LES P H A RMA C I E N S€¦ · tranches d’âge des 48 à 57 ans : la génération la plus...

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PA N O R A M A A U 1 E R J A N V I E R 2 0 1 2PA N O R A M A A U 1 E R J A N V I E R 2 0 1 2 J A N V I E R 2 0 1 2 J A N V I E R 2 0 1 2 J A N V I E R 2 0 1 2PA N O R A M A A U 1PA N O R A M A A U 1PA N O R A M A A U 1PA N O R A M A A U 1PA N O R A M A A U 1PA N O R A M A A U 1PA N O R A M A A U 1PA N O R A M A A U 1 E R J A N V I E R 2 0 1 2 J A N V I E R 2 0 1 2

P H A R A C I E N SMLES

3ORDRE NATIONAL DES PHARMACIENS - ÉLÉMENTS DÉMOGRAPHIQUES 2012

AVANT-PROPOSd’Isabelle ADENOT,Président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens

En 2011, les tendances des dernières années se confi rment. Comme l’année passée, le nombre global de pharmaciens inscrits à l’Ordre diminue. Et la baisse continue du nombre de

biologistes et de titulaires d’offi cines signe une moindre attractivité de l’exercice libéral même si elle n’atteint pas, dans son ampleur, celle qui affecte d’autres professions de santé de premier recours. Comme l’année passée, les jeunes diplômés en pharmacie sont de plus en plus nombreux à ne pas choisir l’exercice effectif de leur profession. Après le niveau historique , atteint en 2010, d’« évaporation » de 20 % des diplômés depuis moins de 3 ans qui ne s’inscrivent pas à

l’Ordre, un nouveau et triste record est franchi en 2011. Ce taux atteint 26% !

Comme l’année passée, nous nous réjouissons qu’il il n’y ait pas de désert pharmaceutique. Néanmoins, le nombre de laboratoires de biologie médicale et d’offi cine décroit. Cette tendance, qui va assurément s’accélérer dans les années à venir, ne doit se faire au détriment d’une moindre proximité avec les patients notamment dans certains territoires, zones rurales ou qualifi ées comme « sensibles ».

L’étude de la démographie des pharmaciens et de leurs structures d’exercice permet de suivre les changements induits par les législations récentes, de contribuer à éclairer la situation et donc d’anticiper les actions à mener. Pour ces raisons, cette année nous avons créé de nouveaux indicateurs (mobilité des jeunes diplômés, nombre de groupements de coopération sanitaire, de centrales d’achat pharmaceutiques…). Et pour la première fois, nous éditons 21 fascicules régionaux disponibles sur le site de l’Ordre.

Ainsi complétée, l’évolution démographique est révélatrice : la pérennité générationnelle et territoriale du service pharmaceutique est et sera la préoccupation majeure de notre Ordre dans les prochaines années.

54ORDRE NATIONAL DES PHARMACIENS - ÉLÉMENTS DÉMOGRAPHIQUES 2012ORDRE NATIONAL DES PHARMACIENS - ÉLÉMENTS DÉMOGRAPHIQUES 2012

DONNÉES GÉNÉRALES

AU 1ER JANVIER 2012INTRODUCTION

En 2011, l’effectif des pharmaciens inscrits à l’Ordre continue de diminuer. On compte 114 pharmaciens de moins (-0,2%) par rapport à 2010. La baisse des effectifs en section A qui a commencé en 2009 (-0,27%) s’accélère légèrement en 2010 (-0,77%) et se confirme en 2011 (-0,4%). Une stagnation du nombre de pharmaciens adjoints (-0,3%) souligne la tendance pour l’officine.Il en est de même pour la section G qui enregistre 2% de baisse cette année (-1,18% en 2010 contre -0,36% en 2009). La stabilisation des effectifs salariés dans l’industrie contraste avec la croissance de l’exercice en établissements de santé qui se poursuit.

LES PHARMACIENS INSCRITS À L’ORDRE AU 1ER JANVIER 2012

DONNÉES GÉNÉRALES 51 / Effectifs 52 / Inscriptions et radiations 73 / Évolution et projection 9

PHARMACIENS ÉTRANGERS 111 / Répartition par section 112 / Répartition des pharmaciens étrangers par continent d’origine 12

RÉPARTITION PAR SECTION

LES PHARMACIENS BIOLOGISTES 131 / Effectifs et répartition territoriale 132 / Structures juridiques 16

LES PHARMACIENS DE L’INDUSTRIE 181 / Répartition territoriale 182 / Répartition par fonction 18

LES PHARMACIENS DE LA DISTRIBUTION EN GROS 201 / Répartition territoriale 202 / Répartition par fonction 20 3 / Les centrales d’achats pharmaceutiques 22

LES PHARMACIENS D’OFFICINE / SECTION A : LES PHARMACIENS TITULAIRES 231 / Géographie de l’installation 232 / Structures juridiques 263 / Répartition territoriale 27

LES PHARMACIENS D’OFFICINE / SECTION D : LES PHARMACIENS ADJOINTS ET AUTRES EXERCICES 301 / Répartition territoriale 302 / Fonctions 30

LES PHARMACIENS DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉ 321 / Répartition territoriale 322 / Effectifs 32

DÉPARTEMENTS ET COLLECTIVITÉS D’OUTRE-MER 351 / Localisation des effectifs et évolution 352 / Structures juridiques de l’exercice libéral 37

CHIFFRES CLÉS

73127 pharmaciens inscrits à l’Ordre en 2011

(-0,2% par rapport à 2010)

2166 inscriptions nouvelles

Âge moyen : 46,1 ans(46,2 en 2010)

Numerus Clausus universitaire au concours d’entrée en pharmacie : 3095

Répartitionpar sexe 2011

34%

66%

1. EFFECTIFS

RÉPARTITION PAR SECTION

L’inscription à l’Ordre national des pharmaciens se fait par métier, repré-sentés par les différentes sections (A, B, C, D, G et H représentant respec-tivement les pharmaciens d’officines, l’industrie, la distribution en gros, les pharmaciens adjoints, les pharma-ciens d’établissements de santé et les biologistes). La section E représente les pharmaciens d’Outre-mer tous mé-tiers confondus.

En 2011, le nombre de pharmaciens inscrits à l’Ordre, recensés selon leur activité principale, a légèrement bais-sé (-0,2% par rapport à 2010), attei-gnant 73.127 inscrits. Pour l’activité ordinale cela correspond à un effectif administré de 74.398 professionnels ; certains pharmaciens en pluriactivité ayant la possibilité de s’inscrire simul-tanément à plusieurs sections.

Ainsi, près de deux tiers des phar-maciens exercent dans les officines. Le tiers restant se répartit entre les autres métiers dont la biologie médi-cale qui rassemble le dixième des pro-fessionnels en pharmacie.

Répartition de l’ensemble des pharmaciens par section

Répartition de l’ensemble des inscriptions aux différentes sections de l’Ordre national des pharmaciens*

LÉGENDES

Section A

Section B

Section C

Section D

Section E

Section G

Section H

LÉGENDES

Section A

Section B

Section C

Section D

Section E

Section G

Section H

37,9 %

37,3 %

36,0 %

35,7 %

10,5 %

10,4 %

7,8 %

8,1 %

4,6 %

4,6 %

2,2 %

2,2 %

1,0 %

1,7 % * Pluri-inscriptions comprises



AU 1ER JANVIER 2012

RÉPARTITION PAR SEXE ET PAR ÂGE

La prédominance des femmes dans l’exercice pharmaceutique est confir-mée (66%). Les sections les plus concernées par cette forte majorité féminine sont les adjoints d’officines et les pharmaciens des établisse-ments de santé; respectivement 82% et 76%. Dans le secteur de la distri-bution en gros, la mixité est quasi pa-ritaire , les femmes représentent 49% des inscrits.

Sur l’ensemble, les hommes exer-çant sont plus âgés que les femmes avec une moyenne d’âge de 48,1 ans contre 45,4 ans. Les pharmaciens titu-laires d’officine et biologistes médicaux sont les plus âgés (49 ans et 50 ans) ; les pharmaciens salariés en général et ceux de l’industrie notamment étant en moyenne plus jeunes (41,6 ans).

ÉVOLUTION DES EFFECTIFSPAR TRANCHE D’ÂGE

Dans les 10 dernières années, la structure d’âge de la population des pharmaciens inscrits à l’Ordre a évo-lué vers un net vieillissement de la génération la plus nombreuse.

En 2001, cette génération était située dans les tranches d’âge des 38 à 47 ans. En 2011, elle est située dans les tranches d’âge des 48 à 57 ans : la génération la plus nombreuse qui n’a pas été proportionnellement remplacée dans les dix années antérieures à 2003.

Fin 2011, ce sont les 53/57 ans qui sont les plus nombreux mais à quasi parité avec la tranche des 48/52 ans. Sur le court terme, il y a une stabi-lité des pharmaciens les plus jeunes, alors que les 43 / 52 ans voient leurs effectifs diminuer. Enfin, les 53 ans à 62 ans continuent de gagner en effectif.

Comparaison du nombre d’hommes et de femmes par section en 2011

Effectif par tranche d’âge en 2001 et 2011

100 %

14000

12000

10000

8000

6000

4000

2000

80 %

60 %

40 %

20 %

0 %

0

Section A

moins d

e

33 an

s73

ans

et plu

s68

/72

ans63

/67

ans58

/62

ans53

/57

ans48

/52

ans43

/47

ans38

/42

ans33

/37

ans

Section B Section C Section D Section E Section G Section H

0,70 %

0,60 %

0,50 %

0,40 %

0,30 %

0,20 %

0,10 %

0

141312596 357

4804

701 3312

1367

193515137 340

21543

928 4393

4301

Comparaison des moyennes d’âge par section en 2011

50

48

46

44

42

40

38

36

Section H

44,7

Section G

49,6

Section E

46,1

Section D

43,4

Section C

44,5

Section B

41,6

Section A

49,2

LÉGENDES

Hommes

Femmes

LÉGENDES

2001

2011

LÉGENDES

Dans la même région

Autre région

Diplôme étranger

2. INSCRIPTIONS ET RADIATIONS

PREMIÈRES INSCRIPTIONS

L’année 2011 compte 2166 nouveaux inscrits, soit 19 de moins que l’année dernière. La majorité des nouveaux inscrits a moins de 30 ans, qui ras-semble 83,1% des nouveaux inscrits.

68% des nouveaux inscrits figurent au tableau de la section D qui repré-sente le tiers des pharmaciens inscrits à l’Ordre, viennent ensuite les phar-maciens des établissements, les bio-logistes médicaux et les pharmaciens de l’industrie.

ORIGINE DU DIPLÔME DES NOUVEAUX INSCRITS :DU LIEU DE FORMATION À L’INSTALLATION

Plus de deux tiers des étudiants en pharmacie ont fait le choix, après l’obtention de leur diplôme, de s’ins-crire dans la région où ils ont achevé leurs études. La mobilité territoriale des pharmaciens est donc assez faible.

À la forte inertie des grandes mé-tropoles régionales comme l’Ile de France ou Rhône-Alpes, s’opposent des régions plus modestes telles que Limousin ou Poitou-Charentes, où l’activité est moins diverse et où près de la moitié des jeunes diplômés ont choisi d’exercer dans une autre région que celle où ils on été diplômés.

Répartition des nouveaux inscrits par tranche d’âge en 2011

moins de25 ans

463

25/29ans

1337

30/34ans

219

35/39ans

61

40/44ans

27

45 anset plus

59

Répartition par section des nouveaux inscrits en 2011 (en métropole)

Origine du diplôme des nouveaux inscrits en 2011

LÉGENDES

Section A

Section B

Section BC

Section C

Section D

Section G

Section H68 %

28 %

3 %

8 %

10 %

8 %

69 %

3 %

1 %1 %

ENSEMBLE

46,1



AU 1ER JANVIER 2012

ORIGINE DU DIPLÔME DES NOUVEAUX INSCRITS : DU LIEU DE FORMATION À L’INSTALLATION (SUITE)

Île-de-France

Rhône-Alpes

Languedoc - Roussillon

Provence - Côte d’Azur - Corse

Nord - Pas-de-Calais

Aquitaine

Midi-Pyrénées

Pays de la Loire

Champagne-Ardenne

Centre

Auvergne

Bretagne

Bourgogne

Alsace

Lorraine

Picardie

Basse Normandie

Haute Normandie

Limousin

Franche-Comté

Poitou-Charentes

Mouvement des nouveaux diplômés en 2011

0 45040035030025020015010050

LÉGENDES

Diplômé dans la même région

Diplômé dans une autre région

LÉGENDES LÉGENDES

Effectif Taux Nombre total de nouveaux inscrits Numerus clausus en vigueur à l’entrée en formation

ÂGE MOYEN DE CESSATION D’ACTIVITÉ

Le taux de radiation*, qui est le rapport entre le nombre de radiés et le nombre d’inscrits par tranche d’âge, montre l’ampleur des sorties du tableau de 57 à 65 ans. Ces tranches d’âge corres-pondent aux âges de départ à la re-traite. Ce qui est confirmé par exemple par l’âge moyen de départ à la retraite des titulaires d’officine annoncé par la Caisse d’Assurance Vieillesse des Pharmaciens qui est de 63 ans.

La radiation en-deçà de 42 ans est as-sez rare et correspond aux mouvements de réorientation en deuxième partie de carrière. On notera que 83% des radia-tions 2011 concernaient la section A. 0 0%

24/3

1

ans

plus d

e

75 an

s71

/75

ans66

/70

ans62

/65

ans57

/61

ans52

/56

ans47

/51

ans42

/46

ans37

/41

ans32

/36

ans

500 10%

450 9%

400 8%

350 7%

300 6%

250 5%

200 4%

150 3%

100 2%

50 1%

Cessation d’activité en 2011

3. ÉVOLUTION ET PROJECTION

ÉVOLUTION DU RECRUTEMENT

Le numerus clausus à l’entrée des études de pharmacie a été fortement rehaussé depuis 2001. Cette année, il est de 3095 soit une progression de 37,5% par rapport à 2001. Néanmoins, le nombre de nouveaux inscrits ne suit pas encore cette tendance en raison du nombre d’années d’études nécessaires pour former un pharmacien. Les premiers résultats de la hausse intervenue en 2003 n’ont en effet été enregistrés qu’à partir de 2009. D’où le fort écart apparent entre le nombre de nouveaux inscrits effectif et le numerus clausus annuel, notamment à partir de 2006.

Toutefois, face à un numerus clausus annuel qui se stabilise autour de 3090 depuis 2008, le nombre annuel de nouveaux inscrits aurait dû progres-sivement rattraper son retard. L’avenir reste néanmoins suspendu au maintien de l’attractivité des études de pharmacie et de la profession dans son ensemble.

En 2011, on compte 1920 nouvelles inscriptions de pharmaciens diplômés depuis moins de trois ans. Cette géné-ration appartient à celle qui a connu pour la première fois en 2004 la réé-valuation du numerus clausus à 2400 mais aussi une seconde réévaluation de 2600 en 2005 (contre 2250 les années précédentes). Le taux d’évapo-ration, rapport entre le nombre de nou-veaux inscrits diplômés depuis moins de 3 ans et le nombre de postes ouverts au concours 6 ans plus tôt est en 2011 de 26,2 %, soit 681 diplômes « évaporés ».

Année Nouveaux inscrits

Numerus clausus actuel

Numerus clausus en vigueur à l’entrée en formation

Taux de variation du numerus clausus

Taux d’évaporation (nouveaux inscrits diplômés depuis moins de 3 ans/numerus clausus à l’année d’entrée en formation)

2001 2300 2250 2250 0,0 x

2002 2343 2250 2250 0,0 x

2003 2227 2250 2250 0,0 x

2004 2409 2400 2250 6,7 x

2005 2464 2600 2250 8,3 x

2006 2417 2790 2250 7,3 -10,1

2007 2295 2990 2250 7,2 -13,5

2008 2035 3090 2250 3,3 -21,9

2009 2281 3090 2250 0,0 -13,1

2010 2185 3090 2400 0,0 -20,1

2011 2166 3095 2600 0,2 -26,2

2700

2600

2500

2400

2300

2200

2100

2000

2001 2011201020092008200720062005200420032002

Évolution du nombre d’inscrits entre 2001 & 2011

0,30,6 0,8 0,8 0,9 1,1

4,6

8,7

7,2

8,0

9,2

* Permet de mesurer en % et par tranches d’âge, combien de pharmaciens quittent la profession dans l’année.



AU 1ER JANVIER 2012

PROJECTION

La pyramide des âges de 2011 révèle un vieillissement de la population. Avec une prépondérance des phar-maciens âgés de 47 à 61 ans. Malgré une moyenne stabilisée, la population de pharmaciens reste d’âge élevé.

Ce vieillissement de la population devrait continuer encore quelques années, pour ralentir aux alentours de 2021, sous un double phénomène : départ à la retraite de la génération qui est actuellement la plus nom-breuse et une arrivée relativement im-portante d’une population de jeunes pharmaciens grâce à la réévaluation du numerus clausus à partir de 2004.

Pyramide des âges pour l’ensemble des pharmaciens en 2011

Pyramide des âges pour l’ensemble des pharmaciens en 2016

+ de 75 ans

de 71 à 75 ans

de 66 à 70 ans

de 62 à 65 ans

de 57 à 61 ans

de 52 à 56 ans

de 47 à 51 ans

de 42 à 46 ans

de 37 à 41 ans

de 32 à 36 ans

de 27 à 31 ans

de 22 à 26 ans

2000400060008000 2000 4000 6000 8000

2000400060008000 2000 4000 6000 8000

de 22 à 26 ans

de 27 à 31 ans

de 32 à 36 ans

de 37 à 41 ans

de 42 à 46 ans

de 47 à 51 ans

de 52 à 56 ans

de 57 à 61 ans

de 62 à 65 ans

de 66 à 70 ans

de 71 à 75 ans

+ de 75 ans

Section 2010 2011 Écart 2010/2011

Ressortissant d’un pays de l’Espace Economique Européen

Ressortissant d’un autre pays étranger

Total Ressortissant d’un pays de l’Espace Economique Européen

Ressortissant d’un autre pays étranger

Total

Section A 68 247 315 69 261 330 15

Section B 36 40 76 34 43 77 1

Section C 5 4 9 3 6 9 0

Section D 198 240 438 211 261 472 34

Section G 15 94 109 16 93 109 0

Section H 35 49 84 37 56 93 9

Total 357 674 1031 370 720 1090 59

En 2011, le nombre de pharmaciens étrangers a augmenté de 59 par rapport à 2010, soient 1090 pharmaciens étrangers inscrits. Les nouveaux inscrits étrangers sont aux nombres de 72.

66% de ces pharmaciens sont ressortissants d’un pays de l’Espace Econo-mique Européen et 34% sont des ressortissants d’un autre pays. Le nombre de pharmaciens étrangers inscrits dans la distribution (section C) et la biologie médicale (section G) s’est stabilisé cette année, après une légère baisse en 2010. Par ailleurs, ce sont les officines (sections A et D) qui recrutent le plus de diplômés étrangers avec 34 pharmaciens adjoints et 15 pharmaciens titulaires en plus.

300

250

200

150

100

50

0

Comparaison entre le nombre de ressortissants appartenant à l’Espace Économique Européen et les autres ressortissants étrangers en 2011

Section A Section B Section C Section D Section G Section H

LÉGENDES

Ressortissant d’un pays de l’Espace Economique Européen Ressortissant d’un autre pays étranger

LÉGENDES

Hommes Femmes

1. RÉPARTITION PAR SECTION

PHARMACIENS ÉTRANGERS

INSCRITS AU TABLEAU DE L’ORDRE

CHIFFRE CLÉLes pharmaciens étrangers

représentent 1,49 % des inscrits (1,37% en 2010)


2. RÉPARTITION DES PHARMACIENS ÉTRANGERSPAR CONTINENT D’ORIGINE

Section Europe Asie Océanie Amérique Afrique Total

Section A 69 35 0 0 226 330

Section B 34 1 0 1 41 77

Section C 3 1 0 0 5 9

Section D 211 38 0 2 221 472

Section G 16 15 0 0 78 109

Section H 37 6 0 0 50 93

Total 370 96 0 3 621 1090

L’Europe et l’Afrique restent les deux principaux continents d’origine des pharmaciens étrangers, avec plus de 90% des effectifs.

Répartition des pharmaciens étrangers par continent en 2011

LÉGENDES

Afrique

Asie

Europe

Amérique

Océanie

33,9 %

8,8 %

57 %

(Océanie = 0 %)

0,3 %

PHARMACIENS ÉTRANGERS PHARMACIENS BIOLOGISTES

INSCRITS AU TABLEAU DE L’ORDRE SECTION G

CHIFFRES CLÉS

PYRAMIDE DES ÂGES

7733 inscrits(-1,9% par rapport à 2010)

4322 établissements privés (Laboratoires et sites)(+1% par rapport à 2010)

2617 inscrits dans le public(+1,6% par rapport à 2010)

4830 inscrits dans le privé(-3,7% par rapport à 2010)

Répartition Hommes / Femmes

43%

57%

+ de 75 ans

de 71 à 75 ans

de 66 à 70 ans

de 62 à 65 ans

de 57 à 61 ans

de 52 à 56 ans

de 47 à 51 ans

de 42 à 46 ans

de 37 à 41 ans

de 32 à 36 ans

de 27 à 31 ans

de 22 à 26 ans

800 600 400 200 800600400200

Moyenne d’âge :

49,6 ans

RÉPARTITION PAR ACTIVITÉ ET PAR SECTEUR

En biologie, la part des pharmaciens dans le secteur privé domine largement même si elle diminue légèrement au profit du secteur public. Le poste le plus fréquent est celui de biologiste res-ponsable (ex. : directeurs de laboratoire) dont le nombre relatif a néanmoins di-minué par rapport à 2010, au profit des biologistes médicaux (ex. : directeurs adjoints). Les femmes restent majori-taires aussi bien dans le secteur privé que dans le secteur public.

LÉGENDES

Privé homme

Privé femme

Public homme

Public femme

Autres homme

Autres femme

Répartition des hommes et femmes par secteur

33 %

1 %3 %

30 %

11 %

22 %

1. EFFECTIF ET RÉPARTITION TERRITORIALE

HOMMES FEMMES


LÉGENDES

Biologistes responsables (ex. : directeurs)

Biologistes médicaux (ex. : directeurs adjoints)

Remplaçants

Répartition des pharmaciens biologistes par fonction dans les laboratoires privés en 2011

RÉPARTITION PAR ACTIVITÉ ET PAR SECTEUR (SUITE)

72 %

24 %

4 %

RÉPARTITION TERRITORIALE

Les pharmaciens biologistes sont plus fortement regroupés dans quatre grands ensembles que sont le Nord du Bassin Parisien (jusque dans le Nord Pas de Calais), le Nord-Est alsacien et lorrain, la façade atlantique et le Sud méditerranéen. Au contraire, une diagonale rurale allant des Ardennes aux Pyrénées révèle une très faible densité.

La répartition métropolitaine met en lumière la prédominance des effec-tifs du secteur privé puisque seule une minorité de départements a une proportion de pharmaciens appar-tenant au secteur public supérieure aux pharmaciens exerçant dans le secteur privé. Le Sud de la France est plus fortement marqué par cette prédominance privée avec deux tiers des effectifs totaux dans la plupart des départements situés au sud d’une ligne La Rochelle-Léman. L’Ile de France et ses départements limi-trophes se trouvent également dans ce cas de figure si l’on fait exception de la ville de Paris dans laquelle le secteur public est le mieux représenté compte tenu de forte densité en éta-blissements de santé.

Sous l’effet de la réforme de la biologie médicale, qui a accéléré le processus de concentration des laboratoires, les disparités de la répartition territoriale se sont amplifiées. Dans nombre de départe-ments, la réduction du nombre de struc-tures se traduit progressivement aussi par une baisse du nombre de sites... La forte présence de laboratoires (30 et plus) dans les grandes agglomérations Nord (Lille), Seine-Maritime (Rouen), l’IDF à l’exception de la Seine et Marne, Loire-Atlantique, Rhône, Gironde, Haute-Garonne et le long du littoral Sud de PACA. En contraste, une dia-gonale Nord-Est/Sud-Ouest se dessine de Champagne-Ardenne à Midi-Pyré-nées très peu dense en laboratoires, où de nombreux départements comptent moins de 5 structures.

Répartition des pharmaciens biologistes tous secteurs confondus sur le territoire

15 et plus

10 à 15

moins de 10

Nombre de biologistes pour 100 000 habitants (moyenne française : 12)

Différence d’effectifs entre le secteur privé et public

Répartition des laboratoires de biologie médicale sur le territoire français

80% et plus

70 à 80 %

60 à 70 %

moins de 60%

Part de pharmaciens biologistes du privé (moyenne française : 65%)

30 et plus

10 à 30

5 à 10

moins de 5

Nombre de laboratoires

PHARMACIENS BIOLOGISTES

SECTION G


ÉVOLUTION DES DIFFÉRENTES FORMES D’EXPLOITATION

Le nombre d’entreprises exploitées en sociétés d’exercice libéral (SEL) ne cesse d’augmenter, avec une évolution de +11,8% en 2011. Cette dynamique s’effectue au détriment de l’ensemble des autres formes d’exploitation, mais permet néanmoins une augmenta-tion du nombre global d’entreprises (+1%). Cette forme juridique est désormais très largement majoritaire avec 77,4%.

Dans ce contexte, les laboratoires de biologie médicale exploités en nom propre n’ont plus qu’une faible part ; 12% sur l’ensemble. Les autres formes d’exploitation ; SCP, SARL, EURL, SA, restent confidentielles et sont d’ailleurs en décroissance constante depuis 2008, avec une diminution respective de -21,2% et -28% en 2011.

ÉVOLUTION DES STRUCTURES DE LA BIOLOGIE

La création, par l’ordonnance du 13 janvier 2010, des nouvelles structures de type LBM* multi sites explique que les anciennes structures de type LABM** restent majoritaires, que ce soit en nombre d’entreprises ou dans celui du nombre d’établissements.

Toutefois, le nombre des nouvelles struc-tures (LBM) a fortement progressé en 2011.

En 2010, les SEL de type LBM nouveau ne représentaient que 8% des entreprises exploitées sous cette forme. En 2011, le type LBM a fortement évolué et repré-sente 41% des entreprises de biologie.

Le nombre moyen de SEL de type LBM par région a également augmen-té pour se situer à 19 établissements de type LBM contre 5 en 2010 alors que le nombre moyen de SEL de type LABM a diminué de moitié soit près de 27 entreprises de moins en 2011.

67% (contre 17% en 2010) des éta-blissements gérés en SEL sont de type LBM.

Lorsqu’il ont adopté la nouvelle struc-ture LBM, la majorité des laboratoires de biologie (86%) reste sous l’ancien format c’est à dire 5 sites au plus. 10% comptent entre 6 et 10 sites et 4% de ces structures ont plus de 10 sites.

Évolution de la forme d’exploitation en biologie entre 2008 et 2011

2. STRUCTURES JURIDIQUES

3800

3300

2800

2300

1800

1300

800

300

2008

Nombre moyen de sites par laboratoire

Nombre moyen de SEL de type LBM et LABM par région

Tranche de nombre de sites par LBM

30

6

25

5

20

4

15

3

10

2

5

1

0

0

LBM LABM

Nombre de SEL de biologie en LBM Nombre de SEL de biologie en LABM

201120102009

LÉGENDES

Exploitation en nom propre

Exploitation en SEL

Exploitation en SCP

Exploitation en SARL

Exploitation en EURL

Exploitation en SA

Autres formes d’exploitation

Répartition des différentes formes d’exploitation des laboratoires de biologie du secteur privé

4,3 %

1 %

2,3 %

1,3 %

0,3 %

77,4 %

13,4 %

LÉGENDES

Exploitation en nom propre

Exploitation en SEL

Exploitation en SCP - SARL EURL - SA - Autre

LÉGENDES

Jusqu’à 5 sites

6 à 10 sites

plus de 10 sites

86 %

10 %

4 %

PHARMACIENS BIOLOGISTES

SECTION G

* Depuis Janvier 2010 : une structure exploite un laboratoire de biologie médicale (LBM) implanté sur un ou plusieurs sites sans limitation de nombre.

** Avant Janvier 2010 : une structure pouvait exploiter jusqu’à 5 laboratoires d’analyses de biologie médicale (LABM) au maximum.

2011

5,7SITES

2010

4,6SITES


3453 inscrits(+0% par rapport à 2010)

465 entreprises pharmaceutiques (-1,5% par rapport à 2010)

Moyenne d’âge : 41,6 ans

801 établissements (+0,8% par rapport à 2010)

PHARMACIENS DE L’INDUSTRIE

SECTION B Répartition Hommes / Femmes

42%

58%

CHIFFRES CLÉS

PYRAMIDE DES ÂGES+ de 75 ans

de 71 à 75 ans

de 66 à 70 ans

de 62 à 65 ans

de 57 à 61 ans

de 52 à 56 ans

de 47 à 51 ans

de 42 à 46 ans

de 37 à 41 ans

de 32 à 36 ans

de 27 à 31 ans

de 22 à 26 ans

400 300 200 100 400300200100

200015001000500

Île-de-France

Rhône-Alpes

Centre

Haute Normandie

Basse Normandie

Alsace

Aquitaine



Auvergne

Bourgogne

Midi-Pyrénées

Picardie

Pays de la Loire

Champagne-Ardenne

Bretagne


Limousin

Lorraine

Franche-Comté

Poitou-Charentes

Répartition régionale des pharmaciens inscrits en section B

0 12001000800600400200

LÉGENDES

2011

2010

1. RÉPARTITION TERRITORIALE

2. RÉPARTITION PAR FONCTION

Au niveau national, le nombre de pharmaciens dans l’industrie est resté stable d’une année à l’autre. Les pharma-ciens de l’industrie sont très concentrés sur le territoire. Le tiers des pharmaciens de l’industrie est regroupé en Ile de France. Fruit des évolutions structurelles, comparé à l’année dernière, la Basse-Normandie a doublé ses effectifs de pharmaciens de l’industrie tandis que la Région Rhône-Alpes en a perdu une centaine, tout en demeurant deu-xième dans le classement régional, avec environ 11% des pharmaciens de l’industrie.

Parmi les pharmaciens de l’industrie, la fonction de pharmacien adjoint prédomine (68%) et son effectif croit pro-portionnellement (+1,6%). Le nombre de pharmaciens délégués a connu une légère hausse cette année (+1%). Le nombre des pharmaciens responsables intérimaires quant à eux continue encore de baisser, et perd 6% de l’effectif de 2010. Les pharmaciens délégués intérimaires et les pharmaciens responsables sont en baisse (-2%). En 2011, une minorité des pharmaciens de l’industrie se livre à des exercices multiples.

2010 2011 Évolution 2010/2011Exclusifs Multiples Total Exclusifs Multiples Total

Pharmaciens responsables 358 94 452 349 93 442 -2,2 %

Pharmaciens responsables intérimaires 332 116 448 322 98 420 -6,3 %

Pharmaciens délégués 154 45 199 156 45 201 1,0 %

Pharmaciens délégués intérimaires 26 19 45 26 18 44 -2,2 %

Pharmaciens adjoints 1905 405 2310 1916 430 2346 1,6 %

Total 2775 679 3454 2769 684 3453 0,0 %

LÉGENDES

Pharmaciens Nombre d’établissements

Après une baisse importante du nombre d’établissements de l’industrie pharma-ceutique en 2010 (-12%), ce nombre est resté assez stable cette année. De même, le recrutement des pharmaciens dans le secteur est resté stable.

4000

3500

3000

2500

2000

1500

1000

500

2005 201120102009200820072006

Évolution des effectifs de section B et des établissements industriels entre 2005 et 2011

Effectifs des pharmaciens de l’industrie

Pharmaciens responsables

Pharmaciens responsables intérimaires

Pharmaciens délégués

Pharmaciens délégués intérimaires

Pharmaciens adjoints1916

322

349

156

26

430

98

93

45

18

LÉGENDES

Exclusifs

Multiples

HOMMES FEMMES


2120


232 entreprises (+2,7% par rapport à 2010)


608 établissements de distribution en gros (+2,4% par rapport à 2010)

PHARMACIENS DE LA DISTRIBUTION EN GROS

SECTION C Répartition Hommes / Femmes

51%

49%

CHIFFRES CLÉS


de 71 à 75 ans

de 66 à 70 ans

de 62 à 65 ans

de 57 à 61 ans

de 52 à 56 ans

de 47 à 51 ans

de 42 à 46 ans

de 37 à 41 ans

de 32 à 36 ans

de 27 à 31 ans

de 22 à 26 ans

60 6040 4020 20

500400300200100

Île-de-France

Rhône-Alpes

Centre

Haute Normandie

Aquitaine



Bretagne

Pays de la Loire

Alsace

Basse Normandie

Midi-Pyrénées

Bourgogne

Champagne-Ardenne

Picardie

Limousin

Lorraine

Franche-Comté

Auvergne


Poitou-Charentes

Répartition régionale des pharmaciens inscrits en section C

0 30025020015010050

LÉGENDES

2011

2010


2. RÉPARTITION PAR FONCTION

En 2011, le nombre des pharmaciens de la distribution en gros a très légèrement diminué (1293 pharmaciens contre 1297 en 2010). Les pharmaciens de la distribution en gros restent concentrés sur le territoire. Un pharma-cien sur cinq exerce ainsi en Ile de France. Seule les régions Rhône Alpes, Centre et Haute Normandie comptent un pourcentage élevé de pharmaciens de la distribution avec respectivement 11,3%, 9,3% et 7,3%. Ainsi, près de la moitié des pharmaciens est située dans 4 des 22 régions métropolitaines. Inversement, 10 régions accueillent chacune moins de 3% des pharmaciens de la distribution en gros.

Dans le secteur de la distribution en gros, les pharmaciens adjoints restent dominants avec 41% de l’effectif avec une augmentation proportionnelle de 3,4%. Les pharmaciens responsables auxquels se joignent les pharmaciens responsables intérimaires ne représentent que 29%, avec une légère diminution du nombre de pharmaciens res-ponsable intérimaires (-3,8%). Le solde de l’effectif est constitué des pharmaciens délégués qui connaissent un repli en 2011.

2010 2011 Évolution 2010/2011Exclusifs Multiples Total Exclusifs Multiples Total

Pharmaciens responsables 95 90 185 97 91 188 1,6%

Pharmaciens responsables intérimaires 60 125 185 67 111 178 -3,8%

Pharmaciens délégués 254 113 367 245 99 344 -6,3%

Pharmaciens délégués intérimaires 9 20 29 16 18 34 17,2%

Pharmaciens adjoints 137 394 531 139 410 549 3,4%

Total 555 742 1297 564 729 1293 -0,3%

LÉGENDES

Pharmaciens Nombre d’établissements

Depuis la forte augmentation d’effec-tif de 2005 due à la loi du 9 août 2004 qui a regroupé en section C l’en-semble des pharmaciens travaillant pour les entreprises de la distribution, une baisse lente mais régulière s’est amorcée. Depuis 2005, cette der-nière va de pair avec la diminution du nombre d’établissements qui a connu un recul de près de 12,27%. En 2011, en moyenne, 2 pharmaciens travaillent dans un établissement de distribution en gros.

1700

1500

1300

1100

900

700

500

300

2005 201120102009200820072006

Évolution du nombre de pharmaciens et d’établissements en section Centre 2005 et 2011

Effectifs des pharmaciens de la distribution en gros

Pharmaciens responsables

Pharmaciens responsables intérimaires

Pharmaciens délégués

Pharmaciens délégués intérimaires

Pharmaciens adjoints139

16

245

67

97

410

18

99

111

91

LÉGENDES

Exclusifs

Multiples

HOMMES FEMMES



22

CHIFFRES CLÉS

PYRAMIDE DES ÂGES


22080 pharmacies(-0,5% par rapport à 2010)


Moyenne d’âge des pharmaciens

exerçant en SEL : 44,5 ans


45%

55%

+ de 75 ans

de 71 à 75 ans

de 66 à 70 ans

de 62 à 65 ans

de 57 à 61 ans

de 52 à 56 ans

de 47 à 51 ans

de 42 à 46 ans

de 37 à 41 ans

de 32 à 36 ans

de 27 à 31 ans

de 22 à 26 ans

3000 2000 1000 300020001000

292 transferts(+26% par rapport à 2010)

Évolution de la part des 22-35 ans et des 35 ans et plus lors d’une première inscription en section A depuis 2001

PHARMACIENS DE LA DISTRIBUTION EN GROS

SECTION C

3. LES CENTRALES D’ACHATS PHARMACEUTIQUES

Les centrales d’achats pharmaceu-tiques ont été créées par décret du 19 juin 2009. Ces établissements ont pour vocation d’acheter et de stocker des médicaments autres que des médi-caments expérimentaux, à l’exception des médicaments remboursables par les régimes obligatoires d’assurance maladie, en vue de leur distribution en gros et en l’état à des pharmaciens ti-tulaires d’officine. Depuis leur création, on en recense 18 en France métropo-litaine, réparties sur 9 régions dont la majorité se trouve en Ile de France et dans la région Centre.

Répartition régionale des centrales d’achats pharmaceutiques

0 4321

Centre

Limousin

Midi-Pyrénées

Picardie


Alsace

Lorraine

Pays de la Loire

Île-de-France

PHARMACIENS D’OFFICINEPHARMACIENS TITULAIRES

SECTION A

100

80

90

70

60

40

20

10

30

50

0

2001 2011201020092008200720062005200420032002

LÉGENDES

22 à 35 ans

Plus de 35 ans PREMIÈRES INSTALLATIONS

En 2011, le nombre de primo ins-crits en section A a légèrement aug-menté (62 primo inscrits contre 52 en 2010) mais demeure logiquement à un niveau faible. 83% des nouveaux accédants à la propriété des officines ont moins de 36 ans.

1. GÉOGRAPHIE DE L’INSTALLATION

Évolution du nombre de centrales d’achats pharmaceutiques depuis 2009

20

16

12

8

4

0

201120102009

HOMMES FEMMES



SECTION A

Transferts d’offi cines selon la taille de la communeTransferts d’offi cines selon la taille de la communeTransferts d’offi cines selon la taille

Plus de 100 000 habitants

20 000 à 100 000

5 000 à 20 000

2 500 à 5 000

moins de 2 500

population de la commune du transfert

Géographie de l’installation des jeunes titulaires Répartition des pharmaciens titulaires de 55 ans ou plus

30% et plus

25 à 30 %

20 à 25 %

15 à 20 %

moins de 15%

Titulaires de moins de 40 ans (moyenne française : 19,1%)

38% et plus

33 à 38 %

28 à 33 %

moins de 28%

Titulaires de 55 ans ou plus (moyenne française : 32,6%)

MOBILITÉ DES PHARMACIENS VERS LA SECTION A

Pour l’officine, le passage du statut de pharmacien ad-joint à celui de titulaire s’effectue généralement dans les dix premières années d’exercice des pharmaciens. Plus le temps passe, plus celui-ci se raréfie. En 2011, sur 845 pharmaciens adjoints devenus pharmaciens titu-laires, plus de la moitié des nouveaux installés ont moins de 36 ans.

Pour le passage des métiers de la distribution à celui de titulaire d’officine, 40% ont moins de 36 ans, ce sont en majorité des hommes.

Les pharmaciens des établissements de santé optent pour l’installation en officine soit au début soit à la fin de leur carrière. Les femmes sont plus nombreuses à effec-tuer ce changement d’orientation.

En 2011, deux biologistes de sexe féminin âgées de moins de 35 ans ont choisi de devenir titulaires d’officine.

LES TRANSFERTS D’OFFICINE

En 2011, l’immense majorité des 292 transferts d’officine s’est effectuée à l’intérieur de la commune d’implantation (seulement 2 transferts intercommu-naux). Parmi les communes concernées dominent largement les communes ru-rales (moins de 5000 habitants) dans les régions de la façade Ouest et du Nord-Est

Parallèlement, l’amorce d’une recom-position de la desserte dans les zones urbaines d’Ile de France qui a connu le plus grand nombre de transferts (32 transferts), du Sud Est et de l’axe rho-danien observée en 2009 et en 2010 se confirme. Par contraste, il y a peu de mouvements au centre de la France.

Nombre de passages vers la section A par tranche d’âge

100 %

80 %

60 %

40 %

20 %

0 %D vers A H vers AC vers A

LÉGENDES

25 à 35 ans 36 à 46 ans 47 à 61 ans

127

5

4

6 13

8

11

237

481

PREMIÈRES INSTALLATIONS (SUITE)

Les jeunes pharmaciens titulaires (- de 40 ans) ont tendance à privilégier la moitié Nord de la France avec une préférence alternative marquée pour l’Ouest normand ou pour le quart Nord-Est (Lorraine, Alsace, Bourgogne..) notamment dans les territoires les plus ruraux.

A l’opposé, le Sud Ouest, la Corse, le Centre et l’Ile de France se caractérisent par une moyenne d’âge élevée des titulaires d’officine

Île-de-France

Regroupements et fermetures d’offi cines

ÉVOLUTION DU RÉSEAU TERRITORIAL

RégionsRegroupements

Restitution de licences

Nombre total de licences supprimées

Nombre de regroupements réalisés

Nombre de licences supprimées à la suite d’un regroupement

Alsace 0 0 3 3

Aquitaine 1 1 10 11

Auvergne 2 3 8 11

Bourgogne 2 2 5 7

Bretagne 0 0 4 4

Centre 0 0 7 7

Champagne-Ardenne 0 0 0 0

Franche-Comté 0 0 2 2

Île-de-France 3 3 13 16

Languedoc - Roussillon 2 2 5 7

Limousin 1 1 2 3

Lorraine 0 0 4 4

Midi-Pyrénées 1 2 14 16

Nord - Pas-de-Calais 3 3 9 12

Basse Normandie 1 1 1 2

Haute Normandie 0 0 5 5

Pays de la Loire 0 0 12 12

Picardie 0 0 1 1

Poitou-Charentes 0 0 3 3

Provence - Côte d’azur - Corse 0 0 4 4

Rhône-Alpes 2 2 9 11

Total 18 20 121 141


17000

15000

13000

11000

9000

7000


SECTION A

L’évolution des structures d’exploita-tion des officines est caractérisée par un double phénomène.

La première tendance de fond est la préférence désormais inéluctable pour la forme d’exploitation associative par rapport à l’exploitation en nom propre. L’écart entre ces deux formes d’exploi-tation continue de grandir en 2011. On notera que, malgré le dynamisme des SEL,,le nombre d’officines exploi-té en EURL et en SARL continue de croître légèrement depuis 2008.

La seconde tendance est, au sein de l’exercice en société, la très forte croissance des entreprises exploitées en société d’exercice libéral (SEL) qui ont eu un taux de variation de plus de 1500% entre 2000 et 2010. En 2009, la SEL est devenue le 1er mode d’exploitation en association et l’écart a grandi à nouveau en 2011. Les SEL se révèlent ainsi attractives en termes de prise de participation et facilitent l’intégration de nouveaux associés puisque 39% d’entre elles ont au moins deux sources de capi-tal (provenant d’associés exerçants, de pharmaciens individuels associés extérieurs ou d’autres SEL).

DENSITÉ

En 2011, on constate une augmentation du nombre d’habitants par pharmacien après une légère baisse en 2010.

Le nombre d’habitants par pharmacie en 2011 a augmenté mais se trouve désormais éloigné du quota légal de population instauré par la réforme de décembre 2011 rehaussé à 4500 habitants pour une pharmacie sup-plémentaire (3500 habitants avant 2011). Ce qui accroît mécaniquement le phénomène dit de « surnombre ».

En terme de prise de participation, en 2011, le nombre de titulaires d’offi-cine ayant une participation dans une SEL a augmenté de près de 100 et de même pour les SEL ayant une partici-pation dans une autre SEL.

2. STRUCTURES JURIDIQUES


Évolution des structures juridiques des offi cines en association depuis 2000

Évolution du nombre d’habitants par pharmacien depuis 2000

Évolution du nombre d’habitants par pharmacie depuis 2000

Évolution des exploitations en nom propre et en association des offi cines depuis 2000

Les prises de participation en capital dans les SEL

6000

1200

5000

1180

4000

1160

3000

1140

2000

1120

1000

1100

7000

1220

0

1080

2001

2001

2001

2000

2000

2000

2011

2011

2011

2010

2010

2010

2009

2009

2009

2008

2008

2008

2007

2007

2007

2006

2006

2006

2005

2005

2005

2004

2004

2004

2003

2003

2003

2002

2002

3000

2900

2800

2700

2600

2500

2400

20012000 2011201020092008200720062005200420032002

2002

LÉGENDES

Exploitation en SEL SNC EURL CoproSARL

LÉGENDES

Exploitation en nom propre Total associations

Nombre de SEL en section A 6420

Titulaires d’officines

Nombre de titulaires d'offi cines ayant 1 participation dans une autre SEL 1798

Nombre de titulaires d'offi cines ayant 1 participation dans deux autres SEL 336

Total 2134

SEL

Nombre de SEL ayant 1 participation dans une autre SEL 305

Nombre de SEL ayant 1 participation dans deux autres SEL 64

Total 369

Pharmaciens et SEL possédant au moins 1 participation dans une autre SEL 2503

Types de prise de participation au sein des SEL d’offi cines

LÉGENDES

Titulaires d’officine

SEL

15 %

85 %


PRÉSENCE PHARMACEUTIQUE

La moyenne des officines assure la présence d’un peu plus de deux phar-maciens avec des typologies géogra-phiques marquées. Aux territoires très ruraux à dominante agricole et peu dense de la France de l’Ouest et du Centre où la petite officine domine, s’oppose une France du croissant Nord Est Midi, celle des frontières et du tourisme où les officines ac-cueillent systématiquement plus de deux pharmaciens.

Présence pharmaceutique moyenne dans les offi cines (titulaires et adjoints)

2,3 et plus

2 à 2,3

moins de 2

Nombre de pharmaciens par officine (moyenne française : 2,3)

Parmi les officines n’ayant qu’un seul pharmacien titulaire, ce dernier exerce seul dans 27% des cas, tandis que 73% de ces officines recourent à la collaboration d’au moins un phar-macien adjoint à temps partiel.

Typologie des pharmacies avec un seul titulaire

LÉGENDES

Exerçant seul

Travaillant seulement avec des adjoints à temps partiel

Travaillant seulement avec des adjoints à temps complet

Travaillant avec des adjoints à temps complet et partiel

33 %

12 %

28 %

27 %

COMPARAISON EUROPÉENNE

Densité de pharmacies par surface territoriale en Europe (1000 km2) Moyenne UE = 60,49 (Source : GPUE 2011)

Belgiqu

eGrèc

e

Allem

agne

Italie

Royau

me-Uni

Pays

-Bas

Chyp

re

Espa

gne

Slov

aquie

Bulgari

e

Polog

ne

Luxe

mbour

g

Rép. T

chèq

ue

Fran

ce

Portu

gal

Rouman

ie

Hongri

e

Litua

nie

Irelan

de

Slov

énie

Autri

che

Letto

nie

Eston

ie

Danem

ark

Finlan

de

Suèd

e

150

200

100

50

0

Malte : 66,45 pharmacies par 100 km2

La densité pharmaceutique par habitant met en lumière la répartition harmonieuse des officines sur l’ensemble du territoire avec un léger contraste Nord-Sud.

Au nord d’une ligne La Rochelle - Lac Léman, les zones fortement urbanisées se caractérisent par d’importants sur-nombres d’officines. Pour autant la plu-part des départements de cet ensemble se trouve au dessous de la moyenne fran-çaise qui est de 80 pharmaciens pour 100.000 habitants. Le grand bassin parisien et les départements limitrophes ainsi que les départements de droit local (la Moselle et l’Alsace où les règles d’im-plantation étaient historiquement plus strictes) sont marqués par une faible densité de pharmaciens (moins de 70 pharmaciens pour 100.000 habitants).

Dans la moitié Sud, la majorité des départements se trouve au delà de 80 pharmaciens pour 100.000 habitants. On y distingue des zones de forte den-sité liées au faible peuplement (Limou-sin, Cantal, Allier, ..) et d’autres liées à la dynamique des zones touristiques en croissance démographique structurelle et saisonnière (Hérault, Bouches du Rhône, Var, Savoie, …).

Densité des pharmaciens titulaires et adjoints pour 100.000 habitants Densité des pharmaciens titulaires et adjoints pour 100.000 habitants Densité des pharmaciens titulaires et adjoints pour 100.000 habitants

90 et plus

80 à 90

70 à 80

moins de 70

Pharmaciens pour 100 000 habitants (moyenne française : 80%)

33,28

PHARMACIENS D’OFFICINEPHARMACIENS TITULAIRES ET ADJOINTS

SECTION A ET D


3130


25633 inscrits exerçant en pharmacie d’offi cine libérale (-0,5% par rapport à 2010)

Moyenne d’âge : 43,4 ans Répartition Hommes / Femmes

18%

82%

CHIFFRES CLÉS


de 71 à 75 ans

de 66 à 70 ans

de 62 à 65 ans

de 57 à 61 ans

de 52 à 56 ans

de 47 à 51 ans

de 42 à 46 ans

de 37 à 41 ans

de 32 à 36 ans

de 27 à 31 ans

de 22 à 26 ans

3000 3000200010002000 1000


2. FONCTIONS

La répartition des pharmaciens adjoints d’officine est marquée par un contraste de part et d’autre d’une diagonale Le Havre- Marseille. La moitié Est du territoire est caractérisée par des moyennes de pharmaciens adjoints par département élevées (côte méditerranéenne, régions Rhône-Alpes, Lorraine et Alsace). A l’inverse, le centre de la France et le grand Ouest comptent un nombre moyen d’adjoints peu important.

Comparés à leurs homologues titulaires, les pharmaciens adjoints d’officine ayant plus de 55 ans sont en moindre proportion. C’est en région Ile de France qu’on retrouve les plus fortes concentrations de pharmaciens adjoints en fin de carrière.

2010 2011 Évolution 2010/2011Effectif % Effectif %

En officines

Pharmaciens adjoints 21954 82,4 22135 82,6 0,8%

Pharmaciens d’offi cine intérimaires 3698 13,9 3416 13,9 -7,6%

Pharmaciens gérants après décès 30 0,1 17 0,1 -43,3%

Pharmaciens remplaçants titulaires 77 0,3 65 0,3 -15,6%

Sous-total 25759 96,6 25633 97,0 -0,5%

En pharmacies mutualisteset CANSSM

Pharmaciens gérants de pharmacies mutualistes 64 0,2 60 0,2 -6,3%

Pharmaciens adjoints de pharmacies mutualistes 156 0,6 153 0,6 -1,9%

Pharmaciens gérants de pharmacies des CANSMM 60 0,2 60 0,2 0,0%

Pharmaciens adjoints de pharmacies des CANSMM 82 0,3 75 0,3 -8,5%

Sous-total 362 1,4 348 1,4 -3,9%

Exercices divers

Pharmaciens chargés de la dispensation des gaz à usage médical

301 1,1 326 1,1 8,3%

Pharmaciens-conseils de l’assurance maladie 156 0,6 156 0,6 0,0%

Pharmaciens relevant des équipes mobiles de soins 50 0,2 52 0,2 4,0%

Pharmaciens exercices divers 24 0,1 49 0,1 104,2%

Sous-total 531 2,0 583 2,0 9,8%

Total 26652 100 26564 100 -0,3%

LES PHARMACIENS D’OFFICINE INTÉRIMAIRES

Après une croissance soutenue du nombre de pharmaciens intérimaires adjoints en 2009 et 2010 (+13% et +9%), ce nombre s’est tassé en 2011, retrouvant quasiment son niveau de 2009.

Les effectifs de la section D stagnent pour la deuxième année consécu-tive. Le nombre de pharmaciens ad-joints d’officine a très peu augmenté (+0,8%) alors que la démographie des pharmaciens d’officine intérimaire a diminué de 7,6%. Quant aux autres métiers, l’on note une émergence très nette (+8%) des pharmaciens chargés de la dispensation des gaz à usage médical.

3800

3600

3400

3200

3000

2800

2011201020092008

Effectifs des pharmaciens de la section D

Évolution des pharmaciens d’offi cine intérimaires entre 2008 et 2011

PHARMACIENS D’OFFICINEPHARMACIENS ADJOINTS

SECTION D

Nombre d’adjoints par offi cine Répartition des pharmaciens adjoints de 55 ans ou plus

22% et plus

18 à 22 %

14 à 18 %

moins de 14%

Adjoints de 55 ans ou plus (moyenne française : 18,2%)

1,2 et plus

1,2 à 1,0

0,8 à 1,0

moins de 0,8

Nombre d’adjoints par officine (moyenne française : 1,0)

LÉGENDES

Officines

Mutualistes et CNASSM

Autres

97 % 1 %2 %

HOMMES FEMMES


3332

5994 inscrits(+4,4% par rapport à 2010)

3669 inscrits en établissements publics

(+4,0% par rapport à 2010)

2195 inscrits en établissements privés

(+4,4% par rapport à 2010)


1090 PUI publiques(+0,6% par rapport à 2010)

1494 PUI privées(+0,8% par rapport à 2010)


24%

76%

CHIFFRES CLÉS

PHARMACIENS DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉSECTION H


de 71 à 75 ans

de 66 à 70 ans

de 62 à 65 ans

de 57 à 61 ans

de 52 à 56 ans

de 47 à 51 ans

de 42 à 46 ans

de 37 à 41 ans

de 32 à 36 ans

de 27 à 31 ans

de 22 à 26 ans

700 700500 500300 300100 100


2. EFFECTIFS

La répartition du nombre de Pharmacies à Usage Intérieur par département montre des concentrations importantes de PUI (plus de 30 PUI) dans les grandes ag-glomérations urbaines fortement dotées en établissements notamment dans les départements du Nord -Pas de Calais, d’Ile de France, de Rhône-Alpes et de la façade méditerranéenne, où l’on recense plus de 50 PUI par département.

RÉPARTITION PAR SECTEUR, PAR GENRE ET PAR TYPE DE CONTRAT

En 2011, la répartition par secteur, par genre et par type de contrat est restée stable par rapport à 2010. L’emploi à temps plein représente plus de la moitié des effectifs (54%). Il est caractérisé par une majorité d’emplois publics et est majoritairement féminin. L’emploi à temps partiel (45% de l’effectif) est pour sa part majoritairement pro-posé dans le secteur privé et tout aussi féminisé que le secteur public.

RÉPARTITION PAR ACTIVITÉ ET PAR FONCTION

En 2011, le nombre de PUI a aug-menté après une légère baisse en 2010, principalement sous l’impul-sion du secteur privé.

Le nombre de postes de pharma-ciens des établissements a poursuivi sa croissance (4,1%) l’augmentation étant légèrement plus marquée dans le secteur privé (+4,4% contre 4% dans le public). Toutefois 63% des pharmaciens des établissements exer-cent dans le secteur public.

Répartition du nombre de PUI par département

Répartition par secteur des PUI en 2011

50 et plus

30 à 50

15 à 30

moins de 15

Nombre de PUI par département

LÉGENDES

Public, temps plein

Privé, temps partiel

Public, temps partiel

Privé, temps plein

LÉGENDES

Temps plein, femmes

Temps partiel, femmes

Temps plein, hommes

Temps partiel, hommes

Répartition par secteur selon le type de contrat Répartition hommes/femmes selon le type de contrat

44 %

39 %

36 %

18 %

10 %

27 % 16 %

Public63 %

Privé37 %

9 %

Répartition par activité - Exercice en Pharmacie à Usage Intérieur

PUI 2010

Postes 2010

PUI 2011

Postes 2011

Évolution poste2010-2011

Public 1083 3528 1090 3669 4,0%

Privé 1482 2103 1494 2195 4,4%

Total 2565 5631 2584 5864 4,1%

HOMMES FEMMES



CHIFFRES CLÉS

PYRAMIDE DES ÂGES

1629 inscrits(+1,9% par rapport à 2010)

626 pharmacies(-2,5% par rapport à 2010)

26 sociétés de grossistes répartiteurs(-1,0% par rapport à 2010)

34 PUI publiques et 2 privées

95 LBM privés

+ de 75 ans

de 71 à 75 ans

de 66 à 70 ans

de 62 à 65 ans

de 57 à 61 ans

de 52 à 56 ans

de 47 à 51 ans

de 42 à 46 ans

de 37 à 41 ans

de 32 à 36 ans

de 27 à 31 ans

de 22 à 26 ans

150 100 50

2 Groupements de Coopération Sanitaire

2 centrales d’achats pharmaceutiques

15010050


PHARMACIENS DES ÉTABLISSEMENTS DE SANTÉSECTION H

RÉPARTITION PAR ACTIVITÉ ET PAR FONCTION (SUITE)

Dans le secteur public, les praticiens hospitaliers sont toujours majoritaires et représentent plus de la moitié de l’effectif (51%) avec une majorité de pharmaciens travaillant à temps plein (43%).

GROUPEMENTS DE COOPÉRATION SANITAIRE

Le groupement de coopération sani-taire est une structure qui rassemble des établissements de santé pour la mise en commun de moyens notam-ment en matière de pharmacies à usage intérieur. En 2011, les GCS sont au nombre de 20, répartis sur 11 ré-gions métropolitaines (voir graphique) et employant 43 pharmaciens. En moyenne, on retrouve 2 pharmaciens par GCS par région.

Dans les établissements privés, les gérants à temps par-tiel représentent plus de la moitié des effectifs (52%).

Les pharmaciens des services départementaux d’incendie et des secours et les radio-pharmaciens représentent près de la moitié des activités diverses.

Répartition des postes occupés par des pharmaciens dans les établissements publics

43 %

16 %

7 %

6 %

10 %

2 %

14 %

1 %1 %

LÉGENDES

Gérants

Praticiens attachés

Suppléants

Autres

Pharmaciens des hôpitauxtemps plein

Pharmaciens des hôpitauxtemps partiel

Pharmaciens contractuelstemps plein

Pharmaciens contractuelstemps partiel

Assistants- spécialistes et généralistes à plein temps

Pharmaciens territoriaux titulaires

LÉGENDES

Radiopharmaciens

Pharmaciens hygiénistes et autres fonctions

Pharmaciens dans les centres planning famillial

Pharmaciens chargés de produits sanguins labiles

Pharmaciens des services départementaux et des secours

Pharmaciens dans les centres des soins en toxicomanie

LÉGENDES

Gérants, temps partiel

Gérants, temps plein

Adjoints, temps partiel

Adjoints, temps plein

Répartition des postes occupés par des pharmaciens dans les établissements privés

Répartition des activités diverses en 2011

52 %

20 %

20 %

10 %

18 %

15 %

22 %

11%

6 %

26%

0

Répartition par région des groupements de coopération sanitaire et ses pharmaciens

18

15

12

9

6

3

Île-d

e-Fran

ce

Auve

rgne

Bourgo

gne

Cent

re

Fran

che-C

omté

Lang

uedo

c-Rou

ssillo

n

Limou

sin

Pays

de l

a Loir

e

Pica

rdie

Prov

ence

-

Côte

d’Azu

r - C

orse

Rhône

-Alpe

s

2,0 2,02,0 2,0 2,0 1,71,5 1,0 1,0 1,0

3,6

LÉGENDES

Pharmaciens

Pharmaciens/GCS

GCS

PHARMACIENS DES DÉPARTEMENTSET COLLECTIVITÉS D’OUTRE-MERSECTION E

1. LOCALISATION DES EFFECTIFS ET ÉVOLUTION

Titulaires d’offi cine

Fabricants Import. Exploit. Distrib. en gros

Adjoints d’offi cine

Biologistes Pharmaciens en établissements de santé

Total %

Guadeloupe 178 14 123 53 31 399 24,5

Guyane 49 5 30 15 17 116 7,1

Martinique 160 11 78 51 36 336 20,6

Réunion 296 23 274 85 47 725 44,5

St Pierre et Miquelon 1 0 0 2 3 6 0,4

Mayotte 17 2 14 6 7 46 2,8

Wallis et Futuna 0 0 0 0 1 1 0,1

Total 701 55 519 212 142 1629 100,0

EFFECTIF PAR MÉTIER ET PAR TERRITOIRE

La section des pharmaciens d’outre-mer regroupe tous les pharmaciens exerçant dans les départements d’Outre-Mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, Mayotte et Réunion) et les collectivités d’Outre-Mer (Saint-Pierre et Mique-lon, Mayotte et Wallis et Futuna).

HOMMES FEMMES


300

200

100

PHARMACIENS DES DÉPARTEMENTSET COLLECTIVITÉS D’OUTRE-MERSECTION E

EFFECTIF PAR MÉTIER ET PAR TERRITOIRE (SUITE)

En 2011, bien que le nombre d’ins-crits en section E ait augmenté (+1,9%), la répartition par effectif et territoire reste stable. Trois territoires regroupent la majorité des pharma-ciens : la Réunion (44,5%), la Gua-deloupe (24,5%), et la Martinique (20,6%) où les pharmaciens exercent principalement à l’officine (75%).

Répartition des pharmaciens dans les départements et collectivités d’Outre-Mer en 2011

20,6 %

7,1 %

0,1 %

2,8 %

0,4 %

24,5 %

44,5 %

LÉGENDES

Wallis et Futuna

St pierre et Miquelon

Mayotte

Guadeloupe

Guyane

Martinique

Réunion

LÉGENDES

SitesEntreprises

LÉGENDES

20112010

Répartition par activité dans les département d’Outre-Mer en 2011

Comparaison des entreprises de type SEL en structure LBM et LABM

Comparaison du nombre moyen de sites par laboratoire

600

60 5

700

500

50

400

40

4

300

30

3

200

202

100

10 1

0

0 0

Titulaires d’officine

LBM LBM

Fabricants Import. Exploit. Distrib.

en gros

LABM LABM

Adjoints d’officine

Biologistes Pharmaciens en établissements

de santé

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 Évolution par métier 2005 et 2011

Titulaires d’offi cines 661 667 683 686 690 694 701 6,05

Pharmaciens de l'industrie 7 5 6 5 4 5 5 -28,57

Fabricants, import export, distrib. en gros

0 5 6 6 6 7 5 x

Pharmaciens de la distribution en gros

35 34 42 40 44 44 45 28,57

Pharmaciens adjoints 457 462 471 472 519 511 519 13,57

Pharmaciens des établissements de santé

82 93 97 111 120 130 142 73,17

Pharmaciens biologistes 183 186 192 203 198 207 212 15,85

Total 1425 1452 1497 1523 1581 1598 1629 12,13

Taux d’évolution 4,71 1,89 3,10 1,74 3,81 1,08 1,94

ÉVOLUTION DES EFFECTIFS PAR MÉTIERS

Entre 2010 et 2011, la croissance globale des effectifs se poursuit grâce au dynamisme des établissements de santé (+9%) mais également des labo-ratoires de biologie médicale et des distributeurs en gros (+2% chacun). Les pharmaciens titulaires et adjoints d’officine ont des effectifs quasiment stabilisés.

1650

1600

1550

1500

1450

1400

2005 201120102009200820072006

Évolution des effectifs depuis 2005

OFFICINES

A l’instar de la France métropolitaine, les officines exploitées en Société d’Exercice Libéral (SEL) dans les dé-partements et collectivités d’outremer continuent leur expansion. Le nombre d’entreprises choisissant cette forme juridique a plus que doublé depuis 2006 alors que le nombre de socié-tés exploitées en nom propre diminue proportionnellement. La parité devrait être atteinte en 2012. Le nombre de sociétés exploitées en nom collectif, en SARL et EURL reste stable.

LBM

Les départements et collectivités d’Outre Mer suivent la même tendance globale que la métropole. Le nombre d’entreprises et d’établissements de type LABM** conti-nue de baisser et les structures nouvelles LBM* augmentent proportionnellement.

De même, le nombre moyen d’établis-sements par laboratoire de type LBM a augmenté.

2. STRUCTURES JURIDIQUES DE L’EXERCICE LIBÉRAL

Évolution du mode d’exploitation des pharmaciens d’Outre-Mer de 2006 à 2011

400

0

LÉGENDES

SEL SNC en nom propreEURLSARL

201120102009200820072006

* Depuis Janvier 2010 : une structure exploite un laboratoire de biologie médicale (LBM) implanté sur un ou plusieurs sites sans limitation de nombre.

** Avant Janvier 2010 : une structure pouvait exploiter jusqu’à 5 laboratoires d’analyse de biologie médicale (LABM) au maximum.


NOTES

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unica

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Ordre national des pharmaciens4, avenue Ruysdaël - 75379 Paris cedex 08

Tél. : 01 56 21 34 34 - Fax : 01 56 21 34 99

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