L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 188

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Châlons-en-Champagne DIMANCHE 30 SEPTEMBRE M A R C H É A U X P U C E S M A R C H É A U X P U C E S DE PROFESSIONNELS DE PROFESSIONNELS De 7h à 18h - Place Godart (derrière l’Hôtel-de-ville) De 7h à 18h - Place Godart (derrière l’Hôtel-de-ville) www.vitrinesdechalons.com www.vitrinesdechalons.com Groupe Saint Christophe 34 av. Winston Churchill CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE - Tél. 03 26 64 49 37 MONOSPACE FORD C-MAX Equipe a la perfection. • Syste me GPS Europe • Interface Bluetooth® • Re gulateur - limiteur de vitesse • Climatisation automatique • Aide au stationnement arrie re • Essuie-glaces automatiques • Phares automatiques • Re troviseurs rabattables e lectriquement • Se curiteenfants avec verrouillage e lectrique des portes arrie re Allez plus loin ford.fr TITANIUM 1.6 105 CH 5 PLACES 1 8 6 9 0 (1) Sous condition de reprise (1) Prix maximum TTC au 15/05/2012 du C-MAX Titanium 1.6 105 ch BVM5 de duit dʼune remise de 5 060€ incluant 1 500€ si reprise dʼun ve hicule. Consommation mixte (l/100 km) : 6,6. Rejet de CO2 (g/km) : 154. Mode le pre sente: C-MAX Titanium 1.6 105 ch avec peinture me tallise e, prix de duit de la remise : 19 240 €. (2) Apport minimum 20%. Exemple pour un montant empruntede 10 000€ : 36 mensualite s de 277,78€. Taux Annuel Effectif Global Fixe : 0% (Taux de biteur : 0% lʼan). Montant total dupar lʼemprunteur : 10 000€. Hors assurances facultatives. Celles-ci comprennent en plus de la mensualite: une protection De ce s-Incapaciteapartir de 9,22€/mois - une garantie Valeur Initiale Plus apartir de 17,50€/mois. De lai le gal de re tractation. Cou t du cre dit pris en charge par Ford Credit, sous re serve dʼacceptation du dossier par Ford Credit, 78100 Saint-Germain-en-Laye. SIREN : 392 315 776 RCS Versailles. N° ORIAS : 07031709. UN CRE DIT VOUS ENGAGE ET DOIT E TRE REMBOURSE . VE RIFIEZ VOSCAPACITE S DE REMBOURSEMENT AVANT DE VOUS ENGAGER. Offres non cumulables (adʼautres offres que celles-ci) re serve es aux particuliers pour tout achat de ce C-MAX 5 places neuf, du 01/09/2012 au 30/09/2012, dans le re seau Ford participant. + 0 % (2) TAEG fixe/an de 12 à 36 mois avec apport. Pour 10000€ emprunté s, 36 mensualité s de 277,78€. Montant total dû par l’emprunteur : 10 000 € É D I T I O N C H Â L O N S JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°188 du 28 septembre au 4 octobre 2012 chalons.lhebdoduvendredi. com Un prix Nobel honore l'Université de Reims P.7 Natchez fête ses 25 ans à Juvigny P. 13 Les archives municipales s'ouvrent aux curieux P.5 Musée : la grande galerie de peinture mieux que repeinte P.4 Basket, CCRB : à Denain demain pour commencer P. 9 En 2013, l'agglo change de nom Cités en Champagne, le nom de la communauté d'agglomération de Châlons, devrait disparaître en janvier prochain, lors de l'élargissement de la collectivité (arrivée des Grandes Loges). Marketing, politique, projets communs... Un nouveau nom qui doit permettre une meilleure visibilité du territoire châlonnais avant les grandes heures du pôle métropolitain autour de Reims. P.3

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L'Hebdo du Vendredi, édition Châlons-en-Champagne, numéro 188, du 29 septembre au 4 octobre 2012

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Châlons-en-Champagne

DIMANCHE 30 SEPTEMBREMARCHÉ AUX PUCESMARCHÉ AUX PUCES DE PROFESSIONNELSDE PROFESSIONNELSDe 7h à 18h - Place Godart (derrière l’Hôtel-de-ville) De 7h à 18h - Place Godart (derrière l’Hôtel-de-ville) www.vitrinesdechalons.comwww.vitrinesdechalons.com

Groupe Saint Christophe 34 av. Winston Churchill CHÂLONS-EN-CHAMPAGNE - Tél. 03 26 64 49 37

MONOSPACE FORD C-MAX Equipe a la perfection.• Systeme GPS Europe• Interface Bluetooth®• Regulateur - limiteur de vitesse• Climatisation automatique• Aide au stationnement arriere• Essuie-glaces automatiques• Phares automatiques• Retroviseurs rabattables electriquement• Securite enfants avec verrouillage electrique des portes arriere

Allez plus loinford.fr

TITANIUM 1.6 105 CH 5 PLACES

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Sous condition de reprise

(1) Prix maximum TTC au 15/05/2012 du C-MAX Titanium 1.6 105 ch BVM5 deduit dʼune remise de 5 060€ incluant 1 500€ si reprise dʼun vehicule. Consommation mixte (l/100 km) : 6,6. Rejet de CO2 (g/km) : 154. Modele presente : C-MAX Titanium 1.6 105 ch avec peinture metallisee, prix deduit de la remise : 19 240 €. (2) Apport minimum 20%. Exemple pour unmontant emprunte de 10 000€ : 36 mensualites de 277,78€. Taux Annuel Effectif Global Fixe : 0% (Taux debiteur : 0% lʼan). Montant total du par lʼemprunteur : 10 000€. Hors assurances facultatives. Celles-ci comprennent en plus de la mensualite : une protection Deces-Incapacite a partir de 9,22€/mois - une garantie Valeur Initiale Plus a partir de 17,50€/mois. Delailegal de retractation. Cout du credit pris en charge par Ford Credit, sous reserve dʼacceptation du dossier par Ford Credit, 78100 Saint-Germain-en-Laye. SIREN : 392 315 776 RCS Versailles. N° ORIAS : 07031709. UN CREDIT VOUS ENGAGE ET DOIT ETRE REMBOURSE. VERIFIEZ VOSCAPACITES DE REMBOURSEMENT AVANT DE VOUS ENGAGER.Offres non cumulables (a dʼautres offres que celles-ci) reservees aux particuliers pour tout achat de ce C-MAX 5 places neuf, du 01/09/2012 au 30/09/2012, dans le reseau Ford participant.

+ 0%(2)

TAEG fixe/an de 12 à 36 mois avec apport. Pour 10000€ empruntes, 36 mensualites de 277,78€. Montant total du par l’emprunteur : 10 000 €

É D I T I O N C H Â L O N SJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°188

du 28 septembre au 4 octobre 2012

c h a l o n s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Un prix Nobelhonore l'Université de Reims P.7

Natchez fête ses 25 ans à Juvigny P. 13

Les archives municipales s'ouvrent aux curieux P.5

Musée : la grandegalerie de peinturemieux que repeinte P.4

Basket, CCRB : àDenain demain pourcommencer P. 9

En 2013, l'agglo change de nom

Cités en Champagne, le nom de la communauté d'agglomération de Châlons,devrait disparaître en janvier prochain, lors de l'élargissement de la collectivité(arrivée des Grandes Loges). Marketing, politique, projets communs... Un nouveau nom qui doit permettre une meilleure visibilité du territoire châlonnais avant les grandes heures du pôle métropolitain autour de Reims. P.3

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N°188 du 28 sept. au 4 oct. 2012

www. lhebdoduvendred i .comH umeurs2 x

L’hebdo du vendrediédité par la SARL B2M Editions

Journal hebdomadaire gratuit d’information locale Siège social : 195, rue du Barbâtre à Reims Té l. 03 26 36 50 13

E-mails : Rédaction : [email protected]é : [email protected] Newsletter : [email protected]

Directeur de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])Journalistes : Julien Debant, chef d’édition Reims ([email protected]) Tony Verbicaro, chef d’édition Châlons/Epernay ([email protected])

Aymeric Henniaux ([email protected])Responsable commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri - Infographiste : Anne Rogé

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Amiens www.lhebdoduvendredi.com

Coup d'œil sur le mondex L'Uruguay, premier légalisateur ?A l'heure des luttes incessantes et par-fois improductives des gouvernementscontre le trafic de drogue, la coalitionde gauche actuellement au pouvoir enUruguay envisage d'instaurer unmonopole d'État concernant la produc-tion et la diffusion de marijuana. Unemesure stupéfiante (sans mauvais jeude mot), dont les objectifs principauxseraient, d'une part, de mettre unterme aux crimes liés aux trafiquantset, de l'autre, de s'opposer à la poli-tique américaine dans l'anti-drogue. Lamesure, actuellement en cours definalisation, devrait être débattue pen-dant six mois pour un vote au congrèsau printemps prochain. Si elle estadoptée, cette nouvelle législationpourrait fortement inspirer d'autrespays sud-américains comme leGuatemala ou la Colombie.

x Au royaume des chats.. .Il y a des élections plus cocasses qued'autres et les municipales à venir dansla ville canadienne d'Halifax pourraittenir une belle place dans le classe-ment des scrutins les plus loufoques.Comme pour chaque élection, un can-didat se dégage souvent de ses adver-saires, flirtant en tête des sondages.

Particularité ici, ce favori des intentionsde vote n'est autre qu'un...chat. TuxedoStan, c'est son nom, adorable matounoir et blanc et fervent défenseur del'amélioration du bien-être de ses con-génères (en luttant notamment contrela castration et la stérilisation), aactuellement le vent en poupe à telpoint que près de 55% des 400 000habitants de la ville se disent prêts àvoter pour lui. Mais un chat pour maireest-il possible ? Si Tuxedo Stan l'espèrebien, il lui sera toutefois impossibled'accéder au fauteuil d'édile, la loiempêchant un « non-humain » d'appa-raître sur les scrutins officiels.

x Bri llant secretElles ont conservé le silence pendantprès de quarante ans. Les autoritésrusses viennent de révéler l'existenced'une mine de diamants, découvertedans les années 1970. Et si les scien-tifiques de l'Institut de géologie et deminéralogie ont travaillé dans l'ombresur cette mine pendant autant d'an-nées, c'est que cette dernière recelaitdes diamants aux spécificités extraordi-naires ; extra-terrestres mêmepuisqu'ils seraient tombés du ciel il y aplus de trente millions d'années, arrivéssur Terre lors de l'écrasement d'unemétéorite. Des diamants d'une pureté

exceptionnelle dont la valeur totale sechiffrerait en billions de carats (millemilliards de carats). Tandis que paral-lèlement la Russie tentait de dévelop-per la production de diamants synthé-tiques, on comprend aisément combi-en l'annonce de l'existence d'une tellemine aurait pu bouleverser le cours dudiamant...

x I l y avait de la place pour deuxCombien se sont déjà posés la ques-tion : pourquoi Jack (Leonardo DiCaprio) n'est-il pas monté avec Rose(Kate Winslet) sur le radeau de fortune,après le naufrage du Titanic, dans lefilm de James Cameron. A cette ques-tion laissée sans réponse depuis bien-tôt quinze ans, le réalisateur américainvient d'apporter une réponse, lorsd'une interview très sérieuse pour latélévision. « Jack n'est pas idiot, il neveut pas mourir et bien que l'embarca-tion était évidemment peu fiable, s'il n'amême pas tenté le coup c'est pour unequestion de flottabilité. Il y avait biensûr de la place pour deux mais si luiaussi avait pris place sur la planche,celle-ci serait descendue un peu endessous du niveau de la mer et l'eau lesaurait glacés tous les deux. » Ouf, voilàrésolue l'une des grandes énigmes ducinéma !

H umeurs2 x

2000C'est, en euros, le tarif demandé par la Villede Reims pour louer l'ensemble des Hallesdu Boulingrin pendant toute une journée.

Naturellement, ce prix somme toute modique ne comprend pas lesfrais de nettoyage (1400 euros) et de sécurité (75 euros par heure).Au total, le coût de la location des Halles pendant une journéetourne donc plutôt autour des 4500 euros. Pour ceux que ce mon-tant effraie, sachez que le monument, toujours dans sa totalité, peutse louer à la demi-journée au prix de 1200 euros, sans les frais.Encore trop cher ? Alors, il est toujours possible de ne louer qu'une"petite" partie du monument : le carreau central, l'ancien marché degros, les étals historiques ou encore la mezzanine, pour un prixallant de 300 à 1000 euros, toujours sans les frais, selon l'espacechoisi et le temps d'occupation. Enfin, mieux encore, une exonéra-tion partielle de 50% peut être accordée par la municipalité auxassociations dans le cadre de l'organisation d'un événement d'intérêtcommunal patriotique, sportif, social ou culturel. Intéressé ?

Le chiffrexC'est qui l’patron ?Vendredi dernier, le président de région Jean-PaulBachy, mais sous sa casquette de président del'Assemblée des régions européennes viticoles (Arev),a eu le droit de parler pendant la troisième réuniondu Groupe de haut niveau (GHN) sur les droits deplantation au Commissariat européen à l'agriculture.Le président Bachy a pu présenter l'étude duProfesseur Montaigne sur les impacts socio-économiques d'une libéralisation des droits de plan-tations viticoles. Ça ne parait rien, mais rien que pouravoir le droit de montrer le travail du chercheur, « il afallu faire preuve d'une réelle opiniâtreté », pour resterpolitiquement correct, comme l'explique le commu-niqué de presse de l'Arev. Après avoir - brièvement -présenté l'Arev et affiché sa position politique sur lesdroits de plantation, Jean-Paul Bachy « s'est vu privéde son droit d'expression par le président de séance ».En l'occurrence le directeur général de l'Agriculture àBruxelles. Soit un fonctionnaire, pas un politique.Certes, Jean-Paul Bachy n'est pas élu européen.Certes, l'Arev n'est pas réellement une institution poli-tique, même si tout son travail consiste à faire du lob-bying politique. Mais quand même, l'incident en ditlong sur les rapports entre hauts fonctionnaires et élusdu peuple à la Commission européenne. Quevoulez-vous, à Bruxelles, les élus passent, les fonc-tionnaires restent, dit le proverbe.

Tony Verbicaro

ÉDITO

Vendredi 28 septembre Samedi 29 septembre Dimanche 30 septembre

3Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Vendredi7°17°

La météo

Qualité de l’air

Samedi7°17°

Dimanche3°17°

Lundi4°18°

Les Halles du Boulingrin, un magnifique monumentà louer pour la modique somme de 2000 euros...© l'Hebdo du Vendredi

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Le 1er janvier prochain,Cités en Champagne s'étendra avec l'arrivéedes Grandes Loges.Sans doute l'occasion de donner un nouveaunom à la communautéd'agglomération deChâlons-en-Champagne.

x« Vous comprendrez que ce n'estpas une décision qu'on prendra surun coin de table, explique BrunoBourg-Broc, le maire de Châlons etprésident de la communauté d'ag-glomération. Tous nos territoiressont en compétition les uns avec lesautres, et il s'agit de se doter desmeilleurs outils de communicationpossibles. Je pense qu'il ne faut pasprécipiter les choses, mais c'est vraique la communauté d'aggloméra-tion est en période de mutation,avec notamment l'agrandissementen janvier.  La communauté  d'ag-glomération, demain, ce sera 30communes. Il faut travailler ensem-ble dès maintenant. » Travailler ensemble. «  C'est lavraie question, dit Bruno Forget,l'emblématique patron de la foire

de Châlons et président de la Sepec,la société qui gère le parc des expo-sitions et son Capitole. Que veut-onfaire ensemble ? Se pencher sur unnom de baptême, ça n'a de sens quesi on se met autour d'une table.Pour le nom, ce qui compte, c'estChâlons-en-Champagne. »Difficile de s'opposer à ce constat.Châlons-en-Champagne a bien dumal à exister en dehors de la région,alors pour les communes environ-nantes... De là à imaginer qu'elleslaisseront le seul nom de Châlons à

l'agglo commune, c'est commeimaginer qu'il est simple de trouverun nom au G10, entre Châlons quine veut pas Reims et les Ardennesqui ne veulent pas de Champagne.Même si on touche sans doute là auproblème de fond du mille-feuilleadministratif français, ses 36 000communes et ses intercommunalités.Ni Saint-Memme, ni Fagnières, niune autre composante de la commu-nauté d'agglomération de Châlonsn'acceptera de « disparaître » pourdevenir un «  quartier  » de la ville

d'influence. Mais on pérore, parceque personne, sans doute, n'imaginesérieusement aller jusque là. Etpourtant, c'est sans doute par làqu'un territoire deviendrait réelle-ment visible. Et c'est aussi par cetteforme de simplification que les col-lectivités parviendraient à réaliserdes économies de structures etd'échelle. Et en ces temps de crise...Mais en France, «  un village, unemairie, une église  » (pour «  uneécole  », c'est déjà fini...), c'estpresque un dogme.Mais revenons à Châlons... en pas-sant par Marseille, là où l'agence decommunicationchoisie par Citésen Champagnetravaille depuis quelques mois surl'identité du territoire. Changer lenom de Cités en Champagne, quiavait succédé à la « CAC », termeencore si souvent employé, relèveaussi de politique. Bruno Bourg-Broc : « Demain, il y aura peut-êtreun pôle métropolitain avec l'émer-gence du G10 (l'association des dix

villes de la zone d'influence deReims, qui a acté sa volonté de setransformer en pôle métropolitainen 2015, ndlr). C'est dans l'optiqued'un cadre plus large que les déci-sions doivent être prises aujour-d'hui. On n'échappe pas à la règlede devoir défendre sa barque. Onne peut être fort ensemble (dans unpôle métropolitain) que si l'on estcapable de déjà bien défendre sabarque. Il faut être fort soi-mêmepour travailler avec les autres. » Etça passe par un nouveau nom.« Cités en Champagne, ce n'est plusbon, poursuit Bruno Bourg-Broc.

Le choix d'un journ'est pas forcémentcelui de toujours. Rien

n'est immuable, et janvier prochain,avec l'élargissement, ça pourraitêtre un bon moment. » Allez, puisquec'est la commune des Grandes Logesqui rentre, pourquoi pas GrandChâlons-en-Champagne ?

Tony Verbicaro

N°188 du 28 sept. au 4 oct. 2012

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Sur les panneaux, Cités en Champagne est toujours sous-titré de Ctéd'Agglomération, signe que le nom n'est pas suffisamment parlant. © l'Hebdodu Vendredi

xComme d'autres participants,l'Hebdo pensait que la traditionnelleconférence de Cités en Champagnesur la dernière foire de Châlons, intitulée cette année « La future marque territoriale de Châlons-en-Champagne », serait justement l'occa-sion de la découvrir. Pas de scoop,mais un débat ponctué de retours d'ex-périences sur la réflexion marketingengagée depuis plus de deux ans. Carc'est un fait : la Champagne-Ardenne

ne se situe qu'à la vingtième place (sur22 régions) en termes d'image. « A laveille de l'extension de la communautéd'agglomération, qui rassemblera 38communes en 2014, il est indispensa-ble de valoriser le territoire deChâlons », dixit Bruno Bourg-Broc.Territoire qui, rappelons-le, peut se tar-guer d'évoquer la boisson la plus pres-tigieuse du monde rien que dans sonappellation ! « De Vatry au Capitole,Châlons a parcouru du chemin ces

dernières années. Mais il faut le fairesavoir ! ». De l'avis de Carole Dany,directrice de « Cadran solaire », le ca-binet recruté sur ce dossier, « il existeune modestie incroyable dans cetteville ! Et surtout de fantastiquesleviers, comme le rayonnement inter-national ou ces notions de prestige etde « petite Venise » que reflèteChâlons. Nous dévoilerons vraisem-blablement cette nouvelle marque d'icila fin de l'année ». L'objectif : con-cevoir un visuel et un messageséduisants, que tous - habitants, étudi-ants, institutions, etc. - auront envie des'approprier et de promouvoir.L'initiative semble déjà très attenduepar les acteurs économiques locaux, àl'instar de Michel Gobillot, présidentde la CCI de Châlons : « Nous met-trons les moyens humains et financiersnécessaires pour accompagner cettedémarche. Et l'ensemble des chefsd'entreprises jouera le jeu, j'en suisconvaincu ». Reste à se démarquer desastucieux « I Amsterdam », « Je voisla vie en Vosges » ou encore « Invest inReims »... Sonia Legendre

xVendredi 21 septembre, LaurentGerra, imitant Jack Lang, l'une de sesvoix fétiches, qui ouvre son spectacle,n'a pu s'empêcher un «  Quelle bellesalle ! » qui a conquis les 2 700 per-sonnes venues assister au tout premierspectacle du Capitole en Champagne.Acoustique de bon niveau, assise con-fortable, visibilité très bonne... La sallede spectacle du Capitole est récente, etsi, forcément, tout ne peut pas être par-fait (temps d'accès à la salle, par lescouloirs, un peu long), ça se voit.Plus tôt, avant le spectacle inauguralde l'imitateur, les discours officielsavaient baptisé les lieux. Et on étaitdéjà dans le registre humoristique,quand notamment élu du cantondevenant «  cantonnier  »... BrunoBourg-Broc, qui a du mal à cacherqu'il à la sensation de laisser quelque

chose, a évoqué «  un grand jour pour Châlons-en-Champagne, pournotre agglomération, pour notredépartement, pour notre région deChampagne-Ardenne, un grand jourpour tous les acteurs et les habitantsde ce territoire. Le Capitole enChampagne est devenu aujourd'huiune réalité, malgré toutes les diffi-cultés, malgré les procéduriers, mal-gré les esprits chagrins.  Le Capitoleillumine dorénavant les nuits châlon-naises. Il incarne l'attractivité retrou-vée de notre ville, l'avenir de celle-ci,et son ambition.  » Le maire deChâlons a également donné unchiffre : les 11 millions d'euros injec-tés dans l'économie locale pour lesbesoins du chantier. Pour rappel, lecoût du Capitole est de 54 millionsd'euros. T.V

Pendant la dernière foire, Châlons affichait clairement la question du territoire. © l'Hebdo du Vendredi

Juste avant l'entrée sur scène de Laurent Gerra. © l'Hebdo du Vendredi

Communauté d'agglomération

Un nouveau nom en janvier

Marketing territorial

Châlons (aussi !) marque son territoire...

Capitole

« Quelle belle salle ! »

Cités en Champagne a vécu

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Police municipale

Le procès-verbal électroniquedébarque à ChâlonsxDepuis mars 2011, l'Étatdéploie sur l'ensemble du territoiredes dispositifs informatiques quipermettent aux forces de police etde gendarmerie d'enregistrer lescontraventions qu'elles dressent demanière électronique. Le commis-sariat de police de Châlons-en-Champagne vient d'en êtreéquipé. L'accès au procès-verbalélectronique (PVE) est élargi auxpolices municipales qui en font la demande à l'Agence Nationalede Traitement Automatisé desInfractions (Antai).Suite à la décision du bureaumunicipal de mettre en place lePVE, la convention relative à lamise en oeuvre du processus deverbalisation électronique sur leterritoire de la commune deChâlons-en-Champagne vient d'être signée par le Maire et le Préfet. La Ville expérimenteradans le courant du mois d'octobre une solution de verbalisation électronique en relationavec le centre national de traitement des infractions de Rennes.Dans un premier temps, trois terminaux équiperont chacune des brigades de la policemunicipale et permettront un premier retour d'expérience. En 2013, 18 terminaux au totaléquiperont l'ensemble des policiers municipaux et des ASVP si l'expérimentation a été con-cluante. L'investissement global représente un budget de 30 000€. Une demande de par-ticipation financière de 500€ par terminal, par le fonds d'amorçage prévue par l'Antai, vaêtre réalisée. Le système retenu permet non seulement la mise en oeuvre de la verbalisa-tion mais propose également un outil de gestion donnant accès aux seules personnes habil-itées aux historiques des infractions à des fins statistiques.

T.V

Inaugurée à l'occasion desJournées européennes dupatrimoine le 15 septembredernier, la grande galeriede peinture du musée desBeaux-Arts de Châlons-en-Champagne a fait peauneuve et retrouve enfin safonction première.

x« Au cours des neuf dernièresannées, toutes les salles du musée, àl'exception de la salle d'ornithologie,ont été rénovées. La dernière en dateest la grande galerie de peinture,dernière réalisation de PhilippePagnotta, conservateur des muséesmunicipaux avant qu'ilne parte à la retraite »indique Bruno Bourg-Broc, maire de Châlons. « Le premieraspect fondamental de cette rénova-tion réside en la création d'une salled'exposition temporaire, qui n'exis-tait pas auparavant et qui nous sem-blait nécessaire. Le second point,c'est la restauration de la galerie quinous permet aujourd'hui de lier l'hô-tel de Ville et le musée. Elle a été pen-sée dans le respect du cadre d'ori-

gine, à l'image des grandes galeriesde peinture comme celle du Louvre,mais avec une couleur plus auda-cieuse. » Désormais vêtue d'un bleuAdour lui conférant un aspect calmeet méditatif, la grande galerie depeinture, inexploitée pendant desannées, peut retrouver sa gloire d'an-tan et accueillir divers événements,qu'il s'agisse de conférences, de con-certs ou d'expositions. Ayant pour vocation de refléter lescollections des musées de Châlons etde présenter les grandes écoles depeinture, la grande galerie abriteaujourd'hui un tout nouvelaccrochage, organisé par l’école -française, flamande, allemande ouitalienne, et par thème - portrait,

paysage, peinturesd'histoire, etc. « Nousavons en effet profité

de la rénovation pour retirer lesanciens panneaux perpendiculairesafin d'ouvrir l'espace, nous permet-tant ainsi de réaliser un nouvelaccrochage. La majorité des oeuvresexposées étaient jusqu'ici conservéesdans les réserves du musée et restéestrop longtemps à l'abri des regards.Pour permettre aux châlonnais dedécouvrir le plus grand nombre d'en-

tre elles, nous changeront régulière-ment les tableaux présentés »souligne Virginia Verardi, nouveauconservateur en chef. Sont égalementdévoilées les nouvelles acquisitionsdu musée depuis 2005, à l'image duCaprice architectural de Tillens et deL'incendie de Troie. « Cette galerie

de peintures fait aujourd'hui penseraux grandes galeries des musées lesplus prestigieux. Châlons peut êtrefière de disposer d'une telle galeriedans son musée des Beaux-Arts quiassure son rayonnement touristiqueet culturel » conclue le maire.

Claire Lagrange

Musée des Beaux-Arts etd'Archéologie, place Godart - du lundi au vendredi de 14h à 18h,le samedi de 10h à 12h et de 14h à 18h, le dimanche de 10h à 12h et de 14h30 à 18h30, fermé le mardi.

N°188 du 28 sept. au 4 oct. 2012

www. lhebdoduvendredi .comSociété4 x

A nouvelle galerie, nouvel accrochage

Mis en valeur par l'éclairage zénithal, les tableaux sortiront tour à tour des réserves pour se présenter aux visiteurs. © l'Hebdo du Vendredi

C'est ce type de dispositif qui équipera les policiersmunicipaux. © l'Hebdo du Vendredi

Musée des Beaux-Arts

Nouveau look pour une nouvelle galerie

Page 5: L'Hebdo du Vendredi - Châlons - 188

Conférence - Projection

C'est l'histoire d'une Compagnie...xEn marge de l'exposition « J'aurai ta peau », imaginée parle sculpteur et ethnographe André Michel, les associationsChampagne Québec et Les Amis de Jean Talon proposentune série d'animations à la Bibliothèque Pompidou. Leurvocation : faire découvrir au grand public les peuplesautochtones du Québec et leurs histoires. « Le mode de viedes Indiens d'Amérique s'est radicalement transformé avecl'apparition du troc de fourrure. La peau de castor est alorsdevenue ce qu'on appelle communément « l'or brun » duCanada », souligne Sabine Bourg-Broc, des Amis de JeanTalon. A l'origine de ce commerce, la Compagnie de la Baied'Hudson fondée à Londres en 1670, et son pionnier, Pierre-Esprit Radisson. « Marie-Hélène Fraïssé viendra nous racon-ter l'histoire complexe de ce personnage, qu'elle a d'ailleursbaptisé « Indien blanc, agent double » dans l'ouvrage qu'ellelui dédie ». Cette conférencière de haut-niveau - entre autresjournaliste et productrice d'émission chez France Culture - sepassionne depuis longtemps pour l'exploration de l'Amériquedu Nord. Elle illustrera les expéditions audacieuses ducoureur des bois, son vécu au sein d'une tribu iroquoise et lafaçon parfois controversée dont il a virevolté entre laCompagnie, la France et le Canada. A ne pas manquerégalement, la projection du film « la face cachée des trans-actions », réalisé en 1972 par Martin Defalco et Willie Dunn et narré par George Manuel,président de la Fraternité nationale des Indiens. Ou comment les Premières Nations et lesMétis ont vécu la Compagnie de la Baie d'Hudson...

Sonia Legendre

Conférence « Pierre-Esprit Radisson, coureur des bois » vendredi 5 octobre à 18h - Projection« La face cachée des transactions » samedi 6 octobre à 16h - Bibliothèque municipaleGeorges Pompidou.Au programme également...Exposition « J'aurai ta peau » jusqu'au 13 octobre - Conférence « Marlou raconte lesAmérindiens » mercredi 3 octobre à 10h - Atelier « Bâton de parole et capteurs de rêves »mercredi 3 octobre à 14h - Projection « Guerriers oubliés » vendredi 12 octobre à 18h.

xBien loin de l'idée poussiéreuse etsombre qu'on s'en fait trop souvent,les Archives sont un lieu de décou-verte renfermant de nombreusescuriosités et parfois même quelquestrésors. C'est pour mettre en lumièreces richesses insoupçonnées que leservice des Archives Municipales deChâlons-en-Champagne organise, « Curiosités d'Archives » du 29 sep-tembre au 24 novembre prochain,une exposition dans ses locaux,déplacés au cours de l'été dernierdans le bâtiment de la bibliothèquemunicipale Georges Pompidou. Side ce déménagement découle unefréquentation considérablementaccrue, nombreux sont ceux quiignorent encore ce qu'on y trouveet se faire connaître d'un plus largepublic reste nécessaire. « Cetteexposition sera tout d'abord unebonne façon de rappeler auxchâlonnais que les ArchivesMunicipales ont été rapatriéesdans les locaux de la bibliothèqueGeorges Pompidou. Elle permettraensuite aux visiteurs de découvrirou de redécouvrir la diversité des

documents conservés dans ce serv-ice et ils sont aussi nombreuxqu'insolites. Ceux dont on n'auraitjamais soupçonné l'existenceseront d'ailleurs au centre del'événement », indique BrunoBourg-Broc, maire de Châlons-en-Champagne. Cadeaux protoco-laires, certificats de grossesse, tick-ets de rationnement alimentaire dela Seconde Guerre mondiale ouencore évolution des Armoiriesseront présentés au public. Del'histoire générale des Archives àcelle de Châlons, l'exposition a eneffet pour objectif de présenter lesfonds archivistiques de la Ville etde répondre à toutes les questions !

Claire Lagrange

Curiosités d'Archives, du 29 septembre au 24 novembre -entrée libre - mardi et vendredi de 13h à 18h,mercredi et samedi de 10h à 18h et jeudi de 13h à 19h - Archives Municipales, 68 rue Léon Bourgeois.

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Les trésors des Archives seront dévoilés au public pendantpresque un mois. © Ville de Châlons-en-Champagne

Une conférence et un film dédiésà Radisson et la Compagnie de laBaie d'Hudson. © DR

Exposition

Quand les Archives municipales s'exposent

xFête de la SolidaritéLa 17e édition de la Fête de la Solidarité aura lieusamedi 6 octobre à Châlons. Cette grande mani-festation organisée par la ville de Châlons-en-Champagne, en partenariat avec les nombreuxacteurs du social, a pour but de récolter des fondsdestinés à quatre associations caritatives châlon-naises : les Restos du Coeur, la BanqueAlimentaire, le Secours Catholique et le SecoursPopulaire (en 2011, 22 408 € ont été collectés).Michel Hamm, adjoint au maire, a rappelé sansdétour les raisons de cet engagement, évident,mais pas si courant : « Certains de nos concitoyenssont malheureux. Si on peut les aider, les soulager,à travers cette fête de la solidarité, il faut le faire. Ils'agit d'améliorer le quotidien de ceux qui en ont leplus besoin. » « L'origine de cette fête de la solidarité, a rappeléBruno Bourg-Broc, c'était une journée de la soli-darité, que j'avais souhaité quand j'étaisdéputé. Une adjointe avait été ensuite très activedans le processus. » Des débuts marqués par l'in-stallation de pyramides de boîtes de conserves auprofit des Restos du Coeur, tout en faisant un clind'oeil à l'illustre châlonnais Nicolas Appert.

xDampierre-au-Temple - Inauguration du nouveau groupe scolaireLes autorités, Fabrice Loncol, président de laCommunauté de communes de Mourmelon, etFrancis Machet, Yvon Lefevre et Bertrand Dubois,respectivement maires de Dampierre-au-Temple,Saint-Hilaire-au-Temple et Vadenay, inaugurent cesamedi 29 septembre le nouveau groupe scolaireNoblevesle à Dampierre. Le préfet, Michel Guillot,le président de Région, Jean-Paul Bachy, et le prési-dent du Conseil général, René-Paul Savary, sontannoncés.

En Bref

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Ce vendredi 28 septembre,en fin de matinée, la Courd'Appel de Reims confirmeraou pas le jugement d'ouver-ture de Liquidation judiciaireprononcé le 18 septembrepar le Tribunal de commercede Troyes.

xMercredi 26 septembre, la salled'audiences civiles numéro 2 de laCour d'Appel de Reims était troppetite. Elle prévoit 25 sièges. Il y avaitle double de monde, entre une bonnepartie des 52 salariés de Sodimédical,et les journalistes qui travaillaient surla moquette. « C'est comme ça qu'onrend la justice dans ce pays, dans unesalle minuscule, pour une affairecomme celle-ci. » Ce sentiment a étébalayé à la fin de l'audience, quand lemoral des Sodis, des femmes enmajorité, est tombé très bas après leréquisitoire de l'avocate générale.« C'est l'intérêt immédiat des salariésque cette Liquidation soit exécutée,pour que les salaires soient pris encharge par le fonds de garantie », a-t-elle dit. « Qu'est-ce qu'elle en sait dece qui est bon pour nous ?  »,répondait, en sortant, une des Sodis.La Cour d'Appel de Reims avait étésaisie en référé par les conseils des

salariés, Maîtres Brun etCampagnolo, après le jugement d'ou-verture de Liquidation judiciaireprononcé la semaine dernière par leTribunal de commerce de Troyes. Ilsdemandaient de « suspendre l'exécu-tion du jugement pour que le travailde l'administrateur judiciaire ne soitpas déclenché, et pour que ce juge-ment puisse être étudié sur le fondspar votre Cour », indiquait NathalieCampagnolo. Maître Maigrot, l'ad-ministrateur nommé mardi 18 sep-tembre par le Tribunal de commercede Troyes, a pu lui aussi prendre laparole pour détailler la procédure :« Les licenciements doivent être noti-fiés sous quinze jours après le juge-ment d'ouverture de la Liquidationjudiciaire. Si les courriers partent au-delà de ce délai, le fonds de garantiedes salaires ne pourra pas êtreactionné. Si la Cour, en revanche, sus-pend l'exécution, je suspendrai bienévidemment mon action. »De l'avis général, à la sortie de l'audi-ence mercredi, on avait peine à imag-iner que ce vendredi matin la Courd'Appel pourrait suspendre et donnerraison aux Sodis. Maître Campagnoloa plaidé la cessation des paiements« décidée par Lohman & Rausher ;nous avons débattu 20 fois, 30 fois,sans jamais que la preuve de l'état decessation des paiements soit faite. Le

Tribunal de commerce devait surseoirà statuer dans l'attente de l'arrêt de laCour de Cassation.  » « Nous nevoyons pas pourquoi la Cour deCassation reviendrait sur sa premièredécision, a poursuivi l'avocategénérale. Nous avons dépassé leproblème de l'état de cessation despaiements.  » Même son de clochepour l'avocat de l'employeur : «  Lacessation est avérée, et lorsque c'estle cas, le Tribunal doit ouvrir un juge-ment de procédure collective. Chaque

semaine, le passif s'accroit de25 000€ à Sodimédical. Je ne nie pasle drame social qui se joue, mais nousfaisons du droit. La médiatisation, onne l'arrêtera pas. Le débat est néces-saire. Il y a eu un débat entre lesjuristes, mais la Cour de Cassation l'arappelé, le débat judiciaire est clos. »Si la Cour d'Appel de Reims confirmela Liquidation tout à l'heure, les lettresde licenciement partiront dès lundi.« Et là, on ne pourra plus revenir enarrière, les contrats de travail

seront rompus  », argumentait MeCampagnolo. On nous dit que, sinécessaire, on pourra toujours faireune action en comblement du passif,qu'on poursuivra si une fraude estavérée. Mais ce n'est pas le problème,si la Cour confirme la Liquidation, lessalariés n'auront plus de contrat detravail. » Et les Sodis auront le senti-ment d'avoir été abandonnés de tous.

Tony Verbicaro

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Sodimédical

Une liquidation dans l'intérêt de qui ?

Les Sodis autour de leur conseil, Me Campagnolo. © l'Hebdo du Vendredi

xCoopération : Västmanland(Suède), la nouvelle région partenaire de la Champagne-Ardenne En 2011, à l'ouverture de la ligne aérienne entre lesaéroports de Paris-Vatry et Stockholm-Skavsta, les élusdu Conseil régional de Champagne-Ardenne et de larégion de Västmanland, située à une centaine de kilo-mètres à l'ouest de la capitale suédoise, ont décidé d'en-gager des relations de coopération.Pour off icialiser celle-ci, le Président du Conseil région-al, Jean-Paul Bachy, s'est rendu en cette fin de semaineà Västeras pour signer une lettre d'intention. Par cettesignature, il réaffirmera sa volonté de développer leséchanges de jeunes, mais aussi les échanges d'expéri-ences dans le domaine du tourisme et autour des ques-tions de jeunesse et de parité.Pendant ce déplacement, la délégation champard en-naise visitera deux sites minier et industriel, et notam-ment les forges d'Engelsberg, classées au patrimoinemondial de l'Unesco. Ils se rendront également dansdeux établissements d'enseignement secondaire, ainsiqu'à l'Université de Västeras et participeront à de nom-breux temps d'échanges avec leurs hôtes suédois, élusdes différentes communes de la région de Västmanland.Dans le cadre du projet de mobilité des apprentis portépar le Conseil régional et cofinancé par le programmeeuropéen Leonardo da Vinci pour la période 2012-2014, le partenariat avec Västmanland a permis le rap-prochement du CFA BTP de l'Aube et duKungsänsgymnasiet de Sala. Les professeurs suédois,reçus à Pont Sainte-Marie, attendent à présent la visitedes professeurs du CFA. Ils projettent d'organiser unpremier échange d'apprentis électriciens dès le print-emps prochain.

x« Non à la fermeture ! » Rares sont lesbanderoles flottant sur la grande porte dela Banque de France. Pourtant, c'était lecas vendredi 21 septembre, à la surprisedes automobilistes empruntant le boule-vard Victor-Hugo à Troyes. A l'appel del'intersyndicale ( CFDT, CFTC, FO,SNA et CFE-CGC), les 41 salariés de laBanque de France ont fait grève à 100 %.Ils protestaient contre la fermeture de lacaisse annoncée au 1er juillet 2014 pourêtre décentralisée à Reims et entraînantavec elle la suppression de onze emplois.« Au niveau national, ce sont 2 000emplois qui sont menacés », préciseDaniel Murtas, délégué syndical duSyndicat national autonome (SNA), « ilest aussi prévu la délocalisation du ser-vice de surendettement alors que noustraitons 1400 dossiers dans l'Aubechaque année, vers une succursale deChâlons-en-Champagne et on s'attendégalement à la suppression du service des entreprises avec, là aussi, une délocalisation à Reims. On assiste à une régionalisation com-plète de nos trois activités ! ». Et de 41 salariés, la Banque de France n'en garderait que « quatre à six dans l'Aube ». Mais pourquoi cesfermetures ?« Depuis quelques années, la Banque de France veut faire trier 50% des billets par les banques commerciales ou les convoyeurs de fondsqui eux ne veulent pas. Ils devront s'équiper pour trier les billets et la monnaie et cela a un coût et plus grave encore, les convoyeursdevront parcourir de plus longues distances avec des camions chargés de billets, ce sont les braqueurs qui vont être contents ! » renchéritun des grévistes.Cette action, la toute première avant d'autres, a entraîné ce jour-là la fermeture totale des bureaux au public.

G.P

Le 21 septembre, les 41 salariés de la Banque de France étaient en grève à Troyes. ©l'Hebdo du Vendredi

Social

Ça grogne à la Banque de France

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Prix Nobel de la Paix en2007 et président du GIECdepuis 2002, l'IndienRajendra Kumar Pachauriétait mardi à Reims pourrecevoir, de la part del'Université de ReimsChampagne-Ardenne, le titrede Docteur Honoris Causa :l'occasion pour lui de clamer,une fois de plus, l'urgenced'agir face au réchauffementclimatique.

xRejoignant l'écrivain péruvienMario Vargas Llosa, le secrétairegénéral sénégalais de l'OrganisationInternationale de la francophonieAbdou Diouf et l'ancien maire deSarajevo Kemal Hanjalic, l'IndienRajendra Kumar Pachauri a donc étéfait à son tour Docteur Honoris Causapar l'Université de ReimsChampagne-Ardenne (URCA). Cettedistinction lui a été attribuée pour sonincroyable travail réalisé en tant queprésident du GIEC (GroupementInternational sur l'Évolution duClimat), poste qu'il occupe depuis2002. Son implication sans faille pour

mettre en lumière la réalité duréchauffement climatique en cours luia d'ailleurs valu de se voir décerner denombreux autres prix à travers le

monde dont celui de Nobel de la Paixen 2007, conjointement avec le vice-président des États-Unis Al Gore. Eneffet, depuis maintenant dix ans, celui

qui préside également l'Institut del'énergie des ressources indiennes,institution consacrée au développe-ment durable, tente de convaincre lesgouvernements et décideurs dumonde entier de l'urgence d'agir faceau réchauffement climatique. Mardi, dans l'amphithéâtre n°10 ducampus Croix-Rouge à Reims,Rajendra Kumar Pachauri, tout justearrivé de Los Angeles, a donc remer-cié en personne ses hôtes du jour pourla distinction qui lui a été faite. « C'estun honneur pour moi », a-t-il simple-ment déclaré avant de s'excuser avechumour de son apparence du jour :« Je suis certainement le plus malhabillé dans cette salle  mais je suissouffrant et peut-être que je dois suiv-re le conseil d'un ami et prendre unevodka plutôt que de consulter unmédecin ». Plus sérieux ensuite, ils'est dit « très heureux » que l'URCAconcentre ses efforts sur ledéveloppement durable, avant de selancer dans un plaidoyer visant à uneprise de conscience mondiale faceaux dangers résultant d'une trop fortehausse des températures : « Lajeunesse a un rôle très important. Elledoit pousser vers le changement.C’est elle qui va devoir faire face auxproblèmes engendrés par le réchauf-

fement climatique dont nous sommesresponsables. Aujourd'hui, lespreuves scientifiques s'accumulent etnous ne pouvons les nier. Il faut agirvite car les possibilités se réduisentpour stabiliser l'augmentationmoyenne des températures à +2°C...Si nous ne faisons rien, le danger estimmense... Selon le dernier rapportdu GIEC, les catastrophes clima-tiques survenues entre 1970 et 2008sont dues à 95% aux activitéshumaines. Personne ne peut ignorerles faits. L'impact du changement cli-matique est donc déjà très importantsur l'agriculture, la biodiversité ouencore les peuples les plus fragiles.Pour les générations futures, nousn'avons pas le droit de ne rien faire.Des solutions visant à plus d'efficac-ité énergétique existent. Nous devonscontinuer à les améliorer pour que lesénergies renouvelables soient le levi-er de notre développement. Mais lemonde est aujourd'hui obsédé par lacroissance du PIB. Il faut aller au-delà et changer de philosophie dedéveloppement car la vitesse ne sert àrien si on part dans le mauvais sens.Tout le monde peut contribuer audéveloppement durable de notresociété ».

Julien Debant

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Vie universitaire

Rajendra Kumar Pachauri honore l'URCA

Bien que malade, Rajendra K. Pachauri a tenu à vivement remercier l'Urca, félicitant l'université pour son travail en faveur du développement durable. © l'Hebdo du Vendredi

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La division inter-régionaleChampagne-Ardenne et Picardiede l'Agence de sûreté nucléaire(ASN), basée à Châlons, a renduson rapport annuel lundi 24 sep-tembre. Les centrales de la régionsont dans l'état de sûreté moyendu parc français.xL'ASN a pour vocation d'assurer, au nom del'État, le contrôle de la sûreté nucléaire et de laradioprotection pour protéger les travailleurs, lespatients, le public et l'environnement des risquesliés aux activités nucléaires, et elle contribue à l'in-formation des citoyens. Suite à l'accident deFukushima, au Japon, l'ASN a prescrit le 5 mai2011 aux exploitants (EDF) des installations prio-ritaires (centrales de Chooz et Nogent-sur-Seine enChampagne-Ardenne) la réalisation d'évaluationscomplémentaires de sûreté. L'audit a porté sur laprise en compte des risques liés aux séismes, auxinondations, à la perte de l'alimentation électriqueou du refroidissement, à l'organisation des secours,et aux facteurs sociaux, organisationnels ethumains. Et le 3 janvier 2012, l'ASN a délivré sonavis : « A l'issue des évaluations complémentairesde sûreté des installations nucléaires prioritaires,l'ASN considère que les installations examinéesprésentent un niveau de sûreté suffisant pourqu'elle ne demande l'arrêt immédiat d'aucune d'en-tre elles. Dans le même temps, l'ASN considère quela poursuite de leur exploitation nécessite d'aug-menter dans les meilleurs délais, au-delà desmarges de sûreté dont elles disposent déjà, leurrobustesse face à des situations extrêmes. »À Nogent-sur-Seine, dans l'Aube, 19 inspectionsont été réalisées en 2011 (six inopinées). Trois inci-dents classés au niveau 1 (sur 7, 7 étant le plusgrave) de l'échelle Ines ont été déclarés. Après cescontrôles, l'ASN a retenu une légère dégradationdes performances en matière de sûreté, mais unniveau de sûreté et de radioprotection quirejoignent l'évaluation globale du parc nucléaired'EDF, une rigueur d'exploitation à améliorer, unesurveillance des prestataires perfectible, les effortsfaits en matière de protection de l'environnement,même si la situation reste fragile (fuites de gaz fri-gorigènes, gestion des cuvettes de rétention...)Pour Chooz (centrale B), dans les Ardennes, 20inspections ont été réalisées en 2011 (troisinopinées), et deux incidents de niveau 1 ont étédéclarés. L'ASN a souligné les performances enmatière de sûreté et de radioprotection du site, desrésultats satisfaisants dans le domaine deséquipements sous pression, recommandé l'amélio-

ration de la rigueur d'exploitation et du suivi desspécifications techniques d'exploitation, et retenudes performances en retrait en matière de protec-tion de l'environnement. Pour cette dernière remar-que, c'est essentiellement la fuite d'acide sulfuriquedans la Meuse, en décembre 2011, qui a marqué lesesprits. « Cet incident a montré que si l'exploitantexerce des contrôles satisfaisants sur la centraleelle-même, il n'y en a pas assez sur les ouvragessecondaires, a expliqué Jean-Michel Férat, chef dela division de l'ASN à Châlons. La fuite a été sansrisque majeur parce que le débit était très faiblecomparé à celui de la rivière, mais les chosesauraient pu être différentes si l'incident s'était pro-duit durant une période d'étiage de la Meuse. »Enfin pour Chooz A, l'ASN avait délivré en 2010l'autorisation d'engager les opérations de déman-tèlement du circuit primaire du réacteur en dehorsde la cuve. Lors des inspections effectuées en 2011,l'ASN a constaté une bonne tenue des chantiers, lamaîtrise du confinement et les progrès accomplispour améliorer la radioprotection et la sécurité desouvriers.

Tony Verbicaro

Sûreté nucléaire

Les centrales de Nogent-sur-Seine et Chooz plutôt sûres

xLes équipements médicaux de la région aussi surveillésAu moment où les représentants locaux de l'ASN s'exprimaient face à la presse, s'ouvrait, non loin delà, à Epinal, le procès - qui doit durer un mois et demi - des irradiés de l'hôpital de la ville-préfecturedes Vosges. La mauvaise utilisation des équipements de radiothérapie aurait sur-irradié près de 450patients entre 2001 et 2006. Sept personnes ont trouvé la mort en raison des surdoses. L'Agence de sûreté nucléaire surveille également ce type d'équipements. Il s'agit du contrôle des acti-vités nucléaires de proximité. En 2011, 22 inspections ont été réalisées en Champagne-Ardenne, et 14évènements significatifs, sans gravité, ont été déclarés. L'ASN a toutefois attiré l'attention sur l'utilisationdes équipements de scanographie. La généralisation de l'utilisation des scanners a contribué à l'aug-mentation de 70% de l'exposition médicale entre 2002 et 2007. L'ASN souhaite que le débat s'ouvresur la justification du diagnostic par scanner, et recommande une plus grande contribution de l'imageriepar résonance magnétique (IRM).

Inspection de l'ASN à la centrale nucléaire deNogent-sur-Seine sur la thématique de l'envi-ronnement. © Agence de sûreté nucléaire

xBaptême du feuC'est certain : au soir du 5 février dernier, le malheureux Alexis ne s'attendait pas àpareille mésaventure en rentrant chez lui, encore moins à se voir appeler à com-paraitre pour la première fois au tribunal plusieurs mois plus tard. En jeune con-ducteur responsable, c'est au Coca et au jus de pomme qu'il avait rythmé sa soirée,de manière à pouvoir reprendre son véhicule en toute sécurité. Mais la sobriété nefait pas tout pour les policiers qui attendent avant tout une attitude responsable etirréprochable au volant. « Une patrouille vous a interpellé car vous rouliez à viveallure, au moins 100 km/h en agglomération », rappelle d'un ton accusateur lePrésident du tribunal. Une interpellation qui finira par mal tourner, le jeune hommes'emportant verbalement et se débattant avec vigueur face aux agents, à grands ren-forts de « Vous êtes juste bons à faire chier les gens comme nous, vous êtes inutileset débiles. Ah ça, c'est sûr que c'est plus simple de me contrôler moi plutôt que lesjeunes des cités ! ». D'où les actes d'outrages et de rébellion lui valant d'être renvoyéaujourd'hui devant les instances correctionnelles. « Pour l'excès de vitesse c'est peut-être vrai, mais il n'y avait pas de radar à cet endroit alors je ne vois pas pourquoi onm'a arrêté, personne ne peut prouver ma vitesse », lance, peut-être trop plein d'as-surance, le mis-en-cause. Un discours quelque peu provocateur qui agace instanta-nément le substitut du procureur : « C'est culotté de dire ça ! Quand on roule à 100à l'heure en ville, les policiers n'ont pas besoin de radar pour savoir qu'on met en dan-ger la vie d'autrui ! »Fort de sa petite gueule d'ange, de son beau costume sorti pour l'audience et surtoutde son casier judiciaire, vierge de toute mention, Alexis, immobile et calme à labarre, paraît confiant, espèrant bien s'en sortir correctement. Un espoir évidemmentpartagé par son avocat, avançant un « excès de zèle et un délit de jeunisme » pourqualifier l'attitude des gardiens de la paix. « Ils sont allés jusqu'à lui demander de sedéchausser, était-ce vraiment indispensable ou plutôt purement vexatoire ?! »Réclamant la relaxe, le conseil ne pourra faire échapper son client à la condamna-tion. Une peine somme toute plutôt clémente, puisqu'il écopera de 300 euros d'a-mende avec sursis.

Aymeric Henniaux

Au Tribunal correctionnel

Décès - Jean Taittinger

L'ancien maire de Reims s'est éteint à l'âge de 89 ansxMaire de Reims de 1959 à 1977, Jean Taittinger estdécédé dimanche 23 septembre à l'âge de 89 ans. Latriste nouvelle a été annoncée mercredi si bien que sesobsèques ont été célébrées dans la plus stricte intimité. Frère du banquier Guy et de l'homme politique Pierre-Christian, demi-frère de l'ancien PDG de la maison dechampagne éponyme, Claude, Jean Taittinger s'est illus-tré autant dans le monde des affaires que celui de lapolitique. Né le 25 janvier 1923 à Paris, il combat lesnazis lors de la Seconde Guerre Mondiale avant de commencer sa carrière professionnelleet politique. D'abord maire de Gueux de 1953 à 1958, il est ensuite élu député de la Marne,un mandat qu'il conservera jusqu'en 1973. Parallèlement, en 1958, il devient vice-présidentde Taittinger Compagnie. C'est l'année suivante qu'il est élu maire de Reims. Jean Taittingerprésidera la destinée de la ville des sacres jusqu'en 1977, participant grandement à sonimportant développement. La Ville, qui gagnera près de 50 000 habitants pendant ses man-dats successifs, lui doit notamment ses plus importantes infrastructures routières (autorouteA4, voie du Rouillat, avenue du Général De Gaulle), la création de nouveaux quartiers(Châtillons, Croix Rouge, Wilson, Saint-Remi, Orgeval, Val de Murigny et Europe), ou encorela construction d'importants bâtiments structurant (CHU, maison de la Culture AndréMalraux, Cour d'Appel, complexe René Tys, piscine-patinoire, stade Georges Hébert àOrgeval, parcs Saint John Perse et Léo Lagrange, etc). C'est aussi pendant cette période quel'armée de l'air s'installe, que l'aérodrome de Reims-Prunay se développe ou que sontaccueillies des entreprises comme Kréma General Foods, Bohringer ou encore ReimsAviation.Entre 1971 et 1974, Jean Taittinger a également occupé les postes de secrétaire d'Etatchargé du budget et de Garde des Sceaux, Ministre de la Justice. Côté vie professionnelle,il a dirigé de nombreuses sociétés, notamment dans le domaine du luxe : Imprimerie UnionRépublicaine, Extension hôtelière et immobilière du Louvre, Société financière Deville,Compagnie des cristalleries de Baccarat, etc.Avec la disparition de Jean Taittinger, la Ville de Reims, le département de la Marne et larégion Champagne-Ardenne perdent l'un de leurs plus illustres ambassadeurs. J.D

Jean Taittinger (1923-2012)

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L'adversaire deChâlons-Reims :Denain, le survivantx16ème l'an dernier, menacé cetété à cause de problèmes d'ordresfinanciers, Denain s'alignera biensur la ligne de départ. Pas pro-grammé pour jouer les premiersrôles, le club du Hainaut faitmême figure cette année de PetitPoucet de la division. Sur le papi-er, l'équipe toujours entraînée parMarc Silvert se caractérise par soninexpérience de la Pro B et nedevrait donc pas peser bien lourdsans un rendement optimum deses trois renforts US : Humphrey,Flowers et Kitts. A noter que le premier a été le coéquipier dumarnais Johnson sous le maillotde Rio Grande Valley Vipers, enD-League, tandis que le second ajoué contre Burrell la saisondernière au Japon ! Renouvelé à90%, l'effectif se compose égale-ment de trois joueurs arrivant de N1 et de deux autres évoluantencore la saison dernière enEspoirs. Si bien que seuls deux hommes connaissent la Pro B. Il s'agit du meneur XavierGaillou, seul rescapé de l'équipeversion 2011-12 et de l'arrièreClément Cavallo, 21 ans seule-ment, en provenance de Fos-sur-Mer.

Le Champagne Châlons-Reims Basket débute samedisoir, sur le parquet deDenain, son 3ème exerciceen Pro B : un premier matchpiège pour le club marnaisqui vise cette saison, comme beaucoup d'autres, l'accession en Pro A.

xAprès une 9ème place lors de sa pre-mière année d'existence puis une trèsbelle 3ème place l'année dernière, con-firmant ainsi sa montée en puissance, leChampagne Châlons-Reims Basketentend monter encore plus haut cette sai-son. Son objectif ? L'accession en Pro A,tout simplement. Problème, rarement lechampionnat de Pro B n'a semblé sirelevé. Les concurrents, aussi ambitieuxque le club marnais, se comptent à lapelle ou presque. Pau-Orthez, Antibes,Bourg-en-Bresse, Fos-sur-Mer ouencore Rouen ne sont ainsi que quelquesuns des adversaires ayant fait un voeuxsimilaire. Pour espérer rejoindre l'élite du basketfrançais, le président Michel Gobillot etl'ensemble du staff du CCRB ont travail-lé tout l'été pour offrir à Nikola Antic lesarmes nécessaires à la réalisation de cetambitieux projet. Le coach serbe pourra

donc s'appuyer sur un groupe fort de dixvéritables rotations, un bel atout danscette division. La traction arrière mar-naise impressionne particulièrementavec dans ses rangs Mullins, Meels,Tsagarakis, Poupet et Joss-Rauze ! A l'in-térieur, la lutte promet aussi d'êtrechaude avec les deux US Johnson etBurrell qui sentiront dans leur dos lesouffle des deux excellents joueurs dedevoir que sont Corre et Beye. A ses neufjoueurs, il faut ajouter le facteur xnommé Brice Kabengele, parti deFrance il y a neuf ans, et aujourd'hui

véritable 10ème homme de luxe duCCRB, capable, au choix, de marquer oud'assurer des missions défensives.Justement, la défense sera sans doutel'une des clefs de la réussite du clubprésidé par Michel Gobillot. Meilleuredéfense du championnat la saisondernière, le recrutement rutilant duCCRB a davantage été orienté cetteannée vers une plus grande efficacité enoffensive. De la capacité de Nikola Anticà convertir les nouveaux arrivants à saphilosophie défensive dépend pourbeaucoup la réussite de Châlons-Reims

cette saison. Pour son premier match dechampionnat, le CCRB va donc se frot-ter à Denain, l'une des plus faibleséquipes de la division. Dans ces condi-tions, une défaite inaugurale dans leNord serait du plus mauvais effet.

Julien Debant

Denain - Châlons-Reims, samedi 28 sep-tembre à 20h au complexe sportif JeanDegros à Denain.Prochain match dans la Marne,Châlons-Reims - Antibes, vendredi 12octobre au complexe René-Tys à Reims.

Candidats déclarés à l'accession en Pro A, les joueurs de Châlons-Reims n'auront pas le droit à l'erreur sur le parquetde Denain. © l'Hebdo du Vendredi

Basket Pro B - 1ère j. - Denain - Châlons-Reims

La victoire à n'importe quel prix

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Sport10 xN°188 du 28 sept. au 4 oct. 2012

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Au terme d'une prestation médiocre, leStade de Reims a été sorti par Troyes de laCoupe de la Ligue (1-2). Ce week-end, lesRouge et Blanc devront donc rebondir en

championnat : une tâche ardue face aux Verts de Saint-Étienne, qui plus est dans leur chaudron deGeoffroy-Guichard.

xMercredi soir au stade Auguste-Delaune,la rencontre opposant Reims à son voisinTroyes, comptant pour les 16èmes de finalede la Coupe de la Ligue, a accouché d'unesouris. A des années lumières de l'intensitéqui se dégage traditionnellement d'underby, cette rencontre a été sans aucundoute vue la plus mauvaise prestation desjoueurs du Stade de Reims depuis le débutde la saison. Car au-delà la défaite (1-2) etdonc de l'élimination, c'est bien le com-portement de l'équipe qui interroge.Comment l'actuel 5ème de L1 a t-il pu pro-poser un jeu aussi pauvre, sans même êtrecompensé par l'envie de se battre ? Aucoup de sifflet final, Hubert Fournier,comme les 6300 specta-teurs, n'avait aucune expli-cation logique pouvant jus-tifier une si grande pau-vreté. « Je ne suis mêmepas déçu car on ne méritait pas de se qual-ifier, a déclaré tout de go l'entraîneurrémois. C'était un match sans intensité quis'est joué sur un faux rythme. Troyes ajuste eu le mérite de marquer à deuxreprises suite à deux coups de pied arrêtés.Ce n'était même pas un match de niveauL2. L'équipe est tombée dans une certaineléthargie dont elle n'a jamais su sortir. »Après plusieurs bonnes performances en championnat, cette piètre performanceest-elle due à un relâchement collectif ? « Sans doute, mais on n'a surtout rien faitpour gagner. On peut perdre mais pas sanslivrer bataille », a regretté HubertFournier. Visiblement dans l'expectative, lecoach n'a pas souhaité se livrer davantageindiquant simplement « que l'importantmaintenant est de bien récupérer même si

certains ne doivent pas être fatigués ». Effectivement, cette rencontre ne devraitpas laisser trop de traces dans les orga-nismes rémois, si bien que cet alibi ne tien-dra pas en cas de mésaventure face à desStéphanois, 10e de L1. Et si on s'en tient àleur prestation de mercredi soir, c'est bienune désillusion qui attend les joueurs duStade de Reims dans l'antre de Geoffroy-Guichard. A moins que ce non-match soitun électrochoc comme cela avait été le casaprès les deux défaites inaugurales face àMarseille (0-1) et Bastia (1-2). HubertFournier et ses hommes ont sûrement aussien tête la victoire obtenue dans le Forezpar Sochaux (1-0), alors lanterne rouge de

L1. Pour rappel, le 15 sep-tembre dernier, les hommesd'Eric Hély, déjà condamnésà la relégation par de nom-breux observateurs, après

quatre défaites en autant de journées, s'yimposaient à la surprise générale. Depuiscette renaissance sur la pelouse des Verts,ils se sont refaits une santé et un morald'acier, enchainant trois succès de rang.Mais dans leur confortable costumed'équipe qui a réussi son début de saison,les joueurs du Stade de Reims ont-ils lesressources nécessaires pour suivre cetexemple ?

Julien DebantSaint-Étienne - Reims, dimanche 30 septembre à 17h au stadeGeoffroy-Guichard à Saint-Etienne.Prochain match au stade Auguste-Delaune,Reims - Nice, samedi 6 octobre à 20h.

Même pas un match de niveau L2

xDans l'ordre de naissance des clubsmythiques du football français, il y eutd'abord Reims. Puis Saint-Étienne. A chacunses grandes périodes, et à chacun ses annéesde galère, même si elles ont été moinslongues et beaucoup moins douloureusespour l'ASSE. N'empêche, les Verts n'ontjamais retrouvé leur lustre des années 70, lesheures de gloire à Kiev ou à l'Ibrox Park.Avant le match, Reims passe aussi avantSaint-Étienne au classement. Trois pointsd'avance et cinq places de mieux. Les deuxéquipes ont en réalité un parcours assez similaire. Deux défaites d'entrée pour lesVerts également (devant Lille et à Toulouse),avant de gagner à Bastia et de confirmer à

Montpellier (1-1). Entre ces deux matches,l'ASSE a démontré qu'elle n'était toutefoispas impériale dans son chaudron, en concé-dant une défaite à Sochaux (1-0), mais enévoluant à 10 pendant plus de 80 minutesaprès l'expulsion de Jonathan Brison leSoissonnais de naissance.Mercredi, Saint-Étienne a validé son billetpour le prochain tour de Coupe de la Ligueen venant à bout de Lorient, au Roudourou,aux tirs au but (1-1, 4 tirs au but à 3). Lademi-heure supplémentaire que les Verts ontdû livrer et le match « pépère », dixit HubertFournier, des Rémois donneront peut-être unavantage physique aux visiteurs.

T.V

L'adversaire du Stade de Reims

Saint-Etienne, le deuxième mythe

Foot L1 - 7e j. - St-Etienne - Reims

Relever la tête, et vite

A l'image ici de Glombard, l'équipe rémoise a quitté la Coupe de la Ligue la tête bien basse. © l'Hebdo du Vendredi

x« Yohann Diniz, la longue marche » sur France 3France 3 Champagne-Ardenne diffuse, samedi 29 septembre à 15h20 et vendredi26 octobre à 0h10, « Yohann Diniz, la longue marche ». Ce documentaire réalisépar Olivier Hennegrave retrace les 600 km parcourus en cette année olympique parle double champion d'Europe et vice-champion du monde de marche sur 50 km : leportrait d'un homme hors du commun.

En Bref

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magazine

L ’ A G E N D A C U L T U R E L R E I M S / C H Â L O N S / É P E R N A Y

SPECTACLES•Comète, La chèvre de Monsieur Seguin revisitée

•les saltimbanques et lechapiteau de la compagnie MagdaClan

CONCERTS•Festival Elektricity : interview du messie del'électro, Sébastien Tellier

•Natchez fête ses 25 ansà Juvigny

•L'agenda des concerts

EXPOSITIONS•Femmes et champagneà la Maison du département

•L'agenda des expositions

N°188DU 28 SEPTEMBRE

AU 4 OCTOBRE 2012

www. lhebdoduvendredi .com

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12 xSortie N°188 du 28 sep t . au 4 oc t . 2012www. l h ebdoduvend red i .c om

mercredi 17 octobre

LES AMNÉSIQUES N'ONT RIEN VÉCU D'INOU-BLIABLEUne sorte de petit traité de morale alerte etironique, un livre hilarant constitué de plu-sieurs centaines d’aphorismes, rassembléspar le truculent littérateur Hervé Le Tellier.

À 20h30. Jeudi 18 à 20h30 - Tarifs : 7,5 à 23,5€ -Le Salmanazar

mercredi 24 octobre

OCTUOR DE FRANCECrée en 1979 à l’initiative du clarinettisteJean-Louis Sajot, L’Octuor de France, seuleformation permanente française de ce genre,interprète le répertoire de musique de cham-bre s’étendant du 18ème siècle à nos jours.

À 20h00. Tarifs : 7,5 à 23,5€ - Le Salmanazarvendredi 28 septembre

MUSIQUE : « STAFF BENDA BILILI » Ecoutez la puissance, la délicatesse, la stu-péfiante beauté de leur musique. Sentez lapulsion de la rumba kinoise éternelle.

À 20h30. Tarifs : 6 à 24€ - La Comète, Châlons-

en-Champagne.samedi 29 septembre

COMÉDIE : « LE RÈGLEMENT, C’EST LE RÈ-GLEMENT ! » Adapté de l’œuvre de Georges Courteline,création par la Cie La Pièce montée. Le par-cours inextricable d’un honnête hommeconfronté aux abus de pouvoir de l’adminis-tration et de ses employés.

À 13h00. A 13h et 16h – entrée libre – Biblio-thèque municipale Georges Pompidou à Châlons-

en-Champagne mercredi 3 octobre

COMMENT AI-JE PU TENIR LÀ-DEDANS ?Stéphane Blanquet et Jean Lambert-wild in-vitent petits et grands, dans un voyage féé-rique et surprenant, d'après La Chèvre de M.Seguin d'Alphonse Daudet.

À 19h00. Tarifs : 6 à 24€ - La Comètemardi 9 octobre

VILLÉGIATURECarlo Goldoni, père de la comédie italiennemoderne, dépeint une société à bout desouffle, où changer de mode de vie semble

impossible.À 20h30. Mercredi 10 à 20h30 - Tarifs : 6 à 24€ -

La Comètemardi 16 octobre

LUCKY PETERSONMusicien hors normes, Lucky Peterson estde ceux qui de leur vivant, accèdent au rangde légende. Son jeu de guitare puissant estancré dans la plus pure tradition du blues.

À 20h30. Tarifs : 6 à 24€ - La Comètejeudi 18 octobre

VIVALDI/PIAZZOLLA - LES DISSONANCESLes célébrissimes Quatre Saisons de Vivaldialternent subtilement avec celles composéespar le grand compositeur de tango, AstorPiazzolla.

À 20h30. Tarifs : 6 à 24€ - La Comètemardi 23 octobre

HIROAKI UMEDASes pièces chorégraphiques sont de vérita-bles installations visuelles et sonores danslesquelles il déploie une gestuelle influencéepar les danses urbaines.

À 20h30. Tarifs : 6 à 24€ - La Comète

jeudi 25 octobre

URI CAINE JAM RÉGIONUne jam session inédite aux couleurs cham-penoises fortement imprégnée du fameux «Philadelphia sound » cher à Uri Caine.

À 20h30. Tarifs : 6 à 24€ - La Comètesamedi 27 octobre

OTELLO - METCet opéra dont le livret est écrit d’aprèsOthello ou le Maure de Venise de Shakes-peare est considéré comme l’un des chefs-d’oeuvre de Verdi.

À 19h00. Tarif unique : 18€ - La Comètesamedi 29 septembre

« LIVRES DE NOTRE ENFANCE » Rétrospective et présentation des docu-ments exposés, découverte d’histoires enimages et sans paroles pour les enfants.

À 15h00. Entrée libre sur réservation au 03 26 5337 88 – 15h – Médiathèque centre-ville à Epernay

SPECTACLES EXPOSITIONS SPECTACLES EXPOSITIONS SPECTACLES EXPOSITIONS SPECTACLES EXPOSITIONS SPECTACLES EXPOSITIONS SPECTACLES EXPOSITIONS

Festival Elektricity - Sébastien Tellier

Confessions de l'icône électro-popTête d'affiche du Festival Elektricity, l'icône française de l'électro-pop, Sébastien Tellierdonne rendez-vous à tous sesfidèles vendredi 28 septembrepour une grand-messe sonore et délirante sur le parvis de la cathédrale de Reims. Un lieu rêvé pour y chanter sondernier opus My God is Blue,hymnes à la spiritualité d'un âge nouveau... Confessions.

x Que ressentez-vous à l'idée dejouer des chansons où il est ques-tion de spiritualité devant unecathédrale ?Sébastien Tellier : J'ai hâte, ce seramon premier concert à Reims.J'avoue pourtant que le Dieucatholique est un concurrent...

Autour de votre album, My God isBlue, vous avez créé l'AllianceBleue, un mouvement dont vousêtes à la tête et vous vous faites ap-peler « Maman »... C'est étrange,tout ça ?S.T : Je me fais appeler « Maman »au sein de l'Alliance Bleue car j'aimerais être comme une mère pour celles et ceux qui me suivent. J'ai tendance à faire peur aux gens et je voudrais tuer ce côtémonstrueux... Pour moi, la musiqueest un art naïf, enfantin, dans lequelil est question de découverte. Vous savez, je suis plus Rox etRouky que Die Hard  ; j'aime lesdessins animés...

Justement, comme vous évoquezvos goûts, le bleu est-il votrecouleur préférée ?Je n'ai pas de rapport particulier

au bleu. J'ai juste eu des visionsbleues après avoir bu la potion magique d'un chaman à Los Angeles.La transe m'a inspiré l'écriture de mon disque  : elle m'a permis

de me rapprocher de Dieu...

Et pour vous rapprocher du publicun soir de concert, qu'attendez-vous en particulier ?

De les voir s'amuser, danser, crier. Au début de ma carrière, desintellos venaient à mes spectacles.L'Eurovision m'a amené un nouveaupublic.

Evoquer l'Eurovision avec votreimage de chanteur « branché » nevous pose pas de problème ?Musicalement, le monde de l'Euro-vision ne m'intéresse pas  avec sesartistes ringards qui jouent du violonsur patins à roulettes (rires). Ce quej'ai aimé, c'est d'avoir été vu par 100millions de téléspectateurs car meschansons ne passent pas à la radio,elles sont trop bizarres avec lalongueur des intros comme dans LaRitournelle ou les silences qui fontcroire que le titre est fini alors que cen'est pas le cas...

Il paraît qu'en plus de la musiquevous allez vous lancer dans l'écri-ture, avec un ouvrage Le livrebleu, au sujet de la créativité. Oùen êtes-vous de ce projet ?Ce livre ne sortira peut-être jamaiscar je suis en train d'écrire sondernier chapitre, que je veux victo-rieux. Mais pour cela, je dois menerà bien avec l'Alliance Bleue monprojet de parc d'attractions pouradultes. Mais je ne suis pas une as-sociation caritative et j'ai du mal à ré-colter de l'argent pour achetertoboggans et Rolls bleus  ! Je sensque mon rêve s'éloigne...

Propos recueillis par Frédérique Alfassa-Larsonneur

Soirée « Sect & The City », vendredi 28 septembre, à 19h sur leparvis de la cathédrale de Reims avecSébastien Tellier, The BewitchedHands « Love and 8 » et Nicolas Jaar. Tarifs 17 à 24 euros. Rens. : www.elektricityfestival.fr

Sébastien Tellier. © Mathieu-Tonetti

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jusqu'au mardi 2 octobre

« CHRISTIAN FORTANT »Artiste pop’art, Christian Fortant privilégieles représentations subtiles d’attitudes depersonnages célèbres. À 9h30. Entrée libre – du lundi au samedi de 9h30

à 13h et de 13h30 à 17h30/dimanche et jours fériésde 10h à 16h – Maison du tourisme à Hautvillers

jusqu'au dimanche 7 octobre

« LA CHAMPAGNE VUE DU CIEL »Michel Jolyot nous donne à voir ses photosaériennes grand format, sur des toiles mon-tées sur châssis. Ces photographies pré-sentent des vues aériennes d’Epernay et deplusieurs communes viticoles champe-noises.

À 10h00. Office de tourisme d’Epernay jusqu'au samedi 29 septembre

« BALADE DANS LA CAMPAGNE CHAMPE-NOISE » Photographies de Daniel Puerto.

À 10h00. Entrée libre – Médiathèque Daniel-Ron-deau à Epernay

jusqu'au samedi 6 octobre

« LES LIVRES DE NOTRE ENFANCE » À 10h00. Entrée libre – Médiathèque centre-ville à

Epernay jusqu'au dimanche 11 novembre

« CABANES DE VIGNES, L’ÉLOGE D’UN PAY-SAGE »Siméon Levaillant expose 36 clichés desloges de vignes, témoins de pratiques an-ciennes de la viticulture champenoise.

À 13h30. Entrée libre – tous les jours de 13h30 à17h30 – Maison du Parc à Pourcy

jusqu'au samedi 20 octobre

CRÉATIONS, PHOTOGRAPHIES AU COEUR DU

VERREAnnie Vincent Buffet, Patrick Guérin

À 14h00. Galerie Saint Martin, du mardi au sa-medi, de 14h à 19h. Entrée libre

jusqu'au samedi 6 octobre

« DAVID BILLY » À 9h00. Entrée libre – Office de tourisme de Châ-

lons-en-Champagne jusqu'au dimanche 30 septembre

« ESTAMPES DU XVIÈMEAU XVIIIÈME SIÈCLE »Collection d’estampes.

À 10h00. Du lundi au vendredi de 14h à 18h(fermé le mardi), le samedi de 10h à 12h et de 14h

à 18h et le dimanche de 10h à 12h et de 14h30 à18h30 – Musée de Châlons-en-Champagn

dimanche 30 septembre

BLACY – VIDE-GRENIERÀ 6h00. 03 26 41 33 64 – 6h-19h

BISSEUIL – VIDE-GRENIERÀ 8h00. 06 07 38 30 40

PIERRY – VIDE-GRENIERÀ 8h00. 03 26 54 06 33

EPERNAY – VIDE-GRENIER/COLLECTIONSrue de la Crayère et rue René Lemaire

À 8h00. 03 26 55 04 96 SERMAIZE-LES-BAINS – BOURSE AUX LIVRES

À 9h00. 03 26 73 24 50 – 9h-18h samedi 6 octobre

TRECON – BOURSE AUX OISEAUX & MARCHÉARTISANAL

À 8h00. 06 21 67 15 04

jeudi 11 octobre

VARIÉTÉ ET CHANSON FRANÇAISES : «JOHNNY HALLYDAY»D’une ténacité exceptionnelle et de nouveauen pleine forme, il a décidé de repartir surles routes pour terminer ce qu’il avait com-mencé et combler son public avec un showqui promet d’être à la hauteur de la carrièrede l’idole des jeunes.

À 20h00. A 20h – tarifs : de 55 à 130€ - Le Millesium, avenue du Général Margueritte

à Epernay samedi 29 septembre

NATCHEZ FÊTE SES 25 ANS À JUVIGNY !Samedi 29 septembre à partir de 19 heures,Natchez, avec Quince Jelly et Norbert Krief,fête ses 25 ans à la salle des fêtes de Juvi-gny, traditionnel lieu des Moissons Rock.À 19h00. Salle des fêtes de Juvigny, samedi29 septembre, 19 heures.

Tarif : sur place 22€ - sur réservation via le ré-seau France Billet : 18€.

EXPOSITIONS CHINER CONCERTS EXPOSITIONS CHINER CONCERTS EXPOSITIONS CHINER CONCERTS EXPOSITIONS CHINER CONCERTS EXPOSITIONS CHINER

xUne soirée annoncée comme «l'événement de l'année » sur le net! Potes de longue date, les musi-ciens de Natchez ont tenu à fêterleur quart de siècle - et la sortie deleur nouvel album ! - avec lesMoissons Rock, à Juvigny. «Comme c'était le cas pour leurs 15ans et leurs 20 ans », se souvientJacky Gobert, le roadie du groupe.« Ils jouaient déjà à la toute pre-mière édition des Moissons, en 95.Et ils ont fait cadeau de leur cachetaux moissonneurs pour les aider àcompenser un public moins nom-breux qu'es-péré ». Des rockeursau grand coeur, résolumentbranchés Classic Rock (celui desannées 60-70), et inspirés de poin-tures comme ZZ Top, LynyrdSkynyrd ou encore Led Zeppelin. «Ils ne sont pas loin du millièmeconcert, et ont déjà assuré les pre-mières parties de groupes d'excep-tion tels que Molly Hatchet etBlackberry Smoke ». Et ce que l'onpréfère chez Natchez, c'est leurproximité avec le public. « Desartistes du cru (le groupe s'estformé à Somme-Vesle, rock'n rollvillage par excellence, et y répètetoujours), capables de jouer plus de deux heures aussi bien devant 20 personnes que 600, tou-jours avec cette même envie ! Ils aiment leur métier, les gens, et c'est pour ça que ça dure ».Très attendu, leur nouvel et onzième opus « Double dose » rassemble 18 titres, des textes enfrançais et en anglais, et surtout la légendaire pêche de la bande. En plus du public, Natcheza invité deux autres groupes sur scène pour son anniversaire : Quince Jelly, made in Somme-Vesle, et Norbert Nono Krief, ancien membre de Trust à qui l'on doit notamment « Antiso-cial ». En Santiag, à cheval, en Harley ou même à pied... venez comme vous êtes !

Sonia Legendre

Samedi 29 septembre dès 19h à Juvigny (Salle des fêtes) - Billets en prévente sur France-billet (Carrefour et Fnac) : 19,80€ - Sur place : 22€- Programme : 19h15 Quince Jelly /20h20 Natchez / 22h35 Norbert Nono Krief

Thierry, André, Emmanuel et Benjamin ont le plaisir de vous convier àleurs 25 ans... Ambiance rock'n roll assurée ! © DR

Concert - Juvigny

Natchez : 25 ans d'amitiés et de rock'n roll !

13 xSortie N°188 du 28 sep t . au 4 oc t . 2012www. l h ebdoduvend red i .c om

La Comète

Quand la Chèvre devient Blanquette...

xDans la série « chef d'oeuvre à voir enfamille », la Comète vous propose « Commentai-je pu tenir là-dedans ? ». Ou comment JeanLambert-Wild, metteur en scène audacieux etdirecteur de la Comédie de Caen, revisiteAlphonse Daudet. Sur scène, la petite chèvre deMonsieur Seguin - rebaptisée « Blanquette »pour l'occasion ! - se prend à rêver à la liberté endécouvrant, du haut de sa montagne, que l'herbeest bien plus verte en bas... Et les conseils avisésde son propriétaire n'y changeront rien. Dans lerôle de Blanquette, la comédienne et choré-graphe Chiara Collet évolue avec une grâce etune symbolique inouïes, portées par la voixd'André Wilms, que l'on connaît entre autrespour ses rôles dans « Tanguy » et « La vie est unlong fleuve tranquille ». Loin des niaiseries dontpeuvent parfois être enrobés certains spectacles

jeune public, cette fable plonge petits et grandsdans un univers coloré de danse, de poésie et dequestionnements sur le passage de l'enfance àl'âge adulte. L'appel du grand large, les trans-gressions, la joie (ou la peur) de se croire aussigrand que le monde, etc. Pour ajouter à la féériedu voyage, Stéphane Blanquet - on vous laissefaire le rapprochement - a mis ses talents dedessinateur et de plasticien au profit d'unescénographie teintée d'ombres et de paysagesrenversants. Le tout servi sur un plateau tour-nant, en perpétuel mouvement. A déguster avecles yeux... et les oreilles !

Sonia LegendreComment-vais-je tenir là-dedans ? - Mercredi3 octobre à 19h à la Comète - À partir de 7 ans- Durée : 1h / Infos et réservations au 03 26 6950 99.

La chèvre de Monsieur Seguin revisitée, et complètement humanisée ! © Tristan Jeanne-Valès

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SKA/PUNK : « LOS TRES PUNTOS » + «LES EJECTÉS » Los Tres Puntos, reconnu pour ses concerts endiablés, remet le couvert ! Avecles Ejectés, défenseurs du ragga-rock-ska et de l’humour, qui sillonnent les routesde France et de Navarre depuis plus de 10ans.

À 20h30. tarifs : 10 à 16€ - L'Orange Bleue àVitry-le-François

jeudi 4 octobre

VARIÉTÉ : « LINDA LEMAY » Linda Lemay revient sur scène avec sonnouveau spectacle, le Cœur qui fait milletours. À 20h30. A 20h30 – tarifs : 41 à 45€ - Capitole en

Champagne, avenue du président Roosevelt àChâlons-en-Champagne

samedi 6 octobre

WORLD MUSIC : « JEHRO » + « LA FA-MILLE À DAM » Jehro, avec Cantina Paradise, englobe tout ce qui fait de lui une exception : une voix unique, des rythmes qui renversenten douceur, des ambiances de couchers de soleil ou de clairs de lune tropicaux, des moments de rêveries ou de troubles.

À 20h30. A 20h30 – tarifs : 10 à 16€ - L'OrangeBleue à Vitry-le-François

CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS

Concert - Juvigny

Natchez : 25 ans d'amitiés et de rock'n roll !

14 xSortie N°188 du 28 sep t . au 4 oc t . 2012www. l h ebdoduvend red i .c om

Cirque

MagdaClan : du cirque, oui mais contemporain !x Le temps d'un week-end, leCnac accueillera les saltimban-ques et le chapiteau de la com-pagnie MagdaClan, ainsi queleur création « Era - Sonnet pourun clown ». Et leur passage àChâlons promet de belles ren-contres. « Le nomadisme est lepoint de départ du MagdaClan,parce que nous avons toujoursété charmés par les campe-ments, ces lieux où le tempss'arrête, et où la vie repart enarrière », expliquent les artistes.« Nous aimons l'idée qu'en ar-rivant dans une nouvelle ville,nous pouvons bouleverser laroutine quotidienne des habi-tants et faire découvrir à tout lemonde le plaisir de vivre ensem-ble ». Alessandro, Giorgio,Erika, Daniele et Giulio ont faitconnaissance sur les bancs del'école de cirque à Turin, et sousla direction artistique de RobertMagro, leur actuel « metteur enpiste ». Lequel éclaircit leur vi-sion contemporaine de l'art cir-cassien : « Il n'est pas questionde réactualiser le cirque tradi-

tionnel. Le cirque contemporainvient de la tradition, de la

rigueur du geste et de la tech-nique. Mais le cirque d'aujour-

d'hui doit s'ouvrir à tout ce quise passe au-delà. La particula-

rité de la compagnie estd'écrire, avec un vocabulairecircassien, des poèmes à la foissurréalistes et concrets, en s'in-spirant de la vie de tous lesjours ». Au fil de leursprouesses à l'échelle libre, lacorde aérienne, le monocycle ouencore l'équilibre sur boule, lesartistes évoqueront leur rapportau temps et toutes les émotionsqui en découlent. Et au fil duspectacle, l'histoire laisseraplace à des moments de croise-ments, de partages et de sur-prises...

Sonia Legendre

ERA - Sonnet pour un clown - Vendredi5 et samedi 6 octobre à 20h30 - EspaceChapiteaux du Cnac (avenue duMaréchal Leclerc) - Tarifs : 12€(8€ tarif réduit) - Infos et réservationsauprès de la compagnie MagdaClan :06 22 02 01 [email protected].

Le MagdaClan, une grande famille circassienne et contemporaine ! © Charlotte Kolly

xExposition - Maison du département : célébration de la beauté féminine et du champagneJusqu'au 27 octobre, la Maison du Département abrite une exposition des dessins et peintures de Tatiana Claux, artiste rémoisenée en Russie. Le public est donc invité à découvrir son univers créatif et gracieux peuplé de petits personnages malicieux mais ausside nus et portraits féminins.Vous avez certainement déjà vu à Reims, à la librairie Rose et son roman, aux Galeries Lafayette ou à la Galerie des arts, des ex-positions autour du « monde merveilleux d'Alice », hommage onirique, adorable et coloré de Tatiana Claux à l'Alice au pays desmerveilles de Lewis Carroll. Si vous poussez la porte de la Maison du département, vous aurez le plaisir de retrouver quelques toilesde cet univers familier et rassuran t, qui parle au coeur des adultes et des petits. Mais vous découvrirez également son autre thèmede prédilection : le nu féminin, un nu artistique et harmonieux, refusant toute vulgarité ou agressivité. Inspirée par le tableau d'Ingres La Source au Musée d'Orsay, Tatiana s'est mise à peindre en 1986 pour ne plus jamais s'arrêter.Son envie : transmettre des émotions et servir la beauté. Un message q ue la peintre a choisi de faire passer en alliant sur certainestoiles l'art du nu et l'hommage à la région et à son vin royal. Admirez par exemple la série des cinq Muses du champagne ou en-core le dessin Fruits de la vigne. Alors, à votre visite de l'exposition et à tous les réjouissances esthétiques qui vous y attendent !

Frédérique Alfassa-Larsonneur

A voir jusqu'au 28 octobre à la Maison du département, 18, rue Carnot à Reims. Entrée libre du lundi au samedi de 9h à 18h et lesamedi de 14h à 18h. Rens. : 03 26 83 56 10. Dos, tempera russe sur bois.

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Loisirs15 xwww. lhebdoduvendredi .comN°188 du 28 sept. au 4 oct. 2012

Houston, on a un problème. Alors que Reims est secouée par les vibrations de sa Xèmesemaine Elektrique, un OMNI (Objet Mixant Non Identifié) vient d'apparaître sur les radars.Bruit Fantôme, relève de la garde d'une scène locale florissante, signe une Electro cosmiqueet racée. Biberonné à la Science-Fiction de Philip K. Dick, aux thèmes vaporeux de Vangeliset aux B.O de John Carpenter, il nous fait l'amitié de partager 3 albums déterminants dansson parcours artistique. Attention impact imminent.

Choice - Acid Eiffel (EP - 1993)En 1993, alors que Jordy ânonnait le prénom de sa copine à lui et que Whitney Houstonscandait haut et (très) fort qu'elle allait m'aimer pour toujours alors que nous ne nous con-naissions même pas, ce qui est tout de même quelque peu incongru comme déclarationpublique, il fallait être sacrément fouineur pour dénicher ce morceau : « Acid Eiffel ». Etpourtant ! Derrière Choice, on trouve Laurent Garnier, Shazz et Ludovic Navarre (aka StGermain) à la prod. Ce EP était sorti à l'époque sur le futur label F Com, label dont la sim-ple évocation fait l'effet d'une madeleine de Proust à toute une génération bercée par la« techno ». Les Martiens seront ravis, à moins qu'ils ne soient fans de Jordy.

Brian Bennett - Voyage (LP - 1978)Pour un saut intergalactique sur Mars, ne surtout pas oublier ce disque imparable du bat-teur des Shadows. Déniché sur un blog internet (et qu'on ne vienne pas me dire qu'inter-net c'est le Mal...) je suis tombé amoureux de ce disque. Un vrai trip disco funk électroenvoûtant. Il faut s'attarder sur Bennett, également compositeur de « Library Music » etdécouvrir des morceaux classieux comme le fabuleux « Image » sur le label KPN.

Tim Hecker - Harmony In Ultraviolet (LP - 2006)Si vous êtes amateur d'ambient, il est certes difficile de rendre ce genre musical « sexy », jevous l'accorde. Et souvent, la diffusion d'ambient se termine par un :"Non mais c'est un peu chiant ton truc, là, tu peux pas mettre C2C plutôt". Aussi, après avoirfait se rencontrer le visage de votre interlocuteur avec un manche de pioche, vous pourrezlui expliquer calmement que Tim Hecker est l'héritier actuel le plus crédible du fondateurdu genre, Brian Eno. Et que derrière un mur du son assez hermétique au premier abord,la musique d'Hecker se révèle être terriblement raffinée, nuancée et hypnotique. Lamusique idéale pour un space trip sonore.

DJ PoomChaque semaine l'association Velours sort de ses bacs un album oublié qu'il fait bon(ré)écouter.Retrouvez également la griffe Velours dans l'émission le Style du Tigre, tous les mercredisde 18h à 19h sur Radio Primitive (92.4 FM).

usique : la Griffe Veloursx Les 3 disques à prendre pour un voyage vers Mars... (à condition de ne pas oublier son iPod)

M

Bruit Fantôme : EP digital Futur Noir disponible.

xBélier du 21.03 au 20.04 Votre implication au travail va être récompensée.Vos compétences et votre motivation seront remar-quées. Vous améliorerez votre assurance et votreconfiance en vous ! De belles perspectives d’évo-lution s'en suivront…

xTaureau du 21.04 au 20.05Ne laissez pas les difficultés financières actuellesvous démoraliser. Certes, votre style de vie pour-rait être affecté, mais si peu en réalité. Alors, rela-tivisez et ne vous tourmentez pas inutilement.

xGémeaux du 21.05 au 21.06Ça bouge et ça remuera au sens propre commeau figuré, dans plusieurs domaines. Il vousincombe de mettre le turbo pour saisir les occa-sions. Celui ou celle qui attend des autres l’impul-sion attendra longtemps...

xCancer du 22.06 au 22.07Les bonnes influences astrales vous placeront aucentre des événements et vous donneront lesmoyens d’améliorer votre sort. Au travail, prenezla direction des opérations. En couple, vous déte-nez les clés de l’harmonie.

xLion du 23.07 au 22.08Aujourd’hui, vous pourriez vous trouver face à unedure réalité. Vous devrez faire preuve de force etde courage, pour gérer cet imprévu incontourna-ble. Une décision importante devra être prise.

xVierge du 23.08 au 22.09Cette semaine, ce n’est point seul(e) qu’il faut avancer mais résolument en équipe ou en couple. Alors, soyez à l'écoute. Votre présence etvos conseils seront précieux. Faites en profitez !

xBalance du 23.09 au 22.10La semaine amènera des surprises et de l’im-prévu. Et cela quel que soit le domaine d’activité.Ouvrez donc vos yeux et vos oreilles pour saisirles situations et agir !

xScorpion du 23.10 au 22.11Le maitre mot de la semaine sera « Carpe diem ».Sur le plan affectif, les émotions se feront plusfortes, plus puissantes. La passion ne sera pasloin. En amitié, les liens se réchauffent.

xSagittaire du 23.11 au 22. 12Il est temps de passer à la vitesse supérieure. Quece soit au travail ou en amour, tout ce qui parled’action à mener ou de nouveauté sera positif etdébouchera sur un horizon doré.

xCapricorne du 23.12 au 20.01 Si vous rêvez de pays lointain, patience, car l'ave-nir pourrait vous réserver des surprises inespé-rées. De nouvelles perspectives se présentent àvous. Alors, organisez-vous, pour pouvoir vouslibérer…Et qui sait…

xVerseau du 21.01 au 19.02Besoin de découverte, pour ressentir de nouvellesémotions ? Vous allez rencontrer des personnesqui, de façon providentielle, vont vous ouvrir desperspectives larges d’évolution.

xPoissons du 20.02 au 20.03Aimer et être aimé(e) est un privilège qui seravôtre tout au long de cette semaine. Toutefois,vous descendrez très vite de votre petit nuagepour affronter des réalités soudaines et impré-vues.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH Solution n° 187

Sudoku

Dimanche 30 septembreChalandry-Élaire

Ardennes08  (Brocante) Châteauvillain Haute-Marne - 52  

(5 ème Vide-Greniers) Cormontreuil Marne - 51  

(bourse aux oiseaux d'elevage) Crancey Aube - 10  (loto) Donchery Ardennes - 08  

(vide grenier des 3 quartiers.) Floing Ardennes - 08  (Vide greniers) 

Fumay Ardennes - 08  (Foire saint michel) 

Livry-Louvercy Marne - 51  (bourse puériculture) 

Mailly-le-Camp Aube - 10  (vide poussette) 

Marcilly-le-Hayer Aube -10  (Brocante) 

Pierry Marne - 51  (brocante du CE LECLERC PIERRY) 

Reims Marne - 51  (Vide-greniers) 

Reims Marne - 51  (Vide grenier de l'acbr) 

Ruvigny Aube - 10  (vide-grenier) Saint-Julien-les-Villas Aube -

10  (vide grenier d'hiver puericulture) Saint-Julien-les-Villas Aube10  (bourse de puériculture) 

Thilay Ardennes - 08  (brocante au Village) Vauchassis Aube - 10  

(vide grenier Puériculture) 

Chiner

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Présent depuis une vingtained'année dans la région, le Centre de Formation de Commerciaux en Librairie(CFCL) ouvre cette année à Reims une section en alternance.

xFormer des vendeurs de produitsculturels polyvalents, tel est le but dela formation proposée par le CFCL.Créé en 1989 dans la région par l'AFPAM (Association pour la Formation Professionnelle etl'Apprentissage des Métiers du com-merce), ce centre de formation destiné au départ uniquement ausecteur de la librairie s'est peu à peu diversifié, d'abord en se rat-tachant à l'Institut de Formation desDisquaires, pour désormais inclure lavente des multiples produits dusecteur culturel (Livres et musiquenumériques, DVD ou jeux vidéo).«  C'est un secteur qui connaîtactuellement de grands bouleverse-ments dus principalement à l'arrivéedu numérique », explique ClaireZaluski, responsable communicationdu groupe AFPAM. « En formant despersonnes adaptées à ces évolutions,nous répondons donc à une forte

demande des acteurs du secteur. »L'arrivée cette année d'une formationen alternance vient d'ailleurs égale-ment répondre à une demande desentreprises, celles-ci ayant un réelbesoin de personnes qualifiées, for-mées sur le terrain. «  Elle proposesur une durée d'un an 13 semainesde formation en centre, et 39 enentreprise, notamment lors de pério-des chaudes pour le secteur, commeNoël ou la rentrée des classes. » La

formation initiale, quant à elle, pro-pose 9 mois de formation globale encentre à la vente de produits cul-turels, avec un choix de spécialisa-tion sur le livre ou la musique/multi-média, suivis par 10 semaines destage en entreprise.Une reconnaissance des acteurs dusecteurCes formations sont destinées à despersonnes de niveau Bac+1 mini-mum, ou ayant déjà eu une expéri-

ence professionnelle et souhaitant sereconvertir. Elle aboutit à l'obtentiond'un titre de niveau Bac+2 homo-logué RNCP.Le centre bénéficie d'ailleurs denombreux appuis et d'une reconnais-sance des différents acteurs dusecteur, qui lui permettent d'afficherun bon taux d'insertion profession-nelle. « Sur la formation initiale, enmoyenne 70% des jeunes sortantstrouvent un travail dans les 6 mois »,indique Claire Zaluski. Chaque for-mation est d'ailleurs parrainée parune personnalité, comme le romancierchampardennais Thierry Beinstingelpour la promotion sortante de 2012.« On attire principalement un publicde jeunes passionnés de produits cul-

turels, et venant de toutes les régions,notre formation étant quasi-uniqueen France  », précise la responsablecommunication du groupe AFPAM.« Même s'il ne faut pas perdre de vueque l'on reste dans le domaine de lavente, il bénéficie du fort attrait duproduit culturel. Et avec l'évolutiondu secteur, on ne se contente plus devendre uniquement les produits, ilfaut les faire vivre avec par exemplel'organisation d'animations ou deséances de dédicaces. »

Mathieu Carré

Dossier de candidature et renseignements sur le sitewww.cfcl-formation.fr ou en appelant le 03 26 86 62 48.

Vendre des produits culturels, ça s'apprendFormation16 x

Chaque promotion sortante est parrainée par une personnalité du milieu culturel,comme le romancier champardennais Thierry Beinstingel pour celle de 2011-2012.

N°188 du 28 sept. au 4 oct. 2012

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x« Mercredis Avenir » sur les métiers de l'uniformeL'ONISEP, la FNAC et le CRIJ invitent les étudiants, les lycéens, etles jeunes ou adultes en formation professionnelle, à une rencon-tre autour des métiers de l'uniforme (armée, pompiers, gen-darmerie, police nationale et municipale, etc.). Comme lors dechaque rencontre, des professionnels et formateurs présenterontleur parcours et un large éventail de formations.Rendez-vous mercredi 3 octobre au Forum de la FNAC de Reims,place d'Erlon, de 16h à 17h30. Entrée libre.

Pour plus d'informations, contactez l'ONISEP au 03 26 40 32 63 ou le CRIJ au 03 26 79 84 73, sur www.ville-reims.fr ou 03 26 79 19 90.

En Bref

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N°188 du 28 sept. au 4 oct. 2012

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xJournées académiques du numériqueCréées à l'initiative du Rectorat de l'académie de Reims et du Centre régional de documentationpédagogique de Champagne-Ardenne, soutenues par les collectivités territoriales, ces journéesacadémiques du numérique se tiendront mardi 2 octobre dans les écoles portes ouvertes de l'académie et mercredi 3 octobre au CRDP de Reims et dans les CDDP de Troyes, Charleville etChaumont. Ces deux jours s'articuleront en deux temps forts d'échange et de formation surl'usage des Technologies de l'Information et de la Communication dans l'Education.Mardi 2 octobre : animations dans les écoles et établissements de l'Académie avec portesouvertes aux parents et aux collectivités puis débat autour du thème « Internet Responsable ».Mercredi 3 octobre : conférence de Marcel Lebrun sur la pédagogie inversée, séminaire de for-mation, ateliers pédagogiques, rencontres avec des exposants, échanges de pratiques.Liste des établissements participants à la manifestation, programme des ateliers et liste desexposants sur : www.forumatice.fr, http://twitter.com/forumatice et http://forumatice.tweetwally.com

En Bref

Formation17 x

Les Halles du boulingrin ont accueillimardi l'événement « Des métierspour un chantier » : l'occasion de mettre en valeur les métiers du bâtiment grâce au magnifiquetravail réalisé, notamment par denombreuses entreprises locales, lorsde la restauration de ce monument.xPromouvoir les métiers du bâtiment demanière plus concrète : c'était l'objectif de cettejournée  organisée par le Service Public del'Emploi, qui regroupe les différents acteurs de laformation et l'insertion professionnelle. «  Enorganisant cet événement dans les Halles duboulingrin, on a voulu mettre en évidence desmétiers professionnels au sein du chantier surlesquels ils ont travaillé.  C'est assez nouveaucomme type de manifestation.  » expliqueDominique Ledemé, responsable emploi au seinde Reims Métropole.Au programme, donc  : une visite guidée desHalles par différents professionnels ayant par-ticipé à leur rénovation, suivie d'une présentationdes différents corps de métiers et de leurs tech-niques de travail au sein de stands. Etaient égale-ment présents pour permettre aux visiteurs detester leurs aptitudes à l'exercice de ce métier : laFédération Française du Bâtiment (constructiond'une arche en polystyrène), la Confédération del'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment(maquette pédagogique pour comprendre laconstruction d'une maison) et le Pôle Emploi(informations sur les différents accès auxmétiers).Un événement qui a accueilli près de 300 visi-

teurs, dont 200 scolaires en classes de 4ème/3ème etune centaine de demandeurs d'emplois, jeunescomme adultes.Un investissement important dans l'avenirPar son approche concrète, l'événement aura étéégalement l'occasion de présenter une vision plusattractive du secteur du bâtiment. « On y retrou-ve de nombreux métiers qui peuvent se révélerartistiquement intéressants, comme la taille depierre, la pose de carrelage, la métallerie ou ladécoration en plâtre.  » explique DominiqueLedemé. « De même, c'est l'occasion d'appren-dre des techniques souvent intéressantes et inno-vantes. De nombreux visiteurs ont été impres-sionnés par le stand présentant les méthodes dedésamiantage, par exemple. » Des métiers qui demandent souvent une motiva-tion et un investissement personnel qui peuventse révéler payants à terme. « On peut s'y dirigersans forcément avoir d'acquis préalable, avecune marge de progression importante au fur et àmesure de la formation, le tout avec la satisfac-tion de réaliser quelque chose. » note DominiqueLedemé. «  Et si c'est un secteur qui souffreactuellement comme beaucoup d'autres de lacrise, décider de s'y tourner reste un investisse-ment important dans l'avenir, car on aura detoute façon toujours besoin d'ouvriers du bâti-ment. Avec à terme la possibilité de devenirindépendant en créant sa propre entreprise. »

Mathieu Carré

Rens. : FFB (www.ffbatiment.fr), de la CAPEB (www.capeb.fr) ou de la Maison de l'Emploi et des Métiers (www.espacesmetiers-champagneardenne.org).

Les métiers du bâtiments'exposent dans les Halles

De nombreux professionnels ayant participé à la rénovation des Halles du Boulingrin étaient présents pourprésenter leur métier de manière très concrète. © l'Hebdo du Vendredi

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C inéma18 x

Les horaires xdu 26 sept. au 2 oct. 2012

N°188 du 28 sept. au 4 oct. 2012

www.lhebdoduvendredi .com

Taken 2 Avant première) Ven : 20:00 | 22:15 Taken : Ven : 20:00Savage (-12 ans) Tous les jours : 11:00 | 13:45 | 16:30 | 19:30 | 22:00Kirikou et les hommes et les femmes (Avant première) Mer :13:45Populaire (Avant première) Jeu : 20:00Carmen (Diffusion) Jeu : 14:00 | 18:00 Ven : 16:00 | 20:00Le magasin des suicides Tous les jours : 11:15 | 13:45 | 16:00 |18:15 | 20:00 | 22:15Résident Evil Retribution 3D Tous les jours : 11:15 | 13:45 | 16:00| 18:00 | 20:00 | 22:15Les seigneurs Tous les jours : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00 |22:15Les saveurs du palais Mer, Sam, Dim, Lun, Mar : 11:15 | 13:45 |16:00 | 18:00 | 20:00 | 22:15 Jeu : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00 | 22:15Ven : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00Jason Bourne l'héritage Tous les jours : 11:00 | 16:30 | 19:30 |22:00Des hommes sans loi (-12 ans) Tous les jours : 22:00Ce que le jour doit à la nuit Tous les jours : 13:30Camille redouble Mer : 11:00 | 16:00 | 20:00 Jeu, Sam, Dim, Lun,Mar : 11:00 | 13:45 | 16:00 | 20:00 Ven : 11:00 | 13:45 | 16:00The secret Mer, Sam, Dim : 16:00 | 18:00 | 20:00 | 22:15 Jeu, Lun,Mar : 11:15 | 13:45 | 16:00 | 18:00 | 20:00 | 22:15 Ven : 11:15 | 13:45Cherchez Hortense mercredi samedi dimanche 17h50 jeudi ven-dredi lundi mardi 16hDu vent dans mes mollets Mer, Sam, Dim : 18:00 Jeu : 11:15 |18:00 Ven, Lun, Mar : 11:15 | 13:45 | 18:00Expandables 2 (-12 ans) Tous les jours sauf Jeu : 16:00 | 18:00 |20:00 | 22:15 Jeu : 22:15Rebelle Mer, Sam, Dim : 11:15 | 13:45L’Age de glace 4 la dérive des continents 3D Mer, Sam, Dim :11:15 | 13:45

Savage (-12 ans) mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30 jeudi vendredi lundimardi 14h30 | 20h30 samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30 dimanche 10h30| 15h | 17h30 | 20hDans la maison (Avant Première) mercredi 20h30Résident Evil Retribution 3D mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30 jeudivendredi lundi mardi 14h30 | 20h30 samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30dimanche 10h30 | 15h | 17h30 | 20hLe chien du Tibet mercredi 14h30 samedi 14h30 | 17h dimanche10h30 | 15hLes seigneurs mercredi 14h30 | 17h30 | 20h30 jeudi vendredi lundimardi 14h30 | 20h30 samedi 14h30 | 17h | 20h | 22h30 dimanche 10h30| 15h | 17h30 | 20hCamille redouble mercredi 17h30 | 20h30 jeudi vendredi lundi mardi14h30 | 20h30 samedi 20h | 22h30 dimanche 17h30 | 20hMonsieur Lazhar mercredi 14h30 | 20h30 jeudi mardi 14h30 vendredilundi 20h30 samedi 14h30 | 20h dimanche 10h30 | 17h30Cherchez Hortense mercredi 17h30 jeudi mardi 20h30 vendredi lundi14h30 samedi 17h | 22h30 dimanche 15h | 20hGros-pois et petit point mercredi samedi 10h30 | 14h30

Dans la maison (Avant Première) Vendredi 20h30Du vent dans mes mollets Mer 26 à 20h30 Jeu 27 à 20h30 Ven 28à 18h00 Sam 29 à 18h00 Lun 1er à 15h00A perdre la raison Jeu 27 à 18h00 Sam 29 à 20h30 Dim 30 à18h00360 Mer 26 à 18h00 Dim 30 à 20h30Marley 20h00 En présence de David Vergnault, disquaire, et Jeff,radio Mau Nau

CINÉMA Le Palace33 Bld Motte - 51200 Epernay

CINÉ Le MajesticZAC des Escarnotieres 51000 Châlons

La Comète 5 rue des Fripiers - Châlons-en-Champagne

VOUS N’AVEZ ENCORE RIEN VU

(France 1H55 Drame)D’Alain Resnais, avec Mathieu Amalric, Pierre Arditi,Sabine Azéma. Après sa mort, un réalisateur invite ses comédiens àdécouvrir une version d’ ’Eurydice jouée par une jeunetroupe. Il leur demande de donner leur aval. En écho à lajeune génération répond l’amour du verbe de la vieillegarde qui retrouve une nouvelle jeunesse. Issu des dia-logues d’Eurydice et Cher Antoine ou l'amour raté, deuxpièces de Jean Anouilh, Alain Resnais nous livre un crid’amour au théâtre et au cinéma.

RÉSIDENT EVIL RETRIBUTION(USA 1H35 Comédie)De Paul W.S. Anderson, avec Milla Jovovich, MichelleRodriguez, Kevin Durand.Umbrella Corporation a fini de transformer notre pay-sage planétaire en faisant de la population mondiale unehorde de zombies. Alice devra s’associer avec de nou-veaux alliés et d’anciens amis pour qu’un monde nou-veau puisse voir le jour. Nous sommes dans un block-buster inspiré des jeux vidéo « tirez dans le tas ». Il suf-fit d’accepter les incohérences et de se laisser porter.

LES SEIGNEURS(France 1H30 Comédie)D’Olivier Dahan, avec José Garcia, Jean-PierreMarielle, Franck Dubosc. Patrick Orbéra, alcoolique et looser, se retrouve sur unepetite île bretonne à entrainer l’équipe locale. Pour sau-ver la conserverie, ils doivent trouver une forte somme.Pour cela il suffit de gagner les trois prochains matchs,mais comment ? Seul Omar tire son épingle d’un cabo-tinage général agaçant sur l’éternelle trame du pauvretype en cure de rédemption. Olivier Dahan nous avaithabitués à beaucoup mieux, My Own Love Song, parexemple.

LE MAGASIN DES SUICIDES(France 1H25 Animation)De Patrice Leconte, avec Bernard Alane, IsabelleSpade, Kacey Mottet Klein.Dans une ville où tout espoir a déserté le visage des gens,la seule solution est de se rendre au magasin des sui-cides, seule bicoque de couleur dans ce monde gris oùLucrèce et Mishima vous vendront tout pour passer del’autre côté. Ce monde sera troublé par l’arrivée d’unenfant joyeux dans ce monde où la mort rôde. Premierfilm de Patrice Leconte qui connaît bien l’univers de laBD.

LE CHIEN DU TIBET(Japonais 1H35 Animation) De Masayuki Kojima. Tenzin rejoint son père dans la prairie tibétaine, unmonde de nomades vivant dans des tentes et élevant desmoutons. Il se lie d’amitié avec un étrange chien à lafourrure jaune. Tous les deux devront lutter pour chasserle mal et acquérir la reconnaissance de tous. Un bon filmd’animation pour les plus jeunes qui les entraine dansdes paysages exotiques sur la thématique universelle dela différence.

Les sorties x

SAVAGES (-12 ANS)(USA 2H10 Thriller)

D’Oliver Stone, avec Blake Lively, Taylor Kitsch, Aaron Taylor-Johnson.

Une histoire d’amour à la Jules et Jim sur fond de drogue, entre Ben le botaniste inspiré par le cannabis, Chon le chiensauvage revenu de l’enfer, ex des Navy Seals, et O leur ange. C’est la quête de trois enfants cherchant juste une placeau cœur du bonheur dans le meilleur des mondes possible. Mais voilà, des gros requins en perte de clientèle s’intéres-sent aux petits trafiquants, l’objectif étant de rassembler tous ces petits poissons sous le ventre du requin pour revenirdans la course. Le cartel de Baja est en lutte avec un autre en pleine ascension. Elena dirige Baja d’une main de fer,assistée du diable en personne, Lado, un type aux allures de brave garçon qui vous conduit au pays d’Hadès sans sour-ciller. Chon et Ben décident de résister et de ne pas se faire manger par la bête immonde. Pourront-ils faire le poids faceà une horde de carnassiers assoiffés d’argent et de sang ? Elena devine que c’est par l’amour qu’elle détruira le trio. Enkidnappant O, elle ignore que la partie n’est pas jouée. Qui va gagner, les gentils garçons, les salauds ou la mort ?

Oliver Stone nous revient avec un film moins corrosif que ses précédents, entre film d’action et un certain regard surcette Amérique qui semble en bout de piste. À travers la confrontation de ces trois jeunes qui s’aiment et dealent dansun esprit plutôt humanitaire et communautaire, et les terroristes de la drogue, il dresse en fond un constat sur l’Amériqued’aujourd’hui. Il faut donc se méfier de l’arbre qui cache la forêt. Sous des allures de film d’action, il dissimule un dis-cours plus complexe, celui d’un monde à l’agonie. D’ailleurs la fin, que je ne vous révèlerai pas, pourrait confirmer monhypothèse. La mise en scène oscille entre une image brute au rythme appuyé et un côté spirituel, soleil évanescent, tonplus doux, pour une bonne partition.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

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S'il vient tout juste d'atteindreles 25 printemps, Brodinskicompte déjà pourtant unedécennie d'activité. La car-rière de celui qui sera samedisoir à l'affiche du festivalElektricity a commencé à lafin de l'adolescence, quand lapassion de la musique devinttrès vite un pilier de sa con-struction personnelle...

x« Aujourd'hui le DJ, ce n'est plusseulement celui qui lève les bras enl'air en passant des disques. Il estmis sur une scène, comme ungroupe, on le remarque, il ne joueplus sans qu'on l'ignore.Aujourd'hui le regard des gens aévolué, le DJ n'est plus vu commeun simple animateur de mariage. Sij'avais voulu être célèbre, j'aurai pufaire de la télé réalité, mais moi j'aivoulu faire ce métier, DJ, c'estarrivé naturellement. Je ne suis pascelui qui passe la musique que lesgens veulent entendre, mais celuiqui souhaite faire partager lasienne, celle qui le fait vibrer.  ».Fort de ce constat contemporain,lucide sur l'évolution du métier ces deux dernières décennies,Brodinski avance avec un reculassez bluffant sur son parcours. Etpuisque son talent et sa créativité nesont plus à prouver, la progressiondu jeune artiste a ce petit côté « ful-gurant » qui plait tant de nos jours etqui lui permet, à seulement vingt-cinq ans, de s'être déjà fait un nomdans le monde de l'électro. Trèsvite, ce champardennais d'origine serapproche de la musique. Pas celleque l'on apprend dans les écoles etles conservatoires, non, celle qu'ildécouvre sur internet... «  Depuisl'âge de quinze ans, je suis commeun nerd (un féru d'informatique,ndlr), je ne compte plus les heurespassées sur la toile, derrière monécran, à écouter des centaines, desmilliers de titres. Finalement, peu àpeu, c'est internet qui m'a montrécomment les sons pouvaient jouersur les émotions personnelles. »

Ne pas perdre de tempsArmé de quelques créations person-nelles en poche, Brodinski a dix-huit ans lorsqu'il rencontre CyrilJollard, co-fondateur du festivalElektricity, désormais à la tête duLieu Unique à Nantes. Entre lesdeux passionnés, le contact passe desuite et voilà le jeune artiste pro-grammé sur l'ancien festivalBonheurs Binaires à la Cartonnerie.« Tout d'un coup je me retrouvais àme produire sur scène, à rencontrerde grands professionnels, c'étaitdingue. J'aurais pu tout lâcher à cemoment là mais j'ai voulu prendremon temps. » Et par tout lâcher, le

DJ entend abandonner ses études,qu'il choisit donc de poursuivre àLille, dans la communication.Continuant la musique en parallèle,c'est une fois son diplôme en pocheque se pose la « vraie » question :« Soit je m'orientais vers la diplo-matie européenne, soit je prenaisune année pour tenter ma chance enmontant mes projets musicaux per-sos. Mais je ne voulais pas perdrede temps. » Aussi, décision est prisede poursuivre dans la voie musi-cale, vivre la nuit, créer, mixer...« C'est un monde un peu difficile àcerner car pour beaucoup, le DJ,les discothèques sont associés à un

loisir dans lequel on s'évade, alorsque pour nous, c'est notre métier.Un métier qui suppose aussi delongues heures de travail, souventen solitaire. Au début, c'est vrai queje n'avais pas forcé-ment ima-giné tousces aspects là.  »Cependant, d'emblée,les choses s'en-chainent positivement pourBrodinski, le confortant dans l'idéeque ce choix de carrière est le bon.Des dates qui se succèdent, tantdans les clubs en hiver que sur lesfestivals en été, des morceaux quiséduisent, le doute n'est plus permis: le style de Brodinski plait etl'artiste s'érige petit à petit en nou-velle pépite de la scène électrorémoise, à l'image des BewitchedHands, The Shoes et bien sûr dugrand frère Yuksek. « Il tient unegrande place parmi ceux qui m'ontbeaucoup aidé, par ses conseils,son soutien, ses suggestions, dansla production de musique notam-ment. Aujourd'hui, c'est un ami queje respecte énormément. » Bien quepartageant son temps entre Paris et

Los Angeles, où il «  vit d'autreschoses, multiplie les expériencesenrichissantes, rencontre et partageavec toujours plus de personnes »,le DJ n'oublie pas sa Reims natale,

revenant toujoursavec plaisir dansla cité qui l'a vuéclore. Malgrédes prestations à

suivre à Strasbourg, en Allemagne,en Pologne, au Portugal et auxPays-Bas, Brodinski viendra doncavec toujours le même enthousi-asme contribuer au réveil de laBelle endormie, lors de cette 10èmeédition du festival Elektricity.

Aymeric Henniaux Brodinski sera sur la scène dufestival Elektricity, samedi 29septembre à partir de minuit auPalais du Tau, à l'occasion de lasoirée « Brodinsky and Friends ».Un concert qui affiche completdepuis plusieurs semaines.

Plus d'infos sur Brodinski :www.brodinski.net ou www.facebook.com/brodinski

N°188 du 28 sept. au 4 oct. 2012

www.lhebdoduvendredi .comP ortrait19 xBrodinski - Dj

Jouer, créer, vivre

xRepè res :Brodinski, Louis de son prénom, a vingt-cinq ans. Originaire de Saint-Brice Courcelles, il granditdans la Marne avant de quitter le département pour étudier à Lille, à l'âge de dix-huit ans.Parallèlement, passionné de musique depuis ses quinze ans, il présente au même âge sa premièremaquette à Cyril Jollard, qui le programme sur plusieurs dates de Bonheurs Binaires à laCartonnerie. C'est en 2009 qu'il réalise sa première prestation d'ampleur, lors d'un événementélectro à Gent, en Belgique, où il se produit devant pas moins de 5 000 spectateurs. Bien décidéà poursuivre dans la voie musicale, Brodinski crée son propre label, Bromance, en 2011. De fes-tivals l'été en sessions dans les clubs l'hiver, l'artiste sillonne aujourd'hui les routes d'Europe et dumonde, partageant sa vie entre Paris, Reims et Los Angeles.

Un talent de la Reims Touch

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