ROUTES Le ministre de l'Equipementvisite destronçons de ...

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QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 5369 DU LUNDI 8 NOVEMBRE 2010 - PRIX : 100 UM HORIZONS HORIZONS HORIZONS HORIZONS HORIZONS HORIZONS ROUTES Le ministre de l'Equipement visite des tronçons de la route Nouakchott - Akjoujt LIRE PAGE 2 Avis aux lecteurs A l’occasion de la commémoration du cinquantenaire de l’indépendance nationale, l’AMI publiera des éditions spé- ciales de ses journaux Chaab et Horizons. Les institutions et entreprises publiques ou privées désireuses de faire connaître leurs activités ou d’adresser des voeux à la nation doivent prendre contact avec la direc- tion de la Promotion et de la Messagerie dans les locaux de l’Imprimerie Nationale : TÉL. 525 27 77 Le Président de la République reçoit le chef d'état major de l'armée malienne L L e président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a reçu dimanche en audience au Palais prési- dentiel à Nouakchott, le général Gabriel Bodio, chef d'état major de l'armée malienne. L'audience s'est déroulée en présence du général Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed, chef d'état major national. AMI PARLEMENT : Ouverture de la première session ordinaire 2010-2011 L L a première session ordinaire du parlement 2010-2011 s’ouvre aujourd’hui à Nouakchott pour examiner, entre autres, un certain nombre de projets de lois dont notamment la loi de finance rectificative 2010 et celle portant budget de l’Etat pour l’année 2011. Dans ce cadre, les présidents du Sénat, ont publié un communiqué conjoint dans lequel ils précisent qu’en application «des dispositions de l’article 52 de la Constitution et des articles 1er et 76 des règlements inté- rieurs du Sénat et de l’Assemblée nationale », ils convoquent les sénateurs et députés à la séance d’ouverture de cette session. LIRE PAGE 3 LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR VISITE LE PROJET DE SÉCURISATION DES DOCUMENTS : Le lancement du Projet en bonne voie • Arrivée d’un premier lot d’équipement à l’Agence du registre des populations L L e ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation, M. Mohamed Ould Boïlil, a effectué hier une visite au siège du Projet de sécurisation des documents, à Nouakchott, qui relève de l'Agence du Registre de la Population et des Documents sécurisés. Le ministre s'est informé de l'état d'avancement de la préparation du lancement du projet, prévu le 28 novembre pro- chain. La visite du ministre a coïncidé avec l'arrivée du premier lot de matériels et d’équipements techniques, composé essentiellement d'équipements de réception centrale, d'un système d'immatriculation et de numéri- sation, en plus d'autres outils à haute technicité, néces- saires à la réalisation des recensements biométriques (empreintes digitales) et à l'établissement de documents sécurisés. LIRE PAGE 2 L’ANCIEN PRÉSIDENT HAIDALLA À L’AMI : «La politique de pêche que nous avions élaborée visait le développement de ce secteur» «C «C itant les réalisations à l’actif de son régime, l’ancien Chef d’Etat, M. Mohamed Khouna Ould Haidalla a retenu la créa- tion de l’Université de Nouakchott, l’abolition de l’esclavage, l’application de la Chariaa Islamique, la promulgation de la Loi sur la Réforme Foncière, la mise en œuvre de la Politique de Pêche et de la Politique d’Industrialisation». Le lieutenant colonel Ould Haidalla, qui répondait aux questions de l’AMI a sujet du cheminement du pays, a en outre cité la position de la Mauritanie qui, de son temps, dit-il, était « plus proche des pays progres- sistes ». LIRE CETTE INTERVIEW EN PAGE 5

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N° 5369 DU LUNDI 8 NOVEMBRE 2010 - PRIX : 100 UM

HORIZONSHORIZONSHORIZONSHORIZONSHORIZONSHORIZONSROUTES

Le ministre del'Equipementvisite des

tronçons de laroute Nouakchott -

Akjoujt LIRE PAGE 2

Avis aux lecteursA l’occasion de la commémoration du cinquantenaire de

l’indépendance nationale, l’AMI publiera des éditions spé-ciales de ses journaux Chaab et Horizons.Les institutions et entreprises publiques ou privées

désireuses de faire connaître leurs activités ou d’adresserdes voeux à la nation doivent prendre contact avec la direc-tion de la Promotion et de la Messagerie dans les locaux del’Imprimerie Nationale :

TÉL. 525 27 77

Le Président de la République reçoit le chef d'état major de l'armée malienne

LLe président de laRépublique,Monsieur

Mohamed Ould AbdelAziz, a reçu dimanche enaudience au Palais prési-dentiel à Nouakchott, legénéral Gabriel Bodio,chef d'état major del'armée malienne.L'audience s'est dérouléeen présence du généralMohamed Ould CheikhMohamed Ahmed, chefd'état major national.

AMI

PARLEMENT :

Ouverture de la premièresession ordinaire 2010-2011

LLa première session ordinaire du parlement 2010-2011 s’ouvreaujourd’hui à Nouakchott pour examiner, entre autres, un certain

nombre de projets de lois dont notamment la loi de finance rectificative2010 et celle portant budget de l’Etat pour l’année 2011.Dans ce cadre, les présidents du Sénat, ont publié un communiqué

conjoint dans lequel ils précisent qu’en application «des dispositions del’article 52 de la Constitution et des articles 1er et 76 des règlements inté-rieurs du Sénat et de l’Assemblée nationale », ils convoquent les sénateurset députés à la séance d’ouverture de cette session. � LIRE PAGE 3

LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR VISITELE PROJET DE SÉCURISATION DESDOCUMENTS :

Le lancement duProjet en bonne voie

• Arrivée d’un premier lot d’équipement à

l’Agence du registre des populations

LLe ministre de l'Intérieur et de la Décentralisation,M. Mohamed Ould Boïlil, a effectué hier une

visite au siège du Projet de sécurisation des documents,à Nouakchott, qui relève de l'Agence du Registre de laPopulation et des Documents sécurisés. Le ministres'est informé de l'état d'avancement de la préparationdu lancement du projet, prévu le 28 novembre pro-chain.La visite du ministre a coïncidé avec l'arrivée du

premier lot de matériels et d’équipements techniques,composé essentiellement d'équipements de réceptioncentrale, d'un système d'immatriculation et de numéri-sation, en plus d'autres outils à haute technicité, néces-saires à la réalisation des recensements biométriques(empreintes digitales) et à l'établissement de documentssécurisés. � LIRE PAGE 2

L’ANCIEN PRÉSIDENT HAIDALLA À L’AMI :

«La politique de pêcheque nous avionsélaborée visait

le développement de ce secteur»

«C«C itant les réalisations à l’actif de sonrégime, l’ancien Chef d’Etat, M.

Mohamed Khouna Ould Haidalla a retenu la créa-tion de l’Université de Nouakchott, l’abolition del’esclavage, l’application de la Chariaa Islamique,la promulgation de la Loi sur la Réforme Foncière,la mise en œuvre de la Politique de Pêche et de laPolitique d’Industrialisation». Le lieutenantcolonel Ould Haidalla, qui répondait aux questionsde l’AMI a sujet du cheminement du pays, a enoutre cité la position de la Mauritanie qui, de sontemps, dit-il, était « plus proche des pays progres-sistes ». � LIRE CETTE INTERVIEW EN PAGE 5

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PAGE 2/HORIZONS N° 5369 DU LUNDI 8 NOVEMBRE 2010

ActualitésActualités

LLa première session ordinairedu parlement 2010-2011

s’ouvre aujourd’hui lundi 8 novem-bre à Nouakchott.Dans ce cadre, les présidents du

Sénat, M. Bâ Mamadou dit M’Baréet de l’Assemblée nationale, M.Messaoud Ould Boulkheir ont

publié un communiqué conjointdans lequel ils précisent qu’enapplication «des dispositions del’article 52 de la Constitution et desarticles 1er et 76 des règlementsintérieurs du Sénat et de l’As-semblée nationale », ils convoquentles honorables sénateurs et députés

à la séance d’ouverture de cettesession, prévue à 17 heures cetaprès midi. Cette session devra exa-miner un certain nombre de projetsde lois dont notamment la loi definance rectificative 2010 et celleportant budget de l’Etat pourl’année 2011. AKS

PARLEMENT :

Ouverture de la première sessionordinaire 2010-2011

LLe ministre de l'Intérieur et dela Décentralisation, M. Mo-

hamed Ould Boïlil, a effectué hierune visite au siège du Projet desécurisation des documents, àNouakchott, qui relève de l'Agencedu Registre de la Population et desDocuments sécurisés. Le ministre s'est informé de l'état

d'avancement de la préparation dulancement du projet, prévu le 28novembre prochain.La visite du ministre a coïncidé

avec l'arrivée du premier lot dematériels et d’équipements tech-niques, qui seront utilisés dans lecadre du projet. Ce lot est composéessentiellement d'équipements deréception centrale, d'un systèmed'immatriculation et de numérisa-tion, en plus d'autres outils à hautetechnicité, nécessaires à la réalisa-tion des recensements biométriques(empreintes digitales) et à l'établis-sement de documents sécurisés.Des explications détaillées sur les

différentes composantes et lesbesoins pour lesquels elles ont étécréées ont été données au ministreet à la délégation qui l'accompagne.Dans une déclaration à l'AMI, en

marge de cette visite, le secrétairegénéral du ministère de l'Intérieur etde la Décentralisation, M. Moha-med El Hadi Macina, a indiqué, quecelle-ci s'inscrit dans le cadre de

l'information de l'état d'avancementdes travaux en cours et prépara-toires du lancement du projet dedétermination de l'identité, "qui per-mettra à chaque citoyen maurita-nien d'obtenir des documents natio-naux sécurisés", a-t-il dit. Il a égale-ment précisé que les équipementstechniques et informatiques indis-pensables à la réception desdonnées seront prêts dans les plusbrefs délais au siège central et danstoutes les moughataas, sur toutel'étendue du territoire national, enplus de la disponibilisation decentres équipés pour accueillir lescitoyens, pour les besoins de prise

des empreintes digitales et d'infor-matisation des données person-nelles relatives à chaque individu."Les autorités publiques comp-

tent beaucoup sur la réalisation dece projet qui aura des conséquencespositives et directes sur tous lesaspects de la vie nationale", a-t-ilconclu. Le ministre était accompagné, au

cours de cette visite, par l'Ad-minis-trateur directeur général de l'A-gence du Registre de la Populationet des Documents sécurisés, du walide Nouakchott et de plusieurs res-ponsables de l'agen-ce.�

AMI

LE MINISTRE DE L’INTÉRIEUR VISITE LE PROJET DE SÉCURISATION DESDOCUMENTS :

Le lancement du Projet en bonne voie• Arrivée d’un premier lot d’équipement à l’Agence du registre des populations

LLes pèlerins mauritaniens setrouvent, au grand complet,

à El Medina Al Mounawwarah oùle dernier contingent de ces voya-geurs de la foi est arrivé samedi soir.Dans cette ville sainte, où repose

le dernier des Prophètes (Paix etSalut sur Lui), les pèlerins ont

entamé les 40 prières.Le dernier contingent de pèlerins,

arrivé samedi, comprend la déléga-tion officielle conduite par le minis-tre des Affaires islamiques et del'Enseignement originel, M. AhmedOuld Neïnni.Peu après son arrivée, le ministre

a visité un des immeubles réservés àla résidence de nos pèlerins et s'estenquis de leur hébergement et a prisconnaissance de la qualité des pres-tations qui leur sont fournies.La mission d’encadrement qui

accompagne les pèlerins présentedes exposés quotidiens pour orien-ter les pèlerins afin de les aider dansl'accomplissement de ce devoirsacré.Dans une déclaration à l'envoyé

spécial de l'Agence Mauritanienned'Information, le Faghih MohamedAbdallahi Ould El Moustaph, aindiqué que ces exposés sont d'uneimportance capitale pour limiter leserreurs que certains pèlerins peu-vent être amenés à commettre.Il a ajouté que la mission donne

des cours qui portent sur les devoirset les exigences ainsi que les autrespratiques recommandées, souli-gnant que la mission a distribué lesnuméros de téléphone de sesmembres aux pèlerins pour poser,éventuellement, des questions surl’accomplissement du devoir sacré.Il a précisé que jusqu'à présent, il

y a eu 223 communications portantsur le "Hajj". � AMI

HAJJ 2010

Les pèlerins mauritaniens entament les 40 prières à El Medina

MAURITANIE - RUSSIE

Renforcement de la coopération en matière de pêche

Les travaux de la 4èmesession de la Commissionmixte mauritano russe dePêches, présidés, côtémauritanien, par le minis-tre des Pêches et del'Economie maritime M.Aghdhavna Ould Eyih, etcôté russe, par le vice-pré-sident de l'Agence uniedes Pêches, ont pris fin, ily a quelques jours.Ces travaux ont été

sanctionnés par un accordsigné entre les deuxparties, en vertu duquel laMauritanie étudie lesdemandes russes relativesaux conditions des captures effectuées par les bateaux de ce pays dansles eaux territoriales (règlements, quantités autorisées pour la premièrefois, lois sur les types de surveillance des marins, effectifs, permis).Les deux parties se sont également accordées à définir les mesures decession de la flottille russe, présente dans les eaux mauritaniennes, de5 tonnes par bateau, pour chaque mois, comme contribution volontaireaux efforts déployés par les autorités mauritaniennes dans leur luttecontre la pauvreté.Les deux parties ont décidé, par ailleurs, de tenir un fichier d'ar-

chives, des acquis de leur coopération bilatérale dans les domaines dela recherche, de réaffirmer leurs volontés à élargir le partenariat à denouveaux secteurs comme l'appui technique, l'organisation de cam-pagnes de recherche commune en mer, le traitement et l'analyse desdonnées par des experts des deux Etats. Elles ont souligné aussi lanécessité d'organiser des concertations réciproques entre les experts,d'échanger et d'analyser les données et de déployer des chercheurs del'Institut mauritanien des recherches océanographiques et des pêches(IMROP) dans les établissements russes spécialisés comme "InstitutFlant Niro". Les deux parties ont exprimé, par la suite, leur volonté derenforcer la coopération pour englober les domaines de la surveillancemaritime des pêches. La partie russe a fait également part de sa dispo-sition de principe à permettre la formation d'étudiants mauritaniensdans les établissements russe des pêches, avec la précision au préala-ble des effectifs et des spécialités demandées, dans le cadre d'un accordcommun. Les deux parties ont enfin décidé de mettre en place un groupe d'ac-

tion chargé d'appliquer et de suivre les décisions et les recommanda-tions de cette session, ainsi que du règlement des problèmes quipeuvent survenir entre chaque deux réunions.

AMI

ROUTES

Le ministre de l'Equipement visite des tronçons de la route

Nouakchott - Akjoujt

Le ministre de l'Equi-

pement et des Trans-

ports, M. Camara Seydi

Boubou, a effectué di-

manche, une visite de

certains tronçons de la

route Nouakchott –

Akjoujt, endommagés

par les eaux de ruisselle-

ment durant la dernière

saison des pluies.

Le ministre s'est rendu

notamment sur la partie

de la route, comprise

entre les PK 125 et 155 à

partir de Nouakchott.

Cette visite s'inscrit

dans le cadre des orientations du président de la République, Monsieur

Mohamed Ould Abdel Aziz, visant à viabiliser les infrastructures afin

de garantir la fluidité du trafic routier et faciliter le transport des per-

sonnes et des biens.

A cette occasion, M. Sidi Mohamed Ould Mouadh, directeur de

l'Etablissement national d'entretien routier (ENER), a précisé que la

route Nouakchott - Akjoujt était l’une des plus endommagées par les

pluies, cette année.

Le ministre était accompagné, au cours de ce voyage, par le wali de

l'Inchiri, M. Diallo Omar Amadou.

AMI

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HORIZONS N° 5369 DU LUNDI 8 NOVEMBRE 2010/PAGE 3

ActualitésActualités

UUn forum sous le thème "laMauritanie, de la colonisa-

tion à l'indépendance", organisédans le cadre de la commémorationdu cinquantenaire de notre indépen-dance nationale a eu lieu hier dansles locaux de l'Ecole NormaleSupérieure (ENS) sous la supervi-sion du ministre de l'Enseignementsecondaire et supérieur.A cet effet, le directeur général de

l'ENS, M. Mohamed Ould AbdelKader Ould Elada a indiqué quecette cérémonie célèbre conjointe-ment le cinquantenaire de l'indépen-dance nationale et les 40 ans d'exis-tence de la première institution d'en-seignement supérieur et de recher-che scientifique et pédagogique enMauritanie. Cela n'est pas étonnant,dit-il, car ce pays a toujours réservéune place de choix au savoir et à lascience et continue de le faire àtravers ses villes historiques, sesmahadras bédouines qui forment deprestigieux Ulémas, d’éminentspenseurs, des jurisconsultes, desécrivains et des érudits. Pour sa part, le doyen, le premier

directeur de l'ENS, M. Mohamed ElMoktar Ould Bah, a dit que l'ensei-gnement et la formation sont la base

même du développement et duprogrès. Aussi, il a relevé que depar sa longue expérience dans l'en-seignement qu'il a, au demeurant,

accompagné, il a constaté desprogrès remarquables dans son pro-cessus, ce qui requiert aujourd'huide porter davantage attention à saquantité comme à sa qualité. Il aapprécié le rôle de l'ENS en saqualité de première institution del'Etat d’où sont sortis des milliers deprofesseurs, d'inspecteurs et dechercheurs. M. Mohamed El Mok-tar Ould Bah lui a, enfin, souhaitéplein succès dans sa mission.D'autres thèmes tels que "l'entrée

du colonisateur en Mauritanie"; "lacolonisation et la résistance soninkéau Guidimagha" et "la résistancedans les zones orientales dupays".ont également été traités. Le forum s’est déroulé en pré-

sence du président de l'Universitéde Nouakchott ainsi que desmembres de la Commission natio-nale préparatoire du cinquantenaire

de l'indépendance nationale en plusde nombreux représentants dumonde de la culture. AMI

INDÉPENDANCE :

L’ENS organise un forum en commémorationdu cinquantenaire

OO rganisées par le Programmenational de Lutte contre le

Tabagisme, relevant du ministère dela Santé, en collaboration avecl'Organisation mondiale de la Santé,des journées de concertation avecles intervenants dans la lutte contrele tabagisme ont été ouvertes di-manche à Nouakchott.Ces journées visent à former une

équipe multisectorielle de sensibili-sation sur les problèmes sanitairescausés par la consommation dutabac.Dans son discours d'ouverture, le

ministre de la Santé, Dr Cheikh ElMoctar Ould Horma Ould Bebana,a indiqué que le tabac tue environ lamoitié des fumeurs et que le taba-

gisme constitue l'un des plus grandsdéfis en matière de santé publique.Plus de cinq millions de personnesmeurent annuellement à cause dutabac, soit en moyenne une per-sonne toutes les 6 secondes, a-t-ilajouté, précisant qu'un décès sur 10parmi les adultes est dû à laconsommation du tabac. Le minis-tre a souligné que 80% des fumeursdont le nombre est estimé à un mil-liard dans le monde se trouvent dansles pays à revenu faible ou moyen.Il a aussi rappelé que les ulémas

sont unanimes à reconnaître l'inter-diction absolue de la consommationdu tabac, en s'appuyant sur le Coranet la Sunna.Dr Cheikh El Moctar Ould

Horma Ould Bebana a expliqué quel'équipe multisectorielle àformer s'inscrit dans le cadre desengagements du pays dans ledomaine de la lutte contre le taba-gisme. Il a indiqué que les mesuresprises par son département pourlutter contre les maladies prouventl'intérêt accordé par le président dela République, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, à l'améliorationcontinue de la santé du citoyen.L'ouverture des journées a eu lieu

en présence du secrétaire général duministère de la Santé, du directeurde la Caisse nationale d'Assurancemaladie et du représentant de l'OMSà Nouakchott.

AMI

SANTÉ

Formation sur la sensibilisation antitabagiste

ENVIRONNEMENT : Atelier sur les changements

climatiques

Le ministère délégué auprès du Premier ministre, chargé del'Environnement et du Développement durable a organisé, dimanche àNouakchott, en collaboration avec le Fonds mondial de l'Environnement,un atelier sur les changements climatiques en Mauritanie.Cet atelier vise à marquer le lancement effectif du troisième communi-

qué de notre pays sur les changements climatiques et qui doit offrir, sur leplan national, une idée globale des émissions de gaz, de la précarité denotre système écologique et des éventuelles solutions à apporter.Ouvrant les travaux, le secrétaire général du ministère, M. Mohamed

Mahmoud Ould Sidebatt, a indiqué que l'intérêt accordé par la Mauritanieà la protection de l'environnement a été clairement matérialisé par la pré-sence personnelle du président de la République, Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, au sommet de Copenhague en 2009 et sa supervision duProgramme spécial de protection de la ville de Nouakchott contre l'avan-cée des dunes de sables à l'Est et des eaux de l'Océan à l'Ouest.Pour sa part, M. Sidi Mohamed Ould Wavi, coordinateur du Programme

national sur les changements climatiques, a rappelé que les deux commu-niqués précédents avaient été lancés en 2001 et 2008, expliquant que l'effetde serre est provoqué par des activités économiques et humaines.Il a précisé, dans une déclaration à l'AMI, que 3 axes principaux ont été

fixés pour son programme, à savoir la protection de Nouakchott contrel'avancée des dunes et de l'Océan, le renforcement des capacités nationalesen matière d'énergies renouvelables et la lutte contre l'érosion et la déserti-fication.

AMI

SANTÉ AU GORGOL: Des actions à soutenir

Par Ali Ould Ahmed Sidi

Le développement d'un pays ou d'une wilaya repose, en grande partie,sur l'état de santé de sa population.Au Gorgol, les structures de santé, indépendamment du Centre hospita-

lier de Kaédi, sont au nombre de 5 centres et 45 postes de santé où travail-lent 5 médecins, 2 techniciens supérieurs, 23 infirmiers d'Etat, 43 infirmiersmédico-sociaux, 6 sages-femmes et 45 accoucheuses auxiliaires.Au niveau du Centre hospitalier de Kaédi, exercent 9 médecins dont 4

généralistes, 7 techniciens supérieurs de santé, 4 infirmiers d'Etat, 5 sages-femmes et 14 infirmiers médico-sociaux. Au cours du premier trimestre del'année 2010, le Centre hospitalier a enregistré 14708 consultations, 195interventions chirurgicales, 482 accouchements et 47 évacuations surNouakchott. Les autres structures de santé de la wilaya réunies, ont comp-tabilisé, pour la même période, 62070 consultations et un faible nombred'accouchements.A propos des activités de ces structures, le directeur régional de la Santé

au Gorgol, Dr. El Hadj Ould Idjeidbi annonce, dans une déclaration àl'AMI, une bonne couverture sanitaire qui s'explique, selon lui, par uneaugmentation de son taux qui passe de 72 % en 2006 à 87 % en 2010. Dr.El Hadj souligne, d'autre part, que le premier motif de consultation est lepaludisme, suivi par les infections respiratoires aigues, les diarrhées et lesparasitoses. Il remarque cependant, qu'il a été constaté ces derniers temps,que les consultations pour cas de paludisme ont reculé ainsi que celles desinfections respiratoires. Au sommet des difficultés, le directeur régional évoque l'insuffisance du

personnel qui est à l'origine de la fermeture de 5 postes de santé, la baissede la couverture vaccinale, sauf pour la poliomyélite, qui n'est que de 24%par manque de moyens et en raison de rupture de stock.¨Sans moyensfinanciers et une logistique, il n'est pas possible de faire une activitémobile, particulièrement auprès des populations rurales souvent situéesdans des localités enclavées», a-t-il dit. Dr. El Hadj n'oublie pas égalementle manque de formation et de recyclage du personnel de santé qui doit êtreau diapason des développements technologiques afin d'améliorer la qualitéde ses services.Le Centre hospitalier n'est pas, lui aussi, épargné. Son directeur, Dr. Abba

Ould Chmede, assure que son établissement ne dispose pas de certains ser-vices vitaux comme celui de l'orthopédie dont le besoin se fait sentir dansune wilaya enclavée et où les accidents sont nombreux. ¨Un chirurgienorthopédiste et un anesthésiste réanimateur, s'ils étaient au centre hospita-lier, amélioreraient beaucoup son panier, a -t-il dit. Dr Abba note encoreque son établissement, qui reçoit les patients du Gorgol, du Brakna, del'Assaba, du Guidimakha et même de Matam au Sénégal, ne dispose qued'un seul chirurgien, d'un seul gynécologue, d'un pédiatre et pas d'ophtal-mologue. ¨Aucun de ces médecins ne peut sortir des frontières de Kaédi etson absence réduit sensiblement le fonctionnement de son service,¨a-t-ilprécisé. Aussi, il a ajouté, en parlant des équipements: ¨Nous n'avons pasle minimum, juste de quoi faire fonctionner le centre¨. L'alimentation de labanque de sang du centre est, pour Ould Chmede, le plus grand problème,parce que, d'après lui, les populations du Gorgol ne donnent pas le sang. Même ceux qui accompagnent les malades ne sont pas disposés à donner

leur sang pour sauver leurs patients, a affirmé le directeur du Centre. Il aensuite révélé que pour sauver des patients dans des situations critiques, leCentre fait appel aux éléments des forces armées qui donnent volontiersleur sang. Au Gorgol, donner du sang est un grand problème qui doittrouver une solution, sinon les malades continueront à mourir au centrealors qu'ils peuvent être sauvés, a souligné le directeur.Les éléments du personnel de santé du Gorgol mènent des actions impor-

tantes dans des conditions difficiles mais cela ne doit que renforcer leurdétermination à sauver des vies humaines au lieu de faire preuve d'indiffé-rence face aux malades même en situation d'urgence que les visiteurs repro-chent à certains d'entre eux.

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ActualitésActualitésPAGE 4/HORIZONS N° 5369 DU LUNDI 8 NOVEMBRE 2010

ActualitésActualités

UUn séminaire sur l'évaluationdu rôle du Centre régional

de contrôle aérien de Nouakchott adébuté ses travaux dimanche àNouakchott.Organisée sous la supervision de

l'Agence nationale d'aviation civile,cette rencontre, qui dure deux jours,a pour objectif de faire le bilan desactivités de ce centre et de tirerprofit des expériences des expertsvenant du Maroc, du Sénégal, duMali, du Niger, d'Algérie, d'Espa-gne et du Cap vert.Dans son allocution d'ouverture,

le secrétaire général du ministère del'Equipement et des Transports, M.Mohamed Yeslem Ould MohamedLemine, a expliqué que la sécurité

de la navigation aérienne est unecondition sine qua none du dévelop-pement du secteur des transportsaériens qui utilise désormais unetechnologie développée, coûteuse eten perpétuelle évolution. Il a ajoutéque l'espace aérien national dépassele million de kilomètres carrés etque la position géographique de laMauritanie en fait une charnièreentre l'Afrique du nord et l'Afriquesubsaharienne, d'une part et entrel'Afrique et l'Europe, d'autre part.M. Ould Mohamed Lemine a

rappelé que les autorités publiquesont fait reconstruire la piste de l'aé-roport de Nouadhibou en 2009 etréfectionner la bande centrale de lapiste de l'aéroport de Nouakchott. Il

a précisé que les travaux en cours auniveau de l'aéroport de Sélibabysont en voie d’achèvement.De son côté, M. Hamoud Ould

Lekhdeyim, représentant en Mauri-tanie de l'Agence de Sécurité de laNavigation aérienne en Afrique etau Madagascar (ASECNA), a in-diqué que le présent séminaire per-mettra d'évaluer le travail du Centrerégional de contrôle aérien àNouakchott après deux ans d'acti-vité.La cérémonie d'ouverture a eu

lieu en présence des directeur géné-raux de l'Agence nationale d'avia-tion civile, du Bureau national de laMétéorologie et de l'Aviation mili-taire. AMI

MAURITANIE –ASECNA

Evaluation du Centre régional de contrôleaérien de Nouakchott

CONFÉRENCE À NOUADHIBOU : Le rôle de la mauritanienne depuis

1960 à nos jours

Une conférence intitulée "le rôle de la femme mauritanienne dans le déve-loppement depuis l'aube de l'indépendance jusqu'à nos jours " a été organiséehier soir dans les locaux du Centre du Savoir à Nouadhibou. Inscrite dans le cadre des activités commémoratives du cinquantenaire de

l'indépendance nationale, supervisée par la commission de la mémoire et dela culture, au niveau de la ville, la conférence était animée par la coordina-trice régionale du ministère des Affaires sociales, de l'Enfance et de laFamille, Mme Zeinebou Mint Mohameden. A cet effet, elle a développé lespolitiques économiques et sociales mises en vigueur pour élever le rôle de lafemme mauritanienne dans le développement. Ensuite, la conférencière aabordé également certaines réalisations faites dans ce sens, dont "la forma-tion, la lutte contre l'analphabétisme, l'octroi de crédits qui ont tous permis àla femme mauritanienne de participer activement à la vie économique". Ellea également évoqué "l'existence de certains obstacles toujours persistantsdont les anciennes attitudes, l'absence de données fiables, notamment pour lafemme rurale, malgré les études et les stratégies réalisées dans ce cadre, dufait de l'étroitesse de vue de chez certaines d'entre elles, ce qui constitue unfrein à l'accés à ces informations". Dans une allocution qu'il a prononcéeauparavant, le wali adjoint chargé des Affaires économiques et sociales, M.Mohamed Mahmoud Ould Moustapha a mis en exergue l'importance de cecinquantenaire de l'indépendance nationale pour le peuple mauritanien, qui,dira-il, ‘’constitue une fierté en raison des sacrifices énormes consentis parles fils loyaux du pays pour obtenir la liberté". Il a également indiqué queces sacrifices méritent d'être médités pour apprécier les réalisations accom-plies pendant un quart de siècle de l'indépendance nationale d'une part, etpour tirer les enseignements qui s'imposent, d'autre part.

Atelier sur les conditions de travaildes marins à Nouadhibou

Les travaux d'un atelier sur les conditions de travail des marins ont débutéhier à l’Ecole nationale de Formation maritime et de Pêche de Nouadhibou.Cet atelier, de deux jours, organisé par la Commission nationale du

Dialogue social, qui regroupe des représentants du ministère des Pêches, dessyndicats et des acteurs dans le domaine des pêches, vise à faire l'inventairedes problèmes en vue d’une vision pratique des solutions les plus efficientespour régler les problèmes auxquels sont confrontés les marins. Le conseillertechnique du ministre des Pêches, M. Mohamed Lemine Ould Sid Brahim a,dans son mot au nom du ministre, précisé que cet atelier portant sur les condi-tions de travail des marins et visant à favoriser les échanges et la concertationentre les partenaires, constitue un nouvel acquis qui concrétise l'intérêt queporte le ministère des Pêches et de l'Economie maritime à la mise en oeuvredu programme du président de la République, Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, visant à réformer le secteur et à en relever le niveau profession-nel et social. Le conseiller a mis en exergue les efforts gigantesques des repré-sentants du Bureau International du Travail et qui ont permis la création d'unecommission nationale pour le dialogue social.

NNous y voilà : 28 novembre 2010 ! Unjour dans le calendrier. Et, sans sur-

prise, il est des dates qui imposent des arrêts.Afin de mieux fixer l’avenir. Et un peuple, quiregarde son histoire, est un peuple fier. L’actepeut-être posé à tous les âges. Mais il n’y apas meilleur symbole que l’âge de la maturité.Et 50 ans, c’est bien un seuil de mi-parcoursdans toute existence. Des passerelles de vieponctuées : trois ans de plus de vie, par-ci.Cinq ans de douleurs, par-là. Des haies tou-jours déséquilibrées. Le 28 novembre, la Mauritanie souffle ses

50 bougies d’Etat souverain. Partie de rien, laMauritanie n’avait qu’un viatique : l’ambitionde ses premiers leaders, l’âme solidaire de sespeuples et amis. Ses peuples, ce sont ses dif-férentes nationalités ; maure, peule, soninké,wolof et… bambara. Les amis, ce sont lespays voisins : Sénégal, Mali, Maroc. Sansoublier des nationalités plus lointaines. L’onpeut citer des Tunisiens, Béninois, Togolais,Congolais, Tchadiens, Guinéens qui, à causede leurs implications dans les rouages de l’ad-ministration coloniale et la main-d’œuvrespécialisée, seront parmi nos premiers pour-voyeurs d’agents administratifs et autres.Pour l’Etat qui sortait des dunes, c’était salu-taire. Puis, grâce à la clairvoyance et la détermi-

nation d’un jeune avocat, la Mauritanie s’in-vente ses propres leaders politiques et entre-preneurs. Devenu le premier président de laRépublique indépendante, Me Moktar OuldDaddah façonne les contours du nouvelespace. Le pays, qui était réticent à l’écolefrançaise, autant du côté des tribus mauresque de certaines chefferies soninkés et halpu-laar’en, commence à envoyer massivementses enfants dans les classes du Blanc. Loin dese soucier si ce que ses progénitures appren-draient vaudrait ce qu’elles oublieraient, pour

paraphraser les propos de la Grande Royalede L’Aventure ambiguë de Cheikh HamidouKane [Julliard, 1961]. Le but visé était de «savoir lier le bois au bois […], l’art de vaincresans avoir raison », dixit la même œuvre. Après avoir su lier le bois au bois, la

Mauritanie, dans l’esprit de son président, seconstruira sur des décennies d’équilibre. Auplan continental, elle rayonne (Je reviendrailà-dessus, plus loin). Puis arrive le désastreuxadage : la vie n’est toujours pas un fleuvetranquille ! Bien sûr, nous aurions souhaiténous passer de cette expérience. Sauf qu’àl’intermède, 1980-1990, l’art d’exclure sansavoir raison nous heurte en plein élan. Levaincre se fait à travers la force, la violence,le deuil souvent. L’image du pays en pâtît :c’est la triste nuit des événements de 1989 etleurs corollaires. Et, qu’on m’excuse d’unetraduction littérale d’un proverbe de cheznous : « tout ce que gatte une main, une mainpeut le réparer ». Autrement dit, un acte d’in-justice commis par une main est toujoursréparable par une autre. Voilà pourquoi laMauritanie de 2010 est bien aux antipodes dela décennie 80-90. Aujourd’hui, de nouvellesambitions se dessinent. Et comme les grandestragédies exacerbent les émotions, il faudrabien trouver les moyens de passer les deuils.Pour un projet de société digne, en vue detourner toute page noire de notre histoire. A nous de briser les gaines. Depuis 2005,

tous les pouvoirs qui se sont succédé œuvrentà cela. Le retour des victimes des événementsde 1989 chez eux, l’instauration de la démo-cratie, du dialogue national et l’exhortation àune culture du pardon, sont un ensemble devolontés à saluer. Et à soutenir. Puisque, aprèsles crachins de l’histoire, il faut un remède decheval pour remettre un pays dans sa droiteposture. Ici la parole, ou l’acte, qui amadoue.Telle cette prière à l’absent, présidée le 25

mars 2009 à Kaédi par le président MohamedOuld Abdel Aziz. L’humilité retiendra simple-ment qu’il s’agit là d’éviter à notre pays de sefaire surprendre par quelque autre malencon-treux événement de nature à saper une énièmefois notre foi. Inassouvies, nos ambitions ? Peut-être.

Mais c’est le moment de repartir du bon pied.Appelons 2010 l’an zéro, pour un nouveaudépart. Les cinquante années écoulées étantlogées, quelque part, sous la toile de notrepassé. Bâtissons les cinquante prochainesannées dans l’amour de la paix, avec le moinsd’épineux possible.

L’avenir ensembleLa Mauritanie appartient à tous les

Mauritaniens. Qu’ils soient aux commandesou à la périphérie du pouvoir. Pauvres, richesou hauts perchés, tous doivent prendre partaux festivités de l’indépendance. L’instant, du28 novembre, est magique. Il est celui de lamémoire d’un peuple qui a gagné son autono-mie, hissé haut son drapeau dans le concertdes nations libres. Le président du Comité d’organisation du

Cinquantenaire, le ministre secrétaire généralde la présidence, M. Sy Adama, ne cesse demarteler : « L’indépendance de la Mauritanieappartient à tous les Mauritaniens. Nous invi-tons, par conséquent, tout le monde à yprendre part. A quelque niveau que ce soit.[…] Nous avons écrit officiellement à desgens. Nous avons discuté avec certains, et sol-licité d’autres en aparté. Mais bon… ». Enclair, une invite à l’adresse de ceux qui vou-draient bouder les festivités : partis politiquesd’opposition, ou simples irréductibles oppo-sants. Le 28 novembre est sacré. Celui de 2010

sera pour le bilan de nos 50 ans. Le tumulte etses sédiments. Si nous avions connu des erre-

ments dramatiques, par le passé, c’était lefruit de nos écuelles politiques. Aujourd’hui,nous devons pouvoir nous surpasser.Cheminer vers des horizons meilleurs. Afinde donner corps aux nouvelles volontés réso-lument tournées vers le bien-être de tous. Etnulle blessure de se reconnaître dans le règned’un fils. Le tout étant de pouvoir composeren bonne intelligence. Pour la Nation, laPatrie.

La Mauritanie, une gomme

arabique pour le continentIl se dessine que les festivités du 28 novem-

bre seront « modestes, sobres ». Plus cultu-relles, peut-être. Mais les symboles seront là :des délégations africaines et maghrébines. Cen’est pas rien, puisqu’il s’agit de notre rôled’antan. L’ancien, et premier président de la

Mauritanie, Me Moktar Ould Daddah, est,après Sékou Touré, celui qui a dit NON à plu-sieurs projets français. Il quitte la Zone franc,pour créer sa propre monnaie, l’Ouguiya.Dans la foulée, il renonce à la Subvention del’équilibre financier que la France proposait àtous les Etats francophones. Il nationalise lasociété des mines de fer (la Miferma). Révise,enfin, tous les accords de coopération. Bienentendu, en le faisant, il s’aliène la sympathiedu gouvernement français. On tente de « l’af-famer ». Mais, déterminé, il exhorte sonpeuple à supporter la pègre, le temps de lasoudure puisqu’il avait en mémoire ce qu’onavait fait subir à Sékou Touré au lendemain deson historique NON à De Gaulle. Par sesgestes, Ould Daddah gagne l’estime del’Afrique. Et fait de son pays une plaque tour-nante, entre l’Afrique au sud du Sahara etcelle du nord.

A suivre

28 novembre : Un jour pour regarder l’avenir

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HORIZONS N° 5369 DU LUNDI 8 NOVEMBRE 2010/PAGE 5

«Citant les réalisations à l’actif de

son régime, l’ancien Chef d’Etat, M.

Mohamed Khouna Ould Haidalla a

retenu la création de l’Université de

Nouakchott, l’abolition de

l’esclavage, l’application de la

Chariaa Islamique, la promulgation

de la Loi sur la Réforme Foncière, la

mise en œuvre de la Politique de

Pêche et de la Politique

d’Industrialisation». Le lieutenant

colonel Ould Haidalla, qui répondait

aux questions de l’AMI au sujet du

cheminement du pays, a en outre

cité la position de la Mauritanie qui,

de son temps, dit-il, était « plus

proche des pays progressistes ».

Lire ci-après cette interview dans

son intégralité.

QUESTIONS: Vous étiez au pouvoirlorsque les Structures d’Education de Massesont été mises en place. Pourquoi ont-elles étécréées?Mohamed Khouna Ould Haidalla: Suite

au coup d’Etat de 1978, le pouvoir militaire asuspendu les activités des partis politiques etdissous le Parti du peuple mauritanien. Nous avons alors conçu ce cadre d’organi-

sation et mis en place un comité interministé-riel présidé, à l’époque, par le ministre desFinances, feu Ahmed Ould Zein.Ce comité a, après une seule journée de

travail, achevé la conception des Structuresd’Education de Masses.A l’époque, ce projet national s’inspirait de

notre culture nationale arabe et musulmane. Ila été adopté pour faire face au tribalisme, aurégionalisme et au racisme.Cependant, la cellule qui est la base de ce

système d’organisation, est composée de 10foyers qui ne peuvent être en aucun cas issusd’une même composante ou tribu et c’est làl’un des aspects positifs des Structures d’édu-cation de masses (SEM). Nous pouvons également citer le rôle sécu-

ritaire des SEM, car la cellule comprend unresponsable de sécurité et un responsableadministratif chargé de résoudre les questionsadministratives en concertation avec les auto-rités. Ainsi, ces dernières sont au courant àtravers ces deux responsables de tout celui quientre ou sort sur toute l’étendue du territoirenational. Il y avait également un responsablechargé de l’assainissement et la ville deNouakchott, par exemple, a été nettoyée. Lacellule comprend aussi un responsable chargéde la distribution des vivres et autres aidespubliques ce qui, à l’époque, avait garanti latransparence et l’honnêteté de ces interven-tions.

Nous pouvons donc dire que les SEM sechargeaient de la solution de tous les pro-blèmes posés aux populations mais, en réalité,l’idée ici, consistait à préparer le terrain à unpouvoir démocratiquement élu.Nous avons même envisagé la tenue d’une

assemblée constituante et instauré un comitéprésidé par le Colonel Hamoud Ould Nagi,chargé d’examiner les voies et moyens àmême de conduire le pays vers la démocratie,les élections libres et transparentes et le retourau pouvoir civil.

QUESTIONS: Quels étaient les secteurséconomiques qui ont le plus marqué votreaction? Mohamed Khouna Ould Haidalla: Avant

1980, le secteur des pêches n’existait que denom et sur le plan des entrées, le gouverne-ment n’obtenait que de maigres sommes sousforme de droits sur les licences de pêche. Et à partir de 1980, nous avons mis en place

une politique de pêche visant à développer cesecteur pour qu’il puisse jouer son rôle dansl’économie nationale.En 1984, 40% des revenus du trésor public

provenaient du secteur de la pêche qui procu-rait aussi 60% des recettes de l’Etat endevises.J’aimerai souligner un point important dans

la réforme de ce secteur, à savoir la créationde la Société Mauritanienne de Commercia-lisation du Poisson (SMCP) qui a joué un rôlede premier plan dans la réussite des politiquesde pêche à travers la maîtrise de la commer-cialisation du poisson en Mauritanie.

Il m’a été donné de constater que cettesociété a été vidée de son sens en raison del’implication du secteur privé dans soncapital, ce qui l’a rendue incapable de jouerson rôle.Pour amorcer une véritable réforme dans le

secteur des pêches, il faut impérativementrevenir à l’objectif pour lequel, le départe-

ment et la SMCP ont été créés.L’objectif premier de la politique de pêche

que nous avons mise en œuvre est de mettreen place des infrastructures de conservation etde transformation de tous les produits depêche, en plus de la création d’une flottenationale.Parmi les résultats de cette politique, des

dizaines d’infrastructures de conservation à

Nouakchott et à Nouadhibou, la création deplusieurs sociétés à capitaux mixtes, commela Mauritano-roumaine de Pêche, laMauritano-russe de pêche etc. ainsi que lacréation de plus de 20 mille emplois.Concernant la politique de pêche indus-

trielle, nous avons accordé la priorité à lacréation de petites unités industrielles poursatisfaire les besoins du pays afin de parvenirà l’autosuffisance.Dans ce cadre, la Mauritanie a fait face à

d’énormes obstacles notamment, la concur-rence étrangère, car toute industrie naissante abesoin d’une protection pour pouvoir faire laconcurrence aux produits étrangers. Pourcela, nous avons pris des mesures draco-niennes pour protéger la production nationale.A propos de la réforme foncière; elle visait,

elle aussi, à faire profiter tout le monde del’agriculture qui ne devait plus rester une acti-vité exclusive pour une minorité. Bien quenous ne disposions pas de moyens techniquesdéveloppés dans le domaine agricole, l’agri-culture a enregistré une avancée spectacu-laire, surtout après la création du FondsNational de Développement et une bonnepartie de la population s’est orientée vers cetteactivité.Au cours de cette période, il y a eu de

grandes réalisations, notamment la créationde l’Université de Nouakchott, l’abolition del’esclavage, l’application de la ChariaIslamique, la promulgation de la Loi sur laRéforme Foncière, la mise en œuvre de laPolitique de Pêche et de la Politiqued’Industrialisation.Pour ce qui est de la relation de la

Mauritanie avec la Banque Mondiale, nousavions refusé la dévaluation de la monnaienationale, dévaluation considérée dangereusepour l’intérêt national. Ce que nous avionsrefusé est une proposition contraire aux inté-rêts du pays, mais nous avons accepté unedévaluation de l’Ouguiya mais pas au dessousde 5 francs CFA alors que les institutions deBrettons Woods voulaient une dévaluation del’ordre de 30%.Et sur la scène internationale, j’ai toujours

senti que nous sommes plus proches des paysprogressistes et qu’il était de notre devoir desoutenir les mouvements de libération natio-nale.

Traduit, réécrit et mis en forme parYacoub Ould El Ghassem

Mémoire vive

LLa troisième phase de la farouche résistance de notre peuple contre l’occupation estsituée entre 1913 et 1934. Elle fut marquée par 21 batailles majeures au cours des-

quelles les colons subirent de lourdes pertes. De Lebeïratt (10 janvier 1913) à Mijik (31janvier 1933), les résistants menèrent des opérations courageuses au prix d’énormes sacri-fices. Legleïb Lakhdar, Agueylitt N’Madi, la Kédia du Djil, Ejreïv, Bougarn, ChalkhettSnadra, Legoueïssy, Chenguitty, Etreyvia, Ouadane, Oum Tounsi, Wediane El Kharoubet les nombreuses autres localités sont les témoins de l’âpreté de la résistance que nosmartyrs ont vaillamment livrée aux occupants. La liberté, dont nous jouissons aujourd’hui, fut au prix de leur engagement patriotique

et de leur sens élevé du sacrifice. Nous avons le devoir d’écrire leur histoire, l’histoire deleur résistance, chanter leur gloire, vivifier leur mémoire et leur rendre un hommagemérité.Il nous appartient de revisiter les manuels d’histoire pour que leur fils et petits appren-

nent cette grande leçon de patriotisme, trouvent des raisons supplémentaires de puiser lafierté dans leur passé et s’inspirent des valeurs fondatrices de la résistance anticoloniale.

L’ANCIEN PRÉSIDENT HAIDALLA À L’AMI :

«La politique de pêche que nous avions élaboréevisait le développement de ce secteur»

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MONDE

Inde-Pakistan-USA

Obama appelle au dialogueLe président américain BarackObama a appelé dimanche l'Inde etle Pakistan à travailler ensemblepour résoudre leurs différends,soulignant que New Delhi avait leplus grand intérêt à la réussite deson rival dans la lutte contre l'ex-trémisme.Le Pakistan progresse contre le"cancer" de l'extrémisme mais "pasaussi vite que nous le voudrions", a-t-il déclaré lors d'une visite àBombay, victime d'attentats ennovembre 2008 perpétrés par ungroupe islamiste basé au Pakistanqui avaient fait 166 morts. Le seulsurvivant du commando de dixhommes lourdement armés adéclaré qu'ils avaient été recrutés,entraînés et équipés par le mouve-ment Lashkar-e-Taïba (LeT), avecun soutien de certains membres desservices de renseignement et del'armée du Pakistan. Tout en souli-gnant que les Etats-Unis "ne pou-vaient pas imposer" un partenariatentre les deux pays, qui se sontmené trois guerres depuis leurindépendance concomitante en1947, Obama a ajouté que l'Inde, àla croissance rapide, avait le plusintérêt à la réussite de son frèreennemi. "Mon espoir est qu'avec letemps la confiance se développeentre les deux pays, que le dialoguecommence peut-être sur moins dequestions controversées pour allervers des questions plus controver-sées", a-t-il déclaré."Je suis absolument convaincu quele pays qui a le plus grand intérêt auPakistan est l'Inde", a-t-il affirmédevant un parterre d'étudiants à l'u-niversité St Xavier à Bombay. "Si lePakistan est stable et prospère, c'estmeilleur pour l'Inde (...) parce quel'Inde évolue vite, et vous savez,

c'est absolument dans votre intérêt",a-t-il insisté. New Delhi etIslamabad avaient entamé un diffi-cile processus de paix en 2004 maisaprès les attentats de Bombay, l'Indea gelé les discussions. Depuis prèsd'un an et sous la pression deWashington qui cherche une stabi-lité régionale, de hauts responsablesse sont de nouveau rencontrés pourtenter de remettre le dialogue sur lesrails. Obama a entamé samedi savisite de trois jours en Inde enrendant hommage aux victimes desattentats de Bombay devant l'un dessites qui avaient été attaqués, l'hôtelTaj Mahal, mais sans condamnationdu Pakistan, ce qui a provoquédimanche des commentaires déçusdans la presse indienne. Washingtoncontinue de maintenir une difficilealliance antiterroriste avec le

Pakistan, qui estsoupçonné de financerdes groupes extrémistesciblant New Delhi,notamment via saprésence enAfghanistan. Lors de cedialogue avec les étudi-ants, transmis en directà la télévision, Obama ausé du style des grandsmeetings électorauxqu'il a organisé par cen-taines lors de cam-pagnes ayant fait valoirson puissant charismepersonnel. Avant de serendre à l'université, lecouple présidentiel afait un écart protoco-laire en dansant avecdes écoliers quicélébraient la fêtehindoue des lumières,Diwali. Entraîné par son

épouse, Michelle, le président estvenu sur la piste de danse enmanches de chemise retroussées, sefaisant expliquer comment remuerles mains et les bras dans la tradi-tion de la danse indienne.Au lendemain de l'annonce d'ac-cords commerciaux, les médiassaluaient dimanche un resserrementdes liens entre New Delhi etWashington, considérés comme lereflet du dynamisme de la crois-sance économique indienne. Obamaa annoncé samedi pour 10 milliardsde dollars d'accords avec l'Inde quidevraient créer 50.000 emploisaméricains, quelque jours après ladéfaite de son camp aux législativesde mi-mandat dans lesquelles l'étatde l'économie américaine a été l'undes premiers motifs de mécontente-ment électoral.

Grande Bretagne - Chine Cameron à Pékin pour d'importants contrats

Le chef de gouverne-ment britanniqueDavid Cameron estattendu mardi àPékin pour sa pre-mière visite officielleen Chine, où il serendra avec unecinquantaine d'entre-preneurs pour tenterde décrocher de groscontrats et renforcerles liens avec ladeuxième économiedu monde. C'est laplus importante délé-gation à accompagn-er un Premier min-istre britannique enChine. M. Cameron, quivoyage aussi avecquatre de ses min-istres, doit rencontrerson homologuechinois Wen Jiabao et le présidentHu Jintao. Les dirigeants devraientdiscuter commerce, économie, édu-cation et énergie. Cette visite dedeux jours intervient alors que laGrande-Bretagne, tout comme denombreux autres pays occidentaux,cherche de nouvelles sources decroissance après la crise financièremondiale. Depuis sa prise de fonc-tion en mai au 10 Downing Street,M. Cameron insiste sur la nécessitéd'"encourager le commerce" aucoeur de la politique étrangère. Une

nécessité quand la croissance bri-tannique peine à décoller après larécession de 2008-2009 - 0,8%, autroisième trimestre 2010 contre9,6% pour la Chine - et quand legouvernement de M. Cameron s'ap-prête à appliquer un plan d'austéritéradical.De son côté, Pékin entend capitali-ser sur les compétences britan-niques dans des secteurs comme lesnouvelles technologies et les indus-tries peu polluantes, et a déjàannoncé la signature cette semaine

de plusieurs accords, sans donnerplus de détails.M. Cameron a récemment estimé"choquant" le fait que la Grande-Bretagne exporte plus en Irlandeque vers les grands pays émergentsdu BRIC (Brésil, Russie, Inde,Chine) réunis. "Je suis persuadé quecette visite va aider à ce que nosrelations soient d'un autre niveau", aestimé le numéro deux de l'ambas-sade de Chine à Londres, Qin Gang.Dans la mesure où la visite de M.Cameron précède le sommet duG20 à Séoul à partir de jeudi, elledevrait aussi être l'occasion d'abor-der des sujets plus épineux, commela monnaie chinoise, que lesOccidentaux jugent sous-évaluée.Enfin, le délicat sujet des droits del'Homme pourrait être évoqué.Londres a affirmé qu'il "resteraitferme" sur les droits de l'Homme.

NucléaireL'Iran prêt à négocier avec le 5+1

L'Iran est prêt à reprendre enTurquie les négociations avec lesgrandes puissances sur la questionnucléaire, interrompues depuis unan, a annoncé dimanche le ministreiranien des Affaires étrangères,Manouchehr Mottaki."Au cours des derniers jours, nousavons informé nos amis turcs quenous sommes d'accord pour menerles négociations en Turquie", adéclaré M. Mottaki interrogé sur ce

dossier lors d'une conférence depresse. "J'espère que nous arriveronsprochainement à un accord sur ladate et le contenu des négocia-tions", a poursuivi M. Mottaki."Nous sommes très optimistes sur lapossibilité de commencer ces négo-ciations le plus tôt possible, comptetenu de l'approche positive et con-structive de l'Iran", a ajouté le min-istre.

L'Iran et les grandes puissances dugroupe des 5+1 (les cinq membresdu Conseil de sécurité de l'ONU:Etats-Unis, Russie, Chine, France etGrande-Bretagne, plus l'Alle-magne) ont affirmé le mois dernierleur volonté de reprendre les discus-sions pour tenter de régler le conflitautour du dossier nucléaire iranien.Les 5+1 avaient proposé initiale-ment que ces discussions aient lieuà Vienne du 15 au 18 novembre.

Volcan Merapi en IndonésieDes vols internationaux annulés

Plusieurs vols dont des liaisonsinternationales, ont été annulésdimanche et de nombreux autresreprogrammés, en provenance et endirection de Jakarta en raison desrisques liés à l'éruption du volcanindonésien Merapi, selon dessources aéroportuaires.Dimanche, 8 vols ont été annuléscontre une trentaine samedi. Un peuplus tôt, un porte-parole de l'aéro-port de Jakarta avait indiqué que 50vols étaient annulés dimanche.Dans un bilan actualisé, FransYosef, un responsable de l'aéroportinternational Soekarno-Hatt aprécisé que huit vols étaient annulésdimanche et 42 autres reprogram-més, concernant les compagniesSingapore Airlines, Cathay Pacificet Malaysia Airlines. MalaysiaAirlines a repris ses vols du matin etde l'après-midi vers Jakarta, mais aindiqué que "les vols du soirdevraient être annulés" "En raisonde l'importance des cendres vol-caniques qui entourent Bandung etYogyakarta, les vols MalaysiaAirlines vers et au départ de cesdeux villes seront annulés tant quela situation ne s'améliore pas", aajouté la compagnie.Trois avions militaires Herculesmalaisiens ont atterri à Yogyakartapour secourir 664 Malaisiensbloqués sur place. Plusieurs volsétaient programmés samedi et

dimanche. D'autres vols vers desvilles proches du Merapi, sur l'île deJava, dont Yogyakarta ainsi queSolo et Bandung, ont également étéaffectés. Le Merapi, le volcan plusactif d'Indonésie, est entré en érup-tion le 26 octobre, provoquant lamort de 117 personnes, selon unbilan revu à la baisse dimanche.Mais ce bilan pourrait encoregrimper alors que des équipes desecours atteignent des villagesisolés. Culminant à 2.914 m, le volcan quise trouve à 430 km à l'est de Jakartamais à seulement 26 km au nord dela grande ville de Yogyakarta, con-tinuait dimanche à émettre desnuages de cendres et de lapilli (frag-ments de roches). "Les éruptionscontinuent à faire peser un granddanger sur les habitants", a déclarédimanche le volcanologue BudiSantoso. Plus de 166.000 person-nes, qui habitent dans un rayon de20 km autour du volcan, ont dûévacuer leurs villages et sontréfugiées dans des abris tempo-raires. Des préparatifs sont en cours pourinhumer dans des fosses communesplusieurs dizaines des victimes devendredi, dont certaines n'ont puêtre identifiées, ayant été brûléespar les coulées pyroclastiques(mélange de gaz et de lave incan-descente) émises par le Merapi.

Avarie de l'Airbus A380L'Australie veut récupérer les débris

tombés à BatamLes enquêteurs australiens chargésd'analyser les causes de l'avariemoteur subie par un Airbus A380 deQantas, le contraignant à atterrird'urgence jeudi à Singapour, ontindiqué dimanche veuloir récupérerle maximum de débris de l'aviontombés sur l'île indonésienne deBatam. Des morceaux de métal, portant lescouleurs de Qantas, ont été éparpil-lés dans Batam, une île toute prochede Singapour. Les enquêteurs aus-traliens appellent la population àrapporter à la police tous les débrisdécouverts, notamment un frag-ment de disque d'une turbine quipourrait être crucial pour compren-dre la cause de l'avarie. "La récupération de ce disque pour-rait être cruciale afin de bien com-prendre la nature de l'avarie moteuret pourrait avoir des implicationspour prévenir de nouvelles avaries",a indiqué le Bureau australien de lasécurité des transports (ATSB). Une partie des débris ont déjà étérécupérés par les autorités indonési-ennes et sont arrivées à Singapoursamedi, notamment un élément dumoteur qui doit être expédié enGrande-Bretagne pour être examiné

par le motoriste Rolls Royce.L'Airbus A380 était équipé demoteurs Trent 900 du motoriste bri-tannique Rolls-Royce, lequel arecommandé des examens surl'ensemble des moteurs de ce type.Ce moteur, spécialement développépour le très gros porteur d'Airbus,équipe les appareils de Lufthansa,Singapore Airlines et Qantas.A Singapour, les experts évaluentles dégâts sur l'A380 et s'apprêtent àdémonter le moteur endommagé, aindiqué l'ATSB. L'équipe présente à l'aéroportChangi de Singapour comprend desexperts d'Airbus, de Rolls Royce etde Qantas et des enquêteursd'Australie, de Grande-Bretagne,d'Indonésie, de France et deSingapour. Moins de 24 heures après cet inci-dent, Qantas a subi vendredi unautre incident cette fois sur unBoeing 747-400 victime d'un pannede moteur qui l'a contraint àrebrousser chemin vers Singapour.Qantas a assuré samedi que ses volsétaient sûrs, malgré les deux inci-dents de réacteurs en deux jours,qui, affirme la compagnie, sont"sans rapport".

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HORIZONS N° 5369 DU LUNDI 8 NOVEMBRE 2010/PAGE 7

MONDE

Comores/présidentielle

Un vote pour sortir de la crise

Les Comores organisaient dans lecalme dimanche un premier tourd'élection présidentielle, réservéaux seuls candidats de la petite îlede Mohéli, et destiné à sortirl'archipel d'une crise politique néede la prolongation contestée dumandat du chef de l'Etat sortant.Pour la première fois dans l'histoirede ce pays pauvre de l'Océan indienà l'instabilité politique chronique,un ressortissant de Mohéli doitprendre la tête de l'Etat, après lesîles de Grande Comore etd'Anjouan, en vertu d'un système deprésidence tournante instauré par laConstitution de 2001.Le premier tour de la présidentiellese déroule donc sur la seule Mohéli,où 21.429 électeurs doiventdépartager dix candidats tous issusde cette île volcanique d'à peine 290km2.Aucun incident notable n'étaitrelevé à Fomboni, la principalelocalité de Mohéli, par le correspon-dant de l'AFP. Les trois candidatsarrivés en tête seront en lice pour undeuxième tour, auquel participerontcette fois l'ensemble des 384.358électeurs comoriens le 26 décem-bre. Couplé avec la présidentielle,un premier tour d'élections des gou-verneurs se déroule égalementdimanche sur chacune des trois îles.Deux candidats partent nettement

favoris à la présidentielle: l'ancienprésident de Mohéli Mohamed SaidFazul, soutenu par le gouverneuractuel de l'île et opposant au gou-vernement comorien, et le vice-président sortant, Ikililou Dhoinine,candidat officiel du gouvernement. Mohamed Larif Oukacha, candidatdissident du pouvoir, BianrifiTarmidi, ancien Premier ministre,ainsi que l'ancien président del'Assemblée fédérale Said DhoifirBounou peuvent également préten-dre figurer dans le trio de tête. Cecalendrier électoral, parrainé par lacommunauté internationale, a étéadopté pour mettre un terme à unecrise politique née de la prolonga-tion controversée du mandat duprésident comorien AhmedAbdallah Sambi au-delà du 26 maidernier, une mesure vivement con-testée par l'opposition et la popula-tion de Mohéli.Ces élections -présidentielle et auxpostes de gouverneurs- visent plusgénéralement à parachever leprocessus de réconciliationnationale engagé en 2001 à la suitede la crise institutionnelle provo-quée par les aspirations séparatistesd'Anjouan en août 1997.L'accession programmée à la prési-dence d'un habitant de Mohéli, uneîle qui s'estime systématiquementdéfavorisée depuis l'indépendance

de l'archipel en 1975, a suscité ten-sions et suspicions. Mohéli abruissé de rumeurs jusqu'au derniermoment sur le risque de fraudesélectorales, d'achat de votes, voired'arrestations arbitraires. Cesderniers jours, les passagers venantde Moroni, en particulier les hautsfonctionnaires et les hommes d'af-faires, ont été soumis à une fouillesystématique pour intercepter desfonds qui seraient destinés à acheterles voix des électeurs. "Noussommes envahis, Mohéli n'a jamaissuscité autant d'intérêt qu'aujour-d'hui", lance un habitant de Mohéli,à propos des dizaines de Grands-Comoriens venus soutenir leurscandidats. L'opposition s'est égale-ment inquiétée d'un changementsurvenu il y a quelques jours à latête de la commission électorale(Ceni), ainsi que de la récente nom-ination d'un commandant, ZaroukiInzoudine, pour superviser les élec-tions sur l'île de Mohéli. Les seulsincidents relevés dimanche matinconcernaient un retard du scrutinpour le poste de gouverneur àGrande-Comore en raison de dif-férends entre la commission élec-torale nationale et celle de l'île. Leshabitants de Mvouni, sur les hau-teurs de la capitale Moroni, ont pourleur part barricadé la route qui mèneà leur village.Sur la petite île comorienne deMohéli, où se tient dimanche unpremier tour en forme de primairesde l'élection présidentielle del'archipel, la vie politique est avanttout une affaire de famille, decousins, de beaux-frères et d'an-ciens meilleurs amis. Outre l'élec-tion de leur gouverneur, les 21.429électeurs de cette île volcanique d'àpeine 290 km2 vont désigner lestrois candidats de l'élection prési-dentielle qui se tiendra dans les troisîles de cet archipel de l'océan Indienle 26 décembre. Pour la premièrefois dans l'histoire de l'Union desComores, un Mohélien prendra eneffet la tête du pays, après GrandeComore et Anjouan, en vertu d'unsystème de présidence tournanteinstauré par la Constitution de 2001.

BirmanieDes élections sans heurt, ni passion

Les Birmans votaient dimanchepour la première fois depuis 20 ans,un scrutin, sans l'opposante AungSan Suu Kyi considéré par certainscomme une étape nécessaire vers unavenir meilleur, malgré les accusa-tions de fraude.Plus de 29 millions de personnesétaient appelées aux urnes dans unprocessus qui s'est, semble-t-il,déroulé sans heurt ni passion. Lesrésultats sont attendus dans lasemaine.En 1990, la précédente électionavait été remportée par la Liguenationale pour la démocratie (LND)de la prix Nobel de la paix, qui n'ajamais pu prendre le pouvoir etreste aujourd'hui en résidence sur-veillée. Mais la LND boycotte cescrutin et a en conséquence été dis-soute.Cette fois, soulignent les experts, lerégime a pris ses précautions pours'assurer de la victoire, avec parmiles enjeux majeurs la participation,sujet qui a fait l'objet d'un violentdébat au sein de l'opposition."Boycotter les élections ne sert àrien", a assuré à l'AFP Khin MaungSwe, chef de la Force démocratiquenationale (NDF, opposition)."Beaucoup de gens viennentdéposer leurs bulletins (...). Ils n'ontpas pu le faire depuis longtemps".La très controversée constitution de2008 réserve un quart des siègesaux militaires en activité dans lesdeux futures assemblées nationaleset les 14 assemblées régionales. Etla campagne électorale a lourde-ment favorisé le Parti de la solida-rité et du développement de l'Union(USDP), créature de la junte, etdans une moindre mesure le Parti del'unité nationale (NUP), proche del'ancien régime du général Ne Win(1962-1988). L'opposition, trèséclatée, s'avançait principalementavec deux petits partis, la NDF,créée par des transfuges de la LNDanti-boycott, et le Parti démocrate

dans lequel militent les filles detrois ex-Premiers ministres de laBirmanie post-coloniale.Mais ilsn'ont pu aligner ensemble qu'envi-ron 200 candidats pour les quelque1.160 sièges à pourvoir. Et la cam-pagne a été réduite par la junte à saplus simple expression, provoquantun immense déficit d'information.L'ancienne capitale Rangoun n'aainsi guère témoigné de ferveurcivique. "Je ne connais aucun parti.Je voterai en fonction de ce que medira ma mère. Je n'attends rien", aindiqué Myo Zaw, 22 ans, livreur dejournaux. La junte a fait face cesderniers jours à de nombreusesaccusations de fraude. Les deuxprincipaux partis d'opposition etplusieurs partis représentant lesminorités ethniques, dont les rela-tions très tendues avec le pouvoirfont craindre des affrontementsarmés, ont accusé l'USDP vendredid'avoir recueilli illégalement desvoix en faisant signer des électeursà l'avance. "Il y a certainement eudes cas d'intimidation", a estimél'ambassadeur de Grande-Bretagneen Birmanie, Andrew Heyn."L'histoire la plus inquiétante estcelle des votes à l'avance (...), sujetsaux abus".Le réseau internet a subi des ralen-tissements et coupures sporadiques,certains dénonçant une tentative durégime de couper le pays du restedu monde. Les autorités ont égale-ment exclu observateurs et médiasétrangers, proposant aux journa-listes et diplomates en poste àRangoun des visites organisées desbureaux de vote. Une offre quel'Union européenne a rejetée. "Nousavons jugé les conditions imposéestrop restrictives", a justifié l'ambas-sadeur de l'UE David Lipman. L'homme fort de la junte, legénéralissime Than Shwe, il n'a rienrévélé de son avenir au sein dunouveau régime. Mais nul ne le voitdisparaître du paysage politique.

BurundiDeux journalistes arrêtés à Bujumbura

Deux journalistes d'un hebdo-madaire indépendant sont détenusdepuis vendredi à Bujumbura, capi-tale du Burundi, après avoir rencon-tré un ancien rebelle en détention, a-t-on appris dimanche de sourcepolicière et auprès de leur avocat."Deux journalistes du journalIwacu, Elise Ngabire et DieudonnéHakizimana, ont été arrêtés vendre-di alors qu'ils revenaient de laprison de Mpimba où ils étaientallés visiter un proche", a annoncé àl'AFP leur avocat, Me Jean de DieuMuhunzenge. "Ils ont été conduits àla Brigade spéciale de recherche(BSR) où ils sont détenus jusqu'ici",a poursuivi l'avocat, ajoutant quetout droit de visite leur avait étérefusé."Les deux journalistes sont allésvisiter un certain Edouard, membredes (ex-rebelles) FNL et arrêté pourterrorisme, qui leur a donné unelettre qui contenait les noms de tousles membres de ce parti qui sont enprison, (et) les raisons de leurarrestation", a indiqué à l'AFP legénéral David Nikiza, commissairegénéral de la région policière ouest

du Burundi. Le haut responsable del'ex-rébellion des Forces nationalesde libération (FNL) qui avait étéarrêté en juin, est accusé d'avoirparticipé aux attaques à la grenadequi ont frappé le Burundi après lerejet des résultats des électionscommunales de mai par l'opposi-tion. Selon le général Nikiza, "cesdeux personnes ont été arrêtées àtitre privé car on les a soupçonnéesd'être des complices de ces malfai-teurs". Selon un responsable dujournal Iwacu, la liste, remise auxjournalistes, "était destinée auxligues des droits de l'homme"."Cette arrestation est une illustra-tion de plus de la répression quifrappe les journalistes dans cepays", a dénoncé le président del'Union burundaise des journalistesAlexandre Niyungeko, évoquantnotamment la détention depuis le 17juillet de Jean-Claude Kavumbagu,directeur du journal en ligneNetpress.Une série d'incidents armés cesdernières semaines, attribués par lepouvoir à "des bandits non identi-fiés", ont tendu le climat au

Burundi. La contestation du proces-sus électoral de mai-juin par l'oppo-sition fait planer la crainte d'unereprise de la violence dans ce paysmarqué par une guerre civile qui afait près de 300.000 morts entre1993 et 2006.

Grèce/électionsPour un scrutin comme un référendum

Près de 10 millions de Grecs votent, dimanche, pourélire leurs maires et présidents de régions, un scrutinlocal qui a pris l'allure d'un référendum sur l'austéritéadministrée au pays par le gouvernement Papan-dréou.Le scrutin constitue le premier test électoral pour lamajorité socialiste contrainte dès son arrivée au pouvoiril y a un an à faire face à une crise financière inédite.Ouvert à 07H00 locales, il doit se conclure à 19H00(05H00-17H00 GMT), les premiers résultats significat-ifs étant attendus vers 22H00 (20H00 GMT).Avec un second tour le 14 novembre, les Grecs doiventélire 13 présidents de région et 325 maires, à l'issued'une réforme juste bouclée des collectivités localescensée rendre l'administration plus efficace et moinsdépensière. Dramatisant l'enjeu alors que la grogne montait contrela cure de rigueur dictée par l'Union Européenne (UE)et le Fonds monétaire international (FMI), et qued'autres mesures impopulaires, notamment de réduction

du secteur public, restent à venir, le Premier ministre,Georges Papandréou, a demandé aux électeurs de luirenouveler clairement leur confiance. "Nous décidonsde la stabilité du pays, qui est nécessaire pour poursuiv-re les réformes évidentes que nous devons mener,même si elles sont parfois doulou-reuses", a-t-il ditaprès avoir voté dimanche. Samedi, il avait souligné"ne pas bluffer" en menaçant sinon de convoquer deslégislatives anticipées.Selon ses services, le Premier ministre s'exprimera peuaprès l'annonce des premiers résultats officiels, en l'ab-sence cette année de sondages de sortie des urnes, sac-rifiés par les médias aux impératifs d'écono-mie.Appelant à voter contre le plan de trois ans UE-FMI, l'opposition de droite d'Antonis Samaras s'est biengardée d'emboîter le pas à M. Papandréou, encore tropplombée par la désastreuse gestion de la précédenteéquipe conservatrice (2004-2010) pour représenter unealternative, selon les analystes.

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PAGE 8/HORIZONS N° 5369 DU LUNDI 8 NOVEMBRE 2010

Economie

Aviation

Accord sur le financement de l'A400M

Les pays clients de l'avion de trans-port militaire A400M d'EADS ontannoncé récemment un accord surle financement de ce programme de20 milliards d'euros, qui franchitainsi un obstacle déterminant aprèsavoir subi quatre ans de retard.L'accord reprend les modalités pro-visoires annoncées début mars,comprenant notamment une ral-longe de 3,5 milliards d'euros et lerenoncement des Etats aux pénalitésde retard auxquelles ils auraient puprétendre, a précisé le ministre de laDéfense Hervé Morin. "L'A400Mest un programme emblématiquesur lequel les Européens ne pou-vaient pas renoncer", a-t-il déclarélors d'une conférence de presse àToulouse.

Cet accord n'aura pas d'impact fin-ancier supplémentaire sur lescomptes d'EADS, a dit de son côtéLouis Gallois, président exécutif dugroupe européen d'aéronautique, dedéfense et d'espace. L'A400M, plusgros programme militaire européen,avait contraint EADS à passer en2009 une provision de 1,8 milliardd'euros, faisant plonger ses comptesdans le rouge.Chacun des sept pays devra adopterl'accord avant qu'il soit signé offi-ciellement, ce que Louis Gallois adit espérer d'ici la fin de l'année.

Objections de dernière minuteL'Allemagne, qui avait passé la plusgrosse commande avec 60 unités,en a converti sept en options, a

annoncé de son côté le ministèreallemand de la Défense.La réduction des commandes per-mettra d'économiser 670 millionsd'euros, a précisé un porte-parole duministère.Le nombre total de commandes seraramené de 180 à 170, en prenant encompte les trois A400M dont leRoyaume-Uni aurait décidé de sepasser, ramenant son total à 22.La France a de son côté commandé50 appareils, l'Espagne 27, laTurquie dix, la Belgique sept et leLuxembourg un.Selon des délégués, le fragile com-promis qui avait été obtenu a faillivoler en éclats à la dernière minuteface à de nouvelles objections,notamment sur le mécanisme deprix pour les appareils.Hervé Morin, dont l'avenir politiqueest incertain à la veille d'unremaniement ministériel, a joué deson téléphone portable afin d'em-pêcher que sa possible dernièrechance de superviser un accord nelui glisse entre les doigts, rapportentdes délégués.C'est la seconde fois que le ministresauve la mise de l'A400M par télé-phone après un précédent compro-mis obtenu en 2009 entre uneassemblée de ministres et LouisGallois pour empêcher le départ dela Grande-Bretagne du programme.Tim Hepher, avec Hans Busemannà Berlin et Cyril Altmeyer à Paris,édité par Benoît Van Overstraeten

EconomieBen Bernanke répond aux détracteurs de la Fed

Le président de la Réserve fédéraleaméricaine Ben Bernanke a répon-du vendredi aux critiques adresséespar bon nombre de pays à sa déci-sion de relancer son programmed'assouplissement quantitatif endisant qu'il était "vital" pour la sta-bilité mondiale que l'économie desEtats-Unis retrouve de la vigueur.Au bout du compte, a-t-il, le pro-gramme de 600 milliards de dollarsde rachats d'emprunts du Trésorannoncé mercredi par la Fed perme-ttra au dollar de regagner du terrainalors que son accès de faiblessedans l'anticipation de la mise enplace d'un tel programme a étédénoncé de Bogota à Pékin. Ladécision de la banque centraleaméricaine a été décriée comme uneentreprise isolée destinée à répon-dre aux seules difficultés économi-ques des Etats-Unis, ce qui laisseaugurer d'un sommet du G20 agitéla semaine prochaine.Les puissances émergentes crai-

gnent que lerepli du dollarne provoquedes secoussesdans l'économiemondiale par ler e n c h é r i s s e -ment de leurspropres mon-naies qu'ilrisque d'en-traîner, avec, àla clef, une pos-sible formationde tensionsinflationnisteset de bulles."Avec tout lerespect que jeleur dois, lapolitique desEtats-Unis n'apas de sens", a

déclaré le ministre allemand del'Economie. Ben Bernanke, enréponse à des questions posées pardes étudiants, a au contraire estiméque les efforts consentis par la Fedpour soutenir la reprise encorefragile de l'économie américaineseraient bénéfiques pour le mondeentier."Je crois qu'il est important desouligner (...) qu'une économieaméricaine forte, une économie quise reprend, est vitale non seulementpour les Américains mais aussi pourla reprise mondiale", a-t-il dit. BenBernanke a ajouté que les respon-sables de la Fed étaient pleinementconscients de l'importance du dollardans l'économie mondiale en tantque monnaie de réserve interna-tionale. "Les meilleurs fondamen-taux pour le dollar viendront quandl'économie retrouvera une crois-sance vigoureuse", a-t-il ajouté. Le président de la Réserve fédérale

a pris acte de la vive hausse ducours des matières premières, touten notant que cette évolution étaitune exception dans un contexte dehausse de prix plutôt mesuréed'autres produits. Une fois que despressions inflationnistes verront lejour, la Fed sera prête à modifierson actuelle politique monétaire trèsaccommodante pour y faire face, a-t-il poursuivi. Les taux d'intérêt dela Fed sont à un niveau proche dezéro depuis bientôt deux ans. SelonBen Bernanke, les anticipations enmatière de hausse des prix à la con-sommation semblent très basses,ajoutant que la Fed était résolue à ceque les choses restent en l'état et sedisant confiant dans la capacité dela banque centrale à agir efficace-ment dans cette optique. GlennSomerville et Mark Felsenthal,Benoit Van Overstraeten pour leservice français

Wall Street a fini en légère hausse,un mouvement de prises de béné-fices à la suite des gains importantsde la veille ayant empêché la placeboursière américaine de capitalisersur des chiffres de l'emploi du moisd'octobre très nettement supérieursaux attentes.L'indice Dow Jones des 30 indus-trielles a gagné 0,08%, soit 9,24points, à 11.444,08. Le S&P-500,plus large, a pris 4,79 points, soit0,39%, à 1.225,85. Le NasdaqComposite a avancé de son côté de1,64 point (+0,0,6%) à 2.578,96En séance, le S&P a inscrit un plushaut de l'année à 1.227,08 pointsaprès la publication par le départe-ment du Travail de 151.000 créa-tions d'emplois non agricoles lemois dernier, soit une première aug-mentation depuis mai, alors que leséconomistes n'en attendaient que60.000. Sur l'ensemble d'unesemaine marquée par la victoire descamp républicain, toujours consi-déré comme étant plus favorableaux entreprises, à la Chambre desreprésentants et par l'annonce denouvelles mesures d'assouplisse-ment quantitatif de la Réservefédérale, le S&P 500 a pris 3,6%, leDow 2,9% et le Nasdaq 2,9%.Porté par les anticipations de cesdeux évolutions, le S&P 500 ad'ailleurs bondi de quelque 16%depuis le début du mois de septem-bre, une hausse tellement pronon-cée que bon nombre d'investisseurscommencent à se demanderjusqu'où elle pourrait aller sans unepériode de correction."Les cours ont tellement monté cesderniers temps que les intervenantscherchent à tout moment à prendreleurs bénéfices. Ce phénomènepourrait empêcher une poursuite dela hausse", a estimé Joseph Greco,

directeur général de MeridianEquity Partners.Les chiffres de l'emploi du moisd'octobre sont de bon augure pourles dépenses des ménages à l'ap-proche des périodes de fêtes.Beaucoup de distributeurs ontpublié jeudi des chiffres de ventesmensuels nettement supérieurs auxattentes, ce qui a également con-forté le sentiment d'une améliora-tion de la consommation."La Fed et les chiffres de l'emploisont évidemment de facteurs desoutien pour le marché, mais ce quenous voulons vraiment voir c'estque les gens se portent mieux. Et decela nous n'aurons la preuve que parune amélioration continue deschiffres de ventes au détail", a pour-suivi Joseph GrecoAvec un recul de 2,23% à 31,08,l'action Kraft Foods a pesé sur leDow Jones, le géant agro-alimen-taire ayant déçu les investisseursaprès la publication de ventestrimestrielles moins bonnes queprévu.Starbucks, qui a également annoncéses résultats trimestriels la veille, aen revanche agréablement surprisles intervenants du marché aprèsavoir relevé sa prévision de béné-fice pour le nouvel exercice. Le titrede la chaîne de cafés a terminé enhausse de 3,76% à 30,87 dollars.Le compartiment financier a bénéfi-cié de la perspective de voir la Fed,selon des déclarations de sourcesproches du dossier jeudi, bientôtautoriser les établissements enbonne santé à augmenter le montantdes dividendes versés.JP Morgan Chase a gagné 2,86% à40,94 dollars, Bank of America1,90% à 12,36 dollars et l'indiceS&P 500 des valeurs financières2,12%.

Bourses Wall Street finit en légère

hausse à 0,08%

Social : La Grande-Bretagne envisage le travail gratuit des chômeurs

Le gouvernement britanniqueprésentera cette semaine son nou-veau plan anti-chômage.Deux semaines après avoir dévoiléun plan de rigueur sans précédent,le gouvernement britannique s'ap-prête à prendre des mesures mus-clées pour lutter contre le chômage.Ce nouveau dispositif sera présentécette semaine par le ministre britan-nique du Travail, Iain DuncanSmith. L'objectif affiché du min-istre est ambitieux : réduire lafacture des allocations, qui coûtentchaque année 190 milliards delivres sterling (220 milliardsd'euros), et "casser le cycle de ladépendance". Iain Duncan Smith décrit cenouveau plan anti-chômage comme

un "contrat" qu'il entend passeravec les 1,4 million de chômeurs delongue durée qui touchent des allo-cations hebdomadaires de 65 livressterling (75 euros). Ces derniers se verraient contraintsd'effectuer 30 heures par semainede travail bénévole, donc nonrémunéré, comme le ramassaged'ordures, le balayage des rues oul'entretien des parcs et jardins. Etce, pendant quatre semaines. Enéchange, le gouvernement comptegarantir au bénévole un nouveau"crédit universel" qui remplaceraitles catégories d'allocations exis-tantes. Si le demandeur d'emploi nese présentait pas à son poste, enrevanche, il perdrait ses allocationspendant au moins trois mois.

Redonner aux chômeurs une"routine de travail"

"Il s'agit simplement de redonneraux chômeurs une routine detravail, ce qui rendra leur profil bienplus intéressant pour un employeurqui cherche à pourvoir un poste",explique une source proche du min-istère britannique du Travail auGuardian. Par ailleurs, des sanctions comme lasuppression des allocations existentdéjà pour les bénéficiaires quirefuseraient de participer à une for-mation ou de se rendre à des entre-tiens d'embauche. Pour autant, le nouveau plan de lacoalition britannique suscite la"controverse" outre-Manche,indique le journal.

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MagazineHORIZONS N° 5369 DU LUNDI 8 NOVEMBRE 2010/PAGE 9

SantéQu'est-ce que l'arthrite ?

Le terme arthrite (du grec arthron : articulation) désigneplus d'une centaine d'affections qui se caractérisent pardes douleurs, des raideurs et de l'enflure à une ouplusieurs articulations, et dont les causes sont diverses. Il peut s'agir d'un trouble aigu ou chronique. L'arthroseet la polyarthrite rhumatoïde, des affections chroniques,sont les formes les plus fréquentes d'arthrite.Autrefois, on employait plutôt le mot rhumatismes (dulatin rheumatismus, pour " écoulement d'hu-meurs ")pour désigner toutes ces affections. Ce terme est main-tenant jugé désuet. Environ 1 adulte canadien sur 6 souffre d'une forme oul'autre d'arthrite, selon la Société d'arthrite.L'arthrite peut apparaître à la suite de traumatismes,d'infections ou par simple usure naturelle, mais peutaussi être la conséquence d'une maladie auto-immunepar laquelle le corps attaque ses propres tissus. Il arrivequ'on ne trouve aucune raison pour expliquer les symp-tômes.

Les deux principales formesL'arthrose est la plus fréquente des arthrites; on ditqu'elle se forme " à l'usure ". C'est une arthritedégénérative. La destruction par usure du cartilage quirecouvre et protège les os de l'articulation et l'apparitionde petites excroissances osseuses caractérisent cettemaladie. Elle touche surtout les articulations qui sou-tiennent une grande partie du poids corporel, commecelles des hanches, des genoux, des pieds et de lacolonne vertébrale. L'arthrose est souvent causée par unexcès de poids ou l'utilisation répétée d'une articulationpour une occupation professionnelle ou un sport,touchant par exemple les mains. Elle apparaît rarementavant la quarantaine.La polyarthrite rhumatoïde provoque de l'inflammationdans tout le corps, ce qui la distingue de l'arthrose. Il estici question d'arthrite inflammatoire. Les articulationsdes mains, des poignets et des pieds sont souvent lespremières touchées et deviennent difformes. D'autresorganes internes peuvent être atteints. Curieusement, cetype d'arthrite peut se manifester dès le début de l'âgeadulte. Cependant, l'arthrite rhumatoïde est de 2 à 3 foisplus fréquente chez les femmes que chez les hommes etse manifeste généralement vers 40 ans à 60 ans. Bienque les scientifiques n'aient pas encore découvert sacause, elle semble être d'origine auto-immune et in-fluencée par l'hérédité et les habitudes de vie, en parti-culier le tabagisme.Autres formes d'arthrite, parmi les plus courantes :Arthrite infectieuse : elle peut survenir lorsqu'uneinfection atteint directement une articulation et engen-dre de l'inflammation.Arthrite réactive : cette forme d'arthrite apparaît aussià la suite d'une infection, mais celle-ci se produitailleurs dans le corps.Arthrite juvénile : une forme rare de polyarthrite rhu-matoïde qui survient chez les enfants et les adolescents,et s'atténue souvent avec l'âge.Arthrite psoriasique : une forme d'arthrite qui s'ac-compagne de lésions de la peau typiques du psoriasis.Goutte et pseudogoutte : le dépôt de cristaux dans lesarticulations, sous forme d'acide urique en cas de goutteou de phosphate de calcium en cas de pseudogoutte,engendre inflammation et douleur, souvent dans le grosorteil en premier lieu. Les tissus conjonctifs sont formés de cellules (lesfibroblastes) et de fibres collagènes et élastiques. Ilsservent de lien et de soutien entre les autres tissus. Onles trouve dans la peau, les artères, les tendons, autourdes organes ou à la jonction entre deux tissus différents.Les tissus conjonctifs sont impliqués dans toutes lesarthrites inflammatoires.Lupus : il est considéré comme une forme d'arthritepuisqu'il fait partie des maladies auto-immuneschroniques. Il s'agit d'une maladie des tissus conjonctifspouvant causer, dans sa forme la plus répandue et laplus grave, une inflammation de la peau, des muscles,des articulations, du coeur, des poumons, des reins, desvaisseaux sanguins et du système nerveux.Polymyosite : une maladie rare qui cause de l'inflam-mation dans les muscles, qui perdent alors de leur force.Sclérodermie : une maladie auto-immune chroniquecaractérisée par un durcissement de la peau et uneatteinte des tissus conjonctifs. Elle peut toucher lesarticulations et causer les symptômes typiques del'arthrite de type inflammatoire. La sclérodermie sys-témique peut atteindre les organes internes, tels lecoeur, les poumons, les reins et le système digestif.Spondylarthrite ankylosante : une inflammationchronique des articulations des vertèbres du dos qui sedéveloppe progressivement et entraîne une raideur etune douleur au dos, au torse et aux hanches. Syndrome de Sjögren : une maladie auto-immune gravequi touche d'abord les glandes et les muqueuses desyeux et de la bouche, provoquant une sécheresse de ces

organes par diminution de la production de larmes et desalive. Dans sa forme primaire, elle n'atteint que cesglandes. Dans sa forme secondaire, elle peut être asso-ciée à d'autres maladies auto-immunes, tels l'arthriterhumatoïde et le lupus.D'autres maladies sont en lien avec différentes formesd'arthrite et se développent parfois en association avecelles, comme la fasciite plantaire, la fibromyalgie, lamaladie de Lyme, la maladie osseuse de Paget, lamaladie de Raynaud et le syndrome du canal carpien. La plupart des maladies arthritiques sont chroniques.Certaines vont entraîner la détérioration de structuresarticulaires. En effet, la raideur diminue la mobilité del'articulation et les muscles qui l'entourent s'atrophient,ce qui accélère la progression de la maladie. Avec letemps, le cartilage s'effrite, l'os s'use et l'articulationpeut se déformer.

Symptômes de l'arthriteLes différentes formes d'arthrite ont leurs propressymptômes et leur propre évolution qui varient consi-dérablement selon les individus. Notons tout de même que l'enflure, la raideur, ladouleur et la rougeur à une ou des articulations sontcommunes à tous les types d'arthrites. L'arthrose semanifeste plus fréquemment par la douleur et la raideur.Les arthrites de type inflammatoire, comme l'arthriterhumatoïde, sont souvent accompagnées d'enflure et derougeur. Dans ce type d'arthrite, la douleur et la raideursont généralement plus grandes le matin ou seulementcertains jours.

Prévention de l'arthriteIl existe divers moyens pour prévenir l'arthrite

dégénérative, comme l'arthrose. Le moyen le plus effi-cace est certainement le maintien d'un poids santé. Pourconnaître les autres moyens, consultez notre ficheArthrose. Cependant, on en connaît très peu sur laprévention des formes d'arthrite inflammatoire. Plusieurs personnes arthritiques, peu importe le typed'arthrite, parviennent à diminuer leurs douleurs enmodifiant leurs habitudes de vie et en ayant recours àdivers praticiens de la santé (physiothérapeutes ou kiné-siologues, ergothérapeutes, massothérapeutes, etc.).

La douleur arthritiqueQu'elle se manifeste de manière aiguë ou chronique, ladouleur s'avère une dure réalité pour les personnesarthritiques : elles doivent d'abord apprendre à l'ac-cepter pour ensuite tenter de la contrôler le mieux pos-sible. Son intensité varie en fonction de l'alternance despoussées d'arthrite et des rémissions, et peut nuiregravement à la qualité de vie (jusqu'à exiger des limita-tions dans les activités et des arrêts de travail). On ne comprend pas encore tous les mécanismesbiologiques impliqués dans la genèse de la douleurarthritique. Tout de même, il semble que l'appauvrisse-ment des tissus en oxygène joue un rôle de premierplan. Ce manque d'oxygène est lui-même causé par l'in-flammation dans les articulations et les tensions dansles muscles. C'est pourquoi tout ce qui aide à détendreles muscles ou qui favorise la circulation sanguine dansles articulations soulage la douleur. Par ailleurs, lafatigue, l'anxiété, le stress et la dépression augmententla perception de la douleur.Voici divers moyens d'atténuer la douleur et la raideur,du moins temporairement.

Le repos, la relaxation et le sommeilLa première arme contre la douleur arthritique serait lerepos, surtout pour les personnes chez qui le stress,l'anxiété et la fatigue nerveuse sont très présents. Desexercices respiratoires, des techniques mentales derelaxation et la méditation sont autant de manièresd'aider l'organisme à atteindre la détente. Il est recom-mandé de profiter de nuits de sommeil d'au moins 8 à10 heures pour minimiser les douleurs.

La maladie de Parkinson :Une déperdition d'énergie cérébrale

La maladie de Parkinson pourrait résulter d'une déperdition d'énergie dansle cerveau qui commence des années avant l'apparition des symptômes,selon une nouvelle étude américaine. Si cela se confirme, la stimulation dela production d'énergie dans les cellules cérébrales pourrait retarder l'ar-rivée de la maladie dont on ne sait aujourd'hui que traiter les effets. C'est une observation très importante et intéressante qui ouvre la voie à denouvelles cibles thérapeutiques", estime le Dr Flint Beal, du Weill CornellMedical College de New York, qui n'a pas pris part à l'étude. Selon lui, lesscientifiques prévoient déjà des tests cliniques pour vérifier si un traitementactuellement utilisé contre le diabète, la pioglitazone, peut aussi servircontre la maladie de Parkinson, en ciblant un des gènes impliqués.En jeu, de petites centrales énergétiques qui se trouvent au coeur de lacellule: les mitochondries. Les scientifiques pensent de plus en plus qu'undysfonctionnement des mitochondries jouerait un rôle dans certaines ma-ladies dégénératives du cerveau. Sachant que les cellules cérébralesreprésentent environ 2% du poids du corps mais consomment 20% de sonénergie, une "fuite" pourrait avoir des conséquences graves à long terme."Ce pourrait être l'une des racines de la maladie de Parkinson", estime leDr Clemens Scherzer, de l'hôpital Brigham and Women de l'universitéd'Harvard, à Boston.Dans le monde, cinq millions de personnes, dont environ dont 1,5 millionaux Etats-Unis, souffrent de la maladie de Parkinson, qui se caractérise pardes tremblements de plus en plus importants et une raideur des membres.Les patients perdent petit à petit leurs cellules cérébrales qui produisent ladopamine, une substance chimique clé du circuit de contrôle de la motric-ité. Il n'existe aucun traitement, même si la dopamine et l'implantationd'électrodes dans le cerveau peuvent soulager certains symptômes. Al'heure actuelle, personne ne connaît l'origine de la maladie de Parkinson.Pour trouver des indices génétiques, le Dr Scherzer a réuni une équipe dechercheurs internationaux qui ont étudié plus de 300 échantillons de tissucérébral provenant de patients parkinsoniens, de patients sans symptômesmais dont le cerveau montrait des signes débutants de maladie deParkinson et de personnes dont le cerveau semblait normal.Ils ont même découpé au rayon laser les neurones producteurs de dopaminedans la région la plus touchée du cerveau, la substance noire, et ontexaminé l'activité génétique: l'équipe a découvert dix séries de gènes fonc-tionnant en sous-régime chez les patients parkinsoniens, des gènes quijouent différents rôles dans la production d'énergie mitochondriale. Cesgènes étaient également paresseux chez les personnes présentant des signesavant-coureurs de Parkinson. Et tous étaient sous le contrôle de ce que leDr Scherzer appelle un gène régulateur supérieur, le PGC-1alpha, respon-sable de l'activation de beaucoup d'autres gènes qui maintiennent et répar-ent les centrales énergétiques mitochondriales. Pourrait-on alors pousser enrégime le PGC-1alpha pour stimuler les gènes mitochondriaux et protégerle cerveau? Pour le savoir, les chercheurs ont testé les neurones producteursde dopamine chez des rats traités de façon à déclencher une lésion simi-laire au Parkinson. Et cela n'a pas manqué: stimuler le gène régulateursupérieur a prévenu cette lésion.On savait qu'une forme rare et héréditairede la maladie de Parkinson était due à un gène mutant impliqué dans l'ac-tivité mitochondriale. Un pesticide, la roténone, qui peut tuer les cellules àdopamine et déclencher des symptômes du Parkinson chez l'animal, est parailleurs toxique pour la mitochondrie, tout comme le MPTP, une autre sub-stance chimique qui déclenche aussi le Parkinson. "Il va devenir de plus enplus difficile de penser que les mitochondries ne jouent qu'un rôle sec-ondaire dans la maladie de Parkinson", estime pour sa part le Dr TimothyGreenamyre, de l'université de Pittsburgh. Le Dr Beal dirige de son côtéune étude sur l'impact de hautes doses d'un nutriment, le coenzyme Q10,considéré comme important dans la production d'énergie mitochondriale.Les résultats sont attendus pour 2012. Mais le Dr Scherzer avertit: lespatients parkinsoniens ont en moyenne perdu 70% de leurs neuronesdopaminergiques au moment du diagnostic. Si colmater une fuite d'énergiecérébrale peut changer quelque chose, il faudra trouver un moyen de dépis-ter le Parkinson beaucoup plus tôt. "Je ne crois pas qu'on puisse remonterle temps", souligne-t-il.

Sciences Traces de pas d'un bébé dinosaure :

il courait deboutPrésentée le 1er novembre lors dela réunion annuelle de la sociétégéologique américaine, à Denveraux Etats-Unis, l'étude desempreintes fossilisées d'undinosaure juvénile montre quel'animal courait debout, aux côtésd'un adulte qui marchait à quatrepattes. Speedy le Sauropode",comme le surnomme MatthewMossbrucker, directeur du Muséed'histoire naturelle de Morrison(Colorado), était un bébédinosaure sauropode, pro-bable-ment de l'espèce "apatosaure" ("lézard trompeur"), anciennement appelée"brontosaure". Il y a 148 millions d'années, il a laissé dans le sol du site deMorrison une série de traces de pattes, à peine du diamètre d'une tasse àcafé, parallèles à celles d'un congénère adulte. L'écart entre les tracessuggère que le jeune, de la taille d'un petit chien, était en train de courir...sur ses pattes arrière, car aucune empreinte de ses pattes antérieures n'a ététrouvée. Pour le Dr. Robert T. Bakker, du Musée de sciences naturelles deHouston, cette découverte, faite il y a cinq ans par le personnel du muséede Morrison, est précieuse : seule trace connue de course d'un sauropode,qui plus est du plus petit spécimen recensé, elle fera l'objet d'études com-plémentaires par les biomécaniciens. "Morrison était-il une nursery pourapatosaure ?', s'interroge le scientifique.

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PUBLICITÉ

COMMUNIQUE

Le Port Autonome de Nouadhibou convoque

l'ensemble du personnel à se présenter au service

des ressources humaines dans un délai maximum

de 72 heures à compter du lundi 08 novembre

2010.

Passé ce délai, tout agent absent sera considéré en

situation irrégulière.

Les agents en congé ne sont pas concernés par la

présente convocation.

La Direction Générale

Avis d'appel d'offresRéférence : AO GREET- 2010-004

Dans le cadre d'un projet d'électrification rurale dans le Brakna,

le GRET envisage d'attribuer un marché de fournitures pour la

fourniture de 45 (quarante cinq) réfrigérateurs/congélateurs

solaires.

Le dossier d'appel d'offres peut être obtenu gratuitement à

l'adresse suivante :

GRET, rue Mamadou Konaté, ZRA 643 (face à AFD),

Nouakchott

Les offres doivent être conformes aux conditions définies par le

Dossier d'Appel d'Offres et être remises sous pli fermé auprès du

bureau du GRET à Nouakchott au plus tard le dimanche 5

décembre 2010 à 10h (heure locale). L'ouverture des plis aura

lieu à la même date.

Pour toute demande d'informations, vous pouvez contacter le

GRET au (+222) 269 0036.

Le Représentant du GRET en Mauritanie

Réalisation d'un film documentaire sur le pro-gramme de rapatriement et de réintégrationdes réfugiés mauritaniens du Sénégal

1. Contexte et objectif de l'appel à proposition:Dans le cadre de son programme de rapa-triement et de réintégration des réfugiés mau-ritaniens du Sénégal, le Haut Commissariatdes Nations Unies pour les Réfugiés(UNHCR) souhaite procéder au recrutementd'un prestataire de service pour la réalisation(production, post production) d'un documen-taire d'environ 22 minutes destiné à une diffu-sion publique. Ce film documentaire a pourobjectif de présenter les activités mises enœuvre par l'UNHCR Mauritanie et ses parte-naires dans le cadre dudit programme.

2. Eligibilité :Sont éligibles toutes les entreprises nationalesspécialisées dans la communication audiovi-suelle qui exercent en Mauritanie et qui répon-dent aux critères suivants :- Disposer d’une reconnaissance juridiqueet/ou d'un agrément en cours de validité ;- Justifier d'une expérience solide en matièrede réalisation de films documentaires et/ou defilms institutionnels ;- disposer de capacités techniques suffisantesen communication notamment dans la produc-tion de supports audiovisuels ;- Fournir au moins deux productions des cinqdernières années ;- Etre créatif et original.

Tout soumissionnaire n'ayant pas respecté lescritères ci-dessus est automatiquement élimi-né.

NB : Une expérience professionnelle avecles agences des Nations Unies ou avec des

institutions nationales ou internationalesdans le cadre de l'exécution de projets si-milaires est un atout.

3. Soumission et composition dossier :Le dossier de candidature devra être déposésous pli fermé à la Représentation del'UNHCR au plus tard le jeudi 18 novembre à12 h précises avec la mention ''Offre - filmdocumentaire UNHCR/Mauritanie", dansl'angle gauche et ''A n'ouvrir qu'en commis-sion" dans l'angle droit et adressée à :

Madame la Représentante de l'UNHCRMauritanie Ilot K N°143, Route de la cor-niche, B.P. 4405- Nouakchott Mauritanie

Les pièces à joindre au dossier sont les sui-vantes :

- Une note de présentation de votre structure ;- Une copie de votre statut ;- Une copie du récépissé/agrément de votrestructure ;- Toute référence utile justifiant l'expériencedu prestataire de service ainsi que les attesta-tions certifiant le travail accompli ;- Une lettre de manifestation d'intérêt reflétantvotre adhésion et engagement à pouvoir exé-cuter correctement les responsabilités énumé-rées dans les termes de référence ;- Une offre technique précisant le matérielutilisé, le profil (CV) des intervenants et l'or-ganisation de l'équipement mise en place ;- Une proposition financière pour la réalisationdu documentaire indiquant la décompositiondu prix dans son intégralité.

NB : Les termes de référence détaillés sontdisponibles à la Représentation du HCR.

COMMUNIQUE

Le Commissariat à la Sécurité Alimentaire

met en vente aux enchères publiques

10662 tonnes de riz, don du gouvernement

japonais dans le cadre de son programme

KR 2009 en 4 lots distincts :

Lot 1 : 4162 tonnes

Lot 2 : 3000 tonnes

Lot 3 : 2000 tonnes

Lot 4 : 1500 tonnes

Les opérateurs économiques et les sociétés

de la place désireux de participer à cette

vente aux enchères sont convoqués, le

dimanche 5 décembre 2010 à 14 heures

dans la salle de réunion au 1er étage au

siège du CSA immeuble Nasr.

Fournitures de 45 (quarante-cinq)

réfrigérateurs/congélateurs solaires

AVIS DE RECRUTEMENT

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HORIZONS N° 5369 DU LUNDI 8 NOVEMBRE 2010/PAGE 11

ANNONCES

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION ÉDITÉ PAR L’AGENCE

MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR

DE PUBLICATION

Cheikhna Ould Nenni Ould Moulaye Zeine

DIRECTEUR

DE LA RÉDACTION

Ely Ould Abdellah

RÉDACTEUR EN CHEF

Saleh Ould Abeïdalla

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION

Abdel Kader Sy

RESPONSABLE DE LA MAQUETTE

Tijani Diop dit Sidi Mohamed

TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

A.M.I.

Siège social : Ksar, avenue BourguibaB.P. 371/467 Tél: +222 525 29 70/525 29 40Fax : +222 525 55 20 - E-mail : [email protected]

Site Internet : www.ami.mr

HORIZONS

COMMUNIQUE

La Commission Nationale Préparatoiredu cinquantenaire de l'indépendancenationale publie quotidiennement, à partirdu 1er novembre, dans le cadre des fes-tivités commémoratives de cet anniver-saire, un article et une interview, à traversles colonnes des quotidiens Chaab etHorizons et sur le site de l'AMI.

Avis de Recrutement

Grande entreprise recrute :

��Un Informaticien confirmé (Bac + 4 ou plus)

�� Un (e) Responsable des Ressources Humaines (Bac + 4 ou plus)

� Un Financier (Bac + 4 ou plus)

� Une assistante de Direction (Bac + 2 ou plus)

Rémunération motivante et bonnes perspectives de carrière

Adressez votre CV + photo sous pli fermé à l’adresse suivante:

Immeuble BMCI, N° 215 – Nouakchott

Qui répercutera

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Sidi-Brahim dit DIENG

SSPORTSPORTS

Rencontre sportive sino-africaine

Retour de la délégation

culturelle et sportive Une délégation du ministère de la culture, de lajeunesse et des sports a regagné Nouakchott hierdimanche, après avoir participé, avec 17 autres Etatsfrancophones, à une rencontre sportive sino-africaine,organisée à Pékin du 12 octobre au 1er novembre 2010.A ce propos, le conseiller chargé des activités aucabinet de la ministre de la culture, de la jeunesse et dessports, M. Sid'Ahmed Ould Houssein, a déclaré aureporter de l'Agence Mauritanienne d'Information(AMI): "la rencontre a porté sur plusieurs volets dont leplus important est un exposé présenté par un expertchinois sur les infrastructures sportives réalisées dansce pays et les mesures prises pour que ces installationssoient développées et modernisées en permanence". Ila également souligné que "la délégation mauritaniennea fait, devant les participants, un exposé sur l'état desinstallations sportives du pays, particulièrement ducomplexe olympique de Nouakchott, réalisé dans lecadre de la coopération sino-mauritanienne au débutdes années 80". L'exposé présenté par la délégationmauritanienne a mis en exergue les besoins du pays enmatière de formation, d'encadrement et de mainte-nance. En outre, le conseiller a loué la disponibilitémanifestée par les organisateurs de la rencontre pour

apporter leur soutien à la Mauritanie "ce qui permettrade développer davantage les relations entre les deuxpays, notamment dans les domaines de la formation, del'encadrement et de la réalisation des infrastructuressportives" a-t-il ajouté. Il a également précisé que lesdélégations participantes des Etats africains ont effec-tué une visite de terrain qui leur a permis de s'inspirerdes installations sportives telles que des stades en sallestrès développés, que la Chine a pu réaliser avant d'abri-ter les jeux olympiques.

Le Bayern Munich a décroché dans la douleur le match nul sur la pelousede la lanterne rouge M'gladbach et recule au neuvième rang de laBundesliga. Avec une nouvelle défaite, Mayence lâche prise et offre auBorussia la possibilité de faire la différence dimanche, en conclusion de la11e journée.La route est encore longue pour Louis Van Gaal et les siens.Qualifié en milieu de semaine pour les huitièmes de finale de la Ligue deschampions avec une quatrième victoire en autant de journées, le BayernMunich n'a pas encore cette maîtrise sur les affaires domestiques. En toutefin de match, son capitaine Philipp Lahm lui a évité l'humiliation d'unedéfaite sur la pelouse de la lanterne rouge Mönchengladbach (84e). Maisle petit point ainsi décroché n'arrange guère les affaires du champion entitre. Invaincu sur les quatre dernières journées (deux victoires et deuxnuls), le Bayern Munich avance à tous petits pas, et pointe désormais auneuvième rang de la Bundesliga, à neuf points du leader. Dimanche,Hanovre, qui accueille Dortmund, et le Werder Brême, en déplacement àStuttgart, ont l'occasion de faire basculer les équipiers de Lahm dans ladeuxième moitié de classement. Handicapé par de multiples absences dansle secteur offensif, le Bayern avait pourtant su prendre les devants avant lami-temps, par l'intermédiaire de Bastian Schweinsteiger (40e). Mais l'in-ternational allemand a ensuite raté un penalty (42e) et une nouvelle fois, lesecteur défensif, en souffrance depuis le début de la saison (treize butsencaissés en onze rencontres) , a cédé. L'adversaire du jour n'avait pourtantinscrit que trois buts depuis le début du championnat.

COMMUNIQUELe Docteur HOBALLAH Yssam du cabinet den-taire EL HANANE informe son aimable clientèledu changement d'adresse qui se situe à "l'Ilot K"suivant le plan ci-dessous:

BundesligaLe Bayern dans le rouge

L'Agence Mauritanienne d'Information et la CaisseNationale de Sécurité Sociale viennent de signer unprotocole d'accord portant sur le payement des arriérésde cotisation du personnel de l'AMI pour plusieursannées.

A cet effet, la Direction Générale de l'AMI demandeaux agents et retraités de cette institution de prendrecontact, dès dimanche 31 Octobre 2010, avec la direc-tion de la CNSS pour les modalités de payement desprestations sociales au titre des années 2008, 2009 et2010.

Avis

CAN Femmes / 2010-11-07Les Bayana Bayana éliminent les Aigles dames du Mali

Les Aigles dames tombent lourdement devant lesBayana Bayana sur le score de 4 buts à 0, à l'occasionde leur dernier match du groupe A. Le Mali ne dispu-tera pas la demi-finale de la Can féminine 2010. Il a étébattu par l'Afrique du Sud sur le score de 4 buts à 0 auSinaba stadium de Johannesbourg. Cette rencontreprésentait pourtant un enjeu important pour les deuxéquipes. Elles totalisaient trois points chacune, en deuxrencontres. Le Mali avait absolument besoin d'une vic-toire, pour obtenir le second ticket de qualification dugroupe A. Même un match nul était fatal pour lui. LaTanzanie déjà éliminée, jouait contre le Nigeria, à lamême heure, au Makhulong stadium. Le Nigeria était déjà qualifié après ses deux victoiresconsécutives (5-0 face au Mali et 2-1 devant l'Afrique

du Sud). Les Bayana Bayana, poussées par le public,enflamment le match. Les Aigles dames du Mali parvi-ennent à contenir la fougue de leurs adversaires. LeMali s'offre la première occasion de but (17ème), maisDiaty N'diaye, la capitaine du Mali, trop altruiste,préfère un centre en retrait inutile pour Basira Touré aulieu de frapper. Les Bayana Bayana répliquent par uncoup franc (22ème) le tir en force par Van Wyk, estdétourné en corner par Samake Goundo, la gardiennede buts du Mali. Le corner qui s'en suit ne donne rien.L'Afrique du Sud pousse, obtient quatre autres corners.Mais, le ballon est placé chaque fois dans le décor parses attaquants. Celui de la 30ème minute, le septième,sera payant. Amanda Dlamini, de sa détente verticale, va dominertout le monde pour rabattre le ballon de la tête. LesBayana Bayana, malgré la réplique du Mali, mènent auscore jusqu'à la mi-temps. A la deuxième mi-temps,Amanda Dlamini marque le deuxième but, son doublé,à la suite d'un loupé de la défense malienne. Sur leterrain, les joueuses du Mali baissent la garde et donnel'occasion à Jermaine Seoposenwe, rentrée en deuxièmemi-temps, de marquer le troisième but (39ème). SisterAmanda va " tuer le match " en inscrivant le quatrièmebut sud-africain (90ème).Matlou Noko, l'attaquant desBayana Bayana, n'a pas marqué de but au cours de cetterencontre. Elle qui, le 9 octobre dernier, avait inscrit undoublé à l'occasion du match amical entre le Mali etl'Afrique du Sud au Makhulong stadium. Un match auterme duquel les deux équipes avaient fait un match nul(2-2). En cinq participations à la Can féminine, le Malin'a jamais disputé de demi-finale. Il sort de la compéti-tion avec 11 buts encaissés eQn trois matchs, contre 2marqués. L'Afrique du Sud affrontera le premier dugroupe B jeudi prochain en demi-finale. Cet adversairesera connu à l'issue des rencontres du groupe B dedemain, où le Cameroun, la Guinée équatoriale et leGhana sont en course.

CAN U-17 /2011Le Ghana bat le Sénégal : 2-0

Les Black Starlets du Ghana ont fit un pas vers la qua-lification pour la CAN U-17 en disposant du Sénégalsamedi après-midi. Les deux buts ont été inscrits parHamza Zakari et le remplaçant Joseph Gordon, maisl'absence du buteur-maison Mohamed Nasiru, blessé, alourdement pénalisé la ligne d'attaque ghanéenne. Enrevanche les Sénégalais, bien regroupés en défenseavec Papa Faye, Ibrahim Diedhou, Hewe Diedhou etZain Nassadan ont fait bonne garde jusqu'à la fin oupresque de la rencontre quand les Ghanéens ont réussià se frayer à deux reprises le chemin des buts. " C'est unrésultat positif " déclarait l'entraîneur ghanéenFrimpong Manso à la fin de la rencontre ajoutant qu'ilétait " satisfait de ses joueurs dont le résultat permetd'envisager la qualification pour le tournoi final ". Sonhomologue sénégalais, Boucounta Cissé n'était pasabattu par la défaite : "c'est dommage que nous n'ayons

pas tenu le match nul jusqu'u bout. 2-0, rien n'est encorejoué. Nous pouvons refaire notre handicap dans quinzejours à Dakar. Nous sommes tout à fait capables deréaliser ce qu'ils ont fait chez eux ".