Liberte du 25.07.2013

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION. 37, RUE LARBI BEN M’HIDI, ALGER - N° 6367 JEUDI 25 JUILLET 2013 - ALGÉRIE 15 DA - FRANCE 1,30 € - GB 1£ 20 - ISSN 1111- 4290

LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D’INFORMER

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Zitari/Liberté

EXCLUSIF ELLE A ÉTÉ ENDOSSÉE PAR LE GOUVERNEMENT

Une nomenclature de 300prénoms amazighs adoptée P.2

ABDELMALEK SELLAL HIER À TINDOUF

La mine de Gara Djebiletsera enfin exploitée P.3

LE SYNDICAT DES PERSONNELS NAVIGANTS RÉITÈRE SES REVENDICATIONS

Nouvelle menace de grève à Air Algérie

DJEZZY ET LA 3G

La solution de l’Exécutif P.2

P.3

APS

ANEP n° 533 545 Liberté du 25/07/2013

AFAF

LE GÉNÉRAL AL-SISSI APPELLE À MANIFESTER VENDREDI CONTRE LE TERRORISME

Égypte : l’armée veutune caution populaireP.4

D.R

.

Jeudi 25 juillet 2013

2LIBERTE

L’actualité en question

“Nous avons dis-socié les deuxdossiers”, a déclaré hierMoussa Ben-hamadi, mi-

nistre de la Poste et des Technologiesde l’information et de la communica-tion (MPTIC), en marge de la ren-contre organisée hier à l’hôtel El-Djazaïr pour la signature d’un mé-morandum d’entente avec les Coréenssur le projet “E-procurement” pour l’Al-gérie. L’allusion est sans doute liée au fait quela loi algérienne interdit à tout opé-rateur d’acheter une licence s’il est enétat de cession ou de changement dela composante de ses actionnairesprincipaux. M. Benhamadi, qui aconfirmé la mise en service de la 3Gpour fin novembre et le lancement del’appel d’offres par l’ARPT le 1er aoûtprochain, a apporté des éléments de ré-

ponse sans trancher la question défi-nitivement. Il précisera à l’occasion que“l’Autorité de régulation de la poste etdes télécommunications est souverainede retenir ou non Djezzy parmi les sou-missionnaires” dans la mesure où c’estcette autorité qui procédera au traite-ment des dossiers de candidatures. À la question de savoir si d’ici là le pro-blème de Djezzy sera réglé, MoussaBenhamadi dira sans détour que “lademande d’introduction de la 3G se faitde plus en plus pressante aussi bien dela part du grand public que du secteuréconomique. Nous ne pouvons pas at-tendre plus que ça”. Mais il n’est pasquestion non plus pour les pouvoirspublics de priver les dix huit millionsd’abonnés de Djezzy ni priver aucunopérateur des avantages que va four-nir cette technologie. Mais alors com-ment fera Djezzy pour importer leséquipements nécessaires à cause del'interdiction d'importer qui le frappe

depuis 2009 ? Cela signifie-t-il que leproblème sera réglé d’ici là ? “Pas né-cessairement”, semble soutenir Mous-sa Benhamadi qui indiquera que l’opé-rateur soumissionnera en tantqu’Orascom Télécom Algérie (OTA). Aucune autre indication n’a été don-née ni à propos d’Optimum TélécomAlgérie encore moins sur un quel-conque accord avec le nouveau pro-priétaire en l’occurrence le russe Vim-pelcom. “Les négociations se poursui-vent et sont en bonne voie”, a estimé leministre. En mars dernier, rappelons-le, certaines sources ont fait état d’unepossibilité de levée de sanctions contreDjezzy et la reprise en main de 51%des parts de Djezzy par l’État algérien. Or, plusieurs mois après rien n’a filtré.Pis, certaines sources affirment que leRusse aurait opté pour l’arbitrage in-ternational sans que l’on puisse leconfirmer auprès d’aucune partie.

NABILA SAÏDOUN

DJEZZY ET LA 3G

La solution de l’Exécutif Les pouvoirs publics semblent avoir trouvé le moyen de lancer la 3G sans priver Djezzy d’y prendre part.

Les abonnés de Djezzy ne seront pas privés de la 3G.

D.R

.

Le groupe Batimetal, relevant du porte-feuille de la Société de gestion des partici-pations Construmet (construction métal-

lique) et la société italienne Borghi, ont signé, hierau siège du ministère de l’Industrie, un pacte d’ac-tionnaires d’une société mixte, pour la construc-tion et la réalisation d’installations pour le stoc-kage et la transformation des céréales, notammentpour le compte de l'Office algérien interprofes-sionnel des céréales (OAIC). “Ce partenariat al-géro-italien intervient dans le contexte de la miseen œuvre du plan de développement de la filièrede la construction métallique afin de répondre auxbesoins du marché national dans le segment d’ac-tivité lié au stockage des céréales et de l’agroali-mentaire, à base d’ossature métallique selon les stan-dards internationaux et apporter ainsi la répon-se aux préoccupations des pouvoirs publics, entermes de sécurité alimentaire”, souligne le com-muniqué du ministère de l’Industrie. La société, dont le capital social est détenu à hau-teur de 60% par le groupe Batimetal et 40% parla société italienne Borghi, fabriquera des silosmétalliques de stockage de céréales (grains, fa-rine…), d’aliments de bétail (maïs, orge et blé avecleurs compléments) et, enfin, destinés au domainede l’oléiculture (soja, tournesol, colza…). Le mi-

nistre de l’Industrie a indiqué que le partenariatgénèrera plus de 300 nouveaux postes d’emploidont 50 au profit des cadres universitaires. Le pac-te d’actionnaires prévoit également un ambitieuxprogramme au profit des travailleurs et lescadres. Évoquant le marché, le ministre a indi-qué que l’OAIC compte réaliser, en partenariatavec Borghi, 30 sites de silos métalliques, soit en-viron 360 silos. La capacité de chaque site est es-timée à 20 000 tonnes. 1 500 “silos tampons” auprofit des fermiers, financés par l’OAIC sont éga-lement prévus. “L’usine sera installée à Aïn Defla”,indique le représentant de la société Borghi, Ores-te Mingotti. Le P-DG de Batimetal, Boudjemaâ Talaï, a affirmépour sa part que les premiers silos, qui servirontde stocks tampons, pourraient sortir des lignesde production dans six à huit mois. Le taux d'intégration sera de 50% dans un pre-mier temps et atteindra 80% à terme précise leprésident du directoire de la SGP-Construmet,Youcef Lahlou, évoquant un investissement de770 millions de dinars. Si la société se concentred’abord sur la satisfaction des besoins nationaux,la société italienne Borghi souhaite exporter versl’Europe et en Asie.

M. R.

Moussa Benhamadi, ministre de la Posteet des Technologies de l’information etde la Communication, a procédé, hier

à l’hôtel El-Djazaïr, à la signature d’un mémo-randum d’entente avec le ministre coréen de la Sé-curité et de l’Administration publique. L’accordporte sur la mise en place d’un système des achats

publics en ligne en Algérie. Baptisé “e-procure-ment”, ce projet entre dans le cadre de l’exécutionde la stratégie e-Algérie visant à promouvoir lesTIC dans l’administration publique et dévelop-per une économie fondée sur le savoir et laconnaissance. “L’Algérie consent de grands moyensen termes d’investissements. Raison pour laquel-

le il faut asseoir une infrastructure de base adéquatequi permettra au pays de disposer des atouts né-cessaires lui assurant son développement écono-mique et social”, a déclaré Moussa Benhamadi eninsistant sur l’importance que revêt ce projet quide son avis “est la première pierre dans l’édifica-tion d’une gouvernance basée sur les TIC et assu-rera une meilleure visibilité dans la passation desmarchés publics”. L’Algérie, qui a choisi un partenaire de taille re-connu par les instances internationales, comp-te moderniser les procédures de passation desmarchés publics en opérant une mutation au ni-veau de la gestion des données. “Il s’agit de s’ins-crire dans cette dynamique de vitalisation de la ges-tion de l’information et décharger de facto les ad-ministrations de cette tâche à plus forte raisonqu’elles ne sont pas, dans la plupart des cas, outilléespour ce travail”, précisera Benhamadi. Et d’ajou-ter : “Nous devrons assurer, dans un premier temps,

la disponibilité de l’information pour les besoinsde l’administration et reproduire, ensuite, le mêmetopo pour le grand public et renforcer la relationcitoyen-administration.”Ce projet, qui a aura des retombées sur tous lesautres secteurs devra, à termes, réduire les coûtsindirects d’un travail manuel. Cela permettra aus-si une publication en temps réel, une réalisationdes évaluations et une prise de décision plus équi-table. Le ministre coréen de la Sécurité et de l’Ad-ministration publique a exprimé son souhait devoir la coopération entre l’Algérie et son pays s’ac-croître davantage. “Le système Koneps permet unegestion efficace et transparente. Il se présente à tra-vers un guichet unique qui permet de suivre toutle processus de passation des marchés publics misen ligne”, a-t-il indiqué précisant que “cette ra-tionalisation permet une réduction de 15% sur lebudget de l’État”.

N. S.

DÉVELOPPEMENT DU PROJET “E-PROCUREMENT”

Modernisation des procédures de passationdes marchés publics

FABRICATION DES SILOS MÉTALLIQUES

Signature d’un pacted’actionnaires

entre Batimetal et Borghi

AF

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C’est aux alentours de 13 heures, alors que lethermomètre affichait47 degrés à l’ombre, quele Premier ministre etune forte délégation mi-

nistérielle arrivent à Tindouf pourune visite de tra-vail. Cravateslaissées à Alger,casquettes pourles uns, chapeauxde paille pour les

autres, l’équipe de Sellal vient vivre unejournée de l’enfer des gens du Sud, engénéral, et de Tindouf, en particulier.Pourquoi Tindouf ? Et pourquoi main-tenant ? Pour les élus locaux, cette vi-site, en ce moment précis de l’année, enplein Ramadhan et en pleine canicu-le, est un message fort de l’importan-ce stratégique de cette wilaya située àl’extrême sud-ouest d’Alger.La wilaya attend beaucoup, notammentla ligne ferroviaire entre Tindouf et Bé-char, ainsi que l’ouverture d’une rou-te entre Tindouf et la Mauritanie. Lawilaya a déjà bénéficié d’une route lareliant à Béchar et devrait bientôt re-cevoir une autre la reliant à Adrar, surune distance de plus de 1 000 km.

Mais c’est le mégaprojet de la mine deGara Djebilet que le gouvernement estvenu annoncer à une population qui a

été bercée par ce rêve durant des dé-cennies. Pour une première visite d’unPremier ministre de la République

algérienne depuis l’Indépendance àTindouf, celle que vient d’effectuerAbdelmalek Sellal entrera dans l’his-toire. Un message fort que le Premierministre voudrait donner : pas decongé pour le gouvernement, suivides programmes lancés et approche deproximité.La wilaya souffre du manque de res-sources en eau, éloignement dessources d’approvisionnement, fraisélevés de transport mais aussi dumanque de main-d’œuvre, surtout enété où toutes les entreprises sont à l’ar-rêt pendant deux mois.Avec son humour habituel, Abdel-malek Sellal dira : “Nous avons voulugoûter le Ramadhan. C’est bon pour lesgens du Nord de savoir ce qu’est Tindouf,un Ramadhan à midi”, avant de céderla parole à un représentant du minis-

tère de l’Énergie et des Mines pourdonner les grandes lignes du projetGara Djebilet et Mechri Abdelaziz.Gara Djebilet est distante de 140 km deTindouf. Elle regorge de grandes ca-pacités (1,6 milliard de tonnes de mi-nerai de fer). La mine de Mechri Ab-delaziz recèle, quant à elle, de 1,3 mil-liard de tonnes de fer.Sans eau, pas de possibilité de déve-lopper ces mines. Des eaux existent,mais cela demande des études pourpréciser les débits et les volumes. GaraDjebilet est connue depuis les années50. Une étude technique a été réaliséedepuis les années 80. Reste à résoudrela question : comment débarrasser leminerai du phosphore, une opérationsans laquelle le minerai de fer nepourrait être utilisé.Il faudra, donc, 30 mois d’études, en-suite la réalisation d’une voie ferrée.Une société a été créée pour faire lesétudes nécessaires pour développer leprojet.Pour le ministre de l’Énergie et desMines, Youcef Yousfi, c’est un grandprojet, une société qui fera les études ;d’autres études se feront au sujet desquantités d’eau et de gaz naturel dansla région. Et d’annoncer que la socié-té commencera son travail dans une se-maine.Le Premier ministre notera que c’est uninvestissement lourd (15 milliards dedollars). Selon Abdelmalek Sellal, “ildonnera une nouvelle vision de la régionet il attirera d’autres investissements. La voie ferrée Gara Djebilet-Bécharsera inscrite en 2014”. Et de rappeler lanouvelle stratégie du gouvernement vi-sant à développer l’industrie métal-lurgique. “Certes, ce sont des projets quiprofiteront à vos enfants. Ce rêve se réa-lisera.”

A. B.


3LIBERTE


ABDELMALEK SELLAL HIER À TINDOUF

La mine de Gara Djebiletsera enfin exploitée

Pour les élus locaux, cette visite, en ce moment précis, en plein Ramadhan et en pleine canicule,est un message fort de l’importance stratégique de cette wilaya située à l’extrême sud-ouest d’Alger.

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal, hier, en visite à Tindouf.

APS

De notreenvoyé spécial :AZZEDDINEBENSOUIAH

Le taux d’inflation en Algérie a at-teint 4,75% durant le premier se-mestre 2013, contre 9,3% à la

même période en 2012, a appris hierl’APS auprès de l’Office national des sta-tistiques (ONS). Après une hausseexceptionnelle en 2012 (8,9%), l’in-flation a entamé son recul depuis lemois de février dernier pour atteindre4,75% durant le premier semestre2013 malgré des hausses de prix de cer-tains produits de consommation. Les biens alimentaires ont enregistréune hausse de 5,29% durant les six pre-miers mois 2013, tirée essentiellementpar une augmentation de 7,7% des pro-duits agricoles frais et 3,04% des pro-duits alimentaires industriels. Les biens manufacturés ont connuaussi une hausse de 3,2% ainsi que lesservices avec 6,5%, précise l’office. Durant le premier semestre 2013, leprix de certains produits de consom-mation ont chuté.Il s’agit notammentde la pomme de terre (26%), la vian-de de poulet avec -7%. Par ailleurs, d’autres produits ont en-registré de fortes hausses dont la plusimportante a concerné les viandes etpoissons en conserve (25,1%), la vian-de de mouton (18,5%), la viande debœuf (16,9%), les poissons frais (14%)et les fruits frais 10,23%. D’autres produits ont également connudes augmentations mais de moindreampleur, il s’agit essentiellement des lé-gumes frais (8,7%), les boissons (7%)et les huiles (3,3%). En juin dernier le taux d’inflation a at-teint 6,6% contre 7,3% le même moisen 2012, précise l’ONS. L’indice desprix à la consommation a augmenté de0,7% en juin par rapport au mois demai, alors que le même mois (juin)2012 a connu une baisse de 0,3%.

Cette évolution (0,7%) intervient aprèsdeux baisses consécutives relevées lesmois précédents (respectivement -0,4% et -0,7%) en raison surtout d’unebaisse des prix des biens alimentairesnotamment les produits agricoles frais. En juin dernier et par rapport aumême mois de 2012, les prix ont tousaugmenté à l’exception de celui de lapomme de terre et des viandes de pou-let qui ont reculé respectivement de25,6% et 7,8%. Les plus importantes hausses ontconcerné les poissons frais (31%), laviande de bœuf (16,9%) et la viande demouton (16,5%), les légumes frais(14,5%), les fruits frais (11,6%) et lesœufs (8,37%). En juin dernier et par rapport au moisde mai, l’indice des prix à la consom-mation n’a augmenté que de 0,7%. Cet-te variation est due à une légère aug-mentation (1,4%) des biens alimen-taires, tirée par une hausse de 2,9% desproduits agricoles frais (2,9%), alorsque les produits alimentaires indus-triels, les biens manufacturés et les ser-vices ont connu une stagnation. Le rythme d’inflation annuel (juin2012 à juin 2013), s’est situé à 6,6%. Lerythme annuel d’inflation a entamé sonrecul pour atteindre 8,6% en février,8,1% en mars, 7,4% en avril et enfin enmai dernier à 6,9%. L’inflation en Algérie devrait “fortementbaisser” en 2013 après l’importantehausse de 2012, jugée exceptionnelle,par les économistes, pour se situer au-tour de 4 à 5%, selon les prévisions dela Banque d’Algérie. Cette baisse s’explique par la-non re-conduction des augmentations sala-riales qui ont été opérées en 2012. L’Algérie a un potentiel de croissanceimportant malgré une inflation élevée

estimée à 8,9% en 2012, induite par lahausse des salaires, avaient relevé desexperts du Fonds monétaire interna-tional (FMI), au terme d’une visite ré-cemment en Algérie, considérant tou-tefois que sur le court terme, l’inflationdevrait entamer une courbe baissièrepour passer à 5,7% en 2013.

Par monts et par vauxC

haussant les bottes de sept lieues, le Premier ministre sillonne le pays comme

aucun avant lui ne l’a fait. C’est vrai qu’il arrive avec la fin d’un troisième man-

dat d’un Président qui a jeté le gant depuis longtemps, mais qui tenait à ces vi-

sites sur le terrain comme à la prunelle de ses yeux. Ayant hérité de cette prérogati-

ve, Abdelmalek Sellal est par monts et par vaux, donnant son temps sans compter à

aller partout, plus pour calmer les esprits que pour prendre le pouls de la région.

Et chaque sortie constitue, pour n’égratigner la Constitution, notamment en son ar-

ticle 83, un Conseil de gouvernement médiatisé, contrairement aux réunions du même

Exécutif.

C’est ainsi que beaucoup d’annonces sont faites, comme par exemple la position des

pouvoirs publics sur le 51/49%, le nombre de logements prêts à être réceptionnés, ré-

itérer la disposition du gouvernement à établir un climat de confiance, dans le domaine

de l’investissement…

Ainsi, après Tizi Ouzou, aux portes de la capitale, c’est au tour de Tindouf, distante de

2 000 km, de recevoir le Premier ministre accompagné de plusieurs ministres pour

une visite d’inspection. Mais au-delà de ce rituel fait d’inaugurations et de lancements

de chantiers, cette visite revêt un autre caractère par la situation stratégique de cet-

te région frontalière avec le Maroc. La présence de hauts responsables venus en nombre

donne un sentiment de satisfaction à ces populations et signifie, par la même, qu’ils

ne sont pas des oubliés et qu’ils seraient bénéficiaires, au même titre que ceux du Nord,

de projets d’investissement.

La révolte des jeunes de Laghouat et d’Ouargla a été en somme payante, puisque les

préoccupations des gouvernants dépassent les habituels gros centres urbains du Nord

qui ont toujours focalisé l’attention.

À Tindouf, le Premier ministre a procédé à une série d’inaugurations dont, entre autres,

un programme de logements, un stade et, le plus important, a rencontré la société ci-

vile pour s’informer, sans intermédiaires, des préoccupations de la population loca-

le qui ne trouve plus de relais pour porter ses attentes. ■

La révoltedes jeunes deLaghouat et

d’Ouargla a été ensomme payante,puisque les préoccupa-tions des gouvernantsdépassent les habi-tuels gros centresurbains du Nord quiont toujours focalisél’attention.”

L’ÉDITO PAR OUTOUDERT [email protected]

“

APRÈS UNE HAUSSE EXCEPTIONNELLE EN 2012

L’inflation baisse à 4,7%au 1er semestre 2013

Malgré la cautiondes 17 millionsd’Égyptiens quise sont mobiliséspour demanderle départ de l’an-

cien président Morsi qui a été pour-tant élu démocratiquement, le chefde l’armée, le général Abdel FattahAl-Sissi, veut plus de légitimité po-pulaire afin de mettre en œuvre lapolitique du salut national surtoutque les Frères musulmans sont entrain de multiplier les provocationsallant jusqu’à constituer une mena-ce si ce n’est déjà fait pour la stabi-lité et sécurité de l’Égypte. C’est ain-si que le chef de l'armée égyptien-ne, le général Abdel Fattah Al-Sissi,a appelé hier la population à mani-fester pour lui “donner mandat demettre fin à la violence et le terro-risme”.“J'appelle tous les Égyptiens hon-nêtes à descendre dans la rue vendredipour me donner mandat pour en fi-

nir avec la violence et le terrorisme”,a déclaré le général Al-Sissi lorsd'une cérémonie militaire, alors queles Frères musulmans, partisans duprésident Mohamed Morsi desti-tué par le peuple le 3 juillet dernier,continuent de mobiliser pour récla-mer son retour.Il a appelé “les Égyptiens à descendredans la rue pour montrer au mondeleur volonté comme avant le 30 juin”,lors des manifestations de massepour exiger le départ de M. Mor-si, déposé le 3 juillet. “Je vois que cer-tains veulent entraîner le pays dansun tunnel sombre”, a-t-il dit, dans cediscours retransmis à la télévision, enallusion aux troubles politiquessouvent meurtriers qui secouent lepays depuis près d'un mois. Le général Al-Sissi a affirmé que desconseillers de M. Morsi avaient ten-té de le dissuader de le déposer en“disant qu'il y aurait beaucoup de vio-lence à cause des groupes armés”. Ila réaffirmé que l'armée n'avait fait

qu'accomplir la volonté du peuple endestituant M. Morsi, dont il n'a pasprononcé le nom, le désignant uni-quement comme “l'ancien prési-dent”. Fidèles à leur doctrine terro-riste, les Frères musulmans, désor-mais honnis par le peuple égyptienqui a découvert qu’en quelques moisde règne que leurs élus de “confian-ce” ne sont pas différents des pré-décesseurs, rejettent l’appel du chefde l’armée et demandent à leur par-tisans de résister et de rester mobi-lisés jusqu’au retour de Morsi.“Vos menaces n'empêcheront pas desmillions de personnes de continuer àmanifester” pour le retour du prési-dent Mohamed Morsi, a déclaré surfacebook Essam Al-Erian, un des di-rigeants de la confrérie. Pendant cetemps, les actes de terrorisme se mul-tiplient. Un soldat a été tué par deshommes armés dans le Sinaï, une ré-gion frontalière d'Israël et de la ban-de de Gaza. Le soldat a été touché àla poitrine à un barrage à Al-Arich,

chef- lieu du gouvernorat du nord duSinaï, où plusieurs attaques meur-trières contre des policiers et des mi-litaires ont déjà eu lieu ces der-nières semaines. Il faut savoir qu’unetrentaine de soldats, policiers et ci-vils, ont été tués dans cette région de-puis plus d’un mois. L'armée, qui aintensifié sa présence et ses opéra-tions dans le Sinaï, a fait état la se-maine dernière d'une dizaine dedjihadistes tués.Les troubles dans le Sinaï s'ajoutentaux tensions politiques qui ont faitenviron 170 morts dans le reste dupays depuis la fin du mois de juin. Larégion du Sinaï est majoritairementpeuplée de bédouins qui entretien-nent depuis longtemps des rela-tions difficiles avec le pouvoir cen-tral. Elle connaît également un regaind'activité de groupes radicaux isla-mistes qui s'en servent comme basearrière pour des opérations terro-ristes contre le peuple égyptien.

R. E./AFP


4LIBERTE


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LE GÉNÉRAL AL-SISSI APPELLE À MANIFESTER VENDREDI CONTRE LE TERRORISME

Égypte : l’armée veutune caution populaire

Devant la dégradation de la situation sécuritaire du fait des actes de terrorisme perpétrés par les radicauxislamistes soutenus par les Frères musulmans, l’armée égyptienne veut se donner une légitimité populairepour agir. La manifestation de demain à laquelle a appelé le général Al-Sissi sera un test. Si le peuple sort

dans la rue, les Frères musulmans seront confrontés à deux choix : abdiquer ou prendre les armes.

À QUELQUES JOURS DE LA PRÉSIDENTIELLE MALIENNE

Les réfugiés, le MNLA et la présence française au cœur de la campagneDans les rues de Bamako, sous un soleil de plomb, les habitants affrontent le bruit incessant et la poussière

des milliers de motos qui circulent et se déjouent des véhicules. Les trottoirs de la ville sont transformésen d’interminables espaces de vie et de commerces, donnant un aspect hétéroclite à la capitale du Mali,

et qui sont tout autant des signes de la crise économique qui frappe l’ensemble du pays.

Tout l’intérêt des Maliens est bien tourné versl’élection présidentielle du 28 juillet, avecdes questionnements sur les conditions de

déroulement du scrutin et son corollaire atten-du : l’accord final des négociations à Ouaga-

dougou entre le pou-voir malien et les “re-belles touareg duMNLA” qui occupent

Kidal, dans le Nord-Est. Une occupation qui passe très mal pour Bama-ko et qui constitue une ligne rouge pour l’en-semble de la classe politique. Le représentant del’un des principaux partis d’opposition Sadi,Nouhoum Keïta, est clair : “Il n’est pas questiond’aller vers une quelconque tutelle du MNLA surKidal. Le seul accord à entériner est une libérationtotale du territoire dans le Nord et le retour de l’ad-ministration et de l’armée maliennes.” Sans remettreen cause le calendrier électoral et la participationde son parti, il nous explique que c’est aux auto-rités maliennes d’assurer les bonnes conditionsdu scrutin, et de poursuivre : “Les autorités ontpromis des élections libres et démocratiques, maisà quelle condition ?” C’est là un point de vue lar-gement partagé à Bamako et dans la classe poli-tique, comme nous le confirme Mamadou Sa-maké, professeur de droit à l’université de Bamakoet membre d’un réseau d’ONG activant depuis1996 : “Pour les élections, il est vrai qu’il faut ré-gler le problème de Kidal. Seul le retour de l’ad-

ministration et de l’armée symbole de l’État peutêtre accepté. L’ensemble de la classe politique estd’accord sur cette question.”

L’ambiguïté française Aussitôt dans les discussions autour “de la libé-ration de Kidal et de l’ensemble du territoire duNord-Mali”, la position française débouche surce qui pourrait presque s’apparenter à un débutde sentiment anti-français chez certains dans lesrues de Bamako. Les journalistes de la presse ma-lienne évoquent ce glissement de l’opinion par “laposition ambiguë de la France, notamment lorsqueles soldats français auraient stoppé l’entrée de l’ar-mée malienne dans Kidal”.Faire du MNLA un partenaire de négociation esttrès mal perçu avec un ressentiment très fort à l’en-contre des Touareg chez les Maliens. Les proposque nous avons entendus sont extrêmement vi-rulents, et dans Bamako c’est un profond rejet del’entité Azawad telle que voulue par le MNLA, jugémalgré tout minoritaire. Pour Mamadou Sama-ké, “il y a un véritable danger à faire l’amalgameentre le MNLA et l’ensemble de la population toua-reg. C’est cette ambiguïté française qui dérange enlaissant paraître une volonté à Paris de ménagerle MNLA pour probablement tenter de jouer la car-te de leurs intérêts, c’est-à-dire le sort des otagesfrançais”. Keïta Nouhoum est plus tranchant, es-timant que “la communauté internationale ain-si que la France par le biais des négociations à Oua-

gadougou en arrive à légitimer un groupe armé enle plaçant sur un pied d’égalité avec un État pour-tant attaqué par ce même groupe armé… J’aime-rais que l’on nous explique où est la différence entreun groupe armé et un groupe terroriste ?”

301 027 Maliens déplacés depuis 2012L’autre question qui est tout aussi déterminantepour le déroulement des élections est celle des dé-placés internes et des réfugiés dans les pays voi-sins. La préparation du scrutin, avec la distribu-tion de plus d’un million de cartes Nina, se heur-te au recensement des populations déplacées. Bra-him Fomba, SG du ministère de l’Administrationterritoriale, de la Centralisation et de l’Aména-gement du territoire, l’a bien déclaré dans la pres-se locale : “Tout électeur qui ne l’aura pas (la car-te Nina NDLR) ne pourra pas voter.” Or il est clairque des milliers de citoyens ne pourront pas ob-tenir cette carte, en raison de la situation qui estla leur, sans oublier les 352 000 jeunes en âge devoter mais qui ne sont pas dans la base de don-nées magnétique. Le député Cissé Moussa, duparti au pouvoir, ancien migrant de la région deKayes, affirme au sujet des déplacés que “beau-coup ne pourront pas voter”, sans omettre le sortégalement des migrants maliens expulsés et er-rants. Pour Amadou Diakhaté, de la direction gé-nérale du ministère des Affaires extérieures, il yaurait en Algérie plus de 35 000 Maliens qui ontfui le Nord et qui pourront voter avec la carte qui

leur sera distribuée. Mais le statut même de cesderniers en Algérie est à préciser, au vu du ter-me qui est utilisé des deux côtés de la frontièrealgéro-malienne. Pour les Maliens, ce sont des dé-placés, mais en Algérie, nous dit notre interlo-cuteur, les autorités algériennes les considèrentcomme des frères.Du côté de la Commission mouvement de po-pulations (CMP) au Mali, qui est un sous-grou-pe du Cluster Protection, rattaché à l’Organisa-tion internationale pour les migrations (OIM),il a été recensé jusqu’à fin mai 2013 pas moins de301 027 déplacés, dont 51% de femmes. Les don-nées autour des déplacés continuent d’être com-plétées par nombre d’ONG se trouvant sur le ter-rain, mais l’OIM confirme que, parmi les dépla-cés déclarés et recensés, 53% sont des enfants demoins de 18 ans. Bamako a ce triste record d’ac-cueillir le plus grand nombre de déplacés qui s’en-tassent dans des conditions extrêmement duresdans des camps ou des quartiers transformés enghettos. Majoritairement, ces familles de dépla-cés sont originaires des régions de Kidal, Gao,Tombouctou et Mopti, c’est-à-dire les zones deconflit. D’ailleurs, pour les ONG, 96% des famillesdéplacées disent avoir fui la violence et lesconflits. Aujourd’hui, la nécessité de prendre encharge ces milliers de personnes demeure un défipour l’État malien, particulièrement leur parti-cipation au vote du 28 juillet.

D. L.

De Bamako :D. LOUKIL

Le général Al-Sissi veut en finir avec la violenceet le terrorisme .

D.R

.

F.2282

■ Les 5 hélicoptères Agusta Westland139 nouvellement acquis par la Protectioncivile sont cloués au sol depuis dimanche,suite à l’annulation par Air Algérie de l’accordde coopération de maintenance qui la liaità ce corps, apprend-on de sources sûres.Le non-paiement de précédentes facturesde prestations assurées par la compagnieaérienne serait la raison de la mésentente avecla DGPC, ajoutent nos sources en précisant

que le montant des dites factures dépasseraitles 4 milliards de centimes. Pour rappel, lesappareils AW 139 sont destinés à l’extinctiondes feux de forêt, aux évacuations sanitaires,au sauvetage dans les milieux périlleux etdifficiles d’accès ainsi que pour le transportdes troupes et que les personnels appelés à lespiloter seront encadrés par des professionnelsqualifiés détachés par la compagnie aérienneAir Algérie.

■ Ingénieur en mécaniqueénergétique à l’université deTizi Ouzou, puis enélectromécanique dans uneuniversité en Belgique, RafilAbderezak est revenu enAlgérie avec le souhait delancer un ambitieux projetintitulé “Wolf CompanySolution”, spécialisé dans lerecyclage des pneus. Leconcerné assure qu’il estrevenu spécialement deBelgique dans le but delancer cette nouvelletechnologie qui consiste en le

recyclage des pneus pouravoir de la poudre et dugranule de caoutchouc utilisénotamment dans laproduction du goudron, tapispour les aires de jeux, câblesélectriques, semelles dechaussures… Mais, déplorece jeune ingénieur, toutes sesdémarches auprès duministère de l’Environnementet du patronat sont restéesvaines. Il ne désespèrecependant pas et souhaitetoujours un soutien afin deréaliser son projet.

LE RADAR PAGE ANIMÉE PAR HAMID SAÏDANIradar@liberté-algerie.com{de Liberté

{

Jeudi 25 juillet 2013LIBERTE 5

REVENU DE BELGIQUE POUR LANCERUN AMBITIEUX PROJET

Le désarroid’un ingénieur civilen électromécanique

SES HÉLICOS IMMOBILISÉS POUR NON-PAIEMENT DE FACTURES

La Protection civile, mauvais payeur ?

UNE PROMESSE DE WASHINGTON

Israël au Conseil de sécurité ?

■ La nouvelle ambassadrice américaine auprès des Nationsunies, Samantha Power, qui est connue par sa loyauté à l’Étathébreu, a dévoilé des efforts faits par les États-Unis pourl'adhésion d'Israël au Conseil de sécurité. Le journal hébreuYediot Aharonot a éventé l'affaire, rapportant le discoursprononcé par elle devant le Sénat (américain) lors de ladiscussion de sa nomination dans ce poste. Samantha Powera assuré qu'elle y travaillera au motif que son pays n'a pas unami “meilleur qu'Israël dans le monde entier”. Je ferai entrerIsraël au moins comme un membre provisoire, a jurél'ambassadrice fraîchement nommée par Obama quitartinait durant son premier mandat être l'ami desPalestiniens.

IL DIT ÊTRE ÂGÉDE 141 ANS

Un Indienprétendêtrel'homme leplus vieuxau monde

■ Dans la région duCachemire, frontière entrel'Inde et le Pakistan, unhomme prétend êtrel'homme vivant le plus âgéau monde. Il s'appelleFeroz-un-Din Mir et, selonson certificat de naissance,il aurait aujourd'hui141 ans. Officiellement, lapersonne la plus âgée aumonde se trouve au Japon ;c’est une femme et senomme Misao Okawa.Cependant, cette donnepourrait bien changer. Carsi cette dernière est âgée de115 ans et est reconnue parle Guinness Book desRecords, un Indien veutaujourd'hui officialiser sonpropre record de longévité.Feroz-un-Din Mir prétendêtre né le 10 mars 1872.Aujourd’hui, il est donc âgéde 141 ans, ce qui fait de luil’homme le plus âgé encoreen vie. Les équipes derecherche du GuinnessWorld Records sont entrain d’étudier la requête decet homme.

PROJETS DE LOI ET DÉCRETS À SON MENU

Une réunion du gouvernement le 30 juillet■ Une réunion du gouvernement est prévuepour mardi 30 juillet.Au menu, un projet de loi sur la formation, undécret instituant des stages pour les étudiants

en fin de cycle. Un autre décret sera pris àl’occasion de cette réunion et portera sur ledroit de préemption de l’État sur les cessionsdes actions.

LA SITUATION DURE DEPUISQUATRE MOIS

Constantine sansdirecteur de l’industrie■ La wilaya de Constantine est sansdirecteur de l’industrie depuis des semaines,chose qui ne semble pas inquiéter pourautant les responsables de la wilaya.Le poste est toujours vacant depuis quatremois, a-t-on appris de sources proches de lawilaya. L’ex-directeur nommé en débutd’année a été remplacé suite à un différendavec le wali ; en avril dernier, il a étéremercié.Deux directeurs intérimaires ont été installésjuste après, mais n’ont pas tenu plus d’unmois, en raison de problèmes de santé. Ducoup, le secteur de l’investissement dans lawilaya est au point mort, aucun projet n’a étéaccordé ou signé en 2013 dans une wilayatouchée par le chômage chez les jeunes.Certains avancent que ce sera l’actueldirecteur de l’agence foncière de wilaya quisera désigné comme futur directeur de laPMI/PME, une rumeur que beaucoup parmil’exécutif ne voudraient pas voir seconfirmer.

LA POLICE ALGÉRIENNE SE MET À LA PAGE

Un compte facebook pour la DGSN■ La Direction générale de laSûreté nationale (DGSN)lance, via sa direction del’information et de lacommunication, sa pagefacebook. Hyperlink

“http://www.facebook.com/algeriepolice.dz”www.facebook.com/algeriepolice.dz.Cette page ouverte permettra,selon ses initiateurs, une

meilleure communicationentre le citoyen et ce servicede sécurité, dont la devise est“au service du citoyen”.


6LIBERTE


Zitari/Liberté

Le personnel navigant commercial d'Air Algérie revendique le protocole d'accord salarial de 2011.

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LE SYNDICAT DES PERSONNELS NAVIGANTS RÉITÈRE SES REVENDICATIONS

Nouvelle menace de grèveà Air Algérie

Le syndicat invite la direction à prendre des décisions au risque d’entamer, dès la fin du Ramadhan, une action de protestation illimitée.

Le Syndicat du personnel navigant commercial(PNC) de la compagnie aérienne Air Algérie me-nace de mener un mouvement de protestation

dès la fin du Ramadhan, selon une déclaration re-cueillie auprès de Maïza Nazim, président du syndi-cat du PNC, et rapportée hier par l’APS. “Le person-nel navigant commercial d'Air Algérie a saisi la directiongénérale de la compagnie sur les principales revendi-cations relatives notamment à l'application du nouveaurégime de travail signé cette année et du protocole d'ac-cord salarial de 2011”, est-il précisé indiquant que lepersonnel navigant réclame également la révision ducalcul de la prime de production “qui est octroyée dansson intégralité pour 75 heures de travail, alors que ceseuil n'est atteint que dans de rares cas”. Les respon-sables du syndicat du PNC qui ne croient plus aux pro-messes de la direction, selon leurs propres déclarations,l’invitent à prendre des décisions menaçant, dans lecas contraire, d’entamer une protesta illimitée. M. Maï-za a estimé, pour sa part, que “tout ce qui a été conve-nu lors d'un accord commun avec la direction suite audeuxième mouvement de protestation du PNC en 2011,ne fut qu'un mensonge”, et de déplorer que “le salai-re du personnel navigant, qui travaille à 12 000mètres d'altitude demeure dérisoire”. Le président du

syndicat a ajouté que “le personnel navigant commerciald'Air Algérie composé de plus de 1 000 hôtesses et ste-wards attend toujours la hiérarchisation des salaires pré-vue pour le 1er janvier 2013”. Le personnel attend aus-si le règlement de son contentieux fiscal (abattementd'impôts), un dossier qui, selon le syndicat, se trou-ve sur le bureau du ministre des Transports depuisdeux ans et qui perdure depuis 1993. D’autres re-vendications viennent s’ajouter à la liste et concernentla revalorisation des frais de mission en devises quin'ont pas été relevés depuis 1985 conformément à l'ac-cord conclu en 2011. Il est à rappeler que le syndicatdu PNC avait prévu une grève les 5 et 6 janvier der-nier, mais avait fini par la suspendre suite aux négo-ciations avec la direction générale qui ont abouti à lasignature d'un procès-verbal de conciliation entre lesdeux parties. Contacté par nos soins, Mohamed-Sa-lah Boultif, P-DG d’Air Algérie, qui semblait surprispar pareille information, a affirmé qu’aucun préavisde grève n’a été déposé. Privilégiant le dialogue qui,selon lui, n’a pas été interrompu, le patron du pavillonnational n’arrivait pas à expliquer les raisons d’une pa-reille attitude écartant, toutefois, une quelconque pos-sibilité d’un débrayage.

NABILA SAÏDOUN

Dépêchée de la direction régionale deConstantine, cette commission doit fai-re la lumière sur les causes qui ont pous-

sé le jeune marchand de légumes à l’immolation. Les 21 personnes arrêtées suite aux émeutes quiont secoué lundi soir la ville de Khenchela ont étéprésentées, mardi après-midi, devant le procu-reur de la République près le tribunal de Khen-chela pour être jugés en citation directe. Le calme règne de nouveau et la vie a repris soncours normal à Khenchela, après deux nuits no-tamment marquées par des actes de vandalismequi ont ciblé plusieurs biens publics et privés etmis la sécurité des citoyens en péril. L'interven-tion des forces de l'ordre a permis de mettre unterme aux actes commis par des fauteurs de

troubles, notamment des repris de justice quiavaient profité de la tournure des événementspour commettre des actes de vol et de pillage. Hier matin, la circulation a repris dans les dif-férentes artères de la ville. La tension s'est dissi-pée et le calme règne à nouveau dans l'ensembledes quartiers de la ville de Khenchela. On note dans ce cadre que 21 personnes ont étéarrêtées et présentées, mardi dans l’après-midi,devant le procureur de la République près le tri-bunal de Khenchela. Les mis en cause ont bé-néficié d’une citation directe. Une source sécu-ritaire nous a indiqué qu'une enquête a été ou-verte par une commission dépêchée par la di-rection régionale de la Sûreté nationale deConstantine afin d'élucider les circonstances

dans lesquelles le jeune vendeur, âgé de 30 ans,a choisi de mettre le feu à son corps, à l’intérieurdu commissariat central, causant des blessures etdes brûlures à plusieurs policiers, accourus pourle secourir. Dans son geste désespéré, la victime, qui a ététransférée au CHU de Batna pour des soins in-tensifs, a également endommagé le matériel debureaux du premier étage dudit commissariat. Lamême source souligne que cette enquête se dé-roule dans le respect total des garanties prévuespar la loi. Par ailleurs, la protesta de dimanche et lundi der-niers, qui a paralysé le centre-ville de Khenche-la, aura mis en évidence la participation effecti-ve et surtout violente d'enfants et d'adolescents.

Organisée pour protester contre la délocalisationde commerces informels, elle drainera aussiune partie des commerçants, beaucoup de chô-meurs, quelques repris de justice mais égalementde jeunes mineurs. D'après les images prises lors des émeutes, on ob-serve distinctement des enfants d'à peine 12 ou13 ans en train de faire le coup au milieu desadultes. Une véritable révolution en règle en pleincœur de la ville. Il est probable qu'il s’agisse decollégiens ou de lycéens venus affronter le ser-vice d'ordre et surtout “attaquer et détruire desbiens publics”. On notera également que les plus incisifs n'avaientpas plus de 20 ans.

Z. M.

ALORS QUE LA VILLE RENOUE AVEC LE CALME APRÈS LES ÉMEUTES DE LUNDI SOIR

Une commission d’enquête dépêchée à Khenchela

Le ministre de la Justice, garde desSceaux, Mohamed Charfi, a misfin mardi aux fonctions du di-

recteur de l’établissement de rééduca-tion de Serkadji (Alger) et de son ad-joint, suite à un entretien réalisé par lejournal Echourouk avec un détenu le22 juillet 2013, a indiqué un commu-niqué du ministère. Un nouveau di-recteur a été installé en remplace-ment du directeur démis de ses fonc-

tions et le ministre de la Justice a or-donné l’ouverture immédiate de troisenquêtes par le parquet général près lacour d’Alger, le juge d’application despeines et l’inspection générale desservices pénitentiaires, a précisé lecommuniqué. Les enquêtes “détermi-neront la responsabilité de chacun et en-traîneront les poursuites judiciaires”qui en découleront, a poursuivi lecommuniqué.

Selon la même source, l’entretien“constitue en soi une infraction aux exi-gences juridiques et organisationnellesdes textes en vigueur dans les prisons”.Dans le cadre de la transparence dansla gestion des établissements péni-tentiaires et pour informer l’opinionpublique en la matière, le ministère aouvert les portes aux médias dési-reux d’effectuer des visites aux éta-blissements pénitentiaires dans le but

d’y mener des reportages, rappelle lecommuniqué, soulignant que 537 au-torisations ont été délivrées durant lesquatre dernières années. Cela a permisà 1 034 représentants de la presse pri-vée et publique écrite et audio-visuel-le d’effectuer des visites dans ces éta-blissements, selon la même source. Au-cun dépassement ou violation n’a étéjusque là enregistré dans le contenu desreportages réalisés sur les programmes

de réinsertion des détenus (enseigne-ment, formation et autres activitésculturelles et éducatives), et les moyensmobilisés par l’État pour la prise encharge des détenus, souligne encore lecommuniqué.“Cela démontre clairement que le conte-nu du reportage a outrepassé les limitesde l’autorisation délivrée”, a conclu lecommuniqué.

R. N./APS

APRÈS UN ENTRETIEN AVEC UN DÉTENU

M. Charfi met fin aux fonctions du directeur de la prisonSerkadji et de son adjoint

F.2552


7LIBERTE


EXCLUSIF : ELLE A ÉTÉ ENDOSSÉE PAR LE GOUVERNEMENT

Une nomenclature de 300 prénoms amazighs adoptéeLe rejet des prénoms

amazighs par l’état civil nese reproduira plus. Ou, dumoins, les agents del’administration aurontdésormais une liste de 300prénoms comme référence.Elle est adoptée et validée parle ministère de l’Intérieur etsera introduite dans lanomenclature des prénoms.C’est une victoire pourplusieurs familles dont lesnouveau-nés ont été interditsd’existence légale parl’administration. AbdelmalekSellal, Premier ministre, alorsen visite à Tizi Ouzou, avaitpromis de réglerdéfinitivement le problème. Eneffet, le ministère del’Intérieur a validé une listeportant 300 prénomsamazighs. Cette liste a étéproposée par le Hautcommissariat à l’amazighité(HCA), dont le premierresponsable, Youcef Merahi,estime qu’avec cettevalidation,“c’est une victoirelorsque le gouvernementreconnaît le déni dans le choixdes prénoms amazighs”. Pourle SG du HCA, avec cettereconnaissance, “plus jamaisun agent de l’état civil nes’opposera à l’inscription d’unnouveau-né sous un prénomchoisi par ses parents”. Et desouligner que “c’est un pasvers l’application de l’article3 de la Constitution”.L’article 3 de la loifondamentale stipule que“tamazight est égalementlangue nationale. L’Étatœuvre à sa promotion et àson développement danstoutes ses variétéslinguistiques en usage sur leterritoire national”. Tout ensaluant l’initiative du Premierministre, relayée par leministère de l’Intérieur, YoucefMerahi a émis des réservesquant au choix des prénomsretenus par l’administration.Ainsi, il informe que soninstitution avait remis uneliste de près de 1 000prénoms. Les pouvoirs publicsont décidé alors de réduire laliste à 300 prénoms, répartissur une moitié de prénomsféminins et l’autre moitié pourles prénoms masculins. YoucefMerahi, que nous avonscontacté hier, et qui a émisdes réserves, a précisé que“cette liste n’est pasdéfinitive”. Tout en appelant àdes états généraux de l’étatcivil, avec le concours desspécialistes et des concernés,Youcef Merahi a fait savoirque les prénoms amazighsdéjà inscrits doivent êtreconsidérés d’office commeprénoms usuels dansl’administration. Il a appelé àl’harmonisation del’orthographe des prénoms.Par ailleurs, il a appelé lelégislateur et le gouvernement“à définir le sens de laconsonance algérienne”. Notreinterlocuteur s’est interrogé“si les prénoms turcs ouiraniens sont de consonancealgérienne ?”

MOHAMED MOULOUDJ

● Les lecteurs peuvent

prendre connaissance de

la liste de ces prénoms

avec leur transcription en

caractères tifinagh et

arabes sur le site internet

de Liberté.

Première impression : dominance dusujet. Baroudeur, audacieux et troppuissant pour reprendre la route àtout moment, Nissan Navara, dansversion 4x4 Luxe-LE 2.5L-DDTI à174 CH à 4 000 tr/mn est un excel-

lent produit, voire un investissement à terme pourvivre sans obstacles. De sa conduite 4x2 et 4x4 en passant par les deuxautres modes extrême et difficile, il décline unconfort digne de ces machines intelligentes nip-pones. A voire son prix (remisé chez Nissan Al-gérie), soit à 2 840 000 DA (TTC) pour la ver-sion testée (à propulsion avec 4x4 enclenchableet différentiel à glissement limité), et à 2 340 000DA (TTC) pour la version 4x2 Luxe-LE à 144 CHà 4 000 tr/mn, on comprendra vite pourquoi cebest-seller a réussi pour Nissan Algérie qui le meten avant aux côtés d’autres produits de luxe et dehaute sécurité, comme le Qashqai, Murano ou en-core Patrol et Pathfinder. De son design, le Na-vara décline des traits agrandis, une allure agres-sive, et ce dans toutes ses dimensions, ajouté à unintérieur très spacieux, confortable et habitable.Son extérieur unique fait de lui un véritable 4x4japonais, héritier de mécaniques et de techno-logies de précision.Il faut dire que son nouveau moteur est le premierà bénéficier d’une transmission de son genre ma-nuelle à 6 rapports pour offrir un excellent ren-dement énergétique. Son système de suspensionde soutien procure cette sensation de luxe habi-tuellement trouvée dans les berlines, notammentsur les sentiers battus, où d’autres véhicules pei-nent à générer un confort mesuré. Ce qui se tra-duit par une grande polyvalence par rapport auxconcurrents du même segment. En ce sens, au-tant le Navara se conduit comme un véhicule fa-milial, autant il répond aux exigences du terrain.D’ailleurs, nous l’avons testé dans des conditionsfaciles, sur l’autoroute Est-Ouest, avant de prendrede la hauteur pour le mettre à l’épreuve dans leMakouda, à Tigzirt. Sur piste comme sur les re-liefs montagneux, le Navara est tout simplementimpressionnant. Son ergonomie facilite la tâcheau conducteur, avec toute cette panoplie de

commandes accessibles les unes que les autres. Offrant un silence de première classe et une per-formance compétitive, le Navara est également

un véhicule qui inspire une totale confiance, sa-chant qu’il embarque des dispositifs de sécuritéfiables aux standards mondiaux, et ce après

avoir été testés et homologués. A ce propos, le Na-vara est doté d’airbags du conducteur et du pas-sager, d’un système anti-blocage des roues (Anti-Lock Braking System), d’un ABS qui optimise lesperformances de freinage et aide le conducteurà garder le contrôle directionnel, en particulierdans les situations de freinage d’urgence, mais aus-si d’un système de freinage absolument fiable. Aurisque de nous répéter, le Navara est le seul danssa catégorie à embarquer près de 40 équipementsde sécurité, de confort et d’espace de rangements,ajouté à cette benne aussi généreuse pour les be-soins de transport de biens. Signalons, enfin, quele Navara est disponible dans la version Platinumau prix de 3 300 000 DA (TTC), la version uti-litaire 4x2 au prix de 2 020 000 DA (TTC) et 4x4utilitaire au prix de 2 400 000 DA (TTC), maisaussi dans la version Simple Cabine également re-misé chez Nissan Algérie. Tout simplement im-battable, le Navara…

FARID BELGACEM

CITROËN A PROGRESSÉ DE 80% DURANT LE 1ER SEMESTRE 2013

La C-Elysée booste les ventesde la marque aux chevrons

La baisse que connaît le marché algérien del’automobile ne semble pas toucher le grou-pe Saïda, représentant officiel de la marque

Citroën en Algérie, du fait que la firme enregistreune croissance à deux chiffres et qui a atteint les80% au premier trimestre 2013. Ainsi, 38% de cet-te progression sont essentiellement dus à la C-Ely-sée, dont les ventes ont dépassé les prévisions. “Afin juin, nous avons réalisé 9 720 ventes, ce quiconstitue une progression de 80% par rapport à2012 sur la même période. Nous avons une part de marché de 4% à fin juinc’est également l’objectif que nous nous étions fixé,et nous devrions conserver cette position en2013”, déclare Patrick Coutelier, patron de Saï-da Citroën lors d’un point de presse organisé,mardi dernier, à la succursale de Cheraga. Il ajou-te : “Nous avons un objectif cette année de 15 000ventes”. Cette progression permet à la marque degagner 3 places sur le marché par rapport à 2012et de se hisser à la 9e position. Citroën enregistreune progression de 87% pour le VP et de 26%pour le VU, mais la star des ventes est la C-Ely-sée qui dépasse toutes les prévisions, ce qui a cau-sé un rallongement des délais de livraison quipouvaient atteindre les 4 mois. Devant ce succès,la marque aux chevrons a revu ses prévisions àla hausse. Selon le directeur de la marque, le pro-blème de la disponibilité sera comblé d’ici le mois

d’août. Pour ce qui est de la gamme Berlingo, elleenregistre une croissance de 4% sur le VP et pasmoins de 105% sur le VU comparé à la même pé-riode de 2012, ce qui positionne le modèle à la4e position à la fois sur les segments Ludo-Spaceset fourgonnettes. La belle performance est aussi enregistrée sur leNemo, qui pousse de 30%, Jumper qui affiche unehausse de 20% et la gamme Jumpy avec 69%d’augmentation. L’engouement qu’enregistre la C-

Elysée encourage la firme dans sa politique of-fensive. Ainsi, Citroën vient de lancer la nouvelleC3. Le véhicule subit un lifting avec un nouveaustyle plus expressif, une nouvelle calandre, desfeux LED de série, de nouveaux feux arrières aveczone cristal, un nouveau moteur Pure Tech VTi82 CH, de nouvelles finitions, dont Attraction,Vitamine et Zénith, et un prix de lancement dela gamme à partir de 1 225 000 DA (TTC).

DJAZIA SAFTA

COUP DE CŒUR

TEST-DRIVE DE LA VERSION 4X4 LUXE-LE 2.5L-DDTI A 174 CH

Nissan Navara :robustesse, endurance et longévitéIl ne passe pas inaperçu ce diable de Navara, surtout pas sur les grandes routes et les sentiers battus. Sa puissance, sa

robustesse et la longévité de son moteur font de lui un 4x4 extraordinaire. Liberté-Auto l’a essayé pour vous.

RAMADAN TAMORANWI

GMS exhibe ses merveilles à Oran■ Partenaire

officiel de

l’évènement

Ramadan

Tamoranwi,

qui se déroule

du 13 juillet au

7 août,

German

Motors

Service (GMS) est présent en force au Centre

des conventions Le Méridien d’Oran. Ainsi,

GMS participe à cet évènement consacré à la

promotion du Sud algérien, qui donnera lieu

à des soirées musicales et artistiques durant

26 jours, en exposant sept véhicules à

l’entrée du CCO, à savoir 4 Mercedes-Benz, la

nouvelle Classe A, Classe B, Classe C, Classe

GLK Facelift, 2 Great Wall, Voleex C 30

restylée, M4 et 1 RAM. De belles surprises

attendent les visiteurs.

F. B.

A TRAVERS TOUT LE RÉSEAU DU CONCESSIONNAIRE

Une remise de 251 000 DAsur Mahindra "Genio"■ Pendant la période du Ramadhan, soit du

9 juillet au 8 août, le Mahindra Genio simple

cabine 4x2 sera au prix exceptionnel de 1

349 000

DA (TTC),

soit une

remise de

251 000

DA, et ce

sur un

stock

limité à

20 unités.

Le

Mahindra

Genio simple cabine est doté d’un moteur

diesel de type mHawk, 4 cylindres, 2.2

développant 120 chevaux dynamiques, d’une

alimentation à injection directe, d’une boîte

manuelle à 5 rapports avec une capacité du

réservoir de 74 litres. Le Genio simple cabine

mesure 5,15 mètres de long, est large de 1,85

mètres et haut de 1,88 mètres. Son

empattement est de 3,2 mètres pour un

rayon de braquage de 6,3 mètres. Sa benne,

d’une dimension de 2,4 mètres de long pour

1,66 mètres de large et 49 cm de profondeur

pourra accueillir 1 100 kilogrammes. De

plus, le Genio est équipé de la direction

assistée, de l’ABS, de l’EBD, de ceintures de

sécurité à 3 points, de la climatisation et d’un

autoradio CD MP3. Enfin, le Genio est garanti

24 mois ou 100 000 km.

F. B.

EN BREF ...D.R

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9LIBERTE

AutoPAGE ANIMÉE PAR FARID [email protected]

PEUGEOT ALGERIE

Pierre Foret remet les clés d’une 208 à EssaïdBelkalem ■ Essaïd Belkalem, le célèbre défenseur et baroudeur

de l’équipe nationale de football, qui a par ailleurs

brillé par son talent lors des deux derniers matches

qualificatifs joués par l’Algérie, s’est rendu le week-

end dernier au showroom de Peugeot Algérie à Dar

El-Beïda. Le patron de Peugeot Algérie, Pierre Foret,

et tout le staff, ont accueilli le joueur très populaire

des Fennecs afin de lui remettre les clés d’une

Peugeot 208, et ce dans le cadre de son partenariat avec la Fédération algérienne de football

(FAF) et l’équipe nationale de football. Essaïd Belkalem roule, désormais, en Peugeot !

F. B.

FOCUS LE FAITde la semaineD

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Avec leurs airs, leurschants et leur dansespirituelle, les dervichestourneurs de Konya ontrempli la salle IbnKhaldoun, lundi. Ils

ont proposé un programme articuléautour de deux parties. En guise d’in-troduction, la première partie étaitmusicale ; d’anciens morceaux turcs ontété interprétés. La deuxième partieétait plutôt spirituelle, et s’est articuléeautour de l’entrée en scène des der-viches tourneurs, qui ont subjuguél’assistance par leur prestation, aupoint où un silence quasi religieux s’estinstallé dans la salle – ce qui est raredans nos salles de spectacles. Un pro-fond silence pesait sur la salle. Récep-tive, l’assistance suivait chaque pas etchaque rotation des derviches. Lors dece spectacle envoûtant, le temps s’est di-laté et le rythme s’est alourdi. Un voya-ge culturel, musical et spirituel a été of-fert au public, où chaque mélodiesoufflée au ney traditionnel faisaitvoyager le spectateur dans le temps etl’espace. Connue et sollicitée dans lemonde entier, la troupe des dervichestourneurs se produit pour la deuxièmefois en Algérie, après un premier pas-sage en 2009. De cette nouvelle pres-tation en Algérie, un des derviches dela troupe nous a déclaré : “Ce passageest meilleur que le précédent. Nous

avons reçu plus de spectateurs,qui étaient d’ailleurs très inté-ressés.” Intéressé, passionnéou curieux, le public était entout cas au rendez-vous.L’ordre des derviches tour-neurs existe depuis plusieurssiècles. Fondé au XIIIe sièclepar le mystique Jalal Al-DinAr-Rûmi, surnommé “Mevla-na” (“Mawlana” ou notremaître), cet ordre est présentdans certaines cultures et so-ciétés orientales, notammenten Turquie, en Iran, en Syrieet en Egypte. Ce que les per-sonnes extérieures à l’ordretrouvent folklorique ou at-trayant est en fait une prièremenant à l’union suprêmeavec Dieu. Les derviches tour-neurs sont des religieux mu-sulmans, appartenant à l’ordre soufi desMevlevi. Appelés derviches (du persandarwich, qui signifie pauvre), ils viventen ascètes dans des couvents, les tek-ke, que l’on trouve à Istanbul et à Ko-nya en Turquie. Depuis plusieurssiècles, les derviches entrent en com-munion avec le Tout-Puissant par ladanse. Lors des cérémonies, ces der-niers, vêtus d’une longue tuniqueblanche et d’une toque cylindriqueen poil de chameau, pivotent sur eux-mêmes, en traçant des cercles autour

de la piste. Cela peut durer de dix àtrente minutes. La position de leursmains est symbolique : la droite levéevers le ciel recueille la grâce divine quele derviche transmet à la terre de lamain gauche tournée vers le sol. Leursrotations se font de plus en plus rapidesjusqu’à ce qu’ils entrent dans un état detranse. Ces rotations symbolisent la ro-tation des planètes autour du soleil. Lecercle représente la loi religieuse ; enson centre se trouve la vérité suprême,le Dieu unique qui communiquerait

avec les hommes par l’intermédiaire duderviche. En outre, la troupe est offi-ciellement conduite aujourd’hui par Fa-ruk Hemdem Celebi, 20e arrière-petit-fils d’Ar-Rûmi. Par ailleurs, jeunes etmoins jeunes étaient satisfaits du spec-tacle. Beaucoup l’ont défini comme un“voyage” à son issue. Cependant, unequestion aussi vieille que le phonèmedes derviches trottait dans l’esprit detout le monde. Comment font-ils pourne pas avoir le tournis ?

FARAH YASMINE NIA

LA TROUPE DE KONYA A PRÉSENTÉ DEUX SPECTACLES À ALGER

Le tourbillon des dervichesLa salle Ibn Khaldoun a accueilli, pour deux soirées consécutives (dimanche et lundi), les

derviches tourneurs de Konya. Un spectacle de chant et de danse fascinant, riche en émotion, quia laissé le public algérois admiratif.

D. R

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11LIBERTE

Culture

Soirées ramadhanesques àBéjaïa■ Si vous êtes en quête d'un

endroit familial, loin des foules

et des bousculades des trottoirs,

une seule adresse en ce mois de

Ramadhan : la Grande surface du

lac de Béjaïa, l'ex-Souk El-Fellah

d'Ihaddaden. Dans cet espace

dédié à la détente, la boîte

événementielle, Probox Algérie,

organise, depuis dimanche

dernier, des soirées

ramadhanesques riches et

variées. “Nous proposons desprogrammes 100 % familiaux, telsque le karting, quiz, toboggan(glissière), clown, magie, desspectacles d’humeur, DJ et desgalas artistiques”, nous indiquera

Massi, l’un des organisateurs de

cet évènement. Dans la soirée de

lundi, les nombreuses familles

béjaouies, qui se sont rendues à

la Grande surface du lac, ont

assisté à une animation DJ non

stop. En plus d’un espace à ciel

ouvert, une kheima avec des

salons traditionnels, qui peut

contenir jusqu’à 200 personnes, a

été installée, à cet effet, pour

accueillir des personnes qui

veulent passer les soirées en

intimité. Le décor est des plus

tentants. L’entrée au site du lac

est fixée à 500 DA, mais la

réservation d’une place à la

kheima coûte plus cher. Les prix

varient entre 350 et 1000 DA.

Walid, gérant de la kheima a

précisé que les consommations

sont incluses dans le prix de la

réservation. Par ailleurs, nous

apprenons des organisateurs

qu’un parc gonflable est aussi

prévu durant ces soirées

ramadhanesques, baptisé “Sahrawa farha”.

B. SLIMANE

“Kedach ethabni”au Festivaldu film arabe d’Amman■ Le long métrage “Kedachethabni” (Combien tu m’aimes)

de Fatma Zohra Zamoum, une

coproduction Agence algérienne

pour le rayonnement culturel

(AARC)/Société de production Z &

Compagnie, sera projeté dans le

cadre de la troisième édition du

Festival du film arabe de Amman

(Jordanie) le jeudi 1er août 2013.

Le Festival du film arabe de

Amman, organisé par la Royal

film commission de Jordanie,

présente les dernières

productions cinématographiques

arabes. Pour cette troisième

édition qui aura lieu du 27 juillet

au 3 août 2013, 8 longs métrages

seront projetés dont le film de

Fatma Zohra Zamoum.

…CULTUREEN BREFF…

En marge du concert animé jeudi der-

nier à Bouira, Karim Abranis s’est

confié à Liberté sur les objectifs de cet-

te formation, ses projets et ses qua-

rante ans de carrière.

Liberté : Votre agenda est bien rem-

pli. Avez-vous prévu une tournée

nationale et internationale ?

Karim Abranis : Effectivement plu-

sieurs tournées sont au programme en

Algérie et à l’étranger, notamment le

Canada. Pour les Abranis, ces tournées

ont un double sens : elles s’inscrivent

en premier lieu dans la célébration

des quarante ans du groupe. Le groupe

a été créé en 1973, et nous sommes en

2013, ces dates sont une occasion de re-

vivre les moments forts du groupe.

Par ailleurs, les veillées du Ramadhan

sont une autre opportunité qui nous est

offerte pour rencontrer notre public. Un

public qui nous accompagne et nous

soutient depuis notre existence. Nous

avons animé un gala à Béjaïa, à Boui-

ra et à Tizi Ouzou avant de nous envo-

ler pour Montréal.

Y a-t-il des projets en cours ?

Tant qu’il y a la vie, il y a de l’espoir.

Nous avons beaucoup de projets. Des

clips en vue, des paroles, des musiques.

Mais je ne peux vous dire quand est-ce

que tout sera réalisé et mis sur le mar-

ché. Nous travaillons toujours et es-

sayons d’être à la hauteur de la notoriété

du groupe.

Depuis sa création, le groupe a connu

des hauts et des bas…

Effectivement, depuis sa création, 43 ar-

tistes ont fait partie des Abranis. Cha-

cun avait apporté sa contribution com-

me il pouvait. Deux artistes avaient quit-

té le groupe en 1975 pour voler de leurs

propres ailes en créant de leurs propres

groupes. D’année en année, il y a des

têtes nouvelles. C’est une manière de re-

nouveler le groupe, injecter du sang

nouveau en propulsant des jeunes ta-

lents, et pourquoi pas passer le flam-

beau à la nouvelle génération. Dans tous

les cas, le groupe Abranis garde toujours

son style de rock.

Le rock, un style particulier aux Abra-

nis ?

Auparavant, en Algérie, il n’y avait pas

de groupes professionnels de rock. Cer-

tains chantent ou animent des soi-

rées sans pour autant aller plus loin. Il

y a Ali Amrane qui a tendance à chan-

ter le rock. Actuellement, des jeunes s’y

intéressent.

A. D.

KARIM DU GROUPE ABRANIS À LIBERTÉ

“Nous essayons d’être à la hauteur”

Les derviches tourneurs ont conquis le public d’Ibn Khaldoun.

…SOUFFLES…SOUFFLES…SOUFFLES…AMIN ZAOUIÉCRIVAIN

Ils seraient capables d’interdire La Parole d’Allah !

Autour de nous, l’espace de "la yajouz" (in-

terdit) s’élargit de plus en plus. Le fer sur

l’horizon ! Dans ce monde arabo-musulman,

le citoyen se trouve de plus en plus assiégé par un

afflux de "la Yajouz". La yajouz dans le vestimen-

taire. Dans le manger. Dans le verbe. Dans la fa-

çon de prier Dieu. Dans la manière de parler à ta

voisine ou au taxieur. La manière de s’asseoir. Ja-

dis, dans notre culture ancestrale et tolérante, l’au-

torisé fut la règle et l’illicite fut l’exception. Au-

jourd’hui, dans ce monde chaotique et violent, l’in-

terdit est devenu la règle et le licite représente l’ex-

ception. Tout cela au nom d’une religion impor-

tée dans des DVD, des 4x4, dans des livres, dans

des chaînes de TV, dans des qamis, dans des par-

tis et même dans la langue. Après les interdits des

livres, les romans en particulier. Après les assas-

sinats et les guerres déclarées contre des intel-

lectuels, notamment les philosophes de la raison.

Les attaques contre la femme. Après les déman-

tèlements des pays comme l’Irak, le Yémen, l’Af-

ghanistan, la Syrie, le Liban… Après les dévastations

des institutions. Les guerres civiles. Après cette apo-

calypse générale, l’espace géographique, hypo-

critement moraliste, s’est transformé en un poids

pesant sur la vie quotidienne. La liberté individuelle

est bannie. La raison est chassée. L’ère du troupeau

est installée. La violence physique, verbale et

psychologique seule fait l’mage identitaire du mu-

sulman contemporain. Torrentiellement, les fat-

was pleuvent sur les têtes des citoyens. De partout.

Dans toutes les langues et dans tous les dialectes

: arabe, français, persan, afghan, hassani et autres

africaines subsahariennes (que j’ignore). Je vous

rappelle cette fatwa du siècle, émise il y a peu de

temps ! Insolite ! Cette fatwa règlemente la pros-

titution politico-religieuse. D’après cette fatwa, les

femmes tunisiennes musulmanes sont permises,

recommandées plutôt, de partir au djihad pour ai-

der leurs “frères moudjahidine” en Syrie. Mais ces

femmes sont moudjahidate non pas par le port

d’arme, mais par leur chair vivante ! Par l’offran-

de charnelle ! Ainsi, ces femmes moudjhidate sont

demandées à offrir leurs corps aux moudjahidi-

ne islamistes ! Dans ce monde malade, déséqui-

libré, on entend une autre fatwa, sans précédent,

choquante, émise par un cheikh, diffusée sur

des chaînes de télévision et sur Internet, interdi-

sant à tout père de s’isoler avec sa fille. La fille ne

peut pas rester en tête-à-tête avec son père !! La

folie gagne les horizons !! Du jamais vu, du jamais

entendu. Sommes-nous au troisième millénaire

? Une autre fatwa, cette fois-ci, elle est aussi in-

concevable, étonnante, inimaginable, par peur de

la tentation, l’excitation, des sectes musulmanes

interdisent aux femmes la récitation de quelques

sourates du Livre d’Allah, le Coran. Ainsi, il est in-

terdit aux femmes de lire, à titre d’exemple, sou-

rate "Youssef" !! En méditant sur cette géographie

de "la yajouz" qui, de plus en plus, s’élargit,

s’agrandit jetant les pans de l’obscurité sur le mon-

de de la liberté, ce dernier (le monde de la liber-

té) qui, de plus en plus, se réduit, s’agonit, je me

dis : Si la Parole d’Allah le Miséricordieux est ré-

vélée au Prophète Mohamed (QSSSL), ces jours-ci,

en ce temps salafiste, temps plus fanatique que

celui de l’époque des Qureichs et de Kheiber,

cette Parole Divine sera censurée. Interdite. Elle sera

confrontée à une fatwa "la yajouz" !

A. Z.

[email protected]

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR :A. DEBBACHE

SÉTIF

évasion fiscale :21 millions DA de non-facturation ■ Les différentes brigades de contrôle de la

qualité et de répression des fraudes ainsi

que celles chargées du contrôle des

pratiques commerciales relevant de la

direction régionale de Sétif ont, durant la

première dizaine du mois sacré, enregistré

un montant d’évasion fiscale estimé à près

de 21 millions DA. Les inspecteurs et

contrôleurs dans les wilayas de Sétif, Béjaïa,

M’sila, Mila, Jijel et Bordj Bou-Arréridj ont

procédé à la verbalisation de 1791

commerçants. Pas moins de 1755 procès-

verbaux ont été transférés à la justice. Les

fonctionnaires des directions de commerce

de la région ont effectué 8766 interventions

à travers les espaces commerciaux pour

contrôler les produits qui connaissent une

forte demande durant le mois de

Ramadhan. Selon le chargé de la

communication de la direction régionale de

Sétif, pas moins de 9 t de marchandises non

conformes ou impropres à la consommation

ont été saisies. Plus de 54% des

contraventions enregistrées concernent

l’absence de propreté et d’hygiène

alimentaire dans les locaux, et 8% de

produits périmés, voire impropres à la

consommation ainsi que des produits

contrefaits ou toxiques. Plusieurs cas de

non-facturation et exercice de l’activité

commerciale sans aucune autorisation ont

été relevés. Selon notre interlocuteur, la

mobilisation de 323 brigades a permis de

revoir le nombre d’interventions à la

hausse. Ce dernier est passé de 6389 à 8766,

à savoir une hausse de 37% par rapport à la

même période du mois sacré de l’année

écoulée. Le montant de non-facturation est

passé de 2 à 21 millions de dinars.

F. SENOUSSAOUI

BORDJ BOU-ARRÉRIDJ

90 fonctionnaires de l’éducationattendent les visas pour la omra■ Ayant bénéficié d’une omra dans le cadre

des œuvres sociales, 90 fonctionnaires du

secteur de l’éducation attendent toujours

leur visa. Ces fonctionnaires privés de ce

pèlerinage demandent des explications sur

le fait que 6 seulement sur les 96 ont pu

avoir leur visa, alors que les dossiers ont été

déposés dans les délais impartis. Selon le

Snav (Syndicat national des agences de

voyages), le nombre de visas déjà délivrés

est limité en raison des travaux engagés

dans la Mosquée sacrée.

CHABANE BOUARISSA

SKIKDA

La police n’oublie pas ses martyrs■ Le Palais des arts et de la culture de

Skikda a abrité les festivités marquant le 51e

anniversaire de la création de la police le 22

juillet, qui est considéré comme la fête

nationale de la police. En présence des

autorités civiles et militaires, à leur tête le

wali, les familles des policiers et de

citoyens, les policiers n'ont pas oublié leurs

collègues victimes du terrorisme et du

devoir national, particulièrement les 6

policiers lâchement assassinés dans

l'attentat terroriste d’Oued Zeggar, le 17

juillet 2008. Leurs portraits ainsi que ceux

d'autres victimes ornaient le hall du palais

où une exposition des différentes activités

de la police a été ouverte au public. C'était

aussi l'occasion de récompenser les plus

méritants de la police, les policiers promus à

des grades supérieurs, les policiers mis à la

retraite pour des raisons de santé et les

vainqueurs des différentes activités

sportives lancées par la police. Les policiers

n'ont pas oublié leurs enfants qui ont

obtenu le baccalauréat avec des mentions

“très bien” et “bien”. Côté animation,

l'orchestre du Palais, cheikh Mokdad pour le

malouf et cheb Salim pour le moderne ont

gratifié l'assistance d'une bonne dose

d'ambiance musicale qui a égayé cette

soirée ramadhanesque.

BOUKARINE

BRÈVESde l’Est


18LIBERTE

L’Algérie profonde

BISKRA

L’envenimation scorpioniquefait déjà 3 morts

Les victimes sont enregistrées dans les communes d’Ourlal, El-Haouch et El-Feidh.

Selon les structures sanitaires de la wi-laya, depuis le début de l'été, plus de3000 piqûres scorpioniques ont été en-registrées dans la wilaya. Sachant quel'intense prolifération de scorpionss'étale de mai à septembre, ce nombre

de piqûres pourrait s’élever. Selon des spécialistes,“il est considéré comme le plus vieil animal au mon-de, c’est un animal actif en été, se nourrissant deproies fraîchement tuées ou vivantes, résistant auxagressions thermiques, au jeûne (il peut rester 1 ansans manger), à la déshydratation (40%), à l’as-phyxie, aux infections microbiennes et même auxradiations (il a été retrouvé vivant après les essaisnucléaires de Reggane en 1956)”. “Son venin est leplus rapide au monde. Il s’agit d’une neurotoxinemiscible dans l’eau et pouvant se conserver plusieursannées.” Dans un rapport sanitaire sur la région,l’OMS considère “l’envenimation scorpioniquecomme un problème de santé publique en Algérie”,et de ce fait recommande toutes les précautionspossibles à prendre pour faire baisser le taux delétalité durant les périodes où l’animal est le plus

actif, suggérant de “sensibiliser les populations auxdanger que constituent les gravats ou les orduresménagères qui offrent aux scorpions des gîtes, d’opé-rer régulièrement le nettoyage des alentours desmaisons, d'éliminer les débris et herbes mortes au-tour d’un arbre, de dégager les pierres inutiles, d’éle-ver des prédateurs, de colmater les brèches des mursde manière à les rendre lisses...”. Une étude menéeà Biskra, les 16 et 17 mai 1999, et qui devait êtreélargie, selon ses résultats, à d'autres régions ciblesdu pays, visait à parfaire le processus de prise encharge de l'envenimation scorpionique, recom-mandant la collecte des scorpions par des équipesde jeunes initiés. A Biskra, l’opération bat son pleinà travers 21 communes ciblées sur les 33 qui com-posent la wilaya. Par ailleurs, nombreux sont lesexperts qui ont plaidé pour la création d’un ins-titut spécialisé à Biskra, qui travaillerait en coor-dination avec les instances concernées, dontl’Institut Pasteur. Malgré les actions entreprises,de gros efforts sont à produire pour réduire la pro-lifération de ce animal, en particulier dans les septwilayas (Ouargla, Djelfa, El-Bayadh, Biskra,

Naâma, El-Oued et M’sila), qui constituent la zonerouge. Il va sans dire que les campagnes de sen-sibilisation des populations ne devraient pas êtrelimitées à la seule saison de l’été où les enfants sonten vacances, mais étalée tout au long de l’annéeavec implication de l'école, des médias et des ci-toyens, sur les moyens de prévention et les soinsd’urgence en cas de piqûre, en insistant sur la ra-pidité d’évacuation des personnes piquées vers lesstructures de soins. L’absence de moyens detransport incite les populations rurales à recou-rir à la médication populaire, particulièrementl'utilisation de la pierre noire (hajra souda) com-me pansement contre la piqûre scorpionique ouaux plantes médicinales et, plus dangereux, la posed'un garrot ou la scarification. La lutte contre l'en-venimation scorpionique demeure également tri-butaire de la formation du personnel de santé, del'information, de l'éducation et la communication,ainsi que de la standardisation de la prise en char-ge thérapeutique.

H. L.

Le scorpion est un animal actif en été.

MILA

Affrontements au marché de gros de Chelghoum-Laïd

Le marché régional de gros de Chelghoum- Laida été, durant la soirée de lundi, le théâtre de vio-lents affrontements entre des commerçants de

gros et l’adjudicateur du marché et ses proches et al-liés. Les échauffourées ont éclaté en milieu d’après-midiet se sont prolongées jusqu’à une heure tardive de lanuit de lundi à mardi. Pas moins de trois personnes ontété grièvement blessées lors de ces violences, alors qued’énormes dégâts matériels sont à déplorer. Pour lescauses de cette rixe, tout a commencé par une remarquesur l’absence d’hygiène au niveau des carreaux faite pardes commerçants de gros de la région d’Ouled Khloufà l’adjudicateur de cet espace commercial. Ceux-ci ontdemandé, en effet, au gérant des lieux d’accorder plusd’attention à l’hygiène et à la propreté des carreaux, maisle débat prend vite une autre tournure et tourne au vi-naigre. Selon notre source, l’adjudicateur lâcha deschiens de garde contre l’un des grossistes qui fut cruel-lement mordu. C’est alors que la situation s’est dégra-dée en bataille rangée entre les grossistes de la région

d’Ouled Khlouf, qui se sont coalisés avec leur collèguemordu par les chiens, et l’adjudicateur et ses proches.Il a été largement fait usage d’armes blanches et d’ob-jets contondants (pierres, couteaux, bâtons) durant cesviolences. Trois personnes, grièvement blessées, ont étéévacuées à l’hôpital de la ville. Les grossistes, en furie,se sont attaqué également au bureau et à la voiture del’adjudicateur, dont ils ont brisé les vitres. L’atmosphè-re de psychose qui s’est installée dans le marché a pous-sé les autres commerçants à évacuer les lieux plus tôtque d’habitude. Alors que d’autres grossistes ont créé,provisoirement, un marché parallèle à l’extérieur de laville pour écouler leurs produits. D’importants renfortssécuritaires ont été dépêchés sur les lieux, lesquels ontréussi, à une heure tardive de la nuit, à maîtriser la si-tuation et rétablir l’ordre. Mais malgré le retour au cal-me, le marché est toujours boudé par ses habitués.

KAMEL BOUABDELLAH

SKIKDA

Un mort et 5 blessésdans un accident de la circulation

■ Un vieil homme de 74 ans a ététué dans un accident de la circula-tion ce mardi matin, sur la RN44,reliant Skikda à Annaba, au lieuditBoumaïza, dans la commune deBen Azzouz, une soixantaine dekm à l'est de Skikda. Cet accident,entre un véhicule léger et un busde transport de voyageurs assurantla liaison Skikda-Annaba, a fait 5autres blessés qui ont été évacuéspar la protection civile à l'hôpitalde Azzaba. A signaler que durantces trois derniers jours, la route àSkikda a fait un total de 4 morts etune trentaine de blessés après l'ac-cident, deux jours auparavant où 3personnes dont deux frères ont ététuées dans un accident de la circu-lation.

A. B.

D. R

.

SOUGUEUR (TIARET)

Une psychopathe frappe sa mère à mort■ La population de Sougueur, dans la wilaya de

Tiaret, a été secouée, ce lundi, juste avant la

rupture du jeûne, à l’annonce de la mort d’une

septuagénaire, tabassée à mort par sa propre

fille. La forcenée, B.K., une jeune fille de trente

ans, psychopathe, suite à une altercation avec sa

génitrice, n’a pas trouvé mieux que d’enfermer

cette dernière, âgée de 74 ans, dans une pièce

avant de lui asséner des coups violents. Alertés

par les cris de la vieille, des proches sont

intervenus pour l’arracher à ce supplice avant de

l’évacuer à l’hôpital où elle ne tardera pas à

rendre l’âme. La jeune fille est arrêtée par la

police qui a aussitôt déclenché une enquête.

R. SALEM

RELIZANE

L’adjoint au maire de Bendaoud arrêté pourcorruption■ Le vice-président de l’Assemblée populaire

communale de Bendaoud, daïra de Relizane, a été

arrêté, ce mardi vers les coups de midi, en

flagrant délit de corruption, selon les

informations recueillies sur place. L’adjoint au

maire aurait exigé 30 000 DA à un citoyen pour

lui délivrer un simple document administratif. Le

mis en cause a tenté de se débarrasser de l’argent

à la sortie du siège de l’APC après avoir remarqué

la présence des gendarmes. Arrêté, il sera soumis

à une fouille corporelle avant d’être présenté au

parquet de Relizane.

N. AYMEN

OULED BEN ABDELKADER (CHLEF)

Un septuagénaire fauché par un semi-remorque■ Âgé de plus de 70 ans, un homme a été

mortellement fauché, ce mardi, par un camion

semi-remorque qui roulait en sens inverse sur la

route qui mène à Ouled Ben Abdelkader au sud-

ouest de la ville de Chlef. Selon nos sources,

l’accident s’est produit précisément au lieu-dit El-

Gantra Zerga, non loin du centre-ville, lorsque la

victime, qui conduisait une motocyclette, fut

renversée par le camion. Evacué d’urgence par les

éléments de la Protection civile vers la

polyclinique d’Ouled Ben Abdelkader, puis

transféré d’urgence à l’hôpital de Sobha compte

tenu de la gravité de ses blessures, le motocycliste

a rendu l’âme. Une enquête a été ouverte.

AHMED CHENAOUI

BENAIRIA (CHLEF)

Une femme retrouvée morte chez elle■ Le corps en décomposition d’une femme vivant

seule a été retrouvé, lundi après-midi, à son

domicile sis à la cité des 48-Logements, dans la

commune de Bénaïria, à une trentaine de

kilomètres au nord-est du chef-lieu de la wilaya

de Chlef. Le cadavre de B.F., 55ans, selon de

nombreux témoignages, a été découvert par les

éléments de la Gendarmerie nationale qui ont été

alertés par les voisins qui ne l’avaient pas vue

depuis plusieurs jours. Aussitôt découvert, le

corps en question a été acheminé vers la morgue

de l’hôpital de Chettia où une autopsie et des

analyses seront faites afin de déterminer les

causes de cette mystérieuse mort.

A.C.

MAGHNIA

Les 3 voleurs de tuyaux métalliques étaientmineurs■ Après le vol de câbles téléphoniques et

électriques que des jeunes commettent pour les

revendre à des contrebandiers, voilà qu’ils

s’attaquent maintenant aux tuyaux de gaz et

d’eau. Les éléments de la police judiciaire

relevant de la Sûreté de la daïra de Maghnia ont

arrêté, lundi, trois adolescents pour avoir commis

des vols de ce genre à l’intérieur des logements

sociaux en attente de distribution à Ouled

Bendamou, à l’est de la ville. Les métaux collectés

par les contrebandiers sont revendus au Maroc où

ils sont très prisés par les artisans.

AMMAMI MOHAMMED

MARSA BEN MHIDI

Saisie de 900 litres de carburant■ Malgré les opérations et les dernières mesures

draconiennes de lutte contre le trafic de

carburant, celui-ci continue son petit bonhomme

de chemin. Ainsi, les éléments de la douane de

Marsa Ben M’hidi ont intercepté 30 jerricans de

carburant à la frontière. C’est au total 900 litres

de carburant transportés à dos de baudets qui ont

été saisis alors que les contrebandiers n’ont pu

être arrêtés.

A. M.

BRÈVESde l’OuestCONCESSIONS AGRICOLES À ORAN

La mise en garde de l’Onta

“L’exploitant doit bénéficier d’une autorisation de l’Onta pour toute constructionsur la concession, mais il doit ensuite obtenir un permis de construire…”

Une polémique a fait la une desdiscussions des élus à l’hémi-cycle à propos de l’autorisa-tion délivrée par l’Onta (Officenational des terres agricoles)avant la délivrance du permis

de construire, quand il s’agit d’une concessionagricole. En effet, selon le décret exécutifn°10/236 daté du 23/12/2010 portant modali-tés d’application des textes régissant les conces-sions agricoles, un chapitre est réservé à l’auto-risation en question pour la construction d’unehabitation ou autre pour les besoins de l’exploi-

tant. Suite à la délivrance d’une autorisation deconstruction par l’Onta, certains affirment que“l’Office n’est pas habilité à autoriser les construc-tions, et seul un permis de construire fait loi”, ex-plique notre interlocuteur. Joint par téléphone,Khaled Nedjar, le directeur de l’Onta, précise queson organisme “est un office qui gère les terresagricoles. L’exploitant doit bénéficier d’une auto-risation de l’Onta pour toute construction sur laconcession, mais il doit ensuite obtenir un per-mis de construire, cela va de soi. La loi sur lesconcessions est claire”, avant d’ajouter : “Nous pro-céderons à la démolition de toute construction

n’ayant pas eu au préalable notre autorisation.” Ces précisions risquent de provoquer une levéede boucliers chez ceux qui ont réalisé des bâ-tisses sans l’aval de l’Onta. Du coup, pour détourner le problème et faireface à la détermination de l’Onta de mettre samenace à exécution, certains exploitants ont ten-té de mettre des bâtons dans les roues en sou-levant l’illégalité de la procédure d’autorisationde l’Office, surtout du côté de la daïra de Bir El-Djir.

NOUREDDINE BENNABOU

L’Onta menace de démolir toute construction sans autorisation.

TLEMCEN

15 incendies ont détruit190 ha de maquis

Depuis le début de l’été,190 ha ont été la proiedes flammes à travers

la wilaya de Tlemcen, affectantparticulièrement les régions deSidi Medjahed, Bouhlou, Chi-guer et Aïn Tellout. Selon Hocine Benmokrane,chef du service de la protec-tion de la faune et de la floreà la conservation des forêts, ila été dénombré 15 incendiesqui ont ravagé plus d’un hec-tare de maquis, broussailles etoliviers et 40 autres d’une en-vergure de moins d’un hecta-re. Grâce aux mesures de pré-vention mises en place par laconservation des forêts, lenombre d’incendies est jugénettement en dessous par rap-port à l’année précédente où,rappelle-t-on, 23 incendiesavaient ravagé une superficie

globale de 300 ha. Une cellu-le de veille a été instituée dèsle mois de juin au sein de la di-rection des travaux publics,qui abrite le comité opéra-tionnel contre les incendies,ayant à sa disposition de nom-breux engins des entreprisespubliques, afin de pouvoiropérer efficacement contreles débuts d’incendies grâce àl’ouverture et à l’aménagementde pistes et au creusement detranchées pare-feu. À ce titre, il faut noter la mo-bilisation de 19 brigades d’in-tervention équipées enmoyens anti-feu, soit une cen-taine d’agents qui auront àsurveiller un réseau de pistesd’une longueur de 2650 kmcouvrant un réseau de tran-chées de 1810 ha. À cela, il faut ajouter la présen-

ce sur le terrain d’une centai-ne d’ouvriers des chantiersdes entreprises forestières, en-gagés dans la prévention desincendies à travers la wilaya deTlemcen. Par ailleurs, pour plus d’effica-cité dans la lutte contre les in-cendies, des sessions de forma-tion d’une semaine ont étéorganisées par les services dela Protection civile au profitdes forestiers pour leur ap-prendre les premiers gestesafin de circonscrire rapide-ment les premiers foyers. Et vice-versa, le personnel dela conservation des forêts a as-suré des stages de formation àl’intention des pompiers pourles sensibiliser à la préserva-tion du patrimoine forestier.

B. A.


19LIBERTE

L’Algérie profonde

Archives / Liberté

SIDI BEL-ABBÈS

30 véhicules de hallabamis en fourrière■ Face à la pénurie d'essence qui frappe de

plein fouet de nombreuses wilayas de

l’Ouest et l’ampleur constatée dans le

domaine de la contrebande, notamment le

trafic de carburant, les services de la Sûreté

de la wilaya de Sidi Bel-Abbès ont entamé

ces derniers jours une vaste opération

contre les hallaba, apprend-on auprès de la

cellule de communication. Cette action qui

se poursuit a touché l’ensemble des

stations-services implantées dans la

wilaya, avec des policiers qui se présentent

quotidiennement pour des opérations de

contrôle inopinées des véhicules lourds et

légers en files d’attente, tout en veillant à

l’application de l’arrêté du wali relatif au

plafonnement des quantités de carburant

vendues pour les véhicules utilitaires à 600

DA et 2000 DA aux camions. A cet effet, 30

véhicules ont été soumis au contrôle des

policiers et ont été mis en fourrière pour

faire l'objet d'une expertise, notamment la

vérification rigoureuse de la conformité

technique des réservoirs de carburant.

Aussi, la cellule de communication n’a pas

manqué de signaler que trois pompistes

présumés complices avec les hallaba ont

été interpellés pour examen de situation.

A. BOUSMAHA


20LIBERTE

Interprétation des rêves

UN RÊVE VOUS INTRIGUE, IL VOUS DÉRANGE, VOUS VOULEZ CONNAÎTRE SON SENS, VOUS VOULEZ AVOIR SON INTERPRÉTATION, MEHDI VOUS RÉPOND TOUS LES JEUDIS.

ÉCRIVEZ DÈS MAINTENANT À : “VOS RÊVES ET VOUS” 37, RUE LARBI-BEN M’HIDI - ALGER / BP 178 ALGER-GARE OU PAR EMAIL À : [email protected]

Avertissement : Que certains rêves soient véridiques ne devrait pas pousser nos lecteurs à leur accorder une importance excessive. Il en est ainsi qui considèrent chacun de leurs rêves comme étant “véridique” (prémonitoire ou autre), qui vivent ainsi dans un monde quasi virtuel et qui, parfois, s'angoissent

pour des causes bien légères.

Toujours en classe d’examen J’ai 28 ans et je travaille depuis 6 ans déjà.

Marié depuis 1 an, mais depuis mon obtention

de mon baccalauréat, je rêve toujours comme si

je reviens aux grandes révisions de baccalauréat

(physiques et maths).

Mais dès que je suis aux préparatifs, je me rends

compte que je suis très très en retard et que je

vais échouer et puis je me rappelle que j’ai eu

mon bac en 2003 et que j’ai fait même des

études supérieurs et que je travaille. Mais

toujours est-il que je suis en retard dans mes

révisions

Ça fait déjà 10 années que ce rêve revient.

RÉPONSE

C’est une chose qui vous tient à cœur et que

vous devrez réaliser dans un avenir proche,

hélas le rêve ne nous précise rien au sujet de

cette fameuse chose.

V o s r ê v e s e t v o u s

COURRIER & COURRIEL

Rêver d’être enceinte Rêver d’être enceinte (secret etpoids) – si on regarde de maniè-re logique la grossesse, elle peutêtre définie par un poids qu’ondoit porter. Et le rêve va utiliser cesymbole pour illustrer des diffi-cultés qui vous empêchent d’avan-cer dans la vie.Et quelles sont les autres chosesqu’on a l’habitude de cacher dansson ventre ? Les secrets les plus in-times bien évidemment. Maisces secrets intimes sont surtoutvalables pour les femmes, car ils

indiquent qu’ils vont bientôt êtredévoilés ou qu’il faut qu’elle enparle à quelqu’un, car cela setransformera en un poids quasi in-surmontable.Quand j’ai publié mes articlessur le fait de rêver d’être encein-te, un interpréteur était outré etm’a envoyé un message me disantque j’avais oublié la significationsexuelle.En fait, j’en ai parlé, mais briève-ment. Rêver d’être enceinte en is-lam peut signifier une relation

sexuelle illicite, une déviationsexuelle ou une éjaculation quiaura des conséquences désas-treuses (un enfant non souhaitéentre deux amants).Cependant, ce n’est qu’un sens se-condaire qui hérite de l’obses-sion amoureuse dont on a parléplus haut.Et si un homme rêve d’être enceint? – les sens peuvent aussi varier.Pour un savant, cela indique uneaugmentation de ses connais-sances, tandis que pour un artisan

ou un petit commerçant, cela si-gnifie une augmentation de sonstock et on peut extrapoler surtous les métiers.Cependant, un homme qui rêved’être enceint indique aussi qu’ildevra porter un énorme poidsdans le futur, mais qu’il en échap-pera. Une autre signification estqu’il est sous l’emprise d’une fem-me très autoritaire et dominatri-ce et que cette femme est devenueun fardeau dans son épanouis-sement. Et s’il est dans cette si-

tuation et qu’il rêve d’être en-ceint avec un accouchement d’ungarçon au bout du rêve, cela si-gnifie qu’il échappera à l’emprisede cette femme.

ParadisSE VOIR ENTRER AU PA-

RADIS EST UNE BONNE

NOUVELLE.

■ Tenez près de votre lit àportée de la main unefeuille de papier et uncrayon pour noter lesbribes de rêve quisurgissent lorsque vouspassez d'une phase desommeil à une autre. À cemoment-là,c'est-à-dire environ toutesles quatre-vingt-dixminutes, on dispose d'uncourt instant d'éveilsuffisant pour écrirequelques mots. Avec unpeu d'entraînement, vous yparviendrez facilement. Sivous le préférez, au lieu detenir un “journal” de vosrêves, vous pouvezsimplement noter ceux quisont pour vousinoubliables.C'est déjà un bon exercice.

Notez vos rêves

L’origine des prénoms employés en Algérie

Parmi les prénoms touareg issus de noms

d’animaux, il y a celui du fennec, animal fa-

milier de ces populations du Sahara. Le

nom berbère du fennec est akhorhi et sa femel-

le s’appelle takhorhit. Ces deux noms fournissent

le prénom masculin Akhorhi et le prénom fé-

minin Takhorhit. Rappelons que le mot fennec

est, lui, d’origine arabe et qu’il est passé dans la

plupart des langues européennes. Ce petit ani-

mal du désert ressemble au renard, mais il est

beaucoup plus petit, c’est même le plus petit ca-

nidé du monde, avec des mesures comprises entre

20 et 40 centimètres et un poids inférieur à 2 ki-

logrammes. Il se distingue aussi du renard par ses

grandes oreilles, son museau allongé, ses longues

moutaches et sa queue aplatie. Ses pattes garnies

de poils lui permettent d’avancer sans faire de

bruit et de surprendre ses proies, des petits ron-

geurs ou des lézards. Quand il est poursuivi, il creu-

se dans le sable et s’y cache. Comme l’antilope

addax, le fennec n’est pas un gros consommateur

d’eau : d’ailleurs, il peut vivre loin des points d’eau

et rester de longues durées sans boire : il est par-

faitement adapté au climat désertique et son sys-

tème rénal concentre les urines, lui faisant éli-

miner un maximum de déchets avec un mini-

mum de perte d’eau. Le chacal est réputé pour sa

ruse et joue un peu le rôle du chacal dans les ré-

gions du Nord. On le craint autant que le chacal

parce qu’il rode autour des campements ou des

maisons et s’empare de la volaille. On le chasse

donc, mais comme il ne se nourrit pas de cha-

rogne, on ne peut, comme pour la hyène ou le cha-

cal doré, l’appâter avec des proies empoisonnées.

Le fennec a un prédateur redoutable, le rapace,

le hibou ascalape qui le guette à la sortie des ter-

riers et s’empare de lui. Si on vante la ruse du fen-

nec, on loue également son dévouement : ain-

si, il est très proche de sa femme et de ses petits

qu’il nourrit. Les légendes sahariennes ne man-

quent de récits, montrant des fennecs qui s’in-

troduisent dans les campements, volent de la

nourriture pour nourrir des compagnons malades

ou qui ne peuvent se déplacer. Cependant, les gens

du désert craignent ce petit animal parce que,

creusant son terrier, il est en rapport avec les gé-

nies, que les Touareg nomment, entre autres, kel

amad’al “les gens de la terre profonde”.

M. A.

Haddadou ([email protected])

Akhorhi, Takhorhit

Votre Dico rêve

2e partie et fin

Des VIP chez moi

Renvoyé à répétition

■ J’ai rêvé que, dans la maison de

mes parents, on avait reçu des VIP,

comme le rappeur Jay-Z et sa

bande, puis le soir même est

venue ma grand-mère décédée et

a ramené une assiette de makrout

chaud à sa belle-fille (cette

dernière cherche à marier son fils

et n'a pas de très bonnes relations

avec elle), elle lui a offert

uniquement à elle.

2e rêve :

Ma cousine vendait des

cosmétiques dans sa maison, alors

qu'elle ne travaille pas dans la

vraie vie. Elle est mariée dans la

vraie vie et a des soucis avec son

fils qui n'aime pas aller à l'école.

LAÏD DE BORDJ MIRA

REPONSE

Le 1er rêve est de bon augure pour

vous. Le fait de recevoir des VIP est

très positif, cela annonce un

renforcement hors du commun

dans votre liste de connaissances.

Quant au second rêve, vendre

signifie étaler sa vie privée, vous

devriez lui demander d’être plus

discrète.

■ Je suis âgé de 41 ans mon rêve se répète

chaque fois et presque tous les semaines

depuis août 2006.

En réalité j'ai été élevé parmi mes tantes, je les

considère toujours comme mes sœurs. On était

presque bien ensemble car mes parents sont

divorcés, ma grand-mère paternelle, me déteste

bien que je sois gentille avec elle. Un beau jour

en 2006 elle a décidé de me chasser de la

maison, sans aucun prétexte, j'ai demandé à

mes tantes, elles ont pris sa défense.

RÉPONSE

Votre rêve est répétitif, c’est plutôt une haine

qui ne s’éteint pas, elle est toujours vivace dans

votre cœur, oubliez et passez à autre chose.


21LIBERTE

Jeux

Plus on est de

fous, plus on rit.

Quand la jument

est sortie, il n'est

plus temps de

fermer l'étable.

Quand on parle

du loup, on en

voit la queue.

Proverbesfrançais

HORIZONTALEMENT - I - Non authentiques. II- Petitperroquet d’Océanie. Pièces de jeu d’échec. III- Fibresorganiques. IV - Fuse dans l’arène. Métal. Pot de laboratoire.V - Cuivre. Monstre fabuleux à tête et poitrail de lion. VI -Légèrement humide. Petit cours. VII - Dernière épreuve derévision avant le tirage. Gaz intestinal. VIII - Romain.Sodium. Monnaie du Mexique. IX - Fil formé de deux fils desoie tordus séparement. X - Venu au monde. Grivoises.

VERTICALEMENT - 1- Discours officiel assez court. 2- Velu.Soûl. 3- Céréale. Réfléchi. 4- Agence d’espionnage.Conducteur d’un éléphant. 5- Indien d’Amérique. 6- Gaz decombat. Cap. 7- Conifère. Réfléchi. Plus mauvais. 8- Grandpanier porté au dos. Partie d’une serrure. 9- Étroitemententourés. 10- Nazi. Allemands.

1

I

II

2 3 4 5 6 7 8 9 10

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Le sudoku est une grille

de 9 cases sur 9, divisée

elle-même en 9 blocs de 3

cases sur 3. Le but du jeu

est de la remplir

entièrement avec une

série de chiffres allant de

1 à 9 de sorte que :

- chaque ligne, chaque

colonne et chaque bloc

de 3X3 doit contenir

toute la série des

chiffres allant de 1 à 9.

Nous vous proposons des

grilles de niveau moyen qui

contiennent déjà 30

chiffres. À vous de jouer !

MOT

S FL

ÉCH

ÉS N

°116

9

ParA. Ouabdeslam

SOLUTIONDES MOTS FLÉCHÉS N°1168

61

2

7

8 95

8

3

8

72

4

3

5

7

16

2

1

75

64129

98

7

Mots croisés N°4824 : PAR FOUAD K.

Légume---------------------Trembleras

Usinage---------------------Soutien---------------------Inflammation

Cri d’arène---------------------Erbium---------------------Segment

Contracté---------------------Veuveindienne

Evalue---------------------En snack---------------------Renard

Nazi---------------------Dieu grec

Iridium---------------------Artères---------------------Abat

Périodes---------------------Greffe

Villeallemande---------------------Tète d’aède

Choisis---------------------Dieu grec---------------------Convient

Missilefrançais---------------------Vaste

Nocive---------------------Cour romaine

Enzyme---------------------Insulaire---------------------CracheurSicilien

Immobile---------------------Tire

Acceptes---------------------Eau anglaise

Cordon---------------------Ficelaient---------------------Cœurde noix

Réel

Sphère---------------------Anneaux

Cantonsuisse---------------------Dans

Relatif---------------------Dans---------------------Morceau

Céréaleen folie---------------------Article

Particule---------------------Dame detrèfle---------------------Dollar US

Érodée---------------------Utiliserez---------------------Astringent

Dans ---------------------Iridium

Précèdela matiére

Cervidé---------------------Roulement---------------------Etat-major

Père de Jason---------------------Tissu

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Palangriers - Parité - Armée - Rues - Fini - Tr - OM - Et - Misère - Ver - Êta - Émoi - I - Et - Amère - N - Denier - Mare - Élevées - Silo - Ni - Es - Ut - Ter - Tel- Tu - Éléis - Ironies - E - Se - E - Ti - Louve - C - Litèrent - On - Suera - Terrer.

Comment jouer ?Sudoku N° 1413 : PAR FOUAD K.

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Solution Sudoku n° 1412

3

4

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9

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2

7

1

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9

1

6

7

5

3

8

Solution mots croisés n° 48231 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

S T E R E O D U C SP I R O G U E R AA G D O I G T ER E V E R O I D ET I O S U N I RI R A A R T B RA I D E A S I L ET A U D I S F E UE C I V E T S RS E S T E R C E S

VIERGE(23 août - 22 septembre)

Vous pourrez espérer desmoments heureux, intenses, et dessatisfactions exceptionnelles dansle domaine affectif. Animé desdésirs contradictoires, vous aurezdes difficultés à vous fixer uneligne de conduite.

BALANCE(23 septembre - 22 octobre)

Dans le domaine professionnel,vous réussirez particulièrementbien sur le terrain. Votre efficacité,votre sens du réel vous permet-tront de trouver des solutionsconcrètes à la plupart des pro-blèmes.

SCORPION(23 octobre- 22 novembre)

Si vous êtes décidé à réaliser un pro-jet quelconque, vous en aurez lesmoyens, et la chance vous aidera. Vosinitiatives seront favorisées et l’exta-se sera au rendez-vous.

SAGITTAIRE(23 novembre - 20 décembre)

Célibataire, vous serez terrassé parun coup de foudre. Vous aurezquelques problèmes de trésoreriesimplement parce que vous avez étéimprévoyant.

CAPRICORNE(21 décembre - 20 janvier)

Dans vos activités, tout va commeprévu. La soirée s'annonce électri-sante. Dans votre entourage, vousbrillez de mille feux.

VERSEAU(21 janvier - 19 février)

Vous redoublez d'effort au travail,les résultats ne se font pasattendre. Félicitations, contrats etbonus vous motivent. Idylle.

POISSONS(20 février - 20 mars)

Vous êtes en pleine forme. Ce quevous entreprenez réussit rapide-ment. Vos revenus sont à la haus-se. Sorties agréables.

BÉLIER(21 mars - 20 avril)

Tout va rondement, mais vous vou-driez toujours plus. Un vieux rêvepourrait prendre forme. Votreconjoint cherche à vous plaire.

TAUREAU(21 avril - 21 mai)

Vous tournez les difficultés à votreavantage, vous brassez des affairesd'or. Vos copains insistent pourcélébrer vos succès.

GÉMEAUX(22 mai - 21 juin)

P r o f e s s i o n n e l l e m e n t , v o u sdéployez beaucoup d'énergie.Votre conjoint et les enfants vousfont plein de gentillesses.

CANCER(22 juin- 22 juillet)

Évitez, au cours de cette journée,les procédures coûteuses ainsi queles coups de tête, qui pourraients’avérer désastreux pour vosfinances. Les personnes âgéesseront de bon conseil en la matiè-re, et pourront vous apporter unsoutien matériel utile.

LION(23 juillet - 22 août)AUJOURD’HUI

Ce sera pour vous une journée dechance financière exceptionnelle,dont il conviendra de tirer tout leparti possible. Les astres vousassureront de leur total appui.Vous pourrez parfaitement comp-ter sur une heureuse évolution devos affaires.

L’HOROSCOPE de Mehdi


22LIBERTE

Sport

USM ALGER

Andreas, Ziaya et Benmoussa sortent du lot

L’USM Alger a disputé avant-hiersoir au stade Omar-Hamadi unerencontre d’opposition entrejoueurs (3 fois 30 minutes) en pré-sence d’une affluence moyenne.Contrairement à leurs habitudes en

cette période de Ramadhan, les fans des Rougeet Noir n’étaient pas très nombreux pour voir àl’œuvre leurs favoris. Il n’y avait que deux tribunes à moitié rempliesalors que les autres étaient vides. Et même s’ilsn’étaient pas nombreux, il n’en demeure pasmoins que les supporters usmistes ont créé,comme à l’accoutumée, une ambiance particu-lière. Tout au long de la rencontre, ils ne man-quaient pas l’occasion d’applaudir la moindre ac-tion ou le moindre geste technique des joueurs.Pour revenir à la rencontre proprement dite, l’en-traîneur de l’USM Alger Rolland Courbis ascindé le groupe en deux en utilisant 22 élémentset trois remplaçants. L’équipe A composé essen-tiellement par les habituels titulaires à l’instar deZemam- mouche, Meftah, Khoualed, Chafaï,

Bouchemma, Djediat, Bouazza, Ferhat a donnéla réplique aux remplaçants. Les 25 éléments ins-crits dans l’effectif de l’USM Alger la saison pro-

chaine ont été utilisés par le coach algérois. Lorsde cette rencontre d’opposition, les jeunes du crupromus cette saison en équipe première à l’ima-ge de Rabti, l’auteur de la première réalisationpour l’équipe A, a été l’un des éléments les plusen vue. Mais celui qui fut au-dessus du lot n’est autre quele Malgache Andréas. Incorporé en deuxième mi-temps, il a été actif dans le compartiment offensif,formant avec Ziaya un duo d’enfer. Bien que l’ex-Sétifien ne fût pas en possession de tous sesmoyens, il a réussi toutefois à inscrire un joli but.Tout comme Benmoussa. Ce dernier a fait étalage de tout son talent. Il étaitégal à lui-même. Puissant physiquement, l’ex-joueur du WAT a donné le tournis à la défenseadverse qui n’a pas pu contenir ses percussions.D’ailleurs, il a réussi à mettre une banderille defort jolie manière au gardien de but MohamedAmine Zemmamouche. La partie s’est soldée surle score de 4 à 3 en faveur de l’équipe A. Et au-delà du résultat enregistré, cette rencontred’opposition fut une occasion pour le coach Rol-

land Courbis de voir à l’œuvre ses joueurs aprèsplusieurs semaines de travail intense. A la lumièrede l’effectif utilisé durant cette rencontre, disonsque Courbis va prôner la stabilité et la continuitéen renouvelant sa confiance à la même équipe ti-tulaire la saison dernière. C’est-à-dire avec Zemmamouche dans les buts,Meftah sur le côté droit, Boudebouda sur le flancgauche alors que la charnière centrale sera com-posé du duo Khoualed-Chafaï. Au niveau de larécupération, on retrouvera le duo Koudri-Bou-chemma alors que l’animation du jeu sera char-gée par Bouazza et Ferhat. Seule l’attaque connaîtra un remaniement dansla mesure où Courbis nourrit beaucoup d’espoirssur le duo Andréas-Ziaya. Il est utile de signalerque la formation de Soustara ne disputera aucunerencontre amicale durant le mois de Ramadhansur décision de l’entraîneur Courbis qui redou-tait d’éventuelles blessures de ses joueurs àquelques semaines seulement du démarrage dela nouvelle saison.

NAZIM T.

D.R

.

ROLLAND COURBIS À LIBERTÉ

“Il n’y aura ni stage à l’étranger ni match amical avant le début du championnat”

AU MOMENT OÙ IL A AFFIRMÉ QUE LA LFP AVAIT LEVÉ SON INTERDICTION DE RECRUTEMENT

MCO : ce que Djebbari n’a pas ditS

i l’on se fie aux déclarations de YoussefDjebbari, “la Ligue de football professionnel(LFP) a levé l'interdiction de recrutement à

l'encontre du MC Oran, après l'engagement de ladirection de ce dernier à payer ses dettes envers d'an-ciens joueurs et entraîneurs”.“Tout est rentré dans l'ordre. On s'est entendus mar-di avec la LFP sur une formule permettant le paie-ment de nos dettes envers des anciens joueurs et en-traîneurs. Le MCO s'est engagé à se désister de saquote-part des revenus des droits de retransmissionpour s'acquitter de ces dettes. Cela va nous per-mettre ainsi de qualifier nos nouvelles recrues envue de la saison prochaine”, indiquera ainsi le pré-sident du MCO, “confiant quant au retour au seinde l’effectif de Seddik Berradja qui a signé à l’AS-MO et de Chakib Mazari qui s’est engagé avecl’USMH”. Le premier responsable du MCO n’atoutefois pas dit si c’est désormais à la LFP qu’in-combe la responsabilité de verser aux joueurs quiont saisi la CRL leurs arriérés de salaire et dansquel cadre temporel ce payement interviendra.Cela, du moment où la quote-part du Moulou-dia des droits de retransmission télévisée a été cé-dée à la LFP, est-ce à dire que c’est à la Ligue deMahfoud Kerbadj de convoquer les éléments ré-fractaires pour leur délivrer des chèques avec lesmontants de leurs arriérés de salaire ?

Il serait, d’ailleurs, intéressant de connaître le cadrejuridique et le délai temporel qu’emploierait, au-quel cas, la LFP pour désamorcer cette crise mou-loudéenne, d’autant plus qu’il n’est pas clairementdit que les joueurs plaignants récupéreront leurdû avant l’entame de l’exercice 2013-2014, ce quia été, pour rappel, leur principale source demotivation et doléance importante au moment desaisir la CRL.Mais si rien n’est encore aussi clair que le prétendle président Djebbari, dans le fond, le problèmeest encore plus complexe et reste entier, dans lamesure où ce qui n’a pas été révélé est aussi im-portant sinon plus que ce qui a été dit.

Encore 1,3 milliard à débourser…Cela pour la simple et bonne raison que le MCOs’est, certes, désisté de sa quote-part des droits deretransmission télévisée à la LFP, qu’une sourceautorisée a estimé à 1,2 milliard de centimes, ain-si que de la prime allouée au demi-finaliste de laCoupe d’Algérie qui est de l’ordre de 500 millionsde centimes, mais cela reste quand même large-ment insuffisant pour couvrir toutes les dettescontractées qui s’élèvent, en net et non en brutcomme annoncé précédemment, à un peu plusde 2,3 milliards de centimes.L’addition de 1,2 milliard des droits TV et des 500

millions de la Coupe d’Algérie ne faisant que 1,7milliard, alors que les dettes s’élèvent à 2,3 mil-liards, le Mouloudia d’Oran devra donc encore sedébrouiller pour verser les 600 millions restantsavant de pouvoir affirmer via ses responsables que“le problème des litiges est enfin résolu”.Ce n’est pas tout, puisque à ces 600 millions de cen-times de dettes non apurées, il faudra encore ajou-ter 200 millions de centimes représentant les fraisd’engagement pour la saison 2013-2014, dont leMCO ne s’est pas encore acquitté, autrement ditune coquette somme de 800 millions de centimesque la direction de Djebbari devra réunir et dé-bourser dans les plus brefs délais.Ce délai pourrait même se rétrécir comme unepeau de chagrin et se résumer à une huitaine dejours seulement, du moment où le capitaineSeddik Berradja, signataire depuis mardi à l’AS-MO, aurait saisi hier la CRL pour obtenir sa lettrede libération et récupérer ses sept mois de salai-re impayés. Pour que Berradja ne soit pas libéréautomatiquement par la CRL, comme ce fut le caspour Boumechra, Aouedj, Sebbah, Achiou et Ma-zari, le MCO doit lui verser, sous huitaine, com-me le stipulent les règlements de la CRL, les septmois de salaire qu’il réclame.Emargeant à hauteur de 80 millions de centimesmensuels, Berradja doit ainsi toucher 560 millions

de centimes pour ne pas être libéré et qualifié àl’ASMO, ce qui augmente encore davantage lasomme d’argent que devra débourser Djebbaripour espérer lever l’interdiction de recrutementà 1,360 milliard de centimes.Le 1,8 milliard de centimes de Nedjma et les 2,5autres milliards alloués par la DJS qui renfloue-ront les caisses du MCO au cours de la semaineprochaine devraient, arithmétiquement, fairel’affaire, à condition d’être versés dans les délaistrès courts mentionnés plus haut. Ce qui n’est pas évident. Côté terrain, le MCO aété tenu en échec, mardi soir, par l’USMB à AïnTémouchent pour son premier match amical del’intersaison, au cours d’une rencontre insipide aucours de laquelle les Oranais ont fortement déçuleurs supporters présents. Dans le registre “arri-vées”, les noms du Chélifien Ilyès Saïdi et du Bé-jaoui Farès Amrane ont, du reste, été évoqués parles proches de la direction pour compléter la lis-te des recrues estivales, au moment où Eudes Da-goulo est attendu pour aujourd’hui à Oran, avantle départ pour le stage en Tunisie, et que la listedes 25 joueurs de l’effectif professionnel prêtait,hier, encore à confusion en raison des intermi-nables changements et des interventions detoutes parts.

RACHID BELARBI

Liberté : Vous avez décidé d’organiser

une rencontre d’opposition entre

joueurs.Pourquoi n’avoir pas choisi un

adversaire pour une joute amicale ?

Rolland Courbis : Je ne voulais affron-

ter au-

c u n e

équipe

durant

ce mois de Ramadhan, pour éviter

d’éventuelles blessures à mes joueurs,

alors que le démarrage de la nouvelle sai-

son est prévu incessamment. Raison

pour laquelle j’ai décidé d’organiser des

rencontres d’opposition. Ce qui va me

permettre de situer le niveau individuel

de chaque élément, mais aussi donner

la chance à tout le monde de jouer. Hier

(ndlr/mardi soir), les joueurs ont prati-

quement joué une heure de temps et

dans des conditions idéales, c’est-à-dire

quelques heures après la rupture du jeû-

ne. Comme vous l’avez constaté, la pre-

mière équipe était constituée des élé-

ments ayant achevé la saison dernière.

Seul changement : l’incorporation de

Ziaya à la place de Deham. Et pour une

première opposition logique, disons

que les choses se sont passées comme

je le souhaitais. Excusez-moi de prendre

des précautions pour éviter à mes

joueurs un quelconque danger pou-

vant menacer leur santé.

Allez-vous programmer une joute

amicale après le Ramadhan ?

Non. J’ai pris la décision de n’organiser

aucun match amical. J’ai tracé le pro-

gramme de travail jusqu’à l’entame de

la saison.

Vous savez, j’ai été souvent critiqué

l’année dernière, au point où on est ar-

rivé jusqu’à insulter ma mère. Je suis un

technicien blindé,car j’ai été critiqué du-

rant mes 40 ans de carrière.Je ne vois au-

cune utilité de disputer des rencontres

amicales après le mois sacré. Je vois les

choses autrement.

Je ne veux en aucun cas entamer la sai-

son avec des blessés. Donc, je peux vous

dire que l’USM Alger ne disputera au-

cune joute amicale durant l’intersaison.

Quand j’entends dire que des matches

ont été disputés en plein jour et en plein

Ramadhan,j’appelle cela de la bêtise hu-

maine et non du courage.

Pour transpirer, le corps a besoin d’eau,

et si on ne boit pas, l’organisme est ex-

posé aux dangers.

Ne craignez-vous pas un manque de

rythme chez vos joueurs ?

On travaille assidûment aux entraîne-

ments. On organise souvent des ren-

contres entre nous. D’ailleurs, il y aura

une rencontre d’opposition prévue mar-

di prochain. L’important est de profiter

au maximum de cette période de pré-

paration pour être prêt le jour J.

Y aura-t-il au moins un stage à l’étran-

ger avant l’entame du championnat ?

Je n’ai prévu aucun stage à l’étranger.

Nous allons poursuivre notre prépara-

tion à Alger. Vous savez, j’essuie beau-

coup de critiques sur mon travail.Ce n’est

pas la première fois que cela arrive,

dans la mesure où, la saison dernière,

j’étais ciblé de toute part. Résultat des

courses : l’USM Alger a achevé l’année

avec deux titres en poche. Donc, ce n’est

pas pour les beaux yeux de telle ou tel-

le personne qu’on va effectuer un stage

à l’étranger. Je ne vais quand même pas

partir à l’étranger en stage pour une se-

maine seulement. Alors, qu’on arrête de

parler de ce sujet. Le programme de tra-

vail a été ficelé et nous allons le respecter

jusqu’au bout. Grosso modo : il n’y aura

ni match amical ni stage à l’étranger et

j’en prends la responsabilité.

La rencontre d’opposition de mardi a

été marquée par la bonne production

du duo d’attaque Ziaya-Andréas. Cet-

te paire semble bien partie pour en-

tamer la saison avec le statut de titu-

laire, non ?

Il est vrai que Ziaya a inscrit trois buts

lors de la rencontre d’opposition, mais

cela ne veut pas dire qu’il sera titulaire.

Idem pour Andréas.Ces deux joueurs ne

sont pas au top de leur niveau et doivent

redoubler d’efforts pour espérer décro-

cher une place de titulaire. J’ai testé

d’autres variantes et j’aurais l’occasion

de faire d’autres essais. Et si je constate

qu’un joueur sort du lot, je n’hésiterai pas

à le titulariser.

N. T.

Liberté

PROPOS RECUEILLIS PARNAZIM T.


23LIBERTE

Sport

FRANK KITA, DG DÉLÉGUÉ DU FC NANTES, À “LIBERTÉ”

“On peut attendre Slimanijusqu’à samedi”

Liberté : La presse évoque de plus en plus l’im-

minent transfert de l’international algérien Islam

Slimani au FC Nantes. Où en êtes-vous à propos de

ce dossier ?

Frank Kita : Comme tout le monde le sait, notre in-

térêt pour recruter Islam Slimani est clair, sauf que

son déplacement ici en France pour négocier tarde

un peu. Aux der-

nières nouvelles,

je crois qu’il at-

tend toujours son

visa, mais je ne vous cache pas que cette histoire com-

mence à prendre un peu plus de temps. Cela fait plus

de 15 jours qu’on attend son arrivée ; cela nous conduit

à explorer d’autres pistes, sachant que le cham-

pionnat de France reprend dans pas très long-

temps.

Si on comprend bien, vous ne pouvez pas at-

tendre Slimani trop longtemps ?

Je dirai, pas au-delà de la fin de la semaine. Comme

je viens de vous le dire, le championnat ici en

France débute le 3 août, c’est dans quelques jours.

Et comme nous n’avons encore rien conclu avec Sli-

mani, cela nous a poussé à explorer d’autres pistes.

Pour tout vous dire, nous

sommes en train de discuter

avec Moukandjo (AS Nancy Lo-

raine), joueur d’expérience de

Ligue 1, et Emmanuel Rivière (AS

Monaco).

Cela veut dire que vous n’avez

encore rien conclu avec Sli-

mani ?

Oui, heureusement qu’il y avait

eu auparavent des discussions,

mais pas au point de négocier.

Justement, si nous attendons le

joueur, c’est pour s’asseoir au-

tour d’une table et discuter.

D’ailleurs, j’ai entendu dire qu’il

y avait même une affaire entre

le joueur et son club et qui est

transmise au TAS.

En toute franchise, entendre

ce genre d’information nous

obligera à bien réfléchir à la

question.

Justement, le joueur doit se déplacer avec un re-

présentant du club (CRB) pour négocier ?

Bien évidemment. Personnellement, je souhaite

que Slimani se déplace, accompagné du président

du CR Belouizdad. Ça nous permettra de discuter en

toute clarté sur le lien entre le joueur et son club.

Comme ça, aucune partie ne sera lésée dans cette

transaction si, bien sûr, les choses avancent dans le

bon sens.

Au-delà des soucis administratifs, êtes-vous

convaincu des qualités techniques du joueur ?

C’est clair que si nous nous sommes intéressés à Sli-

mani, c’est qu’il nous a convaincus sur le plan tech-

nique. C’est un joueur que nous voulons avoir dans

notre effectif. Mais au risque de me répéter, nous ne

pouvons pas trop attendre. Il y a déjà d’autres

joueurs que nous avons sollicités à défaut d’avoir Sli-

mani.

Selon les dernières informations, vous avez pro-

posé un contrat d’une durée de 4 ans à Slimani,

c’est ça ?

Non, c’est faux, nous n’avons encore rien proposé.

Justement, nous attendons l’arrivée du joueur pour

négocier ce genre de détail. Je préfère parler de ça

une fois le joueur et son président ici à Nantes.

Dites-nous au moins quelle est l’offre financière

de Nantes pour Slimani ?

Sincèrement, je ne peux pas vous avancer quoi que

ce soit du fait que nous n’avons pas encore discu-

té. Cela se décidera une fois tout le monde autour

de la table des négociations.

Ce qui est sûr, c’est qu’on souhaite que chaque par-

tie trouve son compte dans cette transaction. Pour

le moment, c’est donc confidentiel.

Le recrutement de Slimani à Nantes dépendra donc

de votre rencontre avec lui et ses dirigeants ?

Je dirai qu’il faut d’abord que Slimani soit là parmi

nous. Si nous ne souhaitions pas avoir Slimani

avec nous, il n’y aurait jamais eu cet intérêt pour lui.

Maintenant comme pour toute transaction, si les né-

gociations aboutissent, c’est clair que le joueur

sera parmi nous, sinon on verra d’autres joueurs à

sa place

INTÉGRATION DE 7 JOUEURS ISSUS DU CRU DANS LES EFFECTIFS DES CLUBS

La LFP fait marche arrière L

a décision prise par le bureau fé-déral de la FAF lors de sa ré-union du 8 juillet dernier, rela-

tive à l’intégration obligatoire d’aumoins 7 joueurs issus du cru dans l’ef-fectif des 25 joueurs des clubs de laLigue 1 et 2, dès le début du prochainexercice, est sur le point d’être ren-voyée à la saison prochaine.La mesure n’a pas fait l’unanimité chezles présidents des 32 clubs profes-sionnels, un membre du conseil d’ad-ministration de la Ligue de footballprofessionnel nous a, en effet, révéléhier que cette mesure sera appliquéeau cours de l’exercice prochain. “Jepense que cette mesure ne sera pas ap-pliquée cette saison, pour la simple rai-son que les clubs ont été pris de court,et ont déjà procédé au recrutement de

nouveaux joueurs, il leur est donc im-possible d’intégrer les sept joueurs, le faitque la LFP, accepte les dossiers des clubssans demander l’application de cettemesure, est un signe fort, cela veut sim-plement dire que cette décision nesera appliquée qu’à l’orée de la pro-chaine saison sportive, il ne reste qu’unmois avant le début de la nouvelle sai-son ; impossible donc de tout annuleret inclure les sept joueurs, même les pré-sidents de club, nous ont saisi parécrit pour demander le report de cet-te directive arrivée trop tard”, nous a-t-il dit.Pourtant la LFP avait rappelé le15 juillet dernier le biais d’un com-muniqué, les clubs de Ligue 1 et deLigue 2, “n’ayant pas respecté la di-rective du bureau fédéral relative à l’in-

tégration obligatoire d’au moins7 joueurs issus du cru dans l’effectif des25 joueurs seniors autorisés, qu’ilssont invités à se rapprocher dans lesplus brefs délais des services de laLFP pour procéder à la régularisationde leur situation. Faute de quoi les dos-siers déjà déposés seront rejetés”.Mahfoud Kerbadj, patron de la LFP,a reconnu il y a quelques jours qu'ilsera très difficile à sa structure de l’ap-pliquer du moins dans l’immédiat. “Jesais que ce sera très difficile pour nousde veiller à l'application stricte de cet-te loi dès la saison prochaine car la ma-jorité des clubs sont en passe d'arrêterleurs effectifs respectifs, sachant que peuparmi eux répondent à cette exigence”,a déclaré Kerbadj. Et d’ajouter : “Toutjoueur ayant intégré son club à partir

de la catégorie juniors peut être comp-tabilisé parmi les 7 éléments du cru. LaLFP pourrait se montrer souple dansl'application de cette nouvelle loi, dumoins au cours de l'actuelle intersaison,mais se montrera plus ferme sur ce re-gistre à l'avenir.De toutes les façons, le bureau fédéraln'a fait qu'anticiper en décrétant cet-te loi, car la Fédération internationa-le de football (Fifa) va bientôt annon-cer une nouvelle réglementation sur lequota des joueurs du cru devant figu-rer dans les effectifs seniors de leurclub”. Kerbadj avait fini par donnerraison à beaucoup de présidents declub qui avaient, dans un dossier pu-blié par Liberté, plaidé pour le reportde l’application de cette mesure.

R. A.

MCA

Moussa Koné ne sera pas retenu

Le staff technique du MCA, mené par le Suis-se Alain Geiger, a décidé de ne pas recruterle joueur Moussa Koné, qui n’a pas donné en-

tière satisfaction lors du match amical contrel’Olympique Assafi. Du coup, le manager général,Kaci Saïd, veut explorer d’autres pistes africaines afinde dénicher l’oiseau rare qui manque à l’attaquemouloudéene. Et c’est dans cette optique qu’un autreattaquant de nationalité ivoirienne a été proposé.Il s’agit de Oussou Konnan, pensionnaire du clubd’Al-Ahly d’Égypte. Pour revenir au premier mat-

ch amical du MCA au Maroc, face à l’équipe del’Olympique Assafi, sanctionné par une défaite,Alain Geiger a essayé d’utiliser le maximum dejoueurs face à cette équipe. Geiger a utilisé en toutdix- huit joueurs.L’équipe qui a débuté la partie était composée deFabre, Besseghir, Zaghdane, Belaïd, Bachiri, Kacem,Metref, Bouguèche, Djalit, Yahia-Chérif et Koné,alors qu’en seconde période, sept joueurs ont faitleur apparition sur le terrain, à commencer par Ha-choud, Bensalem, Aksas, Daouad, Yachir, Gherbi

et Ghazi. Malgré le fait que les Mouloudéens aientperdu cette rencontre par deux buts à zéro, le plusimportant aux yeux du coach helvétique du MCAce sont la réaction et le rendement de ses joueursaprès cinq jours de préparation au Maroc.Enfin, la prochaine rencontre amicale du Mouloudiaest programmée pour samedi prochain face au Rajade Casablanca au stade Mohammed-V de Casa. Unbon test pour les Yahia-Chérif and Co qui vont semesurer à une bonne équipe du Raja.

SOFIANE M.

D. R

.

TRANSFERT

Belkalem pourrait êtreprêtéà Watford ■ Le défenseur international algérien,

Essaïd Belkalem, fraîchement transféré

à l'Udinese (Serie A, Italie), pourrait être

prêté à Watford, pensionnaire de la

Championship anglaise (division 2) de

football, rapporte la presse locale. Bien

qu'il s'entraîne depuis quelques jours

avec sa nouvelle formation, Belkalem

sera probablement cédé à Watford, le

troisième club que possède le proprié-

taire de l'Udinese, la famille Pozzo (en

plus de la formation espagnole de

Grenade), indique Udinese blog, un site

proche du nouveau club du joueur des

Verts. La présence de plusieurs élé-

ments évoluant dans le même poste

que l'ex-défenseur central de la JS

Kabylie dans l'effectif de l'Udinese

pourrait ainsi jouer un mauvais tour à

Belkalem, d'où le désir de ses nouveaux

dirigeants de l'utiliser plutôt à Watford

où il aura l'occasion de bénéficier de

plus de temps de jeu. La question sera

tranchée dans les tout prochains jours,

surtout que le staff technique du club

italien est appelé à décider sous peu sur

la liste des joueurs retenus pour le tour

préliminaire de l'Europa League, ajou-

te-t-on de même source

EN

M'bolhi pourrait atterriren Angleterre ■ Le gardien de but international algé-

rien, Raïs M'bolhi, intéresse des clubs

anglais de Premier League et de

Championship (deuxième division de

football), en vue de son recrutement

pour la nouvelle saison, rapporte

Skysports. Le portier algérien de 27 ans

est actuellement sous contrat avec le

club russe de Kryila Sovetov. Il a cepen-

dant passé la majeure partie des deux

dernières saisons en prêt, entre la

Bulgarie et la France. Il avait été prêté

au GFC Ajaccio, lors du mercato hiver-

nal en janvier dernier. M'bolhi pourrait

tenter une nouvelle expérience en

Angleterre après un bref passage du

côté de la manche à Tynecastle en

2006. Selon l'agent du joueur Menzo

Messaoud, cité par Skysports, le gardien

international algérien est à la

recherche d'un “nouveau défi”, et sa dis-

ponibilité a alerté quelques clubs de la

Premier League et du Championship

ainsi que d'autres équipes euro-

péennes. “Il est athlétique, très sérieuxau travail et animé d'un désir ardent deréussir au plus haut niveau. Nous ver-rons ce qui va se passer dans les pro-chaines semaines”, a déclaré Menzo

Messaoud au micro de Skysports.

ESS

Le directeur du stade“chasse”les joueurs ■ Dans une sortie pour le moins sur-

prenante et inattendue, la direction de

l’Opow du 8-Mai 1945, par le biais de

son directeur, a empêché les joueurs de

l’Entente de Sétif de s’entraîner avant-

hier soir. Une attitude qui a surpris plus

d’un du côté de la capitale des Hauts-

Plateaux, à commencer par le coach

Hubert Velud qui n’a pas admis cette

situation qui l’a rendu furieux, lui qui

est en train de préparer un match capi-

tal qui opposera son équipe au CA

Bizerte le 4 août prochain dans le cadre

de la seconde journée de la phase de

poules de la Coupe de la CAF. D’après

une source digne de foi, la décision du

directeur du stade est liée par les dettes

impayées du club champion d’Algérie

vis-à-vis de la structure sportive en

question. Aussitôt informé de la situa-

tion, le président Hassène Hamar a

convoqué une réunion d’urgence du

comité directeur pour étudier la suite à

donner à cette décision qualifiée “d’in-acceptable”, notamment par rapport

aux préparatifs des Delhoum et

consorts en vue de l’échéance continen-

tale. En attendant qu’on règle “cet éniè-me” contentieux, le staff technique a

programmé des séances dans la salle de

sport de Tlydjène, question d’entretenir

la forme.

F. R.

Confronté à un problème de visa,Islam Slimani n’a toujours pasrejoint la France pour négocier soncontrat avec le FC Nantes qui luipropose un bail de 4 ans.Selon une source digne de foi,l’avant-centre international algérienpourrait récupérer son visa dans lesprochaines heures et s’envoler, ducoup, vers l’Hexagone. Entre-temps,la direction de Nantes s’impatienteet affirme même préparer un plan Bpour parer à une éventuelledéfection de Slimani. Le directeurgénéral délégué du club, Frank Kita,que Liberté à joint hier matin partéléphone, a bien voulu faire lepoint sur ce transfert.

ENTRETIEN RÉALISÉ PARAHMED IFTICEN


24LIBERTE

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Carnet—————————————

Décès—————————————La famille Aït Ahmed d’AïtYahia a l’immense douleurde faire part du décès de AïtAhmed Mohand Arezki.L’enterrement aura lieu dansson village Aït Ahmed, com-mune Aït Yahia, demain ven-dredi 26 juillet 2013.“À Dieu nous appartenons età Lui nous retournons”—————————————Les familles Akir, Boudjelal,Bouferrache, Boudinar,

Boudarene, Boudriche,Bouhanik, Bougchiche,Boughnou, Feghoul,Achaïbou, ont la douleur defaire par du décès du cher etregretté Boudjelal Hocine, àl’âge de 76 ans. La levée ducorps se fera à la cité Cnep,bâtiment B2, Tizi Ouzou,aujourd’hui à 11h et l’enter-rement aura lieu le mêmejour à 12h au cimetière deM’douha, Tizi Ouzou.“À Dieu nous appartenons età Lui nous retournons”.—————————————Les familles Ouchen, Rabia,Tigrine, Chikhi, Houssou et

Abbes ont l’immense dou-leur de faire part du décès deleur chère et regrettée Mme

Ouchen, née RabiaYamina, survenu hier le24/07/2013, à l’âge de 91ans.L’enterrement a eu lieule même jour après la prièred’El-Asr, au cimetière d’El-Kouir, Lakhdaria, wilaya deBouira.Puisse Dieu Le Clément etMiséricordieux accorder à ladéfunte Sa SainteMiséricorde et l’accueillir enSon Vaste Paradis. “À Dieu nous appartenons età Lui nous retournons.”

Tiré d'une histoire vraie, “Lame de fond”, raconte l'histoi-

re de 13 adolescents qui partent pour 8 mois de mer à bord

de “Albatros” commandé par le capitaine Sheldon, un aven-

turier prudent. Voyage qui les tranfsormera d'inconnus en

amis, de rivaux en alliés, de garçons en hommes

Cambriolages : le prix de la tranquillité. Ces at-

tirails technologiques vendus aux particuliers

pour protéger leur domicile des cambriolages

sont-ils efficaces ?

Loisirs de plage : les nouveaux rodéos de la mer.

Chaque été voit fleurir davantage de loisirs

aquatiques à proximité des plages. Qui contrô-

le ces pratiques à sensations fortes ?

ENVOYÉ SPÉCIAL, 19h45

Après avoir retracé

dans les deux pre-

miers épisodes les

étapes qui ont

conduit à la nais-

sance de la chimie

puis à l'élaboration

du tableau pério-

dique des élé-

ments, le professeur Jim Al-Khalili se penche,

dans ce troisième et dernier volet, sur l'his-

toire du contrôle et de la combinaison des

éléments dans la construction du monde mo-

derne. Il s'intéresse à l'alchimie d'aujourd'hui

et invite à découvrir le travail des scienti-

fiques qui essayent de commander aux

forces de la nature pour créer de nouveaux

éléments.

Dino Fabrizzi a tout pour lui : il est le meilleur vendeur de

la luxueuse concession automobile où il travaille et Hé-

lène, son amie, est folle de lui. Mais tout bascule lorsqu'on

lui propose le poste de directeur des ventes et que sa tendre

moitié lui demande de l'épouser. Ce serait l'aboutissement

d'une existence heureuse si la vie de Dino n'était en fait

bâtie sur un mensonge. Depuis qu'il s'est installé à Nice,

il a caché à tout le monde sa réelle identité. Car Dino n'est

pas italien. Et Dino ne s'appelle pas Dino. Ni son patron

ni Hélène ne sont au courant. Même ses parents, qu'il voit

très rarement et en cachette, ignorent tout du stratagè-

me inventé par le jeune homme.

12h00 : Elmouftarisse elka-

bir

12h30 : Zahet elimen

13h00 : Journal télévisé

13h30 : Wamen elbarouthe

14h30 : Edourousse El-Mou-

hamadia

15h00 : Si walou

15h20 : Zild card

16h10 : Oulede houma

16h30 : Moutaât elmaida


17h30 : Bouyout El-Rahman

18h00 : Taxi wa khalasse

18h20 : Taqdar tarbeh


19h30 : Balec wassae

19h40 : Hikayetek hikaya

19h50 : Hadith dini

20h15 : Lahadhat mousika

20h25 : Dar El-Bahdja

21h05 : Dikra wadihka

21h15 : Asserar elmadhi

22h00 : Lamet ramadhan

23h45 : Zounoud sit

00h15 : Noudjoum khalida


02h00 : Khaibar

feuilleton religieux

02h25 : Dar Da Mizian

sit com

03h10 : Banat El-Djazair

émission


26LIBERTE

Télé

OPÉRATION ESPADON, 22h35L'ITALIEN, 19h40

LES SECRETS DE LA MATIÈRE, 21h25LAME DE FOND, 19h45

Stanley Jobson,un pirate informatique réputé pour avoir

déjoué les systèmes les plus perfectionnés, est contac-

té par Gabriel Shear. Cet espion et play-boy excentrique

n'hésite pas à tenter les paris les plus fous. Il demande

à Jobson de concevoir une arnaque informatique afin

de détourner une importante somme d'argent dans le

cyberespace. En échange, Jobson, tout juste sorti de pri-

son, pourra refaire sa vie et obtenir la garde de sa fille.

Mais rapidement, il s'aperçoit que ce qui devait n'être

qu'un simple piratage informatique cache une opéra-

tion de plus grande envergure.

Quotidien national d'information - Édité par la SARL - SAEC - Capital 463 000 000 DASiège social : 37, rue Larbi-Ben M'Hidi - Alger BP. 178 Alger-Gare

ANNABA26, rue Mohamed-KhemistiTél / Fax : (038) 86 75 68

CONSTANTINE36, avenue Aouati-Mostéfa Rédaction :Tél. : (031) 91 20 39Tél./ Fax : (031) 91 23 71Publicité : 39, avenue Aouati-MostéfaTél. : (031) 92 24 50Tél./ Fax : (031) 92 24 51

ORAN26, rue de Nancy (derrière l’ex-consulat de Russie)Fax : (041) 41 53 99Tél. : (041) 41 53 97

MASCARAMaison de la Presse :Rue Senouci Habib - Mascara Tél. / Fax : (045) 80 36 85

BLIDA79, boulevard Larbi-Tébessi Tél. : (025) 40 84 84Fax : (025) 40 85 85

BOUMERDÈSCité 392 Logts Bt 19 Entrée H N°1Tél. / Fax : (024) 81 47 91

TIZI OUZOUBâtiment Bleu - cage C 2e ét Tél. : (026) 22 67 13Fax : (026) 22 83 83

BOUIRACité 280 logts Bt 05 2é étageen face de la WilayaTél. / Fax : (026) 93 67 06

BÉJAÏARoute des Aurès Bt B - Appt n°2 - 1er étageTél. / Fax : (034) 21 24 09

TIARETMaison de la presse Saim-Djillali Tél. / Fax : (046) 41 66 92

CHLEFCIA des Fonctionnaires Bt C cage M n°03Tél. / Fax : (027) 77 00 17

OUM EL-BOUAGHICité 1000-Logements (NASR) Tél./Fax : (032) 41 12 59

SIDI BEL-ABBÈSImmeuble Le Garden(face au jardin public) ?Tél./Fax : (048) 65 16 45

SETIF9, rue Colonel Amirouche.Tél/fax : 036 84 33 44

DIRECTION ET RÉDACTIONLotissement Ezzitoune n° 15 Oued Roumane- El Achour - Alger Tél. : (021) 30 78 47/ 48/ 49 (lignes groupées) Fax (021) 31 09 09 (direction générale) - Fax : 021 30 78 70 (rédaction)

PUBLICITÉSiège Liberté Tél. :(021) 30 78 97 / Fax :(021) 30 78 99

ANEP 1,avenue Pasteur - Alger Tél. :(021) 73 76 78 / 73 71 28 Fax :021 73 95 59

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021.67.24.52- Panne électricité Bologhine021.70.93.93- Panne électricité El-Harrach021.52.43.29- Panne électricitéGue de Constantine021.83.89.49- Service des eaux 021.67.50.30- Protection civile 021.71.14.14- Renseignements : 19- Télégrammes : 13- Gare routière Caroubier :021 49.71.51/021 49.71.52/021 49.71.53 02149.71.54- Ministère de la Solidarité nationale, dela Famille et de la Communauté nationaleà l’étranger. Personnes en difficulté ouen détresse :No vert : 15-27

- CHU Mustapha: 021.23.55.55- CHU Aït Idir : 021.97.98.00- CHU Ben Aknoun : 021.91.21.63 -021.91.21.65 - CHU Beni Messous : 021.93.15.50 -021.93.15.90- CHU Kouba : 021.28.33.33- CHU Bab El Oued : 021.96.06.06 -021.96.07.07- CHU Bologhine : 021.95.82.24 -021.95.85.41- CPMC : 021.23.66.66- HCA Aïn Naâdja : 021.54.05.05- CHU El Kettar : 021.96.48.97- Hôpital Tixeraine : 021.55.01.10 à 12(standard)

AIR ALGÉRIE1, place Audin 16001 Alger- Tél. : +213 21.74.24.28- +213 21.65.33.40Réservation : 021.68.95.05AIGLE AZURAéroport d’Alger H - B- Tél. :+213 21.50.91.9121.50.91.91. Poste 49.31AIR FRANCECentre des affaires, (ABC) Pins Maritimes- Tél. :021.98.04.04- Fax. :021.98.04.43

Horaires des prières 16 ramadhan 1434Jeudi 25 juillet 2013Dohr............................. 12h55Asr................................ 16h44Maghreb.................... 20h03Icha.............................. 21h3717 ramadhan 1434Vendredi 26 juillet 2013Fadjr............................. 04h06Chourouk................... 05h49

NUMÉROS UTILES

HÔPITAUX

COMPAGNIES AÉRIENNES

LA VIE RELIGIEUSE

DAR EL-BAHDJA20h25

27LIBERTE

vous présente : Les recettes du jour

PRÉPARATIONCoupez les courgettes.Videz-les. Dans un réci-pient, mettez les cubesde tomates et d’oignons.Ajoutez le pâté, le persilet le fromage râpé.Salez, poivrez et mélan-gez la farce. Salez l’eaubouillante. Plongez lescourgettes et faites-lescuire. Egouttez-les.Remplissez-les de farce.Huilez un plateau.Disposez les courgetteset enfournez.

L’entrée : Barquettes de courgette

Escalopes à la crème Le dessert : Charlotte à la banane

www.internationalperception.com

PRÉPARATIONFaites cuire les haricots verts dans de l’eaubouillante salée puis rafraîchissez-les. Faites-lessauter dans une poêle avec du beurre. Salez etpoivrez. Sautez les champignons dans unepoêle avec du beurre. Salez et poivrez. Salez etpoivrez les deux côtés des escalopes. Farinezles deux côtés des escalopes. Sautez-les dansun mélange beurre-huile puis dégraissez lapoêle. Déglacez avec du vinaigre. Laissez éva-porer et ajoutez la crème fraîche. Mettez leschampignons dans une casserole et versez lasauce par-dessus en la filtrant. Ajoutez le sel etle poivre noir et laissez mijoter

INGRÉDIENTS • 8 escalopes de veau • 80 g de beurre • 40 ml decrème fraîche épaisse • Vinaigre • 500 g de haricotsverts • 300 g de champignons • Sel • Poivre noir

Mousse sabayon chocolat: • 120 g de chocolat • 3 jaunes d’œufs • 40 g desucre • 30 cl de crème liquide - Décoration: • Biscuit à la cuillère • Sirop •Bananes

Faites fondre lechocolat au bain-marie. Battez lesjaunes d’œufs etle sucre puis ajou-tez 5 cl de crèmefraîche. Faitesépaissir au bain-marie. Fouettez lacrème fraîchedans un bol posésur des glaçons.Ajoutez la crèmesur le chocolatfondu. Puis incor-porez la crèmefraîche. Imbibezles langues dechat de sirop.Chemisez unmoule.Remplissez demousse. Décorezavec les bananes.


CollectionBnina

INGRÉDIENTS• 4 courgettes • Huile - Farce: • 2 tomates • 1 oignon • 80 g de pâté • Persil • 50 g de froma-ge râpé • Sel • Poivre noir

Le plat :

www.bninacuisine.comRÉALISATION MALEK HADDAD

LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR D'INFORMER

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DILEM [email protected]

CELA SE PASSE EN MOLDAVIE

Opération chirurgicale… à la perceuse■ Une vidéo placée sur l'Internet,montrant une équipe chirurgicale enMoldavie utilisant une perceuse de bri-colage pour une intervention, faitscandale dans ce pays parmi les pluspauvres de l'ex-URSS. Selon les expli-cations fournies par le chirurgien Ni-kolaï Kourka, qui effectuait l'opérationsur un adolescent dans un hôpital pé-diatrique de la capitale, Chisinau, lepersonnel médical est obligé d'utiliserce type de matériel faute de perceusesspécifiques, plus onéreuses. “Nousdevions percer le coude de l'adolescent,ce qui a été fait. Ce type de perceuse etde pinces (également utilisées, ndlr) n'aqu'un seul inconvénient, elles sont dif-ficiles à stériliser”, a-t-il déclaré à lapresse. Il affirme que lui et ses 16 col-lègues utilisent ces perceuses, l'hôpi-

tal n'achetant pas le matériel adé-quat. La vidéo, apparue cette semainesur l'Internet, a ensuite été diffusée partoutes les télévisions du pays, suscitantune réaction du gouvernement. “L'hôpital a reçu trois perceuses médi-cales neuves, je ne comprends paspourquoi ils utilisent de tels instru-ments”, a déclaré le ministre de la San-té, Andrei Ussatii. Le Premier ministreIurie Leanca a ordonné de procéder àl'inventaire des équipements de tousles hôpitaux et de procéder aux achatsnécessaires si besoin est. Il a aussi de-mandé de sanctionner les coupablessi nécessaire. Le médecin-chef del'hôpital concerné a de son côté affir-mé que l'équipe médicale avait essayéde le discréditer en réalisant cette vi-déo.

SINAÏ (ÉGYPTE)

3 personnes tuées dans l’explosion de leur voiture piégée■ Trois personnes ont été tuées, hier,dans la péninsule égyptienne du Sinaïpar l’explosion prématurée de la voitu-re piégée à bord de laquelle elles circu-laient, a-t-on appris de sources de sé-curité. La bombe a explosé au moment où levéhicule entrait dans la ville d’El-Ari-ch, chef-lieu du gouvernorat du Nord-Sinaï, où plusieurs attaques meur-trières contre des policiers et des mi-litaires ont eu lieu ces dernières se-maines, a-t-on précisé. Auparavant, deux soldats égyptiensavaient été tués par des hommes armésdans la ville, un à un barrage militai-re et un autre dans une attaque contreun réservoir d’eau, selon les mêmessources. Une trentaine de soldats, policiers et ci-vils ont été tués dans cette région de-

puis le renversement le 3 juillet du pré-sident islamiste, Mohamed Morsi, tra-duisant un fort regain de violencedans la péninsule. L'armée égyptienne, qui a intensifié saprésence et ses opérations dans le Si-naï, frontalier d'Israël et de la bande de

Gaza, a fait état la semaine dernièred’une dizaine de jihadistes tués. Le Sinaï est majoritairement peuplé debédouins qui entretiennent des rela-tions difficiles avec le pouvoir central.

CONTRECHAMPPARM. HAMMOUCHE

Après avoir com-

paru lundi, Amina,

la jeune Femen tu-

nisienne, est re-

tournée en prison

attendre son verdict prévu pour le 29

juillet. Alors que le pouvoir de transi-

tion s’enfonce dans la crise, que l’issue

du travail de l’Assemblée constituan-

te s’annonce incertaine et que les

évènements d’Égypte rappellent la

précarité des régimes postrévolution-

naires sectaires des “Frères musul-

mans”, le pouvoir tunisien affronte un

adversaire qui s’avère d’une intraitable

opiniâtreté et d’une imprévisible effi-

cacité médiatique : Amina.

Un adversaire peut-être plus inquié-

tant que Tamarrod tunisien, cette “co-

pie d'une chose étrangère à la Tunisie”

dont le Premier ministre minimise

l’impact. Pourtant, ce sont les diri-

geants tunisiens qui aiment à rappe-

ler leur rôle pionnier dans le “Printemps

arabe”, un mouvement ainsi désigné

parce qu’il est supposé englober l’en-

semble du monde dit arabe ! Ce qui

vaut dans un sens devrait donc valoir

dans l’autre.

Les dirigeants de la transition en Tu-

nisie estiment peut-être avoir le temps

d’aller au bout de ce laborieux proces-

sus de rédaction de la future Consti-

tution. Mais Amina, à travers les péri-

péties médiatico-judiciaires qu’elle

impose à la scène politique tunisien-

ne, constitue, à elle seule, une remise

en cause du régime transitoire, amis

tout de même islamiste, de Tunisie. En

l’arrêtant, le 19 mai dernier, pour avoir

taguée l’expression “Femen” sur le

mur d’un cimetière, les autorités tuni-

siennes ignoraient sûrement qu’ils

étaient en train d’offrir une tribune à

la riposte féminine à l’offensive isla-

miste contre les droits de la femme tu-

nisienne. Avant son procès du 22

juillet pour “outrage à agent et diffa-

mation”, la jeune militante a envoyé,

de prison, un message qui ne laisse au-

cune équivoque sur son engagement,

son courage et sa lucidité : “Que je sois

gardée en prison pour longtemps, cela

ne m'importe pas. Je ne suis pas folle,

je suis libre. Je suis derrière les barreaux,

mais je me sens plus libre que beaucoup

de gens qui sont à l'extérieur”, écrit-elle.

Elle ajoutera cette sentence que la so-

ciété politique et la société civile tuni-

siennes ne manqueront sûrement

pas de méditer : “Être derrière les bar-

reaux n'est pas plus dur que d'être à l’ex-

térieur à regarder la dictature reli-

gieuse s'emparer de la Tunisie.” Oui, la

liberté emprisonnée vaut bien mieux

que la lâcheté laissée en liberté.

La spontanéité militante de la jeune

fille contraste, par exemple, avec le fleg-

me démissionnaire du président “de

gauche” et, naturellement, laïque et

moderniste de Tunisie. Comme pour

donner des gages à ses partenaires is-

lamistes, le parti de Moncef Marzou-

ki s’est empressé de condamner le

“coup d’État” contre le président Mor-

si, en Égypte. Mais pendant que Mar-

zouki se délecte de sa condition de bey,

les islamistes dépouillent méthodique-

ment les Tunisiens - et les Tunisiennes,

en particulier - des libertés pour les-

quelles ils et elles se sont soulevés.

Amina a été rejugée parce qu’elle a dé-

noncé la maltraitance d’une codétenue

et la pratique de la torture sur les dé-

tenues en Tunisie. L’incarcération

semble révéler en elle des ressources

supplémentaires pour un engage-

ment qui dépasse le seul thème fémi-

niste.

Quand on connaît la capacité des

forces islamistes à distiller la terreur

dans les sociétés dont elles s’emparent,

le courage et la lucidité en font déjà

une authentique héroïne.

M. H.

Amina, la liberté

[email protected]

UN CONSEILLER DU CHEF DU GOUVERNEMENT TUNISIEN L’A AFFIRMÉ HIER

Assassinat de Chokri Belaïd :les commanditairesidentifiés ■ Un ministre tunisien a affirmé hier à la presse que les commanditaires del'assassinat, le 6 février, de l'opposant Chokri Belaïd, avaient été identifiés.“Nous avons identifié les commanditaires et les auteurs de l'assassinat deChokri Belaïd”, a dit le ministre conseiller politique du chef du gouvernementtunisien, l'islamiste Noureddine B'hiri, à l'issue d'une réunion du Conseil desministres. M. B'hiri a ajouté que les détails seraient révélés “bientôt” par leministre de l'Intérieur Lotfi Ben Jeddou, sans donner de date. Les autoritéstunisiennes ont publié le 13 avril les photos de cinq hommes soupçonnésd'être impliqués dans l'assassinat de cet opposant et lancé un appel àtémoins pour les retrouver. Un communiqué du ministère de l'Intérieuridentifiait Kamel El-Gathgathi, 39 ans, comme principal suspect et évoquaitquatre complices : Ahmed Rouissi (46 ans), Salmane Marakchi (30 ans),Marouane Ben Haj Salah (33 ans) et Ezzedine Abdelaoui (38 ans).

TURQUIE

Un syndicat dénonce une chasse aux journalistes ■ Plus de 70 journalistes ont été, soit licenciés, soit contraints de quitter leurposte ou de démissionner depuis le début du mouvement de protestationcontre le gouvernement islamo-conservateur turc, le 31 mai dernier, aaffirmé hier l'Union turque des journalistes (TGS).“Depuis le début de la résistance du parc Gezi (à Istanbul, à l'origine de lafronde), selon les éléments qui sont à la disposition de notre union, au moins59 journalistes ont perdu leur emploi et le sort de 14 autres est en suspens”,précise l'organisme dans un communiqué.Sur ces 59 journalistes, 22 ont été licenciés et 37 forcés à quitter leur poste parleur employeurs, est-il écrit dans ce document qui dénonce les pressions desautorités sur les organes de presse pour se “débarrasser des journalistesjugés peu complaisants à l'égard des politiques suivies par le gouvernement.

WASHINGTON L’A DÉCIDÉ EN RAISON DE LA SITUATION AU PAYS

La livraison de quatre F-16 à l'Égypte suspendue■ Les États-Unis ont décidé de suspendre la

livraison de quatre chasseurs F-16 à l'Égypte en

raison de la situation instable dans le pays, a

annoncé le Pentagone hier. “Compte tenu de lasituation en Égypte, nous pensons que la livraisondes F-16 n'est pas appropriée à l'heure actuelle”, a

indiqué à la presse George Little, porte-parole du

ministère américain de la Défense.

BOUIRA

Trois morts et quatre blessés par arme à feu ■ Trois personnes ont été tuées et quatre autres blessées par arme à feu

(fusil de chasse) mardi après-midi à la cité Ouled Bouchia dans la

périphérie sud de la ville de Bouira, a-t-on appris hier de source

sécuritaire. Selon des témoins oculaires, l’assassin (un père de famille de

43 ans) a tiré sur ses voisins, vers 17 heures, tuant deux frères (B. Saïd, 35

ans, et B. Rabah, 25 ans) sur le coup et blessant leur mère, un enfant ainsi

que deux autres jeunes, dont l’un a succombé à ses blessures à l’hôpital de

Tizi Ouzou. Des proches du meurtrier ont indiqué que ce dernier aurait

commis son acte pour “venger l’honneur de ses filles qui auraient faitl’objet de harcèlements perpétuels de la part des victimes”. Le meurtrier

s’est livré aux services de sécurité, aussitôt son forfait accompli.

Liberte du 25.07.2013

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