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n° 176 - Mars 2015 Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie P. 13 Employeurs touchés par le franc fort Les principes à respecter

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n° 176 - Mars 2015Mensuel de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie

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repères n° 176 - Mars 2015

50 nuances de rouge. Et après ?L’étude publiée le mois dernier par PwC et les Chambres de com-merce du Jura et de Neuchâtel le démontre. Comparativement à ses voisins de l’Arc jurassien et du Mittelland, le Canton de Neuchâtel vit bien au-dessus de ses moyens. Les écarts défavo-rables en termes de dépenses, de subventions, d’investissements et d’impôts sont saisissants. Ils se déclinent comme une palette d’indicateurs financiers en 50 nuances, non pas de « Grey », mais de rouge. Malheureusement, ces nuances-là ne font pas plaisir !

Par régionalisme, par clientélisme ou par corporatisme de tous bords, trop de gens boivent aux différents robinets de l’Etat et le poussent à surdimensionner ses structures. Il n’est donc pas fa-cile de réduire le débit d’eau sans provoquer des remous, parfois très inattendus. Pourtant, l’Etat n’a plus le choix. Il a urgemment besoin de réformes structurelles. Et des vraies ! Pas de simples reports de charges ou de prélèvements supplémentaires. Ni de « mesurettes » punitives, qu’on sort du tiroir pour mieux fâcher la population contre les économies. Ce mal est-il inguérissable ? Pas sûr ! D’autres cantons ont connu ces problèmes et ont réussi à leur apporter des solutions. A la clé, des programmes d’amincis-sement de l’ordre de 5 à 10 pourcents du budget.

Récemment, la CNCI a rencontré des députés cantonaux de Berne, du Jura et du Valais qui ont fait part de leurs expériences, dans ce processus délicat. Fort intéressant ! Chaque canton a sa recette, mais des ingrédients communs ressortent. Parmi ceux-là, au départ, la reconnaissance d’un objectif financier commun par tous les partis représentés au Parlement, si possible avec l’appui du Gouvernement. Puis l’action déterminée d’une poignée d’in-fluents députés et de représentants interpartis au « team-spirit » développé, à huis clos ou avec le concours de l’administration, pour identifier des mesures acceptables par tous. Et à l’unanimité ou rien ! Dès le début, chacun trace sa « ligne rouge » et agite ses « vaches sacrées », en délimitant rapidement une zone de com-promis. Avec une symétrie de sacrifices et sans coupes linéaires dans les prestations. Une fois échafaudé, le plan est rapidement soumis aux commissions parlementaires concernées, puis adopté par les partis.

Au vu du sable qu’il a dans ses rouages structurels et institution-nels, le Canton de Neuchâtel est-il mûr pour entrer dans une démarche similaire ? Sans doute. Au fond, la question est ailleurs : veut-on enfin donner davantage d’écoute à la majorité silen-cieuse qui en a marre de cette situation, plutôt qu’à la minorité bruyante de ceux qui se cramponnent à la manne étatique en figeant le statu quo depuis trop longtemps ?

50 nuances de chiffres rouges. Et après ? La couleur d’un vrai plan de réformes à 160 millions, douloureux, mais accepté par tous. Du Haut en Bas, de gauche à droite, du public au privé, du social à la santé en passant par le territoire. Enfin !

>Florian Németi, Directeur CNCI

éditorial

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agenda

>1217h30

>1713h30-17h00

>2413h30-17h00

>2518h00-20h00

>289h00-17h00

>3111h00-14h00

>59h00-17h00

>258h00-20h00

>617h00

>128h15-12h00

>1913h30-17h00

>213h30-17h00

>916h30-18h30

>2418h00-20h00

Mars 2015CNCI-UBS : Conférence Conditions-cadres et perspectives de l’économie neuchâteloise, MIH, La Chaux-de-Fonds( Tél. 032 727 24 14, [email protected] )

CNCI : Le carnet A.T.A. Exportation temporaire de marchandisesCNCI, Neuchâtel ( Tél. 032 727 24 20, [email protected] )

CNCI : Cours Les transports maritimesCNCI, Neuchâtel ( Tél. 032 727 24 20, [email protected] )

CNCI : AfterworkDomaine Nicolas Ruedin, Cressier( Tél. 032 727 24 10, [email protected] )

CNCI : Lunch-Contact, La santé neuchâteloise est malade. Dans quel délai espérer (enfin) une guérison ? avec la participation de Laurent Kurth, Conseiller d’Etat, Chef du Département des finances et de la santé(Tél. 032 727 24 10, www.cnci.ch)

Avril 2015 CNCI (sponsor) : Tournoi de Tennis « Business Open » Centre Sports et & Loisirs Marin-Epagnierwww.jeune-consulting.ch> Business Open

CNCI : Formation continue : accords de libre-échange, origine préférentielle et statut d’exportateur agréé Hôtel Beaulac, Neuchâtel(Tél. 032 727 24 20, [email protected])

Mai 2015 CNCI : Cours IncotermsHôtel Beaulac, Neuchâtel(Tél. 032 727 24 20, [email protected])

Assemblée générale CNCI, Restaurant Le Sporting, Colombier

CNCI-CRPM : Crash Courses CNCI, Elevator Pitch : l’art de se présenter en 90’CNCI, Neuchâtel (Tél. 032 727 24 10, [email protected])

CNCI : Cours l’origine non-préférentielleCNCI, Neuchâtel (Tél. 032 727 24 20, [email protected])

Juin 2015 CNCI : Cours, les Transports aériensCNCI, Neuchâtel (Tél. 032 727 24 20, [email protected])

CNCI : Juri-lex, séminaire consacré à la jurisprudence récente en droit du travailHôtel Beaulac, Neuchâtel(Tél. 032 727 24 27, [email protected])

CNCI : AfterworkBrasserie de la Vouivre, Cortaillod(Tél. 032 727 24 10, [email protected])

2015

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repères n° 176 - Mars 2015

actualité

6 février 2014. Placardée dans tous les kiosques du canton, l’affichette de l’Express interpelle le fidèle client, l’étudiante, le fumeur, l’horlogère, le pendulaire, la retraitée, le politique, la banquière, le fonctionnaire, l’avocate, le passant, la boulangère... « Le Can-ton de Neuchâtel vit-il au-dessus de ses moyens ? » La CNCI, mandante de ladite étude chiffrée ( l’étude PwC ), connaît la réponse positive à la question. Force de proposition, la CNCI participe au débat de l’assainissement des finances publiques ; elle fait des constats et formule DES PISTES DE RÉFLEXION pour gommer les écarts entre Neuchâtel et les cinq autres cantons comparés dans l’étude.

Pour une attractivité à 360°• Aller jusqu’au bout des réformes fiscales, sans délais et sans conditions. • Se donner les moyens d’attirer de nouveaux contribuables : • au terme de la réforme fiscalité personnes

physiques, se mettre au niveau des autres cantons ; proposer un taux d’imposition personnes morales compétitif dès l’entrée en vigueur de la Réforme des entreprises III ;

• développer un « Pôle contribuables » pour fidé- liser et attirer des contribuables à forte capacité

d’imposition ; avec le Service de l’aménagement du territoire, élaborer un concept « Logements de bon standing » pour attirer de nouveaux contribuables.

Pour un paraétatique plus svelte• Analyser dans le détail les subventions versées ( analyse coûts / utilité ) et fixer des priorités.

• Mettre à disposition des structures communes (RH, informatique, finances) pour une gestion et un contrôle plus efficients des entités subventionnées.

Pour une santé en forme• Redéfinir les missions d’HNE et son dimensionnement.• Promouvoir les partenariats avec les centres de santé, les cliniques privées locales, les réseaux hospitaliers et les hôpitaux universitaires voisins (Inselspital / CHUV).

Pour redonner de l’oxygène au social asphyxié• Mettre sur pied un guichet unique et réduire les complications au maximum pour réinsérer des personnes à l’aide sociale.

• Imposer des mesures d’occupation à certains profils de personnes, bénéficiaires de l’aide sociale, qui pourraient travailler.

• Echanger les expériences avec les cantons ( aussi de Suisse alémanique ) qui maîtrisent leurs dépenses sociales.

Pour un canton entrepreneur• Gérer activement le portefeuille de biens immobiliers (quels biens sont à valoriser, à garder et à vendre?) ; utiliser les produits des ventes pour financer des investissements.• Etablir une véritable politique d’entretien et d’investissement à moyen-terme.• Recourir aux services d’un lobbyiste pour aider Neuchâtel à décrocher davantage de financements fédéraux.

Puisse l’étude PwC ne pas rester un effet de manche(tte).

>Charles Constantin Membre de la Direction CNCI

Plus d’infos sur www.cnci.ch > Actualités

Etude comparative de la fiscalité et des finances publiquesEffet de manche(tte) ?

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Idéalement, les entreprises ne devraient jamais cesser de croître. Nous les accompagnons pour prospecter de nouveaux marchés, s’adapter aux nouveaux besoins de leurs clients, renforcer leur compétitivité et développer des structures durables.

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forum

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Depuis le 15 janvier 2015, un vent de désespoir et de panique souffle sur les entreprises suisses. Elles, qui se relevaient péniblement d’un premier grand renchérissement du franc, doivent aujourd’hui faire face à un accroissement de 15 à 20% de leurs prix à l’étranger. Comparativement à la dernière crise financière de 2008, le choc est bien plus brutal ! En effet, ce n’est pas mois après mois que la situation a évolué, mais en l’espace de quelques secondes. C’est pourquoi des mesures, à très court terme, doivent être mises en place pour soutenir l’économie et de fait pour garantir les emplois. De 2008 à 2011, des efforts considérables ont été consentis par les entreprises exportatrices pour maintenir une certaine compétitivité du marché suisse. Ces efforts sont passés notamment par de l’investissement dans l’appareil productif amenant de l’innova-tion et dans la réduction maximale des charges des fonctions de soutien. Aujourd’hui, la latitude offerte aux entreprises n’est pas la même. Les potentiels d’économies sont épuisés et, en l’état, l’adaptation est limitée. Plus qu’en toutes autres circonstances, l’Etat a sa carte à jouer. A court terme, les entreprises attendent pragmatisme et flexibilité dans l’application du droit du travail, mais aussi une garantie de leur finance-ment1. A moyen et long termes, c’est les conditions-cadre qui devront considérablement être revues à la hausse ! Nos entreprises ne quémandent pas de subventions ou de programmes de relance. Elles demandent à l’Etat d’offrir un environnement favorable pour surmonter cet obstacle vraisemblablement durable.

Garantie de financement

Le Canton de Neuchâtel est le 3e canton le plus expor-tateur de Suisse et son tissu économique est principa-lement constitué de PME. Ces deux facteurs placent l’économie du canton dans une position fragile face à la hausse du franc. En effet, la réaction instantanée

Le Canton de Vaud envisage la mise en place d’un cau-tionnement public pour pallier les pertes de crédits accordés par les banques. Le Canton de Neuchâtel envisage-t-il une mesure analogue ?

Selon les informations récoltées auprès des entreprises à ce jour, ces dernières ne sont pas confrontées à des resserrements brutaux de leurs lignes de crédits. Si la si-tuation devait se péjorer fortement en matière d’accès au crédit, la question pourrait cependant être évaluée. Cas échéant, l’introduction d’un tel outil nécessiterait dans tous les cas une validation du Grand Conseil.

Les entreprises se trouvent dans des logiques d’optimi-sation des coûts et de simplification des processus pour gagner et maintenir leurs marchés. L’Etat peut-il s’ins-crire à une même logique et proposer aux entreprises des prestations moins compliquées et moins chères ?

L’Etat se trouve lui aussi de longue date dans une logique d’optimisation des coûts et de simplification des processus. Les efforts consentis au fil des dernières années ont d’ailleurs permis d’abaisser les coûts de pro-duction de nombreuses prestations, sans diminution de la qualité. Cela permet aux entreprises de bénéficier d’un niveau de fiscalité compétitif, tout en bénéficiant d’un système de formation complet et bien développé malgré la petite taille du canton.

La suppression du taux plancher affole les entreprises exportatrices. Quelles mesures propose le Canton de Neuchâtel pour les soutenir ?

À quelques rares exceptions près, nous ne partageons pas le constat d’affolement évoqué. Les entreprises réagissent de manière posée et extrêmement réactive en fonction des nouveaux défis en revoyant leurs prévi-sions d’affaires à court terme, en effet, le défi de com-pétitivité posé aux entreprises fortement exportatrices est de taille.

Pour les sociétés confrontées à une baisse importante de leur niveau d’activité, la RHT est un bon outil, qui permet de gagner du temps pour se repositionner et s’adapter sans perdre de compétences. Le canton est intervenu avec succès auprès de la Confédération pour obtenir que le motif du «franc fort» soit à nouveau reconnu comme valable. Il est également intervenu pour demander l’abaissement des délais d’attente, sans succès pour l’heure.

Par contre, pour les sociétés qui ne sont pas confrontées à une baisse d’activités, mais à une pression importante sur les coûts, il n’existe pas de solution miracle. Dès lors qu’une amélioration à court terme de la situation reste improbable, subventionner la poursuite d’activités déficitaires ne fait pas de sens. Il faut affronter le défi

de la compétitivité avec les recettes qui ont fait leurs preuves par le passé, notamment l’innovation technolo-gique pour augmenter la valeur ajoutée, l’optimisation des méthodes de production pour diminuer les coûts et l’extension des marchés d’exportation pour augmenter les volumes d’affaires. Les outils existent déjà pour sou-tenir de telles démarches (notamment par un soutien à l’industrialisation, par des offres de coaching via Platinn ou par une aide à l’internationalisation); il convient de s’adresser au Service de l’économie pour évaluer les enjeux entreprise par entreprise et d’éventuels appuis.En conclusion, le canton ne prévoit pas pour l’heure de déployer de nouveaux outils, mais se tient à disposition avec ses instruments de soutien existants qui pour-raient être renforcés le cas échéant, selon les besoins.

des marchés financiers suite à l’annonce de la BNS a eu un effet direct sur les carnets de commandes des sociétés exportatrices. De ce fait, à très court terme, le plus grand danger encouru par les PME neuchâte-loises pourrait être un manque de liquidités. Les PME dépendent de fonds provenant de l’extérieur pour maintenir leurs activités et la coupure de ce finance-

ment n’est souhaitable ni pour l’économie ni pour la société. Néanmoins, lors des crises précédentes, cer-taines entreprises se sont retrouvées à court de crédit. C’est pourquoi, le cas échéant, l’Etat de Neuchâtel doit rapidement intervenir et soutenir les sociétés viables, mais en manque de crédit bancaire en leur proposant un cautionnement public à l’instar de celui qui est sur le point d’être adopté par le Canton de Vaud. Cette mesure a l’avantage d’être concrète, utile et courter-miste : l’Etat assurerait ce financement uniquement le temps que les entreprises s’adaptent. Ce soutien offri-rait un réel répit aux PME exportatrices et préserverait des emplois au sein du canton.

Réduction des coûts de la réglementation et suppression de taxes

Le renchérissement du franc est un phénomène qui est appelé à durer. C’est pourquoi l’économie demande des mesures à moyen et long termes permettant de lisser quelque peu les effets indésirables de la hausse du franc. Un allégement de la réglementation et une diminution des taxes constituent une partie des enga-

Choc monétairePas de programme de relancemais un soutien à long terme

InterviewJean-Nathanaël Karakash, Conseiller d’Etat en charge du Département de l’économie et de l’action sociale (DEAS)

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repères n° 176 - Mars 2015 7

gements étatiques souhaités par les milieux écono-miques. Tant aux plans fédéral que cantonal, le niveau optimal de réglementation est loin d’être atteint. Pour rappel, les coûts de la réglementation font partie inté-grante des coûts de production des entreprises, ainsi, on comprend aisément que si ces premiers baissent, les prix de vente peuvent à leur tour diminuer. Ce réson-nement intuitif démontre que la baisse des coûts de la réglementation demeure une façon pour lutter contre les effets négatifs du franc fort sur les exportations. On entend déjà les opposants crier au scandale : limiter la réglementation, c’est ouvrir la porte aux inégalités. Se-lon un rapport de la Confédération2, certaines mesures peuvent être prises sans impacter l’utilité de la régle-mentation. A l’heure actuelle, les domaines générant le plus de coûts sont : la TVA, le droit et la révision comp-table, le droit de la construction, le droit de l’environne-ment et la sécurité au travail. Ces domaines ne relèvent pas tous de la responsabilité de la Confédération, le Canton de Neuchâtel doit également évaluer la perti-nence des contraintes administratives qu’il impose aux entreprises ( notamment dans le droit de la construc-tion ) et en diagnostiquer le potentiel de diminution. Les coûts de la réglementation affectent les PME de manière particulière. Plus l’entreprise est de petite taille, moins elle est en mesure de profiter des avantages liés aux économies d’échelle. De fait, dans la plupart des domaines touchés par la réglementation, ce sont les micros et les petites entreprises qui en souffrent le plus. Ainsi, le Canton de Neuchâtel a un intérêt certain à re-voir sa politique en matière de réglementation s’il veut assurer la compétitivité de son économie.

La parafiscalité représente également une charge considérable pour les entreprises. Selon une analyse effectuée par la CNCI ( cf. repères, Forum, novembre 2014 ), la ponction relative aux différentes taxes, re-devances, contributions et émoluments prélevés par l’Etat de Neuchâtel représente chaque année plus de 160 millions de francs. De plus, ce montant pourrait être majoré de 10% dès 2016. Compte tenu de la si-tuation économique défavorable, cette augmentation est difficilement supportable. Cette période d’instabi-lité est une opportunité pour l’Etat de reconsidérer le niveau ou la justification de ses taxes.

Soutien à la conquête de nouveaux marchés

Près de la moitié des produits exportés par les entre-prises neuchâteloises partent en direction des pays de la Zone Euro. Au vu de la cherté du franc face à l’euro et de la panne de croissance économique enregistrée dans l’UE, les entreprises neuchâteloises devraient envisager la conquête de nouveaux marchés.

L’Etat de Neuchâtel, à travers son Service de l’écono-mie, offre aux entreprises un soutien financier subsi-diaire pour la participation à un premier salon profes-

sionnel à l’étranger. Ce type de rassemblement donne une réelle opportunité à l’exposant de présenter son produit et de rencontrer un futur partenaire commer-cial. De plus, le Service de l’économie apporte son aide dans l’élaboration d’étude de marché et appuie des contacts pris à l’étranger, en tant que aide à l’interna-tionalisation, en coopération avec l’Association Swit-zerland Global Enterprise et la CNCI.

Enfin, un échange de bonnes pratiques devrait idéa-lement avoir lieu entre les entreprises neuchâteloises actives à l’étranger et les sociétés désireuses d’y conquérir un marché. La CNCI souhaite favoriser cet échange entre ses membres, convaincue que les expé-riences - bonnes ou moins bonnes - des entreprises de la région à l’étranger peuvent donner des indications précieuses pour augmenter la présence de l’économie neuchâteloise sur de nouveaux marchés, en évitant certains pièges et en anticipant mieux des difficultés récurrentes.

Diminution des incertitudes politiques

Actuellement, le climat politique suisse n’est pas favo-rable à un développement optimal des entreprises. Ces trois dernières années, l’économie a été attaquée de toutes parts : initiatives sur les six semaines de vacances, Minder, 1 :12, salaire minimum, immigration de masse ou encore Ecopop. Heureusement, un bon nombre d’entre-elles n’ont pas passé le cap de l’ap-probation par le peuple, cependant, la multiplication de ces attaques provoque un réel climat d’incertitude pour l’économie, ne permet pas une visibilité à long terme et met en danger la compétitivité économique de la Suisse. Aujourd’hui, l’initiative UDC contre l’im-migration de masse engendre une grande inquiétude dans les milieux économiques et il devient capital de

résorber l’insécurité liée à son application, dans les plus brefs délais. Au niveau cantonal, le climat poli-tique incertain n’est pas en reste : la gauche annon-çait récemment son intention de lancer une initiative visant à créer une nouvelle assurance sociale pour couvrir les frais dentaires. Le financement de cette nouvelle prestation sociale serait effectué par le biais d’un prélèvement paritaire sur les salaires. En d’autres termes, un nouveau renchérissement des coûts du travail et une illustration supplémentaire d’une dérive parafiscale d’un État prenant de plus en plus de place.

Le franc fort a bénéficié d’un grand écho dans les médias, sensibilisant quelque peu la population suisse aux contraintes subies par les entreprises. Mais ce n’est pas suffisant. Il est nécessaire que la population saisisse que son bien-être dépend de la bonne santé et du maintien de la compétitivité économique du pays. Les entreprises doivent d’ores et déjà faire face à des difficultés importantes relatives à la marche des affaires. Elles se passent donc volontiers des diverses initiatives et autres référendums, qui visent à taxer et à charger toujours plus les salaires, à contrôler ou à entraver leurs activités, à des fins de marketing poli-tique contreproductives et populistes.

>Patricia Da Costa Economiste CNCI

1La question de la modification des salaires est traitée dans la rubrique « Travail » ( p.13 ).

2Rapport sur les coûts de la réglementation, décembre 2013

Choc monétairePas de programme de relancemais un soutien à long terme

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repères n° 176 - Mars 2015 9

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Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Assemblée générale 2015 des carrossiers neuchâteloisLa FCR Neuchâtel, région jurassienne et Berne francophone, a tenu ses assises an-nuelles le mardi 27 janvier 2015. L’association des carrossiers neuchâtelois, créée en 1966, compte actuellement 36 membres, dont six localisés en région jurassienne et Berne francophone. Elle a notamment pour but de sauvegarder les intérêts profession-nels de ses membres dans un esprit de collaboration et de solidarité, de lutter contre la concurrence déloyale et d’organiser des concours professionnels cantonaux, romands ou suisses.

Pour la cinquième année consécutive, le Président, Monsieur Graziano Vicario, a remercié les membres présents de leur par-ticipation à cette assemblée générale et a articulé son rapport autour de cinq axes, soit la formation, la communication, la

relation carrossiers-assureurs, les liens avec l’Union suisse des carrossiers et les 50 ans de l’association.

Il a en effet été relevé que la branche carros-serie-tôlerie est quelque peu délaissée dans

le canton, alors que la carrosserie-peinture est prise d’assaut. En 2014, 5 CFC de car-rossiers-tôliers ont été délivrés contre 19 CFC de carrossiers et carrossières-peintres. A l’ère de la formation duale et de l’intérêt des jeunes pour tout ce qui touche à l’élec-tronique, se pose la question de l’attracti-vité et de la mise en valeur des métiers de la carrosserie.

Les carrossiers tiennent à rappeler leur rôle privilégié dans le cadre d’un sinistre face aux compagnies d’assurances. Depuis le 1er janvier de cette année, la Mobilière et la Fédération des carrossiers romands ont en outre conclu un programme de collabora-tion pour la réparation ou le remplacement de pare-brise.

L’assemblée a par ailleurs adhéré à la créa-tion d’un formulaire de satisfaction com-mun aux membres de l’association neuchâ-teloise, afin d’améliorer encore la qualité de leur service.

>Sandrine Rousseil Secrétaire patronale UNAM

Débat électoralL’UNAM organise un grand débat électoral le vendredi 17 avril 2015, à 16h30, au Salon Immobilier Neuchâtelois, Patinoires du Littoral.

Thèmes : Les enjeux économiques et les engagements des can-didats aux Chambres fédérales en faveur de l’emploi, du pouvoir d’achat et de la mobilité. Bien sûr, avec l’emploi, la question des frontaliers, des chômeurs et d’une manière générale les relations entre la Suisse et le reste du monde seront au cœur des échanges.

Participants :

• Didier Berberat, conseiller aux Etat ( PSN )

• Raphaël Comte, conseiller aux Etats ( PLRN )

• Raymond Clottu, conseiller national ( UDC )

• Jacques-André Maire, conseiller national ( PSN )

• Pierre-André Monnard, conseiller national ( PLRN )

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repères n° 176 - Mars 2015

Union cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

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unamUnion cantonale Neuchâteloisedes Arts et Métiers

Modèle d’affaire considéré comme illiciteZur Rose SA est une société suisse de vente par correspondance de médicaments, dont l’activité commerciale est soumise d’une part, à la loi sur les produits thérapeutiques ( LPTh ) et au contrôle du canton de Thurgovie pour la vente par correspondance et le commerce de détail, et d’autre part, à Swissmedic pour le commerce de gros.

Un récent arrêt du Tribunal fédéral daté du 7 juillet 2014 révèle que le modèle d’affaire mis en place par Zur Rose avec cer-tains médecins est illicite. Celui-ci octroie au médecin un bonus de CHF 40.- pour chaque nouveau patient en plus d’un for-fait annuel pour le contrôle d’un dossier et d’un défraiement supplémentaire par ligne d’ordonnance pour le contrôle des interac-tions médicamenteuses.

Le Tribunal fédéral a conclu que ce mode de faire est interdit, dans la mesure où les mé-decins ne disposent eux-mêmes d’aucune autorisation de remise de médicaments et parce que les rétributions versées par Zur Rose constituent des avantages matériels contraires à la loi sur les produits thérapeu-tiques qui stipule à son article 33 qu’il est interdit d’octroyer, d’offrir ou de promettre des avantages matériels aux personnes qui prescrivent ou remettent des médicaments ainsi qu’aux organisations qui emploient de telles personnes.

Cet arrêt confirme la décision du tribunal administratif du canton de Zurich ; mais qu’en est-il à Neuchâtel ?

Notre canton interdit par principe la dis-pensation médicale. Un médecin voulant conclure un accord du type Zur Rose se mettrait clairement en infraction avec la législation et pourrait se voir réclamer se-lon PharmaSuisse ( art. 56 LAMAL ), la res-titution des sommes perçues indûment au cours des cinq dernières années.

L’Ordre Neuchâtelois des Pharmaciens souligne par son président, Dr Ch. Borel-Jaquet, que les pharmaciens privilégient le dialogue avec les médecins du canton et soutiennent la reconnaissance des compé-tences respectives de chacune de ces pro-fessions médicales. Les contacts au niveau des sociétés cantonales sont réguliers et constructifs avec, pour priorité commune, l’amélioration de la prise en charge du pa-tient et de la santé publique.

Les membres de l’ONP s’engagent dans la formation des apprentis du canton, assurent un service de proximité et un service de garde 24h/24 ( contrairement à Zur Rose SA ). Au-delà de l’aspect juridique, l’ONP sou-haite que les Neuchâtelois privilégient des modèles qui soutiennent l’économie locale.

>Sandrine Rousseil Secrétaire patronale UNAM

Ordre Neuchâtelois des Pharmaciens ( ONP ) L’ONP est l’association cantonale qui rassemble les pharmaciens et pharmaciennes titulaires du diplôme fédéral universitaire qui exercent leur activité professionnelle dans le canton. Il est l’interlocuteur des autorités pour tout ce qui touche à l’exercice de la profession de pharmacien sur le territoire cantonal.

www.onp.ch

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DESCRIPTIF ET INSCRIPTION SURwww.fsrm.ch

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repères n° 176 - Mars 2015 13

Plus de trois ans après son introduction, la BNS a décidé, le 15 janvier dernier d’abolir le cours plancher de 1.20 franc pour 1 euro. Les effets de cette décision ne se sont pas fait attendre ; la pression a immédiatement été mise sur de nombreuses entreprises de notre canton notamment. Réfléchissant à la manière de gérer cette crise, certains employeurs ont évoqué la possibilité de réduire les salaires des frontaliers, de verser les salaires en euro, de supprimer le versement du 13e salaire ou d’autres avantages financiers ou encore d’augmenter la durée hebdomadaire de travail sans adaptation salariale, ceci dans le but d’éviter des licenciements. Toutes ces mesures reviennent à modifier le contrat de travail en défaveur de l’employé. Il s’agit d’une opération déli-cate qui nécessite de respecter certains principes qui sont présentés ci-dessous :

Employeurs touchés par le franc fortLes principes à respecter

Interdiction de discriminerles frontaliers

On le rappelle, les mesures prises ne doivent en aucun cas viser uniquement les fronta-liers. Cela irait en effet à l’encontre de l’Ac-cord sur la libre circulation des personnes.

Congé-modification

Toute modification du contrat en défaveur de l’employé ne peut entrer en vigueur avant la fin du délai de congé. On ne sau-rait en effet imposer une péjoration de ses conditions de travail à un collaborateur sans lui donner la possibilité de rompre le contrat si ces modifications ne sont pas acceptées. Il est recommandé de passer par un congé-modification au sens strict, c’est-à-dire de résilier le contrat de travail tout en proposant à l’employé, dans le même courrier, de poursuivre les rapports de tra-vail à de nouvelles conditions à l’échéance du délai de congé. Si l’employé accepte les modifications, il signe et retourne le nou-veau contrat de travail à son employeur. Si l’employé ne donne aucune suite, le contrat prend fin à la fin du délai de congé.

Respecter la procédure de licenciement collectif

Si le nombre d’employés concernés par le congé-modification atteint les quotas fixés

à l’art. 335d CO*, la procédure de licencie-ment collectif devra être respectée, notam-ment la consultation des employés ou leur représentation ( art. 335f CO ) et la notifi-cation par écrit à l’office cantonal du travail du projet de licenciement ( art. 335g CO ).

Justification par des motifs économiques

Le congé-modification peut notamment être considéré comme abusif s’il est donné sans qu’il n’existe des motifs économiques liés à l’exploitation de l’entreprise ou aux conditions du marché. L’employeur doit être en mesure de démontrer que les consé-quences de la suppression du taux plancher lui imposent d’adapter les conditions de travail de ses employés. La jurisprudence précise que cela ne suppose toutefois pas que la survie de l’entreprise en dépende.

Interdiction de reporter le risque d’entreprise sur les employés

Les modifications du contrat de travail citées en début d’article reviennent se-lon certains auteurs à reporter le risque d’entreprise sur les travailleurs. En effet, la variation du cours de la monnaie fait par-tie du risque économique de l’employeur qu’il doit supporter seul en application de l’art. 324 CO. Or, en l’occurrence, comme l’a relevé le Conseil fédéral, la variation

du franc suisse suite à l’abandon du taux plancher par la BNS est particulièrement extraordinaire de par son ampleur et sa portée. Cela dépasse à notre sens le risque d’entreprise normal qui doit être assumé par l’employeur, de sorte qu’une modifica-tion du contrat de travail en raison de ces circonstances n’irait pas à l’encontre de ladite disposition pour autant bien sûr que les modifications n’entrent pas en vigueur avant la fin du délai de congé.

>Régine Delley Conseil juridique i-lex

* au moins :

• 10 employés dans une entreprise de 21 à 99 employés

• 10% des employés dans une entreprise de 100 à 299

• 30 employés dans une entreprise de 300 employés ou plus

travail

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>23.01.2015 Onze apprentis de troisième année ont pris les com-mandes du géant orange Migros, à Cernier. Tout le mois de janvier, ces jeunes gens, qui s’apprêtent à obtenir leur CFC fin juin, ont eu l’occasion de goûter à de nouvelles responsabilités. Ce concept de formation duale mis en place par la Migros est une première dans le Canton de Neuchâtel.

>24.01.2015 Est-ce en prélude à la smart-watch que veut lancer la marque chaux-de-fonnière à la fin de cette année ? Le mannequin Cara De-levingne, qui squatte aussi bien les podiums ( Burberry, Dolce & Gabbana, Victoria’s Secret ) que les réseaux sociaux ( 2 millions de fans sur Twitter, 9 millions sur Instagram ), portera en tout cas une TAG Heuer à son poignet. Elle est la nouvelle ambassadrice de la marque.

Avec l’acquisition de la chaîne de confection lucernoise Schild, Globus a fortement accru son chiffre d’affaires l’an passé. Le groupe zurichois de grands magasins, propriété de Migros, a généré des ventes totales de 960,1 millions de francs, 20,4% de plus qu’une année auparavant. Sans tenir compte de la consolidation au 1er janvier 2014 de Schild, le chiffre d’affaires des grands magasins Globus ainsi que des boutiques de mode masculine, Globus Hommes a fléchi de 0,8% à 790,9 millions de francs. C’est le premier tassement des ventes survenu depuis 2011. La fusion entre les grands magasins Globus et Schild s’échelonnera sur les prochaines an-nées. En raison de l’appréciation du franc, le groupe table pour 2015 sur une croissance plus modeste que prévu.

>26.01.2015 Swatch Group n’a pas encore perdu d’argent après l’abandon du cours plancher de l’euro, mais le groupe horloger a perdu la confiance dans la Banque nationale suisse ( BNS ), dit son directeur général Nick Hayek. Ce dernier exclut toute délocalisation et affirme réfléchir à se retirer de la Bourse.

>28.01.2015 Des caméras 3D pour la reconnaissance des pis pour trayeuses, des capteurs sans fil pour analyser les sols ou un tracteur enjam-beur de vignes adapté comme un dahu aux surfaces en pente : au CSEM, l’innovation n’a pas toujours la tête dans les étoiles. Elle est aussi parfois plus terre à terre, et notamment appliquée à l’agriculture. Ses responsables ont signé à Berne un accord de collaboration avec Agroscope, centre de compétence de la Confédération pour la recherche agricole.

>29.01.2015 Tragique accident de travail sur le chantier de rénovation et de transformation de la centrale de distribution de la Migros, à côté de Marin-Centre. Un ouvrier d’une trentaine d’années a été écrasé par un appareil de ventilation dans un local technique de ce bâtiment situé dans le prolongement du parking à étages du centre commercial. L’employé est décédé sur place, malgré les importants moyens - plusieurs ambulances et un hélicoptère de la Rega notamment - envoyés sur les lieux de l’accident.

>31.01.2015 Près d’un Neuchâtelois sur deux est désormais chez As-sura: la caisse-maladie a gagné plus de 7’000 nouveaux assurés entre début 2014 et début 2015. Elle compte désormais 79’790 assurés, soit 46% des Neuchâtelois. Un effet sans doute de la forte hausse des primes subies en 2015 dans le canton. Dans le Jura, où la caisse est aussi le plus gros assureur maladie du canton, Assura compte 24 000 assurés, soit 34% de la popula-tion. Elle y a gagné environ 1600 assurés.

>02.02.2015 Le groupe Cartier a rénové une ancienne ferme, qui jouxte son usine du Crêt-du-Locle, et qui a été inaugurée discrètement fin novembre. Une trentaine d’artisans y redécouvrent des techniques an-ciennes appliquées à des montres.

>03.02.2015 Les radios de l’Arc jurassien, RTN, RFJ et RJB viennent de décider de ne plus diffuser entre minuit et 5 heures du matin de reprises de leurs émissions de la journée, comme elles le faisaient précédemment. Désormais, ce sont des sons d’ambiance qui accueillent les auditeurs de la nuit. Raison de ce changement, la forte hausse des droits d’auteur pour les morceaux musicaux décidée par les deux sociétés de gestion de ces droits, la Suisa et Swissperform. Par ailleurs, la télévision locale Canal Alpha sera désormais diffusée en HD ( haute définition ) sur les téléréseaux. Jusqu’à présent, la version HD n’était diffusée que par Swisscom TV.

Pas moins de 33 vins sur l‘ardoise: 30 de la région et seulement trois de France ! Voilà ce qui est affiché Chez Mado, un bar récemment ouvert à Neuchâtel ( dans les anciens locaux Au Bon Trou du Cru ).

Les 55 employés de l’entreprise Cloos Electronic ont été licenciés fin fé-vrier puis réembauchés avec un nouveau contrat. A la clef, une baisse de salaire et une hausse du temps de travail. La société doit faire face à la chute de l’euro face au franc, ce qui a de multiples répercussions sur les finances de l’entreprise.

>04.02.2015 Déstocker tout en en faisant profiter une institution et en récompensant les clients. Tel est le concept mis sur pied par le magasin de vêtements Heidi.com, basé à Neuchâtel. Après en avoir fait profiter le vestiaire de la Croix-Rouge deux ans durant, ce sera au tour de la biblio-thèque Pestalozzi d’en bénéficier cette année. Initié en 2013 alors qu’Heidi.com occupait encore des locaux à Saint-Blaise, ce concept incitait les gens à amener les habits dont ils ne voulaient plus. En contrepartie, ils se voyaient offrir un bon de dix francs à faire valoir sur un article de la marque. Les vête-ments ainsi récupérés avaient alors été remis au vestiaire de la Croix-Rouge. Les deux opérations « déstockage » avaient, aux dires de Willy Fantin, cofon-dateur de la marque de la fille des Alpes, « fait un malheur ». Question de ne pas toujours faire profiter les mêmes de son déstockage annuel, Heidi.com a choisi, cette fois, de soutenir sa voisine, soit la bibliothèque Pestalozzi. Cela en incitant les adeptes du déstockage à venir choisir leurs nouvelles fringues griffées Heidi.com avec quelques bouquins sous le bras. Ce qui leur vaudra de bénéficier d’un bon de 20 francs à faire valoir sur leur achat.

revue de presse

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Durant le mois écoulé, la presse neuchâteloise a parlé des entreprises du canton

15repères n° 176 - Mars 2015

>06.02.2015 Malgré l’érosion des prix, Swisscom a étoffé son chiffre d’affaires de 2,4% à 11,703 milliards de francs l’an dernier. Le bénéfice net a toutefois quasi stagné sur un an à 1,706 milliard ( +0,6% ). Le numéro un suisse des télécommunications n’escompte que peu d’impact après la chute de l’euro.

Swatch Group a vu son bénéfice net annuel reculer l’an dernier pour la première fois depuis 2009, se contractant de plus d’un quart ( -26,6% ) à 1,42 milliard de francs. Son chiffre d’affaires brut a pour sa part dépassé la barre des 9 milliards, une première, en hausse de 4,6% à 9,22 milliards de francs. Le domaine montres et bijoux a réalisé des ventes brutes de 8,93 milliards de francs, en hausse de 5,6% ( +3,9% en termes nets ) par rapport à l’année précédente. Le chiffre d’affaires brut des systèmes électroniques est resté stable à 299 millions, un résultat « extrêmement positif » compte tenu de la forte pression sur les prix et des taux de change défavorables, souligne Swatch Group.

>07.02.2015 Au premier jour de sa cotation à la Bourse suisse, Sunrise a suscité l’intérêt des investisseurs. Alors que le prix d’émission de l’action du numéro deux suisse des télécommunications derrière Swisscom a été fixé en milieu de fourchette à 68 francs, le titre se négociait en matinée au-dessus de 72 francs.

>10.02.2015 L’énorme tas de gravats entreposé depuis près de 24 ans à côté de la scierie Debrot, à Chézard- Saint-Martin, par la société Botte-ron Transports sera enfin évacué. En acquérant, début janvier, l’affaire de démolition Anker, au lieu-dit La Rincieure, à Savagnier, Hubert Botteron pos-sède enfin l’espace nécessaire pour entreposer ces matériaux. Il met ainsi fin au dossier controversé, dit de la « décharge Botteron ».

La Ville du Locle, en partenariat avec Viteos, vient d’équiper deux places de parc à la place James-Guillaume d’une borne Vmotion pour la recharge des batteries des véhicules électriques. Située au centre de la Mère-Commune et aisée d’accès, la place James-Guillaume est un endroit idéal pour installer cette borne de recharge pour les véhicules électriques, véhicules dont le parc augmente régulièrement dans le canton.

L’industriel belge Joris Ide, actif dans l’acier, a annoncé l’acquisition de la manufacture horlogère IMH et de la jeune marque Julien Coudray 1518. Elles emploient une trentaine de personnes au Locle. IMH est spécialisée dans le développement et la fabrication de montres, mouvements, et com-posants horlogers. Elle dispose aussi d’une fabrique de boîtiers. Forte d’une trentaine de collaborateurs, IMH compte parmi ses clients plusieurs maisons horlogères de premier plan. En 2013, elle lançait la marque Julien Coudray 1518, rapidement appréciée des collectionneurs, du nom d’un horloger fran-çais qui, en 1518, transforma pour la première fois l’horloge en une montre pouvant être portée sur soi.

>11.02.2015 UBS a dégagé un bénéfice net attribuable aux action-naires de 3,6 milliards de francs au terme de l’exercice 2014, en progrès de 12,6% sur un an, à la faveur de crédits d’impôts. Le numéro un bancaire helvétique attend un impact de l’appréciation du franc sur sa rentabilité mais n’envisage pas de nouvelles mesures d’économies.

>13.02.2015 Malgré un retour dans les chiffres noirs au 4e trimestre, Credit Suisse a vu sa rentabilité se contracter l’an passé, conséquence de l’amende infligée au numéro deux bancaire helvétique dans le cadre du rè-glement du litige fiscal aux Etats-Unis. Meilleur qu’attendu, le bénéfice net s’est inscrit à 2,105 milliards, en repli de 10% au regard de 2013.

>14.02.2015 Bâtir une usine photovoltaïque géante capable de concur-rencer la fabrication chinoise : c’est l’objectif d’un consortium européen dont fait partie le CSEM, à Neuchâtel. Le pari est ambitieux, mais le direc-teur du centre neuchâtelois, Mario El-Khoury, y croit: le projet X-GWb vise à construire une sorte d’« Airbus de l’énergie » destiné à réindustrialiser l’Europe. Cette usine, qui pourrait voir le jour en 2017, aurait une capacité d’un gigawatt par an ( l’équivalent d’une centrale nucléaire ) et produirait des panneaux solaires de nouvelle génération développés grâce au savoir-faire neuchâtelois.

>17.02.2015 Médaillés d’or de danse sur glace aux derniers JO de Sotchi, et champions du monde en 2013, Tatiana Volosozhar et Maxim Tran-kov profitent en effet de leur passage en Suisse - où ils étaient les vedettes du spectacle Art on Ice - pour visiter l’entreprise Zénith dont ils sont les nouveaux ambassadeurs.

>18.02.2015 Le tourisme d’achat qui devrait augmenter en 2015, suite au renforcement du franc, est un défi de taille pour Coop. Le grand distri-buteur bâlois estime qu’il sera difficile d’accroître ses ventes cette année, même s’il a pris des mesures pour faire baisser les prix. Les prix de produc-tion, ceux versés aux fournisseurs, les locaux, la publicité, tout sera éva-lué. Mais le patron du distributeur a toutefois précisé que les employés ne seront pas touchés ainsi que les horaires de travail. Seule réserve : lors d’un départ, chaque poste sera évalué pour savoir s’il faut le renouveler ou non.

Entreprise de Services de la place cherche locaux en ville de Neuchâtel. Surface : entre 250 et 300m2

Merci de vous adresser à [email protected] ou au tél. 032 727 24 13

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repères n° 176 - Mars 2015 17

le patron du mois

Nicolas MarmagneDirecteur général de DE Planification SA

chacun participe à la croissance de notre structure tout en assurant la pérennité de la clientèle. Nous sommes aujourd’hui quatre associés : Noël Lamei-ras, Vincent Bord, Michael Gertsch et moi-même.

Quels sont les défis à relever pour assurer le succès à l’avenir ?

Innover et développer notre entreprise pour devan-cer les mutations de notre métier et les exigences de nos Autorités de régulation. Nous devrons également continuer d’investir dans le domaine informatique, tant au niveau du développement de nos logiciels qu’au niveau de la formation du per-sonnel afin qu’il puisse répondre rapidement aux besoins, attentes et problématiques toujours plus complexes de nos clients institutionnels et privés. Il conviendra également d’être flexible et réactif dans un monde qui va toujours plus vite. Avoir une vision entrepreneuriale pour remettre la finance au service de l’économie.

Finalement, en tant qu’entreprise opérant essen-tiellement en Suisse, nous sommes directement très peu touchés par l’abandon de la BNS de son taux plancher de 1,20 franc pour 1 euro même si dans le travail de gestion de fortune, il y a aura un impact sur une partie de la clientèle. Cette décision peut même se révéler être une opportunité pour DE Planification SA qui pourra se profiler et conseiller les entreprises à gérer les risques de change, une source de préoccupation croissante pour les socié-tés suisses. Ce changement de politique monétaire de la BNS, qui a suscité un coup de tonnerre dans le ciel suisse, est en réalité un retour à une économie de marché normale avec une véritable appréciation du risque et moins de spéculations dans les années à venir. Par contre, ce qui est plus inquiétant pour l’économie, ce sont les taux d’intérêts négatifs, signes d’une déflation, et la situation géopolitique dans les Pays du Moyen-Orient et en Ukraine qui représentent une véritable épée de Damoclès au-dessus de l’Europe.

Quels sont les points forts / faibles de l’environnement économiqueet politique du Canton de Neuchâtel ?

Le tissu industriel neuchâtelois a de nombreux atouts. De la rigueur, de la précision, de la régula-rité. Au niveau politique, le Canton de Neuchâtel peine à se montrer attractif et il est urgent de se mettre à travailler sur ses principales faiblesses, soit :

• un clientélisme politique qui gêne notre développement ;

• une inertie dans les prises de décisions et un conservatisme important ;

• un manque de responsabilité et de vision commune et à long terme pour avancer et sortir le canton du marasme financier.

Si vous pouviez changer quelque chose au niveau du canton, que feriez-vous ?

Le canton a le moral chancelant et des finances fra-giles. Il est donc nécessaire de réformer rapidement et ne pas se contenter de demi-mesures. Que cela soit pour la Caisse de pension ou pour la question hospitalière, la solution passerait par une refonte complète et des réformes fortes. Nous pourrions envisager un emprunt pour recapitaliser la Caisse de pension et mettre ainsi en place les réformes de manière immédiate ou encore construire un hôpi-tal unique au milieu du canton et régler ainsi la question hospitalière. Cela peut paraître ambitieux, cher, mais les conditions de crédit sont histori-quement favorables. Les problèmes seraient ainsi concentrés sur une seule entité : le canton. Il fau-drait alors dans le même temps fixer des objectifs afin de rembourser cette dette. Tout ceci permet-trait au canton d’avancer et de redonner confiance à la population et aux générations futures en prati-quant une saine gestion publique !

Avez-vous un message particulier à adresser aux acteurs de l’économie en général ?

Nous devons regarder plus loin, être prêts à consentir des sacrifices dans l’intérêt de tous et avoir confiance les uns dans les autres.

Propos recueillis par

> Nadia Garavaldi Liengme Assistante de Direction CNCI > Florian Németi Directeur CNCI

DE Planification SA est une entreprise indépendante de services financiers spé-cialisée dans le conseil et la gestion aux caisses de pension et aux clients privés. Basée à Neuchâtel et créée en 2000, la société emploie 11 collaborateurs et offre ses services à de nombreux clients nationaux.

Selon vous, au cours des dix prochaines années, quelle sera l’ampleur des changements que devrait connaître votre secteur d’activité ?

Stabilité politique, sociale, qualité, discrétion ban-caire et fiscalité adaptée ont longtemps été les prin-cipaux arguments pour attirer en Suisse les fortunes étrangères. Mais la situation évolue : petit à petit, la Suisse cède du terrain, sous la pression et face à la concurrence des grands Etats. Par conséquent, les changements seront colossaux dans les cinq années à venir. Nous assisterons à une baisse sensible des clients étrangers avec la disparition progressive du secret bancaire. D’autre part, notre secteur sera soumis à la mise en place d’une réglementation de plus en plus importante et contraignante. Les petites structures de gestion de fortune ( moins de 5 personnes ) n’auront plus la taille critique pour répondre à ces nouvelles normes et seront vouées à disparaître pour laisser la place à de grandes entités structurées et régulées par la FINMA ( Autorité fédé-rale de surveillance des marchés financiers ) ou la Commission de haute surveillance de la prévoyance professionnelle ( CHS PP ). C’est ce que prévoit le projet de nouvelle loi sur les services financiers ( LS-Fin ) qui devrait entrer en force au 1er janvier 2017. A ce titre, DE Planification SA a obtenu en 2014 une autorisation de gestion institutionnelle de la CHS PP et devient ainsi la seule entité de l’Arc jurassien à bénéficier de cette accréditation.

Qu’est-ce qui a permis le succès de votre entreprise ?

L’indépendance et une organisation interne réac-tive, dynamique, motivée et ambitieuse. Les col-laborateurs de notre entreprise sont des universi-taires ( économistes ) ayant été formés dans des structures à taille humaine ; ils ont donc l’habitude d’être proches de leurs clients et construisent avec eux un véritable partenariat. DE Planification SA associe progressivement ses employés pour que

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La rubrique Portraits est à disposition des membres de la Chambre neuchâteloise du com-merce et de l’industrie. Elle permet à ceux qui viennent d’adhérer à notre organisation de se présenter. Ces colonnes sont aussi ouvertes aux entreprises qui souhaitent communiquer un événement tel que nouveaux produits, certifications, anniversaires, inaugurations, etc. à la communauté des affaires neuchâteloises.portraits

18 repères n° 176 - Mars 2015

Cura Partners SA, Transac Immobilier, Bieri Grisoni SA, DL Conseils en financement immobilier, Immostreet.ch et Greasemonkees.ch organisent une série d’événements qui se dérouleront les samedis 7, 14, 21 et 28 mars 2015, entre 10h00 et 16h00, dans l’ancien garage Firestone à Neuchâtel.

Alfen SA est une société anonyme à buts non lucratifs, fondée par la Fédération des Etudiants Neuchâtelois ( FEN ), organisation faîtière des associations d’étudiants de l’Université de Neuchâtel ( UniNe ). L’entier du capital d’Alfen SA est d’ailleurs détenu par les étudiants neuchâtelois.

Le secteur de l’immobilier est perçu par beaucoup comme une activité complexe. L’opinion générale qui en ressort est sou-vent partagée. Le but d’organiser de telles rencontres consiste à inverser la tendance et à démontrer que ce métier peut s’exer-cer de manière différente tout en mettant en avant le capital humain.

Plus concrètement, à cette occasion, les Neuchâtelois auront la possibilité de vivre une nouvelle expérience en participant au projet de transformation d’un bâtiment

Notre société a pour but de fournir aux étudiants des logements les moins chers possibles et cela aux meilleures conditions. Nous gérons notamment la Cité Univer-sitaire, le foyer des Sablons, la maison de la Favarge, la Tour des Cadolles ou encore les chambres d’une maison à la Neuveville. Tous ces bâtiments représentent presque 250 objets dédiés aux étudiants.

Mais l’activité d’Alfen SA se développe aus-si dans la gestion d’appartements conven-

tionnels ou encore la location de salles pour organiser de conférences, de réceptions.

La société, qui emploie 10 collaborateurs, est dirigée par Pierre-Antoine Bonvin.

Alfen SAClos-Brochet 102000 NeuchâtelTél. 032 727 68 50www.alfen.ch

Pour de plus amples informations : www.transformons.ch

Cura Partners SAAvenue des Alpes 1252000 NeuchâtelTél. 032 721 22 30www.curapartners.ch

iconique de la Ville de Neuchâtel. Ils seront invités à imaginer et à dessiner leur future résidence de rêve en échangeant leurs points de vue avec les professionnels de l’immobilier qui seront présents sur place. Grâce à la contribution des Neuchâtelois, les organisateurs pourront facilement iden-tifier, définir et développer l’appartement idéal des acheteurs et locataires de demain. L’objectif d’une telle manifestation revient à faire évoluer la construction des futurs lo-gements de la région grâce à l’intervention et à la créativité des Neuchâtelois.

Cura Partners SAProjet Immobilier Firestone : et demain ?

Alfen SA fête ses 10 ans

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