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QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - 6196 DU DIMANCHE 16 FEVRIER 2014 - PRIX : 100 UM Adrar : Atelier de présentation du programme de l'Union Européenne sur la société civile et la culture Lire page 5 Presse : La Mauritanie avance de sept points dans le domaine de la liberté de presse, selon Reporters sans Frontières Lire pages 5 Les Présidents de la République du Tchad, Monsieur Idriss Deby Itno, du Niger, Monsieur Mahamadou Issoufou et du Mali, Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, sont arrivés hier soir à Nouakchott pour prendre part au Sommet des Chefs d'Etat du Sahel qui se tient aujourd’hui dans notre capitale, sous la présidence de Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République. Le sommet de Nouakchott regroupe, en plus du Président de la République, les Présidents du Tchad, du Niger, du Mali et du Burkina Faso. Les trois Chefs d’Etat ont été accueillis à leur descente d’avion à l’aéroport international de Nouakchott par le Pré- sident de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz. Etaient également présents à l’accueil, le Premier mi- nistre, Dr. Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, les membres du gouvernement et de la délégation mauritanienne d'ac- compagnement, les chefs d'Etat major des forces armées et de sécurité, le wali mouçaid et la présidente de la Commu- nauté urbaine de Nouakchott. Après avoir écouté l’hymne de l’Union Africaine, les Prési- dents ont passé en revue un détachement des forces armées venu rendre les honneurs. Les présidents tchadien, nigérien et malien ont ensuite salué les présidents du Sénat et de l'Assemblée Nationa Sommet des Chefs d'Etat du Sahel: Au conseil des ministres: Des instructions pour assurer la visibilité de l'action gouvernementale Le Président de la République, Monsieur Moha- med Ould Abdel Aziz, a réitéré, au cours du der- nier conseil des ministres, ses instructions au gouvernement en vue d'assurer la visibilité de l'ac- tion gouvernementale, à travers la réalisation et le suivi de plans d'actions. Le Chef de l’Etat a insisté sur la nécessité d'accé- lérer l'exécution et le suivi des projets structurants en cours, et de veiller à leur réalisation dans les délais fixés. Il a aussi rappelé l'importance du res- pect des principes de la bonne gouvernance et de la transparence en matière de gestion des biens publics. Le conseil des ministres qui s'était réuni, jeudi dernier, a adopté les projets de décrets por- tant renouvellement du permis de recherche pour les substances des groupes 1 (Fer et substances connexes) et 2 (Or et substances connexes). Le conseil a également adopté une communication conjointe relative aux mesures prises pour l'assai- nissement du sous secteur de l'irrigué. La com- munication vise à prendre des mesures importantes pour l'assainissement du sous-secteur de l'irrigué, notamment en ce qui concerne l'en- dettement des agriculteurs, la réorganisation fon- cière et les modalités de cession du matériel de la- bour et de moisson par la SNAT, au profit des agriculteurs. Lire page 4 Nomination d'un nouveau président de l'Autorité de la Zone Franche de Nouadhibou La Présidence de la République communique: Par décret en date de ce jour (jeudi 13/02/2014) est nommé: - Président de l'Autorité de la Zone Franche de Nouadhibou: M. Mohamed Ould Daf. Trarza Une mission gouvernementale explique aux agriculteurs les mesures prises en leur faveur Lire page 5 HORIZONS Arrivée à Nouakchott des Présidents tchadien, nigérien et malien

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONS - ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION -N° 6196 DU DIMANCHE 16 FEVRIER 2014 - PRIX : 100 UM

Adrar :Atelier de présentation

du programme de

l'Union Européenne

sur la société civile

et la cultureLire page 5

Presse :La Mauritanie avance

de sept points dans le

domaine de la liberté

de presse, selon

Reporters sans

Frontières Lire pages 5

Les Présidents de la République du Tchad, Monsieur IdrissDeby Itno, du Niger, Monsieur Mahamadou Issoufou et duMali, Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, sont arrivés hiersoir à Nouakchott pour prendre part au Sommet des Chefsd'Etat du Sahel qui se tient aujourd’hui dans notre capitale,sous la présidence de Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz,Président de la République. Le sommet de Nouakchott regroupe, en plus du Présidentde la République, les Présidents du Tchad, du Niger, du Maliet du Burkina Faso.

Les trois Chefs d’Etat ont été accueillis à leur descented’avion à l’aéroport international de Nouakchott par le Pré-sident de la République, Monsieur Mohamed Ould AbdelAziz. Etaient également présents à l’accueil, le Premier mi-nistre, Dr. Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, les membresdu gouvernement et de la délégation mauritanienne d'ac-compagnement, les chefs d'Etat major des forces armées etde sécurité, le wali mouçaid et la présidente de la Commu-nauté urbaine de Nouakchott.Après avoir écouté l’hymne de l’Union Africaine, les Prési-

dents ont passé en revue un détachement des forces arméesvenu rendre les honneurs. Les présidents tchadien, nigérien et malien ont ensuite saluéles présidents du Sénat et de l'AssembléeNationa

Sommet des Chefs d'Etat duSahel:

Au conseil des ministres:Des instructions pour assurer la visibilité

de l'action gouvernementale Le Président de la République, Monsieur Moha-med Ould Abdel Aziz, a réitéré, au cours du der-nier conseil des ministres, ses instructions augouvernement en vue d'assurer la visibilité de l'ac-tion gouvernementale, à travers la réalisation et lesuivi de plans d'actions.Le Chef de l’Etat a insisté sur la nécessité d'accé-lérer l'exécution et le suivi des projets structurantsen cours, et de veiller à leur réalisation dans lesdélais fixés. Il a aussi rappelé l'importance du res-pect des principes de la bonne gouvernance et dela transparence en matière de gestion des bienspublics. Le conseil des ministres qui s'était réuni,jeudi dernier, a adopté les projets de décrets por-tant renouvellement du permis de recherche pourles substances des groupes 1 (Fer et substancesconnexes) et 2 (Or et substances connexes). Leconseil a également adopté une communicationconjointe relative aux mesures prises pour l'assai-nissement du sous secteur de l'irrigué. La com-munication vise à prendre des mesures

importantes pour l'assainissement du sous-secteurde l'irrigué, notamment en ce qui concerne l'en-dettement des agriculteurs, la réorganisation fon-

cière et les modalités de cession du matériel de la-bour et de moisson par la SNAT, au profit desagriculteurs. Lire page 4

Nomination d'un

nouveau président de

l'Autorité de la Zone

Franche de Nouadhibou La Présidence de la Républiquecommunique:Par décret en date de ce jour(jeudi 13/02/2014) est nommé:- Président de l'Autorité de laZone Franche de Nouadhibou: M. Mohamed Ould Daf.

Trarza Une mission

gouvernementale

explique aux

agriculteurs les

mesures prises en

leur faveurLire page 5

HORIZONS

Arrivée à Nouakchott des Présidents

tchadien, nigérien et malien

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ANNONCES

Police Secours 17Sapeurs Pompiers 18Brigade Maritime 525 39 90Brigade Mixte 525 25 18SOMELEC (Dépannage) 525 23 08SNDE 529 84 88Météo 525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICE

Commissariat TZ - 1 525 23 10Commissariat TZ - 2 524 29 52Commissariat Ksar 1 525 21 66Commissariat Ksar 2 525 27 38

ADRESSES UTILES

CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE

Communiqué Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale

(CNSS) informe l'ensemble des demandeurs de prestations du ré-

gime de la sécurité sociale que tout dépôt de pièces doit être accom-

pagné d'un document d'état civil portant le nouveau numéro national

d'identification (acte de naissance ou carte d'identité).

Le Directeur Général Mohamed Ali OULD DEDEW

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE PUBLICATION : Yarba Ould Sghaïr

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighali

RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Tijani Diop dit Sidi Mohamed

MISE EN PAGES ET TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

Ministére de la Santé CENTE HOSPITALIER NATIONAL

COMMUNIQUE

Le Centre Hospitalier National porte à la connaissancedu public que le système d’entrée des véhicules à l’inté-rieur du Centre a été modifié, dans le but de réduite lesnuisances, d’assurer aux malades le repos dont ils ont be-soin et de permettre leur meilleur prise en charge.

Dans ce cadre, les visiteurs sont priés de garer les véhi-cules loin du portail d’entrée, afin de ne pas gêner l’en-trée des ambulances et des urgences.

Le Centre Hospitalier National compte sur l’esprit ci-vique et le concours de tous pour comprendre et aider àl’application de cette importante mesure.

La Direction Générale

MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL /SONADERAdresse: MDR: Tél: 45 25 74 75 BP : 170,

SONADER:Tél:45569977, Fax:45569009/Rosso/Mauritanie,E-mail: [email protected]

AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE

DE MARCHENuméro de la DP : 06/CPMP/SR/SONADER/MDR/2013

Dénomination du marché: Demande de Proposition pour la réalisation d'un état delieux du périmètre irrigué de MAG HAMA III et la formulation de proposition de ré-habilitation.

Nombre d'offres reçues: 04

Date d'ouverture des offres: 05/01/2014

Nom et adresse de l'attributaire provisoire: Ingénierie Recherche Contrôle (IRC)-Consultant, Tél:45243228, Fax:45243229, BP :2942, adresse :Tevragh ZeinaE- Nord Villa N°051 Bis, NKTT, E¬mail : irc [email protected]

Montant de l'offre retenue provisoirement: 8.890.000 UM TTC et TVA

Délai d'exécution: 3 mois

La publication du présent avis est effectuée en application des Articles 41 et 42 duCode des Marchés publics. Elle ouvre le recours auprès de la Commission de Règle-ment des Différends de l'Autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu de l'Ar-ticle 53 dudit Code.

L'Autorité contractante doit procéder à la publication de cet avis, immédiatement aprèsl'approbation de l’attribution.

Nktt, le 06/02/2014Le PRMP/CPMP/SR

Ahmed Salem Ould BOUBOUTT

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Page 3HORIZONS N° 6196 DU DIMANCHE 16 FEVRIER 2014

ACTUALITE

SSOMMETOMMET DESDES CCHEFSHEFS DD 'E'ETATTAT DUDU SSAHELAHEL ::

Le Président de la République, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, a offert hier soir au Palais présidentielun dîner en l’honneur des Présidents tchadien, nigérienet malien participant au premier Sommet du Sahel prévuaujourd’hui à Nouakchott.La réception était animée par des troupes artistiques etculturelles et la dlecture de poêmes traitant de la soliditédes relations existant entre les pays du Sahel et l’impor-

tance de la complémentarité et de la coordination pourrelever les défis communs.Ont également pris part au dîner le Premier ministre, Dr.Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, les présidents del’Assemblée nationale et du Sénat, les membres du gou-vernement, les hautes personnalités de l’Etat, les chefsdes missions diplomatiques et consulaires accréditées enMauritanie et plusieurs autres invités.

Le Président de la République offre un dîner

en l’honneur de ses hôtes

Les travaux de la réunionministérielle préparatoire duSommet des Chefs d'Etat etde gouvernement du Sahel,qui se tient aujourd’hui àNouakchott, ont débuté sa-medi au Centre des Confé-rences Internationales.Dans une allocution pronon-cée au cours de la cérémonied’ouverture de la réunion, leministre des Affaires écono-miques et du Développe-ment, M. Sidi Ould Tah, asouhaité la bienvenue auxparticipants et loué le travailaccompli par les experts pré-parant cette rencontre.Il a ajouté que le Sommet deNouakchott illustre la vo-lonté des dirigeants des pays duSahel d'adopter une vision straté-gique commune qui tient compte desréalités de la zone et s'atèle à releverses défis. ''Je tiens ici à féliciter les experts quise sont penchés, ces derniers jours,

sur la préparation des documents es-sentiels de ce Sommet qui vise à im-pulser la coopération économiqueentre ces pays qui partagent plu-sieurs caractéristiques et font face àdes défis communs'', a conclu le mi-nistre.

Réunion ministérielle

préparatoire du Sommet

des pays du Sahel

Arrivée des Présidents tchadien,

nigérien et malien

Le Président de la République du Mali, Monsieur Ibrahim Bou-bacar Keita, est arrivé samedi après-midi à Nouakchott pourprendre part au Sommet des Chefs d'Etat du Sahel, qui se tientaujourd’hui à Nouakchott, sous la présidence de Monsieur Mo-hamed Ould Abdel Aziz, Président de la République. Le sommet de Nouakchott regroupe, outre la Mauritanie, leNiger, le Tchad, le Mali et le Burkina Faso.A l'aéroport, le Président de la République a accueilli son hôtemalien, entouré du Premier ministre, Dr. Moulaye Ould Mo-hamed Laghdaf, des membres du gouvernement et de la délé-gation mauritanienne d’accompagnement, des chefs d'Etatmajor des forces armées et de sécurité, du wali mouçaid et dela présidente de la Communauté urbaine de Nouakchott. Après avoir écouté l’hymne de l’Union Africaine, les deux pré-sidents ont passé en revue un détachement des forces arméesvenu rendre les honneurs. Le président malien a salué les pré-sidents du Sénat et de l'Assemblée Nationale, les membres dugouvernement et les hautes personnalités de l'Etat ainsi que lesmembres des missions diplomatiques et consulaires accrédi-tées en Mauritanie et ceux de la communauté malienne établieà Nouakchott. Pour sa part, le Président de la République a salué la délégationmalienne d’accompagnement. Au salon d'honneur de l’Aéro-port, les deux Chefs d'Etat ont eu des entretiens amicaux enprésence du Premier ministre, Dr. Moulaye Ould MohamedLaghdaf. Pays sahélien, la République du Mali appartient àl'Afrique de l'Ouest. Le Mali est limité au nord par l'Algérie, àl'est par le Niger et le Burkina Faso, au sud par la Côte d'Ivoireet la Guinée, à l’ouest par le Sénégal et la Mauritanie. Sa su-perficie est estimée à 1.240.000 km2. Sa population est de 14,5millions d'habitants.Le pays est scindé en huit provinces dont Bamako, la capitale.Il possède des frontières au nord avec le grand désert. Au sud,la population réside sur les rives des deux fleuves du Niger etdu Sénégal. L'économie malienne repose essentiellement surl'agriculture et la pêche, avec en second lieu des ressourcescomme l'uranium, l'or et le sel.

Le Président de la République du Niger, Monsieur MahamadouIssoufou, est arrivé samedi après-midi à Nouakchott pour pren-dre part au Sommet des Chefs d'Etat du Sahel qui se tient au-jourd’hui à Nouakchott, sous la présidence de MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz, Président de la République. Le sommet de Nouakchott regroupe, outre la Mauritanie, leNiger, le Tchad, le Mali et le Burkina Faso.A l'aéroport, le Président de la République a accueilli son hôtenigérien, entouré du Premier ministre, Dr. Moulaye Ould Mo-hamed Laghdaf, des membres du gouvernement et de la délé-gation mauritanienne d'accompagnement, des chefs d'Etatmajor des forces armées et de sécurité, du wali mouçaid et dela présidente de la Communauté urbaine de Nouakchott. Après avoir écouté l’hymne de l’Union Africaine, les deux Pré-sidents ont passé en revue un détachement des forces arméesvenu rendre les honneurs. Le président nigérien a, ensuite salué les présidents du Sénat etde l'Assemblée Nationale, les membres du gouvernement et leshautes personnalités de l'Etat ainsi que les membres des mis-sions diplomatiques et consulaires accréditées en Mauritanieet ceux de la communauté nigérienne résidant à Nouakchott. Pour sa part, le Président de la République a salué la délégationnigérienne d’accompagnement.Les deux chefs d'Etat ont par la suite eu des entretiens amicauxau salon d'honneur, en présence du Premier Ministre, Dr. Mou-laye Ould Mohamed Laghdaf. Pays du Sahel, le Niger est une République. Dépourvu d’accèsà la mer, le pays est traversé par un fleuve appelé communé-ment fleuve Niger. Il est limité au Sud par le Nigéria et le Benin, à l'Ouest par leMali et le Burkina Faso, au Nord par l'Algérie et la Libye et àl'Est par le Tchad. La superficie totale du Niger est de 1.267.000 km2 et sa popu-lation est estimée à 15 millions d’habitants dont la majoritédans le sud du pays. La capitale, Niamey, se situe sur la rive est du fleuve du Niger.

Le Président de la République du Tchad, M. Idriss Deby Itno,est arrivé samedi après-midi à Nouakchott pour prendre part auSommet des Chefs d'Etat du Sahel qui se tient aujourd’hui àNouakchott, sous la présidence de Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, Président de la République. Le sommet de Nouakchott regroupe, outre la Mauritanie, leNiger, le Tchad, le Mali et le Burkina Faso.A l'aéroport, le Président de la République, entouré du Premierministre, Dr. Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, des membresdu gouvernement et de la délégation mauritanienne d'accom-pagnement, des chefs d'Etat - major des forces armées et desécurité, du wali mouçaid et de la présidente de la Commu-nauté urbaine de Nouakchott, a accueilli son hôte tchadien. Après avoir écouté l’hymne de l’Union Africaine, les deux Pré-sidents ont passé en revue un détachement des forces arméesvenu rendre les honneurs. Le président tchadien a, ensuite salué les présidents du Sénatet de l'Assemblée Nationale, les membres du gouvernement etles hautes personnalités de l'Etat ainsi que les membres desmissions diplomatiques et consulaires accréditées en Maurita-nie et ceux de la communauté tchadienne résidant à Nouak-chott. Pour sa part, le Président de la République a salué ladélégation tchadienne d’accompagnement du Président IdrissDeby Itno. Au salon d’honneur, les deux Chefs d'Etat ont eudes entretiens amicaux en présence du Premier ministre, Dr.Moulaye Ould Mohamed Laghdaf. Située au centre del'Afrique, la République du Tchad est limitée à l'est par le Sou-dan, au nord par la Libye, à l'ouest par le Niger, le Camerounet le Nigéria et au sud par la République de Centre Afrique. Bien que le Tchad ne possède pas d'accès à la mer, il est tra-versé par deux lacs, à savoir le lac Tchad et l'Emi Koussi dansle massif du Tibesti. La majorité du territoire tchadien est dé-sertique avec une zone semi-aride, puis la savane soudanaiseainsi qu'une série de montagnes.

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Page 4HORIZONS N° 6196 DU DIMANCHE 16 FEVRIER 2014

ACTUALITE

Au conseil des ministres

Des instructions pour assurer la

visibilité de l'action gouvernementale

Le conseil des ministres s'est réuni,jeudi, sous la présidence de son Ex-cellence Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, Président de la Répu-blique.

Le Conseil a examiné et adopté lesprojets de décrets suivants : - Projet de décret portant renouvel-lement du permis de recherche n°429 pour les substances du groupe 1(Fer et substances connexes) dans lazone de Tiferchai (wilayas de Dakh-let Nouadhibou et de l'Inchiri) auprofit de la société Wadi Al RawdaIndustrial Investments L.L.C.- Projet de décret portant renouvel-lement du permis de recherche n°430 pour les substances du groupe 1(Fer et substances connexes) dans lazone d'Imkebden (wilaya de l'In-chiri) au profit de la société Wadi AlRawda Industrial Investments L.LC.- Projet de décret portant renouvel-lement du permis de recherche n°447 pour les substances du groupe 2(Or et substances connexes) dans lazone de Guelb Enich (wilaya de l'In-chiri) au profit de la société Gryphon

Minerals Mauritania SA.- Projet de décret portant renouvel-lement du permis de recherche n°448 pour les substances du groupe 2(Or et substances connexes) dans lazone de Guelb Lakhdar (wilayas del'Adrar et de l'Inchiri) au profit de lasociété Gryphon Minerals Maurita-nia SA.- Projet de décret portant renouvel-lement du permis de recherche n°1074 pour les substances du groupe2 (Or et substances connexes) dansla zone de Mbalou (wilaya du Gui-dimagha) au profit de la sociétéShield Saboussiri Mining Maurita-nia S.A.Le Président de la République a réi-téré ses instructions au gouverne-ment en vue d'assurer la visibilité del'action gouvernementale, dans uncadre de programmation approprié,à travers la réalisation et le suivi deplans d'actions.Le Président de la République a in-sisté, par ailleurs, sur la nécessitéd'accélérer l'exécution et le suivi desprojets structurants en cours, et deveiller en particulier à leur réalisa-

tion dans les délais fixés.Il a rappelé l'importance du respectdes principes de la bonne gouver-nance et de la transparence en ma-tière de gestion des biens publics.

Le Ministre des Affaires Etrangèreset de la Coopération a présenté unecommunication relative à la situa-tion internationale.Le Ministre de l'Intérieur et de laDécentralisation a présenté unecommunication relative à la situa-tion intérieure.Le Ministre du DéveloppementRural et le Ministre des Finances ontprésenté une communication con-jointe relative aux mesures prisespour l'assainissement du sous sec-teur de l'irrigué.La communication vise à prendredes mesures importantes pour l'as-sainissement du sous-secteur de l'ir-rigué, notamment en ce qui concernel'endettement des agriculteurs, la ré-organisation foncière et les modali-tés de cession du matériel de labouret de moisson par la SNAT, au profitdes agriculteurs.

Les ministres de la Communication et du Développement rural

commentent les résultats du conseil des ministres

Le ministre de la Communication et des Relations avec leParlement et celui du Développement rural ont commentéjeudi, au cours d'un point de presse, les résultats de la réu-nion du conseil des ministres tenu plus tôt dans la matinée.Le ministre de la Communication et des Relations avec leParlement, M. Sidi Mohamed Ould Maham, a indiqué que leconseil des ministres a renouvelé certaines licences d'exploi-tation minière, précisant que cette mesure atteste la confianceaccordée par les investisseurs à la politique gouvernementaleet à la crédibilité des indicateurs. Il a également précisé quele Président de la République, Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, a donné ses orientations au gouvernement pouradopter les meilleurs critères de transparence et d'accès justedes citoyens aux services, à travers la mise en place de stra-tégies ciblées visant à satisfaire les besoins des citoyens. Le

ministre a souligné que ces orientations comprennent la né-cessité d'accélérer la réalisation des projets de développe-ment, en particulier dans les domaines de l'hydraulique, del'électricité, de la construction des routes et autres infrastruc-tures. Il a mis en exergue la ferme volonté du Président de laRépublique de lutter contre la gabegie, lutte qui reste unepriorité dans la politique générale du gouvernement pour as-surer la transparence du service public.Prenant à son tour la parole, le ministre du Développementrural, M. Brahim Ould M'Bareck Ould Mohamed Moctar, aindiqué que le gouvernement a adopté une communicationconjointe des ministres des Finances et du Développementrural relative à certaines mesures visant à permettre à l'agri-culture, l'irrigué, en particulier, de jouer pleinement son rôledans le développement du pays. Le ministre a présenté les indicateurs des progrès réalisés parle secteur de l'agriculture, à travers la progression des péri-mètres cultivés. Il a, ensuite, évoqué la production rizicolequi couvre, aujourd’hui, 60% des besoins du marché inté-rieur, contre 35% en 2009, soulignant que ces acquis ont puêtre réalisés grâce à un ensemble de mesures. Il a précisé quele gouvernement juge nécessaire d'élargir le secteur d'où l'exi-gence de lever certains obstacles qui entravent cette exten-sion. Á ce propos, le gouvernement a décidé d'annuler les créances,estimées à plus de 10 milliards d'ouguiyas, dues par les agri-culteurs à l'Etat, et de céder tous les équipements et matérielsaux agriculteurs, à des prix préférentiels. La Caisse de Dépôt et de Développement a été chargée d'ac-corder des crédits agricoles, conformément aux mécanismesreconnus de financement, comme la présentation de garan-ties, loin de toute intervention de l'Etat.

Le ministre des Affaires économiques

préside une session du Conseil

économique et social de la Ligue Arabe

Le ministre des Affaires économiques et du Développement, M. Sidi OuldTah, a présidé jeudi, au siège du secrétariat général de la Ligue des EtatsArabes, la 93e session du conseil économique et social de la Ligue.Dans un mot pour la circonstance, le ministre a salué les délégations parti-cipantes, soulignant qu'il est heureux que la Mauritanie préside cette sessiondeux semaines après la prise en main de la présidence en exercice de l'UnionAfricaine par le Président de la République, Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, ce qui permettra à notre pays de contribuer à renforcer la coo-pération arabo-africaine au regard de sa position géographique et sa doubleappartenance arabe et africaine.M. Sidi Ould Tah a ajouté que cette session va examiner nombre de ques-tions visant, dans l'ensemble, à augmenter le volume du commerce intra-arabe au niveau auquel aspirent les peuples.La session a clôturé ses travaux jeudi soir.

La Mauritanie assure la présidence

tournante du Conseil Economique et

Social de la Ligue ArabeLe ministre des Affaires économiques et du Développement, M. Sidi OuldTah, a regagné Nouakchott vendredi en provenance du Caire après avoirparticipé à la 93è session du Conseil Economique et Social de la LigueArabe.Au cours de cette session, la présidence tournante du Conseil a été confiéeà la Mauritanie.S'exprimant à cette occasion, le ministre s'est dit heureux que la Mauritaniepréside cette session deux semaines après la prise en main de la présidenceen exercice de l'Union Africaine par le Président de la République, MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz, ce qui permettra à notre pays de contribuer aurenforcement de la coopération arabo africaine, au regard de sa positiongéographique et à sa double appartenance arabe et africaine.Au cours de ce voyage, le ministre était accompagné de son conseillertechnique chargé de la Coopération, M. Mohamed Ould Maaloum.

Santé:Des équipements médicaux au Centre

de santé de Tarhil

La cellule sectorielle pour l'accélération de l'atteinte des Objectifs du Mil-lénaire pour le Développement dans le domaine de la santé a doté le centrede santé de Tarhil d'équipements indispensables à l'activité du centre.Il s'agit de tables d'accouchement, de tables d'examen gynécologiques, de ta-bles chauffantes pour la réanimation des nouveaux nés, d'échographes deboites d'accouchement; de tensiomètres.Dans un mot pour la circonstance, Pr. Bal Aïssata, coordinatrice de la cel-lule sectorielle pour l'accélération de l'atteinte des OMD santé, a indiquéque la réduction de la mortalité infantile ne peut se concevoir sans l'amé-lioration de la qualité des soins, qui ne peuvent être réalisés, à leur tour, sansun plateau technique adéquat répondant aux normes de qualité requises.C'est pourquoi, a-t-elle dit, la cellule sectorielle pour l'accélération de l'at-teinte des OMD santé (CESCA) a fait don de cet appui aux structures desanté qui en ont besoin prioritairement, à savoir les centres de santé de Tar-hil et du Ksar.La remise de cette aide s'est déroulée en présence du hakem de la mougha-taa de Dar Naïm, du maire de sa commune ainsi que du directeur régionalde l'Action sanitaire.

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ACTUALITE

Trarza Une mission gouvernementale explique aux

agriculteurs la portée et les objectifs des

dernières mesures prises en leur faveur Une mission gouvernementale dehaut niveau, comprenant les minis-tres du Développement rural et desFinances ainsi que le directeur géné-ral de la Caisse de Dépôt et de Dé-veloppement (CDD), a expliqué,vendredi soir, aux agriculteurs duTrarza, la portée et les objectifs desdernières mesures prises en leur fa-veur par le conseil des ministres,jeudi dernier.Intervenant en premier lieu, le mi-nistre du Développement rural, M.Brahim Ould M'Bareck Ould Moha-med El Moktar, a souligné que lesdécisions adoptées par le gouverne-ment visent à impulser le secteuragricole et à atteindre l'autosuffi-sance dans le domaine céréalier.''En procédant à l'effacement desdettes (plus de 10 milliards d’ou-guiyas) des agriculteurs, dont cer-taines datent d'avant 2009, l'Etatattend d'eux de multiplier la produc-tion et de la rehausser au plan quali-tatif '', a souligné le ministre. Pour sa part, le ministre des Fi-nances, M. Thiam Diombar, a souli-gné que le gouvernement veillera àla transparence dans le domaine de

la propriété foncière, afin que cha-que paysan puisse se doter d'un pé-rimètre et accéder à des prêts à desconditions préférentielles. Quant au directeur de la CDD, il aexpliqué que son institution entendrénover les mécanismes d'attributiondes crédits, en vue de moderniser lesecteur, sans aucune ingérence del'Etat. Après ces interventions, les mem-bres de la mission ont répondu auxquestions des agriculteurs, axées es-sentiellement sur les mécanismesd'attribution des crédits agricoles etles éléments innovants en la matière. La Fédération mauritanienne desAgriculteurs a salué la décisionprise, jeudi, par le gouvernement,portant suppression des dettes duesà l’État. Cette satisfaction a été ma-

nifestée, vendredi, par l'adoptiond'une motion de remerciement et dereconnaissance, adressée au Prési-dent de la République, MonsieurMohamed Ould Abdel Aziz, pourl'intérêt qu'il attache au secteur del'agriculture, par le bureau exécutifde la section du Trarza.Parmi les mesures prises par le gou-vernement figure, également, lavente des matériels et équipementsagricoles aux agriculteurs, à des prixpréférentiels. Aussi, des instructionsont été donnéesà la Caisse de Dépôtet de Développement d'accorder descrédits agricoles, conformément auxmécanismes reconnus de finance-ment comme la présentation de ga-rantie, loin de toute intervention del'Etat.

Adrar

Atelier de présentation du programme

de l'Union Européenne sur la société

civile et la culture Les travaux de l’atelier de présenta-tion du programme de l'Union Euro-péenne sur la société civile et laculture, organisé par l'Union Euro-péenne et le Commissariat auxDroits de l'Homme, à l'Action hu-manitaire et aux Relations avec laSociété civile, ont débuté, jeudi, àAtar.A cette occasion, le wali de l'Adrar,M. Diallo Amadou a insisté sur l'im-portance de ce programme, d'un coûtde 2,8 milliards d'ouguiyas, sur fi-nancement de l'Union Européenne,pour une période de quatre ans.Il a précisé que l'atelier a pour ob-jectif de sensibiliser les acteurs (au-torités administratives, services ré-gionaux...) sur les différentes com-posantes du programme, qui vise àréduire la pauvreté, à promouvoir labonne gouvernance et le secteur dela culture et à renforcer les capacitésdes acteurs de la société civile et dela culture en matière d'élaboration et

d'exécution des politiques de déve-loppement et de suivi de l'action pu-blique.Le wali a mis en relief le rôle centralde la société civile dans l'exécutiondes orientations du Président de laRépublique, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, dans les domainesdu renforcement des capacités desacteurs non gouvernementaux, pourleur permettre de contribuer effica-cement au développement durable etglobal du pays. Il a appelé les parti-cipants à tirer le maximum de pro-fits des exposés qui seront présentésau cours de cette rencontre. Pour sa part, le coordinateur du pro-gramme de l'Union Européenne,chargé de la Société civile et de laCulture, M. Patrick Raycard, a indi-qué que le programme intervientdans six wilayas, et a précisé queson objectif est d'appuyer les effortsdu gouvernement mauritanien pourla promotion de la société civile,

pour mieux comprendre son rôle etlui permettre d'acquérir les facultésd'exécution de ses projets, ainsi quepour renforcer ses capacités decontrôle et de gestion des ressourcesdisponibles.Il a également souligné la détermi-nation du programme à rassemblertous les opérateurs, et leur assurer lapossibilité d'être partie prenantedans la conception et l'exécution despolitiques de développement. De son côté, le maire de la communed'Atar, M. Sidi Ahmed Ould Hmei-med, a souligné l'importance du pro-gramme dans la wilaya de l'Adrar,considérée comme un réservoir dupatrimoine, et l'une des wilayas lesplus pauvres. Au menu de l’atelier d'une journée,la présentation du programme euro-péen et les grandes lignes de son in-tervention.

Presse:La Mauritanie avance de sept points dans

le domaine de la liberté de presse,

selon Reporters sans Frontières La Mauritanie occupe le 60e rang au niveau mondial, ence qui concerne la liberté de presse, avançant ainsi de 7points par rapport au classement général de 2012.C'est ce qu'indiquent des sources dignes de foi de l'Orga-nisation "Reporters sans Frontières" (RSF), spécialiséedans la défense de la liberté de presse.Les mêmes sources précisent que la Mauritanie, qui oc-cupe ce rang grâce aux larges réformes qu'elle a connuesdans le champ médiatique et au niveau de l'indépendanceet de la transparence dont jouissent les moyens d'infor-mation, est en tête des pays arabes pour la deuxièmeannée consécutive, en ce qui concerne la liberté de presse. Le classement de RSF se fonde sur un certain nombre decritères dont les plus importants sont le volume du plura-lisme, l'indépendance dont jouissent les moyens d'infor-

mation face aux pressions, l'environnement, l'autocen-sure, le cadre juridique et la transparence.

Hodh El Charghi:Distribution de matériel de

salubrité à Néma Le wali du Hodh Charghi, M. Mo-hamed Ould Mohamed LemineOuld Bellaamech, a supervisé, jeudi,à la coordination régionale des Af-faires sociales, de l'Enfance et de laFamille, la cérémonie de distributiond'outils de salubrité, au profit desfranges démunies de la ville deNéma.L'aide octroyée par l'UNICEF à 400foyers nécessiteux est composée de800 caisses contenant des produitstels que le savon, les pates denti-

frices et les serviettes. L'opération s'inscrit dans le cadre dela coopération fructueuse entre leministère des Affaires sociales, del'Enfance et de la Famille (MASEF)et l'UNICEF pour améliorer le ni-veau de vie des habitants les pluspauvres. La cérémonie de distribution s'estdéroulée en présence du hakem de lamoughataa de Néma, de la coordi-natrice régionale du MASEF.

Conférence sur la présidence

mauritanienne de l'UA, enjeux et défis

Le Centre Ibn Khaldoun pour laCulture, le Dialogue et l'Informationa organisé une conférence, jeudi, àNouakchott, sur le thème : ‘’Prési-dence de la Mauritanie de l'UnionAfricaine (UA), enjeux et défis''.Le directeur du centre, M. Moha-med Mahmoud Ould Sid'Ahmed, asouligné que cette présidence inter-vient dans un contexte internationalcomplexe, aux plans économique,politique et social.Il a ajouté que cette responsabilité,qui constitue un honneur pour lepeuple mauritanien, exige de chacun

de ses membres d'assumer ses mis-sions à cet effet. '' Cette présidence de l'UA nousoffre l'opportunité de faire connaitrenos problèmes et préoccupations, àl'échelle internationale, d'une part, etde résoudre certains conflits qui se-couent certains pays du continentafricain'', d'autre part'', a souligné M.Sid'Ahmed. Plusieurs intervenants ont salué lerôle que le Président de la Répu-blique avait joué dans le règlementdes conflits africains, avant mêmed'accéder à la présidence de l'UA.

Campagne sur la vie du Prophète Une campagne organisée parl'Union des Femmes journalistes deMauritanie, en collaboration avec lelycée privé "El Karama", a débutémercredi à Nouakchott. La cam-pagne, qui s'inscrit dans le cadre desactivités de soutien au prophète, apour objectif de permettre auxjeunes de connaître davantage laSira du Prophète Mohamed (PSL).Ouvrant la manifestation, M. IssaOuld El Yedali, chargé de missionau cabinet du ministre de la Com-munication et des Relations avec leParlement, a indiqué que l’activitévise à ancrer les connaissances rela-tives à notre prophète Mohamed,Paix et Salut sur lui.Auparavant, la présidente de l'Uniondes Femmes Journalistes de Mauri-tanie, Mme Meïma Mint Mohamed

Ahmed, avait pris la parole pour ex-primer sa joie d'être présente à cettecérémonie, avant de passer en revueles vertus du prophète Mohamed(PSL). Elle a insisté sur la nécessitéde s'informer davantage sur la vie duprophète, notamment pour les jeu-nes.M. Limrouwa Ould Hamden, direc-teur de l'école "El Karama", a quantà lui, remercié l'Union des FemmesJournalistes de Mauritanie pourcette initiative, et insisté sur la né-cessité de voir la Sira du prophèteconstituer une matière essentielledans les programmes scolaires enMauritanie.A la fin de la cérémonie, des prix ontété distribués aux élèves des écoles"El Karama" lauréats d'un concoursorganisé à cette occasion.

Politique:2e session ordinaire du conseil

de la Choura de TewassoulLes travaux de la deuxième session ordinaire du Conseil de la Choura duparti Rassemblement national pour la Réforme et le Développement (Te-wassoul), ont débuté, mercredi soir, à Nouakchott.La session, qui dure trois jours, vise à évaluer les résultats obtenus par leparti au cours des dernières élections législatives et municipales, le degréd'exécution de son programme politique et l'adoption de son budget an-nuel.La cérémonie d'ouverture de la session s'est déroulée en présence du prési-dent du parti, M. Jemil Mansour, et d'un certain nombre d'élus et de sym-pathisants de la formation politique.

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Les ressources hydriques :

Garantes de la production alimentaire

CCette exploitation doit dû-ment prendre en compte lesprincipaux besoins antago-

nistes qui se prononcent expressé-ment et qui rentrent dans unecompétition effrénée. La gestionglobale de l'eau, communément uti-lisée pour la consommation directe,la production alimentaire, la préser-vation des écosystèmes et la produc-tion énergétique, est astreinte àproduire plus de denrées alimen-taires avec moins d'eau, afin de dis-poser d'une plus grande quantité deressource pour couvrir les besoinsdes autres usagers et de l'environne-ment. Or, l’usage de l’eau dansl’agriculture, notamment dans l'irri-gation des champs, pratiquée sou-vent selon des techniques peuefficaces, peu économes, est le typemême d’utilisation excessive del'eau. Alors, dès lors qu'il s'agit ducontrôle de l'eau, la raréfaction desressources pousse les différentsgroupes et secteurs à entrer enconcurrence les uns avec les autres.C'est pourquoi il est nécessaire deprocéder à une répartition aussiéquitable et pertinente que possiblede la consommation d'eau entre lesdifférents usagers. Car l'accès à l'eaujoue un rôle assez déterminant à tousles niveaux, dans tous les secteursd’activités humaines et dans tous lescontextes. Il joue davantage ce rôledans la vie commune de tous lesjours, dans les foyers défavorisés oùil incite la réduction de la pauvretéet l'amélioration de la sécurité ali-mentaire aux plans local et mondial.C’est pour cette raison que toutmanque d'eau, quelque soit son am-pleur, affecte en tout premier lieu lesgroupes de population défavorisés,dont les femmes et les enfants qui levivent quelques fois de manièrevraiment indécente. Une gestion res-ponsable des ressources naturelles,surtout celles en eau et l'adoption desolutions durables propres à garantirleur pérennité et la sécurité alimen-taire grâce à une exploitation plus ef-ficiente de l'eau, sont de nature àmiliter pour la réalisation d’un cadrede vie sain et harmonieux. Aussi,l'accent doit être mis sur la promo-

tion de mesures de protection del'eau et des sols et sur l'améliorationdes pratiques agricoles. L’objectiftant recherché est de faire rimer pro-duction avec protection surtout dansles pays en développement dontl'agriculture et les ressources natu-relles constituent le pilier de la crois-sance économique et de la réductionde la pauvreté et de la faim, afind'améliorer durablement les condi-tions de vie de la population.

L’eau, un rôle moteur dans laproduction agricole durable

L’eau, de par son caractère indispen-sable, n’est-elle pas la base primairede toute alimentation, de tout hy-giène et de tout assainissement, vé-ritables précurseurs de la sécuritéalimentaire, tant quantitative quequalitative ? L’eau, ne joue-t-elle pasencore de manière plus visible etd’incidence plus parlante, le rôlemoteur dans la production agricoledurable ? Sans eau, aucune produc-tion alimentaire, ne peut être possi-ble à forte raison à suffisance pourune population en perpétuelle crois-sance. Or, le développement démo-graphique entraîne des besoinsaccrus de nourriture et, par consé-quent, d'eau. Si pour une personne,la quantité d'eau potable requisepour la boisson, est de 2 à 4litres/jour, celle nécessaire pour laproduction de ses aliments, est beau-coup bien plus élevée. Ainsi, actuel-lement il faut près de 1000 litresd'eau pour produire un kilogrammede blé, 2000 litres pour un kilo-gramme de riz et davantage, 5000 li-tres pour un kilogramme de viande.La production mondiale de produitsalimentaires est donc très tributairede la disponibilité des ressources eneau adéquates et durables. L'agricul-ture et la production alimentaire sontde ce fait de grands consommateursd'eau. Rien d'étonnant, dès lors, à ceque 70 % des ressources d'eau doucesoient utilisées par la productionagricole, contre 20 % seulement parl'industrie et 10 % par les ménages.Dans le monde, l’agriculture estdonc l’activité économique quiconsomme le plus d’eau, essentiel-

lement destinée, à l’irrigation. Nouspouvons donc nous attendre à voirl'utilisation de l'eau augmenter dansl'irrigation à mesure que la produc-tion alimentaire mondiale s'accroît.Combien faut-il d'eau pour produire1 kg de farine ? Réponse : environ500 litres (une demi tonne d’eau).N’est-ce pas énorme ! Ce rapport de1 à 500, montre le rôle primordialede l'eau pour assurer la sécurité ali-mentaire. Pour produire les 300 g defarine entrant dans la compositiondes trois repas quotidiens (pain,pâtes, céréales, gâteaux) d'une per-sonne (de pays aisé), les plantes ontabsorbé 150 litres d'eau, soit autantque la consommation journalière decette personne pour la boisson, lacuisine, la toilette, la lessive. Lesprélèvements d'eau douce pour irri-guer les surfaces cultivées doiventdonc être compatibles avec les au-tres utilisations des ressources etainsi permettre une répartition équi-table. Mais, ces ressources sont sou-vent limitées et vulnérables. Lasatisfaction de tous les besoins passepar une meilleure utilisation deseaux disponibles. L’optimisation decette utilisation dans l’agriculture,surtout dans l’agriculture irriguée,sera acquise lorsque les apports eneau des systèmes d'irrigation s’ajus-teront aux besoins effectifs en eaupour le développement harmonieuxdes plantes et des cultures.

De graves pénuries d'eau enperspective

Mais les besoins en eau, en compor-tant une proportion importante dedéperdition, sont tout autre ! Beau-coup de pays utilisent déjà et de ma-nière excessive aux fins agricolesessentiellement, leurs ressources eneau plus vite qu'elles ne peuvent serenouveler. Au niveau mondial, cer-tains pays et certaines régions vontse trouver, dans les années à venir,en proie à de graves pénuries d'eau.D'ici 2030, de nombreux pays en dé-veloppement auront augmentéconsidérablement leurs prélève-ments d'eau d'irrigation, 20 % d'en-tre eux souffriront de pénuries

aigues. Les régions ainsi menacéespar ces pénuries doivent dès à pré-sent sérieusement envisager de mo-difier leurs politiques et leursinvestissements en matière de déve-loppement, de conservation et d'uti-lisation de l'eau. Une utilisation dessemences améliorées, une augmen-tation de la fertilité du sol en mettanten œuvre des méthodes culturalesefficientes, peuvent obtenir de meil-leurs rendements et profiter aumieux des avantages des précieusesressources en eau. En même temps,la concurrence entre l'eau utiliséedans l'agriculture et l'eau à usage do-mestique s'exacerbe dans les villeset les sites industriels en plein déve-loppement. Cette concurrence deve-nant également plus forte pourraitêtre à l’origine de conflit entre lessecteurs et entre les pays. La de-mande toujours croissante d'eau dela part de tous les secteurs d'activitéhumaine rend impérative une aug-mentation des rendements agricolessans augmentation de la consomma-tion d’eau. L'agriculture doit doncêtre plus productive, autrement ditelle doit produire davantage avecmoins d'eau. La problématique de l'eau est accen-tuée par sa rareté en fonction de lademande et ses conséquences récur-rentes pour la sécurité alimentaire.L'efficacité de l'utilisation de l'eau enagriculture, dans l'industrie et leszones urbaines est généralement fai-ble. L'infrastructure et la gestion del'irrigation devraient être confiéesaux premiers utilisateurs que sont lesagriculteurs qui définiront les condi-tions optimales d’usage et ainsi par-venir à économiser l'eau afin deprévenir la surutilisation ou l'utilisa-tion à mauvais escient. Dans uncontexte général de concurrence deplus en plus vive sur les différentsusages de l’eau, l’irrigation, tech-nique aujourd’hui plus qu’indispen-sable à la sécurité alimentaire denombreux pays, s’accommode diffi-cilement dans la plupart des situa-tions avec leurs disponibilités eneau, remettant ainsi en question lesconditions nécessaires pour une pro-

duction durable, donc de par de là,la sécurité alimentaire. Néanmoins,dans la perspective actuelle de raré-faction de l’eau douce disponible engénéral et mobilisable aux fins agri-coles en particulier, la contributionde l’irrigation à la sécurité alimen-taire doit être aussi dans le sens deréaliser, dans les années à venir,d’importantes économies d’eau parla réduction de celles utilisées dansles systèmes de production agricole.Dores et déjà, l’impact négatif surl’environnement d’une irrigationmal conduite ou non maîtrisée n’estplus tolérable, alors que certainespratiques compromettent à plus oumoins court terme la durabilité dessystèmes de productions tout en dé-tériorant, parfois de façon irréversi-ble, le milieu naturel.

Une agriculture peu rationnelleLa malnutrition chronique et l’insé-curité alimentaire sont encore uneréalité quotidienne pour plus dedeux milliards de personnes sur laplanète et la situation ne semble pass’atténuer bien au contraire. Près de820 millions de personnes à traversle monde, souffrent de faim et demalnutrition causées par une insuf-fisance et une distribution inéquita-ble de vivres. Ces personnes neparviennent même pas à couvrir leminimum de leurs besoins énergé-tiques de base. En Afrique sub-saha-rienne, le pourcentage de personnesde la population en situation de mal-nutrition est élevé et s’accentue ra-pidement. Cette évolution risqued’être fortement aggravée par leschangements climatiques, la dégra-dation de l’environnement et l’ex-tension de la désertification, duesnotamment à une gestion non dura-ble des eaux et sols et de la bio-masse. La priorité assignée àl’agriculture est de contribuer de ma-nière vigoureuse à la sécurité ali-mentaire des populations rurales eturbaines, d’améliorer les conditionsde vie et le revenu des producteurs,de participer au développement despays les plus pauvres. Pour ce faire,le monde doit aujourd'hui agir fer-

Dans la conjoncture actuelle plus que toute autre, l'utilisa-tion et la conservation durable de l'eau en agriculture, no-tamment l'élaboration de stratégies adaptées et lapromotion d'une gestion efficace des ressources hydriquesen agriculture irriguée, constituent un véritable enjeu dansla recherche de la sécurité alimentaire. Cette dernière, dansles pays en développement, passe nécessairement et en toutpremier lieu par la maîtrise et l’exploitation efficiente desressources en eau, en récurrence par une augmentation no-table de la production vivrière et de la productivité, par laréduction des fluctuations annuelles des disponibilités ali-mentaires et par un meilleur accès à la nourriture. La maî-trise de l'eau en agriculture constitue le premier garant dela production agricole dont l’ampleur peut conforter consi-dérablement la sécurité alimentaire. Le problème de l'eau,cette richesse commune à tous, avec ses diverses facettes,est tellement complexe que seule une approche globale esten mesure d’en garantir une exploitation équitable et du-rable.

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Garantes de la production alimentairemement et sagement pour conserver,préserver et améliorer ses ressourcesen eau. Cependant, l’agriculture,telle qu’elle est pratiquée dans denombreux pays où elle constitue laprincipale base de structuration etdéveloppement économiques, estgénéralement peu rationnelle, peuperformante et ne subsiste que grâceà d’énormes subventions. Dans detelles conditions, la valeur effectivede l’eau, en tant que bien précieuxmonnayable et coûteux, devant êtreutilisé rationnellement, est complè-tement déformée et mitigée. Eneffet, dans les années 80-90, l’irriga-tion a bénéficié de prêts (30 % desprêts de la Banque Mondiale pourl’agriculture) et d’engagements fi-nanciers substantiels (plus 2 mil-liards de dollars US au cours de ladécennie 87-97). Pendant ce temps,selon la FAO, elle gaspillait jusqu’à60 % de l’eau détournée ou pompée.Plus grave est que les eaux perduesparticipaient dans la plupart des si-tuations à la détérioration du sol etdu sous-sol en s’y infiltrant, occa-sionnant ainsi des engorgements etfavorisant la salinité des sols. Pour-tant, l’irrigation, avec le temps, de-vrait devenir partout et de plus enplus le principal mode de productionagricole et ce, de manière intensivedurant les premières décennies du21ème siècle, surtout dans les paysà forte population agraire, car vrai-semblablement 80 % des disponibi-lités alimentaires supplémentairesnécessaires à la sécurité alimentairede cette période, ne pourraient êtrefournis que par une agriculture irri-guée. Le secteur agricole est doncfortement incité à utiliser des res-sources en eau de manière plus effi-cace. De ce fait, l'innovationtechnologique et l'amélioration de lagestion de l’eau, s’avèrent impéra-tives. De même, des systèmes d'irri-gation plus souples et davantage auservice des usagers et une gestion del'eau plus rationnelle et objectivedoivent être mis en place. Les petitsprojets, peu coûteux pour la collectede l'eau, l'irrigation et le drainage,censés répondre beaucoup plus auxattentes des populations, doivent êtreprivilégiés.L’agriculture, la première consom-matrice mondiale d’eau douce, àmesure que les ressources hydriquesdiminuent et que la compétition pourl’eau avec les autres secteurs, s’in-tensifie, se heurte de plus en plus au

dilemme de produire davantage denourriture de meilleure qualité touten utilisant moins d’eau et ména-geant l’environnement. La disponi-bilité de l’eau varie énormémentd’une région à l’autre et est très pré-caire dans certaines régions. Mêmedans ces dernières, toutefois, l’irri-gation peut fortement accroître laproductivité agricole et ainsi amé-liorer la sécurité alimentaire. Pourles cultures qui, en fait, utilisent es-sentiellement l’eau de l’humidité dessols non irrigués, l’irrigation n’ap-porte qu’un appoint en leur en four-nissant 10 % environ, mais toutefoisessentiels à leur développement. Parailleurs dans les situations de faiblespluies ou de précipitations irrégu-lières, l’irrigation peut garantir l’es-sor de la production agricole etpermettre aux agriculteurs de diver-sifier et d’investir dans des formesplus productives d’agriculture. Unetelle situation conforte la sécuritéalimentaire et permet une meilleurenutrition pour les populations ru-rales, mais aussi la création d’em-plois, l'amélioration des revenus etune expansion des opportunitéscommerciales. En effet, la producti-vité des terres irriguées est à peuprès trois fois supérieure à celle desterres pluviales. L’irrigation, bienque ne concernant qu’environ 20 %des terres agricoles du monde, as-sure néanmoins 40 % de la produc-tion vivrière totale, alors que sonefficience reste encore éphémèreavec des pertes d’eau pouvant allerjusqu’à 70 %. Dans certaines partiesde l’Afrique, les ressources en eauétant sous-exploitées offrent unvaste potentiel pour l’irrigation etses réaménagements internes, grâceà des techniques simples et bon mar-ché. L’Afrique utilise encore moinsde 6 % de ses ressources hydriquesrenouvelables, contre 20 % en Asieet seulement 7 % de ses terres ara-bles sont irriguées contre 38 % enAsie. D’autre part, les travaux d’ex-ploitation, d’irrigation et de drainageeffectués au niveau de la commu-nauté rurale par la main-d’oeuvre lo-cale offrent une solution efficace et àfaible coût pour une meilleure maî-trise de l’eau. Ces solutions se doi-vent d’être simples et nécessitentparfois de simples adaptations. Larécolte de l’eau (dans des structuresallant des sillons aux petits barrages)permet aux agriculteurs de conserverl’eau de pluie et de la diriger vers les

cultures. De même, utiliser l’eauuniquement là où elle est nécessaire,comme dans l’irrigation au goutte-à-goutte, est plus rentable qu’inonderdes champs entiers ou utiliser des ar-roseurs. Des stratégies et pro-grammes de gestion de l’eau, bienconçus et bien menés visant à amé-liorer l’efficience et la productivitéde son utilisation, doivent être misen place. Les productions agricolesen bénéficient toujours, mais peu-vent être très variables selon le typede gestion de l'irrigation. Les rende-ments obtenus sont dépendants despratiques agricoles, des pratiqueshydrauliques, du mode de gestiondes intrants, de la maintenance desaménagements, des capacités orga-nisationnelles des producteurs, etc.

L’eau, l’irrigation et la produc-tion alimentaire, une probléma-

tique commune Si l’agriculture, et à plus forte raisonl’agriculture irriguée, demeure leprincipal utilisateur d’eau, la concur-rence de plus en plus sévère avec lesautres secteurs de l’économie quifont entrer l’eau dans leur processusde production, et notamment l’in-dustrie, tend à poser de nouveauxproblèmes du fait de la raréfactionde la ressource première. Cela im-plique non seulement de repenser lapratique de l’agriculture pour pro-duire davantage, de façon durable etavec moins d’eau, mais égalementde concilier les besoins de l’agricul-ture avec ceux d’autres secteurs éco-nomiques en pleine croissance. Unegestion rationnelle et durable desressources hydriques ne peut seconcevoir indépendamment desorientations de l’agriculture car lamodernisation de celle-ci et son adé-quation aux besoins locaux dépen-dront de la manière dont serontgérées les ressources en eau àl’échelle régionale et à celle des sys-tèmes hydrographiques. Une ges-tion réaliste et objective de l'eau àusage agricole, exige de l'agriculturela prise en compte de tous les as-pects liés à la disponibilité de la res-source et à la consommation d'eau,en particulier la protection de la

santé publique et l'environnement.La faiblesse des productivités, la ra-reté de l’eau, l’évolution parfois ra-dicale de l’environnement despérimètres irrigués et les problèmeséconomiques et sociaux souventsous-estimés dans la gestion del’eau, s’accompagnent presque tou-jours de grandes difficultés de main-tien des infrastructures et même desaménagements. Les impacts de l’ir-rigation, alors qu’insuffisammentpris en compte dans la conception etla gestion de projets, sont nombreux.Lorsque la ressource en eau devientrare, le recours à des eaux margi-nales, joint à un mauvais drainageaffecte les sols des périmètres irri-gués, puis le rendement des cultureset les milieux aquatiques. Les débitsd’étiage des cours d’eau sont affec-tés par les prélèvements qui indui-sent des problèmes de qualité etmenacent les hydrosystèmes. L’uti-lisation des ressources non renouve-lables pose la question de leurdurabilité. Les pratiques agricolessont sources de pollutions, diffusesou non. La dégradation des ou-vrages, des terres et des eaux, im-plique une réhabilitation soutenuesans laquelle l’agriculture irriguéene peut être durable. Les expériences vécues au cours dessécheresses et les pratiques actuellesdes agriculteurs, montrent que deséconomies d’eau significatives sontpossibles. Elles dépendent autant dela modernisation des ouvragesd’amenée et des réseaux de distribu-tion, d’une meilleure gestion del’eau dans les exploitations agricolesque de la mise en œuvre d’instru-ments économiques incitatifs. Unemeilleure gestion des transportsd’eau permet des économies impor-tantes estimées de 20 à 30 % des vo-lumes considérés. La durabilité desressources en eau et des aménage-ments hydroagricoles, est tributairedes problèmes économiques et envi-ronnementaux. Dans un contexted’accroissement des aléas et des per-turbations climatiques, et d’augmen-tation de la pression démographique,l’équilibre entre offre et demande deproduits agricoles sera plus difficile

à satisfaire chaque année. Les sys-tèmes d’irrigation s’ils sont bienpensés et bien gérés, sont un élémentde réponse à ce besoin de régulation,et à une meilleure valorisation desressources, tout en respectant mieuxla nature. Les systèmes gouverna-bles permettent une régularisation dela production (une dépendancemoindre vis à vis des aléas clima-tiques), une adaptation rapide à uneévolution de la demande, le maintiend’un tissu rural plus dense grâce àune meilleure valorisation des res-sources, l’accommodation à d’autresnécessités que la seule productionagricole. Les expériences malheu-reuses du passé sur la salinisationdes sols ou l’assèchement de coursd’eau en période d’étiage, sont engénéral le résultat de gestion inap-propriée. Les connaissances tech-niques actuelles et surtout uneutilisation plus raisonnée de l’eaupermettent aujourd’hui de compren-dre ces échecs et de les éviter. Maissurtout, les progrès en gestion desressources permettent une concep-tion et une exploitation des systèmesirrigués conduisant à une meilleurevalorisation de l’eau dans des condi-tions de respect et des exigences desmilieux aquatiques et de la naturedes sols, nécessaires à la viabilité àlong terme des aménagements misen place. Toutefois, une valorisationéphémère de la ressource en eauconduit à des conséquences écono-miques, sociales et environnemen-tales néfastes évidentes. Ainsi onobserve presque partout dans lemonde des phases successives decréation de système irrigué, de ges-tion à court ou moyen terme omet-tant à la fois la prise en compte de lamaintenance et de la dégradation desaménagements, des terres et deseaux, impliquant par la suite une ré-habilitation difficile et coûteuse desréseaux.

Bakari Mohamed SEMEGA Professeur de chimie et d’hydrochimie

Université de Nouakchott,

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Santé:Qu'est-ce que la drépanocytose ?

L'enfant atteint d'un syndrome dré-panocytaire majeur est très exposéaux infections banales ou sévères :pneumopathies, méningites, septicé-mies, ostéomyélites etc. Ces infec-tions sont sévères notamment chezles enfants drépanocytaires de moinsde 5 ans. Elles provoquent égale-ment des complications propres à ladrépanocytose : aggravation del'anémie (pâleur, asthénie, gêne res-piratoire, ictère), accident vasculairethromboembolique (hémiplégie, in-farctus pulmonaire…), crises bru-tales de déglobulisation (aplasiemédullaire transitoire), crises dou-loureusesLa séquestration splénique aiguë setraduit chez un enfant de moins de 5ans par une anémie aiguë avec uneénorme rate d'apparition brutale.Une transfusion s'impose d'extrêmeurgence.

L'électrophorèse de l'hémoglo-bine permet le diagnostic.

La NFS montre un taux d'hémoglo-bine entre 7 et 9 g/dl.TraitementLes transfusions se discutent pourdes taux d'hémoglobine inférieurs à7 g/dl en utilisant des concentrésérythrocytaires phénotypés et filtrés.Le maintien d'une bonne hydratationest primordial.Les antalgiques sont adaptés à l'in-tensité des douleurs: paracétamol,aspirine, dextropropoxyphène (Di-Antalvic), nalbuphine (Nubain) etcLes antibiotiques sont fonction deslocalisations et des germes (pneu-mocoques, hémophilus, salmonelles,mycoplasmes, staphylocoques…)

En cas de falciformation: anticoagu-lants, anti-agrégants, vasodilata-teurs, oxygène hyperbare etc.Bien qu'il ne s'agisse pas d'un traite-ment curatif, Exjade (chélateur dufer) permet d'améliorer la qualité devie des patients. Il élimine l'excès defer stocké dans le foie et la rate suiteaux transfusions multiples et de cefait, diminue les douleurs abdomi-nales et les besoins transfusionnels.La drépanocytose est une maladiehéréditaire du sang. Elle est particu-lièrement fréquente dans les popula-tions originaires d'Afriquesubsaharienne, des Antilles, d'Inde,du Moyen-Orient et du bassin médi-terranéen. Comment prend-on encharge la drépanocytose ? Commentvit-on avec cette maladie ?Le nom "drépanocytose" vient dugrec drepanon qui signifie faucille,car dans cette maladie, les globulesrouges prennent une forme de fau-cille ou de croissant. Un globulerouge sain est circulaire, alors qu'unglobule rouge caractéristique de lamaladie est déformé.

Cette anomalie est due à une muta-tion génétique qui fragilise les glo-bules rouges. Résultat : ils sedétruisent, peuvent bloquer la circu-lation au niveau des artères et desvaisseaux, empêcher la distributionde l'oxygène dans l'organisme.Cela entraîne une série de complica-tions graves comme une anémie, uneinsuffisance respiratoire, mais aussides crises vaso-occlusives très dou-loureuses qui surviennent dans dif-férentes parties du corps (os,abdomen, rein, cerveau, rétine...), laformation d'ulcères.Les patients ont un risque plus élevéde contracter de graves infectionsbactériennes en raison d'une des-truction progressive de la rate qui neremplit plus son rôle dans le systèmeimmunitaire. Dans les cas les plusgraves, le malade peut mourir d'uninfarctus cérébral.La drépanocytose touche autant leshommes que les femmes. Elle est lapremière maladie génétique dans lemonde avec une estimation de 50millions d'individus atteints. EnFrance, la drépanocytose est aussi lamaladie génétique la plus répandue,on compte entre 15 et 20.000 ma-lades. Et près de 450 enfants sontdépistés chaque année.

Repérer les dommages de la dré-panocytose

Mallaury, une jeune fille de 16 ans,est atteinte de la drépanocytose. Elleréalise chaque année un bilan pourrepérer les dommages éventuels dela maladie.Parmi les mesures préventives misesen place pour une meilleure prise encharge de la drépanocytose, un bilanannuel est organisé pour chaque en-fant dès la première année de vie etjusqu'à ses 18 ans. Ce bilan permetde repérer les dommages éventuels

sur les organes.Durant ce bilan, les patients passentune batterie d'examens pour vérifierque leurs organes n'ont pas souffertde la maladie. Le bilan commencepar un examen clinique avec le mé-decin référent qui suit le patient de-puis sa naissance : coloration del'œil, mobilité des articulations, aus-cultation des voies respiratoires...

Même une petite bronchite peut aler-ter le médecin car le système immu-nitaire des malades est fragilisé. Lesrisques d'infection sont donc plusimportants pour ces patients drépa-nocytaires.Un examen approfondi de la respi-ration des patients est également réa-lisé. Les médecins essaient demesurer la vitesse du souffle, les ca-pacités pulmonaires et aussi la quan-tité d'air que le malade peutmobiliser. Car la drépanocytose aaussi un effet sur le souffle. Pourcompléter l'examen des voies respi-ratoires, les malades effectuent uneradio du thorax.Le marathon médical se poursuitavec un examen déterminant pourdétecter d'éventuelles complicationsneuro-vasculaires : une échographiedu crâne. L'échographie du crânepermet d'étudier la circulation dusang dans les artères cérébrales. Lesglobules rouges malades sont ri-gides, collants et ils abîment les pa-rois artérielles qui vont réagir ens'épaississant ce qui entraîne un ré-trécissement de l'artère et au maxi-mum une occlusion complète del'artère. Cela peut alors gêner l'oxy-génation du cerveau en aval.Le radiologue explore ensuite les ar-tères carotides au niveau des cervi-cales. Puis il procède à l'échographieabdominale pour regarder le foie etles voies biliaires, souvent détério-

Il s'agit d'une maladie héréditaire (autosomique récessive) de l'hémoglobine (HbS) très fré-quente chez les personnes de couleurs. On la rencontre aussi en Italie du Sud, en Afrique duNord, en Grèce et dans le Proche-Orient. En France, plus de 3000 personnes sont homozy-gotes La forme hétérozygote n'entraîne aucun trouble clinique et ne s'accompagne pas d'ané-mie. Le sujet porteur doit éviter le mariage avec un autre hétérozygote.Dans sa forme homozygote, la drépanocytose se traduit chez l'enfant de 12-18 mois parun ictère, une pâleur, un gros foie et une grosse rate. Des crises douloureuses abdominaleset des douleurs des membres sont caractéristiques. Parfois, le médecin évoque une crise de R.A.A. ou une appendicite. D'autres symptômessont moins évocateurs (infections respiratoires à répétition, convulsions, coma, paralysies,insuffisance cardiaque, hématurie etc...).

rés par la drépanocytose.Enfin le dernier examen réalisé estune échographie cardiaque. Il estprimordial de surveiller la fonctioncardiaque des malades drépanocy-taires sur le long terme. Le cœurpeut en effet être un peu dilaté, et ladilatation excessive peut fatiguer lecœur sur le long terme. Les résultatsde ces différents examens sont déli-vrés par le médecin référentquelques jours après le bilan.Certains traitements peuvent amé-liorer considérablement la maladie.Ainsi l'hydroxyurée est une chimio-thérapie qui permet de réduire signi-ficativement la fréquence des crisesdouloureuses chez l'enfant. Avant ladécouverte de ce traitement, il y a 20ans, près de la moitié des maladesmourait avant l'âge de 50 ans.

Vivre avec la drépanocytoseDulce suit depuis une dizaine d’an-nées des échanges transfusionnels.Lorsque l'hydroxyurée n'est pasassez efficace, en général chez l'ado-lescent et l'adulte, les médecins peu-

vent proposer des échanges transfu-sionnels, autrement dit des transfu-sions sanguines multiples qui vontpermettre de remplacer les globulesrouges anormaux de la personnedrépanocytaire par des globulesrouges normaux provenant de don-neurs de sang sains. Les patientsdrépanocytaires ont besoin de trans-fusions sanguines régulières poursuppléer au manque d'hémoglobineet rester en vie. Mais, à la longue,ces transfusions entraînent une sur-charge en fer dans les organes quinécessitent un traitement secondaire.La solution pourrait venir de lagreffe de cellules souches qui per-met d'obtenir la guérison dans 85%des cas. En détruisant la moelle os-seuse du malade et en la remplaçantpar celle d'un donneur, il y a possi-bilité d'obtenir une guérison totale.Entre 20 et 30 patients seulementsont greffés chaque année ; c'estpourtant le seul traitement curatif.La limite, c'est que ce traitement re-quiert un donneur compatible, unfrère ou une sœur.

Drépanocytose et autres

hémoglobinopathiesPrès de 5% de la population mondiale portent les gènes caractéristiques

des hémoglobinopathies, qui sont principalement ceux de la drépano-

cytose et de la thalassémie.

Les hémoglobinopathies sont des matériels génétiques du sang dues à

la transmission héréditaire de gènes mutants responsables de la syn-

thèse de l’hémoglobine provenant de deux parents généralement en

bonne santé.

Plus de 300 000 enfants présentant une forme grave d’hémoglobino-

pathie naissent chaque année.

Des programmes de prise en charge et de prévention efficaces permet-

tent de réduire le poids des hémoglobinopathies sur la santé.

Épidémiologie des hémoglobinopathies

On estime qu’il naît chaque année dans le monde, et en majorité dans

les pays à revenu faible ou moyen, plus de 300 000 enfants présentant

une forme grave d’hémoglobinopathie. Environ 5% de la population

mondiale sont des porteurs sains d’un gène drépanocytaire ou thalas-

sémique; ce pourcentage atteint 25% dans certaines régions. Ces pa-

thologies sont surtout répandues dans les régions tropicales; elles se

sont toutefois étendues à la majorité des pays du fait des migrations de

population. C’est en Asie, dans le bassin méditerranéen et au Moyen-

Orient que les thalassémies sont les plus fréquentes. La drépanocytose

touche principalement l’Afrique.

Action de l’OMS contre les hémoglobinopathies

Les organes directeurs de l’Organisation mondiale de la Santé ont

adopté deux résolutions sur les hémoglobinopathies. La 59e Assemblée

mondiale de la Santé, dans la résolution sur la drépanocytose qu’elle a

adoptée en mai 2006, et le Conseil exécutif de l’OMS, dans la résolu-

tion sur la thalassémie qu’il a adoptée à sa 118e session, invitent ins-

tamment les pays touchés et le Secrétariat de l’OMS à mettre davantage

de moyens en œuvre pour combattre ces affections. En outre, une ré-

solution sur la prévention et la prise en charge des malformations

congénitales, y compris la drépanocytose et les thalassémies, a été

adoptée en mai 2010 par la 63e Assemblée mondiale de la Santé.

Concrètement, l’OMS:

sensibilisera la communauté internationale à l’importance de la charge

de morbidité des hémoglobinopathies dans le monde; s’attachera à pro-

mouvoir un accès équitable aux services de santé; apportera un appui

technique aux pays pour les aider à prévenir et à prendre en charge ces

pathologies; et encouragera et facilitera la recherche en vue d’amé-

liorer la qualité de vie des malades.

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ANNONCES

REPUBLIQUE ISLAMIQUE DE MAURITANIE

MINISTERE DES FINANCES MINISTERE DU PETROLE DE L’ENERGIE ET DES MINES

CELLULE DE PILOTAGE POUR LA MISE EN ŒUVRE DU PROCESSUS DELA RESTRUCURATION DE LA SOMAGAZ

1. AVIS D’APPEL D’OFFRES INTERNATIONAL OUVERT RELATIF A LA CESSION DES ACTIONS DE L’ETAT DANS

LE CAPITAL SOCIAL DE LA SOMAGAZ

Vu la volonté de l'Etat de jouer pleinementson rôle de régulateur de la filière gaz butaneà égale distance des opérateurs du secteur,une Cellule de Pilotage (Cellule) chargée dela conception et du suivi du processus de dés-engagement de l'Etat du Capital de la SociétéMauritanienne de Gaz (SOMA GAZ) a étécréée par arrêté conjoint n°0689/MF/MPEMdu 14 mai 2013.

Le désengagement de l'Etat du capital socialde la SOMAGAZ s'inscrit dans le cadred'une réforme structurelle du secteur aval deshydrocarbures visant à complètement libéra-liser la filière gaz butane conformément àl'esprit de l'ordonnance 2002-005 du 28 mars2002 à travers l'émergence d'opérateurs ca-pables d'assurer, d'une manière pérenne sousle contrôle des organes compétents de l'Etat,l'approvisionnement du pays en gaz butane.A cet effet, la Cellule lance le présent Appeld'Offres international ouvert pour la sélectiond'un acquéreur de la totalité des actions del'Etat dans le capital social de la SOMAGAZ.

Ainsi, la Cellule invite, par le présent avisd'Appel d'Offres, les personnes morales dé-sirant soumissionner et qui répondent auxcritères d'éligibilité définis à présenter leursoffres, à cet effet.

Le Dossier d'Appel d'Offres pourra être ob-

tenu par les sociétés intéressées, à compterdu 12 février 2014, sur demande écrite àl'adresse suivante:

Secrétariat de la Cellule de Pilotage de la Re-structuration de la SOMAGAZ, au siège duMinistère du Pétrole, de l'Energie et desMines Téléphone: +222 22680058, E-mail :[email protected]

Le dossier d'appel d'offres sera remis au can-didat après présentation d'un reçu de paie-ment d'un montant non remboursable d'unmillion (1. 000. 000) d'ouguiya dans lecompte de la Direction Générale des Hydro-carbures ouvert au Trésor Public mauritaniensous le n° 3001199 et intitulé: Fonds d'appuiaux hydrocarbures raffinés.

Les offres des soumissionnaires doivent par-venir au Secrétariat de la Cellule au plus tardle dimanche 30 mars 2014 à 10 heures TU.

Les plis seront ouverts par la cellule en pré-sence des soumissionnaires qui le souhaitentles mêmes date et heure que dessus dans lasalle de réunion du Ministère du Pétrole, del'Energie et des Mines.

Le président de la Cellule Cheikh Ould Sid’Ahmed

MINISTERE DU PETROLE, DE L’ENERGIE ET DES MINESSOCIETE MAURITANIENNE D’ELECTRICITE (SOMELEC)

AVIS D'APPEL D'OFFRES INTERNATIONAL

Projet de développement du système d’évacuation d’énergie du parc de production

de la ville de Nouakchott 1- Le Gouvernement de la République Islamiquede Mauritanie a obtenu un financement du FondsArabe de Développement Economique et Socialet se propose d’en utiliser une partie pour couvrirles coûts des prestations et travaux du projet dedéveloppement du système d’évacuation d’éner-gie du parc de production de la ville de Nouak-chott, objet du présent appel d’offres. 2- La Société Mauritanienne d'Electricité (SO-MELEC), société nationale à capitaux publics dedroit mauritanien dont le siège social est sis 47,Avenue de l’Indépendance à Nouakchott, lanceun appel d'offres international ouvert pour la réa-lisation « clés en mains » du projet de dévelop-pement du système d’évacuation d’énergie duparc de production de la ville de Nouakchott.3- Par le présent avis, la commission des marchésd’investissements de la SOMELEC invite les en-treprises et groupements d’entreprises éligiblesaux financements du Fonds Arabe de Dévelop-pement Economique et ayant les qualificationsrequises à soumettre leurs offres techniques et fi-nancières en vue de l’exécution des prestations ettravaux projet de développement du systèmed’évacuation d’énergie du parc de production dela ville de Nouakchott. 4- Les candidats intéressés par le présent avisd'appel d'offres et répondant aux critères d’éligi-bilité définis dans les « Instructions aux Soumis-sionnaires », peuvent obtenir des éclaircissementset des informations complémentaires auprès de :

Monsieur le Directeur Général de la SOMELEC47, Avenue de l’Indépendance

BP 355 – NouakchottRépublique Islamique de Mauritanie

Email : [email protected]élécopie : + (222) 45 25 39 95

5- Les candidats intéressés par le présent avisd'appel d'offres et répondant aux critères d’éligi-bilité, peuvent obtenir le Dossier d'Appel d'Of-fres en langue française en formulant une

demande écrite soit auprès de la SOMELEC àl’adresse indiquée au point 4 ci-dessus, soit au-près du consultant à l’adresse ci-après : FichtnerSarweystrasse 3 ● 70191 StuttgartBoîte postale 10 14 54 ● 70013 StuttgartAllemagneE-mail : [email protected]élécopie :+49 711 8995-459Et ce contre un paiement non remboursable parvirement bancaire de 2000 Euros ou 800.000 ou-guiyas (MRO).Seules les offres accompagnées d’un reçu d’ac-quittement de ce montant seront évaluées.6- Les soumissions doivent être rédigées enlangue française et établies conformément audossier d’appel d’offres et devront parvenir auplus tard le dimanche 23 mars 2014 à 10 h 00 TUà l’adresse suivante :

Monsieur le Président de la commission desmarchés d’investissements

SOMELEC47, Avenue de l'Indépendance

B.P.355Nouakchott (Mauritanie)

Les plis seront ouverts le même jour à10h30 TU à la même adresse en séance publiquede la commission des marchés d’investissementset en présence des soumissionnaires qui le sou-haitent. 7- Les offres doivent être accompagnées d’unegarantie de soumission d’un montant de deuxcent vingt mille euros (220 000 euros). 8- Les soumissionnaires resteront engagés parleurs offres pendant un délai de 120 jours à comp-ter de la date limite fixée pour le dépôt des offres.Le Président de la commission des marchés

d’investissementsMohamed OULD BILAL

MINISTERE DE L'HYDRAULIQUE ET DE L'ASSAINISSEMENT DIRECTION DE L'HYDRAULIQUE

Appel d’Offres n°: 001 /CPMSSBIE/DH/2014 Date: février 2014

Avis d'Appel d'Offres National

1. Dans le cadre du budget d’investissement(BI 2014), le ministère de l’Hydraulique etde l'Assainissement réserve une partie de cebudget pour effectuer des paiements au titredu marché en objet: Fourniture et installationdes bassins en résine.

2. La Direction de l'Hydraulique, agissant enqualité de maître d'œuvre, sollicite des of-fres sous pli fermé de la part des candidatséligibles et répondant aux qualifications re-quises pour la fourniture et l'installation desbassins en résine. La durée du marché, qui sera à commande,est d'une année pour la fourniture et l'instal-lation des bassins en résines posés sur desporteuses en béton armé.

3. La passation du marché sera conduite parAppel d’Offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics et ouvert à tousles candidats éligibles.

4. Les candidats intéressés peuvent obtenirdes informations auprès de la Direction de l’Hydraulique et prendre connaissance desdocuments d'Appel d’Offres à l’adresse men-tionnée ci-après: Direction de l’Hydraulique, avenue GamalAbdel Nasser. BP : 4913 Nouakchott Mauri-tanie de 9 heures 00 à 16 heures

5. Les candidats intéressés peuvent obtenirun dossier d'Appel d’Offres complet en for-

mulant une demande écrite à l'adresse men-tionnée ci-après: Direction de l'Hydraulique, avenue GamalAbdel Nasser, BP: 4913 Nouakchott Mauri-tanie contre un paiement non remboursableau Trésor Public exclusivement, de 20 000Ouguiyas.

6. Les offres devront être soumises à l'adresseci-après :Commission de Passation des Marchés desSecteurs des Services de Base et Industries Extractives (CPMSSBI E), Rue 23-015, ZoneRésidentielle D, lot n° 14 Ksar- Nouakchott- Mauritanie, E-mail: cpmssbie @gmail.comau plus tard le : 16/03/2014 à 12h 00 mn. Les offres, remises en retard, ne seront pasacceptées. Les offres seront ouvertes en présence des re-présentants des candidats présents à l'adresseci- après: Commission de Passation des Mar-chés des Secteurs des Services de Base et In-dustries Extractives (CPMSSBIE), Rue23-015, Zone Résidentielle D, lot n° l4 Ksar-Nouakchott-Mauritanie le: 16/0312014 à12h15mn. Les offres doivent comprendre une garantiede soumission d'un montant d' n Million Cent Mille (1.00 000) Ouguiyas Les offres devrontdemeurer valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de dépôt.

Le Directeur de l'Hydraulique Mohamed El Moctar MOHAMED TALEB

MINISTERE DE L'HYDRAULIQUE ET DE L'ASSAINISSEMENT DIRECTION DE L'HYDRAULIQUE

Appel d’Offres n°: 002 /CPMSSBIE/DH/2014 Date: Janvier 2014

Avis d'Appel d'Offres National

1. Dans le cadre du budget d’investisse-ments (BI 2014), le ministère de l’Hy-draulique et de l'Assainissement réserveune partie de ce budget pour effectuer despaiements au titre du marché en objet :fourniture et installation de 60 (soixante)équi- pements solaires; 2. La Direction de l'Hydraulique, agissanten qualité de maître d'œuvre, sollicite desoffres sous pli fermé de la part des candi-dats éligibles et répondant aux qualifica-tions requises pour la fourniture etl'installation de 60 (soixante) systèmes depompage photovoltaïque. Chaque système de pompage photovol-taïque comportera les éléments voire leDAO. La durée du marché, qui sera à commande,est d'un mois pour la fourniture et l'instal-lation de 60 (soixante) systèmes de pom-page photovoltaïque 3. La passation du marché sera conduitepar Appel d’offres ouvert tel que définidans le Code des marchés publics et ouvertà tous les candidats éligibles. 4. Les candidats intéressés peuvent obte-nir des informations auprès de la Directionde l'Hydraulique et prendre connaissancedes documents d'Appel d’offres àl'adresse:

Direction de l’Hydraulique, avenue GamalAbdel Nasser, BP : 4913 Nouakchott Mau-ritanie de 9 heures 00 à 16 heures 5. Les candidats intéressés peuvent obte-nir un dossier d'Appel d’offres complet en

formulant une demande écrite à l'adressementionnée ci-après: Direction de l’Hydraulique, avenue GamalAbdel Nasser. BP: 4913 Nouakchott Mau-ritanie contre un paiement non remboursa-ble au Trésor Public exclusivement, de 20000 Ouguiyas. 6. Les offres devront être soumises àl'adresse ci-après: Commission de Passation des Marchés desSecteurs des Services de Base et Industries Extractives (CPMSSBIE), Rue 23-015,Zone Résidentielle D, lot n° 14 Ksar-Nouakchott- Mauritanie, E-mail: [email protected] au plus tard le : 17/03/2014 à12h00n. Les offres remises en retard ne seront pasacceptées. Les offres seront ouvertes en présence desreprésentants des candidats présents àl'adresse ci-après : Commission de Passa-tion des Marchés des Secteurs des Servicesde Base et Industries Extractives(CPMSSBIE), Rue 23-015, Zone Résiden-tielle D, lot n° l4 Ksar- Nouakchott- Mau-ritanie le 17/03/2014 à 12h15mn. Les offres doivent comprendre une garan-tie de soumission d'un montant d' un Mil-lion Cent Mille (1100 000) Ouguiyas. Lesoffres devront demeurer valides pendantune durée de 90 jours à compter de la datelimite de dépôt.

Le Directeur de' l'Hydraulique Mohamed El Moctar MOAMED TALEB

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SOCIETE NATIONALE INDUSTRIELLE ET MINIERE

Avis de recrutement d’une assistante de direction

La SNIM cherche à recruter une assistante de direc-tion expérimentée. Les conditions de recevabilité descandidatures sont :

• Etre de nationalité Mauritanienne • Avoir un diplôme de Bac+3 ou Bac+une expériencede 5 ans dans l’une des spécialités : administration documentaliste, archiviste• Avoir un âge compris entre de 25 et 35 ans • Maîtriser l’Arabe, le Français et l’Anglais (lire etécrire) • Maîtriser les outils bureautiques (suite Microsoft of-fice) • Justifier d’une expérience d’assistante de directiond’au moins 2 ans pour les titulaires de Bac+3 ou d’aumoins 5 ans pour les titulaires de Bac. COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE:- Un CV détaillé

- Une lettre de motivation- Une copie légalisée des diplômes - Un extrait du registre des naissances- Une copie légalisée de la nationalité- Quatre photos- Un casier judiciaire vierge datant de mois de 3 mois- Attestations originales justifiant de l’expérience

DEPOT DE CANDIDATURESLes dossiers de candidatures peuvent être déposés auDépartement Prévisionnel des Ressources Humaines,dans les locaux du Centre de Formation Profession-nelle de la SNIM à Nouadhibou, jusqu’au 6 février2014 à 15h00.

Les tests seront organisés à Nouadhibou à une date quisera fixée par voie de communiqué à l'issue de la sé-lection des dossiers.

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ANNONCES

AVIS INTERNATIONAL A MANIFESTATION D’INTERET

OBJET : GESTION DU NOUVEL HÔPITAL INTERNATIONAL DE NOUADHIBOU

1. La loi n°2013-001 portant création de la Zone Franche deNouadhibou a été promulguée en Janvier 2013. Cette ZoneFranche est administrée par l’Autorité de Nouadhibou ZoneFranche (AN-ZF) qui est une personne morale de droit pu-blic dotée d’une autonomie financière et dont l’organisationet le fonctionnement sont régis par le décret n° 2013-019 du18/02/2013.

2. L’AN-ZF est chargée de promouvoir le développementd’activités économiques prioritaires à l’intérieur de la ZoneFranche ; à cet effet, des zones de développement affectées àla création d’activités productives et de fonctions support, ycompris le domaine de la santé, seront mises en place.

3. Les informations d’ordre général relatives à l’AN-ZF sontdisponibles sur son site Web : www.ndbfreezone.mr.

4. Le présent avis s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvredu Plan de Développement Pluriannuel de l’AN-ZF notam-ment l’offre aux usagers des services de santé et de prise encharge médicale répondant aux meilleurs standards interna-tionaux.

5. Cet avis a pour objet la présélection d’un opérateur hospi-talier international spécialisé pour prendre en charge la ges-tion du nouvel Hôpital de Nouadhibou, en cours deconstruction et dont la fin des travaux est prévue le 9 Janvier2015.

6.Cet hôpital de 250 lits, construit sur une superficie de 81000 m2, s’étend sur 23000 m2 de surface bâtie, et comprenddes services conçus sous forme de pavillons séparés à rdcsimple ou avec étage, 8800 m2 de voie bitumée, 6400 m2d’allées et trottoirs, 4200 m2 d’allées couvertes en pergola et10 000 m2 d’espaces verts. Il est doté des services suivants :(i) Consultation (ophtalmologie, ORL, stomatologie, cardio-

logie, dermatologie, maladies internes), (ii) Infectiologie, (iii)Gynécologie, (iv) Pédiatrie, (v) Urgences, (vi) Réanimation,(vii) Imagerie médicale, (viii) Laboratoire, (ix) Banque desang, (x) Hémodialyse, (xi) Blocs opératoires, (xii) Hospita-lisation médecine, (xiii) Hospitalisation chirurgicale, (xiv)Pharmacie, (xv) Annexes (cuisine, buanderies, morgue, ate-lier maintenance et approvisionnement) (xvi) Service des en-trées et (xvii) Bloc administratif. Cette nouvelle structure seveut une institution hospitalière répondant aux standards in-ternationalement reconnus.

7. L’opérateur sélectionné bénéficie, au titre des activités réa-lisées à l'intérieur de la Zone Franche, des avantages confé-rés par la loi portant création de la Zone Franche enparticulier d'un régime fiscal, douanier et de change spéci-fiques.

8. Au terme de la présente présélection, l’AN-ZF se proposede déléguer la gestion de l’hôpital à un opérateur ayant descompétences et expériences avérées dans le domaine de lagestion des hôpitaux et disposant d’une surface financièreconfortable.

9. Critères de sélection des opérateurs : Expérience générale : 40%Expérience spécifique : 60 %

10. L’opérateur retenu s’engagera à fournir des prestationshospitalières de qualité conformes aux normes internationa-lement certifiées.

11. Les candidats justifiant de compétences, savoir faire etexpériences requis dans le domaine de la gestion des hôpi-taux, objet du présent avis, sont invités à faire parvenir leursmanifestations d’intérêt comprenant les documents suivants:• Une lettre de manifestation d’intérêt ;• Une présentation du candidat détaillant toutes informationsutiles, justifiant ses capacités scientifiques, techniques et fi-nancières en matière de gestion d’hôpitaux.

12. Pour toutes informations complémentaires, les candidatspeuvent s’adresser à M. Le Président de la Commission dePassation des Marchés et Conventions de l’AN-ZFTél : (+222) 45 74 41 67 ; GSM : (+222)22 66 62 01 ;Courriel : [email protected]

13. La manifestation d’intérêt ne doit renfermer aucune offretechnique et/ou financière.

14. Les manifestations d’intérêt doivent parvenir sous plisfermés en quatre exemplaires dont un original marquécomme tel et trois copies, adressés à M. Le Président de laCommission de Passation des Marchés et Conventions del’AN-ZF, P5 – 485 à 488

Nouadhibou – MauritanieTél : +222 45 74 41 67.

au plus tard le lundi 20 Mars 2014 à 12h TU.Les plis porteront les mentions « Manifestation d’intérêt pourla Gestion de l’Hôpital de Nouadhibou » ainsi que « à n’ou-vrir qu’en séance d’ouverture ».

15. Le présent avis est valable pour une durée de quarante-cinq jours (45) jours à compter de sa publication sur le siteweb de l’AN-ZF www.ndbfreezone.mr. Le présent avis seraégalement diffusé par voies de presse nationale et internatio-nale.

16. Les candidats ayant manifesté leur intérêt seront infor-més de la suite donnée à leur proposition quinze (15) jours àcompter de la date de clôture mentionnée au n° 14. Les can-didats retenus à l’issue de la procédure d’examen des mani-festations d’intérêt recevront une notification pour la suite dela procédure de sélection.

KELLY OUMAR SADA Président de la Commission de Passation

des Marchés et Conventions

République Islamique de MauritanieHonneur – Fraternité – Justice

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUEAutorité de la Zone Franche de Nouadhibou

AGENCE DE Promotion de L’Acces Universel aux Services B.P. 5566, 64, rue 23-002, Ksar, Nouakchott, Mauritanie Tel: +22245240999 Et Fax: +222

45240998 45240997 Email: [email protected] Web : www.acces.mr

AVIS D'APPEL D'OFFRES

Date: 10/02/2014 Appel d'offres N' 2/F/2014

Objet du marché

L'Agence de Promotion de l'Accès Universel aux Ser-vices invite les entreprises nationales et étrangèresremplissant les conditions précisées dans le dossierd'Appel d'Offres à prendre part au présent appel d'offrespour la fourniture et la livraison au parc de l'ONSER àNouakchott des équipements d'exhaure thermiquesuivants:

Le Financement:

Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie amobilisé le financement nécessaire pour la fourniture et la li-vraison des équipements d'exhaure thermique pour le comptede l'ONSER.L'Agence de Promotion de l'Accès Universel aux Services estchargée de la mise en œuvre de ce programme.

Le Type d'appel d'offre:

Le présent Appel d'Offres est ouvert a égalité de conditionsaux entreprises en règles avec la réglementation mauritanienne.

La Qualification des candidats:

Toutes les entreprises nationales ou étrangères remplissant lesconditions précisées dans le dossier d'Appel d’Offres peuventconcourir au présent appel d'offres.L'Agence se réserve toutefois, le droit d'exclure les entreprisesdont la défaillance a été établie dans le cadre de l'exécution demarchés antérieurs.

Le Lieu de consultation de l'appel d'offre:

Les soumissionnaires intéressés à concourir peuvent consulterle Dossier d'Appel d'Offres sur le site de l'agence(www.acces.mr). L’examiner et obtenir des informations sup-plémentaires au Département Hydraulique de l'Agence de Pro-motion de l'Accès Universel aux Services.La validité des Offres:Les offres devront être valides pour une période de 90 jours a

compter de la date limite de dépot de celles-ci et devront êtreaccompagnées d'une garantie de soumission de 1 350 000 UMainsi que du quitus d'achat du DAO.NB : Toute offre, qui ne présentera pas de Garantie de Sou-mission conforme au modèle joint dans le DAO en annexe,sera rejeté.

Les Conditions d'acquisition du DAO:

Les enveloppes extérieures doivent obligatoirement porter letitre de l'Appel d'Offres « la fourniture et la livraison au parcde l 'ONSER 0 Nouakchott des équipements d'exhaure ther-mique» Et porter la mention:«À n'ouvrir qu'en séance d'ouverture des plis».Le dossier d'Appel d'Offres peut être acheté, pendant les heuresouvrables au siège de l'Agence, contre le paiement d'un mon-tant non remboursable de 50 000 UM, à partir du 12/02/2014.Le paiement de ce montant se fera uniquement par chèque cer-tifié, au nom de l'Agence de Promotion de l'Accès Universelaux Services (APAUS).Le Lieu, la date et les heures limites de dépôts et d'ouverturedes offres:Les offres devront être déposées au plus tard le mercredi 12Mars 2014 à 12h GMT au secrétariat du Directeur Général.L'ouverture des offres se fera en séance publique de la Com-mission des Marchés de l'APAUS le Mercredi 12 Mars 2014 à12h15 GMT en présence des représentants des soumission-naires qui souhaitent y assister, a la salle de réunion du siègede l'Agence.

Le Directeur Général Sidi Oiud Mayouf

Page 12: orizons N° 6196 - filefr.ami.mrfilefr.ami.mr/pdf/orizons N° 6196.pdf · (CNSS) informe l'ensemble ... la population réside sur les rives des deux fleuves du Niger et du Sénégal.

Page 12HORIZONS N° 6196 DU DIMANCHE 16 FEVRIER 2014

SP RTSSidi - Brahim dit Dieng

.Championnat D I / 2013-2014

ADK Moderne – Asc Snim : 1-1La 9ème journée du championnatnational de première division, saisonsportive 2013-2014, s’est jouée ven-dredi et samedi à l’Office du Com-plexe Olympique et dans la ville deKaédi, capitale régionale de la wi-laya du Gorgol.Vendredi après midi, deux matchsétaient au programme à l’Office duComplexe Olympique.En première heure, l’Acs Ksar areçu le Nadi Sporting du Trarza.Cette rencontre a été remportée parl’Acs Ksar qui est en pleine forme,en cette fin de saison. Cependant, leNadi Sporting Trarza, qui n’a puconsolider son gain, doit œuvrerpour éviter d’être rétrogradé endeuxième division. Pour le moment,il est au bas de la liste de sa poule etne semble pas innover pour finir enbeauté.En deuxième heure, l’Asc ZemZemétait aux prises avec l’Asc Kédia deZouérate. Le club de Teyarett étaitplus déterminé puisqu’au coup desifflet final, il s’est imposé par 4 butsà 2.Le seul match de la 9ème journée etjoué hors de Nouakchott a opposé

l’ADK Moderne de Kaédi à l’AscSnim. Le score final est de 1 but par-tout. C’est un bon début du nouveaucoach du club, Maoula Traoré quidirige la formation gorgoloise.Pour essayer de rattraper le tempsperdu ce nouveau coach doit tra-vailler dur. Hier samedi à l’Office du ComplexeOlympique, l’Asc Armée nationale,première de sa poule, a fait un nul

vierge avec l’Asc Tidjikja.En raison du déplacement du FCNouadhibou qui jouera cet après-midi, en Guinée Conakry, contre leclub Horoya, le match qui devait op-poser le FC NDB et l’Asc Guemelest reporté pour être joué le jeudiprochain, 20 février 2014 à partir de16 heures.

S-Brahim

Ils sont sept. Sept clubs dont le PSG,l'OM et Bordeaux, à s'opposer etcontester farouchement l'accordsigné entre la Ligue et Monaco au-torisant ce dernier, contre 50 M€ àgarder son siège en principauté etl'exonérant par conséquence d'im-pôt. Le président Thiriez qui croyaitavoir trouvé la solution idoine n'apas fini de se faire des cheveuxblancs...ASMASMÇa y est. C'est décidé. Sept clubs deLigue 1 et non des moindres mon-tent au front, et ne comptent pas selaisser imposer le deal voté pourtantpar le CA de la Ligue. Au terme decet accord, l'ASM s'engageait à ver-ser en deux fois 50 M€ à la Liguepour compenser ses avantages fis-caux et sociaux. Thiriez contraire-ment à son homologue Le Graet à laFFF pensait avoir trouvé la martin-gale idéale pour se sauver de l'im-broglio monégasque. Pour les septmercenaires avec les présidents La-brune et Triaud à leur tête le compten'y ait pas. L'ASM en clair ne paiepas assez. Le président de Lorient

estime même que dans cette affairela Ligue et les clubs professionnelsperdraient de 50 à 60 M€ par an.Une paille. Ces clubs estimentqu'avant le vote les clubs votantsn'ont pas été suffisamment consul-tés.Frédéric Thiriez qui a beaucoupœuvré sur ce dossier est furieux: "Ils'agit là d'une mise en cause inac-ceptable de l'intégrité du bureau, duCA, et de son président. En vérité, jeconstate avec tristesse que les motifsde contestation sont en fait purementfinanciers. Ce qu'ils veulent en se-mant le désordre et la confusion,c'est faire pression avant la discus-sion sur la répartition des fonds ver-sés par Monaco afin d'être favoriséau détriment des autres clubs. Cetteposition mercantile et irresponsablene pourra empêcher l'applicationd'un accord dans lequel la Ligue estdorénavant pleinement engagéeavec l'appui d'une forte majorité desélus, l'avis favorable du président dela FFF, et qui a été approuvé à la foispar les pouvoirs publics et la princi-

pauté de Monaco".En fait le président de laLigue s'estime victimed'un coup de jarnac.Et çay ressemble fortement.Le Président Le Graet setient isolé du dossier de-puis son échec de conci-liation l'an dernier et laproposition avortée quiavait été faite à l'ASM deverser une indemnisationde 200M€ pour pouvoirgarder son siège en Prin-cipauté. Toutefois enaparté, il n'hésite pas àdire que l'accord n'est pasproportionné et pas suffi-sant d'un point de vue nu-méraire.

Jean Louis Triaud, le président bor-delais est lui plus tranché. Pour luile deal ASM-LFP est un cadeau faitau président Rybolovlev. "l'ASMéconomise chaque année environ 50M€ sur sa masse salariale grâce à sesdivers avantages fiscaux, et le cham-pionnat est donc déséquilibré.".Côté PSG il semblerait que la pré-sence des parisiens dans le camp descontestataires soit liée à la rivalitééconomique et sportive avec l'ASM.Tout ce qui va à l'encontre de Mo-naco est bon au PSG. Ça a le mérited'être clair.Quel va être alors l'issu de cettefronde ouverte ? Il va tout d'abordfalloir vérifier si la décision duConseil du 23 janvier dernier est va-lide ou pas. Cela sera fait devant leConseil d'état ou une juridiction ad-ministrative. Pour les sept merce-naires il ne s'agit pas d'une questiond'argent mais d'éthique. On veutbien les croire mais il ne faut quandmême pas nous prendre pour des im-béciles.

FootballMonaco et les sept mercenaires

Athlétisme

Démarrage hier du marathon

international de NouadhibouLa 4ème édition e marathon inter-national de Nouadhibou a été lan-cée samedi avec la participation de2000 athlètes dont des représen-tants des pays africains et euro-péens.La compétition, dont le coup d'en-voi a été donné par le Wali Mou-çaid, par intérim Wali deDakhlet-Nouadhibou, M. Moha-med Ould El Moustapha, couvredes trajectoires à des catégoriesdifférentes allant de 20km, de10km et 05 km. Cette dernière ca-tégorie concerne les écoliers, leshandicapés et les diabétiques.

Interrogé par le correspondant del'AMI, le superviseur de la compé-tition, M. Mohamed Haidra, a pré-cisé que le marathon s'inscrit dansle cadre de la promotion de l'athlé-tisme en Mauritanie, conformé-ment aux orientations du Présidentde la République, Monsieur Moha-med Ould Abdel Aziz.M. Haidra a, aussi, remercié les au-torités administratives et sécuri-taires de Nouadhibou et certainesinstitutions nationales et étrangèrespour leur contribution aux succèsdu marathon au terme duquel desprix seront remis aux lauréats

NBATP perpétue la tradition

Comme tous les ans, il y aura unjoueur des Spurs au All Star Game.En l’occurrence, Tony Parker repré-sentera la franchise texane, lui quifêtera sa sixième sélection parmi lesétoiles. Il perpétue ainsi une tradi-tion qui dure depuis plus de 15 ans àSan Antonio.Certes, Tony Parker arrive sur les ro-tules à La Nouvelle Orléans. Entredes douleurs au dos, la fatigue accu-mulée depuis l'été dernier en Bleu etdivers «bobos» à droite et à gauche,le meneur des Spurs n'est pas au topphysiquement. Il a récemment man-qué plusieurs matches, sur forfait ouparce que Gregg Popovich l'avaitlaissé au repos. TP avait d'ailleursavoué qu'il était épuisé et qu'il necracherait pas sur des jours off cesdernières semaines. Mais avec lesnombreuses blessures au sein de soneffectif, Pop a repoussé l'échéancejusqu'au bout.En attendant, Parker fait une saisonde All Star au sein d'une équipe quilutte pour la première place de laConférence Ouest. Quoique, leThunder de Kevin Durant, sur uneautre planète cette saison, sembleavoir pris une sérieuse option surcette position au sommet du classe-ment ces derniers temps... Toujoursest-il que les coaches ont offert ànotre Tony Parker national unesixième sélection pour le All StarGame, et ce n'est que justice."Je suis heureux pour les Spurs. Çapermet de garder la série en vie. Évi-demment, je remercie mes coéqui-piers. On ne peut pas faire ça toutseul. C'est un grand honneur d'êtreun All Star", déclarait-il à la presseUS quelques heures après l'annoncede sa sélection. De quelle sérieparle-t-il ? San Antonio a placé aumoins l'un de ses joueurs au All StarGame lors des 16 dernières saisons.Il y avait en outre un joueur de lafranchise texane à l'occasion de 35de ses 38 saisons en NBA, en sa-chant que le ASG 1999 avant été an-nulé pour cause de lock-out. Après George "Iceman" Gervin ouencore l'Amiral David Robinson,c'est Tim Duncan qui s'y est collébien souvent ces dernières années.Sélectionné à 14 reprises pour leMatch des Étoiles, un chiffre que

seuls quatre joueurs ont dépassédans l'histoire de la Ligue, "The BigFundamental" n'a manqué la fêtequ'à deux occasions seulement.Pourquoi n'a-t-il pas hérité d'un 15ecarton d'invitation cette saison ? Cen'est en tout cas pas en raison de per-formances moyennes ou médiocre,loin s'en faut. S'il se défend d'avoirété affecté par cette non-sélection,Duncan a bizarrement sensiblementfait grimper ses moyennes, quiétaient déjà très respectables, dansles matches qui ont suivi l'annoncede la liste des remplaçants retenuspour le All Star Game. Une sorte deréponse déguisée pour TD, qui n'ajamais eu l'habitude de dévoiler sessentiments dans la presse ? C'estbien possible...Toujours est-il que l'intéressé auraitsans doute mérité d'être de la par-tie... si Dwight Howard, LaMarcusAldridge, Dirk Nowitzki et AnthonyDavis, sélectionné suite au forfait deKobe Bryant, ne méritaient pas aumoins autant. "Si Tim méritait aussi? Oui, mais comme beaucoup d'au-tres joueurs. On pourrait faire deuxéquipes à l'Ouest, et la deuxièmepourrait peut-être battre la sélectionde l'Est (rires) ! J'exagère, maisl'Ouest, c'est très dense. Il y a telle-ment d'excellents joueurs... C'estd'autant plus valorisant d'être sélec-tionné dans ces conditions", analyseTony Parker, étoile parmi les étoilespour la première fois en 2006 etpour la troisième année consécutive.TP a également été retenu, toujourspar les coaches, en 2007 et 2009.Une chose est sûre : la présencequasi perpétuelle de San Antonio auAll Star Game symbolise la réussitede cette franchise unique dans lepaysage de la Ligue. Un club à taillehumaine, qui s'appuie sur un certainesprit de famille et qui mise sur la fi-délité de ses cadres. En l’occur-rence, Tim Duncan, Manu Ginobiliet Tony Parker, qui ont tour à tourété le go-to-guy. Si San Antonio est,aujourd'hui, l'équipe de Tony Parker,c'est surtout celle de Gregg Popo-vich, aux commandes depuis 1996en tant que coach après avoir été as-sistant de Larry Brown puis GeneralManager à Alamo City (avec un brefintermède en tant qu'assistant .