Constructeur de routes

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27.00 50.00 135.00 135.00 126.50 126.50 CR.01 F CHAMP PROFESSIONNEL CONSTRUCTION DE VOIES DE COMMUNICATION ASPHALTAGE/EXCAVATION/BORDURE PELLE MÉCANIQUE/CHARGEUR SUR PNEUS/DUMPER CONSTRUCTEUR/ CONSTRUCTRICE DE ROUTES CFC ASSISTANT-CONSTRUCTEUR/ ASSISTANTE-CONSTRUCTRICE DE ROUTES AFP

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Brochure d'information : costructeur de routes AFC et assistant-constructeur de routes CFC

Transcript of Constructeur de routes

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Préparer et piqueterMettre en place des signalisations routières et des barrières. Piqueter le chantier selon les plans. Niveler les points de référence.

Régler et verserMettre en forme le coffre et verser le tout-venant. Compacter le sol avec un rouleau, une dameuse ou une plaque vibrante.

Conduites industriel-les et bétonnageCreuser et étayer des tranchées. Poser des conduites et des cham bres. Construire des coffrages, poser des aciers d’armature et couler du béton.

Bordures et pavagesPoser des bordures en béton, en pierre et en pavés. Bétonner et paver de petites surfaces.

Réaliser des revêtementsPoser le revêtement bitumineux avec une fi nisseuse ou à la main. Le compacter au rouleau. Poser les couvercles des regards et faire les raccords.

Chaque fois que tu sors de chez toi, tu utilises des routes. Les plus de 70 000 kilomètres de routes du réseau suisse ont été réalisés par des constructrices et des constructeurs de routes. Mais les constructeurs de routes savent bien plus. Ils construisent des places et des trottoirs, des pistes cyclables et des chemins pédestres, des murets et des escaliers, des giratoires et des îlots de circulation. Parfois, même des tracés de voies de chemin de fer. Ils sont également responsables des «entrailles» des routes: les constructeurs de routes posent des conduites électriques et des canali-sations dans le sol, de même que des chambres de visite.

La construction de routes se fait aussi avec des machines et des engins de chantier. Finisseuses, rouleaux vi-brants, petites pelles mécaniques et dumpers sont utilisés sur presque tous les chantiers routiers. Certains engins sont conduits par des conductrices ou des conducteurs spécialement formés. D’autres peuvent également être conduits par des apprentis. Mais l’instrument de travail le plus important reste ta tête. Le métier de constructeur de routes est sou-vent sous-estimé. Le travail est en effet assez exigeant. Avant de faire intervenir les machines, tu dois étudier les plans et piqueter le chantier avec des appareils à laser et des instruments de nivellement.

Les constructrices et les constructeurs de routes sont de véritables sportifs d’équipe. Il est très rare que tu travailles seul. La plupart du temps, tu travailles avec ton groupe et ton contremaître. Il est donc important que tu t’intègres parfaitement dans le groupe. Bien que la construction de routes soit un travail d’équipe, tu sais travailler de manière autonome, voire diriger de petits chantiers.

UN MÉTIER DIVERSIFIÉ.28/

TRAVAILLER AVEC DES MACHINES ET LES MAINS.41/

CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES – UN MÉTIER POUR TOI?EXIGENCES.01/

Tu aimes travailler avec tes mains et tu as une certaine force physique.

Tu as une santé robuste. Le vent et la pluie ne te dérangent pas.

Tu fais preuve de persévérance et tu n’abandonnes pas facilement.

On peut compter sur toi, et tu es toujours à l’heure.

Tu communiques aisément et tu travailles volontiers en équipe.

A l’école, tu es à l’aise en mathématiques et en géométrie. Tu as une excellente vision dans l’espace.

LES BONS CÔTÉS DU MÉTIER.02/

La construction de routes n’est pas un travail de bureau. Tu travailles physiquement et tu es toujours dehors.

La construction de routes est un sport d’équipe. Les constructrices et les constructeurs de routes ne travaillent jamais seuls.

Pose de revêtement, travaux de terrassement, pose de conduites industrielles, pavage – la construction de routes est un métier très diversifi é. Tu ne t’ennuieras jamais.

Tes possibilités sur le marché du travail sont excellentes.

Les constructeurs de routes sont bien payés.

Les constructeurs de routes ont de très bonnes possibilités de perfectionnement et de carrière.

CE QUI FAIT AUSSI PARTIE DU MÉTIER.03/

La construction de routes ne se fait pas seulement par beau temps. Tu es dehors par tous les temps.

Bien que des machines soient aujourd’hui disponibles pour la plupart des travaux, la construction de routes est un travail physiquement éprouvant.

Dans de rares cas, le travail le week-end est indispensable. Suivant la saison et le travail, la journée de travail peut aussi, parfois, se terminer assez tard.

∆ AIMERAIS-TU DEVENIR CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES? Adresse-toi à une entreprise de ta région pour faire un stage de découverte. Tu y seras le/la bienvenu/e.

IMPRESSUM: Editeur: Fédération Infra, Weinbergstrasse 49, case postale, 8042 Zurich, www.infra-suisse.chMise en page et graphisme: Eclipse Studios, www.eclipsestudios.ch | Photos: Stefan Schaufelberger, www.kamerawerk.chUn grand merci à toutes les personnes et entreprises ayant participé à ce projet. Cette brochure peut être commandée gratuitement à la Fédération Infra.3ème édition 2014. © 2010 Fédération Infra, Zurich. Tous droits réservés.40.0040.00

∏∆CR.01/69.00

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CHAMP PROFESSIONNEL CONSTRUCTION DE VOIES DE COMMUNICATIONASPHALTAGE/EXCAVATION/BORDUREPELLE MÉCANIQUE/CHARGEUR SUR PNEUS/DUMPER

CONSTRUCTEUR/CONSTRUCTRICE DE ROUTES CFC

ASSISTANT-CONSTRUCTEUR/ASSISTANTE-CONSTRUCTRICE DE ROUTES AFP

Avant de mettre en place le revêtement, le coffre de la route est mis en forme. La hauteur et la pente sont réglées précisément.

Les bords du revêtement sont découpés et ajustés aux caniveaux, couvercles et grilles.

Le constructeur de routes a excavé la fouille et l’a sécurisée au moyen d’étais.

Les bordures sont réalisées avant de mettre en place le bitume.

Le revêtement est mis en place avec une fi nisseuse ou à la main.

Le revêtement encore chaud est compacté au rouleau pour assurer sa planéité et sa solidité.

Les bordures contribuent à la longévité et à l’esthétique des voies de circulation.

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Préparer et piqueterMettre en place des signalisations routières et des barrières. Piqueter le chantier selon les plans. Niveler les points de référence.

Régler et verserMettre en forme le coffre et verser le tout-venant. Compacter le sol avec un rouleau, une dameuse ou une plaque vibrante.

Conduites industriel-les et bétonnageCreuser et étayer des tranchées. Poser des conduites et des cham bres. Construire des coffrages, poser des aciers d’armature et couler du béton.

Bordures et pavagesPoser des bordures en béton, en pierre et en pavés. Bétonner et paver de petites surfaces.

Réaliser des revêtementsPoser le revêtement bitumineux avec une fi nisseuse ou à la main. Le compacter au rouleau. Poser les couvercles des regards et faire les raccords.

Chaque fois que tu sors de chez toi, tu utilises des routes. Les plus de 70 000 kilomètres de routes du réseau suisse ont été réalisés par des constructrices et des constructeurs de routes. Mais les constructeurs de routes savent bien plus. Ils construisent des places et des trottoirs, des pistes cyclables et des chemins pédestres, des murets et des escaliers, des giratoires et des îlots de circulation. Parfois, même des tracés de voies de chemin de fer. Ils sont également responsables des «entrailles» des routes: les constructeurs de routes posent des conduites électriques et des canali-sations dans le sol, de même que des chambres de visite.

La construction de routes se fait aussi avec des machines et des engins de chantier. Finisseuses, rouleaux vi-brants, petites pelles mécaniques et dumpers sont utilisés sur presque tous les chantiers routiers. Certains engins sont conduits par des conductrices ou des conducteurs spécialement formés. D’autres peuvent également être conduits par des apprentis. Mais l’instrument de travail le plus important reste ta tête. Le métier de constructeur de routes est sou-vent sous-estimé. Le travail est en effet assez exigeant. Avant de faire intervenir les machines, tu dois étudier les plans et piqueter le chantier avec des appareils à laser et des instruments de nivellement.

Les constructrices et les constructeurs de routes sont de véritables sportifs d’équipe. Il est très rare que tu travailles seul. La plupart du temps, tu travailles avec ton groupe et ton contremaître. Il est donc important que tu t’intègres parfaitement dans le groupe. Bien que la construction de routes soit un travail d’équipe, tu sais travailler de manière autonome, voire diriger de petits chantiers.

UN MÉTIER DIVERSIFIÉ.28/

TRAVAILLER AVEC DES MACHINES ET LES MAINS.41/

CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES – UN MÉTIER POUR TOI?EXIGENCES.01/

Tu aimes travailler avec tes mains et tu as une certaine force physique.

Tu as une santé robuste. Le vent et la pluie ne te dérangent pas.

Tu fais preuve de persévérance et tu n’abandonnes pas facilement.

On peut compter sur toi, et tu es toujours à l’heure.

Tu communiques aisément et tu travailles volontiers en équipe.

A l’école, tu es à l’aise en mathématiques et en géométrie. Tu as une excellente vision dans l’espace.

LES BONS CÔTÉS DU MÉTIER.02/

La construction de routes n’est pas un travail de bureau. Tu travailles physiquement et tu es toujours dehors.

La construction de routes est un sport d’équipe. Les constructrices et les constructeurs de routes ne travaillent jamais seuls.

Pose de revêtement, travaux de terrassement, pose de conduites industrielles, pavage – la construction de routes est un métier très diversifi é. Tu ne t’ennuieras jamais.

Tes possibilités sur le marché du travail sont excellentes.

Les constructeurs de routes sont bien payés.

Les constructeurs de routes ont de très bonnes possibilités de perfectionnement et de carrière.

CE QUI FAIT AUSSI PARTIE DU MÉTIER.03/

La construction de routes ne se fait pas seulement par beau temps. Tu es dehors par tous les temps.

Bien que des machines soient aujourd’hui disponibles pour la plupart des travaux, la construction de routes est un travail physiquement éprouvant.

Dans de rares cas, le travail le week-end est indispensable. Suivant la saison et le travail, la journée de travail peut aussi, parfois, se terminer assez tard.

∆ AIMERAIS-TU DEVENIR CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES? Adresse-toi à une entreprise de ta région pour faire un stage de découverte. Tu y seras le/la bienvenu/e.

IMPRESSUM: Editeur: Fédération Infra, Weinbergstrasse 49, case postale, 8042 Zurich, www.infra-suisse.chMise en page et graphisme: Eclipse Studios, www.eclipsestudios.ch | Photos: Stefan Schaufelberger, www.kamerawerk.chUn grand merci à toutes les personnes et entreprises ayant participé à ce projet. Cette brochure peut être commandée gratuitement à la Fédération Infra.3ème édition 2014. © 2010 Fédération Infra, Zurich. Tous droits réservés.40.0040.00

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CHAMP PROFESSIONNEL CONSTRUCTION DE VOIES DE COMMUNICATIONASPHALTAGE/EXCAVATION/BORDUREPELLE MÉCANIQUE/CHARGEUR SUR PNEUS/DUMPER

CONSTRUCTEUR/CONSTRUCTRICE DE ROUTES CFC

ASSISTANT-CONSTRUCTEUR/ASSISTANTE-CONSTRUCTRICE DE ROUTES AFP

Avant de mettre en place le revêtement, le coffre de la route est mis en forme. La hauteur et la pente sont réglées précisément.

Les bords du revêtement sont découpés et ajustés aux caniveaux, couvercles et grilles.

Le constructeur de routes a excavé la fouille et l’a sécurisée au moyen d’étais.

Les bordures sont réalisées avant de mettre en place le bitume.

Le revêtement est mis en place avec une fi nisseuse ou à la main.

Le revêtement encore chaud est compacté au rouleau pour assurer sa planéité et sa solidité.

Les bordures contribuent à la longévité et à l’esthétique des voies de circulation.

Page 3: Constructeur de routes

Emanuel Egli est monté pour la première fois dans une pelle mécanique lorsqu’il avait tout juste deux ans. Il a donc été fasciné depuis toujours par la construc-tion de routes. Depuis quelques mois, ce Lucernois est lui-même un constructeur de routes qualifi é.«J’ai toujours su que je voulais apprendre un métier manuel», se souvient Emanuel Egli. Après avoir considéré plusieurs métiers, il s’est clairement décidé pour la construc-tion de routes. Deux choses ont été déter-minantes: «D’abord, j’adore les machines. Depuis tout petit, je suis un fan des pelles mécaniques et des camions.» Et puis, il y a l’aspect très diversifi é de ce métier.

Ce matin, ils sont trois sur le chantier. C’est le plus souvent ainsi. Ces dernières se-maines, Emanuel a construit une nouvelle route de quartier avec le contremaître et le machiniste. La route est encore en plein pré. Mais bientôt, des maisons s’élèveront ici. La route avec toutes les conduites indus-

trielles est déjà presque terminée grâce au travail d’Emanuel et de ses collègues. Il ne manque plus que de petits aménagements extérieurs et le revêtement bitumineux.

CE QUE JE PRÉFÈRE, C’EST POSER LES BORDURES

Nombreux sont ceux qui croient que les constructeurs de routes ne font que po-ser des revêtements bitumineux. Ce n’est pas le cas. «La pose du revêtement bitu-mineux n’est qu’une partie de mon travail de construc teur de routes», précise Ema-nuel. Les constructeurs de routes réalisent égale ment le coffre de la route, posent des conduites, bétonnent des fondations et po-sent des bordures.

Ce travail plaît tout particulièrement à Emanuel. «Le travail avec la pierre, les bor-dures ou le pavage, c’est très varié. Toutes ces différentes sortes de pierres et types de pose, les éléments droits ou courbes, les

réservations pour les îlots de circulation, c’est passionnant.» Les constructeurs de routes sont toujours à l’extérieur. Cela a des avantages et des inconvénients. «L’hiver, c’est vrai qu’il fait froid, dehors. Même ter-riblement froid, parfois», admet Emanuel, «mais en été, je bronze rapidement. Et c’est pas pour me déplaire.»

Bientôt, Emanuel partira à l’école de recrues. Après cela, il veut prendre des vacances: «J’aimerais voir le monde. Mais après, je veux revenir ici. La construction de routes est un beau métier.»

Robin Hängärtner vient de terminer son apprentissage de constructeur de routes. Mais il n’a pas fi ni d’apprendre. Car en tant que constructeur de routes, d’excellentes possibilités de carrière s’offrent à lui. Pro-chainement, Robin commencera une for-mation de chef de chantier.Le choix de Robin pour la construction de routes était tout sauf évident. «Longtemps, je ne savais pas vraiment ce que je vou-lais faire», confi e-t-il. A l’école, il aimait le dessin technique et était doué en géomé-trie et en mathématiques. Après un stage de dé couverte, il opta pour dessinateur en génie civil. Mais le dessin lui est rapide-ment devenu trop monotone, se souvient-il. «Devant mon bureau, il y avait un chantier de construction routière. J’étais tellement fasciné, que j’aurais aimé travailler immé-diatement sur le chantier.»

Robin Hängärtner aime bouger. Dans ses loisirs, il fait du sport – il joue notam-ment au football en 2e ligue – ou joue aux

cartes avec ses amis. Pour cet ancien élève d’école secondaire, il n’y avait bientôt plus de doute: il voulait travailler à l’extérieur. Il s’est donc informé sur le métier de cons-tructeur de routes. «Dans la construction de routes, les possibilités de perfectionne-ment sont excellentes! J’ai donc décidé d’effectuer un ap prentissage supplémen-taire de construc teur de routes.»

Robin se lève à 5h45 et commence le travail à 6h30. Il travaille volontiers sur les chantiers de construction routière. La neige et la pluie ne le dérangent pas. L’un des beaux côtés de ce métier est qu’il voit le résultat de son travail. Ce qu’il préfère:

poser des canalisations et des chambres de visites, ou encore des bordures. «Lors de la pose de conduites, tu dois être à ton affaire», souligne Robin. Car une fois que la tranchée est refermée, tout doit fonction-ner correctement, et l’eau doit s’écouler normale ment. Le constructeur de routes s’en porte garant.

TROIS MOIS EN AUSTRALIE, PUIS L’ÉCOLE DE CHEF DE CHANTIER

La construction de routes est un sport d’équipe; c’est ce qui plaît à Robin. Durant sa formation, il a toujours côtoyé «des gens très sympas». Après l’école de recrues, il veut aller trois mois en Australie pour y améliorer son anglais. A son retour, il prévoit déjà de commencer un perfectionnement comme chef de chantier.

LA SÉCURITÉ EST PRIORITAIRE.01/

Les constructeurs de routes travaillent souvent très près de la circulation. Les me-sures de sécurité sont par conséquent très importantes. Cela comprend des barrières, des feux de circulation, des panneaux ou des déviations. Les constructeurs de routes doivent également se protéger eux-mêmes. En portant des habits voyants, ils s’assurent d’être vus par les automobilistes.

01 02J’AI TOUJOURS ÉTÉ UN FAN DES ENGINS DE CHANTIEREMANUEL EGLI (19), CONSTRUCTEUR DE ROUTES CFCAMREIN GEBR. AG, RICKENBACH (LU)

COMME CONSTRUCTEUR DE ROUTES, JE VOIS LE RÉSULTAT DE MON TRAVAILROBIN HÄNGÄRTNER (22), CONSTRUCTEUR DE ROUTES CFCCELLERE AG, AARAU

INFORMATIONSFORMATION INITIALE DE CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES CFC.01/

Prérequis: avoir terminé l’école obligatoire

3 ans jusqu’à l’obtention du CFC de constructeur/trice de route

Celui ou celle qui possède déjà un certifi cat fédéral de capacité (CFC) peut effectuer cette formation en 2 ans (deuxième formation).

La formation pratique se fait dans l’entreprise formatrice (une entreprise de construction routière) et dans les cours interentreprises.

L’enseignement théorique est donné dans une école professionnelle.

ASSISTANT/E-CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES AFP.02/

Si tu es habile manuellement mais que tu as besoin d’un peu plus de temps pour apprendre, tu peux faire une formation de base de 2 ans comme assistant/e-constructeur/trice de routes AFP. Avec des capacités suffi santes, tu as la possibilité, par la suite, avec 2 ans supplémentaires d’obtenir un CFC de constructeur/constructrice de routes.

PERFECTIONNEMENT.03/

Cours spécialisés spécifi ques et formations spécialisées

Formation supplémentaire de 1 an comme constructeur de voies ferrées, constructeur de fondations ou constructeur de sols industriels et de chapes. Formation supplémentaire de 2 ans comme paveur

Chef/fe d’équipe en construction de routes (diplôme)

Contremaître/sse en construction de routes (examen professionnel avec brevet fédéral)

Chef/fe de chantier dipl. en génie civil (examen professionnel supérieur)

Entrepreneur/euse dipl. (examen professionnel supérieur)

Technicien/ne dipl. HES conduite de chantiers en construction de voies de communication (école supérieure)

Bachelor of Science en génie civil (haute école spécialisée)

MATURITÉ PROFESSIONNELLE.04/

Si l’apprenti présente de très bonnes prestations scolaires, il peut suivre une école de maturité professionnelle dans le canton de l’entreprise dans laquelle il effectue son apprentissage. La maturité professionnelle permet, selon l’orientation, d’être admis sans examen d’entrée dans une haute école spécialisée.

POUR TOUT COMPLÉMENT D’INFORMATION.05/

www.professions-construction.ch

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36.00 36.0053.75 30.25

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∆ CARRIÈRE.02/

LE CHEF DE CHANTIER EST L’INTERLOCUTEUR LE PLUS IMPORTANT

«Enfant, je voulais être conducteur de locomotive. Comme je savais bien dessiner, le conseiller en orientation m’a recomman-dé un apprentissage de dessinateur. A un moment donné, j’en avais assez du dessin. Je voulais voir ce que devenaient mes dessins. J’ai donc fait un apprentissage de constructeur de routes. Et après cela, je me suis perfectionné comme contremaître et fi nalement comme chef de chantier. Aujourd’hui, je travaille comme chef de chantier. Le chef de chantier organise tout le projet de construction, depuis l’offre jusqu’à la facture fi nale en passant par la planifi cation du personnel et la commande du matériel. En règle générale, je gère trois ou quatre chantiers en même temps. La plupart du temps, je travaille au bureau. Mais au moins une fois par jour, je sors sur le chantier. Cette combinaison – travail de bureau et contact avec le terrain – me plaît tout particulièrement dans mon métier. Je suis l’interlocuteur aussi bien pour mon équipe que pour le maître de l’ouvrage et la direction des travaux. Et de plus en plus souvent pour les riverains.

«JE GÈRE TROIS OU QUATRE CHANTIERS EN MÊME TEMPS.»

Le matin, je pars à 6h. Tous les ouvriers viennent d’abord à l’atelier, avant de se rendre sur le chantier. De cette manière, je sais toujours s’il manque quelqu’un, s’il y a un problème ou s’il faut du personnel supplémentaire. Le soir, l’équipe revient à l’atelier. Je peux alors contrôler encore une fois que tout s’est bien passé.»

∆ CARRIÈRE.01/

LES JOURNÉES PASSENT VITE

«Je suis le contremaître pour la pose du revêtement. C’est ce que je préfère. Mais en fait, il n’y a rien dans la construction de routes que je n’aime pas. Lorsque tes camarades sont de bonne humeur, aucune tâche et aucune météo ne saurait casser l’ambiance. Je discute et planifi e le chantier avec le chef de chantier. Mais une fois que les travaux commencent, c’est moi qui suis responsable du chantier. J’organise et coordonne le personnel, les machines et le matériel. Même si la responsabilité principale est portée par le chef de chantier, s’il y a un problème, j’ai aussi ma part de responsabilité.

«SUR LE CHANTIER, JE SUIS L’ORGANISATEUR.»

De quelle quantité d’enrobé bitumineux ai-je besoin? A quel moment l’enrobé bitumineux doit-il être livré sur le chantier? Le matériel sera-t-il suffi sant? La météo se maintiendra-t-elle? Je dois sans cesse prendre des décisions. J’ai besoin de cette pression, sinon, je m’ennuie. Pour un contremaître en construction de routes, les journées passent sans qu’on s’en rende compte. Qu’est-ce qui fait un bon contre - maître? Il sait s’adresser à chaque membre de son équipe et leur parle directement. Il organise le travail de manière à ce qu’il y ait suffi samment à faire et qu’il n’y ait pas de temps morts. Je suis encore un jeune contremaître et je fais des erreurs. Mais ce n’est pas trop grave. Et je m’améliore sans cesse, du moins je l’espère. Contremaître est en tout cas un beau métier. Un très beau, même. Demain, si je le voulais, je pourrais changer d’employeur. Mais il n’en est pas question. Je suis bien ici.»

∆ CARRIÈRE.03/

JE ME SUIS DÉCIDÉ POUR LA CONSTRUCTION ET CONTRE LA BANQUE

«Je suis directeur et dirige une entreprise de construction. Avant cela, j’étais chef de chantier et calculais les devis. Après avoir terminé ma formation d’entrepreneur, j’ai pris la direction commerciale de Morant AG. Mon principal travail consiste en l’acquisition, c’est-à-dire la rentrée de nouveaux mandats. J’entretiens nos contacts avec les clients existants et je noue des contacts avec de nouveaux mandants potentiels. En tant que directeur, je suis également disponible pour mes employés, pour les encourager et les motiver. A l’inverse, ils sont également là pour moi et me soutiennent dans mon travail. C’est un bon équilibre.

«JE SUIS LÀ POUR MES EMPLOYÉS ET ILS SONT LÀ POUR MOI.»

J’ai une formation de constructeur de routes. A l’époque, on disait encore: l’artisanat – des métiers en or. J’aimais bien travailler dans les chantiers de construction routière. Mais après un certain temps, j’avais envie de me perfectionner et de progresser. J’ai suivi une école de commerce et j’y ai découvert mon goût pour les chiffres et la comptabi-lité. Mon professeur m’a conseillé de poser ma candidature dans une banque. Mon employeur n’était bien sûr pas très chaud pour cette idée et m’a proposé de fi nancer ma formation comme chef de chantier. Et j’ai donc opté pour la construction et non pour une carrière bancaire. Une décision que je n’ai jamais regrettée.»

KEVIN GASSERContremaître en construction de routesStämpfl i AG, Langnau dans l’Emmental

RENÉ SÜTTERLINChef de chantier et directeur techniqueRudolf Wirz Strassen- und Tiefbau AG, Liestal

ROBERTO PROTOPAPADirecteurMorant AG, St-Gall

LES FEMMES DANS LA CONSTRUCTION DE ROUTES.02/

La construction de routes est un métier manuel. Ce métier exige une certaine force physique. Et les femmes en sont également parfaitement capables. Pour les travaux lourds, on utilise aujourd’hui des machines.

Notamment pour les travaux de terrassement, les constructeurs de routes disposent de lourds engins de chantier.

Les constructeurs de routes creusent des tranchées et posent des conduites d’eau, d’électricité et de télécommunications.

La pente des nouvelles canalisations d’eaux usées doit être réglée précisément.

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Préparer et piqueterMettre en place des signalisations routières et des barrières. Piqueter le chantier selon les plans. Niveler les points de référence.

Régler et verserMettre en forme le coffre et verser le tout-venant. Compacter le sol avec un rouleau, une dameuse ou une plaque vibrante.

Conduites industriel-les et bétonnageCreuser et étayer des tranchées. Poser des conduites et des cham bres. Construire des coffrages, poser des aciers d’armature et couler du béton.

Bordures et pavagesPoser des bordures en béton, en pierre et en pavés. Bétonner et paver de petites surfaces.

Réaliser des revêtementsPoser le revêtement bitumineux avec une fi nisseuse ou à la main. Le compacter au rouleau. Poser les couvercles des regards et faire les raccords.

Chaque fois que tu sors de chez toi, tu utilises des routes. Les plus de 70 000 kilomètres de routes du réseau suisse ont été réalisés par des constructrices et des constructeurs de routes. Mais les constructeurs de routes savent bien plus. Ils construisent des places et des trottoirs, des pistes cyclables et des chemins pédestres, des murets et des escaliers, des giratoires et des îlots de circulation. Parfois, même des tracés de voies de chemin de fer. Ils sont également responsables des «entrailles» des routes: les constructeurs de routes posent des conduites électriques et des canali-sations dans le sol, de même que des chambres de visite.

La construction de routes se fait aussi avec des machines et des engins de chantier. Finisseuses, rouleaux vi-brants, petites pelles mécaniques et dumpers sont utilisés sur presque tous les chantiers routiers. Certains engins sont conduits par des conductrices ou des conducteurs spécialement formés. D’autres peuvent également être conduits par des apprentis. Mais l’instrument de travail le plus important reste ta tête. Le métier de constructeur de routes est sou-vent sous-estimé. Le travail est en effet assez exigeant. Avant de faire intervenir les machines, tu dois étudier les plans et piqueter le chantier avec des appareils à laser et des instruments de nivellement.

Les constructrices et les constructeurs de routes sont de véritables sportifs d’équipe. Il est très rare que tu travailles seul. La plupart du temps, tu travailles avec ton groupe et ton contremaître. Il est donc important que tu t’intègres parfaitement dans le groupe. Bien que la construction de routes soit un travail d’équipe, tu sais travailler de manière autonome, voire diriger de petits chantiers.

UN MÉTIER DIVERSIFIÉ.28/

TRAVAILLER AVEC DES MACHINES ET LES MAINS.41/

CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES – UN MÉTIER POUR TOI?EXIGENCES.01/

Tu aimes travailler avec tes mains et tu as une certaine force physique.

Tu as une santé robuste. Le vent et la pluie ne te dérangent pas.

Tu fais preuve de persévérance et tu n’abandonnes pas facilement.

On peut compter sur toi, et tu es toujours à l’heure.

Tu communiques aisément et tu travailles volontiers en équipe.

A l’école, tu es à l’aise en mathématiques et en géométrie. Tu as une excellente vision dans l’espace.

LES BONS CÔTÉS DU MÉTIER.02/

La construction de routes n’est pas un travail de bureau. Tu travailles physiquement et tu es toujours dehors.

La construction de routes est un sport d’équipe. Les constructrices et les constructeurs de routes ne travaillent jamais seuls.

Pose de revêtement, travaux de terrassement, pose de conduites industrielles, pavage – la construction de routes est un métier très diversifi é. Tu ne t’ennuieras jamais.

Tes possibilités sur le marché du travail sont excellentes.

Les constructeurs de routes sont bien payés.

Les constructeurs de routes ont de très bonnes possibilités de perfectionnement et de carrière.

CE QUI FAIT AUSSI PARTIE DU MÉTIER.03/

La construction de routes ne se fait pas seulement par beau temps. Tu es dehors par tous les temps.

Bien que des machines soient aujourd’hui disponibles pour la plupart des travaux, la construction de routes est un travail physiquement éprouvant.

Dans de rares cas, le travail le week-end est indispensable. Suivant la saison et le travail, la journée de travail peut aussi, parfois, se terminer assez tard.

∆ AIMERAIS-TU DEVENIR CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES? Adresse-toi à une entreprise de ta région pour faire un stage de découverte. Tu y seras le/la bienvenu/e.

IMPRESSUM: Editeur: Fédération Infra, Weinbergstrasse 49, case postale, 8042 Zurich, www.infra-suisse.chMise en page et graphisme: Eclipse Studios, www.eclipsestudios.ch | Photos: Stefan Schaufelberger, www.kamerawerk.chUn grand merci à toutes les personnes et entreprises ayant participé à ce projet. Cette brochure peut être commandée gratuitement à la Fédération Infra.3ème édition 2014. © 2010 Fédération Infra, Zurich. Tous droits réservés.40.0040.00

∏∆CR.01/69.00

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CHAMP PROFESSIONNEL CONSTRUCTION DE VOIES DE COMMUNICATIONASPHALTAGE/EXCAVATION/BORDUREPELLE MÉCANIQUE/CHARGEUR SUR PNEUS/DUMPER

CONSTRUCTEUR/CONSTRUCTRICE DE ROUTES CFC

ASSISTANT-CONSTRUCTEUR/ASSISTANTE-CONSTRUCTRICE DE ROUTES AFP

Avant de mettre en place le revêtement, le coffre de la route est mis en forme. La hauteur et la pente sont réglées précisément.

Les bords du revêtement sont découpés et ajustés aux caniveaux, couvercles et grilles.

Le constructeur de routes a excavé la fouille et l’a sécurisée au moyen d’étais.

Les bordures sont réalisées avant de mettre en place le bitume.

Le revêtement est mis en place avec une fi nisseuse ou à la main.

Le revêtement encore chaud est compacté au rouleau pour assurer sa planéité et sa solidité.

Les bordures contribuent à la longévité et à l’esthétique des voies de circulation.

Page 5: Constructeur de routes

Emanuel Egli est monté pour la première fois dans une pelle mécanique lorsqu’il avait tout juste deux ans. Il a donc été fasciné depuis toujours par la construc-tion de routes. Depuis quelques mois, ce Lucernois est lui-même un constructeur de routes qualifi é.«J’ai toujours su que je voulais apprendre un métier manuel», se souvient Emanuel Egli. Après avoir considéré plusieurs métiers, il s’est clairement décidé pour la construc-tion de routes. Deux choses ont été déter-minantes: «D’abord, j’adore les machines. Depuis tout petit, je suis un fan des pelles mécaniques et des camions.» Et puis, il y a l’aspect très diversifi é de ce métier.

Ce matin, ils sont trois sur le chantier. C’est le plus souvent ainsi. Ces dernières se-maines, Emanuel a construit une nouvelle route de quartier avec le contremaître et le machiniste. La route est encore en plein pré. Mais bientôt, des maisons s’élèveront ici. La route avec toutes les conduites indus-

trielles est déjà presque terminée grâce au travail d’Emanuel et de ses collègues. Il ne manque plus que de petits aménagements extérieurs et le revêtement bitumineux.

CE QUE JE PRÉFÈRE, C’EST POSER LES BORDURES

Nombreux sont ceux qui croient que les constructeurs de routes ne font que po-ser des revêtements bitumineux. Ce n’est pas le cas. «La pose du revêtement bitu-mineux n’est qu’une partie de mon travail de construc teur de routes», précise Ema-nuel. Les constructeurs de routes réalisent égale ment le coffre de la route, posent des conduites, bétonnent des fondations et po-sent des bordures.

Ce travail plaît tout particulièrement à Emanuel. «Le travail avec la pierre, les bor-dures ou le pavage, c’est très varié. Toutes ces différentes sortes de pierres et types de pose, les éléments droits ou courbes, les

réservations pour les îlots de circulation, c’est passionnant.» Les constructeurs de routes sont toujours à l’extérieur. Cela a des avantages et des inconvénients. «L’hiver, c’est vrai qu’il fait froid, dehors. Même ter-riblement froid, parfois», admet Emanuel, «mais en été, je bronze rapidement. Et c’est pas pour me déplaire.»

Bientôt, Emanuel partira à l’école de recrues. Après cela, il veut prendre des vacances: «J’aimerais voir le monde. Mais après, je veux revenir ici. La construction de routes est un beau métier.»

Robin Hängärtner vient de terminer son apprentissage de constructeur de routes. Mais il n’a pas fi ni d’apprendre. Car en tant que constructeur de routes, d’excellentes possibilités de carrière s’offrent à lui. Pro-chainement, Robin commencera une for-mation de chef de chantier.Le choix de Robin pour la construction de routes était tout sauf évident. «Longtemps, je ne savais pas vraiment ce que je vou-lais faire», confi e-t-il. A l’école, il aimait le dessin technique et était doué en géomé-trie et en mathématiques. Après un stage de dé couverte, il opta pour dessinateur en génie civil. Mais le dessin lui est rapide-ment devenu trop monotone, se souvient-il. «Devant mon bureau, il y avait un chantier de construction routière. J’étais tellement fasciné, que j’aurais aimé travailler immé-diatement sur le chantier.»

Robin Hängärtner aime bouger. Dans ses loisirs, il fait du sport – il joue notam-ment au football en 2e ligue – ou joue aux

cartes avec ses amis. Pour cet ancien élève d’école secondaire, il n’y avait bientôt plus de doute: il voulait travailler à l’extérieur. Il s’est donc informé sur le métier de cons-tructeur de routes. «Dans la construction de routes, les possibilités de perfectionne-ment sont excellentes! J’ai donc décidé d’effectuer un ap prentissage supplémen-taire de construc teur de routes.»

Robin se lève à 5h45 et commence le travail à 6h30. Il travaille volontiers sur les chantiers de construction routière. La neige et la pluie ne le dérangent pas. L’un des beaux côtés de ce métier est qu’il voit le résultat de son travail. Ce qu’il préfère:

poser des canalisations et des chambres de visites, ou encore des bordures. «Lors de la pose de conduites, tu dois être à ton affaire», souligne Robin. Car une fois que la tranchée est refermée, tout doit fonction-ner correctement, et l’eau doit s’écouler normale ment. Le constructeur de routes s’en porte garant.

TROIS MOIS EN AUSTRALIE, PUIS L’ÉCOLE DE CHEF DE CHANTIER

La construction de routes est un sport d’équipe; c’est ce qui plaît à Robin. Durant sa formation, il a toujours côtoyé «des gens très sympas». Après l’école de recrues, il veut aller trois mois en Australie pour y améliorer son anglais. A son retour, il prévoit déjà de commencer un perfectionnement comme chef de chantier.

LA SÉCURITÉ EST PRIORITAIRE.01/

Les constructeurs de routes travaillent souvent très près de la circulation. Les me-sures de sécurité sont par conséquent très importantes. Cela comprend des barrières, des feux de circulation, des panneaux ou des déviations. Les constructeurs de routes doivent également se protéger eux-mêmes. En portant des habits voyants, ils s’assurent d’être vus par les automobilistes.

01 02J’AI TOUJOURS ÉTÉ UN FAN DES ENGINS DE CHANTIEREMANUEL EGLI (19), CONSTRUCTEUR DE ROUTES CFCAMREIN GEBR. AG, RICKENBACH (LU)

COMME CONSTRUCTEUR DE ROUTES, JE VOIS LE RÉSULTAT DE MON TRAVAILROBIN HÄNGÄRTNER (22), CONSTRUCTEUR DE ROUTES CFCCELLERE AG, AARAU

INFORMATIONSFORMATION INITIALE DE CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES CFC.01/

Prérequis: avoir terminé l’école obligatoire

3 ans jusqu’à l’obtention du CFC de constructeur/trice de route

Celui ou celle qui possède déjà un certifi cat fédéral de capacité (CFC) peut effectuer cette formation en 2 ans (deuxième formation).

La formation pratique se fait dans l’entreprise formatrice (une entreprise de construction routière) et dans les cours interentreprises.

L’enseignement théorique est donné dans une école professionnelle.

ASSISTANT/E-CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES AFP.02/

Si tu es habile manuellement mais que tu as besoin d’un peu plus de temps pour apprendre, tu peux faire une formation de base de 2 ans comme assistant/e-constructeur/trice de routes AFP. Avec des capacités suffi santes, tu as la possibilité, par la suite, avec 2 ans supplémentaires d’obtenir un CFC de constructeur/constructrice de routes.

PERFECTIONNEMENT.03/

Cours spécialisés spécifi ques et formations spécialisées

Formation supplémentaire de 1 an comme constructeur de voies ferrées, constructeur de fondations ou constructeur de sols industriels et de chapes. Formation supplémentaire de 2 ans comme paveur

Chef/fe d’équipe en construction de routes (diplôme)

Contremaître/sse en construction de routes (examen professionnel avec brevet fédéral)

Chef/fe de chantier dipl. en génie civil (examen professionnel supérieur)

Entrepreneur/euse dipl. (examen professionnel supérieur)

Technicien/ne dipl. HES conduite de chantiers en construction de voies de communication (école supérieure)

Bachelor of Science en génie civil (haute école spécialisée)

MATURITÉ PROFESSIONNELLE.04/

Si l’apprenti présente de très bonnes prestations scolaires, il peut suivre une école de maturité professionnelle dans le canton de l’entreprise dans laquelle il effectue son apprentissage. La maturité professionnelle permet, selon l’orientation, d’être admis sans examen d’entrée dans une haute école spécialisée.

POUR TOUT COMPLÉMENT D’INFORMATION.05/

www.professions-construction.ch

∏∆CR.01/

01.

02.

36.00 36.0053.75 30.25

40.0040.00

69.00

∆ CARRIÈRE.02/

LE CHEF DE CHANTIER EST L’INTERLOCUTEUR LE PLUS IMPORTANT

«Enfant, je voulais être conducteur de locomotive. Comme je savais bien dessiner, le conseiller en orientation m’a recomman-dé un apprentissage de dessinateur. A un moment donné, j’en avais assez du dessin. Je voulais voir ce que devenaient mes dessins. J’ai donc fait un apprentissage de constructeur de routes. Et après cela, je me suis perfectionné comme contremaître et fi nalement comme chef de chantier. Aujourd’hui, je travaille comme chef de chantier. Le chef de chantier organise tout le projet de construction, depuis l’offre jusqu’à la facture fi nale en passant par la planifi cation du personnel et la commande du matériel. En règle générale, je gère trois ou quatre chantiers en même temps. La plupart du temps, je travaille au bureau. Mais au moins une fois par jour, je sors sur le chantier. Cette combinaison – travail de bureau et contact avec le terrain – me plaît tout particulièrement dans mon métier. Je suis l’interlocuteur aussi bien pour mon équipe que pour le maître de l’ouvrage et la direction des travaux. Et de plus en plus souvent pour les riverains.

«JE GÈRE TROIS OU QUATRE CHANTIERS EN MÊME TEMPS.»

Le matin, je pars à 6h. Tous les ouvriers viennent d’abord à l’atelier, avant de se rendre sur le chantier. De cette manière, je sais toujours s’il manque quelqu’un, s’il y a un problème ou s’il faut du personnel supplémentaire. Le soir, l’équipe revient à l’atelier. Je peux alors contrôler encore une fois que tout s’est bien passé.»

∆ CARRIÈRE.01/

LES JOURNÉES PASSENT VITE

«Je suis le contremaître pour la pose du revêtement. C’est ce que je préfère. Mais en fait, il n’y a rien dans la construction de routes que je n’aime pas. Lorsque tes camarades sont de bonne humeur, aucune tâche et aucune météo ne saurait casser l’ambiance. Je discute et planifi e le chantier avec le chef de chantier. Mais une fois que les travaux commencent, c’est moi qui suis responsable du chantier. J’organise et coordonne le personnel, les machines et le matériel. Même si la responsabilité principale est portée par le chef de chantier, s’il y a un problème, j’ai aussi ma part de responsabilité.

«SUR LE CHANTIER, JE SUIS L’ORGANISATEUR.»

De quelle quantité d’enrobé bitumineux ai-je besoin? A quel moment l’enrobé bitumineux doit-il être livré sur le chantier? Le matériel sera-t-il suffi sant? La météo se maintiendra-t-elle? Je dois sans cesse prendre des décisions. J’ai besoin de cette pression, sinon, je m’ennuie. Pour un contremaître en construction de routes, les journées passent sans qu’on s’en rende compte. Qu’est-ce qui fait un bon contre - maître? Il sait s’adresser à chaque membre de son équipe et leur parle directement. Il organise le travail de manière à ce qu’il y ait suffi samment à faire et qu’il n’y ait pas de temps morts. Je suis encore un jeune contremaître et je fais des erreurs. Mais ce n’est pas trop grave. Et je m’améliore sans cesse, du moins je l’espère. Contremaître est en tout cas un beau métier. Un très beau, même. Demain, si je le voulais, je pourrais changer d’employeur. Mais il n’en est pas question. Je suis bien ici.»

∆ CARRIÈRE.03/

JE ME SUIS DÉCIDÉ POUR LA CONSTRUCTION ET CONTRE LA BANQUE

«Je suis directeur et dirige une entreprise de construction. Avant cela, j’étais chef de chantier et calculais les devis. Après avoir terminé ma formation d’entrepreneur, j’ai pris la direction commerciale de Morant AG. Mon principal travail consiste en l’acquisition, c’est-à-dire la rentrée de nouveaux mandats. J’entretiens nos contacts avec les clients existants et je noue des contacts avec de nouveaux mandants potentiels. En tant que directeur, je suis également disponible pour mes employés, pour les encourager et les motiver. A l’inverse, ils sont également là pour moi et me soutiennent dans mon travail. C’est un bon équilibre.

«JE SUIS LÀ POUR MES EMPLOYÉS ET ILS SONT LÀ POUR MOI.»

J’ai une formation de constructeur de routes. A l’époque, on disait encore: l’artisanat – des métiers en or. J’aimais bien travailler dans les chantiers de construction routière. Mais après un certain temps, j’avais envie de me perfectionner et de progresser. J’ai suivi une école de commerce et j’y ai découvert mon goût pour les chiffres et la comptabi-lité. Mon professeur m’a conseillé de poser ma candidature dans une banque. Mon employeur n’était bien sûr pas très chaud pour cette idée et m’a proposé de fi nancer ma formation comme chef de chantier. Et j’ai donc opté pour la construction et non pour une carrière bancaire. Une décision que je n’ai jamais regrettée.»

KEVIN GASSERContremaître en construction de routesStämpfl i AG, Langnau dans l’Emmental

RENÉ SÜTTERLINChef de chantier et directeur techniqueRudolf Wirz Strassen- und Tiefbau AG, Liestal

ROBERTO PROTOPAPADirecteurMorant AG, St-Gall

LES FEMMES DANS LA CONSTRUCTION DE ROUTES.02/

La construction de routes est un métier manuel. Ce métier exige une certaine force physique. Et les femmes en sont également parfaitement capables. Pour les travaux lourds, on utilise aujourd’hui des machines.

Notamment pour les travaux de terrassement, les constructeurs de routes disposent de lourds engins de chantier.

Les constructeurs de routes creusent des tranchées et posent des conduites d’eau, d’électricité et de télécommunications.

La pente des nouvelles canalisations d’eaux usées doit être réglée précisément.

Page 6: Constructeur de routes

27.0

0

50.00

135.00

135.00

126.50

126.50

Préparer et piqueterMettre en place des signalisations routières et des barrières. Piqueter le chantier selon les plans. Niveler les points de référence.

Régler et verserMettre en forme le coffre et verser le tout-venant. Compacter le sol avec un rouleau, une dameuse ou une plaque vibrante.

Conduites industriel-les et bétonnageCreuser et étayer des tranchées. Poser des conduites et des cham bres. Construire des coffrages, poser des aciers d’armature et couler du béton.

Bordures et pavagesPoser des bordures en béton, en pierre et en pavés. Bétonner et paver de petites surfaces.

Réaliser des revêtementsPoser le revêtement bitumineux avec une fi nisseuse ou à la main. Le compacter au rouleau. Poser les couvercles des regards et faire les raccords.

Chaque fois que tu sors de chez toi, tu utilises des routes. Les plus de 70 000 kilomètres de routes du réseau suisse ont été réalisés par des constructrices et des constructeurs de routes. Mais les constructeurs de routes savent bien plus. Ils construisent des places et des trottoirs, des pistes cyclables et des chemins pédestres, des murets et des escaliers, des giratoires et des îlots de circulation. Parfois, même des tracés de voies de chemin de fer. Ils sont également responsables des «entrailles» des routes: les constructeurs de routes posent des conduites électriques et des canali-sations dans le sol, de même que des chambres de visite.

La construction de routes se fait aussi avec des machines et des engins de chantier. Finisseuses, rouleaux vi-brants, petites pelles mécaniques et dumpers sont utilisés sur presque tous les chantiers routiers. Certains engins sont conduits par des conductrices ou des conducteurs spécialement formés. D’autres peuvent également être conduits par des apprentis. Mais l’instrument de travail le plus important reste ta tête. Le métier de constructeur de routes est sou-vent sous-estimé. Le travail est en effet assez exigeant. Avant de faire intervenir les machines, tu dois étudier les plans et piqueter le chantier avec des appareils à laser et des instruments de nivellement.

Les constructrices et les constructeurs de routes sont de véritables sportifs d’équipe. Il est très rare que tu travailles seul. La plupart du temps, tu travailles avec ton groupe et ton contremaître. Il est donc important que tu t’intègres parfaitement dans le groupe. Bien que la construction de routes soit un travail d’équipe, tu sais travailler de manière autonome, voire diriger de petits chantiers.

UN MÉTIER DIVERSIFIÉ.28/

TRAVAILLER AVEC DES MACHINES ET LES MAINS.41/

CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES – UN MÉTIER POUR TOI?EXIGENCES.01/

Tu aimes travailler avec tes mains et tu as une certaine force physique.

Tu as une santé robuste. Le vent et la pluie ne te dérangent pas.

Tu fais preuve de persévérance et tu n’abandonnes pas facilement.

On peut compter sur toi, et tu es toujours à l’heure.

Tu communiques aisément et tu travailles volontiers en équipe.

A l’école, tu es à l’aise en mathématiques et en géométrie. Tu as une excellente vision dans l’espace.

LES BONS CÔTÉS DU MÉTIER.02/

La construction de routes n’est pas un travail de bureau. Tu travailles physiquement et tu es toujours dehors.

La construction de routes est un sport d’équipe. Les constructrices et les constructeurs de routes ne travaillent jamais seuls.

Pose de revêtement, travaux de terrassement, pose de conduites industrielles, pavage – la construction de routes est un métier très diversifi é. Tu ne t’ennuieras jamais.

Tes possibilités sur le marché du travail sont excellentes.

Les constructeurs de routes sont bien payés.

Les constructeurs de routes ont de très bonnes possibilités de perfectionnement et de carrière.

CE QUI FAIT AUSSI PARTIE DU MÉTIER.03/

La construction de routes ne se fait pas seulement par beau temps. Tu es dehors par tous les temps.

Bien que des machines soient aujourd’hui disponibles pour la plupart des travaux, la construction de routes est un travail physiquement éprouvant.

Dans de rares cas, le travail le week-end est indispensable. Suivant la saison et le travail, la journée de travail peut aussi, parfois, se terminer assez tard.

∆ AIMERAIS-TU DEVENIR CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES? Adresse-toi à une entreprise de ta région pour faire un stage de découverte. Tu y seras le/la bienvenu/e.

IMPRESSUM: Editeur: Fédération Infra, Weinbergstrasse 49, case postale, 8042 Zurich, www.infra-suisse.chMise en page et graphisme: Eclipse Studios, www.eclipsestudios.ch | Photos: Stefan Schaufelberger, www.kamerawerk.chUn grand merci à toutes les personnes et entreprises ayant participé à ce projet. Cette brochure peut être commandée gratuitement à la Fédération Infra.3ème édition 2014. © 2010 Fédération Infra, Zurich. Tous droits réservés.40.0040.00

∏∆CR.01/69.00

CR.01

F

CHAMP PROFESSIONNEL CONSTRUCTION DE VOIES DE COMMUNICATIONASPHALTAGE/EXCAVATION/BORDUREPELLE MÉCANIQUE/CHARGEUR SUR PNEUS/DUMPER

CONSTRUCTEUR/CONSTRUCTRICE DE ROUTES CFC

ASSISTANT-CONSTRUCTEUR/ASSISTANTE-CONSTRUCTRICE DE ROUTES AFP

Avant de mettre en place le revêtement, le coffre de la route est mis en forme. La hauteur et la pente sont réglées précisément.

Les bords du revêtement sont découpés et ajustés aux caniveaux, couvercles et grilles.

Le constructeur de routes a excavé la fouille et l’a sécurisée au moyen d’étais.

Les bordures sont réalisées avant de mettre en place le bitume.

Le revêtement est mis en place avec une fi nisseuse ou à la main.

Le revêtement encore chaud est compacté au rouleau pour assurer sa planéité et sa solidité.

Les bordures contribuent à la longévité et à l’esthétique des voies de circulation.

Page 7: Constructeur de routes

Emanuel Egli est monté pour la première fois dans une pelle mécanique lorsqu’il avait tout juste deux ans. Il a donc été fasciné depuis toujours par la construc-tion de routes. Depuis quelques mois, ce Lucernois est lui-même un constructeur de routes qualifi é.«J’ai toujours su que je voulais apprendre un métier manuel», se souvient Emanuel Egli. Après avoir considéré plusieurs métiers, il s’est clairement décidé pour la construc-tion de routes. Deux choses ont été déter-minantes: «D’abord, j’adore les machines. Depuis tout petit, je suis un fan des pelles mécaniques et des camions.» Et puis, il y a l’aspect très diversifi é de ce métier.

Ce matin, ils sont trois sur le chantier. C’est le plus souvent ainsi. Ces dernières se-maines, Emanuel a construit une nouvelle route de quartier avec le contremaître et le machiniste. La route est encore en plein pré. Mais bientôt, des maisons s’élèveront ici. La route avec toutes les conduites indus-

trielles est déjà presque terminée grâce au travail d’Emanuel et de ses collègues. Il ne manque plus que de petits aménagements extérieurs et le revêtement bitumineux.

CE QUE JE PRÉFÈRE, C’EST POSER LES BORDURES

Nombreux sont ceux qui croient que les constructeurs de routes ne font que po-ser des revêtements bitumineux. Ce n’est pas le cas. «La pose du revêtement bitu-mineux n’est qu’une partie de mon travail de construc teur de routes», précise Ema-nuel. Les constructeurs de routes réalisent égale ment le coffre de la route, posent des conduites, bétonnent des fondations et po-sent des bordures.

Ce travail plaît tout particulièrement à Emanuel. «Le travail avec la pierre, les bor-dures ou le pavage, c’est très varié. Toutes ces différentes sortes de pierres et types de pose, les éléments droits ou courbes, les

réservations pour les îlots de circulation, c’est passionnant.» Les constructeurs de routes sont toujours à l’extérieur. Cela a des avantages et des inconvénients. «L’hiver, c’est vrai qu’il fait froid, dehors. Même ter-riblement froid, parfois», admet Emanuel, «mais en été, je bronze rapidement. Et c’est pas pour me déplaire.»

Bientôt, Emanuel partira à l’école de recrues. Après cela, il veut prendre des vacances: «J’aimerais voir le monde. Mais après, je veux revenir ici. La construction de routes est un beau métier.»

Robin Hängärtner vient de terminer son apprentissage de constructeur de routes. Mais il n’a pas fi ni d’apprendre. Car en tant que constructeur de routes, d’excellentes possibilités de carrière s’offrent à lui. Pro-chainement, Robin commencera une for-mation de chef de chantier.Le choix de Robin pour la construction de routes était tout sauf évident. «Longtemps, je ne savais pas vraiment ce que je vou-lais faire», confi e-t-il. A l’école, il aimait le dessin technique et était doué en géomé-trie et en mathématiques. Après un stage de dé couverte, il opta pour dessinateur en génie civil. Mais le dessin lui est rapide-ment devenu trop monotone, se souvient-il. «Devant mon bureau, il y avait un chantier de construction routière. J’étais tellement fasciné, que j’aurais aimé travailler immé-diatement sur le chantier.»

Robin Hängärtner aime bouger. Dans ses loisirs, il fait du sport – il joue notam-ment au football en 2e ligue – ou joue aux

cartes avec ses amis. Pour cet ancien élève d’école secondaire, il n’y avait bientôt plus de doute: il voulait travailler à l’extérieur. Il s’est donc informé sur le métier de cons-tructeur de routes. «Dans la construction de routes, les possibilités de perfectionne-ment sont excellentes! J’ai donc décidé d’effectuer un ap prentissage supplémen-taire de construc teur de routes.»

Robin se lève à 5h45 et commence le travail à 6h30. Il travaille volontiers sur les chantiers de construction routière. La neige et la pluie ne le dérangent pas. L’un des beaux côtés de ce métier est qu’il voit le résultat de son travail. Ce qu’il préfère:

poser des canalisations et des chambres de visites, ou encore des bordures. «Lors de la pose de conduites, tu dois être à ton affaire», souligne Robin. Car une fois que la tranchée est refermée, tout doit fonction-ner correctement, et l’eau doit s’écouler normale ment. Le constructeur de routes s’en porte garant.

TROIS MOIS EN AUSTRALIE, PUIS L’ÉCOLE DE CHEF DE CHANTIER

La construction de routes est un sport d’équipe; c’est ce qui plaît à Robin. Durant sa formation, il a toujours côtoyé «des gens très sympas». Après l’école de recrues, il veut aller trois mois en Australie pour y améliorer son anglais. A son retour, il prévoit déjà de commencer un perfectionnement comme chef de chantier.

LA SÉCURITÉ EST PRIORITAIRE.01/

Les constructeurs de routes travaillent souvent très près de la circulation. Les me-sures de sécurité sont par conséquent très importantes. Cela comprend des barrières, des feux de circulation, des panneaux ou des déviations. Les constructeurs de routes doivent également se protéger eux-mêmes. En portant des habits voyants, ils s’assurent d’être vus par les automobilistes.

01 02J’AI TOUJOURS ÉTÉ UN FAN DES ENGINS DE CHANTIEREMANUEL EGLI (19), CONSTRUCTEUR DE ROUTES CFCAMREIN GEBR. AG, RICKENBACH (LU)

COMME CONSTRUCTEUR DE ROUTES, JE VOIS LE RÉSULTAT DE MON TRAVAILROBIN HÄNGÄRTNER (22), CONSTRUCTEUR DE ROUTES CFCCELLERE AG, AARAU

INFORMATIONSFORMATION INITIALE DE CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES CFC.01/

Prérequis: avoir terminé l’école obligatoire

3 ans jusqu’à l’obtention du CFC de constructeur/trice de route

Celui ou celle qui possède déjà un certifi cat fédéral de capacité (CFC) peut effectuer cette formation en 2 ans (deuxième formation).

La formation pratique se fait dans l’entreprise formatrice (une entreprise de construction routière) et dans les cours interentreprises.

L’enseignement théorique est donné dans une école professionnelle.

ASSISTANT/E-CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES AFP.02/

Si tu es habile manuellement mais que tu as besoin d’un peu plus de temps pour apprendre, tu peux faire une formation de base de 2 ans comme assistant/e-constructeur/trice de routes AFP. Avec des capacités suffi santes, tu as la possibilité, par la suite, avec 2 ans supplémentaires d’obtenir un CFC de constructeur/constructrice de routes.

PERFECTIONNEMENT.03/

Cours spécialisés spécifi ques et formations spécialisées

Formation supplémentaire de 1 an comme constructeur de voies ferrées, constructeur de fondations ou constructeur de sols industriels et de chapes. Formation supplémentaire de 2 ans comme paveur

Chef/fe d’équipe en construction de routes (diplôme)

Contremaître/sse en construction de routes (examen professionnel avec brevet fédéral)

Chef/fe de chantier dipl. en génie civil (examen professionnel supérieur)

Entrepreneur/euse dipl. (examen professionnel supérieur)

Technicien/ne dipl. HES conduite de chantiers en construction de voies de communication (école supérieure)

Bachelor of Science en génie civil (haute école spécialisée)

MATURITÉ PROFESSIONNELLE.04/

Si l’apprenti présente de très bonnes prestations scolaires, il peut suivre une école de maturité professionnelle dans le canton de l’entreprise dans laquelle il effectue son apprentissage. La maturité professionnelle permet, selon l’orientation, d’être admis sans examen d’entrée dans une haute école spécialisée.

POUR TOUT COMPLÉMENT D’INFORMATION.05/

www.professions-construction.ch

∏∆CR.01/

01.

02.

36.00 36.0053.75 30.25

40.0040.00

69.00

∆ CARRIÈRE.02/

LE CHEF DE CHANTIER EST L’INTERLOCUTEUR LE PLUS IMPORTANT

«Enfant, je voulais être conducteur de locomotive. Comme je savais bien dessiner, le conseiller en orientation m’a recomman-dé un apprentissage de dessinateur. A un moment donné, j’en avais assez du dessin. Je voulais voir ce que devenaient mes dessins. J’ai donc fait un apprentissage de constructeur de routes. Et après cela, je me suis perfectionné comme contremaître et fi nalement comme chef de chantier. Aujourd’hui, je travaille comme chef de chantier. Le chef de chantier organise tout le projet de construction, depuis l’offre jusqu’à la facture fi nale en passant par la planifi cation du personnel et la commande du matériel. En règle générale, je gère trois ou quatre chantiers en même temps. La plupart du temps, je travaille au bureau. Mais au moins une fois par jour, je sors sur le chantier. Cette combinaison – travail de bureau et contact avec le terrain – me plaît tout particulièrement dans mon métier. Je suis l’interlocuteur aussi bien pour mon équipe que pour le maître de l’ouvrage et la direction des travaux. Et de plus en plus souvent pour les riverains.

«JE GÈRE TROIS OU QUATRE CHANTIERS EN MÊME TEMPS.»

Le matin, je pars à 6h. Tous les ouvriers viennent d’abord à l’atelier, avant de se rendre sur le chantier. De cette manière, je sais toujours s’il manque quelqu’un, s’il y a un problème ou s’il faut du personnel supplémentaire. Le soir, l’équipe revient à l’atelier. Je peux alors contrôler encore une fois que tout s’est bien passé.»

∆ CARRIÈRE.01/

LES JOURNÉES PASSENT VITE

«Je suis le contremaître pour la pose du revêtement. C’est ce que je préfère. Mais en fait, il n’y a rien dans la construction de routes que je n’aime pas. Lorsque tes camarades sont de bonne humeur, aucune tâche et aucune météo ne saurait casser l’ambiance. Je discute et planifi e le chantier avec le chef de chantier. Mais une fois que les travaux commencent, c’est moi qui suis responsable du chantier. J’organise et coordonne le personnel, les machines et le matériel. Même si la responsabilité principale est portée par le chef de chantier, s’il y a un problème, j’ai aussi ma part de responsabilité.

«SUR LE CHANTIER, JE SUIS L’ORGANISATEUR.»

De quelle quantité d’enrobé bitumineux ai-je besoin? A quel moment l’enrobé bitumineux doit-il être livré sur le chantier? Le matériel sera-t-il suffi sant? La météo se maintiendra-t-elle? Je dois sans cesse prendre des décisions. J’ai besoin de cette pression, sinon, je m’ennuie. Pour un contremaître en construction de routes, les journées passent sans qu’on s’en rende compte. Qu’est-ce qui fait un bon contre - maître? Il sait s’adresser à chaque membre de son équipe et leur parle directement. Il organise le travail de manière à ce qu’il y ait suffi samment à faire et qu’il n’y ait pas de temps morts. Je suis encore un jeune contremaître et je fais des erreurs. Mais ce n’est pas trop grave. Et je m’améliore sans cesse, du moins je l’espère. Contremaître est en tout cas un beau métier. Un très beau, même. Demain, si je le voulais, je pourrais changer d’employeur. Mais il n’en est pas question. Je suis bien ici.»

∆ CARRIÈRE.03/

JE ME SUIS DÉCIDÉ POUR LA CONSTRUCTION ET CONTRE LA BANQUE

«Je suis directeur et dirige une entreprise de construction. Avant cela, j’étais chef de chantier et calculais les devis. Après avoir terminé ma formation d’entrepreneur, j’ai pris la direction commerciale de Morant AG. Mon principal travail consiste en l’acquisition, c’est-à-dire la rentrée de nouveaux mandats. J’entretiens nos contacts avec les clients existants et je noue des contacts avec de nouveaux mandants potentiels. En tant que directeur, je suis également disponible pour mes employés, pour les encourager et les motiver. A l’inverse, ils sont également là pour moi et me soutiennent dans mon travail. C’est un bon équilibre.

«JE SUIS LÀ POUR MES EMPLOYÉS ET ILS SONT LÀ POUR MOI.»

J’ai une formation de constructeur de routes. A l’époque, on disait encore: l’artisanat – des métiers en or. J’aimais bien travailler dans les chantiers de construction routière. Mais après un certain temps, j’avais envie de me perfectionner et de progresser. J’ai suivi une école de commerce et j’y ai découvert mon goût pour les chiffres et la comptabi-lité. Mon professeur m’a conseillé de poser ma candidature dans une banque. Mon employeur n’était bien sûr pas très chaud pour cette idée et m’a proposé de fi nancer ma formation comme chef de chantier. Et j’ai donc opté pour la construction et non pour une carrière bancaire. Une décision que je n’ai jamais regrettée.»

KEVIN GASSERContremaître en construction de routesStämpfl i AG, Langnau dans l’Emmental

RENÉ SÜTTERLINChef de chantier et directeur techniqueRudolf Wirz Strassen- und Tiefbau AG, Liestal

ROBERTO PROTOPAPADirecteurMorant AG, St-Gall

LES FEMMES DANS LA CONSTRUCTION DE ROUTES.02/

La construction de routes est un métier manuel. Ce métier exige une certaine force physique. Et les femmes en sont également parfaitement capables. Pour les travaux lourds, on utilise aujourd’hui des machines.

Notamment pour les travaux de terrassement, les constructeurs de routes disposent de lourds engins de chantier.

Les constructeurs de routes creusent des tranchées et posent des conduites d’eau, d’électricité et de télécommunications.

La pente des nouvelles canalisations d’eaux usées doit être réglée précisément.

Page 8: Constructeur de routes

Emanuel Egli est monté pour la première fois dans une pelle mécanique lorsqu’il avait tout juste deux ans. Il a donc été fasciné depuis toujours par la construc-tion de routes. Depuis quelques mois, ce Lucernois est lui-même un constructeur de routes qualifi é.«J’ai toujours su que je voulais apprendre un métier manuel», se souvient Emanuel Egli. Après avoir considéré plusieurs métiers, il s’est clairement décidé pour la construc-tion de routes. Deux choses ont été déter-minantes: «D’abord, j’adore les machines. Depuis tout petit, je suis un fan des pelles mécaniques et des camions.» Et puis, il y a l’aspect très diversifi é de ce métier.

Ce matin, ils sont trois sur le chantier. C’est le plus souvent ainsi. Ces dernières se-maines, Emanuel a construit une nouvelle route de quartier avec le contremaître et le machiniste. La route est encore en plein pré. Mais bientôt, des maisons s’élèveront ici. La route avec toutes les conduites indus-

trielles est déjà presque terminée grâce au travail d’Emanuel et de ses collègues. Il ne manque plus que de petits aménagements extérieurs et le revêtement bitumineux.

CE QUE JE PRÉFÈRE, C’EST POSER LES BORDURES

Nombreux sont ceux qui croient que les constructeurs de routes ne font que po-ser des revêtements bitumineux. Ce n’est pas le cas. «La pose du revêtement bitu-mineux n’est qu’une partie de mon travail de construc teur de routes», précise Ema-nuel. Les constructeurs de routes réalisent égale ment le coffre de la route, posent des conduites, bétonnent des fondations et po-sent des bordures.

Ce travail plaît tout particulièrement à Emanuel. «Le travail avec la pierre, les bor-dures ou le pavage, c’est très varié. Toutes ces différentes sortes de pierres et types de pose, les éléments droits ou courbes, les

réservations pour les îlots de circulation, c’est passionnant.» Les constructeurs de routes sont toujours à l’extérieur. Cela a des avantages et des inconvénients. «L’hiver, c’est vrai qu’il fait froid, dehors. Même ter-riblement froid, parfois», admet Emanuel, «mais en été, je bronze rapidement. Et c’est pas pour me déplaire.»

Bientôt, Emanuel partira à l’école de recrues. Après cela, il veut prendre des vacances: «J’aimerais voir le monde. Mais après, je veux revenir ici. La construction de routes est un beau métier.»

Robin Hängärtner vient de terminer son apprentissage de constructeur de routes. Mais il n’a pas fi ni d’apprendre. Car en tant que constructeur de routes, d’excellentes possibilités de carrière s’offrent à lui. Pro-chainement, Robin commencera une for-mation de chef de chantier.Le choix de Robin pour la construction de routes était tout sauf évident. «Longtemps, je ne savais pas vraiment ce que je vou-lais faire», confi e-t-il. A l’école, il aimait le dessin technique et était doué en géomé-trie et en mathématiques. Après un stage de dé couverte, il opta pour dessinateur en génie civil. Mais le dessin lui est rapide-ment devenu trop monotone, se souvient-il. «Devant mon bureau, il y avait un chantier de construction routière. J’étais tellement fasciné, que j’aurais aimé travailler immé-diatement sur le chantier.»

Robin Hängärtner aime bouger. Dans ses loisirs, il fait du sport – il joue notam-ment au football en 2e ligue – ou joue aux

cartes avec ses amis. Pour cet ancien élève d’école secondaire, il n’y avait bientôt plus de doute: il voulait travailler à l’extérieur. Il s’est donc informé sur le métier de cons-tructeur de routes. «Dans la construction de routes, les possibilités de perfectionne-ment sont excellentes! J’ai donc décidé d’effectuer un ap prentissage supplémen-taire de construc teur de routes.»

Robin se lève à 5h45 et commence le travail à 6h30. Il travaille volontiers sur les chantiers de construction routière. La neige et la pluie ne le dérangent pas. L’un des beaux côtés de ce métier est qu’il voit le résultat de son travail. Ce qu’il préfère:

poser des canalisations et des chambres de visites, ou encore des bordures. «Lors de la pose de conduites, tu dois être à ton affaire», souligne Robin. Car une fois que la tranchée est refermée, tout doit fonction-ner correctement, et l’eau doit s’écouler normale ment. Le constructeur de routes s’en porte garant.

TROIS MOIS EN AUSTRALIE, PUIS L’ÉCOLE DE CHEF DE CHANTIER

La construction de routes est un sport d’équipe; c’est ce qui plaît à Robin. Durant sa formation, il a toujours côtoyé «des gens très sympas». Après l’école de recrues, il veut aller trois mois en Australie pour y améliorer son anglais. A son retour, il prévoit déjà de commencer un perfectionnement comme chef de chantier.

LA SÉCURITÉ EST PRIORITAIRE.01/

Les constructeurs de routes travaillent souvent très près de la circulation. Les me-sures de sécurité sont par conséquent très importantes. Cela comprend des barrières, des feux de circulation, des panneaux ou des déviations. Les constructeurs de routes doivent également se protéger eux-mêmes. En portant des habits voyants, ils s’assurent d’être vus par les automobilistes.

01 02J’AI TOUJOURS ÉTÉ UN FAN DES ENGINS DE CHANTIEREMANUEL EGLI (19), CONSTRUCTEUR DE ROUTES CFCAMREIN GEBR. AG, RICKENBACH (LU)

COMME CONSTRUCTEUR DE ROUTES, JE VOIS LE RÉSULTAT DE MON TRAVAILROBIN HÄNGÄRTNER (22), CONSTRUCTEUR DE ROUTES CFCCELLERE AG, AARAU

INFORMATIONSFORMATION INITIALE DE CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES CFC.01/

Prérequis: avoir terminé l’école obligatoire

3 ans jusqu’à l’obtention du CFC de constructeur/trice de route

Celui ou celle qui possède déjà un certifi cat fédéral de capacité (CFC) peut effectuer cette formation en 2 ans (deuxième formation).

La formation pratique se fait dans l’entreprise formatrice (une entreprise de construction routière) et dans les cours interentreprises.

L’enseignement théorique est donné dans une école professionnelle.

ASSISTANT/E-CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES AFP.02/

Si tu es habile manuellement mais que tu as besoin d’un peu plus de temps pour apprendre, tu peux faire une formation de base de 2 ans comme assistant/e-constructeur/trice de routes AFP. Avec des capacités suffi santes, tu as la possibilité, par la suite, avec 2 ans supplémentaires d’obtenir un CFC de constructeur/constructrice de routes.

PERFECTIONNEMENT.03/

Cours spécialisés spécifi ques et formations spécialisées

Formation supplémentaire de 1 an comme constructeur de voies ferrées, constructeur de fondations ou constructeur de sols industriels et de chapes. Formation supplémentaire de 2 ans comme paveur

Chef/fe d’équipe en construction de routes (diplôme)

Contremaître/sse en construction de routes (examen professionnel avec brevet fédéral)

Chef/fe de chantier dipl. en génie civil (examen professionnel supérieur)

Entrepreneur/euse dipl. (examen professionnel supérieur)

Technicien/ne dipl. HES conduite de chantiers en construction de voies de communication (école supérieure)

Bachelor of Science en génie civil (haute école spécialisée)

MATURITÉ PROFESSIONNELLE.04/

Si l’apprenti présente de très bonnes prestations scolaires, il peut suivre une école de maturité professionnelle dans le canton de l’entreprise dans laquelle il effectue son apprentissage. La maturité professionnelle permet, selon l’orientation, d’être admis sans examen d’entrée dans une haute école spécialisée.

POUR TOUT COMPLÉMENT D’INFORMATION.05/

www.professions-construction.ch

∏∆CR.01/

01.

02.

36.00 36.0053.75 30.25

40.0040.00

69.00

∆ CARRIÈRE.02/

LE CHEF DE CHANTIER EST L’INTERLOCUTEUR LE PLUS IMPORTANT

«Enfant, je voulais être conducteur de locomotive. Comme je savais bien dessiner, le conseiller en orientation m’a recomman-dé un apprentissage de dessinateur. A un moment donné, j’en avais assez du dessin. Je voulais voir ce que devenaient mes dessins. J’ai donc fait un apprentissage de constructeur de routes. Et après cela, je me suis perfectionné comme contremaître et fi nalement comme chef de chantier. Aujourd’hui, je travaille comme chef de chantier. Le chef de chantier organise tout le projet de construction, depuis l’offre jusqu’à la facture fi nale en passant par la planifi cation du personnel et la commande du matériel. En règle générale, je gère trois ou quatre chantiers en même temps. La plupart du temps, je travaille au bureau. Mais au moins une fois par jour, je sors sur le chantier. Cette combinaison – travail de bureau et contact avec le terrain – me plaît tout particulièrement dans mon métier. Je suis l’interlocuteur aussi bien pour mon équipe que pour le maître de l’ouvrage et la direction des travaux. Et de plus en plus souvent pour les riverains.

«JE GÈRE TROIS OU QUATRE CHANTIERS EN MÊME TEMPS.»

Le matin, je pars à 6h. Tous les ouvriers viennent d’abord à l’atelier, avant de se rendre sur le chantier. De cette manière, je sais toujours s’il manque quelqu’un, s’il y a un problème ou s’il faut du personnel supplémentaire. Le soir, l’équipe revient à l’atelier. Je peux alors contrôler encore une fois que tout s’est bien passé.»

∆ CARRIÈRE.01/

LES JOURNÉES PASSENT VITE

«Je suis le contremaître pour la pose du revêtement. C’est ce que je préfère. Mais en fait, il n’y a rien dans la construction de routes que je n’aime pas. Lorsque tes camarades sont de bonne humeur, aucune tâche et aucune météo ne saurait casser l’ambiance. Je discute et planifi e le chantier avec le chef de chantier. Mais une fois que les travaux commencent, c’est moi qui suis responsable du chantier. J’organise et coordonne le personnel, les machines et le matériel. Même si la responsabilité principale est portée par le chef de chantier, s’il y a un problème, j’ai aussi ma part de responsabilité.

«SUR LE CHANTIER, JE SUIS L’ORGANISATEUR.»

De quelle quantité d’enrobé bitumineux ai-je besoin? A quel moment l’enrobé bitumineux doit-il être livré sur le chantier? Le matériel sera-t-il suffi sant? La météo se maintiendra-t-elle? Je dois sans cesse prendre des décisions. J’ai besoin de cette pression, sinon, je m’ennuie. Pour un contremaître en construction de routes, les journées passent sans qu’on s’en rende compte. Qu’est-ce qui fait un bon contre - maître? Il sait s’adresser à chaque membre de son équipe et leur parle directement. Il organise le travail de manière à ce qu’il y ait suffi samment à faire et qu’il n’y ait pas de temps morts. Je suis encore un jeune contremaître et je fais des erreurs. Mais ce n’est pas trop grave. Et je m’améliore sans cesse, du moins je l’espère. Contremaître est en tout cas un beau métier. Un très beau, même. Demain, si je le voulais, je pourrais changer d’employeur. Mais il n’en est pas question. Je suis bien ici.»

∆ CARRIÈRE.03/

JE ME SUIS DÉCIDÉ POUR LA CONSTRUCTION ET CONTRE LA BANQUE

«Je suis directeur et dirige une entreprise de construction. Avant cela, j’étais chef de chantier et calculais les devis. Après avoir terminé ma formation d’entrepreneur, j’ai pris la direction commerciale de Morant AG. Mon principal travail consiste en l’acquisition, c’est-à-dire la rentrée de nouveaux mandats. J’entretiens nos contacts avec les clients existants et je noue des contacts avec de nouveaux mandants potentiels. En tant que directeur, je suis également disponible pour mes employés, pour les encourager et les motiver. A l’inverse, ils sont également là pour moi et me soutiennent dans mon travail. C’est un bon équilibre.

«JE SUIS LÀ POUR MES EMPLOYÉS ET ILS SONT LÀ POUR MOI.»

J’ai une formation de constructeur de routes. A l’époque, on disait encore: l’artisanat – des métiers en or. J’aimais bien travailler dans les chantiers de construction routière. Mais après un certain temps, j’avais envie de me perfectionner et de progresser. J’ai suivi une école de commerce et j’y ai découvert mon goût pour les chiffres et la comptabi-lité. Mon professeur m’a conseillé de poser ma candidature dans une banque. Mon employeur n’était bien sûr pas très chaud pour cette idée et m’a proposé de fi nancer ma formation comme chef de chantier. Et j’ai donc opté pour la construction et non pour une carrière bancaire. Une décision que je n’ai jamais regrettée.»

KEVIN GASSERContremaître en construction de routesStämpfl i AG, Langnau dans l’Emmental

RENÉ SÜTTERLINChef de chantier et directeur techniqueRudolf Wirz Strassen- und Tiefbau AG, Liestal

ROBERTO PROTOPAPADirecteurMorant AG, St-Gall

LES FEMMES DANS LA CONSTRUCTION DE ROUTES.02/

La construction de routes est un métier manuel. Ce métier exige une certaine force physique. Et les femmes en sont également parfaitement capables. Pour les travaux lourds, on utilise aujourd’hui des machines.

Notamment pour les travaux de terrassement, les constructeurs de routes disposent de lourds engins de chantier.

Les constructeurs de routes creusent des tranchées et posent des conduites d’eau, d’électricité et de télécommunications.

La pente des nouvelles canalisations d’eaux usées doit être réglée précisément.

Page 9: Constructeur de routes

Emanuel Egli est monté pour la première fois dans une pelle mécanique lorsqu’il avait tout juste deux ans. Il a donc été fasciné depuis toujours par la construc-tion de routes. Depuis quelques mois, ce Lucernois est lui-même un constructeur de routes qualifi é.«J’ai toujours su que je voulais apprendre un métier manuel», se souvient Emanuel Egli. Après avoir considéré plusieurs métiers, il s’est clairement décidé pour la construc-tion de routes. Deux choses ont été déter-minantes: «D’abord, j’adore les machines. Depuis tout petit, je suis un fan des pelles mécaniques et des camions.» Et puis, il y a l’aspect très diversifi é de ce métier.

Ce matin, ils sont trois sur le chantier. C’est le plus souvent ainsi. Ces dernières se-maines, Emanuel a construit une nouvelle route de quartier avec le contremaître et le machiniste. La route est encore en plein pré. Mais bientôt, des maisons s’élèveront ici. La route avec toutes les conduites indus-

trielles est déjà presque terminée grâce au travail d’Emanuel et de ses collègues. Il ne manque plus que de petits aménagements extérieurs et le revêtement bitumineux.

CE QUE JE PRÉFÈRE, C’EST POSER LES BORDURES

Nombreux sont ceux qui croient que les constructeurs de routes ne font que po-ser des revêtements bitumineux. Ce n’est pas le cas. «La pose du revêtement bitu-mineux n’est qu’une partie de mon travail de construc teur de routes», précise Ema-nuel. Les constructeurs de routes réalisent égale ment le coffre de la route, posent des conduites, bétonnent des fondations et po-sent des bordures.

Ce travail plaît tout particulièrement à Emanuel. «Le travail avec la pierre, les bor-dures ou le pavage, c’est très varié. Toutes ces différentes sortes de pierres et types de pose, les éléments droits ou courbes, les

réservations pour les îlots de circulation, c’est passionnant.» Les constructeurs de routes sont toujours à l’extérieur. Cela a des avantages et des inconvénients. «L’hiver, c’est vrai qu’il fait froid, dehors. Même ter-riblement froid, parfois», admet Emanuel, «mais en été, je bronze rapidement. Et c’est pas pour me déplaire.»

Bientôt, Emanuel partira à l’école de recrues. Après cela, il veut prendre des vacances: «J’aimerais voir le monde. Mais après, je veux revenir ici. La construction de routes est un beau métier.»

Robin Hängärtner vient de terminer son apprentissage de constructeur de routes. Mais il n’a pas fi ni d’apprendre. Car en tant que constructeur de routes, d’excellentes possibilités de carrière s’offrent à lui. Pro-chainement, Robin commencera une for-mation de chef de chantier.Le choix de Robin pour la construction de routes était tout sauf évident. «Longtemps, je ne savais pas vraiment ce que je vou-lais faire», confi e-t-il. A l’école, il aimait le dessin technique et était doué en géomé-trie et en mathématiques. Après un stage de dé couverte, il opta pour dessinateur en génie civil. Mais le dessin lui est rapide-ment devenu trop monotone, se souvient-il. «Devant mon bureau, il y avait un chantier de construction routière. J’étais tellement fasciné, que j’aurais aimé travailler immé-diatement sur le chantier.»

Robin Hängärtner aime bouger. Dans ses loisirs, il fait du sport – il joue notam-ment au football en 2e ligue – ou joue aux

cartes avec ses amis. Pour cet ancien élève d’école secondaire, il n’y avait bientôt plus de doute: il voulait travailler à l’extérieur. Il s’est donc informé sur le métier de cons-tructeur de routes. «Dans la construction de routes, les possibilités de perfectionne-ment sont excellentes! J’ai donc décidé d’effectuer un ap prentissage supplémen-taire de construc teur de routes.»

Robin se lève à 5h45 et commence le travail à 6h30. Il travaille volontiers sur les chantiers de construction routière. La neige et la pluie ne le dérangent pas. L’un des beaux côtés de ce métier est qu’il voit le résultat de son travail. Ce qu’il préfère:

poser des canalisations et des chambres de visites, ou encore des bordures. «Lors de la pose de conduites, tu dois être à ton affaire», souligne Robin. Car une fois que la tranchée est refermée, tout doit fonction-ner correctement, et l’eau doit s’écouler normale ment. Le constructeur de routes s’en porte garant.

TROIS MOIS EN AUSTRALIE, PUIS L’ÉCOLE DE CHEF DE CHANTIER

La construction de routes est un sport d’équipe; c’est ce qui plaît à Robin. Durant sa formation, il a toujours côtoyé «des gens très sympas». Après l’école de recrues, il veut aller trois mois en Australie pour y améliorer son anglais. A son retour, il prévoit déjà de commencer un perfectionnement comme chef de chantier.

LA SÉCURITÉ EST PRIORITAIRE.01/

Les constructeurs de routes travaillent souvent très près de la circulation. Les me-sures de sécurité sont par conséquent très importantes. Cela comprend des barrières, des feux de circulation, des panneaux ou des déviations. Les constructeurs de routes doivent également se protéger eux-mêmes. En portant des habits voyants, ils s’assurent d’être vus par les automobilistes.

01 02J’AI TOUJOURS ÉTÉ UN FAN DES ENGINS DE CHANTIEREMANUEL EGLI (19), CONSTRUCTEUR DE ROUTES CFCAMREIN GEBR. AG, RICKENBACH (LU)

COMME CONSTRUCTEUR DE ROUTES, JE VOIS LE RÉSULTAT DE MON TRAVAILROBIN HÄNGÄRTNER (22), CONSTRUCTEUR DE ROUTES CFCCELLERE AG, AARAU

INFORMATIONSFORMATION INITIALE DE CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES CFC.01/

Prérequis: avoir terminé l’école obligatoire

3 ans jusqu’à l’obtention du CFC de constructeur/trice de route

Celui ou celle qui possède déjà un certifi cat fédéral de capacité (CFC) peut effectuer cette formation en 2 ans (deuxième formation).

La formation pratique se fait dans l’entreprise formatrice (une entreprise de construction routière) et dans les cours interentreprises.

L’enseignement théorique est donné dans une école professionnelle.

ASSISTANT/E-CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES AFP.02/

Si tu es habile manuellement mais que tu as besoin d’un peu plus de temps pour apprendre, tu peux faire une formation de base de 2 ans comme assistant/e-constructeur/trice de routes AFP. Avec des capacités suffi santes, tu as la possibilité, par la suite, avec 2 ans supplémentaires d’obtenir un CFC de constructeur/constructrice de routes.

PERFECTIONNEMENT.03/

Cours spécialisés spécifi ques et formations spécialisées

Formation supplémentaire de 1 an comme constructeur de voies ferrées, constructeur de fondations ou constructeur de sols industriels et de chapes. Formation supplémentaire de 2 ans comme paveur

Chef/fe d’équipe en construction de routes (diplôme)

Contremaître/sse en construction de routes (examen professionnel avec brevet fédéral)

Chef/fe de chantier dipl. en génie civil (examen professionnel supérieur)

Entrepreneur/euse dipl. (examen professionnel supérieur)

Technicien/ne dipl. HES conduite de chantiers en construction de voies de communication (école supérieure)

Bachelor of Science en génie civil (haute école spécialisée)

MATURITÉ PROFESSIONNELLE.04/

Si l’apprenti présente de très bonnes prestations scolaires, il peut suivre une école de maturité professionnelle dans le canton de l’entreprise dans laquelle il effectue son apprentissage. La maturité professionnelle permet, selon l’orientation, d’être admis sans examen d’entrée dans une haute école spécialisée.

POUR TOUT COMPLÉMENT D’INFORMATION.05/

www.professions-construction.ch

∏∆CR.01/

01.

02.

36.00 36.0053.75 30.25

40.0040.00

69.00

∆ CARRIÈRE.02/

LE CHEF DE CHANTIER EST L’INTERLOCUTEUR LE PLUS IMPORTANT

«Enfant, je voulais être conducteur de locomotive. Comme je savais bien dessiner, le conseiller en orientation m’a recomman-dé un apprentissage de dessinateur. A un moment donné, j’en avais assez du dessin. Je voulais voir ce que devenaient mes dessins. J’ai donc fait un apprentissage de constructeur de routes. Et après cela, je me suis perfectionné comme contremaître et fi nalement comme chef de chantier. Aujourd’hui, je travaille comme chef de chantier. Le chef de chantier organise tout le projet de construction, depuis l’offre jusqu’à la facture fi nale en passant par la planifi cation du personnel et la commande du matériel. En règle générale, je gère trois ou quatre chantiers en même temps. La plupart du temps, je travaille au bureau. Mais au moins une fois par jour, je sors sur le chantier. Cette combinaison – travail de bureau et contact avec le terrain – me plaît tout particulièrement dans mon métier. Je suis l’interlocuteur aussi bien pour mon équipe que pour le maître de l’ouvrage et la direction des travaux. Et de plus en plus souvent pour les riverains.

«JE GÈRE TROIS OU QUATRE CHANTIERS EN MÊME TEMPS.»

Le matin, je pars à 6h. Tous les ouvriers viennent d’abord à l’atelier, avant de se rendre sur le chantier. De cette manière, je sais toujours s’il manque quelqu’un, s’il y a un problème ou s’il faut du personnel supplémentaire. Le soir, l’équipe revient à l’atelier. Je peux alors contrôler encore une fois que tout s’est bien passé.»

∆ CARRIÈRE.01/

LES JOURNÉES PASSENT VITE

«Je suis le contremaître pour la pose du revêtement. C’est ce que je préfère. Mais en fait, il n’y a rien dans la construction de routes que je n’aime pas. Lorsque tes camarades sont de bonne humeur, aucune tâche et aucune météo ne saurait casser l’ambiance. Je discute et planifi e le chantier avec le chef de chantier. Mais une fois que les travaux commencent, c’est moi qui suis responsable du chantier. J’organise et coordonne le personnel, les machines et le matériel. Même si la responsabilité principale est portée par le chef de chantier, s’il y a un problème, j’ai aussi ma part de responsabilité.

«SUR LE CHANTIER, JE SUIS L’ORGANISATEUR.»

De quelle quantité d’enrobé bitumineux ai-je besoin? A quel moment l’enrobé bitumineux doit-il être livré sur le chantier? Le matériel sera-t-il suffi sant? La météo se maintiendra-t-elle? Je dois sans cesse prendre des décisions. J’ai besoin de cette pression, sinon, je m’ennuie. Pour un contremaître en construction de routes, les journées passent sans qu’on s’en rende compte. Qu’est-ce qui fait un bon contre - maître? Il sait s’adresser à chaque membre de son équipe et leur parle directement. Il organise le travail de manière à ce qu’il y ait suffi samment à faire et qu’il n’y ait pas de temps morts. Je suis encore un jeune contremaître et je fais des erreurs. Mais ce n’est pas trop grave. Et je m’améliore sans cesse, du moins je l’espère. Contremaître est en tout cas un beau métier. Un très beau, même. Demain, si je le voulais, je pourrais changer d’employeur. Mais il n’en est pas question. Je suis bien ici.»

∆ CARRIÈRE.03/

JE ME SUIS DÉCIDÉ POUR LA CONSTRUCTION ET CONTRE LA BANQUE

«Je suis directeur et dirige une entreprise de construction. Avant cela, j’étais chef de chantier et calculais les devis. Après avoir terminé ma formation d’entrepreneur, j’ai pris la direction commerciale de Morant AG. Mon principal travail consiste en l’acquisition, c’est-à-dire la rentrée de nouveaux mandats. J’entretiens nos contacts avec les clients existants et je noue des contacts avec de nouveaux mandants potentiels. En tant que directeur, je suis également disponible pour mes employés, pour les encourager et les motiver. A l’inverse, ils sont également là pour moi et me soutiennent dans mon travail. C’est un bon équilibre.

«JE SUIS LÀ POUR MES EMPLOYÉS ET ILS SONT LÀ POUR MOI.»

J’ai une formation de constructeur de routes. A l’époque, on disait encore: l’artisanat – des métiers en or. J’aimais bien travailler dans les chantiers de construction routière. Mais après un certain temps, j’avais envie de me perfectionner et de progresser. J’ai suivi une école de commerce et j’y ai découvert mon goût pour les chiffres et la comptabi-lité. Mon professeur m’a conseillé de poser ma candidature dans une banque. Mon employeur n’était bien sûr pas très chaud pour cette idée et m’a proposé de fi nancer ma formation comme chef de chantier. Et j’ai donc opté pour la construction et non pour une carrière bancaire. Une décision que je n’ai jamais regrettée.»

KEVIN GASSERContremaître en construction de routesStämpfl i AG, Langnau dans l’Emmental

RENÉ SÜTTERLINChef de chantier et directeur techniqueRudolf Wirz Strassen- und Tiefbau AG, Liestal

ROBERTO PROTOPAPADirecteurMorant AG, St-Gall

LES FEMMES DANS LA CONSTRUCTION DE ROUTES.02/

La construction de routes est un métier manuel. Ce métier exige une certaine force physique. Et les femmes en sont également parfaitement capables. Pour les travaux lourds, on utilise aujourd’hui des machines.

Notamment pour les travaux de terrassement, les constructeurs de routes disposent de lourds engins de chantier.

Les constructeurs de routes creusent des tranchées et posent des conduites d’eau, d’électricité et de télécommunications.

La pente des nouvelles canalisations d’eaux usées doit être réglée précisément.

27.0

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50.00

135.00

135.00

126.50

126.50

Préparer et piqueterMettre en place des signalisations routières et des barrières. Piqueter le chantier selon les plans. Niveler les points de référence.

Régler et verserMettre en forme le coffre et verser le tout-venant. Compacter le sol avec un rouleau, une dameuse ou une plaque vibrante.

Conduites industriel-les et bétonnageCreuser et étayer des tranchées. Poser des conduites et des cham bres. Construire des coffrages, poser des aciers d’armature et couler du béton.

Bordures et pavagesPoser des bordures en béton, en pierre et en pavés. Bétonner et paver de petites surfaces.

Réaliser des revêtementsPoser le revêtement bitumineux avec une fi nisseuse ou à la main. Le compacter au rouleau. Poser les couvercles des regards et faire les raccords.

Chaque fois que tu sors de chez toi, tu utilises des routes. Les plus de 70 000 kilomètres de routes du réseau suisse ont été réalisés par des constructrices et des constructeurs de routes. Mais les constructeurs de routes savent bien plus. Ils construisent des places et des trottoirs, des pistes cyclables et des chemins pédestres, des murets et des escaliers, des giratoires et des îlots de circulation. Parfois, même des tracés de voies de chemin de fer. Ils sont également responsables des «entrailles» des routes: les constructeurs de routes posent des conduites électriques et des canali-sations dans le sol, de même que des chambres de visite.

La construction de routes se fait aussi avec des machines et des engins de chantier. Finisseuses, rouleaux vi-brants, petites pelles mécaniques et dumpers sont utilisés sur presque tous les chantiers routiers. Certains engins sont conduits par des conductrices ou des conducteurs spécialement formés. D’autres peuvent également être conduits par des apprentis. Mais l’instrument de travail le plus important reste ta tête. Le métier de constructeur de routes est sou-vent sous-estimé. Le travail est en effet assez exigeant. Avant de faire intervenir les machines, tu dois étudier les plans et piqueter le chantier avec des appareils à laser et des instruments de nivellement.

Les constructrices et les constructeurs de routes sont de véritables sportifs d’équipe. Il est très rare que tu travailles seul. La plupart du temps, tu travailles avec ton groupe et ton contremaître. Il est donc important que tu t’intègres parfaitement dans le groupe. Bien que la construction de routes soit un travail d’équipe, tu sais travailler de manière autonome, voire diriger de petits chantiers.

UN MÉTIER DIVERSIFIÉ.28/

TRAVAILLER AVEC DES MACHINES ET LES MAINS.41/

CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES – UN MÉTIER POUR TOI?EXIGENCES.01/

Tu aimes travailler avec tes mains et tu as une certaine force physique.

Tu as une santé robuste. Le vent et la pluie ne te dérangent pas.

Tu fais preuve de persévérance et tu n’abandonnes pas facilement.

On peut compter sur toi, et tu es toujours à l’heure.

Tu communiques aisément et tu travailles volontiers en équipe.

A l’école, tu es à l’aise en mathématiques et en géométrie. Tu as une excellente vision dans l’espace.

LES BONS CÔTÉS DU MÉTIER.02/

La construction de routes n’est pas un travail de bureau. Tu travailles physiquement et tu es toujours dehors.

La construction de routes est un sport d’équipe. Les constructrices et les constructeurs de routes ne travaillent jamais seuls.

Pose de revêtement, travaux de terrassement, pose de conduites industrielles, pavage – la construction de routes est un métier très diversifi é. Tu ne t’ennuieras jamais.

Tes possibilités sur le marché du travail sont excellentes.

Les constructeurs de routes sont bien payés.

Les constructeurs de routes ont de très bonnes possibilités de perfectionnement et de carrière.

CE QUI FAIT AUSSI PARTIE DU MÉTIER.03/

La construction de routes ne se fait pas seulement par beau temps. Tu es dehors par tous les temps.

Bien que des machines soient aujourd’hui disponibles pour la plupart des travaux, la construction de routes est un travail physiquement éprouvant.

Dans de rares cas, le travail le week-end est indispensable. Suivant la saison et le travail, la journée de travail peut aussi, parfois, se terminer assez tard.

∆ AIMERAIS-TU DEVENIR CONSTRUCTEUR/TRICE DE ROUTES? Adresse-toi à une entreprise de ta région pour faire un stage de découverte. Tu y seras le/la bienvenu/e.

IMPRESSUM: Editeur: Fédération Infra, Weinbergstrasse 49, case postale, 8042 Zurich, www.infra-suisse.chMise en page et graphisme: Eclipse Studios, www.eclipsestudios.ch | Photos: Stefan Schaufelberger, www.kamerawerk.chUn grand merci à toutes les personnes et entreprises ayant participé à ce projet. Cette brochure peut être commandée gratuitement à la Fédération Infra.3ème édition 2014. © 2010 Fédération Infra, Zurich. Tous droits réservés.40.0040.00

∏∆CR.01/69.00

CR.01

F

CHAMP PROFESSIONNEL CONSTRUCTION DE VOIES DE COMMUNICATIONASPHALTAGE/EXCAVATION/BORDUREPELLE MÉCANIQUE/CHARGEUR SUR PNEUS/DUMPER

CONSTRUCTEUR/CONSTRUCTRICE DE ROUTES CFC

ASSISTANT-CONSTRUCTEUR/ASSISTANTE-CONSTRUCTRICE DE ROUTES AFP

Avant de mettre en place le revêtement, le coffre de la route est mis en forme. La hauteur et la pente sont réglées précisément.

Les bords du revêtement sont découpés et ajustés aux caniveaux, couvercles et grilles.

Le constructeur de routes a excavé la fouille et l’a sécurisée au moyen d’étais.

Les bordures sont réalisées avant de mettre en place le bitume.

Le revêtement est mis en place avec une fi nisseuse ou à la main.

Le revêtement encore chaud est compacté au rouleau pour assurer sa planéité et sa solidité.

Les bordures contribuent à la longévité et à l’esthétique des voies de circulation.