L'Isting numéro 8

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L’Isting Numéro 8 À découvrir ! Le dossier ski Février 2009 2€ Lorsque le Revival réanime l’Istec

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Pour vous, le premier journal l'Isting en numérique!! premier version, dans deux trois jours je mettrai page par page

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L’IstingNuméro 8

À découvrir ! Le dossier ski

Février 2009 2€

Lorsque le Revival réanime

l’Istec

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L’équipe de L’Isting :Président : Arnaud Bontemps (promo 2013)Rédactrice en chef  : Sarah Groussin (promo 2013)Trésorière : Aline Masmonteil (promo 2013)Chargé de communication : Marion Martorell (promo 2013)Rédacteurs : Pierre Wattré (promo 2010), Guillaume Gentil (promo 2013), Arnaud Pincemin (promo 2009), Marion Dallet (promo 2013), Romain Lisko (promo 2013), Marion Martorell (promo 2013), Caroline Dunègre (promo 2013), équipe BDS et Aline Masmonteil (promo 2013)Dessinatrices : Stéphanie Mézin (promo 2013) et Amandine Vegas (promo 2013)Crédits photos : Benjamin Verlière (promo 2009) et l’AMIRemerciements à Aurélie GrosImprimeur : BR GraphiqueContact : [email protected]

SommaireMusique p04-05Bob Dylan, Fireman, Harmony

Cinéma p06Notre sélection et les frères Cohen

Faguo p07Des créateurs bien dans leurs pompes

Interview p08Laurent Abadie, entretien avec un géant

Les lecteurs du bout du monde p09

Interview p12-13Revival : BDE bien vivant

Dossier ski p17-18-19Une bouffée d’air frais

Association p20-21Lorsque le BDS joue la gagne

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Musique

The complete N.1’s

Pour ses 50 ans, Mo-town nous colle 191 de ses plus grands succès dans un coffret Collec-tor, soit 10 CDs bien au chaud dans une réplique des bureaux de Berry Gordon. Vocoder, bat-terie jazz et lignes de basses funky, let ‘s go to the « Motown Sound » baby ! Le moonwalk de Michael Jackson, la soul de Marvin Gaye ou le jam inédit de Stevie Wonder qui emprunte la voix des Daft Punk sur un « Papa was a Rolling Stone » des Temptations ont contribué à forger l’identité du label. Plus accessible que le label Stax très axé Rythm & Blues, Motown a su sé-duire un large public tout en se démarquant singulièrement par un son vintage inimitable, imprégné dans l’his-toire de la black music. L’usine à tubes, et ses ti-tres leaders au Bilboard Magasine, va nous faire planer jusqu’au Michi-gan. Attention au ver-tige.

Miles Davis : Kind of Blue

Limited Edition 50th anniversary

Sorti en 1959, « Kind of Blue » fait rentrer Miles Davis au Panthéon du Jazz. Après avoir expé-rimenté les orchestres de Charlie Parker et de Gil Evans, le quin-tet de John Coltrane, il décide de se libérer des contraintes des boppers, trop conventionnels, et suit les opportunistes de l’époque en se tour-nant vers le Jazz modal – soit une totale liberté. En studio, chaque so-liste apporte sa touche à la toile. La peinture se révèle unique. Le trom-pettiste majestueux et décadent donne alors au Jazz une nouvelle ima-ge, non plus considéré en tant que danse de sa-lon, mais en tant qu’art raffiné. Accompagné d’une édition vinyle et d’un DVD documentai-re, ce coffret nous laisse sans mots, si ce n’est la phrase la plus célèbre de Miles : « Pourquoi jouer tant de notes alors qu’il suffit de jouer les plus belles ? ».

No Longer at Ease, Nneka

La jeune chanteuse Ni-gérienne nous envoute avec son deuxième al-bum No longer At Ease. On ressent clairement les racines africaines avec une musique soul, teintée de reggae, par-fois de zouk et même de rap… Chaque morceau est unique, Nekka expri-me ses émotions et nous fais passer d’une envie de danser à une soudai-ne nostalgie, d’un sen-timent d’angoisse à une bonne humeur venue tout droit de l’Afrique. On retrouve même une guitare au son plus rock dans « Focus ». Nneka explore dans ce dernier opus l’étendue de son talent ainsi que les to-nalités de sa voix suave et chaude dite « black » qui nous touche en plein cœur et ne peut nous laisser indifférent…

Tumy And The Volume

G

Bye HorusLocomotive

Bye

Harmony : Panic at the Scene Bastille !

Ces derniers temps, les amplis chauffent côté Harmony. Les frais de studio commencent à chauf-fer un peu aussi, mais c’est pour la bonne cause, c’est Rock - ou pas selon le trésorier de l’associa-tion. Après leurs déclarations du mois dernier, les présidents prennent enfin les choses en main : démarchage intensif avec les boîtes de nuits et salles de concert, répétitions régulières, commu-nication sur le campus et motivation des troupes, la machine est lancée. Le projet ambitieux, qui leur tenait tant à cœur depuis le début le l’année, d’organiser un évènement musical pour les Isteciens, vient enfin de se réaliser : signature du 1er contrat le lundi 12 janvier - avec lunettes noires, bien sûr. Mais là encore, les Harmoniens veulent la jouer cool : lieu convivial, scène proche du public, concert intimiste. Café Wha ? - débuts de Dylan et Hendrix - pas mal, mais un peu trop loin. Et petit. Où se déchainer et suer toute l’eau de son corps en criant des chants d’étudiants incompré-hensibles ? le concept est moins trash rassurez-vous. Les cow-boys d’Harmony ont donc décidé de dégainer leur premier concert à la Scène Bastille le 25 février. L’occasion pour les différentes promos de se rassembler autour d’un évènement convivial et ap-prendre à mieux se connaître ou tout simplement passer un bon moment entre étudiants. C’est dans un cadre plutôt rock n’ roll progressif, que deux autres groupes les accompagneront ce soir

là, ce qui promet un show assez explosif. « We say we want a revolution, well you know ». Des Stones à Elvis, en passant par Chuck Berry et Ray Charles, ça va swinguer. Débriefing en back stage au prochain numéro !Pense-Pas-Bête : RDV à la Scène Bastille le 25 février !

Le Vinyle du moisStevie Wonder : Songs In The Key Of Life

Ce double vinyle re-groupe les meilleu-res chansons de Ste-vie Wonder. Sur le second vinyle, une version de Isn’t She Lovely assez longue

(plus de 6 minutes) fait comprendre l’ori-gine de la chanson, celle-ci était desti-née à sa fille Aisha et Wonder l’avait écrite lors de sa naissance. Le mélange du groove et de la soul qui donne cette supériorité artistique à Stevie Wonder est totalement retrouvé dans ce vinyle, bien entendu produit par la Motown. Chansons à écouter : Black Man, Isn’t She Lovely et Saturn.

Le Fireman : loin d’avoir le feu au lacPaul McCartney récidive pour la troisième fois avec son personnage expérimental Fireman en sortant son nouvel album « Electric Arguments » qui est dans la suite de « Chaos and Creation In The Backyard » sorti en 2005. Le bassiste des Beatles est toujours en forme malgré ses 66 ans et est bien décidé à montrer qu’il n’est pas que le « gentil Paul ».

rer aujourd’hui comme un des grands in-novateurs musicaux de tous les temps. Ce nouvel album, le troisième sous le nom de Fireman, est parti d’une idée qui n’était pas préconçue. Ce nouveau CD est loin d’être conven-tionnel selon l’artiste qui ajoute : « Je me suis un peu mis l’âme à nu ici… » car Paul McCartney a décidé d’écrire sans aucune contrainte ce nouvel opus, de se libérer de cette innocence qui l’habi-tait lorsqu’il écrivait des chansons pour les Beatles. Cette stimulation provient d’un danger artistique pris par l’artiste qui voudrait casser cette image de gentil Paul qui écrivait les ballades des Beatles et on retrouve bien sur cet album certains moments où l’artiste hurle et celui-ci ré-vèle qu’il en avait besoin : « Il fallait que je laisse jaillir mes émotions, que j’utilise cette voix. Waow ! »Adoptant des méthodes d’auteurs sur-réalistes pour composer les chansons de cet EP, Paul McCartney explique qu’il

Bob Dylan : come back sur l’Autoroute 61

Robert Allan Zimmermann naît dans le Minnesota un 24 mai 1941. Issu d’une famille d’im-migrés turcs, il grandit à Du-

luth et s’intéresse dès son plus jeune âge à la musique country, au blues et au jazz. Les déhanchés d’Elvis, les paroles anti-conformistes de Little Richards le fasci-nent. Il se met alors à la guitare, au piano et à l’harmonica, reprend les standards de blues et compose. Tumultueux, vaga-bond, il récidive les fugues et quitte défi-nitivement le domaine familial à 18 ans. Il part alors pour New York où un nou-veau mouvement est en train d’émerger,

regroupant des centaines d’artistes bohê-mes : la folk. Dylan – qui prit le nom à son oncle Dilion – prend conscience qu’il peur jouer la folk music mieux que per-sonne. Grand admirateur de Rimbaud et fan de Woodie Guthrie, ses protest songs font preuve d’une incroyable maturité, conscient de tout ce qui se passe dans le monde. Sa voix criarde et son ton tim-bre rauque séduisent le public. Lorsque Dylan chante, on croirait qu’il vous mur-mure à l’oreille. Tous, même John Baez, le reconnaissent comme le génie folk de l’époque. En 1965, ce temps lui semble passé, aussi Bob veut-il développer sa mu-sique en électrifiant son groupe. Mais le passage au rock n’ roll lui fait peur. Peur pour son image. Il se lance au festival folk de Newport la même année… Et marque la rupture avec son public. On le traite de vendu, séduit par l’argent et abandonnant complètement son investissement dans le mouvement étudiant et anticonformiste. Le garçon devient un outil médiatique, harcelé par les journalistes, critiqué par

son public et se braque complètement. Devenant insaisissable, il court après le temps, passe des dizaines de nuits blan-ches à écrire entre deux concerts. Ses ad-dictions vont faire basculer sa vie. Victi-me en 1966 d’un grave accident de moto, sa carrière s’arrête brutalement pendant 3 ans. Pendant la révolution de 68, il fait des gâteaux dans sa maison de campa-gne, abandonnant Jagger et Lennon au devant des foules. Ce ne sera qu’un an plus tard qu’il reviendra sur scène, pour redécouvrir les domaines de la country ou du gospel. Ses albums, « Blonde on Blon-de », « Highway 61 revisited » et « Bring it all back home » resteront ses grands chef d’œuvre, incisifs et intemporels. Bob Dylan, génie du folk-rock, revient au Grand Palais les 7 et 8 avril, le temps d’un concert, nous faire redécouvrir son art, et nous laisser une dernière chance de cerner le personnage le plus intrigant et controversé de l’histoire du rock : « les gens peuvent tout savoir de moi à travers mes textes, s’ils savent où regarder ».

Musique

avait fait de même pour certains textes de « Sgt Peper », qui entre nous est l’un des meilleurs albums à ce jour. Ce que nous pouvons dire aujourd’hui c’est que Paul McCartney pète le feu et ce-lui-ci raconte : « Un peu avant de monter sur scène, en Israël, je regardais ma gui-tare et mon ampli, et je me suis dit Hey, Putain, tu as vu le bol que tu as ? Regar-de cette guitare, regarde-toi en train d’en jouer, regarde ton ampli et écoute le bruit qui en sort ! J’avais l’impression d’être un ado dans le garage de ses parents ». Paul McCartney ne re-jette pas cette fois-ci l’idée d’emmener en tournée le Fireman et espère que l’album libérera quelques es-prits.

Arnaud Bontemps, promo 2013McCartney représente à lui

seul toutes les vibrations de la musique, ancien Beatles, nous pourrions le considé-

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Cinéma

Faguo Shoes

Focus

Facebook nous aide à communiquer et/ou à espionner avec un maximum de gens. Ne faites pas les innocents, personne n’échappe à cette règle Bigbrotheresque...Nous, en revanche, c’est plutôt les goûts des uns des

autres que l’on guette (hum hum). Et là, nos copines bourgeoises convergent depuis un petit bout de temps vers le groupe FAGUO SHOES. Un rien ne chausse le pied des princes et princesses du monde libéral. Nos pieds confortablement installés dans des mocassins divers et variés, aiment de temps à autre se la jouer décontract’ en adoptant un style résolument plus sportif. Mais de là à abandonner l’élégance, non. Pourquoi les concurrents trop connus seront bientôt détrônés par ces pompes fraîchement arrivées???Et bien parce qu’elles sont tout simplement géniales. Notre job, en tant que papes de la Mode, c’est justement de flairer ce dont vos panards ne sauront se passer. Croyez-nous, les FAGUO vont être la révolution de l’été.FAGUO veut dire France en chinois et ce mot se traduit par «pays des manières et des lois». Adorablement flatteur pour une rédaction de chauvins s’il en est.Ces chaussures sont écolos. Ça, ok, c’est du déjà fait mais lors-que l’on apprend qu’un arbre est planté pour chaque paire de groles, là on pleure de plaisir. Acheter des pompes et sauver la planète en même temps, on n’a jamais fait mieux pour se décul-pabiliser. Les fondateurs se sont associés à une pépinière afin de planter des arbres en France. Et de la semelle au packaging, c’est le grand jeu, TOUT est éco-responsable.

De plus, pour ne rien gâcher, ces chaussures sont adorablement dessinées. Stylisme impeccable, finesse de la coupe, ligne gra-cieuse et couleurs naturelles que l’on adore depuis nos premières sapes. Maintenant que l’on se permet une touche un tantinet bohème, on se pâme devant ces tennis alliant simplicité, confort et bon goût.Les détails qui tuent sont nombreux mais nous tenons à sou-ligner la présence du bouton de noix de coco, juste ingénieux comme signe de reconnaissance de la marque ainsi que cette petite coque en plastoque, touche discrètement vintage.Mention particulière de la rédaction pour la paire chocolat, gansées bleu layette.

Disponibles du 37 au 46 à partir du 1 Mars e-mail : [email protected]

Frederic Mugnier, promo 2009 & Arnaud Bontemps, promo 2013

La sélection du mois

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L’étrange histoire de Benjamin ButtonSynopsis : «Curieux destin que le mien...» Ainsi commence l’étrange histoire de Benja-min Button, cet homme qui naquit à 80 ans et vécut sa vie à l’envers, sans pou-voir arrêter le cours du temps. Situé à La Nouvelle-Orléans et adapté d’une nouvelle de F. Scott Fitzgerald, le film suit ses tribulations de 1918 à nos jours.

L’étrange histoire de Benjamin Button : l’histoire d’un homme hors du commun. Ses rencontres et ses découvertes, ses amours, ses joies et ses drames. Il s’agit la de notre coup de cœur. Les effets spéciaux sont impressionnants et ont permis de nous re-montrer un Brad Pitt à 20 ans (ce qui en fait chavirer plus d’une) et surtout ceux-ci s’oublient dans l’excellente complicité de ce duo (Cate Blanchett et Brad Pitt).

Cyprien Synopsis : Cyprien, 35 ans, introverti et maladivement timide, vit en marge de la société, bien loin de ses codes. Il passe sa vie entre Dress Code, un magazine de mode où il est responsable informatique, et le cybercafé qu’il fréquente avec ses amis. Cyprien et ses amis font partie de cette génération de geeks, ces adulescents pour qui Star Wars est une religion, qui passent leur nuit sur internet, collection-

nent les dvd... qui vivent leur vie par procuration. Mademoiselle et messieurs, pour le bien de la planète et de la culture cinéma-tographique, n’allaient pas voir ce film.

Le code a changé Synopsis : Un dîner, c’est la dictature de l’apparence : on se fait beau, on rit, on raconte, on frime, on partage souvenirs et projets. Les angoisses sont cachées sous l’humour et les chagrins étouffés par les éclats de rire. Et pour quelques heures, on y croit ! C’est ça le principal… Très bon film utilisant tous les acteurs du mo-ment dans une comédie dramatique très facile à déguster.

Gran TorinoSynopsis : Vétéran de la Guerre de Co-rée quelque peu raciste, Walt Kowalski reprend les armes pour ramener l’ordre dans son quartier, tandis qu’un gang me-nace la famille Hmong qui habite à côté de chez lui... Nouveau film de Clint Eas-twood abordant les problèmes de gang qui se développent aux Etats-Unis.

Joel et Ethan décident de tra-vailler ensemble et de rassembler leur savoir. Alors qu’ils écrivent les scénarios ensemble, c’est Joel

qui s’occupera de la réalisation, et Ethan qui prendra en charge la production.Leur premier film, Sang pour Sang, sorti en 1984, les fera connaitre par le grand public. Mais ce n’est qu’en 1991, lorsqu’ils réaliseront Barton Fink, que le monde du cinéma reconnaitra pleinement leur talent. Ils obtiennent d’ailleurs la Palme d’Or du festival de Cannes cette année là. A partir de là, les succès s’enchainent rapi-dement. En 1994, Le Grand Saut connait un énorme succès, mettant en scène Tim Robbins et Paul Newman. Un peu plus tard, en 1998, The Big Lebowski fait d’eux une référence cinématographique incontournable. En 2001, c’est The Bar-ber qui attire tout particulièrement l’at-tention du public. Film en noir et blanc, il faisait l’objet de beaucoup d’attentes, et personne ne sera déçu. En 2007, c’est avec No Country For Old Men que les

deux frères se retrouvent une fois encore récompensés lors de la cérémonie des Os-car. Ils reçoivent l’Oscar du meilleur film de l’année, celui du meilleur réalisateur, et du meilleur scénario adapté. La force des Frères Coen est fondée sur une fidélité de longue date. On retrouve à chaque fois ou presque les mêmes acteurs. On pense bien évidement à John Turturro, Steve Buscemi, John Goodman, et plus récem-ment George Clooney. Avec O’Brother en 2000 et Intolérable Cruauté en 2003, George Clooney entre dans la famille des Frères Coen. Cette année, c’est avec Burn After Reading qu’il revient à l’écran sous la direction de Joel et d’Ethan.Le succès de ce film n’est pourtant pas évident. Peut-être ces derniers n’ont-ils alors pas bien cerné l’univers des Frères Coen ? Ce film est indéniablement un grand chef d’œuvre du cinéma, mettant en scène deux acteurs américains, jouant à merveille leur rôle, en complet décalage avec l’image que le public a d’eux. Ce film marque le retour à la comédie des

Frères Coen. Faites-vous votre idée avant la sortie prochaine de A Serious Man, prévu dans l’année 2009…

Arnaud Pincemin - Promo 2009

Joel et Ethan Coen, un cinema à part…

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Interview

Laurent AbadieBonjour,… (bafouillage) je suis un peu stressé…Ne vous inquiétez pas ça va al-ler.Vous faites partie de la pro-motion de 1980, aujourd’hui plus  de  25  ans  après  vous êtes à la tête du groupe Pa-nasonic,  auriez-vous  pensé à  la  sortie  de  l’école  être  à ce poste ?Laurent Abadie : Aujourd’hui je suis patron pour la France, vice-président Europe et membre du Bord au Japon, donc je ne suis pas vraiment le grand patron. A la sortie de l’Istec, je savais que je voulais faire une carrière dans l’High-Tech, cela m’intéressait beaucoup donc je suis rentré di-rectement chez Sony. Je voulais faire une carrière dans un grand groupe High-Tech, plutôt japo-nais et aujourd’hui je n’en suis pas très loin.

Le slogan de Panasonic est « des  idées  pour  la  vie », pensez-vous  que  l’Istec vous  a  apporté  des  ensei-gnements qui vous ont servi durant votre vie profession-nelle ?Laurent Abadie : L’Istec donne une bonne base de départ, à la fois sur le plan de la techni-que et sur les connaissances de gestion et de marketing. Je pense que l’Istec en 80 apportait un enseignement proche et concret de ce que rechercher les entrepri-ses avec beaucoup de travail en équipe, ce qui m’a aidé à m’intégrer facilement dans l’entreprise et à contribuer de façon assez forte, autant que des élèves sortants de HEC ou de l’ESSEC, que j’ai souvent doublé d’ailleurs (rire général).

Comme  vous  le  disiez,  il  y  avait beaucoup  de  travaux  en  groupe, est-ce  qu’il  s’agit  du  côté  de  votre formation que vous avez le plus ap-précié ?Laurent Abadie : Je pense que c’est très important car les français ont tendance à être individualiste de nature, par culture et par formation. On fonctionne un peu pour soi et par soi-même et en fait on se rend compte que dans la vie et dans l’en-

Dans une interview moins « conventionnelle » accordée à notre journal, Monsieur Laurent Abadie, ancien de l’Istec, nous dévoile certaines clés de la réussite et nous expose son point de vue sur la mutation de l’Istec.

treprise il faut savoir travailler en groupe et savoir partager les succès, les échecs et faire que chacun apporte ses connaissan-ces et sa personnalité.

Quels sont, selon vous, les éléments qu’un élève sortant d’école de com-merce comme l’Istec doit posséder afin de se différencier des autres ? Laurent Abadie : Au delà des connais-sances ce qui est important aujourd’hui c’est d’être capable de se remettre ques-tion tous les jours, d’être créatif. L’envi-ronnement change vite, les concurrents sont très agressifs dans tous les domaines,

il faut savoir apporter des idées nouvelles et différencientes. Mais bon quand on sort de l’Istec on a pas la grosse tête ce qui est plu-tôt une bonne chose et je pense que l’humilité est importante car les succès amènent les échecs et réciproquement. Il faut savoir rester humble.

Depuis votre départ de l’Is-tec  à  aujourd’hui,  on  peut observer  une  grande  mu-tation  de  l’Ecole  et  vous en  tant  qu’ancien  istécien, comment  percevez-vous cette mutation ?Laurent Abadie : Ceci est aussi lié au changement de la de-mande des entreprises, on est aujourd’hui dans un monde de globalisation. À ma sortie de l’Is-tec, il y avait l’Europe, le monde mais sous forme de continents et maintenant avec les moyens comme Internet et aussi avec ce mixage des cultures on doit faire attention à bien pouvoir s’adap-ter à n’importe quelle culture et l’Istec a bien compris ce change-ment.

Nous arrivons à la dernière question,  question  tradi-tionnelle  dans  le  journal, quel est votre CD préféré ?

Laurent Abadie : À vrai dire, j’aime beaucoup la musique West Coast des an-nées 80, musique plutôt groove…

Tout ce qui était funk ?Laurent Abadie : Oui, voilà. Cette pé-riode là était d’ailleurs une époque très créative.

Merci encore à vous.Laurent Abadie : Merci.

Les lecteurs du bout du mondeSan Francisco :

expérience à l’étranger

Basé à Atizapan de Zaragoza dans l’Estado de mexico nous étudions à l’université du Tec de Monterrey. Campus à l’amé-

ricaine avec de très belles infrastructures. L’immense campus héberge tout ce qu’il faut pour bien s’épanouir : des terrains de sport, une salle de musculation, des acti-vités artistiques et culturelles… tout y est. Il y a même un Starbuck.Nous vivons une culture très différente de la notre, avec l’espagnol mexicain très co-loré, la gastronomie mexicaine surépicée, les voyages en car d’au moins 10 heures, les plages au sable fin, les cascades… ce n’est pas facile tous les jours.

Notre espagnol s’améliore à vue d’œil. Entre fête et cours, tout est occasion d’ap-prendre et nos voyages nous permettent de découvrir ce nouveau pays selon un programme établi de semaine en semaine.La délégation française est extrêmement bien (trop) représentée au Tec, Paris dont le campus Parodi (ESAM, ICD et IS-TEC), Lille, Toulouse, Bordeaux... L’ensemble de l’hexagone est là. Ici il y a beaucoup de « Kiffe ta life », pas mal de « Pump it up », et surtout des maxi « Big up ».

Nous n’oublions pas notre école et ses dossiers pour autant.Nous pensons bien fort à vous et votre temps neigeux et froid et son seul avan-tage : le ski.Hasta luego

Julien Gripon, Adrien Pujol, Vincent Guérault et Foulques Jubert en direct de Mexico. Promo

2010B5Revival forever

La conquête de l’Ouest, la ruée vers l’or, les exodes... San Fran-cisco apparaît comme une ville marquée par son histoire. Cha-

que quartier regorge de souvenirs, cha-que ballade peut être synonyme d’une dé-couverte. La ville est divisée en quartiers, on peut ainsi retrouver, entre autres, le quartier gay (Castro), Chinatown, le quartier hippie (Haight Street), le quar-tier mexicain (Mission), le coin français, le coin italien ...Ville définitivement très concernée par l’écologie, San Francisco possède un des plus importants réseaux de transports en commun des Etats Unis : nombreux bus, dont la plupart fonctionnent à l’électricité (trolley), métros et équivalent du RER. Il est ainsi facile de se déplacer dans toute la ville sans avoir besoin de voiture.Du côté de l’université, le campus s’avère un peu excentré de la ville mais facile d’accès (bus, métro). Très agréable grâce à de nombreux espaces verts, il n’est pas très grand mais représente à la perfection

l’idée que l’on peut avoir d’un campus à l’américaine : boutiques de souvenirs et de vêtements à l’effigie de SFSU digne d’un Disneyland, environ une quinzaine de fast-foods de tous genres, salle de jeux d’arcades ...La vie étudiante du campus est rythmée par des événements quotidiens organi-sés par différentes associations. En tant qu’étudiants étrangers, nous devons, pour valider notre visa, participer à l’associa-tion nommée IEEC (International Edu-cation Exchange Council). Très active, elle s’occupe de réaliser des événements de différent types (soirées, sorties touristi-ques, sorties cinémas, cours linguistiques gratuits par d’autres étudiants...)Les San Franciscains adorent sortir et fai-re la fête. Il semblerait que toute excuse soit bonne pour organiser un événement regroupant des personnes de toute la ville, comme par exemple le “Pillow Fight” qui a lieu l’après midi du 14 février, consis-tant, vous l’aurez compris, à une bataille d’oreiller géante, chacun ayant pris le soin

de ramener son oreiller de combat... En ce qui concerne les bars et boites de nuit, leur accès est réservé aux plus de 21 ans, en théorie... mais un très grand nom-bre d’américains possèdent une fausse pièce d’identité sur laquelle leur date de naissance est fausse afin de les permettre d’entrer dans ces établissements dès leurs 16-18 ans. En revanche, une surprise, et de taille vous attend : tous les débits de boissons ont l’obligation de fermer à 2h. De ce fait, les soirées commencent beau-coup plus tôt qu’en Europe, vers 20h en moyenne.Enfin, la diversité culturelle, la tolérance, l’accueil chaleureux de ses habitants font de San Francisco une ville riche qui mé-rite que l’on s’y attarde. Attention tout de même à prévoir un budget assez consé-quent, les habitations, la nourriture et les sorties sont chères. Si vous aimez voya-ger, San Francisco est définitivement une option qui doit être dans vos premières priorités.

Pierre Wattre - Promo 2010B5

Un semestre au Mexique

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Jeux Jeux

Sudoku

Bélier 21 mars- 19 avrilVous ferez preuve d’une vo-lonté de fer, malgré votre sourire et vos manières fort

urbaines. Quels que soient vos objectifs, vous les atteindrez parce que vous lance-rez toutes vos forces vives dans la bataille. Et vous serez d’autant plus efficace que vous réussirez très bien à contrôler votre impulsivité, à canaliser soigneusement votre énergie.

Taureau 20 avril- 20 maiDes risques de désaccords avec des personnages impor-tants devront vous inciter à n’effectuer ce jour que les dé-

marches indispensables. Mieux vaudra éviter les rencontres qui ne pourront que dégénérer en discussions oiseuses.

Cancer 22 juin- 22 juilletVous figurerez parmi les pri-vilégiés aujourd’hui, en ce sens que l’amour pourra vous

apparaître dans tout son éclat. Après bien des déconvenues dans le domaine senti-mental, vous seriez peut-être un peu dé-sabusé ou sceptique. Ceux d’entre vous qui ne sont pas satisfaits de leur activité actuelle pourront commencer à mettre en place les conditions d’une reconversion répondant à leurs souhaits.

Lion 23 juillet- 22 aoûtCélibataire, ce sont vos amours que Jupiter va mettre à l’honneur. Sortez

de chez vous, soyez ouvert aux autres : vous aurez rendez-vous avec l’âme soeur. Si votre couple est déjà bien installé, vous pourrez lancer des projets plus sérieux encore ! Professionnellement, écartez-vous résolument des sentiers battus. Vous gagnerez à jouer la carte de l’originalité et de la créativité. Vous ne regretterez pas d’avoir agi ainsi.

Gémeaux 21 mai- 21 juinLes astres semblent favorables à tous ceux qui feront preuve de courage et d’ambition rai-sonnable dans le domaine pro-fessionnel. La réussite sera à

vous si vous savez vous orienter vers les secteurs modernes et qui prendront une importance plus grande dans l’avenir, comme par exemple l’informatique et l’industrie du loisir. Pensez donc à com-pléter sérieusement votre formation ou à vous recycler, en faisant des sacrifices aujourd’hui pour mieux réussir demain.

Balance (23 septembre- 23 octobre)Vous avez de la chance :

votre vie amoureuse continuera à bénéfi-cier de très solides protections astrales. Si vous êtes solitaire, la journée semble par-ticulièrement favorable à une rencontre importante. Vous risquez de commettre une petite faute professionnelle ce jour. Ne consacrez pas trop de temps à réparer cette erreur. Il est possible en effet, grâce à la bienveillance de Mercure, que d’un mal sorte un bien et que vous soyez invo-lontairement à l’origine d’une améliora-tion dont vous serez le bénéficiaire.

Scorpion (23 octobre- 22 novembre)Vénus, la déesse de l’amour, devient votre alliée en in-

fluençant un signe bien relié au vôtre. Célibataire, vous serez d’humeur au flirt, mais pas vraiment prêt à vous engager sérieusement. Grâce à la complicité de Vénus en bel aspect, vous bénéficierez de bonnes fortunes amoureuses. Soignez donc votre look, surtout par le biais d’une nouvelle garde-robe.

Capricorne (22 décembre- 21 janvier)Célibataire, méfiez-vous plus

que jamais de l’esclavage sensuel. Vous serez probablement attiré aujourd’hui par une personne perverse ou délicieuse-ment diabolique, et il vous sera difficile de résister à son magnétisme comme à son art consommé de l’amour. Vu cet as-pect de Mars, vous devrez être en pleine possession de vos moyens physiques et in-tellectuels. Il vous sera donc possible, côté travail, de réussir tout ce que vous entre-prendrez, à condition, bien entendu, de rester dans les limites de vos possibilités.

Verseau (21 janvier- 20 février)Vénus influencera forte-ment le secteur des amours.

Cette planète de la stabilité, de la fidélité et de l’engagement à long terme, devrait vous permettre d’approfondir vos liens conjugaux et d’en éprouver la solidité. Vous passerez des heures délicieuses en compagnie de votre conjoint ou partenai-re. Célibataire, réfléchissez bien avant de déclarer votre flamme et d’engager votre avenir amoureux. Vous aurez la tête rem-plie de projets en tous genres, plus exci-tants les uns que les autres.

Sagittaire (22 novembre- 22 décembre)Aujourd’hui, sortez, évoluez dans le grand monde : vous

devriez y rencontrer un partenaire hors pair qui vous entraînera dès les premiers instants dans un tourbillon de bonheur sentimental. Soumis à l’action de Mars, vous serez très impulsif, ce qui sera mau-vais actuellement. Prenez du recul vis-à-vis des affaires en cours ; ne prenez aucun engagement sans avoir tout bien considéré.

Vierge (23 août- 23 septembre)Les amours clandestines auront une saveur de fruit

défendu particulièrement agréable à vo-tre palais ce jour. Mais gare au scandale ! Votre vie professionnelle sera favorisée grâce au petit coup de pouce de Pluton. Votre chance sera maximum si vous oc-cupez un emploi salarié ou si vous êtes fonctionnaire ; n’ayez pas peur de récla-mer un avancement ou une augmenta-tion de salaire, car les circonstances s’y prêteront bien.

Horoscope

Poisson (20 février- 21 mars)Après une phase de sé-rieux, vous revoilà fantas-que ! Par moments, vous

êtes aux petits soins pour votre partenai-re, parfois vous le délaissez. Célibataire, vous vivrez beaucoup au rythme de vos battements de cœur. Un coup de foudre pourrait bien se produire. Votre vie pro-fessionnelle se déroulera sans anicroche, mais sans grand changement non plus.

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facile moyen

Mots fléchés

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Interview

Aujourd’hui il n’en reste qu’un ! Geoffrey Delmas, président du BDE Revival, est là pour faire un tour complet du mandat du BDE, revenir sur la création de celui-ci et commencer à faire la tournée d’adieu.

Les Revivals s’éteignent après une année (ré)animée

Bonjour Geoffrey.Bonjour (rire…).Comment s’est créée l’équipe BDE ?Nous avons débuté en mai dernier mais notre campagne a débuté après le Gala. Nous devions préparer les grands évène-ments de notre mandat. L’équipe s’est un peu formée par hasard, nous nous som-mes tous vus lors d’une réunion et comme à la sortie de la réunion le BDE était for-mé. Certaines personnes comme Stanis-las sont parties après la campagne BDE et d’autre part, Lorraine (Cadiot) nous a rejoint pendant l’été.Un vos points forts a-t-il été que vous n’étiez pas tous amis avant cette rencontre ?Tout a fait. Un gros noyau revenait de Dublin et après les autres étaient des élec-trons libres qui permettaient de toucher toutes les promos. On avait aussi des tou-ches-à-tout comme Godo et Vincent.L’ambiance entre vous a-t-elle tou-jours été au top ?Non, nous avons eu des hauts et des bas. Ceci n’a pas été facile durant les périodes de Rush pour obtenir des fournisseurs, des lieux ou d’autres soucis et au début nous n’avions pas mis d’objectifs définis pour chaque membre. Après un WE, on a remis des bases et là on s’en est sorti. Un pari réussi.Quel est votre meilleur souvenir ?Oh, je pense que notre bon souvenir commun est plutôt un souvenir global : nos fins d’événements où l’on pouvait voir le résultat et la reconnaissance des gens nous a beaucoup apporté, surtout au dé-but du mandat et on était assez content de se dire « Ouais, on a réussi notre pari ! ». Les gens venaient nous voir pour nous dire que des événements comme le WEI étaient vraiment bien fait et aussi du côté de l’administration on avait de bons re-tours. D’ailleurs on a fait des records avec le moins de personnes à la Protection Ci-vile (rires généraux).Avez-vous croiser une grosse diffi-culté ?Je pense que c’est le fait de vraiment avoir fédéré notre équipe. Il fallait aussi faire la part entre amitié et associatif car on n’al-

lait pas toujours dans le même sens par exemple avec Jacques. Après en soirée, je pense à la RDD où notre chargé d’événe-ment a eu du mal à construire la soirée. Il faut surtout avancer tous ensemble, pas qu’un membre reste en galère derrière.Quel est ton conseil pour les pro-chains ?Déjà vous aurez sûrement plus de temps avant votre campagne que nous pour l’organise. Après faites très attention aux prestataires, ils cherchent à tout prix à te vendre du rêve qui en fait se retrouve être de la merde. Faites les redescendre sur terre et demander des choses concrè-tes. Ne vous faites pas impressionner, c’est vous qui avez la pression mais serrez-vous les coudes. En soirée comment ça se passe ?Les étudiants viennent comme des clients et non pas comme des amis. Vendre du rêve.Et toi tu vends la soirée à tes amis ou à des clients ?Je vends ça à des amis. Mais je pense que certaines personnes nous voient vraiment comme des prestataires et non plus des amis en soirée. On se doit d’assurer mais nous avons bien été cadrés par le BDA en début d’année donc ça allait plutôt bien.Aujourd’hui à la fin du mandat, as-tu repéré les grands talents de ton équipe qui ont fait que le BDE a marché ?Oui, bien sûr. On a vraiment quatre per-sonnes clés dans l’équipe : Jacques, Oliv’, Mathieu et Godo. Jacques est sûrement celui qui a fait le plus de travail même si on n’y pense pas au premier abord. Oliv’ est aussi un grand atout dans notre BDE, il tenait les comptes avec beaucoup de sérieux, il nous mordait presque si on l’approchait lorsqu’il s’en occupait (rires). Mais c’était vraiment bien fait. Mathieu a vraiment été l’homme de soirée, il a été l’organisateur de soirée et il a vraiment envoyé du lourd comme par exemple avec la NIE. Godo avec ces fameux JT. Lauren été plus en retrait comme Méla-nie mais très présente côté administratif, et Lorraine permettait de donne du peps dans les filles. Pierre a apporté son expé-

Interview

rience d’ancien associatif et Julien aussi ,surtout ancien de VO et il était très bon pour le côté créatif donc pour les flyers, les affiches,… Vincent menait tout le côté multimédia est notre communication c’est donc élargi comme ça. Merci beaucoup pour cette année.Merci surtout à vous, à vous promo 2013 et à vous 4A qui ont fait que nos évène-ments ont été supers. On quitte un peu ça prématurément mais on ne peut que vous dire merci.

Sarah Grousin, promo 2013

Page 8: L'Isting numéro 8

Events Events

Remise des Diplômesdécembre 08

Événement tant attendu de notre promo 2008… Les belles robes et les plus beaux costumes sont à l’honneur, chaussures à talon

aiguille pour les demoiselles et cravates de goût pour nos gentlemen. La première partie de la soirée se passe à la mairie du 10e arrondissement de Paris. Le parrain de cette promotion, Laurent Abadie, est présent au bout de l’allée pour remettre les diplômes ainsi que Monsieur Her-bert. Chacun est convié à faire un petit discours sur cette promo et l’avenir post-Istec. À l’appel de votre nom vous vous levez, marchez droit, les filles priant de ne pas tomber sur le parquet cirée (certaines ont failli y passer) et les garçons cachant leur sourire qui laisse transparaître un : « Enfin, j’y suis arrivé ». Les diplômés sont heureux et ne demandent qu’une chose, après cette belle cérémonie, pou-voir danser sur des musiques endiablées et pouvoir savourer un peu de champa-gne dans une ambiance de folie.

Direction alors l’Opus Café, non loin de notre campus, une salle spacieuse et pleine de charme qui a été réservée pour l’occasion. La salle se constitue de deux étages qui permettent aux essoufflés ou aux discrets de se glisser au premier étage pour un peu plus de moments pri-vés. En bas, une piste de danse avec une machine pour faire du vent à la Marilyn Monroe et surtout pas mal de monde. Et hop, c’est parti en avant la musique dé-chainez-vous sur les hits du moment ! Les premières années se mêlent aux quatriè-mes et cinquièmes sans aucun problème, on danse, on chante, on boit… La fête est bien là. Vient le moment de l’annonce du gagnant de la tombola. Première place Salma (promo 2013), une première année gagnant le séjour au ski du BDE. L’am-biance est folle mais les esprits commen-cent à fatiguer, l’heure tourne et la salle se vide. C’était plus que bien mais le temps de la fête est maintenant terminé, allons dormir.

Bravo encore à la promotion 2008 et à l’organisation du BDE pour cette nouvel-le soirée réussie. Les photographies sont là pour rappeler à ceux qui ont la mémoi-re courte ou à ceux qui l’ont perdu (black out ?) les moments de cette soirée.

Caroline Dunègre et Arnaud Bontemps, promotion 2013

Dernière soirée istécienne pour cette promotion, la RDD correspond au sacre de cinq ans de dur labeur, ou pas. Notre envoyé (pas forcément spécial) nous fait le récit de cette soirée d’il y a deux mois.

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Ski

Ski ‘09 à Saint Sorlin

d’Arves

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SkiSki

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Association Association

Le BDS

Volley Féminin « Malgré nos 2 défaites, l’équipe est de plus en plus motivée et attend avec impa-tience nos prochaines rencontres ! En espérant vous voir nombreux pour soutenir les couleurs de l’ ISTEC ! » Typhanie Lindental

Football Voir www.isteciens.com

Introduction sur le BDS en général.

Rugby

Istec tennis c’est de la balle ! Et voici le grand retour d’une des disciplines majeures du BDS en Ecole de Commerce cette année a L’ISTEC : le tennis.« Après un début d’année ou la communication a été un peu laborieuse pour la for-mation d’une équipe, nous avons finalement réussi à constituer une équipe assez hé-térogène en termes de classement mais avec des joueurs unis jusque dans les heures les plus sombres de la nuit et dans les endroits les plus reculés de la proche banlieue parisienne ! »Suite une première rencontre haletante remportée par l’équipe, ils ont malheureuse-ment raté de peu la qualification, mais ils ont a quand même fêter ça dans la bonne humeur, et l’équipe reste motivé pour la suite des événements.

Nouveau à l’ISTEC : Istec Dance&CoIdéal pour se détendre, se dépenser et se faire de nou-veaux amis, Istec Dance & Co vous propose les danses de couple sur de la musique ensoleillée. De quoi vi-vre les vacances éternelles et rencontrer des gens pour s’amuser. Inscription avec ou sans partenaire.Trois styles, mais une seule motivation : l’envie de par-tager un moment de danse et de bonne humeur !Vous y apprendrez le Cha-cha-cha, le Rock, le Tango, la Valse Viennoise et la Salsa.Vous serez surpris de vos propres progrès ! Les cours donneront lieu à un spectacle de fin d’année lors du gala de l’ISTEC (facultatif ) Que vous soyez de 1e, 2e,3e,4e ou 5e année, c’est toujours le bon moment pour apprendre à maîtriser son corps, à s’exprimer grâce à lui. Si venir à deux est l’idéal, à l’impossible nul n’est tenu, alors n’hésitez plus, venez nous rendre visite, le cours d’essai est gratuit !A bientôt sur les planchers du Studio Bleu et bienve-nue aux nouveaux membres de Istec Dance & Co.

Page 12: L'Isting numéro 8

Interview

Hervé ThéaudièreHervé Théaudière, qui êtes-vous ?Question traditionnelle et pas aussi sim-ple qu’il n’y paraît. Je crois être quel-qu’un de curieux de tout, à commencer de l’autre et des autres. J’ai une bonne qualité d’écoute et je pense avoir tou-jours cultivé la simplicité dans mes rela-tions avec autrui. J’ajouterai que je me passionne facilement pour toutes sortes de projets ou d‘engagements. C’est sans doute la cause d’une vie multiple. Plus concrètement, j’ai 64 ans, je suis marié et nous avons 7 enfants (de 38 à 21ans). La vie familiale a toujours été pour nous au centre de nos préoccupations, même si nous travaillions tous les deux et qu’il a fallu composer avec nos vies profession-nelles (nous avons déménagé 12 fois).

Et votre vie professionnelle ?Pour y venir : j’ai une formation univer-sitaire, double, scientifique d’abord puis en Sciences Economiques. J’ai débuté en créant une entreprise (12 salariés), à par-tir des capitaux d’un ami. Conclusion : quitte à porter l’activité et le stress d’une petite entreprise autant que cela soit la vôtre !Virage à 90° : après mon service militai-re j’ai intégré IBM. J’y ai fait une carrière commerciale et managériale : ingénieur d’affaire, chef de département vente, chef des opérations marketing, à la fois dans le monde des PME et dans celui des grands systèmes (industrie, réseaux bancaires…). J’ai fait le choix, à partir de 1990 de bas-culer dans le monde du PC et des réseaux à intelligence répartie, comme responsa-ble de la communication puis directeur de la qualité et de l’organisation de la di-vision en charge de ce domaine.Après 25 ans, j’ai quitté IBM pour un champ d’action très différent mais que je connaissais bien par des engagements bénévoles, j’ai pris la direction d’un groupe associatif qui gérait un centre

après prépa), se veut professionnalisante. J’ajouterai que ce projet pédagogique est le vôtre : il est construit autour de vous et pour vous, vous contribuez chaque année à son évolution, il vit en fonction des pro-jets de vos générations et des attentes des entreprises et du marché de l’emploi,. Et il est développé dans votre école puisque ce sont d’anciens élèves, dont vous ferez partie, qui la gèrent.

Et  vous-même,  vous  faîtes  autre chose ? Vous avez des passions ?Oui, j’ai toujours eu des engagements associatifs en parallèle de mes activités professionnelles. Je suis actuellement vice-président de la Voix de l’Enfant et impliqué dans quelques autres associa-tions. Parmi mes passions, vous l’avez de-viné, il y a la mer, mais aussi la lecture - je lis un à deux livres par semaine : romans, essais, histoire, quelques « classiques » de temps en temps, en fait, très peu ; et comme je ne jette pas mes livres, mes bi-bliothèques débordent !

Question traditionnelle pour finir, auriez vous un conseil, une maxime pour les jeunes étudiants ?Un conseil : pour être vous-même, soyez curieux de tout, ne vous arrêtez pas aux habitudes, sortez des paradigmes, vous verrez qu’on peut établir des liens entre des domaines à priori très différents.Pour la maxime, moi qui suis attiré par l’action, j’en ai une qui m’accompagne depuis une aventure collective vécue quand j’avais votre âge : Bien faire et laisser braire.

de soin (psychothérapie institutionnelle accueillant des patients psychotiques) et des entreprises d’insertion (restaurant, vi-ticulture, élevage). Je retrouvais le monde de la PME. Ma dernière étape en date est donc l’ISTEC, à temps plein depuis sep-tembre 2000.

Comment voyez-vous l’ISTEC ?Disons que je vois l’ISTEC comme une école non traditionnelle : une formation en Bac+5 est une chance extraordinaire pour vous accompagner dans tous les do-maines, pour développer et articuler des dispositifs pédagogiques respectant votre progression et votre personnalité. Le tra-vail, vos acquis, votre évolution indivi-duelle sont répartis sur cinq années.Dans ce cadre, L’ISTEC propose une ap-proche globale des enseignements et donc du cheminement et du développement de chacun. Nous avons fait le choix de concevoir et de mettre en place des dispo-sitifs pédagogiques innovants, très orien-tés « terrain » et, le plus possible, très pro-ches ou même centrés sur l’étudiant(e). Nous savons aussi qu’il ne suffit pas, pour les intervenants, d’avoir transmis la connaissance ou le savoir faire… vous devez vous l’approprier réellement. C’est cela l’objectif pédagogique… qui débou-che, en intégrant, acquis conceptuels, mé-thodologies et savoir-faire, pensée person-nelle, sur « l’intelligence professionnelle ». Nous sommes loin du bachotage et de la note au partiel ! Et c’est en cela que cette école, tout en étant dans la moyenne des écoles de commerce à Bac+5 (y compris

Sortie

Barrio Latino Bar et restaurant au parfum de Cuba, le Barrio Latino fait partie du groupe du Bouddha Bar, ce qui donne déjà un certain standing. Le bar au rez-de-chaussée se transforme à partir de 23 heures en discothèque où chaque cocktail (bien que cher) est un délice à gor-gée.46, rue du Fbg St Antoine- 75012 PARIS

Le CharbonBistrot datant du début du XXème siècle, son bar en zinc, ses ta-bles et chaises à l’ancienne, le Charbon est un décor de cinéma et des plus bohèmes de Paris. Si vous voulez faire découvrir Paris à des étrangers et que vous êtes assez chauvins ou simplement un vrai Titi alors vous devrez faire une escale dans ce café.109, rue Oberkampf- 75011 PARIS

L’AntinéaCafé devenu le QG istécien, l’Antinéa propose des consommations à bas prix et tout ceci dans une ambiance très étudiante. Rendez-vous des istéciens, vous ne saurez pas déçus par l’ambiance. Possi-bilité de manger, restaurant avec menu peu cher. Pour plus d’infor-mations, demander à Grégoire Desrousseaux (promo 2013).26, avenue Mathurin Moreau 75019 PARIS

Le CarréSitué à Saint Augustin, ce café est dans un quartier très agréable. Entre amis ou à deux, ce café tendance surfe sur le style des am-biances modernes avec des décors simples mais classes et des bois-sons à un prix parisien mais où lorsque l’on est entré on ne regrette pas du tout. Un autre café a été ouvert rue du temple.12, place St Augustin- 75008 PARIS

Merci à toute l’équipe de L’Isting , aux ré-dacteurs, dessinateurs, maquettiste pour votre travail et si un Istécien désire intégrer nos ré-dacteurs il est la bien-venue, envoyez-nous un mail pour toute remar-que à : [email protected]

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