L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 208

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Hier soir jeudi, un nouvel épisode de la longue histoire de Grantil s'est achevé. Pour en ouvrir un nouveau, peut-être, sous la forme d'une coopérative de salariés (Scop). P.4 et 5 É D I T I O N C H Â L O N S JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°208 du 1er au 7 mars 2013 chalons.lhebdoduvendredi. com Visite accompagnée : Châlons ville d'eau P. 16 Marion Maréchal-Le Pen, atout jeunesse du FN P.12 Une Arena des JO de Londres à Reims ? P.8 Football, Reims a déjà joué contre David Beckham P.14 Hôtel *** Restaurant Traditionnel Français A u b e r g e C h a m p e n o i s e 68, rue des Prieurés - 51530 Moussy Tél. 03 26 54 03 48 www.auberge champenoise.com Le PS dénonce la « propagande » de Bruno Bourg-Broc P.6 Le caricaturiste châlonnais Cabu a dessiné son soutien aux Grantil. © Cabu Au revoir, peut-être ?

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L'Hebdo du Vendredi, édition Châlons, numéro 208, semaine du 1er au 7 mars 2013

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Hier soir jeudi, un nouvel épisode de la longuehistoire de Grantil s'est achevé. Pour en ouvrirun nouveau, peut-être, sous la forme d'unecoopérative de salariés (Scop). P.4 et 5

É D I T I O N C H Â L O N SJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°208

du 1er au 7 mars 2013

c h a l o n s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Visite accompagnée :Châlons ville d'eau P. 16

Marion Maréchal-Le Pen,atout jeunesse du FN P.12

Une Arena des JO de Londresà Reims ? P.8

Football, Reims a déjà joué contre David Beckham P.14

Hôtel ***Restaurant Traditionnel Français

AubergeChampenoise

68, rue des Prieurés - 51530 MoussyTél. 03 26 54 03 48

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Le PS dénonce la « propagande » deBruno Bourg-Broc P.6

Le caricaturiste châlonnais Cabu a dessiné son soutien aux Grantil. © Cabu

Au revoir, peut-être ?

H umeurs2 xN°208 du 1er au 7 mars 2013

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L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims

Tél. 03 26 36 50 13E-mails : Rédaction : [email protected]

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Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens

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Vendredi0°6°

La météoSamedi

-1°5°

Dimanche-3°7°

Lundi-2°9 °

Vendredi 1er mars Samedi 2 mars Dimanche 3 mars

4Moyen

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

ÉDITO

115 C'est le nombre de journalistesaccrédités pour le match de football dela 27e journée de Ligue 1 entre le

Stade de Reims et le Paris Saint-Germain ce samedi 2mars au stade Auguste Delaune. Et c'est un nouveaurecord en la matière. Le PSG et David Beckham attirentles foules, y compris chez les journalistes. Des Français,bien évidemment, et aussi des journalistes italiens, alle-mands et anglais viendront spécialement à Reims pourcouvrir la rencontre.Il s'agit du record du nombre de journalistes accrédités pour un match du Stade de Reims depuis que le stadeAuguste Delaune reconstruit a été inauguré en décembre 2008. A titre de comparaison, 77 journalistes avaientété accrédités pour le premier match de la saison entre le Stade de Reims et Marseille le 12 août 2012 ; 62 pourle quart de finale de la Coupe de France entre Reims et Nice le 1er mars 2011.

Le chiffre

xDes yeux partoutEn cherchant une adresse via YandexMaps, le Google Maps russe, la jeuneMarina était loin d'imaginer que l'utili-sation de la fonction Street View, per-mettant d'afficher une image à 360°, luirévèlerait d'aussi mauvaises nouvelles.Car lorsque l'image s'est chargée,quelle ne fut pas la surprise de lademoiselle de découvrir, au premierplan, son cher et tendre, enlaçant pleinde tendresse une autre jeune femme.Souhaitant mettre son compagnondepuis cinq ans devant le fait accompli,Marina lui demande alors, dès sonretour, de se rendre sur le site internet etd'y rentrer la fameuse adresse ayantrévélé l'infidélité. Quand l'image estapparue, le jeune homme, très embar-rassé, a fini par tout avouer, assurantque ce n'était qu'une simple aventuresans lendemain. Trop tard pourtant,Marina avait déjà pris la décision derompre. Big Brother is watching you !

xQuand l'argent part en fuméeVoilà une manière particulièrementridicule d'utiliser son argent. Venant toutjuste de remporter près de 56 000euros à la loterie américaine, deuxfrères habitant dans le Kansas ont eul'idée saugrenue de fêter ce gaininespéré en fumant de la marijuana.

Pour ce faire, décision est prise d'al-lumer une chicha à l'aide d'unchalumeau rempli de butane.Mauvaise idée car une fuite de gaz aaussitôt provoqué l'explosion pure etsimple de leur maison, envoyantderechef l'un des frères à l'hôpital pourdes brûlures au second degré.Intervenant sur place, la police aprocédé à l'arrestation du second frère,pour possession et consommation dedrogue. Entre les frais de justice pourl'un, ceux d'hospitalisation pour l'autreet le montant des réparations pour lamaison, nul doute qu'il ne devrait bien-tôt plus rester grand chose des 56 000euros...

xUnion avant-gardisteTandis que l'Assemblée Nationale aofficiellement voté le mariage pour tousen France, l'histoire nous rappelle quela première union de deux personnesdu même sexe remonte déjà à 1681quand, à Riom, en Auvergne, deuxfemmes dont l'une déguisée enhomme, s'était dit oui devant le prêtrede la commune. Ce jour-là, si Jean LaCroix et Catherine Eybry s'étaient bienmariés, à y regarder de plus près onpouvait s'apercevoir que l'acte de nais-sance dudit Jean était en réalité celuid'une femme. Le curé de l'époque

n'ayant pas pris le temps d'étudier plusque cela les documents et n'ayant pasnon plus regardé avec insistance lesvisages des deux époux, le mariage aainsi été validé sans problème. Ce n'estque quelques semaines plus tard quela « supercherie » a été découverte,entrainant la condamnation au jeûnedu faux mari.

xMauvaises blaguesIl doit s'en mordre les doigts ce con-seiller de l'agence Pôle Emploid'Aubigny-sur-Nère dans le Cher.Pourtant sans antécédent dans l'entre-prise, l'employé a publié la semainedernière une douzaine de faussesoffres d'emploi sur le site internet officielde l'agence. Parmi celles-ci, larecherche « d'un(e) magicien(ne) capa-ble de créer une offre d'emploi, detransformer une branche de bouleau enboulot dans diverses branches, de faireapparaître le décalage entre la réalitéde l'offre et la demande d'emploicomme une illusion ». Autre annonce,une offre recherchant « un psychiatre,psychanalyste ou magnétiseur pourplusieurs postes à pourvoir au sein dePôle Emploi, pour traiter ses agents.Pathologies lourdes ». Inutile de précis-er que le conseiller a depuis été sanc-tionné par sa hiérarchie...

Coup d'œil sur le monde

xBon anniversaireTout le monde allait l'oublier. Enfin, peut-être pas. Jecrois que dans une catégorie plutôt jeune et plutôtféminine de la population, c'est écrit au marqueurrose à la date du jour dans le cahier de textes, avecdes coeurs pour faire les points sur les i. Mais pour lesautres, alors, heureusement que je suis là, sinon...Dans le vacarme d'une semaine riche en fortes per-sonnalités, on pourrait passer à côté.L'actualité de la semaine a été très occupée par despointures. Stéphane Hessel est parti dignement.Depuis hier soir, Benoît XVI est redevenu simpleJoseph, et l'église catholique n'a plus de chef. On vabientôt commencer à regarder la couleur de lafumée. David Beckham a fait ses premiers pas au Parcdes Princes dimanche dernier, et il foulera la pelousedu stade Delaune à Reims demain (si, si !). StevenSpielberg a été désigné président du jury du prochainfestival de Cannes. Qu'est-ce qu'il faut pas faire pouren arriver là, quarante ans de carrière, des filmsparmi les plus vus sur la planète. Je passe les pro-blèmes littéraires de DSK, l'annonce timide de candi-dature de François Fillon pour 2017, l'impensableretour en voix de Silvio Berlusconi et l'improbablescore de Beppe Grillo en Italie... Non, vraiment, il yavait cette semaine de quoi complètement oublierqu'aujourd'hui, 1er mars, c'est le 19e anniversairede... Justin Bieber ! Tony Verbicaro

Ils avaient pu relancer en partie leur activité ethonorer les commandesdes clients. Mais ça n'apas suffi. Ce jeudi, les162 ex-Grantil ont quittéla plus ancienne fab-rique de papiers peintsfrançaise, en espérant y revenir prochainement.Et placent désormaisleurs espoirs en un pro-jet de Société coopéra-tive et participative(Scop).

xDans les locaux de Grandeco,ce mardi. « Bonjour Monsieur.Oui, nous sommes en cessationd'activité », explique par télé-phone une standardiste. Si lesservices administratifs et d'ex-péditions s'affairent encore àprévenir les clients et à honorerles dernières commandes, la pro-duction, elle, demeure tristementinactive. Malgré tout, l'ensembledes salariés est venu sur le site.« Nous leur avons présenté leprojet de Scop surlequel nous tra-vaillons », préciseFranck Leclère,délégué syndical.« En leur expli-quant les aspectsjuridiques et fi-nanciers dustatut, ce qu'il impliquerait poureux, et en leur demandant s'ilsseraient partants pour cette solu-tion ». Une solution, pas unebaguette magique. « Nous avonsété transparents dans notre dis-cours. Se constituer en Scopcomporte des risques et demandedes sacrifices. Nous partons avecun volume d'activité réduit etnous ne pourrons pas reprendretout le monde. La rémunérationannuelle brute risque de baisser,tous statuts confondus. Mais detoute façon, chacun d'entre nouspassera par la case « licen-ciement collectif ». Soit on tentel'aventure, soit on tire une croixsur Grantil. Cette dernièreoption n'est pas envi-sagée ».Reste à racheter les actifs de l'en-

treprise pour les liquider et rem-bourser les créanciers. « Si le li-quidateur décide de ne pasretenir ce projet, nous sommesperdus », concède le délégué. « Amoins de retrouver un repreneur,ce qui n'est pas encore exclu. Lelease-back passé entre la holdingbelge et la banque ING sur lesm u r s de Grantil représente un loyerannuel de 600 000 euros, avec,en 2019, une option de rachat àun million. Dans la mesure oùl'activité est définitivementarrêtée, ils risquent de se retrou-ver avec un bâtiment en frichequ'ils pourront difficilementlouer en l'état. C'est un potentiellevier de négociation ». Et d'e-spérer que les clients de Grantilaccepteront, quitte à se fournirchez d'autres en attendant, depatienter jusqu'à la création du nouveau modèle. « C'est l'histoire de deux ou troismois maximum. Mais il est diffi-cile de garder le contact en étantabsent aussi longtemps ».Les salariés, quant à eux, ontplutôt bien accueilli l'idée demonter une Scop. Au service pro-duction, Toni est énormément

tenté. « Peut-êtrela seule chancepour moi derepartir dans unmétier quej'aime, et qu'onne trouve pas

partout. Mais les places serontchères. J'ai cru comprendre queseules 70 ou 80 personnes pour-ront être reprises. J'ai fait savoirque j'étais partant, comme laplupart de mes collègues ».D'autres, comme Raymond,envisagent le départ en retraite. «J'ai 61 ans et assez de trimestrespour la demander. Mais pour lesjeunes, la Scop peut être intéres-sante. Elle peut sauver une paired'ouvriers, et s'agrandir plustard ». Préparateur de pâte,Mickaël se dit prêt à faire desefforts. « On repartirait de zéro,comme une entreprise qui vientde se créer, avec quelques sacri-fices. La suppression du 13e moispar exemple. Mais qui ne tenterien n'a rien ». Au service com-mercial, Claire félicite le travail

réalisé sur ce dossier. « Ils ontbien cadré le projet, même si cen'est pas fini. Je n'avais pas vrai-ment d'avis sur la question avantce matin, mais leurs explications,très claires, m'ont fait beaucoupréfléchir. Il faut encore remplircertaines conditions, mais jecrois que je serais partante ».Pour Séverine, il reste plusieursinconnues. « Je ne suis là quedepuis octobre. Manque d'anci-enneté, je n'aurai pas le droit auCSP (ndlr : Contrat de sécurisa-tion professionnelle) ni auxindemnités de licenciement ». Ledirecteur du site, Jean-PierreOroy, conclut : « C'est une totaleremise en question du modèleexistant mais aussi un projet trèsmotivant. Il faut absolument toutexaminer pour présenter undossier viable. Et peut-être que,dans trois ou quatre ans, onpourra tous rejoindre Grantil ».

Sonia Legendre

la une4 xA

Prêts à faire des sacrifices

pour sauver Grantil

L'enseigne Grandeco a été retirée. © l'Hebdo du Vendredi

Les Grantil devant le palais de justice, à Châlons. © l'Hebdo du Vendredi

Grantil

Ce n'est (peut-être) qu'un au revoirCe n'est (peut-être) qu'un au revoir

xDepuis près de troissemaines, l'Union régionaledes Sociétés coopératives etparticipatives de l'Est(Urscop) oeuvre aux côtés deGrantil pour monter un projetde Scop digne de ce nom. End'autres termes, qui soit assezsolide pour convaincre le li-quidateur et le juge commis-saire de sa viabilité. « Lemodèle économique de cettesociété est en cours de rédac-tion », précise Marie-Madeleine Maucourt, direc-trice régionale. « Il est réa-liste et a été conçu en fonc-tion du chiffre d'affairesestimé demain. Il n'y a riende dérogatoire dans cette

procédure. Elle fonctionnecomme n'importe quel sché-ma de reprise.Concrètement, on crée uneentreprise, on la finance eton formule une propositioncollective de reprise des act-ifs. Ce qui est exceptionnel,en revanche, c'est de voirl'ensemble des salariés sebattre pour cela. Une vérita-ble prise de conscience, àsaluer. »À ce jour, la Scop permettraitde sauver entre 70 et 80salariés. « Que nous seronsen mesure de rémunérer,mais en ôtant quasimenttoutes les primes. »Prochaines étapes : essayer

de négocier le rachat du bâti-ment, de l'outillage et dustock puis inviter leséventuels financeurs à sepencher sur ce dossier, qu'ilssoient publics, privés, associ-atifs, etc. « Un vrai pari,puisque qu'il faudrait réunirentre 3 et 4 millions d'eurospour relancer l'activité. Nous pourrons, dans lesprochaines semaines, pro-poser le rachat. En espérantque la reprise puisse se fairefin avril. Au plus tard débutmai. »

S.L

Procédure

L'Urscop, une alliée de chocpour sauver Grantil

x«  Une chose est pour moi un modèle, et c'est trèsintéressant : le patron du site, les salariés, et l'ensem-ble des partenaires sont tous du même côté. C'est rare.Intellectuellement, en termes de choix de société, c'està noter. » Le propos est signé Benoist Apparu, députéde la Marne, en première ligne dans les rangs des poli-tiques pour tenter de trouver des solutions afin d’écrireun avenir à Grantil. Quand l'ennemi est identifié, c'estplus simple de faire cause commune , « mais ça va au-delà de ça, poursuit Benoist Apparu. Une fois la justicepassée, il reste Grantil à Châlons et l'objectif communde sauver l'usine et de continuer. Tout le monde dit,ensemble, qu'il faut sauver ce site. »Parmi les acteurs institutionnels, la Chambre deCommerce et d'Industrie de Châlons, par la voix de sondirecteur général, Gabriel Francart, tire dans le mêmesens : « Nous étudierons la façon d'accompagner toutprojet crédible de relance de l'activité industrielle.Eventuellement, en intervenant sur l'immobilier ou surles équipements. »L'Union des commerçants, industriels et artisans(UCIA) de Châlons est monté en première ligne auxpremiers jours du combat. « Depuis le début, on sou-tient cette entreprise pas comme les autres, qui fait par-tie du patrimoine châlonnais, explique Bruno Forget.C'est la moindre des choses que la communauté descommerçants soutienne. On a créé une affiche, montrénotre émotion. Que vont devenir toutes ces familles ? Ilfaut mobiliser tout le monde. Ce n'est pas une fatalité,Grantil. On ne peut pas mettre 160 personnes à la ruecomme ça ! Le projet de reprise ? Je ne suis pas forcé-ment compétent. J'ai discuté avec des gens. Ça ne peutpeut-être pas repartir avec tout le monde, mais ça peutrepartir. Ils ont un savoir-faire, une formation qui leurpermet de poursuivre. Tout ça a été largementprémédité. Les machines qui n'appartiennent pas à l'usine, c'est fou... »

T.V avec S.L

Réactions

Tout le mondesoutient Grantil

N°208 du 1er au 7 mars 2013

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Grantil

Ce n'est (peut-être) qu'un au revoirCe n'est (peut-être) qu'un au revoir

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2012, année numériquexChâlons et Cités en Champagnemettent un point d'honneur à dévelop-per les outils numériques au servicedes habitants. Avec deux motsd'ordre : praticité et interactivité.« Nous travaillons depuis deux ans etdemi à la refonte complète de leurunivers Web », dixit David Rondeau,directeur de la communication. « Lesite de Châlons et le magazine Au Fildu Mau arborent désormais la mêmecharte graphique pour donner desrepères aux internautes et auxlecteurs. Nous actualisons en tempsréel l'agenda en ligne, commun à laVille et la Communauté d'aggloméra-tion ». A ce jour, plus de 2 700 curieux sont allés visionner les 13 vidéos postées via Dailymotion surChâlons et son territoire, sa foire-expo, ses festivités de fin d'année et même ses bénévoles.Entre 2011 et 2012, le site Internet de Châlons a vu ses consultations grimper de 7,47 %. « Des visi-teurs principalement châlonnais et rémois (respectivement environ 40 000 et 37 000 visites), maisprovenant aussi de grandes agglomérations telles que Paris (plus de 31 000 visites) ». Le site de Citésen Champagne, entièrement revu début 2012, comptabilise plus de 33 000 consultations. Et d'autresportails thématiques - dédiés aux étudiants, à l'Agenda 21 ou encore au développement économique -complètent l'offre multimédia des collectivités. « La plate-forme « Entre Châlonnais » et la pageFacebook du Conseil municipal des Jeunes favorisent aussi les discussions sur la toile ». Mieux, lesservices en ligne facilitent les démarches des administrés. « Depuis son lancement en avril, le simula-teur de la carte famille a fédéré plus de 1 500 internautes ».Très attendus, des accès Wifi publics pourraient prochainement voir le jour au relais nautique et auxjards, à la future médiathèque Rive Gauche puis à la bibliothèque Pompidou. Autre projet dans les cir-cuits : une version Web mobile qui permettra, d'où qu'on soit, de retrouver toutes les bonnes infoschâlonnaises sur son smartphone ou sa tablette.

Sonia Legendre

En 2012, plus de 172 000 internautes ont surfé sur le sitede la Ville de Châlons © DR

3 000 tracts et plus de 550 signatures

xIl aura fallu deux semaines aux conseillersmunicipaux de l'opposition pour évoquer avec lapresse le point d'étape publié par le maire deChâlons, et diffusé dans toutes les boîtes aux let-tres (lire l'Hebdo du Vendredi Châlons n°206). «Sur lequel il suffirait de remplacer le logo de laVille par celui de l'UMP pour obtenir un documentde propagande », proteste Rudy Namur, approuvépar Carole Joussier et Homad Messaoudi. Et d'in-sister sur l'aspect politique de la chose : « Ce n'estni plus ni moins qu'un outil de campagne élec-torale, financé par les contribuables sans qu'onleur ait demandé quoi que ce soit avant. Il auraitpu être pris en charge par le budget consacré auxélections s'il avait été réalisé en mars. BrunoBourg-Broc dresse un bilan idyllique de son man-dat, pour mieux préparer le prochain. » Même si,en tout état de cause, l'intéressé ne se prononcerapas avant l'été sur son éventuelle candidature auxmunicipales de 2014.Compétence par compétence, les opposants ontexaminé ladite brochure et pointé du doigt certainsprojets présentés, réalisés ou à venir. « On a l'im-pression qu'on se moque de nous. Il est question icid'une ville dynamique et attractive. N'importe quelChâlonnais vous dira le contraire. Prenez laGalerie de l'Hôtel de Ville par exemple : elle estinaccessible. Et combien coûte-t-elle à la Semcha

(ndlr : Société d'économie mixte de Châlons),qu'on subventionne à tour de bras ? Attirer lesgens en centre-ville, ça passe d'abord par lajeunesse. Mais le Conseil municipal des Jeunesn'est cité à aucun moment. Ni celui des Sagesd'ailleurs. »Quelques pages plus loin, la majorité se targue demaintenir stable le taux d'imposition depuis huitannées consécutives. «A quel prix ? Les chausséessont complètement détériorées, on attend toujoursl'extension du boulevard périphérique, un outil quiserait beaucoup plus utilisé par les usagers que leCapitole, et l'éclairage public n'a pas été rénovédepuis 1998 ». Si ces deux derniers points figurentparmi les futurs chantiers châlonnais, les élus ontplus d'une critique à leur arc : le terrain synthétiqueprévu au stade des Frères Lauvaux « sur unemplacement inadapté et non éclairé », lescaméras de vidéo-protection « qui n'empêchentpas les délits et le sentiment d'insécurité », ouencore la stratégie de construction locative menée,« alors que plus de 7 % des logements sontvacants ». Ils regrettent enfin que le maire « s'ap-proprie beaucoup d'actions financées en partieseulement par la Ville, et qui n'auraient pas vu lejour sans les subventions d'autres organismes oucollectivités ».

S.L

Les conseillers municipaux de l'opposition ont réagi en recevant dans leur boîte aux lettres lepoint d'étape du mandat de Bruno Bourg-Broc © l'Hebdo du Vendredi

Point d'étape municipal

L'opposition dénonce la « propagande »

xSes organisateurs s'en sou-viennent encore : la toute première session du Salon de l'Habitat avaitrassemblé 45 exposants, et s'adressait principalement aux professionnels. Vingt-cinq ans plus tard,l'événement ouvert au grand public s'est largement étoffé et s'impose comme le premier salon région-al, en matière d'habitat et de développement durable, mais aussi dans le domaine des métiers d'art etdu jardinage. Et quoi de mieux, pour fêter ce quart de siècle, que d'investir le Capitole en Champagne? Soit une superficie de 10 000 m², qui per-mettra d'accueillir dans des conditions optimales lesquelque 200 exposants et 20 000 visiteurs attendus. Avec en prime, pour inaugurer cette édition, laprésence de Patrick Planchon, président du Conseil régional de l'ordre des architectes, et deDominique Hautem, président de la Confédération départementale de l'artisanat et des petites entre-prises du bâtiment (Capeb).Si l'ensemble des acteurs de la maison a répondu à l'invitation de l'Ucia (ameublement, déco,cuisines, salles de bain, etc.), les professionnels de l'éco-construction, de la rénovation ou encore desénergies renouvelables seront aussi de la partie. Sur place, les dernières tendances de l'habitat sain etdurable ainsi que des artisans d'art, venus des quatre coins de l'Hexagone pour présenter leurs savoir-faire et leurs créations originales. Côté finances, les locataires ou (futurs) propriétaires pourront posertoutes leurs questions aux experts, simulations à l'appui. Et parce que l'habitat ne se résume pas qu'aubâti, les spécialistes du végétal prodigueront également leurs bons conseils aux jardiniers, en herbeou confirmés. Le tout agrémenté de conférences, d'animations et de démos en tout genre, proposéespar de nombreux partenaires.

Sonia Legendre25e Salon de l'Habitat, du Développement Durable, des Métiers d'Art et du Jardinage - Du 8 au 11mars au Capitole en Champagne - Entrée 4 euros (gratuit pour les moins de 10 ans) - Restaurationsur place - Infos au 03 26 68 20 44

Châlons - Salon de l'Habitat

Le quart de siècle fêté au Capitole

Pré-inscrite au programme d'AdelineHazan pour les prochaines munici-pales, la création d'une grande salle de spectacle et de sport à Reims fait beaucoup parler. La vente de la Basketball Arena de Londres, utilisée lors des derniersJeux Olympiques, à un prix défianttoute concurrence pourrait peut-êtreaccélérer les choses...x« Nous allons expertiser cette piste. » C'estpar ces mots que le cabinet de la maire deReims a manifesté son intérêt pour le dossierlondonien, suite à la proposition faite par l'asso-ciation Reims au Zénith d'étudier cette voie. Etcette voie, c'est donc une candidature potentiellede la ville de Reims au rachat de la BasketballArena, vaste salle multifonction créée pour lescompétitions sportives à l'occasion des JeuxOlympiques de Londres en août dernier. Bienqu'initialement dédiée au basket, l'Arena resteévidemment un espace polyvalent et modula-ble, «  pouvant selon les besoins servir d'en-ceinte sportive, de salle de concerts, de centrede conférences ou d'expositions et même êtreutilisé comme studios de cinéma ou de télévi-sions  », dixit Barclay Chalmers, le directeurgénéral de Barr Constructions, co-créateur de lastructure. Puisque qu'aucune possibilité de réu-tilisation n'a été trouvée pour la reconversion de

la salle à Londres, la Basketball Arena a étémise en vente à la mi-janvier. Considérée comme l'une des plus grandesarènes temporaires jamais construites pour desJeux Olympiques, l'Arena londonienne cons-titue une « opportunité idéale pour Reims, selonStéphane Lang, président de Reims au Zénith,notamment avec sa capacité d'accueil montantjusqu'à 12 000 places assises. Surtout, son prix,2,9 millions d'euros pour la structure métallique(pourvue d'une enveloppe extérieure en PVC),ferait toute la différence et représenterait uneéconomie importante pour la ville ». 2,9 mil-

lions pour la structure et 30 millions au total encomptant le rachat des gradins et deséquipements intérieurs. «  La municipalité adonc toutes les raisons de s'intéresser de près àce dossier mais ne doit pas tarder à prendre unedécision, poursuit Stéphane Lang. Déjà parceque les candidats au rachat doivent se mani-fester avant le 31 mars prochain, mais aussi carplusieurs rumeurs font état d'autres candidatspotentiels, comme Rio ou Lyon. » Si la maire deReims choisissait de se lancer dans l'aventure enprésentant la candidature de la Ville, une ques-tion se poserait alors : où installer cetteBasketball Arena ? « La mettre sur l'ancien siteSernam serait idéal  », assure Stéphane Lang,qui milite depuis près de dix ans pour l'installa-tion de la future grande salle de spectacle rémoi-se à cet emplacement. « Je sais bien que la Villea écarté l'idée, notamment car l'achat du ter-rain (propriété de SNCF/RFF) n'était pas envi-sageable, mais avec l'économie que l'on feraitici, la donne change et je suis certain qu’il yaurait une possibilité d’intégrer l’arène sur lesite » Mettant toutes les chances de son côté, ouplutôt du côté de l'Arena, le président de Reims

au Zénith rappelle en outre que « l’installationde cette structure à cet endroit supposerait biensûr la création d'un grand parking qui ferait dubien à tout le quartier ». Si l'idée d'une candidature mérite une réflexion,avec en tête la date limite du 31 mars, le tempssemble toutefois compté pour la municipalitéqui devrait rendre prochainement compte de sadécision. Et même si elle choisit d'écarter cettepiste londonienne, Adeline Hazan a néanmoinspromis de dévoiler d'ici l'été les premiers éléments de la future grande salle promise, àcommencer par sa capacité, sa configuration etsa localisation.

Aymeric Henniaux

La Basketball Arena peut accueillir jusqu'à 12 000 places assises.

Reims - Rachat de l’Arena de Londres

Reims a un mois pour se décider xL'Arena de Reims, cauchemar du Capitole, du Millesium et du G10Depuis qu'Adeline Hazan, la maire deReims, a annoncé, en septembre dernier,un projet de salle de type Arena pour sonéventuel prochain mandat municipal, lesélus des villes environnantes, Châlons etEpernay en tête, font savoir officiellementqu'ils regretteraient ce coup porté à l'en-tente cordiale née au Bureau des congrèsdépartemental et au G10, le futur pôlemétropolitain autour de Reims. Off, ils dis-ent ne pas beaucoup croire à ce projet,trop cher pour la ville de Reims, déjà large-ment occupée à payer son stade ou sontramway, entre autres. S'ils ne disent pasofficiellement que l'annonce leur sembleélectoraliste, les municipales 2014approchant, ça y ressemble beaucoup.Mais si la ville de Reims peut acquérir uneArena des Jeux olympiques de Londres àun coût franchement moindre, la donnechange. Et les politiques vont commencer àsortir du bois plus officiellement. Parcequ'une salle de spectacle et de sport pour12 000 personnes assises à Reims, ça neva pas faire rêver du côté d'Epernay et deChâlons-en-Champagne. Ou alors de trèsmauvais rêves.

Tony Verbicaro

HUMEUR

N°208 du 1er au 7 mars 2013

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Société9 xN°208 du 1e r au 7 mar s 2013

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xLe Service des Relations Internationales del'Université de Reims Champagne- Ardenne(URCA) organise le concours vidéo « Studentson the mov(i)e : Mon expérience internationaleen 100 secondes » ou comment montrer demanière originale les différentes facettes d'unemobilité,Tous les étudiants et jeunes internationaux enChampagne-Ardenne et les français ayant uneexpérience à l'international (Erasmus, stageLeonardo da Vinci ou Eurodyssée, Assistant delangue,...) sont invités à raconter leur expérienceen France ou à l'étranger en vidéo. Cela peut êtreun événement insolite ou un choc culturel. Il peuts'agir aussi des atouts personnels ou profession-nels. Bref, il n'y a pas de limite d'imagination.Seul ou en équipe, avec un portable, une caméraou un appareil photo numérique, la vidéo peutêtre réalisée sous différents formats (fiction, clip,interview, collage, etc.) mais elle ne doit pasdépasser 100 secondes. La date limite de partici-pation est fixée au 24 mars 2013. Les meilleursvidéos seront projetées lors du Festival « TurboFilm » au Cinéma Opéra et suivies par la remisedes prix du Jury et Public.

Plus d'informations auprès du Service desRelations Internationales : www.univ-reims.fr/International, [email protected] ou au 03 26 91 89 87.

Université - Concours vidéo

Racontez votre expérience internationale en 100 secondes

Le concours est ouvert jusqu'au 24 mars 2013.

Formation - JeunessePréparez votre BAFA avec le MRJCxLe MRJC Champagne Ardenne, Mouvement d'éducation populaire, organise cetteannée une formation BAFA (Bervet d'Aptitude au Fonction d'Animateur), ce sera uneformation Approfondissement, c'est à dire la troisième partie du BAFA.Passer son BAFA avec le MRJC, « c'est être acteur de sa formation en bâtissant desprojets et en se mettant en situation », prévient le MRJC. La thématique choisi est « jeux et démarches coopératives», pour former les jeunes animateurs à la coopéra-tion au service des accueils collectif de mineurs.Cette formation se déroulera du 22 au 27 avril au lycée Agricole de Droyes, en HauteMarne, la session se déroulera en internat. Durant cette semaine, l'équipe de formateurs mettra également l'accent sur le lien avec la dynam ique de vie locale et associative.Tarif : 400 euros tout inclus. Contact : MRJC, 10, rue de l'Isle 10000 TROYES ; tél. :03 25 71 68 17 ou par mail : [email protected]

DRAC - Appel à projetsUn fonds d'encouragement aux pratiques artistiques amateursxPour traduire dans les faits l'attention qu'il porte au renouvellement des pratiques artistiques desamateurs, le ministère de la Culture et de la Communication met en oeuvre, depuis 2012, un fondsd'encouragement aux initiatives artistiques et culturelles des amateurs (spectacle vivant et arts plastiques), destiné en priorité aux adhérents de fédérations et d'associations. Ce fonds s'inscrit dansun travail de développement et d'accompagnement de l'ensemble des pratiques artistiques et culturelles des amateurs de tous les âges. Il est la traduction de l'élaboration d'un projet national del'éducation artistique et culturelle « pour un accès de tous les jeunes aux arts et la culture ».ObjectifsCe Fonds a pour objectif d'impulser, de distinguer et de valoriser chaque année une série de projetset d'initiatives de groupes d'amateurs qui témoignent de la diversité des cultures et des modes d'ex-pression de ceux-ci à travers tous les langages musicaux, dramatiques, chorégraphiques ou plas-tiques. Il vise plus particulièrement à stimuler l'esprit de curiosité et de découverte, à renforcer lacapacité d'appropriation des écritures contemporaine (notamment à travers des commandes d'oeu-vres nouvelles, des résidences artistiques, etc.), et à favoriser l'expérimentation de nouveaux modeset outils de création numériques.En 2012, ce fonds a ainsi permis, grâce au redéploiement des subventions destinées chaque annéeaux fédérations d'amateurs, de soutenir 108 projets.Pour bénéficier de cette aide, les candidats doivent remettre un dossier à la Direction régionale desaffaires culturelles de Champagne-Ardenne (3, faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne cedex) avant le mardi 2 avril 2013. Et pour en savoir davantage sur le type de projetsrecherchés, les modalités de participation, les critères d'éligibilité, les modalités de soutien financier: rendez-vous sur www.culturecommunication.gouv.fr/Regions/Drac-Champagne-Ardenne

Société10 xN°208 du 1e r au 7 mar s 2013

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Tout juste élu, MaximinCharpentier, 38 ans, présidera la Chambre d'Agriculture de la Marne ces six prochainesannées. Il est égalementSecrétaire général adjoint de la FédérationDépartementale des Syndicatsd'Exploitants Agricoles (FDSEA51), Vice-président de lacoopérative Efigrain-Sézanne etexploitant à Lachy, dans laMarne.xVous conjuguez votre métier d'agricul-teur avec vos missions syndicales depuisplusieurs années. Pourquoi vous lancerdans l'aventure consulaire ?Je suis issu de parents agriculteurs. J'ai suivides études d'agriculture et repris l'exploita-tion familiale. Un métier de passion qui m'aplu par nature. S'investir dans les organisa-tions professionnelles est très enrichissant,aussi bien pour l'intérêt général que poursoi, indirectement. La liste que j'ai rejointepour ces élections rassemble trois syndicats: la FDSEA 51, les Jeunes Agriculteurs (JA51) et le Syndicat Général des Vignerons(SGV). C'est la preuve que les gens savents'unir pour un même projet, et travailler enbonne intelligence. C'est aussi la volontécommune de maintenir un aménagement duterritoire le plus attractif possible pour lesagriculteurs et les viticulteurs.Nous sommes à un vrai tournant en matièrede pratiques agricoles. La Chambred'Agriculture constitue un levier concretpour la profession et joue un rôle de porte-parole auprès des pouvoirs publics. Elleaccompagne les agri/viticulteurs dans leursprojets grâce à ses conseils, son expertise.Pour répondre aux différentes attentes dumétier et aux problématiques actuelles :produire autant en réduisant les engrais, êtremoins dépendant des firmes phytosani-taires, préserver labiodiversité, aider lesjeunes à s'installer etles anciens à trans-mettre, etc.

Quelles seront vos priorités d'action pource nouveau mandat ?En premier lieu, essayer de maintenir l'éle-vage dans le département. On comptait1300 producteurs de lait en 1984, contre130 aujourd'hui. Je ne suis pas le premier àm'être posé la question, c'est un dossier trèscompliqué. Je pense qu'il faut avoir uneapproche globale. La grande culture abesoin des éleveurs, c'est un monde lié ettrès solidaire. Il faut trouver l'équilibre

agronomique des exploitations, en passantpar la formation ou par les outils industriels.Les pulpes de betteraves, par exemple, peu-vent nourrir les bovins. Il faut aussi aiderles éleveurs à se mettre aux normes face àdes contraintes parfois contradictoires.Nous porterons nos efforts vers les pouvoirspublics pour obtenir une législation pluscohérente et faire en sorte que les éleveurscroient encore à leur métier.Autre axe fort à développer : l'expérimenta-tion et la recherche. Beaucoup de choses ontété entreprises dans la recherche fondamen-tale ces dernières années, mais nous devonsdiversifier nos investissements, notammentdans la recherche appliquée. Sur les nouvelles technologies de culture, les nou-

veaux procédés dansl'agronomie, ou encorela durabilité de la ges-tion humaine, de l'eauet des sols.

Votre credo pour mener à bien ces mis-sions ?Travailler pour recréer du lien entre les dif-férentes organisations professionnelles agri-coles, quelles qu'elles soient. Seul, on nepeut pas faire grand-chose. Mais ensemble,nous y arriverons.

Propos recueillispar Sonia Legendre

Maximin Charpentier, président de la Chambred'Agriculture de la Marne

« Avancer ensemble, au service des agriculteurs et des viticulteurs »

Maximin Charpentier, nouveau président de laChambre d'Agriculture de la Marne et agriculteurpassionné © Chambre d'Agriculture de la Marne

« Maintenir l'élevage et développer la recherche

appliquée »

Société11 xN°208 du 1e r au 7 mar s 2013

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xPorter plainte en ligne... ou presqueA partir du lundi 4 mars, la police et la gendarmerie ouvrent un portail internet commun- www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr - permettant aux victimes d'atteintes aux biens, lorsquel'auteur des faits est inconnu, d'effectuer une pré-déclaration en ligne, qu'elles doiventensuite, pour les valider, venir signer dans le commissariat de police ou la brigade degendarmerie de leur choix. La plainte ne prend effet que lors de la signature (délais de30 jours) dans le service concerné. Cette simplification administrative permet donc à lavictime d'initier un dépôt de plainte avec un réel gain de temps. Attention tout de même,ce dispositif n'est pas destiné aux situations d'urgence pour lesquelles la victime doitdéposer plainte immédiatement ou pour lesquelles les forces de l'ordre doivent engagerdavantage de moyens.

xL'état de catastrophe naturelle reconnu pour Sermaize-les-Bains Par arrêté interministériel du 20 février 2013, paru au journal officiel du 24 février 2013,l'état de catastrophe naturelle, au titre de mouvements de terrain différentiels consécutifsà la sécheresse et à la réhydratation des sols pour la période du 22 mai au 30 juin 2011,a été reconnu pour la commune marnaise de Sermaize-les-Bains. Les sinistrés disposentd'un délai de 10 jours à compter de la publication de cet arrêté, soit jusqu'au 5 mars2013 inclus, pour déposer un état estimatif de leurs dommages auprès de leur compa-gnie d'assurance.

xPortes ouvertes du Conservatoire de Reims le 9 marsLe samedi 9 mars, de 9h30 à 17h, le Conservatoire à Rayonnement Régional de Reims,situé au numéro 20 de la rue Gambetta, vous invite à découvrir dans ses locaux, l'ensem-ble des disciplines qui y sont enseignées, réparties entre musique, danse, jazz et théâtre.Rens. : 03 26 35 61 34 ou 03 26 35 61 37.

En Bref

xCe dimanche, plusieurscentaines de collection-neurs ont rendez-vous àWarmeriville. En effet, pourla 6e année consécutive leCentre associatif de la com-mune accueille le Salon duPin's. Et oui, les petites épin-glettes si prisées au débutdes années 90' demeurenttoujours dans le cœur denombreux collectionneurs.Ainsi, depuis 2008, Jean-Luc Ménardie, un collec-tionneur rémois qui possèdeplus de 5000 pin's exclusive-ment sur les montgolfières,remet chaque année le pin'ssur le devant de la scène. Lors de ce salon dédié, le seul avec celui de Saint-Amond-Montrond dans le Centre, 24exposants venus de toute la France et de Belgique proposeront à la vente ou à l'échangeplusieurs milliers d'épinglettes publicitaires, ludiques ou commémoratives.A noter que comme lors de chaque édition, un pin's a été spécialement réalisé pour l'occa-sion par les organisateurs du salon. Cette année il s'agit d'un puzzle formé de deux pin'sayant pour thème le train. Cet objet de collection sera vendu sur le site au profit du Centrecommunal d'action sociale de Warmeriville.

J.D

Salon - Warmeriville

Tous fans des pin's !

Au salon de Warmeriville, les pin's se déclinent par milliers.

Samedi 2 et dimanche 3 marsReims - Euro Puces

10h-17h - Entrée payanteParc des Expositions

Reims - Bourse aux disques vinylesContact : [email protected]

Appart Café, 9, avenue de Laon

Dimanche 3 marsWarmeriville - 6e Salon du Pin's

8h-17h - Entrée libre Centre associatif, rue des écoles

Epernay - Vide-greniers6h-17h - Esplanade Charles de Gaulle

Fismes - Bourses aux disques et merchandisingA partir de 10h - Entrée : 5 € - Salle des fêtes

Prouvais (Aisne) - 4e Bourse aux capsules9h-18h - Entrée : 1 euro - Salle des fêtes

Chiner

Innovation publique

La Transfo, testée et approuvée par la MinistreEn visite à Châlons vendredidernier, Marylise Lebranchu,ministre de la Réforme del'Etat, de la Décentralisationet de la Fonction publique, a pu échanger avec lesacteurs régionaux sur lethème de l'innovationpublique. Parmi les bonsélèves en la matière : La Transfo.xLancé en 2011 par la RégionChampagne-Ardenne et la 27eRégion - agence d'innovationpublique soutenue par l'Associationdes régions de France, l'Unioneuropéenne et la Caisse des dépôts -le dispositif « La Transfo » entamesa troisième et dernière année

d'expérimentations. D'ores et déjà,ses instigateurs espèrent pouvoircréer une cellule d'innovationpublique propre à la région pourpérenniser cette démarche.L'idée ? Repenser la politiquejeunesse menée sur le territoirechampardennais, en associant lesjeunes évidemment, mais aussi lesagents et élus du Conseil régional,des sociologues, et bon nombre departenaires. Une sorte de laboratoirehumain au sein duquel s'affaire une cinquantaine de cerveaux enébullition, tous horizons confondus(Conseil économique social et envi-ronnemental, missions locales, foyers ruraux, centres socioculturels,etc.). « Ce type de réflexion a lavertu de mobiliser et de donner laparole », félicite Jean-Paul Bachy,

président de la Région. « Et la co-conception vise à tester de nouvellesméthodes avec les usagers, sur leterrain. L'intérêt de la démarche estégalement de développer la trans-versalité des services publics ».Comment savoir ce qu'attendent lesjeunes des institutions et améliorer lefonctionnement de celles-ci en con-naissance de cause ? Pour relever lechallenge, rencontres participativeset périodes d'immersion à l'appui, lesacteurs du labo ont planché surplusieurs thématiques telles que lamobilité ou l'accès à la culture.Parmi les projets dans lesquels ilsont pu s'impliquer, la reconstruction

du Lycée Jean Moulin à Revin (08)et l'évolution de son Campus Wall,un système numérique de diffusionde l'information. « Suite aux remar-ques et aux propositions des jeunes,nous avons aussi travaillé sur levolet culture de la carte LYCEO etrevisité avec eux le mode d'emploide ce dispositif », explique l'un desréférents. Autres exemples concretsd'application : la conception, parsimulation, d'une école publique etgratuite de conduite, et la réalisationdes cartes de voeux du Conseilrégional. Après quelques heurespassées au coeur de La Transfo,Marylise Lebranchu approuve :

« C'est le principe même de l'inno-vation publique : chercher à faireautrement en s'adaptant à la réalité et en allant de l'avant. La fin de laroutine ! » Sonia Legendre

La Transfo, expliquée par ses référents et approuvée par la ministre de laFonction publique © l'Hebdo du Vendredi

xEt les dotations de l'Etat, dans tout ça ?La visite ministérielle était aussi l'occasion, pour les élus, de faire passer leursmessages. Et la question des dotations de l'Etat aux collectivités n'a pas tardé.« Si l'on veut que la décentralisation reprenne des couleurs, il faut lier les moyensaux compétences », dixit Jean-Paul Bachy. « La Champagne-Ardenne est à la foisune région d'apparence riche, et parmi les plus inégalitaires de France en matièrede chômage, de bassin de vie, etc. Nos coûts structurels sont plus importantsqu'ailleurs ». Ce à quoi répond Marylise Lebranchu : « On reconnaît la diversitédes régions. Parfois, les assiettes fiscales s'avèrent injustes et inefficaces. Une foisles constats faits, il faut retrouver une certaine égalité territoriale ».

xSalon international de l'agriculture - Le premier ministre sur lestand champardennais Mardi 26 février, le Premier min-istre, Jean-Marc Ayrault, accom-pagné du ministre délégué à l'a-groalimentaire, ont arpenté lesallées du Salon international del'agriculture, porte de Versailles àParis. Ils se sont arrêtés sur lestand de la Région Champagne-Ardenne, où le président Jean-Paul Bachy était là pour lesaccueillir.

En Bref

N°208 du 1e r au 7 mar s 2013

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Front national - Marion Maréchal-Le Pen

L'atout jeunesse pour continuer la séductionRégulièrement, le Frontnational marnais organisedes conférences de presse,pour continuer d'exister entredeux élections, à grand renfort de « vedette »nationale du parti. Samedi23 février, la présence deMarion Maréchal-Le Pen, la plus jeune députée de l'histoire de la République, a fait son effet.x Le rideau de fer du bar-restaurantd'une rue du centre-ville de Dormansest baissé. Devant, et dedans, on s'affaire, le service d'ordre est en place,les sourires sont sur les visages des propriétaires des lieux, visiblementravis de la visite.« Tout le monde la demande, Marion,en France, toutes les fédérations, et il yen a une centaine. Je suis très heureuxqu'elle vienne dans la Marne.  »L'accueil de Pascal Erre, patron FNdans la Marne, fait à Marion Maréchal-Le Pen, 23 ans, élue en juin dernierdans la troisième circonscription duVaucluse, ne cache pas le réel bonheurqu'il a de recevoir la «  troisièmegénération Le Pen du parti ».

En dehors de ses études - un master de droit public -, Marion Maréchal-Le Pen, 23 ans, «  fait le boulot  » dedéputée. Elle est membre de la com-mission des affaires culturelles et de l'é-ducation. « Je fais ce déplacement dansla Marne avec beaucoup de plaisir. Jeviens ici pour rencontrer les adhérents,pour me présenter, parce que je ne suispas connue d'eux, aussi pour présenterle fonctionnement de l'Assembléenationalse, ou encore raconter desanecdotes personnelles. »Et la cadette raconte l'évolution depuisses premiers pas au palais Bourbon.« Au début, nous souffrions d'une poli-tique de l'indifférence volontaire. Etpuis au fur et à mesure, voyant lesérieux de notre travail, et que nousn'étions pas là par provocation, ni pourles effets de manche, mais que nousavions réellement du fonds, eh bienmaintenant, on constate que certainsdéputés me proposent des amende-ments à la co-signature, j'ai co-signéune proposition de loi, un député UMP a voté l'une de mes motions de renvoi en commission, certaines demes propositions sont reprises parl'UMP... Maintenant, le gouvernementprend le temps de nous répondre, mêmesi, je ne vais pas mentir, les réponses neme satisfont pas. Certains restent irrat-

trapables et définitivement rustrescomme M. Coppé, mais on ne souffrepas, très honnêtement, d'un ostracismeabsolument abject.  Il m'est mêmearrivé d'être applaudie lors d'une inter-vention dans le cadre du mariagehomosexuel. Il y a une évolution, etc'est ça que je viens porter auxadhérents. »Questionnée sur les propos récents duporte-parole d'Aube dorée, parti qui afait son entrée au parlement à Athènes,souvent qualifié de néonazi, et quiprésentait son organisation comme leFront national grec, Marion Maréchal-

Le Pen réfute. Elle affiche la nouvelleidentité du parti créé par son grand-père, présidé par sa tante : fréquentable.« C'est une ineptie. Nous n'avons absol-ument aucun contact avec l'Aube doréeen Grèce. »On ne peut pas cacher qu'on va à la ren-contre de Marion Maréchal-Le Penavec beaucoup de curiosité. Famille,parti, jeunesse. Pascal Erre ne tarit pasd'éloges : « Elle travaille énormément,contrairement à un certain nombre dedéputés de la Marne, qui sont plus sou-vent en circonscription pour faire duclientélisme que pour faire leur travail

de parlementaire.  » Et la jeune filleconfirme, mais avec ses mots, moinsprovocants, moins accusateurs : « Je neserai pas dans une opposition dogma-tique. Il m'est arrivé de voter pour deslois de gauche, comme le contrat degénération, ou de voter des amende-ments UMP. C'est quelque chose quem'a appris mon grand-père : la poli-tique, ça s'incarne. Ça ne se fait pasavec des statistiques ou des études. Ilfaut partir du vrai, de la réalité du quo-tidien des gens. J'ai pu constater uneévolution dans les questionnements desgens. L'Union européenne en fait par-tie, l'emploi reste la priorité.  »«  Marion a raison, renchérit PascalErre, l'Union européenne, c'est le pro-blème numéro un des Français. Nouson veut changer d'Europe, non paspour en sortir, mais pour un retour àl'Europe des patries, pas l'Etat fédéralqu'on est en train de construire audétriment des nos libertés et de notresouveraineté.  (...) Préférence locale,préférence régionale, préférencenationale... Ou priorité nationale  »,finit Pascal Erre. Marion Maréchal-LePen n'insiste pas. Le chemin du change-ment d'i-mage sera encore long, différences de générations obligent.

Tony Verbicaro

Marion Maréchal-Le Pen a été élue députée à seulement 22 ans. © l'Hebdodu Vendredi

Politique12 x

Ancien président de la JCEde Reims, EmmanuelDhenin est aujourd'hui le patron de la fédérationrégionale, qui fédère six JCE locales (Ardennes,Reims, Epernay, Châlons-en-Champagne, Troyes,Romilly-Nogent) pour qui la Champagne-Ardenne, ça veut dire quelque chose.

x«  Ces jeunes citoyens entre-prenants, le civisme chevillé aucorps, refusent de céder au fatalismeambiant et sont déterminés à con-tribuer au progrès de notre Cité.  »Le site internet de la fédérationrégionale rappelle aussi les 650actions menées en France chaqueannée, et «  les cinq domaines d'op-portunités : agir pour l'emploi,développer l'économie, préserver la planète, êtresolidaire, amé-nager son terri-toire. »La fédération régionale, qui existedepuis 1976, a pour objectif principalde fédérer les désormais six jeuneschambres locales. «  On chercher à

créer une dynamique régionale forte,on essaie de montrer que notre iden-tité régionale existe, expliqueEmmanuel Dhenin. L'identité com-mune régionale, c'est vrai, est diffi-cile à repérer, mais la synergie entreles chambres est bien présente.

Nous avons uneméthodologiecommune, àtransmettre. Et

la fédération permet de donner unedimension régionale à des opéra-tions locales. »Et à ce rayon, les idées ne manquent

pas. Emmanuel Dhenin reprend l'exemple de la journée universelledes droits de l'enfant, née au sein de laJCE de Troyes, transmise à l'échellerégionale, puis nationale, avant d'ar-river jusqu'aux Nations Unies avec lesoutien d'Albert de Monaco, qui aporté le projet. « La journée mondialedes droits de l'enfant vient de là. Onpeut penser que des actions localesqui ont rencontré le succès, commel'opération Bouchons-nous pour laplanète (collecte de bouchons, ndlr),créée par les membres de la JCEd'Epernay, peut monter au plan

régional et même au-delà. C'est aussile cas de l'opération J'isolou (thermo-graphie aérienne, née à Reims, ndlr).Idem pour une manifestation plusrécente encore, Smile in Reims(accueil des nouveaux arrivants etprogramme VIP de découverte destructures ou de manifestations, unefois par an, ndlr), qui pourrait fairedes petits dans toutes les villes de la région. Et pourquoi pas imaginerune journée commune Smile inChampagne-Ardenne, avec des ma-nifestations qui se passeraient lemême jour, partout. »Le premier exemple cité est éloquent,la journée universelle des droits del'enfant. Son sens a fait son succès.Mais n'a pas empêché la JCE troyennede disparaître momentanément, avantde « renaître » en 2012. La transmis-sion, c'est LA question qui occupe lesesprits au sein des JCE. «  Commenttransmettre nos projets ?, poursuitEmmanuel Dhenin. On a connu unepériode de baisse des effectifsjusqu'en 2010, et depuis 2010, unebelle croissance.  Forcément, les plusanciens s'en vont, mais il y a une dif-férence d'âge importante entre lesnombreux jeunes nouveaux adhérentset les anciens expérimentés.  Nouscomptons 70 membres en ce moment,en réalité une petite centaine parce

que certains travaillent dans lesjeunes chambres sans en être mem-bre.  » Sur le papier, une JCE monteune opération, et la «  lâche  » à uneassociation ou une institution l'annéesuivante. Mais ce n'est pas toujourspossible. «  Bouchons-nous pour laplanète n'a pas été transmise parcequ'on n'est pas encore certains detransmettre dans de bonnes condi-tions, pour que ça prenne l'ampleurvoulue. Par exemple, les conteneurspour trier le verre qui sont ancrésdans notre quotidien, ils viennent dela JCE de Vichy. Mais la JCE les agéré là-bas longtemps avant que çane prenne l'essor que l'on connaît.Idem pour la journée des droits de l'enfant à Troyes. Le problème sepose aujourd'hui avec Smile inReims.  Pourquoi ne pas créer uneassociation indépendante Smile inReims ? Autre problématique, parmoment, on a tellement envie d'êtredans l'action, qu'on lâche une actiontrop vite. Il faut faire attention à ça,mais la JCE n'a pas pour but de continuer les mêmes actions tous lesans. Notre leitmotiv, c'est innover,transmettre, et à nouveau innover. »

Tony Verbicaro

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Emmanuel Dhenin, président de la fédération régionale des JCE, fait le lien avecle réseau national. © l'Hebdo du Vendredi

Les membres sont âgés de 18 à 40 ans

Jeune Chambre Economique

La synergie, moteur de l'identité régionale

xLa 4e édition des TrophéesSABINE 2013 - Caisse desDépôts, organisée à l'occasion dusalon qui s'est déroulé à Reims du6 au 8 février, a récompensé lesentreprises les plus innovantes etengagées dans la constructiondurable. Les lauréats ont été désignés par un jury composé d'un représentant del'ARCAD (Agence Régionale de la Construction et del'Aménagement Durables), del'Agence CARINNA (Rechercheet Innovation en Champagne-Ardenne), du Pôle Industries &Agro-ressources, de la Caisse deDépôts de Champagne-Ardenne,

de la Carsat Nord-Est et duConseil Régional de Champagne-Ardenne. Trois prix ont donc étéremis : le trophée SABINE+« Santé & BTP » à l'entrepriseFOXI GRAPH (fabrication et dis-tribution d'une gamme de solu-tions antidérapantes, isolantes etde fixation des revêtements de sol), le trophée SABINE « Technique de construction » àGMV Industrie (pose de pan-neaux de production d'électricitéphotovoltaïque) et le trophéeSABINE « Economie d'énergie »à LABERINE Energie (distribu-teur de matériel d'éclairage).

Photo souvenir pour les lauréats de la 4e édition des Trophées SABINE 2013. ©Fred Laures

Trophée SABINE 2013

Trois entreprises récompensées pour leur engagement « durable »

É conomie13 x

xL'assemblée générale de Forêts et Bois de l'Est à ChâlonsLa coopérative forestière, trèsprésente dans les régionsC h a m p a g n e - A r d e n n e ,Lorraine, Alsace et Franche-Comté, tiendra son assembléegénérale le vendredi 8 mars au complexe agricole du Mont-Bernard à Châlons-en-Champagne. La coopérativeregroupe 4 500 producteursforestiers qui exploitent 90 000hectares de forêts.

En Bref

N°208 du 1e r au 7 mar s 2013

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Le match entre le Stadede Reims et le PSG, comp-tant pour la 27e journéede Ligue 1, se jouera àguichets fermés samedi (17 heures) à Delaune. xQuand les Français se pâmaientpour le Stade de Reims d'AlbertBatteux, dans les années 50, leParis Saint-Germain n'existaitmême pas ! Et cinquante ans aprèsles dernières apparitions de Reimsen Coupe d'Europe, c'est pour Parisqu'on se déplace dans les stades. Etencore un peu plus depuisdimanche dernier et la premièreapparition de David Beckham. Apriori, ce samedi, David Beckhamsera dans le groupe, mais pas titu-laire. Il faudra sans doute attendrele dernier quart d'heure pour voir lanouvelle star parisienne fouler lapelouse rémoise. S'il pouvait ren-trer pour tenter de renverser unesituation défavorable à son équipe,et bien sûr qu'il n'y parvienne pas,le peuple rouge et blanc sera ravi !Vu de Paris, cecourt déplace-ment à Reimss'intercale entrele huitième definale de Coupe de France gagnémercredi soir contre Marseille (2-0, même score qu'en championnattrois jours plus tôt), et un huitièmede finale retour de Ligue desChampions contre Valence, au Parc

des Princes, mercredi 6 mars.Certes, le PSG possède un effectifhors norme et pléthorique pour laLigue 1. Mais du Camp des Loges,la piqûre sochalienne (le PSG s'estincliné 3-2 à Sochaux il y a deuxsemaines) fait craindre ce match àReims. Et vu de Reims, ce qu'a réussiSochaux a marqué les esprits.D'autant qu'il suffit de se souvenirdu match aller au Parc pour savoirque c'est possible. En octobre, leshommes d'Hubert Fournier avaientposé de nombreux problèmes à Ibrahimovic et compagnie,jusqu'à obtenir un pénalty manqué par Diego juste avant la pause. Ladeuxième période avait été enrevanche nettement à l'avantagedes Parisiens qui avaient fini partrouver la faille, grâce à Gameiro(1-0).Du match aller, Gaëtan Courtet nese souvient pas que de sa blessureà la cheville qui l'a tenu loin desterrains deux mois durant. «  Onavait fait vraiment un match enéquipe, on avait eu des opportu-

nités, et on n'étaitpas passés loin de ramener unpoint du Parc desPrinces. Samedi,

les occasions, il faudra les concré-tiser. »«  Jouer contre le PSG, c'est unmatch particulier, bien sûr, recon-naît l'entraîneur rémois. Mais à lalimite, on n’aura pas énormément

de pression. On en aura plus leweek-end suivant à Troyes, un denos rivaux pour le maintien. Toutle monde nous voit perdre contre lameilleure équipe française. On ajuste à aborder cette rencontreavec envie, plaisir, et se donner lesmoyens de bousculer cette équipe,comme ont pu le faire lesSochaliens. Mais ça se préparefacilement, tout le monde a envied'être sur le terrain. C'est un matchde gala. Il faut vouloir simplementêtre à la hauteur du rendez-vous. »Ce qui n'a pas été le cas à Nice, le

week-end dernier, où les Rémois sesont inclinés (2-0). Un matchdurant lequel les Rouge et Blancn'ont pas atteint le niveau requis.« Paris, c'est un cran au-dessus dece qu'est Nice, poursuit HubertFournier. Il faudra élever notreniveau d'exigence et de jeu pourprétendre pouvoir rivaliser. » Maisc'est un match de gala, et dans cesmatchs-là, le supplément d'âmevient tout seul.

Tony Verbicaro

N°208 du 1e r au 7 mar s 2013

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Gaëtan Courtet s'était blessé au match aller, en octobre, et avait été absent deuxmois. © l'Hebdo du Vendredi

Foot (L1, 27e journée) Reims - Paris SG

Se souvenir du match aller, et ajouter l'efficacité

Après avoir passé quinze ans àReims, comme joueur, puisdirigeant, Olivier Létang est ledirecteur sportif adjoint du ParisSaint-Germain depuis le mois deseptembre. Ce samedi, il faitson premier retour à Reims dansla peau de l'adversaire.

xComment vivez-vous cette semaine,avant de revenir à Delaune ?C'est forcément un match très particulierpour moi. J'ai passé 15 ans au Stade deReims, club avec lequel nous avons connudes moments magnifiques, ce sera forcé-ment un très grand plaisir de revoir de nom-breux amis qu'il a été très émouvant dequitter. Pendant cette période, le Stade deReims est passé de la cinquième à la pre-mière division, nous avons donc vécu desmoments très forts. Ce fut une formidable

aventure humaine et entrepreneuriale avecdes liens très forts qui se sont tissés.

Vous supporterez qui samedi ?Je viendrai pour la première fois de ma vieau stade Auguste Delaune en étant du côtédes visiteurs, donc ce sera spécial. J'espèreque le Stade de Reims se maintiendra enLigue 1 à la fin de la saison, il en a, en tousles cas, largement les capacités. On n'estpas cinquième après huit journées, soit21% du championnat, sans avoir des qual-ités. Je suis maintenant un supporter duStade... Sauf sur ce match car comme aumatch aller, nous avons besoin de prendretrois points.

Comment vivez-vous votre aventureparisienne, au sein d'un club qui vientd'accueillir David Beckham, aprèsLucas, Ibrahimovic, Lavezzi, Pastore... ?Le Paris Saint-Germain a un projet qui estclair : s'installer dans le top cinq des clubseuropéens. Pour cela, il faut gagner des

titres. Nous sommes tous concentrés auquotidien mais nous travaillons égalementsur l'avenir pour que le club soit performantet qu'il continue de grandir. Nous devonscontinuer à structurer le club et bâtir uneinstitution forte pour atteindre les objectifs.Pour cela il faut une stratégie, des compé-tences à tous les niveaux, une organisationsolide, un niveau d'exigence très élevé etbien évidemment de grands joueurs. Ceuxque vous avez cités mais aussi beaucoupd'autres dans l'effectif actuel sont desgrands joueurs mais aussi des grands pro-fessionnels avec lesquels il y a un vraiplaisir à collaborer. Ils doivent permettre auParis Saint-Germain de remporter des titresdès cette saison. Le plaisir ne sera total quelorsque nous aurons remporté des trophées.

Propos recueillis par Tony Verbicaro

Olivier Létang, alors encore directeur général duStade de Reims, en mai dernier. © l'Hebdo duVendredi

Interview - Olivier Létang

Supporter du Stade, sauf samedi...

xReims - Beckham, pas la première foisLe 9 mai 2006, le Stade de Reimsa joué contre David Beckham ! Al'occasion de l'inauguration dustade Alfredo Di Stefano, au seindu centre d'entraînement du RealMadrid, à Valdebebas, dans labanlieue de la capitale espa-gnole, les Galactiques de l'époqueavaient affronté le Stade deReims, alors en L2. Et durant toutela première période, le Real avaitaligné son onze type, ou presque,puisque seul Ronaldo (il fenome-no, pas Cristiano...) blessé, man-quait : Iker Casillas, MichelSalgado, Sergio Ramos, Mejia,Roberto Carlos, Guti, Zidane,Beckham, Robinho, Raul etCassano ! En face, on trouvaitWeber puis Tingry dans les buts,Giraudon, Delmotte, Jeannel,Baldé, Ielsch, Feret, Bonnal, Didot(Sylvain, le frère d'Etienne leToulousain), Baleguhe, Nzigou.Thierry Froger entraînait lesRémois. Et qui se souvient ducoach du Real ? Juan RamonLopez Caro.Le Real s'était imposé 6-1, maisJulien Feret, aujourd'hui capitainedu Stade Rennais, avait glissé unballon sous le ventre d'IkerCasillas pour égaliser. Pour l'anec-dote, David Beckham, alorsencore joueur de couloir droit auxcentres millimétrés, avait échangéson maillot, à la mi-temps, avecson vis-à-vis du soir, Habib Baldé,qui évolue désormais à Nîmes.

« Tout le monde a envied'être sur le terrain »

Après une défaite en décembredernier à Nuremberg pour letitre WBA intercontinental, leboxeur Jean-Michel Hamilcaroest de retour à la compétitionce vendredi soir. A Clermont-Ferrand, le Sparnacien seraopposé au Serbe ZoranDidanovic. Un combat de ren-trée que le pensionnaire duBoxing Club d'Epernay neprend pas à la légère.

x Dans quelles conditions vous trouvez-vous, deux mois après votre échec dansl'obtention du titre intercontinental ? Je me sens très bien. J'ai pu prendre unesemaine de congés pour me ressourcer, quece soit mentalement ou physiquement. Jem'entraîne tous les jours, j'ai une bonnehygiène de vie... je veux toujours rester autop. Après un petit moment sans combat,ça me fait plaisir de boxer à nouveau encompétition.

Pourquoi boxer à Clermont-Ferrand ? Pour des questions notamment financières,le combat ne pouvait pas avoir lieu àEpernay. Quand Ismaël El Massoudi,champion du Monde WBA, m'a proposéd'être à l'affiche du gala de boxe de

Clermont-Ferrand, j'ai tout de suite accep-té. Le soutien du public sparnacien va unenouvelle fois me manquer... mais je pourraicompter sur les encouragements d'unedouzaine de fans qui fera le déplacementen Auvergne. C'est plutôt agréable !

Comment allez-vous aborder ce combat ? Comme tous les autres, même si c'est uncombat de rentrée. J'y vais dans l'optique

de gagner. Après, on est à l'abri de rien.Aucun adversaire n'est à prendre à lalégère.

Votre adversaire justement. Le connais-sez-vous ? Pas du tout. Mais je fais confiance à JérômeVilmain, mon entraîneur, qui saura trouver latactique à adopter. Pour ma part, je préfère nepas trop me poser de question. Peu importe le

boxeur que j'ai en face de moi. Dans tous lescas il faut gagner, pour avancer. Quelles leçons avez-vous tiré de votredernier combat ? Le titre intercontinental est un des titres lesplus difficiles à gagner. Jack Culcay étaittechniquement plus fort. Contrairement àmoi, il ne vit que pour la boxe, du matin ausoir. C'est un détail important à prendre encompte. Pour autant, je ne suis pasdéfaitiste. J'ai tout donné. C'est grâce à cegenre de combat qu'on prend conscience deses faiblesses. A moi désormais de redou-bler d'efforts.

Quelles suites allez-vous donner à votrecarrière ? Après le combat de ce soir, je compteremonter rapidement sur le ring. J'ai peut-être quelques possibilités pour disputer unou plusieurs titres. Et puis, je ne suis plusle détenteur de la ceinture IBF interna-tionale que j'ai dû abandonner pour disput-er le titre WBA intercontinental. Si je pou-vais la récupérer... Dans tous les cas, mesvictoires m'ont permis de grimper dans lahiérarchie mondiale. Mon objectif estdésormais d'aller toujours plus haut, touten laissant faire le temps...

Propos recueillis par Jonas Yvois

Jean-Michel Hamilcaro sera opposé ce vendredi soir au Serbe Zoran Didanovic. © l'Hebdo du Vendredi

Boxe - Jean-Michel Hamilcaro

« Un combat pour la confiance »

xRelancé par ses belles victoires face à Evreux(81-74) et à Boulogne-sur-Mer (88-96), leChampagne Châlons-Reims Basket ne pointeplus qu'à une victoire de la 2e place toujoursoccupée par des Ebroïciens en perte de vitesse.Ce week-end, Nikola Antic et ses hommesauront donc pour mission de confirmer leurdynamique positive sur le parquet de Hyères-Toulon. Mais bien que partant largement favorisde cette rencontre, les Marnais devront se mé-fier d'une équipe qui semble relever la tête cesdernières semaines. Victorieuse lors des deuxdernières journées, face à Denain (75-73) et àSt-Vallier (51-72), Hyères-Toulon en a profitépour prendre ses distances avec la queue duclassement en se positionnant désormais à la14e position. Portée par un cinq majeur perfor-mant - Rasheed Wright (16 pts et 3,2 pds), JaredNewson (14,3 pts et 6 rbs), Landing Sane (13pts et 5,9 rbs), Terence Dials (12,7 pts et 6,2rbs) et Julien Axel (10,9pts et 5,2 pds), cetteéquipe manque en revanche de soutien sur lebanc depuis la blessure d'Aurélien Salmon (9,2 pts et 3,2 rbs), même si son remplaçantLudovic Chelle (11 pts lors de son premiermatch à St-Vallier) ou encore l'ancien marnaisGorjan Radonjic (6 pts) sont capables, dans un bon soir, d'enchaîner les tirs à très longuedistance.

Kabengele sur le départ, Konate en approcheSelon le site www.catch-and-shoot.com, l'effec-tif de Châlons-Reims devrait d'ici peu êtreretouché. En effet, en mal de temps de jeu dansla Marne, Brice Kabengele - 0,5 pts et 5 mi-nutes de jeu en moyenne lors des 8 matchesauxquels il a participé - aurait émis depuisplusieurs semaines le désir de partir. Le club,qui ne souhaite pas le retenir, lui aurait donnerson feu vert en cas d'offre intéressante. Toujourstrès coté en Roumanie, le joueur aurait donc unetouche sérieuse qui pourrait être finalisée dès ceweek-end. Logiquement, les dirigeants duCCRB se sont mis à la recherche de son rem-plaçant. Il pourrait s'agir du français MariKonate. Passé par Saint Quentin (2005/08), lenatif de Compiègne a terminé sa formation auxEtats-Unis où il a évolué successivement sousles couleurs de Sheridan College, USCSalkehatchie en Junior College et McNeeseState (NCAA), avant de rejoindre le NaglisPalangos et le championnat de Lituanie (LKL),un pays où le basket est le sport numéro 1.Ainsi, et bien que réalisant une belle saison -7,6 pts et 6,3 rbs en 27 minutes en LKL et 6,5pts et 4,6 rbs en 21 minutes en Baltic League -le joueur de 25 ans souhaiterait rentrer enFrance « pour se rapprocher de sa famille ».

Julien Debant

Hyères-Toulon - Châlons-Reims, vendredi 1ermars à 20h, Palais des Sports de Toulon.

Prochain match à domicile, vendredi 8 mars à20h, Châlons-Reims recevra Bourg-en-Bresseà l'occasion de la 26e journée de Pro B, auPalais des Sports Pierre de Coubertin deChâlons en champagne.

Basket Pro B (25e j.) : Hyères-Toulon - Châlons-Reims

Attention danger

N°208 du 1e r au 7 mar s 2013

www.lhebdoduvendredi .comSport15 x

CCRB © l'Hebdo du Vendredi

xAthlétisme : MahiedineMekhissi en piste aux cham-pionnats d'EuropeGrand spécialiste du 3000m steeple,Mahiedine Mekhissi a choisi de courir le1500m lors des championnats d'Europe d'ath-létisme en salle de Göteborg qui sedérouleront du 1er au 3 mars. Le championrémois y défendra les couleurs de la France ausein d'une délégation composée de 32 athlètesoù figurent notamment Renaud Lavillenie(Perche), Jimmy Vicaut (60m) ou encoreMyriam Soumaré (60m et 4x400m).

En Bref

xL'Orchestre Philharmonique du Luxembourg à Châlons, et à guichets fermés!Depuis six ans déjà, chaque année, la Comète invite l'OPL à rejoindre les planches châlon-naises. Et chaque année, le succès est au rendez-vous. Pour son nouveau programme,l'ensemble philharmonique rend hommage à la musique russe et à ses plus beaux talents,en parcourant les univers de compositeurs d'exception. De l'original Scriabine au phénomé-nal Borodine. Le tout sous la baguette de Jakub Hrůša, l'un des chefs d'orchestre tchèquesles plus remarquables de sa génération.Demandez nous votre invitation gratuite au 03 26 68 37 52 ou Orchestre Philharmonique du Luxembourg - Samedi 9 mars à 20h30 à la Comète - Durée : 1h10 - COMPLET.

En Bref

16 xSortie N ° 2 0 8 d u 1 e r a u 7 m a r s 2 0 1 3www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

SPECTACLESmercredi 6 marsTHÉÂTRE D’OBJETS : PETIT CIRQUE ET PETITSTOROSQuel étrange pouvoir a cet homme-là de noustransporter de la piste d’un cirque au sable desarènes, sans bouger de sa place, assis àquelques centimètres de nous, avec presquerien. De et avec Damien Bouvet.À 15h00. Durée : 50 minutes. À partir de 3 ans. La Comète, scène natio-

nale de Châlons. 5, rue des Fripiers. Tél. 03 26 69 50 99.

mercredi 6 marsDANSE : DON QUICHOTTE AU TROCADÉROOn le connaissait formidable comédien, voiciPatrice Thibaud danseur loufoque ! Sous la di-rection du chorégraphe José Montalvo, 14 in-terprètes confrontent la grammaire du geste dela commedia dell’arte aux pratiques corporellesdes danses urbaines...À 20h30. Durée : 1h10. Et aussi jeudi 7 à 20h30. La Comète, scène na-

tionale de Châlons. 5, rue des Fripiers. Tél. 03 26 69 50 99.

mardi 12 marsMOURMELON - CINÉMARDI « LES BRONZÉS »Un film chaque deuxième mardi du mois.

À 20h30. Centre culturel. Gratuit. Retrait des billets sur place.

vendredi 15 marsDANSE : FREEDOMDe la compagnie Jasmin Vardimon. Freedomexplore toutes les dimensions spirituelles et

physiques susceptibles de libérer notre imagi-nation, en nous délivrant du poids des préjugéset des multiples peurs qui nous enferment.À 20h30. Durée : environ 1h15. La Comète, scène nationale de Châlons.

5, rue des Fripiers. Tél. 03 26 69 50 99.jeudi 21 marsRETRANSMISSION THÉÂTRE : LA PLACE ROYALEComédie en cinq actes de Corneille. Alidoraime Angélique et est aimé en retour, pourtantil ne peut se résigner au mariage. Pour détour-ner la jeune femme de lui il s’arrange pourcréer une distance en faisant semblant de luiêtre infidèle.

Jeudi 21 mars à 14h et 20h - Vendredi 22 mars à 18h et 20h -Tarif : 17 euros -

Ciné Majestic, 2, rue A. Fresnel à Châlons-en-Champagne.

.CONCERTSsamedi 2 marsROCK : EIFFELRevoilà Eiffel qui se découvre chaque jour da-vantage et qui révèlera son dernier album,Foule Monstre, en se mesurant encore et en-core à l’importance vitale de la scène. Ils sontdéjà prêts, alors soyez-le aussi !

À 20h30. Tarifs : de 10 à 16 euros -L’Orange Bleue à Vitry-le-François.

samedi 9 marsROCK REGGAE : RAOUL PETITELes Raoul Petite n’ont pas froid aux yeux. Enpleine crise du disque, ils en profitent pour sor-tir sans conteste leur meilleur album. Hors

normes et pourtant indémodable, le groupenous offre un album mixant rock, reggae,groove et electro.À 20h30. Tarifs : de 10 à 16 euros - L’Orange Bleue à Vitry-le-François.

samedi 9 marsORCHESTRE PHILARMONIQUE DU LUXEMBOURGLa musique russe est à l�honneur de ce nou-veau programme de l�Orchestre Philharmo-nique du Luxembourg. Le concert s�ouvreavec Scriabine, l�un des compositeurs les plusoriginaux de la musique russe. Suivent Chos-takovitch et Borodine.À 20h30. Durée : 1h10. La Comète, scène nationale de Châlons. 5, rue

des Fripiers. Tél. 03 26 69 50 99.

mardi 12 marsBARCELLA RENCONTRE DAVID LEWISRencontre publique dans le cadre du 22èmefestival des Musiques d’ici et d’ailleurs.

À 19h00. Accès libre - Réservation conseillée au 03 26 68 47 27 (85places) - Bibliothèque Georges Pompidou, 68 rue Léon Bourgeois, Châ-

lons-en-Champagne.

samedi 16 marsPUNK ROCK : LA SOURIS DÉGLINGUÉELa Souris Déglinguée (LSD!), c’est le rockabillyboogie des années cinquante. D’une tonalitéunique, LSD a su s’affiner avec le temps sansle moins du monde lâcher en route l’exigencemorale, l’irrévérence tonique et l’humour pincesans rire des origines.

À 20h30. Tarifs : de 10 à 16 euros - L’Orange Bleue à Vitry-le-François.

EXPOSITIONS

jusqu’au samedi 16 marsEXPOSITION : L’ART EN APPLIQUESAncien cadre sup’ champenois, Maxime Lutuna choisi d’échanger son plan de carrière contreune table à dessins. Et de se lancer dans laréalisation de lampes. Il crée des appliques ori-ginales, à mi-chemin entre le tableau et le lu-minaire.À 9h30. Exposition ouverte du lundi au samedi de 9h30 à 12h30 et de

13h30 à 17h30 - Office de Tourisme d�Epernay.

jusqu’au samedi 23 marsBESTIAIREL’Institut Charles Perrault s’associe à la mé-diathèque centre-ville pour vous proposer unearche de Noé pas comme les autres... et cric,et crac... Une ribambelle d’animaux sauvagesou familiers se forme en relief du Pôle Nord àla savane africaine.À 13h30. Rens. : 03 26 53 37 88 - Entrée libre - Espace jeunesse de laMédiathèque centre-ville, 1, rue du professeur Langevin à Epernay.

jusqu’au samedi 30 marsGRAVURES DE POCHEPar la célèbre association de gravure rémoiseAqua forte, dont une quinzaine de graveurs ontrépondu à la consigne du petit format en gra-vure.À 13h30. Entrée libre - Médiathèque centre-ville, 1, rue du professeur

Langevin à Epernay.

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Visite accompagnée

Châlons ville d'art, d'histoire... et d'eau xCertains la surnom-ment « petite VeniseChampenoise », d'autres,à l'instar de son premiermagistrat, lui prêtentvolontiers des allures deBruges. Son Office detourisme l'a même label-lisée « Ville d'eau et deverdure ». Avec sescanaux, ses rives, sesponts ou encore sonécluse, Châlons s'imposeparmi ces villes où il faitbon naviguer et flâner.Et où l'eau, de touttemps, a joué un rôle im-portant dans son développement, qu'il soit économique, environnemental, architectural ou touris-tique.« Nous essayons d'inscrire les thèmes des visites « Ville d'art et d'histoire » dans l'actualité », pré-cise Marie-Jo Journet, guide conférencière agréée. « La Journée mondiale de l'eau se déroulera le22 mars. C'est l'occasion de faire découvrir le réseau hydrographique châlonnais, particulièrementvaste ». Pour la petite histoire, en 1977, l'ensemble du système hydraulique de Châlons est modi-fié, et un petit canal permet d'amener les eaux de la Moivre jusqu'à la Blaise. Réunis à la sortie deChâlons, les flots du Mau et du Nau forment alors le Canal Saint-Martin.« L'eau a fait naître et attiré de nouvelles professions à Châlons. Les charretiers aidaient à déplacerles péniches, les drapiers ou les bouchers s'installaient près de l'eau ». Au fil de la promenade etdes monuments, l'experte présentera les cours d'eaux qui existent dans la ville, du Mau au Canallatéral, mais aussi ceux qui ont disparu. « Comme celui qui se trouvait à l'intérieur de l'école des Artset Métiers par exemple. »

Sonia Legendre

Visite accompagnée « L'eau à Châlons » - Dans le cadre du Label Ville d'Art et d'Histoire - Samedi 9 marsà 14h30 - Départ devant l'Office de tourisme (3, quai des Arts) - Tarif : 3 euros (gratuit pour les moins de18 ans) - Inscriptions obligatoires au 03 26 65 17 89.

« Il y a du Bruges, du Venise dans Châlons », dixit Bruno Bourg-Broc, le maire © l'Hebdodu Vendredi

Lecture publique - Bibliothèque Pompidou

Honneur aux femmes, d'hier et d'aujourd'huixColocataires depuis l'été dernier, les archivesmunicipales et la bibliothèque Georges Pompidoumultiplient les actions culturelles communes.Dernière en date : une exposition sur la conditionféminine pour refléter, illustrations populaires etdocuments d'époque à l'appui, l'évolution de laplace des femmes entre le XVIIe et le XXe siècle.En clin d'oeil à la Journée internationale de lafemme, les instigatrices ont associé la compagnie« Ici et Maintenant Théâtre » à leur projet. « Desartistes déjà invités par le passé », précise AnneLegoff, directrice adjointe à la bibliothèque.Mi-février, autour d'un atelier dédié, plusieurschâlonnaises volontaires ont minutieusementétudié puis présélectionné une dizaine de docu-ments anciens. « Un mix issu des archives et desfonds patrimoniaux de la bibliothèque, que nousavons transmis à la compagnie. La comédienneElsa Grzeszczak viendra les lire, ou plutôt les in-terpréter, devant le public ». Une façon de rendreaccessible et de faire revivre ces perles d'antan,parmi lesquelles : « Le cri d'un honnête homme »écrit anonymement en 1767, et un texte de l'écrivainRestif de la Bretonne, daté des années 1790.« Ce sont deux récits très vivants, qui mettent enscène des personnages féminins », dixit ChristineBerg, fondatrice de la compagnie. Ils illustrent leportrait d'une femme infidèle, et le parcours d'une

jeune fille qui, malgré les barrières, réussira àépouser son premier amour. « On s'intéresse ici àl'image de la femme au cours des siècles, et Dieusait qu'elle n'a pas toujours été mise en valeur. Ceslectures seront ponctuées d'une série de maximescaractérisant les femmes en général. Leur paresse,leurs petites ruses, leurs coquetteries, etc. ».

S.L

Lecture publique sur la condition féminine - Ven-dredi 8 mars à 20h à la bibliothèque municipaleGeorges Pompidou - Infos et réservations au 0326 26 94 26 - Visite accompagnée de l'expositionsamedi 9 mars à 15h

Les lectures publiques des archives et de la bibliothèque,à écouter et apprécier sans modération © DR

17 xSortie N ° 2 0 8 d u 1 e r a u 7 m a r s 2 0 1 3www. l h e b d o d u ve n d re d i . c om

Entre-Sort - Spectacle jeune public

Des chats, des chiens et desescargots, comme s'il en pleuvait !xTout au long de l'année, l'association Furies proposeau public de découvrir ses artistes associés, et les ac-tions culturelles qu'ils mènent avec les Châlonnais.Cette fois, les rideaux de l'Entre-Sort s'ouvrent sur« Les Escargots Ailés », une compagnie fondée en2000 par André Mandarino. Issu de la 11e promotiondu Centre National des Arts du Cirque (Cnac), lecomédien-acrobate s'est très vite orienté vers la danseaérienne, plaçant ses talents de metteur en scène auservice de nombreuses créations.Pour son dernier spectacle, dédié au jeune public et in-titulé « It's raining cats and dogs » - à ne pas traduirelittéralement, mais par l'expression « il pleut descordes » -, l'artiste est allé à la rencontre de plusieursélèves marnais. Soutenue par l'Inspection académiqueet le Conseil général, cette formule « Work in progress» vise à sensibiliser les scolaires au processus de créa-tion, aux techniques de l'écriture et aux pratiques cir-cassiennes. L'expérience a récemment été renouveléeavec la classe à horaires aménagés théâtre du CollègeNicolas Appert.En piste et en solo, André Mandarino jongle entre lesmouvements de son corps et son agrès favori : le spi-aérien. Une sorte de voile synthétique, légèrement plastifiée, capable de se transformer en élémentscénographique et de donner vie, dans l'espace investi, à des perspectives tridimensionnelles. Et lecircassien d'interroger les spectateurs, comme il l'a fait avec les élèves : peut-on parler de solitudepour un enfant, ou simplement d'ennui ? De quoi méditer et en prendre plein la vue...

Sonia Legendre« It's raining cats and dogs » par la compagnie « Les Escargots ailés » - Jeudi 7 mars à 18h - Salle RiveGauche à Châlons (15 rue de Fagnières) - A partir de 4 ans - Tarif : 5 euros / Infos et réservations au03 26 65 90 06

André Mandarino, magicien des airs et des matières,à (re)découvrir à l'Entre-Sort © Isabelle Bruyère

Création - Opéra de Reims

« Qu'est-ce qui, dans l'humain, engendre la barbarie ? »

Concert - L'Orange Bleue

Eiffel, la scène dans le sang

xUn jour, il y a la guerre. Dans cette guerre depurification ethnique, il y a des camps d' « ense-mencement ». Dans l'un de ces camps, Orimita.Personnage emblématique de la souffrance despopulations civiles et de la torture des femmestout particulièrement, Orimita va subir la tor-ture physique, le viol, mais aussi la torture psy-chique infligée par le discours très rationnel,très cultivé du « professeur » faisant une « ex-périence » de purification ethnique. Elle finirapourtant par s'enfuir et échapper à la folie deshommes mais, marquée à jamais dans sa chairet dans son esprit, elle se retrouvera dissociéed'elle-même. A mesure de son errance drama-tique entre les parties combattantes et les forces du Nouvel Ordre Mondial, chargées de la protéger à grandscoups de mensonges médiatiques, cette dissociation ne fera qu'augmenter, la poussant à devenir meurtrièreà son tour, dans un profond désir de vengeance. Non sans rappeler certains faits historiques, Orimita se poseen symbole, particulièrement d'actualité. Forme lyrique contemporaine de Claire Renard, création in locoen partenariat avec Césaré, librement inspirée du roman de Janine Matillon « Les deux fins d'OrimitaKarabegovic », Orimita sera en effet présentée au public rémois le 8 mars prochain, lors de la journée dela femme. Incarnée à la fois par une comédienne et une chanteuse, ainsi que par un joueur de lyra crétoiseet une violiste, elle tentera, à sa façon, de répondre à certaines questions qui ponctuent, aujourd'hui encore,le quotidien de trop nombreuses personnes. Claire LagrangeOrimita, vendredi 8 mars à 20h30 à l'Opéra de Reims. Tarif : 15 euros.Autour d'Orimita : Exposition de Jean-Christophe Hanché, du 5 mars au 29 avril à l'Opéra de Reims.

xPour eux, c'est un besoin, une nécessité. Tous les jours, depuis leurs débuts en 2000, ils ont minutieuse-ment noté et répertorié chaque étape de leurs nombreuses tournées. A la manière d'un journal intime, leursite web raconte avec précision leur vie sur les planches, défendant invariablement leurs albums dans lessalles obscures et les festivals. Leur envie de se présenter devant le public et de passer l'épreuve du feu.Leur addiction, leur drogue dure : la scène. Instant de vérité sans cesse renouvelé, le live les transportechaque soir dans une autre ville, face à un nouveau public. Voilà l'essence même d'Eiffel, depuis bientôt13 ans. « Le concert c'est l'occasion de se mettre devant le miroir », raconte Romain Humeau, membre dugroupe. Sur scène, c'est aussi un endroit où l'on ne vieillit pas. Accordant une réelle importance à cette ren-contre magique avec le public, Eiffel s'est même mis à penser ses albums en prévision de leur impactscénique. Nés en studio avec l'intention live en ligne de mire, « Tandoori » et « A tout moment, la rue »ont permis au groupe de gagner des galons dans l'art de la performance. Devenu au fil du temps un véri-table gang, un furieux band de rock qui déverse un orage de son, Eiffel a tout naturellement prévu, à l'oc-casion de la sortie de son nouvel album, « Foule monstre », une tournée pharaonique, comptant une centainede dates. Le temps pour ces fiers représentants du rock français et leur public de mesurer encore et encorel'importance vitale de la scène. Eux sont déjà prêts. Et vous ? C.LEiffel, samedi 2 mars à 20h30 à L'Orange Bleue à Vitry-le-François. Tarifs : 10 à 16 euros.

Dans le cadre de la journée de la femme, rencontrez Orimita àl'Opéra de Reims. © Jean-Christophe Hanché

xRéservez votre week-end du 15 mars pour découvrir la Marne !Que vous soyez marnais de toujours ou d'adoption, êtes-voussûr de connaître tous les recoins et tous les charmes du départe-ment ? Du 15 au 17 mars, au parc des expositions de Reims, eten même temps que le Salon Tendance Nature, le Comité dé-partemental du Tourisme organise le Salon Destination Marnepour mieux connaître votre région. Près de 120 professionnels dutourisme de la Marne vous présenteront leurs activités et vous in-formeront sur l'offre touristique qui fait l'originalité de la Marne. Demandez nous votre invitation gratuite au 03 26 68 37 52 ou par mail à [email protected] (Rens. : www.tourisme-en-champagne.com).

x Bélier du 21.03 au 20.04 Évitez tout enthousiasme excessif. Ne pensez-vous pasqu’il est opportun de mettre sur pied les projets impor-tants à vos yeux ? Soyez très pragmatique car vousdevrez lutter une fois de plus contre votre besoinconstant de renouveau.

x Taureau du 21.04 au 20.05Pour tous les couples, la semaine verra une nette amé-lioration de votre relation, car il ou elle sera plus opti-miste et plus confiant (e) en vous. Alors, libérez votregaieté et mettez tout en œuvre pour chérir et comblervotre partenaire !

x Gémeaux du 21.05 au 21.06Peut-être certains évènements justifient-ils ces écarts delangage. Mais il est sage de tempérer votre agressivité.Sans cette précaution, vous risquez de provoquer desquerelles évitables.

x Cancer du 22.06 au 22.07En couple, votre jalousie prendra des proportions insup-portables pour votre partenaire. In fine votre attitudepourrait tout bouleverser et ira à l’encontre d’une viede couple stable. Alors prenez du recul !

x Lion du 23.07 au 22.08Vos projets de longue haleine auront de nombreuseschances de se concrétiser. Veillez à rester factuel(le), etnon pas péremptoire, dans vos actes. L’on vous feraconfiance car aucun détail ne vous échappera !

x Vierge du 23.08 au 22.09Au niveau affectif, vous risquez de souffrir d’un manquegrandissant d’affection. Mais, n’est-ce pas votre froideurà vous qui pousse les autres à en faire autant ? Peut-être,et espérons-le, pour vous faire réagir.

x Balance du 23.09 au 22.10Célibataire, votre côté « intello » pourrait sérieusementennuyer votre entourage. Votre cœur serait-il devenumuet ou auriez-vous peur de vous dévoiler ? Laissezdonc vos émotions s’exprimer !

x Scorpion du 23.10 au 22.11Célibataire, votre égocentrisme pourrait faire reculerplus d’un soupirant. Retrouvez votre modestie et votrediscrétion naturelles car ce sont de bien meilleurs atoutspour obtenir satisfaction.

x Sagittaire du 23.11 au 22. 12Excellentes conditions pour commencer certains de vosprojets. Les relations avec votre hiérarchie seront favo-risées et votre impact sur autrui sera décuplé. Vousobtiendrez les feux verts espérés.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 Votre charisme sera tel que vous pourriez convaincren’importe qui de n’importe quoi. Très fier(e) de vous, devos prouesses et de votre charme. Votre réussite pour-rait vous monter à la tête.

x Verseau du 21.01 au 19.02Certains de vos projets seront freinés par des circons-tances extérieures. Faites preuve de sagesse et changezvotre fusil d’épaule, en attendant des jours meilleurs.

x Poissons du 20.02 au 20.03Coté affect, vous pourriez bien revivre une secondelune de miel tant votre complicité et votre entente serontparfaites. De nouveaux projets pourraient en découler.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

DU PLOMB DANS LA TÊTE(USA 1H31 Action)De Walter Hill, avec Sylvester Stallone, Sung Kang,Sarah Shahi.Jimmy Bobo se retrouve à faire équipe avec TaylorKwon pour découvrir qui a tué leurs équipiers res-pectifs. Le premier est un tueur à gages qui ne tuepas les innocents et en laissant un témoin en vie, seretrouve avec son employeur aux fesses. L’autre estun flic qui devait retrouver son coéquipier. Ils sonttous les deux animés par la même volonté de ven-geance. Les gros muscles au second degré façonThe Expandables, ça va mais dès que l’on com-mence à y croire, on est peut être un peu trop vieuxpour ces âneries  ? Nous préférions le dernier wes-tern de Walter Hill.

BOULE ET BILL(France 1H30 Comédie)D’Alexandre Charlot, Franck Magnier, avec Franck Dubosc, Marina Foïs, Charles Crombez.Boule est un petit garçon qui aimerait bien avoir unchien mais son père n’est pas d’accord. C’est à laSPA qu’il finira par trouver son complice, un cockernommé Bill. Le film raconte les premiers déboiresquand arrive dans un foyer le compagnon le plusfidèle de l’homme. Nous verrons aussi l’arrivée deCaroline la tortue et comment un certain Rob s’ins-pire de sa vie pour créer des gags pour Spirou. C’estun film calibré et formaté, jouant sur nos cordessensibles sans surprise mais peut-être vous laisse-rez-vous prendre au piège.

ZAYTOUN(France 1H50 Drame)De Eran Riklis, avec Stephen Dorff, Alice Taglioni, Loai Nofi. Un gamin de 12 ans et un pilote israélien, suite à aucrash de son avion, se rencontrent pour traverser leLiban en guerre pour rejoindre leur pays. Laméfiance se transforme peu à peu en amitié et encompréhension. Nous retrouvons avec plaisir le réa-lisateur des Citronniers sur un scénario qui n’est pasle sien. Nous retrouvons la thématique de sonœuvre, l’affection et les idéologies profondes sépa-rant radicalement les êtres. Ces différences finirontpar les rapprocher.

SUBLIMES CRÉATURES(USA 1H58 Fantastique)De Richard LaGravenese, avec Alden Ehrenreich, Alice Englert, Jeremy Irons.Ethan s’ennuie dans sa petite ville, heureusement lavenue de Léna et de phénomènes inexpliqués met-tront du piquant dans sa vie. Malgré la suspicion detoute la ville, il se prend d’affection pour elle etdécouvre que c’est une enchanteresse. Elle estl’élue que le bien et le mal se disputent. Le sort dumonde est lié à son choix. Après Twilight la nou-velle saga de l’auteur adaptée au cinéma, nous pré-férions largement sa réalisation précédente, P.S ILove You. Le but de ce produit calibré comme laballe de l’inspecteur Harry, est de refaire le mêmesuccès que Twilight.

MÖBIUS(France 1H43 Espionnage)

De Eric Rochant, avec Jean Dujardin, Cécile de France, Tim Roth.Monaco au cœur des casinos et des palaces, la faune des hommes les plus riches vient se ressourcer ou flânerparmi ses congénères. Dans ce contexte Grégory un agent de l’ex KGB recrute Alice une surdouée de la finance,appartenant à l’équipe de sa cible. Le principe est simple pour un espion, ne jamais entrer en contact avec votreagent au risque de griller sa couverture. Allez savoir pourquoi, Monaco et son glamour, il s’éprend de la belleau point que ses jours et ses nuits sont hantés par son absence. Elle aussi répond à l’appel de cette histoire deTristan et Yseult dans les milieux de l’espionnage. Comme le dit l’un des employeurs de Grégory, avec l’imagedu ruban de Möbius, attention à ne pas passer de l’autre côté. Qu'est-ce qui est plus important l’amour ou la mis-sion ? Ou les deux sont-ils liés ?Après un passage à la télé, Éric Rochant, avait déjà exploré le monde de l’espionnage avec l’excellent lespatriotes. Dans ce film il mélange deux voire trois genres, le film glamour, le suspens à la Hitchcock, et l’es-pionnage pur et dur. Si certains aspects s’avèrent un peu moins réussis, la fin notamment, le reste montre com-bien il connaît les rouages d’un bon film. Il commence par un magnifique plan sur Monaco, plantant le décordu glamour dans lequel le spectateur s’engouffre pour mieux s’y perdre. Attention, comme les trains, ce filmpeu en cacher un autre et c’est bien sa grande force. Le spectateur sera un peu perdu dans le jeu des languesentre le russe, l’anglais et le français. C’est voulu, car Möbius s’inscrit dans la veine des enchainés ou autresbons films d’espionnage. Il doit vous mettre sens dessus dessous, vous égarer pour finir par vous piéger dansson dévoilement final. Il ne vous reste alors plus que la bonne vieille phrase des 5 dernières minutes, mais bonsang mais c’est bien sûr !Découvrez la version longue et toutes les sorties, interviews et dossiers des sorties sur www.cine-region.fr, et ma chronique sur France Bleu Champagne le mercredi de 18H à 18H30

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

C inéma18 x

Les horaires xdu 27/02/13 au 05/03/13

N°208 du 1er au 7 mars 2013

www.lhebdoduvendredi .com

Jappeloup (Avant Première) Dim : 14h00Hansel et Gretel : Witch Hunters (avant Première) Mar : 20h00 | 22h1520 ans d’écart Mar : 20h00Möbius Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 20h00 | 22h15 Lun, Mar : 13h45 |16h00 | 20h00 | 22h15Boule et Bill Mer, Ven, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 | 19h45 | 22h15 Jeu : 11h15 |13h45 | 16h00 | 18h00 | 22h15 Lun : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 19h45 | 22h15 Mar : 13h45 | 16h00| 18h00 | 19h45Sublimes Créatures Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h15 Lun, Mar: 13h45 | 16h30 | 19h30 | 22h15Du plomb dans la têteMer, Jeu, Ven, Sam : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 20h00 | 22h15 Dim : 11h15| 13h45 | 20h00 | 22h15 Lun : 13h45 | 16h00 | 20h00 | 22h15 Mar : 16h00 | 22h15Chimpanzés Mer, Ven, Sam, Dim : 11h15 | 13h30 | 15h00 Jeu, Lun, Mar : 13h30 | 15h00Die Hard : Une belle journée pour mourir Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 |18h00 | 20h00 | 22h15 Lun, Mar : 13h45 | 16h00 | 18h00 | 20h00 | 22h15Vive la France Mer, Jeu, Ven, Sam : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 20h00 | 22h30 Dim : 11h15 | 16h00| 20h00 | 22h30 Lun : 13h45 | 16h00 | 20h00 | 22h30 Mar : 13h45 | 16h00 | 22h30La vraie vie des profs Tous les jours : 13h45 | 16h00 | 18h00Turf Tous les jours : 18h00Flight Tous les jours : 20h00Hôtel Transylvania 3D Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 11h15 | 13h45 | 16h00 | 18h00 Lun, Mar :13h45 | 16h00 | 18h00Gangster Squad (-12 ans) Tous les jours : 22h30Amitiés sincères Tous les jours : 20h00Happiness Therapy Tous les jours : 22h15Lincoln Mer, Jeu, Ven, Sam, Dim : 10h45Django Unchained (-12 ans) Tous les jours : 16h30 | 19h30 | 22h00Paulette Tous les jours : 18h00Amour Tous les jours : 17h45

20 ans d’écart mardi 20h30Möbius mercredi jeudi vendredi 14h30 | 17h30 | 20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30;dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20h; lundi 14h30 | 20h30; mardi 14h30 | 18hBoule et Bill mercredi jeudi vendredi 14h30 | 17h30 | 20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30;dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20h; lundi 14h30 | 20h30; mardi 14h30 | 18h | 20h30Sublimes Créatures mercredi jeudi vendredi 14h30 | 17h30 | 20h30; samedi 14h30 | 17h | 20h |22h30; dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20h; lundi 20h30; mardi 18h | 20h30Chimpanzés mercredi jeudi vendredi samedi lundi 14h30; dimanche 10h30Die Hard : Une belle journée pour mourir mercredi jeudi vendredi 17h30 | 20h30; samedi 17h| 20h | 22h30; dimanche 15h | 17h30 | 20h; lundi 20h30; mardi 18h | 20h30 VO dimanche 20hVive la Francemercredi jeudi 17h30 | 20h30; vendredi 14h30 | 17h30 | 20h30; samedi 17h | 20h| 22h30; dimanche 15h | 17h30 | 20h; lundi 20h30; mardi 14h30 | 18h | 20h30Hôtel Transylvania 3D TLJ:14h30 | (sf dimanche); séance supplémentaire dimanche 10h30Hitchcock mercredi dimanche mardi 17h30; jeudi 17h30 | 20h30; vendredi lundi 20h30; samedi17h | 22h30 VO dimanche 20hShadow dancerVO mercredi jeudi vendredi 17h30 | 20h30; samedi 17h | 20h | 22h30; dimanche15h | 17h30 | 20h; lundi 20h30; mardi 18h | 20h30Lincoln jeudi lundi 20h30; vendredi mardi 17h30; samedi 22h30; dimanche 20hBlancanievesmercredi 17h30; jeudi mardi 20h30; vendredi lundi 14h30; samedi 17h; dimanche20hPaulette mercredi 20h30; jeudi lundi mardi 17h30 | 20h30; vendredi 17h30; samedi 17h | 22h30;dimanche 17h30 | 20hLes contes de la nuit mercredi jeudi samedi lundi 14h30; dimanche 10h30

Selkirk, le véritable Robinson Crusoé Jeudi 28 à 14h30Les invisibles Mer 27 à 20h30 Jeu 28 à 18h00 Ven 1er à 18h00 Lun 4 à 15h00Django Unchained (-12 ans) Sam 2 à 20h30Main dans la main Mer 27 à 18h00 Jeu 28 à 20h30 Ven 1er à 20h30 Lun 4 à 20h00Les bêtes du Sud sauvage Sam 2 à 18h00Ernest et Célestine Mer 27 à 14h30Selkirk, le véritable Robinson Crusoé Jeudi 28 à 14h30Les invisibles Mer 27 à 20h30 Jeu 28 à 18h00 Ven 1er à 18h00 Lun 4 à 15h00Django Unchained (-12 ans) Sam 2 à 20h30Main dans la main Mer 27 à 18h00 Jeu 28 à 20h30 Ven 1er à 20h30 Lun 4 à 20h00Les bêtes du Sud sauvage Sam 2 à 18h00Ernest et Célestine Mer 27 à 14h30Argo Dim 3 à 20h30Amour Dim 3 à 18h00

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

CINÉ La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

Installé à Chouilly, sur un vignoble de 6 hectares, le Champagne René Gué élabore et commercialise 30 000bouteilles par an, exclusivementissues du Chardonnay.

Présentat ion : classique et sobre.

Vue : or pâle avec des reflets verts.Bulles fines. Beau cordon de bulles,persistant. Limpide et brillante.

Nez : élégant et sensuel, signature

du Chardonnay, cépage exclusif de laCuvée. Premier nez sur la brioche et lesviennoiseries, assorties de délicatesnotes de caramel, presque torréfiées,traduction de la maturité de cetteCuvée, résultat d'un long vieillissementsur lattes des bouteilles, bien maîtrisépar Philippe Gué, son élaborateur. Lapatience est récompensée par l'appari-tion de plaisantes nuances d'agrumes(citron, pamplemousse, clémentine),agrémentées de fleurs blanches, denoisette et d'amande.

Bouche : attaque franche, rapide-ment rattrapée par une rondeurchaleureuse et onctueuse, presquecrémeuse, grâce à la réalisation judi-cieuse de la fermentation malolactiqueet à un dosage pertinent, avec 10 g/Lde sucre ajouté au dégorgement.Effervescence subtile. Finale délicieuse-ment minérale. Bonne longueur enbouche.

D'un excellent rapport qualité - prix, ceBrut Blanc de Blancs du ChampagneRené Gué révèle tout le potentiel desgrands terroirs de Chouilly, classés en

grand cru. Idéal pour l'apéritif, il seraégalement le compagnon parfait devos repas conviviaux, sur une entrée ouun plateau de fruits de mer.

Prix conseil lé : 13 euros la bouteille.Plus d'informations au ChampagneRené Gué. Tél. 03 26 54 50 32

Avec la collaboration des étudiants enBTS Technico-Commercial du LycéeViticole de la Champagne à Avize.Retrouvez les « Coups de coeur » duGuide Véron des Champagnes, sur lesite www.viticulture-oenologie-forma-tion.fr

e vin de l 'HebdoxChampagne René Gué - Brut Blanc de BlancsL

N°208 du 1er au 7 mars 2013

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Dans la rue Brunneval, on y trouve l'institut Rachi, mais pas seulement. Dans cette rue troyennechargée d'histoire, vous croiserez sûrementLaurence Boisson-Barbarot.Confortablement nichée dansles bureaux de sa société LB-COM, la biographe-conseilpropose ses services à qui les demande. Au-delà de l'écrivaine publique,c'est une passionnée : de son travail, des mots, des gens et des vies.

xChacune de ses productions estune perle rare, finement travaillée.2013 raisonne comme une annéesymbolique pour Laurence  : dixans déjà qu'elle a créé son entre-prise pour voler de ses propresailes, et le voyage se passe plutôtbien, car son 12eouvrage, couvéavec amour, vientd'éclore au grandjour, nous offrant,encore une fois, lefruit d'un long travail mené avecpatience et dévouement.L'occasion n'est-elle pas belled'aller à la rencontre de cetteécrivaine aux multiples facettes ?« Les mots sont un puissantvecteur de communication. De la

rédaction d'un message publici-taire à l'écriture d'un livre de vie,chaque mot compte », explique-t-elle, dévoilant par là même les dif-férents aspects de son activité. Laurence, c'est une conseillère en stratégie de communicationauprès des entrepreneurs, à quielle fournit tous les outils néces-saires à leur visibilité : logos, pla-quettes, sites internet... Plusrécemment elle s'est lancée dansle livre d'entreprise, un conceptcommercial de promotion par lebiais d'un récit.Laurence, c'est surtout unebiographe. Et encore, le mot estpresque trop banal pour être juste,elle est une véritable façonneusede vie, qui à partir d'un manuscritou d'un récit enregistré, fait devotre histoire un livre unique etpersonnel, que la collection Book& Mystère accueillera parmi sesbiographies.« C'est plus qu'un métier, c'est unepassion. Chaque vie est extraordi-

naire pour celuiqui l'a vécue, alorsson livre ne doitpas le décevoir  !La démarche est lasuivante  : j'inter-

viewe, j'écoute, j'enregistre, puisje retranscris, je polis, je façonne,je donne de l'éclat, de la pro-fondeur, du contraste, de laromance, de la tragédie ou de lalégèreté...enfin tous les ingrédi-ents qui font de chaque histoire un

vrai roman ! », affirme l'écrivaineavec conviction. Envie d'offrir, detransmettre, de raconter, detémoigner, de communiquer et departager un pan de votre vie, unefacette de votre personne ou unepartie de votre savoir, occupez-vous seulement de raconter avec

vos mot et elle s'occupera dureste !Laurence, c'est également une per-sonnalité pleine d'humanité. Bienau-delà d'une simple prestation enécriture, son travail c'est aussi lecontact humain, la compréhen-sion, l'empathie  : elle rentre dansla peau du narrateur et vit son his-toire, pour en saisir les moindressubtilités, afin que le résultat soitle plus fidèle possible. Ne se con-tentant pas de retranscrire, labiographe propose de trouver lesmots qui échappent aux gens pourexprimer leur vécu. Ses livres devie sont riches de la diversité deshommes, souvent tendres parfoisdurs, mais toujours émouvants.Pour certain, il peut s'agir d'unsimple désir de relater, pourd'autres cela prend la forme d'unexutoire. Les personnes se livrent

d'autant plus facilement quel'écrivaine sait les décomplexerface à leur vécu, permettant lacréation d'ouvrages poignants,souvent empreints d'une chargeémotionnelle. Dépassant large-ment son rôle de prestataire enécriture, l'écrivaine répond à unréel besoin allant au-delà du livre-objet  : «  le livre-guérisseur  », unespace d'expression où l'on sedéleste des souffrances de sonvécu. La dureté de certains récits,ne la laisse pas indemne, mais elleen sort toujours grandie.

Perrine Grandclaude

Laurence Boisson-Barbarot, Société LB-COM. Contact : [email protected] par tél. : 06 14 52 13 02.

xRepè res : Laurence Boisson-Barbarot, écrivaine biographe, est née le 25 juillet 1957, àEpernay. Elle est membre du Syndicat National des Prestataires et Conseils en Ecriture, qui régitla profession dans un cadre légal et éthique. Après avoir obtenu une maîtrise en Droit, elle s'ori-ente vers la communication écrite au sein d'institutions privées et publiques. Par la suite, elledécide de se former aux outils informatiques, au graphisme, au langage et codes publicitaires,ainsi qu'à l'édition. En 2000, elle fonde l'association « Les mots d'Armance » et la collectionMosaïque, proposant aux auteurs de publier leurs textes en édition partagée. C'est en 2003qu'elle devient prestataire en écriture, en créant sa société LB-COM. Deux collections vont voirle jour : Book & Mystère destinée aux livres de vie et Storytelling pour les ouvrages de promotiondes entreprises, des institutions et des associations. En 2012, Laurence décide d'aller encore plusloin, en créant, avec d'autres passionnés, une maison d'édition baptisée Border Line et situéeégalement au 19, rue Brunneval, à Troyes.

Laurence Boisson, biographe

Façonneuse de vies

Laurence Boisson-Barbarot est une passionnée pleine d'humanité. © L'hebdo du vendredi

« Chaque vie est extraordinaire pour celui qui l'a vécue »

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