Quinton, René L'Eau de Mer, Milieu Organique

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 CONSTANCE DU  MILIEU  MARIN  ORIGINEL, COM~E-M~tEU  VITAL  tES  CELLULES,  A  TRAVERS  LA  SÉRf E ANI MALE .xPU~ ",r w"h"o, MtLtEU ORGANIQUE FEAUDE MER  PAU RENÉ  QU)NTON ~asist.u~~d~L!'tK'atuu'cd~ri<ysiuh~iej'uUi~!u~n)ucdesHaut.es-ËUtdes, anCotie~edcFt'ancc `, PARtS f MASSON'ET..C"  ËDfTKURS L! BBA!RES D E:  L' ACA DE MIE DE  MËDEC.~E 120,°!!MH!tAM8A)'<T-GEMtAM 1904

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Eau de Mer

Transcript of Quinton, René L'Eau de Mer, Milieu Organique

  • CONSTANCE DU MILIEU MARIN ORIGINEL,

    COM~E-M~tEU VITAL tES CELLULES, A TRAVERS LA SRfE ANIMALE.xPU~ ",r w"h"o,

    MtLtEUORGANIQUE

    FEAUDE MER

    PAU

    REN QU)NTON~asist.u~~d~L!'tK'atuu'cd~ri

  • ~.E'AU DE MER

    MILIEU ORGANIQUE

  • 7'OMSdroits t'SMTCS.

  • LEAUDE MER-L'E-tJI)E

    ~LEU ORGANIQUE

    )')i

    REN QU!NTONAssistas )-d)[La)ot'at.oh'e(]ePh\'sioiopie)H)U)c'!o~if)n~'d

  • Ar't!OFESSt:U!:At;COfJ.GF,nt3FKA'\CH

    MEMBt!F:B)';L')r

  • PREFACE

    La loi de coH.~aHceHM/'t'H.e,objet primordia) de ce livre,

    repose sur les cinq faits suivants

    1'*Origine marine des premires cellules animales;2 Maintien du milieu marin origine!, comme HM~'eM~~

    des cellules, chez les Spongiaires, les Hydrozoaires, les

    Scyphozoaires et quelques Echinodcrmes5 Maintien du milieu marin originel, comme HH

  • RESUME GENERAL

    LIVRE! 1

    LOI DE CONSTANCEMARINE ORIGINELLE

    Ce Livre va tablir successivement les deux points suivants i La vieanimale, l'tat de cellule, est apparue dans les mers; 3'A traves la sriezoologique, la vie animale a toujours tendu maintenir les cellules com-posant chaque organisme dans un milieu marin, en sorte que, saufquelques exceptions prsentement ngligeables et qui semblent ne serfrer d'ailleurs qu' des espces infrieures et dchues, tout organismeanimal est un vritable aquarium marin, o continuent vivre, dans lesconditions aquatiques des origines, les cellules qui le constituent.

    ) L'origine aquatique de toutes les formes animales est d'abord cer-taine. Les seules espces animales qui respirent selon le mode arien,prsentent toutes dans leur embryognie une respiration branchiale pri-mitive (fentes branchiales des Vertbrs ariens, par exemple). De plus,cette origine aquatique est marine. Les formes d'eau douce ne sontjamais que des formes secondaires, doublant simplement, et ), lesformes marines, qui, seules, composent l'ossature presque tout entiredu rgne animal. C'est ainsi que la disparition de toutes les formes d'eaudoucen'entraineraitia disparition, dans la srie zoologique, que de 1 classe,5 ordres, tandis que celle des formes marines entranerait la disparitiontotale de 0 groupes, 11 embranchements, 40 classes, )09 ordres. Ainsi,tous tes organismes animaux drivent d'organismes marins. Les cellulesprimordiales d'o sont drivs ces organismes ancestraux furent doncncessairement des cellules marines. La vie animale, l'tat de cellule,est apparue dans les mers.

    La vie animale, en crant des organismes de plus en plus compli-qus et indpendants, d'abord habitants des mers, puis des eaux doucesou des terres, a toujours tendu maintenir les cellules composant cesorganismes dans un milieu marin, naturel ou reconstitu.Ceci est d'abord flagrant pour les premiers organismes de la srie ani-

    male SpONGiAtRES,HvDRozoAtRES,ScvpHozoAiRES. Chez ces organismes,ouverts anatomiquement, comme on sait, au milieu extrieur, le nn/tfMM

  • )!SU))H
  • ~KS);)tt;(..t~f;A! Il

    Enfin. loin que cette composition marine du ~);'f.('lt(' te \ct-)ehr suprieur, rsulte des a)imcn)s naturels ingrs. )':)naiyse des ali-ments fondatnentftux (ainnents vgtaux), 7Mq'He~' A'o/J

  • vm HSUMG~HAL.

    sur le globe a l'tat de cellule dans des conditions physiques et chimiquesdtermines, tend a maintenir travers la srie zoologique, pour sonhaut fonctionnement cellulaire, ces conditions des origines (loi ~Mre/ede constance o?'MyMe~e).x

    Une nouvelle loi partielle (~Oi'deconstance /n?~tMCMse)est dj probable.

    LtVRE III

    L'EAU DE MER EN THRAPEUTIQUE

    La conception nouvelle de l'organisme qui rsulte du Livre 1 (l'orga-nisme, colonie de cellules marines) ne peut manquer d'entraner, au moinsa titre d'essai, des applications thrapeutiques. La thrapeutique marinea fait d'ailleursses preuves sculaires Les eaux de Salies-de-Barn, Salins-Moutiers, Balaruc, Bourbonne, Nauheim, Niederbronn, Wiesbaden, etc.,se minraftsent dans des bancs de sel d'origine ocanique leur actionest au premier chef marine. Les cures obtenues sur le littoral lui-mmene se comptent plus. Un traitement marin plus direct s'imposait donc.Il a t tent dans quelques aiections. L'eau de mer tait injecte

    l'isotonie par la voie intra-veineuse ou simplement sous-cutane. Lesbnfices obtenus ont t flagrants. L'eau de mer s'accuse comme unadjuvant ou un modificateur d'une rare puissance. Ses effets rclamentune tude mthodique et dtaille.

  • MtIJE'U ORGANIQUE

    L\EAU DE MER

    LIVRE 1

    LOIDECONSTANCEMAH)NEOIUGINELLK

  • PREMIRE PAHHE

    ORIGINE MARINE DES PREMIRES CELLULESANIMALES

    CHAPITRE PREMIER

    ORIGINEAQUAT)OUEDE TOUS LES ORGANISMESANIMAUX

    Rsum du Chapitre. L'origine aquatique de tous les organismesanimaux rsulte:i" du fait que tout organisme animal tire son origine d'une cellule et

    que toute cellule est un lment ncessairement aquatique;2 du fait que, aprs le stade cellulaire, les premiers stades par les-

    quels passent les embryons typiques de tous les groupes animaux sontdes stades nettement aquatiques (ces deux premires dmonstrations,ngligeables a volont);3"~dc l'tude raisonno des diffrents modes respiratoires.On observe dans la srie animale quatre modes respiratoires ]cs

    modes ee~ufajre, MgHmeHta'e, JbrancJMa.! et trachen.Les trois premiers sont des modes fondamentalement.'tqu.'ttiqucs; ifs

    ne peuvent s'exercer que dans un milieu d'cat.! ou dans des conditionsd'humidit en tenant lieu. Le quatrime mode seul (mode trachen) estt'eUmentarien.Or, tous les groupes animaux, sauf trois, ne respirent que selon l'un

    ou l'autre des trois premiers modes, tant l'ge adulte qu' toutes lesphases'du dveloppement. Leur origine, comme lent' vie, est donc aqua-tique.Trois seuls ~'roupes (ARTHROPODES,P~RtPA'riDHS, CoRDEs)offrent des

    reprsentants rellement ariens, mode respiratoire trachen. Mais1 ARTHROPODES,CORDES:A. Les classes ariennes de ces deux groupes sont seulement des

    classes leves (Arachnides, Myriapodes, Insectes, pour les ARTiiRo-t'ODES; Reptiles, Mammifres, Oiseaux, pour les Conos); les classesinfrieures, celles qui tmoignent le plus exactement, par consquent, dela souche origineUe, sont aquatiques et d'origine aquatique, respirant tous les stades du dvejoppement se~ot Je mode aqu~iquc (Pan!opodcs,

  • 4 I.OfiM!XEAQCA'ft01;E.

    La vie animale prsente quatre grands habitats, se rduisanten dfinitive deux habitat aquatique, habitat arien. Toutesles espces animales se rpartissent entre quatre grands ha-bitats

    1"Leseaux,merseLeaux:douces;2" Les milieux organiques (tissus d'animaux, dans lesquels un

    grand nombre d'tres vivent en parasites);5" Les vases, terres, sables et tous lieux humides4" La surface des terres proprement dite.Le premier de ces habitats est par excellence aquatique. Le

    deuxime est galement aquatique, les tissus organiques renfer-mant de 70 80 pour 100 d'eau. Le troisime doit tre considr.encore comme aquatique, les animauxjqri le prsentent nevivant qu' la faveur de rhumidit de ces diS't~ iilieux,, ettant incapables, ainsi ;qu'en~~ie vejta, d'uti&~vie retlemntjarienne seul, le dernier habitat est arien,en sbrteLque, 'ds

    Mrostomacs, pour les RTHROpouES;Leptocardes, Tuniciers, pour lesCORDS)B. Le mode traciten des classes ariennes est un mode respiratoire

    simplement. secondaire; sous ce mode apparat invariablement un modebranchial antrieur. Ainsi, Chez les AjRTHMPODES,le poumon des Arach-nides n'est que la branehic du Mrostomac lgrement diffrencie; lespremiers Myriapodes et les premiers Insectes, presque dpourvus encored'appareil trachen, possdent par contre un appareil branchial, parfai-tement dvelopp, homologue de. l'appareil branchial des vritablesArUnJpodcs aquatiques. Chex les CoRDEs,les Batraciens passent par unephase larvaire, libre, aquatique, branchiate, laquelle succde seule-ment le mode respiratoire trachen; les Reptiles, les Oiseaux, les Mam-mifres passent cnnn par la mme phase aquatique, embryonnaire, :')quatre ou cinq paires de branchies/ces branchies d'abord espaces etnues, comme chez les Poissons les plus primitifs (Cyclostomes), se rap-prochant ensuite et se recouvrant d'un opercute, comme chez les Pois-sons suprieurs (Tleostens).

    2 PHfPATIDHS

    Les PRipA/nDES, qai forment un groupe lgrement aberrant, res-pirent, chez leur forme primitive (Pe)'tpc!

  • P)!L))i]?'i)!KS.

    quatre habitats prcdents, trois en dfinitive sont aquatiques;un seul, le dernier, arien.

    Ncessit de dmontrer l'origine aquatique des organismesaquatiques eux-mmes. I) pourrait sembler que, pour tabfir

    l'origine aquatique des organismes animaux, l'origine aquatiquedes organismes ariens seuls ft dmontrer. n'en est rien.Un animal parfaitement aquatique, eu effet, peut prsenter une

    origine parfaitement arienne. Un grand nombre d'Invertbrs,de Vertbrs, sont dans ce cas Insectes aquatiques, Tortue

    marine, Baleine, Phoque, Dauphin, etc. L'origine arienne deces organismes aquatiques n'est pas douteuse 1" dans certains

    cas, leurs murs; 2" dans tous ies cas, )cur mode respiratoirene laissent aucun doute il ce sujet.

    1 Les tres, dans la srie animale, s'efforant toujours, comme 0)1sait, de venir se reproduire a leur Heu d'origine, on von ta Tortue marineretourner terre pour y pondre, le Phoque pour y mettre bas et anaitcrses petits.3" Les animaux aquatiques, de ligne purement, aquatique, ne respi-

    rent jamais l'air en nature, avec lequel i)s ne se sont jamais trouvs encontact; ils l'empruntent a l'ean on ils le trouvent dissous, et le fontpasser sous cet tat dans leurs tissus. La Tortue marine, iaHideine. SePhoque, le Dauphin, au contraire. sont tenus de remonter la surfacedo l'lment o ils vivent, afin de respirer t'ai)' en nature; ils l'engloutis-sent comme tous les Vertbrs ariens dans un appareil creux, bantdans l'organisme, et o)'))en]'Mng s'oxygne son contact. Les larvesaquatiques d'Insectes respirent suivant unmodcsernbiabtc, an contactde l'air lui-mme rpandu dans la cavit des traches. La larve, lu'enqu'aquatique, s'alimente en air dans le milieu atmosphrique; desdispositions spciales permettent & quelques-unes de capturer cet airsans quitter le milieu o elles vivent; Et'~ff.~en~c dispose d'une sortede trompe rtractile, longue de six fois la valeur du corps et portant ason les ouvertures des traches; chez ./Ve~

  • PREMIREDMONSTRATIONDE L'ORIGINEAQUATIQUEDE TOUSLESORGANISMESANIMAUX

    L'lment ancestral de tout organisme animal est une cellule.Or, la cellule est un lment ncessairement aquatique.

    L'lment ancestral de tout organisme animal est une cellule.Ceci rsulterait d'abord a p~ot't du fait qu'un organisme ani-

    ma), quel qu'il soit, se rduit a un groupement de cellules. Lacellule tant l'unit, et toute unit tant fatalement antrieure atout groupement d'units, la cellule est ncessairement l'lmentancestral de tout organisme animal.Au reste, l'embryognie montre d'une faon prcise que tout

    organisme animal tire encore aujourd'hui son origine d'une cel-lule primordiale l'ovule fcond. Tout ovule fcond se seg-mente d'une, devient deux cellules, puis quatre, puis huit, etc.;les cellules en se multipliant se diffrencient peu peu, consti-tuent d'abord les premiers feuillets, puis les diffrents groupe-ments cellulaires inclus dans ces feuillets; on peut suivre,comme on sait, de la fcondation de l'ovule l'achvement de

    l'organisme, ces multiplications et ces diffrenciations cellu-laires les ouvrages d'embryognie traitent de cette, matire, sur

    laquelle il serait oiseux d'insister; le processus est donc fla-

    grant, par lequel une simple cellule prolifrant et se diffren-ciant parvient constituer un organisme adulte dans toute sa

    complexit. ~?

  • rnK)fH':HK)'/r!t'X!K))HD)tO~'ST)
  • ).tHit~Q)A'nQn:.

    les plus leves d'un groupe) possdent une rserve nutritiveabondante, qui. par sa prsence, dngure le dveloppement. Unnovule pauvre en matire nutritive, en effet, par cela mme qu'ilest de petite taille, peut se segmenter tout entier, dans la divi-sion cellulaire qui suit la fcondation. Au contraire, un ovu)ccharge de matire nutritive, et qui acquiert de ce fait une dimen-sion parfois considrable, ne peut que se segmenter sur une deses parties; la division de l'ovule, au lieu d'tre totale, n'int-resse plus qu'un de ses fragments; au lieu d'tre libre et rgu-lire, elle est comme aplatie sur la masse nutritive. En outre,les conditions de vie des deux embryons sont diffrentes l'em-bryon d'un ovule pauvre en matire nutritive a rapidementpuis "ses rserves il doit trouver lui-mme sa nourriture al'extrieur, disposer dans ce but de moyens d'action comparablesa ceux d'un organisme adulte, rappeler par consquent d'unefaon particulire les organismes adultes, ancestraux, parlesquels il est autrefois pass; la nourriture lui tant mesure,son dveloppement ne peut tre qu'assez lent, d'o suit qu'il doitmontrer spcialement une srie plus nombreuse de formes tran-sitoires; l'embryon d'un ovule riche en matire nutritive, au con-traire, vit sur ses rserves en parasite, sous des formes par con-squent modifies, comme dans tous les cas de parasitisme; laprsence constante de nourriture rend inutile la formation desdiffrents organes fonctionnels, locomoteurs, etc., ncessairestout a l'heure a la vie de l'embryon libre; elle permet, d'autrepart, une rapidit plus grande de dveloppement: d'o rsulteen dfinitive que, dans ce genre de dveloppement, les stades

    embryonnaires typiques sont non seulement dforms, maisencore en partie sauts.

    C'est ainsi que des organismes trs voisins d'un m~me groupeanimal peuvent prsenter des embryognies entirement diff-rentes, du moins dans leur dbut les unes, de type primitif, o

    l'embryon passe peu a peu, l'tat de vie libre, par une srie deformes remarquablement instructives; les autres, de type secon-daire, o l'embryon, dform d'abord, puis nourri par sesrserves ovulaires, ne prsente qu'un dveloppement fauss et

    abrg. On nomme les premiers de ces dveloppements des

    dveloppements f~'rec~ ou dilats; les seconds, des dveloppe-ments t'H~'rec~ ou coKdcK~s. M est bien vident que seuls les

    premiers tmoignent des stades ancestraux les plus primitifs

  • h)T\)j~N:n;s'nt.\rj!)\. 'j

    par lesquels le groupe animal est. passe: les seconds ne son)

    pas mme a consultera ce sujet.Or, si on tudie les dveloppements embryonnaires f/f.s de

    ~OHSJes groupes animaux, un fait frarqtc de suite, (~es! que.dans leur dbu!, ces dvetoppements sont tous identiques.Aussitt fconde, tout ovule de type primitif, a quelque groupequ'il appartienne, se segmente; d'une, devient deux ecHuics.

    puis quatre, puis ituit, puis seixe, etc.: se multiplie ainsi d'abord

    jusqu' constitution d'une petite sphre pteine, compose d'unnom))re encore restreint de ce)))des: a cette sphre, on dou!!eje nom de m'')r

  • tU i.ORIGt~'K AQUATIQUE.

    1. Nous ngligeons ici les trois groupes lgrement aberrants MYxosro-MtDES,AcANTtiocpHA.LES,Pnnn'A.T;M:8. Quant. aux NMATtfELMtNTHEs,t'emb)'yn-genic de leurs reprsentants typiques (Prenematodos) est inconnue.

    ce dernier est lgrement dpass au moment o l'embryonrompt ses membranes ovulaires et est abandonn a la vie libre;la cavit gastrulaire, qui est la cavit digestive, s'est mise encommunication avec l'extrieur par une seconde ouverture quisera l'anus, et une ou plusieurs couronnes de cils natatoirescerclent l'embryon, nomm alors

  • )))-;)'Xt))R)))~)()XST)'.A1')
  • )-2li L~()):[(.!M'AO)'nQf)'

    TROISIMEDMONSTRATIONDEL'ORIGINEAQUATIQUEDETOUSLESORGANISMESANIMAUX

    Dmonstration fonde sur l'examen du mode respiratoirede tous les organismes animaux, tous les stades du dveloppement.

    Des quatre modes respiratoires que prsente la srie animale,trois modes (modes cellulaire, tgumentaire, branchial) corres-

    pondent une vie fondamentalement aquatique; un seul (mode tra-chen) la vie arienne. La vie animale offre quatre modes res-

    piratoires les modes

  • 'n'.OfSt))E)));))U~ST!i.\TH)~. 1-)

    dcrahfc par rapport sa masse; une permabilit du tgumentnermcttant les changes g'axeux. En dehors de ces conditions,la surface qui effectue tes changes respiratoires serait ou troprduite, ou insuffisamment. permeabfc pour subvenir aux besoins

    d'oxygne des tissus. C'est ainsi que. tous )cs animaux doues (tece mode respiratoire sont toujours d une masse rduite et d une

    superficie considrable par rapport a cette masse (Ver de terre,par exemple). Or, tendue du tgument et permabilit sont deuxconditions imposant a l'animal un mi)ieu aquatique ou fortement

    hygromtrique. Tout milieu sec entranerait en effet, unedessic-cation rapide, et par conspuent la mort.

    Sans doute, une respiration arienne est possible aux animaux de ce~t'oujte,mais autant que )eur te~'umeiltreste humide, e'est-a-dire ja'rea la dyatise gazeuse, el qu'Us ue quitteut potut p.'u'

  • )'tIk t.()tUG)~t;A
  • TftO)Sf)[):t))';)!O~STr
  • !M t.UHK.tM;OrATH1L!

    la terre humide. Un assez grand nombre, parasites de Vertbresou d'Invertbrs (tube digestif et tissus, les tissus organiquescontenant 70 ou 80 pour tOOd'eau).

    Origine: aquatique, tout Protozoaire drivant soit d'unecellule semblable lui-mme (fissiparit, gemmiparit), soi)seulement d'un fragment: de cellule (sporulation).Ot) t'unie paruti tes Proto/.oaires des animaux p)uriccnu)aii'es, nuus

    )bt'ti)c.ssit)fj)]e)t)e))tdu ~roupCtnent de h) tntue cetinte. toutes ces ce)-)n)cs restant, indiffrencies. Chaque ecUuteconservant. dans ce ~roupe-)))cntson )uodc de vie propre, connue une cellule iso)cc, les tii~ncsp~'('('(''dentes vatcnt.pour ces cotooics.

    t)):t'XN'M);))K(~t.)'Ot!(;AXtSAT[OK.MSOZOAIRES

    Degr d'organisation transitoire entre le Protozoaire, composed'une seule ceUuie, et le Mtaxoairc, chez qui a Page adulte lescethdes seront toujours groupes en trois feuiUets distincts :ecto-derme, endoderme, msoderme. Les Mscxoaires sont les tresraHsant a l'ge adulte le stade deux feuillets (ectoderme, endo-

    derme) par lequel passent tous les embryons des Mtazoaires.Animaux pluricellulaires, mais composs d'un nombre trs

    restreint de cellules. Aucun organe diSrcncic.Mode respiratoire tg'umentairc. Habitat ncessairemetu

    aquatique.Habitat: aquatique. RuoMt!H)';RSouD[c\EMU)ES,parasites

    des organes excrteurs des Mollusques Cplialopodcs (Seiche,Poulpe); OM'uo~HCUD~s, parasites des tissus ou de la cavit

    gnrale de Turbcllaris (/.ep

  • T):OfS~:)!K))))['curie mode respiratoire, l'habitat, t'origine, oitSRrvafions

    ittentiques & coites du groupe prcdent.

    Feco~datj'oH et schma des dve~oppemeNts dj'~ates. J.cs ctcntf'ntsreproducteurs m~tcs et femettcs, drivs t)e l'ectoderfue ou de !'e!H)o-derme, sout verss dans l'eau onviromante. Les ctmeuts mates ynagent la rencontre des etoucnts femoHes, )e p!us souveut pauvres enmatire nutritive. Dcvetoppements presque toujours dilats. i'hascsmorutnire, btastulaire. Mise en Hbortt', n ce moment, de t'ctnhryon, quise recouvre de cils vibratik's, nage, vit d'une vie propre, s'alimente,grandit, se fixe ou non, et achve son cvohnion sans prsenter d'autremode respiratoire que le mode tgumentaire.

    L ponges.Hydres, M~du-es. etc.

  • IN ).tH!i
  • 'mU)St)i):t)M'~St)i.\1')'),H!Ef.)!~fH);s.

    piratoirc a aucun stade du dveloppement: 2" devctoppements'efi'ectuant tout eniierdans le mi!icu :)qu:di((u,

    vtAKorrapproche des FLAGELLES,sans indiquer sa position dansJe groupe.Si l'on carte ce genre, le groupe des FLACEU.scomprenant,

    u classes, ')0 ordressa faune marine constitue elle seule

    5 classes, 10 ordressa faune d'eau douce ne constituerait que

    2 classes, 4 ordres.La suppression de la faune d'eau douce n'entranerait la dis-

    parition d'aucune classe, d'aucun ordre; celle de la faune marineentranerait la disparition de

    5 classes, Gordres.

    4" GnoupE. Infusoires.

    D'aprs la classification d'YvEs DELAGEet HROUAHD,!1. xul

    mo)partie constitutive de ce cartilage et trouble l'anaiyse, quant au

    point de vue du milieu vital qui nous occupe. En oprant sur le

    cartilage de Requin, dont la calcification pai'a!t rduite au miui-mum, on met en valeur cette identit relative de compositionmineraie. BuNGE()89!)) donne, en effet, pour le tissu carti)ag'i-ncux frais de Sct/mmMS&orea~'s

    E~L. ')27,79Matire organique. 59,'K!Matibromineraie. 1~,0.')

    tOCUComposition de la matire minrale pour 100 parties

    Soude. 50,48!Chlore. 37,0)7Potasse.- ~J~Acide phosphorique. 0,25')Chaux. i,864Magnsie. 0,

  • )02 )). 1. DfVIStUX i'OXn.UfEXTAm DE ),'U)tGAKtS)iE.

    au rapport, des radicaux entre eux, it suffit de se reporter [dusloin, H, 17, page 249, pour s'assurer qu'il est tout fait vuisin decelui des radicaux du plasma vital.Le Ht~'cMvital pntre donc la substance fondamentale du

    cartilage, et par consquent a fortiori celle beaucoup moinsdense des divers tissus conjonctifs (muqueux, lches, conden-ss, etc.).It pntre galement la substance fondamentale des piUu'-

    tiums.Les plasmas d'imbibition sont ainsi justifis.

    JuSTU'tCATtON DU GROUPE UE LA MATIRE MORTE M. Reste al

    justifier le groupe de la ma~mcmte.

    On pourra s'tonner d'un pareil groupe de matire dans unorganisme par essence vivant; mais on va saisir sa ralit, et.mieux mme, sa ncessit.A~'ce.s'st'Ma pror;' de la matire morte. L'existence de la

  • Jt'ST)i[(.r)0~))Ff.)tAT))':)!):t)"f!TR~. )n.~-1

    elle cesse de le pouvoir des que la couche ceHuiaire augmente

    en paisseur. Qu'on imag'incun bloc compact de ceiiuies. sans

    aucune matire interceHutaire, sparatrice, la nutrition pourra

    s'accomptir pour les cettules superficielles du b)oc elle ne )e

    pourra plus pourles ceiules centrtes, voues par consquent

    a ta mort. H est !mpossib)c d'imaginer une disposition des ce

    iutes (disposition toitee des ceiiuies conjonctives par exemple),

    qui s'oppose par eDe-mcmea leur tassement, et laisse pntrer

    entre elles leMi'/t'pM ~N/. Le /M

  • .)UST)F)(:T!)~!n;t,AaM.\T)KHH)!0)'.T): H).

    donc incessamment un milieu nutritif et pur: 4" doue de

    proprits physiologiques spciales :ir)'itabili),contract.ilit,motilit, etc.; 5 doue de ces proprits a l'tat de vie seule-

    ment, ces proprits disparaissant a la mort; (!" tacitement atta-

    quable enfin parla plupart des ractifs chimiques; 7" trs putres-cible 8" trs digestible, etc.; et 9 compose suivant des pro-portions peu prs fixes 75 centimes d'eau, 24 centimes dematire organique, 1 centime de matire minrale.La matire non doue de vie, quoique rgne qu'elle appar-

    tienne, prsente simplement les caractres inverses 1" elle n'a

    pas d'abord l'aspect protoplasmique, nucl, etc.; ne drive

    jamais d'une matire semblable elle-mme, ne se reproduitpas; 3" subsiste sans renouvellement, n'absorbe pas, ne respirepas, ne scrte pas, ne ncessite aucun milieu nutritif; 4" jouitde ses proprits spciales en dehors de tout tissu vivant;6 est par essence fixe et stable; 7 le plus souvent imputres-cible 8 indigestible (exception faite pour certaines ?Ma

  • )()H H. R)\[S)0~rO~D.UtE~TALEDKL'nGAStSME.

    ni ne peut donner naissance un autre lment semblable; toussont des produits immdiats ou mdiats de l'activit cellulaire,produits qui sont des derniers termes, et non pas des chainonsentre d'autres chanons semblables.

    5" Au point de vue de la vie chimique, aucun de ces lmentsne parait en continueHe instabilit et usure; aucun ne sembleabsorber, respirer, scrter, ncessiter un milieu nutritif etpur le phnomne est frappant au premier chef pour l'mait.qui est le type par excellence, dans l'organisme, de la ~tf

  • jrsT)!CATfU\nH).
  • )OK tt. 7. D) VISIONFONt'AME~TALRD)'; L'OUf.ANtSXE.

    except un peu dans leur couleur; il faudrait peut-tre plus d'unau pour les rduire a cette pulpe uiollasse, muqueuse, Hucu)eoula macration amne la plupart des organes (III, )(i7).. Lestendons, les ligaments, les aponvroses, les membranes sreuses(plvre, pritoine, pricarde, aradmode), tous ces tissus princi-palement composs de faisceaux de fibrilles, de fibres lastiqueset de substance unissante, rsistent, galement d'une faon rcm.ir-quable la putrfaction Expos la macration dans unetemprature moyenne, le tissu fibreux (tendons, ligaments, apon-vroses) y reste longtemps sans prouver d'altration il conserveson volume, sa forme, sa densit; peu peu, cette densit dimi-nue, le tissu se ramollit, mais il ne se dilate pas, ne se bour-soufle pas; enfin, au bout d'un temps trs long, il unit parse changer en une pulpe mollasse, blanchtre. l'eau danslaquelle il a macr, donne une odeur moins infecte que cellequi a servi la macration de la plupart des autres systmes:au milieu des tissus pourris et dsorganiss de nos cadavresd'amphithtre, on trouve le tissu fibreux presque intact (B[f;))\r.1821, III, 208-210). De mme pour les membranes sreu-ses, BtCHATsignale le pritoine presque intact, tout tant putrfieautour de lui (IV, 126) Les artres galement se pourrissentavec beaucoup de difficult; pendant un certain temps, ellessont presque incorruptibles, comme le cartilage et le fibro-carti-

    lage. Une artre traverse un tissu putrfi sans montrer d'alt-ration, et aussi bien sur-le sujet vivant que sur le sujet mort

    (II, 46). Or les lments rsistants de l'artre sont la fibre

    lastique et le faisceau conjonctif, qui forment la partie la plusimportante de la paroi. Enfin, le tissu conjonctif lche nese pourrit que difficilement aussi (I, 16l), mais plus facilement

    que les tissus prcdents, dont il est loin d'avoir en effet iaconsistance en matire HMWe.9 Au point de vue de la composition chimique, tous ces c-

    ments composant la matire morte diffrent profondment deslments composant la MM~'M*vivante A.) ()M

  • JUST)HCATtO'\nKLA
  • 110 H. ))t\')StO?i t'OMAMEMALE DE L'ORGANISME.

    Nous ne nous sommes occups en effet dans ce long dvdon-pement, que des lments composant le sous-groupe de j,;modre morte extracellulaire. Reste justifier la classification.dans le groupe de la~M~'f morte, des lments composant. ledeuxime sous-groupe, celui de la macre cellulaire.

    Les lments composant un ongle, un poil, etc., sont biendes cellules, noyau encore visible, mais non plus des cellulesdoues de vie. Elles n'ont plus aucun des caractres de ta ceiluicvivante; elles n'ont plus ni irritabilit, ni motilit; elles n'absor-bent plus, ne respirent plus, n'excrtent plus, ne se reproduisentplus; le )K~

  • MSt')). !))

    constitue la vie gnrale de 1 organisxtc, cellules qui peuventou baigner directement dans ic milieu vital (cas des cellules du

    sans, de la lymphe, des cavits gnrale, ])ricardique, etc.), ou

    n'y baigner qu'indirectement, par l'intermdiaire de la substancefondamentale au milieu de laquelle elles sont encastres, mais

    que pntre intimement le milieu vital (cas des cellules pith-liales, cartilagineuses, conjonctives, etc.)5" d'une mn'

  • CHAPITREit

    MAINTIENDUMILIEUMAR)NORIGINEL,COMMEMILIEUVITALDES CELLULES,CHEZLES SPONGIAIRES,HYDROZOAIRES,SCYPHOZOAIRES

    ET OUELOUESCHINODERMES

    Rsume du Chapitre. Les SpoNOAtMs, les HvDHOzoAfnns,)cs Sf:y.PHOZOAIRESsont essentiellement constitus par trois feuillets ic prmier. externe, revtant toute la surface de l'animal et compos gi''u('-ra-lement d'une unique couche de cellules; le second, moyen, substancefondamentale conjonctive enclavant d'assez rares cellules; le troisici~e.interne, limitant toujours les cavits intrieures de l'animal, et, commele premier feuillet, compos en rgle gnrale d'une couche unique decellules.Les Spor

  • sp(~.f,iH:s. in

    W).\](J.Y..S g

    Jf'.

  • Ht )L/A!KT!):)!);XL!:S(:O~EM')!KS.

    Elles dterminent par leurs battements rguliers un courantcontinu d'eau de mer. qui, appele de l'extrieur, apporte auxcellules orgnniques (rle exact et ultrieur du sang) l'oxygne etles matriaux nutritifs ncessaires la vie.Ainsi1 Toutes les cellules du premier t'euinct de l'Eponge sont au

    contact direct de l'eau de mer.2 Toutes les cellules du troisime feuinct sont galement au

    contact direct de l'eau de mer.Restent celles du second feuillet. Or, par dialyse, cics sont

    encore au contact En effet, la substance fondamouaje.qui les entoure, n'est spare de l'eau de mer extrieure que parle premier ou le troisime feuillet, c'est--dire par une unxptecouche de cellules aplaties, semblables a celtes qui constituer)).chez les Vertbrs, la paroi des vaisseaux capillaires, au traversde laquelle la diffusion est si intense. La diffusion travers cesdeux couches cellulaires de sparation est donc dj peu dou-teuse. Elle sera mise hors de doute dans le Chapitre suivant, onous verrons une dialyse si nergique s'effectuer, au travers de

    parois incomparablement plus paisses, chez tous les Invertbrsmarins, c'est--dire chez des organismes autrement levs et

    protgs. D'autre part, la substance fondamentale du tissu con-

    jonctifde l'ponge ne se distingue pas des substances simiinirestudies dans le Chapitre prcdent. Elle est hyaline, transpa-rente, d'une consistance variable, souvent trs faible, jamaissuprieure celle du cartilage, supportant peine, parfois, ses

    s)jicules squelettiques, permettant toujours aux globules btaucsde se dplacer par l'effet de leurs mouvements amibodcs. Ladiffusion travers cette substance est donc certaine. L'eau de

    mer, par consquent, l'Imprgne, comme le plasma vital, chez les

    Vertbrs, imprgne les substances fondamentales des tissus

    conjonctifs, cartilagineux, pithliaux. Les cellules qui s'y trou-vent enclaves, c'est--dire les cellules du deuxime feuillet, setrouvent donc au contact marin.Toutes les cellules de l'ponge sont ainsi des cellules margesla plupart, situes au contact direct de l'eau de mer, les

  • )m))i()XOA)i!Es. iK.")

    -s'

    itY)jt!OXOA)HES.Comme les S['o.\G)A)H):s.les HY))HoxoAH'ssont des organismes essentiellement marins. Le groupe compre-nant 2 classes, II ordres, (i(i familles, quatre familles seules

    appartiennent aux eaux douccs. Faisons-en, comme tout a

    l'heure, abstraction.LesllYDnoxoAtHES,au point de vue qui nous occupe, prsen-

    tent deux types anatomiques.Dans le premier, l'organisme est simplement compos par

    denxfcuitlets, l'un, ectodermique, revtant la surface externe de

    t'anima!, l'autre, endodermique, revotant sa cavit gastriqueintrieure. Ces deux feuillets sont bien spars par une substancefondamentale laquelle on donne le nom de msodermc, maisce mesoderme ne renferme aucun lment cellulaire.L'ectoderme et l'endoderme ont une structure trs analogue.

    Ils sont composs l'un et l'autre par une unique couche de cel-lules pithliales. Comme cet ectoderme est au contact directde l'eau de mer extrieure et que l'endoderme est galement aucontact direct de l'eau de mer, laquelle pntre librement dansla cavit gastrique intrieure, il en rsulte que toutes les cellulesde l'organisme sont au contact marin. Seules, quelques cellulescpithlio-nerveuses ont quitt la priphrie et se trouvent encla-ves dans la substance fondamentale qui soutient i'pithHum.Mais cette substance devant tre imbibe d'eau de mer, commenous l'avons montre imbibe du plasma ambiant chez les Ver-tbrs, p. 99-102, les cellules qu'elle encastre se trouvent encore,par dialyse, au contact marin.Ce type anatomique est remarquable, parce qu'il montre un

    organisme presque tout entier compos de cellules mmdMte-ment marines, et de cellules atteignant dj un haut degr dediffrenciation. Les couches ectodermique et endodermique com-prennent, en effet: 1" des cellules simples, pithliales, a pou-voir amibode, fonction prhensive et digestive; 2 des cellulesglandulaires, granulations et fonctions scrtantes diverses;3 des cellules pithlio-musculaircs 4 des cellules pithlio-nerveuses, ces deux sortes de cellules composes de deux par-

    mentdiffct'enciees,des cellulescpithcjio-nct'veusos. Les ce))u)nsdu feuilletmsodermique,enclavesdans la substance fondamentaledu tissu conjonctif,sont (tes cellules conjonctivestoiles, simptes, des cellules conjonctives"nnbodcs,des cellulesconjonct,ivo-muscu)ait'es.des cellulessquelettiques,descellulessexuelles.

  • ~)tt H. MA~'TtEX CHEZ LES CLEKTRHS.

    tics, 1 une pithliale, au contact, marin, l'autre, profonde, cou-rant. sous Fpitlilium, s y intriquant et formant tout un roseausensitifet contractile; des cellules cnidocils, lments hau-tement diffrencies, la fois contractiles, urticants et arnirsd'une pointe en spirale qui se dvagine et se replie a la volontde t'animt.

    Les HYDRozo.\iREsdu second type anatomique continuent tou-jours prsenter le plus grand nombre de leurs cellules au cou-tact immdiat de l'eau de mer, exactement comme dans le typeprcdent mais t'anima! possde ici un msoderme avec cellulesconjonctives et quelques faisceaux musculaires internes, ainsique des appareils sensoriels o les cellules pithlio-nerveusess'taient et forment plusieurs assises.Ces diverses cellules intrieures n'en restent pas moins, par

    dialyse, au contact effectif de l'eau de mer comme dans les casordinaires de tissus conjonctifs et d'pithliums stratifis. 11n'yaurait qu' reprendre ici l'argumentation tenue tout a l'heurepour les SPONGIAIRES.

    La substance fondamentale du msoderme est, comme chez t'ponge,de consistance variable, parfois trs faible, parfois gale celle du carti-lage. HMYPHRRi);n()895, p. 170)donne pour le msoderme des Rhizosto-mes une teneur en eau de 95 pour 100.Quand la salure diminue, cetteproportion augmente; on l'a trouve de 97,9pour 100chez~4t

  • Kr,nfxn)))~).;s. m

    nombre, situes au contact mmede !'eau de mer, les autres, ason contact moins immdiat, mais non moms effectif.

    S':Y!'uoxo.\tidres, O~f'amiHcs,te groupe entier excfusivcmentmari)~.On ne saurait rpter pour tes Sc.v)'tioy.o\))'

  • ))S ))./f.-))A)Mir,XCnEX[.HS(:).KXT!iKS.

    ambulacrau c. qui dessert, spcialement les ambulacres; 3" piu leplasma du liquide du systme hmo)ymphatiquc(L. Bou.r:.'18')8, 1, '1276-127!)), qui engaine les conduits ambulacraires.lesnerfs, parfois le tube hydrophore, dessert l'appareil plasticlo-gnc et s'alimente en substances nourricires dans le tissu con-jonctif de la paroi intestinale. Ces trois plasmas n'en font qu'un.tant par les phnomnes de diffusion dont les minces parois quiles sparent sont ncessairement le sige, que par les communi-cations directes qui peuvent s'tablir entre eux. C'est ainsi qnc.chez certaines classes, la cavit gnrale communique anatomi-quement o.~cc l'appareil arnbulacraire ou le systme hmotyn)-phatique.

    Or, l'ensemble de ces plasmas formant le Mt!eM vital, on voitt Chez les Astridcs, le systme ambulacrau'e communiquer

    directement avec l'extrieur par un tube, rendu bant grce unecalcification de ses parois, et nomm tube hydrophore;

    2 Chez les Crinodes, ces tubes hydrophores, s'levant parfois plusieurs centaines, dboucher directement dans la cavit g-nrale et y envoyer continuellement un courant d'eau de mer,par les battements des cils vibratiles dont les cellules de cestubes sont munies. Le liquide de la cavit gnrale est donc uneeau de mer incessamment renouvele. En outre, le systme am-bulacraire communique largement avec la cavit gnrale, et deschambres vibratiles, rparties dans diffrents lieux de l'orga-nisme, assurent la circulation du plasma marin.

    Chez les Astrides, et surtout chez les Crinodes, le milieude l'organisme est ainsi le milieu marin lui-mme.

    En rsum, les SroNGiA!RES,les HvDROzoAm.ES,les Scvmo-zoAinEs et quelques EcjuNonERMES,ouverts anatomiquement aumilieu marin extrieur, ont pour milieu vital de leurs cellulesl'eau de mer elle-mme'.

    t. CctLe eau )dus ou inoinschargue, suivant ]cs cas, de principes nuh'itif".Mais nous n

  • CHAPITRE Ht

    MA)NT)ENDUMILIEUMARINORtONEL,COMMEMILIEUVITALDESCELLULES,CHEZTOUSLES tNVERTBRSMARtNS

    Rsume du Chapitre. Tons les invertbrs marins, ferms anato-miquement au miHeu extrieur, lui sont ouverts osmotiqncment. Leurparoi extrieure est permable A.) )'eau H.) aux sois.L'exprience tablit, en effet, tes trois points suivants:

    Les sels du )):iYMt); (run tnvertchre marin normal patent [onjours de trs prs ceux du nu)ien marin cxt

  • )~ )).MA~TiRX CHALES)~VHt!T)~th:S)iA)!~S.

    7/o;. 0".06==a",2U). Or, comme le milieu vital des Invertbrs (isotonique aumilieu extrieur, ainsi nu'U rsultera de ce Chapitre) accuserait en Meditcrrant'fune teneur en chlorures de 5556 grammes pourl000,dont3)griunmesdcchlorure de sodium, on voit que les chtorures constituent eux sc~ds !cs !)eftvironc!esn)0!eeu!esdissouies,u

  • f:X['F.XS. H)

    j'Hjin)\s~(~hez)'A)'cuicotecUeStj)f)nc)f'sp~ts,!(')i(jni(~'c'tomiqu('.)(iHc!ttrcscLarii;e,ctait,inva)'i'ab!f'n!M 27 Moyenne g'~nrn)e. 3'i3 33.[3

    ).RoT'['A7.(')8H7) avait, c:;a)emcnt,nt))pnu des points (tnconL;t')a!ion\'ni-ins))OHt')'hemo)y]nphc),o)a)ectsot)p!as!ni.').

  • )~ )).).A~TtE\(.nRZU;StKVERTHBf!S)fAfi)NS.

    Ce tableau montre (a quelque fraction prs) l'galit saHnc nuiexiste l l'tat normal, entre le ;:Y;'M

  • F\):H:S. )-r.

    Ce tableau, compare au prcdent, montre toutes les teneurss;dincs profondment modifies, tendant a i'(jui!if're avec te

    jjouveaumiiieu extrieur. Ou remarquera, dans !aco)onncttcs

    tcinps.avccqueUc rapidit )c phnomne osmotiquc peut se pro-duire.Hesteatabiiria nature ~wtt/osmotique du phnomne,dmontrer qu'il n'est pas d un mlange des deuxmnicux

    nar cotnmunicaLion anatomique dn'ecte. On sait quo f'anatomicnie dj cette communication (sauFpour.J.s'/c'r/f).

    TRO!S!EME GROUPE D'XP~R)ENCES

    Cephnomnesst Monde nature osmotique, et non pas d un mlangedes deux milieuxpar communicationanatomiquodirecte.

    S'it y a communication anat.omiquc dit'cctc, le miange doits'eu'cchter sans qu'Use p.rod~uisc une aug'mfntatiou onunfdimmut,ion de poids de t'animai, au moins dm'abtcs, et sm'touLse sriant distinctement selon que le milieu extrieur est oudiiu ou concentr.S'il y a, au contraire, osmose, il doit se produire toujours

    1 dans une eau de mer diiuec, augmentation de poids de('nnima!, par absorption d'eau, 2" dans une eau de mer concen-tre, diminution par perte, augmentation et diminutiondurab)es.HxpRmNCES. t" Dans rp!

  • )2{1 Il.H;. HAKTtEKCHEZLRS[\Vf:nTHf)!tSMARIXS.

    '2" /)NKA'

  • EXPtUENCES. t-2:,")

    contenue, cet instant dans le cristallisoir et, par comparaisonavec les chtorures mitiaux, la preuve du passage ou de la rten-tion des sels, Le Labtcau qui suit rsume cette srie d'exp-riences. Le passage des sels est abondamment dmontre.

    S o Titreen Gain ou perteS~ .fit ';r: Temps, Votnme ,-htorure.. Chtortn'es (-hou)S'S S'E.)'e.p(;i'icncc def'camtu~ouf'tOOf) totaux5c.~

  • )2(i ff.MAINTIEN CHEZLES INVERTBRSMARINS.

    ExpRiENCHI.Onze Co'CMUs moMas de mme origine. Trois tmoinsimmdiats, dont l'itmotymph): doi. en chlorures 50'). 5 h', ~j:pour 1000. Six autres placs dans ~au de mer, 066; eau doucp,sulfate de magnsium (pose humide), )00~ Chlorures de ce mcian~c:21~,17: point de conglation 3" ,04 (l'eau de mer congeiant aux envi-rons de 2*,09). Les deux derniers Ca;i'cMM. sont maintenus commetmoins dans les conditions des six prcdents, mais dans l'eau de merprimitive. Aprs dix-huit heures d'exprience, les deux C

  • f:m)))H. !277

    Pom'tOOpartjcsttoccndi'cs. M.'de. )''one)!t'.Chtoruredesodiuut. :

  • )~ 0. 7/ MA~TfEXU)EXt.KS).~VE)t[HMH!S)~A!

    III. Analyse MouRSONetcnL.\GDEMfAL'[''FE'

  • ntM)f!KCOasses. Ordre. Habitat.

    If. Dis;cnpa. Endoparasitpsdanstetuhp

    fU.Trypanorftynca. res dans la cavit ~cn

  • (~ n.f.)).\[~T[XC)[EXLStNYRTEM{S))A)UNS.

    Oasses. Ordres. Uabita).

    Aquatique, terrestre et :x'riATHACU; 3 ordres. rien, essen(ieHemer~)]ODMAMMtFHnK-. tOordrcs. marin, )cs quelques forme"HEFT[n':s. 4o)'d)'es. ntarincsdt'ivant. de formesOtSEAUX. t6 ordres. terrestres et ariennes (voir

    pagcs5ct4'!).

    H.) Parmi les Cords. classes nouvellcs, comprenant cn~'mb~M ordres (~ctassification HMYpHRnmn, ~95).

    De tous ces groupes, classes et ordres nouveaux, deux seulesclasses (Trcmatodes, Gordiids) comptent, cte d'espces d'eaudouce, des espces rpartir dans les formes marines. LesAcAX'ruocPUALES,les PRipATiDES, les Trmatodes Dignes,les Cestodes, les Nmatodes parasites ne comprennent aucuneespce marine. Les Gastropodes Pulmones, les Hirudines, lesArachnides possdent bien quelques formes marines, mais, leurhabitat marin n'tant que secondaire, leur habitat antrieurayant t terrestre (voir I, l, p. 24, 26, 54), ces formes marinespeuvent avoir acquis, au cours de leur existence primitive, lesingulier pouvoir, que nous allons observer ds le Chapitre sui-vant, de rsister au phnomne d'osmose et de diffusion qui nous

    occupe. Jusqu' preuve exprimentale du contraire, nous com-

    prendrons donc les Gastropodes Pulmons, les Hirudines etles Arachnides parmi les formes exclusivement non marines.

    Mme observation pour les quelques Vertbrs suprieursmarins.

    Nous obtenons ainsi le tableau de rpartition ci-contre,page 15).

    La part des Invertbrs marins, dans ce tableau, est facilecalculer. Il suffit de retrancher des totaux des Mtazoaires

    reprsents dans les mers les chiffres valant pour les Vertbresmarins, c'est--dire pour les Poissons marins Ces chiffres sonl

    (se reporter I, 7/, page 65, au tableau des CoRDs aquatiques)1 embranchement, 1 classe, 10 ordres. Les Invertbrs marins

    1. A i'intrieur du groupe des CoRDHS, une question se poserait. Par rapportau phnomne d'osmose et do dinusion, o ctassericsJ.cptocardcs et )csTu.nicicrs?Purmi)csInvertbr6'iouIesVertbr6s?LcsLeptocarde8et)csTun~-cierssont-iispermabics a t'cauetauxsc)s extrieurs, comme les Invertbr''marins tudies, ou rsistants comme les Vertbrs Poissons et Mammiffr!aquatiques (voir pius !oi'). Livre I))? Leur habita),exc)usi\'emcut marin rc-nd hn'tprobabie teur assimilation pi~ysiotogique aux Invertbrs. Nous croyons devoirie- y runir ici, sans irancher toNtefois )a question.

  • )'[!)':M)ftHC
  • )K H. )),\IXT)E'< CHEZf.HS fKVERTKURHSMAtUKS.

    On voit que les Invertbrs marins couvrent eux seuls, et debeaucoup, la majeure partie de la systmatique.

    Il en rsulte dj ce fait importantLe milieu vital des cellules du plus grand nombre des

    organismes an~aujr est, au point de vue minral, le milieumarin lui-mme.

    APPENDICE

    On a rserv pour cet Appendice ce qui n'tait pas immdiate-ment essentiel la dmonstration qui prcde.

    NOTE I. Historique.

    FRDMCQ(1882) observe que le sang des Crabes, desHomards, des Poulpes, a exactement le mme got que l'eau demer. ce qui fait supposer que le liquide nourricier a, chez cesanimaux, la mme composition saline que l'eau dans laquelleils vivent . A l'appui de cette manire de voir, il donne le tauxen cendres solubles et insolubles de l'hmolymphe de deux

    Poulpes et d'un Homard (50~,16 29~,75; 50~,40 pour 1000).taux voisin de celui de l'eau de mer. Il ajoute Les Crabes quivivent dans l'eau de mer saumtre du Braekman (bras de meren communication avec l'Escaut) prsentent un sang moins sateau got que ceux d'Ostende.

    En 1884, il montre pour quelques Crustacs provenant de laMditerrane, de FOcan et des eaux saumtres de l'Escaut, le

    parallle existant entre la teneur en sels de leur hmolymphe etcelle du milieu ou ils vivaient. (Les chiffres de ces expriencessont relats dans le tableau suivant.)

    En 1891, il constate qu'on peut faire varier du simple audouble la proportion de sels du sang des Carc'HMsHtopH~s,en

    transportant ces animaux dans de l'eau plus ou moins saleP~REDMRicorsume lui-mme toutes les expriences de ses

    travaux (1882, 1884,1891) dans le tableau suivant'

    ). Les chiffresde FHDMfco,exprimant,)cs sets, sont tous trop faibles,sur-tout ceux exprimantles sels de rhemo'-ympi'e.Dans !a ca'cinationncessitepar la matireorganique,une partie des chloruresdevaittre volatiliece.

  • APP)~'[)X;H.U!Sm)!)())'):. ).

    De..sit~.cengr.r.Cj!)vt)t);smn

  • t5tE Il. /7/. m~TtE~ C})EXLES t?
  • APPXD)C):TM)~tQr))ESKXPM')~'C[':S. l)

    buvard des parois de la cavit pallale, section des veines bran-chiaies affrentes, prise directe de l'hmotymphe par aspirationou recueil quand celle-ci s'est amasse dans la cavit.Chez yi?Y'M:'co/Hp!.scn/~)'M;M,schage pralable de l'animal au

    buvard, ouverture aux ciseaux de la paroi du corps dans la

    rgion clomique; le liquide c!omique s'coule. (On vite lasection d'un vaisseau qui dterminerait une coloration rouge du

    liquide, rendant difficile l'apprciation du virage dans la dter-mination des chlorures.)Chez S~itKCM~K.~ro&:

  • 156 )t. 7; )(A)PiTI\ CHKXLES ~VERTBRES MA)UXS.

    Quant!).t;f)oiiquide ~outeuu~su)')aquc!)erMna)ysc enchtorurcspninH~~

    esleffectue.

    (c.pdms en :ufDESIGNATION

    p. Du~ou.lc '1l11-e t,gou rlomiqu{' lit,c~ .T~~sp~ ~"S,~hemo- ivmpha-mer. 'tiq'.c.tiquc.

    M. M. ~r. ~r.0, 0,5 Ec~f.tODEMEs.isi

  • APPEK!)tCE.m~iLSMS):\P)';)t[~:):S. ).T:

    Dtails des expriences du second groupe. J. As'ruruAsj~.[)[;~s. L'animal est simplement plac dans un cristallisoirrenfermant de l'eau de mer additionne d'eau de pluie. Afin dene pas arracher des ambutacrcs par t,raei!on, on vite de touciiern t'Asterie au cours de l'exprience. Cinq expriences.

    Quantit dcHquidc Tenc'ftt'cnchforut'ssurjnque))e pourtfMU

    r.mat.yscesten'cctut'c DU(!)';Hi, 1,, A!nfi))dt')'cxp6ricn

  • ~S8 !).}).\)MiEN OURLES )X\'ERTHHS)LUUXS.

    HxpmENCEIH. A 0minute, t" d'eau de mer sont retirs par .!sj)i-ration. CMorurcs 35~,2.4pour !000.Addition graduelle d'environ t" d'eaudistille.A ~50, on veut analyser l'eau contenue dans )a coquitte, mais e))en eh''

    absorbe; aucun liquide ne peut tre aspir ni ne tombe aprs i~'erfor-age des valves. De a''SU 6 heures, on ajoute graduellement 7" d'eaudistille. La coquiUe parat remplie.A 7''25, ouverture.L'Hutre est intacte et trs vivante. Le cur bat.L'eau de la coquille (!)")donne en chlorures (sur 0'.Rp/Har~e. On voit la quantit relativement consideraMed'eau distille qu'il faut ajouter pour obtenir une diminution dutaux des chlorures. Les Hutres ne pesaient cependant en moyenne(parties molles) que 6 grammes. On ne rapporte pas ici un certainnombre d'expriences prliminaires, o, aprs addition de i ou5 centimtres cubes d'eau distille, les chlorures de l'eau cxtc-rieure et de l'hmolympe restaient 55ou 34grammes pour [OOO.c'est--dire un taux normal, sans signification par consquentpour le sujet prsent.

    3. APLYSIA PUNCTATA.

    L'Aplysie, retire du bassin o elle vit, est place dans uncristallisoir contenant de l'eau de mer 1" ou dilue par additiond'eau douce, 2 ou concentre par addition de sel de cuisine,Avant de placer l'animal dans le cristallisoir d'exprience, on lepasse une ou plusieurs fois rapidement dans une eau de mer demme dilution ou de mme surconcentration, jusqu' ce qu'ilne jette plus de liquide urticant. Six expriences.

    ~L'AMTi~DEDQL'jnE ~outauxenc)i!ot'urespour!OM)sur taqnetfe i'auaiyse est effectue g (exprims en NaCi)

    l'cau pour pourt'eau a:' dei'eau du liquide du milieu

    '" toiiqHide de mer g? demerofL etomique !nnbmntctomique ambiante vivaitpr- atattn u)afmatafinde iafinde S cedemment de dee.

    )'e-\pricnce. ~'exprience. l'animal. !'expet'[enco.)'cx))

  • .\t'p)~n)CH.))r)'n.sr'Esr.xt'Htt([:~cF.s. )'

    {,Oc'fOPUSVULCAniS.Les Mollusques Cphalopodes paraissent, extrmement sen-

    sibles a l'altration de leur milieu naturel, la Pieuvre cependant,moins que la Seiche, autant qu'il est permis de conclure des

    queiques expriences qui suivent.

    ExpHntE'

  • 140 H.MAt?
  • At'PEM'iCH.MTAH.S))ESf:\Pt';)!fEX(:)':S. )4t

    j)ai)StesExpriences 1et Il de ce tableau, les animaux sont trs afTai-))!is;unautre, non analys, est mort.L'nnahsede l'Exprience !t! est effectue sur un animt mort depuis

    peu. t t t. t, lLesCrabes des six autres expriences sont au contraire trs vivants,saufcehtide la dernire, affaibli.Dansles deux dernires expriences, le sel de cuisine tait ajout peu

    peu.Les temps s'entendent depuis le dbut de l'exprience.

  • !M !t.M/MA~'n)~CHXmSti\VE)!Ti
  • AtTM~C)' )~T\tt.SJ~SE\['~tH~
  • it4 U. ~t. MAtM!E)i UtEX LES tSVERTtMiSMAMKS.

    de l'Aplysie, qui s'y agite. Dans l'Exprience 111, ou la dosed'acide phosphorique est leve (4~,56 pour iOOO),l'anhn.it o)reun phnomne curieux. Il augmente d'abord en poids, ce quis'explique par l'absorption d'eau, rsultat de l'hypotoruc dumilieu extrieur (chlorures, 20~,5 pour 1000). Au bout d'uneheure, i! prsente une sorte de contracture gnrale; les mouve-ments respiratoires sont suspendus; quelques spasmes tmoi-gnent seuls de la vie. Puis vue d'i!, l'anima! diminue devolume', c'est ainsi que, de 153~ au dbut de l'exprience, sonpoids tombe, en deux heures, 87~ Le tgument devientblanchtre. Une dsorganisation gnrale des tissus, intres-sante tudier, doit se produire la suite de la pntration desphosphates dans le nnHeMvital. Les effets de leur simple addi-tion l'eau de mer montrent dj les dsordres qu'ils peuventoccasionner dans un organisme dont le milieu vital des ceUdesest le milieu marin lui-mme.

  • QI:f.\)'OX. iU(~

    CIIAPtTHE IV

    MAINTIENDUMILIEUMARINORIGINEL,COMMEMILIEUVITALDESCELLULES,CHEZLES INVERTBRSD'EAUDOUCEET ARIENS

    Rsume du Chapitre. )" Les Invertbrs d'eau douce ne communiquent plus par osmose avec le milieu extrieur. A. At'ctat (!e nature,ils maintiennent intrieurement, en face d'un milieu extrieur presquetotalement dessal, un milieu vital a taux salin lev, constant et spci-fique.B. Dans un milieu extrieur sursal exprimentalement, mme aun taux trs suprieur au taux salin de leur wt~eu t~H~ ils maintiennentce dernier taux invariable ou ne le laissent varier que dans des limitesremarquablement peu tendues.2 Ce milieu vital, maintenu intrieurement par les Invertbrs d'eau

    douce, est, au point de vue minerai, un milieu marin. L'analyse chimiquedirecte en fait foi.5" LeMi'h'fMfi'

  • !Ki H./).)).UM!E.\ OURLES !XV)';Rm!HES'~~A)ttXS.

    allons avoir examiner ne va plus nous offrir la concentrationmolculaire des ocans actuels. L'eau de mer des grandsocans, comme nous le verrons au Chapitre VI, est a une con-centration moyenne de 5a grammes de sels pour i00(). dont~5 grammes environ constitus par les chlorures, par le chlorurede sodium principalement. Or, les yH~cM~~M.r des Invertbrsnon marins et des Vertbrs sont tous i une concentration plusfaible. Le taux des chlorures du MM/:fMvital, par exemple, est de

    22 u )6 gr. pour )()(?. chez les Poissons Sfacicns;t) Cgr. chez les Poissons Telostens;12 chez l'crevisse ~4s

  • )'P)'HXt:)' )!7

    d'eau distiHe. a l'isotonie organique ~dmonstration physiolo-

    gique).ou de touteautre. faon, mais sans jamais avoir a nous

    occuper du taux absolu en sels, ni de l'eau de mer, telle qu'ellese prsente dans l'Ocan, ni d'aucun ~t/tCMr~a

  • )iS )i./r.))AL\TtEXCHXLES[XVE)tTm)KSXU~)L\f!~s.

    osmose avec le milieu extrieur. La thorie organique manucncessitait a ~)'M;'

  • \t')i)i!E\CES.):)tTH)!f!KSj)EA))~!)f: )~

    KxpKK'ENCMitI.M

  • ). ;).))A~"r)~~C!)X).)':S)XV)!TM!)!S~O~)m![.\S.

    E\pnn;xcEt.Deux crevisses sont places:'))) minute

  • EX~H)t)E~('.)~i~Y)~TK~ShK\)i~));t:K. r.)

    A des temps divers (jusqu' 2t heures, ~er))i(''r

  • t.Y2 U./)')tA!'A.detapremie,rccrevisse(mou)'nnte,M''iO). ttt',Toutes ces expriences sont remarquablement concluantes.Tant que l'crevisse est doue de vie, elle rsiste d'une faon

    presque parfaite aux diffrences de concentration saline dumilieu extrieur. C'est ainsi que, dans des milieux accusant ;?'~t~ '!8"7, i9~9, 21~, 26" 52~,5 de chlorure de sodium

    pour 1000, les crevisses vivant dans ces milieux depuis des

    temps relativement trs iongs* maintiennent la concentration

    saline de leur n!!7!'eM t~r'/a peu prs invariable 11~,2, )[~.4,

    -14~,59,')4~,13, 15~,45. 13~,16, i4~

  • i':Xr'~itEXCES.tXVEftr~HS!r).t't)t))C)'

    DEUXIME GROUPE D'EXPRIENCES

    Cemilieuvital, maintenu intrieurement par l'Invertbr d'eau douceen face d'un milieu extrieur presque totalementdessal,

    est.aupoint de vue minera!, un milieumarin nettement caractris.

    Comme nous le verrons au Chapitre Vf, la caractristiqueminraie de l'eau de mer est l'norme prpondrance de ses chlo-rures (84 centimes environ des sels totaux, t'ctat de chiorurede sodium principalement).Or, le srum hmoiymphatique du lot des t3 Ecrevisses,

    tudi plus haut et accusant en chlorures 12' Ki pour !0u(),donne, par la dtermination du rsidu sec et des cendres, la

    composition organique et minraie suivante

    Eau nt4,2:Matit're organique tt,t!t

    SR < ?'=-

    ~S-? s~p!S~2 .=-

    ~( i ~=~~~~~ 7~ 1":3-'t~

  • 2M )t.r.M.\t~T)E~Ci)f';XLESYERTK[!nHS.'rt)YStO).OGtE'.

    qui ont t pousses assez loin pour que la chute dn travai) "))se produisit. Ilest remarquer d'abord que, danscesexprieuccs.les densits finales de l'urine se relvent, ce qui semblerait indi-quer, vers la fin de l'injection, un meilleur travail du rein quantaux molcules solides qu'il limine. Or, il n'en est rien. t) suffiten effet de multiplier les vitesses d'limination par les densitscalcul qui donnera le nombre relatif de mo!cu)es solides cli-mines par le rein dans une mme unit de temps, aux diversmoments de l'injection pour voir (tableau XXI) que cenombre, aprs avoir atteint un maximum, s'abaisse au contrairedans la dernire partie de l'injection. II tombe naturellemcn!0, quand l'limination volumtrique est tombe elle-mme :')0.

    TAHLEAUXXtNOMBRE RELATIF D).;S MOLCULES SOLIDES,

    LIMINES PAR LE RHIN DANS UNE MME UNIT DE TEMPS,

    CHAQUE CHIFFRE S'ENTENDANT POUR LE TRAVAIL MOYEN EFl'ECTLH

    DEPUIS L'INDICATION PRCDENTE.

    Temps. Cn;EN22. CmEN27.

    Oh. 45. 5t,5heure ). 27,(i1 h. 30. 29,77 3!),9!J1 h. 45. 26,42 heures. ".6,99 26..2 h. 15 24,72 h. 30. e 20,15 heures. 59*eSh.tS. e t8.4ioS h. 30. 43,24 heures. 27,84 h. 45. 21

    En rsum, sous une mme injection toxique, le travail totaldu rein s'exprime par une courbe, montante d'abord, descen-dante ensuite, atteignant enfin la ligne 0.La partie montante de la courbe s'explique par la surcharge de

    plus en plus grande que supporte le rein, au fur et a mesure de

    l'injection. La surcharge de l'organisme en liquide tranger aug-mentant, le besoin d'liminer augmente proportionnellement.Mais cette cause pHreapBtmcaa~ue cesse bientt de pouvoiragir, ainsi que le montre l'exprience, puisque la charge conti-nuant &crotre avec l'injection, l'limination rnale commence

  • 2'~l U. MAttTtEXCUMLESYERTH[!!tKS.(Pt)YSfOt.OntE;.

    soit, enmoyenne,des 30centimesdu poidsdu corpsde l'animal.

    Or, on a vu, dans !e premier groupe d'expriences, qu'on peut

    identiques, mais ils ne rctvcut pas de la mme cause, ils ne sontpas assimilablcs entre eux, et l'hypothermie marine reste sanscause connue. Elle est donc d'une indication nulle quant audegr et au genre de toxicit de l'eau de mer.

    En effet l'hypothermie, sous l'injection d'urine toxique, estmanifestement due un ralentissement gnral de la vie ce)iu-laire, entranant une diminution des combustions organiques. Ceralentissement gnral est caus par l'altration chimique dumilieu, lequel cesse d'tre favorable aux phnomnes vitaux. Lachute du fonctionnement rnal n'est qu'un incident de ce ralen-tissement cellulaire. Pour la temprature comme pour le fonc-tionnement du rein, la chute est d'autant plus marque, commeon l'a vu pages t92,198, que la toxicit du liquide inject est forte,c'est--dire que le milieu est chimiquement altr. L'injection seprolongeant, le milieu s'altrant de plus en plus, les actes vitauxs'teignent progressivement (chute graduelle du travail rnni, dela tonicit, des combustions organiques, des rflexes coma, mortLLa chute thermique, ici, relve donc nettement d'une causechimique l'altration du milieu, qui devient impropre par cet:)mme aux phnomnes vitaux, et entre autres, aux combustionscellulaires.

    L'hypothermie, sous l'injection marine, ne relve aucunementde cette cause. Tout le dmontre. Si la chute thermique, sousl'injection marine, tait assimilable a cette qui se produit sous

    l'injection d'urine toxiqueA). L'eau de mer serait mortelle pour t'animt hl dose

    d'environ tes 50 centimes de son poids.

    Ca!cut tabli sur les dosesmortelles et les chutes thermiques moyennesdes trois sous-sries d'injections diffremment toxiques; voir page)')3.

    La chute thermique moyenne, sous l'injection marine, tant au boutde J''50, de i",t, si cette chute tait cause, comme pour les injectionsd'urine toxique, par le degr d'altration du milieu, la dose mortellepour l'eau de mer serait des

    1"8la 1" sous-srie 17 cent. x.=28 centicmes,

    =~~="d'aprs

    la 2" sous-serIe: 10 cent.R~,1

    = !JO

    ~ogla 5" sous-s_rie 7 cent. 4,5 ~2!a 5 sous-srie 7,5 cent. x =32?~

  • Ot'ATnm)fE~.ttOt;t'Etr['APh;iU'i(:ES. ~:>

    injecter impunment un (~hicn des poids.B). Tous les phnomnes toxiques, observes sous l'injection

    d'urine, devraient se retrouver sous l'injection marine, a desmoments simplement plus tardifs. Si la chute thermique tait

    duc, en effet, l'altration chimique du milieu, cette altrationdevrait produire non seulement la chute de la temprature, maiscelle de tous les actes vitaux et les diffrents troubles connus.

    Or, sous l'injection des 66,81, 104 centimes du poids (exprienceL. IlALunx),on a vu le Chien rester a peu prs normal pendanttoute la dure de l'injection, ne prsenter, a aucun moment, aucundes troubles relats sous les injections toxiques (sauf quelquesvomissements lgers, ngligeables), et tous les actes cellulaires

    (les actes rnaux, notamment, qui sont les plus flagrants)s'accomplir la fin de l'injection avec la mme intrgrit qu'audbut. Les injections taient cependant conduites a des vitessesdoubles, et parfois triples, de celles des injections urinaires.On ne saurait objecter que ces injections marines ont t prali-

    ques chaudes et l'animal couvert. Ces prcautions n'ont fait

    qu'viter la chute thermique et les inconvnients directs qu'elleaurait eus. Mais il est clair que si l'eau de mer avait altr chimi-quementle milieu, le fait de l'injecter chaude et t sans influencesur cette altration. On pourrait chautifer une injection d'urine

    toxique, et couvrir l'animal l'altration chimique du milieu reste-rait identique, et par consquent la chute de tous les phnomnesvitaux. Ds lors que ces phnomnes ne prsentent, sous l'injec-tion marine chaude et aux doses considrables qu'on connat,qu'un trouble a peine marqu, c'est que cette injection n'apporteau milieu qu'une altration chimique trs peu sensible.On voit donc que la chute thermique occasionne par l'injec-

    tion marine ne relve aucunement de la cause

  • ~('(i H.)'MAMT)EKC))EXLESYEHTMS.(P!)YS!OLOCH;tendance i'hyperthermie, sous l'injection chlorure, nnuy.iijsignifier, premire vue, une activit peu prs noi')n:))c(jel'organisme, dans un milieu vilal peu altr chimiquemcn!. Or.ces mmes oscillations, avec tendance a I'hyperthermie, s'obser-vent sous des injections manifestement toxiques, qui apnorto))un trouble vident au milieu (voir tableau X, expriences~5, '29, 55, et crochet de l'exprience 41). Les injections 55 ut Hsont notamment toxiques, mais aussi celle de l'exprience ~'2sous laquelle le travail rnal tombe en dfinitive ~)0 et celle del'exprience 29 sous laquelle les accidents oculaires sont parti-culirement prcoces et accentus, ainsi que la rsolution mus-culaire (voir tableau IX). Bien mieux, sous l'Injection de la sotu-tion borique l'isotonie, qui est une solution antiseptique.c'est--dire essentiellement non vitale, les mmes oscillations

    thermiques avec hyperthermie ont lieu (voir le tableau sui-vant XXII).

    TABLEAUXXII.CARTS THERMtQUES EN PLUS OU EN MOINS,

    A CHAQUE OUART O'ftEUmj, ENTRE LA TEMPRATURE ACTUELLE DE L'A~tX.U.

    ET SA TEMPERATURE INITtALE. SOUS L'INJECTMN D'AODE UOMiO~:

    A L'ISOTONIE.

    KmHN-H. CfHH'.G. CHiHNti. Cu~E.\ri.!U';URES

    P.1C,2S P.9,5 T.H. t~ETHtNL'TES. V.~n.S V.m.9,S V.m.lO.S V.nL):),!

    ().1(;. 0.11. 0.11. 0.~.

    Oh.U. 50,6 59 58",2 ')Oh.tr) t 2 0Oh.5U. +2 z 5 s +22Oh. M. 2 +2 +4i heure. ti Ii 0 nth.tS. S 4 2'th. 50. tO 8 8 S rith.

  • 'MK iL). MA!~T!)N CHEZLES VERTBRES.(PHYStOLOGtE).

    NOTE DE L. HALLiON (1897)'.

    Des injections intraveineuses d'eau de mer comparesaux injections de srum artificiel

    M. QutNTO~, en vertu d'une hypothse qu'il a indiquer icimme (Soc. de B/oL, sance du 50 octobre 1897), fut, conduit ;)

    supposer que l'eau de mer, injecte dans les veines, devait tre

    particulirement bien tolre, pourvu qu'elle ft ramene p:)tune dilution convenable au point de conglation du srum san-

    guin (0,55 d'aprs WiNTER). Des expriences prcises, excutes sur des Chiens, rpondi-

    rent d'une faon remarquable cette prvision. Les recherches

    queje poursuis, avec M. CARmoN, sur tes injections d'eau sa)cc.me mettaient mme de comparer, au point de vue de leurs

    effets, le srum artificiel chlorur et l'eau de mer. J'ai rptel'exprience de M. QUINTON, en augmentant la proportion dp

    liquide inject. En voici le rsum

    t Un Chien de 6,5 kilog., basset mtin, est fix sur une table, couchesur le flanc, attach par les pattes et par le cou, et soigneusement enve-lopp dans une couverture, qui ne laisse gure passer que la tte. Toutest prpar pour lui injecter d'une faon continue, par une saphne, del'eau de mer la dilution indique; le tuyau adducteur traverse unbaquet d'eau chaude, maintenu une temprature sensiblement con-stante quelques centimtres de la canule veineuse, un thermomtre,baign par le courant du liquide inject, indique la temprature de cedernier. Une sonde urthrale, perce de deux yeux, est fixe en perma-nence et dverse l'urine, par l'intermdiaire d'un tuyau en caoutchouc.dans un vase gradu.< On notera toutes les dix minutes les quantits injectes, tes quantits

    d'urine mises, la temprature rectale de l'animal et, partir de lacinquime heure de l'exprience, la temprature du liquide inject, Onfera varier de temps en temps la vitesse de l'injection dans le mmesens que la vitesse constate pour l'mission urinaire.< Nous ne pouvons reproduire ici le tableau complet de l'exprience:

    notons seulement tes chiffres d'heure en heure. Nous appellerons I, lesquantits injectes depuis le dbut de l'exprience; U, les quantitsd'urine; T, la temprature rectale; 0, la temprature du liquide injecte. L'injection commence 9''50 du matin; nous la supposerons, pour plus

    de clart, partir de 0 minute, et nous compterons ensuite par heures et

    par jours pleins.< ~0 minutes avant l'injection, au moment o l'on vient de fixer )e

    Chien, temprature rectale, T 40 degrs; au dbut de l'injection :59",7

    1. llALLiO\, t8!)7,Soe. de ~t~ p. 1042.

  • .U'i'~htt~. ~u'J

    tin.ru. )ii

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    rc. ''.)!ie~rc. ti" .)",7 i

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    (i .i(i4~ ~S)U 'S .'i!)"7 titiU .0 :S",i. M"S HW ~H',u ~i".S 4)"'.) .70 t)!)~ U"H) .)')';() 4:,j() 3?' {)")( M(iU ~i'< M"

    jj~tO. 'i77.') )!)0 .7" t" '.

    Finfh't'tnjecLion.~heures. )'MM)~?1 .7"

    Onme).]eC)H);aci!iibLe surlendemain, l'tat de l'animal est parfait. L'urine a t rpartie en p)usicurs lots, dans la plupart desquels ont

    tdoss, par litre, l'ure (U) et les chlorures (CI)en poids de~'aCLet dter-mines13densit (D) ramene n la temprature de )~ degrs et la raction.

  • 2K) H. F. MAINTIENCHEZLES VERTMS. (PffStOt.OGt;.

    D U CI

    Liquide inject. KMa.C 8,0Avant t'injection. 58,8 3,77OalOO cent. cubes aprs l'in-jection. )0)5 7,7 )2,22

    )00 200 cent. cubes,un peude sang. 1009

    200 50)) cent. cubes, un peude sang. 1008 0,9 9,2

    500 400 cent. cubes, un peude sang. 1007

    MO 500 cent. cubes,non he-maturiquos. 1006,5 0,8 9,2iegct'emet)La)ca)in.

    500600cent.cubes,nonh6-matuhques. 1007 1,0 9,55

    CUO tOOOcent. cubes, non h6-maturiques. 1008 0,8 9,2

    iOOO 1980 cent. cubes, nonhmaturiqocs. t008 0,77 9,9

    -1980 2970 cent. cubes, nonbematuriques. t008 0,8 9,0

    2970 4000 cent. cubes, nonhomaturiques. t008,5 1,0 8,5

    40005081cent.cubes,unpeude sans: 1009 0,5 9

    508t5867,trspeudesang.. 10)0 8,7Aprsrinjection,90cent.cubcs. 1012 1,5 9,0A t5'' 40,nouveau lot de 30 cent.

    cubes. 5,4 6,0Au bout de t.jour et f'50:270 cent. cubes nouveaux.. )0i5 9,4 4,7

    Aprs 1 jour et 5''50, 30 cent.cubes 19,8 5,9

    Aprs2jourset5''50,510cent.cubes. 1018 53 2,8

    < A aucun moment, dans les prises d'urines ne contenant pas de sang,on n'a constat d'albumine (par chauffage de l'urine acidifie) sauf dansl'urine mise 50 heures aprs le dbut de l'injection, et aussi (maisdans une proportion beaucoup moindre) dans l'chantillon prlev aprs2 jours et 5 heures.

    < Par contre, l'urine chauffe sans addition d'acide actique prsenta. partir de la prise 1980 2970, un trouble de plus en plus marque, quidisparaissait par addition de quelques gouttes d'acide actique (phos-phates).

    Nous aurons revenir plus tard, M. CARMON et moi, sur plu-sieurs considrations relatives cette exprience, car nous avons

    le dessein d'tudier, au point de vue de leurs effets, des injec-tions diversement minralises et notamment des injections

    rpondant la constitution minrale du sang. Je me borne a

    comparer sommairement les effets de la solution de NaC), dite

    srum artificiel a ceux de l'eau de mer dilue comme il a t

    indiqu. Autant qu'on peut tirer de l'exprimentation p)'ati

  • .\f')'E.\[)tCt' ~t l

    sur te Chien, des conclusions gnrtes, on peut dire que: {" L'eau de mer dilue est mieux supporte que le srum

    artiticiet )' et j'ajouterai, mieux que l'eau sale a n'importe queltitre, en ce sens qu'on peut l'injecter, sans dommage notable, a

    des doses plus fortes, ou, pour mieux dire et pour tenir comptede la donne que MM. D.\s'fHE et LoYE ont justement mise en

    valeur, une vitesse plus considrable. A part de lgers vomis-

    sements, les accidents notes conscutivement aux injectionssales n'ont pas t observes ici, malgr l'norme dose injecte. 2" L'eau de mer fait baisser !a temprature; toutefois, on

    peut Jimiter beaucoup cet abaissement en enveloppant 1'animalet en injectant la solution une temprature lgrement sup-rieure celle du sang. La solution sale 7 ou 9 pour [000 pro-duit, au contraire, une hyperthermie constante. 5 Les variations de l'urine, sous l'influence des deux sortes

    d'injection, sont de mme sens tous les points de vue que nousavons considrs densit, chinre de l'ure, chiffre du chlore;mais rabaissement de la densit fut moindre avec l'injectiond'eau de mer qu'avec l'injection d'eau sale; ce qui parait, autant

    que d'autres expriences ont paru nous le montrer, impliquer unmeilleur fonctionnement du rein. H sera intressant galement td'tudier les variations du chlore, par rapport celles de lamatire organique, dont l'urne est un tmoin.

  • CHAPITRE VI

    MAINTIENDU MILIEUMARINORIGINEL,COMMEMILIEUVITALDESCELLULES,CHEZLES VERTBRS

    D~MOKSTR&TMNCHMteUH.

    Rsum du Chapitre. PAHAnnApm-;!L'analyse chimique do))ncpojjr l'eau de mer des grands ocans modernes (eau de mer typitfu~la composition minrale suivante:

    Eau !000Sels dissous 35

    cessetsserparUssanten quatre grands groupes dcroissants d'impor-tance, savoir:

    C.Gnt'ii'tt~sdcss

  • r~:sn~. 2~

    pARA~.)!Ap)'~)M.Or.)acf)n)pos]tiontun)r:))edu?M?~ desYf'rtcbrs les ptustevcs. tes p)us

  • ~4It n.n. M.\)XT[EXDans les analyses chimiques qui vont suivre, soit d'une eau de mer,soit d'un plasma, soit d'un tissu organique, on remarquera que lesauteurs, oprant sur une mme matire, n'expriment pas sa compositionsaline d'une faon identique. Tel, par exemple, dosera le potassiumcontenu dans l'eau de mer l'tat de chlorure; tel autre l'tat desulfate, etc. Cela vient de ce qu'on ignore comment, dans une solutionsaline, les radicaux sont unis entre eux; la faon dont les auteursexpriment les sels est purement arbitraire. Il n'y a pas lieu, pour cornparer deux analyses, de comparer les diffrents sels exprims et leurpoids respectif, mais seulement le poids total des corps simples quitesconstituent.

  • rm)i'OSmo~D~T.U!M)!MMO)')~XE. 21j

    PABAGn.u'u):)1

    Composition minrale de l'eau des mers modernes.

    L'eau de mer typique est celle des grands ocans. L'exauicndes eaux des diffrentes mers montre que, chaque fois qu'unemer se trouve relativement isole, sa composition chimique se

    particularise, par suite des influences locales que ne vient plusnoyer )a grande masse ocanique. Les mers isoles, soumises aune vaporation intense, se concentrent (Mditerrane, mer

    Ronge, mer Morte); celles, au contraire, situes sous des

    rgions plus froides, recevant le tribut de nombreux ou de puis-sants cours d'eau, se dessalent (mer Baltique, mer Noire, merd'Azov, mer Caspienne, etc.). C'est ainsi que, la concentrationsaline des grands ocans tant en moyenne de 55 gr, par litrecelle de la Mditerrane s'lve a 38,(i gr. (Ustojo, )84'diffrentes mers, mais, ce qui est plus important, le rapport des

  • 2)c )r.)7.t\Tfr:\TABLEAU II. TMEUt: SALt~E COMPAREE DES MERS tSOL)';S.

    MERS. i

    '5 U

    M

  • m)[r
  • '2!!< U.)'f.M.U~)n~CHEZLHS\'ERTMtRS.(
  • CO~r()S[T!0~t)K).'):r)~:)N';fi))())))!'
  • )!. )7. ~\t~T[ENCHEZt.ESYEMftRES.(C)H)[)E\En rcsnmc, l'eau des grands ocans prsente une homognit

    relle. Elle seule prsente cette Itomogenit. a l'exclusion ()e~eaux des mers isoies. L'eau de mer typique est donc ee!h.des grands ocans.

    Analyses au premier degr de l'eau de mer typique. Lesanalyses de Bu!n.\ ()85t) nous renseignent dj sur la compo-sition saline gnrale de l'eau de mer. On y joindra les ana-lyses ci-contre (tableau VI). Les eaux de la Manche, de la merdu Nord ne sont pas, vrai dire, des eaux des grands ocans.mais leur composition s'en rapproche de si prs qu'elles peuventfigurer parmi elles. L'eau de la mer d'Irlande, capte par Tnofu'Eet Mom-ox (187)), provient d'un courant venant du Sud, en sodque ces auteurs considrent cette eau comme de l'eau de l'Ocan.Dans ce tableau VI, p. 219, les radicaux ne sont plus spares.comme dans les analyses prcdentes, mais unis, selon le modede recherche arbitraire de chaque auteur.On peut donner enfin les trois analyses suivantes calcules

    pour 100 parties de sels (:')! Makin, 1898, et CraH~f 7~cf/~op.,article Mer ).

    P(M')i)Mi'A!tT)ESi)HSJ!).S. CXALLmGE!). t''OnC!)HA}mER. ))AK!

    Ch)orure de sodium. ?7.7~ 78.33 '!)')):)Chlorure de magnsium.. )

  • )).)A~'TU~C!!X LESVERTBRS.(CH[))m;

    teront, d'pres les diHerents auteurs, le poids de ce corns. eng-ramme, dans 1000 centimtres cubes d'eau de mer. Ces corpsayant t rarement doses, nous donnerons tous les ((osH'~seH'ectus, aussi bien sur les eaux des mers isoles (nu' surcelles des grands ocans.

    Les 25 lments qui suivent peuvent se ~partir ac/c;);;en trois sous-groupes )" corps doss, d'une faon plus ou moinsprcise, dans l'eau de mer; 2" corps non encore doses, maisreconnus dans l'eau de mer elle-mme 3" corps non f'nc(!)'freconnus dans l'eau de mer elle-mme, mais qui s'y trouvcn!fatalement, des traces de ces corps existant dans les cendres dfcertains vgtaux ou animaux marins.

    t SOUS-GROUPEDESCORPSRARES. CorpsdS~S.

    Brome.

    O.OG09,TttonpE et MonTO~(mer d'Irlande); 0,10(!,MtAm, et t-'f(.ni:~(Manche); 0,)

  • ~4 t).)'jT.)tA[~m~C))MXLESVERTBRS.(CHhUE.l'ensemble des mers AuuoYNALu (t87~) a vu la teueu)' enammoniaque de la Mditerrane s'lever de 0,000 Ht ~'r.0,001 gr. aprs des pluies apprcies 1 million de litrcs narhectare et renfermant pour cette quantit plus d'un kitog'r:)mu)cd'ammoniaque.

    Les pluies terrestres drainent en outre le sol de ses cunmoscsazots. K. BRAXD'rca!cu!e encore que les fleuves tributahes dela mer du Nord lui apportent en composs azots dissous envi-ron moiti de ce que lui apportent les pluies directes. K. HpAxurestime 1 gramme pour 55 000mtres cubes d'eau de mer ap-port annuel d'azote dans les ocans par les fleuves seuls. Cetazote, par l'action vgtale et animale, rentre au sein des mers l'tat de combinaison organique.VEt'-xoN(cit par G. Bohn, )8')9, Soc. ~~

  • 2-A. H.rf.-M.UXUE~'CUEXLS VERTBRS.;C))[M!K,.

    travaux d'analyse spectrale, l'y dclent galement. Il leur suffi)de 40 centimtres cubes d eau de mer pour en faire appm'aitrele spectre. Ils le reconnaissent encore avec facilit d:ms tescendres de Fucus pousss par le Gu!f stream sur les ctesd'Ecosse. GpANDEAU(1865) le constate de nouveau dans t'eande mer par la mme mthode.

    FoRcnnAMMER(1865) ne le signalant pas dans son numrationdes lments marins, DiEULAt-.u'r(1879) reprend la question. Hiereconnat dans des chantillons provenant de la mer Rouge. del'ocan Indien, des mers de Chine, de l'Atlantique, de i'oeeanGlacial Antarctique et des mers du Nord. Un seul centimtrecube, et non pas d'eau de mer naturelle, est suffisant pourdonner le spectre de la lithine.

    Iode.

    A l'tat minral surface 0,000 (Atlantique, Mditerrane); 880mtressde profondeur 0,00015 (Mditerrane), 980 mtres de profondeur0,000505(Mditerrane), A. GAUTIER.

    L'iode, en tant que corps simple, est dcouvert en 18)3, parCouR'rois dans les cendres des Fucus marins, Il est sigt)

  • ~8 H.)'KAtyriEXCHEX).ESYERTt!)tS.(
  • f;0)i)'OS)'rf()~!)EL'E\)DEMf:R))U))f!)!. -22')

    d'eau de mer. La quantit d'arsenic qu'il contient est d'environ

    0.0000025 gr. L'eau de mer titre donne encore un lger anneaud'arsenic. ARMANDGAUTIER(1905. Soc. C/t

  • ~0 )!.f7.AIXnEXC)!EZLESV)!TBRS.(CH[)H).

    se rvle de la faon la plus nette, avec 10 gr. au plus do ce.sdpts, souvent avec '2 g)'. seulement.

    Argent.`

    A)'e)at.mt,aUiqueAg:0(Mh)t(eva)uaUonminm)a)MALAGurf,Ut[!f)f:HEnet SAny.nAL'n(Manche).

    MALAGUTi,DcnocuER et SARZEAUU(1850) dcouvrent t'ar~'en!dans l'eau de mer, et le dosent. Ils le signalent galemeat danstous les Fucus qu'ils exprimentent, les cendres de Fucus Mn'hfs et F. co'a~~tWcs en contenant ~o'oeo) soit une dose Mfoisplus forte que celle de l'eau de mer. TuLD (in Ma!ag'uti, l8.'i!).C. 7! 49, 463, 556) confirme la dcouverte. L'action rductriced'une lame de cuivre sur le chlorure d'argent dissous dans lechlorure de sodium tant connue, TuLD recherche l'argent dansia doublure de cuivre extrieure des vaisseaux. Le cuivre dedoublage d'un btiment ayant crois pendant sept ans dansl'ocan Pacifique tait si friable, qu'on pouvait le pulvriserentre les doigts. Il contenait, plus de 0,5 pour 100 d'argent.FoRCHHAMMER(1865) dcle encore l'argent chez un corail Po~-

    ~opom a~'cornM a la dose de ~~ooo'

    Or.

    A t'ctat mtaUiquo Au 0,000005gr., MuNSTER(etes de ChristianiaFiot'd).

    So~s'rADT (1872), LivERSDtGE(1895) signalent l'or dans l'eaude mer. MuNSTEn(in Rev. Sc!CH~ 1897, 7, 185), le dose dansl'eau des ctes de Christiania Fiord.

    Zinc.

    AI't.nt m6t.aUiqueZn 0,OOOOM(valuation minima) DtEULAFArr(Mdi-terrane).

    FoRCHHAMMEH(i8H5) signale le zinc dans Fucus Msi'cM/osMsetle trouve accumul en quantit considrable dans Zostera mn)'i'nM

    (~~o?des cendres). Il n'arrive pas le dceler dans l'eau de mer.DiEULAFAi'r(1880) le recherche dans les eaux mres des

    marais salants. Vingt-cinq centimtres cubes d'eau mre 58"B

    suffisent pour faire apparatre le spectre du zinc. Ce spectreapparaissant exprimentalement, quand la quantit de zincdissous dans un liquide ne descend pas au-dessous de j~

  • ~2 )).)/MA~'TJE.~CXEXJ.ESyEfiTBRS.jOnM));.

    les mmes dpts .sur les chantillons des fonds ramcnf' parles sondages du T'ah'swnK. Ces dpts sont tellement riche,en manganse que des boues recueillies 700 mtres de profon-deur et sans avoir subi aucun traitement, colorent le carbonatede soude au chaiumeau. Mais DtEULAFAiTnie l'origine volcaniqueque Gt MnE[.attribue cemanganse dpos. Il leconsidre commfprovenant simplement du manganse dissous dans t'eau de mer.lequel, se sparant, spontanment avec le fer, ne peut y existerqu' l'tat de carbonate de protoxyde et n'y tre dissous qu'ALifaveur d'un excs d'acide carbonique. A la surface des mers,au contact de t atmosphre, le carbonate de manganse dissousperd son excs d'acide carbonique (ScuLOEStNG);le protoxydede manganse commenant passer un tat d'oxydation plusavanc, devient insoluble et se prcipite . C'est ce prcipit quis'accumulerait, d'aprs DiEULAFAiT,dans les vases et les dptsdes fonds.

    Strontium.

    BcNSE\ et KtRCHHOFF(f861) signalent les premiers ie sh'on-tium dans les eaux de la mer, et comme se dcouvrant fnciJe-ment par l'analyse spectrale dans les incrustations des chaudiresdes btiments vapeur. GRANDEAU(i865) le reconnat dansces incrustations, mais ne peut le constater dans les eaux mari-nes cHes-mmes.

    Foj!C)iHAMMER(i865)le signale le premier l'tat de sutfatcdans le rsidu insoluble dont il a t dj parl. M le dectcencore dans les incrustations des chaudires et dans les cendresde FMDans t'vaporation spontane des eaux de la mer, le strontium secon-centrant dans les deux dpts successifs de carbonate et de sulfatedechaux, D)EULAFA)Tmet l'hypothse que le strontium accompagnelecalcium dans les organismes marins; et, en effet, il le dcouvredanstoutes les parties calcaires de ces organismes, sans qu'il soit besoind'employer dans ce but plus d'un centigramme de matire.

  • (;t)M['nSiTtO'H;).):ArDK)iHti)t
  • 1 )[.!7.))A[yn)~C)[EZf,ESVEf!'f[tftS.(
  • t;0)))'osi'n
  • ~i(i n. t7. ~At~'HEXCHEZLESYERTHt~ES.(CHH)IE;.faut admettre dj, qu'au moment o l'corce se conso)i(in.
  • C()))t'osj'rjuxi~:).'E.\rt));Mi;ti.
  • ~S it.r/AfM')XC)fEZLESV[!T)!)!S.,r.)H)!)i.

    comme celui de Stassfurt, par exemple, de l'poque pernucnncles possdent et sont de beaux exemples d'une vaporation com-plte ayant, dtermin la srie entire des dpots. Les quatrecouches satines qui couronnent en effet ce gisement soi), )apremire, la plus rapproche du sol, constitue principaicm( )tpar du chlorure de potassium et du chlorure de magnsium: inseconde, en contre-bas, o domine le sulfate de magnsie jatroisime, mlange de sulfates de chaux, de magnsie, de potasseet de chlorure de magnsium; la quatrime enfin forme dechlorure de sodium avec mlange de quelques sels que nousavons vus tout l'heure accompagner cette couche sulfates dechaux et de magnsie, chlorure de magnsium. Une superpo-sition aussi prcise de couches ainsi composes ne semble per-mettre aucun doute sur leur origine marine.EnE DE BEACMONT(in Lapparent, t

  • CO))POSfT)0\~):LKArhf';))Kr!C)):H. -j.n

    dtei-inine (lesI)Iii'~rioniii(,,sles));:T))

  • ~H' it.)/))A)~TH~'(:n);X~S\E){iH)t)~.(
  • (:
  • ~'2 il. J. M\MT)E~ (:i)HXLUS YEU'rMXHS.(OHM))';).

    tement des terrains salifres du trias et rsuttcnt des

  • 2M U. MAfXTMKCffHZLES VEMMS. (CHtMH!;).

    mMS0'

    5

    MM-HK&MC

    Su

    M

    Ma

    a

    .Faisons deux parts des Mtaxoaires. Rangeons d'un cte ces

    quatre groupes, a organismes ouverts anatomiqucment .mmilieu extrieur, c'cst-a-dire ayant forcement pour Mt!

  • VJK)'f.H.\r)R.a)H!!ESP().\)~TA(:))U.V)tE. i'J",

    Inadaptation aux eaux douces se montre donc. dune faonparfaite/fonction de la puissance organique maintenir int-

    rieurement, pour la vie (les cellules, un miiicu marin. Extrmedifficuit ou Impossibilit d'adaptation chez les organismes queleur anatomic condamne a n'avoir jamais pour milieu t'H/

  • H! Il. )').())D)';CO'
  • L'Uf!
  • L'EAU DE MER

    MtLIEUORGANIQUE

    LIVRE H

    LOI GNRALEDE CONSTANCEORIGINELLE

  • LOI GNRALEDE CONSTANCEORIGINELLE

    En tte du Chapitre IV de la Deuxime Partie du Livre qui pr-cde (II, IV, p. 14a), nous avons opr la scission absolue quiconvenait entre deux lments du tK!7MMt)t~ l'lment chimique(composition minrale), l'lment physique (degr de concentra-tion molculaire ou saline) Nous avons montr que, dans unesolution, la co~os!'

  • i.~) f.OtGKttALH))CONSTANCEOmGtSEU..

    Mais la connaissance d'une loi primordiale, concernant uotroisime facteur du tt~'K t'~a< le facteur

  • ).U))~U.)M');Th).)!Mn.')):. i-.)

    temprature d'une cellule d'Oiseau, on voit d une faon imm