HCFR l'Hebdo N°19

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N°19 - Edition du 21 septembre 2012 Conception et rédaction : Fabi Rédacteurs: Alex322, Arsenic, Autrichon gris, Kishizo, Le Loup Céleste, Manitao17, Nikolai, Sontracteur, TitiAien et Wurdahitah. Publication et supervision: Syntaxeror

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Cinema, Music, Art

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N°19 - Edition du 21 septembre 2012

Conception et rédaction : FabiRédacteurs: Alex322, Arsenic, Autrichon gris, Kishizo, Le Loup

Céleste, Manitao17, Nikolai, Sontracteur, TitiAien et Wurdahitah.Publication et supervision: Syntaxeror

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A l'affiche Sorties de la semaine

Robot and Franck

Comédie (01h25min) - Date de sortie : 19/09/2012

De Jake Schreier

Avec Frank Langella, Susan Sarandon

5 nominations dans les festivals pour le film Robot and Frank qui est le premier long-métrage de Jake Schreier. Il traite de la maladie d'Alzheimer au travers de l'histoire d'un retraité grincheux qui se voit imposer la présence d'un robot dont il doit s'occuper.

Jason Bourne : l'héritage

Espionnage (02h16min) - Date de sortie : 19/09/2012

De Tony Gilroy

Avec Jeremy Renner, Rachel Weisz

Le synopsis :Tony Gilroy, scénariste des 3 premiers films, passe cette fois devant la caméra pour réaliser ce 4ème scénario où il explore le programme Treadstone dont Jason était le cobaye, dévoilant d'autres ramifications au sein du gouvernement, d’autres agences de renseignement, d’autres programmes militaires et d’autres laboratoires secrets…

L'avis de Le loup céleste :

"Cet épisode parallèle à la trilogie Bourne est un thriller d'espionnage haletant à l'intrigue paranoïaque hautement captivante, aux péripéties étourdissantes et au rythme trépidant, dans lequel l'impressionnant Jeremy Renner donne de l'épaisseur à un Aaron Cross qui n'a rien à envier à Jason Bourne. Voilà donc un spectacle calibré de grande qualité qui remplit parfaitement son contrat. "

Sa note : ♥♥♥♥ ♥

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A l'affiche Sorties de la semaine

Alyah

Drame (01h30min) - Date de sortie : 19/09/2012

De Elie Wajeman

Avec Pio Marmai, Cédric Kahn

1 prix et 9 nominations dans les festivals pour le film Alyah, premier long métrage du réalisateur Elie Wajeman, qui a opté ici pour un mélange des genres: "C’est à la fois un polar, un film sur la famille, sur un nouveau départ et sur les sentiments. (...) Je voulais ce mélange des genres. Il donne sa force au sujet".

Quelques heures de printemps

Drame (01h48min) - Date de sortie : 19/09/2012

De Stéphane Brizé

Avec Vincent Lindon, Hélène Vincent

La cohabitation forcée d'un cinquantenaire avec sa mère ressuscite les fantômes de la violence passée de leur relation. C'est alors qu'il découvre que sa mère est condamnée par la maladie.

Stéphane Brizé est entre autres le réalisateur du très délicat "Mlle Chambon".

For Ellen

Drame (01h33min) - Date de sortie : 19/09/2012

De So Yong Kim

Avec Paul Dano, Jon Heder

Un père refuse d'abandonner la garde de sa fille lors de son divorce et va se battre pour se faire aimer d'elle. L'histoire du film est née du vécu personnel de la réalisatrice. "Pour la première fois de ma vie, je sentais le besoin de mieux comprendre mon père et les raisons de son départ. C'est ainsi que le personnage de Joby a commencé à prendre forme"

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A l'affiche Sorties de la semaine

Le Sommeil d'or

Documentaire (01h40min) - Date de sortie : 19/09/2012

De Davy Chou

Avec Dy Saveth, Ly Bun Yim

Le Sommeil d'or est le premier long métrage de Davy Chou qui fait revivre ici le cinéma cambodgien détruit en 1975 par l'arrivée au pouvoir des Khmers Rouges: témoignages, récits de réalisateurs, producteurs et acteurs, mais aussi de spectateurs survivants de l’époque dorée du cinéma cambodgien.

Après la bataille

Drame (02h02min) - Date de sortie : 19/09/2012

De Yousri Nasrallah

Avec Mena Shalaby, Bassem Samra

"Après la bataille" est l'une des premières fictions post-printemps arabe. Elle raconte l'histoire de Mahmoud, l'un des "cavaliers de la place Tahrir" qui, le 2 février 2011, manipulés par les services du régime de Moubarak, chargent les jeunes révolutionnaires.

Le film a obtenu 8 nominations au Festival de Cannes 2012.

Captive

Drame (02h02min) - Date de sortie : 19/09/2012

De Brillante Mendoza

Avec Isabelle Huppert, Kathy Mulville

Deux femmes sont kidnappées aux Philippines avec une vingtaine d’autres touristes étrangers par le groupe Abu Sayyaf, des musulmans terroristes qui se battent pour l’indépendance de l’île de Mindanao… . L'une d'elles, Thérèse Bourgoine, est une Française qui travaille comme bénévole pour une ONG sur l’île de Palawan.

9 nominations à la Berlinale 2012.

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A l'affiche Sorties de la semaine

Les Saveurs du palais

Comédie (01h35min) - Date de sortie : 19/09/2012

De Christian Vincent

Avec Catherine Frot, Jean d'Ormesson

A mi-chemin entre réalisme et fiction, "Les Saveurs du palais" raconte l'histoire de Danièle Delpeuch, première femme chargée de cuisiner les plats de François Mitterand à l’Élysée.

Il ne s'agit pas d'un premier essai pour Etienne Comar, déjà producteur et scénariste du film "Des hommes et des dieux", réalisé par Xavier Beauvois.

Rude Boy Story

Documentaire (01h25min) - Date de sortie : 19/09/2012

De Kamir Meridja

Avec Hakim "Bouchkour" Méridja, Idir Derdiche

Après avoir réalisé plusieurs clips et courts métrages, Kamir Meridja réalise ici son premier long métrage, un documentaire sur le parcours musical du groupe de reggae français Dub Inc., un parcours hors des sentiers battus, loin des circuits médiatiques et de production traditionnels.

The Oregonian

Epouvante-horreur (01h20min) - Date de sortie : 19/09/2012

De Calvin Reeder

Avec Lindsay Pulsipher, Robert Longstreet

Une jeune femme se perd sur une route de l’Oregon et fait d'étranges rencontres.

Il s'agit du premier long-métrage de Calvin Reeder, connu pour le cinéma expérimental de ses courts métrages.

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Musique Heather Nova

Siren

L'existence de lieux où l'osmose de l'homme et du temps crée l'inspiration est souvent soutenue par "Mère Nature". Issus de périples passionnés et d'excursions intenses, les textes composés par Heather Nova n'échappent pas à cette règle et sont de ceux qui ne peuvent être oubliés sans laisser les blessures intimes indispensable au voyage. De Londres aux Bermudes, la chanteuse nous propose en 1998 "Siren" opposé d'une toquade frénétique.Fondatrice d'une odyssée périlleuse, la femme se pose en admiratrice d'un contexte primaire touché par la civilisation. L'album, douceur poétique et éclaboussure de vie, reste une épopée à l'amour accouplé au Rock'n roll Canadien d'un certain Neil Young. Porteurs d'influences multiples, les titres sont éclectiques et les rythmes se réveillent aux sons des distorsions ou des chants suaves comme dans "I'm alone" ou "Winter blue". Mystère du passage sur terre concrétisé en composition musicale feutrée, l'album embrasse la grâce, engendre l'étincelle et enflamme les cieux en mélodies ensorcellées "Not only human". Les décors majestueux rencontrés par la compositrice suscitent l'écriture des oscillations aériennes "Hearth and Shoulder", "Valley of sound", et permettent de divaguer où l'évidence vitale est présente. La "British", accompagnée de violons et pianos, nous emporte dans le stricte nécessaire au grand voyage. On se surprend alors à fermer les yeux et sentir les détails du monde musical, calque d'une richesse végétale infinie mais aussi paradis humain éphémère et, tristement, un jour oublié. Iris chlorophyllien, cœur engourdi, l'album creuse la chair pour tenir lebattement des hymnes à l'amour qui vont de l'engouement aux déchirements en traversant l'identité féminine encore intouchable, ...allez, je me risque..., impénétrable par l'homme "I'm a girl", "Blood of me".Vibrant, mystérieux, fascinant, le titre de l'ensemble est alors plus qu'évident, certainement qu'Ulysse aurait succombé, planté devant la voix magique et montante d'une Heather Nova touchée par ce chemin inconnu que l'homme s'impose à chaque instant de sa vie : celui de la découverte, "Siren" pour se laisser envoûter sans cire dans les oreilles.

Manitao17

Plus de critiques sur le forum "Musique" : c'est ici

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Forum Musique Leurs coups de coeur...

Farmers By Nature : Out Of This World’s Distortions Craig Taborn, Gerald Cleaver, William Parker, un trio américian de haute volée qui trace route commune depuis longtemps déjà, et qui se laisse totalement aller à de purs moments d'improvisation absolus qui vous emmènent en voyage dans tous les registres du jazz d'aujourd'hui, du free à la ballade, en passant par à peu près tout ce qui leur pousse comme notes au bouts des doigts.Difficile de trouver un sillon droit dans cet album, sauf un: le talent des artistes, qui pour le coup m'ont vraiment transporté. J'ai vu Craig Taborn et Gerlad Cleaver en concert et j'ai retrouvé ici cette manie de creuser et répéter jusqu'à l'excès des thèmes de 3 notes dans tous les sens, de les distordre jusqu'à en faire sortir la sève, voire les atomes. Pas forcément pour toutes les oreilles mais fascinant.

Autrichon gris

Asaf Avidan And The Mojos Poor boy – Lucky man

Il y a quelques semaines, je suis tombé sur une vidéo d'une amie belge, sur Facebook, montrant Asaf Avidan And The Mojos en live. Après l'effet de surprise de la voix unique (malgré la comparaison que certains font avec celle de Janis Joplin), j'ai écouté l'album, par curiosité. Quelle claque.... Ce groupe israëlien est n°1 des ventes presque partout dans le monde, et nous en France, on passe à côté... Ou presque.Cet après midi, direction la FNAC pour y glaner les quelques pauvres CD qui restent dans leur rachitique rayon et je suis tombé sur ça : "Poor Boy - Lucky Man". Je vous conseille fortement cette petite merveille.Habituellement, quand j'ai un coup de cœur, je me lasse au bout de 5 écoutes. Là, au bout d'une vingtaine, je n'en suis pas encore venu à bout!

Wurdahitah

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Galerie de l'Hebdo Peinture

Valentine GUBAREV

Le peintreValentine Gubarev est né le 14 avril 1948 à Nijni Novgorov (Belarussie) et a poursuivi ses études à l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Moscou en 1980.

Son oeuvre prolifique met en scène des personnages caricaturaux, dans des scènes du quotidien teintées de naïveté au premier abord, mais instillant réflexion et questionnement lorsque l'on s'attache aux détails ou au décor.

Décrit comme un personnage débonnaire et chaleureux, l'artiste intrigue par une oeuvre originale, profondément humaine, aux personnages attendrissants, pafois aux limites de l'absurde.

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Entre naïveté et réalismeLa peinture de Valentine Gubarev représente des personnages naïfs (grand nez, petits bras, gros corps), isolés ou en multitude, dans des scènes de vie courante mais entourés d'un tas de détails qui eux sont d'une précision chirurgicale. Cela donne un certain effet de décalage entre le dérisoire de la vie de ses personnages et pourtant l'implacable réalité de leur existence dans les pays de l'Est moins gâtés que chez nous.

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A l'inverse mais dans la même optique, Valenti-ne Gubarev uti-lise également des scènes ab-surdes poétiques.Deux oeuvres sont à cet égard emblématiques : Keepers of the moon (le tableau avec ses person-nages décrochant la lune) et TITANIK (celui avec tout ce petit monde réuni dans une bai-gnoire représen-tant le Titanic)

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InfluencesOn peut se balader dans ses tableaux et y découvrir tout un tas de petites scènes indépend-antes caractéris-tiques de l'oeuvre de Pieter Bruegel, qui est certaine-ment l'une de ses influences. Observez ici les musiciens à l'avant-plan droit, les matériaux des bâtiments, la table et les bancs, la palette de couleurs similaire...etc

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InfluencesUne certaine noirceur se cache dans ses tableaux mais souvent dégonflée par la scène principale qui fait qu'il ne tombe jamais dans le pathos ou la dénonciation.

Ses personnages sem-blent heureux de se baigner mais l'usine ses grandes cheminées et la fumée s'en échappant sont bien présents à l'arrière-plan.

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Le personnage est enfermé dans un morne intérieur, mais un élément semble ouvrir vers l'imaginaire, porte ouverte ou affiche de plage tropicale. La ménagère épuisée est allongée sur son canapé. Au-dessus d'elle, le tableau d'un nu langoureux suggère également l'évasion vers un ailleurs idyllique...

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Le plus souvent la peinture de Valentine Gubarev laisse un petit goût doux-amer, bien que jamais cynique. Il aime ses personnages et son regard sur ceux-ci n'est pas moqueur.

Je pense que c'est l'un des traits caractéristiques de Gubarev, une empathie avec ceux-ci. L'artiste ne semble pas prendre la hauteur et le dédain du créateur. On l'imagine au contraire se placer dans l'un de ses tableaux, non en juge parce qu'il évite soigneusement cette attitude. Valentine Gubarev EST un personnage parmiles autres, il est l'un d'eux.

Kishizo

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L'anecdote...

Valentin Gubarev a-t-il des tocs?

Très souvent celui-ci place un petit chat dans ses toiles, pas toujours repérable au premier coup d'oeil....

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Blu-ray/Dvd Sortie de la semaine

La Cabane dans les bois

Le Film

Cinq amis. Une cabane perdue au fond des bois. Un week-end sympathique en perspective. Et pourtant... ceux-ci n'ont aucune idée de ce qui les attend...

Ecrit par Joss Whedon et Drew Goddard, deux maîtres de l’horreur, le film se veut un hommage aux grands classiques, tout en détournant les codes inhérents au genre…

Réalisateur(s): Drew Goddard (scénariste sur Cloverfield, les séries Lost et Alias)Scénaristes : Joss Whedon (Avengers), Drew GoddardActeurs : Kristen Connolly, Chris Hemsworth (Thor), Anna Hutchison, Fran Kranz (la série Dollhouse), Jesse Williams (la série Grey’s Anatomy), Richard Jenkins (B.A.T (bon à tirer)), Bradley Whitford, Brian White, Amy Acker, Tim De Zarn

A l'occasion de la sortie du film en Blu-ray/DVD, L'Hebdo joue la carte d'une triple chronique. Vous en voulez encore? Rendez-vous sur le sujet dédié : un clic ici !

Fabi

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"L’archétype de la bande de jeunes, l’athlète, la blonde, la brune, le geek marrant qui fume des joints, et l’afro-américain qui veut se faire la brune, partent passer un week-end au grand air dans une cabane au fond des bois, là où les téléphones portables ne passent plus. C’est comme ça que tous les films d’horreur qui se respectent commencent, et les hommes en blouse blanche qui observent depuis leur écrans de contrôle tout ce petit monde se mettre en place feront en sorte que tout se passe justement selon des règles scénaristiques bien établies depuis des temps immémoriaux.

Bonne surprise que ce film malin qui veut complètement revisiter les codes du film d’horreur en jouant avec tous les clichés du genre. Dès le départ on sait que l’on aura affaire à un « méta film », à une réflexion sur la codification des films qui font peur, ce qui de facto va l’empêcher de faire vraiment peur. C’est un peu le reproche que l’on peut faire à ce film. Mais le final donnera lieu à un ébouriffant massacre général qui rend hommage à toutes les horreurs du cinéma de genre. "

SONTRACTEUR

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"C'est surtout un film dans le film et donc sur le genre. La cabane dans les bois pose surtout la question du regard qu'a le spectateur sur le slasher en général. Cette façon qu'on a souvent de jouer nous aussi avec les personnages "lui va mourir en premier.. lui en dernier.." un peu comme les mecs qui font les paris, de décrypter aussi les codes ou les passages obligés. Le film s'amuse beaucoup avec ça un peu comme Scream avec qui il partage dans le fond beaucoup de points communs.

Même si comme Scream je m'inquiétais surtout du cynisme qui allait régner là-dedans, cette façon de se moquer, de jouer la carte de la dérision ou de traiter tout ça avec condescendance (un genre idiot pour les idiots donc autant en rire). Mais en fait le film donne ce que j'ai le plus apprécié : une vraie foi au fantastique et aux monstres de tout poil. J'aime beaucoup la dernière demi-heure où tout un pan de l'imaginaire horrifique se déploie en un même mouvement. Contrairement à Scream, les mecs aiment le slasher, l'horreur et le fantastique et ont beaucoup d'idées pour rendre hommage à ce qui peut nous faire fantasmer au cinéma.

Très bonne surprise car ce n'est pas juste un film de petit malin un peu snob, mais un vrai film fantastique qui aime le fantastique et lui rend hommage en allant au bout de son idée et en sublimant les freaks. Très cool. "

Nikolai

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"Au départ, on craint le pire: un slasher movie qui suit une bande d’étudiants un peu crétins qui veulent faire la fête dans une maison reculée en pleine montagne. Déjà vu mille fois, avec toujours les mêmes ressorts et les mêmes personnages: la bimbo, l’intello, le nerd, le mâle et la pièce rapportée…

Et pendant une heure, on se désole devant tant de lieux communs, même si certains indices nous poussent à savoir ce qu’il en est réellement.

“You think you know the story”, dit l’affiche.

Et puis la dernière demi-heure est une libération, jouissive, réjouissant jeu de massacre et de délire assumé.

On sent bien la patte de Whedon, producteur, qui en profite pour faire de son petit film d’horreur une critique féroce de la société du spectacle, entre Vendredi 13 et Loft Story, puis au final un constat amer sur l’espèce humaine qui ne lève pas chez lui beaucoup d’espoir de rédemption.

Même si le propos sociologique aurait pu être nettement plus développé, on passe un bon moment, entre distanciation souriante et voyeurisme coupable et totalement assumé."

Arsenic

D'autres critiques de films sur 7ème Art : Cliquez ICI

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Fiche technique du Blu-ray

Date de Sortie :

18 septembre 2012

Éditeur : Metro

Édition :

Combo Blu-ray + DVD, Blu-ray Disc, 2 DVD, PAL, Interdit aux moins de 12 ans

Région : Région 2

Audio :

anglais - 5.1 DTS-HD master audio / français - 5.1 DTS-HD master audio

Vidéo :

Format 16/9 compatible 4/3, Format cinéma respecté 2.35, Format BD-50, Film en Couleurs

Sous-titre :

Français

Contenu : le Blu-ray et le DVD du film, le Making of, Les coulisses du tournage , et des interviews des acteurs.

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Blu-ray 2D Test

The Specialist par Le Loup Céleste

Le synopsis

Un transporteur est chargé de livrer une malette à l’un des chefs de la pègre les plus dangereux du monde. Introuvable, inapprochable, la mission ne sera pas aisée...

Le film

Ce DTV est un honnête thriller plutôt bien ficelé (étonnante surprise finale) au casting sympathique (Jeffrey Dean Morgan, Josie Ho et Mickey Rourke), qui enchaîne, à un rythme constant, poursuites et fusillades pas vraiment originales mais jamais ennuyeuses. Un bon divertissement de série B en somme avec en prime une scène de torture bien sentie.

Le Blu-ray Disc :

-Image : Une palette colorimétrique maîtrisée, des contrastes riches, des noirs abyssaux et une définition très correcte, mais les scènes en basse lumière souffrent d'une baisse de précision et d'une compression loin d'être invisible avec par exemple du color banding.

-Audio : Des pistes sonores pas vraiment punchy mais suffisamment carrées pour diffuser des voix claires et délivrer des ambiances et quelques effets explosifs sans démériter.

Blu-ray Disc Région B Français.Éditeur : Seven7.

Fiche technique-Format vidéo : 1080i AVC [2.35].-Pistes sonores : Anglais et Français (VFF) DTS-HD Master Audio 5.1.-Sous-titres : Français imposés sur la VO.

Image et Son

BBBBB

Film

♥♥♥♥♥

Test sur le forum Blu-ray : cliquez ici

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Blu-ray 2D Test

Captain America par TitiAien

Le Film

Un super héros de chez Marvel en pleine Seconde Guerre Mondiale, c'est assez particulier ! Cela change. Nous avons plutôt affaire ici à un homme "surdimensionné" qu'à un super-héros aux pouvoirs dantesques. On nous présente davantage une leçon de vie, évidemment ponctuée par des "pouvoirs" spécifiques mais non dénués de tout sens ou presque. Le personnage est drôle, fragile et fort à la fois, et représente dignement ce dont les américains raffolent à nous présenter, un super soldat au courage et au patriotisme hors-norme. Une fois cette remarque faite (on en a l'habitude avec certains films américains...), on se met nettement du côté de Captain America afin d'affronter la vague des nazis. De plus, il est confronté à un adversaire que l'on pourrait qualifier comme étant son sosie maléfique : Crâne Rouge. Lui aussi ayant bénéficié de ce fameux traitement spécifique, mais qui n'aura pas eu la chance de pouvoir ne subir que les effets positifs. Le tout est plutôt bien mis en scène et réalisé, sans temps mort, avec un casting plutôt efficace. Chris Evans est bon, meilleur que dans "Les 4 Fantastiques" notamment. A l'inver-se, notre Agent Smith dans "Matrix" est nettement en-dessous ici je trouve... Passant des années 40 aux années 2010, tout y est bien retranscrit, costumes et véhicules d'époques, look des protagonistes, mentalité des hommes. Un agréable moment avec ce Marvel qui, une fois de plus, se détache des autres de part son scénario mais surtout son héros au bouclier.

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Fiche techniqueAudio : DTS-HD Master Audio 7.1, Anglais : Dolby Digital 5.1, Allemand : Dolby Digital 5.1, [color=#FF0000]Français : DTS-HD Master Audio 5.1[/color], Italien : Dolby Digital 5.1, Espagnol : Dolby Digital 5.1

Sous-titres : Anglais, Anglais SDH, Allemand, [color=#FF0000]Français[/color], Espagnol, Italien, Danois, Néerlandais, Finois, Norvégien, Suédois. Visionné l'édition DE en VF.

Image

Son

Film

Vers le forum Blu-ray : ici

Image et son

Une très jolie image dans l'ensemble, dans la lignée des derniers Blu-Ray de chez Paramount. Peu importe l'époque dans laquelle l'action de situe, la colorimétrie est adaptée et d'excellente manière ! Le tout avec un rendu très lissé qui certes enlève un peu de piqué la plupart du temps. Les années 40 sont marquées par une jolie couleur aux tons sepia, qui renforcera l'effet vintage de l'époque, pendant que les scènes de nos jours sont très lumineuses, très bien contrastées. Une profondeur de champ appréciable, des effets spéciaux bien faits et plutôt bien incorporés (seule la scène de l'arrivée sur le train dans les Alpes est un ton en-dessous avec cette tyrolienne). Du bon travail de manière générale, pas au summum de ce qui peut se faire actuellement, mais au-dessus de nombreux films sur le support.

VO en DTS-HD Master Audio 7.1 mais malheureusement la maladie de Paramount continue à frapper, avec une bande-son française en simple Dolby Digital 5.1 encore une fois... Toutefois il faut être honnête, même si elle ne possède pas de mix HD, elle s'en sort convenablement ! Le film voulant un mixage riche de part son scénario, nous sommes plutôt bien servis. Certes le tout m'a paru assez étouffé il est vrai, avec une voix centrale prenant le dessus pour les dialogues, mais nous avons malgré tout de jolis passages mettant en valeur un système 5.1 avec satisfaction. Tous les tirs des armes du Crâne Rouge notamment sont redoutables, avec une bonne spatialisation et des effets de basses qui montent et descendent à souhait. Le bouclier de notre héros du soir sait aussi agiter les surrounds lorsqu'il se met en mode boomerang. Le rendu global est plutôt agréable.

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Blu-ray 3D Test

Men in Black 3 par Alex322

Le SynopsisEn quinze ans de carrière chez les Men in Black, l’agent J a vu beaucoup de phénomènes inexplicables… Mais rien, pas même le plus étrange des aliens, ne le laisse aussi perplexe que son partenaire, le sarcastique K. Lorsque la vie de K et le destin de la Terre sont menacés, l’agent J décide de remonter le temps pour remettre les choses en ordre. Il va alors découvrir qu’il existe certains secrets de l’univers que K ne lui a jamais révélés. Il est cette fois obligé de faire équipe avec l’agent K, plus jeune, pour sauver la vie de son partenaire, l’agence, et l’avenir même de l’humanité…

Le FilmMen In Black 3 fait partie de la vague actuelle des nombreuses conversions en 3D post-production, qui suscitent de plus en plus la polémique auprès des aficionados et fans de 3D native. En effet après des premières applications catastrophiques qui nous ont donné quelques sueurs froides techniques l'année dernière, les dernières productions converties en 3D ont proposé ces derniers mois une maîtrise exponentielle de cette technique avec des résultats graduels : un bon John Carter 3D, un très honorable La Colère des Titans 3D, un génial Avengers 3D et un déjà culte Titanic 3D. Puisque la majorité du catalogue de blockbusters 3D de ce noël 2012 n'a pas été filmée en 3D native et est issue de conversions 3D en studios, l'attente de découvrir le résultat de Men In Black 3 3D est importante, surtout si vous aviez déjà eu un avant-goût lors de sa sortie 3D en salles. C'est le moment, une nouvelle fois en avant-première avec Halluciner.fr !

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Fiche techniqueSous-titres : Visionné l'édition

Date de sortie: 24/09/2012

Format :

Version testée : française

Région :

Audio : Anglais

Audio : Français

Appréciation globale 3D

Image et Profondeur

Jaillissements

Vers le forum Blu-ray : ici

Bilan 3D

Divertissement ludique de référence, Men In Black 3 propose globalement un traitement réussi pour sa 3D converti en postproduction et se rapproche des dernières réussites que sont Avengers 3D et Titanic 3D, leaders actuels de la conversion 3D à postériori. Souffrant par moment de manque de profondeur manifeste, le film se rattrape en proposant des séquences cultes de saut dans le vide, alliant sensation de vertige, appréhension de la hauteur et perception de chute comme jamais auparavant. La maitrise technique de ces moments forts impose le respect et engendre une nouvelle forme d'immersion virtuelle. L'utilisation d'effets de jaillissements parfai-tement intégrés à la narration vien-dra compléter cette conversion assez hétérogène, mais qui possède la force d'imposer ses points forts techniques 3D en fin de visionnage et d'en faire oublier les faiblesses lors de la notation qui évite de peu le 4/5.

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La semaine prochaine

L'actualité des sorties cinéma ...

De nouvelles critiques musicales... et notamment Van Hunt - "On the jungle floor"

Des "Coups de coeur" et encore plus de tests Blu-ray (2D et 3D).

La Galerie de l'Hebdo quant à elle sera consacrée à la plus célèbre vague au monde :

Et "Dans ma bulle..." : un hommage aux oeuvres sacrifiées...

Rendez-vous le vendredi 28 septembre 2012 pour

L'HEBDO n°20