Proposition dorganisation pédagogique bac 3 ans Bordeaux et Versailles 1.
Principes biologiques dorganisation des voies visuelles. Daniel E. Shulz Directeur de Recherche au...
-
Upload
isabelle-becker -
Category
Documents
-
view
102 -
download
0
Transcript of Principes biologiques dorganisation des voies visuelles. Daniel E. Shulz Directeur de Recherche au...
Principes biologiques d’organisation des voies
visuelles.
Daniel E. Shulz
Directeur de Recherche au CNRS
Unité de Neurosciences Intégratives et Computationnelles,Institut Fédératif de Neurobiologie Alfred Fessard,
CNRS, Gif sur Yvette, France.
Module ENS-P1Perception visuelle
a) Surfaces de récepteurs spécialisés.
b) Spécialisation fovéale et périphérique.
h) Plasticité développementale et plasticité adulte
d) Organisation topographique et modularité du cortex.
g) Intégration multimodale dans des aires polysensorielles
e) Traitement parallèle de l’information (systèmes Quoi et Où)
f) Senseurs actifs et intégration sensori-motrice.
Principes d’organisation des systèmes sensoriels
c) Les Champs Récepteurs : les neurones détecteurs de contraste.
Organisation anatomo-fonctionnelle du système visuel.
Organisation anatomo-fonctionnelle du système visuel.
Le fond de l’œil est complètement recouvert de photorécepteurs (trois types de cônes pour la vision colorée et les bâtonnets pour la vision scotopique).
fovéa périphérie
La densité des photorécepteurs sur la rétine est très importante. Il faut considérer cependant l’extraordinaire convergence sur les cellules ganglionnaires, les unités
de sortie de la rétine.
Segments externes des photorécepteurs contenant le photopigment: rhodopsine
Isomérisation de la Rhodopsine: seule réaction photodépendante de la rétine
Phototransduction; l'énergie lumineuse est traduite en énergie électrique par le biais de la fermeture des canaux cationiques due à la diminution de la
concentration de GMPcyclique
Courant d’obscurité et hyperpolarisation du photorécepteur à la lumière
Courant d’obscurité et cinétique de l'hyperpolarisation du photorécepteur à la lumière
Burns, M.E. and Lamb, T.D. (2003). Visual Transduction by Rod and Cone Photoreceptors In Visual Neurosciences, L.M. Chalupa and J.H. Werner, Eds. MIT
Press.
Cellules bipolaires: naissance des voies ON et OFF
a) Surfaces de récepteurs spécialisés.
b) Spécialisation fovéale et périphérique.
h) Plasticité développementale et plasticité adulte
d) Organisation topographique et modularité du cortex.
g) Intégration multimodale dans des aires polysensorielles
e) Traitement parallèle de l’information (systèmes Quoi et Où)
f) Senseurs actifs et intégration sensori-motrice.
Principes d’organisation des systèmes sensoriels
c) Les Champs Récepteurs : neurones détecteurs de contraste.
Vue de la rétine à l’ophtalmoscope(von Helmholtz)
La rétine centrale chez l’homme est dominée par les cônes. Leur densité chute de façon importante au-delà de 10° d’excentricité. La densité des bâtonnets est
maximale à 20° d’excentricité et décroît vers la périphérie.
Area of highest cone density is not always used for fixation. Shown are retinal montages of the foveal cone mosaic for three subjects. The black square represents the foveal center of each subject (see the Methods section for how this was derived). The dashed black line is the isodensity contour line representing a 5% increase in cone spacing, and the solid black line is the isodensity contour line representing a 15% increase in cone spacing. Red dots are individual fixation locations. Scale bar is 50 micrometers.
The locus of fixation and the foveal cone mosaic
N.M. Putnam et al Journal of Vision (2005) 5, 632–639
Dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA)
a) Surfaces de récepteurs spécialisés.
b) Spécialisation fovéale et périphérique.
h) Plasticité développementale et plasticité adulte
d) Organisation topographique et modularité du cortex.
g) Intégration multimodale dans des aires polysensorielles
e) Traitement parallèle de l’information (systèmes Quoi et Où)
f) Senseurs actifs et intégration sensori-motrice.
Principes d’organisation des systèmes sensoriels
c) Les Champs Récepteurs : les neurones détecteurs de contraste.
Stimulus lumineux
Activiténerveuse
Enregistrement électrophysiologique de l’activité électrique d’un neurone dans le cortex visuel primaire et analyse de sa réponse à des stimuli de complexité
croissante.
La rétine est un convertisseur A/D pour le contraste, la détection temporelle et la détection spatiale.
Les cellules répondent quand un point lumineux est placé dans une partie spécifique de la rétine. Cette région de la rétine (ou de l’espace visuel) où la stimulation
lumineuse cause l’excitation ou l’inhibition de la décharge neuronale est le CHAMP RECEPTEUR (CR) de la cellule (Hartline, 1938; Kuffler, 1952).
Les cellules répondent quand un point lumineux est placé dans une partie spécifique de la rétine. Cette région de la rétine (ou de l’espace visuel) où la stimulation
lumineuse cause l’excitation ou l’inhibition de la décharge neuronale est le CHAMP RECEPTEUR (CR) de la cellule (Hartline, 1938; Kuffler, 1952).
CRs concentriques des cellules ganglionnaires de la rétine.
La plupart des CRs dans les premiers étages de la voie visuelle montre un antagonisme centre /
pourtour, optimal pour la capture des contrastes.
X cell Y cell
ON ONOFF OFF
V1
centre
pourtour
In this example, center and surround signals are synergistic and add either linearly or non-linearly depending on the ganglion celll type.
OFF
ONCenterresponse
Surroundresponse
ON
ON
Center and surround signals antagonize each other when stimulated at isoluminance.
Concentric receptive fields of ganglion cells in cat retina.
The spatio-temporal characteristics of cat retinal ganglion cells
showing linear summation have been studied by measuring both magnitude and
phase of the responses of these cells to drifting or sinusoidally contrast-
modulated sinusoidal grating patterns.
DOG model
Rodieck's (1965) difference-of-Gaussians model of the receptive field satisfactorily accounted for the response of X (linear) ganglion cells. In Rodieck's model, both the center and surround
mechanisms of the receptive field are assumed to have Gaussian spatial distributions of sensitivity to light, with the surround having a greater spatial spread: the output of the cell is modeled as the
scalar difference of signals from the center and surround mechanisms.
V1
deAngelis, ,Ozawa, Freeman, TINS, 1995
CR concentrique des cellules ganglionnaires de la rétine.
Les Champs récepteurs aux différents étages de la voie visuelle ont des propriétés différentes.
pourtour
Dans le CGL, l’antagonisme centre / pourtour est plus résistant aux changements du niveau d’éclairage.
centre
Figure 1. Schematic diagram summarizing the main components of the geniculo-corticogeniculate circuitry. The retinotopic extent of the axonal arborizations of X and Y retinal ganglion cells (at 5eccentricity) within the LGN are denoted by the red and yellow ovals, respectively. The extent of the feedback arborization from layer 6 is summarized by the two green ovals. The central oval depicts the dense central core of the projection while the larger oval depicts the overall distribution of the terminal arbor. The inset to the bottom right summarizes the relative proportions (in per cent) of synaptic contacts on LGN relay cells from retinal ganglion cells, layer 6 cells and inhibitory interneurons. The upper inset summarizes the relative proportions of excitatory contacts on layer 4 spiny stellate cells.
A. M. Sillito and H. E. Jones Corticogeniculate feedback, 2002
-55 mV
IT inactivated
-79 mV
IT deinactivated
spontaneous
Visual response
Two firing modes of relay cells in the Lateral geniculate nucleus
CORTEX
THALAMUS
Layer 4Layer 5-6
+ +
+
+
_
TCnRt
Contrôle corticofuge de l'acitivté thalamiqueMimicking top down synaptic bombardment
by injection of fluctuating conductance
interneurons
Simulation of retinal activity
Isyn(t) = Ge(t) (V(t) - EAMPA) + Gi(t) (V(t) - EGABA)
NEURON-based model of background noiseDestexhe, Rudolph, et al., 2001 Neuroscience107:13-24
Thalamocorticalrelay cells
Mimicking a retinal input of randomly changing conductance
Quiescent Static high-conductance
Wolfart et al., Nat. Neurosci (2005)
Artificial retinal input
Input-output function
GiGe
Synaptic currents
Biological TC
Afin de mesurer de manière statistique la fonction de transfert du neurone thalamique, on mesure dans différentes conditions la probabilité d’activation de P.A. par des entrées synaptiques dont la conductance varie aléatoirement. Cette conductance variable de type AMPAest en abscisse sur le graphique. La pente de la courbe représente le gain de la fonction entrée-sortie, cette pente est forte dans l’état quiescent, c’est à dire en absence de bruit de fond. En d’autre termes, il faut que la force de l’entrée synaptique dépasse un certain seuil pour pouvoir déclencher un P.A., la réponse est tout ou rien. Dans cette situation la probabilité de décharge ne permet pas de déterminer avec précision le poids du signal d’entrée.
L’étape suivante consiste à mesurer le gain dans des conditions de bombardement syanptique de fond
Cortical inputs
Retinal input
Mimicking corticothalamic synaptic bombardment
Quiescent Static high-conductance Fluctuating
Synaptic currents
Biological TC
GiGe
Isyn(t) = Ge(t) (V(t) - EAMPA) + Gi(t) (V(t) - EGABA)
Pour mesurer le gain dans des conditions de bombardement syanptique de fond on injecte des conductances inhibitrices et excitatrices afin d’imiter l’activité de fond imposée par le cortex. On continue de superposer a ce bombardement les entrées discrètes qui permettent d’évaluer la fonction de transfert.
Wolfart et al., Nat. Neurosci (2005)
Synaptic background controls thalamic gain
Control quiescent
La courbe contrôle noire de pente raide reprénsente le gain tout ou rien de l’état quiescent. En présence de bruit de fond la pente de la courbe diminue et cette diminution est proportionnelle à l’amplitude des fluctuations.
Le neurone est à présent capable de détecter des entrées très faibles, chose qu’il était incapable de faire dans l’état quiescent.
Wolfart et al., Nat. Neurosci (2005)
Contrôle corticofuge de MT de l'acitivté thalamique
Akinetopsie = impossibilité à percevoir le mouvement des objets dans la partie du champ visuel affectée ou à percevoir des objets en mouvement.
Les patients disent voir les objets apparaître et disparaître sans mouvement d’un endroit à l’autre.
Case LM - akinetopsia43 yr old. Sinus vein thrombosisV5 (MT) damaged bilaterally - V1
spared
L’Akinetopsie est un déficit de la perception des mouvements dû à une lésion spécifique
de l’aire MT du lobe pariétal.
Le cortex visuel MT : CR et architecture
Simultaneous recordings from one or more LGN cells and an MT cell. The responses to visual stimuli were assessed before during and after focal iontophoretic application of the GABAB antagonist CGP in MT. The contour maps show the response of an MT cell before (top), during (middle) and after (bottom) CGP iontophoresis. (b) Effects in the LGN. The contour maps plot the responses of four LGN cells tested in the presence of the type of change in MT shown in (a).
Contrôle corticofuge de MT de l'acitivté thalamiqueEffect of MT feedback on LGN-cell responses to drifting stimuli.
A. M. Sillito and H. E. Jones Corticogeniculate feedback, 2002
Spikes/s
LGN Cells
before
after
During GABAb
antagonist
Le locus coeruleus (LC) est situé dans la partie dorsale du pont
les neurones du LC projettent leurs axones vers le néocortex, le thalamus, le cervelet, le pont et le bulbe rachidien
les neurotransmetteurs du LC sont surtout noradrénergiques
activité des neurones noradrénergiques du LC
maximale à l’éveil actif
réduit en éveil calme
encore plus réduit en sommeil à ondes lentes
aboli en sommeil REM
éveil actif éveil calme sommeil lent sommeil REM
Le locus coeruleus
Neuromodulation de l'activité thalamique
DIFFERENTIAL CORTICAL ACETYLCHOLINE RELEASE IN RATS PERFORMING A SUSTAINED ATTENTION TASK
VERSUS BEHAVIORAL CONTROL TASKS THAT DO NOT EXPLICITLY TAX ATTENTION
Arnold et al., Neuroscience Vol. 114:451-460, 2002
Behavioural task
Ach efflux
Etude par microdyalise et HPLC-ED
Le noyau basal magnocellulaire se projette massivement sur le cortex cérébral et y libère de l’acétylcholine.
éveil sommeil lent sommeil REM
cholinergique
(formation réticulée
et noyau basal)
sérotoninergique
(raphé)
noradrénergique
(locus coeruleus)
Etats d’activation des systèmes neuromodulateurs
Thalamus IN VIVO
Thalamus IN VITRO
Contreras et al., 1995 J. Neurosci 15:604
Sommeil Etats activés - éveil
iT iT
Intra.
EEG
Intra.
Neuromodulation
Dia
fo
urn
ie p
ar
Th
ierr
y B
al
Voie géniculo-corticale
V1
Les CRs à différents niveaux de la voie visuelle ont des propriétés variées. Dans le cortex, l’organisation centre/pourtour est perdue. La connectivité géniculo-corticale et cortico-corticale est responsable de la rupture de symétrie et de
l’émergence d’un axe critique d’orientation.
deAngelis, ,Ozawa, Freeman, TINS, 1995
Propriétés fonctionnelles dans le cortex visuel primaireLa plupart des cellules corticales sont sélectives à l’orientation du stimulus.
Hubel & Wiesel (1959)
0
90
180
270
5
10
Orientation tuning curve
Le cortex visuel primaire : Organisation hiérarchique des Champs Récepteurs
CR SIMPLE
Le cortex visuel primaire : Modèle hiérarchique de Huebel et Wiesel
Modèle de champ récepteur (CR) simple cortical par convergence des cellules thalamiques dont les champs récepteurs sont alignés selon un axe principal.
Thalamus
Cortex
Crosscorrélogramme entre l'activité d'une cellule géniculée et
d'une cellule corticale mettant en évidence
une connexion monosynaptique
Seules les cellules géniculées et corticales connectées
monosynpatiquement ont des CRs en correspondance spatiale (a). Les autres non connectées synaptiquement ont leur
CRs distribués de façon aléatoire (b).
CRs de deux cellules enregistrées
simultanément.
Validation expérimentale du modèle hiérarchique de Hubel et Wiesel
Convergence de plusieurs cellules simples ayant la même orientation préférée sur une cellule à champ
récepteur complexe
Le cortex visuel primaire : Modèle hiérarchique de Huebel et Wiesel
The dynamic receptive field: Center surround interactions
SILLITO et al (1995)
Angle with optimum
0 90-90
50
inner at 90°
0 90-90
50
0 90-90
50
See also
PETTET et al (1992)BLAKEMORE & TOBIN (1972)
resp
onse
resp
onse
resp
onse
a) Surfaces de récepteurs spécialisés.
b) Spécialisation fovéale et périphérique.
h) Plasticité développementale et plasticité adulte
d) Organisation topographique et modularité du cortex.
g) Intégration multimodale dans des aires polysensorielles
e) Traitement parallèle de l’information (systèmes Quoi et Où)
f) Senseurs actifs et intégration sensori-motrice.
Principes d’organisation des systèmes sensoriels
c) Les Champs Récepteurs : les neurones détecteurs de contraste.
Organisation topographique et modularité du cortex.
sensoriel moteur
Somatotopie
Rétinotopie
Tonotopie
RETINOTOPIC MAP IN THE MOUSE VISUAL CORTEXAveraged color-coded retinotopic map of area 17 : the color of each pixel corresponds to the stimulus position, which elicited the strongest signal at this pixel. (D) Animation showing the progression of the activated region within area 17 while the stimulus position in the visual field (top) is changed systematically.
Schuett S, Bonhoeffer T, Huebener M (2002). Mapping Retinotopic Structure in Mouse Visual Cortex with Optical Imaging. Submitted.
Scale bars: 1 mm.
Analyse de l’organisation rétinotopique du cortex visuel primaire chez le macaque par imagerie optique.
de http://cogsci.ucsd.edu/~sereno/phasemovie2.mpg
Cette animation montre des vagues d’activation corticale induite par un stimulus annulaire en expansion.
Ces cartes décrites par Wilder Penfield montrent que chaque partie du corps est représentée sur deux bandes du cortex cérébral, le cortex somatosensoriel (gauche) qui reçoit les
sensations du touché, et le cortex moteur (droite), qui contrôle les mouvements. Les doigts et la bouche occupent la plupart des deux
cartes. Ces cartes sont appelées « homunculus sensoriel» et «homunculus moteur. »
Homunculus (“petit homme”) sensoriel et moteur
a) Surfaces de récepteurs spécialisés.
b) Spécialisation fovéale et périphérique.
h) Plasticité développementale et plasticité adulte
d) Organisation topographique et modularité du cortex.
g) Intégration multimodale dans des aires polysensorielles
e) Traitement parallèle de l’information (systèmes Quoi et Où)
f) Senseurs actifs et intégration sensori-motrice.
Principes d’organisation des systèmes sensoriels
c) Les Champs Récepteurs : les neurones détecteurs de contraste.
LeVay et al, 1980
Autoradiographie du cortex après injection de proline tritiée dans un oeil.
Ségrégation des afférents géniculés dans la couche IV c du cortex visuel primaire du singe.
Organisation columnaire de la dominance oculaire des neurones corticaux
Organisation columnaire de la préférence d’orientation des neurones corticaux
Surface piale
WM
Visualisation des cartes corticales par imagerie des signaux intrinsèques (voir cours de F. Chavane).
orientation préférée
dominance oculaire
Bonhoefer and GrinvaldNature 353, 429-431, 1991.
A rotating pinwheelFrom A Grinvald’s website
Le cortex visuel primaire contient des cartes fonctionnelles correspondants à différents paramètres du stimulus visuel. L’imagerie optique montre des relations géométriques précises entre les différentes cartes.
a) Surfaces de récepteurs spécialisés.
b) Spécialisation fovéale et périphérique.
h) Plasticité développementale et plasticité adulte
d) Organisation topographique et modularité du cortex.
g) Intégration multimodale dans des aires polysensorielles
e) Traitement parallèle de l’information (systèmes Quoi et Où)
f) Senseurs actifs et intégration sensori-motrice.
Principes d’organisation des systèmes sensoriels
c) Les Champs Récepteurs : les neurones détecteurs de contraste.
Les deux cerveaux visuels : le QUOI? et le OU? A partir de V1 l’information est envoyée vers des aires visuelles secondaires organisées en deux voies
principales. La voie dorsale traite de l’information spatiale (par exemple la localisation de l’objet dans l’ espace. La voie ventrale véhicule une information sur l’identité de l’objet.
Voie pariétale (Où?)
Voie ventrale (Quoi?)
Le système pariétal ou dorsal (incluant V5) est spécialisé dans la détection du mouvement et des relations spatiales. Le système
inférotemporal ou ventral (incluant V4) est spécialisé dans la détection de la couleur et de la forme.
Dans l’expérience par TEP présentée ici, l’aire V4 s’allume en présence d’un stimulus richement coloré mais statique, alors que l’aire V5 (MT) s’allume avec un stimulus noir et blanc en mouvement. V1 et V2 sont activés dans les deux cas.
Enregistrement de l’activité nerveuse des « cellules de visage » dans le cortex
inférotemporal du singe
L’activité neuronale dans le lobe temporal augmente quandle singe regarde des visages
Act
ivit
é
La lésion spécifique du lobe inférotemporal produit une Prosopagnosie ou déficit dans la reconnaissance des visages.
a) Surfaces de récepteurs spécialisés.
b) Spécialisation fovéale et périphérique.
h) Plasticité développementale et plasticité adulte
d) Organisation topographique et modularité du cortex.
g) Intégration multimodale dans des aires polysensorielles
e) Traitement parallèle de l’information (systèmes Quoi et Où)
f) Senseurs actifs et intégration sensori-motrice.
Principes d’organisation des systèmes sensoriels
c) Les Champs Récepteurs : les neurones détecteurs de contraste.
•La position latérale des yeux maximise le champ visuel mais minimise le champ binoculaire
•La position frontale des yeux maximise la vision binoculaire mais réduit le champ de vision
•Les proies ont des yeux latéraux, les prédateurs ont des yeux frontaux
Pourquoi les yeux doivent bouger?•lack of panoramic view (for animals with frontal eyes) •poor acuity in periphery
Types of eye movements•conjunctive
•both eyes move in same direction •saccades: very fast & accurate; used to fixate a peripheral target •smooth pursuit: slow; maintains fixation on a moving target•Exploratory sacades
•vergence •eyes move in opposite directions •used to track an object moving in depth •closely coordinated with accommodation
Une grande partie de l’activité du système visuel est dévouée à ramener les images sur la fovéa. 150 000 cellules ganglionnaires envoient leurs axones vers le Culliculus supérieur où est organisée la coordination visuomotrice.
Attention et mouvements oculaires. Le système visuel explore une image de façon ordonnée. Ces deux images sont tirées du travail du psychophysicien russe Yarbus, qui a travaillé sur les saccades oculaires dans les années 50.
L’image de droite montre les traces de la position du regard d’un sujet explorant la photo de gauche. Yarbus a démontré que le sujet humain n’explore pas l’image de façon ordonnée. Les yeux fonts des sauts, des saccades, entre les points d’intérêt, sur lesquels une fixation est maintenue. Nous n’utilisons pas les saccades pour établir une représentation interne complète de la scène visuelle.
a) Surfaces de récepteurs spécialisés.
b) Spécialisation fovéale et périphérique.
h) Plasticité développementale et plasticité adulte
d) Organisation topographique et modularité du cortex.
g) Intégration multimodale dans des aires polysensorielles
e) Traitement parallèle de l’information (systèmes Quoi et Où)
f) Senseurs actifs et intégration sensori-motrice.
Principes d’organisation des systèmes sensoriels
c) Les Champs Récepteurs : les neurones détecteurs de contraste.
Le Colliculus supérieur, une structure cérébrale multisensorielle.
Pictures taken from University of Idaho website
Dans le Colliculus supérieur il y a des cartes visuotopiques représentant le mouvement dans l’espace visuel, des cartes somatotopiques représentant les entrées tactiles et une carte spatiotopique de l’espace auditif représentant les différences inter-aurales temporelles et d’intensité. Il y a aussi des cartes de mouvements. Ces cartes existent pour les yeux, la tête, le cou, les oreilles, le corps. La stimulation d’une certaine région de la carte déclenche un mouvement moteur en direction de la zone représentée.
Multisensory Integration in the Superior Colliculus of the Alert CatM.T. WALLACE, M.A. MEREDITH AND B.E. STEIN
J. Neurophysiol. 80: 1006–1010, 1998.
Ces cartes multisensorielles se superposent et sont alignées ou en registre (elles partagent le même système de coordonnées spatiales).
Chaque modalité sensorielle peut ainsi interagir et influencer les autres cartes sensorielles.
audiovisuelauditif visuel
Chaque modalité sensorielle peut interagir et influencer les autres cartes sensorielles à condition que les stimuli sensoriels soient présentés dans
des positions correspondantes de l'espace.
Multisensory Integration in the Superior Colliculus of the Alert CatM.T. WALLACE, M.A. MEREDITH AND B.E. STEIN
J. Neurophysiol. 80: 1006–1010, 1998.
auditifvisuelAudiovisuel en
correspondanceAudiovisuel hors correspondance
Principes d’organisation des systèmes sensoriels
a) Surfaces de récepteurs spécialisés.
c) Les Champs Récepteurs : les neurones détecteurs de contraste.
b) Spécialisation fovéale et périphérique.
d) Organisation topographique et modularité du cortex.
g) Intégration multimodale dans des aires poly-sensorielles
e) Traitement parallèle de l’information (systèmes Quoi et Où)
f) Senseurs actifs et intégration sensori-motrice.
h) Plasticité développementale, plasticité postlésionnelle et plasticité adulte
Par ex. la distribution corticale de l’orientation préférée est modifiée par l’expérience précoce (e.g. astigmatisme non corrigé) chez l’animal jeune. (Cooper and Blakemore, 1971).
0 4 5 6 7 8 910 15 semaines
Période critique
Dès les années 60, il a été démontré que le cortex visuel a un fort potentiel de plasticité pendant une période précoce de la vie d’un animal.
Représentation isotropique des orientations préférées.
Représentation anisotropique suite à un élevage restreint à une orientation.
Ces expériences ont amené à la définition des périodes critiques, mais aussi à l’idée d’une fixité des propriétés fonctionnelles des cellules sensorielles en dehors de cette période en particulier chez l’adulte.
Un regain d'intérêt est apparu ces quinze dernières années dans la recherche d'interactions entre représentation sensorielle et apprentissage comportemental chez l’adulte,
Cellular analogs of visual cortical epigenesis. I. Plasticity of orientation selectivity. Frégnac Y, Shulz D, Thorpe S, Bienenstock E.
Nature, 1988; J. Neurosci., 1992
S- S+
S-
S+
S+
S+
S-
Coding of modified body schema during tool use by macaque postcentral neurons. Iriki et al, Neuroreport 7:2325-2330 (1996).
Un util est une extension de la main dans un sense physique et perceptif. L’utilisation de l’util modifie de façon dynamique le CR du neurone postcentral
Enregistrement dans le gyrus postcentral caudal des cellules bimodales où convergent des signaux somatosensoriels et visuels.
Plasticité sensorielle rapide chez l'adulte
Unité de Neurosciences Intégratives et Computationnelles,Institut Fédératif de Neurobiologie Alfred Fessard,
CNRS, Gif sur Yvette, France