Physiopathologie du Diab te de type 2 -...
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Physiopathologie du Diabète de type 2
PERIODE ABSORPTIVE
- Captage et stockage
des lipides
-Lipolyse
- Utilisation de glucose - Synthèse de glycogène
-Oxydation des acides gras
- Glycogénolyse
- Utilisation de glucose :
-Synthèse de glycogène
-Synthèse de lipides
-Production hépatique de glucose
- Oxydation des acides gras
Ces trois tissus sont sensibles à l!’insuline
Le rôle de l!’insuline est d!’orienter le métabolisme dans ces trois tissus :
- Stockage accru de glucose et de lipides,
- Inhibition de la production de glucose par le foie,
- Inhibition de la lipolyse dans le tissu adipeux,
- Inhibition de l!’oxydation des acides gras dans le foie et le muscle.
L!’insuline a un rôle majeur dans ces adaptations
Le rôle de l!’insuline qui est sécrétée par la cellule ß-pancréatique lorsque
la concentration de glucose s! ’élève dans le sang au-dessus de 1g/l est
d!’orienter le métabolisme dans ces trois tissus vers un stockage accru de
glucose et de lipides, et d!’inhiber la production de glucose par le foie, la
lipolyse dans le tissu adipeux et l!’oxydation des acides gras dans le foie
et le muscle.
130
1
S
S
S
S
S
S
Peptide de connection ou Peptide C
INSULINE
Chaîne A
Chaîne B
STRUCTURE DE L!’INSULINE
21
IRS
p85
PI3 kinase
p110
PP
PIP2
La signalisation insulinique :
cascade PI3 kinase
PDKPP
P
PIP3
PP
P
PIP3
PKB
/Akt
P
PKB
/Akt
P
EFFECTEURS
-Transport de glucose
-Régulation de gènes
-Synthèse de glycogène
-Inhibition de la lipolyse
-Inhibition de la production
hépatique de glucose
-Synthèse protéique
K+
Mécanisme de la sécrétion d!’insuline
Sécrétion d!’insuline par des ilôts
de Langherans isolés et périfusés
Glucose (g/l)
1 3 1
5 min.
Ca 2+
Ca 2+
Glucose-6P
Glycolyse
Oxydation
ATP
Glucokinase
+
Insuline
AMPc
(amplification)
Glucose
Glucose
GLUT2
Sécrétion d!’insuline
Insuline
Diabète de type 1 (150 000) :- Absence de sécrétion nécessitant un
traitement à l!’insuline.
Diabète de type 2 :
- défaut d!’action
(résistance à l!’insuline)
- défaut de sécrétion
Le Diabète : Hyperglycémie (concentration plasmatique à jeun > 1,26g/l, 7mmol/l)
150 millions de diabétiques dans le monde (2 millions en France)
300 millions en 2025
Diabète de type 2 :
Facteurs de risque
• Sujet «!d’âge mur!»
• Obésité - Sédentarité (80 % des diabétiques
sont obèses)
• Antécédents familiaux
• Enfant de poids > 4kg
COMPLICATIONS
-Microangiopathies : rétinopathie, néphropathie,
neuropathie.
-Macroangiopathies : risque cardiovasculaire.
Hyperglycémie chronique
Mesure de l’insulinosécrétion in vivo
Quelles méthodes?Hyperglycémie
provoquée IV
Clamp Hyperglycémique
Repas tests
Effet incrétine
0
500
1000
1500
50 100 150 200 250 300
Dose - Réponse
2ème Phase
Estimation deLa masse ß
Réserve insulinosécrétoire
Stimulation couplée
Glucose + Arginine
Autres sécrétagogues
(GLP-1, Glucagon,
Sulfamides)
Perfusion de glucose
par paliers
Hyperglycémie
provoquée par voie
orale (HGPO)
Phase précoce
Physiologie de l’insulinosécrétion
Réponse aigüe à l’insuline chez des sujets normaux
Ward WK et al. Diabetes Care 1984;7:491–502.
Normal
120
100
80
60
40
20
0–30 0 30 60 90 120
Time (minutes)
Pla
sm
a in
su
lin
(!
U/m
l)
20g
glucose
IVGTT: measure of AIR
Les acteurs du diabète de type 2
Le pancréas
Diminution de
la sécrétion d’insuline
Normal Type 2 diabetes
–30 0 30 60 90 120 Temps
(minutes)
Pla
sma
insu
lin
(!U
/ml)
20g glucose
20g
glucose
–30 0 30 60 90 120
• Inhiber la production hépatique de glucose(Luzi L, AJP, 1989; Elahi D, AJP, 1989)
• «!Sensibiliser!» les tissus insulinosensibles: (Getty L,
Diabetes, 1999)
«!dose de charge!» qui permet de raccourcir le passage de l’insuline dans
les liquides interstitiels (barrière endothéliale)
Rôle de la phase précoce de
l’insulinosécrétion
Maintenir une tolérance au glucose normale
Changes in acute insulin response
(AIR) relative to changes in M value
M-low (mg/kg EMBS/minute)
AIR
(!
U/m
l)
NGTNGT
NGT
NGT
IGT
DM
Weyer C, et al. J Clin Invest 1999;104:787–794.
500
400
300
200
100
00 1 2 3 4 5
Anomalies de l’insulinosécrétion au cours du
diabète de type 2
• Perte de la phase précoce
• Anomalies de la pulsatilité
• Anomalies quantitatives
–30 0 30 60 90 120
Mécanisme: perte de masse oudysfonctionnement sécrétoire?
Les acteurs du diabète de type 2
Sensibilité à l’insuline?
Mesure Mesure de de ll’’insulinoinsulino-résistance -résistance in vivoin vivo
1.1. Insulinémie à jeunInsulinémie à jeun
•• Hyperinsulinémie Hyperinsulinémie à jeunà jeun
2.2. Clamp Clamp Euglycémique Euglycémique et et hyperinsulinémiquehyperinsulinémique
•• Méthode de référenceMéthode de référence
•• Utilisation de glucose au niveau du corps entier Utilisation de glucose au niveau du corps entier
•• Couplage à dilution isotopique et calorimétrie indirecte Couplage à dilution isotopique et calorimétrie indirecte
•• Destin du glucose (production hépatique et utilisation musculaire et Destin du glucose (production hépatique et utilisation musculaire et
adipocytaireadipocytaire))
3.3. Hyperglycémie provoquée intraveineuseHyperglycémie provoquée intraveineuse•• Plus physiologiquePlus physiologique
•• Modélisation mathématiqueModélisation mathématique
•• Calcul de la sécrétion et de la sensibilité à lCalcul de la sécrétion et de la sensibilité à l’’insulineinsuline
•• Distingue lDistingue l’’effet du glucose (Seffet du glucose (SGG ) de celui de l ) de celui de l’’insuline (Sinsuline (SII))
Euglycaemic Hyperinsulinaemic Clamp
Technique
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
200
T0
T1
0
T2
0
T3
0
T4
0
T5
0
T6
0
T7
0
T8
0
T9
0
T1
00
Plasma Insulin
(mUI/ml)
Insulin Infusion rate
(mU/m_/min)
0
2
4
6
8
10
12
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
Glycaemia (mmol/l)
Glucose Infusion rate
(mg/kg/min)
Utilisation de glucose au cours du clamp
Contrôles Diabétiques
Uti
lisati
on
de g
luco
se
(mg
/kg
•min
)
0
1
2
3
4
5
6
7
DeFronzoDeFronzo, 1985, 1985
20
15
10
5
0
Incre
men
t (m
mo
l-g
luco
syl
un
its/k
g m
uscle
)
Shulman GI. New Engl J Med 1990;322:223–228.
0 20 40 60 80 100 120
Time (minutes)
Type 2 diabetes
Controls
Synthèse de glycogène dans le muscle mesurée par RMN
au cours du clamp.
50
40
30
20
10
0
Fra
cti
on
al velo
cit
y (
%)
10 100Plasma insulin (!U/ml)
Lean controls
Obese controls
Obese diabetics
Damsbo P, et al. Diabetologia 1991;34:239–245.
Activité de la glycogène synthase musculaire
Les acteurs du diabète de type 2
Le foie
Augmentation de
la production hépatique
de glucose
Fasting Plasma Glucose (mg/dL)
50 100 150 200 250 300
Hep
ati
c G
luco
se P
rod
ucti
on
(mg
/kg
•min
)
1.5
2.0
2.5
3.0
3.5
4.0
De Fronzo 1988
La production hépatique de glucose est augmentée chez
des patients diabétiques de type 2
Physiopathologie du diabète de type 2
Diminution de l’utilisation de glucose
Résistance à l’insulineSurproduction de glucose
Résistance à l’insuline
Hyperglycemia
Diminution de la sécrétion d’insuline Favorise la
résistance à
l’insuline
Comment les acides gras peuvent-ils modifier
la signalisation insulinique ?
Y
Y
Y
Y
(NPX) Tyr 960
Tyr 1146
Tyr 1150
Tyr 1151
Tyr 1316
Tyr 1322
P
P
P
IRS
S
Acyl-CoA
Triglycérides
DAG
Céramides
PKC
P
IKK!
TNF alpha
Quelle est l’histoire naturelle du
Diabète de type 2 ?
Ins
ulin
-me
dia
ted
glu
co
se
up
tak
e
(mg
/kg
/min
ute
)M
ea
n p
las
ma
in
su
lin
du
rin
g O
GT
T (!
U/m
l)
Me
an
pla
sm
a g
luc
os
e
du
rin
g O
GT
T (
mg
/dl)
DeFronzo RA. Diabetes 1988;37:667–687.
180
140
100
60
20
400
320
240
160
80
300
240
180
120
60
Normal Obese Obese Obese Lean Obese + DM ++ IGT + DM + DM low insulin
secretion
Quelle est l’histoire naturelle du Diabète de type 2 ?
Weyer, C. et al. J. Clin. Invest. 1999;104:787-794
Quelle est l’histoire naturelle du Diabète de type 2 ?
Etudes longitudinales chez les Indiens Pimas
Weyer, C. et al. J. Clin. Invest. 1999;104:787-794
Quelle est l’histoire naturelle du Diabète de type 2 ?
Etudes longitudinales chez les Indiens Pimas
Adapted from UKPDS 16. Diabetes 1995.
0
20
40
60
80
100
Years from diagnosis
Be
ta c
ell
fu
nc
tio
n (
%)
–10 –8 –6 –4 –2 0 2 4 6––1212
Extrapolation de la durée de
détérioration de la fonction ß-insulaire
Conclusion
• Les anomalies de l’action de l’insuline et de
la sécrétion d’insuline
– apparaissent précocement
– agissent de concert
– s!’aggravent au cours de l’évolution vers le
diabète
Quelles peuvent être les raisons de la
détérioration de la fonction ß-insulaire ?
• Anomalies fonctionnelles
• Diminution de la masse des cellules ß ?
Phénomènes de glucotoxicité
Phénomènes de lipotoxicité
• Détérioration des paramètres lipidiques (obésité).
- Phénomènes de lipotoxicité
• Phénomènes de glucotoxicité
Quelles peuvent être les raisons de la
détérioration de la sensibilité à l’insuline ?
p = 0.0025
CORRELATION ENTRE L’INSULINO RESISTANCE ET LETISSU ADIPEUX VISCERAL
0
1
1.5
2
2.5
3
3.5
4
4.5
40 60 80 100 120 140 160 180 200 220 240 cm2
Tissu adipeux viscéral
Kitt
y = - 0.02 x + 4.38
0.5
0.74
%.min-1
r =
Gautier JF et al, JCEM, 1998
Lipotoxicité : le lien entre l’obésité
et les anomalies métaboliques
Obésité
! Acides gras libres
Dysfonctionnement !
cellulaire
Diabète de
type 2
! production
hépatique de
glucose
" utilisation
périphérique de
glucose
Boden G Diabetes 1997
Turner NC Prog Drug Res 1998
Le diabète de type 2: une interaction
gènes-environnement
• La prise de poids est un facteur aggravant.
• Bien que l’obésité s’accompagne d’un risque accru de développer un diabètede type 2, tous les obèses ne sont pas diabétiques.
• Le fait d’avoir un ascendant diabétique augmente le risque de devenirdiabétique d’un facteur 3 à 4.
• Un certain nombre d’anomalies liées au diabète comme l’insulinorésistance seretrouvent chez les apparentés de patients diabétiques.
Déterminants acquis de l’insulinosécrétion
• Exposition au diabète in uteroGautier 2001, Sobgnwi 2003
• Régimes riches en graisses (50% des
calories)Swinburn 1991
• Prise de poidsClausen 1996, Elbein 2000, Weyer C 2000, Utzschneider 2004
Déterminants génétiques de l’insulinosécrétion
• Les capacités de l’insulinosécrétion sont
hautement “familiales”Iselius 1982, Janssen 1994, Sakul 1997
Twin studies : Lehtortvita 2000
• Les enfants normaux de parents avec un diabète de
type 2 ont une insulinosécrétion diminuée.O’Rahilly 1986, Pimenta 1995, Thorburn 1999
• Il existe des différences ethniques dans la première
phase d’insulinosécrétion.Lillioja 1991, Haffner 1996
Plasma glucose and plasma insulin
profiles10
8
6
4
2
0
0.6
0.4
0.2
0
Pla
sm
a in
su
lin
(nm
ol/l)
Pla
sm
a g
luco
se
(mm
ol/
l)
0 30 60 90 120 150 180 210 240Time (minutes)
Vaag A, et al. J Clin Invest 1992;89:782–788.
Relatives
Controls
Genetic factors Genetic factors
Environnement
Insulin resistance Beta cell
Impaired glucose tolerance
Type 2 diabetes
Pathophysiologic model for development of
type 2 diabetes
Hyperinsulinemia Insulin secretion
in response to glucose
Il existe des formes génétiquesIl existe des formes génétiques de diab de diabèète de type 2te de type 2
• Existence d’antécédents familiaux
• mode de ségrégation mendélien
• gène causal avec un effet majeur sur le phénotype
• Début précoce
• Particularités du phénotype
=> 5% de formes monogéniques
• Diabète de type MODY 2 à 3 % des DT2 1/3000 pop. générale
• Diabète mitochondrial associée à une surdité 0.5 –1 % des
DT2
• Diabète néonatal 1 cas /4 à 500 000 Nnés
• Syndromes monogéniques associés à un diabète
• Syndromes d’insulino-résistance majeure sans lipodystrophie (mutations
du récepteur de l’insuline)
• Syndromes d’insulino-résistance majeure avec lipodystrophie
• Syndrome de Wolfram
Formes Formes monogéniques monogéniques de diabètede diabète
Le diabète de type MODYLe diabète de type MODY
--Hyperglycémie de survenue précoceHyperglycémie de survenue précoce
(<25 ans) (<25 ans)
--Transmission autosomique dominanteTransmission autosomique dominante
-Absence -Absence dd’’insulinoinsulino-dépendance-dépendance
-Absence de syndrome métabolique-Absence de syndrome métabolique
-Absence d-Absence d’’anticorps spécifique du DT1anticorps spécifique du DT1
DéfinitionDéfinition
Hétérogénéité clinique et métaboliqueHétérogénéité clinique et métabolique
du MODYdu MODY
•• Présentation inauguralePrésentation inaugurale
•• Sévérité de lSévérité de l’’hyperglycémie, liée au degré dhyperglycémie, liée au degré d’’altération dealtération de
ll’’insulinosécrétioninsulinosécrétion
•• Caractère évolutifCaractère évolutif
•• Phénotypes associéesPhénotypes associées
•• PrévalencePrévalence
Gènes associés au MODYGènes associés au MODY
• 1991 (1996) MODY 1 HNF4" (20q) rare
• 1992 (1993) MODY 2 Glucokinase (7p) 20%-50%
• 1994 (1996) MODY 3 HNF1" (12q) 20%-70%
• 1997 (1997) MODY 4 IPF1 (PDX-1) (13q) très rare
• 1997 (1998) MODY 5 HNF1! (17) rare ?
• 1999 (1999) MODY 6 NeuroD1 (2) très rare
• MODY “X” ? 20-40 %
Loc. (Ident.) Type Locus Prévalence
Gène HNF-1Gène HNF-1""
• Localisation : 12q24Localisation : 12q24
1 32 82 172 199 281
628
DimerizationDimerization DNA-DNA-binding binding TransactivationTransactivation
Domain Domain Domain Domain Domain Domain
POU-Motif Homeodomain
•• Expression : Expression : foie, pancréas, rein, intestin
Sous forme d’homo-dimères ou d’hétéro-dimères avec HNF-1!
• Fonction : Fonction : régulation de l’expression de gènes impliqués
- dans le développement et le métabolisme du foie
- dans le développement et la fonction de la cellule !-pancréatique
Des anomalies différentes de Des anomalies différentes de ll’’insulinosécrétioninsulinosécrétion
selon le type de MODYselon le type de MODY
Sécrétiond’Insuline(pmol/kg/min)
201510500
10
20
30
40
50
60 Normal
MODY2
MODY3
Temps (min)
• Dans le suivi
– Evolution
• Mody 2 : très lente
• Mody 3 : aggravation régulière avec le temps
– Traitement
• Mody 2 : Les 2/3 des patients sont traités par un régime seul
• Mody 3: 70 % des patients sous anti-diabétiques oraux et 20% à l’insuline
– Complications (micro-angiopathies)
• Mody 2: rares, moins de 3 % des patients
• Mody 3: fréquence comparable des complications microvasculaires à celle dans le diabète de
type 2; Fréquence plus faible d’HTA et dyslipidémie.
Les principales différences entre MODY-2 et MODY-3
Le Traitement du Diabète de type 2
• Mesures hygiénodiététiques
• Les traitements oraux
- Agir sur l’absorbtion de glucose
- Agir sur l’utilisation de glucose
- Agir sur la sécrétion d’insuline
Insuline
Comment mesurer l’efficacité d’un traitement?
• L’Hémoglobine A1c (HbA1c)L’hémoglobine contenue dans les hématies peut-être «!glyquée!» en présence de
glucose (réaction non-enzymatique). Les hématies demeurant environ 120
jours dans la circulation sanguine, le % HbA1c est proportionnel au niveau
moyen de glycémie pendant les 2 mois précédents.
5% 80 mg/dl
6% 120
7% 150
8% 180
9% 210
10% 240
Insulinémie post-prandiale " +
Insulinémie à jeun =
Glycémie post-prandiale " +
Glycémie à jeun " ±
Hémoglobine glyquée "
• Mode d'action
• Conséquences
! Absorption intestinale de glucose :
Inhibiteurs des alpha glucosidases
Le Traitement oral du Diabète de type 2
! Utilisation de glucose
Production hépatique de glucose :
Metformine : chaîne respiratoire ?
Le Traitement oral du Diabète de type 2
• Diminution de la production hépatique de glucose (AMPK?)
• Augmentation de l’oxydation des acides gras (AMPK?)
• Aussi efficace sur l’HbA1c que les sulfamides (UKPDS)
• Prévient la prise de poids (UKPDS)
• Effets secondaire:
– Troubles digestifs (5-25%):
– Acidose lactique (Insuffisance rénale)
• Stimulent l’insulinosécrétion
• canaux K+ ATP sensibles
• nombreuses molécules :
– puissance variable
– durée d ’action longue
• Structure chimique différente de celle
des sulfamides
• canaux K+ ATP sensibles site
différent
• cinétique adaptée au repas
– absorption rapide
– pic précoce
– demi-vie brève
sulfamidessulfamides glinidesglinides
Insulinosécréteurs : sulfamides-glinides
Le Traitement oral du Diabète de type 2
Interaction entre…
Fixation du SH sur son récepteur
# Fermeture du canal potassique
# Dépolarisation membranaire
# Ouverture des canaux calciquesvoltage dépendants
# Entrée du calcium
# Dégranulation des cellules b
# Sécrétion d'insuline
…le récepteur aux sulfamides
hypoglycémiants et le canal potassique ATP
dépendant
Sulfonylur ée
Ca ++
Ca ++
Métabolisme
phosphorylation
GlucoseAcidesaminés
K+
Noyau
Granules d'insuline
ATP
ADP
Insulinosécréteurs : sulfamides-glinides
• Gain sur l’HbA1c : - 1 à -2 %
• risque d ’hypoglycémies
– avantage des glinides
• risque de prise de poids
– UKPDS : sulfamides : +7% poids
– avantage des glinides
Le Traitement oral du Diabète de type 2
! Sensibilité à l’insuline
Thiazolidinediones
Le Traitement oral du Diabète de type 2
Le Traitement oral du Diabète de type 2
Thiazolidinediones
• Amélioration de l’utilisation musculaire de glucose enréponse à l’insuline
• Peroxisome Proliferator Activated Receptor #
• Mode d’action ?
Stimule la différenciation adipocytaire (petits adipocytes)
Diminution de la production de d’AGL et de TNF "
Diminution de la résistance à l’insuline
mois0 3 6 9 12 15 18 21 24
acides
gras
libre
s (m
g/dL)
0
10
12
14
16
18
20
22Patients suivis pendant 18 mois, N = 239Patients suivis pendant 24 mois, N = 88
Effet de la Rosiglitazone sur les acides gras libres
Exercise and TZD Treatment Normalize Insulin Action
in Obese Zucker Fatty Rats
Hevener. Diabetes.2000.49: 2154
Le Traitement oral du Diabète de type 2
Effets indésirables des Thiazolidinediones
•Oedèmes :
–4.4% si RSG + metformine, 3% si RSG + sulfamide
•Insuffisance cardiaque
–0.3% si RSG + metformine, 0.6% si RSG + sulfamide
–Œdème pulmonaire (<1/1000)
•En association avec metformine ou sulfamides :
–Anémie, hypoglycémie,
– hypercholestérolémie (2.1 à 3.6% RSG en association)
–Prise de poids (3,7 à 6,3% à 2 ans)
•Dysfonctionnement hépatocellulaire
–ALAT > 3 fois normale (risque < 1/1000)
0
5
10
15
20
25
30
35
40Chan
gem
ent
moy
en /
val
eurs
de
bas
e (c
m2)
PLACEBOn=14n=14
RSG 8 mg/j
n=10n=10
P =0.652 P =0.695
Graisse Intra-abdominale (IRM)
Graisse Intra-hépatique (RMS)
-12
-10
-8
-6
-4
-2
0
2
4
PLAC EBO
n=16
RSG 8 mg / j
n=12
P =0.036P=0.692
Chan
gem
ent
moy
en /
val
eurs
de
bas
e %
0
5
10
15
20
25
30
35
40
PLACEBO
n=14n=14RSG 8 mg / j
n=10n=10
P =0.559
P =0.022Graisse sous-cutanée (IRM)
Chan
gem
ent
moy
en /
val
eurs
de
bas
e(c
m2)
+8.0%
- 45%
Résultats à 16 semainesRésultats à 16 semaines
IRM (imagerie par résonance magnétique)
RMS (résonance magnétique par spectroscopie)
Résultats à 16 semaines
Carey-DG et al, OBES-RES 2002; 10(10):1008-1015.
Effet de la RSG & répartition des graisses
• Entre 10 et 20% des patients diabétiques de
type 2 sont traités par l’insuline avec ou
sans antidiabétique oral
Le Traitement du Diabète de type 2
Insuline
Conclusions
• Le traitement du diabète de type 2 repose avant tout surune alimentation équilibrée et l!’exercice physique régulier
• Le traitement oral s’est enrichi d’une 4ème classe, lesglitazones
• Les sulfamides et les glinides sont les seuls médicamentsantidiabétiques per os capables d’induire unehypoglycémie
• Les piqûres d’insuline sont souvent nécessaires pouréquilibrer le diabète de type 2