Pour le filicide• Plus d’hommes toutefois, l’écart = moins

grand que pour les autres types d’homicide dans la famille (28 femmes et 40 hommes)

• Pour les hommes, il y a rupture amoureuse et suicide et ensuite vient l’état mental perturbé

• Tandis que pour les femmes, l’état mental perturbé vient en premier et ensuite la rupture amoureuse ; rarement de suicide chez les femmes

Page 39: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• 3. Homicide conjugal• Un nombre ++ grand d’hommes

comparativement aux femmes• Les hommes tuent suite à une rupture

et se suicident dans 20% des cas• Les femmes tuent dans un contexte de

violence conjugale subie toutefois, un petit nombre de femmes tuent par mesure de représailles (en lien avec la rupture amoureuse)

Page 40: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• De plus, le familicide souvent nommé crime masculin selon plusieurs auteurs (Wilson et Daly ; Léveillée)

• Dans 80% des cas au Québec = Suicide élargi ; ainsi, apporter les autres (conjointe et enfants) dans la mort, c’est « entraîner » une partie de soi ; les limites soi/autre s’avèrent floues et les enjeux narcissiques sont à soulever

Page 41: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Cas cliniquesCas cliniques

• Quelques cas cliniques et réflexions sur les Quelques cas cliniques et réflexions sur les facteurs de risque :facteurs de risque :

• Le trouble mental ou de la personnalité = Le trouble mental ou de la personnalité = terrain propice aux passages à l’acte dans la terrain propice aux passages à l’acte dans la famillefamille

• Ensuite des variables situationnelles Ensuite des variables situationnelles (déclencheurs) et criminologiques.(déclencheurs) et criminologiques.

• Ainsi, deux éléments clés à retenir : l’état Ainsi, deux éléments clés à retenir : l’état mental (trouble mental grave, trouble ou traits mental (trouble mental grave, trouble ou traits de la personnalité) + Contexte (incluant des de la personnalité) + Contexte (incluant des caractéristiques situationnelles, caractéristiques situationnelles, criminologique, et le déclencheur)criminologique, et le déclencheur)

Page 42: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Les cas cliniques

• Choix de quelques cas cliniques : • Parricide non psychotique et

psychotique• Familicide• HC masculin avec et sans enjeux

dépressifs • HC féminin (3 sous groupes)• Filicide masculin et féminin

Page 43: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Le parricide-cas 1

• Un jeune homme tue son père et sa mère et ensuite maquille la scène de crime

• Jeune homme de 21 ans, qui venait de trouver un emploi (technicien) et qui avait « décidé » de se marier; aurait des problèmes monétaires et de consommation de drogues (alcool?)

• Suite au délit s’est présenté à l’enterrement en pleurant ; a avoué les homicides quelques mois après

Page 44: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• Trouble (traits) de la personnalité narcissique (absence de remords et d’empathie, sentiment d’avoir droit…) ; conflits avec les parents ($)

• Aucun antécédents psychiatrique et de trouble mental

• Sentence en centre de détention fédéral; aurait tenté de se suicider au début de la détention

• Aucun remords verbalisés; souligne les conflits avec ses parents et plus spécifiquement avec son père

Page 45: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Cas 2

• Un homme tue son père et maquille la scène de crime

• Homme de 35 ans, universitaire, n’ayant jamais travaillé dans son domaine d’étude, a des antécédents psychiatriques connus; délire identifié (grandeur/persécution)

• Suite au délit les gens de sa famille avaient remarqué son amaigrissement (attitude bizarre); Monsieur a avoué quelques mois après (détecteur de mensonges)

• Hospitalisé dans un hôpital à sécurité maximum (IPPM)

Page 46: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• Monsieur ne verbalise aucun remord toutefois, ses idées délirantes augmentent lors de l’hospitalisation

• Monsieur continue de verbaliser des propos agressifs contre son père qu’il a tué… et à pleurer sa mère décédée par suicide un an avant l’homicide de son père…

• Conflits avec le père depuis des années, deuil impossible de la mère et trouble psychotique (registre de la schizophrénie)

Page 47: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Un familicide

• Monsieur B.Monsieur B.• M.B. a tué sa femme, ses trois fils, son M.B. a tué sa femme, ses trois fils, son

beau-père, un ex patron et ensuite s’est beau-père, un ex patron et ensuite s’est enlevé la vie dans son domicile.enlevé la vie dans son domicile.

• M.B. a toujours travaillé beaucoup ; il a M.B. a toujours travaillé beaucoup ; il a fait ++ $$; il provient d’un milieu fait ++ $$; il provient d’un milieu défavorisé. Il veut tous donné à sa défavorisé. Il veut tous donné à sa femme ou tout contrôler. femme ou tout contrôler.

• Un premier accident/ première Un premier accident/ première blessure narcissique blessure narcissique

Page 48: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• Une deuxième blessure narcissique; la faillite

• M.B. ne dit rien à sa femme ni à ses fils ni à ses amis (connaissances) et s’enfonce dans les dettes.

• Déclencheur : blessure narcissique; évite l’humiliation face à l’échec

• Personnalité : traits narcissiques (forte sensibilité face à l’humiliation, contrôle, manque d’empathie, refuse l’aide…)

Page 49: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• De plus, il possédait = arme à feu

• Les gens de l’entourage de cette famille ont souligné leur surprise; ils n’avaient rien vus venir et se sentent souvent coupables…ce qui est souvent le cas pour ce type d’homicide - le familicide

Page 50: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

HC masculin - cas 1

• Rupture et jalousie :• Monsieur A a tué sa conjointe• M.A travaille beaucoup et il veut tout

donné à sa femme et à son fils. Madame est autonome et travaille elle aussi

• Certains conflits de couple surviennent • M.A apprend que sa femme veut le

quitter

Page 51: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• Les disputes augmentent et madame contacte les policiers, monsieur doit suivre un traitement et ne pas « s’approcher » d’elle ; premier épisode de violence conjugaleQuelques mois plus tard M.A apprend que madame a un amant

• Il veut lui parler et reprendre la vie de couple• Madame refuse et le passage à l’acte survient

Page 52: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• Déclencheur : rupture, sentiment vif de jalousie et de trahison

• Personnalité : Monsieur présentent une très grande fragilité à l’abandon, une angoisse très forte ; La jalousie et le contrôle, rage face à l’autonomie de l’autre et de sa propre dépendance

• M.A. commet le passage à l’acte avec un objet contondant (présence d’overkill – acharnement sur la victime)

Page 53: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• Après le délit : Monsieur tente se suicider et il est arrêté par les policiers

• Lors de son incarcération, il présente des symptômes dépressifs importants et tente à plusieurs reprises de se suicider.

• Monsieur ressent ++ de remords et présente de la souffrance psychologique reliée à son crime.

• Passé de Monsieur : père violent (violence conjugale)…éléments traumatiques

Page 54: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

HC masculin - cas 2

• M.L. tue sa conjointe et tente de dépecer le corps pour se « débarasser » du cadavre…

• M.L. vit des conflits de couple depuis plusieurs années (il est en couple depuis environ 10 ans et 3 enfants sont issus de l’union)

• Suite au délit monsieur clame qu’il était victime de violence conjugale, qu’il était contrôlé par sa conjointe

Page 55: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• Monsieur n’arrive pas à élaborer sur ses propres pulsions

• Il présente peu ou pas de remords• Monsieur présente des traits de la

personnalité limite (ex : impulsivité, identité diffuse, tentative de suicide antérieure) et narcissique (surtout absence de remords)

• Au début de l’incarcération = douleur physique, a été très malade (a été traité); toutefois, pas d’épisode dépressif

Page 56: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• Présence de colère et peu de souffrance psychologue manifestée…Malgré le décès monsieur reste en colère contre la victime

• Passé de monsieur : famille d’accueil, abandon troubles de comportements à l’adolescence, tentatives de suicide à 18 ans, père criminalisé

Page 57: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

HC féminins

• 1. Femme qui tue son conjoint = syndrome de la femme battue / autodéfense

• Distinction à faire entre SFB et autodéfense

• 2. Cas de non acceptation de la séparation et ressenti de rage et de jalousie

Page 58: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• 3. Engagement d’un tueur à gage (plutôt rare toutefois, existe) pour se procurer l’argent des assurances

• Différents profils dégagés sur les 17 cas répertoriés sur la période de 10 ans au Québec

Page 59: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Filicides masculinsFilicides masculins

• Homicide de sa fille de 4 ans et tentative Homicide de sa fille de 4 ans et tentative d’homicide de sa conjointe (cette dernière d’homicide de sa conjointe (cette dernière a survécue)a survécue)

• Cette homme n’accepte pas la séparation; Cette homme n’accepte pas la séparation; il s’agit d’une mesure de représailles il s’agit d’une mesure de représailles contre la conjointe.contre la conjointe.

• Il consomme ++ d’alcool Il consomme ++ d’alcool • Plusieurs tentatives de rupture et de Plusieurs tentatives de rupture et de

retour en couple avant la rupture retour en couple avant la rupture définitive… définitive…

Page 60: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• Il semble que dans ce cas tuer la fillette est le moyen de blesser la conjointe; moyen ultime de contrôle, de vengeance

• Monsieur souligne qu’il était impossible de concevoir d’être séparé de sa fille, de concevoir d’être un père de fin de semaine…

• Rage voire dissociation lors du délit (réflexion sur cette aspect)

Page 61: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• Traits de la personnalité limite : angoisse d’abandon, rage importante vécue au lieu de vivre la perte…

• Traits narcissiques à souligner tels que le manque d’empathie

• Aucun traits antisociaux• Passé de cet homme : Manque d’une figure

paternelle et mère violente présentant des comportements de violence autant physiques que psychologiques

Page 62: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Filicides féminins/masculins

• Cas de dépression ou de psychose• Deux cas de figure :• 1. Dépression majeure : la vie ne vaut

plus la peine d’être vécu et mon enfant ne sera jamais heureux sur cette terre..

• 2. Dépression psychotique : perte du « Testing » de la réalité ; enfant = maléfique ou démoniaque

Page 63: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite

• Filicide/suicide chez les hommes• Plus fréquent chez les hommes : ainsi

20% des hommes ayant commis un filicide se suicident après l’homicide…

• Exemple : M. X. se retrouve au cœur des conflits entourant la garde de son fils ; loue une chambre dans un hôtel et commet un filicide/suicide…

Page 64: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

DiscussionDiscussion

• Particularités inhérentes selon le type Particularités inhérentes selon le type d’homicide dans la famille (conjoint- e ou ex; d’homicide dans la famille (conjoint- e ou ex; enfant (s) ou parents) et le sexe de enfant (s) ou parents) et le sexe de l’agresseurl’agresseur

• Aussi, d’une part, particularités quant à la Aussi, d’une part, particularités quant à la santé mentale (trouble mental grave, trouble santé mentale (trouble mental grave, trouble ou traits de la personnalité limite, ou traits de la personnalité limite, narcissique, antisociale); et d’autre part, narcissique, antisociale); et d’autre part, quant aux déclencheurs (rupture, quant aux déclencheurs (rupture, décompensation, violence conjugale vécu …) décompensation, violence conjugale vécu …)

Page 65: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

DiscussionDiscussion

• Les facteurs de risque et préventionLes facteurs de risque et prévention• 1. profils de personnalité ou trouble 1. profils de personnalité ou trouble

mental grave = terrain propicemental grave = terrain propice• 2. déclencheurs ou variables 2. déclencheurs ou variables

situationnelles : rupture amoureuse, situationnelles : rupture amoureuse, violence conjugale, disputes (conflits violence conjugale, disputes (conflits familiaux)familiaux)

• 3.variables criminologiques : possession 3.variables criminologiques : possession d’une arme à feu, criminalité antérieure d’une arme à feu, criminalité antérieure et violence conjugaleet violence conjugale

Page 66: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Prévention

• Prévention = selon le type d’homicide• La consultation ou la demande d’aide ;

Qui ?• Hospitalisation dans la dernière année

(avant délit) : 30% des parricides masculins ou féminins

• Consultation dans la dernière année : • 11% des filicides masculins • + de 50% des filicides féminins

Page 67: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Suite - Prévention

• Consultation dernière année :• + de 50% des familicide • 20% des HC masculins• + de 33% des HC féminins • De plus, les femmes consultent plus

et les hommes (familicide) commettent ++ un homicide/suicide (suicide élargi)

Page 68: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Prévention-Parricide

• La prévention de cette dure réalité des parents « terrorisés » par leur enfant ….

• Maladie mentale et violence = pas typique

• Rechercher de l’information• Briser l’isolement• Rechercher un tiers aidant

Page 69: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Prévention- suite

• Homicide conjugal et filicide• Comment « atteindre » ces personnes ?• 1. Informations sur la rupture

amoureuse; groupes ou ateliers donnés à la population générale

• Ligne d’écoute aussi pour la population générale

• 2. Discussion de cas, formation des intervenants

Page 70: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Poursuite des travaux

• Compréhension du phénomène et prévention = vont de pair…

• Les études en cours sur le sujet : Mieux comprendre les différents profils à partir d’entrevues et non seulement à partir de dossiers

• Mieux comprendre les enjeux reliés à la perte chez ces individus à risque et aussi les différents types de motivation (déclencheurs)

Page 71: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Poursuite des travaux

• Facteurs de risque : élaboration de grille ; Poursuivre ce travail déjà bien amorcé au Québec

• Porter attention à la complémentarité entre les comportements manifestés et les enjeux psychiques

• Travailler en équipe multidisciplinaire (complémentarité entre policiers, intervenants sociaux, travailleurs sociaux criminologues, psychologues, infirmiers…) ; aussi complémentarité entre les divers organismes du réseau autant hospitalier, carcéral que communautaire…

Page 72: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Quelques lectures

• Voici quelques auteurs clés : • Casoni et Brunet (2003) :

Psychocriminologie• Dutton (2007) : Violence conjugale • Millaud (2009) : Passage à l’acte• Léveillée (2010 et 2011) : Homicide

dans la famille

Page 73: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Questions

• Vos questions

• Et aussi vos commentaires….

Page 74: Violence dans la famille : trouble de santé mentale et variables situationnelles

Déjà la finDéjà la fin

• Merci de votre écoute…Merci de votre écoute…

• Pour me rejoindre (n’hésitez pas) :Pour me rejoindre (n’hésitez pas) :

[email protected]@uqtr.ca