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Regard santé TELUS En novembre 2015, le rendez-vous annuel TELUS Talks Health (Regard Santé TELUS) a accueilli 250 chefs de file agissant dans l’écosystème de soins de santé au Canada. Ils ont été invités à assister à une présentation importante d’un invité de renommée internationale, le D r Mark Britnell, président et associé du cabinet de santé mondiale de KPMG. Le D r Britnell est un fervent promoteur de la participation du patient et l’auteur de l’ouvrage In Search of the Perfect Health System (À la recherche du système de santé parfait), dans lequel il partage de très intéressantes observations de première main en ce qui concerne les systèmes de santé de 25 pays. Voici ce qu’il constate pour ce qui est du Canada : « Les parties prenantes du système de santé du Canada, ou plutôt de ses 13 systèmes de santé provinciaux et territoriaux, doivent comprendre l’urgence de la situation, se montrer déterminées à trouver des solutions et assurer la durabilité du système de santé. Il faudra faire preuve de rigueur, non seulement pour maintenir les valeurs fondamentales, mais aussi pour transformer les modèles de service dépassés. Le Canada est à une étape importante. Il doit trouver la volonté politique, ainsi que les gestionnaires et les cliniciens compétents, pour former une coalition d’intervenants déterminés à faire avancer les choses. » Je me suis entretenu avec des chefs de file du secteur de la santé partout au pays. Il est clair que la durabilité de notre système de santé est la principale préoccupation et une véritable hantise. Et ils font de la participation du patient une priorité tandis qu’ils amènent les gouvernements, les autorités de santé, ainsi que les fournisseurs de soins et de produits de santé à effectuer la transition. Le présent document de position de TELUS Santé s’inspire des idées défendues par le D r Britnell, entre autres sources. Il aborde les deux aspects principaux de la participation du patient. D’abord, nous y abordons la question de la gestion des maladies chroniques, un domaine reconnu comme offrant du rendement sur le capital investi. Ensuite, nous y parlons de la prévention utilisée comme moyen de se protéger contre la maladie et de délester en même temps le système de santé. Soins de santé canadiens 3.0 La participation du patient : une étape importante Décembre 2015 Paul Lepage Président, TELUS Santé

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Regard santé TELUS

En novembre 2015, le rendez-vous annuel TELUS Talks Health

(Regard Santé TELUS) a accueilli 250 chefs de file agissant

dans l’écosystème de soins de santé au Canada. Ils ont été

invités à assister à une présentation importante d’un invité de

renommée internationale, le Dr Mark Britnell, président et associé

du cabinet de santé mondiale de KPMG. Le Dr Britnell est un

fervent promoteur de la participation du patient et l’auteur de

l’ouvrage In Search of the Perfect Health System (À la

recherche du système de santé parfait), dans lequel il partage

de très intéressantes observations de première main en ce qui

concerne les systèmes de santé de 25 pays.

Voici ce qu’il constate pour ce qui est du Canada : « Les parties prenantes du système de santé du Canada, ou plutôt de ses

13 systèmes de santé provinciaux et territoriaux, doivent comprendre l’urgence de la situation, se montrer déterminées à trouver

des solutions et assurer la durabilité du système de santé. Il faudra faire preuve de rigueur, non seulement pour maintenir les valeurs

fondamentales, mais aussi pour transformer les modèles de service dépassés. Le Canada est à une étape importante. Il doit trouver

la volonté politique, ainsi que les gestionnaires et les cliniciens compétents, pour former une coalition d’intervenants déterminés à

faire avancer les choses. »

Je me suis entretenu avec des chefs de file du secteur de la santé partout au pays. Il est clair que la durabilité de notre système de

santé est la principale préoccupation et une véritable hantise. Et ils font de la participation du patient une priorité tandis qu’ils amènent

les gouvernements, les autorités de santé, ainsi que les fournisseurs de soins et de produits de santé à effectuer la transition.

Le présent document de position de TELUS Santé s’inspire des idées défendues par le Dr Britnell, entre autres sources. Il aborde les

deux aspects principaux de la participation du patient. D’abord, nous y abordons la question de la gestion des maladies chroniques,

un domaine reconnu comme offrant du rendement sur le capital investi. Ensuite, nous y parlons de la prévention utilisée comme

moyen de se protéger contre la maladie et de délester en même temps le système de santé.

Soins de santé canadiens 3.0La participation du patient : une étape importante

Décembre 2015

Paul Lepage

Président, TELUS Santé

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La troisième vague : santé numérique et innovation de rupture

Le Canada est prêt à entrer dans une nouvelle vague de transformation des soins de santé. La première vague, au tournant du

XXe siècle, a été axée sur le traitement des maladies infectieuses. La deuxième vague, dans les années 1950 et 1960, a été centrée

sur l’établissement d’un système fournissant plus efficacement les soins de courte durée. Il s’agit du fondement de notre système

de santé actuel. Un système qui est maintenant surchargé en raison de la population grandissante et vieillissante. Nous en sommes

aujourd’hui à la troisième vague. Appelons-la « Soins de santé canadiens 3.0 ». Une vague qui est alimentée par la technologie, se

dirige vers la participation du patient et apporte les moyens d’exploiter l’information numérique de manière à ce que les personnes

puissent gérer par elles-mêmes leur santé et leur bien-être.

Innovation de rupture en soins de santé

Comportements et styles de vie

Maladies chroniques

Plus de 50 % des décès

Faible en coûtFaible en technologie

Faible en accès

Fort en coûtFort en technologie

Faible en accès

Soins numériquesFaible en coût

Fort en technologieFort en accès

Passé Présent Futur

Inactivité physiqueMauvaise alimentationCigarette

DiabèteCardiopathiePneumopathieCancer

Source : Goldman Sachs Global Investment Research

Dans son analyse de 2015 portant sur l’Internet des objets

(IdO), la firme Goldman Sachs note que la santé numérique

est l’innovation de rupture menant aux soins de l’avenir, qui

seront plus accessibles et économiques. Les avancées

technologiques, comme les télésoins et le suivi des patients

à distance, serviront d’assise aux soins de santé primaires de

l’avenir. Ces avancées créent un pont entre les mondes virtuel et

physique et changent les façons de faire des médecins et des

patients. En outre, les outils et applications de santé numériques

sont essentiels pour amener l’ensemble des citoyens à adopter

de nouveaux comportements plus sains et préventifs.

L’adoption de l’Internet des objets – comme plateforme

servant au suivi des patients à distance, aux télésoins et aux

changements de comportement – se traduirait aux États-Unis

par des économies se situant potentiellement autour de

305 milliards de dollars US selon les calculs de Goldman

Sachs. Les deux tiers de ces économies proviendraient de

l’amélioration de la gestion des maladies chroniquesi.

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La participation des patients, en tant que personnes

La participation des patients et des citoyens est au centre même

de la santé numérique. Elle est une composante essentielle du

monde meilleur que nous créons au Canada et partout ailleurs

sur la planète. Cependant, il n’y a pas qu’un seul modèle de

participation. La notion de participation s’applique à une grande

variété de soins. Pensons, entre autres, à la gestion des maladies

chroniques, ou encore simplement à l’adoption d’un style de vie

actif et sain afin d’assurer le bien-être en prévenant la maladie.

La gestion thérapeutique et la prévention constituent deux réalités

qui concernent des segments différents de la population

canadienne. Chacune de ces réalités commande des outils et

des technologies différentes. Par contre, toutes deux poursuivent

un objectif similaire : équiper la population canadienne de

sorte qu’elle devienne proactive et qu’elle contribue par sa

participation à rendre notre système de santé plus durable.

Selon un récent sondage de KPMG, 72 % des chefs de file

dans le monde croient que l’autonomie crée des soins à valeur

améliorée. Cela a certainement été le cas avec la gestion des

maladies chroniques au Canada, comme ailleurs. Par exemple,

les projets pilotes menés en Ontario montrent que l’utilisation

de la télémédecine a réduit de 50 % le nombre de visites aux

salles d’urgence et aux hôpitauxii. Des projets pilotes similaires

en Colombie-Britannique confirment que les télésoins à domicile

ont diminué de 76 % l’utilisation du système de soins de santé,

ce qui a permis de réaliser des économies dans les services

médicaux, d’hospitalisation et d’urgenceiii.

Mais il y a encore des progrès à faire. Si vous questionnez les

chefs de file du secteur de la santé dans le monde, 89 % d’entre

eux vous diront que leurs systèmes de santé s’articulent autour

des priorités des organisations, et non pas autour des priorités

des patients. Ces intervenants ne pensent pas qu’ils répondent

vraiment aux besoins des patientsiv.

« Participation du patient » est plus qu’une expression à la mode.

Le facteur « personne » est crucial et central. C’est du moins

le message qui se dégageait d’un sondage mené par KPMG

auprès de représentants et de défenseurs des patients partout

dans le monde. Pour ceux-ci, « participation des patients »

signifie « participation des personnes », c’est-à-dire :

qu’un patient doit avant tout être considéré comme une

personne, et non comme une condition ou un site d’intervention ;

qu’un patient compte comme partenaire informé et autonome

dans les soins de santé ;

qu’un patient ne se sent pas abandonné en raison de soins

dispersés (particulièrement lorsque prend fin l’hospitalisation).

Cependant, attention : le fait que le patient participe aux soins

à titre de partenaire ne signifie pas qu’il faille le laisser seul

avec la technologie. La technologie sert plutôt à améliorer la

collaboration entre le patient et ses fournisseurs de soins.

Alléger le coût élevé des maladies chroniques

Les maladies chroniques sont une lourde charge à porter pour

les personnes atteintes et leurs familles, et leur incidence

financière négative sur le système de santé est bien connue.

Quarante pour cent de la population totale du Canada (et

80 % des personnes de plus de 65 ans) souffre d’une maladie

chronique. Soigner ce segment de la population engloutit près

de la moitié de nos budgets provinciaux. En outre, les groupes

âgés passeront de 16 à 25 % de la population totale dans les

15 prochaines années. Cette situation entraînera d’intenables

répercussions sur la durabilité du système de santé.

Des recherches menées partout dans le monde révèlent que les

patients qui participent moins à leurs soins coûtent au système

de santé de 8 à 21 % davantage que les autresv. En outre, les

patients qui gèrent leurs maladies chroniques le font pendant

environ 5 800 heures par an et passent généralement moins de

10 heures avec un professionnel de la santévi.

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Imaginez la valeur potentielle que nous pourrions dégager si

nous rendions les patients aptes à participer et à collaborer avec

leur cercle de soins pendant ces 5 800 heures. La technologie

existe, la demande aussi, et l’occasion qui se présente

d’améliorer la durabilité du système est vraiment extraordinaire.

Le comportement représente un autre pilier essentiel. Il joue un

rôle majeur dans les décès associés aux maladies chroniques.

Selon l’initiative 3-4-50 du Oxford Health Alliance, trois styles

et comportements de vie aboutissent à quatre maladies

chroniques responsables de plus de la moitié des décès dans

le monde entiervii.

Voilà pourquoi la prévention doit être un axe important dans la

refonte de notre système de santé. Nous améliorerons la

durabilité du système et allégerons le fardeau des maladies

chroniques pesant sur les personnes en encourageant l’adoption

de comportements qui conservent la santé.

Pensée préventive : le chaînon manquant

Les discussions portant sur la durabilité du système de santé

omettent souvent les éléments essentiels que sont la prévention

et la responsabilité qui incombe à toute personne d’adopter des

comportements sains. Pourquoi? Cela tient peut-être au fait

que la prévention est dissociée des soins primaires et de courte

durée. Ou bien d’un point de vue culturel, la prévention ne

concernerait que l’individu, et non le système. Quoi qu’il en soit,

la recherche suggère que les comportements sains – bonne

nutrition, sommeil suffisant, exercice régulier – constituent les

principaux leviers qu’une personne doit manœuvrer pour corriger

sa trajectoire et se maintenir en santé.

La pensée préventive est bien en vogue ailleurs dans le monde,

notamment dans les pays nordiques (Danemark, Finlande,

Islande, Norvège et Suède). Ces États partagent des stratégies

en santé publique et en prévention des maladies qui permettent

d’établir des liens non seulement entre les municipalités et les

gouvernements, mais également, et de plus en plus, entre les

organismes publics et les entreprises privéesviii.

Récemment, la Suède est allée plus loin en mettant à la

disposition de chacun de ses citoyens un dossier de santé

personnel électronique. Le gouvernement suédois poursuit

l’objectif suivant : contribuer à l’amélioration des soins de santé

en fournissant un dossier de santé personnel (DSP) sécurisé. Un

tel DSP favorise la participation et l’autonomie des personnes, car

il comprend des outils qui leur permettent d’avoir un plus grand

contrôle sur leur propre santé. Les Suédois peuvent utiliser la

plateforme interactive pour recueillir des renseignements

sur leur santé à partir de plusieurs sources. Ils peuvent même

y connecter des technologies prêt-à-porter. Dans l’ensemble,

l’intention est de favoriser une plus grande participation des

personnes à la gestion de leur santé.

Pour ce qui est de ce qui se passe chez nous, l’Alberta se

prépare à lancer un programme similaire. La province donnera

accès à ses citoyens à des outils de suivi et aux données sur la

santé. Il s’agit d’un pas décisif vers l’instauration d’une culture de

bien-être et de prévention pour les Albertains et Albertaines.

Nous devons suivre ces exemples. Il devient de plus en plus

important de promouvoir la responsabilité individuelle et

l’adoption de comportements propres à maintenir la santé.

C’est la voie que la nation doit suivre pour améliorer son système

de soins de santé.

Innover avec une patience courageuse

Le gourou du leadership Warren Bennis affirme que le succès

d’une innovation requiert une « patience courageuse ». Le Canada

se trouve à un tournant crucial. Il faudra la patience courageuse

de tout un écosystème de santé numérique – se composant

d’entrepreneurs et de fournisseurs établis – pour assurer la durabilité

du système de santé, instaurer la participation du patient à titre

de personne et établir la nouvelle norme en soins de santé.

Comportements et styles de vie

Maladies chroniques

Plus de 50 % des décès

Faible en coûtFaible en technologie

Faible en accès

Fort en coûtFort en technologie

Faible en accès

Soins numériquesFaible en coût

Fort en technologieFort en accès

Passé Présent Futur

Inactivité physiqueMauvaise alimentationCigarette

DiabèteCardiopathiePneumopathieCancer

Les complications associées aux maladies chroniques sont largement attribuables à un style de vie qui peut être changé.

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i Goldman Sachs. The Digital Revolution comes to US Healthcare, juillet 2015.ii Remarques adressées au Canadian Club of Toronto par le Dr Edward M. Brown, chef de la direction de Réseau Télémédecine Ontario (OTN), 6 novembre 2014.ii BEACH, Cheryl, BSc(PT), MSc, PhD, Oluseyi OYEDELE, BSc, MSc, PhD, MPH, Dion BEDARD, BSc, et Mark LAZURKO, BSc(Pharm). Impact of Home Health Monitoring on Clients with Heart Failure,

MBA, 2014.iv Sondage précédant l’édition 2014 du KPMG Global Healthcare Conference.v HIBBARD, J. H., J. GREENE ET V. OVERTON. Patients with lower activation associated with higher costs;delivery systems should know their patients’ “scores”, Health Affairs, 32, no (2013) : 216-22

(cité dans le document de KPMG, Creating new value with patients, carers and communities).vi Department of Health. Research evidence on the effectiveness of self-care support (DH, 2007), tel que cité dans BRITNELL, Mark. In Search of the Perfect Health System, 2015.vii Ibid.viii BRITNELL, Mark. In Search of the Perfect Health System, 2015ix Sondage annuel Harris/Decima pour Inforoute Santé du Canada, mars 2014.x Sondage Ipsos Reid Omnibus pour Inforoute Santé du Canada, mai 2015.

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L’innovation est un sport qui se joue en équipe. On attend de

l’électronique grand public le même niveau de service de soins

de santé. S’il est possible de faire des transactions bancaires en

ligne ou d’effectuer des réservations de voyage sur le Web, il n’y

a pas de bonne raison de ne pas avoir accès de la même façon

aux résultats de laboratoire, aux renseignements médicaux, aux

dossiers de consultation et aux plans de soins.

Soixante-seize pour cent des Canadiens affirment que les

outils numériques peuvent rendre l’accès aux services de

soins de santé plus facile et commodeix.

Plus de 80 % des Canadiens affirment qu’ils profiteraient des

solutions de santé numériques si elles étaient offertes, en

consultant l’information les concernant (tests de laboratoire,

dossiers de vaccination, ordonnances et historique de

médication) et en accédant aux services (prise de rendez-

vous, demande de renouvellement d’ordonnance, recherche

de renseignements supplémentaires sur les soins)x.

Selon un nouveau rapport publié par MarketsandMarkets,

il semble que le marché est prêt à répondre à ces attentes.

D’après les prévisions, le marché mondial des solutions mobiles

en santé devrait atteindre 59,15 G$ d’ici 2020. Ce marché

comprend les éléments suivants :

les appareils connectés, comme les moniteurs de pression

artérielle, les glucomètres et les oxymètres de pouls ;

les applications, y compris celles qui servent à la perte de

poids, à la santé des femmes, au dossier de santé personnel

et aux médicaments ;

les services, notamment de suivi à distance, de consultation

et de prévention.

Des soins axés sur le patient

En conclusion, il est important de souligner que les

fournisseurs de soins de santé ont toujours eu à cœur

d’axer leur pratique sur le patient. Ce qui a changé,

c’est le niveau de proactivité qu’attendent les patients

et les personnes.

Les grands pas franchis par le Canada, qui visent

à autonomiser les patients grâce à des outils en

libre-service, permettront non seulement de répondre

à ces attentes, mais également d’alléger de façon

importante la surcharge du système de santé et

de promouvoir une culture de prévention et de

responsabilité individuelle.