Liberte du 13.06.2013.pdf

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6331 JEUDI 13 JUIN 2013 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290 LIBERTE LE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER Publicité Une opération de com, des couacs et des questions “La rééducation après un AVC dure de trois à six mois” L’ANP répond à Mechati : “Nous n’interviendrons pas.” APS Un véhicule prend feu dans le tunnel de Bouzegza P.28 IL A PROVOQUÉ UNE PANIQUE CHEZ LES ROUTIERS P.2/3 Bouteflika réapparaît LA TÉLÉVISION A DIFFUSÉ HIER DES IMAGES DU PRÉSIDENT EN COMPAGNIE DE SELLAL ET GAÏD SALAH AF La LFP dévoile le calendrier de la Ligue 1 avec la JSS P.23 ALORS QUE LE CALENDRIER DE LA LIGUE 2 SERA CONNU LE 18 JUIN

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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6331 JEUDI 13 JUIN 2013 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

Publicité

● Une opération de com, des couacs et des questions ● “La rééducation après un AVCdure de trois à six mois” ● L’ANP répond à Mechati : “Nous n’interviendrons pas.”

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S

Un véhiculeprend feu dansle tunnel deBouzegzaP.28

IL A PROVOQUÉ UNE PANIQUE CHEZ LES ROUTIERS

P.2/3

Bouteflikaréapparaît

LA TÉLÉVISION A DIFFUSÉ HIER DES IMAGES DU PRÉSIDENT EN COMPAGNIE DE SELLAL ET GAÏD SALAH

AF

La LFP dévoilele calendrier dela Ligue 1 avecla JSS P.23

ALORS QUE LE CALENDRIER DE LALIGUE 2 SERA CONNU LE 18 JUIN

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Jeudi 13 juin 2013

2LIBERTE

L’actualité en question

Robe de chambre noire,assis sur un fauteuil,éprouvé par la maladie.Des images montéespour montrer juste cequ’il faut : c’est-à-dire un

Président en possession de ses capacitésmotrices et mentales, buvant du café,mangeant des gâteaux, qui écoute sesprincipaux collaborateurs et qui leur donne des instructions. La ren-contre s’est déroulée mardi, au sein del’institution des Invalides à Paris, où leprésident Bouteflika poursuit sa ré-éducation.Il aura fallu une journée pour faire lemontage de ces images prises parl’équipe qui le suivait depuis son ac-cession au pouvoir. Des images où lesrares plans serrés montrent un Prési-dent affaibli, portant les séquelles de lamaladie. Le reste des plans sont largeset montrent le Président de loin, jus-te pour montrer que ses bras, notam-ment droit, fonctionnaient normale-ment, qu’il pouvait boire, manger,parler et entendre. Cette mine de ma-lade, faut-il le rappeler, n’est pas unenouveauté, puisque le président Bou-teflika l’affiche depuis sa premièrehospitalisation au Val-de-Grâce en2005. Mais c’est la première fois qu’onse contentera de le montrer en robe dechambre, assis. On n’entendra pas unseul mot de sa bouche, encore moinsson habituel sourire. Des images, voilàce que réclamait tout le monde depuisl’hospitalisation, le 27 avril dernier, du

président Bouteflika. L’idée d’envoyerune équipe de télévision avait été évo-quée au lendemain de cette hospitali-sation et les rumeurs qui n’ont pas tar-dé à la suivre. Mais l’entourage du Pré-sident avait refusé à l’époque, arguantqu’il n’était pas question de montrer lechef de l’État en pyjama. On le voit enrobe de chambre, cette fois-ci, dans un

grand salon, orné de porcelaine, tan-tôt échangeant des mots avec le chefd’état-major, tantôt écoutant le rapportdu Premier ministre.Des images muettes, que le commu-niqué officiel a enrichi avec quelquesprécisions sur la teneur des discussionsqui ont duré quelque deux heures etqui ont tourné autour de la situation

politique du pays et des instructionsdonnées par le chef de l’État, en prio-rité, la finalisation de la loi de fi-nances complémentaire, le program-me spécial Ramadhan et la nécessité definaliser tous les projets de loi en vuede les présenter au prochain Conseildes ministres. Des images, certesmuettes, mais qui constituent des ré-

ponses suffisantes à toutes les ru-meurs ayant circulé au sujet de l’état desanté du président Bouteflika. Qu’est-ce qui a changé pour que, subitement,l’entourage du Président décide decommuniquer à outrance, de publierson bilan de santé et d’accepter qu’onle filme ? Ce n’est pas seulement les ru-meurs qui le donnaient paralysé, voi-re mort, qui ont fait sortir l’entouragedu Président de son mutisme, mais cer-tainement les appels, de plus en plus ré-currents, émanant d’Alger, et qui de-mandent l’application de l’article 88 dela Constitution. Même le ministère dela Défense est sorti de sa réserve pourrappeler ses missions constitution-nelles, en réponse à l’appel lancé parl’un des rares survivants du groupe des22, Ali Mechati, en vue de destituer leprésident de la République.C’est, donc, pour empêcher “l’empê-chement” que l’entourage du Prési-dent a décidé d’organiser la riposte. Car,même s’il est quasiment acquis que leprésident Bouteflika ne pourra pas bri-guer un quatrième mandat, sa suc-cession, en revanche, n’est toujours pastranchée et c’est là que se situe, à pré-sent, tout le problème. L’entourage duPrésident voudrait peser dans la suc-cession. Pas question que le Prési-dent sorte par la petite porte et pasquestion que sa succession ressembleà une remise en cause des 14 ans derègne de Bouteflika, ou une chasse auxsorcières.

AZZEDDINE BENSOUIAH

Bouteflika serait-il bientôt de re-tour en Algérie ? Si rien ne filtrepour l’heure sur une date préci-

se, il reste que la présidence de la Ré-publique le suggère amplement puis-qu’elle annonce la perspective de la te-nue d’un Conseil des ministres, que de-vrait donc présider Bouteflika. Dans uncommuniqué rendu public hier etévoquant la rencontre la veille du chefde l’État avec le Premier ministre, Ab-delmalek Sellal, et le général de corpsd’armée, Gaïd Salah, la présidence dela République note qu’“au cours de cet-te audience, le Premier ministre a pré-senté au chef de l'État un rapport ex-haustif sur la situation générale dupays et sur les activités du gouverne-

ment”. Il a, par ailleurs, exposé “l'étatd'avancement du programme de déve-loppement national initié par le prési-dent de la République”, selon le texte.D’après le communiqué, le chef de l'É-tat a mis en exergue “la nécessité desuivre de près la réalisation des projetsen cours”. Il a chargé, à cette occasion,le Premier ministre de “veiller à la bon-ne prise en charge des préoccupations ducitoyen, notamment en cette période depréparatifs du mois sacré du Ramadhanet de la saison estivale”. Autres ins-tructions données à Sellal : finalisationdu projet de la loi de finances com-plémentaire 2013, ainsi que l'ensembledes autres projets de loi, examinéspar le gouvernement afin qu'ils soient

prêts pour leur adoption au prochainConseil des ministres, conclut le com-muniqué de la présidence de la Répu-blique. La Présidence ne précise pas la date dela tenue de ce Conseil des ministres,mais en y faisant référence, elle laisseentendre que le Président reprendra sesactivités et présidera le Conseil des mi-nistres, comme le veut la loi. Reste, ce-pendant, une incertitude : combien du-rera la période de “soins pour une ré-adaptation fonctionnelle” à laquelle estsoumis le chef de l’État ? Les photosdiffusées hier par la Télévision algé-rienne montraient un Président affai-bli, au geste lent.

KARIM KEBIR

LA PRÉSIDENCE SUGGÈRE LA TENUE PROCHAINED’UN CONSEIL DES MINISTRES

Bouteflika, retour imminent ?L’ANP RÉPOND À MOHAMED MECHATI

“Nous n’interviendrons pas”■ L'Armée nationale populaire (ANP) est une institution nationalerépublicaine aux missions clairement définies par la Constitution, arappelé hier le ministère de la Défense nationale (MDN) dans uncommuniqué. “Le MDN rappelle que l'ANP est une institution nationalerépublicaine aux missions clairement définies par la Constitution où il estformellement déterminé le rôle de consolidation et de développement dupotentiel de défense de la nation et qui s’organisent autour d'une Arméenationale populaire totalement investie dans sa mission permanente desauvegarde de l'indépendance et de défense de la souveraineté nationale”,a souligné la même source.Cette précision intervient à la suite de la publication, le 11 juin 2013, parun quotidien national d'un article intitulé : “Mechati appelle l'Armée àagir vite” dans lequel il est fait allusion à un appel qui serait lancé par lemoudjahid Mohamed Mechati à l'endroit des responsables de lahiérarchie militaire. “Dans cette optique, il y a lieu de préciser quel'Armée nationale populaire demeure pleinement dévouée à assumer sa noble mission dans le respect rigoureux de la Constitution et des textes de loi régissant le fonctionnement des institutions de l'État algériensous la conduite de M. le président de la République, chef suprême desForces armées, ministre de la Défense nationale”, a ajouté le communiquédu MDN.

APS

Gaïd Salah, Abdelaziz Bouteflika et Abdelmalek Sellal, avant-hier, à l’Institution des Invalides, en France.

AP

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LE PROFESSEUR MOHAMED ARESKI, SPÉCIALISTE EN NEUROLOGIE VASCULAIREET CHEF DE SERVICE NEUROLOGIE AU CHU BLIDA

“La rééducation après un accident vasculairecérébral dure de trois à six mois”

Pour ce spécialiste de la neurologie vascu-laire, la récupération est possible par uneréadaptation fonctionnelle moderne, pour

peu que l’accident vasculaire soit mineur ou mo-déré. Le professeur Areski, également présidentde la Société algérienne de neurologie et de neu-rophysiologie clinique (Sannc) a abordé, dans l’en-tretien qu’il nous a accordé, la pathologie vas-culaire dans son ensemble, car comme il a tenuà le préciser, il n’a pas eu l’occasion de voir le pré-sident de la République et donc de connaître, parlui-même, le problème de santé dont il a été vic-time et qui serait, selon le communiqué officielde la Présidence, un accident ischémique tran-sitoire. Notre interlocuteur a spécifié, néan-

moins, que l’Algérie enregistre annuellement 40 000 nouveaux cas d’accidents vasculaires. “Ilssont d’origine hémorragique chez 20% des patientset ischémique pour 80%. Je reçois, dans mon ser-vice, un millier de cas d’accidents ischémiques cé-rébraux par an”, a-t-il indiqué. Le professeur Areski a expliqué alors que l’acci-dent ischémique cérébral est en réalité un in-farctus cérébral qui entraîne un déficit moteur.Si les lésions se localisent du côté dominant, ellesprovoquent aussi une aphasie (soit troubles dulangage). “Quand le patient se présente 3 heuresau plus après la survenue de l’accident cérébral, onpratique la thrombolyse intraveineuse. Il récupè-re immédiatement toutes les fonctions cérébrales.

Il se trouve que la thrombolyse intraveineuse n’estpratiquée qu’au CHU de Blida, et j’en suis fier”, adéveloppé le professeur Areski avant de pour-suivre : “Si le diagnostic est établi après les troisheures, des lésions s’installent. Il faut alors faire dela réadaptation fonctionnelle.”Pendant cette période de post-traitement, lemalade est soumis à des séances de neuroréha-bilitation, qui lui permettent de récupérer pro-gressivement les fonctions cérébrales perdues lorsde l’accident, dont la motricité. “La récupérationdépend de la taille de l’infarctus cérébral. S’il estmineur ou modéré, le pronostic est bon”, a affir-mé le président de la Sannc. Il a ajouté que lestechniques de la rééducation moderne font des

miracles. “La récupération est assurément meilleu-re avec des appareillages sophistiqués, de la robo-tique et de l’électronique. En Algérie, nous n’avonsmalheureusement pas ces moyens partout. Nousne pratiquons que la rééducation classique tradi-tionnelle. Je vous avoue que des appareillages mo-dernes existent au CHU de Sidi Bel-Abbès. C’estce qu’on appelle des lokomat”, a-t-il soutenu.Pour les victimes des infarctus cérébraux, la du-rée de la rééducation fonctionnelle s’étale sur plu-sieurs semaines. “La réadaptation fonctionnelledoit durer, au minimum 90 jours et peut s’étendreà six mois”, a assuré notre interlocuteur.

SOUHILA H.

LA TÉLÉVISION A DIFFUSÉ HIER DES IMAGES DU PRÉSIDENT EN COMPAGNIE DE SELLAL ET GAÏD SALAH

Bouteflika réapparaîtIl aura fallu une journée pour faire le montage de ces images prises par l’équipe

qui le suivait depuis son accession au pouvoir. Des images où les rares plans serrésmontrent un Président affaibli, portant les séquelles de la maladie.

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Abdelmalek Sellal etGaïd Salah reçus auxInvalides par le prési-dent Bouteflika. Cetterencontre parisiennede trois responsables

de hautes institutions algériennes poseplus de questions qu’elle n’apporte deréponses aux interrogations qui foi-sonnent depuis le 27 avril dernier,date de l’hospitalisation du chef de l’É-tat à l’hôpital militaire français duVal-de-Grâce.M. Sellal et M. Gaïd Salah ne sont cer-tainement pas partis à Paris pourrendre visite à un malade, AbdelazizBouteflika en l’occurrence, comme leferaient des gens ordinaires qui,moyennant visas, billets d’avion etquelques euros en poche, se rendraientdans la capitale française pour y voirun proche, un ami ou un collègue hos-pitalisé. C’est bien le Premier ministrealgérien et le chef d’état-major del’ANP qui ont fait le déplacement,dans un avion de la Présidence, pourrencontrer le chef de l’État algérien en“convalescence”. Et, si l’on se réfère à ladéclaration faite par Abdelmalek Sel-lal à l’APS, à sa sortie des Invalides, etaux images diffusées hier par l’ENTV,c’est plutôt une véritable réunion de tra-vail, agrémentée de café et de petitsfours, qui a regroupé les trois respon-sables. Un communiqué de la prési-dence de la République, rendu publichier en fin d’après-midi, parlait toutsimplement d’une “audience” accordéesimultanément par Bouteflika au Pre-mier ministre et au chef d’état-major.Une première. Mais Bouteflika avait-il besoin d’une telle séance juste pourdonner des “directives” ? Assurément,le but de cette triangulaire uniquedans les annales était ailleurs.Pour sûr, il y avait d’abord le besoin demontrer la “preuve” de l’“évolution po-sitive” de la santé du chef de l’État et,donc, celle de l’“inopportunité” de la

mise en branle des procédures prévuespar l’article 88 de la Constitution.Mais l’opération visait manifestementun autre objectif : celui de suggérer àl’opinion nationale et internationale quele dossier de la santé du chef de l’Étatn’est pas (ou n’est plus) un secret de fa-mille et qu’il n’est pas (ou n’est plus) gérépar le cercle étroit du clan présidentieldont le pivot n’est autre que Saïd Bou-teflika, mais (désormais) par les insti-tutions de l’État. Et que, par consé-quent, l’Algérie n’est pas cette “répu-blique bananière” où le frère du Prési-dent jouit, de par ce lien de parenté, de

tous les pouvoirs, y compris celui demettre en veilleuse les institutions,les lois et la Constitution. Pendant 45jours, en effet, aucun officiel n’avait purendre visite au président de la Répu-blique et seuls les membres de sa fa-mille étaient autorisés à le voir pendantque le Premier ministre et l’ensembledes membres de son gouvernementétaient, à l’instar d’autres responsables,contraints de répercuter les thèsesrassurantes du clan, quitte à se mon-trer “obséquieux”. Une situation quicommençait à devenir intenable, à telpoint que le Premier ministre avait finipar montrer des signes d’irritation.Comme pour faire d’une pierre deuxcoups, les architectes de cette opération

de com ont sans doute pensé que, dé-sormais, les uns et les autres seraientplus à l’aise et que l’opinion publique se-rait plus encline à accorder du crédità leurs déclarations futures sur l’état desanté du chef de l’État.Mais cela marchera-il comme prévu ?Pas si sûr. Car les images vues hier à latélé montraient un Bouteflika assis,emmitouflé dans un sombre peignoir,le geste lent, le visage et la bouche lé-gèrement déformés, remuant à peinele bras gauche et mâchant péniblementson petit four. Et, surtout, pas de son.Qui plus est, aucune image du Prési-dent debout. Il ne pouvait manifeste-ment pas supporter une telle station,contrairement à 2005, lors de sa pre-

mière hospitalisation au Val-de Grâce,où on l’avait vu recevoir une équipe dela télé, faire quelques pas, avant de serasseoir.Reste l’autre couac qui pourrait com-promettre les chances de succès del’opération de ce mardi 11 juin : la com-posante binaire de la délégation qui afait le déplacement aux Invalides. Au-cun représentant d’institution élue.Ni le président du Sénat, ni celui del’Assemblée, ni celui du Conseil consti-tutionnel. Seulement le Premier mi-nistre et le chef d’état-major de l’ANP.Le Premier ministre ? Soit. Mais pour-quoi le chef d’état-major ? En convo-quant ce dernier en compagnie du Pre-mier ministre, Bouteflika voulait-ilimpliquer l’institution militaire dans ceplan en faveur du clan présidentiel ?Une lecture que vient corroborer la ré-ponse, quelque peu tardive, rédigéesous forme de mise au point et de finde non-recevoir, que vient de donnerle ministère de la Défense nationale àl’appel de Mohamed Mechati aux “dé-cideurs”, dans lequel il les conjuraitd’intervenir pour mettre fin au règnede Bouteflika. Mais l’ANP ne s’est-ellepas ainsi mêlée, de fait, dans le micmacpolitique en cours ? Un autre couac, et non des moindres :le Premier ministre n’a pas soufflémot, hier, alors qu’il avait déclaré,mardi, à l’issue de sa rencontre avecBouteflika, qu’il allait donner des “dé-tails” sur cette entrevue. Au lieu de cela,c’est à un communiqué de la Présidencequ’on a eu droit. Histoire d’empêcherSellal de se faire le porte-parole du chefde l’État ? Et de lui signifier que sa “mis-sion” a pris fin à l’issue de son entrevueavec Bouteflika ?Ces questions et d’autres resteront po-sées. Elles sont de nature à alimenterles supputations qui iront crescendo.Et la période de “réadaptation fonc-tionnelle” de Bouteflika, qui semble de-voir durer dans le temps, ne fait quecommencer. Une opération de compour rien.

SAÏD CHEKRI

Le président Bouteflika, en compagnie de Gaïd Salah et de Abdelmalek Sellal, avant-hier, aux Invalides.

AP

S

“Officiellement, Abdelaziz Bou-teflika dirige toujours l'Al-gérie... Ce pays est donc la

salle d'attente du malade qui est à Pa-ris. Mais comment être sûr que le pré-

sident Bouteflika est bien celui qui di-rige aujourd'hui l'Algérie ?” C'est laquestion que s'est posée, hier, l'histo-rien, spécialiste de l'Algérie, BenjaminStora, invité de la radio Europe 1.Après 47 jours, “ça commence à fairelong”, a-t-il estimé au sujet de l'hospi-talisation à Paris du président algérien.“Cette absence prolongée d'un chef d'É-tat en exercice qui continue de dirigerson pays à partir de sa chambre d'hô-pital ne manque pas de poser des ques-tions en Algérie. Une procédure d'em-pêchement ? La presse s'interroge. Ilcommence à y avoir une série de pro-testations et de dessins satiriques”, ob-serve l'historien qui pense que lesjeux sont faits. “Plus personne ne par-le d'un quatrième mandat. Plus lesjours passent, moins on croit au retourde Bouteflika. Des personnages se pré-parent, plus ou moins activement, dansl'ombre pour prendre la relève”, croit-il savoir.

M.-C. L.

BENJAMIN STORA À EUROPE 1

“Plus les jours passent,moins on croit au

retour de Bouteflika”

Jeudi 13 juin 2013

3LIBERTE

L’actualité en question

Le flou persiste

Finalement, communiquer reste une chose aisée, la difficulté est dans lecontenu du message à transmettre. Pour la première fois depuis 45 jours,les Algériens ont vu des images, même muettes, du Président encore en

rééducation en France. Cette opération de communication a permis de mettrefin à des spéculations et à des rumeurs les plus fantaisistes. Mais pourquoiavoir attendu si longtemps pour qu’un représentant de l’État, d’une part, etde l’armée, d’autre part, puissent lui rendre visite ?Et qui en est l’initiateur ? Une chose est sûre, c’est que le pays est bloqué etles grandes décisions reportées du fait de l’absence du Président qui accumuledes pouvoirs exorbitants. Le Premier ministre devait revenir avec des détailssur cette rencontre mais le journal de 20h s’est contenté de diffuser les mêmesimages et commentaires visibles dès 17 heures. Au lieu et place, un long com-muniqué de la Présidence relève plus d’un commentaire que d’un commu-niqué à proprement parler. L’armée sort de sa réserve pour la première foispour répondre à l’appel d’un citoyen (Mohamed Mechati, membre des 22),alors qu’elle a été souvent interpellée, par le passé. Ce cumul d’informationsa créé un télescopage tant les expéditeurs sont nombreux à sortir au mêmemoment sans que l’on ait une réponse simple à une question simple : quandrentrera le Président et sera-t-il en mesure de continuer à gérer les affairesdu pays ? Les images diffusées montrent une personne très affaiblie et diminuée de cer-tains de ses moyens. Est-ce la meilleure façon de le mettre en avant ou, aucontraire, de le montrer dans une incapacité d’exercer ? Les prochains joursnous le diront. Quand il rentrera. ■

Une chose estsûre, c’est quele pays est

bloqué et les grandesdécisions reportées du fait de l’absence du Président quiaccumule des pouvoirsexorbitants. “

L’ÉDITO

RENCONTRE BOUTEFLIKA-SELLAL-GAÏD SALAH AUX INVALIDES

Une opération de com,des couacs et des questions La visite rendue mardi par Abdelmalek Sellal et Ahmed Gaïd Salah au président Bouteflika aux Invalides, au lieu demettre un terme aux spéculations et aux rumeurs comme escompté, ne fait que les relancer de plus belle. Lecture.

“PAR OUTOUDERT ABROUS

[email protected]

Yahia/Lib

erté

Page 4: Liberte du 13.06.2013.pdf

Un lot important de produits pyrotech-niques a été découvert (pétards et fu-migènes), avant-hier, au terminal à

conteneurs du port marchand d’Annaba. Il s’agit, selon des sources proches des Douanesalgériennes, de deux conteneurs de 40 piedschacun, bourrés de pétards et de fumigènes. Laquantité de produits prohibés, qui dépasse les

10 millions d’unités, dont la valeur marchan-de est estimée pour le moment à plus de 5 mil-liards de centimes à la revente, a été importéede Chine et a transité via le port de Valence (Es-pagne). Selon nos sources, l’opérateur n’ayant pas don-né signe de vie, durant une période bien dé-terminée, la direction des douanes a décidé de

procéder à la perquisition avant saisie desconteneurs, en présence d’un huissier de justi-ce. Pourtant strictement interdits, les produitspyrotechniques continuent de faire l’objet, ducôté du port marchand d’Annaba, d’intensesopérations clandestines d’importation à partirde Chine, qualifiée comme le principal pro-ducteur au monde.

Depuis janvier dernier, l’on a dénombré la sai-sie, au port d’Annaba, de plus de 10 conteneursde produits pyrotechniques, grâce aux effortsde la nouvelle équipe des Douanes algériennesen charge de la fouille et contrôle du terminalà conteneurs.

B. BADIS

Lors de ce colloque inti-tulé “Les violences conju-gales à l’égard desfemmes : phénomène ta-bou — entre silence et re-connaissance”, les parti-

cipants ont souligné d’emblée que cephénomène a été longtemps occulté,car relevant de la sphère privée etparce que c’est la loi du silence qui pré-vaut, il n’en demeure pas moins qu’il estactuellement connu et de plus en plusmédiatisé et les récentes enquêtes at-testent, ont-ils estimé, son ampleur etnotamment celle de ses conséquencesdévastatrices. D’où alors, pour les par-ticipants à ce colloque, la nécessitéd’analyser le traitement juridique et ju-diciaire actuel en droit algérien ainsique les lacunes et les insuffisances qu’ilprésente. Pour Ounissa Daoudi, maître de confé-rences à la faculté de droit et dessciences politiques de Tizi Ouzou, il estaujourd’hui d’une importance capita-le de mettre la lumière sur ce phéno-mène, d’éclaircir et d’expliquer cette for-me de violence et de connaître sescauses car, a-t-elle estimé, la violence

conjugale, bien qu’elle s’exerce dans lecadre d’une relation privée, regarde lasociété. “Sa reconnaissance tardive entant que problème de société n’a fait quesusciter des débats parfois houleux etsouvent embrouillés, confondant no-tamment, d’une part, les violencesconjugales aux disputes ou les conflits

conjugaux et, d’autre part, les causes etles mécanismes des violences conju-gales”, a-t-elle déploré en ce sens nonsans noter, toutefois, l’évolution duconcept de violence à l’égard desfemmes qui était, au début des années1970, largement associé aux “femmesbattues” car ne prenant en considéra-

tion que les violences physiques, et quia pris aujourd’hui un sens plus largesous l’appellation de “femmes victimesde violences ou femmes violentées” quiprend en considération d’autres formesde violence. Au cours de sa communication, Djou-her Tizi Bouali de la faculté de droit deTizi Ouzou, a argumenté la nécessitéd’une lutte accrue contre ce phéno-mène par l’ampleur de ses effets qu’el-le a qualifiés de “dévastateurs” sur lasanté des femmes et le recours fréquentdes victimes à d’autres alternativesplus dangereuses telles que la consom-mation d’alcool, de drogue psycho-ac-tives, d’analgésiques, antidépresseurs ethypnotiques. Des femmes dont la pri-se en charge coûte ensuite deux fois etdemie plus cher à la société que celledes autres femmes, selon l’OMS. L’ur-gence d’agir se justifie notammentpar le nombre de victimes qui est de 5700 femmes battues en 2012 en Algé-rie et dont 261 ont trouvé la mort, se-lon les statistiques de la Police judiciairede la gendarmerie. Malgré cela, les universitaires, Rachi-da Ali Ahmed et Mohamed Tadjer, ont

constaté que les circonstances aggra-vantes sont consacrées pour violencecommise par un conjoint mais celle-cise limite à l’administration d’une sub-stance nuisible à la santé et la contrain-te à se prostituer, tandis que les autresactes de violence sont sanctionnés àl’instar de tous ceux commis par qui-conque, sans prendre en considérationla qualité de l’auteur d’agression. Pources conférenciers, la loi doit plutôt in-tégrer toutes les dimensions du phé-nomène de violence conjugale au-delà des violences physiques, et ce, enprévoyant des sanctions adaptées pourles auteurs des violences conjugales, etprendre en compte les conséquencessur les enfants et imposer des effortsde prévention et d’éducation. C’est ence sens, a souligné Faroudja Mous-saoui, de l’association Amusnaw, qu’unplaidoyer pour une loi particulièresanctionnant les violences à l’encontredes femmes a été lancé en avril 2010.Ainsi a-t-elle rappelé, un projet de loia été déposé auprès du Parlement quil’a inscrit dans son agenda le 25 janvier2012.

SAMIR LESLOUS

Jeudi 13 juin 2013

4LIBERTE

L’actualité en question

LES VIOLENCES CONJUGALES À L’ÉGARD DES FEMMES

Le phénomène sous-estimépar le législateur algérien

C’est le constat établi hier à l’occasion d’un colloque organisé par l’université de Tizi Ouzou.

HORREUR À OULED KHLOUF (MILA)

Une famille assassinée !

Quatre personnes d’une mêmefamille ont péri brûlées mar-di soir dans un dramatique

accident de la route survenu au lieu-dit Gabeg, sur la RW31 reliant deKsar El-Hirane (Laghouat) et Sed Ra-hal (Djelfa), et six autres blessés. Levéhicule de marque Peugeot 504, àbord duquel étaient les victimes, s’estrenversé à quelque 4 kilomètres à l’en-trée du chef-lieu de la commune deKsar El-Hirane. Le véhicule s’est embrasé après avoirété renversé pour des raisons quirestent à déterminer. Les personnesblessées ont pu s'extraire de la car-

casse en feu avant l'arrivée des pom-piers qui les ont transportées versl'hôpital de Ksar El-Hirane. Le véhicule de la famille, une Peugeot504, a été entièrement calciné et, vrai-semblablement, la vétusté du véhiculeajouté à la moto dont le réservoircontenait de l’essence, qu’il trans-portait, peuvent être un facteur par-mi d'autres qui expliquent l'embra-sement. Mais même des véhicules plus récentspeuvent prendre feu rapidement,nous dit-on. Il n'empêche qu'au-delàde cet accident affreux, on peut se po-ser la question de la sécurité de ces

anciens véhicules lorsqu'ils roulent.Car il faut dire que ces véhiculesconçus il y a plusieurs années ne bé-néficient en rien des progrès de la sé-curité passive dont est équipée lamoindre voiture de série produite au-jourd'hui. Ni ABS ni crash-test, au-cune déformation du véhicule encas de choc, un éclairage trop faible,pas même toujours de ceinture de sé-curité. Et dans ce cas d'accident entre un vé-hicule “de collection” et une automo-bile moderne, plus résistante auxchocs, c'est bien souvent le dramepour les passagers des véhicules an-

ciens. En tout état de cause, une en-quête est immédiatement ouvertepar les services de sécurité pour dé-

terminer les causes et les circons-tances de ce drame.

BOUHAMAM AREZKI

LAGHOUAT

Trois filles et leur maman mortes carboniséesdans un accident de la route

PORT D'ANNABA

10 millions de pétards et de fumigènes saisis hier

Le sujet de la violence contre les femmes est toujours tabou.

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pre

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EL-OUED

Bagarre généraleà la mosquée

Ahmed-Ibn-HanbalP

as moins d’une dizaine de bles-sés ont été enregistrés avant-hier au moment de la prière

d’el-maghreb, à l’issue des affronte-ments survenus dans la mosquée Ah-med-Ibn-Hanbal au quartier Rimel,dans la ville d’El-Oued. Le bilan se serait assurément alourdi,si ce n’était l’intervention rapide desforces de l’ordre qui ont réussi à sépa-rer les deux parties en conflit. Selon des sources concordantes, deuxcitoyens ont été grièvement blessés etévacués en urgence à l’hôpital Djila-li-Ben-Omar, alors qu’une dizaine decroyants ont été légèrement blessés. Des armes blanches, des pierres et desbarres de fer ont été utilisées par lesdeux parties en conflit.

À l’origine de cette situation, la gestionet le contrôle des affaires de la mos-quée. Rappelons que le directeur desaffaires religieuses a procédé la se-maine passée à la fermeture de lamosquée et à la suspension de l’imam,mais les citoyens ont refusé cette so-lution. Ils ont alors protesté devant lecabinet du wali. Après quoi, le wali a rouvert la mos-quée, mais trois jours après, les chosesont mal tourné quand une partie descitoyens a tenté de récupérer la gestiondes affaires de la mosquée. Selon dessources sécuritaires, une enquête a étédéclenchée et des poursuites judi-ciaires seront entamées contre les misen cause.

S. MOHAMED

■ La commune d’Ouled Khlouf, dans le sud de lawilaya de Mila, est sous le choc ! Elle a été secouée, hiermatin, par un crime crapuleux comme elle n’en avaitjamais connu auparavant. En effet, une famille de troispersonnes, formée du père, de la mère et d’une fille, aété exterminée. La mère, B. C., 48 ans, et sa fille, B. D., 14ans, ont été retrouvées lardées de coups de couteaudevant leur domicile familial sis dans le hameau deZaya, relevant administrativement de la communed’Ouled Khlouf. Selon un communiqué de la Protectioncivile qui les a évacuées à la morgue de l’hôpital deChelghoum-Laïd, les corps des deux victimes, criblés

de coups de poignard, ont été retrouvés hier à 6 heuresdu matin, gisant dans une mare de sang, à cinq mètresseulement de leur domicile. Le couteau utilisé par lemeurtrier, est-il précisé, a été retrouvé sur le lieu dudrame. Quant au père, un homme de 50 ans, répondantaux initiales B. S., il a été retrouvé mort au fond d’unplan d’eau situé à environ deux kilomètres de samaison. Aucun élément sur l’auteur ou le mobile de cecrime crapuleux n’est encore disponible. L’enquête,diligentée par les services de la gendarmerie, n’exclutpour le moment aucune piste, souligne notre source.

KAMEL BOUABDELLAH

Page 5: Liberte du 13.06.2013.pdf

■ Une association tunisiennede lutte contre les discrimina-tions a menacé de poursuivreen justice le géant de la distri-bution français, Carrefour, aprèsla diffusion d’une publicité ju-

gée raciste. La photo en ques-tion, barrée du sigle Carrefour,diffusée samedi, montre desjoueurs de l’équipe tunisiennede football donnant des ba-nanes à des enfants noirs.

LE RADAR PAGE ANIMÉE PAR HAMID SAÏDANIradar@liberté-algerie.com

À CAUSE D’UNE PUBLICITÉ

Carrefour accusé de racismeen Tunisie

{de Liberté

{

Jeudi 13 juin 2013LIBERTE 5

LA TUTELLEENVISAGESA CRÉATION

Vers uneassociationdes fédérationssportivesalgériennes■ L’idée de créer unestructure réunissant lesfédérations sportivesalgériennes à l’image decelle qui existe au planinternational, enl’occurrence l’Associationgénérale des fédérationssportives internationales(Agfis), est, d’après nossources, sérieusementenvisagée au ministère de laJeunesse et des Sports.

UNE ÉTUDE PUBLIÉE HIER AUX USA LE CONFIRME

“Envoyer des SMS au volantreste dangereux”

APRÈS UNE BATTERIE DE CONTRÔLES VÉTÉRINAIRES

Les deux chevaux offerts par Bouteflikaà Hollande sont arrivés en France

■ Les deux chevaux offerts par le président Bou-teflika au président français François Hollande,à l'occasion de sa visite en Algérie en décembre2012, sont sur le sol français, annonce l'agenceFrance Presse. Sami, le mâle à la robe gris fon-cé, et Sadja, de robe baie, ont rejoint le haras dePompadour pour le premier, et celui du Pin pour

le second. Ces deux chevaux de race barbe, uneespèce équine d’Afrique du Nord, réputée calmeet courageuse, avaient suscité, lors du déplace-ment de Hollande en Algérie, l’admiration deLaurent Fabius, fin connaisseur, et de StéphaneLe Foll, ministre de l’Agriculture, précise l'AFP.

■ Le doyen de l'humanité, le Ja-ponais Jiroemon Kimura, quiavait fêté à la mi-avril ses 116ans, s'est éteint, mardi, devieillesse, ont rapporté, hiermatin, les médias japonais.M. Kimura avait alors reçu les

honneurs de sa municipalitéde résidence, Kyotango, uneinscription au Guinness des re-cords et les félicitations du Pre-mier ministre nippon, ShinzoAbe.

IL ÉTAIT INSCRIT AU LIVRE“GUINNESS DES RECORDS”

Le doyen de l'humanité,un Japonais, est décédé à l'âgede 116 ans

■ Envoyer un SMS par recon-naissance vocale en condui-sant reste plus distrayantqu'écouter la radio ou discuteravec un autre passager, selonune étude publiée hier auxÉtats-Unis. Les chercheurs del'université de l'Utah (Ouest)ont développé de nouvellestechniques permettant de me-surer la distraction cognitive

des conducteurs. Ils ont pourcela installé sur la tête de 32 per-sonnes un casque armé de cap-teurs afin de détecter tous leursmouvements et réactions. Lesparticipants ont ensuite étésoumis à une série de tests deconduite dans des voituresréelles ou des simulateurs. Lespremiers résultats de cette re-cherche ont montré qu'envoyer

des messages écrits sur son té-léphone portable au moyen desnouvelles technologies de re-connaissance vocale — désor-mais présentes dans de nom-breux véhicules — était plusdistrayant pour le conducteurqu'écouter la radio ou discuteravec d'autres passagers.

■ La Télévision publiquegrecque (ERT) a cessé bru-talement d’émettre, mardisoir, pour cause “d’absencede transparence et de dé-penses incroyables”, a dé-claré le porte-parole dugouvernement grec, Si-mos Kedikoglou. Cette

nouvelle, très mal ac-cueillie par les téléspecta-teurs et les journalistes, aété annoncée sans préavis,alors que les chefs de filede la troïka des créanciersde la Grèce (UE-BCE-FMI) sont à Athènes.La Télévision publique

grecque (ERT), composéede trois chaînes, appar-tient à plusieurs orga-nismes d’État qui devaientêtre restructurés ou fu-sionnés, pour cause d’aus-térité et selon le mémo-randum signé entre la Grè-ce et ses bailleurs de fonds.

MALGRÉ DE NOMBREUSES PROTESTATIONS

Le gouvernement grec ferme la télévision publique

ACCUSÉ D’AVOIRBLASPHÉMÉ

Unadolescentsyrienexécutépar des salafistes

■ Mohammad Qataâ, unadolescent syrien de 15 ans,vient d’être lâchementexécuté en public à Alep pardes rebelles islamistes, quil’accusaient d’avoir tenu despropos jugésblasphématoires. Il a été tuéd’une balle dans la bouche etd’une autre dans la nuqueaprès avoir été arrêté par desmembres de l’ex-Front al-Nosra, passé sous la coupe dela branche irakienne d’Al-Qaïda.

Page 6: Liberte du 13.06.2013.pdf

Jeudi 13 juin 2013

6LIBERTE

L’actualité en question

Bien que la question soitposée à tout moment, lasaison estivale reste cellequi compte le plus de casd’intoxications alimen-taires. On ne peut évi-

demment parler de ce sujet sans évo-quer les bureaux d’hygiène communale(BHC) dont la mission consiste àveiller sur la qualité de ce que consom-ment les citoyens, que ce soit les ali-ments mis sur le marché ou l’eau qui ar-rive dans les robinets.L’Association de protection et d’orien-tation du consommateur et son envi-ronnement (Apoce) a eu le mérited’organiser, hier, sous l’égide du walid’Alger, à l’ex-salle CPVA, un séminaireà l’adresse des BHC sous le thème “Laplace du bureau d’hygiène communaldans la protection des consommateurs”en présence du DCP, M. Bouras, re-présentant le wali d’Alger, qui souligned’emblée l’importance accordée par lepremier responsable à cette initiativecadrant avec la caravane contre les in-toxications lancée il y a quelques jours.D’autres structures de la wilaya (san-té, environnement, services agricoles)étaient également présentes. Cepen-dant, on l’aura presque deviné, le sé-minaire s’est plutôt transformé en tri-bune de doléances pour les respon-sables des BHC. Et, du coup, on auraaussi compris que ceux qui sont cen-sés protéger les consommateurs ont desproblèmes et ne peuvent donc menerà bien leur mission.Les conditions dans lesquelles fonc-tionnent ces structures dont on peutdire que ce sont le parent pauvre del’APC est désarmant. Bureaucratiequand tu nous tiens, le BHC continuede fonctionner selon les dispositionsd’une réglementation complètementdépassée.

Il s’agit du décret 146/87 du30 juin 1987. Avec un per-sonnel d’environ une dizai-ne de personnes, beaucoupde ces bureaux d’hygiènen’ont pas les moyens néces-saires pour accomplir leurstâches telles que décrites parla réglementation.D’autres ne disposent mêmepas de bureaux, comme l’ontfaire savoir des intervenants.Le Dr Mustapha Bouziane,représentant la DSP, a été trèsclair pour dire que depuis lacréation des BHC, la com-posante humaine prévue parl’article 6 du fameux décretest toujours incomplète. Undécret dont il avait deman-dé un amendement. “On continue d’appliquer uneréglementation dépassée, cequi n’a pas manqué de géné-rer des divergences au sein dela composante”, dira-t-il,avant de revenir sur les pro-blèmes de moyens rencon-trés par ces bureaux en ma-tière de contrôle. Les repré-sentants des structures de lawilaya convergent vers lemême constat, à savoir queles insuffisances ne sont pas de laseule responsabilité des bureaux d’hy-giène mais aussi des collectivités localesdont ils dépendent qui ne mettentpas les moyens nécessaires à leur dis-position.Un des intervenants fera observer quedepuis que la question relative à ce pro-blème a été inscrite officiellement en2010, aucune amélioration n’a étéconstatée à ce jour, d’où la nécessité derevoir la réglementation. Le compor-tement des APC apparenté au laxisme

s’est souvent traduit par le non-respectdes décisions des BHC, notamment enmatière de mises en demeure et de pro-positions de fermeture.Pour le Dr Zebdi, président de l’Apo-ce, il y a “un dysfonctionnement appa-rent qu’on peut constater à travers lesfast-foods qui servent de la chawarmapréparée sur la voie publique !” Unecomplicité criante dont ne peuvent sedisculper les élus locaux. Un autregrand problème est soulevé, en l’oc-currence la saleté dans laquelle bai-

gnent les quartiers de la capitale. Cesmonticules d’ordures ménagères lais-sant indifférents ces élus, alors que leurcollecte relève des tâches du P/APC.Pourtant, ce ne sont pas les moyens quimanquent. Le wali d’Alger a souventrappelé à ce sujet qu’il n’existait pas deproblèmes financiers pour la propre-té de la capitale. Ce volet a été dès soninstallation en 2004 son cheval de ba-taille. L’informel est, lui aussi, l’autre fléau gé-nérateur de problèmes d’hygiène et de

santé publique et dont la prise encharge reste du ressort des APC. 80%des produits mis en vente sur le mar-ché informel sont avariés en raison desmauvaises conditions de conserva-tion. Là également l’intervention descollectivités locales est plutôt timide.Alors que le mois de Ramadhan poin-tera dans moins d’un mois, il seraittemps de mettre un peu d’ordre danscette anarchie où personne n’a rien àgagner.

ALI FARES

LES APC SONT MONTRÉES DU DOIGT

Les bureaux d’hygiène, otagesd’une réglementation désuète

Avec l’été qui s’installe, la problématique de l’hygiène devient sujet de toutes les discussions.

LES RÉSULTATS PROCLAMÉS HIER

76% de réussite à l’examen de l’ex-6e

Zitari/Lib

erté

Les bureaux d’hygiène communale (BHC) ont un rôle à jouer en ces temps d’incivisme ambiant.

Le taux de réussite aux épreuves de la première session de l'exa-men de fin de cycle primaire a atteint 76,07%, a annoncé, hier,l'Office national des examens et concours (Onec). La session

de rattrapage de cet examen se déroulera le 25 juin prochain. Lanouvelle de la proclamation des résultats de l’épreuve de fin de cycleprimaire sur la Toile s’est répandue telle une traînée de poudre.Ce qui n’était au départ qu’une simple rumeur, vu que les résul-tats étaient annoncés pour le 15 juin, a été confirmé par les pre-miers lauréats qui ont réussi à ouvrir le site de l’Onec. Et le bran-le-bas de combat commence non seulement au sein des famillesmais aussi dans tous les quartiers. Les résultats deviennent le su-jet d’actualité et relèguent presque au second plan cette inatten-

due information sur la visite qu’a rendue Sellal au président de laRépublique à l’institution des Invalides à Paris.Les cybercafés sontpris d’assaut, familles, proches, amis… sont sollicités pour tenterde “défoncer” le site de l’Onec. Comme à chaque mise en ligne desrésultats d’épreuves scolaires officiels, le serveur de l’office est com-plètement saturé. Pas moyen d’y accéder au premier clic. Pas mêmeau millième d’ailleurs vu que des millions de personnes seconnectent en même temps. Plusieurs autres sites sont proposéssur facebook notamment (ins.onec.dz/cinq).Il suffit de lancer une recherche sur les résultats de l’ex-6e pour quedes centaines de sites vous proposent leurs services, mais point derésultats. Les sites officiels sont inaccessibles. Mais qu’à cela ne tien-

ne, la nuit est longue. Et il aura fallu des heures et des millions declics et de “cette page ne peut pas être affichée” pour que le fameuxsite daigne enfin faire son apparition. Il suffit après de prier Dieupour que la page ne disparaisse pas et de réussir à faire entrer lenuméro d’inscription et au bout du clic salvateur, soit la bonne oula mauvaise nouvelle. Et quel que soit le résultat, le long cauche-mar prend fin en attendant de revivre encore le même scénario.Et les prochaines fois seront encore beaucoup plus émouvantes,notamment pour les résultats du baccalauréat annoncés pour ledébut du mois de juillet.

MALIKA BEN

LES PARTICIPANTS À UNE RENCONTRE SUR LE PHÉNOMÈNE À TIZI OUZOU DÉNONCENT

“Il n’y a pas de carte du suicide en Algérie”L

e siège de l’APW de Tizi OuzouAïssat-Rabah a abrité hier la pre-mière rencontre sur la prévention

du suicide à l’initiative de l’associationscientifique Ambiscience en partena-riat avec l’Assemblée populaire.Sous le thème “Le suicide n’est pas uneoption”, cette rencontre a vu la parti-cipation de psychiatres, de docteurs enpsychologie et de sociologues qui sesont penchés sur le phénomène. Le P/APW de Tizi Ouzou, M. Harou-ne, dira, lors de son intervention, que“le suicide va des plus nantis, à l’ima-

ge de Michael Jackson, la célèbre popstar, ou encore Bernard l’Oiseau, le nommoins célèbre chef cuisinier ainsi quePierre Bérégovoy, Premier ministre sousMitterrand, pour ne citer que ceux-là,au plus humble écolier qui rate son exa-men ou un jeune étudiant qui subit unehumiliation, ou cet ouvrier père de fa-mille qui perd son emploi”.Selon le même orateur, “l’Organisationmondiale de la santé estime, selon sesrécentes études, que le suicide est la13e cause de mortalité la plus fréquen-te dans le monde. Chaque année, plus

d’un million d’individus meurt de cet-te cause. Quant aux tentatives de sui-cide, elles avoisinent une moyenne de 15millions par an”. M. Dahmani, socio-logue, a, quant à lui, relevé l’absence destatistiques concernant le suicide etpouvant servir de base pour une étu-de sérieuse du phénomène en Algérie. L’orateur, qui avait présenté une com-munication sur “le suicide comme uneforme de violence”, estimera que même“la harga, les violences dans les stadeset la drogue peuvent constituer aussi uneforme de suicide, un phénomène qui, ac-

tuellement, ne concerne pas seulementla frange juvénile, mais toutes les caté-gories d’âge”. L’absence de statistiques concernant lesuicide a été également soulevée parM. Mizab, docteur en psychologie cli-nique. Selon le conférencier, il est trèsdifficile d’avoir des statistiques fiables.Les seuls chiffres que nous avons puavoir font état, durant l’année 2012, de787 tentatives de suicides et de 321 sui-cides, relevant de passage, “qu’il n’y apas de carte du suicide en Algérie,même sur celle réalisée par l’OMS”,

ajoute le Dr Mizab, précisant qu’il ya un suicide dans le monde toutes les40 secondes. Rappelons que l’organisation Ambis-cience est une jeune association dont“l’objectif consiste à promouvoir lascience dans les milieux sociaux chez lesjeunes et moins jeunes, en incitant aupartage du savoir en véhiculant un es-prit scientifique à travers diverses ac-tions”, concluent des membres de l’as-sociation.

K. TIGHILT

Page 7: Liberte du 13.06.2013.pdf

Le projet de raffinerie pé-trolière d’El-Kseur refaitsurface. Le gouvernementayant prévu de construire5 nouvelles raffineries depétrole, le président de

l’APW, M. Bettache, en a profité pourconvier, hier, l’ensemble des élus locauxet nationaux à une réunion de concer-tation. Objectif : relancer le projet deraffinerie d’El-Kseur qui avait fait cou-ler beaucoup d’encre au milieu des an-nées 2000, lorsqu’il avait été transférédans la wilaya de Tiaret. Comment ?“En militant tous ensemble main dansla main et en dépassant les clivages po-litiques”, car il y va de l’intérêt de la ré-gion, privée depuis le recouvrement del’Indépendance du pays de grandsprojets structurants, ont déclaré en sub-stance les différents intervenants, éluslocaux, parlementaires ou techniciensdes entreprises d’hydrocarbure.Bien que le ministre de l’Énergie et desMines, Youcef Yousfi, y soit — del’aveu de plusieurs témoignages deparlementaires ou du président del’APW — favorable à l’inscription del’opération, des élus, échaudés par laprécédente expérience, craignent de sefaire, une nouvelle fois, doubler car lescritères objectifs ne rentrent pas tou-jours en ligne de compte dans des choixpolitiques. Et dans la délocalisation dela raffinerie d’El-Kseur vers Tiaret,c’était un choix politique ; huit annéesaprès, on parle encore de “la prévisiondu lancement de sa réalisation”. Les di-rigeants de Sonatrach, conviés à laréunion, paraissent, quant à eux, plusconfiants et optimistes.Le choix de Béjaïa pour y recevoir l’unedes cinq raffineries est plus que certain.

Ils évoquent même une plate-forme pé-trochimique, un projet beaucoup plusambitieux, qu’ils souhaitent voir ins-taller pas très loin de la mer.Ce qui plaide objectivement, seloneux, pour le choix de Béjaïa : un, l’ac-cord donné par le ministre de tutellepour la réalisation d’un grand port pé-trolier ; des études sont menées en vue

de la délocalisation de l’ancien ; deux,la réalisation d’un nouvel “oléoducGPL, qui va venir de Hassi-R’mel jusqu’àBéjaïa” ; trois, un domaine universitaireimportant.Le président de l’APW y a poursuivi enrappelant que l’entreprise avait émisune série de conditions objectivespour le choix définitif du site d’im-

plantation : la proximité d’un oléoducd’approvisionnement en pétrole brut àhauteur de 45 000 tonnes/jour, des ter-rains viables, des commodités (élec-tricité, eau, structures de base…) et laparticipation au développement ré-gional.Un terrain de quelque 380 hectares si-tué au niveau du sens unique d’El-

Kseur y a été désigné pour recevoir cetimportant investissement ; une étudepréalable y a été effectuée.L’existence d’un port, d’un aéroport,d’un réseau de voie ferrée — avec unprojet de dédoublement, une bretelledevant relier la wilaya à l’autoroute Est-Ouest, de zones industrielles à mêmed’y recevoir les entreprises que va in-duire le projet de plate-forme pétro-chimique. Et pour finir, l’industriepétrolière qui sera induite par les fo-rages de pétrole en cours en offshoresur les côtes béjaouies et en dehors(on-shore).Pour rappel, le ministre de l’Énergie etdes Mines, Youcef Yousfi, avait décla-ré sur les ondes de la Radio nationaleque “l'Algérie prévoit d'investir environ10 milliards de dollars pour construirecinq nouvelles raffineries de pétroleafin d’augmenter ses capacités de pro-duction”. L’Algérie essaie à l’instar desautres pays producteurs de pétroled’établir un large éventail de projetsd’investissement dans ledit secteurafin de faire face à la crise économiquequi secoue le monde et de couvrir lesbesoins de son marché. Cette pers-pective s’inscrit dans le sillage de l’élar-gissement de ses potentialités de pro-duction et de l’augmentation de ses ex-portations.Le ministre ne s’est néanmoins pasavancé sur la date du lancement de cesprojets.Il est important de signaler qu’actuel-lement les capacités de raffinage de l'Al-gérie sont estimées à 26 millions detonnes par an, et ce, selon des chiffresde la compagnie nationale pétrolièreSonatrach.

MOUSSA OUYOUGOUTE

Pas moins de 52 millions de téléphones de la marque chinoiseont été vendus en 2012 avec 32 millions de Smartphones. Celafait plus d’une année que le géant chinois a jeté son dévolu

sur la production des Smartphones et le résultat commence déjàà se faire sentir. Les chiffres dévoilés, mardi dernier lors de la ren-contre-presse tenue à l’hôtel Hilton, sont bien là pour refléter uneentrée en matière révélatrice de la capacité des Chinois à se frayerune place dans un marché ultraconcurrentiel, à savoir celui desSmartphones. Un CA global de 7,5 milliards de dollars en 2012,soit une hausse de 10% par rapport à 2011.Pas moins de 127 millions d’unités vendues avec 50 millions d’uni-tés MBB, 25 millions Home device et 52 millions hand set dont32 millions de Smartphones. Le business des terminaux Huaweia couvert plus de 150 marchés et touché plus de 500 partenairesopérateurs téléphoniques dans le monde. Voilà une mise en bouchequi a de quoi ouvrir l’appétit du chinois déjà leader mondial surle réseau fixe à large bande. Un volet bien connu par les institu-

tions algériennes spécialisées dans le domaine à l’image d’AlgérieTélécom et de sa filiale Mobilis mais pas seulement. Huawei est aus-si un équipementier parmi les plus demandés pour ce qui concer-ne la 3G, et ce, par tous les opérateurs de téléphonie mobile quiactivent dans le pays. Présent depuis 1999 en Algérie, la missionde Huawei est loin d’être finie malgré les déboires judiciaires vé-cus récemment qui ont failli impacter sa collaboration avec Alger.“Nous avons développé et nous continuons à faire des relations detravail solides avec Mobilis pour ne citer que cet opérateur”, a as-suré le directeur général de Huawei Algérie avant de céder la pa-role à ses proches collaborateurs pour dévoiler la nouvelle gam-me de Smartphones qui vont être distribués par Xodis et de revenirsur la stratégie globale. Il a été question, également, des objectifsà venir notamment ceux formulés par Consumer Business qui fi-gure parmi les branches d’activité de Huawei qui développe ce seg-ment mobile à travers Huawei Device. Aussi, l’on retrouve le MBB(Mobile BroadBand) mobile à large bande, le Home Device qui

concerne les terminaux à usage domestique et le Handset où Hua-wei affirme occuper la 3e position mondiale. Une percée tradui-te par la participation aux plus grands rendez-vous mondiaux dansle domaine des télécoms en général et ceux de la téléphonie mo-bile en particulier à l’image du Mobile World Congres qui se tientchaque mois de février à Barcelone.C’est à cette occasion que Huawei a révélé son leitmotiv “Make itpossible” comme pour dire qu’il n’est pas impossible pour le géantchinois d’être en pole position dans les quatre années à venir. Hua-wei propose, en ce sens, la série D Diamond présentée comme étantla pointe de la technologie en étant à jour sur les nouvelles inno-vations, la série P Platinium qui se concentre sur le design, la sé-rie G Gold qui propose des mobiles avec un rapport efficient qua-lité-prix et la série Y Young qui tend à offrir des téléphones im-battables accessibles aux jeunes en prenant en compte leurs besoinset utilisations.

NABILA SAÏDOUN

DÉJÀ CONNU EN ALGÉRIE SUR LA PARTIE NETWORKING

Huawei intègre le marché des Smartphones

Jeudi 13 juin 2013

7LIBERTE

L’actualité en question

RAFFINERIE D’EL-KSEUR

Les élus relancent le projetPour eux, la délocalisation de ce projet vers Tiaret répondait à des considérations politiques.

Le P/APW de Béjaïa, les élus locaux et les députés ont appelé, hier, à “militer” pour relancer le projet de raffinerie pétrolière d’El-Kseur.

Zitari/Lib

erté

Fervex, médicament destiné au traitement desrhumes, des rhinopharyngites et des étatsgrippaux fabriqué par la firme pharma-

ceutique américaine Bristol-Meyers Squibb,retiré des pharmacies en France, vient, aussi, d’êtreretiré des pharmacies en Algérie. C’est ce quenous a affirmé, hier, le responsable de commu-nication du ministère de la Santé, M. Belkacem,en marge du 1er séminaire pour le développementd’une stratégie de lutte contre les maladiesnon transmissibles (MNT), qui s’est tenu, hier, àAlger.Dans un communiqué transmis au Centre na-tional de pharmaco et matériovigilance, au la-boratoire de contrôle des produits pharmaceu-tiques et au Syndicat national algérien des phar-maciens officines, dont Liberté détient une copie,

la direction générale de la pharmacie et des équi-pements de santé somme ces directions de reti-rer l’ensemble des lots de Fervex pour adulte arô-me antillais et pour enfants arôme banane. Le do-cument souligne que “la firme pharmaceutiqueaméricaine Bristol-Meyers Squibb procède, par me-sure de précaution, au rappel volontaire des lots desproduits cités et dont la date de péremption n’a pasencore été atteinte”.Par ailleurs, la rencontre était l’occasion pour poin-ter du doigt les conséquences des MNT sur lesmalades. Ainsi, une des dernières enquêtes demortalité montre que 60% des personnes atteintesde MNT meurent en Algérie. La proportion dedécès par MNT touche surtout les maladiescardiovasculaires à hauteur de 26,1%, suivie parles affections périnatales (13,5%), les tumeurs ma-

lignes, les affections des voies respiratoires et lediabète sucré avec respectivement 16%, 7,6% et7,4%. À ce titre, et pour permettre une bonne pri-se en charge de la transition épidémiologique queconnaît le pays, un projet de stratégie de lutte in-tégrée contre les MNT est actuellement en coursd’élaboration en Algérie.Il s’agit du projet intitulé : “Développer un planstratégique national et multisectoriel visant la ré-duction des facteurs de risque et de la charge desMNT, et ce, dans un souci d’intégration, d’efficienceet de durabilité”. Ce projet est mis en œuvre parle consortium Sogerom - Credes - université Librede Bruxelles dans le cadre du programme d’ap-pui au secteur de la santé, programme financé parl’Union européenne. À cet effet, le ministre de la Santé, Abdelmadjid

Ziari, a déclaré que “nous sommes maintenant obli-gés de prendre en charge cette pathologie qui de-vient prédominante, à savoir celle des maladies nontransmissible. Pour cela il faut un plan national”.Il a ajouté que “le plan aura pour but de mettre enplace tous les dispositifs nécessaires pour luttercontre tous les risques communs que l’on voit dansces maladies non transmissibles parce que lesrisques dont on parle sont des risques communsaussi bien aux maladies cardiovasculaires, hy-pertension, diabète, maladies respiratoires, cancersdonc un certains nombre de facteurs de risque en-vironnementaux, alimentaire, mode de vie sur les-quels il faut se pencher pour élaborer un plan et lemettre à exécution”.

DJAZIA SAFTA

POUR UN PROBLÈME D’ADDITIF

Fervex retiré des pharmacies

Page 8: Liberte du 13.06.2013.pdf

Le pouvoir intérimaire malientergiverse sur le projet d’accordouvrant la voie à la réconci-

liation au Mali et que les Touareg ontaccepté. Bamako joue donc lestrouble-fête en exigeant “quelquesamendements”, alors que les Toua-reg ont paraphé à Ouagadougou l’ac-cord obtenu sous la médiation bur-kinabé. Le président burkinabé Blai-se Compaoré, médiateur régional,soutenu par la Cédéao, l’Union afri-caine, l’Union européenne et l’Onu,et qui mène les négociations depuissamedi à Ouagadougou, capitalede son pays, a soumis lundi unprojet d'accord aux deux camps,espérant sa signature pour mardi. Cetexte doit permettre un retour del'armée malienne à Kidal, jusque-làrefusé par les mouvements arméstouareg, dans la perspective de laprésidentielle prévue le 28 juillet

dans tout le Mali. Mais la signaturea dû être retardée, du fait des auto-rités maliennes, qui ont promis del'entériner au plus tard aujourd’hui.“Nous sommes prêts à signer le do-cument de paix mercredi, si l'autrepartie prend en compte quelquesamendements, qui ne sont d'ailleurspas de nature à dénaturer le texte ini-tial”, a affirmé à l'Agence FrancePresse une source gouvernementa-le malienne, assurant son optimis-me, sans révéler l'objet des amen-dements souhaités. Le chef de la délégation de Bamako,l'ancien ministre des AE, TiébiléDramé, était retourné lundi soirdans la capitale malienne pourrendre compte des discussions auprésident malien par intérim, Dion-counda Traoré. De son côté, la dé-légation conjointe touareg du Mou-vement national de libération de

l'Azawad (MNLA) et du Hautconseil pour l'unité de l'Azawad(HCUA), qui a envoyé certains deses membres consulter leur base àKidal, a annoncé avoir accepté l'ac-cord soumis par le Burkina Faso, ap-puyé par la communauté interna-tionale. “Le MNLA et le HCUA sontprêts à signer le document tel qu'ilnous a été donné par la médiation”,a déclaré à Ouagadougou leur chefde délégation, Mahamadou DjeriMaïga, assurant que les groupestouareg ne seront pas un obstaclepour les élections, ainsi que leur dis-ponibilité totale à aller à la paix. Un langage aux antipodes des faux-fuyants de Bamako. Les Touareg res-tent tout de même assez prudents,s’interrogeant sur le retour de l’arméerégulière malienne à Kidal, prévupar l’accord de Ouagadougou. L’ac-cord a prévu des garde-fous, mais les

risques de bavures, voire de ven-geance ne sont pas à écarter. L’his-toire post-indépendance des Toua-reg en est jonchée. A Ouagadougou, on est serein : laMinusma, la mission onusienne at-tendue au Mali en juillet et qui ab-sorbera la force africaine de la Mis-ma déjà sur place, devrait enca-drer l'armée malienne à Kidal aumoment de la présidentielle. LaMinusma sera commandée par legénéral rwandais Jean-Bosco Ka-zura, ancien numéro deux de laMission de l'Union africaine auSoudan. Le chef de la délégation touareg a parailleurs précisé que, selon le projetd'accord, les éléments du MNLA etdu HCUA seront cantonnés avecleurs armes.

D. BOUATTA

Jeudi 13 juin 2013

9LIBERTE

L’internationale

ERDOGAN A FAIT ÉVACUER DEUX FOIS PAR LA FORCE LA PLACE TAKSIM

Gaz lacrymogènes et eauchaude pour les manifestants

Usant de la force contre les manifestants, le Premier ministre turc a clairement affiché sa “tolérance zéro” vis-à-vis du mouvement de protestation que la police réprime sans ménagement.

La police antiémeute turque a tiré sesdernières salves de gaz lacrymo-gènes vers 3h (00H00 GMT) et peuavant 5h (02H00 GMT), pour éva-cuer pour la seconde fois en moins devingt-quatre heures la place Taksim,

où le calme était revenu dans la nuit de mardi àmercredi. En effet, le Premier ministre RecepTayyip Erdogan a averti qu'il n'aurait plus “au-cune tolérance” envers le mouvement. La place Taksim d'Istanbul a retrouvé hier unsemblant de calme après les violences de laveille entre la police et les manifestants, àquelques heures d'une rencontre déjà jugée fac-tice entre le Premier ministre Recep Tayyip Er-dogan et des “représentants” de la contestation. Aumatin du treizième jour de la fronde contre le chefdu gouvernement, la célèbre place de la mégapoleturque était étroitement contrôlée par les forcesde l'ordre, disposées derrière des canons à eau de-vant chacune des rues environnantes. La police est également intervenue à Ankara pourdisperser, à grands renforts de gaz lacrymogèneset de canons à eau, quelque 5 000 manifestants.Lors de son laïus hebdomadaire aux députés deson parti, le Premier ministre a fermement jus-tifié l'intervention des forces de l'ordre. “Jem'adresse à ceux qui veulent poursuivre ces évé-

nements, qui veulent continuer à semer la terreur :cette affaire est maintenant terminée. Nous ne fe-rons plus preuve de tolérance”, a-t-il déclaré de-vant les élus de son Parti de la justice et du dé-veloppement (AKP). Même si la police s'est

abstenue d'intervenir directement dans le parc,Recep Tayyip Erdogan a clairement menacé sesoccupants de l'évacuer de force. La reprise, sym-bolique, de la place Taksim intervient au lende-main de l'annonce d'une rencontre, prévue hier,

entre le chef du gouvernement et des représen-tants de la contestation, qu'il n'a eu de cesse deprésenter comme des “pillards” ou des “extré-mistes”. La police a par ailleurs procédé mardi àdes dizaines d'arrestations, dont 73 avocats quidénonçaient, dans l'enceinte du palais de justi-ce d'Istanbul, l'intervention de la police, selon l'As-sociation des avocats contemporains. Tous ont étérelâchés en soirée. Les forces de l'ordre avaientquitté la place Taksim le 1er juin, après vingt-quatre heures presque ininterrompues de vio-lences avec des centaines de manifestants venuesdénoncer la brutalité de l'évacuation par la po-lice du parc Gezi, à l'aube du 31 mai. Plusieurscentaines de militants associatifs l'occupaient pourdénoncer l'arrachage des 600 arbres dans lecadre d'un projet contesté d'aménagement urbain. Depuis le retrait de la police, la place du centred'Istanbul a accueilli tous les soirs des milliers depersonnes, parfois des dizaines de milliers, exi-geant la démission de M. Erdogan, accusé de dé-rive autoritaire et de vouloir “islamiser” la sociététurque. Sûr du soutien d'une majorité de Turcs,le Premier ministre a adopté un ton très fermedepuis le début de la crise, en renvoyant lescontestataires aux élections municipales de 2014pour exprimer leur mécontentement.

MERZAK T./AGENCES

ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE IRANIENNE CE VENDREDI

Hassan Rohani, le candidat des réformateurs,fait peur aux conservateurs

Aux appels des réformateurs et des modé-rés à voter pour Hassan Rohani ont ré-pondu les appels aux désistements, qui se

sont multipliés dans le camp conservateur en Iranhier, dernier jour de campagne pour l'élection pré-sidentielle de demain. Quelque 50,5 millionsd'électeurs sont appelés à choisir le successeur duprésident Mahmoud Ahmadinejad mais aussi éli-re 207 000 conseillers locaux et municipaux. Lescamps modéré et réformateur partent unis der-rière Hassan Rohani. L'appel des ex-présidentsAkbar Hachémi Rafsandjani (modéré) et Mo-hammad Khatami (réformateur) en sa faveur ontrenforcé ses chances. Certains conservateursévoquent déjà un second tour avec M. Rohani.“Je demande à tout le monde, en particulier les ré-formateurs et (...) à tous ceux qui veulent la gran-deur de notre nation de participer à l'élection” et

de voter “pour M. Rohani”, a indiqué M. Khata-mi dans un message. M. Rafsandjani, un pilier durégime écarté de la course présidentielle, a lui aus-si apporté son appui en affirmant qu'il le “consi-dère comme le plus qualifié pour diriger l'exécu-tif ”. Hassan Rohani, un religieux modéré de 64ans, prône une politique de souplesse dans les né-gociations avec les grandes puissances pour ré-gler la crise du nucléaire iranien. Hier matin, les appels se sont multipliés pour de-mander aux quatre conservateurs toujours en licede se désister en faveur de celui qui est le mieuxplacé. Mohammad Bagher Ghalibaf et Saïd Jali-li tiennent la corde, selon les médias. “On attenddésormais des candidats conservateurs qu'ils s'as-soient ensemble, sans perdre de temps, et choisis-sent l'un d'entre eux comme le candidat du campconservateur”, écrit Hossein Shariatmadari, di-

recteur du quotidien ultraconservateur Kay-han. “Les réformateurs affirment chercher la vic-toire, mais tenant compte de leur passé, qui est pourcertains d'entre eux déshonorant, ils n'ont aucunespoir de l'emporter”, a-t-il jugé. D'autres appels ont également été lancés dans lemême sens, demandant en particulier à l'ex-chefde la diplomatie Ali Akbar Velayati de se retirerde la course. Pour le moment, tous les candidatsconservateurs ont répété qu'ils iraient jusqu'aubout. Selon l'un des rares sondages rendu publicet réalisé par l'agence Mehr auprès de 10 000 per-sonnes, M. Ghalibaf mène la course avec 17,8%devant Hassan Rohani (14,6%), suivi de M. Ja-lili (9,8%). A deux jours du scrutin, il y a toujours30% d'indécis, alors que la participation devraitatteindre 77%.

M. T./AGENCES

Les manifestations en Turquie ont atteint un niveau inquiétant.

D. R

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RÉCONCILIATION AU MALI

Bamako tergiverse sur le projet d'accord accepté par les Touareg

DROITS DE L’HOMME

Le SG du Polisario invite Ban Ki-moon à visiter le Sahara occidental■ Le secrétaire général du Front Polisario,Mohammed Abdelaziz, a annoncé, mardi,avoir invité le secrétaire général de l'ONUBan Ki-moon à visiter le Sahara occidentalafin de promouvoir la protection des droitsde l'homme sur ce territoire. “Nous avonsinvité le secrétaire général à montrerdavantage d'intérêt à la question du Saharaoccidental”, a déclaré à la presseM. Abdelaziz, qui a rencontré lundi M. Banà New York. “Une visite (de M. Ban) dans leterritoire serait considérée comme unencouragement aux efforts de paix etpourrait contribuer à apaiser les tensions”,a-t-il fait valoir. Au cours de cet entretienlundi avec M. Abdelaziz, M. Ban a “réaffirmél'engagement de l'ONU à aider le Maroc et leFront Polisario à négocier une solution àleur différend de longue date”, a indiqué leporte-parole de l'ONU, Martin Nesirky. “Lesecrétaire général, a-t-il ajouté, a soulignéson ferme attachement au respect des droitsde l'homme au Sahara occidental et dans lescamps de réfugiés” contrôlés par lePolisario. “Il a aussi exprimé son inquiétudedevant la frustration et la vulnérabilitécroissantes que l'absence de règlement etl'instabilité au Sahel ont provoquées chez lesjeunes dans les camps de réfugiés.”L'ambassadeur britannique Mark LyallGrant a indiqué de son côté queM. Abdelaziz avait évoqué avec lui lapossibilité d'une visite du Conseil desécurité au Sahara occidental. Mais, a-t-ilajouté, “aucun pays membre du Conseil n'apour l'instant suggéré une telle visite”. LeRoyaume-Uni préside en juin le Conseil,dont le Maroc est membre non permanent.Des manifestations pro-indépendance sesont déroulées le mois dernier à Laâyoune,la principale ville du Sahara occidental, àl'occasion du 40e anniversaire de lacréation du Polisario, et ont été répriméespar les forces de l'ordre marocaines. Lesnégociations menées autour du Saharaoccidental sous l'égide l'ONU sont pourl'instant dans l'impasse.

R. I./AGENCES

Page 9: Liberte du 13.06.2013.pdf

L’ouverture de ces premières journéess’est tenue lundi dernier, au théâtre ré-gional de la ville avec la représentationdu groupe Nostalgia. Ce premier spec-tacle a fait salle comble, grâce à la pres-tation de cette formation venue d’Oum

El-Bouaghi. Cette manifestation, qui se poursuit jus-qu’à demain, a accueilli des groupes venus de plusieurswilayas du pays.Ces journées de musique flamenco est une initiatived’anciens élèves de l’Institut régional de la formationmusicale avec la contribution de la direction de la cul-ture de Batna. L’un des initiateurs de ce festival, le gui-tariste du groupe Tahouissa (batna), Hichem Kafi, estrevenu sur la naissance de ce projet lors d’une petiterencontre en marge de ces journées musicales. Il nousa indiqué que ce projet n’est pas nouveau, mais pourmoult raisons et difficultés, il a été reporté à plusieursreprises et voilà qu’il germe en ce mois de juin à Bat-na. “Comme nous l’avons tant souhaité”, nous confie avecenthousiasme Hichem Kafi, qui ne cache pas sa joie.Pour cette première édition, les organisateurs se sontcontentés de quelques groupes seulement.Mais cette édition se veut comme un prélude àd’autres rencontres plus grandes, plus riches et mieuxpréparées. Parmi les participants, un groupe de fla-menco d’Alger, un autre de Kenchela et des musicienssolo en l’occurrence Naïth Mansour et KaboucheHadjissa, qui ne vont pas se contenter seulement d’uneprestation en public, mais ils animeront, entre autres,à la grande joie des amateurs de flamenco, des atelierssur les techniques de la guitare flamenco (au niveaude l’Institut régional de la formation musicale), qui aouvert ses portes en cette occasion aussi bien auxconnaisseurs qu’aux néophytes. Une opportunité, se-lon Hichem Kafi, pour les Batnéens, mais aussi pour

les Auressiens qui pourront mieux connaître ce gen-re de musique. La prestation du groupe Nostalgia, deAïn El-Beïda, pays natal du chantre de la chansonchaoui Aïssa El-Jarmouni, a réussi à séduire un publicconnaisseur, grâce à un subtil mélange, entre le fla-menco et la musique berbère (chaoui). Ces deux genrespossèdent une grande similitude, car ils font appel auxsentiments et à la Méditerranée. Aziz Bnidir, ancienélève de l’Institut de musique et diplômé du conser-

vatoire de Paris, nous a indiqué que le chant flamen-co existe chez la femme berbère, ce qu’on appelle la so-léa “un chant que les femmes berbères ont toujours fre-donné”. L’institutionnalisation des journées de la mu-sique flamenco, la collaboration avec les différents ins-tituts et universités pour donner un caractère acadé-mique, permet, à coup sûr, de prendre en charge ce gen-re musical longtemps délaissé.

RACHID HAMATOU

JOURNÉES DE MUSIQUE FLAMENCO À BATNA

Chaoui et flamenco une fusion possibleCette première édition sera clôturée demain au théâtre régional de Batna. De nombreux groupes de

plusieurs villes du pays s’illustrant dans ce genre musical se sont produits sur les planches proposantau public de nouvelles facettes de cette musique. Outre les concerts, des ateliers sur les techniques

de la guitare ont été proposés par les musiciens Naïth Mansour et Kabouche Hadjissa

Hichem kafi du groupe TAHOUISSA de Batna

11ES RENCONTRESCINÉMATOGRAPHIQUES DEBÉJAÏA

Le rendez-vous annueldu 7e art■ La cérémonie inauguralede la 11e édition desrencontrescinématographiques deBéjaïa a eu lieu, samedidernier, au théâtre régionalMalek Bouguermouh deBéjaïa, en présence denombreux participants etinvités venus de plusieurspays méditerranéens. C’estle troisième long métragedu cinéaste marocain,Faouzi Bensadi, intituléMort à vendre, qui a ouvertle bal de cette manifestationculturelle qu’organisechaque année, ladynamique associationProject’heurts, créée en 2002par un groupe de jeunescinéphiles de Béjaïa. Lesjours suivants, les cinéphilesbéjaouis ont été conviés à serégaler d’un autre longmétrage signé NadirMoknèche, un réalisateurfranco-algérien. Il s’agit desa dernière fiction GoodbyeMorocco, sortie le 13 février2013. D’autres filmsintéressants, entredocumentaires, longs etcourts-métrages, ont étéproposés, dont La Vierge, LesCoptes et moi du réalisateurfrançais, Namir AbdelMesseeh, Les Pêcheurs desable de Yazid Arab et LeSens de l'orientation deFabien Gorgeart. Les soiréesnocturnes de cette onzièmeédition ont offert denombreux documentairestrès intéressants,notamment Babylon, réaliséen 2012 par le trio Ala-Eddine Slim, Ismaël etYoussef Chebbi. Un film quia, pour rappel, eu le GrandPrix au Festivalinternational de cinéma(FID) de Marseille 2012.Selon les responsables del’association organisatriceProject’heurts, sur les centsoixante films supervisés,on n’a finalement retenuque vingt-cinq. Les raisonsde cette carence, explique-t-on, sont liées notamment aumanque criantd’infrastructures de cinémadans la région. Il est à noterque d’autres projectionssont encore prévues dans lasalle de la Cinémathèque deBéjaïa, et ce, jusqu’à demain,jour de clôture de ce rendez-vous avec le 7e art.

KAMEL OUHNIA

Jeudi 13 juin 2013

10LIBERTE

Culture

Ham

atou

/Liberté

HNA MSSALMIN DE AÏN SEFRA

La leçon de diwane

5e SOIRÉE DU FESTIVAL NATIONAL DE LA MUSIQUE DIWANE

Oscillation entre rituel et fusion

Les formations se succèdent sur la scène dustade En-Nasr, depuis vendredi dernier,mais jusqu’à présent, aucune troupe ne nous

a encore donné une leçon de diwane. On a eu àdécouvrir une belle prestation très musicale deWlad Bambra, un intéressant programme de Tou-rat Gnawa d’Oran, et une prouesse de danse dehaut niveau de la part d’Ouled Sidi Blal de Mas-cara, certes, mais il manquait toujours un petitquelque chose. Un charisme vocal, une profondeur dans le jeuet surtout un programme bien ficelé avec des en-chaînements (ces derniers sont quasi absents lorsdes performances des groupes en compétition).

Lundi soir, la tendance a été renversée avec la re-marquable prestation de Hna Mssalmin de AïnSefra (Naâma), qui a présenté une des plus in-téressantes prestations artistiques de cette 7e

édition du Festival national de la musique diwane,qui prendra fin ce soir. Le chant profond du KoyoBongo (chanteur en jargon diwane) MohamedRahmani, très authentique, avait des accents demodernité. Mohamed Rahmani, issu d’une grande famille depraticiens de ce genre (et qui continuent à le pra-tiquer et former les plus jeunes d’entres eux) à AïnSefra, a réussi à transmettre de l’émotion, à ex-primer l’identité qu’on découvre à peine des di-

wane, et surtout à nous rappeler que le rituel nepeut, certes, pas être restitué sur scène, mais qu’ilse vit à chaque instant. Lorsqu’on est issu de la tra-dition diwane, on ne peut s’en départir parce qu’el-le nous définit. Alors que durant ce festival, le problème du sa-cré (le rituel) et le profane (la scène) se pose avecinsistance, et au moment où les organisateurs s’in-terrogent sur la dimension spectacle de ce festi-val, la formation Hna Mssalmin vient, commepour rassurer, et rappeler que le diwane est sur-tout lié à l’énergie du groupe, l’émotion. Il participe à la (re)création d’un monde libéréde toutes les contraintes, harmonieux, où l’âme

s’exalte et exulte, notamment à travers la transe.Hna Mssalmin a présenté un programme quirend hommage à cinq des sept tribus diwane :Haoussa, Bambara, Seigo, Bosso, Milka. La voixpuissante du Mqedem Mohamed Rahmani a,entre autres, repris Baba Hamou et Dawa. Si les membres de la troupe ont porté des tenuesd’inspiration étrangère (Mohamed Rahmaniportait une tenue algérienne dans la pure tradi-tion des diwane, avec un turban de 30 ansd’âge), ils ont été savoureusement créatifs, réus-sissant notamment un enchaînement de près de20 minutes non stop.

S. K.

Après avoir accepté d’entrer encompétition et pour concouriravec récompense la participation

au Festival international de la musiquediwane d’Alger, les diwanes continuentde surprendre, en essayant de s’adapterà la scène, en cherchant toujours quelquechose d’original à proposer. Ils tentent donc des projets de fusion,parfois réussies et subtiles, mais biensouvent, ce sont des expériences quiexistent déjà.La scène peut se dérober sous les piedsde nos diwanes s’ils continuent à allerdans le sens de l’imitation, plutôt quedans le sens de la création. En tout cas,le travail réalisé par Noudjoum diwanede Sidi Bel-Abbès, et bien que ne se dis-tinguant pas par son originalité, était àla fois subtil et bien fait. La troupe a re-pris plusieurs morceaux du diwane tra-ditionnel, comme “Migzawa” et “Maro”,en utilisant des instruments issus

d’autres genres : saxophone, derbouka,conga. Une fusion somme toute réussie,mais on espère tout de même qu’il n’ya pas qu’un seul modèle de fusion pourles diwanes, et qu’ils ne sont pascondamnés à reproduire les expériences(ou tentatives) des autres. Pour sa part,

Gnaoua El-Bahia d’Oran a dispenséune prestation tout à fait surprenante.Le spectacle musical a été accompagnépar plusieurs changements de tenues dudanseur, mais les couleurs qu’ils por-taient ne correspondaient pas aux bradjqui étaient interprétés. Par exemple,

pour “Sergou”, une tunique rouge a étéportée par le danseur, alors que la cou-leur correspondant à ce bordj est le noir.Il y va de même pour le morceau “Jan-gar Mama”, qui correspond à la couleurrouge, alors que c’est une tunique rosefuchsia qui a été portée. Outre cette fan-taisie vestimentaire, la prestation mu-sicale était plutôt modeste.La troisième troupe à se produire surscène était Dandoune de Ghardaïa.Oui le diwane existe à Ghardaïa, mais sedistingue par son rythme lent. La trou-pe a entre autres repris “Salou nabina”,“Sayo” ou encore “Bouderbala”. D’aprèsle leader de la formation, Bachir Bou-ras, Dandoune Ghardaïa existe depuis15 années et participe pour la troisièmefois à ce festival. Le dandoune est le tbelsur lequel l’instrumentiste joue avec uneseule baguette. Selon M. Bouras, “il exis-te aujourd’hui 72 bradj qui se jouent surle dandoune”. La dernière partie de lasoirée, le groupe Ouled Haoussa a faitle show au stade En-Nasr, avec un pro-gramme de fusion.

S. K.

La troupe Dandoune de Ghardaïa

AP

S

DE NOTRE ENVOYÉE SPÉCIALEÀ BÉCHAR : SARA KHARFI

Page 10: Liberte du 13.06.2013.pdf

CLÔTURE DU FESTIVAL NATIONAL CULTUREL DU THEÂTRE DE MARIONNETTES DE AÏN TÉMOUCHENT

Le TR de Skikda remporte le premier prixDe nombreuses troupes théâtrales ont pris part à cette manifestation qui s’est tenue du 3 au 10 juin.

Avant la remise des prix, les membres du jury sont revenus sur les multiples problèmes que connaît cet art,l’absence d’ateliers de formation, d’encadrement et de journées d’étude.

Jeudi 13 juin 2013

11LIBERTE

Culture

Le rideau est tombé, lundi, sur cette 7eédition du Festival national culturel duthéâtre de marionnettes, dont la céré-monie de clôture s’est déroulée à la sal-le de la maison de la culture. Cet évé-nement qui, huit jours durant, a tenu

en haleine spectateurs et participants a été quali-fié de “faible” de la part de Mohamed Boukerras,membre du jury. Une annonce qui a surpris l’as-sistance qui pensait le contraire ! Dans son ob-servation, il a été décidé par les jurys de retirer leprix du meilleur texte et pour cause : “La majori-té des spectacles présentés par les troupes parti-cipantes souffrait d’une créativité unilatérale. Lejury aura remarqué ainsi un déficit flagrant au ni-veau du texte, plus particulièrement au niveau dela structure dramatique.” Avant l’annonce desnoms des lauréats, le jury a cité pas moins de septrecommandations, notamment celle de valoriserla décision du ministère et faire bénéficier l’en-semble des troupes qui ont participé à cette édi-tion d’une tournée artistique à travers le territoi-re national. Aussi est-il favorable d’instaurer un en-cadrement artistique de qualité spectacles par lecommissariat du festival et de valoriser la parti-cipation des théâtres régionaux à ce genre de fes-tivals, afin de leur donner plus de crédibilité, encréant un climat concurrentiel et loyal entre lestroupes. De reconduire des ateliers de formation

qui ont suscité un grand intérêt de la part des par-ticipants et en suggérant aussi la tenue de ces ate-liers sur des thématiques diverses tout au long del’année. Il faudrait aussi inscrire les troupes dansdes manifestations internationales spécialiséesdans le théâtre de marionnettes et organiser desjournées d’études durant le festival sur des sujetsqui traitent des problématiques du théâtre de ma-rionnettes, avec la participation de chercheurs etd’académiciens, tout en tentant d’attirer l’attentionde l’université. Le jury, présidé par Azzedine Ab-bar, a proposé un sixième prix, celui de “lameilleure marionnette sur le plan de la conceptionet de la réalisation”. La cérémonie a été clôturée parl’annonce des résultats et la remise des prix aux lau-réats. Ainsi, le prix du meilleur spectacle (350 000DA) est revenu à la troupe du théâtre régional deSkikda, avec la pièce “El-Amira wal moutas-saouil” (la princesse et le mendiant) ; le prix de lameilleure réalisation (200 000 DA) a été rempor-té par la troupe Masrah Elleyl de Constantine, avecla pièce “Hikayat Bil Alouane”, alors que le prix dumeilleur manipulateur (150 000 DA) est revenu àl’Association Adim Fatiha de Sidi Bel-Abbès, avecla pièce “Asdiqae adaïa”. Pour sa première parti-cipation, l’association El-fordja el masrahia d’Ouar-gla s’est distinguée par la pièce “El-Amira Zina”, enaccaparant le prix du jury (150 000 DA).

M. LARADJ

M. Larad

j/Liberté

SID ALI AKLOUL DIRECTEUR ARTISTIQUE DE DJURDJURA TV

“Notre chaîne est un carrefour de communication pour tous les enfants

de l’Algérie”L

e directeur artistique de la nouvel-le chaÎne pour enfants DjurdjuraTV, Sid Ali Akloul, était présent à

Aïn Témouchent où s’est déroulée la sep-tième édition du Festival national cultu-rel du théâtre de marionnettes (3-10 juin). Sur invitation de AhmedMouadâa, commissaire du festival, le di-recteur de la chaîne, accompagné de sonéquipe, a suivi le déroulement de la ma-nifestation de très près depuis l’inaugu-ration de cet évènement. La venue de l’équipe de Djurdjura TV étaitdans le but de trouver une jolie pro-grammation pour les enfants à travers lesspectacles présentés. D’ailleurs, il a été“impressionné” par la qualité des repré-sentations de ces troupes qui ont présenté

des shows pour un public de tout âge.Pour le directeur artistique, ce festival estune preuve tangible que les techniciens al-gériens connaissent bien leur métier.Djurdjura TV prépare donc un travail surce festival qui sera diffusé lors d’uneprochaine programmation destinée auxenfants. Selon ce responsable, DjurdjuraTV a vu le jour le premier juin de cetteannée (une date symbolique qui coïnci-de avec celle de la Journée mondiale del’enfance). La chaîne se veut un carrefourde communication au profit de tous lesenfants de l’Algérie. Mais aussi une fenêtresur le l’ensemble des pays du Maghreb quipartagent les mêmes valeurs et les mêmescultures. “Tout en préservant nosconstantes nationales, nous voulons que

nos produits atteignent le cadre universelavec l’utilisation toutefois de la langue al-gérienne avec toute sa composante, ama-zigh, arabe et mozabite”, nous a-t-il confié.Les programmes de la chaîne seront dif-fusés 24 heures sur 24, ils contribuerontcertainement à enraciner nos progénituresdans leurs traditions et leur culture en leurproposant un éventail d’émissions ani-mées et typiquement algériennes à traverstoutes les langues et dialectes dont le prin-cipal objectif est la transmission des va-leurs ainsi que l’émancipation de l’enfant. Une occasion pour les producteurs algé-riens de mettre en valeur leurs produitset par ricochet contribuer à développer laculture de l’altruisme chez l’enfant.

M. L.Sid Ali Akloul

…SOUFFLES…SOUFFLES…SOUFFLES…AMIN ZAOUIÉCRIVAIN

Djeha et ses descendants !

Tous, on est fasciné par les histoires de Dje-ha. Avec ses farces populaires satiriques, tou-jours tatouées sur notre mémoire, on a

grandi. Djeha traverse et continue de traversernotre imaginaire méditerranéen, depuis dixsiècles. Dj’ha chez les Maghrébins, Goha chez lesMoyen-Orientaux, Guifa chez les Italiens du Sud,Ch’ha chez les juifs, Nasreddine Hodja chez lesTurcs, Nasreddine Mulla chez les Iraniens… mêmeen changeant le nom ou de prononciation, Dje-ha demeure le personnage le plus commun dansnotre culture populaire méditerranéenne.Il a traversé les temps clairs ou ténébreux, les ci-vilisations, les langues, les livres, les guerres, lespaix et les géographies. Il les a traversés dans tousles états d’âmes. Il est là, cela dure depuis dixsiècles, pour incarner la culture populaire. Une cul-ture qui forge en continuité créative sa résistan-ce face à celles des pouvoirs. Djeha symbolise l’in-telligence populaire face à la médiocrité savan-

te ! Sage, intelligent, malin, idiot, pauvre, fainéant,laborieux, voyageur, marié, célibataire, divorcé, re-ligieux, irréligieux, moderne, marin, orphelin,traditionnel, tolérant, intolérant, grand, petit,éternel, mortel, rural, citadin, moraliste, immo-raliste, angélique, diabolique, étranger, citoyen dumonde… Djeha habite toutes les situations pourcritiquer toutes les injustices. Il est le sens de lacritique. Il est l’index de la liberté. Je ne sais paspourquoi, dès que je pense à ce personnage ex-ceptionnel de Djeha, d’autres images d’autres per-sonnages me hantent.D’abord celle de Don Quichotte création de Cer-vantès, un personnage perplexe et complexe. Com-me chez Djeha, l’âne est en permanence à ses cô-tés. Il est son bon interlocuteur.L’âne est une partie intégrante de la personnali-té de Djeha et de celle de Don Quichotte. Dans lesdeux situations, la présence de l’âne est marquéepar une intelligence dissimulée dans des âneries

sages et très bien éclairées ! Cette relation fu-sionnelle entre Djeha et son âne n’est pas fortuite.Elle est philosophique et symbolique. L’honneurrevient à l’âne qui, dans plusieurs situations, a pudonner d’autres dimensions philosophico-so-ciales aux historiettes de Djeha.Une grande partie de la notoriété de Don Quichotteest assise sur le dos de sa monture. Djeha me rap-pelle un certain Allalou, le père fondateur duthéâtre algérien. Grâce au personnage Djeha, parses anecdotes populaires, que le théâtre algériena vu le jour dans une période de la colonisationaveugle. Ainsi, et dans les années les plus difficileset les plus ardues, c’était un 12 janvier 1926, ungrand maître appelé Allalou, de son vrai nom Sel-lali Ali (1902-1992), avec une pièce intitulée Dje-ha, a signé l’acte de naissance du théâtre algérien.Le théâtre algérien est né sur le dos de l’âne de Dje-ha ! Parler de Djeha, c’est parler aussi d’un grandjournaliste algérien. Ainsi, on ne peut citer Dje-

ha sans penser à l’écrivain et journaliste Saïd Mek-bel, assassiné le 3 décembre 1994 par les islamistesextrémistes. Qui parmi nous n’a pas aimé, ne s’est-il pas amusé, ne s’est-il pas régalé, en lisant la chro-nique satirique “Mesmar Dj’ha” de Saïd Mekbel,sur les colonnes du quotidien national “le Matin”.Une chronique dérangeuse ! L’art satirique dansl’écriture de Saïd Mekbel n’est que le fruit de cet-te culture populaire maghrébine intelligente,dont les contes de Djeha occupent une bonne pla-ce. Le courage exemplaire avec lequel Saïd Mek-bel défendait, et dans les moments les plus dif-ficiles, une Algérie grande, propre et plurielle n’est-il pas le résultat de cette culture libre qu’incarnentles histoires de Djeha ? On a besoin, en ces jours arides, de peur et d’obs-curité, de Djeha et de ses descendants : Cervan-tès, Allalou et Saïd Mekbel et les autres.

A. Z.

[email protected]

Les lauréats récompensés pour leurs spectacles

Liberté

Page 11: Liberte du 13.06.2013.pdf

LES HABITANTS DE BOUINANE S’OPPOSENTÀ LA CONSTRUCTION DE 5 000 LOGEMENTSAADL

Plusieurs manifestants interpellésLes habitants de la ville de Bouinane, qui

s’opposent à la construction de 5 000logements inscrits dans le cadre duprogramme AADL, ont haussé, hier, le ton.D’ailleurs, la situation a failli se dégénérer,après l’opération enclenchée par les servicesde sécurité pour disperser la grande foule quivoulait empêcher le démarrage du chantier,prévu dans la localité d’Amroussa, soit à 7 kmde la daïra de Bouinane. Les services desécurité ont utilisé les grands moyens tels queles engin antiémeutes (camion de jet d’eau)pour disperser les manifestant qui ont affichéun niet à la construction des logements surleur terres. Plusieurs arrestations ont étéenregistrées parmi les manifestants qui ontbloqué tout au long de la journée d’hier, laRN29 reliant Bouinane à Blida. Il faut dire quele bras de fer entre manifestants et services desécurité a été provoqué lorsque ces derniersont utilisé la force pour sécuriser le site et lesengins du chantier où devaient s’ériger les 5000 logements AADL. Les manifestantscampent sur leur position. “Après tout ce quis’est passé, nous allons tout faire pourempêcher tout projet de construction sur nosterres”, menacent les habitants d’Amroussa.

K. FAWZI

TIZI OUZOU

Les habitants de la cité 400-Logements de Drâa Ben Kheddaferme le siège de la wilaya

Les habitants de la cité 400-Logements dela commune de Drâa Ben Khedda, à la sortieouest du chef-lieu de Tizi Ouzou, sont revenusà la charge dimanche en organisant un autrerassemblement devant le siège de la wilaya.La veille, le sit-in tenu par ces mêmes citoyens,qui demandent l’arrêt d’un projet deconstruction d’une coopérative privée sur desespaces verts appartenant à la cité, avaittourné à l’émeute. Hier encore, devant le siègede la wilaya, les stigmates de la veille,notamment des pneus brûlés, étaient encoreperceptibles et une grande tension régnaitsur place en début d’après midi, et ce, face àun bouclier d’agents antiémeutes dépêchéssur les lieux. Les représentants des habitantsde la cité en question, que nous avonsrencontrés sur place, ont dénoncé le mutismede l’administration qui tarde à appliquer “unedécision stipulant l’arrêt des travaux” et sedemandent “pourquoi l’administration ferme-t-elle les yeux sur un projet de construction surun espace vert ? C’est une réalisation illicite.L’annulation de ce projet est pourtant promisepar les autorités de wilaya mais à ce jour rienn’a été appliqué”, déplorent-ils.

K. TIGHILT

OUARGLA

30 quintaux de kif saisisLes services de la police judiciaire mobile

de Ouargla combinés aux forces de l’ANP ontmis la main sur trente quintaux de kif durantla nuit de dimanche à lundi passé. Selon lessources de Liberté, cette quantité de drogueétait subtilement dissimulée à bord d'uncamion venant de Mostaganem en directionde la Libye. L'opération est survenue lors d’uncontrôle de routine au poste de contrôle fixésur la RN 3 reliant Ouargla et Hassi Messaoud.Deux hommes âgés entre 35 à 40 ans dont lechauffeur du véhicule à bord duquel setrouvait la marchandise prohibée, ont étéarrêtés et déférés devant le procureur de laRépublique près le tribunal d’Ouargla.

BOUHAMAM AREZKI

AÏN DEFLA

Trois enfants fauchés à MayenneTrois frères âgés de 5, 8 et 12 ans issus d'une

famille pauvre ont été fauchés, mardi matinsur le CW142 dans la commune de Mayennepar une voiture de marque Peugeot 404, aindiqué une source hospitalière. Selon lamême source, l'aÎné a été tué sur le coup,tandis que les deux autres ont été évacués auCHU de Blida dans un état comateux. En effet,les trois victimes qui s'apprêtaient à porterassistance à leur père dans un champ de blédurant cette période des moissons, ont étésurpris par un chauffard qui roulait à viveallure. Le chauffard a été immédiatementarrêté par la gendarmerie d’El Attaf pour leprésenter au procureur de la République dutribunal d’El Attaf.

B. BOUZAR

BRÈVESdu CentreBOUMERDÈS

Coup d’envoi de la saisonestivale à Corso

La nouveauté de cette année c’est le mini-front de mer qui vient d’être réceptionné ;il permettra aux familles de déambuler en bord de mer en toute sécurité.

Le coup d’envoi de la sai-son estivale au niveau dela wilaya de Boumerdèsa été donné, hier, àCorso, qui a connu cesdernières semaines une

grande opération de lifting. Un ter-rain de Tennis, une auberge, unepasserelle, un mini front de mer, ungrand parking, ce sont les nou-veaux projets qui ont déjà métamor-phosé la plage de Corso. Certainsde ces projets ont été réalisés etd’autres sont en cours. Mais le chan-gement est visible dès qu’on accèdeà la plage. Des grands palmiers ontété plantés alors que l’éclairage pu-

blic a été refait à neuf. De grandeshorloges ont été également installéesjuste à l’entrée de la plage. Les es-paces pour enfants réalisés sontdéjà occupés par des centaines de fa-milles venues de partout, notam-ment, de Boumerdès, Boudouaou,Tidjellabine. Et c’est cette plage quia été choisie pour le lancement de lasaison estivale au niveau de la wilaya.Le choix n’est pas fortuit. “C’est l’unedes meilleurs plages de la wilaya etnous voulons qu’elle soit un exemplepour les autres communes”, dira ledirecteur du tourisme et de l’artisa-nat. Le jeune président de cettemunicipalité se veut rassurant :

“Nous sommes là, nuit et jour pours’assurer de la bonne exécution destravaux dont la plupart seront ache-vés dans deux jours”, indique t-il. Lemaire nous parle d’un projet depasserelle déjà lancé et qui va relierpour la première fois la plage deBoumerdès à celle de Corso. Lecomplexe de Tennis en cours de réa-lisation ainsi qu’un camp de jeunes,deux projets pris en charge par laDJS de Boumerdès seront d’unegrande utilité pour les jeunes spor-tifs des localités environnantes. Nonseulement, il sera utilisé par lesjeunes de la localité mais aussi parles estivants. Un peu plus loin, c’est

l’auberge de jeunesse qui va bientôtémerger au milieu d’une belle forêtpour s’ajouter aux autres équipe-ments réalisés ou en cours de réali-sation. Mais la nouveauté de cetteannée c’est le mini-front de mer quivient d’être achevé et qui permettraaux familles de déambuler au bordde la mer en toute sécurité. Ajoutéà cela, le grand parking de plus de100 places déjà réalisé juste à côté dela fameuse forêt dite “Les eucalyptus”.A noter que le nombre de plages auniveau de la wilaya est passé de 42à 57 dont 35 seront autorisées à labaignade cet été.

M.T.

Les familles pourront se déambuler au bord de la mer en toute sécurité.

ANSEJ DE TAMANRASSET

Journée d’étude sur le financementdes nouveaux projets

L’approbation du plan des projets éligiblesau financement dans le cadre du disposi-tif de soutien à l’emploi des jeunes a été à

l’ordre du jour de la journée d’étude organisée, der-nièrement, par l’Ansej de Tamanrasset au siège del’APW. Le plan, explique le directeur de l’agen-ce, Camio Slimane, en marge de la manifestation,comprend des recommandations et des propo-sitions spécifiques à chaque commune de cettewilaya-continent. L’initiative, qui vient en appli-cation des instructions que le ministre du Tra-vail et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, avaitdonnées lors de sa visite de travail et d’inspectioneffectuée dans la wilaya en avril dernier, s’ins-crit dans la perspective de réaliser l’équilibre entretoutes les collectivités en matière de projets fi-nancés et des éligibilités accordés”. A ce titre M.Camio a, en présence du wali, des PAPC des dixcommunes de la wilaya et des directeurs de dif-

férents secteurs d’activité, souligné que des accordsde coopération ont été conclus entre l’Ansej et lesmunicipalités à l’effet de parvenir à l’élaborationd’un plan type des projets susceptibles de re-mettre la locomotive de développement sur lesrails, notamment dans les contrées lointaines, àl'instar de Tine-Zaouatine, In-Guezzam et Silet,sises respectivement à 500, 450 et 130 km de Ta-manrasset. Les édiles municipaux ont donc éta-bli une liste détaillée des projets suivant les be-soins réels de leur commune et la nature des ac-tivités qui y sont répandues avec pour but d’évi-ter aux promoteurs de se perdre dans le cercle desactivités saturées, mais aussi de rentabiliser le pro-jet en arrivant à pallier le manque signalé. Le plancontient ainsi toutes les procédures réglementairesà suivre, par secteur et selon les besoins émis, pourobtenir le certificat d’éligibilité de l’activité deman-dée avant de soumettre le dossier du projet à la

commission de l’Ansej pour l’approbation. à cepropos, on a mis l’accent sur le rôle prépondérantdes banques. Les représentants des établisse-ments financiers ayant pris part à cette rencontre,en l’occurrence la BDL, la BNA et la BADR, touten expliquant les nouvelles prérogatives qui leursont accordées et leur autonomie dans la prisede décision au niveau local et sans passer , com-me auparavant, par les directions régionales, sesont engagés à financer tous les projets avaliséspar la commission de l’agence. En définitive, lesorganisateurs ont insisté sur la nécessité de pro-mouvoir, cette année, les activités agricoles et tou-ristiques. En moyenne, la mise en œuvre de ceplan permettra de concrétiser jusqu’à 100 nou-veaux projets par an, soutient encore M. Camio,en comptant sur le précieux concours des auto-rités locales.

RABAH KARECHE

Jeudi 13 juin 2013

17LIBERTE

L’Algérie profonde

D. R

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Page 12: Liberte du 13.06.2013.pdf

Dans le cadre duplan d’urgence2013 qui devracouvrir la quasi-totalité des com-munes, notam-

ment les cités urbaines ayant en-registré des problèmes de baisse detension et des coupures d’électricitédurant l’été 2012, le directeur deSDE (Sonelgaz) à Biskra, LouziAbdelhamid, a présente à la pres-se l’état d’avancement des travauxeffectués depuis septembre 2012,pour le renforcement du réseau dedistribution électrique. Selon notreinterlocuteur, à ce jour il reste àmettre en service, d’ici la fin dumois courant, 11 postes cabines etpréfabriqués sur les 145 postesprogrammés. Le retard accusé dans

leur réalisation serait, selon lesservices de SDE, dû “au désistementde certaines entreprises et au retarddans l’acquisition des terrains d’im-plantation”. Par ailleurs, d’après lebilan présenté par le patron deSDE à Biskra, sur les 173 km de ré-seau câblé prévus par ce program-me d’urgence, 164 km sont au-jourd’hui mis en service, soit untaux d’avancement de 95%. Tou-jours en prévision de la période es-tivale, qui enregistre habituelle-ment des pics de consommationentraînant parfois des coupuresde courant, il sera procédé aussi àla remise en service de groupes ac-tuellement en réhabilitation. “Enparallèle à ce plan d’urgence, leprogramme ordinaire continuera àévoluer et sera concentré à près de90% sur la ville de Biskra. Il concer-nera la cité El-Alia, la cité Khobzi,sur plus de 5 km de câble d’extensionau départ du poste de Hammam Sa-lihine. L'autonomie de Sidi Khaled,

grâce à un réseau de près de 14 kmvers Besbès, est également retenuedans ce programme, ainsi que le ren-forcement par 80 km de câbles pourles contrées de Zeribet El-Oued,N'fit Eregma et El-Haouch et l’uti-lisation d’une cabine mobile pourLoutaya et El-Kantara.” Le pro-gramme 2014-2015 prévoit parailleurs la mise en service de 5 nou-veaux postes de HTA/HTB (hau-te tension) dans les zones d’El-Aliaet de la ZHUN ouest et dans lescommunes d’El-Hadjeb, Ourlal,Leghrous, Chetma et Doucen. Euégard aux investissements opérés etau soutien apporté par l’Etat, SDErecommande aux citoyens d’utili-ser avec parcimonie les équipe-ments électriques domestiques,rappelant que si les prix du kilowattsont gelés depuis 1996, ils de-vraient bénéficier de la compré-hension des clients de la SDE. Il res-te entendu, rappellera notre inter-locuteur, que “si des renforcements

ont été opérés et de nouveaux équi-pements installés, cela ne veut pointdire que les coupures seront rame-nées au point zéro auprès de nos 156000 abonnés de la wilaya”. Et depoursuivre : “La wilaya de Biskraenregistre des pics de consommationénormes en été par rapport auxautres wilayas, et les interventionsdes constructeurs sur certains chan-tiers d’habitat causent parfois desruptures de câbles souterrains et né-cessitent des interventions délicates.Le mois de Ramadhan est attendudurant juillet, une période de forteschaleurs et donc de grosses consom-mations. Ce sont autant d'aléas àprévoir, même si de notre côté nousavons mobilisé plusieurs équipespour des interventions rapides, uneculture de la consommation de-vrait également s’installer chez le ci-toyen, dans le souci de ne plus en-registrer de grosses pannes dansnotre wilaya.”

H. L.

POUR UN ÉTÉ SANS DÉLESTAGE À BISKRA

Sonelgaz sensibiliseses clients

“Une culture de la consommation de l’énergie électrique devrait être développéechez le citoyen, pour ne plus enregistrer de grosses pannes dans notre wilaya.”

Afin de limiter les coupures d’électricité, de nouveaux équipements sont installés.

SKIKDA

Lancement de la caravane de sensibilisation contre

les intoxications alimentairesL

a caravane nationale de sen-sibilisation contre les intoxi-cations alimentaires a été

lancée, mardi matin, à partir de laville de Skikda. Cette manifestation de préven-tion organisée sous le haut patro-nage du ministre du Commerce etdu wali de Skikda a été lancée àpartir du siège de la direction ducommerce en présence du direc-teur régional du commerce deAnnaba. Outre la direction du commerce,l'association de protection desconsommateurs et l'UGCA,d'autres secteurs comme l'éduca-

tion, la santé, le tourisme, l'envi-ronnement, les affaires religieuses,la pêche, la culture, la jeunesse etles sports ainsi que les servicescommunaux d'hygiène, la police etla gendarmerie sont impliquésdans cette grande campagne deprévention contre les intoxica-tions alimentaires, et ce, à l'orée del'ouverture de la saison estivale etla prolifération des commercesambulants qui échappent à toutcontrôle. Cette caravane est com-posée de bus et de véhicules légersqui sillonneront les villes de lawilaya et particulièrement les com-merces sensibles comme les cafés,

restaurants, pâtisseries, fast-foods,les plages, les salles des fêtes etmême les réfectoires universitaires.Des expositions et des journéesd'étude sur la prévention contre lesintoxications alimentaires sont aumenu de cette caravane, indique-ra le directeur du commerce de lawilaya de Skikda. D'autres supportscomme les prospectus contenantdes informations sur la lutte contreles intoxications alimentaires et laconduite à tenir en cas de pro-blèmes seront distribués au passagede cette caravane qui peut jouer ungrand rôle dans la prévention.

A. BOUKARINE

SÉTIF

Bientôt l’ouverture des plis du projet detransfert du barrage Tychi Haf ■ Les travaux de réalisation du projet destransferts hydriques à partir du barrage TychiHaf, dans la wilaya de Béjaïa, vers les commues dunord-ouest de la wilaya de Sétif, notammentcelles relevant des daïra de Béni Ourtilène etGuenzet où les habitants souffrent du manquechronique du liquide précieux, débuteront avantla fin de l’année en cours, avons-nous appris desources bien informées. A cet effet, sixcommunes, à savoir Béni Ourtilène, Aïn Legraj,Béni Chebana, Béni Mouhli, Guenzet et Harbil,seront alimentées à partir de ce barrage. Un avisd’appel d’offres, dont l’ouverture des plis aura lieuau mois de juillet prochain, a été lancé le 17 avrilde l’année en cours. “Les cinq mille habitants duchef-lieu de wilaya ne voient l’eau couler de leursrobinets que durant 15 min par semaine. Le seulréseau qui existe alimente deux communes, cellesde Béni Chebana et Béni Ourtilène”, nous diraSeddik Kessouri, maire de cette localité. Notonsque le projet de transfert est le troisième du genreaprès les deux grands projets inscrits dans lawilaya, à savoir la réalisation des deux systèmesEst (transfert Tablout-Draâ Eddis) et le systèmeOuest (transfert Ighil Emda-Mahouane) dont laréalisation connaît un retard considérable.

AMAR LOUCIF

EL-EULMA

Un enfant de trois ans écrasé par untracteur■ Un enfant âgé de 3 ans est mort écrasé, dansl’après-midi de mardi, par le tracteur de son frèrequi effectuait une marche arrière, près de la fermefamiliale à Kaouane, à quelques encablures de laville d’El-Eulma, à l’est de Sétif. En effet, la victimea rendu l’âme sur place. Les éléments de laGendarmerie nationale ont ouvert une enquêtepour déterminer les causes et les circonstancesexactes du drame.

F. SENOUSSAOUI

OUM EL-BOUAGHI

Une vingtaine de fermetures de commercesdurant le mois de mai ■ Dans le cadre des activités régulières decontrôle, la direction du commerce de la wilayad'Oum El-Bouaghi a comptabilisé plus de 1 200interventions des brigades de contrôle de lapratique commerciale, de la qualité et répressiondes fraudes au cours du mois de mai écoulé. Cesinterventions ont été sanctionnées par laprononciation de 19 fermetures administrativesde commerce pour défaut de registre ducommerce et vente de produits impropres à laconsommation. Dans le même contexte, lesmêmes services ont établi 425 procès-verbaux àl'encontre des commerçants indélicats qui aurontà répondre des faits qui leur sont reprochésdevant les instances judiciaires.Par ailleurs, la DCP a enregistré la somme de 706219 DA de défaut de facturation.

K.MESSAAD

JIJEL

Les travaux de rénovation de la conduited’AEP lancés ■ Le coup d’envoi du projet tant attendu derénovation de la conduite d’adduction d’eaupotable (AEP) de la ville de Jijel a été donné, avant-hier, par le wali. Selon nos informations, le projetporte sur la réalisation de 100 km de conduitesd’alimentation en eau potable, la réhabilitationde dix réservoirs et la réalisation de 11 000branchements individuels. Confié à deuxentreprises, l’une algérienne et l’autre chinoise, leprojet coûtera 260 milliards de centimes, pour undélai de réalisation de 18 mois à compter du moisde janvier 2013 y compris les cinq mois consacrésaux études d’exécution. “Un suivi permanent seraassuré pour que ce projet soit mis en service enjuillet 2014”, dira le wali, M. Bedrici. Et d’ajouter :“On saisit mieux l’intérêt de ce projet quand onsait qu’à l’heure actuelle, le taux de déperditionde l’eau oscille entre 40% et 50% en raison desfuites dues à l’état dégradé du réseau qui n’arriveplus à supporter la pression des 50 000 m3 d’eauqui parviennent de la station de traitement deseaux de Kissir située à l’ouest de la wilaya.” Aussi,après la rénovation, le réseau supportera lapression de 100 000 m3 qui seront envoyésquotidiennement à Jijel. A cet effet, la plupart desquartiers de la ville pourront avoir de l’eau24h/24h. Selon le même responsable, une autreopération de rénovation du réseau d’AEP est encours de réalisation au niveau de la communed’El-Aouana à l’ouest du chef-lieu de wilaya.

MOULOUD SAOU

BRÈVESde l’Est

BORDJ BOU-ARRÉRIDJ

La baguettede pain à 10 DA !■ La baguette de pain ordinaireest vendue, depuis quelquesjours, à 10 DA, et le pain“amélioré” à 12 DA, et ce dans laplupart des boulangeries deBordj Bou-Arréridj. Ce tarif,faut-il le souligner, découle del’augmentation unilatéraledécidée par les boulangers, quiont porté le prix de la baguetteà 10 DA. “Certains boulangersn’ont même pas jugé utiled’afficher leur nouveau tarif,encore moins en aviser leconsommateur”, dira cettemère de 6 enfants rencontréedans une boulangerie du centreville. “Pourquoi les services de ladirection de commerce neréagissent pas ?” s’est-elledemandée. Un boulanger de laville, qui a requis l’anonymat, amis en avant les chargesélevées de la production dupain.

CHABANE BOUARISSA

D. R

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Jeudi 13 juin 2013

17LIBERTE

L’Algérie profonde

Page 13: Liberte du 13.06.2013.pdf

■ Officiellement inaugurée jeudi dernier, la saison estivale a ouvertson registre macabre. Une première victime, décédée par noyade,vient d’y être inscrite. Il s’agit d’un homme de 21 ans, originaire de lawilaya de Tissemsilt, étudiant en 2e année au département sciencespolitiques à l’université Abdelhamid-Benbadis. Lundi passé, il estdescendu, en compagnie d’un groupe de camarades étudiants, serafraîchir à la plage de Sid El-Mejdoub, limitrophe de la cité U de lastation balnéaire éponyme qui, à défaut des aménagements des accèset en raison des incommodités, n’a pas été ouverte cette saison à la

baignade, par conséquent, non surveillée. Dès son premier plongeon,la malheureuse victime a été entraînée par les courants marinsmalgré les tentatives de ses camarades et d’autres baigneurs accouruspour le sauver. Aussitôt avertis, des plongeurs de la Protection civile sesont dépêchés à sa recherche ; l’état de la mer, particulièrement agitéeau moment de l’intervention, n’était guère propice ni favorable. Lespremières recherches demeurées vaines, jusqu’à la fin de l’après-mididu lendemain mardi, le corps de l’étudiant n’a pas encore été repêché.

M. O. T.

BÉCHAR

110 m de câbles volés■ L’entreprise Algérie Télécom (AT) a étéencore victime de vol de câbles dans la wilayade Béchar. En effet, 110 m de câbles de 224paires ont été déterrés et volés, ces derniersjours, à Hay Gharassa, à Béchar, privant plusde 200 abonnés de téléphone et d’internet.Ces vols répétitifs ont causé des pertesconsidérables à AT. Une plainte contre X pourvol de câbles a été déposée par les mêmesresponsables à la Sûreté urbaineterritorialement compétente. Il est à signalerqu’une mafia du cuivre s’est installée cesdernières années en Algérie. Elle estspécialisée dans le vol des câblestéléphoniques, d’où elle extrait le cuivre quisera destiné à la commercialisation. Il est àrappeler qu’en 2012, plus de 5000 m de câblesont été volés dans plusieurs quartiers de laville de Béchar, causant des pertesconsidérables à cette entreprise et desdésagréments à ses abonnés.

R. R.

SIDI BEL-ABBÈS

Oued Sebaâ ne veut pas de son maire ■ Lundi, la commune d’Oued Sebaâ, relevantde la daïra de Ras El-Ma (90 km au sud duchef-lieu de wilaya), a été le théâtre d’un sit-in de protestation contre le maire FLN,observé par des dizaines de citoyens et qui ontperturbé la visite d’inspection et de travail duwali. En effet, à l’arrivée de la délégation dewilaya, la tension était à son comble chez lescitoyens en colère, qui se sont rassemblésdepuis les premières heures de la matinée,encadrés par un dispositif sécuritaire. Selonles protestataires, l’APC demeure bloquéedepuis le 29 novembre 2012, en raison de ladésignation de M. Talbi à sa tête, lui qui en està son troisième mandat. “Nous ne contestonspas les résultats du vote, mais nous refusonscatégoriquement qu’on soit administré par cetélu et peu importe celui qui le remplacera.”Ainsi, et à travers cette action, lesreprésentants des protestataires ont mis enavant, lors d’une rencontre avec le wali, enprésence du président de l'APW, des membresde l’exécutif et de la presse locale la mauvaisegestion des affaires de la commune enaffirmant qu’“il a aussi porté atteinte à notrehonneur”. D'autres citoyens qui se sont plaintsau wali quant à l’entêtement du P/APCcontesté et qui, selon eux, ne se soucie guèredu problème du blocage au niveau de cettecommune. “Le P/APC a été installé au siège dela wilaya, contrairement aux dispositions ducode communal. Depuis, il n’a jamais mis lespieds dans son bureau, et les membres de l’APCn’ont tenu aucune réunion pour la prise encharge des problèmes et des préoccupationsdes citoyens.” A ce sujet, le wali de Sidi Bel-Abbès a invité les protestataires à mettre decôté les rivalités et les conflits personnels etde privilégier le dialogue et la concertation.

A. BOUSMAHA

RELIZANE

Des mal-logés en grève de la faimdevant la daïra■ Dans une requête adressée au wali deRelizane, et dont une copie a été transmise ànotre journal, le bureau local de la Liguealgérienne pour la défense des droits del’homme (LADDH) apporte son soutien auxmembres de 18 familles exclues du dernierprogramme de recasement, effectué en avrildernier dans la commune de Bendaoud, etréclame l’ouverture d’une enquête sur lesmotifs de cette exclusion. En effet, 12 chefs defamille ont entamé, dimanche, une grève dela faim “ouverte” devant le siège de la daïra deRelizane. Pour rappel, ces 18 familles, quiavaient élu domicile dans un bidonville situédans la périphérie de Bendaoud, sont restéessans abri depuis l’opération de démolition del’habitat précaire, menée par les autoritéslocales le 24 avril dernier dans cettecommune, et suite à laquelle 131 familles ontbénéficié de logements dans la cité Ouled-El-Hadj. Aux dernières nouvelles, 6 grévistes dela faim souffrant de malaise ont ététransportés à l’hôpital Mohamed-Boudiaf deRelizane. Le représentant de la LADDHsollicite des autorités locales l’ouvertured’une enquête quant aux raisons de leurexclusion du droit au logement et exhorte ladaïra à communiquer aux intéressés lesmotifs ayant conduit à leur privation de cedroit.

M. SEGHIER

BRÈVESde l’OuestTIARET

Tensions au RND“Nous ne pouvons plus cautionner ce qui se passe au sein de notre parti qui estsoumis, depuis bien longtemps, au caporalisme avéré exercé par un responsable

égocentrique.”

L’élection, avant-hier,des membres de lacommission nationa-le de préparation du4e congrès du Ras-semblement national

démocratique (RND) n’a pas étésans heurt à Tiaret. Et pour cause,les deux membres dépêchés d’Algerpour piloter cette opération, Khal-di Boumediene et Bouidjra Nasred-dine, ont été orientés par le coordi-nateur de wilaya vers un endroitautre que le siège du parti. Contra-riés par le lieu de cette rencontre,plusieurs militants ont réagi en op-tant pour un sit-in devant le siègelocal du parti avant de sceller la por-te du bureau. “Nous ne pouvons plus

cautionner ce qui se passe au sein denotre parti qui est soumis, depuisbien longtemps, au caporalisme avé-ré exercé par un responsable égocen-trique”, fulminera l’un des mécon-tents qui a porté un doigt accusateurà l’endroit du coordinateur de wi-laya. Et d’enchaîner : “Quel est le se-cret de la programmation de cetterencontre au niveau de son bureauparticulier, alors que nous avonsun siège ?” Cependant, ces der-niers ont décidé à l’unanimité deplomber le siège du parti et d’ouvrircelui du bureau communal qui estfermé depuis des mois. Contacté parnos soins, le coordinateur de wilayadira qu’il avait agi dans la légalité laplus absolue, s’agissant du lieu de la

rencontre. Il a argumenté sa versionpar la circulaire n°44/2013, dontnous gardons une copie, émanantdu bureau central du parti. S’agis-sant des membres concernés parcette réunion, le coordinateur de wi-laya a affirmé n’appliquer que les di-rectives du parti, à savoir lesmembres du conseil national, lescandidats têtes de liste aux électionslocales et les secrétaires des bureauxcommunaux. “Ceux qui ne sont pasélus et ceux qui ne font pas partie desinstances du parti ne sont pas concer-nés par cette rencontre, et ce sontceux-là qui ont organisé ce sit-in”,s’est défendu le coordinateur dewilaya, qui s’est interrogé sur le faitque “les gens qui n’ont même pas de

carte d’adhérent puissent parler aunom du RND”. Il dira même queparmi les protestataires, se trouventau moins deux qui ont un pied auRND et un autre dans un autre par-ti. Pour conclure, le coordinateur dewilaya a déclaré avoir intenté uneaction en justice contre ceux qui ontscellé la porte du siège. Par ailleurs,il y a lieu de souligner que la ren-contre en question s’est soldée parl’accréditation de 6 militants, dontle ministre des Affaires religieuseset une dame, devant représenter lawilaya de Tiaret aux préparatifs duprochain congrès du RND.

R. SALEM

Le choix du lieu des élections a provoqué des mécontents chez les militants du RND.

MOSTAGANEM

Un sexagénaire engrosse sa proprefille adolescente

Cette affaire d’inceste qui ne cesse de dé-frayer la chronique locale, au point de sus-citer émoi et consternation, a éclaté à la

fin de la semaine dernière, à Nekmaria, une com-mune située sur les hauteurs du Dahra, à l’extré-mité orientale de la wilaya de Mostaganem. Elles’est révélée au lendemain de l’admission d’unejeune fille âgée de 15 ans à la maternité publiqueen vue de son accouchement. Le nourrisson misau monde, il s’agissait de parachever les forma-lités administratives d’usage en le portant sur leregistre de l’état civil, et ce fut la raison pour la-

quelle les services de sécurité furent mis de la par-tie, afin d’élucider les circonstances de cette nais-sance illégitime. La parturiente n’a pas tardé à ré-véler le drame, précisant que le géniteur n’étaitautre que son propre père, âgé de 63 ans, avec le-quel elle entretenait des relations sexuelles,chaque fois que sa mère s’absentait du domici-le familial. Menacée de mort, selon ses déclara-tions aux enquêteurs, elle n’a jamais osé en par-ler à sa mère, accusant ainsi, dans la peur et lechagrin étouffés, les vils sévices pour assouvir lespropositions contre nature du père. Interpellé en

son domicile, puis arrêté, l’indigne parent ad’abord nié les faits, avant de se rétracter en re-connaissant qu’il avait cédé à ses pulsions sata-niques en osant commettre ces actes de viol. Ac-cablé par les chefs d’inculpation de l’attentat à lapudeur sur une mineure, de viol et d’inceste, leprésumé coupable a été écroué, en attendant l’ins-truction de son affaire pour comparaître devantl’instance de juridiction criminelle.

M. O. T.

Jeudi 13 juin 2013

17LIBERTE

L’Algérie profonde

Lou

iza/Liberté

Un étudiant,première victime de l’été 2013

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Jeudi 13 juin 2013

20LIBERTE

Interprétation des rêves

S a v e u r s l o c a l e s

UN RÊVE VOUS INTRIGUE, IL VOUS DÉRANGE, VOUS VOULEZ CONNAÎTRE SON SENS, VOUS VOULEZ AVOIR SON INTERPRÉTATION, MEHDI VOUS RÉPOND TOUS LES JEUDIS.

ÉCRIVEZ DÈS MAINTENANT À : “VOS RÊVES ET VOUS” 37, RUE LARBI-BEN M’HIDI - ALGER / BP 178 ALGER-GARE OU PAR EMAIL À : [email protected]

Votre Dico rêve

Avertissement : Que certains rêves soient véridiques ne devrait pas poussernos lecteurs à leur accorder une importance excessive. Il en est ainsi quiconsidèrent chacun de leurs rêves comme étant “véridique” (prémonitoire ouautre), qui vivent ainsi dans un monde quasi virtuel et qui, parfois, s'angois-sent pour des causes bien légères.

En classe d’examens■ J'ai rêvé, le 31 décembre 2012,soit la veille du nouvel an, quej'avais échoué à répondre à desquestions d'un test qui m’étaientposées à l’université, alors qu’enréalité j’avais fini mes étudesdepuis déjà treize ans. Unefemme m’apprenait que mesdeux réponses étaient toutesdeux erronées, ce qui n’a pasmanqué de me mettre en colère,lui disant que j’étais quandmême une étudiantepersévérante et sérieuse et que cequ’elle me disait n’étaitnullement vrai (au moment oùj’étais étudiante, je justifiais d’un

bon niveau d’études). Chauffée àblanc, je l’ai laissée et j’ai montéun escalier de couleur blanche,qui a débouché sur un couloirqui, dans le rêve, faisait office decouloir de l’université danslaquelle j’ai étudié. La vacuité ducouloir me faisait sentir la mortdans l’âme. Seulement, unefemme à la mine triste s’ytrouvait et à laquelle j’ai posé laquestion de savoir où setrouvaient mes amis d’études. Saréponse était qu’ils étaient partis.Je suis consciente de la chargefuneste dont est imprégné cerêve, car au mois de février j’ai

perdu mon job que je venais toutjuste de décrocher, soit le 5janvier, mais je voudrais que vousme renseigniez davantage.

RÉPONSE ■ Votre rêve est effectivementimprégné de tristesse, mais jepense qu’il vous annonçait laperte de votre emploi et unephase d’instabilité, qui, à maconnaissance, ne va pas durer ;j’espère que la phase négative estpassée,

V o s r ê v e s e t v o u s

COURRIER & COURRIEL

RECETTES

Ingrédients

● 1 mou de mouton ● 2 pommes de terre ● 1 petite tête d'ail ● 1 piment● 1 poignée de pois chiche trempés la veille ● 1 pincée de cumin ● 1 cuillè-re à café de sel ● 3 cuillères à soupe d'huile ● 1 cuillère à café de paprika.

Préparation

● Fendre le poumon pour en extraire tous les petits caillots de sang, bienlaver et couper en petits morceaux.Faire bouillir 15 min dans de l'eau bouillante, puis, le rafraîchir à l'eaufroide, égoutter.Préparer une bonne dersa, la verser dans une marmite, arroser d'huileet un petit verre d'eau.Faire revenir 10 min, recouvrir d'eau, ajouter le paprika et porter àébullition.Plonger le mou dans la sauce, ajouter les pois chiche et les pommes deterreépluchées,lavées etcoupées enquartiersdans le sensde lalongueur,puiscontinuer lacuisson à feudoux. En finde cuisson, lasauce doitavoir évaporétoute soneau, et assezréduite.

Recette extraite du livre Gastronomie traditionnelle algérienne

F’ouad chtithaTemps de cuisson : 40 mn

Rêver de chiens en Islam

PAR LOUISA BOUKSANI

[email protected]

Le rêve de chiens qui s’amusent in-dique qu’on est content de sa vie. Maissi pendant que ces chiens s’amu-sent, le rêveur est affecté d’une façonou d’une autre, cela indique une per-te et des détresses dans sa vie. Si onrêve qu’on est transformé en chien,cela indique que Dieu avait donné desconnaissances au rêveur, qu’il en aabusé et qu’il va donc les lui re-prendre. Si on rêve d’un chien quiaboie sur quelqu’un, cela indiquequ’un de ses secrets intimes sera dé-voilé par quelqu’un de détestable.Rêver qu’on mange du chien indiquequ’on gagnera facilement sur sonennemi. Rêver qu’on boit du lait dechienne indique une terrible peur dequelque chose. Rêver qu’on dort ouqu’on s’amuse avec un chien indiqueun ami fidèle. Maintenant, le débat esttoujours ouvert pour dire si ce rêve in-dique une connotation sexuelle ouune amitié sincère, et je pense quecela dépend de la personne. Rêverd’un chien indique également qu’ona perdu tout espoir, qu’on est frustrépar sa vie et qu’on ne sait plus quoifaire. Quelle que soit la situation durêve et quel que soit le chien, celui-ciindique toujours une ou des per-sonnes. Et étant donné que le chienest toujours proche de l’homme, onpeut tabler sur le fait que le rêve in-dique des amis ou des entourages.Dans 95 % des cas, le rêve du chien estun mauvais signe et avertit sur un

danger. Le problème est que ce chienétant dans l’entourage, on ne se mé-fiera pas, et donc que le tort pourraitêtre important.Le rêve du chien est souvent lié auxrêves récurrents d’après les demandesque je reçoit. Ainsi, on a d’abord unchien qui aboie de loin, ensuite il serapproche progressivement jusqu’àdes rêves où le chien commence àmordre et à poursuivre le rêveur.Cela indique une évolution dans la re-lation avec une personne. Etant don-né que vous n’y avez pas fait atten-tion, cet ennemi s’est renforcé suffi-samment pour vous porter du tort.Le rêve du chien apparaît souventdans les couples et des relations am-biguës. Le rêveur ou rêveuse, dans cecas, doit se méfier de son ou de sa par-tenaire dans la mesure où le chien re-présente l’un d’eux. Cependant, ilpeut représenter l’autre, mais si le rê-veur fait des mauvaises actions. Si lechien dans le rêve est considéré com-me une entité tierce (le couple + lechien), cela indique une troisième per-sonne qui pourrait interférer avec larelation et c’est généralement parmiles amis qu’il faut regarder. Mais onne doit jamais oublier que le chien,dans la réalité, n’est jamais considé-ré comme un animal dangereux. Etdonc, que c’est une connaissancedont on ne se méfiera jamais jusqu’àce qu’il soit trop tard. Rêver de chienspendant la réunion d’une famille

indique des disputes ou des jalousiesentre ses membres. Rêver d’un com-bat de chiens indique un amour im-modéré pour les biens matériels etqu’on fera tout ce qu’il faut pour at-teindre ses objectifs.

EtoffeLE MARCHANT D'ETOFFE REPRESENTE

UN HOMME DE BIEN. SA VUE EN REVE

ANNONCE UN BONHEUR OU UNE BON-

NE AFFAIRE, A CONDITION QU'IL EF-

FECTUE SES TRANSACTIONS AVEC DES

PIECES D'OR. S'IL PREND DES PIECES

D'ARGENT, SES PAROLES ET SES

CONSEILS NE SONT QUE MENSONGE

ET HYPOCRISIE.

■ Tenez près de votre lit àportée de la main une feuille depapier et un crayon pour noterles bribes de rêve qui surgissentlorsque vous passez d'unephase de sommeil à une autre.À ce moment-là,c'est-à-dire environ toutes lesquatre-vingt-dix minutes, ondispose d'un court instantd'éveil suffisant pour écrirequelques mots. Avec un peud'entraînement, vous yparviendrez facilement. Sivous le préférez, au lieu de tenirun “journal” de vos rêves, vouspouvez simplement noter ceuxqui sont pour vousinoubliables.C'est déjà un bon exercice.

Notez vos rêves

Légumineuses méridionales, se présentent en graines arrondies et bos-selées, de couleur beige, contenues dans des gousses. D'origine du bas-sin méditerranéen.Les pois chiches sontvendus secs, en conser-ve ou en farine au na-turel.Très énergétique.Toujours consomméscuits préalablementtrempés.Les pois chiches s'utili-sent en garniture ; ilsaccompagnent tradi-tionnellement le cous-cous en sauce blancheou en sauce rouge.On en fait aussi des ga-rantita avec la farine.

Pois chiches (cicer arietinum) plante légumineuse

L’origine des prénoms employés en Algérie

Ce nom fait partie des nouveaux prénomsemployés en Algérie. Le nom, connu sous saforme carthaginoise, puis en latin, est en fait

berbère. Nous pensons qu’il dérive du verbe“bges”, connu aussi sous la forme “fkes” (en ta-mazight du Maroc central) et signifiant “seceindre, et par extension être prêt au combat”. C’estde ce verbe que doit provenir aussi le nom de laville de Sfax, en Tunisie, avec le sens probable de“ville fortifiée, bien défendue”.Syphax, c’est le nom d’un roi des numides mas-saessyles, adversaire de Massinissa. Son royau-

me était important : il s’étendait sur tout l’ouestalgérien et débordait largement sur l’Est. Il l’avaitagrandi aux dépens de ses voisins massyles etl’avait doté de belles villes et de riches domainesagricoles. Au moment de la guerre avec Massinissa,Cirta faisait partie du royaume masseassyle maissa capitale était Siga (Takembrit) où on a retrou-vé de nombreuses monnaies à son effigie. Syphaxétait en relation avec les Carthaginois mais il avaitégalement livré la guerre. Les Romains se sont al-liés à lui et il a pu vaincre les Carthaginois.Ceux-ci arrivent à persuader Gaïa, le roi des Mas-syles, conseillé par son fils Massinissa, à se ran-ger de leur côté et ensemble, ils mettent en dérouteSyphax. Mais celui-ci a réussi à lever une nouvelle

armée et, très rapidement, il a reconquis les ter-ritoires qu’il avait perdus. Quand les Romains serangeront du côté de Massinissa, Syphax, lui, vase tourner du côté de Carthage. Le général As-drubal, pour mieux se l’attacher, lui propose enmariage sa fille Sophonisbe. Quand éclate ladeuxième guerre punique, alors que Massinissaa rejoint les Romains, Syphax met son armée à ladisposition des Carthaginois. Scipion tente de ledétacher de Carthage, mais celui-ci, conseillépar Sophonisbe, ne veut pas abandonner ses al-liés. Syphax va subir la défaite et il doit rentrerprécipitamment dans ses Etats. Sophonisbe lepousse à prendre sa revanche. Il l’écoute encore,réunit une armée très nombreuse et marche

sur Massinissa. La bataille a lieu dans les GrandesPlaines, à l’est de Cirta. Syphax est sur le point debattre Massinissa quand les Romains volent à sonsecours. Les Massaessyles, bien que supérieurs ennombre, se dispersent. Syphax s’élance dans l’es-poir de les ramener mais il est jeté à terre et faitprisonnier. Massinissa cherche alors à s’emparerde Sophonisbe, mais le général romain, Scipion,lui fait savoir qu’elle revenait à Rome. Sophonis-be, qui refuse d’appartenir aux Romains, préfères’empoisonner. Syphax est envoyé à Alba Fucens,puis, à Tibur où il va mourir.

M. A.

Haddadou ([email protected])

Syphax

2e Partie

Page 15: Liberte du 13.06.2013.pdf

Jeudi 13 juin 2013

21LIBERTE

Jeux

Quand le dernier

arbre sera abattu,

la dernière rivière

asséchée, le dernier

poisson pêché,

l'homme

s'apercevra que

l'argent n'est pas

comestible.

Qui a une maison

n'en a qu'une ; qui

n'en a pas en a

mille.

Proverbesindiens

HORIZONTALEMENT - I - Partie de la route comprise entre lachaussée et le fossé. II - Grands poissons carnivores. III -Céréale. Myriapode. IV - Adorer. Argent. V - Muscles desvertèbres cervicales. VI - Port français. Chasseur géant de lamythologie. VII- Victoire impériale. Sur la rose des vents.VIII - Petit groupe. Peine. IX- Tracas. Naturel. X- Domicilié.Courts articles de presse.

VERTICALEMENT - 1- Dynastie de califes arabes.2- Vase àboire. Sans aspérités. 3- Actions de brûler les morts. 4- Métal.Colonie italienne des Phocéens. 5- Ne pas dire. Niais. 6-Ancienne monnaie d’or. Ancien champion de tennis. 7-Nobel suisse de chimie. Plante potagère. 8- Ville du Nigeria.Possessif. 9- Sodium. Risquent. 10- Bohémienne. Préposition.

1

I

II

2 3 4 5 6 7 8 9 10

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Le sudoku est une grille

de 9 cases sur 9, divisée

elle-même en 9 blocs de 3

cases sur 3. Le but du jeu

est de la remplir

entièrement avec une

série de chiffres allant de

1 à 9 de sorte que :

- chaque ligne, chaque

colonne et chaque bloc

de 3X3 doit contenir

toute la série des

chiffres allant de 1 à 9.

Nous vous proposons des

grilles de niveau moyen qui

contiennent déjà 30

chiffres. À vous de jouer !

MO

TS F

LÉCH

ÉS N

°11

33

ParA. Ouabdeslam

SOLUTIONDES MOTS FLÉCHÉS N°1132

7

6

4

7

2

1

9

3

3

894

8

8

32

95

6

154

5736

2

4

5

7

Mots croisés N°4788 : PAR FOUAD K.

Chuter---------------------Pourun officier

Hieras---------------------Relatif

Chlorurede sodium---------------------Chaleur

Quart d’an---------------------Négation---------------------Deux à Rome

Champion---------------------Parfumée

Conjonction---------------------Soutirer

Directrices---------------------Particule---------------------Réfléchi

Colèrede poète---------------------Personnel

Femme depalais---------------------Brame

Renvoi---------------------Carburant---------------------File

La notedu chef---------------------Atone---------------------Stade

Pourrie---------------------Voudra---------------------Possessif

Bout de pis---------------------Écarteur---------------------Note

Sport à Chlef---------------------Personnel---------------------Note

Dans lesrégles---------------------Poème

Sodium---------------------Abrasifs---------------------Mesure jaune

Ville deFrance---------------------Nazi

Tour---------------------Mesurede bois

Spiritueux---------------------Rectal---------------------En bus

Cupidon---------------------Eau deFrance

Blonde depub---------------------Erbium

Sauté---------------------Grecque---------------------Bramer

Oncled’Amérique---------------------Étain

Terre

Article---------------------Conjonction---------------------En sujet

Lentilles---------------------Note---------------------Enzymes

Questionde test---------------------Nazi

Partira---------------------Couped’Afrique

Dotéesde poignées

Un plus---------------------Habitant---------------------Un virage

Pièce jaune---------------------Personnel

Déménageras. Bêtises - Rame. One - St - Us - Il. Ut - Ré - Es - Gel. Rien - Stère - E. Les - Tsar - Or. Irais - Garera. N - Us - Me - Âne. Gr - Épars - Tsé. UMA -Al - Thé - U. Écrit - Protes. U - Adélie - En. Rose - URSS - Er. Stase - Estées.

Comment jouer ?Sudoku N°1377 : PAR FOUAD K.

▲ ▲ ▲

▲ ▲

CANCER(22 juin- 22 juillet)

Commencez par vous installer etasseoir votre autorité dans votreposte avant de vouloir gravir leséchelons. Aller trop vite pourraitvous coûter cher.

LION(23 juillet - 22 août)

Le moment est idéal pour fairevaloir vos qualités. Votre conscienceprofessionnelle a été remarquéemais ne soyez pas trop direct. Neprécipitez rien, les choses vien-dront d'elles-mêmes mais prochai-nement.

VIERGE(23 août - 22 septembre)

On ne peut que vous recommanderde rester vigilant concernant votresanté. Il y aura un risque de fatiguepersistante et, pour les plus fragilesd'entre vous, une faiblesse de vosdéfenses immunitaires. Surveillez-vous !

BALANCE(23 septembre - 22 octobre)

La gorge sera toujours votre pointfaible. Un traitement devrait à lalongue vous éviter les angines répé-tées. Réduisez la consommation detabac et pratiquez un sport de pleinair.

SCORPION(23 octobre- 22 novembre)

Vous vous rendrez compte à quelpoint vous êtes capable de vousattacher à quelqu'un. Bien malgrévous, vous vous sentirez prisonnierdes sentiments que vous éprouvez.Ne prenez pas ce penchant pourune faiblesse ; au contraire, sachezl'apprécier, vous serez heureux.

SAGITTAIRE(23 novembre - 20 décembre)

Vous aurez sans doute envie de vousoffrir des repas ; mais si vous cédezà la tentation, vous risquez de vousretrouver complètement patraque.

CAPRICORNE(21 décembre - 20 janvier)

Si vous avez l'habitude de vous soi-gner seul sans consulter votremédecin, sachez que l'automédica-tion comporte souvent des risquesnon négligeables pour votre santé.

VERSEAU(21 janvier - 19 février)

Ce n'est pas la grosse forme maiscela n'est pas non plus l'abattement.Restez pratique et ne cherchez pas àvous compliquer la vie.

POISSONS(20 février - 20 mars)

Vous saurez vous acquitter d'uneobligation contraignante sans tropde difficultés, au grand étonnementde votre entourage.

BÉLIER(21 mars - 20 avril)

Il ne faudra pas vous demander defaire des concessions ! Ce serait au-dessus de vos forces. Seulement, àtrop vouloir vous retrancher derriè-re vos positions, vous finirez parfaire le vide autour de vous !

TAUREAU(21 avril - 21 mai)

Vous serez un peu faible avec l'autremais cela, heureusement, n’aurapas des conséquences.L'environnement renforcera vosliens, et aussi apportera un bonheurdurable à ceux qui ont décidé devivre ensemble.

GÉMEAUX(22 mai - 21 juin)AUJOURD’HUI

Il faut éviter les grosses transac-tions financières aujourd'hui.Vous pourriez être mal inspiré oumal conseillé par certaines per-sonnes mal intentionnées.

L’HOROSCOPE de Mehdi

Solution Sudoku n° 1376

1

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Solution mots croisés n° 4787

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

M E N I N G I O M EA T E L I E R A CT O T R A R I OR U A V I R O N SI P E C A B U T SA E R E N T T E AR I A D E N IC H E R S E A SA I E P E R O NT E S S O N U T E

Page 16: Liberte du 13.06.2013.pdf

Comme nous l’avonsrévélé hier, LyèsBoukria est la qua-trième recrue del’ESS, après Demouet Touahri (ex-

USMH) et Nemdil (ex-IRBH).L’ancien joueur du CRB a paraphéun contrat de deux saisons avec leclub champion d’Algérie. Las d’at-tendre un geste de ses anciensdirigeants du CRB, le joueur a finipar accepter l’offre du présidentHassène Hamar. Pour rappel, les deux partiesavaient déjà entamé les pourpar-lers depuis quelque temps, avantde se rencontrer hier pour finali-ser l’accord. Le joueur touchera un salaire de 85millions. Il a touché une avance detrois mois. Accosté à sa sortie dubureau du boss ententiste, Boukrias’est dit heureux de rejoindre la for-mation sétifienne. “C’est avant tout un honneur pourmoi d’opter pour une équipe com-me l’ESS. Je ne vous cache pas quelorsque Hamar m’a fait savoir qu’ilveut m’engager la saison prochaine,j’étais très emballé à l’idée de venir.Cela s’est concrétisé maintenant. Leplus important à mon sens main-tenant est d’être à la hauteur de cet-te confiance”, nous a-t-il dit. “Je saisce qu’on attend de moi. Je suisconscient de la mission qui m’estconfiée. Cependant, je pense avoirles moyens d’apporter le plus es-compté”, a ajouté le joueur, quipense qu’il ne va pas trouver beau-coup de difficultés à s’adapter, “dumoment, dit-il, que je vais avoircomme coéquipiers des joueurs queje connais bien, à l’instar de Maâ-meri et Benabderahmane. Cela vabeaucoup m’aider à vite m’adapter”.

Concernant ses contacts avec lesautres clubs qui voulaient l’enga-

ger au même titre que l’ESS, Bou-kria nous avoue avoir reçu plu-

sieurs offres d’autres clubs, mais ila préféré Sétif. “L’ESS a toujours été sur le devantde la scène, puisque lors des deuxprécédentes saisons elle remportédeux titres de champion et une cou-pe d’Algérie. Et puis, il y a aussi leséchéances africaines”, poursuitBoukria, qui a été contacté par leMCEE et le CSC. “J’ai reçu des propositions plus in-téressantes ailleurs, mais ce n’est pasuniquement l’argent qui comptepour un joueur”, a-t-il tenu à pré-ciser. Concernant la concurrenceà laquelle il fera face devant la pré-sence de plusieurs joueurs évo-luant dans le secteur défensif,Boukria n’est pas trop inquiet.“Pour tout vous dire, en optant pourl’ESS, je sais que les choses ne serontpas faciles pour moi. Par consé-quent, je dois travailler d’arrache-pied et surtout être à la hauteur desattentes du staff technique et dessupporters”, conclut-il.

F. R.

LYÈS BOUKRIA

“Je veux réussir avec l’ESS”D

. R.

Jeudi 13 juin 2013

22LIBERTE

Sport

Calendrier Ligue 1 - Saison 2013/2014

CR Belouizdad-RC Arba-MC Oran-ASO Chlef-CRB Aïn Fekroun-ES Sétif-USM Alger-MO Béjaïa-MCE Eulma-JS Kabylie-CS Constantine-CABB Arreridj-JS Saoura-USM Harrach-JSM Béjaïa-MC Alger

1re journée CRB / RCA MCO / ASO CRBAF / ESS USMA / MOB MCEE / JSK CSC / CABBA JSS / USMH JSMB / MCA 16e journée

2e journée USMH / CSC CABBA / MCEE JSK / USMA MCA / CRBAF ESS / MCO ASO / CRB RCA / JSMB MOB / JSS 17e journée

3e journée CRB / ESS MCO / MCA CRBAF / JSK USMA / CABBA MCEE / JSS CSC / MOB RCA / USMH JSMB / ASO 18e journée

4e journée USMH / USMA CABBA / CRBAF JSK / MCO MCA / CRB ESS / JSMB ASO / RCA JSS / CSC MOB / MCEE 19e journée

5e journée CRB / JSK MCO / CSC CRBAF / JSS USMA / MCA MCEE / USMH ASO / ESS RCA / MOB JSMB / CABBA 20e journée

6e journée USMH / MCO CABBA / CRB JSK / JSMB MCA / ASO ESS / RCA CSC / MCEE JSS / USMA MOB / CRBAF 21e journée

7e journée CRB / JSS MCO / MOB CRBAF / USMH USMA / CSC ESS / MCA ASO / JSK RCA / CABBA JSMB / MCEE 22e journée

8e journée USMH / JSMB CABBA / ASO JSK / ESS MCA / RCA MCEE / USMA CSC / CRBAF JSS / MCO MOB / CRB 23e journée

9e journée CRB / USMH MCO / CABBA CRBAF / MCEE MCA / JSK ESS / CSC ASO / USMA RCA / JSS JSMB / MOB 24e journée

10e journée USMH / ASO CABBA / MCA JSK / RCA USMA / CRBAF MCEE / MCO CSC / CRB JSS / JSMB MOB / ESS 25e journée

11e journée CRB / MCEE MCO / USMA JSK / CABBA MCA / USMH ESS / JSS ASO / MOB RCA / CSC JSMB / CRBAF 26e journée

12e journée USMH / JSK CABBA / ESS CRBAF / MCO USMA / CRB MCEE / RCA CSC / JSMB JSS / ASO MOB / MCA 27e journée

13e journée CRB / CRBAF CABBA / USMH JSK / MOB MCA / JSS ESS / MCEE ASO / CSC RCA / USMA JSMB / MCO 28e journée

15e journée USMH / MOB CABBA / JSS JSK / CSC MCA / MCEE ESS / USMA ASO / CRBAF RCA / MCO JSMB / CRB 30e journée

14e journée USMH / ESS MCO / CRB CRBAF / RCA USMA / JSMB MCEE / ASO CSC / MCA JSS / JSK MOB / CABBA 29e journée

COUPE DU MONDE MILITAIRE

Mehdaoui :“Notre objectif est de conservernotre titre”■ Le sélectionneur de l'équipe nationale militaire defootball, Abderrahmane Mehdaoui, a affirmé quel'objectif de l'Algérie lors de la Coupe du monde,prévue à Bakou (Azerbaïdjan) du 2 au 14 juillet, estde conserver le titre décroché en 2011 lors des Jeuxmondiaux à Rio de Janeiro (Brésil). “Nous allonsaborder cette compétition avec la ferme intentiond'atteindre la finale et conserver notre titre déroché àRio de Janeiro lors des Jeux mondiaux militaires.Nous savons que ça va être difficile, mais je resteconfiant”, a affirmé à l'APS le premier responsablede la sélection militaire. Lors de cette épreuve,l'Algérie a hérité du groupe B, en compagnie de laFrance, du Bahreïn et du Kenya. Les coéquipiers dugardien de but Mourad Berrafane entameront letournoi le 2 juillet face au Bahreïn, avant de donnerla réplique au Kenya (5 juillet) et la France (8 juillet).“C'est un groupe difficile, d'autant qu'à ce niveau-là,aucune sélection n'est faible. Nous allons essayer dejouer sur notre véritable valeur, avec la fermeintention de défendre les couleurs nationales”, a-t-ilajouté. Evoquant la préparation des “militaires” envue de ce rendez-vous mondial, Mehdaoui asouligné qu'elle se déroule dans les meilleuresconditions. “Nous avons entamé le 4 mai dernier uncycle de préparation périodique en prévision de cetteCoupe du monde. Je suis en train de travailler avec uneffectif de 24 joueurs, issus dans leur majorité declubs des Ligues 1 et 2 professionnelles. Nous sommesactuellement en stage à Oran qui s'achèvera le 14juin, avant de rentrer à Alger et poursuivre lespréparatifs qui s'étaleront jusqu'à notre départ pourBakou”, a poursuivi Mehdaoui.Appelé à juger la valeur de son effectif, Mehdaouis'est dit satisfait de la composante avec laquelle ilest en train de travailler. “J'ai sous la main desjoueurs connus à l'échelle nationale, à l'image d'ElOgbi (ES Sétif), Derardja (MCE Eulma) et Amroune(NA Hussein Dey). Nous avons préservé 50% del'effectif qui avait pris part aux Jeux mondiaux de Riode Janeiro et cela constitue à mon avis un atoutimportant”, a-t-il conclu. Les 16 nations quiprendront part à cette compétition ont été répartiesen quatre groupes. Les deux premiers de chaquepoule se qualifieront pour les quarts de finale. Lematch d'ouverture du rendez-vous de Bakouopposera l'Azerbaïdjan au Mali le 2 juillet.Lors des Jeux mondiaux militaires du Brésil,l'Algérie s'était illustrée en remportant le tournoi defootball, en battant en finale l'Egypte (1-0). Les Vertsavaient créé la sensation en éliminant le Brésil, paysorganisateur, en demi-finale (0-0, aux tab 4-1).

USMH

Boumechra de retour ■ Il est presque quasiment certain que SalimBoumechra va retrouver les rangs de l’USMHdans quelques jours. L’information nous a été,en fait, confirmée hier par une source proche duclub harrachi. “Je vous confirme effectivementque Salim Boumechra va revenir chez nous àl’USMH. Un dirigeant est allé le voir cettesemaine chez lui, à Oran, pour lui faire laproposition d’endosser de nouveau le maillot denotre club. Il était très content de l’intérêt qui luiporte le club qui lui a permis de rebondir et derevenir sur la scène sportive. Il nous a promis des’occuper personnellement de sa lettre delibération, d’autant plus que l’entraîneurBoualem Charef a donné son accord pour le

recrutement de ce joueur.” Boumechra avaitrévélé qu’il est prêt à faire des sacrifices sur leplan financier, pourvu qu’il retrouve l’USMH. Liéencore avec le MCO jusqu’en juin 2014, il comptefaire valoir les quatre mensualités qu’il n’a pasperçues au sein de ce club pour obtenir salibération. Son passage lors de la saison 2010 àl’USMH lui a permis de se refaire une santé pouratterrir, l’année d’après, à l’USMA, où il acomplètement raté sa saison. A 30 ans, l’enfantde M’dina J’dida veut relancer sa carrière, car ilsait pertinemment qu’avec Charef commeentraîneur, son niveau connaîtra une évolutionremarquable.

R. A.

Page 17: Liberte du 13.06.2013.pdf

Jeudi 13 juin 2013

23LIBERTE

Sport

SA PROCHAINE DESTINATION POURRAIT ÊTRE LA JSK

Amoros démissionne de l’équipe du Bénin

Manuel Amoros a déposé, mardi, sadémission officielle. C’est ValèreGlélè, le vice-président de la FBF(Fédération béninoise de foot-ball) qui a annoncé l’informa-tion sur la chaîne nationale loca-

le. Une décision qui intervient deux jours après la dé-faite du Bénin contre la sélection nationale algériennedans le cadre des éliminatoires de la Coupe dumonde 2014. Le responsable béninois a ajouté quedans la lettre adressée par l’ex-latéral droit des Bleus,ce dernier a demandé que son staff soit également li-béré. Il faut savoir, à ce titre, que la défaite concédée devantles Verts a été la goutte qui a fait déborder le vase dumoment que cela faisait un bout de temps que le cou-rant ne passait plus entre lui et les dirigeants de la Fé-dération du Bénin, plus particulièrement avec le pré-sident de la FBF, Anjorin Moucharafou, dont le der-nier clash entre les deux hommes s’est produitquelques jours seulement avant le rendez-vous faceaux Verts au sujet de la non-sélection de trois joueursinvités par leur fédération, en l’occurrence Razak Omotoyossi, Seidath Tchomogo et MouriOla Ogounbiyi. Un désaccord qui a fini par détériorer un peu plus larelation entre le désormais ex-sélectionneur desÉcureuils, les responsables du foot au Bénin ainsi queles supporters dont l’un d’eux n’a pas hésité à s’enprendre à lui et l’agresser au premier jour du stage depréparation effectué par les Béninois en vue de la ren-

contre face à la sélection algérienne. En outre, forceest de reconnaître que l’ancien joueur de l’OM et deMonaco n’a jamais fait l’unanimité au sein de l’opinionsportive locale puisqu’on lui reproche depuis sa pri-se en main de l’équipe ses mauvais choix, notamment

sa confiance envers certains éléments en manque cruelde temps de jeu et qui ont fait partie du reste du onzebéninois qui a affronté les Fennecs samedi dernier àPorto-Novo. Idem pour son adjoint, Nicolas Philibert,décrié par une grande partie des supporters du Bé-nin qui jugent inutile la présence de ce dernier dansle staff technique de la sélection nationale du fait qu’iln’a pas apporté le plus escompté, se contentant du rôlede figurant au moment où des techniciens du cru au-raient pu être d’un grand apport pour Amoros et songroupe. Ainsi, ce dernier emboîte le pas à son collègue PatriceCarteron, l’ancien sélectionneur du Mali, lequel a quit-té, pour rappel, il y a quelques jours seulement le Mali,soit avant la rencontre contre le Rwanda dans le cadredes éliminatoires du Mondial brésilien (1-1) en allants’engager contre toute attente avec le club de la Ré-publique du Congo, le Tout Puissant Mazembe.D’après la presse béninoise, Amoros pourrait biensuivre les pas de son compatriote puisqu’il est forte-ment pressenti au niveau de la barre technique du clubalgérien, la JSK, où il est en contacts très avancés avecle président Moh-Chérif Hannachi. En attendant, les dirigeants du football au Bénin sesont lancés dans une course contre la montre pourtrouver au moins un technicien capable de diriger leuréquipe lors des deux dernières sorties des éliminatoiresde la Coupe du monde 2014 à commencer par celleface au Mali programmée dimanche prochain au sta-de du 26-Mars de Bamako.

FARÈS ROUIBAH

ALORS QUE LE CALENDRIER DE LA LIGUE 2 SERA CONNU LE 18 JUIN

La LFP dévoile le calendrier de la Ligue 1 avec la JSS

Àl’issue de la réunion de coordi-nation, tenue hier au siège de laFédération algérienne de foot-

ball, avec les 16 présidents de club de laLigue 1 professionnelle, en présence duministre de la Jeunesse et des Sports,Mohamed Tahmi, le calendrier de lasaison 2013-2014 a été rendu public(voir page 22). C’est sur la base d’un tirage au sort ef-fectué sur place regroupant trois va-riantes que le calendrier officiel a étépréparé. On remarque que le club deSaoura (JSS) figure bel et bien sur leditcalendrier puisqu’il recevra lors de lapremière journée l’USMH sur son sta-

de de Béchar. Kerbadj nous avait révé-lé qu’il ne procédera à aucun change-ment de la composante des 16 clubs for-mant la Ligue 1 professionnelle par rap-port au verdict prononcé par le tribu-nal d’Aïn M’lila qui a condamné le pré-sident de la JSS, Mohamed Zerouati, à18 mois de prison pour tentative de cor-ruption (affaire CAB-JSS). “La justice arendu son verdict, c’est une décisionprise en première instance, elle n’est pasencore définitive. Nous allons encore pa-tienter quelques jours pour prendre unedécision finale. N’oubliez pas que lesdeux parties peuvent encore introdui-re un pourvoi en cassation. Nous allons

donc attendre le verdict final, après le re-cours, pour prendre la décision, confor-mément au code disciplinaire de la LFP.Maintenant, si le verdict de la justice estmaintenu, nous allons avoir un cham-pionnat à 15 clubs avec la rétrogradationde la JSS en L 2, mais il n’est pas ques-tion de repêcher le CAB, car la sanctionsportive de la relégation, qui n’a rien àvoir avec cette affaire, doit être respectéepar les instances du football”, expliqueKerbadj. Il est donc clair que la LFP neveut pas se précipiter et préfère être trèspragmatique quant au traitement decette affaire qui risque de chamboulerla composante de la Ligue 1 au cas où

le recours n’apporterait aucun change-ment par rapport au premier verdict. Le WAT, l’USMBA et le CAB sont of-ficiellement rétrogradés en Ligue 2, leRCA, le CRBAF et le MOB sont promusen Ligue 1. Concernant le calendrier dela Ligue 2 professionnelle, il sera ren-du public lors de la réunion qui se tien-dra mardi prochain avec les présidentsdes clubs de cette ligue. Par ailleurs, le début du championnatde Ligue 1 est maintenu à la date arrê-tée par le bureau fédéral lors de sa der-nière réunion, à savoir le 24 août pro-chain.

R. A.

CA BATNA

Nezzar menace de boycotter le championnat

Le président du CA Batna, relégué en Ligue 2 pro-fessionnelle de football, Farid Nezzar, a brandila menace de boycotter le championnat 2013-

2014, dans le cas où les règlements ne seront pas ap-pliqués dans l’affaire de corruption présumée dejoueurs du CAB par l’équipe de la JS Saoura. “Plusieurs jours après l’annonce du verdict dans cette af-faire, en condamnant le président de la JS Saoura, Mo-hamed Zerouati, à 18 mois de prison ferme, il n’y a eupour le moment aucune réaction de la part des instancesconcernées, d’autant que les règlements dans ce cas defigure sont clairs, à savoir la rétrogradation du club dontle responsable est fautif. Devant cette situation, nous me-

naçons de boycotter le championnat dans le cas où laréglementation est bafouée”, a affirmé à l’APS le pre-mier responsable du club des Aurès. Cette affaire re-monte au lundi 22 octobre de l’année dernière lorsquedeux joueurs du CA Batna auraient été approchés àAïn M’lila par un manager répondant au nom de Nou-ri Benaïssa qui s’était présenté en qualité d’émissairede la JS Saoura. Le président du CA Batna, Farid Nez-zar, avait alors soutenu que cette personne avait étémandatée pour arranger le match de l’équipe de laSaoura face au CA Batna (0-0), comptant pour la 8e

journée du championnat. Il avait notamment affirméà la presse qu’il détenait “les preuves d’une tentative d’ar-

rangement du match CAB-JSS”. “Nous allons tenir cevendredi une assemblée générale extraordinaire (Agex)pour discuter de cette affaire et prendre les décisions quis’imposent. Je réaffirme que le CAB pourra boycotter leprochain exercice, si des mesures ne seront pas prisescontre les fautifs”, a-t-il souligné. Et d’ajouter : “La Liguede football professionnelle (LFP) doit appliquer l’article80 du code disciplinaire qui stipule que dans le cas d’uneaffaire de corruption ou tentative de corruption, cettedernière est sanctionnée d’une interdiction à vie d’exer-cer toute fonction et/ou activité en relation avec le foot-ball pour le contrevenant, en plus de la rétrogradationdu club en division inférieure”, a-t-il conclu.

Le défenseur international A’, Hi-cham Belkaroui, dont le prêt àl’USM El-Harrach est arrivé à

échéance, a affirméqu’à défaut de rem-piler, il opterait au profit du CSConstantine, qui insiste pour s’attacherses services.“A défaut de renouveler une nouvelle ex-périence avec l’USMH, à qui j’avaisdonné la priorité, j’opterai au profit duCS Constantine qui reste intéressé pourm'engager. Franchement, dans ma tête,je préfère partir et aller monnayer

ailleurs, mais rien n'est encore fait”, a af-firmé à l’APS le jeune défenseur qui res-te la propriété de l'ASM Oran (Ligue 2).Belkaroui (23 ans) avait été prêté pourune saison par le club asémiste qui neverrait pas d'un mauvais œil l'idée de lecéder définitivement à celui qui semanifesterait.“Le CSC n’est pas la seule formation quiest intéressée par mes services, puisquela JS Kabylie a également affiché son in-térêt, mais pour moi si je venais à quit-ter El-Harrach ce serait pour aller au

CSC”, a-t-il ajouté. Pour le natif d’Oran,l’une des raisons qui pourraient le dis-suader de rempiler avec l'USMH est sonrécent différend avec le président Mo-hamed Laïb. “J'ai eu récemment un différend avec leprésident de l'USMH, Mohamed Laïb. Jene veux pas trop m'étaler sur ce sujet,mais le courant avec lui ne passe plus”,a-t-il souligné.Par ailleurs, et concernant le stage en-tamé le 1er juin avec l'équipe nationaleA', Belkaroui, s'est dit “satisfait” de

son déroulement, estimant que la sé-lection est en train de se préparer“dans les meilleures conditions”, en vuede la double confrontation face à la Li-bye, qualificative au championnatd'Afrique des nations, Chan-2014, pré-vu en Afrique du Sud (11 janvier-1er fé-vrier). Le match aller se jouera le 23 juin austade Mustapha-Tchaker de Blida, alorsque la manche retour est programméeà Tripoli le 5 juillet prochain.

HICHAM BELKAROUI

“À défaut de l’USMH, j’opterai pour le CSC”

LIONEL MESSI ACCUSÉ DE FRAUDE FISCALE

“Je suis surpris”■ Faisant l'objet d'uneprocédure pour fraude fiscale,Lionel Messi a affirmé, hiersur sa page facebook, n'avoir“commis aucune infraction”,se disant “surpris” d'avoirappris par la presse que lepôle financier du parquet deBarcelone avait lancé uneprocédure contre lui. LionelMessi aura connu desjournées beaucoup pluscalmes. Mis au courant par lapresse locale, l'attaquantargentin a appris, hier, que leparquet de Barcelone avaitlancé une procédure contre luipour fraude fiscale. Leparquet, qui soupçonne Messid'avoir détourné plus dequatre millions d'euros, aengagé cette procéduredevant le tribunal de Gava,ville près de Barcelone où vitl'attaquant du Barça, aindiqué une source judiciaire.La réaction de l'Argentin nes'est pas fait attendre. “Noussommes surpris parce quenous n'avons jamais commisd'infraction d'aucune sorte.Nous avons toujours remplinos obligations fiscalessuivant les avis de nosconseillers fiscaux, qui sontchargés d'éclairer lasituation”, a affirmé le joueurdans un communiqué. Laprocédure vise également lepère de la vedette de 25 ans,Jorge Horacio Messi, selon lesmédias espagnols. Mais “nousne savons pas si elle seraadmise” par le juge, a ajouté lasource. Le FC Barcelone n'a pasvoulu commenter cetteinformation. Si la justiceaccepte d'entamer despoursuites, l'image dufootballeur, le premier à avoirdécroché quatre Ballons d'orconsécutifs, risquerait d'ensortir ternie. Donnant uneimage plus humble qued'autres vedettes du football,notamment son célèbre rivaldu Real Madrid, CristianoRonaldo, “la puce” saitpourtant convertir sesexploits sur le terrain enjuteux contrats commerciaux.Lionel Messi arrive en juin àla dixième place des sportifsles plus riches du monde de laliste du magazine Forbes, quilui attribue un salaire de 20,3millions de dollars (15millions d'euros) et desrevenus commerciauxs'élevant à 21 millions dedollars (15,53 millions d'euros).Le joueur et son père sontaccusés d'avoir caché au fiscespagnol une partie desrevenus tirés de son droit àl'image en 2006, 2007, 2008 et2009, selon les médiasespagnols qui ont eu accèsaux documents déposés par leparquet. Les deux hommesont géré une partie desrevenus du joueur avec “uneopacité totale face au fisc”,dénonce le parquet, selon lesmédias. Ils sont soupçonnésd'avoir détourné 1,06 milliond'euros en 2007, 1,57 millionen 2008 et 1,53 million en2009, selon les médias. Le pèredu joueur est soupçonnéd'avoir monté un plan pouréchapper en partie au fisc dès2005, juste avant que son filsne soit majeur, le 24 juin 2005,selon les médias. Lionel Messiaurait ensuite accepté depoursuivre ces pratiques.

IN EUROSPORT

D.R

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Jeudi 13 juin 2013

25LIBERTE

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Carnet—————————————

Décès—————————————Les familles Labidi, Issaad,Hadjar, Bekhaled, Hentatiet Benoit de Harbil, Alger,Tlemcen, Paris et Tunis ontl’immense douleur de fairepart du décès de leur mère,sœur, grand-mère, belle-mère et cousine

Mme Issaad Fatima Vve

Labidi Salah à l’âge de 88ans, survenu le 10/6/2013 àLong-Jumeau, Essonne dessuites d’une longue mala-die. La levée du corps auralieu le 15/6/2013 au domi-cile familial : 5, impasseMont Riant, Les Sources,Alger.L’enterrement s’ef-fectuera au cimetière deSidi Yahia, Alger. A Dieunous appartenons et à Luinous retournons.

—————————————La famille Amaloud’Amizour (Béjaïa), Alger,Paris, Londres et Canada al’immense douleur de fairepart du décès de son cher etregretté Amalou Hocine(cadre Sonatrach, Béjaïa enretraite), rappelé à Dieu àl’âge de 63 ans après unelongue maladie. La levéedu corps aura lieu le13/06/2013 à Amizour vers11h. Qu’il repose en paix.

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Cela fait vingt ans qu'Ulysse a quittéIthaque, jadis, royaume prestigieux,aujourd'hui, en plein déclin. Commeil est le seul à pouvoir gouverner l'île,sa famille n'a que deux possibilités :l'attendre ou le déclarer mort. Mais leclan royal, Pénélope en tête, refusecette dernière option. Ulysse va reve-nir : la reine le sait. Télémaque lasoutient mais se sent impuissant faceaux prétendants qui assiègent lepalais depuis dix ans.

En 1805, Jack Aubrey, le commandant dunavire le “Surprise”, est un capitaine des plusbrillants et respectés de la marine royaleanglaise. Aubrey est ami avec son exactopposé, le docteur Stephen Maturin, natura-liste passionné. Attaqué par l' Achéron, uncorsaire français, le “Surprise” sort mal enpoint de l'affrontement. Obsédé par sonennemi, Jack se lance à sa poursuite, quitte àperdre le soutien de son équipage et à nuire àson amitié avec Maturin.

MASTER AND COMMANDER: DE

L'AUTRE CÔTÉ DU MONDE, 19h45

Viande de cheval,vers un nouveauscandale. Il y aquatre mois, le scan-dale des plats cuisi-nés à la viande decheval éclatait.Enquête sur la filièrequi approvisionneles industriels de cesecteur alimentaireen France. Une trom-perie qui serait enréalité un vrai scan-dale sanitaire car des analyses ont révélé que des substancesadministrées aux animaux les rendent impropres à la consomma-tion humaine. Ouganda, la traque des homosexuels. En Ouganda,l'homosexualité est punie par la loi. Dans la presse, des photosd'homosexuels sont publiées avec des titres qui incitent à la vio-lence. Malgré les pressions internationales, un projet de loi prévoitdésormais la peine de mort pour les homosexuels dans certainscas.

Alors qu'il s'apprête à prendre l'avion pour rentrer aux Etats-Unis, Saul est fouillé à ladouane de l'aéroport de Beyrouth. Sa valise diplomatique est ouverte et sa cartemémoire confisquée. De retour chez ses parents, Carrie s'applique à rédiger le rapportde sa mission au Liban. Roya contacte Brody pour lui demander de conduire en lieusûr le poseur de bombe de Gettysburg qui semble être surveillé par la CIA.

L'équipe enquêtesur le meurtre d'unhomme survenudans un parkingalors qu'il était auvolant de sa voiture.Adam Lucasdécouvre qu'il avaitété accusé d'avoirtué une fillette de 6ans quelquesannées plus tôtmais que le procèsavait été annulépour vice deprocédure. Le pèrede la jeune victimeavait alors promisde se venger. Alorsqu'Adam vérifie sonalibi, Sullivan etMegan vontinterroger l'épousedu défunt.

BODY OFPROOF,19h50

ODYSSEUS,

19h50

Jeudi 13 juin 2013

26LIBERTE

Télé

ALICE NEVERS, LE JUGE

EST UNE FEMME , 19h50

HOMELAND, 19h55

ENVOYÉ SPÉCIAL, 19h45

Alice reçoit la visite de Mathieu, blessé.Celui-ci est convaincu que le procureur encharge du dossier le concernant cherche àl’éliminer. Il supplie une nouvelle foisAlice de fuir avec lui au Brésil. Au mêmemoment, la juge est appelée sur les lieuxd’un homicide. Une militaire a été poi-gnardée dans son sommeil au domicile deJoss Ferrat, un grand reporter. Ce dernierest retrouvé caché dans sa cave et s’accusedu meurtre.

URGENCES MÉDICALES : 115- Samu 021 23.50.50 / 021.23.77.39- Centre antipoison 021.97.98.98- Sûreté de wilaya 021.73.00.73- Gendarmerie nationale 021.76.41.97- Panne gaz 021.68.44.00- Panne électricité Bélouizdad

021.67.24.52- Panne électricité Bologhine021.70.93.93- Panne électricité El-Harrach021.52.43.29- Panne électricitéGue de Constantine021.83.89.49- Service des eaux 021.67.50.30- Protection civile 021.71.14.14- Renseignements : 19- Télégrammes : 13- Gare routière Caroubier :021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 02149.71.54- Ministère de la Solidarité nationale, dela Famille et de la Communauté nationaleà l’étranger. Personnes en difficulté ouen détresse :No vert : 15-27

- CHU Mustapha: 021.23.55.55- CHU Aït Idir : 021.97.98.00- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 -021.93.15.90- CHU Kouba : 021.28.33.33- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 -021.96.07.07- CHU Bologhine : 021.95.82.24 -021.95.85.41- CPMC : 021.23.66.66- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05- CHU El Kettar : 021.96.48.97- Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12(standard)

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AIR FRANCECentre des affaires, (ABC) Pins Maritimes

- Tél. :021.98.04.04

- Fax. :021.98.04.43

Horaires des prières 4 chaâbane 1434Jeudi 13 juin 2013Dohr............................. 12h48Asr................................ 16h40Maghreb.................... 20h11Icha.............................. 21h525 chaâbane 1434Vendredi 14 juin 2013Fadjr............................. 03h37Chourouk................... 05h29

NUMÉROS UTILES

HÔPITAUX

COMPAGNIES AÉRIENNES

LA VIE RELIGIEUSE

Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DASiège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare

ANNABA26, rue Mohamed-KhemistiTél / Fax : (038) 86 75 68

CONSTANTINE36, avenue Aouati-Mostéfa Rédaction :Tél. : (031) 91 20 39Tél./ Fax : (031) 91 23 71Publicité : 39, avenue Aouati-MostéfaTél. : (031) 92 24 50Tél./ Fax : (031) 92 24 51

ORAN26, rue de Nancy (derrière l’ex-consulat de Russie)Fax : (041) 41 53 99Tél. : (041) 41 53 97

MASCARAMaison de la Presse :Rue Senouci Habib - Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85

BLIDA79, boulevard Larbi-Tébessi Tél. : (025) 40 84 84Fax : (025) 40 85 85

BOUMERDÈSCité 392 Logts Bt 19 Entrée H N°1Tél. / Fax : (024) 81 47 91

TIZI OUZOUBâtiment Bleu - cage C 2e ét Tél. : (026) 22 67 13Fax : (026) 22 83 83

BOUIRACité 280 logts Bt 05 2é étageen face de la WilayaTél. / Fax : (026) 93 67 06

BÉJAÏARoute des Aurès Bt B - Appt n°2 - 1er étageTél. / Fax : (034) 21 24 09

TIARETMaison de la presse Saim-Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92

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OUM EL-BOUAGHICité 1000-Logements (NASR) Tél./Fax : (032) 41 12 59

SIDI BEL-ABBÈSImmeuble Le Garden(face au jardin public) ?Tél./Fax : (048) 65 16 45

SETIF9, rue Colonel Amirouche.Tél/fax : 036 84 33 44

DIRECTION ET RÉDACTIONLotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées) Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction)

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AVEC UN TAUX DE SUCCÈS EXCEPTIONNEL DE 90,31%À L’EXAMEN DE L’EX-6e

La wilaya de Tizi Ouzou remportela palme à l’échelle nationale■ C’est à croire que le ministre de l’É-ducation nationale est un bon pronos-tiqueur, lui qui a donné, le 28 mai der-nier, le coup de starter de l’examend’entrée en 1re année moyenne à l’éco-le primaire Saliha-Ouatiki de TiziOuzou. Et pour cause, c’est cettemême wilaya de Tizi Ouzou qui vientde s’illustrer, une fois de plus, à cetexamen avec un taux de succès excep-tionnel de 90,31%. Avec une telleperformance, la wilaya de Tizi Ouzous’empare de la 1re place et devance leswilayas d’Aïn Témouchent et d’Alger.Habituée à s’illustrer depuis plusieursannées à l’examen du baccalauréat etdu Brevet d’enseignement moyen,voilà que la wilaya de Tizi Ouzouinaugure de fort belle manière les ré-sultats d’examen de fin d’année, ce qui

a été accueilli avec beaucoup de satis-faction et surtout de fierté par lesélèves, les parents d’élèves, les ensei-gnants et les responsables de la Direc-tion de l’éducation de la wilaya. “Avecun taux appréciable de 90,31%, nosélèves ont bien représenté notre wilaya.C’est vrai qu’au niveau des Directionsde l’éducation, Tizi Ouzou se classe enseconde position juste après la Direc-tion de l’éducation d’Alger-Centre maiselle est classée en 1re position au clas-sement des wilayas”, dira avec beau-coup de fierté, Karim Amira, chef deservice des examens à la direction deTizi Ouzou, qui affirme en outre que“la wilaya a fait mieux que l’année der-nière où elle avait atteint le taux de suc-cès déjà très appréciable de 88,46%”.

MOHAMED HAOUCHINE

SPÉCIALISÉ DANS LE TRAFIC DE BILLETS DE BANQUE

Un groupe de malfaiteurs arrêtéLa brigade de répression du ban-ditisme de la Police judiciaired'Alger-Ouest a arrêté un groupede malfaiteurs composé de quatreindividus spécialisés dans lacontrefaçon de billets de banqueactivant à Alger. L’un des contre-facteurs, âgés entre 43 et 69 ans, estun ingénieur en informatiqueayant des antécédents judiciaires,précise un communiqué de la Di-rection générale de la Sûreté na-tionale (DGSN). La somme falsi-fiée, estimée à 2,13 millions de di-nars en billets de 1 000 DA, a étérécupérée après l'émission d'unordre de perquisition du domici-le de la tête pensante de ce grou-pe, qui a permis la saisie d'un or-dinateur, d'un disque dur, d'unephotocopieuse et d'une impri-

mante, a précisé la même source.Les billets ont été soumis au labo-ratoire de la police scientifiquepour expertise, a souligné la mêmesource, précisant que le mis encause a été mis sous mandat de dé-pôt pour l'ouverture d'une instruc-tion. Après enquête, trois autresindividus ont été arrêtés. Lesquatre individus impliqués danscette affaire ont été déférés devantle procureur de la Républiqueprès la cour de Bir-Mourad-Raïsqui a ordonné de placer troisd’entre eux en détention préven-tive et de mettre le quatrièmesous contrôle judiciaire, ajoute lecommuniqué. R. N./APS

AMÉNAGEMENT DE LA PLACE TAKSIM

Erdogan n'exclut pas un référendum■ Le Premier ministre turc, Recep TayyipErdogan, n'exclut pas l'organisation d'unréférendum à Istanbul sur le projetd'aménagement de la place Taksim, à l'origine dela fronde antigouvernementale en Turquie, aannoncé hier le gouvernement.“Nous pourrions soumettre cette question à unvote populaire à Istanbul (...) en démocratie, seulla volonté du peuple compte”, a déclaré à Ankarale vice-Premier ministre Huseyin Celik, à l'issued'une longue réunion entre M. Erdogan et “desreprésentants” des manifestants.

Le Forum de “Liberté”reçoit le DG d’Algérie Poste ■ Le Forum de Liberté recevra lundi prochain ledirecteur général d’Algérie Poste. MohamedLaïd Mahloul axera son intervention sur ledéveloppement des services de proximité. Laquestion des paiements à distance dans lecadre du développement du réseau monétiquesera également abordée. La presse est conviée à11h au siège du quotidien à El-Achour.

CONTRECHAMPPARM. HAMMOUCHE

Sarkozy mis enexamen dans l’af-

faire Bettancourt, Christine Lagarde té-moin assisté dans l’affaire Tapie, Sté-phane Richard, P-DG d’Orange, etJean-François Rocchi, président duConsortium de réalisation (CDR), char-gé de gérer le passif du Crédit lyonnais,présentés à un juge d’instruction…Cela aurait-il été possible si Sarkozyavait été réélu ? Très probablementnon. Cette marche d’une justice déli-vrée de la pression politique versl’éclatement de la vérité constitueune des vertus de l’alternance au pou-voir. Bien sûr, en démocratie, l’étouf-fement de la justice par les forces enexercice de l’autorité n’est pas systé-matique. En témoigne l’affaire Cahu-zac.Même en démocratie, on observe quela tentation des pouvoirs de défendreles leurs, y compris en empêchant lajustice de réagir à leurs forfaits présu-més. Qu’en serait-il alors dans uncontexte absolutiste où toutes les ins-tances de l’État, l’institution législati-ve et le système judiciaire en particu-lier, sont explicitement soumises à lavolonté autocratique ?Effet premier de cette situation : l’im-punité assurée à tous ceux qui présen-tent quelque utilité au fonctionnementd’un tel système. Il ne peut en être au-trement ; laisser la justice étendreson légitime empire jusque sur lepersonnel qui anime l’ordre autoritai-re, c’est mettre en péril son autorité.Même si la conjoncture venait à impo-ser au pouvoir de “lâcher” un dessiens, il le fait, dans la logique dujoueur d’échec, avec l’esprit de sacrifier“un pion” pour sauver une pièce maî-tresse.C’est dans la nature des choses qu’unpouvoir veuille perdurer. En démocra-tie comme en dictature. Ce n’est pourrien d’autre que pour cela que la démo-

cratie a inventé le principe d’alternan-ce au pouvoir. Car, autrement, l’assu-rance d’un pouvoir à vie constitueune garantie d’impunité à durée indé-terminée pour le personnel politiquedu régime. Il n’y a pas de garantie detransparence, donc pas de… démo-cratie sans obligation d’alternance.Voilà pourquoi, en Algérie, le sujet del’alternance est si sensible. En particu-lier, en cette période où les circons-tances viennent imposer la question.Dès qu’il est question de l’état de san-té, d’article 88, de quatrième mandat,le sérail, en chœur, même si c’est dansle désordre communicationnel, sedresse vitupérant et menaçant pournarguer les amateurs d’alternance.Voilà surtout que, certainement plusque le premier concerné, tous lescentres de pouvoir s’efforcent d’entou-rer du plus grand secret la santé du Pré-sident. L’alternance qu’on voulait in-définiment repoussée par “la démocra-tie” ne doit pas être imposée pour rai-son de santé !Plus que le désir de voir le Président res-ter en place, le régime qu’on veut voirrester en l’état. On n’a pas fait uncoup d’État contre l’alternance pour ac-cepter “un coup d’État médical”. Surtoutpas maintenant que, depuis le précé-dent Khelil, il est devenu concevablede demander des comptes sur leur ges-tion des deniers publics à des res-ponsables politiques.Le phénomène de corruption a des ver-tus conservatrices. Rien ne motive unpoliticien à défendre la survie de sonrégime que la crainte de l’éclatementde la vérité de ses pratiques. En démo-cratie, on l’a constaté avec le cas de laFrance, cela n’est pas toujours possiblede repousser l’échéance. En dictatureil y a, malheureusement, toujours “laforce” de le faire.

M. H.

Des vertusde l’alternance

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D.R

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IL A PROVOQUÉ UNE PANIQUE CHEZ LES ROUTIERS

Un véhicule prend feu dans le tunnel de Bouzegza ■ Un véhicule a pris feu hier vers 16h à l'intérieur du tunnel deBouzegza (Boumerdès) situé sur l'autoroute Est-Ouest dans le sensAlger-Bouira, a-t-on appris auprès de la Protection civile de Bouira.Cet incident, qui n’a fait aucune victime parmi les passagers duvéhicule entièrement calciné, a été à l'origine de l'arrêt de la circulationdurant plus de deux heures, a ajouté la même source, précisant que letrafic a repris de façon très lente.

APS

ACCIDENTS DE LA ROUTE

18 morts et 404 blessésen une semaine■ Dix-huit personnes ont trouvé la mort et404 autres ont été blessées dans 330accidents de la circulation survenus enzones urbaines durant la période allant du4 au 10 juin, selon un bilan hebdomadairede la Direction générale de la Sûreténationale (DGSN) rendu public mercredi. Laprincipale cause de ces accidents reste lefacteur humain (97,57%) du fait notammentde l'excès de vitesse, des dépassementsdangereux et du non-respect de la distancede sécurité, a indiqué la même source. Selonla même source, la wilaya de Sétif aenregistré le plus grand nombre d'accidents(39), suivie des wilayas d'Annaba (16) et deBiskra (14). Pour réduire le nombred'accidents et éviter les infractionsroutières, la DGSN a appelé encore une foisles usagers de la route à respecter le code dela route et à faire preuve de vigilance.