L'Ecole primaire, 28 février 1934

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SION, 28 Février 1934 No 4 53 11le Année tttmatve ORaA)11 Df LA Soeiété valai,at)l]e d · edu(taticn L'ECOLE PRIMAIRE paraît 14 fois pendant le cours scolaire ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 6.- Les abonnements se règlent par chèque postal Ile 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement. Tout ce qui concerne la pUblication doit être adressé directement à M. LOUIS DELALOYE, Secrétaire au Département de l'Instruction pUblique à Sion. Les annonces sont reçues ex' clusivement Dar PUB LICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SiOD Rue de Lausanne 4 - Téléphone 2.36 ,

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SION, 28 Février 1934 No 4 5311le Année

tttmatve ORaA)11

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Soeiété valai,at)l]e d · edu(taticn

L'ECOLE PRIMAIRE paraît 14 fois pendant le cours scolaire

ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 6.-

Les abonnements se règlent par chèque postal Ile 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement.

Tout ce qui concerne la pUblication doit être adressé directement à M. LOUIS DELALOYE, Secrétaire au

Département de l'Instruction pUblique à Sion.

Les annonces sont reçues ex'clusivement Dar PUB LICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SiOD

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servir là l'ens eignement de l,a geo-graphie, le GLOBE TERRE~T~~ a une importance toute p.articulIere. N'est-il pas un des moyens les p!us suggestifs pour réalis·er aux yeux des ·enfa.nts de simples expériences d'une grande portée,

Cette Isphère, montée sur un pied, f'ait comprendre à l'élève, mi~ux que des mots, la forme de notre terre, sa situoation par rap­port au soleil et aux planètes, ,sa rotation .autour de son axe phéno­mèn~ du jour ' et de loa nuit), a révolution autour du soleil (sai­sons), etc. Cela ne r:eprésente-t-!l p a-s précisément lelS foalts é~ément~~ ­res de la science géogr.aphl.quequ Il est indispens able de .fixer dans l'es­prit des élèves? Combien est plus vivant, plus actif un enseignEm~·ent où l'expérienc,e f·aite par l,e ma Itre, répétée par l,e'8 élèves, ajoute un élément concret et même tactile ·au ,souvenir visuel.

L'e:xramen d·e la forme du globe terrestre, de la répartition des ter­res et d,es m,ers, d,es zones climaté­riques, des méridiens et des par.al­lèl~ e.t de leul' utilité comm.e points ,de repère . à .la; surface de ,la terre,

, .'. ~ de .Ja sitmitioh' 'de l'Europe par rap-por:t au monde, ode oelle de loa Suisse par ra,pport à 1 Europe .. rorigin~ du système métrÏlque, etc., voilà quelques-unes. des ,questIOns .q~l gagnent infiniment à être abordée·s quand on dIspose de cet ladml­r.able instrument de travail Iqu'est un ,GLOBE TERRESTRE.

SION) 28 Février 1934. No 4. 53me Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE OROANE DE LA SOCIÉTÉ VALAISANNE o'ÉDUCATION

So.MMAI,RE : Abonnement là l'E. iP. - ,Cours ,préparatoire oà -l'Ecole normale '-des Institutrices. - Ambition funeste. - iLes ·amis 'de l'école. - 'Sou de IGéronde. - 'Chronique d'e Il'Union. - P'artie pra; tioque. - ,Leçons de ,choses. - ,En glanant. - NOiS PAiGEtS.

Abonnement à l'Ecole Primaire

Les abonnés qui n'ont pas payé l'aobonnelnent pour 19;1;1-34 sont avisés que les remhourselnents seront nlis à la poste à partir du 24 nlars. Afin d'éviter les frais de recouvrement, on peut verser sur le conlpte de chèques He 56.

Cours préparatoire à l'Ecole normale des Institutrices

L'examen d'adnlission au cours préparatoire à l'Ecole nor­nlale des institutrices françaises aura lieu le 15 llUlrs, dès 8 h. 30, au bâtiment de l'Ecole nOflnale des filles à Sion.

Les aspirantes doivent s'inscrir~ au plus 10t auprès de la Direction de l'Ecole nOl'-lnaleet produire les pièces suivantes :

Cl) l'acte de naissance, b) un certificat de bonne conduite, c) le livret scolaire, d) un c'ertifieat de santé déliv'ré par le nlédecin scolaire,. ,Ce cours est à reconnuander aux aspirantes institutrices. Il

les places dans les nleilleures conditions possibles Ipour affronter avec succès les épreuves d'adnlission à l'Ecole nOflnale. Il peut également convenir aux jeunes filles de quatorze ans désh'euses uniquement d\lne fOflnation complémentaire.

Ambition funeste

L'erreur lfatale, lneurtrièr-e, d'une ·quantité de gens qui ont réussi à se créer une modeste aisance, grâce là un labeur acharné, est de vouloir que leur fils devienne « un 'monsieur ». On ne sau­ra jamais assez conlbattre cette ambition naïve et si 'Peu raison­née, qui a déjà fait tant de malheureux ·et de déclassés. Dans beau­coup d'humbles lnénag,es, même de la calnpagne, le costum·e hour­geois du commis, les hottines souples et les manchettes glacées,

'Q~ l'enlployé de burea,u ~x~rcent UJ.le n,ttraçtiQn inésistibl~. ILe~

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carrières dites lihérales, les professions 'collllnerdales 'et 'les eln­plois adnlinistratifs sont ,considérés conlnle bien supérieurs aux nlétiers, aux travaux des dlanlps. On n'est pas loin de leur 'con­férer, au 'poi-nt de vue social, une sorte de privilège aristQcra­tique. Et voilà pourquoi nous assistons depuis un certain tenlps déjà à urie eHroyable sUl'prO'duction de jeunes conlmis, ,de futurs enlployés, d'étudiants qui croient av 0 Ï'l' une fortune dans leur cerveau. ,Cha'que jour, c'-est une nouvelle année, de « sans-nlétier » et de « sans-outil » qui prend S'on vol à 'la ,conquête de situations hypothétiques, sans hut déternliné, sans r,essources pour attendre la chance lente là se décider, sans défense contre le lllalheur et le sort mauvais. ILe nlonde est encOIllbré d 'inteHectuels, .de delni­intellectuels et de quarts d'intellectuels qui ne savent pas au juste de quoi ils dîneront demain, et qui peut-'être ne dîneront pas du tout. Quelques-uns, pourtant, finiss ent par arriver là des situations envia:bles; nlais c 'est l'il1'filne 'nlinorité. ,D'autr'es sont 'Obligés, toute leur vie durant, de se contenter d'enlplois lnédiocres. Eux seuls savent combien ils ont dû endurer de privations et combien d'heures d'amertullle ils ont vécu, ·en proie 'à la g,êne inavouable, condanlnés à l'étel~ nel supplice de « 'Paraître » .quand Inême, de sauver les apparences, de lutter ,contre la sOInbre ' détresse en pro­menant par le nlonde une lllllneur vierge de soucis, un visage in­différent. Et ,enfin, H reste les autres, ceux qui n'ont pas mtême pu s'assurer la pitanc-e quotidienne, les déclassés, les déradnés, fleurs de révolte et de nlÎsè're, qui nourriss'ent d 'incurables ran­cœurs 'contre -la société et contre lexistence, et dont les âllleS in­quiètes et tounnentées répandent dans la foule anony1.ne de sourds fennents d'-éIneute et de revanche.

A côté de cette arnlée de la nlisère en habit noir, il en est une autre dont les effe,ctifs s'a-ccroissent tous les jours. C',est 'celle des nlaI1!œUVres sans profession détenninée, qui vivent au jour le jour de besognes lllodestes , ÏIrcertaines,. n'exigeant point d 'aptitudes particulières. rCeux-1à ne sont pas victimes d'une anlbition -Inal plaocée, nlais de l'utilitarislne là 'courte vue de nombreux parents qui veulent tireIJ' profit 'le plus tôt possible du travail de leurs en­fants et négligent de 'leur 'procurer une situation stable. ,Sans doute, beaucoup ont l'ex,cuse de la nécessité,

A peine s·orti de l'école, l'adoles'cent sera petit comn1Ïssion­naire, garçon de peine, nlaru:).'~uvre; etc. Il n'aura pas le droit ni les moyens de choisir une profession conforme là ses goûts et à ses aptitudes. Et plus. tard, toute sa vie, il traînera le boulet de ce faux départ, vivant de salaires infinles, sans trève ni repos, et sans espoir de lendenlains nleiHeurs.

.n est temps et surtout ' du devoir de tous ceux qui exercent une certaine influence en éducation populaire de réagir contre ces Jpréjugés néfastes ou' ces égoïsnles Ineurtriers. Trop .de Inétiers d'un bon rapport, trop de travaux chanlpêtres sont aujourd'hui

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désertés, a:bandonnés Soth"ent là ?es ém'angers qui lont preuve de plus de dIscerneInent, selnble-t-Il, dans le choix d'une carrière. O,n ne devr~it jalnais se lasser de répéter 'que .Je plus sûr llloyen d armer un Jeune honlme dans -la lutte pour la vie, .de lui assurelf de sérieuses ,chances de slwcès et de prospérité, c'est de lui faire prendre goût là un bon apprentissage -ou au travail de la telTe. L~ S01:t d'un ,bon o,uvr~eI: est aujourd'hui plus enviable, nlalogré la CrIse ,e-con01nIque, 'a celUI de la plupart des 'O'ens qui ont enl:brassé une ca1rrière dite libérale. L'outil habilenle~t Ii1anié cnnfère une indépendance nlorale, une sécurité lllatérielle dont on ,chercherait -en vain 'l'équivalent chez ceux qui s'enorgueillissent d'avoir tout ce qu'il faut pour vivre de leur cervèau. ;Les neuf dixiènles de ceux qui ont une prO'~ession libérale ou un enlploi adn1Ïnish'atif dé­pende~t, dv capnee ou d~ la faveur de leurs nlaÎtres. Dès qu'ils sont fIX'es dans un enlplOI obtenu souvent après des années d'at­tente et parfois d'intrigues hunliliantes, ils doivent user de nlille n~~n~g~Inent.s ' di-:ers pour y tenir, S 'ils ile peuvent, ils aUIJ'ont d Inful1es peInes ·a en trouver un équivalent.

A -l'heure aduelle, devant la nlarée l~lontante de la nlisère en fa'ce de ' la plainte des déclassés et de la vague de révolte qui Inena:ce de soul~v'er le terrain südal, il est teInps de rer~.1eUre le traval~ manuel là sa place . .'C'est le devoir de tous ceux 'qui dispo­sent dune parcell.e ,~'autonté, de tous ceux qui é lèvent la jeunesse, de ,tous ,ceux ~UI t!ennent .Ja plunle, de -glorifier le travail des maIns: A -ce pn~" S,I ~?~ y joi~~t une s~rieuse _ JOrnlation religieuse et n101 ale, la SOCIete evItera d etre un Jour bouleversée et subnler­gée par -ceux qui, faute ;d'àvoir lllieux -choisi leur lot, ne trouvent plus III oyen d'y vivre en paix et d'y avoir leur part de sécurité.

Les amis de l'école ,L'école ne doit pas être le domaine exdusif de l'instituteur

une espèc,e de cellule fennée aux influences ext,érieures . Elle n~ peut vivre sans 'la collaboration de personnes qui 'la soutiennent ~noralenlen~ et nl~tériellelnent. n y a des gens ,qui s'intéressent a la 'cause educatnce, aux progrès de l 'instruction prinlaire ; nous les appelons les anlÎs de l'école et nos bienfaiteurs. ,En -ce mOIllent où l'on critique vivelllent le systènle de gouvernelnent qui veut tout avoir en nlain, qui abolit en quelque sorte l'initiative prIvee, l'école présente encore un ·chanlp d 'a,ctivité inlluense où les personnes désireuses de créer des institutions bienfaisantes trouveront de quoi ,satisfaire leurs désirs. C'est ainsi qu'en France nous avons vu, dans l'espa'ce de quelque vingt ans, l'établisse­lllent de -diverses institutions s-colaires: repas s'colaires, biblio­thèques s-colaires, salle de jeux, de dnénla, sodétés de Jootball, etc. Tout. :cela est le c01nplénlent utile d 'une éducation bien dirigée et faVOrIse ile développem,ent des fa'cultés intellectuelles de l'enfant.

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En Vaiais nous avons, dans quetques viila-ges seuielllent, ies sou .. pes scolaires ,qui, nloyennant une 'Illodique redevance, rendent de réels servÏees aux enfants pauvres et à 'ceux éloignés de leur hahitation. Combien de fois, hélas! n'a-t-on pas vu un pauvre enfant présent en classe de huit heures du nlatin à quatre heures du soir, pr,endre pour repas .de lllidi, un peu de pain ou encore une pomnle et du chocolat et cela encore dans la 'cour 'boueus'e de l'école. Voi~à chose qui, certes, :ne devrait pas être. Comment le développement physique de l'enfant rpeut-il s'aocomplir nor­lnalement dans de tel~es conditions ?

Les bibliothèques s'colaires, les salles de jeux, de dnélll:;t, tout cela aiguise .les facultés de l'enfant, le livre ·à lui-Iuênle, lui laisse un peu d'initiative et le prépare pour plus tard au clioix de sa profession.

Tous ceux qui ont l'alllour de l'école, qui veulent du bien à ces petits êtres, qui s'intéressent à 'leur avenir, trouveront là le moyen de leur venir en aide, ,car ce que l'on peut prendr~ sur l'enfance est autant de gagné pour l'âge qui suit. Quand il s'agit de l'instruction ·et de l'éducation, rien, semble-t-il, ne devrait êtlJ.'e refusé, car ce sont là les deux flam,beaux qui conduisent au bonheur.

Sou de Céronde Dons envoyés direotement à l'Institut -du ,Bouveret

de novembre 1933 à février 1934

Classe élémentaire Branlois, fr. 4 .. 50; gcole des filles Or­sières, fr. 10.-; Eco-le garçons, ILes iEvoueUes, fr. 5.-; IClasses fines St-Gingolph, .f'r. 3.50 ; Ecole garçons Bruson, fr. 6.50 ; Ecoles du Bouveret fI'. 51.80; E-coles filles 'St-.Maurice, fr. 19.-; Ecole filles Hiddes, fr. 4.10; ·Classes garçons Grône, fr. 3.85; Ecole filles, Saillon, fr. 3 .. 50 ; /Evionnaz, la Hasse m. fr. 8.60 ; IBellwald 8.- ; Finhaut f. 5.- ; Steg, g. 4.- ; Sion, Maragnenaz, g. 5.20 ; Orsières, ,Som la P 'roz 5.-; Orsières, Isert, m. 3.-; IDorénaz, Alesse 2.10 ; Ayent, iHotyre, écoles ,7.- ; ISt-Jean.'Mayoux, nl. 1.0.7'Ü'; Chippis, g. 15.-; Eyholz, f. 3.- ; Finhaut, Glétroz 5.- ; .slerre, écoles prinlain~s, 3,8.85; IMonthey, g. 2,5 .. -; Evolène .12.- ; Loèche-les-Bains, g. 10.-; /Bagnes, ILourtrer, f. 3.50~. Flnhaut, Châtelard-Village, ' Ill. 12.-; 'Chanlpéry, f. 18.-; IBurchen, g. 1.5-0 ; .lVlex, ln. 4.50 ; Evolène, g. 4.- ; Flan-'Conthey, f. 7.- ; Ver­corin, école 3.- ; Saxon, écoles 2.6.4,5 ; 'Martigny-Ville, g. II 1.40 ; Grône, Loye 6.- ; Eggerberg, école 3.~0 ; Trient, nl. 13.-:-; St­Nkolas, rf. 1 5.25 ; Montana, f. 6.-; VlOnnaz, f. 12.-; V~onnaz, g. 6.-; Leukerbad f. 6.30 ; Sion, éc. enf. 17.95 ; IR. /P. Zmlln~r­nutnn 2.75 ; Bramois, éc. allenlande 1.60; Nax, '9' 8.-> Tr'?IS­t.orrents g. 1 et II 10.- ; Bâtiaz, 3.30 ; ,Bourg StJPlerr.e, ec. prIm. 7.- ; Saas-lBalen, éc. 8.- ; T 'rient, cours compI. 4.- ; Collonges,

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g, .9.-; Levron, g. 5.50 ; Eis·choll, f. 3.30 ; ~1œrel, écoles 25.-; Saillon, g. 4.50 ; Saas-Ahllagel, f. 7.45 ; ,Agettes, f. 5.-; lLiddes, g. 5.15 ; V érossaz, f. 4.- ; Bramois, f. 10.- ; :Selllbrancher, g. sup. 4.- ; ICollonges, f. 10.65 ; .M1œrel, f. 5.- ; Bürchen, f. 2.- ; E'Vion­naz, la ,Ballnaz, 111. 6.70; Erde-Conthey, f, 4.-; !Collombey, g. 13.-; Venthône, f. 3.60; Saas-Ahnagel, J. sup., 3.5'0; · Salvan­Granges 8.- ; ICharrat, g. 4.50 ; Orsiè'res, Praz de '.Fort, g. 4.- ; Nendaz, -Bieudron, 3.-; Salvan, '.Miéville, 5.-; Vouvry, g. IiI 7.30 ; Tcogne, g. 5.65 ; ,Glis-Gamsen, g. 4.-; Nax, él. m. 5.-; Liddes, Rive Haute, 7.-; Nax, filles, 5.50; ,St-M-aurke, g . ur 21.-; ~t-,Maurke, g. r 9.50; Conthe-Erde, él. 6.- ; Vouvry, g. petite école 6.65.

Chronique de l'Union

Etrange attitude

Etrange, en effet, cette attitude des 'em:ployés de Il'Etat dans la réGente question de la baisse des traitenlents. ICette association qui 'compr,end -dans -son sein , paraît-i.l, des intellectuels, des ,diplô­lnés univers'Ïtair,es et autres n a trouvé là ,cette occasion pour tout systèlne de défense que le Inoyen enfantin de lier son sort au nôtre, entraînant par lià dans sa chute tous les parias -du fonction­narisme que nous sommes.

'Les elnployés d 'Etat, nous Ile savons, avaient accepté d'elll­blée le principe et l'e pourcentage de lIa baisse. En -cela rien ù dire, c' était leur affaire, mais voici où les 'choses se gâtent.

P.eu de jour avant la s'ession du Grand Conseil, la cOlllmis­sion de la baisse des traitenlents trouva dans son sein une ma­jOl'ité pour soutenir le principe de l'intangibilité de notr,e loi. Cette nOlnellle parvint tout aussitôt aux oreiHes des organes de

. rassooiation des €lnployés aux Départem.ents et le lendemain lll'ê­m-e le IConseil d'/Etat recevait de leur 'part une lettre de protes­tation affirmant e'llh~e autres que si nous n étions appelés à lIa baisse eux de leur côté se r écuseraient ·de 111'ênle.

P.our saisir là sa juste valeur l'incongruité d 'un tel ges te, il convient de se référer au tableau comparatif des traitelnents pu­bliés par l'un ou l auh'e journal ,du canton -durant la session. Ces €ll1ployés qui crient cl Il'injüstice et 'qui protestent de violente manière 'parce qu'on 111ellR:Ce de nous laisser tranquilles touchent ·en moyenne H705 fI'. de traitell1ent alors que les nôtres doivent se contenter d 'un pauvre salaire nloyen de 2'Û00 fI'.

Nous 'lisons par ailleurs à la 111ênle source que sept des leurs, et des Hloins payés s'i'l vous plaît, reçoiven1t paraît-il Inoins de 4000 ou p llus précisélnent 3-990 fI'. ICOlllbien sommes-nous dans l'enseigneluent 1:1 bénéficier d 'une telle situation? IGuère plus.

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Et pourtant nou~ tirons de l'enseignen1·ent notre seule resso~rce, nous avons une faluille à nourrir ·et des obligations :sociales à ren1-plir; tandis !qu'à l'Etat, il s'agit probablelnent de jeunes den10i­selles de dix-huit à vingt ans dont le s'eul souci pour le 1110111ent est de se pourvoir en 'fllacons d 'odeurs ,et -boîtes à poudre . .Et dans les bénéfidaires des traiteluents supérieurs là 4000, -on COlupte 'en­core d'auh~es demoiseHes ; deux danles 111lêlUe touchent 5000 fI' . C'est joli. Puis il y .a 6000, 7'Û'00, 8000, 9000 'il'. et plus et tous ces ell1ploJ~és ne ,sont pas seulelnent des diplôInés universlÎtair,es, il y a aUSSI quelques anciens instituteurs. Leur échelle de t-raitelnent à -tous a été établie sur ces hases en 1923 sauf ,erreur cela fait donc douze ans bientôt tandis que nous jouiss-ons des ~lôtr,es de­puis deux ans :à peine. ILes enlployés d 'Etat ne pouvaient ignorer n~n 'Plu~ que notre sort est réglé par le -peuple tandis 'que le leur faIt l'objet d'un règlelnent élaboré par -le Grand IConseil.

, En raison de tous ces faits, nous renonçons à rechercher plus a fond la cause ,de leur démarche, nous pourrions aboutir là des conclusions par trop défavorables!

Quant aux conséquences, nous pouvons aHirmer que si à l'Etat .cette ITI'ên1e déInar,che n'a Ipas dû produire grand eff-et elle a du nloins servi de prétexte là ,chantage -aupI:ès de nous n1'êmes d'a-~or-d , des députés ensuite. Et nous garderons toujours dans l 'esprIt le souvenir de ce g-este inopportun et dis,courtois.

M.

Partie pratique

Cours préparatoire A l'école. - Le matériel scolaire

Descl'iption de la lnaison d'école. - A la calupagne, elle a un extérieur plus lnocleste, plus familier; ene ressemhle un peu à une maison paTtÎ'culière. En ville, l'école est un superbe bâtinlent à plusieurs étages qu'on reconnaît de loin.

Pour faire la cles'cription de l'école on utilise les ternles sui­vants : les étages - le rez-de-chaussée - le galetas - la cave -la façade - le pignon - la chen1Ïnée - la cloche - l'escalier -les 111arches - la raulpe - le palier - le couloir - -les salles --la cour - la grille - éclairé - s-on1hre - blanchi à la c'haux -décoré - on1bragé. (ILe partel're est une pelouse).

Exelllple : -Notre école se trouve cm lnilieu du village, sur une place . Notre dasse occupe le rez -de-chaussée. Le pre,mier étag-e c-Olnpr,end le log-elnent du maître. iLa sa-lle de -commune. La maison a un aspect propr·e et aÎlnalble. tOn y accède en 1110ntant un es-ca­lier en pierre. Une tl'eille orne les trois Jenêtres d'un côté. -Les

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au tres donnent sur un jardinet. ',L'école n 'a pas de Icour. Les enfants s'amusent sur la place ipublique, etc.

Un peu cl) histoil'e. - L'école est-elle neuve ou ancienne? Elle a étéconstnüte en .... ILa date de sa ,construction est gravée dans la pierre au--dessus de la porte d'entrée. En quel état se trouve-t-elle ? Les Ulurs ont été récrépis penda-nt les dernièTes grandes vacances . A Pâques, les 111urs seront blanchis cl la chaŒx:, les parquets seront huilés. - Vos parents ont ,été les élèves de votre école. Beaucoup de petits élèves y entreTont après vous.

L'intél'ieur. - iLa salle de classe a une phgsiononlie particu­lière, grâce à l'alCtion -comn1une de la maîtresse et des élèves . Elle peut avoir un aspect aÎlnable ou maussade, propre ou désordonné, clair ou sŒnbre - Faire la description. - Les enfants concou­rent ,n l' embellissement elt 'Ù lIa décoration Ide la salle de classe par les soins donnés aux fleurs; en apportant -des gravures, en -confe-ctionnant des frises pendant le travail manuel. ILes dasses maternelles en particulier doivent respirer une <certaine intimité ; J'enfant y doit r e'trouver un peu la maison.

Exercices de conjugaison Avoir soin de la salle de c1asse, - épousseter les tables, -

.effacer le tableau, - présent et passé -conlposé. Forme négative : Je ne salis pas le plancher. - J e n'oublie

l)[\S d'essuyer les pieds. - Je ne jette pas les mieHes 'Par terre ; 'Conjuguer là toutes les personnes.

Questions et réponses: As-tu rangé ton tiroir ? Oui, rai rangé ]110n tiroir. Ja1cques, a-t-il an'osé les fleurs ? Non, il n' Cl pas encore -arrosé 1es fleur,s.

Le matériel scolaire Exercice cle lcmgage et c["observation . - L'écolier porte S011

-sac (lU dos. Il renferme une ar,doise ave'c une él)Onge et un -chiffon , des livres, des -cahiers. ILe plumier renfenne deux -crayons d'ar­doise hien taillés, un 'crayon à mine de plomb, une gom,me, un laille-crayon, un porte-plume.

Le livre: Les élèves aÏInent lIeurs livres tant qu'ils sont neufs. II faut en avoir soin, 'bien les couvrir, ne :pas .tourneT les pages 'en 1110uiHantt le .doigt, ne pas les déchirer.

Regardons le livre de lecture. Scc couleur.' Il est rouge avec des dessins noirs. Son tonnai" : 'lI est plus long que large, il est -rec­tangulaire. Son épaisseur: Il est épais. Il renfenlle beaucoup -de pages l1l.l1nérotées. Deux pages font une feuille. Les pages sont couvertes de caTactères ÏInpriInés, gros ou pe1ït.s, de dessins amu­sants. Toucher la couverture du livre. Elie est dure. Elle est en carton résistant. -- A l'aide -d'un vieux livre Iuon trer comment le livre est l'elié. Il est fait de pIusieuTs -cahiers cousus ou -collés èns emble et entour,és d'une couverture solide. Le relieur est un :arliste. Il y a des livres reliés en cuir, en velours, en soie.

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Travail manuel Confection d 'un petit livre. Couper dans un c'aTton nlOU un

r ectangle dans du papier blan;c plusieurs rectangles un p eu plus petits. ILes iplier suivant la Inédiane, :les relier là l'aide d'un fi] rouge. Décorer la Icouverture. - Dessin: La Inaison ,d 'élcdle : deux façades différentes.

Cours' élémentaire EXERCICE DE LANGAGE

Les animaux domestiques Nlatériel à préparer. - Tableau r eprésentant: 1" ·cliHérenls

animaux domestiques; 2° la vache; 3° les 'b'œufs au lahour ; 4° les l1l.eilleures ra'ces de ch evaux, de vach es .

A. La vache, - Quel es t l' anima l dOlnestique le plus util e? (la vach e) . .où loge la vache? (dans l'étable). De quoi se nourr it­elle? 'COll1l1len t appelle-t-oll le petit de la vadle? ISur q uoi se couche la vaehe? (sur la litièr e) . La vach e doiL-elle être tenue proprenlent? Que deviendra la litière? (du fumier), Utilité de la vach e. Quelles sont les m eilleures r aces de vaches? (Conches , Hérens ta'chetée, ek.), Que .fait-on avec le lait? (café au lait , soupe au lait,cr èm e, b eurre, fromages). ,Comment Jabrique-t-on le beurre? le f'romage? Qu'est-ce qu'un .Jajt ,cr ém eux ? du lait écrén~é? Que peut-on faire avec la >crèm e? Avec le lait .caillé? Quels frOlnages connaissez-vous? (le Bagnes, Conches, le camem­h ert, le Gruyère), Quels fromages avez -vous déjà mangés? L equel préférez-,;ous?

Vos parents ont-ils une va-che? Décrivez -la ou décri, ez une va'che que vous connaissez bien . La soig·nent-ils bien ? Que lui donne-t-on à -Dlanger.

B. Le bœ uf, - Le bœuf es t-il au ssi utile que la vache? A quoi sert-il surtout!: ? (il tire la 'charrue, H Iconduit les chaTiots), COlnnlent iJ'attelle-t-on souvent ? (au joug). Qui vend la viande de bœuf, .de vache, de veau ? (le boucher). Que fait-on ayt'c la peau de ,ces animaux? (>d u cu ir), Que fait le hœ uf quand il es t rentré ù l'é tahle? (il rumine),

C. L e ch eval. - . (Suivre à peu près le m'êm e plan),

D. L es autres animcmx domestiqu es. - L'âne, le nloutoll" la chèvre, le porc.

Dessin : Un pot de lait, une baratte_

VOCABULAIRE' a) L es nOTI1S. - Les anünaux dOl1lestiques : le cheval, le

poulain, l' écurie ; ~a va,che, le b œuf, la génisse, le veau, l'étable ; le 111 ou ton, la brebis , l'agneau, la bergerie; le 'c·ochon , le vorc. la porcherie ; le va<cher, le houvier , le berger , le pâtre.

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b 2 L es ndj: ctifs. Un cheval calIne) rétif) Olnbrageux; un âne tetu. \Les h œufs lents) pesants) patients) robustes.

L 'écurie est bien éclairée) aérée) nettoyée) bien aménagée .

c) Les verbes. - iLe chien garde) veille) aboie; 1a 'va'che lneugle) beugle; le !})'œuf mugit) paît; le cheval hennit· l'âne brait . l e mouton bêle; le porc grogne. ))

, . . Les chevaux ,'piaffent) courent) trottent) galopent; on les etl'llle) on les harnache) on les attelle) on ~es dételle. ILes b\œufs se vClutrent .dans, la boue, on les engraisse. ILes mouto.ns , les dlè­vres broutent) s)ecal'teni" du troupeau. On tond les nloutons pour a voir leur laine.

cl) La phras e. - Construire de petites phrases avec les termes ci-d essus.

ORTHOGRAPH~

Le b œ uf. - ILe !bœuf est l'animal travailleuT par ex'cellence. C'es t lui qui a'c:c~nl'Plit presque ~ous les travaux .de la canlpagne. Il est le -dOlneshque le plus utIle de la ferm e, et sur lui sont fondées les principales richesses de l'agriculture. ISa for·ce est p1a­c-ée surtout dans sa tête ,et dans les mus'cles vigouTeux ,de ses ép aules. <

Questions. - 1. IMettre les deux premières phrases de la dictée au pluriel. - 2. Raisonner -l'ortographe de fondées . -3. Pourquoi attelle-t-on les bœufs au joug?

Une visite à la laiterie. - Quel joli p'lancher, ipropre et bien carrelé! dit Julien en entrant dans la laiterie. Tiens, les fenêtr es sont garnies ,d'un treillis de ,fer , 'coml1le une prison; pourquoi donc, madalne?

- ,C'est pour que les mouches, les souris e t :-tes rats n e plÜS­'Sent entrer . . Ma laiterie 'COlnme mon étable est soigneusement in s­tallée. Voyez, 'ce carrelage dont dIe es't r ecouverte, permet de la laver à ,grande eau, et cette eau s'écoule par les rigoles qui voici.

Question. - 1. Expliquer les expressions: laver à p'rande eau , un treilli s de fer. - 2. Conjuguer Je veTbe entrer a~" passé -composé en ajoutant un compl'éInent différ ent rà chaque personne. - :3. Pourquoi la laiterie doit-elle être tenue proprenlent ?

REDACTION Cours élémentaires

Sur la J'OLlte. - Un troupeau, le h erger et son ,chien l'auto 'qui passe,

. Questions: Où vont les moutons ? Où Inarche le b erger ? Qll enlend-on? Pourquoi ce bruit? Que fait 'le ~)erger? Son chi en ? Où se rangent les moutons ? Que ,font-ils a'près ?

DEVELOPPE·MENT L Sur la Toute s'avancent les lnoutons qui l'en tr~nt ù la

b ergerie,

Page 7: L'Ecole primaire, 28 février 1934

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2. Le berger et s-on chien lllarchent. derrière eux. 3. On entend soudain des coups ,de tf:rOlupe. C 'est l'autobus

qui veut passer.

4. Le bel'iger crie, le chien court après les lllolüons. n ' sc' rangent sur le 'côté ,de la route.

5. L 'auto .file, et :les animaux r eprennent leur nürrche p aisible. \ La l'ue monte) glissante. Un cheval tire péniblement une chal'­

rette lourdement chargée. Le conducteur 11l0ntre pOUl' l'oninw[ de la douceur et de ['affection. Raconte z la scène.

La vache IFaites ;la description d'une vache que vous 'C-onnaissez bien.

Quels servi,ces rend-elle? .pourquoi la soigne-t-on bien?

DEVELOPPEMENT 1. Chaque année, je vais passer nles va'cances chez lna 't.an te

qui habite un village voisin. JDans l 'éta1b1e se trouve une jolie petite valChe ; on l'appelle la :RousseHe. J e l'emmène souvent ù. la pâture.

2. Elle est 'Courte sur pattes; sa tête porte deux grandes 'cor­nes ; son 'poil est roux, sa queue es't l'ongue.

3. Elle eSlt bien docile. En l''enlnlenant dans la prairie, je n 'ai pas besoin de 'eTier 'Pour la faire nlar'cher; dIe aime les' caresses. Le soir, quand elle veut rentrer dans son étable, elle vient à côté de moi comnle pour nle dire: je veux In'en aller. Il nous faut bien une denli-heure pour faire le chenlin, car elle marche très lenteIl1ent. Elle ne peut plus ,courir, sauter COlume un petit veau; ses pas .sont pesants.

4. Cette vaehe es't bien utile. Qui Ille donnerait l e ,bon lait et le beurre délicieux que je Illange tous les ulatins si ce n' était elle? Aussi je la soigne bien, la .Roussette. .J. C.

Cours moyen et supérieur VOCABULAIRE

Les animaux domestiques Nota: A la campagne, il est toujours possible de faire visiter

une fernle aux élèves.

a) Les 11'01118 . - L 'étable, l'écurie, la pOl"cherie, la bergerie, le clapi-er, la niche. - Un éleveur, le palefrenier, le bouvier , le' porcher, le berger, le chevrier, le 'Illl11etier. - !Le pansa~e la litière, le fourrage, le picotin d 'a'voine, le rMelïeT, la Inangeoire ~ J'auge, l'aibreuvoir. - :Le collier, la ~aisse du .chien, la 111uselière, le joug du Jjœulf, le bât de l'âne, le harnais du dleval, les rênes , la selle, le nlors, l'éh·ier.

b) Les Cldiectifs. - Une race sélectionnée) une bête Clppri­voisée) un anima;l indompté) un -cheval fougueux) olnbrageu.l.; un âne rétif) sobre) docile) capricieux) têtu ou entêté.

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c) Les verbes. Dom.estiquer, approvIsIOnner, sélectionner, dresser. - Attacher, enchaîner, tenir en laisse, lier au joug, atteler, bâter, harnacher , seller. '

d) Expressions. - Mener ou tellir en laisse; être sous le joug; tenir les rênes de l'Etat; têtu COlnme un âne; rf'or{ COlnnle un Hœuf; doux 'COillnle un agneau.

e) Prov erb e. - ,Chacun sait où le bât le blesse. Qui veut aller loin lnénage sa Illonture.

f) Fmnille du D10t cheval. - ,Chevalier, chevalerie, chevaleres­que, chevalet ; cavale, cavalier; chevaucher, une chevauchée, une cavalcade.

g) La phrase. - Faire entrer les ternles ou expressions cέdessus dans ,de 'Petites phrases.

ORTHOGRAPHE Dictée: Les vaches à l'étable

IL 'étable était chaude et quiète ; on n'y percevait qu 'un souffle puissant et calme, une rmnination vigoureuse. Au fond, les vaches couchées sur le flanc dans leur -litière, ne bougeaient pas , lasses d 'avoir erré toute la journée par la praiTie rousse, le Inufle au·· dessus d'une herbe maigre, tondue ras. A peine si, de tenlps en 1:eInps, l'une, rêvant sans doute ·à l'essainl des taons qui har­cèlent le troupeau, relevait brusquelllent la tête; une corne h eur·· tait l'auge de bois , une ,chaînette tintait. .

Questions. - 1. ExpEquer: l'étable était quiète (tranquIlle, calnle), des taons qui harcèlent (qui impO'rtunent, qui fatiguent par leurs piqüres incessantes). - 2. ,Conl111ent est formé le nlot chaînette. Donner quatre noms formés de la nlême façon (la c.lochette, la fillette la Dlaisonnette, la tablette). - 3. Dégage!' les principales idées du texte.

Diotée: Une paire de bœufs Le dOlnestique alla prendre, le long du Inur, le joug de cor­

Inier poli, le posa sur la tête des deux plus beaux bœufs tachés de blanc et de roux , hauts d "échine, larges de croupe.

Il passa sa blouse par-de,s,sus ses vêtenlents,. car ,il bl'~zin.ait et .poussa ses ,bœufs hors de 1 etable. Sans plus rIen dIre nI rIe~ penser, il se nlit au ;pas de ses bêtes, à la haut.eur de leur pOI­trail, sifflant deux notes connues d'elles, pour les encourager.

Questions. - 1. ExpliqueT il bruinait. 2. DécOlnposer la pre­Inièr-e phrase en propositions. 3. Souligner les adjectifs possessifs du texte.

COMPOSITION FRANÇAISE Sujet proposé

a) Vous avez déjà vu .des hêtes au pâturage. Décrivez-les. b) Un troupeau de l1l0ut0l1S s'achemine sur la grand 'route

vers la ville. Une autOlllobile 8.rri,; e là Itoute allure. Décrivez la scène.

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c) Un paysa·n conduit son vieux cheval il la foire. Il le venel. puis se sépare de lui avec peine. Rapportez les r éfl exions du paysan.

cl) Décrivez une vnche que vous connaissez.

Sujet traité Un vÎeux cheval raconte son histoire.

DEVELOPPEMENT 1. J 'étais en excursion depuis l'aube. La chaleur é,talt deye­

nue accablante. Vers dix heures , .le l11e suis arrêté dans une fen11~ pour boire une tasse de lait. 'Un peu reposé je repris 1(:' chemIn de la ville en tr~versant la verte prairie, lorsque je vis deux ag-neaux qui jouaient près de leur 111ère endonnie. Séduit par leur grâce, je 111 assis contre un arJ)1'e :pour les observer. Un peu plus loin, un vieux ,cheval paissait tranquillem ent. En Int voyant il s'approcha et vint quèter une caresse. Je tapotai anli­caielnent son gros nluseau, puis, dans 'la fraî,cheur de lOlllbre, .le ne tardai pas 'à sOlnnoler. A travers un brouillar.d il me sembla voir de nouveau le vieux ,cheval s'appro,cher tandis qu'une voi.­Ille parlait.

2 .. « Tu nl ' ~s caress-é, tu t 'es intéressé Ù ])loi, je veux l' en remerCIer et VaIS te ra'conter nlon histoire. Je suis né lrà-bas. dans la 'plaine herbagère des Franches-M.antagnes. En ce I telllps ~ là , j'étais un joli poulain , je gmnbadais -du nlatin au soir dans l'herbe fleurie. Quand j'eus un an, on me conduisit sur une inllnense pla'ce, pleine de chevaux, de h-œufs et de va'ches. On nl 'attacha dans un coin. Des honlm·es vinrent qui In 'examinèrent el l110n Inaître Ine fit mar,cher, courir, trotter, sous leur regard. BientC>t un gros gaillar.d s'approcha et 111 ' enveloppa d 'un regard connaisseur, discuta, et assez rapideluent se décida à nl 'acheter. Il nl 'emnlena.

:J. En partant, .le regar,dais IllOn ancien Illaître avec tristesse. Je pris pla'ce dans une vaste écurie, entre ,deux iconlpagno.ns qui In'apprirent que j'al)partenais désoflllais à un cherretier brutal. L'un d'eux Ille 11lontra un sillon rouge que le fou et avait tracé sur son dos.

Uès le lendeIllain , .le conunençai à travàiller. J 'aidais Ines cOlupagnons à tirer de lourds ltom-bereaux . .J'entendis il nlon tour la crueHe chanson .du fouet. La hes.agne, trop pénible pour mon âge et les mauvais traitenlents m 'affaiblirent au point que je devins d 'une Inaigreur extrême.

_ 4. :VrOI1 maîtr-e reçut la visite d'un brave paysan qu'il fit hoire plus que de raison, à qui il vanta 111es qualités , annonça en fin de cOlllpte à quel prix ll1üdique il 'consentait ù se séparer de nloi. Le Inal"ché fut ,conclu et .le passai -de nouveau -en d 'au­tres Inains. Quand le paysan s'aperçut, le lendemain, qu 'il n avait pas fait une bonne affaire, il ne m 'en voulut point, 'car -il avait

~ rI

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1)on cœur. Il eut pitié de nlüi , lile soi,gna, et au ,bout de quelques mois, il eut lieu de se réjouiT de 111'avoir , 'car .le devins un ser­yiteur fort, docile et laborieux. Depuis -.cinq ans je le sers fidè­lem ent. Pendant 'Cinq ans, je n'ai pas reçu un seul coup.

Il est rtl"ès ,bon pour n10i, nlon nlaÎtre. Il a 'Pitié de ll1a vieil­lesse et, au lieu de s'-em1porter quand .lai de la peine il ébranler la charrette chargée, il se Inet à la roue en 1)oussant et disant: « Pauvre vieux 1 »

5. NIe void, en effet, au bout de 1110n rouleau. ,\!fa vie a été l'emplie par le travail et je n 'ai pas à nle plaindre d'elle . .Te puis 1110urÏr 'content, lcar .le crois avoir 'été utile. -Sur ces nlots je nl'" :L'é, eillai. Le ,cheval broutait loin de moi. J'avais r êvé.

Lecons de choses , Les animaux. - Idée d'une classification

1. La prodigieuse variété cll.l D10ncle animal. - Expliquer 'que le monde animal est prodigieux d'étendue, puisqu'il cOlllprend les espèces vivantes par centaines de 111ille, et que les espèces disparues sont en nombre incalculables.

Etablir la -distance énorIne qui sépare l'honune, l'animal le plus parfait, du protozoaire, à peine distinct de la 111atière inerte.

-:Vlontrer que tant -d'animaux si divers sont doués de vie, de -sensibilité, de 1110UVen1ent.

Pour faciliter ~'étude des anÎInaux on rap!prO'che ceux qui sont les plus voisins les uns des autres par lescara'ctères et ,c'est ainsi qu'on a forn'1é avec les il1Jdivicll.zS des rnces ; avec les ra'ces. 1es espèces)' av-ec les espèces les fmnilles ·)· avec les familles les classes , les embranchements.

Il. Tous les (l11imClllX cl os lOl'ment l'embrrl11chement des v ertébrés. - 'Rapprocher et examiner des vertèbres de toutes les grosseurs et de toutes les provenances ; -en ,déterminer les ana­Jogies : os en fornle d 'anneau, pTolongement aigus ou même épineux ...

'~\'[cttr e sous les Jeux l'im_age ou le dessin de divers sque­lettes. Tol.ls les al1Î1ncwx cl os forment l'eJnbl'([l1Che111ent des ver­tébrés.

Les vertèbrés ont un s.quelette, 'c'est-là-dire une 'charpente {)sseuse dont la partie principale est une suite d e vertèbres.

Les vertèbres sont des os 'creux, placés bout ù bout, attachés ensemble et fornlant un ,canal. La colonne vertébrale se termine d'un bout par le crâne) et de l'auh'e bout par le croupion on la quel.le; elle sert igénéralelnent de base ,d'appel aux Inembres et aux 'cô tes. Le crâne n'est qu'une vertèbre plus développ-ée qu e les autres.

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Les vertébrés ont le sang rouge, un 'oœur iÙ ~)lusieurs cavHés , un systènle nerveux fort cOlnplexe. ILes vertébTés sont organ~sés pour marcher, pour courir, pour sauter, pour griInper, pour voler ou pour nager; ils ont une alimentation extrênlel11.ent vaTiée ; les uns nlangent -de l 'hrebe; d'autres, des fruits, ou -des tgraines ; d 'autres encore des insectes, de la dlair.

Ill. Les aniD1aux sans 0::; sont des invertébrés. - iCiter des animaux sans os et indiquer les principaux caractères qui les différencient -des aniInaux à os.

COlnparer un invertébré avec un vertébré. Panni les ani­nlaux invertébrés, les uns !0111 le >corps 1composés d 'anneaux , parties plus ou moins semblables, nlais nettelnent distinctes et entourée d 'une peau >coTiace : (aheiIle, hanneton, araignée, ci'abe) ; .on les appelle annelés. D'autres OBIt le 1corps mou, tantôt nu, tantôt protégé par une enveloppe calcaire; on en ,a formé l' eln­bra·nchement des mollusques) (lünace,es·cargot, huître, nloule .. ). D'autres ont le 'corps -disposé en rayons autour ·d'un centre (étoile de nler, oursins), ils fOrInent un autre elnbranchement. D 'autres enfin ont des dimensions nücroscopiques et une organisation tTÈ'S sintple; )c ' es~ l'enlbranchement des protoz oaires.

IV. Exercices pratiques. - ]. ,Cherdlez dans votre jardin ou dans un champ tous les animaux 'que vous pourrez y trouver ct cherchez à les ranger dans un des six embranchements que vous connaissez.

2. Exan1Ïnez et comparez au point .de vue de la marche, du squelette, de la température: un ,chien , un oiseau, une arai­gnée, un es'cargot, une Juoule.

3. Sur un tableau présentant une série d 'animaux, essayez de les classer dans les six embranchelnents -d 'après leur seul aspect.

4. 'Constituer au cours de l'étude des ani111aUX un alhum des plus caractéristiques que vous ·compléterez au fur et à mesure que vous trouverez des images d'anÎ1naux.

~11 EN CLANAN-T ~112§);JYh v<. c; ((é ll -: :- .I1~Y ." ~:==============:;I'

4~ Chanson <~~

Où sont les Inatins clairs de nos ieunes années) Les Inatins lourds de voix) de fJal'fUl11s) de chansons? Ont-ils fui pour jWl1ais vers d)mztres horizons) Parmi le froisselnent des choses effeuillées?

... Les Inatins éclatants d)invisibles concerts Qui montaient) escortés d)azul' et de lumières) Des rOll1ances sans mots) des hymnes) des prières Se mêlant) enlacés) parmi les bouquets verts ....

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... Les D1atins flamboyants C0l11111e des étincelles ) Doux C0l11111e des regards) chauds C0l111ne des brasiers,. Les 111atins qui berçaient nos rêves fmniliers Et consolaient sans bruit nos misères cruelles ...

... Les matins qui Inettaient en nos âl11es d) enfants Cet amOLlI' insensé de la vie et des choses .... Oh! comlne nos 11latins sont fades et D10roses Auprès du souvenir de ces heureux ÎI~stants !

... Les 11latins caressants comme des symphonies ) Onduleux et berceurs COlnme des violoI""!'s) Reviendront-ils) hélas) pour nous qui les aimons) Dire cnz iour cODunençcmt lem's tendres mélodies? ...

... Les D1atins qui parlaient à nos sens étonnés Un langage inconnu fait de D10tS ind~cible~). ·N.os ll1atins savent-ils) sous leurs clartes pmszbles) D ' zzn ail' aussi cJwrmeuI' dévoiler leurs beautés ? ..

Alais ces matins sont Inorts pour le l'este de l'âge) Ils ont vécu ces fours qui semblaient infinis)

) . .. Ah! nous ne verrons plus leur palpztante zmage) Cal' nous n )aurons imnais nos âJ11es de iadis!

Sierre, février 1934.

0========================0

F. D._

~ COUR~I~ ~E;I!~T~T~ICES ~ o 0

SOM?vIAŒHE : ISi tu sa vais. - Devoh's de lA.. charité. - Nan ette deve­nait revêche. - L>a riüane.u se . - F'en.sées.

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Si tu savais

Si tu savais aimer) tout te serait facile) Le fardeau le plus lourd te semblerait léger) Ton cœul' entraînerait ta volonté docile) Tu sal.Irais D1iel.u: vouloir si tu savais ClÎlner.

Si tu savais souffrir) chaque épreuve nouvelle Accroîtrait ton amour cm lieu de [)affaiblir ). Plus pur) il brûlerait d)une flamm.e il111n01:telle) Tl.z saurais D1iel.lx aimer si tu savCllS souffl'lI'.

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Si tu savais prier} il n}est pas de souffrance QU }ClLI X pieds de Dieu tu ne sentirais s}apaisel'} A Fombl'e de la croix refleurit fespéI'Cl11ce} Tu SClLZrcLÏS Inieu:r souffrir si tu savais priel'.

Devoirs de la Charité A NI esdames les Institutrices .

Si Dieu vous a appllÏquées, par état, là -cette œuvre (~e miséri­-corde qui surpasse toutes 'les autres et se nomme l enseIgnemen t, ·queUe .fonction est la vôtre? C'est un ministère d 'ange. Les anges sont d'offi-ce les Inessagers de Di-eu. A eux de faire arriver aux hOD1Dles les rayons .du soleil éternel et -de verser .sur n ous le.; cl ,­

lestes rosées qui sont comme la libre éyaporation de l'océan in­créé, On dit que dans le deI, c'est au milieu des -chérubins que ,s'assoient aes docteurs, A vrai -dire, pour trouver -ce que vous fai­.tes, il faut nlonter plus haut encore.

Qu'·est venu .faire Jésus? Sa-ns nul doule, souHrir et nlol~­l'il'. C'était la fin de Isa mission -et le sommet de son œuvre. 1~1ms ·d'abord qu'est-il venu :faire? ,Saint IPaul le dit: « H a apparu, nous -enseignant, il est venu 'Pour nous instruire. » J 6 sus es t un précepteur. Dieu l 'avait depuis des siècles annoncé sous ,ce nom. « Tes yeux, ô Israël, verront ton précepteur ,--et -celui qui t ensei­gnera, je ne l'ôt erai plus de devant toi 1 » Jésus est un instituteur -divin venant faire 'l'éducation des -enfants les plus gnorants, les plus grossiers, les plus indociles, hélas 1 parfois ,les plus pervers -et souvent les plus ingrats.

Heureuses êtes-vous d une vocation qui vous rend semblables à lui, et qui vous fait entrer 's,i 'avant dans son œ uvre! -Son œuvre, 'vous la continuez. (Dites vous-le sans -cesse, et que -cette foi soit le flambeau qui guide .tous vos pas! Tout enfant est une sour-ce: 'sour-ce Inor aile , sourüe sociale, s-our,ce d'actions sans nombre qul, en ,le m-enaut lui-nl'êIue à sa fin, influeront sur ,le 11loncle et pour­ront donner gloire à IDieu ; source aussi ,d autres êtres dont selo~l la chair ou selon J'.esprit, dans la natur~ ou d~ns la ~r~'oe, ~l devra ètre le père. 'L'enfant, -c'est une famIlle, 'PUIS une cIte, pUIS

tout un peuple. IC'-est Ilà surtout ,Ce qui touchait ,Jésus, quand H r e­.2'ardait 'ces humbles et frao'iles créatures. IChaeune d'-elles était v b , "une Sel11:enCe dans laquelle il voyait, aimait, ,bénissait une mOIsson .

Voùs qui élevez .J'enfance, vous êtes aux sources, et e ll avez le soin, T,eUe vous ferez lIa SOUl~ce, t-el s'era Ile ruisseau; et tel est le 'ruisseau, tel, le fleuve. Où monte, ,où finit, où s'étend ce que yous c-ommencez ? Ilifaut la science de Dieu pour le savoir. IL 'ave­nir de l'Eglise et du nl-onde est, pour une portion: dans vos mains. o Dieu! 'queUe charg-e ma,intenant, et tout Ù Il'heure, -quels

Iconlptes 1 ::\1ais aussi , 'comme Dieu vous regar,de! ,Comme son

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cœur es t près de votre oœur! Ave-c quelle ,complaisance il vous­voit, avec quelle fidélité tendre et puissante il vous aide! ,s,i .quand il s'est agi de -construire un -tabernadeextérieur terres tre où il ne devait janla'is habiter qu'en figure Dieu daigna <cependant en­voyer son Esprit aux deux enfants d 'Israël à qui il voulai't -que fussent 'confiéls Iles travaux, combien plus pens-ez-vous qu'il vous. iIispire et vous assiste J11.aintenant que ,par son -ordre vous 'Pass-ez votr-e ",ie à lui bâtir des temples où il -entend odenleurer en subs-· tance ct pour 'l'é ternité?

Ayez confiance et tirez tout de Dieu, ::\1édi tez -constanUl1ent aux clartés de l'Evangile, du ,crucifix, -du talbernade, la sublimité de votre étal, la gravité de vos obligations, la manière de relllplir plainement vos devoirs. Vous verrez que tout se réduit pour vous: il deux -chos·es : luontrer Jésus, farIner J'ésus. ::\{ontrer Jésus, c'-est toute l'instruction; forlller Joésus, c'est toute l 'éducation. Il faut faire voir ,Jésus partout, il faut fOrIner Jésus toujours. lEt 'COllune c'est le pr-opre du 'Saint-Es'prit d iUuminer J ésus ici-bas, r ,c'est-'~­dire de le rendre da il' à nos intelNgenoes et de nous le decouvrIl' jusque dans ses profondeurs; ,comme c'est ~Lui -eI~,core qui , de conoert avec Marie, le forme -comm-e Verbe lllcarn.e et Ile donne pour la vie du monde, une piété toute spécial'e envers le Saint­Esprit et envers lIa Sainte Vier?e seIllble être une ~évotion essen­tielle à toute C0l11nlunau'té enseIgnante. Pensez-y sall1Îenlent, c es t­à-dire humblell1en t et filialement, devant Dieu: vous en recevrez l'intelligence; et quand vous l'aur-ez reçue, rien n'éga,lera votre aTdeur,L rien n'ébranlera votre courag,e, rien ne déc'Üuragera vot,re patience. Vous braverez les obstacles , vous al~fronterez les ~l;n~ll~ , vous boirez les dégoü'ts, vous soutiendrez avec bonheur .les IJ1IevI-' tables angoisses d·e ce long et saint -enfantenlent.

En échano'e d'une si Il1agnifique et m éritan te Illis-éricorde .. non seulement Dieu vous donnera ,le -sa'laire de -ces miséricor­dieux qui auront procuré '~l leurs frères le Ipain, l'ea~l: l e vêt;I:1ent J'abri: mais en outre vous entr-erez dans -cette portIOn chene de l'héritaO'e céleste qu'il pr0l1.loet ft tous -ceux qui auront bien ad-

b , 'd" f minishé Ile saint Verbe de Dieu, 'c est-'a -- 'Ire qUI , sous une orm-e quelconque, auront enseigné, expliqué, dispensé .T6sus-1Christ.

Mgr Gay.

[lanette devenait revêche « \.u coup de sonnette, Nanette -e leva; elle aUait ouvrir la porte,

le dos courbé l,e,s ,sourcils froncés, l,e v isage fermé bien résolue. à 1'8-

c-évoir, sans ~ménité, le visite-ur quel qu'il fût; car, Ftvec l'âge, Nanette rlevenait r.evêche.»

-Ce petit tableau, extrFtit d'un roman contempol'a.iI~, .é.voque nom ­bre d'images .familières pour nous. de. per-sonnes- vle1111ssa~1t; ~~LlS retroll,~ ons, l,à, ces symp tômes ele 1.a mauvai,se humeur, (le -ChSpOSlholl

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110stile généra.le, si fréquente chez ceux sur IqllÏ les années s·.appe­s·an tissen t.

r.:edre6sez Nru:nette, dépliss·e,z son front, mettez un sourire de bon accueil sur ses lIèvres, elle ne ·se-ra ·pas moins vieill.e mais ,Sa l'encon­tre ,ave'c l'hôte inattendu ou l'événe-ment in~piné :qui sont au ,seuil de sa porte, sera aimable ,au lieu d'être rébarbative; ,s'il y a quelque joie à en .tirer eHe ,l'en tir,era, quelque ennui à en attendre elle l'ac­ceptera plus aisément; en tous les cas son ,attitude ,amélio~'era la :si­tuation plutôt qu'elle ne l'agtgl~aver,a.

En interroge-ant les personnes qui vieillissent {en nous interro­:geant nou6-mème,s si nous sommes déjà à un tournant de .la route) nous constaterons ,ceci: le r,egret des J)iens que -la joeunesse emporte aveo elle oaUSe une mélancoIie ind'ici<bl'e, ,qui se complique parfoi' d'une sourde envie à l'éga-rd ,de ceux qui" possèdent encor·e de tels biens.

N'être plus jeune, c est avoir perdu la 60upless'e du corps, r écl.a t ·du vis8ige, l'opu-lence de la chevelure, c'e,st ne plus plaire à tous, c'est ne plus bénéficier d'une partialité univers-elle, c'·est sentir s'é­-teindre l'entraiil1 audacieux qui franchit les übstacle\~ elt renVeI~se },es l'ésistances, avec une éléganc-e cl'ésinvolte, c'est perdre c·e goût impé­tueux de la vie qui donne d·e 1.a ,s,aveur là tout c·e qu 'on aborde.

ICes privations sont évidemme·nt douloureus'es, d'·autant plus ,qu 'on 'les sait dé.finitives; els·t-ce une raison pour 'devenir revè che et som­hre, gàtel' ce qui reste cl'existence à vivre ,et empoisonner ,les jours de ceux qui évoluent à côté d·e nous, lSi notl~e lot compte soix.ante-·quinze . années, allons-nous .après en ,avoir savouré trente-cinq que !nous esti­mions belle.s·, végéter, nous l,amenter durant les quarante clernièrcè:l que nous r,endrons imprudemment, pénibles là nous et .aux autres? La ,sagesse nous com.rn-ande, iquand les ans s'accumulent sur notr e têLe, d·e réprimer ce mécontente.me,nt 'qui n'est p.8S noble, qui n'est pa's 'courageux et d'.accepter avec une bonne g·râce· ,souriante la fuite· de notre charme ,juvénile; s'emblable attitude ser,a, non seulement élé­g.ante, mais, encore, judicieuse; e.11e réduira au minimum tous les inconvénients d,e oette fuite. Demeurer ,a,.ffable, de bonllle humeur, gai, c'est cons·erver tout ce qui est garc1.able du printemps de la vie, c"est. pal' \~;ui1,e "aesurer une partie des av.antages que la .jeunesse nous 'conf ér-ait.

,Il y a plus: après av,oir déploré le clépHrt des biens· précieux que l'âige nous ôte, il est équitéllb}.e et -loy·al ·de nous fé-liciter cles biens .ap­préciables ,aussi que l'àge nous apporte, ils sont nombreux' e·t cre haute -y'aleul'.

IAvec ,le6 .années, ,nous gagnons de la pond·ération, nous apprenons à nous maîtriser et à ne p,as prendre, pour une vétille, des résolutions ·extrêm·es qui compromett,ent un avenir, une amitié; av,ec ' elles, no­tre horizon s'élargit gr·adueUement, nouS ent-rons en possession de points 'de comparai,son de plus en plus nombreux qui nous aident 'ft juger plus clairement les choses et 'les homme·s; avec elle·s, nou/:;

- 99-

nous Il,abituons à nous contenter de peu, à subir l'inévitable, à escomp­te-r la détente après l'épreuve et le soulagement .après la peine' avec elles, nous crevenons indulgE7nts-, ,patients·, ,bous, pourvu 'que nous 'ayons accepté -leurs le90ns ·ave·c docilité!

Tout compte ,f·ait, n'avons-nous pas acquis autant de trésors ,que nous en av'ons vus dispoar,aître? il nous a ,suffi de bénéficier avec in­telligence et résignation de l'·expérience qui nous était offerte.

!Accueil-lons av'ec honne humeur, avec une ve,rtueuse af.f.abili-té les jours successifs, ils développeront en nous- la bienveillance, la lon­g,animité, .J'intelligence géné-rale de l 'évolution 'du monde, nous nous préparons une vieilles·se ,aim.ahl-e et utile ,aux 'autr·es et, pour nous, digne et se,reÎJne.

ua Ricaneuse Ce n'est p,as la personne ,au cflrac:tère gai qui, elle, est un bienfait

de Difm. Vous VOllS asseyez à une tahle) le .front chargé de soucis. L'.être

gai e·st ,en face de vous. Le feu d"artijice s'allume, grandit, mousse, pétill e, et vous ·arr,ache, un instant, à tout ce ,qui vous· rong,e.

Ce n'e·st pa,s, non plus, l'es'prit ·critique qui, après vous avoü' écouté avec .hienv,eiUance, s-ouligne les ol)jections et met en ha.lance le « pour» et le ,« contre ».

Ce n'est même p-élIS la taquine, qui est le citron clans la ,s'ala de .. , ni la moqueuse .qui en est le "\ inaigre.

~on ... elle, c'est la. « ricaneuse » .

La ricaneuse ricane. Elle ricane sans objet préci,s. Elle rican,e parce 'qu'elle a besoin de ricaner, comme cert·ains

chiens {Jui ont hesoin de s,e ,fa.ire -les dent.s, et qui ,se les font sur tout La -ricaneuse n"argumente pas, elle rapetisse, elle· ridiculiose, ene

corrode. Elle a commune une j·aunisse d'intelligence 'et cre cœur, qui lui

fait voir tout en ja.une. D'av.ance, et avant de connaître, eHe démolit .ce que vous .allez -lui exposer.

Elle s'érige en tribuna.l sans appel. Tous les autres peuvent se tromper'. Elle, jamais.

:!: * :1:

Toute initi.ative e·st sa proie. Tout.e be,auté est son clesse.rt. Et, comme le serpent, elle bave des­

sus aVfcll1t de le mang·er. Sa volupté ·est de ca·s,ser le.s b-ra8 .... . et -les l'ein·s aus·si, quand eUe

-le peut. ... de briser ,les ailes ..... de verSer de l'a'cicl'e dans .les ,cerveaux. Bt comme le corps est le « re,poussé» de l'âme, ,gon visage est géné­

ralem ent cri,spé, ses lèvres minces, s·a, bouc.he s,arcastique, ses y.e·ux .sans inc1111gBlnce.

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- 100 -

ICar le rica n e.men t est embusqu é en eHe, telle une .al',aignée alL fond de ,sa toile.

Et si eUe détient une parcelle 'cl '.auto-rité, même .la plus petite, ell e s'instaure en tyran, au nom de toute l'.autorité.

* * * Quand la ricaneuse sévit .à l 'école, d'ans l'us ine, ·au cercle d'études·,

a u bure,au , 'alors ,elle fauche tout autour d' ell e. Sans aucune v.aJeur pal' ell e-même, r,a:tée par définition, ell e· de­

vient une pui,ssance n é-ga tiv.e; ell e ,a un rayonn e-m ent d 'infécondité. Elle est plus néfaste qu e le mancenillier qui, lui, ne détruit que le.s plantes à SOI11. ombre. La l'ic.a.neus e circule. eUe est une ombre mou ­vante, av ide d 'éteindre .1 e sa-lei! à tout lemon cle.

La ricaneuse est -assimilable à cette malaclÏ e ma 1ern e qu'on ap­pelle du nom Jauche de « r e-sp ect humain )).

Le respect humain, ass8,·ss in ,le tout ce qu 'il y ,8, de bon , de tendre, de fili a l, de reconnaissant dan ' l'âme des humbles .

Qui ,dira 'le chiUre cre ses morts,... le nombre e.ff.a rant des virilités qu'il a couchées d.ans la tombe des lâ che·s !

Que de bouches humaines 5e sont tue', et qui ava ient pour tant quekIue chose à dire 1

Que d ',actes de foi , .... que de paroles cl'·amour ont été étouf,fées lan la gorge, par·ce .que l.a rlcan e-u se, ou se·s esclaves, étaient là ...

Que d'enfants ont rougi crs leurs parents .... Que de chrétiens .'e sont écriés devant le gr a,nd Christ, mort pOUl'

PllX sur la ·croix: « Je ne conn ais pas cet hom'me ! ... ))

* * * L,a .ricaneu se sévit pa,r tout. D'une intelligence (le de,stru ctiol1, .. .. bourrée de lectures .. " en ap­

p.arence « à la pa,ge )), la rie.ane·u se gu ette ici tout ce. qui la dépasse, pOUl' l 'arrêter.

Le s u ccès l',attriste. L'optimisme, ce . su c'cès virtue.l 'et permanent, l'exaspère. Elle n',a ,aucune noti·on de la puis ,ance de la f·aiblesse et cl e 18

valeur d'es force,s spirituelles. Quand vous lui expose-r,ez, en confiance, un projet 'qui vous est

cher, et .qui vous pa'l.',aît possihle, l a rican euse a tôt 'fait de le sacc,ager. Llà où tout est 'impIe e.t spontané, elle découvre des mobi.les inat

tendus ·et compliqués. Et on l'este confondu d'av,oir été s i b'ête e.t, une fois de plus, roulé par son propre idéal.

'Cal' c-ette ricaneuse a une manière à elle, tantôt dev'ant vous, m ais plutôt (l'errière vous, de démontrer l'inutilité de tout eHort qui n'est pas 10 sien ... et 1'inexis>ten.ce de l 'étoil e qu 'on .aime, et veroS lFtC[u ell e on ill.'archait avec tant d'amour.

- 1{)1

ParfOIS, dans les champs, vous aperceve,z une machine étrange, tirée allégrement par un cheval. !C'est long ... c'est plat ... cela re,ssemble à un serpent raidi.

e,e'st un la.nc,eur d'acide sulfurique.

On l'emploie contre les fleurs jaune-s qui poussent ,au milieu des jeunes blés.

Partout où cette machine p.asse, c'est la mort. Toute fleur -atteinte est une f.leul' détruite.

La -ricaneuse 'de ,({ la société» est ,quelque chose de semblable.

Seulement,ici, 'ce n'.e,st pas la fleur jaune qui l'intéresse ... Oh! pas du tou.t ! ICelle-]à 'a son de,stin ... C'e\st hanalité de, la combattre.

- Alle,z donc a.u da.ncing, Mademois<eUe, si ce,la vous chante ! ... Lisez le livre .à scandale ... Menez une vie de bâtons de ,chaises ... Que ·m'importe ! ...

* * *" Mais les ,autre,s fleurs ! ... celles qui peuvent .devenir ·de,s f'ruits ...

et pal'foi-s 'quels fruits ! ... 'La joie infernale d'e le,s arr,êter dans leur essor ... d·e v1aporiser sur

elles l'acide d'un &s,prit am·er et désabusé.

Qui dira les ,gazés, les morts de 1.a ricaneuse? ,Que de j'eune-s 'filles, ,qui avaient rêvé de faire le voy·a,ge, ,simple­

ment, purement, .familièrement, ,comme leur mère ... Ouvrez les jour­nauxe:t v,oyez ,ce Ique -l,a. ric.aneuse en ,a .fait.

Que d'apôtTes qui aUaient parth;' ... Iqui ,étai.ent ,partis ...

Et pan ... un éclat de rire· ... le doute ... On s'a'l.' rê.te devant l'Idéal qui appelle ... ,et .qui, paraît-il, n'est plus qu 'une :fumisterie· ...

Bienheureux, les timides, 'les Irougissants, qui ne s'e buttent p8iS contre l.a rioaneuse sur leur route montante.

Bienheureux, les simples ,qui, dans leur foi naïve, ne comprenne.nt rie·n ;à ce ,qu'e,lle veut ,dire.

IMais,p'lus heureux encore, les robustes d'>âme, Iqui la l'eg,ardent en f.ace, et puis, en chantant, la dépassent!

Et si j'écris ces lignes·, c'est pour le réconfort de. tous c-eux qui s'en vont vers .}'.action ... verS l'éterne.lle lumiè-re ... qui gard'ent leur foi ,sainte·ment, ·comme une -aristocratie .. , P. l'Ermite.

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