L'enseignant de Paris Novembre 2010

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de Paris Affichette salle des profs Les infos utiles du SE-Unsa Paris et nos publications spéciales Pages 5 & 6 Action Budget 2011 16 000 témoignages contre les 16 000 suppressions de postes Page 3 N° 106 NOVEMBRE 2010 formation retraites budget sécurité difficulté scolaire remplacements stagiaires maternelle évaluations collège lycée école publique segpa Eps vie scolaire formation professionnelle EVS

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Le journal du SE-Unsa Paris

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de Paris

Affichette salle des profsLes infos utiles du SE-Unsa Pariset nos publications spécialesPages 5 & 6

Action Budget 2011 16 000 témoignages contre les 16 000 suppressions de postesPage 3

N° 106 Novembre 2010

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Retraites

n L’intersyndicale interprofes-sionnelle, réunie le 4 novembre, a décidé, en écho aux préoccu-pations des salariés, d’appeler d’ores et déjà à un nouveau rendez-vous national de mobili-sation le 23 novembre. Les organisations syndicales se félicitent du succès de la mobilisation des salariés du privé, du public et des jeunes, le 28 octobre dernier, alors que nous étions en pleine période de vacances scolaires et après le vote définitif de la loi sur les retraites au parlement.

La détermination des salariés qui ne fai-blit pas depuis des mois, appuyée par l’opinion publique, démontre qu’il y a de nombreuses inquiétudes sociales, un refus de cette réforme des retraites et un profond mécontentement face à un gouvernement qui a choisi le passage en force. Les organisations syndicales réaffirment leur détermination face à une réforme gouvernementale qui demeure injuste,

n «Ils ont perdu»

C’est cette harangue vindicative et revancharde qui barrait la une du jour-nal économique « valeurs actuelles », le jeudi 28 octobre 2010, au lendemain du vote du parlement.

Le « ils » en question, lointain voire même condescendant, concerne, bien évidem-ment, les syndicats et tous ceux qui ont lutté et continueront de lutter contre cette réforme injuste des retraites. On ne saurait, outre mesure, s’étonner d’un tel commentaire de la part d’un jour-nal dont les valeurs actuelles sont plus proches des « litanies du CAC 40 » que du contrat social de Jean Jacques Rous-seau.

Pour tous ceux qui pensent que la vita-lité d’une société passe avant tout par le dialogue, le compromis, une justice indépendante, un état régulateur, une juste répartition des richesses… et non par les bénéfices mirifiques versés à quelques uns, ce titre est une véritable provocation, une vision belliqueuse et ségrégative des rapports sociaux.

Les vaincus, en réalité, sont, par exemple, les employés de Molex-France qui connaissent les affres du chômage et son cortège de violence et de déses-poir alors même que les actionnaires de cette entreprise percevront un divi-dende record.

Ce sont, de façon plus générale, ces salariés, les 55-64 ans, qui ne sont que 39%, en France, à avoir encore du travail

tandis que les jeunes peinent de plus en plus à en trouver. Enfin, ce « ils ont perdu » pourrait deve-nir un nous collectif. Quand la Suède ou la Finlande ont mis 10 ans à réformer leurs systèmes de retraites, la France, à l’ère sarkozienne, l’a fait en quelques mois sans concertation ni considération pour les syndicats et les millions de ma-nifestants.

Au final, ce passage en force pourrait bien être, pour son instigateur, une vic-toire à la Pyrrhus. Il devrait, sans doute, méditer l’analyse qu’en avait faite le roi d’Epire au soir de sa sanglante victoire contre les romains: « Encore une victoire comme celle-là et nous sommes perdus ! » Hervé Lalle

Point de vue

inefficace, inacceptable et qui ne répond pas aux enjeux actuels. Elles confirment leur appel à une mobilisation mas-sive samedi 6 novembre 2010 partout en France. Le gouvernement porte seul la responsabilité de la situation actuelle. Il doit entendre qu’un véritable débat sur le devenir des retraites reste indispensable. Les organisations syndicales, comme les salariés, sont attachées au travail inter-syndical qui perdure depuis deux ans et aux actions uni-taires.

Elles décident de poursuivre le travail commun sur l’emploi, les salaires, le pou-voir d’achat et les conditions de tra-vail en actualisant leur déclaration commune du 29 janvier 2009.

En écho aux préoccupations des salariés, les organisations syndicales ap-pellent d’ores et déjà à un nou-

veau rendez-vous national de mobilisation le mardi 23 novembre.

CFDT – CGT – FSU – SOLIDAIRES – UNSA

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EDITO

Topons là M. le Ministre !Luc Chatel souhaite conclure un pacte avec nous, celui de notre carrière. Dans ce pacte envoyé conjointement à nos bulletins de salaire, il nous promet «une gestion des ressources humaines plus personnalisée, plus attentive à [nos] besoins et aspirations »… Ah, le merveilleux monde de l’Educa-tion nationale, où il suffit, comme dans nos cours de récréation, de toper dans la main pour sceller des promesses in-tenables. Mis à part un effet d’annonce et du papier gaspillé, ce pacte n’aura eu pour effet concret qu’un énième concert de quolibets dans nos salles des profes-seurs. De tout ce qui est annoncé, soit on enfonce des portes ouvertes, soit on y retrouve le même refrain qui nous fait déchanter. Résultat, cela annonce encore un empilement de directives et autres mesurettes qui n’auront pour conséquences que l’alourdissement des démarches administratives.Si le SE-Unsa a toujours été pour dé-battre de la gestion de carrière des personnels, la santé au travail et la for-mation, il n’en reste pas moins que le gouvernement ne veut pas prendre le temps de ce débat.Le Ministre conclut en disant vouloir «engager [en 2011] une large démarche de concertation avec tous les acteurs concernés». S’il nous écoute avec autant d’attention que pour nos demandes sur la réforme des retraites ou la masterisa-tion, nous ne sommes pas au bout de nos peines !

Alors topons-là M. le Ministre pour une concertation à la hauteur de ce dont l’Ecole a vraiment besoin. Le SE-Unsa se fera l’écho de la demande des collègues et jouera son rôle de représentant jusqu’au bout.

Actu

Pauline Le ClercqSecrétaire générale du SE-UNsa Paris

Se syndiquer !Le SE-Unsa ne vit que grâce à ses adhérents, rejoignez-nous !Adhérez en ligne sur www.se-unsa.org

n Budget 2011 : le pilonnage continue !

En dépit des conclusions sans ap-pel du rapport de l’IGAEN, le gou-vernement s’obstine à supprimer 16 000 emplois dans le budget 2011.

Le principe de parité, systématique-ment argumenté par l’enseignement privé pour obtenir des créations d’em-plois, est vite abandonné dès lors qu’il s’agit des suppressions. Ainsi l’enseigne-ment public va-t-il supporter 90% des amputations budgétaires, alors même que la démographie scolaire continue à y croitre.

Dans les écoles, les prévisions sont éclai-rantes. La DEPP indique qu’avec 2400 élèves de moins en 2011, les écoles privées continuent leur dégringolade démographique entamée en 2008 et 2009. Les écoles publiques, quant à elles, vont devoir accueillir 3900 élèves supplémentaires et subiront 3367 sup-pressions de postes !

Le projet de budget révèle les leviers qui seront actionnés : augmentation de la taille des classes, scolarisation des enfants de deux ans sacrifiée, rempla-cements limités… La dégradation des conditions d’enseignement s’intensifie.

Dans le second degré, les effectifs constatés à cette rentrée sont très lar-gement supérieurs aux prévisions qui avaient commandé au retrait de moyens. Pour 2011, près de 50 000 élèves supplémentaires sont attendus. L’annonce de 4800 suppressions sonne comme une provocation ! Pis, en dési-gnant particulièrement les collèges

L’enseignant de Paris Journal de la section de Paris du SE-Unsa

69, rue du Faubourg Saint Martin 75010 ParisTél.: 01 44 52 82 00 - mel : [email protected]

http://se75.wordpress.com/Directrice de la publication : Pauline Le ClercqMise en page : Thierry FoulkesN° CPPAP : 0911 S 07642 - N° ISSN : 0982-5339Imprimerie Studio Tactic

comme cible principale de ces retraits, on accroît les difficultés d’un étage du système éducatif actuellement en grande souffrance.

Quant à l’amputation supplémentaire des crédits de fonctionnement, elle pourrait bien voir apparaitre des situa-tions de cessation de paiement dans certains rectorats comme le pointait le dernier rapport de l’inspection géné-rale.

Les 400 millions d’économies réalisées sur le dos de l’Education nationale ap-paraissent disproportionnées au regard des milliards concédés ici ou là.

Participez à la campagne du SE-Unsa :16 000 témoignagescontre les 16 000 suppressions de postessur se-unsa.org

Avec le SE-Unsa Stoppons ça !

> www.se-unsa.org

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Second degré

n Bilan de la masterisation

Le Comité technique paritaire acadé-mique (CTPA) qui s’est tenu le 18 octobre dernier a présenté un bilan de la rentrée du 2nd degré avec la mise en place de la masterisation.Dans l’académie de Paris, 227 ensei-gnants stagiaires étaient attendus dont :- 4 en documentation- 8 en éducation-184 dans les disciplines d’enseigne-ment général- 31 dans les disciplines d’enseignement professionnel

Au Ier octobre 2010, 291 enseignants

fonctionnaires sont affectés, soit 64 de plus ( plus 28%).- 5 en documentation (+1)- 10 en éducation (+2)- 241 dans les disciplines d’enseigne-ment général (+57)- 35 dans les disciplines d’enseignement professionnel (+4)Sur les 211 enseignants certifiés et agré-gés, l’académie a accueilli 120 agrégés.Au 1er octobre, presque tous les sta-giaires de l’académie disposent d’un conseiller pédagogique (tuteur).

Les fonctionnaires stagiaires sont affec-tés dans les établissements suivants :- 160 en collèges (dont 14 en collège du

groupe 5)- 91 en lycées- 25 en lycées professionnels- 13 en SEP- 1 en SEGPA- 1 dans l’enseignement supérieurSix ont démissionné (à la même date en 2009-2010 cinq stagiaires avaient démissionné).Les démissions ont concerné cinq sta-giaires en mathématiques.

Line Charpenet

A retourner à SE-Unsa Paris 69 rue du Fg St Martin 75010 Paris

Voir surse-unsa.org

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n PES = Profs En Souffrance ?

Beaucoup de médias se font actuelle-ment l’écho du désarroi de ces jeunes professeurs jetés en pâture à des élèves tout aussi désorientés. Chacun peut dé-sormais vérifier que la réalité contredit cruellement les discours lénifiants de l’administration. Il importe que l’Etat et ses responsables ouvrent enfin les yeux et comprennent au plus vite les dégâts engendrés par cette « réforme » néfaste. Mais n’y a-t-il pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir ?

« Cette réforme est tellement mauvaise que je ne peux plus la cautionner au point de la mettre en application comme respon-sable ».P. Berranger, directeur démis-sionnaire de l’IUFM de Lorraine.

Le naufrage a pourtant, en partie, été évité grâce au dévouement de tous les collègues, des formateurs qui se sont mobilisés et qui ont, dans la mesure du possible, soutenu et aidé les PES nom-més dans les écoles. Mais la tâche est énorme et l’on ne peut demander tou-jours plus aux mêmes sans une certaine reconnaissance. « Travailler plus et plus longtemps pour gagner moins » semble être devenu le slogan de l’Education Nationale d’aujourd’hui.

Alors que la mise en place de cette mastérisation s’est faite dans un silence coupable depuis 2008, tout le monde se réveille maintenant. Il est cocasse de constater que certains ardents défen-seurs de cette pseudo-réforme sont les premiers à hurler quand ils apprennent que leur petit chéri, leur géniale pro-géniture, aura comme maîtresse une jeune stagiaire sans expérience ni for-mation. Inutile de raconter par le détail certaines réunions de rentrée particuliè-rement houleuses.

Ces mêmes défenseurs nostalgiques de l’école d’antan réalisent que les enfants ont changé et que les élèves d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier. Ils découvrent que contrairement aux affirmations de l’intermittent ministre

de l’Education Nationale, Luc Chatel, le métier de professeur ne s’apprend pas sur le tas. « Apprendre le métier d’enseignant, c’est aussi réfléchir sur les aspects éducatifs. Ce n’est pas tout d’enseigner les mathé-matiques, il faut encore se demander à quoi sert cet enseignement » a récem-ment déclaré B. Rey, directeur du service des sciences de l’éducation à l’Université libre de Bruxelles. La formation d’un enseignant ne peut se réduire au visionnement de clips vidéo au contenu affligeant. Ces clips censés apprendre aux jeunes à tenir leur classe font désormais partie du « kit du petit professeur » distribué aux PES lors de leur pré-rentrée. Le degré zéro de la for-mation !

Non, monsieur Chatel, le métier d’ensei-gnant n’est pas un jeu d’enfant !

Nos jeunes collègues, faute de temps, travailleront dans l’urgence sans pos-sibilité d’analyser leur pratique. Ils se construiront une identité profession-nelle dans la douleur. Et ce ne sont pas les 5 visites de maître formateur pro-grammées qui vont les aider. Ces visites se résument en fin de compte à des éva-luations visant à leur titularisation. Des conditions idéales pour appréhender les réalités d’un métier difficile !

Certes, il a été obtenu qu’une visite soit assurée par un PIUFM afin de croiser les regards et d’éviter autant que possible inégalités de traitement et injustices. Mais c’est loin d’être suffisant.

Ces PES paient donc le prix fort de cette masterisation qui les catapulte sans ex-périence ni formation face à des élèves tout aussi victimes qu’eux. Et ce n’est qu’au terme du premier trimestre voire à la fin de l’année qu’un véritable bilan pourra être dressé. Peut-être sera-t-il déjà trop tard pour nos jeunes collègues, leurs élèves et les écoles déstabilisés par cette nouvelle attaque cohérente contre l’Ecole de la République, ul-time rempart contre la toute puissance du Marché.

René Etrillard.

Premier degré

n Calendrier des CAPD du 1er trimestre

Vendredi 19 novembre 2010 - examen du projet départemen-tal d’avancement d’échelon des instituteurs au titre de 2010 et des professeurs des écoles au titre de 2010/2011 - examen du projet de mise à jour annuel du document «règles et ba-rèmes départementaux»

Jeudi 02 décembre 2010 - examen du projet départemental 2011/2012 d’inscription sur les listes d’aptitude aux fonctions de direc-tion d’écoleSur tous ces sujets, n’hésitez pas à nous contacter :[email protected]

n Permanences de la sectionToutes les informations sur le blog.http://se75.wordpress.com/

Sur le blog

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L’ enseignant de Paris n° 106 • Novembre 2010

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Un film

Adaptation du roman «Le Secret de Chanda» d’Allan Stratton

Paru aux Etats-Unis en 2004 puis en France chez les Editions Bayard Jeunesse en 2006, c’est une véritable référence du livre jeunesse de ces der-nières années. Il a été publié dans 11 pays (dans lesquels il est devenu best seller) et a reçu 21 prix à travers le monde.

Dans la poussière d’un township proche de Johannesburg, Chanda, douze ans, découvre à la mort de sa sœur à peine née, qu’une rumeur enfle dans le voisinage, détruit sa famille, et pousse sa mère à fuir.

Devinant que ces commérages se nour-rissent d’à-priori et de superstition, Chanda part à la recherche de sa mère et de la vérité…

Voir la fiche pédagogique sur notre blog

Le secret de ChandaFilm d’Oliver SCHMITZ

Sélection officielle Un certain Regard (Festival de Cannes 2010)

Avant-première mardi 23 novembre à 20h00Max Linder 24, Bld Poissonnière – 75009 Paris - M. Grands Boulevards

inscription sur le site www.apc-cinema.fr Code d’inscription SEUNSA75

Sortie le 1er décembre 2010