N°20 - FR - babymag.ch

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LE MAGAZINE SUISSE DES JEUNES PARENTS MARS/AVRIL 2012 - FR. 6.– n °20 Concours Gagnez des soins du corps adaptés aux futures mamans! • Vrai/Faux La fin des idées reçues • Bons tuyaux Parents et spécialistes se confient • Embryons multiples Du bon côté du choix instinct maternel Quand il manque à l’appel coiffures Des tresses sans stress SPéCIAL JUMEAUX

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Le magazine suisse des jeunes parents

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LE MAGAZINE SUISSE DES JEUNES PARENTS

MARS/AVRIL 2012 - FR. 6.–

n °20

concoursGagnez des

soins du corps adaptés

aux futures mamans!

• vrai/Faux La fi n des idées reçues

• Bons tuyaux Parents et spécialistes se confi ent

• Embryons multiples Du bon côté du choix

instinct maternel Quand il manque à l’appel

coiffures Des tressessans stress

SpécialJuMeaux

numéro 20 - mars/avril 201212 Points de vente en page adresses

Pho

tos:

DR

Même pas de bossesarnica. Déjà quand nous étions tout petits, nos mamans nous mettaient de la crème à l’arnica pour soulager un peu nos bosses, contusions ou autres bleus. Aujourd’hui, les laboratoires homéopathiques le proposent sous plusieurs formes: crème, gel ou granules. Au fi l du temps, ces produits sont devenus des

incontournables des sacs à main et des trousses de secours. D’autant plus que les enfants réagissent souvent particulièrement bien à ces méthodes douces car ils ne sont pas encore soumis au stress et ont un mode de vie sain. A transporter avec soi en toutes circonstances!

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des sensDéco. Suspendues dans les airs, cinq silhouettes ani-malières en papier plié selon l’art japonais de l’origami ondulent au-dessus du lit de bébé: nous craquons pour un mobile du label Kidivist. Architecte française ins-tallée à Berlin, Anne Derian a confectionné le premier pour son fi ls né en février 2011. «Le mobile est là pour éveiller les sens. Ce sont les premières formes que perçoit l’enfant et celles qu’il emporte dans ses rêves», explique la créatrice en présentant son travail 100% fait main. On peut choisir le papier – Pergamyn im-primé pour les mobiles noir et blanc, papier japonais Chiyogami ou italien Varese pour les colorés – et les animaux sont interchangeables. De la confection au délicat packaging en papier de soie, ces mobiles sont tout simplement enchanteurs. ALEXANDRE LANZ

MobilesKidivist,env.40fr.,www.kidivist.com,enventesurwww.etsy.com(taper«ZooOrigamiMobile»danslemoteurderecherchedusite)

arnica.tout petits, nos mamans nous mettaient de la crème à l’arnica pour soulager un peu nos bosses, contusions ou autres bleus. Aujourd’hui, les laboratoires homéopathiques le proposent sous plusieurs formes: crème, gel ou granules. Au fi l du temps, ces produits sont devenus des

incontournables des sacs à main et des trousses

créateursbranchése-Boutique. Une compilation de créateurs triés sur le volet pour cette toute jeune e-boutique helvète. Du beau, du doux, du malin, tout pour le bonheur des yeux. Et comme le plaisir est au centre de leur démarche commerciale, le site propose également de ravissants paquets cadeaux pour les beaux yeux de leurs clients. On aime beaucoup leur sélection légèrement décalée et très unisexe, dans le respect du commerce équitable.

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créateursbranchés

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branchésbranchés

l’éveil

numéro 20 - mars/avril 2012

newsPho

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Miam, miam!sur mesure. Dès le mois de mars, il sera pos-sible de sortir de son congélateur des repas faits maison pour les tout-petits, sans avoir sali sa cuisine. Idéal pour les familles gastro-nomes où le temps fait défaut. Trois mamans professionnellement actives ont décidé de venir en aide aux parents qui, comme elles, n’ont pas toujours le temps de mitonner de bonnes purées pour leurs enfants. Elles cuisi-nent pour eux des plats sur mesure, les congè-lent immédiatement et les livrent partout en Suisse. Il va sans dire que les menus de la carte sont différents selon l’âge des enfants.

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au rythme de la vieEvolutif. Ce lit-là ne prétend pas grandir avec l’enfant. Il est bien plus subtil que ça. Tout en conservant sa taille de départ, il se tourne, se re-tourne, se contorsionne pour toujours offrir à l’enfant un refuge douillet. Dans sa version berceau, ses pieds légèrement arrondis lui permettent de se balancer. Et une fois défi nitivement trop petit comme lit, il fait un joli petit canapé. Un vrai trésor d’ingéniosité.

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l’alphabêteJeu. Rien de tel que ce livre pour apporter un peu de suissitude dans votre foyer. Un alpha pas si bête que ça qui réunit tous les fondamentaux suisses de A comme Alpes à Z comme Zermatt, sans ou-blier le R pour raclette, ni le X pour Xamax. Pour peu, on rêverait que notre enfant ne maîtrise pas trop

vite l’alphabet pour profi ter un peu plus longtemps de ce fl o-rilège de clichés bien de chez nous.

«Sosweetalphabête»,Clo,Ed.Goodheidiproduction

OnPollution. Bonne nouvelle, le Département fédéral de l’énergie a décidé d’agir contre les émissions de CO2. D’ici à 2015, les émissions en CO2 des nouveaux véhicules de tourisme ne pourront plus excéder les 130 gpar kilomètre. Cette ordonnance est accompagnée

d’une redéfi nition de l’étiquette verte attribuée aux véhicules de tourisme. Celle-ci évoluera désormais au même rythme que les progrès technologiques (une fois par année). Elle est également accompagnée de mesures plus globales, comme l’obligation dans toutes les publicités de voitures de publier les données relatives à la consommation énergétique et aux émissions de CO2. La campagne de sensibilisation débute avec le rendez-vous phare de l’automobile, le Salon de l’auto 2012! Pourtoutrenseignementsurcettenouvelle«étiquetteverte»,www.bfe.admin.ch

respire!Pollution.de l’énergie a décidé d’agir contre les émissions de COD’ici à 2015, les émissions en COde tourisme ne pourront plus excéder les 130 gpar kilomètre. Cette ordonnance est accompagnée

d’une redéfi nition de l’étiquette verte attribuée aux véhicules de tourisme.

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Mythiques les jumeaux !

Même si la science a percé depuis longtemps le «mys-tère» des jumeaux, la gémellité véhicule encore quan-tité d’idées reçues. Petit tour d’horizon des plus ré-pandues.

Texte: Patricia Bernheim - Illustrations: Denis Kormann

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a gémellité est héréditaire», «il y a toujours un dominant et un dominé», «ils dévelop-

pent un langage secret», «ils souffrent des mêmes maux», «ils ont des goûts similaires», «ils se disputent violem-ment». Reflet de notre fascination pour un événement assez rare (1,4% des naissances), les légendes urbaines à propos des jumeaux courent les rues et certaines ont la peau dure.

Ainsi, jusqu’au siècle passé, la naissance de jumeaux dans une fa-mille était un mauvais présage. La raison, il faut la chercher dans les récits de guerres fratricides entre bon nombre de jumeaux héros de la mythologie. Remus et Romulus, par exemple. Fils jumeaux de la vestale Rhéa Silvia et du dieu Mars, ils échap-pent à la mort souhaitée par leur oncle grâce à une louve qui va s’en occuper comme de ses petits. Tout va bien jusqu’à ce qu’ils décident de fonder une ville sur le Tibre. La belle entente éclate lorsqu’il s’agit de décider qui va la gouverner. Remus perd la vie suite à une violente dispute et Romulus fonde seul la ville de Rome.

Jacob et EsaüDans l’Ancien Testament, une guerre intestine oppose les jumeaux Jacob et Esaü, les enfants d’Isaac, fils d’Abra-ham, et de Rebecca. Frères ennemis dès la conception, ils se battent déjà dans le ventre de leur mère. Au mo-ment de l’accouchement, Jacob re-fuse qu’Esaü soit le premier à venir au monde et le retient par le talon. Cette haine entre les deux hommes donnera naissance à deux peuples différents. L’un, mené par le cadet, sera au service de l’autre, l’aîné.

On pourrait citer ainsi quantité d’autres exemples tant les jumeaux occupent une place de choix dans les mythologies de nombreuses ci-vilisations et cultures. Des mythes qui perdurent d’autant plus qu’ils sont toujours entretenus par des lé-gendes troublantes et des croyances magiques. Si elles ont contribué à la fascination pour le phénomène de la gémellité, elles ont aussi alimenté une certaine méconnaissance du sujet. a

(Suite en page 32)

Spécial

JuMeaux

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les spécialistes «Aujourd’hui, on prend davantage en compte la spécificité de chaque cas.»DorothéE von haugwitz Et PEtra LErsch

Jumeaux et…

Les jumeaux ne passent jamais inaperçus. Du coup, leurs parents sont également considérés comme des curiosités. Et pourtant, la société leur demande d’être des parents comme les autres. Entre professionnels, jumeaux et parents, quelques conseils avisés.

Texte: Tanja Ursoleo - Illustrations: Denis Kormann

D orothée von Haugwitz et Petra Lersch ont un rapport particulier

aux jumeaux: Dorothée von Haugwitz est sage-femme et a une sœur jumelle; Petra Lersch est psychologue et mère de vrais jumeaux. Elles proposent en Allemagne des cours de préparation aux mères qui attendent des jumeaux et elles ont publié un ouvrage intitulé Zwillinge! Gut durch Schwangerschaft, Geburt und erstes Lebensjahr*. L’édu-

cation des jumeaux ne diffère pas vraiment de celle des autres enfants, expliquent-elles. Certains question-nements, comme «Faut-il les séparer ou non?» ou encore «des niveaux de performance différents », ne surgis-sent que dans le cas des jumeaux, mais les solutions sont individuelles et diverses, de sorte qu’on ne peut pas parler de méthode d’éducation spéci-fique. On ne peut pas répondre à ces questions classiques par des recettes.

Dorothée Von Haugwitz et Pe-tra Lersch invitent les parents à suivre leur intuition, voire à interroger les enfants eux-mêmes en fonction de leur âge. A posteriori, Dorothée Von Haugwitz décrit ainsi sa propre édu-cation: «Lorsque j’étais enfant, per-sonne ne s’est demandé s’il fallait nous différencier en tant qu’indivi-dus et jusqu’à quel degré, si nos ha-bits identiques auraient un impact sur notre personnalité ou encore s’il cela pouvait nous nuire de nous mettre dans la même classe. On nous a éle-vées de la manière la plus commode et la plus naturelle possible.» Petra Lersch note qu’à l’époque de sa gros-sesse, il y a quinze ans, l’individualité des jumeaux était encore une question centrale: «Les ouvrages spécialisés ne traitaient pour ainsi dire que de cet aspect. On considérait la vie avec des jumeaux comme un problème plutôt

que d’en valoriser les bons côtés.» Aujourd’hui, elles constatent toutes deux une approche différente dans la recherche ainsi que chez de nom-breux parents, qui prend davantage en compte la spécificité de chaque cas. On part de la situation réelle des enfants et moins d’idées préconçues. Petra Lersch ajoute: «Tandis qu’à l’époque où mes enfants étaient à la maternelle, le refus des parents de mettre leurs jumeaux dans des classes différentes avait souvent pour résul-tat que la maternelle n’avait plus de place, ou du moins que l’on exerçait une forte pression pour qu’ils soient séparés, aujourd’hui on part plutôt du principe que les parents de jumeaux sont ceux qui connaissent le mieux leurs enfants et qu’ils prennent la décision la plus adaptée pour eux.»

*«Zwillinge!GutdurchSchwangerschaft,GeburtunderstesLebensjahr»,dePetradeLersch

etDorothéeVonHaugwitz, TriasVerlag,272pages,2011

•«Zwillinge!GutdurchTrotzalter,KindergartenundGrundschule»,PetradeLerschetDorothée

VonHaugwitz,parutionprévue enaoût

•www.schwanger-mit-zwillingen.de

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Spécial

JuMeaux

uniques

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Jumeaux et…Jumeaux adultes «Nos chemins n’ont divergé que lorsqu’on a choisi des professions différentes.»Karin staDLEr Et MoniKa rohrEr

S eraina et Belinda Schuler ont été ensemble jusqu’en deuxième

année de maternelle et ont toujours «tout fait ensemble», comme elles di-sent. Ce n’est qu’à partir du moment où elles ont commencé à se quereller

M onika Stadler décrit ainsi la relation affective qu’elle en-

tretient avec sa sœur jumelle: «Cette proximité a toujours été présente dans notre cas. Nous étions séparées

disons trois ou quatre fois pendant les vacances et elle me manquait terriblement durant cette période.» Karin Stadler et Monika Rohrer ont effectué leur scolarité obligatoire en-semble. «Notre mère trouvait bien que nous soyons dans la même classe, parce que nous étions, selon elle, complémentaires, explique-t-elle, mais nous n’étions pas assises l’une à côté de l’autre.» Monika Rohrer raconte qu’elle était solidaire de sa sœur en toute occasion et évoque la «compassion» que chacune témoi-gnait à l’autre lorsque l’une se fai-sait réprimander par le professeur. «Une sorte de front commun opposé

au monde extérieur», c’est ainsi que Karin Stadler décrit cette relation fusionnelle. Leurs chemins n’ont di-vergé que lorsqu’elles ont choisi des professions différentes. C’est à cette époque qu’elle a éprouvé pour la pre-mière fois le besoin de se définir en tant qu’individu. Rétrospectivement, Karin Stadler ne changerait rien à son éducation: «Nous sommes deux per-sonnes indépendantes et, en même temps, nous avons un lien très fort.» C’est pourquoi elles font toutes deux partie du conseil d’administration de l’Association suisse des jumeaux: www.schweizerischerzwillingsve-rein.ch

Jumeaux adultes«Aucune meilleure amie ne pourrait rivaliser avec ma sœur jumelle, elle est ma seconde moitié.»sEraina Et BELinDa schuLEr

sans cesse sur la question de savoir qui racontait quoi la première qu’on les a séparées. A partir de là, elles ont fréquenté des classes parallèles et se sont finalement toutes deux orientées vers une carrière dans le commerce. Jusqu’à la sixième année scolaire, Se-raina et Belinda Schuler partageaient la même chambre. Ce n’est que lors d’un camp scolaire qu’elles ont été obligées pour la première fois de dormir dans des chambres séparées. Pour se préparer à cette première séparation, Seraina Schuler s’était installée dans le bureau des parents. «Les premières nuits, nous pleurions parce que nous étions malheureuses l’une sans l’autre, raconte la jeune

femme de 20 ans en riant, j’ai du mal à comprendre cette situation émo-tionnelle rétrospectivement.» Avoir une jumelle avait aussi ses mauvais côtés pour Belinda Schuler: «J’étais toujours moins bonne élève que Se-raina, explique-t-elle; cela m’a sou-vent rendue très triste et j’étais même jalouse de ma sœur.» Cette concur-rence s’est estompée avec les années ainsi qu’avec le choix de professions différentes. Il n’en reste pas moins un lien très fort entre les deux sœurs: «Aucune meilleure amie ne pourrait rivaliser avec ma sœur jumelle, elle est ma seconde moitié», résume Be-linda Schuler.

Directrices de crèche«Une directive est plus facile à imposer dans un groupe, car celui-ci stimule l’individu.» MéLina BErcLat Et aLinE BangErtEr

L es directrices de crèche ne sem-blent pas traiter de manière dif-

férente les jumeaux. Mélina Berclat, directrice de la crèche Les Tournesols

à Lausanne, a l’habitude d’accueillir des jumeaux dans sa structure de gar-derie. Au quotidien, cependant, cela ne change rien pour elle que l’on s’oc-cupe de jumeaux ou d’un autre type d’enfants: «Nous avons une relation individuelle avec chaque enfant.» «Souvent les parents me demandent pourquoi leur enfant mange sagement à table à la crèche, alors qu’à la mai-son le repas commun est souvent un perpétuel sujet de conflit», observe Aline Bangerter, directrice de la crèche Les Pitchounes à Chevenez, dans le Jura. La discipline est-elle le mot-clé qui permet à la directrice de faire régner l’ordre au sein de la

communauté? «Je n’emploierais pas le mot «discipline» dans ce contexte, nuance Aline Bangerter. Nous offrons aux enfants un cadre bien défini, et nous leur donnons des directives et des indications qui sont claires et fa-ciles à suivre. Cela crée une sorte de «discipline» qui nous permet d’orga-niser certaines activités collectives. Une directive est en outre plus facile à imposer dans le groupe, car celui-ci stimule l’individu. L’enfant accepte ainsi plus facilement les consignes et apprend beaucoup en imitant les autres enfants, contrairement à ce qui se passe dans la sphère familiale, où il n’est confronté qu’à ses parents.»

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anaïsT-shirt, dès 59 fr., Lili gaufretteSalopette, 39 fr. 90, h&MBadges, 2 fr., Le Joli collectif

céliaDébardeur, dès 52 fr., Lili gaufretteShort, dès 87 fr., tartine et chocolatBarrettes, 7 fr. 90, les 2 paires, h&MBadges, 2 fr., Le Joli collectif

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TiboJaquette, dès 118 fr., Little Marc JacobsTop de pyjama, 78 fr., vendu avec le bas, Petit BateauJeans, dès 75 fr., Levi’s Junior arnoJaquette, dès 118 fr., Paul smith JuniorT-shirt, dès 59 fr., Paul smith JuniorJeans, dès 73 fr., iKKs

numéro 20 - mars/avril 201288 Points de vente en page adresses

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n 2009, la famille s’est agran-die avec l’arrivée de deux jumeaux et les parents ont

décidé de transformer leur chambre d’amis-bureau en chambre d’enfants. Ils désiraient les mettre les trois dans la même pièce. Il était essentiel pour eux que leur fi lle aînée soit impliquée dans la vie de famille au maximum afi n qu’elle n’ait pas moins d’attention que ses frères et qu’elle ne devienne pas ja-louse de ces nouveaux bébés. De cette manière, l’histoire du soir peut être lue aux trois enfants en même temps et les puzzles peuvent être complétés de chaque côté de la longue table qui partage la chambre. Organiser la circu-lation de la pièce autour de cette table centrale permet de partager tous les plaisirs d’avoir trois enfants.

Depuis, les parents ont proposé plusieurs fois à leur fi lle aînée, au-jourd’hui âgée de 7 ans, d’avoir une chambre à elle. Mais elle a décliné à

Echaque fois, elle a beaucoup trop de plaisir à partager sa chambre à cou-cher / salle de jeux avec ses frères. Elle a cependant un petit atelier-bu-reau à elle dans une autre pièce pour faire ses devoirs en paix...

sur un air nordiqueA travers la décoration de la chambre, on ressent l’inclination de la famille pour les couleurs naturelles tout comme son amour et sa fascination pour les animaux. Sous l’infl uence de la maman, Danoise, le style nor-dique s’insinue jusque dans les plus petits gestes du quotidien. Les murs et les meubles sont volontairement blancs pour apporter de la lumière et éviter les couleurs trop criardes souvent associées aux chambres d’enfants. Le noir et le blanc domi-nent, avec quelques touches de vert et de vieux rose. Le seul vrai éclat de couleur vient de la bibliothèque. Si

les livres sont rangés dans un dé-gradé chromatique, ce n’est pas par pure recherche esthétique mais surtout parce que les enfants ont une mémoire visuelle et qu’il leur est souvent plus facile de deman-der «le livre vert avec l’histoire du pingouin» que de connaître le titre exact du livre.

Les draps de lit, les coussins et les papiers peints ont été choi-sis par les parents et les enfants, dans le même style que le reste de l’appartement (by Nord). De cette manière, petits et grands ont autant de plaisir à y passer du temps.

Le fl ux incessant de dessins produits par les trois enfants est élégamment affi ché au mur dans un long cadre constamment en évo-lution. Créant une œuvre d’art en soi. Le cadre vient de chez Globus, un ancien miroir dont la glace était fi ssurée et dont le bois doré a été

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beauté

la tresse romantico-chicLe vrai hit du moment s’il on en croit Fred, le coiffeur attitré de Diane Kruger et autres it-girls parisiennes. Ses explications pour la réalisation de la tresse dite «mohair». Rapide à faire le matin à sa fi lle (ou soi-même pour les mamans douées!)…

1 Froissez les cheveux entre les mains pour leur donner plus de volume. Au besoin, saupoudrez de poudre

texturisante (magique pour rebooster les cheveux ramollos), pour apporter un regain de matière et de ressort aux cheveux.

2 Selon vos habitudes, faites une raie

au milieu ou sur le côté. Attachez les cheveux avec un élastique en une demi-queue assez haute et chiffonnée.

3 Faites une seconde séparation au niveau des oreilles: divisez

les cheveux en deux mèches et torsadez-les sur elles-mêmes vers l’intérieur (sur environ 5 cm). Joignez-les avec un petit élastique.

4 Séparez les longueurs en trois parties. Faites

une tresse en commençant plutôt bas. Attachez avec un petit élastique. Dégagez quelques petits cheveux pour un aspect fl ou et cool.

Vu sur le Net

Découvrezleblog«CutbyFred»,http://cutbyfred.com/

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la natte classiqueTout d’abord, plus de complexes. Plus une tresse est irrégulière et asymétrique, plus elle est hype! Pour éviter les petits cheveux fous, gominez la tresse avec une noisette de crème pour les cheveux, voire même une goutte uniquement pour les cheveux fi ns.

La variante consiste à faire deux nattes et à les attacher en couronne sur la tête, ou en escar-got sur les côtés. Et, évidemment, si l’on s’endort avec ses tresses, le lendemain matin, lorsqu’on les défait, on a en prime de jolies on-dulations. Un vrai moment d’extase pour les petites princesses.

On observe un retour en force du bandeau, très années 1930. Pour une coiffure assez sophistiquée en deux minutes, il suffi t de placer le bandeau (ou headband) à élastique de manière horizontale sur la tête, élastique à l’ar-rière. Séparer ensuite les cheveux en trois mèches. Une à une, relevez-les et glissez-les dans la partie élastique en les torsadant vers l’intérieur. Al-lure gracieuse garantie!

Les accessoires starsUn serre-tête bijou, une barrette XXL sur le côté, un peigne rétro, ce sont eux qui «font» la coiffure. N’ayez pas peur de les prendre grands, ils vous donneront un air plus affi rmé!

Bandeaux•Suivezletutorialde«BigBeauty»

(Stéphanie,35ans,comédienne,mannequinetchroniqueusepour

M6dansl’émission«100%Mag»)pourréaliserunecoiffure

années1930avecunbandeau:www.youtube.com/watch?v=0105yLITy2M

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