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Quotidien national d’informations - édité par l’agence mauritanienne d’information - N° 6317 DU DIMANCHE 10 AOUT 2014 PRIX : 100 UM

Déforestation

Un

véritable

désastreLire page 6

PLUVIOMETRIEPrécipitations sur

plusieurs localités

du territoire

national

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Le Président de la République, Pré-sident de l'Union Africaine, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, aregagné Nouakchott, jeudi après-midi, en provenance de WashingtonDC après avoir participé aux travaux

du 1er sommet afro-américain.Le Président de la République a étéaccueilli l'aéroport par le Premierministre, Dr. Moulaye Ould Moha-med Laghdaf, des membres du gou-vernement, du directeur adjoint de

cabinet du Président de la Répu-blique, du chef d'Etat major particu-lier du Président de la République,du wali et de la présidente de laCommunauté urbaine de Nouak-chott. Lire page 3

JUSTICEActiver l'assistance judiciaire

Les travaux d'un atelier de sensibilisation sur les moyens susceptibles d'ac-tiver l'assistance judiciaire en Mauritanie, organisé par le ministère de laJustice en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Dé-veloppement (PNUD), ont démarré, jeudi à Nouakchott.

L'atelier, qui dure 2 jours, vise à faire le point sur la réalité de l'assistancejudiciaire dans notre pays, déterminer et diagnostiquer ses contraintes, afinde suggérer les solutions susceptibles de la maintenir et de l'activer davan-tage. Dans un mot prononcé pour l'occasion, le ministre de la Justice, M.Sidi Ould Zéine, a indiqué que le département de la justice œuvre pour res-tituer et faciliter les mécanismes d'accès à la justice. C'est ainsi que cet ate-lier a été organisé dans le but d'activer le système de l'assistance judiciairedans notre pays, de manière à garantir aux franges vulnérables et aux han-dicapés l'accomplissement de leurs droits, à l'instar des autres franges de lasociété. Lire page 3

Le ministre de l'Education nationale appelle

à la préservation du manuel scolaire

Le ministre de l'Education nationale, M. Bâ Ousmane, a appelé, jeudi, aucours d'une visite effectuée à l’Institut pédagogique national (IPN), les res-ponsables de cette structure à la préservation du manuel scolaire, en tantque reflet parmi d'autres de la souveraineté nationale.L'IPN est chargé de l'élaboration du manuel scolaire, depuis sa conceptionjusqu'à sa distribution, en passant par son édition ainsi que de la formationcontinue des fonctionnaires du secteur dans le domaine des approches pé-dagogiques modernes, des relais pédagogiques et de l'évaluation. L'Institutdispose de 13 représentations dans les wilayas du pays chargées de l'exé-cution des mêmes prestations réalisées par l'administration centrale àNouakchott. Lire page 3

M’BOUTLancement de la campagne nationale

de lutte contre le paludisme Lire page 4

Les ministres du Développement rural

et de la Culture visitent le laboratoire

de patho-biotechnologie du palmier

dattier Lire page 4

ATARLancement de la 5ème édition du festival des dattes

Le ministre du Développementrural, M. Brahim Ould M'BareckOuld Mohamed El Moktar, a super-

visé, jeudi soir, à Atar (Adrar), la5ème édition du festival des dattes.Le ministre a, dans son mot pour la

circonstance, souligné que ce festi-val coïncide avec le début du secondmandat du Président de la Répu-blique, Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, porteur d'un programmeprometteur pour le processus de dé-veloppement de notre pays et ce,dans tous les domaines.Dans lemême cadre, la ministre de la Cul-ture, de la Jeunesse et des Sports,Mme Fatma Vall Mint Soueinae asupervisé vendredi à Kseir Torchanerelevant de la commune de Tawaz(Adrar) le démarrage de la session"Guetna" de tir à la cible organiséepar l'Uion mauritanienne de Tir à laCible en marge de ce festival.

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La première unité de la police mauritanienne

en route pour la Côte d'IvoireLa première unité de la police mauritanienne constituéepour opérer en Côte d'Ivoire a quitté Nouakchott ven-dredi pour la ville de Bouaké, deuxième grande villeivoirienne au plan démographique afin de prendre part àla force de maintien de la paix en Afrique sous l'égide del'ONU.L'unité, qui a été saluée à l'aéroport par le chef d'état

major adjoint de la garde nationale colonel Khattar OuldMohamed M'Bareck, est constituée de 140 élémentsdont 11 officiers, 34 sous officiers en plus des élémentschargés de la préparation déjà en place depuis un mois.Elle est dotée des équipements militaires nécessairespour son action en Côte d'Ivoire.

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HORIZONS

HORIZONS N°6317 DU DIMANCHE 10 AOUT 2014

ANNONCES

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE PUBLICATION : Yarba Ould Sghaïr

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighali

RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Tijani Diop dit Sidi Mohamed

MISE EN PAGES ET TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

Police Secours 17Sapeurs Pompiers 18Brigade Maritime 4525 39 90Brigade Mixte 4525 25 18SOMELEC (Dépannage) 4525 23 08SNDE 4529 84 88Météo 4525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICE

Commissariat TZ - 1 4525 23 10Commissariat TZ - 2 4524 29 52Commissariat Ksar 1 4525 21 66Commissariat Ksar 2 4525 27 38Commissariat El Mina 1 4525 12 97Commissariat El Mina 2 4524 25 24Commissariat Sebkha 1 4525 38 21Commissariat Sebkha 2 4524 29 82Commissariat Riadh 1 4524 29 35Commissariat Riadh 2 4524 29 50Commissariat Arafat 1 4525 10 13Commissariat Toujounine 1 4525 29 30Commissariat Dar Naïm 1 4524 29 56Commissariat Dar Naïm 2 4524 29 53Commissariat Teyarett 1 4525 24 71Commissariat Teyarett 2 4524 29 51Commissariat Spécial Aéroport 4525 21 83Commissariat Voie publique 4525 29 65Direction Régionale de la Sûreté 4525 21 59Police Judiciaire 4525 54 49

HÔPITAUX

Centre Hospitalier National 4525 21 35Hôpital Cheikh Zayed 4529 84 98Polyclinique 4525 12 12PMI Pilote 4525 22 16PMI Ksar 4525 20 19PMI Teyarett 4525 35 94

CLINIQUES

ADRESSES UTILES

LA CNSS AU SERVICEDES ASSURES SOCIAUX

- Assurez-vous que vos employeurs vous déclarent à la CNSS

- Employeurs, s’acquitter de ses cotisations estun acte civique

- Assurez-vous que vos pièces d’Etat Civil sontissues de l’enrôlement actuel des populations

MINISTERE DE LA SANTE

AVIS DE RECRUTEMENTLe département de la Santé a l’intention de recruter pour unepériode de six mois, 18 agents retraités du secteur médicalet para médical dans le cadre de l’exécution du projet de ren-forcement du système sanitaire financé par l’Alliance Mon-diale pour la Vaccination (GAVI) . Neuf parmi ces cadresauront la charge d’assurer l’encadrement administratif et sa-nitaire tandis que les autres s’attelleront à l’offre de presta-tions sanitaires au niveau des moughataas de Oualata,Tamchakett, Boumdeid, Keur Macène, Ouad Naga, Rkiz,Ouadane, Chinguitty et Aoujeft.Le dossier de candidature est composé de:- une copie d’acte de naissance - une copie du certificat de nationalité- une copie certifiée des diplômes- 4 photos d’identité- une copie du CV- Attestation de mise à la retraite - Un certificat médical- Une demande adressée au directeur des Ressources hu-maines - Une attestation de résidence dans la moughataa ou la wi-laya à défaut d’un engagement d’y résider-Autres attestations et diplômesLa réception des dossiers se déroulera du 7 au 14 aout 2014.Pour plus d informations, les candidats doivent prendrecontact avec les directions régionales a l’Action sanitaireconcernées.


ACTUALITE

Après avoir participé au Sommet afro américain à Washington:

Le Président de la République

regagne Nouakchott

Le Président de la République, Pré-sident de l'Union Africaine, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, aregagné Nouakchott, jeudi après-midi, en provenance de WashingtonDC après avoir participé aux travauxdu 1er sommet afro-américain.Le Président de la République a étéaccueilli l'aéroport par le Premierministre, Dr. Moulaye Ould Moha-med Laghdaf, des membres du gou-vernement, du directeur adjoint decabinet du Président de la Répu-blique, du chef d'Etat major particu-lier du Président de la République,du wali et de la présidente de laCommunauté urbaine de Nouak-chott.Le chef de l'Etat était accompagné,au cours de ce voyage, par la pre-mière Dame Mariem Mint Ahmed,

dite Tekber et d'une importante dé-légation comprenant MM :- Ahmed Ould Teguedi, ministre desAffaires étrangères et de la Coopé-ration- Sidi Ould Tah, ministre des Af-faires économiques et du Dévelop-pement- Naha Mint Hamdi Ould Mouknass,ministre du Commerce, de l'Indus-trie, de l'Artisanat et du Tourisme- Ahmed Ould Bahia, directeur ducabinet du Président de la Répu-blique- Mohamed Ould Daf, président del'Autorité de la Zone Franche deNouadhibou- Mohamed Lemine Ould El Hou-ceïn, ambassadeur de la Mauritanieà Washington- Hamadi Ould Meimou, ambassa-

deur de la Mauritanie à Addis-Abeba- Ahmed Ould Bah, conseiller à laprésidence de la République- Brahim Ould Daddah, conseiller àla présidence de la République- Coumba Ba, chargée de mission àla présidence de la République- Abderrahmane Sissoko, chargé demission à la présidence de la Répu-blique- Mohamed Ishag Saad Sid Elemine,conseiller à la présidence de la Ré-publique- Sidi Salem Mohamed El Abd,chargé de mission à la présidence dela République- El Hacen Ould Ahmed, directeurgénéral du Protocole de l'Etat.

JUSTICE

Activer l'assistance judiciaire

Les travaux d'un atelier de sensibili-sation sur les moyens susceptiblesd'activer l'assistance judiciaire enMauritanie, organisé par le ministèrede la Justice en collaboration avec leProgramme des Nations Unies pourle Développement (PNUD), ont dé-marré, jeudi à Nouakchott.L'atelier, qui dure 2 jours, vise àfaire le point sur la réalité de l'assis-tance judiciaire dans notre pays, dé-terminer et diagnostiquer ses con-traintes, afin de suggérer les solu-tions susceptibles de la maintenir etde l'activer davantage.

Dans un mot prononcé pour l'occa-sion, le ministre de la Justice, M.Sidi Ould Zéine, a indiqué que le dé-partement de la justice œuvre pourrestituer et faciliter les mécanismesd'accès à la justice. C'est ainsi quecet atelier a été organisé dans le butd'activer le système de l'assistancejudiciaire dans notre pays, de ma-nière à garantir aux franges vulnéra-bles et aux handicapés l'accomplis-sement de leurs droits, à l'instar desautres franges de la société.Il a ajouté que l'activation d'un sys-tème national d'assistance judiciaire

constitue la garantie de l'applicationdes principes de protection, par lajustice, des droits des citoyens etleur égalité devant la loi. Il a ensuitefait remarquer que le justiciable in-capable de nommer un avocat pourle défendre devant la justice et celuiqui n'a pas les moyens de payer leshonoraires d'un constat, d'une ex-pertise ou d'une convocation de sonadversaire, ou toutes autre procéduredont dépend la résolution de sonconflit, doit bénéficier de l'assistancejudiciaire d'un Etat, soit disant, dedroit.Et le ministre de rappeler que laMauritanie avait adopté depuis2006, un système d'assistance judi-ciaire, décrété par l'ordonnance n°05/2006, relative à l'assistance judi-ciaire et suivie par les autres textescomportant l'organisation et la ges-tion des bureaux de l'assistance judi-ciaire, mais ces textes n'ont jamaisété activés.L'ouverture de l'atelier s'est dérouléeen présence de la ministre des Af-faires sociales, de l'Enfance et de laFamille, de la commissaire auxDroits de l’Homme, de la présidentede la Commission nationale desDroits de l’Homme et du parquetprès la Cour suprême

Le ministre de l'Education nationale appelle

à la préservation du manuel scolaire Le ministre de l'Education nationale,M. Bâ Ousmane, a appelé, jeudi, aucours d'une visite effectuée à l’Ins-titut Pédagogique National (IPN),les responsables de cette structure àla préservation du manuel scolaire,en tant que reflet parmi d'autres dela souveraineté nationale.Le ministre a indiqué que l'Etat amobilisé d'importants moyens pourl'édition du manuel scolaire ainsique pour sa distribution gratuite surtoute l'étendue du territoire national.Il a ainsi souligné l'utilité de le pré-server de toute détérioration et detout mauvais usage. M. Bâ Ous-mane a inscrit sa visite à l'IPN dansle cadre des préparatifs en courspour la prochaine rentrée scolaire etdu fait que l'Institut constitue l'undes piliers de l'action pédagogique,assumant un rôle pivot dans l'accu-mulation des connaissances.

Le ministre a appelé également lesemployés de l'établissement à fairepreuve d'assiduité et d'abnégationdans le travail ainsi que d'optimiserleur rendement. L'IPN est chargé del'élaboration du manuel scolaire, de-puis sa conception jusqu'à sa distri-bution, en passant par son éditionainsi que de la formation continuedes fonctionnaires du secteur dans ledomaine des approches pédago-giques modernes, des relais pédago-giques et de l'évaluation. L'Institutdispose de 13 représentations dansles wilayas du pays chargées del'exécution des mêmes prestationsréalisées par l'administration cen-trale à Nouakchott.Le ministre de l'Education nationaleétait accompagné au cours de cettevisite par le secrétaire général du dé-partement, M. Issa Ould Bilal et dehauts responsables du secteur

Les ministres du Développement

rural et de la Culture visitent le laboratoire

de patho-biotechnologie du palmier dattierLe ministre du Développementrural, M. Brahim Ould M'BareckOuld Mohamed El Moktar et sonhomologue de la Culture, de la Jeu-nesse et des Sports, Mme Fatma VallMint Soueinae ont, en compagnie duwali de l'Adrar, visité, vendredi, lelaboratoire de patho-biotechnologiedu palmier dattier d'Atar.Cette visite, qui a été effectuée enmarge des manifestations du festivaldes dattes d'Atar, a permis aux deuxministres de mieux connaître lesmissions dévolues à cette structurequi a pour objectif de développer laproduction phoénicicole en quantitéet en qualité.Les hôtes du laboratoire ont suivi, enoutre, des explications détailléesfournies par le coordinateur du Pro-gramme de Développement Durabledes Oasis (PDDO), M. MohamedouOuld Mohamed Laghdaf sur les ob-jectifs du laboratoire notamment enmatière de lutte contre les maladieset les déprédateurs du palmier dat-tier et au niveau des résultats des re-cherches pour la sélection dessemences et la lutte contre la coche-nille blanche ("roueimde").L'objectif essentiel étant l'améliora-tion qualitative et quantitative de laproduction du palmier dattier enmettant au service du développe-ment du secteur des oasis les résul-tats de la recherche scientifique.Il s'agit aussi de restaurer les pal-miers et de rajeunir les plantationsphoénicicoles à travers notammentla mise en place d'un programme na-tional de multiplication en masse "invitro" du palmier (en laboratoire)technique permettant à un cœur depalmier de donner des centaines deplants identiques au pied mère alorsque dans l'état naturel des choses unpalmier est censé donner entre 20 et40 plants seulement toute sa vie.A cela, s'ajoutent la vulgarisationdes techniques culturales standardsauprès des agriculteurs et la sélec-tion des bons géniteurs mâles agis-sant favorablement sur la précocitéde la maturation et la formationd'une bonne partie charnue desfruits.La délégation ministérielle a égale-ment visité l'exposition des dattesorganisée aux confins de l'unité ré-gionale du PDDO avec la participa-tion de 23 associations de gestionparticipative des oasis où elle a pusuivre un exposé complet sur les dif-

férentes étapes de la vulgarisationagricole dans le domaine phoénici-cole.Des acteurs du secteur, qui ont étéformés localement, ont pris part àcette exposition aux côtés des repré-sentants du GIE (groupement d'inté-rêt économique) qui expose sous leslogan: "production de l'Adrar".La 1ère expérience d'industrialisa-tion des dattes également exposée aété testée en Tunisie pour savoirdans quelle mesure nos dattes peu-vent être l'objet d'une conservationde longue durée.Le bilan de l'encadrement des ac-teurs oasiens dans le cadre d'asso-ciation de gestion participative etl'amélioration de la production dansle cadre de la 2ème composante duprogramme PDDO ainsi que lemicro financement en faveur desproducteurs agricoles (3ème com-posante) ont été, en outre évoqués,en plus des perspectives de promo-tion et de développement des oasissoutenues par le FADES pour unmontant de 7,9 milliards d'Ouguiya.De même, la valorisation du produità travers son traitement et sa com-mercialisation constitue un autre axedes investissements visant la phoé-niciculture.Le coordinateur du programmePDDO a aussi relevé que l'oasis deTeyaret couvrant une superficie de11 hectares, que la délégation mi-nistérielle a visitée, fait partie de 95autres couvertes par des associationsqui ont bénéficié d'activités de dé-veloppement et d'infrastructuresdans des phases précédentes du Pro-gramme.Il a noté qu'elle constitue un modèleparmi les unités d'irrigation collec-tive que le programme exécute.Cette unité, qui produit 20 mètrescubes par heure, répond aux besoinsde 20 phoéniciculteurs de cetteoasis.

HORIZONS N°N°6317 DU DIMANCHE 10 AOUT 2014

ACTUALITE

ATARLancement de la 5ème édition

du festival des dattes

Le ministre du Développementrural, M. Brahim Ould M'BareckOuld Mohamed El Moktar, a super-visé, jeudi soir, à Atar (Adrar), la5ème édition du festival des dattes.Le ministre a, dans son mot pour lacirconstance, souligné que ce festi-val coïncide avec le début du secondmandat du Président de la Répu-blique, Monsieur Mohamed OuldAbdel Aziz, porteur d'un programmeprometteur pour le processus de dé-veloppement de notre pays et ce,dans tous les domaines.M. Ould Mohamed El Moktar a rap-pelé le contexte historique, le rayon-nement culturel et civilisationel dela wilaya de l'Adrar, le rôle majeurqu'elle joue sur le plan touristiqueainsi que la place du palmier dans lepatrimoine de l'humanité.Il a ensuite passé en revue les effortsdéployés par le département du dé-veloppement rural pour améliorer laqualité de la production de dattes etsa quantité qui a passé en 2014 à 2millions 600 mille unités soit uneaugmentation annuelle de l'ordre de2,5%. De même, la productionmoyenne du palmier, ajoute-t- il, aatteint 48 kilogrammes en 2013.L'action du ministère a aussiconcerné, fait-il remarquer, la clô-ture par grillage de 35 oasis, soit unesuperficie de 5145 ha, la disponibi-lisation de l'eau d'irrigation, laconstruction de barrages, le finance-ment de 240 activités génératrices derevenus et la création de 500 em-plois permanents au niveau desoasis.Dans le domaine de l'environne-ment, le ministre a souligné que ledépartement a pu fixer 316 ha dedunes de sable mouvant, ce qui apermis de sauver des dizaines d'oasismenacées d'extinction, sans compter

les efforts consentis en matière devulgarisation agricole et de réhabili-tation du laboratoire phoénicicolesd'Atar ainsi que d'appui de 78caisses de crédit agricole. L'évène-ment était une occasion pour le mi-nistre de lancer l'ambitieux pro-gramme de développement durabledes oasis réalisé sur 5 ans en colla-boration avec le FADES pour unmontant de 7,9 milliards d'ouguiya,programme qui vise l'augmentationdes superficies aménagées à 1000ha; la création d'unités collectivesd'irrigation; la réalisation de forageset de digues; la valorisation de laproduction agricole nationale; l'ou-verture de la 1ère usine de dattes etl'encouragement de la recherche ap-pliquée en laboratoire.Le patron du département rural a in-vité tous les acteurs et élus locaux àprendre part à la renaissance du soussecteur de la phoeniciculture en fa-vorisant un partenariat efficace avecle secteur du développement ruralavant de remercier le FADES pourl'appui constant qu'il n'a cessé d'ap-porter à notre pays.A son tour, le maire de la communed'Atar, M. Sid Ahmed Ould H'Mey-med a apprécié l'intérêt particulierque le Président de la Républiqueaccorde aux oasis et les efforts duministère pour concrétiser cette at-tention, relevant que l'objectif dufestival est précisément d'accélérerle processus de développement del'économie oasienne et de promou-voir le tourisme culturel lié notam-ment au palmier dattier.La cérémonie s'est déroulée en pré-sence de la ministre de la Culture, dela Jeunesse et des Sports, du wali del'Adrar, du président de la Chambrede Commerce, d'Industrie et d'Agri-culture de Mauritanie (CCIAM), de

la directrice de l'Office National duTourisme (ONT) ainsi que de nom-breux cadres, invités et participants

La ministre de la Culture supervisela session "Guetna" du tir à la cibleDans le même cadre, la ministre dela Culture, de la Jeunesse et desSports, Mme Fatma Vall MintSoueinae a supervisé vendredi àKseir Torchane relevant de la com-mune de Tawaz (Adrar) le démar-rage de la session "Guetna" de tir àla cible organisée par l'Union mauri-tanienne de Tir à la Cible en margede la 5ème édition du festival desdattes.La ministre a souligné, dans une al-locution prononcée pour la circons-tance, l'importance de cette mani-festation au regard de ses répercus-sions positives sur l'économie lo-cale. Elle rappela la place de choixque le Président de la Républiqueaccorde au tir à la cible supervisanten personne sa session organisée àl'occasion des festivals des villesanciennes.Mme Mint Soueinae a évoqué l’im-portance de ce sport dans le patri-moine de nos ancêtres qui ontdéfendu la patrie, relevant la contri-bution de ce championnat dans la re-dynamisation du tourisme culturelavant de réaffirmer l'appui du minis-tère à l'Union pour lui permettre d'at-tendre ses objectifs.Pour sa part, M. Mohamed SalemOuld Ely Vall, président de l'Unionmauritanienne de Tir à la Cible, aindiqué que cette édition donne lieuà la participation de 52 équipes etcontribue pour 120 millions d'ou-guiya à l'économie nationale.Le porte parole de la commissiond'organisation M. Mohamed SalekOuld El Jeireb a, de son côté, mis enexergue les capacités des tireurs no-tant les réalisations accompli es dansla localité de Kseir Tourchane aucours du dernier mandat du Prési-dent de la République.Notons que la délégation ministé-rielle a visité la tente réservée à l'ex-position des différentes qualités dedattes, le laboratoire phénicicoled'Atar, les travaux de réalisation dela nouvelle maison des jeunes pourun financement de plus de 400 mil-lions d'ouguiya sur financement del'Etat.La délégation a également visitél'usine de dattes et le siège de la dé-légation régionale de la Culture, dela Jeunesse et des Sports de la wi-laya de l'Adrar.

M’BOUT:Lancement de la campagne nationale

de lutte contre le paludisme Le ministre de la Santé, M. Ahme-dou Ould Hademine Ould Jelvoune,a présidé, jeudi, au Centre de santéde M'bout, la cérémonie de lance-ment de la campagne nationale delutte contre le paludisme pour 2014sous le thème: "Investir dans l'ave-nir: Vaincre le paludisme", en pré-sence du wali du Gorgol, M.Mohamed El Moustapha Ould Mo-hamed Vall et du représentant del'OMS dans notre pays, Dr. JeanPierre Baptiste. La présente cam-pagne, qui utilisera l'information, lacommunication et l'éducation des ci-toyens sur les effets néfastes du pa-ludisme, vise aussi à renforcer lescapacités préventives, à améliorer laqualité des prestations des servicesde santé ainsi que le traitement pré-coce des malades atteints de la ma-laria. Dans son discours delancement de la campagne, le minis-tre a exprimé sa compassion et sonsoutien aux sinistrés des inondationsde juillet dernier et à travers eux auxhabitants de M'bout avant de préci-ser que le paludisme est considérécomme l'un des grands défis desanté publique dans notre payspuisqu'il constitue, a-t-il dit, la pre-mière cause de consultations sani-taires dans les wilayas du Sud et del'Est de la Mauritanie.M. Hademine Ould Jelvoune a, parla suite, indiqué que les journées na-tionales organisées par son départe-ment ont prouvé leur efficacité dansla sensibilisation des citoyens et lasociété civile sur les problèmes liésà cette maladie endémique.Il a aussi abordé les efforts entreprispar le ministère de la Santé dans lecadre de la lutte contre le paludismeavant de rappeler les instructions duPrésident de la République visant àprendre en charge tous les maladespaludéens, ceux atteints de la tuber-culose et du VIH/Sida sur toutel'étendue du territoire national. Leministre a également noté que despréparatifs sont en cours pour le dé-marrage d'une campagne de distri-bution gratuite de moustiquairespendant 3 mois pour renforcer lesprécédentes campagnes en vue d'at-teindre les objectifs du millénaire.M. Hademine Ould Jelvoune a en-core souligné que toutes les mesuresprises par son département pour lut-ter contre les maladies et rapprocherles prestations sanitaires des ci-

toyens interviennent en applicationdes instructions du Président de laRépublique, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz qui accorde la prio-rité aux plus démunis.Le ministre a enfin noté que la réus-site de la présente campagne dépendde l'engagement des élus locaux, dela société civile et des citoyens à ac-compagner les services de santédans leurs actions visant la diminu-tion des effets néfastes du paludismesur les familles et les citoyens envue de réussir les politiques de notrepays qui visent à lutter contre la pau-vreté, la maladie et l'ignorance. Deson côté, le représentant de l'OMS aindiqué que la campagne 2014 s'ins-crit dans le contexte de mobilisationsans précédent des pays à travers lesinitiatives sous régionales comme laDéclaration de Nouakchott autourde la lutte transfrontalière et des par-tenaires sous le slogan: "Investirdans l'avenir: Vaincre le paludisme".Il a aussi précisé que notre pays s'estengagé à travers son plan d'élimina-tion 2014-2020 et sa feuille de routed'accélération des objectifs du mil-lénaire à intensifier la lutte contre lepaludisme déjà placé en bonne placedans des dispositifs institutionnelsavant de souligner qu'il est indis-pensable que des mesures éner-giques soient prises pour que lastratégie des 3 T (tester, traiter et tra-quer) devienne une réalité quoti-dienne partout où toute personnevivant en Mauritanie et présentantune fièvre puisse être testée, traitéeet traquée conformément au plan na-tional.M. Jean-Pierre Baptiste a félicité lespouvoirs publics pour l'intérêt qu'ilsportent à la lutte contre le paludismeavant réitérer la volonté de son or-ganisation et des partenaires à ac-centuer leur appui pour uneMauritanie sans paludisme à courtterme. La cérémonie a été aussi mar-quée par la présentation d'un sketchsur le comportement des citoyensvis-à-vis du paludisme et son traite-ment, la distribution de mousti-quaires imprégnées et la visite desparties de la digue de protection dela ville de M'Bout réhabilitées par leCSA dans le cadre de la composante"vivres contre travail". Notons quenotre pays enregistre en moyennechaque année 150.000 cas présomp-tifs (soient 6,6 pc de prévalence).

Ouverture d'un dépôt de la centrale d'achat

des médicaments essentiels à AtarUn dépôt régional de la Centraled'achat des médicaments essentielset consommables (CAMEC) a étéinauguré, jeudi, au siège de la direc-tion régionale de l'Action sanitaire,par le wali de l'Adrar, M. DialloOumar Amadou, ouvert grâce ausoutien du Fonds des Nations Uniespour la Population (UNFPA). Le directeur de la Programmation,de la Coopération et des Statistiquesau département de la Santé, M. Is-selmou Ould Mahjoub, a indiquéque la réfection du dépôt régionaldes médicaments vise à faciliter l'ac-cès aux médicaments et à rapprocherle service public des citoyens.Il a, par la suite, passé en revue cequi a été réalisé dans le cadre du par-tenariat constructif avec l’UNFPA etles perspectives d'avenir du secteurdans le domaine de la réparation etde l'acquisition de véhicules pourrenforcer le réseau de distribution.Le représentant de l’UNFPA en

Mauritanie, Dr Koudaogo Oué-draogo a mis en exergue, dans sonintervention, le rôle pivot de laCAMEC dans la fourniture des mé-dicaments ainsi que pour assurer enpermanence l’accès des citoyens auxservices sanitaires, énumérant lesréalisations faites dans ce domaine.Il a appelé, par ailleurs, les autrespartenaires à investir pour résoudreles problèmes de distribution, indi-quant que l'ouverture de l'actueldépôt est la sixième du genre aprèsceux de Nouadhibou, des deuxHodhs, d'Aleg, de Kaédi et de Séli-baby. Des agences ont été égale-ment ouvertes en Assaba, au Tagantet au Trarza. La cérémonie d'inau-guration s'est déroulée en présencedu hakem d'Atar, du directeur géné-ral de la CAMEC, du DRASS et dudirecteur du Centre hospitalier ré-gional ainsi que des autorités mili-taires et sécuritaires de la wilaya del’Adrar.


ACTUALITE

La première unité de la police mauritanienne

en route pour la Côte d'IvoireLa première unité de la police mau-ritanienne constituée pour opérer enCôte d'Ivoire a quitté Nouakchottvendredi pour la ville de Bouaké,deuxième grande ville ivoirienne auplan démographique afin de prendrepart à la force de maintien de la paixen Afrique sous l'égide de l'ONU.L'unité, qui a été saluée à l'aéroportpar le chef d'état major adjoint de laGarde nationale le colonel KhattarOuld Mohamed M'Bareck, estconstituée de 140 éléments dont 11officiers, 34 sous officiers en plusdes éléments chargés de la prépara-tion déjà en place depuis un mois.Elle est dotée d’équipements mili-taires nécessaires à son action enCôte d'Ivoire.Les missions de cette unité, la pre-mière du genre en Mauritanie, char-gée de sécuriser les sièges desNations Unies dans les pays d'ac-cueil, sont de former la police et lagendarmerie locales, de contribuer

au rétablissement de la paix, au dé-sarmement des rebelles et à leur in-sertion dans le corps social.Le commandant de l'unité, Cdt SidiMahmoud Ould Jiyid a, dans une in-terview à l'Agence Mauritanienned'Information, exprimé le sentimentde joie de l'ensemble des membresde cette unité d'être choisis pour re-

présenter le pays sur la scène inter-nationale. Cela constitue, dit- il, unapport de qualité dans nos relationsextérieures.La durée de la mission de cette unitéen Côte d'Ivoire varie, selon sonchef, se situe entre une année aumoins et trois ans au plus.

Le Gouverneur de la BCM reçoit en audience

une mission de Banque Mondiale M. Sid'Ahmed Raiss, Gouverneur dela Banque Centrale de Mauritanie(BCM), a reçu en audience, jeudi,une mission de la Banque Mondialecomprenant M. Cem Dener, MmeShiho Nagaki, Specialistes du Sec-teur public, et Mr Dolele Sylla, Ana-lyste en technologie del'information. Outre les liens de coo-pération en matière d'assistance fi-nancière et technique, les

discussions ont porté principalementsur l'évaluation du Projet de Renfor-cement des Capacités du Secteur Pu-blic (PRECASP).Cette audience s'est déroulée en pré-sence de MM. Mohamed LemineRaghani, directeur général desEtudes, Dieng Adama Boubou, di-recteur dénéral de la Supervisionbancaire et Mohamed Lemine Ha-madi Coordinateur du PRECASP.

Le ministre des Affaires islamiques reçoit

l'ambassadeur des Emirats Arabes UnisLe ministre des Affaires islamiqueset de l'Enseignement originel, M.Ahmed Ould Neiny, a reçu en au-dience, jeudi matin à NouakchottSEM. Issa Abdollah Massoud El-kelbany, ambassadeur des EmiratsArabes Unis accrédité en Maurita-nie.L'entrevue a porté sur les relationsde coopération existant entre lesdeux pays et les moyens suscepti-bles de les renforcer notammentdans le domaine des affaires isla-miques.

Retour, à Nouakchott, de la ministre

du Commerce La ministre du Commerce, de l'In-dustrie, de l'Artisanat et du Tou-risme, Mme Naha Mint Hamdi OuldMouknass, a regagné, Nouakchottvendredi après midi, en provenancede Washington après avoir pris partau premier sommet afro américainde Washington tenu les 5 et 6 dumois courant.La ministre a, en outre, participé le 4août, à la conférence des ministresafricains du commerce avec le se-crétaire d'Etat américain au Com-merce pour discuter de la loi "Agoa"sur le développement des opportuni-tés en Afrique" qui encourage les

échanges entre le continent et lesEtats Unis d'Amérique.

La ministre a précisé que cette ren-contre, qui a donné lieu à la partici-pation de représentants de 48 paysafricains, a discuté des voies etmoyens permettant de renforcer lacoopération commerciale entre lesUSA et ces pays à travers la proro-gation de la loi Agoa jusqu'à 2015.Mme Naha Mint Mouknass a égale-ment eu des contacts en marge de larencontre avec plusieurs ministres ethommes d'affaires prenant part ausommet qui ont abordé la coopéra-tion bilatérale et les moyens de larenforcer en particulier dans le do-maine commercial.

PLUVIOMETRIEPrécipitations sur plusieurs localités

du territoire national

Le Réseau Administratif de Com-mandement (RAC) du ministère del'Intérieur et de la Décentralisation afait état, samedi, de la tombée depluies sur plusieurs points du terri-toire. En voici le relevé effectué parles services de la météorologie na-tionale:

HODH CHARGHI:Adel Bagrou 17,5 mmAmourj 30 mmOueïnat Zbell04 mmBangou 25 mmBassiknou 05 mmBousteïla 04 mmDeide Gheli 11 mmDjigueni 14,5 mmFassala 12 mmFeïreni 40 mmHassi Etile 18 mmN'Beiket Lahwach 02 mmSiwane 25 mmTichilit Lekouar 25 mm

HODH EL GHARBI:Aïn Farba 25 mmOueïnat Tell 25 mmGalb El Khair 10 mmGougui 20 mmHassi O/ Ahled Bichne 07 mmKobéni 23 mmLeghlig Ahel Oudje 20 mmLehreijatt 15 mmLenouar 14 mmLibé 05 mmMagham Ahel Taghi 30 mmMedbougou 34 mmTweimratt 20 mmTalli 15 mmTintane 06 mmTouil 35 mmVoulaniya 48 mm

ASSABA:Agmamine 18 mmBlajmile 15 mmEl Melgué 09 mmGagui 27 mmHamod 05 mmKankossa 25 mmKeiwalla 25 mmKiffa 04 mmLaweinatt El Bidh 20 mmLebneya 25 mm

Moille 65 mmN'Kheil Ahel Wahab 22 mmOudeye Ivoulane 25 mmSani 21 mmTenaha 15 mmTezekre Roumde 42 mm

GORGOL:Axchch 38 mmBelguett Litama 18,5 mmBoudami 25 mmEdebaye Ahel Menkouss 12 mmMaghama 17 mmN'diadjibenni Gandega 32 mmSagné 12 mmToulel 17 mmVor Ladem 09 mmWali 13 mm

GUIDIMAGHA:Agweinitt 05 mmArr 25 mmBaydjam 14,5 mmBorodji 08 mmBouanze 47 mmBoudjewel 20,5 mmBoukhedjimi 12 mmBouli 14 mmChelkha Dakhne 06 mmChleikha 12 mmDiaguili 31 mmDjougountourou 30 mmEjar Soninké 19 mmEjar Ivoulane 16 mmGhabou 21 mmGouraye 34 mmHassi Chegar 18 mmKankou 08 mmKinikemou 16 mmCoumba N'Daw 20 mmLehraj 22 mmMelgué 22 mmMete Elg Edebaye 15 mmN'Diew 47 mmN'Gamou 25 mmN'Kheilé 21 mmOuld Boni 10 mmOuld Yengé 10 mmSabou Ciré 15 mmSamba Gandhi 16 mmSedelme 15 mmSélibabi 16 mmTachott 35 mmTeychtaya 15 mmWoumpou 24 mm

Donner

du sang pour sauver

une vie


ENVIRONNEMENT

Déforestation

Un véritable désastreproblématique complexe auxcauses et aux effets multiples, la dé-forestation correspond d’abord àune évolution mondiale alarmante.en d’autres termes, elle porte sur lacrise alimentaire, les changementsclimatiques ou encore les impassesénergétiques. les tendanceslourdes de l’actualité de ce début du21e siècle, de par leurs connexionsplus ou moins manifestes avec ledéboisement et la dégradation desforêts, obligent la communauté in-ternationale à donner au phéno-mène l’importance qu’il mérite. ledéclin rapide des superficies boi-sées ne date pourtant pas de ce mil-lénaire. d’autres lames defond-urbanisation, pollutions,agroindustrialisation, pauvreté…-,en lien avec la déforestation, prou-vent que le constat aurait déjà dûmobiliser les consciences.

L’ampleur de la déforestation – 130000 km² par an – s’apparente à undésastre écologique et social. Parti-culièrement concernées : l’Amazo-nie, l’Afrique centrale et l’Indonésie.En cause, la survie des pauvres, l’in-dustrie agroalimentaire et forestière,le consumérisme des riches. La pro-tection de la biodiversité et l’atté-nuation des changementsclimatiques passent nécessairementpar un questionnement radical deslogiques productivistes et des inéga-lités.Problématique complexe aux causeset aux effets multiples, la déforesta-tion correspond d’abord à une évo-lution mondiale alarmante. Crisealimentaire, changements clima-tiques, impasses énergétiques… Lestendances lourdes de l’actualité dece début du 21e siècle, de par leursconnexions plus ou moins mani-festes avec le déboisement et la dé-gradation des forêts, obligent lacommunauté internationale à enfindonner l’importance qu’il mérite auphénomène. Le déclin rapide des su-perficies boisées ne date pourtantpas de ce millénaire. A la faveurd’autres lames de fond – l’urbanisa-tion, les pollutions, l’agroindustria-lisation, la pauvreté… – aux liensimplicites ou explicites avec la dé-forestation, le constat aurait déjà dûmobiliser les consciences. Sansdoute les risques apparaissaient-ils

plus éloignés.Toujours est-il, on le devine, que ladiminution avancée du couvert fo-restier à l’échelle mondiale s’avèreintimement liée, dans ses logiques etdans sa portée, aux modèles de pro-duction et de consommation privilé-giés ces dernières décennies, voireces derniers siècles. S’en tenir ici àune approche strictement descriptiveou technique de la problématique nepourra donc suffire, même si, dansun premier temps, il convient d’enprendre la mesure.

Importance des forêts et ampleurde la déforestation

Aujourd’hui, les forêts naturellescouvrent encore un quart des terresémergées du globe et remplissenttoujours de multiples fonctions, tantécologiques qu’économiques, so-ciales et culturelles. Des fonctionsnotamment environnementalesdonc, qui, à la faveur des progrès desconnaissances scientifiques, appa-raissent chaque jour plus précieuses,à la fois innombrables et inestima-bles, indispensables à la perpétua-tion de la vie sur terre. Contributionau cycle de l’eau, à la régulation duclimat, à la protection des sols, austockage de carbone et plus globale-ment au maintien et à l’entretien dela biodiversité…, le rôle vital des fo-rêts est avéré. Sans elles, les séche-resses ou les inondationss’amplifient, les terrains s’érodent,le climat se réchauffe, les espècesvégétales et animales disparaissent.Les fonctions sociales, économiqueset culturelles du couvert forestiersont manifestes… et documentées.Selon l’Organisation pour l’alimen-tation et l’agriculture (FAO), les fo-rêts hébergeraient quelque 350millions de personnes dans lemonde.

Importance du secteur forestierdans l’économie

Dans les pays en développement,plus d’ 1,2 milliard de personnes dé-pendent de systèmes d’exploitationagroforestiers qui favorisent la pro-ductivité agricole et assurent des re-venus. Plus de 2 milliards d’humainstireraient, à des degrés divers, leursmoyens d’existence, leur bois defeu, leurs plantes médicinales etleurs aliments, des forêts. Non seu-lement les produits forestiers four-nissent des protéines, des matières

grasses, des vitamines et des miné-raux que ne contiennent pas la plu-part des aliments de base, mais ilspermettent aussi de combattre lafaim lorsque la sécheresse, les inon-dations, les ravageurs ou les mala-dies déciment les cultures.A la dendroénergie (énergie tirée dubois) sont imputables de 7 à 9% del’énergie consommée dans lemonde. Ce chiffre atteint 80% dans plusieurspays du Sud et dépasse même les90% au Burundi, en République do-minicaine, au Bhoutan. Autre rôle crucial de zones boiséessouvent négligées : les mangroves,ces forêts de palétuviers que l’ontrouve sur les côtes tropicales et quin’occupent plus qu’environ 150.000km² de superficie, sont considéréescomme essentielles aux cycles devie de la majorité des espèces pisci-coles vendues sur les marchés mon-diaux. Au-delà, l’importance du secteur fo-restier dans l’économie et le com-merce international (330 milliardsde dollars, près de 4% des échangesde l’ensemble des matières pre-mières, 14 millions d’emplois…) estune réalité bien établie.

Evolution du couvert forestierSi le monde possède aujourd’hui unpeu moins de 4 milliards d’hectaresde superficie boisée (ce total inclutles nouvelles plantations de mono-cultures d’arbres, quel que soit leurdéficit en biodiversité par rapportaux forêts primaires), le déboise-ment se poursuit au rythme alarmantd’environ 13 millions d’hectares paran, c’est-à-dire quelque 130.000 km²annuels, plus de quatre fois la super-ficie de la Belgique, un quart de laFrance.Perte nette estimée, après régénéra-tion et nouvelles plantations (sanstenir compte de la qualité des « fo-rêts » comptabilisées) : 8 millionsd’hectares par année, soit 220 km²par jour…Pour alarmant qu’il soit, le phéno-mène est inégalement réparti.Globalement, si les superficies desforêts boréales et tempérées ontstagné ou ont légèrement progresséces dernières décennies (après avoir

plongé ces derniers siècles, particu-lièrement en Europe occidentale etaux Etats-Unis), c’est d’abord dansles régions tropicales que les forêtsreculent à un rythme soutenu depuisle milieu du 20e siècle, rythme quis’est encore accru au tournant desannées 2000. En témoigne notamment l’évolutionrécente des superficies boisées desquatre pays qui possèdent à euxseuls pratiquement la moitié detoutes les forêts de la planète.

Causes de la déforestationL’élucidation des causes de la défo-restation est difficile et controversée.A fortiori lorsqu’il s’agit de désignerles responsabilités et, au-delà, les ac-teurs qui tirent effectivement profitde la tendance. Celle-ci étant désormais considéréeuniversellement comme un « désas-tre » ou, pour le moins, comme unsujet de préoccupation majeur », lamise au jour de ses logiques et le dé-voilement de ses gagnants et per-dants sont devenus l’enjeu politique,plus ou moins assumé, de nombred’études et de rapports, de prises deposition multiples et de luttes d’in-fluence. La complexité du phéno-mène, la difficulté de le mesurerdans ses formes diverses et l’hétéro-généité des données produites ne fa-cilitent pas le défi de l’explicationcausale.Pour autant, une idée fausse sembleen perte de vitesse. Celle, malthu-sienne, qui attribue invariablementet exclusivement au fléau de la pres-sion démographique le recul des es-paces vierges. L’imagedichotomique avait l’avantage de lasimplicité : nous sommes tous res-ponsables au même titre de la dégra-dation irrémédiable d’une naturejusque-là « intacte ».Conséquence logique pour les cou-rants « conservationnistes » : il fautdélimiter des « aires protégées »,mettre le capital « naturel » souscloche, le rendre imperméable auxperturbations de l’homme. Premières victimes de cette concep-tion figée, édénique et désanthropi-sée de la biodiversité : lespopulations agroforestières, privéesd’accès à leur propre environnement

parce que considérées comme prin-cipales coupables de sa dégradation. Une autre idée reçue, moins fonda-mentale mais répandue dans l’opi-nion, est à nuancer d’emblée : cellequi confond déboisement et extrac-tion industrielle des « bois précieux».Or les ressorts de la déforestation nese limitent pas à l’exploitation com-merciale des forêts tropicales.Légale ou illégale, elle n’en est pasmême la principale cause.Toutefois, l’agriculture sous toutesses formes : agriculture vivrière biensûr, mais surtout agroindustrie d’ex-portation, utilisation croissante dusol pour produire ce que réclame lemarché mondial, pour l’approvi-sionner en céréales, en viande, enhuile, en pâte à papier, en carbu-rants... L’expansion agricole seraitainsi responsable de plus de la moi-tié des destructions de forêts.

Agriculture de subsistance, agrobusiness et « fast wood »

Dans certaines régions du monde, enparticulier en Afrique subsaharienne,cette expansion, ce déplacementcontinu de « la frontière agricole »est d’abord le fait des petits paysans,en quête de parcelles à cultiver. Nonpas que ceux-ci soient par nature lesprédateurs inconséquents d’écosys-tèmes dont ils sont les premiers àpayer la dégradation, mais là où lemanque de perspectives, de terres etde ressources est tel qu’il n’y a pasd’autres solutions, la pression despauvres sur les forêts s’accroîtinexorablement.De situations de « cohabitationéquitable » avec le milieu forestier –où l’empreinte des communautés lo-cales sur la biodiversité participe àson nécessaire renouvellement – onpasse à des situations où la margina-lisation des paysans engendre uneutilisation non durable des forêts.La technique itinérante du brûlisqui, dans des systèmes agraires àl’équilibre, permet de renouveler lafertilité par la friche, devient dansces conditions de rareté un vecteurperformant de destruction des forêts.

Baba D. Traoré[email protected]


ESPACE AFRIQUE

La bauxite

Le potentiel africain

Elle apparaît comme la principaleressource minière actuelle et consti-tue la principale source de devisespour le pays (80 % des recettes an-nuelles en devises). Le potentielbauxitique de la Guinée est estimé àplus de 25 milliards de tonnes dont12 milliards en réserves possiblessoit les 2/3 des réserves mondialesde bauxite. La Guinée possède enterme de qualité les meilleurs gise-ments de bauxite au monde et seclasse deuxième producteur mondialde bauxite, intervient pour près de40 % du commerce mondial de labauxite avec des exportationsmoyennes annuelles de l’ordre de 14millions de tonnes (1997). Les gise-ments de bauxite constituent, enGuinée, un phénomène géologiquespécial évoqué par certains commeun «scandale géologique». Ceux-cise sont en effet développés par alté-ration des dolérites, des schistes cris-tallins et des syénites néphéliniquesqui constituent la couverture paléo-zoïque du socle précambrien sous-jacent. L’épaisseur moyenne duminerai varie entre 3 et 9 m sous unrecouvrement stérile d’épaisseur in-signifiante. L’accès aux gisementsest facile et l’exploitation se fait àciel ouvert.Les principales régions bauxitiquessont la Basse-Guinée, la Moyenne-Guinée et la Haute-Guinée ; les gi-sements sont situés à des distancesvariant entre 100 et 500 km del’Océan Atlantique.Basse-Guinée : région bauxitiquepar excellence, la. Basse-Guinéerenferme l’essentiel du potentielbauxitique du pays avec plus de 5milliards de tonnes de bauxite dehaute qualité. Plusieurs sociétésd’exploitation opèrent dans cette ré-gion.Zone de Fria où la société extrait labauxite et la traite sur place en Alu-mine. Première en Afrique, cetteunité est entrée en activité en 1960.La production est comprise entre560.000 et 650.000 tonnes. La poli-tique de restructuration des entre-prises de la filière bauxite a permisrécemment la signature le 30 No-vembre 1999 d’un contrat de loca-tion gérance des installations del’usine entre le gouvernement Gui-néen, Friguia, Alumina Company ofGuinéa et Reynolds Metal Com-pany. La durée de la location des ins-tallations est de 25 ans. Cet accord aété ratifié le 20 Décembre 1999 parl’Assemblée Nationale. Zone de Kindia où la Société desBauxites de Kindia (SBK), dont lecapital est détenu à 100 % par l’Etatguinéen, exploite les gisements deDébélé avec les caractéristiques sui-vantes : Al2O3 : 46,0 % ; SiO2 : 2,8%. La capacité installée à Débélé estde 3 millions de tonnes par an et laSBK a une production annuellecomprise entre 1,2 et 3 millions detonnes de bauxite brute d’une teneurmoyenne de 46,7 % d’Al2O3. Cettesociété expédie sa production de

bauxite à l’usine Nikolaev enUkraine. Zone de Boké où la Compagnie desBauxites de Guinée (CBG) associel’Etat guinéen (49 %) à un consor-tium de Sociétés occidentales, HalcoMining Inc. (51 %). Cette unité ex-ploite, depuis 1973, les gisements deSangarédi renfermant la meilleurebauxite au monde (Al2O3 : 60,38 %; SiO2 :1,49 %). Elle produit de 11 à14 millions de tonnes de bauxite paran. En plus de ces trois zones en pro-duction, et toujours dans la région deBoké, la Guinée souhaite, d’ici peu,mettre en production les plateauxbauxitiques de Dian-Dian, Sinthiou-rou I et Il, Ourorbè. Ce projet prévoitla construction d’un complexe inté-gré bauxite-alumine-aluminiumconcerne une concession minièredont le potentiel avoisine 570 mil-lions de tonnes de réserves exploita-bles de bauxite avec des réservesprévisionnelles de 800 millions detonnes. La qualité de cette bauxiteest de 49,06 % d’Al2O3 et 1,2 à 1,7% de SiO2.Moyenne-Guinée : les plateaux

bauxitiques des environs de Labé(Bantiniel, Donghol Sigon, Bokira)totalisent un potentiel de l’ordre de500 millions de tonnes de bauxiteavec une teneur moyenne de 46,7%d’Al2O3 et 1,88 % de SiO2. Lesgisements de bauxite de Gaoual auNord-Ouest du pays totalisent prèsde 459 millions de tonnes de ré-serves possibles en bauxite de qua-lité avec une teneur moyenne de48,7 % d’A12O3 et 2,1 % de SiO2.Haute-Guinée : avec un potentielbauxitique de plus de 1,9 milliard detonnes dans la région de Dabola, laSociété des Bauxites de Dabola-Tougué (SBDT) développe danscette zone un projet d’exploitationdes bauxites d’une teneur moyennede 44,1 % d’A12O3 et 2,6 % deSiO2. Le transport des mineraisbauxitiques de la Moyenne-Guinéeet de la Haute-Guinée est lié à la réa-lisation .de la voie ferrée du Trans-guinéen. Selon le gouvernementcamerounais, le potentiel bauxitiquedu Cameroun occupe le cinquièmerang mondial.Le pays fonde beaucoup d'espoir surl'exploitation de la bauxite, notam-ment, la bauxite de Ngaoundal et deMinim Martap dans la région del'Adamaoua. La société Hydromineinc qui a obtenu le permis d'explora-tion des deux gisements en 2005 l'acédé à Camerouon Alumina Limited(CAL) en août 2009. Cameroon Alu-mina Limited est une co-entreprisede Dubaï Aluminium (45%) et del'indienne Hindalco (45%), asso-ciées pour 10% à l'américaine Hy-dromine.D'après les résultats des travauxd'exploration, les réserves de bauxitesont estimées à 554 millions detonnes. Les réserves exploitables,elles, sont évaluées à 458 millions detonnes de minerai, alors que CAL

estime que des réserves addition-nelles de 100 à 200 millions detonnes pourraient également être dé-finies. Ce qui fait que CAL envisageune exploitation de 1,5 million detonnes de bauxite par an, faisantainsi du Cameroun le premier pro-ducteur africain, devant la GuinéeConakry qui produit 700 000 tonnes.

Guinée, l’Arabie saoudite de labauxite

C’est l’histoire d’un trio sur lequelrepose en partie le monde moderne.Il y a d’abord la bauxite, ce minerairouge dont l’extraction ne poseguère de problème puisqu’il suffitsouvent de se pencher pour le ra-masser. Chauffé à hautes tempéra-tures et pression, il donne ensuitel’alumine, dont 90 % de la produc-tion sert enfin à fabriquer de l’alu-minium, le métal blanc que l’ontrouve désormais partout, de l’in-dustrie alimentaire à l’aéronautiqueen passant par la construction etl’électricité. Longtemps, la bauxite aété affaire de terres lointaines avecdes producteurs incontournablescomme l’Australie, la Jamaïque oule Brésil. Mais, depuis quelques an-nées, un autre acteur, africain,émerge et attise les convoitises detous les grands groupes miniers dumonde. « La Guinée est le pays leplus riche en bauxite dans le monde.C’est “la” terre rouge par excellence», relève Jean-Paul Aussel, fonda-teur et associé du cabinet internatio-nal Initiatives et Projets industriels(IPI). Certes, la production gui-néenne, estimée entre 15 et 18 mil-lions de tonnes par an, ne soutientguère la comparaison avec celle del’Australie (60 millions de tonnes),mais, en matière de potentiel, cettecontrée se voit peu à peu décerner lesurnom d’« Arabie saoudite de labauxite ». En effet, ses réserves, lespremières du monde, sont estiméesaujourd’hui à 10 milliards de tonnes.« Le monde de la bauxite n’a d’yeuxque pour la Guinée », confirme untrader parisien. De quoi faire naîtrenombre d’appétits. Le pays a long-temps été la terre de prédilection dufrançais Pechiney, lequel a dû en-suite faire de la place au russe Rusalet au chinois Chinalco.Et d’autres acteurs frappent à laporte de Conakry pour obtenir leurpart du cake rouge. Le 6 septembre2013, le fonds chinois CPI Interna-tional Mineral & Investment Co. aainsi signé avec le gouvernement duprésident Alpha Condé un accordportant sur un projet de 6 milliardsde dollars pour produire 4 millionsde tonnes de bauxite par an. Il estaussi prévu la construction d’uneraffinerie d’alumine ultramoderne et

d’un ensemble d’infrastructures as-sociées comprenant notamment unport en eau profonde dédié et unecentrale thermique au charbon quialimentera la capitale guinéenne enélectricité supplémentaire. Ce projet,supervisé par le bureau de consul-ting Allen & Overy, pourrait entraî-ner la création de plus de 8 000emplois.

Sécuriser les approvisionnementsLe potentiel attire aussi les produc-teurs d’aluminium du Golfe. Aprèsavoir mis en place chez eux une im-portante industrie du métal blanc(cela afin de valoriser leur énergie àfaible coût), ils cherchent désormaisà sécuriser leurs approvisionnementsen minerai de base. Fin 2013, Gui-nea Alumina Corporation (GAC),coentreprise détenue par le fondsMubadala d’Abu Dhabi avec DubaiAluminium, a signé un accord de 5milliards de dollars avec l’État gui-néen pour créer et développer uneactivité d’extraction de bauxite ainsiqu’une raffinerie d’alumine dont laproduction sera totalement destinéeaux usines des Émirats arabes unis.D’une capacité de 2 millions detonnes par an, ce projet sera adossé àla construction d’un port, opération-nel en 2017, et devrait générer 14000 emplois.Au total, la Guinée pourrait attein-dre une production de 25 millions detonnes de bauxite d’ici à 2025. Dansun pays où la pauvreté touche prèsde 55 %, il est aisé d’imaginer lesimpacts positifs d’une telle exploita-tion minière. Selon la Banque mon-diale, Conakry peut espérer jusqu’à400 millions de dollars de recettesminières annuelles. De quoi permet-tre enfin un décollage économiqueattendu en vain depuis l’indépen-dance. Le ministre guinéen de l’Éco-nomie et des Finances, KerfallaYansané, parie même sur une crois-sance supérieure à… 20 % en 2014grâce au démarrage concret de plu-sieurs projets miniers. Un boom an-noncé qui fera l’actualité dans lesannées à venir ? À condition, pré-viennent les experts, que le paysfasse davantage d’efforts en matièrede modernisation. Lourdeurs admi-nistratives, manque de transparenceet de visibilité législative à longterme, concurrence déloyale, plé-thore d’intermédiaires sur fond de ri-valité entre pays acheteurs(notamment celle qui oppose laChine aux Occidentaux) : les cri-tiques abondent dans le milieu, et larécente affaire Steinmetz (voir enca-dré ci-contre) n’a pas arrangé leschoses.

Nouveau défis de l’extraction

Certes, la Guinée a récemment ré-formé son code minier pour optimi-ser les profits des acteurs, tant l’Étatque les groupes obtenant des permisd’exploitation. Mais les opérateursétrangers réclament des progrès enmatière d’amélioration du climat desaffaires, tandis que les ONG s’inter-rogent sur la capacité du pays à évi-ter les désastres écologiques queprovoque souvent cette industrie.« En Afrique comme dans quelquesautres pays en développement, fauted’organismes de contrôle efficaces,les transactions autour de la bauxitese font souvent en cash, ce quiconstitue un manque à gagner pourles États. Pour accompagner ceboom annoncé et en profiter aumieux, il va falloir que la Guinéemuscle son administration », avertitainsi le trader d’un bureau genevoisspécialisé dans le négoce des mé-taux, qui évoque à demi-mot l’exis-tence de « cargaisons fantômes » debauxite. La formation est un autredéfi. On n’augmente pas sa produc-tion de près de 50 %, voire plus, sansinvestissement dans le capital hu-main. « Aujourd’hui, la vraie diffi-culté n’est ni le manque de volontépolitique ni le financement, mais ledéveloppement des compétences »,confirme à ce sujet un spécialiste del’Afrique et de l’énergie chez Bea-ringPoint.

La bauxite au CamerounSix milliards de dollars

Selon le gouvernement camerou-nais, le coût total du projet est évaluéà six milliards de dollars (100 mil-lions de dollars sont prévus pour lafraction mine et 4 milliards de dol-lars pour la raffinerie). L'entreprisea demandé un permis d'exploitationet attend des négociations en vue del'obtention de la convention minière.Les discussions achoppent sur laconstruction du chemin de fer de-vant permettre l'acheminement de labauxite au port de Kribi. Car, dans leplan de financement de CAL, laconstruction des infrastructures n'estpas inclue. L'entreprise veut que cesrails soient réalisés par l'Etat du Ca-meroun. Alpha Barry, le représentantdu projet au Cameroun, avait affirméque l'entreprise avait consenti à réa-liser les études pour ces infrastruc-tures. « CAL endosse les dépensesliées aux études de faisabilité banca-bles des infrastructures de transportà construire et après, on cherche unpartenaire pour libérer les fonds àdes coûts favorables », avait-ilconfié à Cameroun Tribune en 2010.

Sidi Moustapha Ould BELLALI

[email protected]

en incluant les îles, l’afrique est un continent de 30 221 532 km² et peu-plé d'un milliard d'habitants. elle est bordée par la mer méditerranée aunord, le canal de suez et la mer rouge au nord-est, l’océan indien ausud-est et l’océan atlantique à l’ouest. l’afrique comprend 49 pays enincluant madagascar, et 54 en incluant tous les archipels.au cours du mandat du président de la république m. mohamed ouldabdel aziz à la tète de l’union africaine nous revisitons, dans une séried’articles, les performances et le potentiel des différents etats membresde l’union et ses organisations affiliées. dans l’article ci-après, c’est dupotentiel continental en bauxite dont il est question.


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Hygiène de vie

Le formidable rôle immunitaire de notre intestin

Ces cellules intestinales ont besoind’énergie pour jouer leur rôle essen-tiel à la vie. C’est l’acide aminé dé-nommé “Glutamine ” qui est lameilleure source d’énergie ou éner-gie princeps pour les anthérocytes.On le trouve dans les œufs commedans la viande, le poisson, les pro-duits laitiers, les céréales et les légu-mineuses. Les épinards et le persilcrus, ainsi que le miso en Asie, encontiennent également. On estimequ’une alimentation normale fournitde 5 à10 g de glutamine par jour.Quand l’intestin souffre de porositéintestinale (leaky gut des Anglo-saxons) c’est de la glutamine qu’ilfaut apporter comme complément. Le complément le plus efficace quenous prescrivons est Perméa Régulde Copmed (1/2 sachet pendant 10jours, dilué dans 200 ml d’eau tiède,puis 1 sachet entier les 20 jours sui-vants). Évidemment, il ne faut pas leprescrire dans les cas de cancers dutube digestif, intestin grêle commecôlon, car alors on risque de nourrirun peu plus les cellules cancéreuses. L’intestin grêle est l’organe-clé del’immunité, de notre défense immu-nitaire globale, ce qui est logiquepuisqu’il doit sélectionner enquelque sorte les bons des mauvaisnutriments. À la coupe, il est constitué d'aumoins 4 couches. De l’intérieur versl’extérieur, on distingue :•la muqueuse qui comporte de nom-breuses villosités et microvillositésdestinées à augmenter la surfaced'échanges, •la sous-muqueuse nommée aussi la-mina propria où se logent des cel-lules immunitaires, •la musculaire dont les muscleslisses permettent le péristaltisme,c’est-à-dire la contraction intestinalepour faire avancer les nutrimentsmélangés aux liquides digestifs, •la séreuse humide destinée à per-mettre le glissement doux des ansesintestinales les unes sur les autresdans le ventre.On distingue, au niveau de l’intestingrêle, “immunité innée” et “immu-nité acquise”L’immunité intestinale innée est ins-tantanée, elle est la première ligne dedéfense qui limite l’infection dès lespremières heures après l’expositionaux micro-organismes. La mu-queuse du grêle est truffée de Toll-like Receptors (une dizaine deprotéines désignées TLR de 1 à 10)aux aguets prêts à fixer les antigènesbactériens, fongiques (champignonstels que candida albicans) ou virauxde passage dans la lumière intesti-nale. En l’absence d’une réponse innéenormale, le système immun adapta-tif est moins efficace. On vérifie lamauvaise immunité des patients qui

manquent de globules blancs neu-trophiles après une chimiothérapie,laquelle tue toutes les cellules encours de multiplication, dont les glo-bules blancs qui ne vivent normale-ment que 7 jours, mais aussi nombrede cellules intestinales qui ne viventque 3 à 5 jours. Il ne faut pas s’éton-ner d’avoir alors des diarrhées plusou moins importantes puisque l’ab-sorption des nutriments est mini-male. Les cellules MAIT (Mucosal Asso-ciated Invariant T Cells) régulentl’activité des lymphocytes B intesti-naux. Le Glycocalyx est une couched’oligosaccharides (sucres com-plexes) accrochée aux sommets desvillosités. Cette couche permet auxmicronutriments de passer à traversun réseau filamenteux accédant auxenzymes digestifs. Il est relative-ment imperméable aux macromolé-cules et aux micro-organismes lesempêchant ainsi d’agresser les an-thérocytes. Belle protection ! L’immunité intestinale acquise dé-pend des agressions alimentaires etbactériennes. Elle est organisée toutau long du tube digestif.- Il s’agit du GALT (Gut AssociatedLymphoïd Tissue) sur une surfaceéquivalente à un terrain de tennis. LeGALT contient plus de lymphocytesque tous les organes lymphoïdes del’organisme. Voilà la preuve de l’im-portance de bien traiter notre intes-tin, en lui donnant les bons aliments. Donc pas de bonne immunité sansdes intestins en bon état. Dans leGALT, les lymphocytes peuvent êtreisolés ou amassés dans de grandsfollicules dénommés « plaques dePeyer ». Les lymphocytes isolésabondent dans la lamina propria,bande de tissu coincée entre lescouches des cellules de l’intestin,celles de la muqueuse et de la sous-muqueuse. Ils jouent un rôle capitaldans les réactions immunitaires del’intestin. •Les cellules M (pour Micro foldssoit Microdigitations) sont au niveaudes microvillosités accolées les unesaux autres en forme de digitationscourtes en doigt de gant. Ces celluleséchantillonnent les antigènes et lesmicro-organismes de la lumière in-testinale. En 1998, on a identifié desvillosités remplies de lymphocytes(lymphocyte-filled villi). •Les IgA sécrétoires ne constituentque 15 à 20 % des immunoglobu-lines du sang, tandis que les IgG re-présentent jusqu’à 75 % desimmunoglobulines totales. Au ni-veau intestinal, l’IgA sécrétoire pro-tège la muqueuse contre la digestiondes protéines dites protéolytiques,car coupées très finement par les en-zymes digestives ou par les enzymesbactériennes. •Les cellules dendritiques [2] sont

tapies dans les poches intra-épithé-liales des cellules M et dans la la-mina propria. Ce sont de puissantescellules spécialisées présentatricesd’antigènes d’un virus ou cancer.Elles séparent les anthérocytes descellules M et envoient des prolonge-ments en forme de dendrites, commedes périscopes, pour échantillonnerdirectement les antigènes dans la lu-mière intestinale. •Une nouvelle cellule dendritique, lacellule Ikdc (Interferon ProducingKiller Dendritic Cell) a été décou-verte par l’équipe du Pr LaurenceZitvogel de Paris XI. Elle est capa-ble de sécréter de l’interférongamma qui peut tuer les cellulescancéreuses par apoptose, les forçantà mourir. L’interféron gamma est donc unanti-angiogénique puissant car ilpeut neutraliser la formation de nou-veaux vaisseaux. Il active en plusd’autres cellules immunitaires et in-tervient dans la reconnaissance descellules cancéreuses par les lympho-cytes B. Ces cellules sont donc les “chefsd’orchestre du système immuni-taire”, les plus puissantes cellulesprésentatrices d’antigènes capablesde reconnaître les substances dange-reuses pour l’organisme (germes –bactéries ou virus –, métaux lourds,substances toxiques – pesticides detoutes sortes –) et de les rejeter, avecle risque de les laisser passer dans lesang quand elles sont dépassées,blessées par telle ou telle maladie(maladie cœliaque et maladie deCrohn pour l’intestin grêle, rectoco-lite pour le côlon et le rectum). Des études publiées en 2010 ont misen évidence une protéine fabriquéeau niveau des cellules intestinalespermettant de lutter contre diversmicro-organismes, la Béta-défensine(DEFB1) qui est basse chez les ma-lades atteints par la maladie deCrohn. Une molécule agoniste seraitcapable d’augmenter la productionde cette défensine. Voilà une belleperspective thérapeutique. Au niveau du côlon, les cellulesdites colocytes ou colonocytes ontbesoin d’acides gras à chaîne courte,en particulier l’acide butyrique quijoue le rôle d’énergie princeps pources cellules [3]. La formation par les

bactéries intestinales du butyrate, àpartir des substrats glucidiques et/ouprotéiques des fibres des alimentscontribue au rôle protecteur de laflore vis-à-vis de la cancérogenèsedes cellules du côlon et du rectum.

Le premier motif de consultationchez le médecin !

Alors que les médicaments sont sou-vent inefficaces contre les digestionsdifficiles, les solutions naturellesmarchent : artichaut, huile essen-tielle de menthe, curcuma, psyllium,probiotiques... En vous abonnantaux Dossiers de Santé & Nutrition,vous recevez en cadeau votre dossierspécial Digestion : et si vous étieztouché par le syndrome du côlon ir-ritable ? La lymphe et les nœuds ou gan-glions lymphatiques : une super pro-tection ! Il s’agit de tout un système de trèsfins canaux lymphatiques entrecroi-sés. Il suit les vaisseaux (artères etveines) partout dans l’organisme,transportant le liquide lymphatiquedénommé “lymphe” (chaque jour, 2à 4 litres d’un liquide transparent cir-culent en permanence en plus des 5à 6 litres de sang qui partent – sangrouge – et reviennent – sang bleu –au cœur).La lymphe est soumise à la finecontraction régulière des cellulesmusculaires lisses des vaisseauxlymphatiques, de 10 à 15 fois parminute, associée aux mouvementsdes membres et des contractions in-testinales. C’est ainsi qu’elle rejointla circulation de sang bleu pour semélanger à lui. La lymphe contient les cellules clésdu système immunitaire de défensede l’organisme, les lymphocytes, etégalement des molécules protéiqueset lipidiques provenant de notre ali-mentation, essentielles à notre im-munité. Au niveau des carrefours des mem-bres (articulations en particulier), leslymphatiques convergent vers les“nœuds” ou “ganglions lympha-tiques” qui jouent le rôle de gardienslocaux et régionaux de l’immunité.Pour les membres supérieurs, lesganglions sont ceux de l’aisselle ;pour les membres inférieurs ceux de

l’aine ; pour la région tête et cou, lesganglions du cou, depuis les creuxdes clavicules jusqu’aux mandi-bules. Dans le ventre comme dans le tho-rax existent autant de nœuds-gan-glions lymphatiques qui sont auxcarrefours des grands axes vascu-laires et suivent les 2 grands vais-seaux qui partent du cœur, l’aorte etl’artère pulmonaire, et les veinescaves supérieure et inférieure qui yreviennent. Le réseau des ganglionslymphatiques, tous reliés entre eux,suit les vaisseaux en les entourant etse jette dans un fin canal, dénommécanal thoracique. Ce canal, venu dufond du ventre, remonte dans le tho-rax toute la lymphe des membres in-férieurs, de l’abdomen et du thorax,pour se jeter définitivement dans lesystème veineux derrière la clavi-cule gauche (dans la veine dite sous-clavière). Par contre, le drainage de la lympheprovenant de la partie droite de latête et du cou se termine à droitedans la grande veine lymphatique,derrière la veine sous-clavièredroite, située derrière et sous la cla-vicule. Notre immunité est donc directe-ment liée à l’énergie que nous ap-portons au corps. Cette énergie n’estautre que la nutrition. Évidemment, les changements d’ha-bitudes doivent être associés aux dif-férents traitements qui neutralisentune tumeur cancéreuse. C’est en mai2005 seulement que les cancéro-logues en ont vraiment prisconscience suite à une communica-tion de notre collègue le Pr RowanChlebowski de l’Institut de re-cherche biomédicale de Los An-geles. Son étude a été réalisée chezdes 2437 femmes atteintes de cancerdu sein et démontre le rôle que peutjouer une “saine nutrition” par rap-port à ce qu’il faut bien appeler une“nutrition désastreuse”. Il est essentiel de souligner que leschangements d’habitudes alimen-taires ne dispensent pas des traite-ments classiques opposés à latumeur cancéreuse. A suivre…

Sidi Moustapha Ould BELLALI

[email protected]

sur toute la longueur du tube digestif : de l’intestin grêle au canalde l’anus, les anthérocytes sont les cellules les plus connues del’intestin grêle. elles sont chargées de l’absorption des aliments de-venus nutriments par la digestion au niveau de la bouche, notrepalais des saveurs, puis de l’estomac. l’absorption, c'est le passagedes nutriments de la lumière intestinale dans le sang en passant àtravers les anthérocytes qui sélectionnent, laissent passer ou rejet-tent.


ANNONCES

Termes de référence pour l’appui du PEV dans le cadre de

l’organisation d’une campagne de masse contre la méningite1. Contexte et justification D'après l'OMS, Neisseria meningitidis est présente dans tousles pays de façon endémique. La méningite est responsabled'environ 170000 cas de décès chaque année. Environ 10 à20 % des malades développent une infirmité. Cette situationentraine un lourd fardeau socio-économique pour les fa-milles. La létalité due à cette maladie est souvent très élevéeatteignant les 50% si la prise en charge n'est pas assurée. Endépit des mesures qui sont prises par les établissements sa-nitaires pour assurer une bonne réduction, le taux de létalitédépasse les 10%. Des 12 sérogroupes ou sous-types de méningocoques recensés, les sérogroupes A, B et C sont àl'origine d'environ 90% des cas de méningococcie dans lemonde. Pour des raisons mal comprises, leur distributionvarie de continent à continent La Mauritanie appartient, par ses wilayas de l'Est et du Cen-tre-Sud, à la ceinture sahélienne de la méningite cérébro-spinale, à l'instar des États de l'Afrique subsaharienne. Parle passé, plusieurs épidémies ont été déclarées dans les wi-layas du Hodh Charghi, du Hodh Gharbi, du Guidimagha etdu Gorgol. Elles sont essentiellement causées par les sté-réotypes A et C. Des cas sporadiques sont périodiquementnotés, en milieu urbain et rural. La maladie touche surtout,les enfants et les adultes jeunes. En 2002, le système de sur-veillance a mis en évidence 66 cas de méningites dont 5décès. Ces régions sont aussi le siège de mouvements de po-pulation importants d'origine et modalités diverses, qu'ilsaient lieu au sein du pays, notamment le long de l'axe routierreliant Nouakchott à Néma, dans le Hodh Charghi, ou enlien avec le Sénégal et le Mali voisins, en particulier avec lesrégions de Kayes et de Tombouctou, via le district de Oua-lata. Les activités de transhumance sont importantes dans lazone, et les populations semi-nomades des Hodhs Charghiet Gharbi se déplacent du Nord au Sud au gré des saisons d'hivernage et d'ensemencement. Tintane, dans leHodh Gharbi, draine aussi de façon hebdomadaire une im-portante population venue de l'ensemble de la zone partici-per à son grand marché. Les évènements récents survenus auMali ont aussi majoré les échanges transfrontaliers dans la ré-gion.

Plus de 100000 personnes se sont réfugiées dans les campsde Bassikounou (Hodh Charghi), et de nombreuses per-sonnes ont été déplacées à Amourj, le district voisin. Le vaccin sera introduit dès le quatrième trimestre 2014 sousformes de campagnes verticales de masse avec pour cible lapopulation des 1-29 ans soit 1 622 158 personnes (70%)de lapopulation totale .visant 32 moughataas (Barkéol, Guérrou,Kankossa, Kiffa, M'Bagne, Kaédi, Maghama, Mon-guel,Mbout, Ould Yengé, Sélibaby, Amourj, Bassikounou,Djigueni, Néma, Oualata, Timbedra, Aioun, Kobeni, Tam-chekett, Tintane, Boumdeid, Aleg, Bababé, Boghé, MaghtaaLahjar Moudjéria, Tichitt, Tidjikja, Boutilimit, R’Kiz,Rosso), répartis sur 8 régions-wilayas (Assaba, Brakna Gor-gol, Guidimagha, Hodh Charghi, Hodh Gharbi, Tagant etTrarza), Dans ce cadre, il est prévu le recrutement d'une as-sistance technique pour renforcer le programme dans cette éimportante activité, première du genre au niveau ou pays.Cette assistance technique est composée de 2 cadres de lasanté, et un personnel de soutien (Une personne)

2. Objectifs de la consultation: 2.1. Objectif GénéralAppuyer la mise en oeuvre et le suivi des activités de la cam-pagne de lutte contre la méningite •Objectifs spécifiques: •Renforcer les capacités du programme pour la mise enœuvre de la campagne •Veiller à la bonne utilisation des moyens mobilisés et mis àla disposition des 8 régions •Superviser les activités de la campagne sur le terrain •Rédiger un rapport à la fin de chaque mission. •Participer à la rédaction du rapport final de la campagne

2.Résultats attendus: •Les capacités du programme sont renforcées •Des supervisions formatives sont conduites sur le tterrain .• Les rapports de mission et de fin de la campagne sont ré-digés

2. Tâches du ou des consultants Sous la supervision du coordonnateur du programme, lesconsultants devront: •Participer aux activités de planification de la campagne •Suivre la préparation de la mise en œuvre de la campagne •Participer activement aux activités de mise en œuvre de lacampagne •Participer à la planification et l'organisation de l'évaluationde la campagne •Assurer le suivi financier de la mise en œuvre du pro-gramme •Mettre en œuvre toute autre activité du programme jugéenécessaire par le coordonnateur 3. Méthodologie de travail La méthodologie consistera à : • Intégrer l'équipe du programme et faire preuve de drsponi-bilité 4. Profil et qualification des consultants Pour les cadres de la santé: •Avoir un diplôme supérieur en santé publique (au moinsBAC+3). •Avoir une expérience de 10 ans au moins dans le domainede la santé publique avec une connaissance parfaite du sys-tème de santé en particulier la vaccination. •Etre disponible à temps plein (Retraités) •Avoir participé au moins à deux campagnes semblables Pour le personnel de soutien •Avoir une expérience de 5 ans au moins dans le domaine du •Etre disponible à temps plein •Avoir une expérience avec le PEV ou tout autre programme 5. Composition du dossier . Un CV détaillé actualisé •Une lettre de motivation 6. Période de réalisation et durée de la consultationCette consultation durera 6 mois à compte rd ela signaturedu contart et sera réalisée du 15 aout 2014 au 15 janvier 2015

Avis de recrutement MINSTERE DE LA SANTE

DIRECTION DE LA SANTE DE BASE ET DE LA NUTRITION PROGRAMME ELARGI DE VACCINATION

ResponsabilitésSous la supervision du coordonnateur du programme, les consultants de-vront: •Participer aux activités de planification de la campagne •Suivre la préparation de la mise en œuvre de la campagne •Participer activement aux activités de mise en œuvre de la campagne •Participer à la planification et l'organisation de 1’évaluation de la cam-pagne •Assurer le suivi financier de la mise en œuvre du programme •Mettre en œuvre toute autre activité du programme jugée nécessaire parle coordonnateur

Profil et qualifications Pour les cadres de la santé: •Avoir un diplôme superieur en santé publique (au moins BAC+3). •Avoir une expérience de 10 ans au moins dans le domaine de la santé pu-blique avec une connaissance parfaite du système de santé en particulierla vaccination. •Etre disponible à temps plein (Retraités) •Avoir participé au moins à deux campagnes semblables

Pour le personnel de soutien •Avoir une expérience de 5 ans au moins dans le domaine •Etre disponible à temps plein •Avoir une expérience avec le PEV ou tout autre programme

AffectationLes consultants seront basés à Nouakchott et effectueront des déplace-ments fréquents à l’intérieur du pays

Compositon des dossiers de candidature Les candidats intéressés devront fournir avant le 14 Aout 2014 à 16 heuresun dossier comprenant: - Un CV détaillé actualisé -Une lettre de motivation Adresse de dépôt de candidature Les dossiers de candidature doivent «tre déposés sous pli ferme au plustard le jeudi 14 AOUT 2014 a 16 h au siége du Programme Elagi de vac-cination (PEV) à El Mina et portant la mention ;

Candidant au recrutement de l'assistance technique de la campagneMéningite

nouakchott, le 7 août 2014

Le coordonnateur du PEV

Dr Mbarek Ould Houmeid

Appel à candidature pour le recrutement de deux consultants et un personnel de soutien pour l'appui de la pré-paration et la mise en œuvre de la campagne de masse de lutte contre la méningite


ANNONCES

Agence Nationale Tadamoun, pour la

Lutte contre les Séquelles de

l'Esclavage, l'Insertion et la

Lutte contre la Pauvreté

Nouakchott, 07 AOUT/ 2014

AVIS

Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme en 2014, L'Agence Nationale Ta-damoun envisage la réalisation de vingt et un forages MFT et un rotary dont neuftransformables en forages d'exploitation dans les wilayas du Hodh El Gharbi, del'Assaba et du Brakna.

L'Agence Nationale Tadamoun sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidatséligibles et répondant aux qualifications requises pour la réalisation des forages précités.

Le dossier technique peut être consulté ou retiré gratuitement auprès des Services com-pétents de l'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Escla-vage, l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté à l'adresse: L'Agence Nationale Tadamounpour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté(ANTLSEILP) Ilot C, lot 420 Tevragh Zeïna, Tél. :52438 88/524 3899, Fax: 5243911,http//www.tadamoun.mr

La liste des localités bénéficiaires et coordonnées des cibles sont précisées dans le dossiertechnique.

Le délai d'exécution des travaux est estimé à 80 jours. Les offres devront être remises au plus tard le 27 août 2014 à 16 heures à l'adresse suivante:L'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Inser-tion et la Lutte contre la Pauvreté (ANTLSEILP) Ilot C, lot 420 Tevragh Zeïna, Tél. :52438 88/5243899, Fax: 5243911, http//www.tadamoun.mr - Mauritanie.

L'ouverture se fera en présence des soumissionnaires ou de leurs représentants qui sou-haitent y assister.

Nouakchott, le 07 août 2014

Le Directeur Général Me Hamdi Ould Mahjoub

Agence Nationale Tadamoun, pour la

Lutte contre les Séquelles de

l'Esclavage, l'Insertion et la

Lutte contre la Pauvreté

Nouakchott,07/ AOUT// 201.4

AVIS Dans le cadre de la mise en œuvre de son programme en 2014, L'Agence Nationale Tada-moun envisage la construction des ouvrages complémentaires du Périmètre de ME-DINA SALAM à 36 km sur la route Rosso-Boghé au TRARZA. Ces ouvrages complémentaires sont constitués d'un ouvrage de régulation des crues dufleuve au niveau du chenal et d'un ouvrage de franchissement (pont et passerelle).

L'Agence Nationale Tadamoun sollicite des offres sous pli fermé de la part des candidatséligibles et répondant aux qualifications requises pour la réalisation des ouvrages précités.

Le dossier technique peut être consulté ou retiré gratuitement auprès des Services compé-tents de l'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage,l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté à l'adresse: L'Agence Nationale Tadamoun pourla Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté(ANTLSEILP) Ilot C, lot 420 Tevragh Zeïna, Tél. :524 38 88/524 3899, Fax: 52439 11,http//www.tadamoun.mr

Les travaux de construction des ouvrages envisagés sont constitués. d'un seul lot. Le délai d'exécution des travaux est de deux (2) mois.

Les offres devront être remises au plus tard le 26 août 2014 à 16 heures à l'adresse suivante: L'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté (ANTLSEILP) Ilot C, lot 420 Tevragh Zeïna, Tél. :524 38 88/52438 99, Fax: 52439 11l, http//www.tadamoun.mr - Mauritanie.

L'ouverture se fera en présence des soumissionnaires ou de leurs représentants qui souhaitent y assister.

Nouakchott, le 07 août 2014

Le Directeur Général Me Hamdi Ould Mahjoub

Radio Mauritanie - Sa

Conseil d'Administration

Communiqué

Les actionnaires de Radio Mauritanie - Sa sont convo-qués en Assemblée Générale ordinaire le mercredi 20Août 2014 à 10 heures au siège de la Société.

Cette session ordinaire de l'Assemblée Générale exami-nera les points suivants:

1. Le Rapport annuel sur la situation de la Société;

2. L'adoption des Etats financiers de Radio Maurita-nie - Sa pour l'exercice 2013 et le Rapport du Com-missaire aux Comptes;

3. L'Adoption de 5 projets de résolution

Le Président du Conseil d’Aministration Hademine Ould Sadi

MINISTERE DE L'EMPLOI, DE LA FORMATION

PROFESSIONNELLE ET DES TECHNOLOGIES DE

L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

SOCIETE MAURITANIENNE DES POSTES (MAURIPOST)

COMMISSION DE PASSATION DES MARCHES PUBLICSCOMMISSION DE PASSATION DES MARCHES PUBLICS

DES SECTEURS SOCIAUX (CPMPSS) DES SECTEURS SOCIAUX (CPMPSS)

AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE

L'Autorité Contractante: Société Mauritanienne des Postes (MAURIPOST)

Dénomination du marché: fourniture de deux véhicules légers diesel au profit dela Société Mauritanienne des Postes (MAU RI POST)

Nombre d'offres reçues: une seule offre

Date d'ouverture des offres: 23/07/2014

Date d'attribution provisoire: 06/08/2014

Nom et adresse de l'attributaire provisoire: SODRA MOTORS

Montant de l'offre retenue provisoirement: Quinze millions quatre cent mille ouguiyas toutes taxes comprises (15400 000 UM TTC).

Délai d'exécution: immédiat

Source de financement: Budget MAURIPOST

Le Président de la Commission de Passation des Marchésdes Secteurs Sociaux

Mohamed Salem Ould Ahmedou Ould BILEL


ANNONCES

Communiqué

La société Sage, un des princi-

paux éditeurs mondiaux de lo-

giciels de gestion profession

nels, porte à votre connais-

sance le résultat des actions en

justice qu'elle a menées ces

derniers mois contre des so-

ciétés pirates.

Les dommages et intérêts et/ouamendes s'élèvent à plusieursmilliers d'euros et des peines deprison ont également été infli-

gées. Sage rappelle que les logicielssont protégés par le Droit d'Au-teur. Copier, distribuer, télécharger ouvendre des logiciels sans l'autori-sation de l'éditeur constituent desactes de contrefaçon passiblesde peines de prison etd'amendes.

Vous avez un logiciel piraté?

Vous encourez de graves consé-

quences techniques, financièreset juridiques. Ne prenez pas ce risque et régu-larisez votre situation dès à pré-sent.

Mettez-vous en conformité

avant le 20 septembre 2014.

Passée cette date, Sage entre-

prendra les actions judiciaires

nécessaires pour faire respec-

ter ses droits.

Plusieurs contrefacteurs (pirates) ont été condamnés par décisions de justice pour avoir

reproduit et/ou utilisé illégalement la marque Sage ou ses logiciels.

[email protected] tél, : +33 (0)5 56 136 988

Pour plus d'information, contactez votre revendeur local:

• EMBI Tél. : 22 1 7 19 36

• SIGMA InformatiqueTél. : 46 49 10 24 / 46 04 20 69 www.sigmamr.net

Avis d'Appel d'Offres (AAO)-Relance Ministère du Pétrole, de l'Energie et des Mines

Commission Nationale des Hydrocarbures AAO N° 002/CPMPSSBIE/CNHy/2014

1. Cet Avis d'appel d'offres (Relance) fait suite àl'Avis Général de Passation des Marchés paru dansle Journal Horizons en date du 13/03/2014.

2. Cet Avis d'appel d'offres (Relance) est relatif auDossier d'Appel d'Offres N°: 001/CPMPSSBIE/CNHy/2014

3. La Commission Nationale des Hydrocarbures duMPEM a dégagé dans le cadre de l'exécution deson budget 2014 des fonds, afin de financer l'ex-tension de son siège à Nouakchott, et a l'intentiond'utiliser une partie de ces fonds pour effectuer despaiements au titre du Marché des travaux deconstruction de cette extension. Les travaux d'ex-tension seront exécutés à Nouakchott. Le délaid'exécution des travaux est de 5 mois.

4. La Commission Nationale des Hydrocarbures duMPEM sollicite des offres sous pli fermé de la partde candidats éligibles et répondant aux qualifica-tions requises pour les travaux de construction d'un2eme étage de 400m2, tous les corps d'état confon-dus et en un seul lot.

5.Le présent appel d'offres est un Appel d'offres Na-tional Ouvert.

6.Le présent appel d'offres est ouvert à tous les can-didats remplissant les conditions définies dans leDossier d'Appel d'Offres.

7. Les candidats intéressés peuvent obtenir des in-formations auprès du Président de la Commissionnationale des Hydrocarbures/ MPEM,BP : 5139-Tel: + 222 45 24 45 27/ 25 00 37 37 Fax: + 2224524 45 28, e-mail: [email protected] et prendreconnaissance des documents d'Appel d'offres àl'adresse mentionnée ci-après: Commission Natio-nale des Hydrocarbures sise entre les sièges des 2Ministères du Pétrole et Celui des Transports - enface des Jardins -Moughataa de Sebkha à Nouak-chott de 9 heures à 16 heures tous les jours ouvra-bles.

8. Les exigences en matière de qualification sontd'ordre technique, financier et légal .Voir le docu-ment d'Appel d'offres pour les informations détail-lées.

9. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dos-sier d'Appel d'offres complet à l'adresse mention-née ci-après: Commission Nationale desHydrocarbures sise entre les sièges des 2 Ministèresdu Pétrole et Celui des Transports, en face des jar-dins- Moughataa de Sebkha à Nouakchott de 9heures à 16 heures tous les j ours ouvrables à comp-ter du dimanche 10 Aout 2014 contre un paiementnon remboursable de 50.000 ouguiyas. La méthodede paiement sera un versement contre quittance depaiement au Trésor. Le document d'Appel d'offressera immédiatement remis aux candidats intéres-sés ou adressé à leurs frais en utilisant le moded'acheminement qu'ils auraient choisi.

10. Les offres devront être rédigées en langue fran-çaise et devront être déposées à l'adresse indiquéedans le DAO au plus tard le lundi 08 septembre2014 à 12 heures. Les offres qui ne parviendrontpas aux heures et date ci-dessus indiquées, serontpurement et simplement rejetées et retournées auxfrais des soumissionnaires concernés sans être ou-vertes. Les offres seront ouvertes, en présence des repré-sentants des Soumissionnaires qui désirent assisterà l'ouverture des plis et, à l'adresse: Commissionde Passation des Marchés Publics des Secteursdes Services de Base et Industries ExtractivesRue 23-015, Zone Résidentielle D, lot n°14 Ksar,BP 4952 Nouakchott-Mauritanie le lundi 08 sep-tembre 2014 à 12 heures 15mn.

11. Les offres doivent comprendre une garantie desoumission d'un montant de 600.000 ouguiyas ouun montant équivalent dans une monnaie librementconvertible. Les offres devront demeurer validespendant une durée de 90 jours, à compter de la datelimite de dépôt des offres.

Signature: Le Président de la Commission Nationale

des HydrocarburesHbib Ould HAM


SP RTSSidi - Brahim dit Dieng

Tounoi Cotif /U-20

Mauritanie-Indonésie : lundi

après-midiLes Mourabitounes juniors rencon-trent, demain , lundi leurs homo-logues indonésiens dans le cadre duTournoi Cotif qui se déroule en Es-pagne du 10 au 20 août 2014.Nos juniors prennent part au tournoiU-20 de football ALCUIDA -COTIF, circonscrit à la catégorie..Evoluant dans la poule A avec l’In-donésie, le FC Barcelone, Levanteet de l’Argentine, la Mauritaniejouera son tout premier match face àl’Indonésie le 11 août. Trois équipesespagnoles y prennent part : FC Bar-celone, Valence et Levante qui rem-place l’Arabie Saoudite, auprès de 7autres sélections nationales.Notre équipe a subi un stage de pré-paration du 13 juillet au 05 août2014 sous la direction du sélection-neur national, Sid’Ahmed Khas-soum. Quatre nouveauxpensionnaires regagnent les Moura-bitounes. Ils ont effectué une pre-mière séance avec leurs coéquipiers,vendredi matin. Il s’agit de : Moha-med Ishaac Boushab un milieu of-fensif issu du Centre de formation deValence, Dieydi Sylla un milieu deterrain relayeur des U-19 du HavreAC et parent de Demba Sow, Sam-balla Adama (Stade Brestois) quiévolue comme milieu défensif et BâAmadou dit Cheikh Nesta, défen-seur et ancien pensionnaire du FCBarcelone (sans club).Les juniors ont disputé un match depréparation face à la formation deDon Bosco. La rencontre s’est ache-vée sur le score de 1 but à 0, en fa-veur des protégés de Sid AhmedGhasoum.. L’unique but a été inscrit en pre-mière mi- temps parle portier ad-verse contre son camp, sur unepoussée de Youssouf Guèye. Unmatch largement dominée par les ju-niors Mauritaniens qui ont raté denombreuses occasions. La délégation mauritanienne estconduite par M Ahmed Ould Yahya,président de la Fédération de Foot-ball de Mauritanie.. Le TournoiCotif est réservé à la catégorie U-20,et regroupe dix équipes dont desclubs et des sélections locales et se

jouer du 10 au 20 août 2014. Letournoi COTIF est une compétitioninternationale de football pour leséquipes de jeunes, y prennent partdes clubs et équipes nationales. Letournoi se tient à Valence (Espagne)depuis 1984.

Voici la liste des joueurs convoqués pour ce tournoi

1. Moahmed Salahdine Boubacar(FC Tevragu Zeina)2. Birame Mboye (Entente FC)3. Babacar Diop (ASC Medina 3)4 Abdellahi Sguair (ASACConcorde)5.Diaw El Moustapha (ASACConcorde)6. Yaye Mohamed Dellah (AS GardeNationale)7. EL Hassen Lembrabott (Deuz)8. Aly Abeid (ASAC Concorde)9. Kerdidi Wedadi (Medina 3)10. Diaw Cire (ASAC Concorde)11. El Mokhtar Sidi (ASACConcorde)12. Sy Abdoulaye (FC Nouadhibou)13. Soudani Med Abdellahi (FCNouadhibou)14. El Ide EL Hassen (ASACConcorde)

15. Moustapha Gueye (Trarza Nadi)16. Cheikh Abdellahi Debakh(ASAC Concorde)17. Mourade Abdellahi (FC TevraguZeina)18. Mohamed Mbareck (Avenir)19. EL Kory Med Vall (ASACConcorde)20. Youssef Gueye (Asac Concorde)21. Bamba Kamacha (AS Armée)22. Sidi Amar (ASC Tidjikja)23. Mohamed EL Ide (ZEM ZEM)24. Yacine MBeih (ASC Riyade)La composition des poules

Poule A : Mauritanie, Indonésie, FCBarcelone, Levante, ArgentinePoule B : Qatar, Chine, Equateur,Brésil, FC Valence

Les rencontres des Mourabi-tounes :

Mauritanie – Indonésie (11/08/2014)Argentine – Mauritanie(12/08/2014)Fc Barcelone – Mauritanie(13/08/2014)Mauritanie – Arabie Saoudite(15/08/2014)Demi-finale (18/08/2014)Finale (20/08/2014)

Basketball National

Les phases finales du 28 août au 14

septembre 2014Suite aux décisions prises le mardi22 juillet dernier lors d’une réuniondu comité directeur de la FBBRIM,les phases finales nationales aurontlieu du 28 Août au 14 septembre2014. A cette occasion, les prési-dents des ligues régionales, ont étéinformés par conséquent par la voiehiérarchique.Ils ont été priés par courrier envoyépar le secrétariat général de confir-mer leur participation, en précisantles catégories sélectionnés pour cettefête de la balle au panier. Chaque dé-légation sera composée de 14 per-sonnes dont 12 joueurs, 2

entraineurs, un chef de délégation etun arbitre. Pour ce faire un RAC aété envoyé à tous les walis régio-naux afin de les informer de la tenuede ces phases finales et partant faci-liter le transport aller et retour desdélégations, dont l’arrivée est pré-vue le 27 Août courant.En marge de ces phases finales na-tionale, le secrétariat général de laFBBRIM organisera 2 stages(Young Coach 1 et 2) en collabora-tion avec la direction technique na-tionale présidée par MoustaphaKeïta.Le premier est prévu du 14 au 28

Août et il est ouvert exclusivementaux anciens basketteurs désireux dese lancer dans l’entrainement. Tan-dis que le second, est destiné aux dé-tenteurs du diplôme Young Coach 1,en pratique et il se déroulera du 5 au15 septembre 2014.Les intéressés sont priés de déposerleur dossier de candidature auprès demonsieur Tandia Idrissa au plus tardle 12 Août, note le communiqué. Cedossier doit comporter une demandemanuscrite adressé au SG, 2 photosformat passeport et une photocopiede la carte nationale d’identité.

Ligue des Champions Orange

On attend les premiers qualifiés

Il était, à 31 ans, le plus jeune en-traîneur de l’histoire d’un club égyp-tien. Les dirigeants du Zamalek luiavaient confié les rênes de leuréquipe au début de cette année. Lemariage a duré six mois. Et AhmedHossam Mido s’en est allé, remerciécomme l’usage le dit par ceux-làmême qui l’avaient fait venir.Quelques jours auparavant il avaitdonné au club la Coupe d’Egyptemais le nul concédé au TP Mazembelors de la quatrième journée de laLigue des champions Orange a étéla goutte qui a fait déborder le vase.L’enfant terrible, le dernier en datedu football égyptien, ancien atta-quant de Tottenham, de Marseille,d’Ajax et de Rome n’a pas su conte-nir la pression qui s’était installée àl’intérieur du club riverain du Nil.Est-ce parce que les responsablesdes « Blancs » aiment la difficultéqu’à peine séparés de Mido, ils ontfait appel à une autre sacrée fortetête, plus âgée certes, plus expéri-mentée aussi. Hossam Hassan estmaintenant son successeur. Pourl’ancien joyau d’Al Ahly et des Pha-raons (176 buts en sélection), qui futaussi quelques années un joueur duZamalek, il s’agit d’un retour dansl’équipe qu’il dirigea une premièrefois de 2009 à 2011. « Nous arri-vons, a-t-il déclaré, dans des conditions difficiles surtout que laconcurrence est à son apogée enLigue d’Afrique. Il n’y a aucune mi-nute à perdre ». Cela passe évidem-ment par une victoire dimanchecontre l’autre club congolais de lapoule A, l’AS V.Club, actuel leaderavec sept points, seulement trois demieux que les Egyptiens. Les Kinoisont gagné leur dernier match à do-micile, à l’arraché, au bout du boutdu temps additionnel avec El Hilalet, depuis, ont disputé une rencontreamicale contre un autre club de lacapitale, AC Rangers, remporté trèsfacilement. En cas de victoire, lesCongolais seraient hors de portéedes Egyptiens. L’ambiance serachaude dimanche à Alexandrie.Comme elle l’a été le 27 juillet àKinshasa.Au soir de la quatrième journée,l’entraîneur brésilien du club d’Om-durman, Paulo Campos, est passé àla trappe, comme Mido. La défaitecontre le V.Club bien sûr, mais passeulement. Les dirigeants du clubsoudanais n’ont pas goûté l’attitudede leur coach qui s’en est pris à l’ar-bitre de la rencontre, après le pé-nalty, qui sera celui de la défaite,accordé à ses adversaires en toutefin de partie (90+7). El Hilal jouecette fois à domicile contre le TPMazembe qui partage la tête dugroupe avec son compatriote. Ma-zembe possède trois points d’avance

sur son adversaire du jour qui est,comme Zamalek, contraint de ga-gner. Il n’y a pas eu de changementbrutal à la tête de l’équipe. C’estl’adjoint de Campos, Al Tag Mah-goub, qui a pris sa place. Les Bleusd’Omdurman ont pu tranquillementpréparer le match de dimanchepuisqu’ils sont restés en RD Congodepuis leur défaite de la journée pré-cédente à Kinshasa. Ils ont simple-ment dû changer de ville et se rendreà Lubumbashi. Avant de s’envolerlors d’un match d’entraînement, ilsont réalisé un nul avec RenaissanceFC. Le même jour, Mazembe s’in-clinait (0-1) face aux Zambiens deNkana FC, eux aussi en répétitionpour l’autre Coupe d’Afrique.De l’intensité, des émotions, il y enaura tout autant samedi 9 août austade du 8 mai 1945 à l’heure oùl’Entente de Sétif accueillera l’Es-pérance de Tunis. Le plus grandmatch du week-end est sans doute lechoc du groupe B entre le côté algé-rien, l'ES Sétif et l'Espérance factu-rés pour le samedi 9 Août 2014 au 8mai 1945 Stadium dans la ville al-gérienne nord de Sétif. Une victoireassurerait aux Algériens leur placeen demi-finale. Une finale condam-nerait l’Espérance à suivre les demi-finales devant la télé. Le grand clubtunisien, habitué aux premiers rôles,n’a marqué que trois points en qua-tre matches. C’était lors du premierderby avec le CS Sfaxien. Sinon, ilcompte trois défaites dont le pre-mier, à domicile (1-2) contre…Sétif. En clair l’Espérance estobligé de vaincre comme l’a re-connu son entraîneur Sébastien Des-abre, « nous n'avons plus le choixque de remporter nos deux derniersmatchs de cette phase de poules etnous allons aborder cette rencontreavec beaucoup d'ambition et d'envie.Nous sommes déterminés à jouertoutes nos cartes et cela jusqu'aubout ». Sétif comptera sur son atta-quant El Hadi Belameiri, leader duclassement des buteurs (6) pour luiapporter les trois points du bonheur.L’autre match de la poule B ne sejouera pas très loin, à Tunis, entre lesitinérants d’Ahly Benghazi et le CSSfaxien. Le club libyen a, lui aussi,changé d’entraîneur, mais avant laquatrième journée. Le SlovaqueJozef Vukusic a remplacé l’EgyptienTarek El Ashry ce qui n’a pas empê-ché le club libyen de s’incliner, «chez lui à Tunis » face à Sétif. Cematch pourrait éventuellement don-ner l’occasion à Philippe Troussierde faire débuter son attaquant ivoi-rien Patrick Kouakou en provenancedu Hassania d’Agadir qui vientd’obbtenir sa nouvelle licence avecle club de Sfax.

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