N'infonews Numéro 8 Novembre 2012

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N’infonews Numéro 8 Novembre 2012 Gratuit Partagez-le, mais ne le jetez pas sur la voie publique ! Plus d’articles sur ninfoblog.isicrider.com Spécial USA : AMERICA’S GOT A PRESIDENT

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N’infonewsNuméro 8

Novembre 2012Gratuit

Partagez-le, mais ne le jetez pas sur la voie publique !

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Spécial USA :

AMERICA’S

GOT A PRESIDENT

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N’infonewsNovembre 2012

Page 2 Édito : Depuis quelques jours, l’Amérique con-nait son nouveau patron pour ces quatre prochaines années. Tous les spécialistes s’accordent à dire que ce fut une lutte aussi serrée qu’acharnée entre les deux géants que sont Obama et Romney. Le résultat était incertain jusqu’au dénoue-PHQW¿QDOHWF¶HVWPDLQWHQDQWDXYDLQ-queur de guider les Américains dans cet océan périlleux que représente l’avenir.Ici, au N’infonews, il nous a semblé que ce ne serait que pure folie, que de ne pas nous donner corps & âme dans cet événement aussi marquant.C’est ainsi que nous vous présentons pour ce mois-ci, notre numéro spécial « United States of America » (avec l’accent s’il vous plait) ! Secrètement concocté dans nos laboratoires souter-rains (que même la CIA elle sait pas où c’est) durant ces vacances, nous avons essayé de vous livrer à vous chers lecteurs, notre vision de ce beau pays à la bannière étoilée. Au programme : des dossiers rétrospectifs de cette bataille électorale, des faits d’actualité, mais aussi des articles de société et des sujets culturels chers à nos amis outre-Atlan-tique. C’est aussi avec ce huitième numéro qu’entre en piste, la relève, les bizuths que dis-je les nouvelles plumes du N’infoblog ! Fraichement triés sur le vo-let, ils apportent chacun à leur manière un vent de fraicheur à notre équipe et comptent bien marquer leur passage d’une pierre blanche. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, il va falloir autant guetter le prochain numéro que vous allez guetter le Père Noël. Puisque le N’infonews changera complètement de formule ! Une nouvelle version totale-ment repensée et améliorée, avec tou-jours le même but en tête : vous divertir & vous informer de la plus belle des manières ! En attendant, plongez-vous vite dans ce numéro spécial qui sent bon le coca et l’Ouest sauvage.

Martin N & Raphaëlle S.

Brèves 6DQG\VRXIÀHVXUOHVpolémiques Alors que l’Est des États-Unis se retrousse les manches pour se reconstruire après le pas-sage de l’ouragan, une nou-YHOOHSROpPLTXHHQÀHVXUOHVréseaux sociaux. Après celle qui a conduit à l’annulation du marathon de NY, c’est cette fois les médias qui en sont la cible. La raison ? La couverture médiatique de l’ouragan qui a été selon cer-tains uniquement centrée sur les États-Unis (et surtout sur NY à coup de “live” inces-sants) Les Caraïbes ont été aussi durement touchés par Sandy, notamment Cuba et Haïti, où l’état d’urgence a été déclaré...

Disney rachète LucasFilm : WTF ?Outre ce rachat, c’est une nouvelle trilogie et un 7ème épisode (dès 2015 ?) de la saga Star Wars qui sont an-noncés. Des milliers de fans tremblent. Une belle opération pour l’empire Disney alors que Georges Lucas sombre du côté obscur pour la plupart de ses fans… Et la question qui se pose sur toutes les lèvres : Quel scénariste parviendrait à faire une suite qui tienne la route et à la hauteur des deux premières trilogies ?

Retour sur « Le porno de la ménagère”Le mois dernier, on vous parlait de Fifty Shades of Grey de E. L. James, vendu à des millions d’exemplaires dans le monde. Il a débarqué en France, il y a quelques semaines et la cri-tique est lourde. Ce best-seller a émoustillé de nombreus-es ménagères de moins de cinquante ans et a fait exploser les ventes des sex-shops aux Etats-Unis! Pour le moment, la France reste assez réticente : un style médiocre, des répé-WLWLRQV j Q¶HQ SOXV ¿QLU XQHintrigue qui n’en est pas une…

C’est beau de rêver L’homme est un conquérant, un explorateur. Lorsqu’il rencontre une limite, il fera tout pour la contourner. C’était peut-être vrai il y a longtemps, au temps des grandes explorations maritimes, terrestres, spatiales... Aujourd’hui, cela semble GLI¿FLOHSRXUXQKRPPHGHGpFRXYULUXQHQRX-velle terre, une nouvelle planète. D’autant plus s’il est seul (oui Christophe Colomb il a peut être traverser l’océan Atlantique pour déconner, mais c’est aussi parce que la reine lui a demandé) ! Et pourtant !L’exemple récent de l’expérience Stratos par Red Bull l’a prouvé (oui vous savez le mec qui a sauté de 39 km d’altitude pour prouver que la boisson énergisante ça donne pas que des ailes...) : les frontières naturelles de notre monde ne sont pas qu’à la portée des états. N’importe quel investis-seur fortuné peut même dépasser ces états pour des expériences auxquelles l’on n’aurait jamais pensé. Et dans la logique où le nombre de mil-liardaires sur notre planète ne fait qu’augmenter, leurs projets de plus en plus fous et de plus en plus sophistiqués vont également suivre. L’exemple de l’espace est le plus frappant. Le tourisme spatial (au sens commercial) anime les débats depuis des années (surtout aux USA avec la présence de la NASA), mais il sera bientôt une réalité. Une société du nom de Orbital Tech-nologies a même décidé de lancer dès 2016 son propre hôtel spatial (sobrement nommé L’Hotel du Paradis). Même s’il faudra débourser 689 000 € au total pour un séjour de cinq jours, le rêve n’a jamais été autant à portée de main !

Il ne faut pas non plus oublier le précurseur du tourisme dans l’espace : Richard Branson. Le milliardaire et propriétaire de Virgin (et donc de sa branche spatiale Virgin Galactic) a d’ores et déjà réussi cet été à lancer des satellites avec son programme LauncherOne. Cet exploit traduit tou-jours le souhait de Branson de devenir le premier entrepreneur à proposer un voyage dans l’espace, et cela dès 2016. Bien sûr il n’y a pas que l’espace, un autre cas in-téressant est celui de Peter Thiel, un entrepreneur américain de 43 ans. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais c’est le fondateur du site de paiement en ligne PayPal et aussi un des principaux action-naires de Facebook. Le nouveau rêve de ce mil-OLDUGDLUHHVWGHFUpHUGHVYLOOHVÀRWWDQWHVWRWDOH-ment indépendantes, et qui auraient une société totalement libertaire (je ne vais pas vous assom-mer de termes et de théories économiques, mais en gros les cités de Monsieur Thiel n’auraient pas de protection sociale, pas de salaire minimum, etc. en gros un bon « Marche ou crève »). Globalement, ces cités seraient des sortes de « boite de pétri ÀRWWDQWHDXODUJHGHVHDX[LQWHUQDWLRQDOHVªdDserait selon l’entrepreneur la seule alternative de créer de nouvelles sociétés (les terres étant toutes occupés). Le projet est déjà en marche et un test pourrait être effectué l’année prochaine au large de San Francisco.Il est vrai qu’à force de polluer les terres, l’alternative de continuer notre expansion sur mer et au-delà de l’espace est peut être la seule solu-tion... mince c’est peut être pas si c’est beau de rêver en fait. Martin N

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Page 3 Here comes Honey Boo Boo

Here comes Honey Boo Boo est LA nouvelle télé-réalité améri-caine à succès. Alana Thomspon, 6 ans, accro au concours de mini-miss, en est la star... Elle a été « révélée » dans l’émission Toddlers and Tiaras, qui met en scène les familles lors des concours de mini miss, pour sa personnalité : un mélange de culot, de vulgarité (gros mots et danse outrancière) et d’exhibition. Et pour être comme elle le répète si bien « une reine de beauté ». Bien entendu, la famille est tout aussi fantas-tique : la mère « Mama June » a des techniques d’éducation remarquables, allant du Red Bull DXFRFNWDLOSRXUPRWLYHUVD¿OOHDYDQWXQFRQ-cours, et des conseils judicieux comme « Pé-tez, ça fait maigrir ». Les surnoms sont à la hauteur des membres de la famille, le papa, « Sugar Bear » est le seul à avoir un peu honte et à ne pas participer activement au divertisse-ment ambiant, alors que « Pumpkin », « Chub-EHWWªHW©&KLFNDGHHªOHVV°XUVV¶DI¿FKHQWavec un plaisir évident.

Le hic, c’est leur fort accent du sud (une partie de l’émission est carrément sous-titrée en anglais) : les Thompson donnent une image caricaturale des « redneck », les habitants du sud des États Unis, qui n’ont pas envie d’être associés à cette famille et à leur mode de vie.

Here comes Honey Boo Boo connaît un énorme succès, pas seulement parce que la famille est as-sez grossière et excentrique pour être marrante, mais aussi parce qu’elle crée chez le téléspecta-teur un sentiment de supériorité (sa famille a de grandes chances d’apparaître plus saine que les Thompsons). D’autres sont attendris par cette famille modeste et authentique, et par cette petite ¿OOHGpWHUPLQpH VXU)DFHERRN LOV VRQWà l’aimer...). Pour les curieux, l’épisode 1 est dis-ponible sur Dailymotion, et vaut le détour.

Sarah U.

« While I have just one voice, I want to make sure that is loud and clear »Depuis 2008 et particulièrement depuis l’annonce de l’opposant de Barack Obama pour la course à la présidentielle 2012, Judy Coffman a décidé de s’engager pour la campagne du candidat démocrate en Caroline du Nord. Son action ne se résume pas à défendre son candidat au cours de la campagne. Le jour des élections, Judy sillonnera la ville pour aider les personnes à se déplacer jusqu’aux bureaux de vote.Soutenir Barack Obama est bien sûr une partie majeure pour laquelle lutte Judy Coffman. Cependant, ce n’est pas la seule val-eur qu’elle défend. Pour elle, il est aussi très important d’inciter les gens à aller voter ! « Peu importe le résultat, j’ai foi en la démocratie. »Son engagement politique a débuté alors que ses enfants étaient petits. Pour elle, il fallait leur montrer l’exemple. Et quand l’un GHVHV¿OVO¶DDFFRPSDJQpHUpFHPPHQWSRXUIDLUHGXSRUWHjSRUWHGDQVOHEXWGHFRQYDLQFUHGHVpOHFWHXUVHQFRUHLQGpFLVOD¿HUWpl’a envahie. Bien que les sondages laissent à penser que Mitt Romney rem-portera l’Etat de la Caroline du Nord, Judy continue de militer pour le candidat qu’elle soutient : « Nous n’avons qu’une seule voix. Et je veux proclamer la mienne haut et fort. »Jusqu’au jour de l’annonce des résultats, Judy continuera de se battre pour diffuser et défendre les idées du candidat pour qui elle votera.

Merci à Judy Coffman pour ses réponses.

Olivia H.

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Page 4 Pourquoi faire con!ance au peuple Amish pour sauver l’Amérique ? Les Amish sont une communauté d’Amérique

du Nord ayant tout simplement décidé de ne

pas suivre le même rythme que la société

dans laquelle ils évoluent. Suivant des pré-

ceptes religieux avec une rigueur extrême,

ils parviennent à faire prospérer leur peup-

lade sans faire appel aux apports techniques,

et technologiques du continent sur lequel ils

vivent. Leur population double tous les vingt

ans en moyenne, et s’étale sur plusieurs états,

notamment l’Ohio la Pennsylvanie, voire

jusqu’au Canada. Certains décident de quali-

¿HU FHV FRPPXQDXWpV GH©SHXSODGHV UHWDU-dées », mais oublient qu’on leur doit notam-

ment l’invention de la pince à linge !

Gouvernés par la main de Dieu (qui va choi-

sir les élus, à la tête de chaque communauté),

ils s’écartent de toute autorité politique, et par

conséquent, ne votent pas. Suivant un mode

de vie basé sur le patriarcat, considérant le

monde extérieur comme une menace pour

l’équilibre de leur groupe, ils préservent les

ressources naturelles et ne font que rarement

DSSHO DX V\VWqPH GLW ©PRGHUQH ª5pFHP-

ment, un cas d’agression (plusieurs hommes

et femmes ont décidé de s’introduire chez

d’autres Amish pour leur couper la barbe et

les cheveux, symbole de la virilité chez le

chef de famille), a poussé à faire appel aux

autorités locales, soit le shérif, pour que la

justice sauve la paix, que la peur menaçait.

Seul à l’âge de 16 ans, les jeunes hommes

ont le droit de partir à l’aventure et d’aller

faire des soupes de langues avec les non-

Amish, fumer un gros joint, puis revenir

mettre son chapeau et pleurer dans les bras

de maman. Contrairement à ce que l’on

pourrait penser, la plupart ne souhaitent pas

prolonger le voyage, et demandent à être

© EDSWLVpV ª SRXU j VRQ WRXU DYRLU TXLQ]Henfants et une jolie roulotte. Ces commu-

nautés ne dérangent pas leurs voisins. Elles

refusent simplement de se mélanger à ceux

qui ne vivent pas comme eux, et ne pensent

pas avoir quoi que ce soit à apprendre du

PRQGHPRGHUQH&RQFUqWHPHQW5RPQH\RX2EDPDHX[OHV$PLVKV¶HQIRXWDLHQW/D¿Qdu monde ils n’y croient pas non plus, notam-

ment parce qu’ils subviennent à leurs besoins

de manière naturelle. Moi ce n’est pas chez

Chuck Norris que j’irai dormir le 21 décem-

bre, mais pour me suivre, ne vous rasez plus.

Iris A.

Highway to fat/HV $PpULFDLQV RX DPHUORFNV YRLUH FRXVLQV GHV SHU¿GHV DOEL-ons sont, et c’est un fait avéré, de grands consommateurs de fast

IRRG 1RQ" 5DSSHOH] YRXV HQ OH GRFXPHQWDLUH Super Size Me dans lequel on suit un homme qui se rend tous les jours au

McDo en prenant une portion Super Size (l’équivalent de deux

maxi best of chez nous), tous les jours pendant 6 mois. Le résul-

tat est comment dire… colossal. Ainsi on vous propose les 3 fast

foods qui feront de vous des gros personnages (euphémisme).

On commence par McDo, le plus connu de nous tous. Avec la diversité

de ses menus et la qualité de ses produits. Il permet une augmentation

du poids progressive, qui mène à un taux de cholestérol inquiétant.

À petite dose c’est bien et c’est bon, 7 fois par semaine, appelez déjà

votre médecin. Notons que c’est le fast food préféré des Américains.

Chez nous il essaiera de vous attirer plusieurs fois par semaine avec

ses wraps, cheeseburger, et autre CBO. Ne vous méprenez pas, le Big

Mac n’est pas votre ami.

3UREDELOLWpG¶REpVLWp SDUFHTXH¿QDOHPHQWRQ\YD VXUWRXWpour le McFlurry KitKat ball caramel.

Passons à Burger King, le deuxième du classement américain. Peu

ou plus présent en France depuis belle lurette, il cartonne aux States.

&¶HVW OH URL GX EXUJHU HW KRQQrWHPHQW LO VXI¿W GH YRLU XQH SKRWRdes burgers proposés pour que vous ayez envie de manger toute la

gamme. Mais ne craquez pas, car derrière ce cheddar fondant et ce

bacon fraîchement sorti de la friture, il y a un tiers des adolescents et

enfants américains obèses.

3UREDELOLWpG¶REpVLWp SDUFHTXHOHVEXUJHUVVRQWYDFKHPHQWbien pris en photo.

Ensuite, on a Taco Bell, le fast food fourbe. Celui qui derrière ses

airs de cuisine du monde, vous gave bien plus qu’on ne le fait avec

un canard. Les américains ont craqué pour cette enseigne tellement

mexicaine, qui sent bon les légumes du soleil, et le fromage, et l’huile

de friture et qui lentement mais surement vous bouchera les artères.

Alors retenez c’est parce qu’il y a de la salade et des tomates que ce

burrito doit être mangé. Merci.

3UREDELOLWpG¶REpVLWpSDUFHTXHGqVTX¶RQQRXVVRUWGHODFXL-sine sud-américaine on craque direct.

Voici les fast foods préférés des Américains, donc pour fêter

OD YLFWRLUH G¶2EDPD RX FHOOH GH 5RPQH\ 5HQGH]YRXV GDQVl’un de ces points de vente les plus proches. Bon appétit.

Yoan N.

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Page 5 Dress like a president

Dernièrement, on a vu Barack Obama et Mitt Romney (ne pas con-fondre avec le footeux Wayne Rooney) s’affronter pour être le nou-veau président américain.Néanmoins, être président des États-Unis ne demande pas seulement de bien gouverner. Le président est un personnage médiatique, il doit être un pro de l’image alors cela demande aussi d’avoir un certain sens du style. Il faut préciser que cela n’est pas forcément un exercice facile pour tout le monde. Forcément, on ne peut pas les juger seulement à la couleur de leurs cravates ou bien à leurs costumes. Alors, il faut creuser un peu plus loin pour découvrir le style de cha-cun de ces anciens adversaires.

Du côté de Romney, ses choix vestimentaires sont salués par le mag-azine Time. C’est un amateur de costume italien, il se dirait même qu’il choisirait parfois les tenues de sa femme. On a vu Madame Romney aborder des tenues du créateur Oscar de la Renta. Mais bon, espérons que certaines de ses tenues ne soient pas choisies par Monsieur Romney. Je n’en dirais pas plus à ce sujet, je vous laisse découvrir par vous même.Finalement, on pourrait presque croire que Monsieur Mormon est assez fort en ce qui concerne le milieu de la mode. FAUX. Certaines photos laissent croire que l’ancien candidat, en dehors de ses cos-tumes, n’est pas très à l’aise avec le vêtement.Lors d’un de ses meetings, il a voulu s’habiller un peu comme “Mon-sieur tout le monde”. Il a donc choisi de mettre un jean, sauf que le jean en question a suscité de nombreuses moqueries. J’ai souhaité en savoir un peu plus là dessus. En effet, c’est un jean qui ne met absolu-ment pas le candidat républicain en valeur, tout simplement informe et mal coupé. Pour continuer dans le mauvais goût, sur un autre meet-ing il a retenté cette expérience. Encore une fois un échec, en plus d’être un jean sans coupe, le challenger portait un jean patte d’eph ou ÀDUHGDQVOHODQJDJHGHVPRGHX[0DLVHQ$PpULTXHLOVSUpIqUHQWOXLdonner le nom de « mom jean ».Peut-être qu’il souhaitait revenir dans sa jeunesse ou bien qu’il tentait seulement d’introduire une nouvelle mode chez les hommes. En attendant, j’ai envie de dire à Mitt, essaye encore. J’avais oublié une petite information primordiale, c’est qu’il n’hésite pas à associer ses jeans avec une petite polaire. Néanmoins, il se rattrape un peu en période d’hiver, en sortant un PDQWHDXTXL OHPHWHQ¿QHQYDOHXU VDFKDQWTX¶LODXQHFDUUXUHDV-sez importante, où il associe à cela une jolie écharpe bleue qui se marie généralement très bien avec ses cravates.Le candidat républicain est aussi un sportif, ou plutôt un sportif dans l’âme. Je n’ai mal-heureusement pas trouvé des photos de lui en tenue de sport. Mais il a trouvé un petit acces-soire chic pour le côté sportwear de sa tenue : le mouchoir aux couleurs des Celtics. Je sou-lignerai donc cet effort de Mitt Romney.

Maintenant, partons du côté des démocrates. On ne présentera plus son candidat. Comme son ancien concurrent, Barack Obama manie lui aussi l’art du costume en adoptant des belles pièces de qualités. Facile, j’ai envie de dire surtout avec une Madame Obama qui a un fort goût pour la mode.Lui aussi a voulu se la jouer, « monsieur tout le monde ». On a pu voir, l’actuel président dans une tenue « très classe ». Encore un adepte du « mom jean » ou du jean tout simplement informe si vous préférez. Je l’excuse à moitié sachant que c’était lors d’un match de base-ball. Mais la prochaine fois on espère que son épouse, lui contactera un look un peu plus classe.Du côté démocrate, la veste en polaire est encore de mise. Marc Ja-cobs si tu m’entends, pense à rajouter des polaires dans ta prochaine collection. Heureusement qu’il opte en accessoire pour une pinte de Guinness. C’est certain, Obama aime les valeurs sures. Pour rattraper ses fautes de gout, on l’a récemment vu jouer au base-ball abordant des derbies bicolores. Qui lui donne un petit air preppy. C’est donc un bon point pour le partie des démocrates. Pour la petite anecdote, il faut savoir que la papesse de la mode, Anna Wintour est une grande fervente de Barack. C’est d’ailleurs sa TXDWULqPHVXSSRUWULFHODSOXVLQÀXHQWH(QSOXVGHFHODLOUHoRLWOHsoutien de plusieurs grands créateurs américains tel que Jason Wu. C’est donc, 22 créateurs qui ont lancé une collection en sa faveur, à retrouver rapidement sur le site Runwaytowin.com.

En attendant, après une forte impatience des résultats... Obama est le grand vainqueur dans ce match mode. Entre le soutien des plus grands de la sphère fashion et les touches tendances qu’il intègre au VHLQGHVDJDUGHUREH2QOHUHWURXYHSUHVTXHjXQQLYHDXFRQ¿UPpdans le monde de la mode. Tandis que Romney est encore dans le rang novice. Il en reste encore qu’à la maitrise du costume et de la FUDYDWH2QDFRQ¿DQFHHQWRL0LWW(WRXLOD*XLQQHVVoDFKDQJHXQhomme.Pour ceux qui seraient prêts à donner quelques notions de style (gra-tuitement) à Monsieur conservateur, il existe un jeu sur internet où LOHVWSRVVLEOHG¶KDELOOHUO¶DQFLHQFDQGLGDWUpSXEOLFDLQ¬YRVVRXULV$X ¿QDO OH VW\OH IDLWLO YUDLPHQW OH SUpVL-dent ? Allez, rendez-vous dans quatre ans.

Mélodie D.

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Page 6 Come back sur la campagneÇa y est, après des mois, voire des années de combats politiques, la campagne américaine s’est bel et bien achevée le mardi 6 novembre 2012 and the winner is… Nous ne le savons malheureusement pas encore lors de la rédaction de cet article mais nous proposons d’y revenir dessus, car il s’agit quand même de l’élément d’actualité le plus marquant du mois de novembre ! Flash-back…

WANTED :

Barack Obama

Parti : DémocrateAge : 51 ansSituation familiale : marié à Mi-FKHOOH 2EDPD 'HX[ ¿OOHV 0DOLDAnn et NatashaParticularités : 5ème Président gau-cher des Etats-Unis d’Amérique et 1er Président noirHobbies : basket-ballBref parcours politique : il com-mence sa carrière politique au Sénat de l’Illinois, puis après trois man-dats devient Sénateur américain avant d’être élu, face à Hillary Clin-ton, candidat à la présidentielle pour le parti démocrate. En 2008, il devient Président des Etats-Unis.

Mitt Romney

Parti : RépublicainAge : 65 ansSituation familiale : marié à Ann Davies. Cinq enfantsParticularités : son grand-père était mormon, son père était mormon, lui, ses enfants et ses petits-enfants sont mormons.Hobbies : la religion et le capi-talismeBref parcours politique : il déb-ute vraiment comme acteur de la vie politique en devenant gou-verneur du Massachussetts. Il se

présentera aux primaires républicaines en 2008 mais il se fait battre par John McCain. En 2012, il est élu pour représenter le Parti Répub-licain à la présidentielle. L’avis de trois américains sur la campagne (rétrospective pré-élections) Richard Bradley, rédacteur en chef du magazine new-yorkais « Worth » nous livre son sentiment et ses pronostics sur la cam-pagne :

« C’est trop serré pour pronostiquer sur qui va gagner. Mais si je devais parier, je parierais sur Obama. Un des aspects majeurs de cette campagne reste le taux de participation qui a un impact important sur les résultats. Les Conservateurs n’aiment pas Mitt Romney mais ils détestent Obama par-dessus tout alors que les supporters d’Obama sont beaucoup moins enthousiastes par rapport à 2008, donc le sus-pense reste entier et la course semble se resserrer ».

David Weil, écrivain new-yorkais, nous fait part de sa vision de l’Amérique actuelle et nous donne son opinion sur les deux candi-dats :« Actuellement, les Etats-Unis sont pris au piège entre le rêve améri-FDLQHWODUpDOLWpDPpULFDLQH/HUrYHGRQQHGHVRSSRUWXQLWpVHW¿QLWtoujours par récompenser le dur labeur. La réalité rappelle combien le système n’est pas juste, que ceux qui sont nés privilégiés tendent toute leur vie à le rester et que les autres, les millions d’autres sont consumés par la machinerie capitaliste. Pour moi, notre pays est en chute libre. Les choses sont en train d’empirer, du fait notamment que le système soit conçu en faveur du petit pourcentage de la popu-lation qui est la plus aisée. Une fois encore, le Parti Républicain essaie de distraire les électeurs en les éloignant de la dure réalité, en les bassinant avec un discours religieux, moral et en mettant en avant le rêve américain qui commence doucement à être perçu tel qu’il est vraiment soit comme « L’American Pipe Dream », un souhait irréalisable. Ceci est un mensonge qui permet de garder les classes populaires silencieuses en leur inculquant la chose suivante « ne tax-ons pas les riches, parce qu’à votre tour, un jour, vous pourriez en devenir un ». Un argument complètement ridicule mais qui quelque part a eu un incroyable succès ! »

Les candidats selon David : « Romney est un parfait représentant du Parti Républicain. Il est trompeur, opportuniste et hypocrite, et tout cela constitue ses prin-cipaux atouts, qui l’ont plutôt servi jusqu’à présent. Il sait que s’il ment assez fermement et pendant assez longtemps, une bonne partie GHVpOHFWHXUVLQGpFLVYRQW¿QLUSDUOHFURLUH,OHVWOHSDUIDLWFDQGLGDWManichéen en somme.A l’opposé, Obama ressemble plus à un être humain. Malheureuse-ment, c’est aussi un politicien. Il a fait des bonnes choses ces quatre dernières années. Plus que Bush n’en a fait en huit ans. Et en plus de cela, il a dû franchir plusieurs obstacles. En effet, aucun autre prési-dent n’a dû autant se battre et dépenser autant d’énergie pour prouver qu’il avait le droit de gouverner (en publiant son acte de naissance). A-t-il déçu ceux qui pensaient qu’il pourrait changer ce pays? Oui, bien évidemment. Je ne suis pas d’accord avec Obama sur tout. Je pense notamment TX¶LO Q¶D SDV WUqV ELHQ JpUp OD FULVH ¿QDQFLqUH (Q HIIHW MH SHQVHqu’un bon nombre de « Wall Streeters » devraient être en prison à l’heure qu’il est. Nous devrions remettre en place le Glass-Steagall Act (crée en 1933 puis abrogé par la suite dans les années 1970) qui instaure une régulation du système bancaire et qui éviterait que tout cela se reproduise. Des erreurs sont faites, et personne ne s’en porte responsable, donc rien ne change… Peut-être devrions-nous rentrer dans un processus révolutionnaire, comme cela a été le cas dans pas le passé notamment en France, en Russie ou dans les colonies améri-caines, pour réellement faire changer les choses. Mais cela n’arrivera pas aujourd’hui, ni même demain. »

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Page 7 1¶LQIR(Q¿QQRXVDYRQVWURXYpLQWpUHVVDQWGHVDYRLUFRPPHQW+HQ-U\pWXGLDQWFDOLIRUQLHQHQPRELOLWpSRXUXQDQj%RUGHDX[YLYDLWFHWWHFDPSDJQH(VWFHTXHPrPHRXWUH$WODQWLTXHLOVHVHQWFRQFHUQpSDUFHWWHFDPSDJQH"

« Je me sens effectivement très concerné par cette campagne puisque quel que soit le candidat élu, ça aura des conséquences sur mon ave-nir et celui des autres citoyens américains – particulièrement les électeurs étudiants, séniors, les électeurs de couleur, les femmes ou encore ceux qui viennent de milieux sociaux économiques plus dé-favorisés.

1¶LQIR(WTXHSHQVHVWXGHODIDoRQGRQWOHVPpGLDVIUDQoDLVWUDLWHQWOHVpOHFWLRQVDPpULFDLQHV"

« J’ai été très surpris de constater à quel point les médias français étaient informés sur la politique américaine. Dans un sens ça m’a IDLWUpÀpFKLUDXIDLWTXHFRPSDUDWLYHPHQWOHVPpGLDVDPpULFDLQVQHs’occupent pas autant de l’actualité internationale. »

Les débats7URLVGpEDWVVHVRQWpFKHORQQpVDYDQW OH MRXU-$FHPDWFKFLRS-posant les deux candidats Obama et Romney le score semble clair : F¶HVW%DUDFN2EDPDTXL O¶HPSRUWH DYHF URXQGV j$SUqVGHX[affrontements plutôt serrés, le dernier d’entre eux a mis Mitt Rom-ney K.O notamment en ce qui concerne les prises de positions sur la politique étrangère.

L’article de la campagneL’article de la campagne pour moi ça a été ce-lui de Touré dans le Time du 8 octobre 2012 : 7KHPDJLFDO1HJURIDOOVWR(DUWKEXWYLFWRU\IRU2EDPDQRZZRXOGVLJQLI\PRUHUDFLDOSURJUHVVWKDQLWGLGLQ“Le Super Héro noir redescend sur terre. Mais une victoire pour 2EDPDVLJQL¿HUDLWSOXVGHSURJUqVVXUODTXHVWLRQUDFLDOHDXMRXUG¶KXLqu’elle ne l’avait fait en 2008.”

L’auteur de cet article nous démontre brillamment que lorsqu’Obama a été élu président des Etats-Unis en 2008, c’était en tant qu’une sorte de noir aux supers pouvoirs. Il était un noir qui sortait de l’ordinaire, SUHVTXHSDVXQ©YUDLªQRLU,OUHSUpVHQWDLWFHVXUKRPPHTXLDOODLWVRUWLUOHVDPpULFDLQVGHODFULVHHWUpVRXGUHWRXVOHXUVSUREOqPHV$XFRQWUDLUHDXMRXUG¶KXL OHVpOHFWHXUVFRQQDLVVHQWVHV IDLEOHVVHVHW OHUHFRQQDLVVHQWGRQFHQWDQWTX¶KRPPHIDLOOLEOHHWTXLVHWURXYHrWUHQRLU6DFRXOHXUGHSHDXHVWDXMRXUG¶KXLVHFRQGDLUHHWUHSUpVHQWHOHFDGHWGHVVRXFLVGHODPDMRULWpGHVDPpULFDLQV©1¶LPSRUWHTXLYRWHU-DLWSRXUXQVXSHUKpUR>«@0DLVpOLUHXQKRPPHQRLUIDLOOLEOHTXLne peut rien promettre d’autre que de l’espoir, de l’intelligence, de la VXHXUHWGHO¶H[SpULHQFHoDoDVHUDSSURFKHGHO¶pJDOLWpª/¶pOHFWLRQGH O¶KRPPH2EDPDHWSDVFHOOHGXQRLU2EDPD VHUDLWXQHSUHXYHUpHOOHGHO¶DYDQFpHDXWRXUGHODTXHVWLRQUDFLDOH(WFRPPH7RXUpMHconclurai en disant simplement que : « L’égalité c’est de ne pas avoir jrWUHGHX[IRLVPHLOOHXUSRXUJDJQHUª

Quelques tweets de la campagne

.LWFKHQ$LGjSURSRVGHOD*UDQG0qUHGX3UpVLGHQW2EDPDGpFpGpHMRXUVDYDQWVRQpOHFWLRQ©0rPHODJUDQGPqUHG¶2EDPDVDYDLWTXHoDDOODLWrWUHPDXYDLVª/DGLUHFWLRQV¶HVWHQVXLWHH[FXVpHSODWHPHQWpour ce tweet et l’employé qui en était l’auteur s’est fait renvoyer./HMRXUGXGHX[LqPHGpEDWGHODFDPSDJQH%DUDFN2EDPD©,O\DDQVDXMRXUG¶KXLM¶pSRXVDLVO¶DPRXUGHPDYLHHWPDPHLOOHXUHDPLH%RQDQQLYHUVDLUHGHPDULDJH0LFKHOOH±ERªHWODUpSRQVHELHQVU©-R\HX[$QQLYHUVDLUH%DUDFN0HUFLG¶rWUHXQFRQMRLQWHWXQSqUHLQFUR\DEOHMRXUDSUqVMRXU-HW¶DLPH±PRª

L’actrice Eva Longoria qui a retweeté le tweet suivant : « Je ne sais SDVFRPPHQWXQHIHPPHXQ$PpULFDLQLVVXG¶XQHPLQRULWpSHXWYRW-HUSRXU5RPQH\,OIDXWrWUHVWXSLGHSRXUYRWHUSRXUXQWHOFRQUDF-iste/misogyne ». Elle l’a ensuite supprimé et s’est excusée auprès de tous après que cette publication en ait fait réagir plus d’un :« J’utilise 7ZLWWHUFRPPHXQHSODWHIRUPHRXYHUWHj WRXV OHV$PpULFDLQVHWjleurs opinions. Désolée si des gens ont été blessés par ce retweet. Il ne s’agit évidemment ni de mes mots ni de mon point de vue person-QHO-HUHVSHFWHWRXVOHV$PpULFDLQVª

Mitt Romney a quant à lui laissé s’exprimer ses équipes de cam-pagnes sur son compte Twitter n’y publiant pas de message person-QHO1RXVDYRQVFHSHQGDQWUHWHQXFHOXLFLRFWREUH©&¶HVWXQHélection autour de celui qui pourra promettre aux classes moyennes XQIXWXUHUD\RQQDQWHWSURVSqUHª1RXVQRWHURQVpJDOHPHQWTXHODPDMRULWp GHV WZHHWV GX FDQGLGDWV UpSXEOLFDLQ VH WHUPLQDLHQW SDU OHKDVWDJ &DQW$IIRUG0RUH VRLW HQ IUDQoDLV1RXV QH SRXYRQV QRXVSHUPHWWUHTXDWUHDQQpHVGHSOXV

$UWLFOHV,QWHUYLHZVHWWUDGXFWLRQVGH-XVWLQH'/DXUD.&HGRVVLHUDpWpUpDOLVpDYDQWOHVUpVXOWDWVGXVFUXWLQ

Page 8: N'infonews Numéro 8 Novembre 2012

N’infonewsNovembre 2012

Page 8 GAY USA !

En 1969, les émeutes de Stonewall à New York lançaient le début du mouvement des doits civiques pour les homo-sexuels aux États-Unis et partout dans le monde. Depuis les choses ont bien changé. Ou presque. Car même si la cause des homosexuels est maintenant connue de tous, un écart persiste encore entre les droits accordés aux hété-ros et ceux accordés aux gays, bi et lesbiennes. Le plus actuel des droits étant celui au mariage, six états — sur cinquante seulement, rappelons-le – l’ont légalisé aux États Unis ; les états du Massachusetts (pionnier en 2004), Con-necticut (2008), Vermont et Iowa (2009), New Hampshire (2010), New York (2011), et Washington D.C. Cependant, même si l’obtention de ces droits qui semblent fondamen-taux est lente, la société américaine semble de plus en plus accepter l’existence de la communauté homosexuelle. Les séries (comme Will& Grace, diffusée entre 1998 et 2006 VXU1%&RXSOXVUpFHPPHQW*OHHOHV¿OPV+DUYH\0LONen 2008, Tout va bien, the kids are all right en 2010 ou encore le très célèbre Secret de Brokeback Mountain en 2005) ont permis une chose qui fait plus que tout avancer une cause : la proximité. Dans le Courrier International du PDL&OHYH-RQHVOHGLWELHQ©/HVJHQVRQW¿QLpar comprendre que nous existions. Ils travaillaient avec nous, ils nous connaissaient, des membres de leur famille pWDLHQWJD\V&HODDGpP\VWL¿pODTXHVWLRQHWLOVRQWSOXVGH

mal à nous haïr à distance ». Les célébrités elles aussi ont favorisé la visibilité de la communauté homosexuelle: El-len DeGeneres, présentatrice du talk-show“Ellen DeGeneres Show”, a fait son coming out en 1997 tandis qu’Elton John et David Furnish se mari-DLHQW HQRX$PEHU+HDUG V¶DI¿FKDLW HQ0DO-heureusement les discriminations et l’homophobie sont des problématiques on ne peut plus actuelles. Dans le Maryland, le Maine et l’État de Washington, la lég-islation sera soumise à référendum lors des élections de novembre. Espérons que le sort lui soit favorable...

Agathe R.

Ci-dessus, Harvey Milk, politicien et militant gay pour la cause homosexuelle dans les années 70/80.

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N’infonewsNovembre 2012

Page 9 Les dessous de VegasSous les casinos et les grattes-ciels s’est construite une société par-allèle. Une cité faite de galeries abandonnées, d’anciennes stations de métro accueillants les déchus du système ; accros à la drogue et totalement oubliés de l’humanité. Matthew O’Brien (journaliste et écrivain américain), aidé de Danny Mollohan (photographe améri-cain), s’est plongé dans les entrailles de la ville du jeu, vivant au sein de parieurs ruinés de Las Vegas. Il sillonne inlassablement les 8000 km d’égouts de cette ville construite sur de faux semblants, in-terroge les âmes abandonnées de ces hommes invisibles qui ont fait le choix d’une vie sous terre.Deux années d’expérience dans la pénombre des souterrains de Ve-gas, pour un livre qui a fait l’objet de documentaires et de report-ages (TF1, Canal +, Arte) et est également devenu un best-seller aux USA et en Europe (Espagne, Italie). Voilà comment O’Brien résume Beneath the neon : « Las Vegas est un cirque de politiciens véreux, G¶RUJDQLVDWLRQVPD¿HXVHV HWGH WRXULVWHV HQVRUFHOpV /XPLqUHvive, cascades de haute volée, clowns souriants. Le Fremont Street Experience, c’est le off du Strip, un recueil tape à l’oeil de diver-tissements de second ordre. Et entrer dans ses égouts, c’est sortir du chapiteau aller là où les lumières s’affadissent et où les dures réalités de la vie reprennent le dessus, hors de la vue de ceux qui se réjouis-sent encore du spectacle. C’est un no man’s land traversé de voies ferrées et d’échangeurs autoroutiers où le rêve américain rampe dans un trou noir pour y crever. »L’aventure commence en 2002, après avoir lu l’histoire d’un meurtri-er caché dans ces tunnels, Matthew O’Brien décide de partir explorer les sous-sols de Vegas ; découvrir ce qu’avait vécu cet homme. Ce monde caché dévoile alors des centaines de personnes qui y vivent ; certains dorment sur un tapis de carton, d’autres ont un lit « king-size » à même le sol agrémenté d’un cadre et d’une tête de lit. Les gens vont et viennent, comme si ces galeries étaient un quartier de la ville à part entière. « J’ai rencontré une mère qui rendait visite à VRQ¿OV7\URQHGDQVOHVWXQQHOV(OOHpWDLWYHQXHj/DV9HJDVSRXU

UHQGUHYLVLWHjVRQ¿OVHWHOOHVDYDLWTX¶LOYLYDLWGDQV OHVpJRXWVªexplique dans son livre O’Brien.La ville est un pôle d’attraction pour les sans-abris : le climat est chaud, les hivers sont doux, et reste l’illusion de pouvoir gagner le MDFNSRW0DLVDX¿QDOEHDXFRXSGHSHUVRQQHVVHGpSODFHQWSRXUOHWUDYDLOHW¿QLVVHQWGDQVODUXH%HQHDWKWKHQHRQQRXVSORQJHGDQVles failles du rêve américain, on est fasciné par ce récit qui lève le voile sur une partie de la ville négligée par les autorités. « Les ac-cros au crack s’assaillaient mutuellement dans les rues. Des bandits armés semaient la terreur dans les bars, les casinos et les épiceries. Les gangs se faisaient la peau dans les centres commerciaux, juste en face de chez Gap. Si de tels crimes étaient perpétrés en plein jour à Las Vegas, de quelles atrocités épouvantables pouvaient être témoins les entrailles de la ville ? » (extrait).Pour la petite anecdote, le livre est disponible à Vegas, curieusement il est publié en tant que « Holiday Travel Guide » (Guide de voyage pour les vacances).

Marie B.

LE TRISTE MENSONGE DES CANDIDATS SUR LEUR PLAYLISTAprès un combat acharné, dont 3 débats ponctués par des ondula-tions dans les intentions de vote, revenons sur une méthode un peu spéciale utilisée pour attirer un électorat : poster sa playlist en af-¿FKDQWVHVWLWUHVIDYRULVEn s’y attardant seulement quelques secondes, on peut remarquer que nous n’avons aucunement l’impression de découvrir des goûts per-sonnels, mais au contraire, de partager la technique d’un parti poli-tique. Il y’a eu par exemple une augmentation importante pour Rom-ney dans tous les sondages concernant le vote féminin –d’environ 16% en deux semaines–, et l’on remarque une composition impor-tante de chansons d’amour dans sa playlist. Alors, Romney le roman-tique et ses « classeurs de femmes », ou une attention particulière de la part de son équipe pour rattraper un retard important sur un terrain où Obama régnait en maître ? Du côté de celui- ci, sa playlist se veut beaucoup plus généraliste, et c’est une ouverture auprès des jeunes qui a été tentée en la présence de quelques artistes récents comme

Arcade Fire, Florence + The Machine.Même sur une publication qui n’a pourtant peu d’importance aux yeux des électeurs, les politiques se sentent obligés de cibler un élec-torat. Laissez-moi être votre porte-parole et dire que cela ne peut IDLUHTXHGLPLQXHUODFRQ¿DQFHTXHO¶RQDHQYHUVFHV+RPPHVTXLmentent sur leur propre personnalité, jusque dans leurs goûts musi-caux.Allez, sur ce, allons rêver en écoutant les playlists de Sarkozy et Hollande ! Romain C.

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N’infonewsNovembre 2012

Page 10 « Serial series » Septembre-octobre : synonyme de rentrée scolaire, l’étudiant rede-

scend brutalement de son petit nuage estival pour replonger dans la

WRUSHXUVRSRUL¿TXHGHVFRXUV(WOj%,0/HVVpULHV86IRQWOHXUUHWRXU(WDYHFHOOHVOHVpSLVRGHVLQpGLWVTXHQRXVDWWHQGRQVDYHFLPSDWLHQFHGHSXLVOD¿QGHODVDLVRQSUpFp-GHQWHF¶HVWjGLUHGHSXLV OHGpEXWGH O¶pWp/HV SURGXFWHXUV GH VpULHV O¶RQW ELHQ FRP-

SULVHQpWpLOQ¶HVWSDVWUqVIXWpGHGLIIXVHUune saison inédite, nous sommes bien trop

RFFXSpVjIDLUHODIrWHHWjQRXVUHPHWWUHGHODFXLWHGHODYHLOOHSRXUTXHQRWUHDWWHQWLRQsoit entièrement concentrée sur une nouvelle

LQWULJXH $ORUV TXH OD UHQWUpH VFRODLUH HVWXQH SpULRGH IDEXOHXVH 7RXV OHV SUpWH[WHVGHYLHQQHQWERQVSRXUpFKDSSHUjODURXWLQHXQLYHUVLWDLUHHWTXRLGHPLHX[TX¶XQHVpULHSRXUVHGLYHUWLU"(WSXLVVR\RQVKRQQrWHVTXDQG RQ FRPPHQFH j UHJDUGHU XQH VpULHon ne peut plus s’en passer, on la regarde

MXVTX¶DXERXWHWTXDQG ODVDLVRQHVW¿QLHRQ HQUDJH FDU LO IDXGUD DWWHQGUH WRXW O¶pWpSRXU FRQQDLWUH OD VXLWH /HV VpULHV VRQW XQpeu comme une drogue, on en devient très

YLWHDGGLFWConcernant cette rentrée 2012, les producteurs américains nous ont

JkWpV HQ HIIHW QRXV SRXYRQV SUpSDUHU QRVPRXFKRLUV FDU QRXVallons tous pleurer devant la 6ème et ultime saison de Gossip Girl

**SRXUOHVLQWLPHV(KRXLF¶HVWOD¿QGHVDYHQWXUHVGH6HUHQDHWGHWRXWHVDFOLTXHVDXURQVQRXVTXLHVWUpHOOHPHQW*RVVLS*LUO"5HQGH]YRXVDXqPHpSLVRGHTXLPDUTXHUDOD¿QGHFHWWHVpULH,OHQYDGHPrPHSRXU3ULYDWH3UDFWLFHTXLDGpPDUUpVDqPHHW

GHUQLqUHVDLVRQGDQVXQHDWPRVSKqUHWUqVVRPEUH1¶RXEOLRQVSDV*UH\¶V$QDWRP\ DYHF XQ GpEXW GH VDLVRQ DVVH] WULVWH FRPPHVRXYHQWGHSXLVSOXVLHXUVVDLVRQVXQHLPSUHVVLRQGHGpMjYXSHXWrWUH" 'DQV OH VW\OH WXHXU SV\FKRSDWKH JODXTXH PDLV VH[\ MHQRPPH'H[WHUTXLUHSUHQGDYHFXQGpEXWGHVDLVRQKDOHWDQWHW

SURPHWWHXU8QHVDLVRQWUqVDWWHQGXHTXLdébute avec une trame habituelle pour How

,PHW\RXUPRWKHU WDQGLVTXH3UHWW\/LWWOH/LDUV TXL D IDLW XQH SDXVH GH GHX[ PRLVGDQVODGLIIXVLRQGHODVDLVRQDUHSULVOHRFWREUHVXU OHVFKDSHDX[GHURXHVDYHFXQ qPH pSLVRGH VSpFLDO +DOORZHHQ &L-WRQVDXVVL1&,6TXLHQWDPHVDVDLVRQGHIDoRQWUqVPRXYHPHQWpHHW9DPSLUH'LDULHVavec une saison 4 synonyme de changement

SRXU(OHQDRQHVSqUHMXVWHTXHOHFKDQJH-ment aura lieu aussi au sein du triangle

DPRXUHX[ (OHQD ± 6WHIDQ 'DPRQ TXL DXQ VpULHX[ SUREOqPH GH © JQDQJDQWLVH ª)LQLVVRQV SDU OD IDPLOOH OD SOXV GpOLUDQWHGHVeWDWV8QLVOHV6LPSVRQTXLUHPSLOHQWSRXUXQHqPHVDLVRQCertes, beaucoup de séries reprennent avec

une nouvelle saison, mais énormément de

©EpEpVVpULHVª WUqVSURPHWWHXUVYRLHQW OHMRXUFRPPH5HYROXWLRQ0LVWUHVVHVRX(OHPHQWDU\%LHQ VU FH UDSLGH OLVWLQJ HVW ORLQ G¶rWUH H[KDXVWLI LO QHUHSUpVHQWH TX¶XQH LQ¿PH SDUWLH GH FHW RFpDQ GH VpULHV,O \ HQ D WHOOHPHQW G¶DXWUHV j GpFRXYULU RX j UHGpFRXYULU $ORUV7286$9263267(6

2FpDQH6

Chewbacca, la reconversion de trop ?!$QDOJHGGRQ%DQDQHPpFDQLTXH'D9LQFL*RGHRX&RXSGHIRXWUHj1RWLQJ+LOODXWDQWGHFKHIVG¶°XYUHSRUQRJUDSKLTXHVV¶LQVSLUDQWJURVVLqUHPHQWGXqPHDUW0DLVGHSXLVTXHOTXHVWHPSV¿QLOHVVRVLHVGHVRVLHVGHVYUDLVDFWHXUVHWOHVMHX[GHPRWVVDODFHVHQJXLVHGHWLWUHO¶LQGXVWULHGX;HQYRLHODVDXFH%DWPDQ6SLGHUPDQOHV$YHQJHUVHWPrPHODSHUOHGH*HRUJHV/XFDV6WDU:DUVSDVVHGXFWpREVFXUGXFLQpPD/HVERvWHVGHSURGXFWLRQHWOHVUpDOLVDWHXUVDVVXPHQWGpVRUPDLVOHV¿OPVTX¶LOVFRSLHQWTXLWWHjFHTXHODGLIIpUHQFHQHVRLWSOXVVLpYLGHQWH(WF¶HVWELHQODIRUFHGHFHVQRXYHOOHVSDURGLHVOHUpDO-LVPH6WDU:DUV;;;D3RUQ3DURG\SURGXLWSDU9LYLGHWUpDOLVpSDU$[HO%UDXQHVWjFHMRXUOH¿OPOHSOXVDERXWLSDJHVGHVFpQDULRXQHWUHQWDLQHG¶DFWHXUVD\DQWDXPRLQVXQHUpSOLTXHHWGHVHIIHWVVSpFLDX[GLJQHVGHVSOXVJUDQGVVWXGLRVKROO\ZRRGLHQV&¶HVWG¶DLOOHXUVXQGHVSOXVLPSRUWDQWVEXGJHWVSRXUXQ©¿OPGHFXOªHWHQYR\DQWOHWUDYDLOVXUOHUpDOLVPHGHVGpFRUVHWGHVFRV-WXPHVRQVDLWSRXUTXRL0DLVDORUVTXHVRQWFHV¿OPV"'HVLPSOHGpOLUHGHULFKLVVLPHVSURGXFWHXUVIDQVGH6FLHQFH)LFWLRQ"8QPR\HQGHOXWWHUFRQWUHOHVSDQQHVGHVFpQDULRVGDQVXQPLOLHXRSUHVTXHWRXWDpWp¿OPp"'¶DSUqVOHUpDOLVDWHXUOHEXWHVWGDYDQWDJHGHUpSRQGUHjODGHPDQGHGXSXEOLF³1RXVQRXVVRPPHVDPXVpVHQLQWpJUDQW

GHVVFqQHVGHVH[HTXHOHVIDQVDYDLHQWLPDJLQpHVGHSXLVGHVDQ-

QpHVªDMRXWDQWPrPHDXVXMHWGXUpDOLVPH³1RXVDYRQVWUDYDLOOpDYHFPLQXWLHD¿QTXHOHVDPDWHXUVGHFLQpPDSRXUDGXOWHVHWOHVIDQVGHODVDJDVRLHQWLPSUHVVLRQQpVª&¶HVWVU6¶LOSHXWrWUHJODXTXHG¶LPDJLQHUGHVVFqQHVGHFRwWGDQVOHV¿OPVGH6)DX[eWDWV8QLVFHODQHVHPEOHSDVGpUDQJHUeWDQWGRQQpOHVSURMHWVjYHQLU+XON:RQGHU:RPDQ&DSWDLQ$PHULFDOHSRUQRSDURGLTXHDGHERQVMRXUVGHYDQWOXL0DLVVLFHV¿OPVSHX-

vent amuser certains, au vu des

proportions de budget et de ressem-

EODQFHTXHSUHQQHQWFHVGHUQLHUVRQSHXWDYRLUTXHOTXHVGRXWHVVXUla saine cohabitation entre Holly-

ZRRGHWOD9DOOpHGH6DQ)HUQDQGRVXUQRPPpH©3RUQ9DOOH\ª(QWRXWFDV&KHZEDFFDULVTXHEHOet bien de relancer la mode de la

WRXIIHSXELHQQH

4XHQWLQ'

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N’infonewsNovembre 2012

Page 11

Agenda ( Les événements surlignés sont ceux pour lesquels les adhérents de l’Isic Rider peu-ǀĞŶƚŽďƚĞŶŝƌĚĞƐƚĂƌŝĨƐƉƌĠĨĠƌĞŶƟĞůƐĞŶƐĞrendant en F104 )

15/11 - 30/11&ĞƐƟǀĂůEŽǀĂƌƚϵĞĠĚŝƟŽŶ/ŶǀĞŶ-ƟŽŶĚĞŶŽƵǀĞĂƵdžůĂŶŐĂŐĞƐ ΛWdE ϭϱϭϭͲϮϰϭϭΛdE>ĂƐƐŽŵŵŽŝƌ ŵŝƐĞĞŶƐĐğŶĞĚĞDavid Czesienski (12€)

ƉĂƌƟƌĚƵϭϱϭϭΛWZĠŽƵǀĞƌƚƵƌĞϯĞdžƉŽƐŝƟŽŶƐ;ϮϱΦͿ:ŽŶĂƚŚĂŶŝŶĞƚDŝĐŚĂĞů<ƌĞďďĞƌ ^ĠďĂƐƟĞŶWůƵŽƚΘ&ĂďŝĞŶsĂůůŽƐ

15/11 >ĂƵƌĞŶƚ>DZнzLa Gooyatsh ΛůŚŝĐŚŽϮϭŚ;ϱΦͿ

17/11 The XXΛ>ĂDĞĚŽƋƵŝŶĞͲ20h30 (30€)

ϮϬϭϭ^&s/E ΛZŽĐŬ^ĐŚŽŽůĂƌďĞLJ 21h00 (24€)

22/11 April Shower ΛůŚŝĐŚŽͲϮϭŚ;ϰΦͿ

22/11Visite du CAPC à 16h30 (gratuit)

24/11 ZEhd^DZ @Theatre Femina - 20h (35€)

27/11 Emily Loizeau @Rocher de Palmer - 20h30 (5€)

28/11Visite du TNBA (gratuit)

^ƵƌƵŶŵĂůĞŶƚĞŶĚƵ

02/11 – La balade de Waika le pe-ƟƚŝŶĚŝĞŶŽƵůĞǀŽLJĂŐĞŝŶŝƟĂƟƋƵĞde deux jeunes Indiens à l’âge de ů ĂĚŽůĞƐĐĞŶĐĞ @Théâtre comédie Gallien

17/12>ĞĂĨĠĚĞƐƉğƌĞƐƵŶĞƐ-pace de discussion et de rencon-ƚƌĞƉŽƵƌƚŽƵƐůĞƐƉĂƉĂƐƐĠƉĂƌĠƐWĂƌĐĞƋƵ ăƉůƵƐŝĞƵƌƐŽŶĞƐƚŵŽŝŶƐƐĞƵůΛDĂŝƐŽŶĚĞƋƵĂƌƟĞƌhŶŝŽŶ^ĂŝŶƚƌƵŶŽ

18/11 DWŽŬŽƌĂĞŶĐŽŶĐĞƌƚ>ĠǀĠŶĞŵĞŶƚĚƵŵŽŝƐ ΛWĂƟŶŽŝƌĞDĠƌŝĂĚĞĐŬϭϴŚ;ϯϵΦͿ

NOUS YORK :L’American Dream , après “Tout ce qui brille”Une bande de potes, une ville de rêve, un pays où tout semble

possible.

Gabrielle et Samia ont quitté deux ans au-

paravant leur vie dans la banlieue parisi-

enne pour tenter l’aventure américaine,

un renouveau dans leur vie, une forme

d’excitation qu’elles ont envie de décou-

vrir. À Paris, leurs amis et familles n’en re-

viennent pas. Pour eux elles sont de réelles

stars. Mais à y regarder de plus près, la vie

est loin de briller, même de l’autre côté de

l’Atlantique. Samia fait le larbin pour Si-

enna Miller, cédant à tous ses caprices de

star, et Gabrielle travaille dans une maison

de retraite. C’est lorsque leurs trois amis

d’enfance débarquent dans la Grosse Pom-

me qu’ils vont comprendre réellement le

monde dans lequel elles vivent. Oui, mais

voilà ce n’est pas non plus un drame dont

il s’agit, mais plutôt d’une vraie bande de

potes qui doit dealer avec les soucis du

quotidien, mais qui prend quand même son

pied, parce que c’est New York, c’est “La classe”, comme ils le

GLVHQWjSOXVLHXUVUHSULVHVGDQVOH¿OP/DERQQHDPELDQFHHVWGHmise, les acteurs sont complices et on le ressent à travers l’écran.

Alors si l’Amérique d’Obama ne fait plus tout à fait rêver, cela

n’empêche pas de bien rigoler et de passer un agréable moment.

³8Q ¿OP OpJHU HW GUOH DYHF XQH EDQGHG¶DPLV GRQW RQ SUHQG SODLVLU j VXLYUH OHVDYHQWXUHV8QERQPRPHQWjSDVVHUPLHX[TXH FH j TXRL MH P¶DWWHQGDLV´ Laura K.

³'H O¶KXPRXU GHV VXUSULVHV HW XQH GRVHG¶pPRWLRQVTXLIRQWGHFH¿OPXQDJUpDEOHPRPHQWjSDVVHU3XLVHQERQXVODSUpVHQFHGH O¶DUULqUHSHWLWH¿OOH G¶+HPLQJZD\ HWGH 6LHQQD0LOOHU %UHI XQH pTXDWLRQ TXLPDUFKH´Mélodie D.

³$JUpDEOHPRPHQW GX ULUH GX ULUH1HZ<RUN1HZ<RUNLOQ¶HQIDXWSDVEHDXFRXSSOXVSRXUHQIDLUHXQHUHFHWWHTXLPDUFKH´Justine D.

³8QH FRPpGLH OpJqUH HW GUOH DYHFOD SUpVHQFH GH 0DGDPH +D]DQ 0DUWKH 9LOODORQJD XQH PDPLH H[WUDRUGLQDLUH TXL FKDQWH GX 'LDP¶V HW QRXVIDLW ULUH DX[ pFODWV´ Raphaëlle S.

Justine D.

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N’infonewsNovembre 2012

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Rédacteurs en ChefRaphaëlle Sochon &

Martin Nolibé

RédactionAgathe Rossignol Iris Ardouin Justine DucosLaura Khassouf Marie-Alice Papon Marie BallonMélodie Descoubes Océane SimonOlivia Hadjadj Quentin Delage Romain CabirolSarah UlrichYoan Nsemi

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La recette du mois :Parce que l’hiver est bientôt là et qu’on a envie que d’une seule chose : hiberner sous sa couette, inviter des copains à hiberner avec QRXVSRXUVHUpFKDXIIHUUHJDUGHUGHV¿OPVFDOpGDQVVRQFDQDS¶HWELHQpYLGHPPHQWVHUHPSOLUODSDQVH/H1¶LQIRQHZVDGRQFSHQVpj YRXV HW j YRV UpVHUYHV TX¶LO HVW QpFHVVDLUH GH IDLUH D¿Q GH WH-QLUOHFKRFGHODGXUHVDLVRQ&HPRLVFLGDQVFHQXPpURVSpFLDO(WDWV8QLV QRXV SURSRVRQV GRQF XQH UHFHWWH QHZ\RUNDLVH SRXUO¶RFFDVLRQ$ORUVjYRVIRXUQHDX[HWERQQHGpJXVWDWLRQ/HV5LFH.ULVSLHVFRRNLHV3UpSDUDWLRQPLQXWHV±&XLVVRQPLQXWHVIngrédients :JGHEHXUUHJGHVXFUHVDFKHWGHVXFUHYDQLOOp°XI

JGHIDULQHòVDFKHWGHOHYXUHFKLPLTXHJGHFpUpDOHV5LFH.ULVSLHV80g de pépites de chocolatSel 3UpFKDXIIH]OHIRXUj&WKHUPRVWDWDans un saladier, fouettez le beurre avec le sucre et le sucre vanillé SXLVDMRXWH]O¶°XI,QFRUSRUH] OD IDULQH PpODQJpH j OD OHYXUH HW XQH SLQFpH GH VHO$MRXWH] OHVFpUpDOHVHW OHVSpSLWHVGHFKRFRODW0pODQJH]ELHQ OHWRXWjODPDLQFaçonnez des boules de pâte et déposez-les sur une plaque de cui-VVRQ UHFRXYHUWHGHSDSLHU VXOIXULVp(VSDFHVOHVELHQFDU LOVYRQWV¶pWDOHUjODFXLVVRQ0HWWH]DXIRXUSRXUjPLQXWHV/DLVVH] UHIURLGLU WRWDOHPHQW DYDQW GH OHV UHWLUHU GHOD SODTXH &RQVHUYH]OHV GDQV XQH ERvWH PpWDOOLTXH -XVWLQH'

Photo du mois :

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