Notre amitié n° 143 2015 03

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ANAAJ Anciens des Auberges de Jeunesse NOTRE AMITIÉ PRINTEMPS 2015 N° 143 mars 2015

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Journal trimestriel des anciens et amis des auberges de jeunesse de la Région Parisienne. Reflète la vie de l'association, mais apporte aussi des témoignages sur les mouvements ajistes, et l'histoire des auberges de jeunesse en France et dans le monde, hier et aujourd'hui.

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ANAAJAnciens des Auberges de Jeunesse

NOTRE AMITIÉ

PR INTEMPS 2015N° 143 mars 2015

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sommaire

Aux marches du palais,Aux marches du palais,

Y ’a une tant belle fille, Lon la Y ’a une tant belle fille ...

en couverture (Photo Geneviève Héry)

Fenêt fleurie à Vezelay

CHARLIE  HEBDO

Pour un islam modéré

Histoire de l’Ajisme

Dans la neige à Samoëns

Le soleil luit

Une histoire en France

CABU, notre camarade

En encart : Petite Histoire des Auberges par CABU

R. Sedes

A. Souche

A.  Souche

I.  Seytor

J. Bernard †

S.  Lehmann

L’Anaaj

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Jacqueline Fandard, sœur de Jean Bernard, trèsfatiguée après de sérieux problèmes de santé, a écrit àAnnick en lui demandant de transmettre ses vœux desanté et de bonne année à tous les copains de Jean :plaisir et amitié dans les activités culturelles, festives,sportives ou de farniente.

Jacqueline, nous n’oublions pas Jean !

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Charb, Tignous, Wolinsky et Cabu et d’autres de Charlie Hebdo, ne sont pluslà − assassinés par de sombres imbéciles motivés par des croyances mortifères− pour nous faire rire de leurs dessins iconoclastes et ravageurs. Saluons bienbas, comme il se doit, ces hommes d’esprit qui étaient aussi des combattants dela liberté d’expression et de la laïcité.

Un lien spécial nous rattachait à Cabu, ancien ajiste qui signa : « Kbu » sespremiers dessins dans Jeunes des Auberges de la FNAJ, au début des annéescinquante. Cabu (de son vrai nom Cabut) faisait partie d’une lignée decaricaturistes issus du mouvement ajiste, comme KB2, qui dessina avant-guerredans le Cri des Auberges du CLAJ, avant de collaborer plus tard au CanardEnchaîné. Citons encore Grum et Aldebert qui travaillèrent dans la grande pressequotidienne. C’est probablement l’anticonformisme et l’irrévérence de l’ajismede ces temps-là qui inspirèrent les débuts de ces « journalistes du crayon ».

On doit signaler, à cette occasion, d’autres anciens ajistes opérant, eux, avecla plume et qui illustrèrent brillamment le métier de journaliste, tels HubertBeuve-Méry, fondateur du Monde, Henri Noguères, Jean-Louis Bory, Jean Diwo,Daniel Guérin, Marc Paillet, sans oublier le brillant chroniqueur que fut RobertEscarpit.

Peut-être que ces prestigieux hommes de presse trouvèrent la source de leurvocation dans cette étonnante multitude de revues, journaux et bulletins quimarquèrent tant l’ajisme d’alors, cette pépinière de femmes et d’hommesengagés dans la défense de cette liberté et de cet humanisme, que l’on peut payerde sa vie, on vient de le voir, aujourd’hui, comme hier.

René Sedes

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CHARLIE HEBDO, LA PRESSE ET L’AJISME

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« 24 septembre 2014 : Hervé Gourdel,guide de haute-montagne, venu randonner dansles montagnes algéroises, est lâchementassassinépar un groupe armé algérien se réclamant del’Etat Islamique ».

Lequel d’entre nous, en apprenant cecrime, après bien d’autres, ne s’est pas mis en

colère en réclamant la disparition de cette soit-disant religion, à l’abri de laquellese cachent des terroristes pour commettre des actes odieux.

Hors de ces crimes, comment l’islam peut-il rejeter ces musulmansintégristes, extrémistes, fondamentalistes, assassins–au–nom–d’Allah ? C’estnotre vraie question ! Ces terrorristes sont pourtant très peu nombreux, à côtéde tous les autres, près de six millions en France, l’immense majorité desmusulmans que nous croisons tous les jours. Ceux-là sont, eux aussi, les victimesde ces fous de Dieu. Et nous avons trop tendance à les oublier lorsque l’on parlede ces musulmans, bête noire par exemple des gens du FN. Méfions nous despropos tendancieux.

« Les musulmans de France n’aspirent qu’à vivre sereinement et paisiblement leurspiritualité, en évitant toute provocation et en refusant toute stigmatisation. » Ainsis’exprime le Conseil Français du Culte Musulman dans sa Convention citoyennedes musulmans de France pour le vivre ensemble de juin 2014, dans le respectdes lois de la République.

En les ignorant, en les stigmatisant, en suspectant les intellectuelsmusulmans, défenseurs d’un islam modéré, nous tombons dans l’islamophobieet nous faisons le jeu du communautarisme pervers en mettant dans le mêmesac toute une frange, relativement nombreuse, de notre population.

Pourquoi parler d’islam modéré suscite

l’incompréhension ?Article rédigé avant les tueries de janvier, mais tout autant indispensable aujourd’hui

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L’Islam peut évoluer, comme l’on fait par exemple les catholiques, qui n’ensont plus au temps de l’Inquisition. Encore que, quelquefois ! Mais les proposdu pape actuel, par exemple sur le sujet des homosexuels, devraient faire rougirde honte les tenants de la « manif pour tous ». Si ce pape peut vivre assezlongtemps, il viendra peut-être à bout des conservatismes sur le divorce ou lecélibat des prêtres.

Les protestants français, que je connais bien par mes ancêtres cévenols, sontappréciés pour leur respect de la laïcité. J’avais seize ans quand, dans tous lestemples de France, on s’est indigné publiquement de voir la France livrer lesjuifs au nazisme. Et ce sont des femmes protestantes qui ont été, elles aussi, co-fondateurs du Planning familial dans les années 1950. Ce n’est certes pas aussisensible et vrai, par exemple en Amérique. Mais c’est pourtant bien aux EtatsUnis que militait le pasteur Martin Luther King. Les protestants, eux aussi,savent évoluer.

Parler d’islam modéré, moderne, peut être inaudible pour qui n’envisagel’islam qu’au travers des attentats du 11 septembre, des exactions d’AQMI et neconsidère les musulmans que comme des terroristes-assassins. Mais noussommes assez sereins pour ne pas subir l’influence des passions. Et notre volontéd’internationalisme nous a toujours fait rechercher la meilleure façon d’aborderles problèmes.

Le meilleur moyen de faire front au communautarisme mortifère est de créerdu lien, de réinventer un vivre ensemble dans lequel on arrêterait de se côtoyerpour vraiment se rencontrer. Après la guerre, des copains de la FNAJorganisaient des « caravanes musulmanes » pour fare découvrir les AJ et laFrance à de jeunes adolescentes arabes et kabyles. Je suis persuadé que c’est parle dialogue, par de vraies rencontres et d’échanges sincères que l’on peutconstruire. Nous autres, ajistes, nous avons su mettre en pratique la mixité etl’égalité entre hommes et femmes. Notre attitude, notre comportement dansce domaine, font partie des réalités qui peuvent inciter nos compatriotesmusulmans à évoluer aussi dans un domaine essentiel dans le vivre ensembleque nous souhaitons.

André Souche

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Devant la non-réponse des personnes ou organismes pressentis (les deuxchaines «HISTOIRE» et Edwy Plenel), j’ai senti qu’il fallait prendre les chosesen mains.

Il y a d’abord un premier projet de texte central destiné à retracer l’ensemblede notre histoire depuis lesWandervögel allemands et la première Auberge de laJeunesse créée par Richard Schirrmann en 1912, puis la première AJ françaisede L’épi d’Or à Bierville, ensuite toute notre histoire française et enfin la finsupposée de l’ajisme en France autour de 1970.

Ce texte a été rédigé à partir du livre de René Sedes « Quand les Auberges deJeunesse ouvraient toutes les routes ». C’est un texte qui peut être modifié en raisondes contraintes du document audiovisuel et des modifications que pourra yapporter René Sedes en tant qu’auteur du texte et parfait connaisseur del’histoire de notre mouvement. Y est également associé Daniel Bret, quis’intéresse depuis longtemps déjà à l’histoire de l’ajisme et qui a pu enregistrerdes témoignages de copains aujourd’hui disparus. Je m’y associe également enayant manifesté, depuis notre dernier rassemblement, mon désir d’y participer.C’est mon souci d’autant plus grand après la décevante émission d’EnvoyéSpécial.

Ce texte doit, bien entendu, être illustré par les témoignages de nos ami(e)sajistes qui sont dès maintenant appelés à venir donner leur propre vérité surnotre histoire. J’ai pu commencer à enregistrer quelques copains lors de notresortie à Samoëns. Enfin, bien entendu, des images et des extraits de filmsd’archives viendront illustrer le document.

André Souche

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HISTOIREde l’AJISMEc’est parti avec vous tous !

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En deux lignes, ou deux pages selon votre générosité, tous les ajistes vonttémoigner, pour la postérité, de ce qui a égayé leur jeunesse et motivé toute leurvie. Nous leur demandons d’envoyer leur message à l’adresse (mail ou postale)indiquée ci dessous. Cet esprit là, c’est celui qui doit se manifester tout au longdu film en projet : HISTOIRE de l’AJISME. Les contributions de tous vont yparticiper.

Et pour toutes celles et tous ceux qui sont prêts à répondre à une ou plusieursparties de ce questionnaire, nous leur demandons de nous envoyer leurs écrits.Ultérieurement, nous verrons comment les enregistrer pour le film.

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c’est quoi ?

- Les vacances. Vers où ?- L’auto-stop de l’époque.- L’internationalisme.- La cuisine ajiste.- La découverte de la musique classique- As-tu été Pèr’Aub ou Mèr’Aub ? - Si oui, tes souvenirs. - Les valeurs que tu as pu trouver auxAuberges t’ont-elles servies dans ta vieprofessionnelle, familiale, associative,culturelle, syndicale, politique, etc..

- Ton premier contact avec les AJ.- Ce que les AJ t’ont apporté ?- Le comportement des copains.- La mixité. Comment l’as-tu appréciée ?- Ta première réunion de foyer.- Les réunions au foyer. Que faisiez-vous ?- La laïcité.- La démocratie aux auberges.- La gestion directe et les chantiers.- Les chants aux auberges. - La randonnée.

Les camarades s’occupant, pour l’instant, de la collecte des documents sont Daniel BRET,René SEDES et André SOUCHE. Un représentant des autres Anaaj régionales est souhaité.

Adresse mail : [email protected] postale : Histoire de l’Ajisme -

23 chemin du Baratage - 91440 BURES sur YVETTE

l’espritajistel’espritajiste

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Et bien enfin, nous avons fait route vers la Haute-Savoie qui nous attendaitavec enthousiasme pour nous héberger dans le village vacances de Samoëns, auBérouze.

Matinées enneigées vouées aux balades dans le pays quand l’énergie est aurendez-vous, peinture sinon pour ceux qui aiment s’adonner à cette pratique etpuis, pour les plus mordus par la neige, les raquettes tous les après-midi dansles contrées surplombant Samoëns, par le minibus qui nous amenait au pieddes traces pas toujours faites. Donc randos dans la neige vierge avec décrassagedu corps dans les montées difficiles, où nous avons eu plus de mal à suivre lesautres, plus jeunes, qui ne donnaient pas vraiment l’impression d’être meilleurssinon ; les « mamies olympiques » ont donné leur va-tout.

Par la chancequi sourit auxaudacieux, nousavons pu profiterd’un temps admi-rable pour con-templer la Merde glace, ralliéepar le petit traind’altitude duMontenvert quinous a amenés àplus de 1900mètres, au départde Chamonix.La visite nous apermis de nous rendre à l’évidence que la glace disparaît tout de même en partie,bien que le temps ne soit pas vraiment au chaud, surtout l’hiver.

Les cars régionaux ont permis à certains de contempler le panorama de Sixt– Fer à cheval, qui est au fin fond du monde habité, pour laisser dans le cœur debelles images assez inoubliables. L’ambiance au beau fixe nous a délassés et noussommes prêts pour d’autres aventures en si bonne compagnie.

Isabelle Seytor

8 N° 143 MARS 2015

Dans la neige à Samoëns

Le groupe devant la Mer de Glace

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Que ferions-nous sans le soleil ? non seulement, il réchauffe nos vieux os,mais il fait pousser nos légumes, il donne de la saveur à nos fruits, il fait fleurirmaintes espèces dans les champs, il dore les blés en juillet, irradie les pâturages,réveille les marmottes, donne vie à tout un petit monde animal et à la gent ailée,donne du relief et des couleurs à la nature ; enfin, il est source de bienfaitsincontestables pour l'homme.

L'homme est ingénieux par nature, il va de découvertes en découvertes,souvent avec l'idée de faire du bien et d'aller de l'avant. Ainsi on a créé despanneaux solaires pour augmenter les sources d'énergie. Belle idée! Lespanneaux solaires sont censés produire de l'électricité "verte" bon marché, doncde faire des économies. Démonstration à la télé avec une belle maison avec unpanneau solaire à l'arrière. Cela se veut une information instructive, dans le vent,c'est en fait une désinformation qui cache la réalité.

Si on se base sur une consommation majeure de 6 kilowatts (un abonnementclassique), il faudrait que chaque maison possède 140 mètres linéaires depanneaux pour un coût de 89628 €. Bonjour l'électricité pas chère ! Calculez leretour sur investissement !

Pourtant l'engouement est certain, on commence à voir de plus en plus demaisons équipées de la chose. Il y a là un marché qui s'ouvre. L'antienne desfabricants et des revendeurs est "que c'est bon pour la planète", et la pub emboitele pas. Voire, car il est bon de savoir que quand les panneaux arrivent en fin devie (eh oui, ils ne sont pas éternels !) on ne sait qu'en faire car ils contiennent dusilicium et d'autres métaux lourds très polluants. Et ça, ce n'est pas bon pour laplanète ! Va-t-on persévérer dans l'erreur ? Sans doute car les profits passentavant tout. Et ça, on ne va quand même pas le dire aux clients potentiels. De toutefaçon, moi je préfère le soleil nature. Et vous ?

Jean Bernard †

(Les industriels français du photovoltaïque ont pris 10 ans de retard, les chinois monopolisent lesparts de marché et vendent leurs produits 45 % moins cher). Que vont dire nos copains écologistesau regard des arguments plus ou moins judicieux de Jean ?

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Le soleil luit ...sur la terre et sur les champs

(chanson d'Yves Montand)

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Mon histoire est celle de la vie, enfin, comment dire, de la vraie vie. J’aimeles récits où les gens vont se battre pour défendre leurs idées, et apporterbonheur et justice.

La télévision nous offre quelquefois de beaux reportages. Ainsi, au mois dejanvier, au milieu des graves évènements qui ont endeuillé notre pays par les attentatscontre la liberté, une émission m’a bouleversée : « Le monde ouvrier ».

C’est à Albi, la fonderie Gillet est en faillite. Elle va fermer. Pas de repreneurs.Douze heures avant la date buttoir, aucune offre n’a été déposée. Ultime réunion.Les vingt-sept ouvriers décident de se battre pour sauver leur fonderie.

Depuis 1687, cette fonderie, la plus ancienne de France sait faire des alliagesspéciaux. Les robinets, les vannes et les pompes du Canal du Midi… c’est lafonderie Gillet. Trois siècles de travail, les cloches des villes et des villages deFrance, c’est depuis Louis XIV la fonderie Gillet d’Albi.

Il y a eu dans cette région de grandes luttes ouvrières. À Carmaux, lescristalleries, première coopérative ouvrière ! C’est à Carmaux que les mineursont fait élire Jean Jaurès, leur député, à l’Assemblée nationale. Défendre le droitau travail ! Une vingtaine d’ouvriers, les plus âgés, vont faire valoir leur droit àla retraite. Les vingt-sept qui vont lutter pour la vie de la fonderie vont devoirs’engager à verser cinq mille euros sur trois ans pour former leur coopérative.C’est une décision grave pour chacun. Il n’y a pas beaucoup d’économies quandon a toute sa vie un petit salaire. Se marier, construire sa maison, faire faire desétudes aux enfants. On se croit dans une chanson de Ferrat !

La décision est prise. L’entreprise tournera, les ouvriers seront leur proprepatron !

Les vingt-sept résistants font le ménage, ils nettoient les vieux vestiaires, maisn’oublient pas de poser des étiquettes blanches sur les portes métalliques, pourles ouvriers qui viendront les rejoindre plus tard.

C’est cela l’histoire de France. Des gens ordinaires font des chosesextraordinaires !

À Dammartin en Goëlle, après l’angoisse et la dévastation de terroristes dansl’imprimerie, il faut redémarrer l’entreprise, et c’est une collecte populaire quia permis la reprise du travail sur de nouvelles machines.

Pour durer, rester debout, il faut de belles histoires, savoir où placer sa colèreet croire en la résistance populaire.

Solange Lehmann

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Une histoire en France

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Le Cabu des auberges, notreCabu ! Comment mieux lui rendrehommage qu’en reproduisant,pour tous, les dessins qu’il avaitréalisés en 1976 à l’intention denotre Anaaj. Ils étaient, en effet, sacontribution dans CHARLIEHEBDO, daté de novembre 1976.

Et voici le dessin que CABUa croqué pour notre copainCoco Sevelle, à l’occasiond’une dédicace de l’album«Ma Ve Republique». Le vieuxcampeur, c’est bien entenduCoco.

L’encart que vous retrou-vez dans ce numéro estpeut-être bien, déjà, une petitehistoire de notre mouvement.

Conservez-là soigneuse-ment. Ce sera notre façon derester fidèle à notre camaradeCABU.

L’Anaaj

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cabu

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BULLETIN  INTERIEURdes

ANCIENS  et AMIS  des AUBERGES  de JEUNESSE

Maison des Associations - Boîte 3135-37, avenue de la Résistance 93100 - MONTREUIL

Parution : mars, juin, septembre, décembre

Textes et dessins à adresser au plus tardpour le 30 du mois précédant la parution

Responsable de la publication :Denise Bloch - 7, rue Hoche - 93100 - Montreuil

Tel : 01 48 57 07 81Courriel : [email protected]

Le site Internet de l’AnaAJ - Paris

Sur ce site, vous trouverez :

- les origines de l’anaaj et le texte fondateur- les numéros de NOTRE  AMITIé

- les textes produits pour le bulletin par Guy Brenier, Jean et Catherine Bernard

- le Diaporama d’André Souche sur l’AJ de la Hacquinière- les photos de la Découverte des Villages perchés en mai 2004

Sont désormais sur le site tous les numéros récents de NOTRE  AMITIéOn peut également les retrouver sur http://issuu.com/anaajparis/docs/

Vous trouverez également sur le site un reportage photo sur le séjour à Belle Île en Mer

anaaj.paris.free.fr