ONT è’ABOKAi; ANNONCES jnJUICIAIRES. -...

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Samedi 10 Janvier 1804. IV' 5. — 54'“' année. : 'n n ira i. JB O H iijm sTi H V.IL. . | “5 ]&,, : • ,r ;■ p ...' U m » ...... , . { Si” 'S rn Ho» pî Dir.iT.ain { g" ^l..' « ru x DES IHSEBTIOKS. ANNONCES JÙOICIMRKS, 20 cent* i. ligné- ANNONCES DIVERSES, 20 id ANNONCES jnJUICIAIRES. 'IIV ' I ' I I M IK'III IM I 'I j Ce Journal fidè- *• — ir, le c^ins on Ira ' 1Pr'^. i s riiej ‘ SKXLIS. — I.e Corps législatif a volé samedi, à la majorité, de 232 voix contre 14, la loi des crédits supplémentaires. -- Ij * s bruits sinislrcs de complots cl de bombes incen diaires retentissent depuis plusieurs jours. Quatre Italiens viennent d'être saisis au moment peut-être où ils allaient attculcr aux jours de l'Empereur. Ces abominables projets, qui excitent l'indignation géné rale, ue sont plus, un mystère pour personne : les arresta tions ont été opérées; et l’on connaît à peu près toutes les odjeuses machinations de ces siçaires italiens. Depuis quelques jours ou s'entretenait des nouvellès ve nant d'Italie, on parlait de l'agitation dos révolutionnaires, et l’on se montrait d'autant .plus inquiet que lès menaces de l'avenirlélaient pjus mystérieuses. Un coin dû Voile est levé;-la lumière vient dp se faire, et l'opinion publique n’a plus besoin de bâtir des hypothèses. Ou iil dans la Patrie du 8 janvier : « Depuis quelques jours, des bruits graves courent dans Paris; mais ils n'ont point heurçnsement l'importance qu’on leur donne' » Voici l’exacte vérité : » Depuis quelque temps la police surveillait quatre étrangers arrivés d'Angleterre â Paris, cl dont les allures paraissaient suspectes. Dimanche dernier, elle lés.a fait' arrêter â leur domicile, rue Sainl-lfonoré, 185, él rue Nèuveides-Pclils-Chnmps. » On a trouvé chez eux utje grande quantité de poudre anglaise, quatre poignards, quatre révolvers, quatrè cannes à-fusil d'un système nouveau'et ingénieux, du phosphore, des capsules, des mèches longues de plusieurs mètres, et huit bombes d'après le modèle dès bunibes d'Orsini, mais fabriquées 'en fer battu et,non pas én fonte grise; elles étaient par conséquent plus fqcités et moins dangereuses à manier. • » On a trouvé cousue dans le bas du pantalon d’un de ces hommes une lettre datée de Londres, et d'une nature fort compromettante cl pour les prévenus et pour celui qui l’a signée. / » Trois de ces hommes sont italiens et s’appellent Tra- buco, Grœco, Imneralori ; le quatrième se cache sous un nom.évidemmenl faux. Deîix d’entre eux-, l'un âgé dé qua rante ans et l'autre de vingt-neuf, paraissent avoir reçu Une excellente éducation et s'expriment avec une grande facilité. » Si nous sommes bien informés, l'un d’eux aurait fait des aveux complets sur le but criminel de leur conspira tion. » L'affaire s’instruit au parquet, et sans doute sera por tée prochainement au rôle des assises. » * 00 » ehoiiiet, o>rti saut • qualité,, f •»•*. ' t dam U arcment, i tou» lèa JXIWOR', h oriRinr Je 900 à — Ôn lit dans la Presse : « La discussion de l’Adresse au fcoeps législatif s’est ou verte cette année avec une solennité inaccoutumée. Tout ‘ce que Paris compte d hommes marquants dans la poli- liqucsc pressait dans les tribunes réservées au public. Lé couloir qui règne autour de l'hémicycle était envahi par lc& sénateurs, les conseillera d’Ëtat et un certain nombre d'anciens députés. Le prince Napoléon avait pris place parmi les sénateurs au desâus de la dernière travée de l'extrême gauche. La salle des Pas Perdus était remplie d'une foule qui n’avait pas pu pénétrer dans la salle et qui s'dnqiiérail curieusenfcul des paroles dps orateurs. » Il est certain que le goût des grandes discussions par lementaires, réveillé depuis quelques années, ira toujours en grandissant. Le retour dans la Chambre des grandes illustrations oratoires ue peut que fomenter ce goût, qui n'est, à le bien prendre, que celui de la liberté. En voyant le peu d'espace réservé au public qui se presse aux portes du Corps législatif* nous nous sommes demandé si le mo inent n’est pas verni de rétablir le second rang de tribunes qui existait autrefois. La Chambre, qui admet le public à ses séances, u’a m ‘n à redouter du nombre des au diteurs. Pour doubler ce nombre, il ne faut ui sénalus- consiiltc ni décret. Il suffit d'ün ordre du président, à qui appartient la police de la salle. Nous ilous en rapportons, pour celte amélioration, à la courtoisie et à l’esprit libéral M. le duc de Moruy. — E. Bauer; » —• L e Moniteur universel publie ce malin, dans sa pnrliè officielle, le comple-réndu de la cérémonie dans laquelle l'Empereur a remis, jeuahdernier, la baretle à S. Em. le cmdinal Bonnechose, archevêque de Rouen. Nous nè reproduisons pas, faute d'espace, l’allocution la tine prononcée à celle occasion-par l’ablégat, ni.les discours adiéssés par le nouveau cardinal à l’Empereur et â l’Impé ratrice. Là réponse de l'Empereur en fait connaître le sens. Voici les pafqlcs de Sa Majesté : « Eminence, » Vons avez raison do dire que les honneurs de ce monde » sont dé lourds fordeauk que la Providence nous impose. » Elle a voùlu, dans sa justice, augmenter les devoirs en • proportion des dignités; aussi je me demande souvent si » la bonne fortune n’a pas autant de tribulations que la ■ mauvaise. Mais dans lès deux cas notre guide et notre » soutien, c'est la foi : la foi religieuse et la foi politique, » c’est à-dire la confiance en pieu et la conscience d'une » mission à accom plir.— Celte mission, vous l'avez ap » préciéeavec rattachement qve vous m’avez toujours lé- » moigné, et vous l'avez définie avec l’expérience du ma- » gistrat et du prêtre qui a vu de près où conduit i’aban- » don do tout principe, de tonte règle, de toute croyance. » Aussi devez-vous être étonné, commpjnoi, de voir, à un, » si court intervalle, des hommes à peine échappés du » naufrage appeler encore à leur aide les vents et les tem- » pôles Dieu piolège trop visiblement la France pour per* » mettre que le génie du mal vienne encoré l’agiter Le » cercle de notre Constitution a été largement tracé : • tout homme hoAnète peut s’y mouvoir à l’aise, puisque » chacun a la faculté d'exprimer sa pensée, de contrôler '» les actes du Gouvernement et de prendre sa juste part > dans les affaires publiques Aujourd'hui plus d’exclusion ; » le clergé, comme vous voulez bien le rappeler, a nôn • seulement la liberté de s’occuper des questions reli- • gieuses; mai? encore ses chefs les plus éminents trouvent • leur placé légitime dans lé premier corps de l'Etal. » C'est donc avec plaisir que je verrai la haute dignité » dont vous venez d’être revêtu vous donner accès nu Sénat. » Vous y apporterez, je n’en doute pas, cet esprit db conci- ■ Dation qui ne sépare pas la cause de la religion de celle » de là patrie, cet esprit de tolérance qui attire et persuade, > enfin cet amour du pays qui tend sàns cessé à rapprocher » ceux qu'éloigneut les divergences d'opinions. « Je vous remercie de la justice que vous rendez aux » sentiments religieux de l'Impératrice. C’est l'heureux »' privilège de la femme de rester étrangère aux raisons » d’Etal et aux froids calculs de la politique, pour se li- » vrèr tout entière aux généreuses inspirations de l’âme, • et pour off ir desxonsolalions à l'infortune, des encou- ». ragemen.ls à tout ce qui est noble et sacré. ' » Mon fils, que protègent les bénédictions de l'Eglise; » apprendra de bonne heiiré sés devoirs de chrétien, du » citoyen et de Prince, et plus lard il continuera envers sa » patrie, comme envers les amis de son pèic, à acquitter » ma dette de reconnaissance et d'affection. » -f- Un décret impérial, publié nu Moniteur, rétablit la Faculté de droit à Nancy, qui avait été Supprimée lors de notre première révolution. Dans un rapport qui précède ce décret, S. Exc. M. le ministre de l'instruction publique trace rapidemmi l'histo rique de l'Université de Lorraine, fondée en 1752, signale les services qu’elle a rendus, rappelle les noms des hommes éminents qui se sont formés à ses écoles, et se fait, auprès de l'Empereur, l’interprète des vcôux exprimés, chaque année, par les conseils généraux des départements de l’an cienne Lorraine, rélalivemciil à la réorganisation complète de leur Université. — Le Moniteur universel de Jeudi, contient un décret autorisant le ministre des finances à procéder par sous cription publique à l’aliénation de la somme de rentes nécessaire pour produire Un capital de 300 millions. t— Les derniers avis des Indes s'accordent à dire que l'insurrection du Penjab, qui à présenté un caractère très- séçieux dé gravité est terminée. Un télégramme de Bom bay, en date du ‘29décembre, nous apprend que les troupes anglaises stationiiéés à la frontière s’éliiicnt mises en marche le 15» et qu’après defix combats, dans lesquels il y avait eu de grandes perles de chaque côté, la tribu des Bçnairs aidait livré son chef et avait conclu la paix. Les Anglais ont détruit Mulka, la Ville principale des fanatiques. Tonies lej troùpus britanniques retournent dans la plaine. La dépêcle ajoute que le Pesh.iwut et la proVince du Peu- jaub sont/parfaitement tranquilles ot qu’on croit lajguorre terminée* '— L’Hmpereur a accepté l’offre qui lui a été faite de joindre .i ses litres celui de membre de l'Académie des Sciences de Lisbonne. ONT è ’ABOKAi; A Senti», au hureau du Journal, nUcedi tcl-de-Ville; — A Pari», chei N. HAVAf Je»n-J»c<Juçi Rouhm u, 5 , et che* Ml LAFPITE-BUI.LIER et Gorap., place de la L 8} — et ché* le»‘Libraire» du départemrnt. Pour extrait et rédaction : E. REGNIER. NOUVELLES DÉPARTEMENTALES. Eiuprnnt de 31)0 millions. AVIS. Le Préfet dé l'Oise a l'honneur de porter à la connais sance ,du Public que tous les Peicopieurs sont appelés à recevoir les souscriptions à l'emprunt do 303 millions, au- tflfrisrpar la loi du 39 décembre dernier. , Ibxufilra donc de se présenter à la caisse de l’un de ces f rnplables, du LUNDI 18 ùu DIMANCHE‘24, pour opérer souscription eu temps utile. — Le conseil a'Elal est en ce moment saisi de l’examen d'un projet de loi tendant à décider que les rues qui for ment le prolongement des chemins vicinaux dans la tra verse des communes, et qui sont reconnues dans les mêmes formes, font partie intégrante de ces chemins. • Colle.disposilimi, eu plaçant lès rués dont il s’agit sous l’empire de la bd du 21 mai 1830, permettra de faire cesser le contrasté déplorable qu'offrent dans tant de localités le bon entretien des chemins vicinaux, et l’étal de détériora tion des voies qui les prolongent. Concours international d ’O rp H é o n u , Ou s’occupe d'organiser un concours international qui amènerait pour la seconde fois à Londres les orphéonistes français. M. Delàporle, à Paris, et M. Enderby Jackson, chef d’orchestre du l'aiais-de-Crislal, s'occupent active ment des arrangements préalables. Le concours aurait lieu entre- toutes lès sociétés de musique vocale et instru mentale de France et d'Angleterre. Outre les prix ordi naires, médailles, coupes, diplômes, instruments d'honnelir, primes, il y aurait une grande distinction nationale dé cernée, siir le jugement du jury, au pays dont les orphéo nistes aurai,eui déployé le plus de talent. Ce prix consiste rait en une magnifique bannière à riche?.emblèmes, re mise .à la société du pays,vainqueur qui aurait gagné dans ce concours les plus iiaulcs et les plus nombreuses distinctions. Les compagnies de chemins de fer anglaises et françaises ont assuré leurs concours à des conditions exceptionnel- lémenl favorables. Ou parle d'ouvrir une liste de souscrip lion (tour couvrir les dépenses des sociétés musicales. L’expérience du 1850 sera mise à profit, et les organisa teurs de cette fête gigantesque préviendront le retour de ces imprévoyances et de ces tâtonnements qui ont laissé un si maussade souvenir de Londres à nos orphéouistes il y a trois ans. S E N L . 1 S . On nons communiqué, dit le Temps, les noms des cinq malheureux voyageurs qui ont trouvé la mort lors du ter rible accident arrivé siir la ligne du Nord: MM. Armand Mussctix, élève du lycée Saint-Louis; Paul Dcrvaux, em ployé dans une maison de commerce; Rémy Fernand, do mestique; Dubois conducteur de train comme voyageur; Mme Rosalie Templier, lingcrc. Nous appelions que jiisqu'à présent aucun des blessés ne parait être en danger de mort. Deux personnes ont été arrêtées à la suite de l'accident de Pierréllllc : le chef de gare et le mécanicien conduisant lo train n* 29. C’est M. le juge d'instruction de Lurcy qui est chargé de l'alfaire. — Il cfïl question, assure-! on, d’un essai dé chauffage des Wagons d’après un système qui aurait réussi en Angle terre et qui aurait l’avantage de munir les voyageurs de toutes les classes d’un bon viatique contre l’àprelé de la température. Dans ço système, l'air chaud est l'agent calorique. A la tête de la locomotive, un peu au dessus de la naissance do ’ la cheminée, est placé un cône renversé en forme d'enton noir communiquant avec une chambre pratiquée dans l’in térieur de la boîte à fumée. Un tube met eu cornmunica- lion celte chambre avec le premier wagon qui suit le fon der. Dansions les wagons est établi un second plancher en tôle, distant du premier plancher en bois et préalable ment recouvert d’une feuille dé tôle. La chambre ainsi ménagée dans chaque plancher se termine aux deux extré mités de chaque wagon par un écrou qiii permet, au moyen de tubes de raccordement, en cuir ou autres ma tières. de rèlier toutes les chambres entre elles. Ainsi, le système n’exige rétablissement d'aucun appareil coûteux et, sauflcs tôles de raccordement que l’on enlève ou qiié l'on ajoute, selon le besoin, le matériel d’hiver reste le même que celui d’été. L’air pénètre par le cône renversé et traverse la chambre pratiquée dans la boîte à fumée. C’est là qu'il s’échauffe. Il se dirige ensuite vers l’arrière du train en passant dans tous les wagons sons les pieds des voyageurs, puis il*’é- chappe par un tube pratiqué à l’extrémité du dernier wagon et qui s’élève à la hauteur du train. Le système est jonde sur ce fait que, d'après des expériences qui ont eu lieu sur le chemin de fer de Paris à Amiens, la tempéra ture de la boîte à fumer, à 0-20 de l’orifice des tubes de chaleur, est comprise entre 334 et 331» degrés. L’air qui traversera la chambre pratiquée dans celle boite tendra donc à s’élever à ladite température et de viendra une soûree de chaleur suffisante. Le refroidisse ment dans les wagons sera peu considérable, puisque les surfaces à échauffer auront été mises à l'abri de l’air exté rieur, et une fois une voilure échauffée, l’air la traversera sans presque rien perdre de sa chaleur pour aller réchauf fer les plus éloignées. — Un jugement du tribunal de commerce dé Soissons. en date du 7 de ce mois, déclare en état de faillite le sieur Henri Courncvaux, directeur de théâtre exploitant le troi- sierae privilège de notre arrondissement théâtral. —• Nous recevons la lettre suivante de M. Maihieu (do la Drôme) : . Montpellier, le 10 janvier 1864. Monsieur le Rédacteur, La marine, pas plus que l’agriculture, ne peut fonder de sérieuses espérances sur la prédiction du temps à court délai. Lest ce qui a été clairement démontré dans un ar ticle inséré au Moniteur universel du 6 de ce mois Ce sys tème de prédiction est institué, depuis plusieurs années en Angleterre; a-t-il empêché lu raarineauglaised’essuver eu 1862, au-delà de 3,000 sinistres? Le même système* institué depuis quelque. temps en France, a-t-il empêché notre propre marine d'essuyer 1,428 sinistres dans les pre miers jours de décembre 1863? Ces chiffres vraiment effrayants peuvent-ils laisser la moindre illusion dans les esprits les plus favorablement prévenus? La prédiction du temps à longue échéance est la seule qui promette des services cl des services incalculables à I agriculture et à la marine. Mais la préd ction à longue échéance repose-t-elle sur des bases certaines? Ici encore interrogeons les faits. J'avais prédit : i" de violents oura gans du i" au 9 décembre; 2* de nouvelles bourrasques vers la fin de décembre et dans les trois on quatre pre miers jours de janvier; 3“ d'énormes quantités de neige, ou le débordement de nos deux fleuves, le Rhône et la Seine, qui nous viennent de l'Est. J'inclinais vers l'espoir que les nuages nous enverrraient de la neige (mon alma nach l’atlesie). , ' Les ouragans ne sont-ils pas arrivés exactement â l’é poque indiquée absolument comme les inondations de l Europe méridionale, en novembre 1862? Les bourrasques ont elles élé moins ponctuelles? Tandis que. à l’Ouest no tamment à Rayonne, elles déployaient la violence d’une véritable tempête, elles étendaient sur l’Est une couche de neige dont on peut se faire uiie idée en lisant les dépêches . adressées de Pontarlier à M. le préfet du Doubs. Ces dé- FEÜILLETON. (4). FANFAN LATUL 1PE. Quand au vainqueur d’Orient, il se laissait faire de la meilleure grâce du monde, et sans plus de façon que s’il se fût retrouvé avec d’anciens camarades, il allait toujours. Cependant,* lorsqu’il nu resta plus que des miettes, lors que l’esprit de \in eut fait bïmilllir le café, l un de nous ramena sur le lapis la question des renseignements, le bon conseil que nous avait tout d'abord demandé le zouave. — C’est juste, Ut il, et ça me rendra grand service; car e suis chargé d’une commission pour quelqu’un du Vil- âge... voyez-vous bien., et décidément cette commission- là ue mo semble pas commode du tout I ~ Nous Vous aiderons;., parlez!. Le zouave ouvrit la bouche, mais la referma tout à coup. I‘ui6, haussant l'épaule; il fit claquer sa langue contre son palais, et de l’air d’un homme embarrassé, il nous dit ; — C est que pour bien vous expliquer la chose, j'aurais peut-être besoin de remonter un peu haut? •— Remontez jusqu’où vons voudrez... Oh! olil... c’est qile vous ne méconnaissez pas... je suis bavard en diablo... cl quand on me donne carte blanche* je Suis capable dé raconter toute mou hisioire... T ^a.nl niienx... bravo'..; s'écrièrent avec une ardente curiosité nos dix ou douze voix. G’est précisément ce que mus demandons... L'histoire tout entière... l'histoire du ive... - En avant donc! fit-il, comnie s’il s'apprêtait à nidhter a i assaut. ÏÜ ÏÏÎ h1 . avolr 8a PlP° nu cigare de l’Anglais, il ■se recueillit un instant; et commença A peu près ainsi . UN BENI-MOUFPKTARD. Ôn m'appelle Jean Maubcrl... Maubert, parce que j’ai éprouvé sur la plnco dü même nom... Jean, parce que ce jour-là c était la Saint-Jean. L’est assez vous dire, messieurs, que je n’ai eu ui père ni mère, ou du moins que je ne les ai jamais connus : un vrai orphelin de mélodrame, quoi! Cé fut un chiffonnier du quartier qui me ramassa au coin de la borne. Il me jeta dans sa hutte ainsi qu’un chiffon vivant, continua sa tournéo comme d'habitude, cl comme d'habitude, rentra gris au galetas conjugal. En faisant le tri, sa digue épouse aperçut quelque chose d’inusité dans le tas. * — Tiens!... fit-elle. Ça rcmtic. — Ah... oui... dit l'homme... Je inc soüvi-ms... c’est tin enfant; ' — Un enfant... mauvaise affaire!... J’aimerais miciii un chat... an moins ça se mange. - ‘-Ça... ça s’exploitel... posa en prinfcipo lo itiari. El. qunnd on connaît la manière de s’en servir, ça rapporte gros. Dans notre état, il ne faut faire 11 de rien; madame i'opelard ! — Essayôns-eri?... conclut la femelle. El voilà comme quoi je Tus définitivement adopté pat cet aimable couple de la rue do Loureine. Plus tard; én s’appuyant de ce beau irait, ils ont ou le front de se porter candidats pour le prix Monlhyon. Mais n'ariticipon? pnS Sur les événements, comme disait un sergéiii-fourrier de chez nous : il avait de la littérature. Madame l'opelàrd nie plaça tout d'abord dans son gre nier, qni servait d’élable à don* ou trois chèvres; dont elle lirait profit. C’ôlall uno bergère en chambre. Quand la ration des pratiqués était au grand complet; j'avais le droit de tôtor les fonds do pis. Loin de rairt la pensée de médire do mcà nourrices à quatre pattes... Mai- comme elles avaient déjà pour noiir- risstins tous les poitrinaires du quartier, voiis comprendrez «ans peine que e n'engraissais pas énormément. L’était précisémc ;l ce que demandaient les époux l ’o - pelard. Avec les premiers froids, l’exp'oii - ion rom i.ciiça. Ne me trouvant pas encore assez pâlot, on me mit du blanc sur.la figure et l'on me cerna les yeux avec du bon- chou roussi à la chandelle; puis.ou ni'cmmaillotà dans de vieilles loques, et la ummân I’opelard, me prenant dans ses bras, s'en allait grimacer la misère sur lu pont des Arts. Lorsque IM passant- filaient dan? la brunie sans lions apercevoir, ou bien nous regardaient sans s'apitoyer assez vile, ma tendre mère adoptive pinçait, pour me faire crier, le peu de gias qu’elle m'avait laissé. Le petit commerce-IA dura deux ans, cl valut d’assez jolis dividendes â chacun des deux associés. — Tu vois-bien? ricanait parfois lé petit papa I’opelard, en faisant sauter dans sa main crochue les gros sous que venait de lui rapporter sa .souriante campagne. Tu vois bien, nia hibiche qu'il ne faut rien laisser traîner sur ràtjjphuHe, et qu’il est bon de ramasser un peu de tout! Rumassd-l-il un autre enfant?... I.e vola-l il?. On n'a jnmais pii le Savoir. Mais un beau malin, il ramena dans sa hotte nue pauvre petite tille de quelques mois A peine, cl quc loui aussitôt madame Popclard appela sonEudoxià. fyidoxie me succéda relativement aux mamelles taries des chèvres. Elle partagea ma paillo dans le grenier; sur le pont, elle prit ma place dans les bras de la bergère mendiante. .Je trottinais maintenant, j'aVais élé promu A nn rôle plus actif. Ou me faisait courir après les passants, ou m’a- vall appris A leur dire : — Un petit sou, s'jl vous plaît !... J'ai bien faim!... prenez pitié do ma mère cl de mn pauvre petite suuur que voilà!... Mon père est à l’hôpital!... Nous n'avons pas mangédepuis trois jours... etc., etc. Vous connaissez la litanie. Durant les deux autres années, le boniment du pont des Arts fil recette tous les soirs. Maisla pauvre petite Eudoxicne put supporter longtemps cette vie-là. Vers le commencement du second hiver, elle sô prit à tousser que ça fendait l’âme, elle devint si pâle qu’il n'y avait plus besoin de lui mettre du blanc. L’était tout économie, et ça poussait d'autant plus à la charité. Aussi la I’opelard était bien contente, cl, quelaue f;oid qu’il fil, elle allait toujours. 4 4 Bien Rouvcnt, messieurs, quatre ou cinq fois dans la même soirée o’hiver, j’aj vu de bonnes dames lui donner des pièces bla iches à condition qu’elle rentrerait immé diatement la petite. — AJIez vops-en ! disaient-elles A la mendiante, qui faisait l'hypocrite. Mais allez-vous-cn-donc... vous tuez cet enfant! Et elles avaient des larmes dans Içs yçtix... et èlles sem blaient révoltées jusqu’au fin fond du cœur. Mais. Jiélas! c’èsLpèine perdue. L’insatiable goüle avait bçau promettre et jurer ses grands dieux, se retirer même. Ah! bien oui... et la recette!... A peiné avait-on les talons tournés, qu’elle était de retour A son poste avec la pauvre petite agonissante, qui toussait encore plu? fort; sous redoublement do bise ou de neige. Un soir, cllô cessa de tousser tout à coup... elle èlait mortel La I’opelard n’ert resta pas moins, jusqu’à' miituii sur le pont... C'était la sortie des spectacles : il passait beau coup dé monde A celle heurc-IA. — C’est vraiment dommage!... dit le chiffonuicr,lorsque sa fernmo lui montra lo petit cadavre déjà tout bleui. J’a vais des vues sur celle petite... elle I élé genlble ! ■* Je no compris pas alors son regret... mais la mot me frappa... Plus lira, je m’en suis souvenu.

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Samedi 10 Janvier 1804. IV' 5 . — 5 4 '“' a n n é e .

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r u x DES IH SEBTIO KS.ANNONCES JÙ O IC IM R K S, 20 cent* i . ligné- ANNONCES D IV ERSES, 20 id

ANNONCES jnJUICIAIRES.

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j Ce Journal ‘

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ir , le c^ins on Ira ' 1 Pr'^. i

s r iie j ‘

S K X L I S .

— I.e C o rp s lé g is la tif a v o lé s a m e d i, à la m a jo r ité , d e 2 3 2 voix c o n tre 14 , la lo i d e s c ré d its s u p p lé m e n ta ire s .

- - Ij *s b r u i t s s in is l rc s d e co m p lo ts c l d e b o m b e s in c e n ­d ia ir e s re te n t is s e n t d e p u is p lu s ie u rs jo u r s . Q u a tr e I ta lie n s v ien n e n t d 'ê t r e sa is is a u m o m e n t p e u t- ê tr e o ù ils a lla ie n t a t tc u lc r a u x jo u r s d e l 'E m p e re u r .

Ces ab o m in a b le s p ro je ts , q u i ex c iten t l 'in d ig n a tio n g é n é ­ra le , u e so n t plus, u n m y s tè re p o u r p e rso n n e : les a r r e s t a ­t io n s o n t é té o p é ré e s ; e t l’o n co n n a ît à p eu p rè s to u te s les o d je u se s m a c h in a tio n s d e ces s iç a ire s ita lie n s .

D epu is q u e lq u e s jo u r s ou s 'e n t r e te n a i t d e s no u v e llè s ve­n a n t d 'I ta l ie , o n p a r la i t d e l 'a g ita tio n d o s ré v o lu tio n n a ire s , e t l ’on se m o n tr a i t d 'a u ta n t .p lus in q u ie t q u e lès m en aces d e l 'a v e n ir lé la ie n t p ju s m y s té r ie u se s . U n co in d û Voile e s t lev é ;- la lu m iè re v ien t d p s e f a ire , e t l 'o p in io n p u b liq u e n ’a p lu s be so in d e b â t i r d e s h y p o th èses .

O u i i l d a n s la P a trie d u 8 j a n v ie r :« D epuis q u e lq u e s jo u r s , d e s b ru i t s g ra v e s c o u re n t d a n s

P a r i s ; m a is ils n 'o n t p o in t h e u rç n s e m e n t l 'im p o r ta n c e q u ’o n le u r d o n n e '

» Voici l ’e x a c te v é r ité :» D epu is q u e lq u e te m p s la po lice s u rv e i l la i t q u a t r e

é tr a n g e r s a r r iv é s d 'A n g le te rre â P a r is , c l d o n t les a l lu re s p a ra is s a ie n t su sp e c te s . D im an ch e d e r n ie r , e lle l é s .a f a i t ' a r r ê t e r â le u r d o m ic ile , r u e S a in l- lfo n o ré , 185 , é l ru e N èu v e id es-P c lils-C h n m p s.

» O n a tro u v é chez eux u tje g ra n d e q u a n t i té d e p o u d re a n g la ise , q u a t r e p o ig n a rd s , q u a t r e rév o lv e rs , q u a t r è c a n n e s à -fu s il d 'u n sy s tè m e n o u v e a u 'e t in g é n ie u x , d u p h o sp h o re , d e s cap su le s , d e s m èch es lo n g u es d e p lu s ie u rs m è tre s , et h u i t b o m b es d 'a p rè s le m o d è le d è s b u n ib e s d 'O rs in i, m a is fa b r iq u é e s 'en fe r b a t tu e t ,n o n p as é n fo n te g r is e ; e lles é ta ie n t p a r co n sé q u e n t p lu s fqcités e t m o in s d a n g e re u se s à m a n ie r . •

» O n a t ro u v é co u su e d a n s le b a s d u p a n ta lo n d ’u n d e c e s h o m m es u n e le t t r e d a té e d e L o n d re s , e t d 'u n e n a tu r e fo r t c o m p ro m e tta n te c l p o u r les p ré v e n u s e t p o u r ce lu i q u i l ’a s ignée .

/ » T ro is d e ces h o m m es so n t i ta lie n s e t s ’ap p e lle n t T ra -b u c o , G rœ co , Im n e ra lo r i ; le q u a tr iè m e se c a c h e so u s u n n o m .év id e m m e n l fa u x . Deîix d ’e n tr e eux-, l 'u n â g é d é q u a ­r a n t e a n s e t l 'a u t r e d e v ing t-neu f, p a ra is s e n t a v o ir re ç u U ne ex c e lle n te é d u c a tio n e t s 'e x p r im e n t av ec u n e g ra n d e fac il i té .

» S i n o u s so m m e s b ie n in fo rm és , l 'u n d ’e u x a u r a i t fa it d e s a v e u x c o m p le ts s u r le b u t c r im in e l d e le u r c o n s p ira ­t io n .

» L 'a ffa ire s ’in s tru i t a u p a rq u e t , e t s a n s d o u te s e r a p o r ­té e p ro c h a in e m e n t a u rô le d e s ass ise s . »

* 0 0 »

eh o iiie t, o>rti sau t • q u a l i té , ,

f •»•*. 't d a m U

arcm ent,i tou» lèa

JXIWOR',

h oriRinrJ e 900 à

— Ô n li t d a n s la P resse :« La d isc u ss io n d e l ’A d re sse a u fcoeps lé g is la tif s ’e s t o u ­

v e r te c e tte a n n é e av ec u n e so le n n ité in a c c o u tu m é e . T o u t ‘ce q u e P a r is co m p te d h o m m es m a rq u a n ts d a n s la po li- l i q u c s c p re s s a i t d a n s les t r ib u n e s ré se rv é e s a u p u b lic . Lé c o u lo ir q u i rè g n e a u to u r d e l 'h ém icy c le é ta i t e n v a h i p a r lc& s é n a te u r s , les co n se ille ra d ’Ë ta t e t u n c e r ta in n o m b re d 'a n c ie n s d é p u té s . L e p r in c e N apo léon a v a it p r is p la c e p a rm i les s é n a te u r s a u d esâu s d e la d e rn iè r e t ra v é e d e l 'e x trê m e g a u c h e . La sa lle d e s P a s P e rd u s é ta i t re m p lie d 'u n e fou le q u i n ’a v a it p a s pu p é n é tre r d a n s la s a lle e t q u i s 'd n q i ié ra i l c u r ie u se n fc u l d e s p a ro le s d p s o ra te u r s .

» Il est c e r ta in q u e le g o û t d e s g ra n d e s d isc u ss io n s p a r ­le m e n ta ire s , rév e illé d e p u is q u e lq u e s a n n é e s , i r a to u jo u rs e n g ra n d is s a n t . Le r e to u r d a n s la C h a m b re d e s g ra n d e s i l lu s tra t io n s o r a to i r e s ue p e u t q u e fo m e n te r c e g o û t, q u i n 'e s t , à le b ie n p re n d re , q u e c e lu i d e la l ib e r té . E n voyant le p eu d 'e sp a c e ré s e rv é a u p u b lic q u i se p re s se a u x p o rte s d u C orps lég isla tif* n o u s n o u s so m m es d e m a n d é si le m o in e n t n ’e s t p a s verni d e r é ta b l i r le seco n d ra n g d e t r ib u n e s q u i e x is ta it a u tre fo is . La C h a m b re , q u i a d m e t le p u b lic à se s séa n c e s , u ’a m ‘n à r e d o u te r d u n o m b re d es a u ­d i te u r s . P o u r d o u b le r ce n o m b re , il n e fa u t u i s é n a lu s - c o n s iiltc n i d é c re t . I l su ffit d 'ü n o rd re d u p ré s id e n t , à q u i a p p a r t ie n t la po lice d e la s a lle . N ous ilous e n r a p p o r to n s , p o u r ce lte a m é lio ra t io n , à la c o u rto is ie e t à l’e s p r i t l ib é ra l

M. le d u c d e M oruy. — E. B a u e r ; »

—• L e M oniteur un ive rse l p u b lie ce m a l in , d a n s s a p n r l iè o ffic ie lle , le c o m p le -ré n d u d e la c é ré m o n ie d a n s la q u e l le l 'E m p e re u r a re m is , j e u a h d e r n i e r , la b a re t le à S . E m . le c m d in a l B onnechose , a rc h e v ê q u e d e R o u en .

N ous n è r e p ro d u iso n s p a s , fa u te d 'e s p a c e , l’a llo c u tio n la ­tin e p ro n o n c é e à ce lle o ccas io n -p a r l ’a b lé g a t, n i.le s d is c o u rs a d ié s s é s p a r le n o u v eau c a rd in a l à l ’E m p e re u r e t â l’Im p é ­r a t r ic e . L à rép o n se d e l 'E m p e re u r en fa it c o n n a î t r e le sen s.

V oici les p a fq lc s d e Sa M ajesté :« E m in en ce ,

» V ons av ez ra iso n do d ir e q u e les h o n n e u rs d e ce m o n d e » so n t d é lo u rd s fo rd e a u k q u e la P ro v id e n c e n o u s im p o se . » E lle a v o ù lu , d a n s sa ju s tic e , a u g m e n te r les d e v o ir s en• p ro p o r tio n d e s d ig n i té s ; a u s s i j e m e d e m a n d e s o u v e n t si » la b o n n e fo r tu n e n’a p a s a u ta n t d e t r ib u la t io n s q u e la■ m a u v a ise . M ais d a n s lès d e u x c a s n o tr e g u id e e t n o tre » s o u t ie n , c 'e s t la foi : la foi re lig ie u se e t la foi p o lit iq u e , » c ’est à -d ire la con fiance e n p ie u e t la co n sc ie n c e d 'u n e » m issio n à a c c o m p l i r .— C elte m issio n , vous l 'av ez ap » p ré c ié e a v e c r a t ta c h e m e n t q ve vous m ’avez to u jo u r s lé - » m o ig n é , e t v o u s l 'av ez dé fin ie avec l’e x p é rie n c e d u m a- » g is t r a t e t d u p rê tr e q u i a vu d e p rè s o ù c o n d u it i’a b a n - » d o n d o to u t p r in c ip e , d e to n te règ le , d e to u te c ro y an ce .» A ussi devez-vous ê t r e é to n n é , c o m m p jn o i, d e v o ir , à u n , » s i c o u r t in te rv a lle , d e s h o m m e s à p e in e é c h a p p é s d u » n a u fra g e a p p e le r en c o re à le u r a id e les v e n ts e t les tem - » pô les D ieu p io lè g e t ro p v is ib lem en t la F ra n c e p o u r per* » m e ttre q u e le g én ie d u m a l v ien n e e n c o ré l’a g i te r Le » ce rc le d e n o tre C o n s titu tio n a é té la rg e m e n t t r a c é :• to u t h o m m e hoA nète p e u t s’y m o u v o ir à l ’a ise , p u isq u e » c h a c u n a la fa c u lté d 'e x p r im e r sa p en sée , d e c o n trô le r '» les a c te s d u G o u v e rn em en t e t d e p r e n d re sa j u s te p a r t> d a n s les a ffa ire s p u b liq u e s A u jo u rd 'h u i p lu s d ’ex c lu s io n ;» le c le rg é , co m m e vous vou lez b ien le ra p p e le r , a nôn• se u le m e n t la l ib e r té d e s ’o c c u p e r d e s q u e s tio n s re li-• g ie u se s ; m a i? en c o re s e s chefs les p lu s é m in e n ts t ro u v e n t• le u r p la c é lég itim e d a n s lé p r e m ie r co rp s d e l 'E ta l .

» C 'est d o n c a v ec p la is i r q u e j e v e r ra i la h a u te d ig n ité » d o n t v o u s venez d ’ê t r e re v ê tu vous d o n n e r a ccès nu S én a t.» Vous y a p p o r te re z , j e n ’en d o u te p a s , ce t e s p r i t d b conci-■ D ation q u i ne sé p a re p as la ca u se d e la re lig io n de ce lle » d e là p a tr ie , c e t e s p r i t d e to lé ra n c e q u i a t t i r e e t p e rsu a d e ,> en fin ce t a m o u r d u pays q u i te n d s à n s ce ssé à ra p p ro c h e r » ceu x q u 'é lo ig n e u t les d iv e rg e n c e s d 'o p in io n s .

« J e vous re m e rc ie d e la ju s tic e q u e vous re n d e z a u x » s e n t im e n ts re lig ie u x d e l 'Im p é ra tr ic e . C’e s t l 'h e u re u x »' p r iv ilè g e d e la fem m e d e r e s te r é t r a n g è re a u x ra iso n s » d ’E ta l e t a u x fro id s ca lc u ls d e la p o lit iq u e , p o u r se li- » v r è r to u t e n t iè r e au x g é n é re u se s in s p ira tio n s d e l’â m e ,• e t p o u r o ff i r d e s x o n s o la lio n s à l 'in fo r tu n e , d e s e n c o u - ». rag em en .ls à to u t ce q u i e s t n o b le e t s a c r é . '

» Mon fils, q u e p ro tè g e n t les b é n é d ic tio n s d e l 'E g lise ; » a p p re n d ra d e bo n n e h e iiré sé s d ev o irs d e c h ré t ie n , du » c ito y en e t d e P rin c e , e t p lu s l a r d il c o n t in u e ra e n v e rs s a » p a t r ie , c o m m e e n v e rs les am is d e so n p è ic , à a c q u i t te r » m a d e t te d e re c o n n a issa n c e e t d 'a ffe c tio n . »

-f- U n d é c re t im p é r ia l , p u b lié nu M oniteur, r é ta b l i t la F a c u lté d e d r o i t à N an cy , q u i a v a it é té S u p p rim é e lo rs d e n o tr e p re m iè re ré v o lu tio n .

D ans u n r a p p o r t q u i p ré c è d e ce d é c r e t , S . E xc . M . le m in is tre d e l 'in s tru c tio n p u b liq u e tra c e r a p id e m m i l 'h is to ­r iq u e de l 'U n iv e rs ité d e L o rra in e , fo n d é e en 1752, s ig n a le les s e rv ic e s q u ’e lle a re n d u s , ra p p e lle les no m s d es h o m m e s é m in e n ts q u i se so n t fo rm és à s e s éco les , e t s e fa it , a u p rè s d e l 'E m p e re u r , l’in te rp rè te d e s vcôux e x p r im é s , c h a q u e a n n é e , p a r les co n se ils g é n é ra u x d es d é p a r te m e n ts d e l’a n ­c ie n n e L o rra in e , ré la liv e m c iil à la ré o rg a n isa tio n c o m p lè te d e le u r U n iv e rs ité .

— Le M oniteur u n iversel d e J e u d i , c o n t ie n t u n d é c re t a u to r is a n t le m in is tre d e s finances à p ro c é d e r p a r s o u s ­c r ip tio n p u b liq u e à l ’a lié n a tio n d e la so m m e d e re n te s n é c e ssa ire p o u r p ro d u ir e Un c a p ita l d e 300 m illio n s .

t — L es d e rn ie r s a v is d e s In d e s s 'a c c o rd e n t à d i r e q u e l 'in s u r re c t io n d u P e n ja b , q u i à p ré s e n té u n c a ra c tè r e trè s - s éç ie u x d é g ra v i té e s t te rm in é e . Un té lé g ra m m e d e B o m ­b a y , en d a te d u ‘2 9 d é c e m b re , n o u s a p p re n d q u e les t ro u p e s a n g la ise s s ta tio n iié é s à la f ro n tiè re s ’é liiicn t m ise s en m a rc h e le 15» e t q u ’a p rè s d efix c o m b a ts , d a n s le sq u e ls il

y a v a it e u d e g ra n d e s p e r le s d e c h a q u e c ô té , la t r ib u d es B ç n a irs aidait l iv ré so n c h e f e t a v a i t conc lu la p a ix . Les A n g la is ont d é t r u i t M ulka, la Ville p r in c ip a le d e s fa n a tiq u e s . T o n ie s le j t ro ù p u s b r i ta n n iq u e s r e to u rn e n t d a n s la p la in e . La d é p ê c le a jo u te q u e le P e sh .iw u t e t la p roV ince d u Peu-

j a u b s o n t/p a rfa ite m e n t t r a n q u ille s o t q u ’on c ro i t l a jg u o r r e term inée*

' — L’H m p ereu r a accep té l’o ffre q u i lu i a é té fa ite d e jo in d re . i s e s l i t r e s c e lu i d e m e m b re d e l'A cad ém ie d es S c ien ces d e L isbonne .

ONT è ’ABOKAi;

A Senti» , au h u rea u du Jo u rn a l , n U c e d i tc l-de-V ille ; — A Pari» , c h e i N . HAVAf Je»n-J»c<Juçi R o u h m u , 5 , e t che* Ml LAFPITE-BUI.LIER e t G orap., p lace d e la L 8 } — e t ché* le»‘L ibraire» du dé p artem rn t.

P our e x tr a i t e t rédac tion : E . R EG N IE R .

NOUVELLES D É P A R T E M E N T A L E S.E i u p r n n t d e 3 1 )0 m i l l i o n s .

• AVIS.Le Préfet d é l'O ise a l 'h o n n e u r d e p o r te r à la c o n n a is ­

sa n c e ,du P u b lic q u e to u s les P e ic o p ie u rs so n t a p p e lé s à recevo ir les so u sc r ip tio n s à l 'e m p ru n t do 303 m illio n s , a u - t f lf r is rp a r la loi d u 3 9 d é c e m b re d e r n ie r .

, Ibx u filra do n c d e s e p ré s e n te r à la ca isse d e l ’un d e ces

f rnp lab les, d u LUNDI 18 ùu DIM A N CH E‘24 , p o u r o p é re r so u sc r ip tio n eu te m p s u tile .

— Le conseil a 'E la l e s t en ce m o m en t s a is i d e l’e x am en d 'u n p ro je t d e loi te n d a n t à d é c id e r q u e les ru e s q u i fo r ­m en t le p ro lo n g e m e n t d e s c h e m in s v ic in au x d a n s la t r a ­v erse d e s c o m m u n e s , e t q u i s o n t rec o n n u e s d a n s les m êm es fo rm es , fon t p a r t ie in té g ra n te d e ces c h e m in s .

• C o lle .d isposilim i, e u p laçan t lès ru é s d o n t il s ’a g it so u s l’em p ire d e la b d d u 21 m ai 1830, p e rm e ttr a d e fa ire c e sse r le c o n tra s té d é p lo ra b le q u 'o ffre n t d a n s ta n t d e lo c a lité s le b o n e n tre tie n d es c h e m in s v ic in a u x , e t l ’é ta l d e d é t é r io r a ­tio n d e s vo ies q u i les p ro lo n g e n t.

C oncours in te rn a tio n a l d ’O r p H é o n u ,

Ou s ’occu p e d 'o rg a n is e r u n c o n c o u rs in te rn a t io n a l q u i a m è n e ra it p o u r la se c o n d e fois à L o n d re s les o rp h é o n is te s fra n ç a is . M. D e làp o rle , à P a r is , e t M. E n d e rb y J a c k so n , c h e f d ’o rc h e s tre d u l 'a ia is -d e -C r is la l , s 'o c c u p e n t a c tiv e ­m en t d e s a r ra n g e m e n ts p ré a la b le s . Le c o n c o u rs a u r a i t lieu e n tre - to u te s lès so c ié té s d e m u s iq u e vocale e t in s t r u ­m en ta le d e F ra n c e e t d 'A n g le te rre . O u tre les p r ix o rd i­n a ire s , m éd a ille s , co u p es , d ip lô m es , in s tru m e n ts d 'h o n n e lir , p r im e s , il y a u ra i t u n e g ra n d e d is tin c tio n n a tio n a le d é ­c e rn é e , s i i r le ju g e m e n t d u ju r y , a u pays d o n t le s o rp h é o ­n is te s au ra i,eu i dép lo y é le p lu s d e ta le n t. Ce p r ix co n s is te ­ra it e n u n e m ag n ifiq u e b a n n iè re à r ic h e ? .e m b lè m e s , r e ­m ise .à la so c ié té d u p a y s ,v a in q u e u r q u i a u r a i t g ag n é d a n s ce co n co u rs les p lu s iia u lc s e t les p lu s n o m b re u se s d is tin c tio n s .

Les c o m p ag n ies d e c h e m in s d e f e r a n g la ise s e t f ra n ç a ise s o n t a s s u ré le u rs c o n c o u rs à d e s c o n d itio n s e x cep tio n n e l- lém en l fav o rab le s . Ou p a r le d 'o u v r i r u n e lis te d e so u sc r ip lion ( to u r c o u v r ir les d ép en ses d e s s o c ié té s m u s ic a le s .

L’e x p é rie n c e du 1850 s e r a m ise à p ro f it , e t les o rg a n isa ­te u r s d e c e tte fê te g ig a n te sq u e p ré v ie n d ro n t le r e to u r de ces im p rév o y an ces e t de ces tâ to n n e m e n ts q u i o n t la issé un si m a u ssa d e so u v e n ir d e L o n d re s à n o s o rp h é o u is te s il y a t ro i s a n s .

S E N L . 1 S .

O n n o n s co m m u n iq u é , d it le T em p s , les n o m s d e s c inq m a lh e u re u x v o y ag eu rs q u i o n t t ro u v é la m o r t lo rs d u t e r ­r ib le a c c id e n t a r r iv é s i i r la ligne d u N o r d : MM. A rm an d M ussctix , é lève d u lycée S a in t-L o u is ; P a u l D c rv au x , e m ­ployé d a n s u n e m a iso n d e c o m m e rc e ; R ém y F e rn a n d , d o ­m e s t iq u e ; D ubois c o n d u c te u r d e t r a in com m e v o y a g e u r; Mme R osalie T e m p lie r , lin g c rc . N o u s a p p e lio n s q u e j i is q u 'à p ré se n t a u c u n d es b le ssé s n e p a ra i t ê t r e en d a n g e r d e m o r t .

D eux p e rso n n e s o n t é té a r r ê té e s à la su ite d e l 'a c c id e n t d e P ie r ré ll l lc : le c h e f d e g a re e t le m écan ic ien co n d u isa n t lo t r a in n* 2 9 . C’est M. le ju g e d 'in s tru c t io n d e L u rcy q u i e s t c h a rg é d e l 'a lfa ire .

— Il cfïl q u e s tio n , a ssu re -! o n , d ’u n e s sa i d é ch au ffag e d e s W agons d ’a p r è s u n sy s tè m e q u i a u r a i t ré u s s i e n A ngle­te r r e e t q u i a u r a i t l’a v a n ta g e d e m u n ir le s v o y ag eu rs d e to u te s les c la sse s d ’un b o n v ia tiq u e c o n tre l ’à p re lé d e la t e m p é ra tu re .

D ans ço sy s tè m e , l 'a i r c h a u d e s t l 'a g e n t c a lo r iq u e . A la tê te d e la locom otive , u n p eu a u d essu s d e la n a issa n c e d o ’ la c h e m in é e , e s t p la c é u n cô n e re n v e rs é en fo rm e d 'e n to n ­n o i r c o m m u n iq u a n t avec u n e c h a m b re p ra t iq u é e d a n s l’in ­t é r ie u r d e la b o îte à fu m ée . U n tu b e m e t eu c o rn m u n ic a - • l io n c e lte c h a m b re avec le p re m ie r w ag o n q u i s u it le fon ­d e r . D a n s io n s les w a g o n s e s t é ta b li u n s e c o n d p la n c h e r en tô le , d is ta n t d u p re m ie r p la n c h e r e n b o is e t p r é a la b le ­m e n t re c o u v e rt d ’u n e feu ille d é tô le . La c h a m b re a in s i m én ag ée d a n s c h a q u e p la n c h e r se te rm in e a u x d e u x e x tr é ­m ité s d e c h a q u e w ag o n p a r u n é c ro u q iii p e rm e t, a u m oyen d e tu b e s d e r a c c o rd e m e n t, e n c u ir o u a u t r e s m a ­t iè re s . d e r è l ie r to u te s les c h a m b re s e n tr e e lle s . A insi, le sy s tè m e n ’ex ig e ré ta b l is s e m e n t d 'a u c u n a p p a re i l coû teu x e t , s a u f l c s tô les d e r a c c o rd e m e n t q u e l’o n en lèv e o u q iié l 'o n a jo u te , se lo n le b e so in , le m a té r ie l d ’h iv e r r e s te le m êm e q u e c e lu i d ’é té .

L’a i r p é n è tre p a r le cô n e re n v e rsé e t tra v e rs e la c h a m b re p ra t iq u é e d a n s la b o îte à fu m é e . C’es t là q u 'i l s ’éch au ffe . I l s e d ir ig e e n su ite v e rs l ’a r r i è r e d u t ra in en p a s sa n t d a n s to u s les w a g o n s so n s le s p ie d s d e s voy ag eu rs , p u is i l * ’é - c h a p p e p a r u n tu b e p ra t iq u é à l’e x tr é m ité d u d e rn ie r w ag o n e t q u i s ’é lèv e à la h a u te u r d u t r a in . Le sy s tè m e est jo n d e s u r ce fa it q u e , d 'a p r è s d e s e x p é rien ces q u i o n t eu lieu s u r le ch em in d e fe r d e P a r is à A m iens, la te m p é ra ­tu r e d e la b o îte à fu m e r, à 0 - 2 0 d e l ’o rific e d e s tu b e s d e c h a le u r , est c o m p rise e n t r e 3 3 4 e t 331» d e g ré s .

L’a i r q u i t r a v e r s e ra la c h a m b re p ra t iq u é e d a n s ce lle b o ite te n d ra d o n c à s’é lev e r à la d ite te m p é r a tu r e e t d e ­v ie n d ra u n e s o û re e d e c h a le u r su ffisan te . L e r e f ro id is s e ­m e n t d a n s les w a g o n s s e ra p eu co n s id é ra b le , p u isq u e les su rfa c e s à éc h a u ffe r a u ro n t é té m ise s à l 'a b r i d e l ’a i r e x té ­r ie u r , e t u n e fois u n e v o ilu re échau ffée , l ’a i r la tr a v e r s e ra s a n s p re sq u e r ie n p e rd re d e s a c h a le u r p o u r a l le r ré c h a u f­fe r les p lu s é lo ig n ées.

— Un ju g e m e n t d u t r ib u n a l d e co m m erce d é So issons. e n d a te d u 7 d e ce m o is , d é c la r e e n é ta t d e fa il l i te le s ie u r H e n ri C o u rn cv au x , d ir e c te u r d e th é â tr e e x p lo ita n t le tro i- s ie rae p riv ilèg e d e n o tre a r ro n d is s e m e n t th é â tr a l .

—• N ous recev o n s la l e t t r e s u iv a n te d e M. M aih ieu (do la D rôm e) : .

M o n tp e llie r , le 10 ja n v ie r 1864.M onsieu r le R é d a c te u r ,

La m a r in e , p a s p lu s q u e l ’a g r ic u l tu re , n e p e u t fo n d e r de s é r ie u s e s e s p é ra n c e s s u r la p ré d ic tio n d u te m p s à c o u r t d é la i . L e s t ce q u i a é té c la ire m e n t d é m o n tr é d a n s u n a r ­t ic le in sé ré a u M oniteur un iverse l d u 6 d e c e m o is Ce sy s­tè m e d e p réd ic tio n e s t in s t i tu é , d e p u is p lu s ie u rs an n ées e n A n g le te r re ; a-t-il e m p êch é lu r a a r in e a u g la is e d ’e ssu v e r e u 1862, au -d e là d e 3 ,0 0 0 s in is tre s? L e m êm e systèm e* in s ti tu é d e p u is q u e lq u e . te m p s en F ra n c e , a-t-il em p ê c h é n o tre p ro p re m a r in e d 'e s su y e r 1 ,428 s in is tre s d a n s les p re ­m ie rs jo u r s d e d é c e m b re 1 8 6 3 ? Ces ch iffres v ra im e n t e ffray an ts p e u v e n t- ils la is s e r la m o in d re illu sio n d a n s les e s p r i ts les p lu s fa v o ra b le m e n t p ré v e n u s?

L a p réd ic tio n d u te m p s à lo n g u e éc h é a n c e e s t la s e u le q u i p ro m e tte d e s s e rv ic e s c l d e s se rv ice s in c a lc u la b le s à I a g r ic u l tu r e e t à la m a r in e . M ais la p ré d c tio n à lo ngue éch éan ce rep o se-t-e lle s u r d e s b a se s c e r ta in e s? Ic i en co re in te rro g e o n s le s fa its . J 'a v a is p r é d i t : i" d e v io len ts o u r a ­g a n s d u i " a u 9 d é c e m b re ; 2* d e no u v e lle s b o u r ra s q u e s v e rs la fin d e d é c e m b re e t d a n s les tro is on q u a t r e p r e ­m ie rs jo u r s d e j a n v ie r ; 3 “ d 'é n o rm e s q u a n t i té s d e n e ig e , ou le d é b o rd e m e n t d e n o s d e u x fleuves, le R hône e t la S e in e , q u i n o u s v ie n n e n t d e l 'E s t . J 'in c lin a is v e rs l 'e sp o ir q u e les n u a g e s n o u s e n v e r r r a ie n t d e la n e ig e (m on a lm a ­n a c h l’a tle s ie ) . , '

L es o u ra g a n s n e so n t-ils p a s a r r iv é s e x a c te m e n t â l’é ­p o q u e in d iq u é e ab so lu m e n t c o m m e les in o n d a tio n s d e l E u ro p e m é rid io n a le , en n o v e m b re 1862? Les b o u r ra s q u e s o n t e lle s é lé m o in s p o n c tu e lle s? T a n d is q u e . à l’O uest n o ­ta m m e n t à R ayonne , e lles d é p lo y a ie n t la v io lence d ’u n e v é r ita b le te m p ê te , e lle s é te n d a ie n t s u r l ’E st u n e co u ch e d e ne ig e d o n t on p e u t se fa ire u iie id é e e n lis a n t les d ép êch es

. a d re s sé e s d e P o n ta r l ie r à M. le p ré fe t d u D oubs. Ces d é -

FEÜILLETON.(4).

FANFAN L A T U L 1P E .

Q u a n d a u v a in q u e u r d ’O r ie n t , il s e la is s a i t fa ire d e la m e ille u re g r â c e d u m o n d e , e t s a n s p lu s d e façon q u e s ’il s e fû t r e tro u v é a v ec d ’a n c ie n s c a m a ra d e s , il a lla it to u jo u rs .

C ependan t,* lo rsq u ’il nu re s ta p lu s q u e d e s m ie tte s , lo rs ­q u e l’e s p r i t d e \ i n e u t fa it b ïm ill l ir le c a fé , l u n d e n o u s r a m e n a s u r le la p is la q u e s tio n d e s re n se ig n e m e n ts , le b o n conse il q u e n o u s a v a it to u t d 'a b o rd d e m a n d é le z o u av e .

— C’es t ju s te , Ut il, e t ça m e r e n d r a g ra n d s e rv ic e ; c a r e s u is c h a rg é d ’u n e co m m iss io n p o u r q u e lq u ’u n d u Vil- â g e . . . voyez-vous b ie n ., e t d é c id é m e n t c e t te co m m iss io n -

là ue m o s e m b le p a s c o m m o d e d u to u t I~ N o u s Vous a id e ro n s ; . , p a r le z ! .Le zou av e o u v r it la b o u c h e , m a is la re fe rm a to u t à c o u p .

I‘ui6, h a u s s a n t l 'é p a u le ; il fit c la q u e r s a la n g u e c o n tr e so n p a la is , e t d e l ’a i r d ’un h o m m e e m b a r r a s s é , il n o u s d i t ;

— C e s t q u e p o u r b ie n v o u s e x p l iq u e r la ch o se , j 'a u r a i s p e u t- ê tr e b e so in d e r e m o n te r u n p e u h a u t?

•— R em o n tez ju s q u ’o ù v o n s v o u d re z .. .O h ! o l i l . . . c’est q ile v o u s n e m é c o n n a is s e z p a s .. . j e

s u is b a v a rd e n d ia b lo .. . c l q u a n d o n m e d o n n e c a r te blanche* je S u is c a p a b le d é ra c o n te r to u te m o u h is io ir e .. .

T ^ a.n l n i ie n x . . . b r a v o '. . ; s 'é c r iè r e n t av ec u n e a rd e n te c u r io s ité n o s d ix o u d o u z e vo ix . G’es t p ré c isé m e n t ce q u e m u s d e m a n d o n s .. . L 'h is to ir e to u t e n t i è r e . . . l 'h is to ire d u

iv e .. .- E n a v a n t d o n c ! fit-il, co m n ie s ’il s 'a p p r ê ta i t à n id h te r

a i a s s a u t .

Ï Ü Ï Ï Î h1. a vo lr 8a P lP° nu c ig a re d e l’A ng lais, il■ s e r e c u e ill i t u n in s ta n t ; e t c o m m e n ç a A p e u p rè s a in s i .

UN BENI-MOUFPKTARD.

Ô n m 'a p p e lle J e a n M a u b c rl.. . M a u b e rt, p a rc e q u e j ’a i é p r o u v é s u r la plnco d ü m êm e n o m ... J e a n , p a rc e q u e ce jo u r - là c é ta i t la S a in t-J e a n .

L ’e s t a s se z vous d i r e , m e ss ie u rs , q u e je n ’a i eu u i p è re n i m è re , ou d u m o in s q u e j e n e les a i ja m a is c o n n u s : u n v ra i o rp h e l in d e m é lo d ra m e , q u o i!

Cé fu t u n c h iffo n n ie r d u q u a r t ie r q u i m e ra m a ssa au co in d e la b o rn e . I l m e j e ta d a n s sa h u tte a in s i q u ’u n chiffon v iv a n t, c o n tin u a sa to u rn é o co m m e d 'h a b i tu d e , c l co m m e d 'h a b i tu d e , r e n tr a g r is a u g a le ta s co n ju g a l.

En fa is a n t le t r i , s a d ig u e ép o u se a p e rç u t q u e lq u e chose d ’in u s ité d a n s le ta s . *

— T ie n s ! . . . fit-e lle . Ç a rcm tic .— A h ... o u i . . . d i t l 'h o m m e ... J e inc so ü v i-m s... c ’e s t tin

e n fa n t; '— Un e n fa n t . . . m a u v a ise a f fa ire ! .. . J ’a im e ra is m ic i i i

u n c h a t . . . a n m o in s ça se m ange .- ‘-Ç a .. . ça s ’e x p lo i te l . . . posa e n prinfcipo lo i t ia r i . E l.

q u n n d o n c o n n a ît la m a n iè re d e s ’en s e rv ir , ça r a p p o r te g ro s . D ans n o tr e é ta t , il n e f a u t fa ire 11 d e r ie n ; m a d a m e i 'o p e la rd !

— E ssay ô n s-e ri? ... c o n c lu t l a fem elle .E l vo ilà co m m e q u o i je Tus d é f in itiv e m e n t a d o p té p a t

c e t a im a b le co u p le d e la ru e d o L o u re in e .P lu s ta r d ; é n s ’a p p u y a n t d e ce b e a u i r a i t , ils o n t ou le

f ro n t d e se p o r te r c a n d id a ts p o u r le p r ix M onlhyon.M ais n 'a ritic ip o n ? pnS S u r les é v é n e m e n ts , co m m e d is a it

u n s e rg é i i i - fo u r r ie r d e c h ez n o u s : il a v a i t d e la l i t t é r a tu r e .M ad am e l 'o p e là rd n ie p laça to u t d 'a b o r d d a n s so n g r e ­

n ie r , q n i s e rv a it d ’é la b le à d o n * ou t r o i s c h è v re s ; d o n t e lle l i r a i t p ro f it . C’ô la ll uno b e rg è re en c h a m b re .

Q u a n d la ra t io n d e s p r a tiq u é s é ta i t a u g ra n d co m p le t; j 'a v a is le d r o i t d e tô to r le s fonds d o p is .

L oin d e rairt la p e n sé e d e m é d ire d o m cà n o u rr ic e s à

q u a t r e p a t te s .. . M ai- co m m e e lle s a v a ie n t d é jà p o u r n o iir - ris s tin s to u s les p o i t r in a ire s d u q u a r t ie r , voiis c o m p re n d re z

« a n s p e ine q u e e n 'e n g ra is s a is p a s é n o rm é m e n t.L’é t a i t p ré c isé m c ;l ce q u e d e m a n d a ie n t les ép o u x l ’o -

p e la r d .A vec les p re m ie rs f ro id s , l ’e x p 'o ii - ion ro m i.ciiça .Ne m e tro u v a n t p a s en c o re a s se z p â lo t, on m e m it d u

b la n c s u r .l a f ig u re e t l 'on m e c e rn a les yeux avec d u b on- c h o u ro u ss i à la c h a n d e lle ; p u is .o u n i'c m m a illo tà d a n s d e v ie illes lo q u es, e t la u m m ân I’o p e la rd , m e p re n a n t d a n s s e s b r a s , s 'e n a lla it g r im a c e r la m isè re s u r lu p o n t d e s A rts .

L o rsq u e IM p a s s a n t- f ila ien t d a n ? la b ru n ie s a n s lio n s a p e rc e v o ir , ou b ien n o u s re g a rd a ie n t s a n s s 'a p i to y e r assez v ile , m a te n d re m è re ad o p tiv e p in ç a it , p o u r m e fa ire c r ie r , le p eu d e g ia s q u ’e lle m 'av a it la issé .

L e pe tit com m erce-IA d u ra d e u x a n s , c l v a lu t d ’assez jo lis d iv id e n d e s â ch a c u n d es d e u x associés.

— T u vo is-b ien ? r ic a n a it p a rfo is lé p e ti t p ap a I’o p e la rd , en fa is a n t s a u te r d a n s s a m a in c ro c h u e les g ro s s o u s q u e v e n a it d e lui r a p p o r te r sa .so u rian te cam p a g n e . T u vois b ie n , n ia h ib ich e q u 'i l ne fa u t rie n la is se r t r a în e r s u r ràtjjphuH e, e t q u ’il e s t b o n d e ra m a s s e r u n peu d e to u t!

R u m assd -l-il u n a u t r e e n fa n t? .. . I.e v o la -l i l? . O n n 'a jn m a is pii le S avoir. M ais un b e a u m a lin , il ra m e n a d a n s sa h o tte n u e p a u v re p e tite tille d e q u e lq u e s m o is A p e ine , c l q u c lo u i au s s itô t m a d a m e P o p c la rd app e la so n E u d o x ià .

fy id o x ie m e su c c é d a r e la tiv e m e n t a u x m am elle s ta r ie s d e s ch è v re s . E lle p a r ta g e a m a pa illo d a n s le g r e n ie r ; s u r le p o n t, e lle p r i t m a p lace d a n s le s b ra s d e la b e rg è re m e n d ia n te .. J e tro t t in a is m a in te n a n t, j'aV ais é lé p ro m u A n n rô le

p lu s ac tif . Ou m e fa isa it c o u r i r a p rè s les p a s sa n ts , o u m ’a- v a l l a p p r is A le u r d i r e :

— U n p e tit so u , s 'j l vous p la ît ! .. . J 'a i b ien f a im ! .. . p ren ez p i t ié d o m a m ère c l d e m n p a u v re p e tite suuur q u e v o ilà ! .. .

Mon p è re e s t à l ’h ô p i ta l ! . . . N ous n 'av o n s p a s m a n g é d e p u is t ro is j o u r s . . . e tc . , e tc .

V ous co n n a issez la l i ta n ie .D u ra n t les d e u x a u t r e s a n n é e s , le b o n im e n t d u p o n t des

A rts fil re c e tte to u s les s o ir s .M aisla p a u v re p e tite E u d o x ic n e p u t s u p p o r te r lo n g tem p s

c e t te v ie -là . V ers le c o m m e n c e m e n t d u seco n d h iv e r , e lle sô p r i t à to u s se r q u e ça fe n d a i t l ’â m e , elle d e v in t s i pâ le q u ’il n 'y a v a it p lu s b e so in d e lu i m e tt r e d u b la n c . L ’é ta i t to u t é co n o m ie , e t ça p o u ssa it d 'a u ta n t p lu s à la c h a r i té .

A ussi la I’o p e la rd é ta i t b ie n c o n te n te , c l , q u e la u e f ;o id q u ’il f i l , e lle a l la it to u jo u rs . 4 4

B ien R ouvcnt, m e ss ie u rs , q u a t r e o u c in q fois d a n s la m êm e so iré e o ’h iv e r , j ’a j v u d e bo n n es d a m e s lu i d o n n e r d e s p ièces b la ic h e s à co n d itio n q u ’e lle r e n t r e r a i t im m é ­d ia te m e n t la p e ti te .

— AJIez vops-en ! d is a ie n t-e lle s A la m e n d ia n te , q u i f a is a it l 'h y p o c rite . M ais a lle z -v o u s -c n -d o n c ... v o u s tu e z c e t e n fa n t!

E t e lle s a v a ie n t d e s la rm e s d a n s Içs y ç tix .. . e t è lle s s e m ­b la ie n t rév o lté e s ju s q u ’a u fin fond d u c œ u r .

M ais. J ié l a s ! c ’è sL p è in e p e rd u e . L’in sa tia b le g o ü le a v a i t b ç a u p ro m e ttr e e t j u r e r s e s g ra n d s d ie u x , s e r e t i r e r m êm e . A h! b ien o u i . . . e t la r e c e t te ! . . . A p e in é a v a it-o n les ta lo n s to u rn é s , q u ’e lle é ta i t d e r e to u r A so n po ste a v e c la p a u v re p e tite ag o n is sa n te , q u i to u s sa it en c o re p lu ? fo r t ; so u s r e d o u b le m e n t d o b ise o u d e neige.

U n s o ir , c llô ce ssa d e to u s se r to u t à c o u p .. . e lle è la i t m o r te l

La I’o p e la rd n ’ert r e s ta p a s m o in s , ju s q u ’à' m iitu ii s u r le p o n t . . . C 'é ta it la so r t ie d e s sp e c ta c le s : il p a s s a it b e a u ­c o u p d é m o n d e A c e lle heurc-IA .

— C’es t v ra im e n t d o m m a g e ! .. . d i t le c h if fo n u ic r ,lo rsq u e sa fernm o lu i m o n tra lo p e t i t c a d a v re dé jà to u t b le u i. J ’a ­v a is d e s vues s u r ce lle p e t i te .. . e lle p û I é lé g e n lb le ! ■*

J e no c o m p ris p as a lo rs so n r e g re t . . . m a is la m o t m e f r a p p a .. . P lu s l i r a , j e m ’e n s u is so u v en u .

, U,10I1CC|,1 n u s iro U l r a l i » s o c c e u tb J » t'I iem in île }»r s o n l . on d é lre ia o nu m Uiou * *

è re sans nouveii! r ie n ». D ieu veuille q u e d e d ou lou - S Ï / l a i J i i e v ien n e n t p a s s’a jo u te r A ces p re m ie r s re n -

K filaneniM lt. V i q u a n t i té £aU u n b é e àl ’é ta l d e neige» a u x so u rc e s m ôm es d u H liôno c l de So no é la ll- lo m M o à l 'c la l do |d liic , les doux fleuves il au - r a le n iJ U uns d d b o rd e ? J le u re u se n io n l n ia iiro d ic lio n a val vdrifld'o iÿajia.lOiions lo m o in s d é sa s tre u x , ec tu i ver» lu i

i e d o m a lliéo . ic so û l m is o u d o m o u ro , p a rl e s événcm on ls , d u so u H fiir im liliquom on l q u d e r ‘ xxflr n u e d u h a s a r d d a n s la réa lis a tio n d e m es p ré d ic tio n s , n u è S dev in é p a r h a s a rd , e t les in o n d a tio n s d e nov em l.ror a t "2nfto «i les te m p ê te s d e s p re m ie rs jo u r s d e d tc e m b i c 180

a ® f ^ - ‘s s a s £ e a :r e n t r e i S • les m ach in es e t le s lio inm os no lianvon l

I f i i s s É i i im u se ra h i d i q S f . o i l l lo p ro d u i t do la von lo d o m ou m iiiin iri» e t de m es a lm a n a c h s . ,

U e s t te m p s d ’on f in ir avec les p la is a n te r ie s su ra n n é e s d e l 'ig n o ra n c e e t les v ieux p ré ju g é s de la s c ien ce . Mon c œ u r sa ig n e q u a n d jo songe q u e s a n s les a t ta q u e s don e lle s o n t é té 1 o b je t , m es p ré d ic tio n s , m ieux éco u tée s de la m ' S n t » ? n i pu p ré v e n ir e r s e flro Sab le s cac a s ,ro p h e s (Im ii le m a lh e u re u x A llas e s t ven u c lo u la lis te .

f V s t a u nom d e la v ra ie sc ien ce e t d e I i iu m a n d é , si c ra n d e ra e n l in té re s sé e s à la p réd ic tio n d u te m p s , q u e j W . M onsieur le R é d a c te u r , vous d e m a n d e r l - iu se r lio n d e

“ v ê u f lW a g réca . M onsieu r, l 'e x p re ss io n d e m es sen ti- m o n ts les p lu s d i s t ,„ 8 u es . ( J e „ D r4rae)

P .S Les in te m p é r ie s d e s q u a t r e p re m ie rs m o is de T an n ée (chu tes d 'e a u e t g ra n d s ven ts) a ffec te ro n t p r in c ip a ­le m e n t le l i t to ra l d e la" M éd ite rra n é e , a u x é Po ,,u es in d i­q u é e s d a n s n o s p u b lic a tio n s .

1 ,0 0 0 fr.» e t g w a u l ie pot' ttn e a s s u ra n c e à la com pagn ie

d ° l le l m au v a is é ta t d 'u n e c h e m in é e p a r a i t a v o ir c au sé ce s in is t r e . .1

COMIMÈGNE. — P a r d é c re t im p é r ia l en d a te d u 2 8 d é ­c e m b re d e rn ie r . M. B e rg e r , c o m m issa ire d e po lice à No von a é té a p p e lé à r e m p lir les m ôm es fon c tio n s à t lo m p iè g n c . c n E m p la c e m e n t d e M. D av id , dém issio n - n à irè .

C O D ItT E D IL . — Charlatan, b a i , p a r C a ra v a n *1 l& A j- C h a rlo tte p a r R ev e lle r, f e ra la m o n te c e lle s a iso n A C o u rleu il au p r ix d e 100 f r . p a r j u m c . i t , p lu s 5 f r . p o u r

1 éF o rb à Dras, b a i . p a r T h e -B a ro n , c l S u p ré m a . p a r Phy- s ic ia n , fe ra la m o n te c e lle s a iso n a u p r ix d e 100 f i. p a r ju m e n t , p lu s 5 f r p o u r l’éc u r ie .

D im an ch e , v e rs u n e h e u re d e P a p rè s -m id i . le s n o m m é8 P o r te h o is , d i t C u rrè re

S S ' l l Æ V l " ! . d e e iiim m iiie is , v o u lu re n t m an g e rl .1 ... .....J iu in l \ nul olful <11

: 1" q u a l i té 14 fr . 5 0 ,

S e n t i s , : |0 J a n v ie r .F r o m e n t : 1» q u a lité . 2 2 f r 0 0 le s 100 k il ; * qm d ilo

21 f r . 5 0 ; 3* q u a l i té , 0 0 f r . 0 0 ; p r ix nm ycn 21 f i.S e ig le , 14 f r . 0 0 les 100 k il . — A voine le s 100 k i l . ; 2* q u a l i té , 14 f r . 00 .

C e n t «M ille f r a n c * p o u r * 5 c e n t i m e * .

LE 3 - El D” TIRAGE «M IRC 18 «ERCBEB1 U fÉÏBIER. L O T E R IE OU M U S É E H A PO L É O H .

LO T PR IN C IP A L :C ü X T M I L L E F R A X . C S

PAYABLE EX ESPÈCES.

5 0 8 l o t s à s a o n e r : 3 l o i s d e c h a c u n ( . 0 0 0 f r . c l 5 0 1 l o t s d e 1 0 0 f r .

P r ix du B ille t i 2 5 C E X T IM E 8 .t.a lo te rie n p o u r o b je t l 'n c U v c m c n l d e s a b o rd s c l la

d éc o ra tio n in té r ie u re d u M onum en t é levé à A m iens s u r un te r r a in d o n n é p a r l 'E m p e re u r . Il n 'e s t p a s d e n t re p r is e d 'u t i l i l i p u b liq u e q u i se r e c o m m a n d e d av a n ta g e a I a lle n -ion d es am is d e s a r t s .

D epot de B ille ts à S c n lis , clxe* S la dam e veu ve B E G K IE B .

TBÉATRÏJtE SEHLIS.D IRECTION EDMOND GOIINEAU.

fa iag i I H Janvier 1061,

A U B É N É F IC E D E M . G A IL L A R D ,

LES JEUNES GENSC o m éd ie e n tro is a c te s , d u T h é â tre -F ra n ç a is , p a r M. L aya.

LA SOR CIÈRE OU BERRYOU

L A P E T I T E F A D E T T E ,C o m éd ie-V andev illcen d e u x ac te s , p a r M. A niccl B ourgeo is .

COMTESSE ET PAYSANNEV audev ille e n u n a c te , p a r M. E d m o n d G o ru cau .

BONNEITI.-EN-VALGIS. - D im anche d e rn ie r , v e rs u n e h e u re d e l’a p rè s -m id i , u n in c e n d ie a é c la té d a n s ce lte co m m u n e e t a c o n su m é u n e p a r t ie d e m a iso n , d e s reco lle s e t m arc h a n d ise s a p p a r te n a n t a u s ie u r L a t io tc lle (A drien - T h éo d o re ), âg é d e 75 a n s , b o u c h e r . Le feu a p r is d a n s le g re n ie r d e 1 h a b ita tio n , e t a é té p ro m p te m e n t é te in t, g râ c e a u x se c o u rs ac tifs a p p o r té s p a r l e s p o m p ie rs e t les h a b i ta n ts d e la co m m u n e . L a p e r le e s t to u te fo is év a lu ée a

iichc, v e rs u n e n e n re uc i ap i e s - •••«**»., d i t C a r rè re , e t R ago t (K ugèneJ. lo u s d e u x na- , d e m e u ra n t à C re il, é ta n t p a s sa b emifljt av inés

i p iu io i p le in s d 'é l ix i r d e ch iffo n n ie rs , v o u lu re n t m a n g tr . .n lap in . I ls se r e n d ir e n t à c e t effet s u r le m a rc h é , e t d e ­m a n d è re n t au d o m e s tiq u e d u s ie u r L av o is ie r , m irc h a n d d e v o S e . le n o m m é D odard .(D am as), âg é d o 3 a n s de le u r v e n d re le lap in q u ’ils lu i d é s ig n e ro n t. D odard le u r a y a n t ré p o n d u q u e le la p in q u i l e u r p la 's a i l b eaucoup é ta it v en d u , ils f r a p p è re n t c e t e n fa n t c l lu i d é c h u è ie n l les v irem en t» A ux ci * R i.u s .és p a r sim je u n e d o n .e . l iq u e , la d a m e L a v o i s ie r aecm li'iil |> o tir lu i |iu r le r se c o u rs , m a is elle lu t 0 s o n lo tir tn a l l ra i lé o p a r I tag o t. D odardI pei< n y an t vo u lu r e t i r e r so n e n fa n t d e s m a in s d e nos d e u x ivrognes, fu t te r r a s s é e t b a t tu au s s i p a r eu x .

« La g e n d a rm e r ie , p ré v e n u e d e c e t a c te d e fu re u r b e s ­tia le , se r e n d i t a u x d o m ic ile s d e P o rte h o is e t R agot, q u i s ’é ta ie n t en fu is e n a p p re n a n t q u ’on a l la i t les a r ê te , e t . m a lg ré la ré s is ta n c e q u 'i ls o p p o s è re n t , les co n d u is it à la c h a m b re d e s û re té e t le le n d e m a in d e v a n t M. le p ro c u re u r

im Æ d c , x in d iv id u s o n t é té ju g é s je u d i e t co n d am n es, s a v o ir : R a g o t, à q u a t r e m o is d e p r iso n , c l l ’o rleb o B , a h u i t m o is d e la m ô m e p e in e . »

— P a r a r r ê t é m in is té r ie l , M. G a u ld ré e B oillc .iu (£ u s * lavc-A ll'rcd-Eugône). p e rc e p te u r d e S t C.yr (Seine-el-OKe), a é té n o m m é p e rc e p te u r d e la ré u n io n d e G re il, en rem ­p la c e m e n t d e M. D u p o n t, q u i a re ç u u n e a u t r e d e s tin a tio n .

C ltÉ PY . — On é c r i t d e c e lle v ille :« Un a c c id e n t a f f r e u x a o c c a s io n n é la m o rt d u d o c te u r

C ro silh cs . Il es t im p o ss ib le d e d é c r i r e l 'ém o tio n d o u lo u ­re u se q u i s 'e s t ré p a n d u e d a n s to u te la ville à la n o uve lle d e ce t é p o u v a n ta b le m a lh e u r . C liiriirg sen d u ne h a b ile té r a r e e t in c o n te s ta b le , a u te u r d 'u n ex c e lle n t o u v ra g e , le M édecin de lu F a m ille , o u v ra g e q u i rév è le u n p ra tic ie n

■ • ' ------ a d jo in t an m a ire■ trè s - h ono

u n bela v e n ir ; au ss i s e s o b sè q u e s a v a ie n t-e lle s a t t i r é m e rc re d i 0 u n e fou le c o n s id é ra b le d e la v ille e t d e s en v iro n s.

» A près la c é ré m o n ie re lig ie u s e , M. D am b ry , m a ire dé C répv , d a n s u n d isc o u rs b ie n s c u l i , a e x p r im e a*ee. s e s r e ­g re ts’ceux d e la p o p u la tio n to u t e n t iè re . E n su ite M V allon , m a ire d e M aro lles e t co n se ille r g é n é ra l d e l’A isne, a r e ­tra c é avec é lo q u e n c e les d iv e rse s p h ases d e la c a r r iè re du d o c te u r C ro silh c s . q u e lu i m êm e a v a it am e n é d a n s n o s c o n tré e s e n 184'.* p o u r l u t t e r c o n tre le c h o lé ra . Enfin le d o c te u r L affiltc , d e la F erlé -M ilo n , a co m m en cé q u e lq u e s ad ieu x to u c h a n ts q u e se s la rm e s T ant fo rc é d in te r ro m p re .

» S ’il n ’e s t p a s p e rm is , co m m e l’a s i b ie n d it M. V allon , d e m u r m u r e r c o n tre les d é c re ts d e la P ro v id e n c e , il e s t so u v en t b ie n diffic ile d e ne p a s les d é p lo re r . — L ... »

IVORS. — O n é c r i t le 6 j a n v ie r :« Le j o u r d e N oël a e u lieu la cé ré m o n ie d e l’in s ta lla tio n

d e la co m p a g n ie d e s s a p e u rs -p o m p ie rs d e la co m m u n e d i v e r s . C elle lô le a é té trè s -b e l le . C h acu n s ’e s t p lu â fé li­c i te r M. C h a ip e n t ie r (G a s to n , so u s l ie u te n a n t d e la co m p a-

n ie , s u r la b o n n e te n u e d e se s h o m m es .» M. le c u ré d i v e r s ra p p e la , â la m esse , d a n s u n d is ­

c o u r s q u i fu t re lig ie u se m e n t éc o u té , la fo n d a tio n e t le b u t d e c e lle u ti le in s ti tu tio n . U ne q u ê te fu t fa ite p a r M"* M aria C h a rp e n tie r , fille d u s o u s l ie u te n a n t , a s s is té d e M. M axim e D u p u is , fils d u m a ir e . . . .

» A près la m esse , la c o m p ag n ie r e ç u t les fé lic ita tio n s d e M. C h a rp e n tie r (S tan is la s ), o rg a n e d u con se il m u n ic ip a l, q u i a v a it vou lu re h a u s s e r p a r s a p ré se n c e F e r la i d e la fê te .

» Le s o ir , d iv e rs ex e rc ic e s fu re n t e x écu té s p a r la c o m ­p a g n ie , so n s le co m m a n d e m e n t d u s o u s - lie u te n a n t, a s s is té d e s e s d e u x s e rg e n ts , l.es p o m p ie rs s’en a c q u i t tè r e n t avec b e a u c o u p d e p ré c is io n .

» L a r e t r a i te fu t so n n é e à s ix h e u re s .» E sp é ro n s q u e n o tre v illage s i p ro p re , s i é lé g a n t, co n ti­

n u e ra â m a rc h e r d a n s la vo ie d u p ro g rè s .» N ous ap p e lo n s d e n o s veux le m o m en t o ù n o u s p o u r ­

ro n s en fin c o n s tru ire u n p re s b y tè re , u n e m a ir ie e t u ne éco le . »

PONT-SAINTE-M AXENCE. — U n v o le u r p ro f itan t d e ce q u e le s ie u r L an g lo is , m a rc h a n d g ra in e t ie r , se t r o u v a it avec sa fem m e e t so n fils a u fond d e la m a iso n , a d a n s la so iré e d e s a m e d i d e r n ie r t ra v e rs é la b o u tiq u e d o n n a n t s u r hi ru e , e t p é n é tré d a n s la c h a m b re d u (ils L an g lo is , o ù il a p r is e t e m p o r té u n e m o n tre en a rg e n t avec c h a în e , d ’u n e

v a le u r d e q u a ra n te f ra n c s . O n r e c h e rc h e l ’au lc ,u r d e « c lto so u s tra c t io n .

— U n in d iv id u s ’e s t é g a le m e n t p ré s e n té d a n s la so iré e d u m êm e j o u r , ch ez un b i jo u t ie r d e l’o n t S ain le-M axenco , p o u r lu i o f fr ir u n e m o n tre avec u n e c h a în e â v e n d re q u e l’on p ré su m e ê t r e ce lle vo lée a u s ie u r L an g lo is , q u i p o r te

J o n* 6 .0 9 5 a u fond d e la b o i te , m a is ce tte m o n tre u n pas •été a c h e té e ; le je u n e h o m m e s ig n a lé p e u t-ê tre âg é d e 18 A 2 0 a n s , m a l v ê tu . \

La g e n d a rm e r ie s’est m is p ro m p te m e n t A la re c h e rc h e d e cet é t r a n g e r , d a n s to u te s les d ire c tio n s e l l e s a u b e rg e s , m a is ju s q u ’à p ré se n t s e s d é m a rc h e s p o u r d é c o u v r ir les n u le b rs d e c e s d e u x vo ls o n t é té s a n s ré s u l ta t .

— D ans la m ê m e s o iré e , u n m a lfa ite u r s ’est in tro d u it d a n s d e s c irc o n s ta n c e s id e n tiq u e s , chez le s ie u r L e jeu n e , a u b e rg is te , e t a vo lé d a n s le cçm ip to ir u n e p e tite b o ite en bo is , s a n s c o u v e rc le , c o n te n a n t u n e so m m e d e l 0 5 f r . c n o r e t eu a rg e n t L ’o u le u r d e c e tte s o u s tra c tio n n ’a p a s pu ju sq u ’à p ré s e n t ê t r e d é c o u v e r t .

l ic u l le r , le p ro p r ié ta i r e e n te n d in te rv e n ir c o m m e p a r t ie civ ile . B a rb io t c r o i t se t i r e r d u d a n g e r e n d i s a n t q u ’il n t ro u v é les cô llo ls to u t te n d u s , les fièv re s to u t é t r a n g lé s , et q u e , m a fo i, il n c ru p o u v o ir s ’e n e m p a re r s a n s c r im e . Il a ra iso n , il n 'a p a s c o m m is d o c r im e , m a is il a c o m m is 1111 d é lit q u i lu i c o û te ra h u i t j o u r s d e p r is o n . 5 0 f r . ( l 'a m e n d é , 25 f r . d e d o m m a g e s - iu té rê ts e t le s d é p e n s . N o u s so m m e s p o u r ta n t e n c o re e n d ro i t d e d o u te r q u e ce n a rc o t iq u e so it su ff isan t p o u r e n le v e r le mn* A ja m a is .

— M arie -M arce lin e C a d o t, âg ée d e 2 3 n u s, c h a n v r iè r ç , d e m e u ra n t A U élh isy S i P ie r r e , é c r iv a it il y a p e u d e te m p s à so n f u tu r f ian cé , q u i e n ce m o m en t est s o u s les d r a ­p e a u x ; d u n s c e t te l e t t r e , e lle s e d é c h ir e à b e lle s d e n ts e t d it d 'e lle -m ê m e to u t ce q u ’e lle a p u t ro u v e r d e p lu s in ju ­r ie u x , c e q u i ne p e u t s ’e x p l iq u e r q u e p a r le d é s i r d e c o n ­n a î t r e la m e s u re d e l’a i ta c h e m e iit d e so n a m a n t : c a r e |lé a s ig n é le n o m d ’n u e d e s e s a m ie s , q u i se lo n e lle a u r a i t a u s s i d e s p r é te n t io n s s u r l 'A d o n is . L a c o m p a g n e s e n d é fen d m o rd ic u s , b ie n e n te n d u , m a is la ju s t ic e n e s e mêle, p a s d e ces s o r te s d 'a ffa ire s , e t c e la s e r a i t r e s té in a p e rç u si la d e m o ise lle C ad o t n ’e û t p a s e m p lo y é à l 'a f f ra n c h is s e m e n t

• . . . . . . . . 1 . .(.G lA aA L-lla. n I j .a .l f u i H plap n t f e v — D ans la n u it d u 5 a u 6 j a n v ie r , le n o m m é d e so n p o u le t u n t im b re -p o s te o b l i té ré E lle s t o u t fa it d é jà

B oU llm « ( l lo n o r t j ' flflé d" 57 Z . m a J u v r l u r . V cu l p o n d u I ■■ « * *» « - " " " « n e . ro m . «ond a n s so n g re n ie r . . . . . . . , .

On a t t r ib u e ce su ic id e à l’é t a t d 'a b ru t is s e m e n t d a n s le ­q u e l v iva it c e t in d iv id u a d o n n é a u x l iq u e u rs fo r te s ,

VAUM OISE — Le s i e u r V illa in (E lo i-Jean -B ap t’is le ), âg é I d e 32 an s , g a rd e m o u lin ch ez M. l l e n n c q u in , m e u n ie r , ay a n t v o u lu , d a n s la n u it d u 6 nu 7 j a n v ie r , c a s s e r la g lace n u i p a ra ly sa it le m é c a n ism e d u m o u lin con fié A se s so in s , | a g lisé e t s ’e sT tro u v ô p r is d a n s u n e n g re n a g e . L a m o r t a é té in s ta n ta n é e . . .

Cet o u v r ie r , p è re d e q u a t r e e n fa n ts e n b a s â g e , jo u is s a i t d e l’e s tim e p u b liq u e .

V IN E U IL . — T u m h lcr , p a r T h e N od e t P ré m a tu ré , p a r T o u c h s lo n e , fe ra la m o n te c e t te an n é e à ra iso n d e 2 0 0 fr. p a r ju m e n t , e t 5 f r p o u r l’é c u r ie .

E m p ire , a lezan b r û lé , p a r T h c -B a ro n e t A n n e tta , p a r I b r a h im , fe ra la m o n te c e tte a n n é e à ra is o n d e 100 f r . p o u r les ju m e n ts d e p u r s a n g , e t 3 0 f r . p o u r les ju m e n ts non t r a c é e s , p lu s 5 f r . p o u r l 'é c u r ie .

O 11 p r e n d r a les ju m e n ts e n p en s io n s u ité e s o u n o n su i- té e s .

p o u r fa ire c a d e a u d o sa s o ttis e & sa c o m p a g n e , m a is so n é c r i tu r e la t r a h i t , a in s i q u e d e s a v eu x q u e lle v o u d r a i t r é ­t r a c te r ta rd iv e m e n t. Le t r ib u n a l la c o n d a m n e e n 2 0 f r a n c s d ’am e n d e c l a u x d ép e n s .

A u d ien ce d u m e rc re d i 13 Ja q u ie r .

A lb e rt M ignot, â g é d e 17 a n s , m a n n u v r ie r . d e m e u ra n t à M csnil-Sain l-D enis, e s t d é jà u n e sp iè g le q u i e n t r e d a n s u n e voie d o n t il n e s o r t i r a q u e d iff ic ile m e n t s i la ju s t ic e ne v ien t p o in t à s o n a id e ; il c o n r l le s c a b a re t s e t n e c r a in t p a s , q u a n d il e n so . l , d e la n c e r a u h a s a r d d e s in ju re s à to r t e t à t r a v e r s S o n l-ce le s effe ts do m a u v a is c o n se ils ou

m a u v a is e x e m p le s , là 11’e s l p a s la q u estio n -, c a r fût ce m ê m e u n p e n c h a n t n a tu r e l e t in n é e n lu i , il s e p e r d r a s il n e se su rv e ille p a s lu l-m ê m e , p u isq u e c e u x q u i d e v ra ie n t le fa ire re s te n t d a n s la s ta g n a t io n . M ignot a in ju r ié s a n s a u c u n m o tif le g a r d e c h a m p ê t r e d e s a c o m m u n e , c l tro u v e in u tile d e v e n ir à l ’a u d ie n c e se. ju s t i f ie r e t e x p r im e r se s r e g re ts , o u fa ire le s p ro m e sse s d ’u sag e . Le t r ib u n a l le

. . ----------j ., p r is o n tfa ire le s p ro m e sse s d ’u sag e . I

c o n d a m n e e n 2 0 jo u r s d e p r iso n e t a u x d ép e n s .

—• R o b e r t D uflocq , â g é d e 50 a n s , m a rc h a n d c a r r ie r , d e m e u ra n t à la V ille lte -S t-D on is. a a p p liq u é s u r u n o le t t r e , p o u r l’a f f ra n c h ir , u n t im b re -p o s te o b l i té r é . I l a s s u r e q u ’il e s t a u -d e s s u s d e 20. c e n tim e s e t q u e ce n ’e s t p a s I in té r ê t q u i l’a fa it a g i r , p lu s q u e l 'é c o n o m ie o u l 'a v a r ic e . O 11 en c ro ir a q u a n t à ce la ce q u e l’on y o u d r a ; m a is q u e D uflocq v ien n e a s s u r e r q u ’il a t i r é c e t im b re d e so n p o r te fe u ille o u il l ’a v a i t p lacé a p rè s l’a v o ir a c h e té , ce s e r a i t t r o p fo r t e t p e rso n n e n ’e n c ro ir a r ie n , d 'a u ta n l p lu s q u e D uflocq e s t assez p ro m p t à fa ire c ro ir e ou à lâ c h e r d e c o n v a in c re ce u x

1 a .. . n ............ - ................. . - q u i se r e n se ig n e n t p rè s d e lu i q u e d e s f a i ts a c c o m p lis 116b ru ta l e t m é c h a n t ; m a is il jo in t à c e la 1111 p e n c h a n t p ro - \ I | 0 S0I, i p as> |<e t r ib u n a l c o n d a m n e D uflocq e n 4 0 f r . d V notieé p o u r le vo l. H fa it d e g ra n d e s d é m o n s tr a t io n s d e - m t>nde e t a u x d é p e n s .

« « . « r . « . * « . * »h m v e r m a is il ne d i t p a s q u ’il a é té s u r le p o in t d o s e m o u ra n t à S a m t-M a x im in . e s t u n v ieu x c l ie n t d e la po lice p o r te r à’d c s v io len ces e n v e rs la fem m e d e la m a iso n , q u ’il | c o r r e c t io n n e l le ; 11 e s t v en u ta n t d e fo is , ta n tô t m e n ti r e t a u ra i t b ien m a ltr a i té e se lo n s a m é th o d e h a b i tu e l le , s a n s

Police correctionnelle *te Sentie.

P résidence de M. Vatin .

A u d ien ce d u M ercred i 6 Ja n v ie r 1864.

Jo sep h -A u g u s te l .an o is , âg é d e 2 5 a n s , c a r r i e r , d em eu - ra n l à M on ia l.tire , e s t s o u r d est m u e t ; on conço it q u ’il so it

t a n tô t a v o u e r s e s p e c c a d ille s à se« ju g e s , q u e v ra im e ilt on le re c o n n a î t a v a n t m êm e q u ’il a i t p a ru ; on le s e n t à p lu ­s ie u rs k i lo m è tr e s , c a r G allo is f ra p p e l’u n , f ra p p e l ’a u t r e , vole p a r -c i, vo le p a r - là . a v ec le m êm e flegm e q u ’il con fesse se s so ttis e s . C’e s t u n m a ra u d e u r t r è s - r e n o m m é , il n e t r a ­va ille av ec a c tio n q u e d e v a n t le c o m p to ir d u c a b a r e t , il a im e la b o n n e c h è re e t se la p ro c u re p a r to u s les m o y e n s ; il n ’a p a s d ’a s ile e t va q u ê te r d e la p a il le p o u r se c o u c h e r , m a is à p e in e Ta t-il r e ç u e q u ’il la v e n d p o u r la r e m p la c e r p a r le v in b leu o u le c a s s e -p o i t r in e . T o u t ce la e s t à tien p rè s so u d r o i t ; m a is a u jo t i rd h u i q u ’il 11e t ro u v e p lu s â ser ' .1........... : 1 x n .A iiil,n aI a i l . i i l i l a I.10 m o n 1(10 «Ire

l’a r r iv é e d u m a r i L e t r ib u n a l c o n d a m u e L ano is e n d e u x m ois d e p r iso n e t a u x f ia is .

— C h a r le s - I sm é r ie C la b a u l , â g é d e 2 2 a n s , m aréch a l- fe r ra n t. d e m e u ra n t A N éry ch ez so n p è re , se tro u v a n t a u café d e la F o n ta in e à Vei b e r ic . a v a it p r is b e a u c o u p p lu s d e c o n fo rta b le q u e le n é c e s s a ire ; il p r é te n d q u ’il a v a i t la vue e x trê m e m e n t tr o u b lé e q u a n d il e s t s o r t i d a n s la c o u r p o u r r e g a g n e r N é ry ; c e p e n d a n t , A t r a v e r s le b ro u i l la rd desa v ue , il a e n c o re a p e rç u u n jo li foue t co q u e t d a n s u n c a - (____________ _____ _______________tirio le t : le p r e n d re e t p a r t i r avec n e fu t p o u r lu i q u ’u n e fa jre d o n n e r , il t ro u v e A p r e n d r e e t d i la p id e les m e u le s d eid ée s u b i te . Le le n d e m a in , il fu t s a is i , d i t - i l , d e v o ir d a n s p a ju c> n a vo lé d e u x b o t te s d e p a ille e t a é té s u r p r i s en fin

c h a m b re u n b ijo u d e c e lte n a tu re , s i in u s i té ch ez I p a r le g a rd e c h a m p ê tr e . I l a s s u re n ’av o ir p r i s q u e ces d e u x- - ■ — 1 — — 1 I ■ ■ ■ : __ ^ - a U pA În il a (A in n iaMM. les m a ré c h a u x d e c a m p a g n e . C lab au l g a r d a ce^ foue t

p e n d a n t h u i t jo u r s , s a n s so n g e r à s ’in q u ié te r e t à s 'in fo r ­m e r à q u i il p o u v a it a p p a r te n i r , e t il r e c o n n a ît q u e c’es t là so n to r t , p u isq u ’il ne v o u la it p a s g a r d e r c e t o b je t q u e le h a s a rd a v a it la n c é r h e z lu i. Le t r ib u n a l t ro u v e q u 'i l a eu

C olles,^on p e u t ie c ro ir e , c a r il p a ie r a c e ia r c i i i d e fO m o is d e p riso n e t d e s f ra is d u p ro c è s .

Jean -V ic to r-S im o n D ro u ssy , âg é d e 6 2 a n s , n é à N esle , e s t c h a r r e t i e r a m b u la n t ; s in g u liè re p ro fe s s io n , q u 'i l a d é ­

n u b ien a u t r e to r t q u e c e lu i q u ’il s ’a t t r ib u e , c a r il le c o n - J g u isée a v a n t s a fu ite en se d o n n a n t p o u r d o m ic ile la co in - d a m n e en s ix j o u r s d e p r iso n c l a u x d é p e n s . I m u n e d e N éry . Le fa it ré e l e s t q u ’il c o u r t d e fe rm e en

I fe rm e , d e v illag e e n v illag e , e t m e n d ie p a r to u t . I l a é tét ii:..ia> d.i.ii ni.i.ii .Vu» du A (t r i k m rm nnvrifïr . I j ; .............. «•________ . . . a x .... il— Jean -V ic lo r P e r ln is o t , â g é d e 46 a n s . m a n o u v r ie r ,

d e m e u ra n t à V e rb e rie , a é té se p r o m e n e r d a n s le bo is p e n ­d a n t q u e s a m è re é ta it m a la d e , e t to u t e n s 'a m u s a n t à c o u ­p e r q u e lq u e s h a r l s . il s ’e s t t r o u v é à la r e n c o n tr e d un co lle t ; il s ’est ba issé to u t n a tu re lle m e n t p o u r ra m a s s e r ce co lle t, et vo ilà q u ’u n la p in s * tro u v a i t é t r a n g lé a p b o u t d u ­d it co lle t. En ra m a s s a n t le c o lle t, P e r ln is o t a ra m a ssé le l a p in ; m a is le g a rd e c h a m p ê tre , q u i , c o m m e le s o lita ire , sa it to u t , voit to u t, es t p a r to u t , h a p p e n o tre h o m m e , q u i lu i ra c o n te la fa r ib o le c i d e s su s , e t l’im p ito y ab le in c ré d u le , in flex ib le v e rd ie r , a c c u se o u v e r te m e n t P e r tu is o t d ’a v o ir te n d u le co lle t e t d ’a n t r e s en c o re d a n s le v o is inage . G é la i t p e u t- ê tr e u n peu la c o lè re d ’av o ir fa it le g u e t p e n d a n t v in g t-q u a tre h e u re s q u i le fa isa it p a r le r a in s i , c e p e n d a n t

m e n d ie r d a n s u n e fe rm e o ù ne t ro u v a n t r ie n A sa g u is e , il a j e té lès yeux d a n s u n c a b r io le t e t a t ro u v é là u n licol d o n t il s ’e s t e m p a ré e t q u ’il a v o u lu v e n d re im m é d ia te m e n t à u n c u l t iv a te u r v o is in q u i Ta re fu sé . Q u a n d le vol e t la v en te p ro je té e o n t é té d é c o u v e r ts , D ro u ssy é ta i t d é jà lo in , e t il e s t c o n d a m n é p a r d é fa u t e n u n m o is d e p r iso n e t a u x d ép e n s .

— Je a n -F ra n ç o is R ag o t, âg é d e 5 0 a n s , m a n o u v r ie r , n é e t d e m e u ra n t A R o b e rv a l, e s t g r a n d e l v ig o u re u x , e t avec c e la il a im e assez à a b u s e r d e sa fo rce . Il a m a l t r a i té assez g ra v e m e n t u n je u n e b e rg e r d e sa c o m m u n e q u i a v a it le se u l t o r t d ’ê t r e p lu s fa ib le q u e l u i ; c a r R agot a u r a i t pu à l’occasion a n é a n t i r c e m a lh e u re u x je u n e h o m m e d 'u n seu lv m g i - q o i u n ; iiG iiic» « |" i >'■ i"i-ii'<* , . . . , . ................ .......................... — . . . . . . . . ----------------------------- , . . .

il a s i b ie n a r r a n g é so n a ffa ire q u e le m in is tè re p u b lic , les c o u p , o n lui d o i t d o n c d e s re m e rc im e ii ls d e n a v o ir q u eju g e s , T a u d iln ire e t ju s q u 'à P e r tu is o t so n t to m b é s d ’ac c o rd 1 ------- * f“ — A ~* -*-■*— • «et o n t p e n sé u n a n im e m e n t q u ’il m é r ita it b ien d 'ê t r e c o n ­d a m n é a u x 50 f r . d ’u m e u d e c l a u x f ra is , q u e lo I r ib u n a l lu i a c o llo q u és .

— L u c ic n -C h a rle s B a rb io l , âg é d e 4 2 a n s , j a r d in ie r , d e ­m e u ra n t A V e rb e rie , es t u n b ra c o n n ie r q u i n e re sp e c te p as ies p ro p r ié té s d ’a u t r u i e t q u i te n d d e s c o lle ts p a r to u t si a d ro i te m e n t , q u e les lièv re s et le s la p in s so n t h e u re u x q u a n d ils peu v en t é c h a p p e r A u n e m o r t p re sq u e c e r ta in e .A u jo u rd ’h u i q u ’il s ’e s t la issé s u r p r e n d r e d a n s u n bo ls p a r -

t r ib u n a l c o n d a in n e d ta g o t e n 15 jo u r s d e p r is o n e t a u x f r a i s .

• — M ich c l-F e rd iu a n d T a s s in , âg é d e 57 a n s , n é à Aoy, e s t p ré v e n u d e v ag ab o n d a g o e t a v o u e n ’a v o ir n i p ro fe ss io n , n i d o m ic ile , n i re s s o u rc e s , n i m ê m e d e g o û t p o u r le t r a v a i l ; il p r é f è r e s e p ro m e u c r . C h acu n a so n g o û t. C e p e n d a n t le t r ib u n a l in te r ro m p t s e s d isp o s itio n s , e t p o u r la p re m iè re c o n d a m n a tio n q u e T a ss in a i t su b ie , le c o n d a m n e e n d e u x m o is d é p riso n e t a u x f ra is .

L 'h o rr ib le v ie ille , c e p e n d a n t, a v a it d i t : Q u 'esl-cc q u e no tis a llons fa ire d e ç a m a in te n a n t r— De l ’a r g e n t rép liq u a so u com plice . T o u jo u rs d e l’a r ­

g e n t .. . lu c o n n a is m ou sy s tèm e : avec m oi r ie n n e se p e rd .E ffectivem en t, d è s le m a lin d u len d e m a in , ils s’e n f u re n t

é ta le r u n e s i g ra n d e d éso la tio n e t te llem en t c h a u le r m i­s è r e c hez les vo isins, ch ez to u te s les p e rso n n e s c h a r ita b le s d u a u a r l i e r , a u b u re a u d e b ien fa isan ce , à la m a ir ie , à 1 1 - nliso a u ’ils g ra p illè rc n t u n p eu p a r to u t , c h a c u n d e son cô té ,' e t q u e le so ir ils r e n t r è r e n t to u t d e u x les m a in s

^ P e n d a n t ce tem p s-lâ , j 'é ta is re s té à la m a iso n , m o i. .. je g a rd a is le c a d a v re .. . e t j e p le u ra is .

O u i, m e ss ie u rs , c’e s t la v é r ité p u re . J ’é ta is b ien p e tit , c eD en d an l, j e n ’a i p a s u n e n a tu r e 1res te n d re , e t m o n ed ii- c à tlo n n re n i iè r e n 'a v a i t g u è re s d év e lo p p é ch ez m o i la 2 > d è sen s ib le . MAI* J’ava?s v u ta n t so u f f r ir c e tte p a u v re n e t i te E u d o x ic I E t p u is , c ’é ta i t m a p re m iè re , m a seu le aÜbiè d ’en fim e e .. . J e m e c ro y a is so n f r è r e . . . j e l ’a im n is

I l n ’ï a v a it p a s jn s q u ’à n o s n o u rr ic e s les ch è v re s q u i ne fu s s é n té m u e s . Ça les a v a i ts u rp r is e s d e n e p lu s tro u v e rd a n s l e u r f f r e n té è le s d eu x e n f rn ts q u ’e lles a v a ie n t I h a b itu d e d Y v o ir , e t le s p o r te s r e s ta n t e n tr ’o n v e rte s ce jo u r - là , cjfcp é la ie n j p e u à p eu d esc e n d u e s ju sq u e s d a n s la s a lle

k * ! a ' jo c ro is les v o ir e n c o re , in q u iè te s , h é s ita n te s , e t n a r fb is a llo n g e a n t v e rs le c a d a v re uno tê te a t t r is té e , q u e p re sq u e a u s s itô t e lles re d re s s a ie n t p o u r j e te r a u m ilieu d u s ile n c e d e la m aisp n u n b ê le m e n t in d éc is e t p la in tir .

'B o n n e s b ê te s ! E n re tro u v a n t l’en fa n t co u ch ée , s a n s m ou- lent les p a u p iè re s c lau se s c l le v isage g u è re p lu s pâ le! . f t.u i.U “ ' . X _« -.A ___ l „ ......t,. aIIao cnml.l-iiniit. „ . j , e lles sen iL la icu t

iui u . .« ; fM^j9, t'éve ille -to i d o n c ., nous so m m es-là !P a u v i# p e tite s œ n r I E lle .n e d ev a it p lu s s e réveille»;... Et

c ’é la i t c e q u i p o u v a it in i a r r iv e r do p lus h e u rc u jt , Le c i ­m e tiè re d u M on t-P arnasse v a la it m ieux p o u r e lle q u o la

v e m c h l, les pau p iè re s , c lau se s e t le v isage q u e là Veille, .e lle s la c ro y a ien t e n d o rm ie , l u i d ir e : M a f f ^ é i l i e . - t b i d o n c ., n o u s son

ru e d e L o u rc in c , q u e le p o n t d es A r ts .. . e t s u r to u t q u e 'a v e n ir .

M ais n i les c h è v re s n i m o i, n o u s n e p o u v io n s c o m p re n d re cela . A ussi n o u s d ev en io n s d e p lus e n p lu* t r is te s .

Les ép o u x P o p e la rd r e n tr è r e n t en fin . I ls a v a ie n t l’a i r s i g a i, q u e je ne m 'e ffa ro u ch a i n i p lu s n i m o in s q u e les b iq u e s , c l je d is p a ru s avec e lles

Le le n d e m a in m ô m e, a u r e to u r d e l’e n te r r e m e n t . . . (c’est b ien t r i s te u n co n v o i d e p e tit e n fa n t p a u v r e ') on m 'a p p e la d a n s la sa lle b a s se , on m e s u s p e n d it a u c o u u n e v ie ille b o îte à c ig a re s d a n s la q u e lle il y a v a it d e s p a q u e ts d 'a liu m e llc s . e t l’on n ie .d i t ;

— T u e s a sse z g ra n d p o u r m e n d ie r to u t s e u l .. . F a is ta p e ti te a ffa ire à la g u is e .. . m a is r u p p m le v ing t c in q so u s ch a q u e s o i r . . . o ù d u ta b a c !

Du ta b a c , c ’e s t d e s co u p s ; j e ne la rd a i p a s A l’a p p re n d re a n x d é p e n s d e m es é p a u le s . O n m e b a t ta i t so u v en t.

E n re v a n c h e , on ne m e n o u r r is s a i t g u è re , e t Ton m 'h a ­b illa it en c o re m o iùs. Q u a n t a u so m m eil, j ’av a is p o u r d e r ­n iè re c o n s ig n e d e r e s te r s u r le b o u le v a rd d u T em p le iu s q u ’à la s o r t ie d es th é â tr e s ; c’est là le g r a n d m o m en t d ’of­f r i r d u feu p o u r a l lu m e r les c ig a re s .. . m in u i t , m in u i t e t d c in i l . . Le te m p s d e - r e to u r n e r d e là ju s q u ’a u fin fond d u fa u b o u rg S t-M a rc e a u ... j e ne m e c o u c h a is ja m a is avan t- d e u x h e u re s d u m a lin .

Il e s t v ra i q u e p a rfo is , e n re d e s c e n d a n t la ru o d u T e m p le , j e r e n c o n tra is le p è re P o p e la rd q n i c o m m e n ç a it s a to u rn é e e t lo rsq u ’il é ta i t e n b e lle h u m e u r , c’est-à -d ire n u t ro is q n a r t s iv re d é jà , il m e p ay a it u n g ra n d v e r re d ’e a u -d e v ie .

\ S o uven t je n ’av a is pn s-m n n g é d e to u t le j o u r . E l l 'a v a is se p t a n s to u t a u p lu s ! . . C om bien s e ra ie n t m o r ts à c e corn- m erce-IA ! m o i ça m ’a fa it u n e s to m a c d ’A iilru ch o , e t d e s ja m b e s id em . ' . . . . .

F a u t p a s o u b lie r d e le d i r e , c e p e n d a n t : le d ig n n r ô ­d e u r d e n u it t r o u v a it b ie n sa p e tite sp é c u la tio n â m e r é ­g a le r n in s i. ’ . V

A u ssitô t in s ta llé chez le m a rc h a n d d e v in , i l m e p r e ­

n a it to u t m e s so u s . P u is m ’e n r e n d a n t d e u x p o u r m o i-

M oins av<-c m a d a m e P o p e la rd ! fa isa it- il. T i l j u i d i r a sq u ’o n n e Ta rie n d o n n é d u to u t e o jo u rd h u i . . . q u il y a v a i t (re lâ c h e !

E t m a d a m e P o p e la rd , u n e h e u re p lu s l a r d , m e b a t ta i t c o m m e p lâ tre .

C e q u i n e l’e m p ê c h a it p a s , les jo u r s d e b o n n e r e c e tte , e t lo rs q u e j 'a v a is é c h a p p é à so n m a r i , d ’a c c a p a re r é g a le ­m en t to u t p o u r e lle , e t d e m e d o n n e r d ix c e n tim e s avec c e lle r e c o m m a n d a tio n :

— T u u’e n d i r a s r ie n à P o p e la rd !El P o p e la rd , A so n to u r , m e b a t t a i t . 'M ais la p eau d e T h on im e s’e n d u rc i t b ien v ite , a llez , ça

n e m e f a is a it d é jà p lu s g r a n d ’ch o sc .E u re v a n c h e , ça, c o m m en ça it à m ’h u m \lie r s in g u liè re -

m e u t .. . D am e! les a n n é e s s 'é c o u la ie n t. J 'a v a is fa it desicon -. n a issa n c e s , « t ra c o n té to u t ce q u i p a s s a it çhè* nom»-, Des m o q u e rie s s ’e n é ta ie n t d ’a b o rd su iv ie s , e n s u ite d e s conse ils. J e re g im b a is m a in te n a n t , m a is j ’é ta is e n c o re le :pT u sftfb le . • D evenons le p lu s m a lin ? » p en sa i-je . VA to u s Ic r jo u r s ,

jo m e b a t ta i s avec m e s c a m a ra d e s d e la ru e , ro s s a n t ce lu i- c i , ro ssé p a r c e lu i-là , e n ra g e a n t d o n e p a s g r a n d i r asson v i te , m a is ru s é d é jà com m e, u n s in g e e t m é c h a n t co m m e u n p e t i t â n e ro u g e .

U n j o u r e n f in , le p è re P o p e la rd a y a n t lové la m a m s u r m o i, j e lu i p a ssa i to u t à c o u p la ja m b e , c l le. r e g a r d a n t â t e r r e , je lu i d is :

•— Q u e ça n e v o u s a r r iv e 1 p lu s , b o n h o m m e !P o in d re l 'é b a h is se m c u t o u •ch iffonn ier* q u i d e s deu x

m a in s .s e s o u te n a it e n a r r iè r e s u r le p a r q u e t e t d o n t les p ie d s s 'a g i ta ie n t e n c o re e n l ’a i r , . , ce s e r a i t iinpos? s ib le .

La c h iffo n n iè re , c e p e n d a n t, v o u lu t v o le r a u s e c o u rs d e so n ép o u x .

J e la sa is is p a r les d eu x p o ig n e ts , c i la se c o u a n t avec fo rc e :

— A sse z c o m m e ç a ! . . . In i dis-je V ous m ’avez su ff is a m ­m en t ta n n é le c u i r . . . J 'a i d o u z e a n s .. . P lu s d e lo rg u o le s .. . o ù je m e fâ c h e ! A h m a is ! .. .

In iag iu ez -v o u s u n e p o u le n u i , s a n s le s a v o ir , a u r a i t couvé u n a ig lu u : v o ilà la P o p e la rd .

T o u t e n so d é b a r r a s s a n t , e lle m ’ac c a b la it d 'h i ju r c s , a u x ­q u e lle s se m ê la ie n t les m a lé d ic tio n s d u p e tit p a p a P o p e la rd q u i c o m m e n ç a it à se re le v e r .

— F ra p p e z d e l à la n g u e , ta n t q u ’il v o u s p la ir a ! c o n ti­n u a i je . De la t r iq u e o u d e la m a in , c 'e s t a u t r e ch o se . P a sse en c o re s i vous é tie z m o n p è re e t m a m è re ! . . . Mais c o m m e ça n 'e s t p a s ç a . n isco !

E t j e d e v a is ê l r e s u p e rb e / t v o ir , n i p lu s n i m o in s q u e le S p a r la c iis q u 'i l y a d a n s le J a rd in d es T u ile r ie s .

Les é p o u x P o p e la rd e u r e n t b e a u m e t r a i t e r d ’e n fa n t in- g rn t , m e r a p p e le r av ec d e g r a n d s g es te s m é lo d ra m a tiq u e s la g é n é ro s ité d o n t i ls a v a ie n t fa it p re u v e e n m e r e c u e illa n t, les sac r if ic e s q u ’ils s ’é ta ie n t im p o sés p o u r m o u é d u c a tio n , le s te n d re s s o ia s q u 'i ls a v a ie n t p r is d é m o n e n fa n c e .. . J e t in s b o n . {

Enfin» i ls .s 'a p a is è r e n t , e t l’o n p a r le m e n ta .I l f o l c o n v en u q u e j e c o n t in u e ra is d ’o c c u p e r m a p a r t d e

l i t iè r e a u g r e n ie r , m a is q u e d é s o rm a is j e m e n o u r r i r a i s a u d e h o r s , e t q u 'e n c o n séq u en ce j e g ardera i!# la m o itié d u p r o d u i t d e m es a llu m e tte s .

Ce t r a i t é c o n c lu , i ls m e f ire n t to u te s s o r te s d e c a jo le r ie s ; j ’a u r a i s d û m e m éfie r.

I«e s o i r , a in s i q u e d ’h a b i tu d e , j e r e n t r a i v e rs le s m in u i t , m a is , g u i c o m m e n u p in s o n ; m a ré c e n te v ic to ire m ’a v a i t p o r té b o n h e u r , j e r a p p o r ta i s t r o i s f ra n c s

\ C h a r le s D m v s .

(L a tu i le a u procha in n u m é ro .)

L a rnoL d u d e r n ie r lo g o g e ip h e e s t l a r d , a v e c le q u e l on fa it pa p e la rd , gueu -la rd , sou -la rd , fou -la rd .

FAITS DIVERS.

— C 'est le je u d i . 2 8 d o ce m o is , q u 'a u r a lieu h P o issy , les co n c o u rs d o s b œ u fs g ro s d u ç n n ia v a l d e 1884. T o u t un* n once q u e les, é n o rm e s b œ u fs c o te n lln s re c e v ro n t e n c o re v e t ie o n n ée les p a lm é s d u tr io m p h e . O n d i t q u i l y e n a u n e b a n d a d e c in q q u i so n t ré e lle m e n t é n o rm e s e t parm i* ‘te n te n t e n g ra is s é s .

— U n v o y a g e u r r e v e n a i t d o P a r is . A v an t so n d é p a r t , il ■avait a c h e té a u p a s sa g e V iv jenne q u e lq u e s -u n e s d e ^ e s b iu d r i in î i . 's q m . p liée s , n e t ie n n e n t p a s p lu s d e p lace 'q u 'u n m o u c h o ir d e b a t is te , e t q u i . so u fflée s , d e v ie n n e n t g ro s s e s co m m e l 'a n im a l d o n t o n l e u r a d o n n é la T onne. C0I a c h a t é ta i t d e s tin é é se s e n fa n ts o u à s e s n e v e u x ,

” ! S Pje iin e h o m m e a v a i t p o u r co m p a g n o n d e v o y ag e u n m o n é ie ttr e t u u ô v ie ille d a m e .

C es 'd '*ux p e rso n n e s d o rm a ie n t . — N o.tre a m i v e i lla it .• - • A u fa i t , d it- i l , c ’e s t c o m m e s» j ’é ta is s e u l , j e v a is es-

s a v e r m e s b a u d ru c h e s .P u is il s c .m il à so u ff le r u n e vnohe . L o rsq u e la v ach e e u t

a tte in t sa v é r ita b le g ro s sé q é , iie p o u v a n t te u i r d a n s le c o m p a r t im e n t , e tle p a s s a .la tè te à la p o r t iè re .

L a «tairié s ?é v e il |p è t p o u s s a u n c r i d e p a o n . L e v ie u x m onsieu r* , s o h to u r , s 'e x c la m a a v e c f r a y e u r :

« a A h^m on tl ie u * q u i m 'a m is c e t te v ach e ic i t c o m m e n t e s M I o e n tré e * . . A u s e c o u r s l . . . M o n s ie u r , c e t a n im a l e s t- i l à vous?

N o tre a m i ro u flaU . . . . .L es d e u x p e rso n n e s effrayées se p e n c h e n t à la p o r t iè r e

c l .c r l e n t c o m m e d e s b ru te s :— A rrê te z ! a r r ê t e z ! . , , i l y a u n ta u re a u avec n o u s !

‘C o n d u c te u r 1 m éc a n ic ie n ! . . . vous d is - je ; u n t ro u p e a u de b œ u fs t r a v e r s a n o tr e v o i lu re ! A u seco u rs* a u s e c o u rs !

L e t r a in a l la i t to u jo u r s ; il s 'e n g o u ffra s o u s u n t u n n e l /L es c r i s d u v ieu x e t d e la v ie ille d e v e n a ie n t ra n q u o s e t

s o u rd s .- . . . . . . .L o rsq u 'o n r e v in t é l u lu m iè re , il n ’y a v a it p lu s r ie n .

N otre fa rc e u r a v a it re m is s a v ach e d a n s sa poche .Le v ieu x m o n s ie u r e t la v ie ille d a m e se d e m a n d a ie n t

l ’u n à l ’a u t r e s ’ils ne p e rd a ie n t p a s la ra iso n .

— N o u s liso n s d a n s le F igaro P ro g ra m m a :O n a n n o n e e u n e m o r t q u i va s u r p r e n d r e b ie n d e s g e n s :

ce lle d e M ang in . to c é lè b re m a rc h a n d d e c ra y o n s .Le g ra n d a r t i s te e u p le in v e n | a su c c o m b é & Uhe d o u lo u ­

re u s e m a la d ie d e p o itr in e .

— A l 'é p o q u e o ù f lo r issa ic iil e t f le u r is s a ie n t le s b o u q u e ts à C lito ris , il a r r iv a i t s o u v e n t q u e d a n s , c e r ta in e s so c ié té s o n im p o sâ t a u ro i d e la fève u n e im p ro v isa tio n p o é tiq u e . Au m ilie u d é ce d é lu g e d e m a u v a ise s r im e s ;q u e tro u s a c o n se rv é e s le M ercu re g a lan t, vo ici m ie p e tite p iè c e q u i ne m a n q u e u i d 'e s p r i t 'n i d 'in s p ir a t io n :

E g lé , j e l e fa is s o u v e ra in e .An s o r t je d o is m a ro y a u té ,T u d o is la t ie n n e à la b e a u té .

Le h a s a r d m ’a fa it r o i ; l 'a m o u r s e u l te f a i t re in e .D em ain je n e s e r a i p lu s ro i.D em a in tu s e r a s to u jo u rs b e lle .

A m o u r, fa is q u e d e m a in e lle fa sse p o iir m o i Ce q u ’a u jo u rd ’h u i j e Tais p o u r elle .

— On t i r a i t le s ro is c h e z u n d e n o s f in a n c ie rs . R é u n io n c h a r m a n te . B eau co u p d e je u n e s e t d e jo lie s fem m es . Dans le n o m b re s e tr o u v a i t la c h a r m a n te M“ X ... — je la d é ­ro b e à vos ra i l le r ie s , g râ c e nu v o ile d e l’in it ia le , — la c h a rm a n te M— X . . . q u i n ’a q u ’u n d é fa u t . N 'a rra ch es pas, g u é r is s e s ! U isen l les a n n o n c e s d e s d e n tis te s . E lle n ’a pas p u g u é r i r , i l a fa llu a r r a c h e r u n e d e n t p e rf id e q u i la to r ­tu r a i t , e t , p ré c isé m e n t le m a tin m ê m e d u d în e r e n q u e s ­tio n , la g ra c ie u se v ic tim e a y a n t fa it re m p la c e r p a r u n e im ita t io n s u r p iv o t l ’in fid è le q u i a v a i t a b a n d o n n é le s p e r le s se s co m p a g n e s . '

L e re p a s s u j l s o n c o u r s , d i t ! M. P ie r r e V éron d a n s 1 Jn- te r national, le d e s s e r t a r r iv e e t , a v ec lu i , le g â te a u d e s ro is .

C h acu n e n re ç o it n u e p a r t . T o u t â co u p , M - X .. . p o u sse , e n m o r d a n t , u n c r i d e jo ie :

— C’e s t m o i q u i a i la fève!P u is s o u d a in , e lle ro u g i t , se t r o u b le , b a lb u t ie c l q u i l le

l a ta b le e n p le u ra n t.Ce n ’é ta i t p a s la fèv e , c ’é ta i t l’im ita tio n s u r p iv o t q u i

n ’a v a i t p a s te n u !

— U n c h ro n iq u e u r c i te le s in s tru c tio n s d 'u n c o n c ie rg e à s o n (ils e t h é r i t i e r . E n tr e a u t r e s ch o ses c u r ie u s e s q u i é m a il le n t ce m é m o ra n d u m é c r i t to u t e n t ie r d e la m a in d o so n a u te u r , o n y t ro u v e u n e é ch e lle d e p ro p o r tio n d e la p o lite s se . , . •

P o u r le p re m ie r é ta g e , m o n fils, d is .n t le m a n u s c r i t p ré ­c ie u x , s a lu e to u jo u rs e u t ’in c lin a n t e t e n te n a n t t a c a sq u e tte à la m a in .

P o u r le s e c o n d , d é c o u v re - to i s e u le m e n t.P o u r le tro is iè m e , s im p le m e n t la m a in p a r lé e à la VI-

1 è re .P o u r le q u a tr iè m e u n s ig n e d e tê te .P o u r le c in q u iè m e , a tten d s q u e le loca ta ire com m ence.J e n ’a i j a m a is p ii , d i t M .,. s o n g e r à c e tte c la u se s u p rê m e ,

s a n s e n a d m ir e r l’a u t e u r inconnu*

D ans u n e c h a p e lle d e v illag e d e s e n v iro n s d e P a r is ,il y a u n e s ta tu e d e la V ierge a c c o m p a g n é e d ’u n E n fa n t ’ su s e t d ’u n p e t i t s a in t J e a n a v e c so n m o u to n .

C e lte c h a p e lle é ta i t q u o t id ie n n e m e n t f r é q u e n té e p a r u n e v ie ille fem m e d u p ay s , d o n t la t ro g n e ro u g e tém o ig n a it d ’u n e p a ss io n s a tis fa ite p o u r le j u s d e la t re il le .

V oici la p r iè re q u ’e lle a d re s s a i t c h a q u e m a tin à la clia-

B onne V ierg e! p r ie z d o n c le bon D ieu d e m ’a c c o rd e r à m o n d în e r u u e b o n n e c lio p in e d e v in j u s q u ’à la fin do m e s j o u r s . » . . . . . . . .U n m a lin e n fa n t d e c h œ u r n e tto y a it le d e r r iè r e d e la

c h a p e lle , il e n te n d i t c e l le s in g u lè re façon d e p r ie r . A jo rs , m en an t sa voix la p lu s c la i r e t te , c l n e p o u v a n t ê t r e v u ,I lui c r iâ t « . . « . •

N on p as u n e c h o p in e . c e s t a sse z d u n d em i-sc tie r .L a p o c h a rd e e n te n d ces p a ro le s , e t c ro y a n t q u ’e lles

v ie n n e n t d u p e t i t s a in t J e a n 1 .c T a is lo i , b la n c b e c ! s é c r ia - l-e lle , le s e n fa n ts n o n l

p a s la p a ro le . Si ç a p la is a i t à la b o n n e V ierge d e m ’av o ir u n e chopine» q u ’e s t-è e ç a te fa it m o u ta r d »

— D ans u n e d e s d e rn iè r e s s é a n c e s d u p a r le m e n t i ta l ie n , u n d é p u té d e la S ic ile d é n o n ç a i t à l’in d ig n a tio n d e la c h a m b re la p ro c la m a tio n d ’u n p ro c o n su l p ié m o n ta is q u i m e n a ç a it les r é f ra e fa ire s d e la p e in e d e m o r t « e t a u t r e s p e in e s p lu s s é v è re s . • L a c h a m b re a b e a u c o u p r i .

— l o m m en l ! s ’e s t é c r ié l’o r a te u r , a h u r i c o m m e to u s c eu x q u i p a r le n t d e v a n t u n e a s se m b lé e , o n m e n a c e les c i ­to y en s d e p e ine p lu s s é v è re s q u e la p e in e d e m o r t , e t v o u s r i e z ! \ • ,

C e p e n d a n t il s ’e s t a p e rç u d o la ita iv c lé d u d o c u m e n t, e t i l a p a r ta g é la g a ie té g é n é ra le .

C ec i ra p p e lle to u t a fa it le m o l d u co n fe sseu r d u n c o n ­d a m n é à m o rt. L e m a lh e u re u x é t a i t d é jà s u r la p la ie -fo rm e d e l ’é c h a fa u d o t v o u la it p ro n o n c e r u u e a llo cu tio n s é d i t ie u s e .

— M on a m i, lu i d i t le p r ê t r e , n ’a g g rav ez p a s v o o lrc p o ­s it io n !

v&asâttâs.L a S a în e -F o n ta in e .

, A ux flan cs d e la m o n ta g n e o ù s’é te n d la c i té (I ),La S a in e -F o n ta in e in d ig n é e .

D ans u n c h em in d é s e r t d e g ra v o is e n c ro û té .V oyait d e p u is lo n g te m p s so n o n d e d é d a ig n é e .

Son la v o ir , p a r le te m p s à m o itié r u in é ,! N 'o ffra it p lu s s u r s e s b o r d s q u ’u n e c h é tiv e p ie r r e ’ O ù la m è re in d ig e n te , a u so le il q u i l ’é e la ir c ,

B la n c h issa it e n s e c re t le l in d e la n iis c re E t les la n g e s d u n o u v e a u n é .

(!) D am m artin .

A cù lé d e su so u rc e p u re D o n t les flo ts m u rm u ra n ts d a n s les c h a m p s d ’a le n to u r

R é p a n d a ie n t ch aq u e jo u r L a f r a îc h e u r q u i n o u r r i t les fleu rs c l la v e rd u re .U n to r r e n t d e s ég o u ts q u e la ville p ro d u i t ,T o m b a n t d a n s u n ra v in c re u s é p a r les o ra g e s .

A lla it in o n d e r à g ra n d b ru j l Les c los e t le s m a ra is q u i b o rd a ie n t se s r iv ag es ,E l d u l im o n é p a is q u 'i l ro u la i t d a n s so n 6ein T ro u b la i t d e so u lav o ir le s a v o u re u x b a ss in .

L a n a ïa d e d u lieu se p la ig n a n t en s ilen ce ,A ccusait d e s h u m a in s l 'in g ra te in d iffé ren ce ,E t , p ay an t d e b ie n fa its le m a lh e u r d e son s o r t ,De son o n d e p o u r e u x p ro d ig u a it le t ré s o r .

U n j o u r s a vo ix d o u ce c l p la in tiv e F i t ré p é te r ces m o ts au x éch o s d e s a r iv e :

s O ù so n t c e s te m p s , c e s h e u re u x tem p s ■ O ù m o u o n d e p u re e t tra n q u i l le

C o u la it a u m ilieu d e la v ille < ' s P o u r d o s p eu p les reco n n a is sa n ts ;

•) C elle p la c e a u jo u rd ’h u i t r i s te , d é s e r te e t n u e ,* E ta it le c e n tr e d ’u n e ru e

» D ont le p av é b r i l la i t de m es flo ts in o n d é ; b J ’en é ta is l’u tile p a ru re ,> fît q u e lq u e fo is d ’un d o u x m u rm u re

> J e c h a rm a is s u r m e s b o rd s u n C h ab an n cs , u u C o n d é (!}.» P t r lo u i m o n oh d e t r ib u ta i r e » P o rta il la v ie e t la s a n té ; b 1,4 v ie rgo y p u isa it sa b e a u té ,» L t m a la d e un b a in s a lu ta ire .

► A lo rs ces m u r s é ta ie n t d e s tem p les , d e s m a iso n sb Que d o m in a it s u r la co lline » Ce v ieu x c h â te a u d o n t la ru in e

» A s u b i c|>mmc m oi l’o u tra g e d es sa iso n s .

• H é la s! tpu t e s t ch a n g é ; so u s la ro n c e r a m p a n te• Non u rn e se v ide s a n s b r u i t ,» t e p as sa n t m ’in su lte e t m e fu it,

• E l p a r n i d e s d é b r is m ou on d e e s t c ro u p is sa n te .> C oulerai-je to u jo u rs e n vain » P o u r u n e c ité q u i m ’o u b lie ?» C e p e n d a n t l’a m o u r d u b ien lie

?Ceux q u i nég lig en t m on d e s tin ;L es s e c o u rs de l e u r b ien fa isan ce P a r to u t so u lag en t l’in d ig e n c e ;

• I l s fcnl to u t p o u r l’h o n n e u r , la p a tr ie e t la foi ;» M ais, h é la s ! s u r c e s b o rd s s a n s g lo ire ,» S eu le , j ’é ch ap p e à le u r m é m o ire ,

.■ E l ces c œ u rs g é n é re u x n e fe ro n t rie n p o u r m o i. »

Un p o è te e n p a s sa n t fui. lo u c h é d e s e s p e in e s , 4Le p o è te e u to u t tem p s fu t l ’am i d es fo n ta in e s ;C elui-ci, s o u s l ’ée.harpo u tile à sou pays.M ariait q u e lq u e fo is A pollon à T h é m is ,E l, tra ç a n t" d e s e s m u rs l’h is to ire d é s iré e .C o n sac ra it 6 s a g lo ire u ne m u se ig n o rée .

Q uelquefo is d e ce lieu la ny m p h e l 'in s p ira i t ;Ce j o u r il e n te n d i t sa p la in te a v ec r e g re t ,

I l va la r e d ir e à la v ille.C’é ta i t u n e fo n ta in e u tile ,

Et l’on n e d e v a it p a s , tro p h e u re u x d e l ’a v o ir ,Dans u n lieu p r iv é d ’eau n ég lig e r so n lav o ir .

Le conse il a p p la u d i t , e t l ’o u v r ie r com m en ce .P a r to u t so n t d ir ig é s la rè g le e t le n iv e a u ,Et d a n s l’h iv e r les f ru its d e c e tra v a il no u v eau l)u p a u v re s a n s o u v rag e a s s u re n t l ’cx is lc n c c ;

D éjà le ra v in e s t co m b lé ,E t s u r u n te r r a in nivelé

Le to r r e n t s u it le c o u rs q u ’u n lo n g ru is se a u lu i t r a c e ; Dans u n b ass in p lu s b e a u , p lu s g ra n d .L a so u rc e to m b e e n m u r m u r a n t ;

De lo n g s m u rs à l 'è n lo u r s o u tie n n e n t la te r ra s s e ,Des p la n c h e s , b o rd a n t so n lav o ir.

S o n t le so lid e a p p u i d e s b ru y a n te s la v e u se s

(1) A lors com tes de D am m artin .

Q ui fo n t g é m ir s o u s 1c b a l lo jr L e linge q u i b la n c h it so u s le u rs m a in s s a v o n n é J s e s .

A u -d essu s d e la so u rc e e s t u n vaste p la te a u Où l 'e n fa n t a u so le il d o r t a u dou x b ru i t d e l ’e a u ,T a n d is q u ’à se s cô té s s a s œ u r v e illan t, s c u le lte ,

E te n d s u r d e s gazo n s n a is sa n ts ;L a ro b e d e s a l in q u i, le j o u r d e la fê te .

D o it p a r e r e n c o r s e s q u in z e afis.

P o u r o r n e r d e ce l ie u la p la in tiv e d éesse ,Le v ieu x fo r t a l iv ré le s d é b r is d e so n flan c (1),

C om m e u n v ieu x d e sp o te e n m o u ra n t S e r u in e p o u r s a m a ître s se .

De c e s d é b r i s d iv e rs , la n y m p h e avec t r a n s p o r t V oit sa fo n ta in e r a je u n ie ,

A ux p a is ib le s m o rte ls q u i f ré q u e n te n t s e s b o rd s .O ffrir u u e o n d o m o in s te rn ie ,E t , s o u s u n a s t r e b ie n fa isa n t,

P e n c h a n t s u r so n b ass in so n u rn e p lu s fé c o n d e .E lle o ffre à la c ité q u i .p ro tèg e so n o n d e

U u h o m m a g e re c o n n a is s a n t.V ic t o r O FFR O Y , d e D a m m a r tin .

( I) Le V ieux C b t lc i a . ,

NOUVEAU SY STÈM E A NGLAIS.

M A C H IN E S A C O U D R Esp é c ia le m e n t o rg a n isé e s p o u r l in g e rie s , s o ie r ie s , o u a la g e s ,

co n fec tio n s lé g è re s , e tc .N* 1 , fo rm a n t u u p o in t iu d é ç o u sa b le . . . P r ix : 2 2 f r .N* 2 , p o u v a n t fa ire le s c o u tu re s , p iq û re s e t b r o ­

d e r ie s s u r to u te s les étoffes. • • • P r i x : 3 2 f r .Garanties u n an s u r fa c tu re .

P o u r la re c e v o ir f ra n c o , avec l 'I n s tru c t io n , e n a d re s s e r le m o n ta n t eu tim b re s -p o s te o u m a n d a t à v ue s u r P a r is , a u D épôt g é n é ra l, 3 0 , ru e d e R a m bu teau , P aris . ^

— N ous reco m m a n d o n s sp éc ia lem en t le C a b in e t d ’a ffa ire s d e M. B r iè re , r u e d u T e m p le , n* 7 , â P a r is , à to u s ceu x d e n o s le c te u rs su sce p tib le s d ’a v o ir d e s r e la tio n s d a n s c e tte v ille . C’e s t u n e d e ces r a r e s m a iso n s d o n t l’h o n o ra b i l i té e s t n o to ire e t d a n s les m a in s d e la q u e lle 011 n ’a ja m a is m is v a in e m e n t sa co n fian c e . _______

N ous re c o m m a n d o n s s p é c ia le m e n t le s m a c h in e s à c o u d re d e la m a iso n W hTsox e t C'y r u e R a m b u te a u , 30 , à P a r is .

Ces a d m ira b le s m a c h in e s so n t o rg a n isé e s p o u r to u s les tr a v a u x d ’a ig u ille s p o u r ta i l le u rs , c h a p e lie rs , c o rd o n n ie rs , lin g è re s , c o u tu r iè re s , s o ie r ie s , c o rse ts , r o b e s , m a n te a u x , c o n fe c tio n s , e tc .

Le p o in t o b te n u e s t la p iq û re d e s d e u x cô té s d e l’é toffe e t e n t iè r e m e n t im lé c o u sa b le .

S y s tèm e W a tso n , W h c le e r e t W ilson . . 3 5 0 f r .» T h o m a s e t L e ro y . . .■...................... 400« N e w to n , p o u r fa m ille s ................. 80

U ne in s tru c tio n acc o m p a g n e c h a q u e m a c h in e p o u r a p p re n d re s e u l à la fa ire fo n c tio n n e r .

F a c ili té de p a ie m e n t. — G a ra n tie s é r ie u s e : 5 a n s .

L' I llu s tra tio n co n tie n t d a n s so n n u m é ro d u 9 J a n v ie r :W .-M. T h a rk e ra y . — R evue p o lit iq u e de ta s e m a in e . —

C o u r r ie r d e P a r is . — L’île d ’A lsen , ré s id e n c e d e s «lues d ’A u g u s te n b o u rg (L e D an ev irk e ). — O b sèq u es d u ro i F ré ­d é r ic V II . — C h ro n iq u e m u s ic a le . — L a b u v e tte d e l à v e ille d e s R o is , en N o rm a n d ie . — G aze llé d u P a la is . — La l i t té ­r a tu r e b é a rn a is e , p o u r f a i r e s u ite a u P ato is D igourdan. — P ia n o s d e la m aison H e n ri H erz.

G ravures : W illiam -M akcpence T h a c h c ra y , ro m a n c ie r • a n g la is . — C h â teau d ’A u g u s te n b o u rg , d a n s l ’île d ’A lsen ; — L e D an ev irk e . — D é b a rq u e m e n t d e s d é p o u ille s m o r ­te lle s d e F ré d é r ic V II , à C o p e n h a g u e ; — A rriv é e d u c h a r fu n é ra ir e , â u c h â te a u d e C h r is ta n b o rg . — A cad ém ie im ­p é r ia le d e m u s iq u e : — M oïse (5 g ra v u re s ) . — (R e v u e t r i ­m e s tr ie lle , p a r C ham (24 g ra v u re s ) . — N o u v e a u x p ia n o s d e la m a iso n H e n ri H e rz . — E ch ecs. — R éb u s .

L e G érant resp o n sa b le . E n* f.s t R E G N IE R .

Annonces Judiciaires.P a r a r r ê t é d e M. la . P r é f e t d e l ’O is e , a p p ro u v é

p a r S . E x c . le M in is tre d o l 'I n té r ie u r , le J e u r n n l de Mentis a é té d é s ig n é p o u r i n ­s é r e r e n 1 8 0 4 . d a n s l ’a r ro n d is s e m e n td c S e n lis , to u te s a n n o n c e s j u d ic ia ire s e t lé g a le s .

L a p u b lic a tio n lé g a le d e s a c te s d e so c ié té e s t o b l ig a to ire p o u r l’a n n é e m il h u i t c e n t B o ix a n le -q n a lre , d a n s c h a c u n c d e s d e u x feu ille s d e l’a r ro n d is s e m e n t , d é s ig n é e s p o u r l ’in s e r ­tio n d e s a n n o n c e s ju d ic ia ir e s .

A iv r . 1 " .

E lu d e d e M* F RÉM Y, a v o u é à S e n t is .

V E N T EP u r su ite de su re n c h è re d ’u n dixièm e,

SU I\ ALIÉNATION V O LO N T A IR E,E n l’a u d ie n c e d e s c r ié e s d u T r ib u n a l c iv il d e

S e n lis (O ise), a u P a la is d e J u s t ic e , r u e „ N e u v e -d c -P a r is ,

» '« ■ « K I U MS is e h S e n l i s , r u e d e s T r ib u n a u x , n " 3 .

L ’A d j u d i c a t i o n a u r a l i e u l e M a r d i d i x - n e u f J a n v i e r 1 8 6 4 , h e u r e d e m i d i .

S ’adresser p o u r a v o ir des ren se ig n em en ts :

4° A M" F R É M Y , a v o u é à S e n lis , p o u r s u i­v a n t la v en te ;

2 ° A M* C IIA L M IN , a v o u é a u d i t S e u l is , p résen t à la v e n te ;

5* E t a u G re ffe d u T r ib u n a l c iv il d e S e n lis .

AnT. 2 .E lu d e d e M* F ltÉ M Y , a v o u é à S en lis .

V EN T Es u i t PU BLICA TIO NS V O LO N T A IR ES, ,

P a r s u ite d e c o n vers io n d e sa is ie im m o b iliè re . E u la M airie d e la c o m m u n e d e S a in l-V a a s t-

le s -M e llo ,P a r le m in is tè re d e M* A l i x . u o ta ir e à M eU o.

L ’A d j u d i c a t i o n a u r a l i e u l e D i m a n c h e s e p t F é v r i e r 1 8 6 4 , u n e h e u r e d e r e le v é e *

S ’a d resse r p o u r a v o ir d es rense ignem en ts :

4° A M* F R É M Y , a v o u é , p o u r s u iv a n t la v e n te ;

2 • A M* TIIE .M R Y , a v o u é , p r i s e n t d la ve n te ;

3 9 A M" A L IX , n o ta ire à M e llo , d ép o s ita ire d u c a h ie r d e charges;

4° E t d M* R IV IÈ R E , n o ta ire à C re il, p r ë - se n t à la ven te .

A r t . 3 .

E tu d e d e M* B O N N E L D E L O N G C H A M P , a v o u é à P a r is , y d e m e u ra n t , r u e d e l ’A r b r e -

Sec» n° 4 8 .

VENTE SUR LICITATIONENTRE MAJEURS ET MINEURS,

A u p lu s o f f ra n t e t d e r n ie r e n c h é r is s e u r ,E h l’a u d ie n c e d e s c r ié e s d u T r ih u n a l c i v il d e p re ­

m iè re in s ta n c e d u d é p a r te m e n t d e la S e in e , s é a n t a u P a la is d e J u s t ic e , à P a r is , s a lle d e s P a s - P e r d u s , d e u x h e n re s d e re le v é e ,

' E N UN S E U L L O T .

E T D É P E N D A N C E SS ise s a u j ia m e a u d e S a in t -M a r c - l e s -A u g e r s

c a n to n d e C ré p y -e n -V a lo is (O ise),

D’UN "BOIS. d it de la M o r t t n g n e d u C los

S is a u m ê m e l ie u ,

D m C O B tm iC E DE 9 HECTARES ENVIRONL ’A d j u d i c a t i o n a u r a l i e u l o M e r c r e d i

v i n g t - s e p t J a n v i e r 4 8 6 4 , d e u x h e u r e » d fc relevée. ■

S ’a dresser p o u r le» ren se ig n em en ts :

/» A M* B O N N E L D E L O N G C H A M P, a r o u t I la ven te> d e m e u ra n t d P a r is , ru e

D’UNES is e il M otiTA TA ine, l ie u d i t M ag en ta ,

A « s a g e d'Auberge,C i m M U M . « t H r n W M t

c i de S E P T P IÈ C E S

DE TERRE, BOIS ET MARAISS itu é e s te r r i to i r e s d e M o n t a t a i r e ,

S a i n t - V a a s t e t M a y s e l ;

L e t e u t e n h u i t l o i » .

_ A M* F L À T , a vo u é p résen t à la Ventet d e ­m e u ra n t à P a r is , ru e d e R iv o l i . 422 .

Art . 4 .Etude; dfl Mf FltÉMY, avoué à Senlis.

l H I M i E L É G A L E .

t a n t d e ta b a c s , d e m e u ra n t à B a la g n y - s u r - T h é ra in ,

A M. le P ro c u re u r im p é ria l p rè s le T r ib u n a l c iv il d e S e n lis ,

D’u n a c te d re s s é au g re ffe d u d i t T rib u n a l le v in g t-q u a tr e d é c e m b re 1 8 6 3 , e n re g is t ré , c o n s ta ta n t le d é p ô t fa it a u d it g re ffe p a r M* F ré m y , a v o u é d u r e q u é r a n t , d e la co p ie c o lla lio n n é e e t e n re g is tré e ' d ’un ju g e m e n t re n d u à l ’a u d ie n c e des c r ié e s d u T r ib u n a l civil d e S e n l is , e n d a te du v in g t-q u a tr e n o v e m b re 1 8 6 3 , e n re g is tr é , c o n te n a n t ad ju d ic a tio n p a r s u i te d e s u re n c h è re s u r a lié n a tio n v o lo n ta ire , a u p ro f il d u s ie u r D e sc lè v e s , s u s -n o m m é , d ’u n e M aison d e co m m e rc e , b â t im e n t , c o u r e t d é p e n d a n c e s , c o n te n a n t e n su p e rf ic ie deux a r e s t r e n te - s e p t c e n tia re s , s i tu é s h B alag n y - s u r - T h é r a iu , c an to n d e N e u illy -e n -T h c llc , s u r la p la c e d t jd i l lieu , v e n d u e p a r le s ie u r ' J e a n S o u c h e y re , m arch an d é p ic ie r , c l d am e M a r ie -A n lo iu c lle B a r lh o m e u f , s o n ép o u se , d e m e u ra n t e n s e m b le au d it B ulagny ;

E l c e , m o y e n n a n t le p rix p r in c ip a l d e cinq m ille s i x cen t v in g t fra n c s , o u tre le s c h a rg e s , c la u se s e t c o n d itio n s d e l ’ad ju d ic a tio n .

L e d it d é p ô t e ffec tué p o u r p a rv e n ir h p u rg e r l’im m e u b le v e n d u d e s h y p o th è q u e s légales p o u v a n t le g r e v e r .

A v ec d é c la ra tio n h M. le P r o c u re u r im p é ­r ia l : 1 “ Q u e la d ite n o tific a tio n lu i é ta it fa ite p o u r q u ’il e û t b p r e n d r e , d a n s le dé la i de d e u x m o is , a u p rb fil d e q u i d e d r o i t , to u te s in s c r ip t io n s d ’h y p o th è q u e s de c e t te n a tu re , f a u te d e q u o i led it im m e u b le e n s e r a i t affran ­c h i ; ,

2» Q u o le s a n c ie n s p ro p r ié ta ire s de l 'im ­m e u b le é ta ie n t , o u tr e M . e t m a d a m e S o u ­c h e y re , v e n d e u rs : 1° J e a n - J o s e p h P o illeu p è re e t C é c i lc -L o u ise -A le x a n d rin e C o llin e t, son é p o u s e ; 2* m a d a m e M aric -C lé m e n c e B ro ch e t, d e V érig n y , é p o u se d e M . B e rn a rd in M aurice de la R o c h e ra a c é e ; 5* m a d a m e A n g é liq u e -R e in e V a n d c rc h e n , v e u v e d e M. J e a n - P h ih p p c D es- ha y e s d e M a n e rb e ; 4" A n g e -R c n é -A r in a n d d e M ackan ’

3* E t q u e le re q u é ra n t n e c o n n a is s a n t p a s to u s ce u x d u cite! d e s q u e ls il p o u r r a i t ê t r e p r is d e s in s c r ip t io n s p o u r ra is o n d ’hyp o ­th è q u e s lé g a le s e x is ta n te s in d é p e n d a m m e n t de l’in s c r ip t io n , fe ra it fa ire la p r é s e n te in se r ­t io n , c o n fo rm é m e n t b la lo i.

P o u r in s e r t io n :S ig n é : F r é m y .

g n é e , d e m e u ra n t ’a la C o u tu re , c o m m u n e de G o u v ieu x , c l M. P a u l - J e n n y -F ré d é r ic B ou R - d e a u , in g é n ie u r , em p lo y é ch ez M. R oco ffo rt s o n b e a u -p è re , e t a v e c le q u e l il d e m e u re .

O n t é ta b li e n tr e e u x u n e s o c ié té e n n o m co lle c tif p o u r l’ex p lo ita tio n d e la f i la tu re d e la in e p e ig n é e ;— la d ite so c ié té c o n tra c té e p o u r q u a to rz e a n n é e s e t n e u f m o is q u i o n t c o m ­m e n c é b c o u r ir d u p re m ie r ja n v ie r m il h u i t c e n t s o ix a n te -q u a tr e p o u r fin ir le p r e m ie r o c ­to b re m il h u i t c e n t s o ix a n te -d ix -h u i t : - 1-- la r a i ­so n so c ia le e s t R o c o ffo r t e t B o u r d e a u ; — c h a c u n d e s a sso c ié s a la s ig n a tu re s o c ia le , p e u t s e u l c o n tra c te r to u s t r a i té s e t m a rc h é s ; — le s iè g e d e la d ite so c ié té e s t b la C o u tu re , c o m m u n e d e G o u v ieu x , d a n s le s b â t im e n ts s e r v a n t b l’e x ­p lo ita tio n .

P o u r e x tr a i t :S ig n é : L e m o in e

A r t 6 .

S u iv a n t ac te p a s sé d e v a n t M* R iv i è r e , n o ­ta ir e b C re il , le tr o is j a n v ie r 4 8 6 4 , e n re g is t ré , M. A lp h o n se -V ic to r O b e r i ia u s e r , c h a u d ro n ­n ie r b C re il, a v en d u b M. E u g è n e L e f è v u e , p ro p r ié ta ir e b P a r is , r u e d e L o n g c h a m p s , u° 3 9 . u n fo n d s d e c o m m e rc e d e m a rc h a n d c h a u ­d ro n n ie r e x p lo ité b C r e i l , r u e d e s M a ra is , c o m p re n a n t l’a c h a la n d a g e , le s o u tils e t m a r­c h a n d ise s , m o y e n n a n t 4 ,5 0 0 f ra n c s p a y é s c o m p ta n t .

P o u r iu s e r t io n :S ig n é : R iv i è r e .

A L O U E R D E S U I T EUNE

J O L I MAISON BOURGEOISEF ra îc h em en t d é c o r e r ,

S ise b S E N L IS , r u e S a in t - P i e r r e , n° 1 6 , C o m p o sé e d e : s a lo n , s a lle b m a n g e r e t

d e u x c h a m b re s à c o u c h e r , a v e c b e a u c a b in e t . C ave e t g r e n ie r . E n tr é e s u r la ru e S l - P ie r r e , e t s o r t ie s u r le C o u r .

G ra n d J a rd in a v e c p u i ts e t b e lv é d è re . S ’a d resse r à S e n lis , d Mm* P o u p a r t , o u d

M. R o b e r t - P o u p a r t .

Annonces Diverses.

JOLI APPARTEMENTA L O U E R

S ’a d re s s e r b M” Vig o u r e u x , r u e S a in le - G en ev iô v e , b S e n lis .

APPARTEMENTF r a î c h e m e n t . d é c o r é ,

A L O U E R présentem ent.S ’a d re s s e r b M . P a r f a it , r u e d e la F o n ta in e

d e s R a in e s , 1 4 , b S e n l is .

MAISONS ise b S e n l is , v ie il le r u e d e P a r is , n° 2 3 ,

A V E N D R E o u A L O U E RA L’AMIABLE,

E n tr é e e n jo u is s a n c e le 1 " m a i 1 8 6 4 . S ’a d resse r à S e n lis , d’ M* B e n o i s t , no ta ire ; E t à M . M a r é c h a l , m a ître c o u u re u r .

P a r e x p lo it d u m in is tè re d e F é lix L e ro u x , h u is s ie r b N e u i lly -è n -T h e lle , e n d a te d u q u a ­to rz e ja n v ie r 481É4, e n r e g i s t r é ,

N o tifica tio n a é té f a i te , b la re q u ê te do M. A m a n d -F id è le -C o n s ta n t D esc lèv es, d é b i-

A r t . 5 .

S u iv a n t ac lo re ç u p a r M* L e m o in e , n o ta ire b C h a n tilly (O ise), s o u s s ig n é , le s e p t ja n v ie r m il h u i t c e n t s o ix in t e - q u a t r e , e n r e g is t r é , M. E u g è n e R o c o f f o r t , H la tcu r do la in e p e i-

Ë tu d e d e M* B O U C H E Z , n o ta i r e b S e n l is ,Successeur .le M » SCF.I.LIER e t 0EMOÜY.

DEUX MAISONSS ise s b S e n lis , r u e s a u x C o q u ille s

e t d e la P o u ta i l lc r ic ,D ép en d a n t de la succession d e M " ' A u b in ,

A V E N D R E pur A dju d ication ,ENSEMBLE OU SÉ PA R É M E N T,

L e D im an ch e 17 J a n v ie r 4 8 6 4 . b m id i.E n l 'é tu d e et p a r lé m in is tè re d e M* Bouc m r z . S ’a d re s s e r p o u r l o u » re n s e lg n e m e n t» e t p o u r

tr a i te r , h M* B o u c h e z , n o ta ire

~ MAISONS ise b S e n l is , ru o d u C h à te l, n* 1,

ANCIEN CA FÉ M A ILLET.

A V E N D R E o u A L O U E RS ’adresser A M a d a m e v ru u e L am y , r u s d u

C hàtel. n" 3 2 , d S e n lis .

287 ARBRESP eu p lie rs e t G rlanrd»,A u te r ro ir d e | R o c q u c m o n t,

A V E N D R EPAR. ADJUDICATION V O LO N T A IR E,

L e D im a n c h e 2 4 J a n v ie r 1 8 6 4 , b m id i.P ur lo m in is tè re d e M‘ B k n o i s t , n o ta ire a S en lis .

A R o c q u e in o n t. s u r le s lieu x m ém .es. S ’adresser , à S e n lis , d M* B e n o i s t , n o ta ire; E t à C ré p y , à M. F é n o t p è re .

E lu d e d e M* TA SSA R T , n o ta i r e à C répy .

A L O U E R A L ’A M IA B L E ,P o u r e n tre r e n jo u issa n c e le 2 4 j u i n 4 8 6 4 ,

U N B O N

MOULIN A EAUl F a isa n t d e B lé F a r in e ,1 S is b G la ig n c s , canton d e C ré p y , s u r la rivièfrç • S a in te -M a ric ,

PÂ TE PECTORALE

REGNAULD AÎN É

E i t M n a se o n p u r L o la ,E n l'c tudc e t liai' lo m in is tè re d e M' I . a c o u r ,

notaire a N a n leu ilde-llaudou in ,L e D im anche 2 1 Ja n v ie r 1 8 0 1 , à u n e h e u re ,

S’a d re s s e r a u d i t M* I . a c o u r , n o t a i r e .

E lu d e d e M* GRAUX, n o ta ir e à Acy.

5 Hectares 5 8 I r e * 4 ® Ccfil.

E l la qu antité de I h ectares de d e terre, pré et à tin a ies.

C e m o u lin c s l h p ro x im ité d e m a rc h é s t r è s - im p o r la n îs , et les m o y en s d e c o m m u n ic a tio n s y so n t trè s -fac ile s .

S ’adresser audil Mr T a s sa r t , nota ire .________

A V E N D R EPAU ADJUDICATION VOLONTAIRE,

E h l ’é tude et p a r i e m in is tè re d e 51* T a s sa r t , M olaire a C répy,

L e D im anche 2 1 J a n v ie r 1 8 0 4 , i d ix h e u re s ,

E a r iu c ro y a le v é té r in a irede E . P e a rc e o l C " , f o u rn is se u rs d e S . M. la re in e d ’A n g le te rre , a d o p lé c d a n s les E c u r ie s ro y a le s e t c h ez le s p r in c ip a u x A g r ic u lte u rs du R oy au m e-U n i; e n tre t ie n le s c h e v a u x d a n s le p le in d e le u r fo rc e m a lg ré les tra v a u x les p lu s d u r s , e t ra m è n e ra p id e m e n t h la s a n té les ch ev au x ; e n g ra is se v ach es , m o u lo n s , e tc .

I k ilo g . su flisan l p o u r 10 re p a s , a v e c d i­re c tio n s p o u r l’u sag e . E x péd ié g r a t is et fra n c o s u r d em an d e .

S ’a d re s s e r h J . - B . C b f . s t , se u l a g e n t p o u r la F ra n c e , r ue d e C lé ry . à Pgrijb__.________

CAFÉ DES GOURMETSO n lit itnn> h-s J o u rn a u x sc ientifique* t* De imites les denrées que l'A frique e t l'A m érique nous envo ien t, n u lle n 'a conquis d a n s la consom m ation

• générale une im portance pareille a celle du café, c e t a rom atique p ro d u it de l'A rabie heureuse A lim ent con- » lorta lilc e t breuvage délicieux , lo rsque la p répa ra tion q u 'i l su b it e s t l'œ uvre d 'u n pra tic ien liabile, le café• n 'e st plus q u 'u n e chose nauséabonde e t insipide, lo rsque sa to rréfac tion a sub i des p rép a ra tio n s in e ip é ri- » incutecs ou de* a ltéra tions fraiidiiloiisés. L’a r t d e bien to rréfier les cafés est in fin im ent p lu s ra re qu 'o n 1 » ne pense; il d rm nude des études sérieuses, des so ins savan ts , u n e expérience consommée. Aussi, sa u f d es- » exceptions qu ’on p o u rra it appele r m icroscopiques, le café n’a pas ce goilt exqu ise! ce lln ardm e qu ’on a tten d« d e la délicieuse fève arab ique, I’n u r répondre à ce besoin un iversel e t aux exigeuces légitim es des am ateu rs• d e bons caret, nous signalerons e t nous recom m anderons avec in sta ce à nos lecteurs le Caps to rré fié h la• vapeur p a r MAI T axsi c ifa frères. — L e C a f é d e s t l o a m r l s , t«fl es't son nom e t son v rai nom ; a r t m e » n u p é r i c u r c o n c e n t r é , é c o n o m i e c l f o r c e , te lle e st sa dev ise D epu i. douke nns, ce tte m aison d e pre- ■ m ic r o rd re a conquis une no torié té, uotis pouvons m êm e d ire une g lo ire u n iqu e ; e t nous avons la conviction• de ren d re aux tab les d istinguées un service rée l, en le u r reco m m andan t de p référence a to u t a u tre l'usage » du ( ’n f é si ris O o u r m r l s . » ' ,

N o u s p r ia n t in stam m ent le* consomm ateur* d e ce d é lic ieux c a fé , à 'e x ig e r de* botte* p o r ta n t le tit r e de ('.a ie des (iou rm els cl ta signa tu re • T rebucien f r i r e * . ■ — N o u s désavouons toute* te* botte* d e f e r blaric e t tou* te* cafés qu i n ’aura ien t pas ce tte s ig n a tu ie e t ‘ce l i t e r

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