Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

69
Principes biologiques d’organisation des voies visuelles. Daniel E. Shulz Directeur de Recherche au CNRS Unité de Neurosciences Intégratives et Computationnelles, Institut Fédératif de Neurobiologie Alfred Fessard, CNRS, Gif sur Yvette, France. Module ENS-P1 Perception visuelle

description

Module ENS-P1 Perception visuelle. Principes biologiques d’organisation des voies visuelles. Daniel E. Shulz Directeur de Recherche au CNRS Unité de Neurosciences Intégratives et Computationnelles, Institut Fédératif de Neurobiologie Alfred Fessard, CNRS, Gif sur Yvette, France. - PowerPoint PPT Presentation

Transcript of Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Page 1: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Principes biologiques d’organisation des voies

visuelles.

Daniel E. Shulz

Directeur de Recherche au CNRS

Unité de Neurosciences Intégratives et Computationnelles,Institut Fédératif de Neurobiologie Alfred Fessard,

CNRS, Gif sur Yvette, France.

Module ENS-P1Perception visuelle

Page 2: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

a) Surfaces de récepteurs spécialisés.

b) Spécialisation fovéale et périphérique.

h) Plasticité développementale et plasticité adulte

d) Organisation topographique et modularité du cortex.

g) Intégration multimodale dans des aires polysensorielles

e) Traitement parallèle de l’information (systèmes Quoi et Où)

f) Senseurs actifs et intégration sensori-motrice.

Principes d’organisation des systèmes sensoriels

c) Les Champs Récepteurs : les neurones détecteurs de contraste.

Page 3: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Organisation anatomo-fonctionnelle du système visuel.

Page 4: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Organisation anatomo-fonctionnelle du système visuel.

Page 5: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Le fond de l’œil est complètement recouvert de photorécepteurs (trois types de cônes pour la vision colorée et les bâtonnets pour la vision scotopique).

fovéa périphérie

Page 6: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

La densité des photorécepteurs sur la rétine est très importante. Il faut considérer cependant l’extraordinaire convergence sur les cellules ganglionnaires, les unités

de sortie de la rétine.

Page 7: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Segments externes des photorécepteurs contenant le photopigment: rhodopsine

Page 8: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Isomérisation de la Rhodopsine: seule réaction photodépendante de la rétine

Page 9: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Phototransduction; l'énergie lumineuse est traduite en énergie électrique par le biais de la fermeture des canaux cationiques due à la diminution de la

concentration de GMPcyclique

Page 10: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Courant d’obscurité et hyperpolarisation du photorécepteur à la lumière

Page 11: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Courant d’obscurité et cinétique de l'hyperpolarisation du photorécepteur à la lumière

Burns, M.E. and Lamb, T.D. (2003).  Visual Transduction by Rod and Cone Photoreceptors In Visual Neurosciences, L.M. Chalupa and J.H. Werner, Eds.  MIT

Press.

Page 12: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Cellules bipolaires: naissance des voies ON et OFF

Page 13: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

a) Surfaces de récepteurs spécialisés.

b) Spécialisation fovéale et périphérique.

h) Plasticité développementale et plasticité adulte

d) Organisation topographique et modularité du cortex.

g) Intégration multimodale dans des aires polysensorielles

e) Traitement parallèle de l’information (systèmes Quoi et Où)

f) Senseurs actifs et intégration sensori-motrice.

Principes d’organisation des systèmes sensoriels

c) Les Champs Récepteurs : neurones détecteurs de contraste.

Page 14: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Vue de la rétine à l’ophtalmoscope(von Helmholtz)

La rétine centrale chez l’homme est dominée par les cônes. Leur densité chute de façon importante au-delà de 10° d’excentricité. La densité des bâtonnets est

maximale à 20° d’excentricité et décroît vers la périphérie.

Page 15: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Area of highest cone density is not always used for fixation. Shown are retinal montages of the foveal cone mosaic for three subjects. The black square represents the foveal center of each subject (see the Methods section for how this was derived). The dashed black line is the isodensity contour line representing a 5% increase in cone spacing, and the solid black line is the isodensity contour line representing a 15% increase in cone spacing. Red dots are individual fixation locations. Scale bar is 50 micrometers.

The locus of fixation and the foveal cone mosaic

N.M. Putnam et al Journal of Vision (2005) 5, 632–639

Dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA)

Page 16: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

a) Surfaces de récepteurs spécialisés.

b) Spécialisation fovéale et périphérique.

h) Plasticité développementale et plasticité adulte

d) Organisation topographique et modularité du cortex.

g) Intégration multimodale dans des aires polysensorielles

e) Traitement parallèle de l’information (systèmes Quoi et Où)

f) Senseurs actifs et intégration sensori-motrice.

Principes d’organisation des systèmes sensoriels

c) Les Champs Récepteurs : les neurones détecteurs de contraste.

Page 17: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Stimulus lumineux

Activiténerveuse

Enregistrement électrophysiologique de l’activité électrique d’un neurone dans le cortex visuel primaire et analyse de sa réponse à des stimuli de complexité

croissante.

Page 18: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

La rétine est un convertisseur A/D pour le contraste, la détection temporelle et la détection spatiale.

Page 19: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Les cellules répondent quand un point lumineux est placé dans une partie spécifique de la rétine. Cette région de la rétine (ou de l’espace visuel) où la stimulation

lumineuse cause l’excitation ou l’inhibition de la décharge neuronale est le CHAMP RECEPTEUR (CR) de la cellule (Hartline, 1938; Kuffler, 1952).

Page 20: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Les cellules répondent quand un point lumineux est placé dans une partie spécifique de la rétine. Cette région de la rétine (ou de l’espace visuel) où la stimulation

lumineuse cause l’excitation ou l’inhibition de la décharge neuronale est le CHAMP RECEPTEUR (CR) de la cellule (Hartline, 1938; Kuffler, 1952).

CRs concentriques des cellules ganglionnaires de la rétine.

La plupart des CRs dans les premiers étages de la voie visuelle montre un antagonisme centre /

pourtour, optimal pour la capture des contrastes.

X cell Y cell

ON ONOFF OFF

V1

centre

pourtour

Page 21: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

In this example, center and surround signals are synergistic and add either linearly or non-linearly depending on the ganglion celll type.

OFF

ONCenterresponse

Surroundresponse

ON

ON

Center and surround signals antagonize each other when stimulated at isoluminance.

Concentric receptive fields of ganglion cells in cat retina.

The spatio-temporal characteristics of cat retinal ganglion cells

showing linear summation have been studied by measuring both magnitude and

phase of the responses of these cells to drifting or sinusoidally contrast-

modulated sinusoidal grating patterns.

Page 22: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

DOG model

Rodieck's (1965) difference-of-Gaussians model of the receptive field satisfactorily accounted for the response of X (linear) ganglion cells. In Rodieck's model, both the center and surround

mechanisms of the receptive field are assumed to have Gaussian spatial distributions of sensitivity to light, with the surround having a greater spatial spread: the output of the cell is modeled as the

scalar difference of signals from the center and surround mechanisms.

Page 23: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.
Page 24: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

V1

deAngelis, ,Ozawa, Freeman, TINS, 1995

CR concentrique des cellules ganglionnaires de la rétine.

Les Champs récepteurs aux différents étages de la voie visuelle ont des propriétés différentes.

pourtour

Dans le CGL, l’antagonisme centre / pourtour est plus résistant aux changements du niveau d’éclairage.

centre

Page 25: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Figure 1. Schematic diagram summarizing the main components of the geniculo-corticogeniculate circuitry. The retinotopic extent of the axonal arborizations of X and Y retinal ganglion cells (at 5eccentricity) within the LGN are denoted by the red and yellow ovals, respectively. The extent of the feedback arborization from layer 6 is summarized by the two green ovals. The central oval depicts the dense central core of the projection while the larger oval depicts the overall distribution of the terminal arbor. The inset to the bottom right summarizes the relative proportions (in per cent) of synaptic contacts on LGN relay cells from retinal ganglion cells, layer 6 cells and inhibitory interneurons. The upper inset summarizes the relative proportions of excitatory contacts on layer 4 spiny stellate cells.

A. M. Sillito and H. E. Jones Corticogeniculate feedback, 2002

Page 26: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

-55 mV

IT inactivated

-79 mV

IT deinactivated

spontaneous

Visual response

Two firing modes of relay cells in the Lateral geniculate nucleus

Page 27: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

CORTEX

THALAMUS

Layer 4Layer 5-6

+ +

+

+

_

TCnRt

Contrôle corticofuge de l'acitivté thalamiqueMimicking top down synaptic bombardment

by injection of fluctuating conductance

interneurons

Simulation of retinal activity

Isyn(t) = Ge(t) (V(t) - EAMPA) + Gi(t) (V(t) - EGABA)

NEURON-based model of background noiseDestexhe, Rudolph, et al., 2001 Neuroscience107:13-24

Thalamocorticalrelay cells

Page 28: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Mimicking a retinal input of randomly changing conductance

Quiescent Static high-conductance

Wolfart et al., Nat. Neurosci (2005)

Artificial retinal input

Input-output function

GiGe

Synaptic currents

Biological TC

Afin de mesurer de manière statistique la fonction de transfert du neurone thalamique, on mesure dans différentes conditions la probabilité d’activation de P.A. par des entrées synaptiques dont la conductance varie aléatoirement. Cette conductance variable de type AMPAest en abscisse sur le graphique. La pente de la courbe représente le gain de la fonction entrée-sortie, cette pente est forte dans l’état quiescent, c’est à dire en absence de bruit de fond. En d’autre termes, il faut que la force de l’entrée synaptique dépasse un certain seuil pour pouvoir déclencher un P.A., la réponse est tout ou rien. Dans cette situation la probabilité de décharge ne permet pas de déterminer avec précision le poids du signal d’entrée.

L’étape suivante consiste à mesurer le gain dans des conditions de bombardement syanptique de fond

Page 29: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Cortical inputs

Retinal input

Mimicking corticothalamic synaptic bombardment

Quiescent Static high-conductance Fluctuating

Synaptic currents

Biological TC

GiGe

Isyn(t) = Ge(t) (V(t) - EAMPA) + Gi(t) (V(t) - EGABA)

Pour mesurer le gain dans des conditions de bombardement syanptique de fond on injecte des conductances inhibitrices et excitatrices afin d’imiter l’activité de fond imposée par le cortex. On continue de superposer a ce bombardement les entrées discrètes qui permettent d’évaluer la fonction de transfert.

Wolfart et al., Nat. Neurosci (2005)

Page 30: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Synaptic background controls thalamic gain

Control quiescent

La courbe contrôle noire de pente raide reprénsente le gain tout ou rien de l’état quiescent. En présence de bruit de fond la pente de la courbe diminue et cette diminution est proportionnelle à l’amplitude des fluctuations.

Le neurone est à présent capable de détecter des entrées très faibles, chose qu’il était incapable de faire dans l’état quiescent.

Wolfart et al., Nat. Neurosci (2005)

Page 31: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Contrôle corticofuge de MT de l'acitivté thalamique

Akinetopsie = impossibilité à percevoir le mouvement des objets dans la partie du champ visuel affectée ou à percevoir des objets en mouvement.

Les patients disent voir les objets apparaître et disparaître sans mouvement d’un endroit à l’autre.

Case LM - akinetopsia43 yr old. Sinus vein thrombosisV5 (MT) damaged bilaterally - V1

spared

L’Akinetopsie est un déficit de la perception des mouvements dû à une lésion spécifique

de l’aire MT du lobe pariétal.

Le cortex visuel MT : CR et architecture

Page 32: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Simultaneous recordings from one or more LGN cells and an MT cell. The responses to visual stimuli were assessed before during and after focal iontophoretic application of the GABAB antagonist CGP in MT. The contour maps show the response of an MT cell before (top), during (middle) and after (bottom) CGP iontophoresis. (b) Effects in the LGN. The contour maps plot the responses of four LGN cells tested in the presence of the type of change in MT shown in (a).

Contrôle corticofuge de MT de l'acitivté thalamiqueEffect of MT feedback on LGN-cell responses to drifting stimuli.

A. M. Sillito and H. E. Jones Corticogeniculate feedback, 2002

Spikes/s

LGN Cells

before

after

During GABAb

antagonist

Page 33: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Le locus coeruleus (LC) est situé dans la partie dorsale du pont

les neurones du LC projettent leurs axones vers le néocortex, le thalamus, le cervelet, le pont et le bulbe rachidien

les neurotransmetteurs du LC sont surtout noradrénergiques

activité des neurones noradrénergiques du LC

maximale à l’éveil actif

réduit en éveil calme

encore plus réduit en sommeil à ondes lentes

aboli en sommeil REM

éveil actif éveil calme sommeil lent sommeil REM

Le locus coeruleus

Neuromodulation de l'activité thalamique

Page 34: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

DIFFERENTIAL CORTICAL ACETYLCHOLINE RELEASE IN RATS PERFORMING A SUSTAINED ATTENTION TASK

VERSUS BEHAVIORAL CONTROL TASKS THAT DO NOT EXPLICITLY TAX ATTENTION

Arnold et al., Neuroscience Vol. 114:451-460, 2002

Behavioural task

Ach efflux

Etude par microdyalise et HPLC-ED

Le noyau basal magnocellulaire se projette massivement sur le cortex cérébral et y libère de l’acétylcholine.

Page 35: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

éveil sommeil lent sommeil REM

cholinergique

(formation réticulée

et noyau basal)

sérotoninergique

(raphé)

noradrénergique

(locus coeruleus)

Etats d’activation des systèmes neuromodulateurs

Page 36: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Thalamus IN VIVO

Thalamus IN VITRO

Contreras et al., 1995 J. Neurosci 15:604

Sommeil Etats activés - éveil

iT iT

Intra.

EEG

Intra.

Neuromodulation

Dia

fo

urn

ie p

ar

Th

ierr

y B

al

Page 37: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Voie géniculo-corticale

Page 38: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

V1

Les CRs à différents niveaux de la voie visuelle ont des propriétés variées. Dans le cortex, l’organisation centre/pourtour est perdue. La connectivité géniculo-corticale et cortico-corticale est responsable de la rupture de symétrie et de

l’émergence d’un axe critique d’orientation.

deAngelis, ,Ozawa, Freeman, TINS, 1995

Page 39: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Propriétés fonctionnelles dans le cortex visuel primaireLa plupart des cellules corticales sont sélectives à l’orientation du stimulus.

Hubel & Wiesel (1959)

0

90

180

270

5

10

Orientation tuning curve

Page 40: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Le cortex visuel primaire : Organisation hiérarchique des Champs Récepteurs

CR SIMPLE

Page 41: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Le cortex visuel primaire : Modèle hiérarchique de Huebel et Wiesel

Modèle de champ récepteur (CR) simple cortical par convergence des cellules thalamiques dont les champs récepteurs sont alignés selon un axe principal.

Thalamus

Cortex

Crosscorrélogramme entre l'activité d'une cellule géniculée et

d'une cellule corticale mettant en évidence

une connexion monosynaptique

Seules les cellules géniculées et corticales connectées

monosynpatiquement ont des CRs en correspondance spatiale (a). Les autres non connectées synaptiquement ont leur

CRs distribués de façon aléatoire (b).

CRs de deux cellules enregistrées

simultanément.

Validation expérimentale du modèle hiérarchique de Hubel et Wiesel

Page 42: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Convergence de plusieurs cellules simples ayant la même orientation préférée sur une cellule à champ

récepteur complexe

Le cortex visuel primaire : Modèle hiérarchique de Huebel et Wiesel

Page 43: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

The dynamic receptive field: Center surround interactions

SILLITO et al (1995)

Angle with optimum

0 90-90

50

inner at 90°

0 90-90

50

0 90-90

50

See also

PETTET et al (1992)BLAKEMORE & TOBIN (1972)

resp

onse

resp

onse

resp

onse

Page 44: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

a) Surfaces de récepteurs spécialisés.

b) Spécialisation fovéale et périphérique.

h) Plasticité développementale et plasticité adulte

d) Organisation topographique et modularité du cortex.

g) Intégration multimodale dans des aires polysensorielles

e) Traitement parallèle de l’information (systèmes Quoi et Où)

f) Senseurs actifs et intégration sensori-motrice.

Principes d’organisation des systèmes sensoriels

c) Les Champs Récepteurs : les neurones détecteurs de contraste.

Page 45: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Organisation topographique et modularité du cortex.

sensoriel moteur

Somatotopie

Rétinotopie

Tonotopie

Page 46: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

RETINOTOPIC MAP IN THE MOUSE VISUAL CORTEXAveraged color-coded retinotopic map of area 17 : the color of each pixel corresponds to the stimulus position, which elicited the strongest signal at this pixel. (D) Animation showing the progression of the activated region within area 17 while the stimulus position in the visual field (top) is changed systematically.

Schuett S, Bonhoeffer T, Huebener M (2002). Mapping Retinotopic Structure in Mouse Visual Cortex with Optical Imaging. Submitted.

Scale bars: 1 mm.

Page 47: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Analyse de l’organisation rétinotopique du cortex visuel primaire chez le macaque par imagerie optique.

de http://cogsci.ucsd.edu/~sereno/phasemovie2.mpg

Cette animation montre des vagues d’activation corticale induite par un stimulus annulaire en expansion.

Page 48: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Ces cartes décrites par Wilder Penfield montrent que chaque partie du corps est représentée sur deux bandes du cortex cérébral, le cortex somatosensoriel (gauche) qui reçoit les

sensations du touché, et le cortex moteur (droite), qui contrôle les mouvements. Les doigts et la bouche occupent la plupart des deux

cartes. Ces cartes sont appelées « homunculus sensoriel» et «homunculus moteur. »

Homunculus (“petit homme”) sensoriel et moteur

Page 49: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

a) Surfaces de récepteurs spécialisés.

b) Spécialisation fovéale et périphérique.

h) Plasticité développementale et plasticité adulte

d) Organisation topographique et modularité du cortex.

g) Intégration multimodale dans des aires polysensorielles

e) Traitement parallèle de l’information (systèmes Quoi et Où)

f) Senseurs actifs et intégration sensori-motrice.

Principes d’organisation des systèmes sensoriels

c) Les Champs Récepteurs : les neurones détecteurs de contraste.

Page 50: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

LeVay et al, 1980

Autoradiographie du cortex après injection de proline tritiée dans un oeil.

Ségrégation des afférents géniculés dans la couche IV c du cortex visuel primaire du singe.

Page 51: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Organisation columnaire de la dominance oculaire des neurones corticaux

Page 52: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Organisation columnaire de la préférence d’orientation des neurones corticaux

Surface piale

WM

Page 53: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Visualisation des cartes corticales par imagerie des signaux intrinsèques (voir cours de F. Chavane).

orientation préférée

dominance oculaire

Bonhoefer and GrinvaldNature 353, 429-431, 1991.

A rotating pinwheelFrom A Grinvald’s website

Le cortex visuel primaire contient des cartes fonctionnelles correspondants à différents paramètres du stimulus visuel. L’imagerie optique montre des relations géométriques précises entre les différentes cartes.

Page 54: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

a) Surfaces de récepteurs spécialisés.

b) Spécialisation fovéale et périphérique.

h) Plasticité développementale et plasticité adulte

d) Organisation topographique et modularité du cortex.

g) Intégration multimodale dans des aires polysensorielles

e) Traitement parallèle de l’information (systèmes Quoi et Où)

f) Senseurs actifs et intégration sensori-motrice.

Principes d’organisation des systèmes sensoriels

c) Les Champs Récepteurs : les neurones détecteurs de contraste.

Page 55: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Les deux cerveaux visuels : le QUOI? et le OU? A partir de V1 l’information est envoyée vers des aires visuelles secondaires organisées en deux voies

principales. La voie dorsale traite de l’information spatiale (par exemple la localisation de l’objet dans l’ espace. La voie ventrale véhicule une information sur l’identité de l’objet.

Voie pariétale (Où?)

Voie ventrale (Quoi?)

Page 56: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Le système pariétal ou dorsal (incluant V5) est spécialisé dans la détection du mouvement et des relations spatiales. Le système

inférotemporal ou ventral (incluant V4) est spécialisé dans la détection de la couleur et de la forme.

                                     Dans l’expérience par TEP présentée ici, l’aire V4 s’allume en présence d’un stimulus richement coloré mais statique, alors que l’aire V5 (MT) s’allume avec un stimulus noir et blanc en mouvement. V1 et V2 sont activés dans les deux cas.

Page 57: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Enregistrement de l’activité nerveuse des « cellules de visage » dans le cortex

inférotemporal du singe

L’activité neuronale dans le lobe temporal augmente quandle singe regarde des visages

Act

ivit

é

La lésion spécifique du lobe inférotemporal produit une Prosopagnosie ou déficit dans la reconnaissance des visages.

Page 58: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

a) Surfaces de récepteurs spécialisés.

b) Spécialisation fovéale et périphérique.

h) Plasticité développementale et plasticité adulte

d) Organisation topographique et modularité du cortex.

g) Intégration multimodale dans des aires polysensorielles

e) Traitement parallèle de l’information (systèmes Quoi et Où)

f) Senseurs actifs et intégration sensori-motrice.

Principes d’organisation des systèmes sensoriels

c) Les Champs Récepteurs : les neurones détecteurs de contraste.

Page 59: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

•La position latérale des yeux maximise le champ visuel mais minimise le champ binoculaire

•La position frontale des yeux maximise la vision binoculaire mais réduit le champ de vision

•Les proies ont des yeux latéraux, les prédateurs ont des yeux frontaux

Pourquoi les yeux doivent bouger?•lack of panoramic view (for animals with frontal eyes) •poor acuity in periphery

Types of eye movements•conjunctive

•both eyes move in same direction •saccades: very fast & accurate; used to fixate a peripheral target •smooth pursuit: slow; maintains fixation on a moving target•Exploratory sacades

•vergence •eyes move in opposite directions •used to track an object moving in depth •closely coordinated with accommodation

Une grande partie de l’activité du système visuel est dévouée à ramener les images sur la fovéa. 150 000 cellules ganglionnaires envoient leurs axones vers le Culliculus supérieur où est organisée la coordination visuomotrice.

Page 60: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Attention et mouvements oculaires. Le système visuel explore une image de façon ordonnée. Ces deux images sont tirées du travail du psychophysicien russe Yarbus, qui a travaillé sur les saccades oculaires dans les années 50.

L’image de droite montre les traces de la position du regard d’un sujet explorant la photo de gauche. Yarbus a démontré que le sujet humain n’explore pas l’image de façon ordonnée. Les yeux fonts des sauts, des saccades, entre les points d’intérêt, sur lesquels une fixation est maintenue. Nous n’utilisons pas les saccades pour établir une représentation interne complète de la scène visuelle.

Page 61: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

a) Surfaces de récepteurs spécialisés.

b) Spécialisation fovéale et périphérique.

h) Plasticité développementale et plasticité adulte

d) Organisation topographique et modularité du cortex.

g) Intégration multimodale dans des aires polysensorielles

e) Traitement parallèle de l’information (systèmes Quoi et Où)

f) Senseurs actifs et intégration sensori-motrice.

Principes d’organisation des systèmes sensoriels

c) Les Champs Récepteurs : les neurones détecteurs de contraste.

Page 62: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Le Colliculus supérieur, une structure cérébrale multisensorielle.

Pictures taken from University of Idaho website

Dans le Colliculus supérieur il y a des cartes visuotopiques représentant le mouvement dans l’espace visuel, des cartes somatotopiques représentant les entrées tactiles et une carte spatiotopique de l’espace auditif représentant les différences inter-aurales temporelles et d’intensité. Il y a aussi des cartes de mouvements. Ces cartes existent pour les yeux, la tête, le cou, les oreilles, le corps. La stimulation d’une certaine région de la carte déclenche un mouvement moteur en direction de la zone représentée.

Page 63: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Multisensory Integration in the Superior Colliculus of the Alert CatM.T. WALLACE, M.A. MEREDITH AND B.E. STEIN

J. Neurophysiol. 80: 1006–1010, 1998.

Ces cartes multisensorielles se superposent et sont alignées ou en registre (elles partagent le même système de coordonnées spatiales).

Chaque modalité sensorielle peut ainsi interagir et influencer les autres cartes sensorielles.

audiovisuelauditif visuel

Page 64: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Chaque modalité sensorielle peut interagir et influencer les autres cartes sensorielles à condition que les stimuli sensoriels soient présentés dans

des positions correspondantes de l'espace.

Multisensory Integration in the Superior Colliculus of the Alert CatM.T. WALLACE, M.A. MEREDITH AND B.E. STEIN

J. Neurophysiol. 80: 1006–1010, 1998.

auditifvisuelAudiovisuel en

correspondanceAudiovisuel hors correspondance

Page 65: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Principes d’organisation des systèmes sensoriels

a) Surfaces de récepteurs spécialisés.

c) Les Champs Récepteurs : les neurones détecteurs de contraste.

b) Spécialisation fovéale et périphérique.

d) Organisation topographique et modularité du cortex.

g) Intégration multimodale dans des aires poly-sensorielles

e) Traitement parallèle de l’information (systèmes Quoi et Où)

f) Senseurs actifs et intégration sensori-motrice.

h) Plasticité développementale, plasticité postlésionnelle et plasticité adulte

Page 66: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Par ex. la distribution corticale de l’orientation préférée est modifiée par l’expérience précoce (e.g. astigmatisme non corrigé) chez l’animal jeune. (Cooper and Blakemore, 1971).

0 4 5 6 7 8 910 15 semaines

Période critique

Dès les années 60, il a été démontré que le cortex visuel a un fort potentiel de plasticité pendant une période précoce de la vie d’un animal.

Représentation isotropique des orientations préférées.

Représentation anisotropique suite à un élevage restreint à une orientation.

Ces expériences ont amené à la définition des périodes critiques, mais aussi à l’idée d’une fixité des propriétés fonctionnelles des cellules sensorielles en dehors de cette période en particulier chez l’adulte.

Un regain d'intérêt est apparu ces quinze dernières années dans la recherche d'interactions entre représentation sensorielle et apprentissage comportemental chez l’adulte,

Page 67: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Cellular analogs of visual cortical epigenesis. I. Plasticity of orientation selectivity. Frégnac Y, Shulz D, Thorpe S, Bienenstock E.

Nature, 1988; J. Neurosci., 1992

S- S+

S-

S+

S+

S+

S-

Page 68: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Coding of modified body schema during tool use by macaque postcentral neurons. Iriki et al, Neuroreport 7:2325-2330 (1996).

Un util est une extension de la main dans un sense physique et perceptif. L’utilisation de l’util modifie de façon dynamique le CR du neurone postcentral

Enregistrement dans le gyrus postcentral caudal des cellules bimodales où convergent des signaux somatosensoriels et visuels.

Plasticité sensorielle rapide chez l'adulte

Page 69: Principes biologiques d’organisation des voies visuelles.

Unité de Neurosciences Intégratives et Computationnelles,Institut Fédératif de Neurobiologie Alfred Fessard,

CNRS, Gif sur Yvette, France