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Crédit et gestion financière

Les aides à l’exportation en BelgiquePetit pays, grand exportateur!

Vous voulez en savoir plus sur les aides publiques? La BBL vousguide à travers le labyrinthe des subsides à l’exportation au moyend’un tableau récapitulatif.

Banque et technologie

Telelink Off-line: incontournable pour le commerce extérieur

Votre entreprise est active dans le commerce extérieur et effectue despaiements internationaux ou dispose de comptes à l’étranger? Facilitez-vous la vie en utilisant les modules paiement etencaissement Telelink Off-line…

Commerce extérieur

La Chine entre Charybde et ScyllaSi vous envisagez de faire des affaires avec la Chine, vous aurez sansnul doute été attentif à l’entrée récente de ce pays dans l’OMC. Lesréformes préconisées par les institutions internationales ouvrent-ellesune ère d’optimisme? Il faut rester réaliste…

Commerce extérieur

EuroChallenge prépare votre voyage de prospection à l’étranger

Le succès de vos exportations dépend de la réussite de vos missionsde prospection à l’étranger. Une excellente raison de confier leurpréparation aux correspondants d’EuroChallenge présents dans 80 pays.

Nouveaux médias

L’e-learning: apprendre où et quand on veut!

L’e-learning frappe avec insistance à la porte du monde desentreprises. Apprendre où et quand l’on veut… La promesse estalléchante! Mais il ne faut pas négliger qu’il y a aussi quelquesinconnues à prendre en compte.

Clin d’œil fiscal

Quelques modifications fiscales qui peuvent être importantespour votre entreprise.

Comité de rédaction:M. Boghe

G. BusseniersC. CieslikD. Corten

J. DelbecqueR. Devogelaere

S. GéronPh. Mercelis

V. MichielsensD. Reeners

W. Vanherck

Rédacteur en chef:C. Cieslik

Ont collaboré à la rédaction de ce numéro:

Crédit et gestion financièreS. Meskens

F. NézerM. Stilten

Banque et technologieY. Gouttenègre

D. RegnierE. Wouters

Commerce extérieurP. DeclercqS. Gheysen

F. MuylleL. ScandellaL. Spaepen

E. van HeckeE. Vauchez

Nouveaux médiasJ. Lievens

Clin d’œil fiscalS. Graziosi

Les articles signés relèvent de la responsabilité

de l’auteur.

BBL Entreprise©

Reproduction autorisée à condition de citer la source. Tous droitsréservés pour la reproduction

des photos, de la mise en pages etdes illustrations qui sont la propriété de Publitec.

ISBN nr. 0775-8510

Pour toute correspondance s’adresser à la BBL

Mme S. PapegayCours Saint-Michel 60

1040 BruxellesTél.: 02-738 61 05Fax: 02-738 38 86

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Internet: www.bbl-entreprise.be

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Van BBL Entreprise bestaat ook een Nederlandstalige versie.

E.R.:A. Biebuyck

Sint-Michielswarande 601040 Brussel

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Exporter, une nécessité

La petite taille de notre pays limite lesdébouchés, c’est pourquoi de nom-breuses entreprises belges cherchent toutnaturellement à élargir leurs horizons.Pour beaucoup d’entre elles, le commer-ce avec l’étranger constitue un saut versl’inconnu. Comment votre entreprisepeut-elle avoir accès au marché interna-tional? Quelles sont les aides à votre dis-position pour développer votre activitééconomique à l’étranger? Où vous adres-ser pour le financement de vos projetsd’exportation? A quelles aides pouvez-vous prétendre?

Qui vous aide?

Vous pouvez trouver des réponses àtoutes ces questions en frappant à laporte de diverses instances publiques. Eneffet, les pouvoirs publics ont pleinementconscience de l’importance économiquede la collaboration internationale et del’exportation des produits belges. C’estpourquoi ils ont mis sur pied plusieursstructures visant à soutenir les entre-prises dans leurs activités d’exportation.La cellule subsides de la BBL vousindique également le chemin à suivredans le dédale des multiples possibilitésd’aides. Si vous avez des projets d’expor-tation en tête, ne les tenez pas tropjalousement secrets. Parlez-en au plusvite avec votre account manager de laBBL. Il se peut que via la cellule subsidesde la BBL, il vous obtienne l’informationqui vous mettra le pied à l’étrier.

Des sites d’information

Si vous avez besoin de renseignementssur les différents aspects du commerceextérieur, vous pouvez consulter plu-sieurs sites d’information. Avec Interex, laBBL vous propose un site unique, bourréd’informations utiles sur les activitésd’exportation et leurs implications finan-cières (voir BBL Entreprise 136, 138 et141). Tapez www.interex.be: vous y trou-verez certainement les informations quevous cherchez. N’hésitez pas non plus àaller jeter un coup d’œil sur le site webdu Ministère des Affaires Etrangères, duCommerce Extérieur et de la Collabo-ration Internationale: www.diplobel.be.

Adresses utiles

Les Euro Info Centers dispensent uneinformation et un soutien dans lesdomaines de la législation, des accords decollaboration internationaux, des étudesde marchés… Leur site web est encoredans les starting blocks, mais voici déjàleurs coordonnées par région:

• FlandreRue du Marquis 1, 1000 Bruxelles ✆ 02-553 38 77

• BruxellesAvenue Louise 500, 1050 Bruxelles ✆ 02-648 58 73

• WallonieAvenue Sergent Vrithoff 2, 5000 Namur ✆ 081-71 71 71Grand’Rue, 6800 Libramont ✆ 061-22 26 80

Rue du Vertbois 13A, 4000 Liège ✆ 04-220 11 11Rue du Chapitre 1, 7000 Mons ✆ 065-31 63 78

Aides fédérales et régionales

La fédéralisation de notre pays a transfé-ré aux régions une grande partie descompétences en matière d’économie etd’aide à l’exportation. Les divers gouver-nements régionaux ont développé leurspropres mesures de soutien qui ciblentplus précisément les besoins écono-miques de leur région. Les aides qui sontd’application en Flandre ne sont donc,en principe, pas valables ni en Wallonieni à Bruxelles et vice-versa.

Ci-après, nous publions un tableau quivous donne une vue concise des institu-tions importantes qui délivrent une aidefinancière. Il va de soi que ces instancessont également une source d’informationgénérale en matière d’exportation.

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Les aides à l’exportation en BelgiquePetit pays, grand exportateur!

Dans notre série sur les aides aux entreprises, nous vous avons fait découvrir la cellule subsidesde la BBL. Un service qui vous offre des conseils spécialisés sur les aides publiques belges et

européennes. Ce numéro passe en revue les subventions à l’exportation.

Pour beaucoup d’entreprisesbelges, le marché intérieur n’offrepas suffisamment de possibilités de croissance. Cependant, le passagevers l’étranger reste une inconnue. La BBL vous guide à travers le labyrinthe des aides àl’exportation.

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Finexpo Exportation de biens • Stabilisation des taux FinexpoComité pour le soutien d’équipement et investissements • Super subvention (taux d’intérêt Rue des Carmélites 19 - 1000 BRUXELLESfinancier à l’exportation très bas pour des projets dans des Tél. 02-501 83 98

pays en voie de développement) http://www.finexpo.be

Office National du Exportation de produits Assurance avec garantie de l’Etat pour: DucroireDucroire et de services d’origine belge • transactions commerciales Square de Meeûs 40 - 1000 BRUXELLESOrganisme indépendant internationales Tél. 02-509 42 11

• investissements belges à l’étranger http://www.ducroire.be

SBI Expansion internationale des Cofinancement sous forme de: SBISociété Belge entreprises belges à travers: • capital à risque Avenue de Tervueren 168 (b9)d’investissement • la constitution de joint ventures • prêts à moyen et long terme 1150 BRUXELLESinternational et le rachat d’entreprises Tél. 02-776 01 00

• l’acquisition, la restructuration et http://www.bmi-sbi.bele développement d’entreprisesexistantes

REGIONAL

Bruxelles Export Production de biens et de Intervention financière pour: Direction Commerce Extérieurservices en Belgique destinés • prospection hors l’UE Avenue Louise 500 boîte 4 - 1050 BRUXELLESà l’exportation • appels d’offres pour marchés Tél. 02-645 25 50

hors l’UE http://www.brussels-export.irisnet.be• participation à des salons• formation• intervention d’experts• réalisation de documents promotionnels• mise à disposition de personnel

AWEX Tous les projets visant à: Soutien financier pour: AWEXAgence Wallonne • encourager les activités des • distribution d’information Place Sainctelette 2 - 1080 BRUXELLESà l’Exportation entreprises à l’étranger • interventions de spécialistes du Tél. 02-421 82 11

• développer le profil d’entreprises commerce extérieur ou du design http://awex.wallonie.bedans des marchés moins connus • promotion commerciale et

• faire croître le marché wallon prospection à l’étranger Centres régionauxà l’export de 10% • création d’un partenariat

international entre entreprises Bld Mayence 1 - 6000 CHARLEROI• ouverture d’un bureau de Tél. 071-27 71 00

représentation collectif ou individuel• investissements à l’étranger Grand Rue 1 - 6800 LIBRAMONT

Tél. 061-22 43 26

Rue du Vertbois 13A - 4000 LIEGETél. 04-221 79 80

Rue du Chapitre 1 - 7000 MONSTél. 065-31 63 78

Chaussée de Liège 548 - 5100 JAMBESTél. 081-73 56 86

Zoning II – Rue du Bosquet 3 - 1400 NIVELLESTél. 067-88 75 90

Export Vlaanderen Les activités pour lesquelles vous Soutien financier pour: Export Vlaanderendemandez des aides doivent être • voyages de prospection Boulevard du Régent 40 - 1000 BRUXELLESorientées vers l’exportation individuels et voyages de groupes Tél. 02-504 87 11de biens et de services produits, • salons internationaux à l’étranger http://www.export.vlaanderen.betraités et/ou prestés en Région • achat d’un cahier de chargesFlamande. • participation à un programme Centres régionaux

de formation reconnuDe plus, l’exportation doit viser • création d’un bureau de prospection Grote Steenweg 224 b. 7 - 2600 BERCHEMdes pays hors de l’Espace Tél. 03-237 22 10Economique Européen (pays UE + Norvège, Liechtenstein et Islande). Bollebergen 2B b. 11 - 9052 ZWIJNAARDEException: participation à Tél. 09-221 80 51des salons et formations.

Casterstraat 42 - 3500 HASSELTTél. 011-22 47 07

Leuvensestraat 29 - 1800 VILVOORDETél. 02-252 46 67

Baron Ruzettelaan 29 b. 3 - 8310 BRUGGETél. 050-35 81 40

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Les modules Off-line de Telelink @ Isabelintéressent tout particulièrement lessociétés actives dans le commerce exté-rieur. Ce programme complémentaire àIsabel est même incontournable si vousdésirez gérer des comptes à l’étranger.Telelink @ Isabel Off-line est égalementutile dès que vous effectuez plusieurstransactions vers l’étranger. Ce logicielvous permet d’encoder des paiementsinternationaux, des paiements ainsi quedes encaissements domestiques à l’étran-ger et en Belgique. Il vous offre égale-ment la possibilité d’effectuer des paie-

ments domestiques urgents pour dif-férents pays.

Paiement international

Tout est possible avec Telelink Off-line!Vous pouvez débiter un compte tenu enFrance ou en Allemagne pour créditerun compte espagnol en dollars, parexemple. Ou encore débiter un compteallemand (en euro) pour un paiement enAlbanie.

Choisissez le type de paiement

Le module paiement international deTelelink Off-line vous propose de choisirparmi tout un éventail de paiements:Navis, Eurotransfer, Intracompagnie,paiements transfrontaliers, chèques,paiements locaux. Si vous souhaitez ensavoir plus sur les implications et lestarifs de ces différents types de paie-

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Telelink@Isabel Off-line:incontournable pour le commerce extérieur

BBL Entreprise poursuit son exploration des avantagescomplémentaires offerts aux clients BBL qui s’abonnent à

Isabel en vous parlant à nouveau du logiciel gratuit Telelink @ Isabel qui vous donne accès à toute une série de

services. Cette fois, nous nous intéressons aux services Off-line.

Yves Gouttenègre, e-Banking Sales Officer BBL,

Els Wouters, Channel Manager Telelink @ Isabel et

Damien Regnier, e-Banking Sales Manager BBL

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ments, n’hésitez pas à prendre contactavec l’un nos spécialistes en payment &cash management. La liste complète desPayment & Cash Management Advisorsde la BBL est disponible sur le site deBBL Entreprise.

Bénéficiez du tarif “local”

Imaginons que vous disposiez d’uncompte en France, auprès de ING Franceou toute autre filiale du groupe ING.Telelink Off-line vous permet d’effectuervos paiements en format “local” à partirde la Belgique. Ceux-ci seront tarifés auprix des transactions dans ce pays: vousdébiterez un compte français pour crédi-ter un autre compte français. Vous enco-derez votre paiement au moyen du for-mulaire français, avec les contrôles envigueur dans les chambres de compensa-tion françaises. Ainsi, votre paiementsera traité dans la chambre de compensa-tion locale: c’est à la fois moins cher etplus sûr.

Straight through processing

En utilisant Telelink Off-line, vous êtessûr que tous vos paiements seront “STP”,c’est-à-dire “Straight through proces-sing”. En d’autres termes, ils ne nécessi-teront plus d’intervention humaine de lapart de la banque, ce qui vous assureraune plus grande rapidité du paiement. Ceci est possible grâce à l’assistant quivous guide lors de la création de vostransactions. Remplir correctement unetransaction n’a jamais été aussi simple.

Importer des fichiers comptables

Vous avez la possibilité d’importer desfichiers de paiements directement depuisvotre programme comptable. Telelink

Off-line vous permet de convertir cesfichiers de paiements dans un formatstandard. Mais il se peut que vos paie-ments soient incomplets, qu’il vousmanque un élément autorisant leur exé-cution par la banque, par exemple, unbénéficiaire, un numéro de compte, uneréférence, une date. Votre fichier incom-plet, issu de votre comptabilité, pourraêtre complété par vos soins des donnéesmanquantes dans Telelink. Vous pourrezl’envoyer ensuite à votre banque viaIsabel pour exécution.

Module d’encaissement

A côté des modules de paiement,Telelink Off-line vous propose égalementdivers modules d’encaissement qui vouspermettent, par exemple, d’effectuer lerecouvrement de domiciliations. Vouspouvez également encoder vos lettres dechange (LCR, Riba) et cela, pour plu-sieurs pays européens.

Réduisez vos coûts...

Autre avantage: avec Telelink Off-line,vous n’avez besoin que d’un seul abon-nement Isabel. Vous pouvez installer

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Telelink @ Isabel sur plusieurs machines,que celles-ci soient en réseau ou non.Chaque département, chaque centreopérationnel, peut encoder ses proprestransactions. Il suffira ensuite de lesimporter vers le PC sur lequel est installéIsabel afin de les envoyer vers la banque.

En résumé, la partie Off-line du pro-gramme Telelink @ Isabel est destinée enpremier lieu aux entreprises qui possè-dent des comptes BBL à l’étranger ou quieffectuent beaucoup de paiements àl’étranger. Grâce à Telelink Off-line, cesentreprises disposent d’un outil réelle-ment performant qui les aide vraimentdans la gestion de leurs flux de paie-ments. Après avoir créé votre fichier depaiements ou d’encaissements, vous êtessûr que vos opérations seront traitéescorrectement dans les plus brefs délais.Vous y gagnerez tant en argent qu’entemps.

Si vous décidez d’encoder vosvirements internationaux dans lelogiciel Telelink Off-line, vous êtessûr que tous vos paiements seront“Straight through processing”.

Telelink On-line et Off-line: les services BBL gratuitscomplémentaires à IsabelIsabel est une plate-forme de communication multibancaireunique qui vous permet de gérer tous vos comptes de façonélectronique et en toute sécurité. En tant que client BBL, vousbénéficiez de services supplémentaires gratuits regroupés sousle nom de Telelink @ Isabel. Ces services comprennent unepartie On-line et une partie Off-line.

Voici une liste rapide des services On-line: infocompte “jour”,mouvements manquants, échelle de valeurs, paiements &transferts (mémovirements, domiciliations, ordres permanents,paiements urgents), suivi des enveloppes, épargnes etplacements, informations commerciales, bilans et protêts,crédits. Si vous voulez en savoir plus, nous vousrecommandons la lecture de l’article paru en mai dans BBLEntreprise (disponible sur www.14209.bbl-entreprise.be)

PLUS D’INFO 14305.bbl-entreprise.be

• Nouveau site de téléchargement Telelink Off-line

• Helpdesk• Liste des PCMA de la BBL

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Une situation complexe

Vous voulez entreprendre des affaires enChine? Avant toute chose, prenez desolides assurances et documentez-voussoigneusement. Le dossier “Chine” duBulletin Financier passe au crible les statis-tiques officielles chinoises. Il vous propo-se également une fiche signalétique, ainsiqu’un historique des grandes lignes del’évolution économique du pays. Lasituation de la Chine est complexe à sai-sir. Pour toute démarche commerciale, ilest bon de prendre conseil auprès del’Office National du Ducroire et l’OfficeBelge du Commerce Extérieur.

La Chine dans l’OMC

La Chine est entrée dans l’Organisationmondiale du commerce le 11 décembre2001. Cette adhésion jouera un rôle delevier pour faire passer toute une série deréformes indispensables. En effet, l’OMCimpose des conditions sévères et la popu-lation chinoise devra endurer de nom-breux sacrifices. Le parallélisme est ten-tant avec la constitution de l’Union éco-nomique et monétaire (UEM)! LaBelgique et l’Italie, qui connaissaient ungrave déséquilibre des finances publiques

et d’importants déficits budgétaires, sesont appuyées sur le traité de Maestrichtpour faire passer les réformes. La Chine yarrivera-t-elle? Telle est la grande ques-tion!

Productivité, compétitivité…

L’entrée de la Chine dans l’OMC luiouvre certains marchés, mais elle ouvreaussi la porte à de nouveaux concurrentsétrangers dont les produits rivaliserontavec de nombreux produits chinois. Desconcurrents qui vont créer des problèmesaux entreprises chinoises en retard deproductivité et de compétitivité. Il faudrarestructurer, licencier... La situation estdramatique dans le secteur agricole, oùla productivité est très basse et où l’excèsde main-d’œuvre se chiffre en millionsde personnes! Un comble quand onpense que ce sont les paysans qui ont faitle succès de la révolution de Mao!

Aujourd’hui, le PIB par tête d’habitantdans le secteur agricole n’atteint pas 1 dollar par jour.

Mesures imposées par l’OMC

L’OMC impose toute une série demesures et réformes comme l’abaisse-ment des droits de douanes, l’ouvertureprogressive du secteur bancaire, l’élargis-sement des opérations financières, l’ou-verture des bourses, des marchés desassurances... Faire des prévisions sur lesuccès de l’opération est très difficileparce que nous sommes face à deuxgrandes inconnues: la fiabilité des statis-tiques officielles et la qualité de la futureéquipe au pouvoir.

Se fier aux statistiques?

Qu’il s’agisse de l’inflation ou du ProduitIntérieur Brut, la Chine publie des statis-tiques officielles plutôt flatteuses.L’inflation semble sous-évaluée et lacroissance surévaluée. Le dossier duBulletin Financier cite les différentesthèses en présence: la thèse officielle etles thèses contradictoires qui font remar-quer que si on regarde des indicateurs

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La Chine entre Charybde et Scylla

Le 11 décembre 2001, la Chine est entrée dans l’OMC (Organisation mondiale du commerce).L’importance de l’événement justifie la parution dans le Bulletin Financier de la BBL d’un

dossier très documenté signé par Luigi Scandella, International Economist.

Prédire l’évolution de la Chineest très difficile. Nous sommes faceà deux grandes inconnues: la fiabilité des statistiques officielleset la qualité de la future équipe aupouvoir.

Luigi Scandella, International Economist BBL

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non manipulables comme la consomma-tion d’énergie en baisse ces dernièresannées, on voit que ceux-ci ne sont pascompatibles avec la hausse annoncée de7 à 8% du PIB. D’autres spécialistes éco-nomiques restent sceptiques quand ilscomparent les chiffres officiels et lesthéories économiques (voir l’applicationde l’équation de Fisher à l’économie chi-noise dans le Bulletin Financier).

Changement d’équipe au pouvoir

Deuxième problème: nous sommes enpleine phase de changement de l’équipeau pouvoir. A la fin de l’année se tiendrala réunion du congrès qui doit débou-cher sur le remplacement du présidentde la république, du premier ministre etdu président de l’assemblée populaire. Le successeur sera vraisemblablement le vice-président de la république actuel,Hu Jintao (59 ans), dont on ne sait pasgrand chose, sinon qu’il a été le plusjeune membre du politbureau et qu’auTibet, en 1988, il n’a pas eu peur d’utili-ser la manière forte.

Entre Charybde et Scylla

L’entrée de la Chine dans l’OMC vad’abord s’accompagner d’une période deréformes, de chômage et d’agitationsociale et politique. Les effets positifs neviendront qu’à terme. Le succès de l’opé-ration dépendra de l’habileté, de la sages-se, du savoir-faire de la prochaine équipeau pouvoir. Aujourd’hui, la Chine, paysde 1.300 millions d’habitants, soit 21%de la population mondiale, s’engage dansun passage étroit entre Charybde etScylla, les deux écueils du sous-dévelop-pement et du drame social.

Certes, la Chine présente des potentiali-tés énormes. En tant qu’entrepreneur,vous pouvez attendre que la situationévolue, ou vous lancer immédiatement,à condition de vous informer sérieuse-ment auprès des organismes compétents.En tout cas, lisez le dossier complet dansnotre Bulletin Financier (www.bbl.be).

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Les étudiants de l’EHSAL enprospection pour vous à l’étrangerEn 1994, à la demande de certains étudiants, l’école supérieure EHSAL démarraitun projet sur l’exportation en Chine. Ce projet jetait les bases de l’EHSAL ExportResearch Project (EER), une initiative que la BBL sponsorisa dès ses débuts avecbeaucoup d’enthousiasme. De quoi s’agit-il? Votre entreprise pouvait envoyer desétudiants en mission à l’étranger à prix coûtant pour y effectuer une reconnaissancedu marché. Depuis, l’EHSAL a délégué ses étudiants aux quatre coins du monde. Pour laneuvième fois, en septembre, la Chine était mise à l’honneur. La Hogeschool y adéveloppé un impressionnant réseau de contacts. De plus, au cours des années, unglissement s’est produit dans la nature des missions et des régions à explorer.

Go WestLutgart Spaepen, Responsable de la Coopération Extérieure à l’EHSAL: “Autrefois,nous nous concentrions principalement sur Shanghai et la côte. Aujourd’hui, nousavons réorienté nos activités, entre autres, vers la capitale Pékin et les régionsactuellement sous-exploitées qui entourent Xi’an et Shenyang. Xi’an où JanssenPharmaceutica opère depuis déjà vingt ans pour la production de médicaments. LesBelges y bénéficient d’une aura positive parce que cette entreprise a réussi àdévelopper un produit de protection pour la fameuse armée en terre cuite du Xi’anqui risquait d’être atteinte de façon irréparable par la pollution. Le fait que desinvestisseurs étrangers s’intéressent au patrimoine culturel local contribue égalementà ouvrir des portes aux entreprises belges. Mais le développement économique inégalcause des tensions sociales. C’est pourquoi le gouvernement prend des initiativespour développer les régions économiquement en retard à l’intérieur du pays. Ainsi,dans l’Ouest, d’importants travaux d’infrastructure et de projets environnementauxsont prévus, ce qui offre des possibilités intéressantes pour les entreprises belges quisont actives sur le terrain.”

RéseauDepuis l’année passée, une petite quinzaine d’étudiants chinois débarquent àBruxelles pour suivre l’année académique à l’EHSAL. Lutgart Spaepen: “Celaouvre de nouvelles possibilités de développement futur pour notreréseau de contacts en Chine. Après deux ans d’études à Bruxelles,ces étudiants deviennent d’excellents ambassadeurs pour nous.L’intérêt pour les hautes écoles et les universités européennesne cesse de se développer, en partie grâce aux initiatives del’Union européenne.” L’EHSAL réalise aussi des études defaisabilité sur des marchés qui ne font pas encore l’objet del’attention des entrepreneurs occidentaux. Par exemple, si lemonde des entreprises belges ne montrait pas un intérêtsuffisant pour une mission vers la partie occidentale de laChine, l’étude de marché se poursuivrait cependanten vue d’une éventuelle mission de prospectionultérieure.

Les activités de la haute école en matière demissions à l’étranger ou d’études defaisabilité vous intéressent? Vous pouvezprendre contact avec l’EHSAL (rue d’Assaut 2 à 1000 Bruxelles, tél. 02-210 12 57; fax 02-210 16 25, e-mail: [email protected]; website: www.ehsal.be).

Lutgart Spaepen

PLUS D’INFO 14307.bbl-entreprise.be

• Liste des entreprises BBL et ING enRépublique Populaire de Chine

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Vous cherchez un nouvel importateur enSuède? Vous voulez trouver des parte-naires à Singapour? Vous souhaitezdévelopper des marchés au Chili?...EuroChallenge organise et prépare votrevoyage de prospection. Sur place, vouspourrez rencontrer les acteurs-clés dumarché qui vous intéresse. La mission EuroChallenge démarre rapi-dement, deux à trois mois, selon le degréd’urgence. Créé en France en 1989, leconcept EuroChallenge a été fondé enBelgique en 1996. Aujourd’hui, le systè-me est parfaitement rodé avec un ryth-me de 80 missions par an (300 depuis1996).

Des correspondants dans 80 pays

La force des missions EuroChallengerepose sur l’existence d’un réseau de cor-respondants implantés dans 80 pays.Etienne Vauchez: “Les clients s’intéressentà nos services pour toutes sortes de rai-sons. Il se peut que certains pays leursemblent difficiles à aborder, que ce soitpour des raisons linguistiques ou cultu-relles. Par exemple, certains pays arabes,certains pays d’Asie, mais aussi un payscomme les Etats-Unis. En effet, même s’iln’y a pas d’obstacle de langue, les USArestent un marché difficile par sa gran-deur. C’est le pays-cible le plus demandé,

avec 20% des missions EuroChallenge,juste avant les pays d’Europe Centrale.”

Le facteur temps

En tant qu’export manager, vous avezdéjà en charge trois ou quatre marchés.Soudain votre direction vous demanded’entamer une nouvelle prospection…Vous perdez un agent sur un pays etvous êtes pressé de trouver une solution,de répondre à une certaine sollicitation...Bien souvent, les entreprises pourraientorganiser leur mission eux-mêmes. Parexemple, en Suède, avec un peu de

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EuroChallengeprépare votre voyage de prospection à l’étranger

EuroChallenge est une entreprise dont la spécialité estd’aider la vôtre à prospecter à l’étranger. La BBL est

partenaire d’EuroChallenge depuis son implantation enBelgique en 1996. BBL Entreprise a interviewé Etienne

Vauchez, responsable d’EuroChallenge et Sophie Gheysen,Project Manager EuroChallenge.

Etienne Vauchez,responsableEuroChallenge etSophie Gheysen, Project Manager

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temps et de détermination, vous trouve-riez certainement votre nouvel importa-teur. Mais vous êtes pris dans le feu devos activités quotidiennes. Pas questionde lâcher votre importateur allemand etvotre importateur français pendant deuxmois, le temps de trouver un importa-teur sur la Suède! Le facteur temps estdéterminant et il stimule le recours àEuroChallenge.

Valider votre choix de pays

Au fil des missions, EuroChallenge adéveloppé un environnement de qualitéet de sécurité autour de ses services,notamment en assurant une validationen amont de chaque mission. Vous vou-lez partir vendre des clous ou des bou-lons au Chili? Avant de partir, exami-nons si cela a un sens. Y a-t-il un mar-ché? Au niveau prix, tout est-il correct?

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Qui seront vos concurrents? etc. EtienneVauchez: “Imaginons que votre entreprisesouhaite aller en Suisse. Si finalement, lebon pays n’est pas la Suisse, maisl’Autriche, nous sommes en mesure devous prévenir. Vous allez gagner du tempsou du moins, éviter d’en perdre! La libertéde choix que notre concept nous donne,c’est que nous pouvons vous orienter versle ou les pays qui valent la peine d’êtreprospectés.”

Où vous voulez, quand vous voulez…

EuroChallenge travaille de façon 100%personnalisée. Nous vous aidons à explorerle pays que vous avez choisi, mais aussi àla date qui vous convient le mieux…Certaines missions ne peuvent se faire qu’àcertains moments. Vous vendez des pro-

Decomo à Singapour en vued’une joint-venture

Decomo est un producteur d’élémentsde façade en béton architectonique.Une technique qui apporte une valeuresthétique très appréciée pour desbâtiments utilitaires tels que desbureaux, banques, hôtels, etc. Un trèsbel exemple d’application: le bâtimentde la BBL Marnix II que l’on retrouveaujourd’hui dans de nombreux

manuels d’architecture contemporaine. Decomo réalise unchiffre d’affaires de près de 20 millions d’euros, dont 80% àl’exportation dans les pays limitrophes. Un tour de force pourl’exportation de bétons, et qui souligne la haute valeurajoutée de ce type de produits.

Patrick Declercq, administrateur délégué: “Le célèbrearchitecte anglais Foster qui a gagné le concours de lanouvelle Cour Suprême à Singapour, nous a proposé de créerune joint-venture avec un producteur local à qui nousapporterions notre savoir-faire. Mais comment trouver cepartenaire depuis la Belgique? Organiser nous-mêmes larecherche nous aurait fait perdre beaucoup de temps… Comme j’avais déjà fait appel aux services d’EuroChallengepour le même type de contrat en Egypte et en Turquie, j’aidécidé de leur confier le soin de préparer cette nouvellemission tout à fait pointue. Suite à mon voyage là-bas, j’aidéjà des contacts avec cinq ou six sociétés locales et nous enavons identifié deux ou trois qui pourraient devenir nospartenaires. Actuellement, nous travaillons à la constructionde quelques éléments du projet en make-up. Foster viendravisionner le travail chez nous, et ensuite il comparera avec cequi a été produit sur place. Cela pourrait éventuellementdéboucher sur une joint-venture.”

Tetrasoft vise le marchéeuropéen du databasepublishing

Tetrasoft est un éditeur de logiciels quipropose un produit de “databasepublishing” unique permettant deréaliser entre autres, des cataloguesB2B. L’originalité du logiciel? Il est

cross-media, c’est-à-dire qu’il peut générer des documentsaussi bien papier que web. Pour le management de Tetrasoft,il était clair que le marché de ce type de produits étaiteuropéen. Emmanuel van Hecke, sales manager, a fait appelà EuroChallenge pour préparer des missions de prospectionnotamment en Hollande et en Angleterre. Objectif: trouver desimportateurs-distributeurs qualifiés pour son produit.

Emmanuel van Hecke: “Nous avons décidé de passer parEuroChallenge. Leur démarche prospective est réellementintéressante et, de plus, abordable grâce aux subventions deBrussels Export. Mon séjour aux Pays-Bas a été trèsprofitable: en quelques jours, j’ai rencontré une dizaine depersonnes, avec chaque fois, un entretien de deux à troisheures. Nous avons un produit de niche qui exige unerecherche bien ciblée. Pour la mission en Angleterre, nousavions fait particulièrement attention à coordonner nos effortset échanger nos informations avec la correspondanteEuroChallenge. Sur quatre rendez-vous à Londres et àBirmingham, nous avons déjà deux candidats intéressés àdistribuer notre logiciel. Les PME qui sont face à un défisimilaire ont tout intérêt à déléguer ce genre de mission àEuroChallenge. Une des qualités principales des enquêteursest qu’ils maîtrisent parfaitement la langue du pays.Actuellement, nous sommes en cours de préparation pour unenouvelle mission en Italie.”

Une validation en amont de chaquemission permet de vous orienter versdes pays qui valent la peine d’êtreprospectés.

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duits liés à Noël? Vous devez trouvervotre partenaire commercial ou votreimportateur avant juin, pour que celui-cicommence son marketing en septembre,vende en octobre et que votre produitsoit dans les rayons en novembre pourles consommateurs. De nombreux pro-duits ont des cycles dans l’année, notam-ment dans les industries liées à l’agricul-ture, l’équipement agricole, etc. La sou-plesse du système EuroChallenge, c’estde vous permettre de partir au bonmoment.

Service payant, mais subsidié

Du fait des subsides régionaux, le serviceproposé par EuroChallenge est relative-ment peu cher. Un chiffre? Pour unemission en Europe Centrale ou enAmérique, le budget qu’il en coûtera àvotre entreprise oscillera entre 2.500euros et 3.000 euros, voyage et hôtelinclus. Certes, en Wallonie et àBruxelles, les subsides sont plus élevésqu’en Flandre. Pensez cependant qu’unemission collective, peut-être un peumoins coûteuse, sera moins personnali-sée et moins approfondie qu’une missionEuroChallenge. Le timing, par exemple,ne peut être respecté que par une orga-nisation privée qui ne s’occupe que deses clients. Et puis, chez EuroChallenge,vous bénéficiez d’un facteur de non-concurrence. Dans une mission officielle,vous pouvez vous retrouver avec tousvos concurrents exportateurs qui visitentles mêmes prospects le même jour quevous…

Vous êtes en situation de force

Quand vous confiez à un tiers la prise derendez-vous avec vos prospects, vousbénéficiez d’une introduction.Psychologiquement, vous êtes mieuxpositionné, vous êtes présenté par desspécialistes qui connaissent bien lalangue et les pratiques commerciales dupays. Qui plus est, c’est rassurant pourvotre interlocuteur: vous n’êtes pas uninconnu qui sort de nulle part! Vousbénéficiez d’un meilleur point de départpour démarrer une relation de confiance.Autre avantage: en cas de problème,vous avez toujours une personne deréférence qui peut vous aider à dissiperun malentendu. Quand on est issu d’uneculture différente, on ne se comprendpas toujours exactement à 100% et lesmots ne recouvrent pas toujours exacte-ment les mêmes significations.

Les partenaires d’EuroChallenge

Dès le lancement d’EuroChallenge enBelgique, la BBL a joué le rôle de parte-naire, avec une offre intelligente enterme de commerce extérieur et uniqueen Belgique. En proposant ce service àses clients, la BBL dispose d’un outil enavance par rapport à ses concurrentsbancaires. Concrètement, la banque aideles clients EuroChallenge à préparer leuropération du point de financier et paie-ments (ouverture de compte à l’étranger,crédit documentaire, tous les moyens depaiements en vigueur, conseils sur lesdevises à risque). Les autres partenairesd’EuroChallenge? Ernst & Young conseilleles entreprises pour l’aspect fiscal et juri-dique, contrat, TVA, droits de douane,taxes diverses récupérables ou non…L’Office National du Ducroire gère la matiè-re des assurances-crédits et propose unecotation des entreprises prospects, étudieleur solvabilité, couvre les transactionsjusqu’à certains plafonds... Sans oublierles organismes publics comme l’AWEXen Région Wallonne et Brussels Exporten Région de Bruxelles-Capitale qui

apportent leur soutien financier et pro-fessionnel aux exportateurs qui prospec-tent les marchés internationaux.

Pour plus d’information, contactez:EuroChallenge sprl757 chaussée de Waterloo1180 BruxellesWebsite: www.eurochallenge.org

• FR: Etienne Vauchez, ResponsableEuroChallengeE-mail: [email protected]él. +32 (0)2-534 26 86

• NL: Sophie Gheysen, Project ManagerE-mail: [email protected]: 0476-240 140

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Les biscuits Jules Destrooper arrivent enFinlande

“Jules Destrooper”, le célèbre fabricant de biscuits, a plus de 115 ans d’existence.La quatrième génération (Patriek et Peter Destrooper) lance des gammes deproduits innovantes et n’hésite pas explorer de nouveaux marchés à l’exportationen constante croissance. Aujourd’hui, Jules Destrooper exporte vers 70 pays dans lemonde. Pourtant, jusqu’à il y a peu, une partie de la Finlande restait encore privéedes délicieuses friandises belges. Le responsable de l’export, Frédéric Muylle,raconte: “Depuis un certain temps, nous étions sur le marché finlandais à traversles Department Stores, et étions aussi à la recherche d’un importateur exclusiffinnois pour distribuer d’une manière sélective nos produits aux grandes surfaces,magasins de délicatesses, mais sans succès. Le marché finlandais nous était encoreimpénétrable. D’où l’idée de faire appel à EuroChallenge qui dispose d’uncorrespondant sur place. Celui-ci est parfaitement familiarisé avec le marché local etil est plus à même que nous de nouer des contacts avec les entreprisespotentiellement intéressées. Nous avons une grande expérience de l’exportation etnous utilisons régulièrement les canaux les plus classiques, comme ExportVlaanderen et nos propres voyages de prospection, mais nous pensions que lemarché finnois exigeait une autre approche.”

En avril, Frédéric Muylle est parti une semaine en Finlande via EuroChallenge. Il est revenu enchanté des résultats: “Nous ne démarrions pas de zéro. Nousdisposions déjà de différents contacts et nous utilisons aussi d’autres canaux pourobtenir de l’information. Mais cette fois-ci, nous avons obtenu des résultats concrets.Peut-être le marché finlandais a-t-il évolué, mais l’équipe de EuroChallenge acertainement joué un grand rôle. Nous sommes satisfaits de l’expérience et,personnellement, j’ai beaucoup appris sur la distribution du marché finlandais. Jepense qu’EuroChallenge peut être très intéressant pour les jeunes entreprises qui nedisposent pas encore de leur propre service à l’exportation. Mais même pour nous,EuroChallenge apporte indubitablement une valeur ajoutée sur des marchésspécifiques, difficiles!”

PLUS D’INFO 14309.bbl-entreprise.be

• Commander les brochuresEuroChallenge online

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En résumé, disons que l’apprentissageélectronique (e-learning) consiste à étu-dier à l’aide de la technologie Internet.On parle également d’apprentissage àdistance (distance learning), de formationassistée par ordinateur (computer basedtraining) ou encore d’apprentissage enligne (on line learning).

Plus qu’une mode

Après les universités, les entreprises ontà leur tour découvert les avantages del’apprentissage électronique. Bien sûr,cette nouvelle façon d’apprendre a desconséquences importantes, aussi bienpour la direction de l’entreprise que pourle personnel. Un collaborateur a désor-mais la possibilité d’acquérir de nouvellesconnaissances en suivant son proprerythme, où et quand il veut. Et l’entre-prise peut mieux cibler la formation surles besoins individuels du collaborateur.Cependant, l’apprentissage à distance aaussi ses limites et, souvent, on sous-esti-me l’ensemble de ses coûts. Aux E-U, lamode de l’apprentissage électronique adéjà fait son chemin, alors qu’en Europe,elle n’a pas encore vraiment percé. Pourbeaucoup de scientifiques, l’apprentissa-ge électronique est en tout cas plusqu’une mode. Selon le Prix Nobel GaryBecker, l’Internet est à l’origine d’unevéritable révolution dans la façon d’étu-dier. L’avenir est à l’apprentissage surmesure.

Le milieu universitaire

Dans les universités de notre pays, l’ap-prentissage virtuel est déjà une réalité.Grâce à l’Internet, les étudiants ont lapossibilité de participer aux cours defaçon plus active, sans être gênés parl’inconfort d’un auditoire bondé. Un boncours via l’Internet exploite au maxi-mum les possibilités d’interactivité etpermet aux étudiants d’apprendre demanière dynamique. Ils sont contraints àune plus grande autodiscipline, mais, enrevanche, ils ont aussi plus d’occasionsd’avoir un contact direct avec leur ensei-gnant ou avec les autres étudiants via lecourrier électronique ou via le chat, le‘bavardage’ en ligne. Cependant, la plu-part des enseignants estiment que l’uni-versité virtuelle ne remplacera jamais unvrai campus et ils considèrent l’e-lear-ning avant tout comme un bon soutien.

Les grandes entreprises

La plupart estiment que les nouvellestechnologies trouvent leurs premièresapplications tout d’abord dans le mondede l’enseignement. Une fois testées etbien rodées, elles font leur entrée dansles grandes entreprises. Quant aux PME,elles suivent le mouvement, avec un cer-tain attentisme. L’apprentissage électro-nique offre, au monde de l’entreprise,toute une série d’avantages exclusifsincontestables. Il n’est pas facile de

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L’e-learning:apprendre oùet quand onveut!

Nous vivons dans une société de l’information dans laquelle les diplômes vieillissent vite. Pour restercompétitifs, vos collaborateurs doivent se former en permanence, tout au long de leur carrière.

L’e-learning peut-il les aider? Et dans quelle mesure?

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réunir un grand groupe de collaborateursdans un local de cours. Cela pose un pro-blème de continuité du service pour l’en-treprise et peut coûter très cher. Pour uncours de quelques jours, les frais peuventêtre très élevés. Même pour une multi-nationale, cela représente parfois un priximpayable. Ainsi, en 1998, la firme IBMs’est attelée à la mission gigantesque depréparer en un temps record ses 43.000collaborateurs commerciaux à la ventedes produits et des services e-business.Une formation traditionnelle auraitnécessité le transport par avion de tousles vendeurs vers des points centraux enEurope, en Amérique et en Asie où ilsauraient suivi une semaine de cours.Coût total estimé: 172 millions de dol-lars. IBM a préféré mettre sur pied unprogramme spécial de formation enligne: trois mois plus tard, tous les ven-deurs avaient suivi leur formation. Grâceà l’apprentissage électronique, IBM a puéconomiser 100 millions de dollars surson budget formation.

L’apprentissage électronique a levent en poupe

En 2003, on estime que les entreprisesaméricaines dépenseront environ 11,4milliards de dollars en formation de per-sonnel via l’Internet. En Europe égale-ment, on s’attend à une forte croissance,compte tenu du besoin de collaborateursbien formés et possédant des connais-sances parfaitement à jour. Précisonsqu’il n’est pas toujours facile de trouverles bonnes personnes: bien souvent, ilfaudra former ou recycler des collabora-teurs déjà présents dans l’entreprise. Etcomme l’Internet fait de plus en pluspartie de la vie de l’entreprise, l’appren-tissage électronique est de plus en plusaccessible. Les programmes et servicesd’apprentissage en ligne connaissent unsuccès grandissant. Les entreprises peu-vent soit acheter des cours tout prêts,qu’elles adaptent à leurs propres sys-tèmes, soit acquérir des programmes àl’aide desquels elles développent leurspropres cours.

New business

L’apprentissage en ligne a donné naissan-ce à deux types de nouvelles entreprises:d’un côté, nous avons les learning portals,des portails qui donnent un accès stan-dardisé aux cours en ligne de différentséditeurs et, de l’autre, les technologies providers qui offrent toute une série de

technologies spécifiques qui vous aidentà composer vous-même vos cours à distance.Ces derniers doivent posséder une solideexpertise. En effet, l’apprentissage virtuelest plus qu’un cours papier simplementdisponible sur l’Internet. Les aspectspédagogiques sont au moins aussi impor-tants que la technologie. Un bon coursd’apprentissage électronique doit êtreinteractif, motivant et didactique.

Coût de l’apprentissage virtuel

Dans le monde de l’apprentissage enligne, les budgets peuvent varier énor-mément. En plus du prix des logiciels, ilfaut prévoir des dépenses complémen-taires liées à l’achat du matériel et de lalargeur de bande. Le budget d’un packa-ge total (comprenant l’étude de faisabili-té, l’achat de l’infrastructure, les licenceset l’intégration du système dans l’accom-pagnement professionnel) atteindra faci-lement les 250.000 euros. Les grandesentreprises peuvent sans difficulté amor-tir ces coûts sur le long terme. Mais cesmontants sont trop élevés pour la plu-part des PME. Celles-ci peuvent faireappel aux services d’un ASP (ApplicationService Provider) qui permet de réduireles frais d’accès. Vous pouvez, parexemple, contacter la Tijd Academie, uneentreprise-sœur du FinancieelEconomische Tijd, pour toute une sériede formations en ligne. Ces cours sontnettement moins chers que les forma-tions classiques avec formateur.

Autodiscipline etaccompagnement

Il est essentiel que les collaborateurs quisuivent une formation en ligne s’astrei-gnent à une certaine autodiscipline. C’estpourquoi cette méthode d’enseignementne convient pas à tout le monde. Demême, l’aspect social et l’interactivité ontune grande importance pour l’assimila-tion de la matière. Les meilleurs résultatssont atteints lorsque les temps d’étude, la

progression et l’évaluation ont été claire-ment convenus. L’idéal est qu’un accom-pagnant à distance contrôle les progrèsdes personnels à former et que ceux-cipuissent lui poser des questions. Toutdépend aussi du type de matière.L’apprentissage virtuel convient très bienaux matières techniques, mais pour l’ac-quisition d’aptitudes ou d’attitudes, lesrésultats sont beaucoup moins probants.Enfin, des problèmes techniques peuventsurvenir. Il arrive que les cours contien-nent encore des bogues qui gênent leprocessus d’apprentissage. Les sécuritésde réseau aussi peuvent empêcher l’ap-proche didactique. L’utilisation d’uncoupe-feu (firewall) pour protéger l’in-tranet local peut rendre le chat impos-sible. Un bon service d’assistance facile-ment joignable et à même de résoudreles problèmes aussi bien informatiquesque pédagogiques vous garantira unrésultat optimal.

L’avenir

D’aucuns pensent que la vraie percée del’e-learning se fera encore un peuattendre. L’apprentissage électronique nepourra se développer que s’il se montreplus efficace, plus concret et plus attractifque les méthodes d’enseignementactuelles. Une chose est sûre: le dévelop-pement de l’enseignement à distance acommencé et ne fera que se poursuivredans l’avenir. Même si celui-ci ne rem-placera jamais tout à fait les méthodesd’apprentissage traditionnelles.L’apprentissage virtuel permet d’axermieux encore la formation sur des tâcheset des profils de compétence bien définisavec, comme objectif final, la “formationsur mesure”.

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Deux sortes d’entreprises d’apprentissage en ligne

L’apprentissage électronique a fait naître deux typesd’entreprises. Il y a d’abord les fameux “learning portals”,des portails qui offrent l’accès à des cours Internet deplusieurs éditeurs d’e-learning. Voici quelques portailsimportants: www.training.com, www.eMind.com,www.knowledgeplanet.com, www.click2learn.com, www. Learn2.com. Il y a également les fournisseurs detechnologie qui vous proposent toute une série d’outils grâceauxquels vous pouvez vous-même composer un cours en ligneet le gérer sur l’Internet. Voici quelques exemples:www.IBM.com, www.centra.com, www.saba.com,www.wbtsystems.com, www.docent.com, www.learnlink.com,www.epathlearning.com…

PLUS D’INFO 14312.bbl-entreprise.be

• E-learning: avantages et désavantages

• Deux sortes d’entreprises d’e-learning

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Participation des travailleursau capital et aux bénéficesdes sociétés: les critèresobjectifs de différenciationdes travailleurs

L’objectif de la loi du 22 mai 2001 relati-ve aux régimes de participation des tra-vailleurs au capital et aux bénéfices dessociétés est d’offrir un avantage collectifde nature à mobiliser l’ensemble des tra-vailleurs. La loi permet cependant demoduler l’importance de cet avantageentre les différents travailleurs concernéssi les deux conditions suivantes sontremplies:• la différentiation répond à des critères

objectifs mentionnés dans le plan departicipation;

• ces critères sont conformes à ceux défi-nis dans une convention collective detravail sectorielle ou, à défaut, pararrêté royal.

Si ces deux conditions ne sont pasréunies, les avantages découlant du plande participation devront être identiquespour tous les travailleurs.Le Roi a adopté le 19 mars dernier unarrêté royal qui définit les critères quipermettront de créer des différences dansles avantages à allouer dans le cadre duplan de participation aux différents tra-vailleurs.Ces critères sont les suivants: l’ancienne-té, le grade, la fonction, le niveau baré-mique, le niveau de rémunération et leniveau de formation.

Voir également l’article “Participations bénéfi-ciaires: le Moniteur publie les arrêtés d’exécu-tion” dans BBL Entreprise, mai 2002:14203.bbl-entreprise.be

Déduction des frais dedéplacement entre le domicileet le lieu de travail: un projetd’arrêté royal porte la limite à 50 km

Les dépenses afférentes aux déplace-ments entre le domicile et le lieu du tra-vail effectués à l’aide d’un véhicule autrequ’un véhicule à moteur personnel sontdéductibles à titre de frais professionnels.La déduction est actuellement de 0,15 EUR par km avec un maximum de25 km pour un trajet simple. La loi du10 août 2001 portant réforme de l’impôtdes personnes physiques qui a instaurécette limite a toutefois prévu qu’ellepuisse être majorée par arrêté royal déli-béré en Conseil des ministres, s’il appa-raît qu’en 2002, le budget disponible n’est

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pas épuisé. Le Conseil des ministres aapprouvé le 23 mai 2002 un projet d’ar-rêté royal portant la limite de 25 km à 50 km à partir de l’exercice d’imposition2003 (revenus de 2002).

Signature d’une nouvelleconvention préventive de la double imposition entre la Belgique et le Canada

Cette convention, qui suit le modèleOCDE, prévoit notamment que la rete-nue à la source sur les dividendes verséspar une filiale à sa société-mère sera de5%. En ce qui concerne les autres reve-nus mobiliers, la convention se rap-proche également des solutions préconi-sées par le modèle OCDE. Cette nouvelleconvention doit encore être ratifiée dansles deux Etats.

Feu vert pour la sociétécoopérative européenne

Le statut de la société coopérative euro-péenne devrait voir le jour très prochai-nement dans le règlement européen. Lamise en place de cette nouvelle forme desociété coopérative devrait offrir auxcoopératives, aux mutuelles et aux asso-ciations un cadre juridique qui faciliteleurs activités transfrontalières et inter-nationales, similaire à celui qu’offrira laSociété européenne aux sociétés à res-ponsabilité limitée. Les dispositions rela-tives à la structure, aux pouvoirs et auxobligations reprises dans ce règlementsont similaires à celles qui s’appliquent àla Société européenne. La société coopé-rative européenne sera la premièreforme de société qui permettra aux per-sonnes physiques de constituer dans plusd’un Etat membre une société à respon-sabilité limitée qui sera soumise à uneréglementation unique en matière deconstitution, de structure et de règles defonctionnement.

Assurance groupe poursalarié: le plafond 2001

Le calcul de la célèbre limite de 80% sefonde sur le montant de la pension deretraite légale. En pratique, cette derniè-re est forfaitairement évaluée pour lessalariés à 50% de la rémunérationannuelle brute, éventuellement limitée,qui est prise en considération pour le cal-cul de cette pension. Pour 2001, ce pla-fond salarial s’élève à 38.678,50 EUR.

Quelques modifications fiscales qui peuventêtre importantes pour votre entreprise.

(Source: Deloitte & Touche)

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Le numéro précédent de BBL Entreprise est disponible uniquement en version électronique. Si vous n’avez pas visité

notre site depuis quelques semaines, il est temps de le faire.

Tapez www.bbl-entreprise.be

Qu’y-a-t-il au sommaire du numéro 142 (mai 2002):

Edition précédente

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A lire exclusivement sur notre site!

Vous trouverez désormais nos informations brèves etles annonces de séminaires spéciaux sous la rubriqueNEWS de notre site. Chaque numéro électronique deBBL Entreprise contient également un nouveau “Clind’oeil fiscal”! Visitez-nous régulièrement pour resterau courant des dernières nouveautés!

Crédit et gestion financière

Participations bénéficiaires: le Moniteur publie les arrêtésd’exécutionVous cherchez des solutions de motiva-tion du personnel basées sur les partici-pations bénéficiaires? Le Department ofEmployment Financial Instruments de laBBL propose une palette de produitscréatifs.

Crédit et gestion financière

BBL ING: parés pour l’arrivée dela LPC!La nouvelle Loi sur les PensionsComplémentaires (LPC) arrive en phasefinale. Toutes les initiatives visant à lacréation du deuxième pilier sont encou-ragées. Anticipant l’entrée en vigueur dela loi, la fédération professionnelleAgoria a déjà conclu un accord sectorielpour les travailleurs de la métallurgie. La BBL et ING sont déjà tout à fait prêts.

Crédit et gestion financière

Les aides européennes: des“objectifs” aux “programmes”…L’aide européenne vise, d’une part, à laréduction des inégalités socio-écono-miques au sein des frontières et, d’autrepart, à l’amélioration du développementdurable de la vie socio-économique. Unaperçu détaillé des subsides européens.

Jesse Renard, Sylvie Grosjean,Vincent Nanni, Cindy De Potter,Sophie Schmitz, Martine Junius,

Françoise Platteborse, Isabelle Goguin - Department of

Employment FinancialInstruments (DEFI), BBL

Patricia Vervisch, Stefaan Verhaeghe,

Christel Kiebzak, Kris Vinckier et

Stijn Depraetere (BBL et ING Insurance)

Marcel Stilten, Fabienne Nézer et

Sylvia Meskens, conseillerssubsides à la BBL

Yves Gouttenègre, e-BankingSales Officer BBL,

Els Wouters, Channel ManagerTelelink @ Isabel et

Damien Regnier, e-BankingSales Manager BBL

Luigi Scandella,International Economist BBL

Banque et technologie

Telelink @ Isabel: les services BBLgratuits complémentaires à IsabelVous gérez vos transactions électroniquesvia Isabel? En tant que client BBL, vousbénéficiez de services complémentairesgratuits regroupés sous le nom Telelink@ Isabel, qui comprennent une partieOn-line (BBL Entreprise du mois de mai)et une partie Off-line (voir BBLEntreprise du mois de juin).

Commerce extérieur

Portugal: l’heure est à l’austéritéVous exportez vers le Portugal ou inves-tissez au Portugal? Quelles conséquencesla politique budgétaire du gouvernementde Duro Barroso a-t-elle sur vos affaires?Le tour de la question avec LuigiScandella, International Economist BBL.

Nouveaux médias

La vidéo-conférence: mieuxqu’une réunion virtuelleLa vidéo-conférence n’est désormais plusréservée aux grosses multinationales.L’abaissement des frais d’investissementet de communication et le large éventaildes applications possibles mettent désor-mais les réunions vidéo à la portée detoutes les PME!

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Vous pouvez tout entreprendre

D’abord, avoir une vision claire de ses objectifs. Ensuite, faire preuve d’audace.

Réussir en affaires n’a jamais demandé autant de détermination, de force, de

persévérance. Et de soutien dans vos efforts. C’est cela qu’ING peut vous

apporter. Avec la BBL et les autres entreprises du groupe ING, vous disposez

en outre d’une palette de spécialistes complémentaires, qui couvrent tous

les aspects financiers de votre entreprise aussi bien que vos besoins personnels.

Ceux-ci connaissent à fond les particularités de

notre marché national. Et dans 64 autres pays,

les 100.000 collaborateurs du groupe ING sont

également prêts à prendre la balle au bond pour démultiplier le succès

de vos entreprises.

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