L'Ecole primaire, 15 février 1956

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SION, 15 Février 19 56. No 9. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA VALAISANNE D' EDUCATION ABONN E MENT ANNUEL: Fr. 7.50 Les abonnemen ts se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursem.en Tout ce qui la publication doit être adressé directement à M. CI. BERARD, Rédacteur, LEVRON Les annonce s so nt reçues excl usive ment p r PUBLtCITAS, So ci été Anonyme Suisse de Publicité, SION. Avenue d a e léléj)bolle

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Transcript of L'Ecole primaire, 15 février 1956

Page 1: L'Ecole primaire, 15 février 1956

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SION, 15 Février 1956. No 9.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE LA SOC"~TÉ VALAISANNE

D' EDUCATION

ABONN E MENT ANNUEL: Fr. 7.50 Le s abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursem.en

Tout ce qui ~oncerne la publication doit être adressé directement à

M. CI. BERARD, Rédacteur, LEVRON

Les annonces sont reçues excl usivement p r

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Page 2: L'Ecole primaire, 15 février 1956

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SION, 15 Févrie1' 1956, Nf) .9. 75èrne Année. , c ORGANE DE LA SOCIETE \J ALAISA JNE D'I:DUCATION

SOMMAIR.E : COIVLMUNICATION8 DIVERSES : Avis. - Examens d'adm1ssion aux écoles normales. - NOltre Isel. - District de . Conthey. - Au corps ens.eilgna:n,t du .d jjsurict de Sion. - Le mé­tier c'est ce qui unit, - P ARTIE PEDAGOGIQUE : Echec à1a l1berté . - PARTIE PRATIQUE: ILe Pootraii. - Pour une m.eil­leure utioUsaltion du Itablea u Retnhali'.cl. - Fil0l1es :de lecture silen­cieuse.

~~"" - -- - -~

,~É~!~S~:~~:~~~~~~~>K>~~~~~~~~ i ~~~~~~~~dk~~~~~~~~~~~~

ABONNEMENTS A L'ECOLE PRIlVIAIRE Les abonnés qui ne l'auTaient pas encore fait sont pries

de bien vouloir 'V·erser le prix de l'a;bonnem,ent, ,soit 7 fr. 50 ur notre compte Ide 'c.hèque Ile 56, à Sion.

Ce m'Ode de fair,e êvite l,es frais de remboursement et nous épaDgne un trwv,ail fa;stidi.eux, Merd.

EXAMENS D'ADMISSION AUX ECOLES NORMALES

Les ex,am.ens d',admission aux Ecoles normales auront lieu le .ieudi 8 mm's l.956, à -8.30 heures à Mair titgny-Ville, collège com-·· munal, pour les 1d,i'strÎ'cts du lBas-VaLais, -et à Sion, à l'Ecol!e norm::}le des insmtutrtC'es, pour ~es IttÏistricts du Centre. .

A ~a mêm~ occalsion se fer,a le reC'l"ute.!nent des · candidates qui, se destinent ,à ù"enseignement ménager.

Les a&pir,an1-s doivent s'inS:Œr'Î.r.e au Département de l'Instruction pwblique pour le 29 février 1956.

Pour être admi's à l'Ecolle normale, le oandi,dat doit atteindre 15 al1lS tau mains dans l'-année de J.'admission. ,

. Toute demlande d'ladmi'ss1on doit être accompagnée des pièces suiv.antes :

a) .a'Cte de naissance, b) lLvret 'scolai'œ, c) certificat de bonne conduite et d'aptitudes délivré p.ar le

président ,de wa ,commission scol.ad.l'e ou 1e Ip:!.'èsident de la lcommune <et le dilrecteur de J'établissement où il s'e-st pré­.paré,

d) un oertLfioat médical dé1JÎViré .par le médecin s-colaire,

Page 3: L'Ecole primaire, 15 février 1956

Ce certifil"a test établi sur une fot"m u}e szp.éciaJe fournie par le Département.

Sion, le 31 janvier 1956. Le Chef du Département de l'Instruction publique:

M. Gross.

NOTRE SEL

La di,rection de -la Société des Salines s,uisses à Bâle nous informe qu'eUe offre vdlontiers la !brochure

«Not1~e Sel» à tous les melnb'r'8s du corps ,en:s'eÏ-gilliant qui .lui :en ferlaient la de­mande. Oh~q.ue c1a:s'se pOlu1'Ir.ait 'en reClevoir quelquelS lexemplaires .en écrivant d~1'Iectelffient à l'adrels·s'e 's'Us-indiquée.

Sion, I,e 31 janvier 1956. DélJ((,1-te1nent de l' l nstnwtion p'ttbl,iq1.œ .

District de Conthey

La ,c.O'l1ct:ér,enoe ,annu·e.Ue du personnel ,enseignant du dü;trict de Conthey ,aUf'a ~iJeu à V étroz, -le ,mlercred.i 7 lna'rs, a ve-c l' ord-re du jour 'suivant: 9,.00 M eSl8'e pQlUT !leJs clé.funts de llia S~dérté. 9.30 ,a) Pœés-entation de lla nouveLle gr1an1:m,aire Gad et, confé­

rence die M. Il' Abbé Enard, profess.eur .à l'Ecole nOIl'.male; 'b) ILes :princi;pes 'essentiels de ,l'a ICÏrcUlI,ation à ens'eigner aux .enf,ants, 'C1aJuIS'elr'Ïe :de ,la .genàarmeri,e IClantona1e ;

12.00 R8iP'alS len ICOmlrnU'l1 lau cercle .de :l'Uruon. ,Les Ï-IliSti,tuteul'1s let i.nsrbitutmices Iqui pour des raisons m.aj-eu­

res 'seraient ,empê0hés ,de ifn~el1ldme part à 'cette 'wssemhlée, ISOnt prias .d"ams'er le iSoUfssignéa,vanlt ile 4 :mar:s. Invitation cordiale . a ux ;colffi'mis1si OIJlIS . iSlcolaire.s.

Ardon, ]'e 10 févTIÏ'er 1956. L' Inspecteu1" scolaire.

AU CORPS EN'SEIGNANT DU DISTRICT DE SION

D'entente avec M. J'Inspecteur, 1a conférence de district du pel'isonnel ,eniseilgnalllt du di'strict de Sion 'aura Heu le samedi 3 maœ:s.

D'!autres rel1S'e"Ï'gneluents conoernant le Heu, l'heure et -le progra,mme cie ,la journée ,seront donnés dans ,le pTQchain numé-r o de .l'Ecole primaire.

Le Corn,ité.

'1

~~~ "', "' , "" , . .

! LE METIER C'EST CE QUrÜNIT . ~o.§~~

L'apprentissage du calcul

v

A Ilia demande de ,pl'UisÏielu"s collègues, jle VOLlS Iprésente, avant d'lruboTder t1'.appr'el11tiss-age Iéc1'li,t de !la 'Soustr,action une manièr,e de 'Procéder vécue pour 11' étude d'un nombre qui' lS'in­tègre -eniJr,e Ila pI',emièTe ,et J'a .deux.ième diz,aine. Il va !Sans dÜ1e qU'Ion peut 'avlec :profit Iprocéderde mêm:e pourr les nombres de 5 à 10.

Miais ,avant. Id',enr1ïrer daùl's '~no'll suj et je désine préciser qu.e oette letude Ignore !le dO'ganatIslne. Les procédés d',eoo,eigne­ment ne rme pa,r.ailslsent profitabl,es que Isi .on lJ.es ·a fait .siens par une ,constante ,adaptartJion, tC:e~a v'aut d'iaiUelU'.s dallis tous les domaines et Je me 'ra,ppeIJIe tel,I.e TI8cette miroibo.Janrbe qui ,me f,a.i'sa;i:t TV1enilf ~'e'au, là la (bouche, et qUIÎ se rév,él,a 'lln désl3:stre lavant que je n'laie 'pris un « oeT,taÏ'n tour de main» !

. Un ,procédé me ,par,a.ît i'lliœTfes-slant ,damlS ~,e 'oas Ipréois de 1'~n­selgnement du o~loul 'qUI nous :oClcup:e, IlorlStqu;e non 'seulenlent il favodse indéniaib.],emlent IUTIIe techl1'Ïlque ,rapide ,et exaCJte mais encore .},ol'ls'qu'H Ie:S,t rée!1I.eme,nt rrormati.f. '

Qu',est.,ce à dir-e ?

On lP,eut Ip-wr un loertJa.in dr,,eslS'agie OIb:tenÏ'r de toute une classe un Œutomatisme correct mais purement spectaculaire ,où la .mé­moirle j-oue un rôl,e ,pr.incip.aJl, étant lIa Iseu,lle rflac'Ullté Isollicitée . J ·e pens,e qu'len larithmétique, di'scipline ,e~cenem,mlent :formatrice ' d~ jugem~nt, de ;tellS :pr,océdés Isont insuff'~sant'S. T'Out, dans l'en­sel'gnement de '~ette ;branClhe le~t ~a~e ,question de rapports et tallit ,que ceUX-Cl ne sont .pas ,ecla'l-.res du dedans dans chaque .cerveau, on 'a établi des automatÏ's'mes - Hs Isont nlé0e8saires et il 'en f.aut - ,mai,s " on a II~is'sé de ,côté Ir élém:ent constructif d'une véritaJbI.e formation Iwrithmétique.

En vou.s {livra.nt donc .une leçon vécue dans ma cl!a.sse, je v??,drails, ,surtout .reCeVOiT une fo~,s une 'l'éponse à ,la question deJa posee : Et vous, Icomm,enrt fa,rtes-vows? .

Page 4: L'Ecole primaire, 15 février 1956

- 284-

LUNDI? F.EVRIER : ETUDE DU . NOMBRE 17 _

Matériel 'choisi : Les N ombr,es ,en Cou.leurs de Cuisen~ire que ·celLes qui ' ont ,suiv'Î le COUTS d'été 1955 connaissent hl'en.

La· ·TeçoniS',wdreslSe à des 'e.11famts de 6 à 8 ans. Pour 1es :pre­mIers '~l .s'Jag.i,t de l'étude du nombre, pour eeux de 7 à 8 ans d'une r évis'Îon.

J.e précise que J,es enfants d~ 6 \a1lS ont vu l'année -précé·· dente la 'fo rnlation d·es 10 ,premIBfls nombres.

~-

Manurler ILe no-mhr,e d'une manière concrète ·avec le matér iel

Exe1'cices S'U,1' la st1'ucture (h~ nomb'i·e

Reco,muosition libI e : :les enfants ont la :leUtr dillspo:sitim1 le 'lnatéri,el,.l à tour de rôle ils prennent ce qu'ü. leul~ faut pour f or.mer Ile nombre donné let énoncent ,leu.r tT,ava'll qUl est trans-~r.it a.u mahlea;u.

Emploi de deux éléments, .puis de t:'ois ·e: ;lnêm.e de plu-Isi.eufls . Pour V1arier : un des .€'mfa:nts f.ouifnlt un ·element, tous les autrles lSont invi,tés à trouver 'le loompllément.

Ge dernd.·er mode de flaire .est a.l1s:si un ,ex,ceillent 'contr ôle. Ce travail Is·ur l,a stru,ctmre est fait par ile·s 'enfants d·e 6

ans, :}a maîtr·es'se n'a p3JB ,eu à intelrv.enir, qes plus 'grands élèves r.ec1Ji.fiant si c'était nécessair,e ...

Résultats obtenus,' rien n'la été 'changé ni dans r ord.re, :ni d'aJTI's la présentation :

17 = 10 + 7 fi + 8 8 + 9

14 + 3 13 + 4 16 + 1 12 + fi 15 + 2 Il + 6

7 + 7 + ·3 8 + 8 .+ 1 6 + 6 + 6 - 1. 7 + 7 +. 7 -4

. 8 -·+ 7 + .7 - 5 4 ..1-4+ 4+4+1

1 . 8 1 •

. ' .. 3 + _3 + '. S .. +; . . _ " "._ : 'Pëndant que", ~es- .. p~~lÏ:]~~ :: FomhI.e: .ëx€lr.dc~ :' d'â~pl~:~_a~lo.n,

<trans-crivient ISur JeuT;s ardoises la ,co1onne de ::r,.,esuJtats, le d~r­nier terme Isupptrimé étant -à ret:t'ouv.er, Ila .m-altres,se enChall1e à Il'Iusajg~e dies ,grands:

- 285 --

Et si DOH'S avions à retr ouver Je l10nlbre 17 en llQU3 oor .. "flant du signe - ,combien -pourrions-nous 'avoir? ,

Un nûuveau ISl€cl'étaire 'e'st ,envoyé au tableau noir et void les donnée·s que 'ses camar ades lui ont fourni'8s :

17 = 19 - 2 20- 3 18 - ,1 23 - 6 26 - ,9 22 - 5 80 -.- 13 40 ~ 23 50 - . 33

avec Je aigne X noul3 -avons tTouvé

. . . ' .. :

l, :

2 'X '8 + l ' 2X9-1 2 X 7 + 3 2 X 6 + 5 2 X 10 - 3 3 X , 4 + 5 4JX2 -1- 9 2 X 4 + 9 2 ' :>< 13 - 9 2 X :3 + 11 4 X 3 + 5 -5 X 3 + 2 5 X "4 - 3 3 X 6 - 1 -. 3X·. 3+8-

. N ons einployoru3 ég.alement le 'Signe ' ~

'Nous av ()11S' t1'ouvê

17. = 34 2 51 68- 4. ,· 102

136 8 153 85 5

170 10 187 Il 204 12

3 6 9

On remarqu~ra 'iav,oo quelle flacilité :les 'divers~ 'progres­sion3 ,·étahli'ssant ltM · rappoflts .ont 'été indiquées dans ' ce derrl1er: exercice où le , rôle : de· ·la maître;sse s'est horné à ·un -contrôle comm'~ pour l€ls précédent.s, Un ex..ercice -d'a.ppIlca.tion oral a termin6 la ,leçon.

Page 5: L'Ecole primaire, 15 février 1956

- 286-

!1 a .!CollsiSté pour les eruf'antls de œ degré à rret!'ouver le dernIer ·su·gue et I~ dernier terme de lIa colonne des X.

Ex;emple: 17'= 2 X 8 ? ?

Me"l'credi 8 févfrie'i" : '}"echet~~he de problèm~8 But '~e l'eXiereÏCie : Faire trouver l'énoncé de pTobièrtle~f~OÙ

· n~s esoo,'lerons Itoutes nos cleDS : p:J.UiS, moins, fO'is, partager, .; dl VJ..Ster. . ,. j

,'.. ExatnpJe : M:am'an a donné 2 Ol'là,nge3 là ,ohacu.n des 8 ~n~ fan'bs, e11e ,en Iga-l~d.e 1. COlnbien .en ayait-t~tle ? ,".

'. . Il y 'aViait 17 [skis deva,nt l'école. Coinbien cella 'fait-il de' paIres? . '

~: No'U:~ avon~.~ 7 noiSJettes, ,à côté nous ,en rnettons aut~llt e; da~s u.n tr(Y!I.Sleme tas :ncor.e autant que dans Ile premlër.

.,,' CombIen ~v'Ûns-noUiS d.e nOl,s'ettes .'en tout? (Solution par deux .::, '· opérations différentes). \,

Nous .iol~{)nS ~ux 'P~inrts : André tire 5 !}JUl'S ,6. Co.mblen' ~.a-t-Jl ? (Que lUI manque-t-)J 'POUIr avoÏlr 17). ';.

. ' . Ce dernier problè~e a été l'épé~é av~ des données !Jerson .. neHes pa.r toute la sectIOn doo petits. ' - "" .. Avec les 'plus grand.s · ;nous avons répété nos ·notio.ns du

· Ht~e et du ~ètre associées à l'étude du nomba-e 17 dans llne ~\ sUlte d'exercJJces oraux. . ';'

17 litres = ... dl -] 7 dl à 2 litres ? ill ,m~l1q ue: ? 17 dl à 2 Htres 5 dl ? il Inanque il '.1 :

Continuer .à v(}lonté. ',' Bui'squ',un mèb'e de tissu coûte 17 fr., :combien puis~je ~n

.' acheter avec 34 fil'. ? 170 tir. ? 85Îr. ? 42 fl". 50 ? . 'Combien ooût.ero~t.· 4 m d·e 'tissu à 17 ir. Ile ln ?

. .. S 'm de ·tissu à 17 fi. le -'m ? . à volonté avec Jes produits connus.

1,7 ·om- q.u'est<>oo qui 'm .. anque IPOur 'avoir ,le 1/6' du ln ? OÜ ? ••• cm. \ 17 ;&l » » le 1~ du m? hU? cm" : 17 . ~» ' 74 . ' ~; 'V •••• •

i: 17 :. , ~, fla ,Y2 <tu ;~ . P.u ? ••• cln. l1'7 . » » }es.'* du m} ou ? .:' ~ cm. {\;17 : ;t. » ae Ys du (fi • ou ? ••• cm. ~ » » le mètre ? ou ? ... cm. ';' .. .• '~e del,?,ier :eJœrcie.e. peut. f,ai're 'l'objet : d'une 'leçon concrète :par l emploI des NOl?b:,es-,en Couleur;s. Nous ne l'avons pas fait .a ce 'stad~~ ayant pl*ééllSfunent étuclie ~es nomhres 12 et 15 de · cette manlE~re. .

Et vous, 'comment faiteS-vous? Y. 0, ". !

, _ .:t~ -: ~. \, . . . .

l N ot!€) <'ou~s. ~'e dE}$.,s~n rtPUlchoE!. à :sa. fin, 'encore deux leçon.s.

J'e me " rés~Hi'e 'de fah'è le p'Oint de tout c'e que le talent et la {', .,gép.éro's·~t6 . p1agni~.ip,u-é de notr"e. ';chère .. profes,s,eur .Mlle Rio, ·' .. ,n<rlfS,;op.t qP'Port~~, ~~!l1't all ' 'Po.int de v,ue 'pr;o.fe,ss-ionnel ·qn'au ,p-O'int "'d,€) vu·ê humain, ca,r nou~s 11e .s,entons tOu.s, ce qU1e nous <3NOnS

cgagné,» ,:qj:l .se mer;;ur,e pas .à ,la sûr-eté, aff,exmie de 1101tre coup de - ~iay'ori... . , . - ,> , ,

' ~ . _ ,Aus:~i, .. 'pou.r ·:permcltre. . la r~alisati(}n in~égI'~~.l,e _ de not.re L piograrririie, le-pr,ô'0haJin cours aUl~a lieu à SION le 4- ma1"S "pro-chain, Ioe.aux let horair,e .inchangés. Que les cnl.lègues qui ont re­

i ï:d6üté ,un.e· ·pi~9g-i.fes~:fü"n trüp.· flapi:dè ' yers. une plu.3 g·l;:~.nde hahil~té ! ~tecl1riiqù'e s.e· 'bi.ssurent'·: le' dernier cours a été 'un ·enchautement

": cear r,rh~ni~Ç"'JÙ)Ù;S 'les :braY6n,s .lès moins ' adroits, de -raVissantes réalisations sont né'es, une intuition me perm·et" d'affinn,er fiue

.li~OUS 'la hagtlatte ·.magiqu.e de notré p,rof,esSieur-fée,ee:s 'nl)',acles se renouveUeront. ,,' : '. .: . :, ,. .. . .' '. ;

.~ :(: ,~ ,.' R~.nd.e,~-q;9U$ à ~Si,orn le l.~ mars· poU't cueilli1' le p1<e'f'}tiei ' Bouri-1'e du printemps sédunois . . :. ·,.ï

, . .c,Ql;1Jme ... f,t,nnOTIDé iV~rba:l'em,ent, : le ,der-nier cours .~a'Ura lieu ,; .: ~ M.ff..RTi~~X J~.)5 ., taYl~jtl. n f 'f\,llt.. Qu'il noUis -trouv'e tous ·g:rOIJ­

pés 'autour de notre chère profesSJeurpour, Hllen1.anifestatibll d'an1itié et de r,econnaiss:ance. . ,

Que oent vingt €'ll:s,eignants , de notre Valla'ils ~on'g.acrent un dimanche p.ar ·~ois à ,1eüJ:~ ,p,erfec.tionri-eflnent .professiol1l1>p',l iftvec un ,enthoulsj,aS'll1e ,qui ne s·e ' démel1t p:a.,s, $fl.it .boJ1ne . j us;~ioo' de ropinion ,pe~~inri~'te ,.de .,genf3 qui ~gnor'ent la bienveillance.

. ,:'.' : ' Q.tiê ~ès ;'~inêrll,e~ ~l1artiGipants :se , f·a\s:sént ~ln' ',d.e:v,oir -J~ __ 15 . .avril d',ento_U'r€~ ~.v.I.l1e .R'Îo ;Soè~a Ja. p·r.euv,e de )a,: .q.MiGa~0SJ:H?, d'édu~

cateur.s Iquj ·,s?'.;v,$,rit qu'g'n 'hé pr,end Jamais' san's ·.doririei~. . \ : ." . . ,' . . .. .. :' . ' :. .' "

Y. G. ", !- , '~ , ... ~ ••

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~_ ~) ;'i sur présentatiun.,; . d~,J:eü'r çart,~; .;::" '. '.' ;' ." sauf Sllr ' ii'rih::les''' ;,éci~~l'è: .' . .

1

Page 6: L'Ecole primaire, 15 février 1956

S.uppl~Jnent d'âme

Echec à la liberté L;", te:r;m~ de Hbecrté a 'Ul11e Tésooonce preSJque mystique

d~n,g .1 ame :Brusls,e. Les 'enfants ne se .las·sent pas d'entendre ré~ p.e1ter ,Jes lutte~ ~es Confédérés pOUir !leur indépendance. Lors= que, en 1904, J'al ra·conté l-a l)remièr,e fo.Îog «'l'histoire de Guil~ 13!um,e T.e1l.» à des élèv·es -du cours de répétition d·egré i~fé~ ri~ul:" fa,l. été fl:~J?pé .de l'attentiû~ religi,eU:Sle de c~ jeunes 'gerut qUI Il av.a.I'ent ,deJa entendue p.}u.sIeur:s fools au cours de leurs classes. . Où fa~t oell'tes bi-en d'entretenir ,ce feu pa:briotique.·Mai-.s Il f!ayt cra.ll'~dre gue, dans ·l'.euphori.e de la liberté politiquc p on 0u:bhe une hbeflte pJtlrS haute €'t plus p,réci,euse enool'e, la maî­tnse ders tyrans qUI ne ces'sent d'êtl"e à :l'affût dans chaque hOIIl1~ me ·et l'indépendance à l'égard des nombreuses suggestions ex ... térieui·~s. S!l~oir: '~omineT oe:3 f.oI"ces lTIoen:açantes, c'est jouir de la JlJ.hert.e .1nte~Je,ur,e, n10Tlale, de ceUe qu'e.st venu noùs ap­porter J·e dlV'ln LIberateur .et que nous appelol1rS j U3tem,ent la. liberté chrétienne.

Dans un ouvTa,ge pl'ofondém.ent pensé, le pédlago,gue ~For~ st~r a opposé ~ lect~u:e éthiqu.e -ou n:orale à .la cwltul"€ .teBhnique qUl ,met a la dlS.pOISltlOl1 de la mu:l.titud·e t outes 18ürt21S de c'Û·m .. modi,tés et d·e possibilités ·extérieul"'es· il a constaté combien la. première Iri'squ.e d'être subIn.erg.é,e iPrur' .}'a.utre. Les espri.ts .cJ.ajr­voyants !Se l',end,ent ·.compte du dan~r et cher,chent à y remédier.

Pi,e XII, vig.1lant gardi'en de la loi natul'elle comme das il1Q

térêts surnaturels, signale SOUVient cette s.uuation alarmante entl,"\e :au.tr·es d·an.s une allocution en date du 2 novemb1°e 1950 ;

« N ou.s ne devons pas néglige'}' et taire cette f'J"énés-ie de jouissance et de luxe qui se 'répand com1ne un torrent' i~ pétueux, non sans entraîner aussi des ca.tholiques. » S'il en lest ainsi d·es :ad-ulte3 ·qud sont censés être à même

d~ <se gouv,erner, qUe fau,t-iJ dire des 'enfants? Dans 110S petitês. VIlles, .par eXlempl,e, la jeunesse depui8 l'âge scolaire et même avant d'avoir a'tteint les ,sept ans, est exposée à de nombreUses sollicitations de toutes .sortes; €11e se troùv,e 'Em fla ce de suggegc tions dont elle ne comprend qu'obSlclWÉm1ent le 'sens et qui la font rêver dangereusement. ID11e ,trouve toujoul'\squ.elque chose à. J'affiche. .

E

~ 289-

Le spectre de lIa vi,e 'mod,erl1'e faus·se chez be~ucoup de Jeu.nes kls notiQ:l1I3 élémentair.€1s d,e jo:i'e, -d'honnêteté, de loyauté~ ·de Ipur.eté, d'économie, de tr.avtail, .etc. L'insi,stance ·av€lc l'aquelle oe.s ,l'eçons à 'r,ebours assaiJJent les Jeunes âmes finit par vaincre ~·e:s résilSrtanc·es et .p:a.r cTéeil' une 'conception erroné,e de lu' vie. Pens.ons par exemple simplement aux affkh8ls de c.inérri'ri ex­posées aux y,eux de tous N·e ·eToyez 'patS que .}"aJcc'OuDumance finit par désinfecter cette propa,g~ande -savanlnl'ent c.alculée.

II :ne faut pa;s . oublier qu,€ l'enfant est un êt're faible : Des charges peut-être ,suppo,rt3!hles pour un adulte d·evi.ennent faci­lement écrasantes pour lui. L'enfant priSse successivemenf par des périodes sensibles et chelrche de,s T-épm1>3eS a s·e:s qU8sti0113. Tantôt il .sle denlande si lIa pa,rol,e ,dIes gr.ands ,es,t 'Sincère; tanQ

tôt il ·a lun s·ens trè.s aigu de la .itlLStice; .pl'usdeur.s fois au cours de son d·éveloppem,ent, il est soHidté par des qoostiûns COl1!Der­llant la vie sexwelle et .l'e prob1ènl1e de 1'.amour. Il veut nu.s·si se .r endre compte si l'enseigne,ment religieux qu'il reçoit ,est vrai

Gomu18 ni les pa.rents ni ;}les ll1aîtres, ni d 'aut r,es ayants charge ne sont généralement là au mo.m,eült pSY'chologiquer

l'enfant :pui,se ·sourv·ent ..ses l"'ens,eilg-neme1l'bs de ce qu'jt] voit, en-tend ·et imagine. .

Il est facHe d.e eOll1p.r,enc}.re qu'une 1iher té ainsi .livrée Jaux a léas de ,la rUle et d'autres flencontres for'buites ·est eXipo.sée il de nombreux échecs et f init pa-r whddquer.

On ne peut pourtant 'poRS élev'er lers lenf,ants d'an.s des boîtes de co·ton ! Cert,8ss non; ils y étoufferaient. Mai·s 1,1 f,aut .assainir le milieu d'ans Ilequel Ha .Bornt -ob1igés et InêIne forcés de vi­vre. Il n 'est pas vrai que l'ha.hitude rend inoffel,1ls1f c~ qui bleSls·e la délicatesse de conscioence. La fr-équernc,e ou même la g'énéralité d'un abus n',en neutr'aHtS>e p3JS I,es ,effets dél ,.3tèl'es. Aucun intérêt .économique ni aucun prétendu dl~oit acquis ne justifie la ruine des âm·els . .lAt sauvega"t'de d.e la libe1·tél'el1~p01'te.

Il arrive trop souv,ent que tou'te's sortes de ·considérations mail ,placées .font négliger c,e qu'·exi,g,e l'éparno.uiE,s,elue'l1t d 1ulle jeuc

nesse saine, pu~e, f.orte, loyal,e, aiiJ.11al11t la vi,e simple et p:rête' il. l'emonter :l,e courant de .1'eEcpr.it chréHell. La soif exécrable de l'olr, .la l"echerc.he d'une va.ine gloire, l'a crainte ,d'être rid.ieu= lisé par des bras,seurs d'affak·es et des viveurs et leurs co·me

pa:rsesy le 'miséJl~able re'spect humain, c"est-à-dire la Jâcheté en fa.ce du d·evoirr de protection et par en d·ernier lieu des calç.uls politiques font !Sacrifier ,les intérêts :sacrés de la jeunesse. Chez les gens d'école, le gouci d'une populari,té de Ipiètre aloi . est la cause de honteuses ·abdiocations.

Est-C? que ces .. paroles ;sont exagérées ? TI sufflit :d.' observer attentiv,ement ce qui se pà~së pour reconn:aîb'le le b}en-fonrlé de 00 Jugement sévère. Si, e.n d.ehOll19 d'une minorit.é sérieuae,

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/

):, ,gro,~ de la Jeuness,e abU/se da'ngel'ieU~emenrt' d,es mulltipl~s jouis­~ance.s oue lia t.e,c,hniQu,e mo,dlern:= ,'nl'et à \Sa portée, e'-est qU,e les.

\,dnfluenc:é,;:;" "jùsté.merit " 'dérioil:Cé'~s sont ':à "l'œuvrff -s,ans ' trêve, ni :';,: , merci. : :,~'; L'Eglise, d{}uloureUlsen1,ent a-1.arm2le pal~ c~bte ,~i.tuation,.. '/,oherchet ,à ,Ja.,~' r-'€dl~e33,~r~" ·P6Lrr·- 1,e În'o~is:' couTAnt 'dè ' f.évl·iel~~ -,elle . f'ecom1nancle comnw intention de l'Apostolat' de la priè-n~ la lutte contre l'alcoolisme et en général cont1'e la fr~nési(!. ' dl:?, jouissances, ,surtolut J'a.bu.s du truhac ,et des friandi,s,es. '

L'adion pour -la s-obri€-té d,es je'Un~s avait f'a.it Ide:s progro3 ~n0ou:rag€iant.s . M'a,lheu,l'eusement une prolpa;g,ande insinuante a péU:3tré ia1W3S.Ï là où ' ,e~,Je n',a cEIT.t~h1Iement_ ri,ef! -à fair'e; -l,es

': " spdrtlfl.~ '~h~:.niêm,es · que f'bn ,ëltls,ait ISi' fàvorabl.e:s à -l'?-h3tinence,. :~' è'0,h:t - r istomrn'és à "j',ako-üil, sauf une faib~Ie minorité. '

'~, "\' : 'Le. ·t,ab'ac '? V O'ici. .d,è,s ,gos.s,e.~ ', qûi ,metternt '},ê>LlrS l:abtes POUl~ ,: ~}le'r 'slu;;" les p;eÏi,têt3 ' 'PoUidr-euseiS, ët pour a,e.hev,er J:?,' ty,pe de ra~

dulte, il1s ne trouvent rien de mieu~ qUle -la cig.aT~tt,~ , ,au bee,_ ,fou.s "lés:, y.6UX -de .l,eurs : ,maîtt es ,et ni6ni,teur s. ' }D,t · ,oerta,ins de , ces .gaTnJin~s · h"ont lp;as '.dfx·,ans '! ' , " '

,::, Bien vite 081S Jeunes Isont l,es 'e's,e.lav,es de' :}'euI'ls Inai1iès~ ; ,Au mi,Ueu d'un "peuplI.e Hbre 'porlitiqu.euH~nt, il y,",ai , dès .armées d'esclaves de tout âg,e. L'invasion ,des plaisirs sans" j1"e-in fait

, cOJ~tin',Uel~ernent échec à ,la ,liberté intérieuTe; eHe !peut préhlder-~, i la per-tf3. de .l'autre Iibetté. ' ' , _ . " A .la pui.s1sance d-émo'nhtqu.e -du nfalj le _ ,chrétil~n "oP,P9:S'è ,ja W.'~ us gr.ande puissance divine du hie!}; Dans l'aHoc.D;.tion"'citèe,. ,~i0 XII a dit ": ., . . " ' : ,- , , :"..,

« Nous exhortons to'us instan'Lment de lutter cor~trè cés débor df3ments des passions 'sous ,la bannière 'du Irenonc,e-­

,--"' ' .1nent' chrétien~ volont'aire: et' d'enterulre 'le sacrifice au' delà .' " cJ,e (i'e qùi est commandé' »., ' t.;: ' , ,k Hberté ' e.st , ,à' cè prix. - ',' , -- , '

-( ',:;,:.' ';' ,.' "C.' G1~bling~ '

,Prochain tlr~ge , de: la l' :, _ :' . " - t ~ - " ... :, .

..

':tOTERl~; 'ROMANDE , ,1. , ' .. ~ ... ~ .

,; ' ,: ' samedi -3 , ,mars': 19,56 , " " -: ' t · -: :: ' . ~ , •• _ .\ ' •• _ . "

'; :;"':', :::} .:; .. !~.~.: . ~. :- '.~' i ;"; ~ '..: :. ... ::"- ;~. :' .

.:., :".1 ::,: : ~ : ~:"~ ' , ':~ ::. '; ~ -:: ',; .: . . - -- : ~~ ..... ~ -'"'. J ." : _ : __ 1

, , " ~

, ~

, ~~~~~~~~~~~~~~~ 01 ' PAR1rIE 'PEDAGOGIQUE :!

' - ,

IV. Le '-portrait

1. Quelques conseils , - , .

, ' F~Î!re Ile portrait d'un homme ou d'un animàl, ce n-est pas -, le décrire , dans tôus &es , détails; n faut savoir ' se borner ' a~x

traJits '}es plI u.ssaillants, . à .ce q-ui cara~t~ris~ réellclnent tel h~nt ... ' me, tel animal, len' pal~ticulier, -à ce qUI -hu est propre ~t qUI le f~it veconnaîti~'e parmi tant d'autres. _ .. ~

Un peintre qui connaît bien ISOn métier fix.e lS-On Inodije ~ sur' la toi.Ie ,en quelques:traits for-ts; !l'écrivain ~e pr~ède pas ~u­trement. ~e persOnnage serra donc vi'WinJt, ,bien e.ampé : tr~lts, allur,e, nlouvements, ,g'este:s, tout concourt à ,le fa1re ~pparmtre

' tel qu'-il 1est ,a.ux yeux du l,ecteur. " , On ne dira pas' qu'il est l'este, non~halarnt, adt'oit, ,Igai,. m~îs son temp-éra~'ent resso1'tira d-e ses aO~Io~:s .. ,Ex. : Il 11 avaIt pas

! plutôt embr'3Js'sé lte trou? de l'arbre qU'ill étaIt .pel:du ,?ans le~ r~~~ "mures ... Ses éclats de rIre et ses chansons ,tremphS8~l~nt la m:w}u, , son ... Il ~vanç,ait en se dand:inant ,COIllm'e ,un ',oanapd , q~-i. ,sort tle la ma,re.

:~' On entraÎneTa aussi les élèves à év:iter Il'emploi 81busif des ,verbes être ,et u/voù· que l'on fera 'remplacer pa.l' ~e terni'e pr,<r 'pre, ou par des. mots fa~sant -image .. LI a:v~it, .~~ pa:nta!?n d,e .toile grilse. II porta~t un I>anta.lon de toIle gru~e," ::O~ .:, ,U,n:' ~talo:u

, de toUe grioo tombait en ·accordéon 'su.r ses80uhers éculés., On /proscrira de ,même la répét~.tion trop fréqu~n~ ~es prf)-,

noms Ü ou eUe. Ex. : EUe a une abondante chev,elure qU1 tonlbe sur s'ês épa,ull,oo. Dite3 : ,Une 'a.oondi!i;nte (l!hèv'~l~r~ ~be sur, 8~~ ,',

, -épaules. ' . , , ", . , "': " , ;' ~

De mênle on exeroora les élèves à fQtire oolnmencer la ' phrase par un . adjectif qual!fi~tif.afill d'll:ttir:e,~ rat~n~ion, sUF eertaines qualItés ou certaIns traIts partI-cuJ!lèr~me~t 1ntér(;~d sants que Il;on veut mettl'e en év,idence.Ex. : Etorirdde et légère" J,acq.ueline ne f1&isairt ja.mails attention à ce qu'on ~ui disait. Cou­cr:ageux et pel"S~érant -Louis eut , 0t fiait ;de rattrape: ses , C&~ maradœ d'étude. Coquettes <-"Omme des fémmes, curleuoos ~t batailleuses les mésanges sautitLla:ient dans. le feuillage. , _ i

On étudiera ,aussi le , portm.it ,physique:',et" le ' '-pottrdt , moral. Les caractèroo du port:rait physique por~ht :

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- 292 -

1. SU1~ !"a,sper:t général; 2. sur l'une des 'attitudes les plus particu'lières; S . .sUl' le · cÜl.stwlTI·e s'-il .s'agit d ' UlH~ p-ei'*sonne; sur Ile pelage~

s 'il ls'3igit d'un ariin1al; 4. SUI' l~ne _ Fartie quelc.onque du corps. LOl~sqll'on veut faire le portrait moral on indiqu'8 :

Les qualités ou les défauts; ou mieux encore, comlne nous l'avons déjà dit, on fait ressortir ces 'quaHltés par les actions du personnag~e.

On analysera le Grc(,nd~père, page 10 du manuel de vocal' bu~,aire ou «Les '1natheureux », ipage. 213.

1. 'Aspect physique :. fort, l"obuste, vigour'eux, <solid·e, n1U'sclèf

. . bou.lotte .... faible, .frêle, chétif, débile, malingl'e, 'gringalet ... ' . :u.p' .géant, un HercuJ,e, unathlete, un coios.se.,.

. . , . .

~. Yisage : Rond, allongé, ovale, joufflu, glabre, ridé, fatigué ... · ouve-rt jovial, affahl'e, ,symp-athique, bo-na·sse ... · ferrné, nline renirognée; bourru, revêe:he, taciturne, sournois .. . être SOll-

· ci,eux, ':rê'V.eul~, ·.gêné, perplexe, penaud ... · La peau: ridée, tannée, hâlée, basané-e. ~ Yeux ;. ' bleus, nürirs, gris ... ,doux:, sévères, clols, OUVierts, tris·

tes, 'suppliants, durs, méchants, chassieux. .' Oreille : fine; il est dur d'oreille; il fait la sourde oreille; .

je prête .l'oreille; je ne .l'entends pas -de ,cette oreille. ·N et .:. droit, aquilin, ,épaté, en trompette; camus,4proémi-

nent,en bec de corbin. ' ,Bouche: -en cœur, fenduè jusqu"aux oreilles, des lèvres

_ pincées, sensuelles, épai's-s'es, ver nleil1es, Les cheveux: 'blonds, noirs, roux, gris, blancf3, d'ébÈ.ne,

crépus, ondu-1és, en.,. broussaille, :en ~,ccroe:he-cœur, le chignon, une ,perJ.·Ulque, ohauv,e, chenu.. . .,

3. Habille'ment : habiHé, ~ccoutré, affuhlé, endinlanché~ un ha-. bit étriqué ...

:Notis portons, nou.s nous ,emmitourflons, ïroui.s p.ous 'coùvrons. Une tenue correcte; élégante~ né'gligée, débraiUée .. , Une' toilëtte exoenb"ique~ eXJtravagante~ '- .

4. QititÛtés: ~~ . -C~~.sci~~cieux, QbÙg,~~~.t,.- p.onctuel,· . m,éiti'c~leuxi ha~ ·_ .. bile, zélé, cÇlmpétent, distinguéi ..

6. Ca1"actère: Egoï'ste, .se.rviaJble, charitable, rbaquin, e.spiègleg -

,brutal, caI,me, rai.sonnable, l8.udaci-eux ... ·

~ 293 -

S Textes d'au-l;e YB '

Ma gnind-mè'J.'e .. " :

C'e,st une peltît~ f mrne mince, agi,le, aux t-"ai"bs réguliel"B et fins. EUe na}qu ~lt avSlC de la gaieté dan3 -l'âme, douc~m.eni nlOCr el ''',e, ~pro l1pte à '3.ai· il' I}e lTIojndre ri dicule, pour s'en anlU­Ger sans méc:'lance-té aucune. LOl~sque j'éta~,s a'3.sis près d'elle, devant la large f€'l1ê,tr e qui donnait sur la rue, elle me poussait le co cl. et 1112 !l.l1ontrait du regard un pa-3-sant qui lui s'81nb1ait drôle. J ,e eroi's bien qu,e c'e.3t €llle qui m'apprit à regarder. Dans ,)es r é nion::< -de farl1ilIre, à table ou à la veHlèe, elle était le ;)ou;te-en-ltrlain. Sa gaIeté con t inue n-e fai3a~t pa'" de bruIt; elle n e r .a it pas 'après u:rel,le a vait dit que~,qw~ Inalk-:., eUe lY~ e-tta~t sa rnain devant s'a bouC:ile. E.lle slert1blait une personne qui a envie d rÎl'ep ma~s .qu'i ,se r,8t a nait. E'rn?.st Lavisse.

Les petites sœurs

Ce,s pet ites :..,œurs-là n'a:m,9TI,t pas qu'on pleure, el1e~ e-s~ Bu',en t les -larm,ss. Elle's n'aim.ent pa.s qu'on se dispute, e les r' concili.ent les combattants. Qu.and on tombe, elles vou:) r~­ma'3sent; quand 011 se .... alit, elles vous netto-ient; ql and '0'21 se déchire, elle3 vous ,raCC01111TIodent; qland on se ble·ss'2~ elles V OUD pan3snt. Elle sont indu,lgentes aussi, les n1igno1nnes p·e~ t ites sœurs ·et ont die .... t ré-so'r3 ,d·e b onté, .rnfln1e pour ceux que la .sév'rité paterneHe a juste,ment frappés, E Ue,s visibent le.s pti­sonnier3 du co'in noir et ne craignent pa'3 de se COl1'l)rOm~ttre en a1.lant embrasser les petits brig.ands de frère3, condamnés pour leurs méfaits à de3 exils lTIoment.anès. Ch, Wa,.ij?7,er.

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a eC1rI,re depuis fre 297.~

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- 294 ,~

.... ~~:" ~ i: : '; .

La petiti 1ïïénagere , Vaillan1ment, €lll~ 8'~tait mi'se> à la hesogne .. ' Elle n'était

:ni forte, ni très adro.îte , au début, luais elle s'ingélüait à répé- .. ter 'les g,estes qu"elle avaift vu fa1re à ma mère. Et,. à force de , patience et de volonté, el1è arrivait iL ,tenir la rtlaiSOll en or- ". dre. Elle h al'ay ait, Javait, co.u:s.aJrt, ,faisait .Ia euisine. EUe n'eût pas :. 1aissé ison rrèr,e partiT 'po:ur ~'école av'ec une hlouse dé­chifée .ou -des Isouliel~S 1na1propl~s. L'accomp.a:gnant jusqu'à ·la 'route, ·eUe lui disait: « Prends garde aux automobHes ;>.

- T.oute la journée, .eLLe veHlait sur sa petite sœur avec un un soin jalloux. Le isoi.r, quand le père ~r,evenait du travail, il trouvait ,èhaque IClhose à Isa plàoo dans une 'maison bien propre~ 'Et, sur 'la mb1e 'prépa.l""e, ,l:a soupe luma,irt comme naguère. .

,'. E. Pérochon.

-. .La :' joie bienfais(~nte

\; Tauls 100 'g.ens -de mon vitlag1e l"aimaient : les vieux, les en­fants, :les filles, jusqu'aux bêtes ... Les gens l'appelai.ent dans leur: niai'son, le v'Ouliaient a,uprès d'!eux, le gardaient auprès d'eux. Ils lu ' dils:aient: V,i,ens ! lui d::iJsaient : 'reste! Il ~a,l1ait ; à eux de s-euil -en .s:e uil , la luain tendue, la lèvre ouve.rte. Il -leur" '::parlait, .il l'euT riait. Il l'eJs 1'regardait et il les éclai.i:'ait. . 11 leS faisait meil1eul',s. Il tirait l'oreille au ,chien, baÎlsait ,l'en­:fant à ,la joue, Iprena:lt le p,anier de 1a paysanne ,et le portait sur1e c.hemin. il :s'.adres:sait 'au triste, ,au pauvre, aux vieux .que le monde et ,la vie .abandonnent, -et une fois qu'H les ~vai-t quittés, le triste, le pauvre, le vi.eux repr-enaient ,avec plul)) de pati-ence 1eur" f,aix où leU!r bes,aDe, Ipuisqu'ils -av,aient reçu du soul'ire de e ,lèvr.es, du Isolei.l de ,ses yeux, l"aumône de sa. jeun~s.ge. Ph. Morm.ier.

M es grands parents Ma gr,and-mer,e était une exoel1ente ménager,e, très aBtiv,er

tres. pro/pre, 'E.IUe n'I~dnl,ettait- pal,3 l,es f'antaisi,es, pars plU1s CI~:nes de mon gl',and""pène qua·. les' ,miennes." N'importe, malgré sp-s façons un peu revêèhes, j,e p~SIS~i.S -de bonnes 'ma,tinées dall~ la petite s,aIHe, en attendant l heu~e du ~îner. ,

~' "

.~.

Quant à mon g1"and-pèrè, ill 'l~épandait lautour de .lui 11n~. ~tmosphère de bonté et .. q'honnête jovialité. Son ' cœur était 'DU:"

y,ert ',. à tout venant, COlmne ,sa .. bourse; e.était tout l'opposé de . ma 'grand-mèl'le, q~ii . !se. montrait très ,serrée ·et fÛ'rt ·tegardantè.

, ': ., . ":.' D'après .. Anclré Theu·riet . ,-~.

. '- Le paon' , <:,:' Il 'w\ ,sù1"emerit ,se marier ·a:ujo~-td'ilui.~ .. Ge de~;:ü~ êtr~ ,pour· ,

hier. :En habiIt de gala', il ét3,iit' prêt; il':q:attendait ql!€ !Sa ~,i~~n- " , ;,:.,. çée. ~E-11e" n',est pas v€nue~ EUe ne pe;ut tarder.- ... -.,: '

". ':.

. .,,~ . .. .::.-... . - .. ~ . . :,.." . . :: ;-:. "-_ '' : ..... :':.~~~ •. { ..

G.lorieux, · il ~~e promèl1e ,avec une allure d-e 'pi>ince indien ·et Iporte Is~r lui les -riches prés'ents d'us'age. L'arilour aviv(1 ré clat de 'ses ,coul·eurs et son algl'elte trenlble COlume une lyrœ. La fiancée ri 'arrive pas.

Il monte ' _au hawt du ,to,it . :et rega-f d'e du ,côté du $o,leil. 1.1 Jette ,son cri dktboliqure : «Léon ! Leon!» C',e'st 'ainsi qu'il appe:l1e 'sa fiancée. Il ne voit rien venir ,et personne ne répond. Les vola.illes, habituè2s, ne lèvent n1ême point la tête: elles sont l,ass'e-s de l'adm-ir~er . Il r,ede'.sce:n.d dans la COUf, ,e't ,si ,sür d'ètre beau -qu',n ,est inc.apable de rancune. Son ,mari:ag-e se.ra pour .. ·demlain. J. Renanl.

Le che1nineau C'était un 'homn1e de n10yenne taille, trapu let robuste;'

dans la fa/l'ce . de l'âge. Il pouvait avoir de 46 à 48 ~ns. Ul1~ .casque,tte à visière de cuir, ca;chait en partie son visage brûlé par :1.e salei'} ,et pal' le hâle. S'a -chem'ise de gro.ss·e ta-ile jaune 1aissait voir .sa poitrine v'elue. 1,1 avait une cravate ta,l'due en ~Or.d0, un 'pantalon bleu usé ,et râp.é, blanc à un g,enou, troné · .à l'autre, une vieille blous,e gris-e en haillons, à la main qn éno-nns bâton noueux, le,s pi'ed,s sans bas dans de'3 souliers :ferrés, .l,a tête tondue et ,la barbe .longue ,et hirsute .

Un montagnard

Il ,avait une mâle figur·e, brûlée par !le -soleil. Ses yeux d'un jaune clair étincelaient co-n1'me üeux d'un 'aigile avec le bec duquel .l,e nez mince, Jé'gèr,em·ent ·courbé par I,e bout, avait be'aucoup de l''e1sselublance. S.a bouc.he, rouge, laissait aper­

:~ev'oir des dents d'une' étincelante blancheur. Sa poitrilne étai~ 1argoet, sur 'son front, r-es'pirait une sauvage intelligence. Il avait ·l'a,ir intrépide ,et résolu, 'ma:is I,e t(~alm-e d'un 'homlllè ha­bituéà risquer -sa vie et qui a si souvent éprouvé -sa pU'ls~ sance Icorpor,elle ou intellectuelle en des périls div'ers qu~il n.e dout8 .plus de sa force. H. de Balzac.

G1'and-1nère

'Elle était vi-ei:lle, très vieille, malgré Bâ tournure jeunettp" ainsi vue die dos :soUrS son petit châl'e brun. Encore j o1ie, pat' ~emple, et encor,e fraîche, avec d,e's -pommettes bien roses, comme 'oertains vieillards ont le don :de 11es conSJerver. Sa coif­te, très ':basse sur le front et isur 1e 'sommet de -la tête, éta'it .oompo~ée de deux ou .troi,g -larges oornets en mousseline qUii :semblwent fi'oohapp.er ·.les·' un'Ël des ~ auttes ····et :- retombaient SUI"

16 ·nuque. Sa figure vénérnble s'e'ncachialt hieil 'dans toutes ces l>lancheUll"s et daWV;Ç;e5 ·' pli~~·.<~ ~;: y~UX~ ;. très ;':doux, étaient :plei~ d'une bonne chonnêteté. E~le n'avait plus tr~oo d-e ùentsJ

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~ •.. 296 -'

plu rien, -et, Qu,and elle rl.~ it, on voyait a la pLace des gen­cives rond,es qui avaient un -petit air de jeun~ss e. M!~ügré .son menton 'qui était dev'enu en pointe de sabot,. COmlTI'e e lle avait eoutm:n,e d,e dire, 'son profil n'était pas trop gâté pa:r les an nées; .. on d,evinait ·encore ·qu'il avait dû être r égu.l.i-er et pur.

lVIa gl'and~n1èl'e bilieux, avec un nez darda-ient un r,egard d'acier.

P. Loti,

NI es g'tŒnds-pa'f'ents

é-ta:it une petite femnle :sèche ,au teint cam·ard 'et des yeux bleus r-emfoncés qui s,évèr·e à tra el'S des Ilunettes à bpan0hes

Ql ant oU ID'O 1 'grand-pel'ie, H ava·it ,alors près die Iso'xan te­huit 'ans, .mais il était resté ga.illard ,et alerte comme à trente. Grand, ~ec, drodt cnmme un l et ,haut ISU! jambes, il avait encore tous ses cheveux d'un bl'anc cl'·ar,gent e1; t outes s,es (ent s saines; solides, bi'en T.angées; fav:ec .ceHa, -l' olrei/Ile Irouge, lIe t eint 'üeuri, ]es yeux gris et ri·eurs, bridés dans des paupières r idéeS'; un ,long nez un peu -goheur , .de grosses lèv~es rosée;;;, a 1'expr·e;g.sion gourmal1 d~e et bienveiLlante.

.. POTt'rait de jeune fille

è elle-ilà ",ritlab~'€\lTIent l~e.s.s'embla\it là une rde'mois,è:lle de la ville, !avec son col rabattu, ,sa r obe d'étoff e gris'e dessinant ~!a taille souple, ses bandeaux plats 's~parés par une raie. On voyait bien à l.a f r aÎ0heur de 'Son teint qu'elle re'3t ait .a la maison, loin des hâles desséchant s et ,des solei.ls ,qui nlOrdf nt la peàu. SOUiS ses lon~s cils noi.r1s, .son reg~ard avait .une ·douceur ~oyeus'~, uno profo·ndeuT pensivB qui 'attirait. J oHe? On n'en ~avait rien. Mais à a rega r der longuement, de toute -sa per­eonne .,s 'exhalait un charme qui finissait par vous pren dre.

E. Moselly.

Le f acteu'r 1'ural

.c'éta it un solide gaillard, grand, fort, bien bâti. Il por­·t ai t haut la tête, une tête blonde com~e celle d'un -enfant, avec des y,eux hleus, francs et :droits~ ,et uhe ·mousta'che TOU8S-e

crânement :retrnus'sée. Tout le .monde .1e 'saluait au passage d'un ài.gne -de tête ou d'un ·bonjour amical et l~s payStans le faisai,e'nt ,souvent enh~er dans leur f-erme pour m'ang;er un mor-lCeau ét boire un ,ver fle de vin du p:ay.s. J. Barancy.

Un vieûx de 1848 J;ai ·connu .. qu!and fétais petit un ·combattant de Q,uarantp­

huit. Çi~tait . Ul1 gr~nd vie.illard d,e visage :roug.eaud, l3.u~ traits '" . :. ~, .'

:. : 1

- 297 =--

épai-s~ la faJce encadrée .de chewux blanos. Enfoncés profondé­ment sous d'épais 'sourdIs, 66S yeux étaient pétillants ,et bons. Il marchait lentem.ent en ·s·e t enant aux m·eubles, cou-r bé en deux par lels douleurs qui :1e t ourmenta i,ent. Il n'était pas ~ouvent gai. La vi.e lui avait -été dure. Comme tant d'autI'es ~ ,le travail l'avait retenu jusqu'au j our . où 'ses forces l'avaient abandonné .et les qU'atr,e SOllos qu'il avait amag.sés .6taient à 'Peine suffisants .pour le [aire vivre.

Une petite fille

U Ife pethe fine à peine plus âgée que Catherine se t enait ·devant ·elles les yeux bai'ss·és. Ses cheveux châtaind bien lissés ,et tirés ·en a rrière se réuni,ssaient ·en une gro·sse natte t ombant jus·qu'à ,La 'ceinture, urne oeinture orang.e, lis·érée de violet. Un tablier d'alpaga noir l'enserrait depuis le cou j us-,u'à n1i-jambes 'et Ig.es mains gantées de fil blanc ISe croi~ saient sag.emoot sur 'Sion Vie'utre. E lle g,Ussla une j ambe .en avant, s'inclina dans une 'SOTte de révérence, fit encore un pas, ~ releva :enfin ,et dit :

- ,Madam,e, jle vous Isouth:3Ji·te :1/e bonj our Clai're MŒtS.

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---------------~~---~~~~~ .... , ... .. .. .

Page 11: L'Ecole primaire, 15 février 1956

.. .... ~; . -- 293 ~

·M on petit lŒpin

C!estqu i i1 ' était bèau, niOll laphl,' ,avetc . son ' n~z . -rooe·. ~t ' S~ . fourrure lustr ée ,comme un miroir! Se,s gra·ndes· ori3i:lle'3 'l1ab·:éà.W ". et nlobHes qu'il épousseta'it sàns ces'se, s,es " cabrioles· plëinp~ de fantaisies ,avai,ent', je doits Yavouer, une .part de 'mm} 'adc mif'ation. Dès le point du jowr, je· m'échapp,ais ·de nl0n lit pouf" revoir mon favo,ri €t le .port.er dan1s quelquEi plant de chou1:. Là il mangeait gravenlent 'Ses feuilles ver tes, j·etait ':SUl' tno4i de longs reg~u"1ds, pui,s, s·e dressant sur ''Ses p;atte·s d·e derrièrS; il prè38nta:lt au so.leil son petit v'entr,e blanc comn1e .la neig* " et lis,sait !S,es ,belles nl ousrtaches ,aV'8C une dextérité merv,cÏl-leuse.. D'après Michelet.

Lei; ' chèvre de Monsieu1' Seguin

Ah ! qu'eUe ét.ait jolie, la petite chèvre de Monsieur S~ gllin av,ec ses y.eux doux, sa harbiche de Isous-off.i.c.i.el', SNJ

sabots noirs ,et luisants ·et ,s·es .poHs tbJoanc's qui lui fais·aient· une hou·ppeland·e. A. Daudet.

Portrait

,Cet homme pouvait avoir ·cinqu,ante ans. Grand, massif, le torse long, les m·embT'E:t3 musculeux 'et 00U.rtS, il éta'it là d'a­plomb, solide, l,es jambes un peu é0art.ées ·comme s'H ,avait défié .le vent. Entièrement glla,bre, Isa face lour.d·e était ·marquée d'un singulier caractère de hardies'se et de force. Le visa.g,e carré s'élargissait v,er·s ,le bas en un puissant maxillaire pesant, Jégèrement proj.eté ,en avant, un menton de ,statue ro.maine. La grande bouche f.ermée, mal dessinée, aux 1èvr·es minces, S'e marqUtait aux commi's;;ur,es d'un pli énergique. Le nez était !large, dilaté. Les narines ,mobHes huma.ient l'air. Les jOU€lH

maigres, ,tendues, sans graislS,e, des·sinaient en relief les m§.., plat:; vigoureux des pommettes et des lTIU3Cles de la mâchoire. Des sourcils mal form.és, mal plantés, p-erpétuellem·ent cona tractés, ombrageaient de·g yeux petits, a'rd,ents et ,sombrœ.

Van der Meersch.

4. Observation

En tenant oompte du vocabulaire descriptif étudié, des textes ' analysés, "on 'fera. ,<;>observer un camarade de classe p.1acé bien en évidence et on . en fera faire Je portrait. . '.

Aspec~ général: on dira ' son âge, son aHure, on précisera Ba taille, sa constitution ph§Siqu€.

Ap1rès quoi ' (ln c.éta~ra son v:isage, ?sa tête, soo · yeux, ',': ' .~ o~eil1e.s~. son ,. uez,. . ·sa bouche, ' ses chev-ewc, en ms.Istant s.urtout .' !Sur · !Ce qui ·èst. caractéristique.. ; .'

. - 299 --:,

. On . . coznpJétel'a ce por:trait phy\Sique en (~isant quelques mot's-' .au !8ujet de son habillement.

~_. . . ' l 1 .i

. ;:~~ Enfin, sans vouloir ' 'Chicaner >Ce œllmrade, on notera i"

que!9<ues particw1arités de 'Son Icar.aJCtère 'enmentionllant ses qualités, et discrètement, ,Fun ou l'autre de iS:es déf,auts.

· :~x. : Notre camara.de Léon est âgé de 12 ans, ·mais 011

lui ~n donnerait lfaC'Î'},ement 14, tant Isa taiJ1e est .grande et bien proportionnée, ;008 membres robustes et mus·clés et .son visage oorWux ... ..

5. Le portrait

Liv.re de vocabulaire page 213, No 65

, : ~ Les malheureux '" ,

:.\

C'étai.t · 'Un ·étrange 'gueux, plus miné, Ip1UIS ·r.av,agé, plus décharné, :plu:s atrnai,gri que ne J.e :s.ont àJ'ordinaire 1e·s gueux des campagnes, ,l,esquels trouVent rn-ieux ' que c,eux de,s villes le copvert- t(!t. ·le . gîte . quotidiens.·.·

@n· n~e .. pouvait p~s .î~i · ma:r.quer ·d'âge, .:tarit '1~ co).üeur ·ne · . . '-.. '; lla peau 'tannée ,et de ' .is'es ~ ·chJeveux embi·ouss·àülés était brûlée : . : ~'" comqI:e . p.~~r , l'la;qtio~ du ; ~.eUl"' ... :. " '.', ;.' _ ;': .' . .'.~ . ;-'

Les traits eux-mêmes ·avaIent · ::"disparu-, .' ~ :décarriposé~,!_ :" . ';" ';~ p'ar lJ,l1ll· '~ru'ptiofi":d~ , .toute : .1aiïchai~ ' <rui': :ôbstrttait: -les yelix~ -]es' narin:~ru" ~ :l~ouv,e.r.:tur,a.'~~·;-d;es.·~ :lèv.res .. ' 'Cette:: j inifirmité\ ét·Mt ·.êJe ré·"p· : };.~ iSultat d'un accident occasj'Û'nné'pt31r !tîn/:-fu.à.lheui:eùx~··coUJp" die minè;C.: :i.;c'.f" qui l'avait lai'ooé pendant plusieurs jours entr:e :}a v1e et la

Page 12: L'Ecole primaire, 15 février 1956

- 300-

mort. M.aintenant il allait de ports en porte, soHicitant · pour touto aumône un morc·eau de pain que les gens dénué!:l de pitiÉ! ·et .dr~ chadté lui J'iefu,sl3.i·ent par,fois. Il était vêtu de h anc Ions troués, grossièr-elnent rapiéc,és, qui ne ]0 pr3servaien.t que Inédio·crement des morsures de la bis,e. Les autor.i t §s avaient voulu le placer à l'asile des vi.eillards, mais il avait teru ;>.. garp

der sla libel .. té, quitte à vivr·e 'avec sa misere. Etude du texte: 1. A la n1aison, lechu,,:e si ·encieu e du

texto et du questionnaire auquel le3 élèver. s'effof(~el1t de re­p ondre.

2. En classe, o.ue'stiün<"' c1.e ·contrôle par le maître. . 3. Lecture à haute vOlX par I·e maître et par les élèves, 4. Explication deN mots du vOCla<bulaire e.t répons·e a.u .ques~

tionnaire. -5. Analyse du rnOTceau: L'.auteur fa 't ici la descr~.ption

d'un pauvre malheureux allant de porte en porte 'solr citer la charit€: d€'3 gens. Dans Ile pre·n1ier paragraphe, on présente ce pa IVfA gueux ·et l'on 's',attache à lllontr,er ,son a'sp'ect général minable.

On préCÏis'e ensui e les dét.ails : sa peau tannée et 'S23 clU!= veux ernbToussaillés ne perm.ettent pas de lui donner d'âge. Un coup de m::ne l'a défiguré, ·a Œ:;:si ne di,3tingue-t-ol1 plus f,es trait3 : y·eux, nez, bouche, levres. .

Ses habits, ·des haillons troués ,et Tapiécés .Je prss.e.rvent il. peine -du froid.

Au Isuj et de sOin caractère: ou de 's'On portrait moral, deLlic mots qui m'arquent bi,en sa fi.erté .et son ,esprit d'indépendance: Il avai!t t enu à glard·er sa liberté, quitte ·à vivr,e av·ec .sa miRère.

6. Aprè3 avo'ir .ainsi b i'en .analY's,é le pe:r30nnao-·e, on lira encore une fois le texte, pui.s l,es élèv·els s'effo l~ceront de le fair'e paraître devant 1.eurs yeux, t el que ·l'.aute.ur l'a présenté.

7._ Exe·rcices de style: La phrase patron. Bi·en analys.~r la phrase s uivante en ses divers·e3 partl·es, puis ·en f.a ir'e con1p'Û'ser de sen1.hl.able;s par les élève.s : Il était vêtu de hŒillons t 'J'oués, !'J1'ossièrement 1"Cipiécés, qui ne le préservaient que rnédiocTo", rrwnt des 1norsures de la bise.

Ex. : Il était coiffé d'un chapeau ·cri3:ss,eux, mal ajusté, quI ne le 'protége·ait qu'i,mp,aTfait9m,en:t des rayons du -soleil.

8. La phrase par p~ : .• JJd.es succe.ssiv'es : So:t le verbe DO:-~­NE (ou prodigu.e, distd bue). Depuis d·a longue.s année·s (de­puis son veuvage) c-ette f·emme charitable (généreuse, con~pa­tis.sante) DONNE (distr ibue, prodigue) son :.mperflu (sa for­tune, Ison argent, .8es conseils) à tous Jes malh.eur·eux du quar-tier. .

1

9. Fonnez des phra'se·s lav·ee les o'bs du vocabulaire deft­criptif (on. peut pr·éc ',ser, Isi l'ün veut !]a <:ompÜ'3Ïtio.n. de oos phrases; par ex~mple: ·avec deux ou trOl·g propo.s:.tlOn~ en -snéclfiant m~n1,e la nat.uTe c' ·es propositionl3; O'n :peut ·exIger l e.·m~ ploi de : 01111}lémen:bs du nom, du verbe, etc., suivant la paTt ie de la gran1ma're que l'on a déjà étudi.ée).

10. ·et 11. E""ercice œe:htr.aÎne,m nt à 1a 'Suppression des verbes ê ?pe et avoit', e.t des pro OIns il, elle qu·e l'on a· la teu~ dance d'employer à proftlsiün dan c,e g.e'11r'B d'exercices SOl.lœ

vent 1e:- deux ·e:~·erdce3 n'en font qu'un.

Ex. : Il port.ait t 11 Igrand chap.2a1..1 de , la; l'e q Ji le ;préserva:t de.~ rayo'lll'\ du soleil. Dites : Un grand chapeau de païlle le pr:­servait ... Il avait de grands ·souUers flerré·s qui rés,onna~·ent Rurr ,le p.avé de la ruelle. D it'2S : Il port.ait de grands sou.1iers f.", <ou nüeux .en core. SeJ grands ·souliers ferrés résonnaient...

12. C01n?nenCcz des phTases pŒT des cd je ct ifs afin de mieux attjrer l'arctention sur un pO'înt particulier. Ex. : Vi.eille, tl'è'3 vieille, n1a grand-m~re n"en p'ar.a~13'3.at pa.g mo.'·ns jolie avec S8'S

pomlnette.s ·r03·e"" ·et ·s·a boulche touj our's souriante. _ 13. F ormez de'" phra ::·8t3 ,sur le nlÜ'dèle : Ah ~ -qu'elle était

jolio ! Oh ! qu'iL étal·ent heaux ! diff.iciles, .. , gr,and·s ... , boTI'.s .. . ~ Clair .:; .. . , vaillant ... , CQ·urageux !

14. Rédaction: Aprè3 VO' _T êtr.e bien inspiré d.'2S '(jextes ·propos·és, f.a . tee< I·e pO'Ytl~,ait die votre pèr'e qni revi·ent du t r ava:1: ço votre grand-mère {l.ui triCQlt.e un m·aillot; de votr.e grande sœur ou de votr,e pet it frèr·e ·appliqué à E:,a tâche, etc.

Devo-ir d'·é1ève : Le facteu'i' du quartier

La casquett.e incliné,e sur l'épaul,e, ·]e ~'ac de cuir en. banœ

doulièI'le sur ]·e .côt.5 .ga·U'che, l"alT jOtvilal, 1e facteur vis<Ïie d'un p.as alerte le3 m 2nag.e.s du quartier.

Un paQu.et de lettr es et de j ournaux :à lIa ,m'ain droite, il frappe ·2: la porte. Ma \Sœur va répondTe.

~ BOll i our f'l1et.+'e ! dis à ta Inanlan qu'il y a une le.ttrp. recommandéo pOUl" elle.

- Mam·an ! crie Marie-Antoinette, c'est }'8 facteur. - Bonj our M'adam:e, voici une lettr·e recommandée pour

VOUS. - Di,eu sait de qui c'est ! - Veuillez Isigner s.v.p. - Merci. Ah! quel telnps de

·chi.en. ! --. En effet, vous ·en avez du courage d·e faire votre tourft

née .par une pareille «cramine» ! -- Il faut bien ; que voulez-vous, ·c'est le métier. Ah ! voici

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.encore\l;W lettre pour votrè :g~ande fin~. , . -1, : :Uarie-Louise, app'eUe mamJanp une lettre pour toi. :M~ grande .sœur paraît, reçoit la l,ettre 'avec un transport

d~ joièhon di~sinlulée~ j€tt-e un r aprde coup d'œil 'Sur l'env.eloppe et disp'ara,Î,t en rougiss'anJt.

Le. facteur sourit d'un 'ai'l< :entendu. - Au revoir M,adame, dit-il en ,rajustant son lS:aJC. .- Au. revoir Monsi,eŒl'", m·erci. Et ,le hrav,e fonctionnaire 'S'en va plus 1oÏl1, apportant dans

les ,yaéna:ges la joie et parfois aussi les larmes.

Le portrait : ~a . petite sœur . :!!I:1î (tr.avail d'élève)

M~~. 'sœur n'est enoor.e qu'une fluette petit fille de 9 an.3, mais cp.mme ·elle est ,sérieuse pour son àg.e ! Ses beaux cheveux blond.s ,boudéls r,ecouvrent ses épaules et ,descendent jusqu'au dessus du dos. De côté, près dIe la tempe, un petit ruban blanc noué avec goût p.aT ·m:aanan relève Isa chevelure qui Dndul,e ainsi ~ur le ' front ,et const itue une pa'rure simple, 'mailS tSeyante. Son visage ovale ,et fin, ·ses yeux bleu:s, Ison nez légèrement ·re­trous'sé,~ ,~es joues très légèrelnent colorées creusées de d,eux petit€J~ Jos's·ettes, ·son l'Iegard timide, sa bouche touj ours iSOUG

riante,;11ïout cela ajoute à ,s'a ,grâce ,qui n'échappe à perso.nne.

Une ''Petite . jttpe rouge ,o.f\.rl1elée .qui r:ecouvre 'à peine ses gJenouxJ donne à 'sia ,tenue une ~llutè qui l'T.l:e paraît élégante et :~gère. ::Sa cléma,r6hevive 'et p'ressé~. m'e f'art pen.ser à un papil­lon quï::se pOise lsur les fl.eurs mai~s n~ fait: ·que les, ·effleurer. ., .

A ~;a maison, èiJ.e occup'e .le~P· ·ap'rès""m.idi de''''~ongé à la bro­derie, à .},a coutur-e et au trkotJag,e. TDllS l,es j ours, à midi, elle essuie la vaiss,eUe, ·évita.nt ,autant que possible de dOnThel~ cru tra.­v·ail supp.lémemtairro à sa .maman. On dirait une V1~aie mé-:a.agè:me. , , ,.,

~~t . ..' . - . . ::" ~n l.p~~i~ pr éferé est kt danse rythmiqu~ 'et le chant. ~.ue ·~st" . lu,in1:.ée de' I~S c.mnpalgnes de ,chis,se car elle a un

cœur : d 'oi<; nioi :au:Slsi j''éprouv-e .,pour . :ma sœt.u· une profonde lÜfectlon .. : i . .", '. . '

\ . l' ' ( , • a: .;.~:; . ".: J l ~ " , !-' , ' , ' ,'

. ' Le portr ait,.: Un , g.ardi.en~~{ie but

:! (travail 4'élèv.ef,· , i ~. " ;',' ,:' . • ... ... , ... ":~:. ..... ~.;~.. . ",

~usc.t.~s ~~ndus, . poinFs ferntés~ ... ·d.e~ts :~r!~~Bp Jambes écar.­tées, l~ gardien .ae "but~ · -attel!~. p'a~~'~mm~~t. que ~.~ .. ç1J.~r. ~p;énèth~ dans ,so.n:~·:oomp·. . . ," . .,., ' . '> .. ' ....... .. ..; • .......

- 303 ~ .

Dé'; p, un joueu~ advers,e a(rrlve. ~ tO!~lte ,allure, ba-lle au pied'~, . ':. ,,'., " Immédiatem,ent, le gardien 's,e, l'a,mas,se, se,s :yeux SÜllt ~lOrs d~

.~": la tête; il reS's-embl'8 à un Lfag'üt d'épines. D'un puis'3,ant«,shoot»p. " '. la baUè eSlt tirée· des 10 mètres. Dans une magnifique dételJt~ :.' le gardien. ·J,a renvoi e d'un vigoureux C'OiUp d:8 p·oing. Une .ava. .. .;' tanche d'applaudiss·ements des·ce'nd alors d e la 'foule délir;uüJ3.

Insens,ib.J.o ' . une t elle ov,ation, ,le gard.j,en r epr end s.a position ,. :i initial,(l prêt à .renouveler son exploit.

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.",.

Page 14: L'Ecole primaire, 15 février 1956

-- 304 -

Pour une mei:laure utilisotiol du tab!,~ClIu Reinhord

VJ:, Addstion et S'Justroction avec le paSSCli;je de la dizaina (Ie.s 100 premiers nombres)

JLI?!.

Même exercice en répétant les unités du prenlier nombre 27 -1- '1 = 74 + .If = 49 -1- 9 =

113

Décom,positlOll par soustrac­tion avec procédé ana og~que 21 - 8 = 77 - 8 = ,~J7 - 8 __

114~

}!ême ,exercice avec d'autres eombinaisons 6-9 ou '5-7 ou, ,~-ô ou 3-8

()U

1 - 'Il 21 - 'i = 71 ~ 7 =-~

~1 - '/ = n ,50

M ê ne exgl'c iee 27 - 9 7~ - 9-49 - /)_

116.

"Même exerch~e 27 -- '8 == 14 - 8 = 49 - 8 '

117,

of Exerèice .sans 'procéd.és ana. JytiQues 27 -=- 9 ~ . . \

74 - 6 ' 49 - 3' =

Il .

Même exercice avec p usieurs co'mbi 'laisons possibles + 6

1l, 9' 01,(, 7, etc. 27-9-5 _ 74: - 6 - 5 _ 49-3-5 =

lIS.

Additions : les deux '110mb es ont ,de dizaines et des unité~ 25 + 16 = 75 .+ 16 = 46 -j- 16 =

120.

Même exercice, ne pas négli­ger ,les autres combinaisons pos'sibles 27 -J- 1.9 = ou 77 + 19 = 24 -f- 17

ou 47 + 19 = 2·,9 + 1 5 etc ..

121.

lVI.ême exercice 23 .+ 24-73 + 24 _ 43 + 24

122.

Addition sans procédés an~~ ogiques

27 + 19 = 74 + 16 = l19 + 13 =

123.

A ultres' combllnaisons 27 +- 29 ou 39 = 74 .+ 26 oU) 3'6 = 49 + 23 ou 33 =

-- 305 -

124

SoustractlOu ; les ' 2 nombres ont .des dizai;nes et des unités 26 - 18 = 76 - 18 _ 46 - 18 _

.25.

Mêlne exercice 21 - 14 = 71 ~ 1.J,. = 41 ~ 1ir, _

126.

Mêmes exel'lcice , autres com­bjna.i,sOlliS ,oit 23 -- iF ou 26 - 1.7 ou 22 _. 15

127.

Pl',endro 2 nombres col1's él.!u­tif,s du t~blleall : Là où la Isoustraction est im­poss1ble, ,signaler par un trai t 27 - 98 =-74 _ . 65 = 9 (9 - . 31 -= 18

128,

~ême 'exercic.e 112 - 27 = 97 - 74 = $14 - 49 _

130.

Commencer r 'exel'le1.ce en in­ventant un l10nlbre soit: 15 + 2 + 7 + 9 + 8 etc. noter .la réponse au sign~l donné si c'est le maître qui dicte

131.

Choi'sir n nom.bre que1con~

que 1 ~4l .et ôter successivement

2 7 4 etc,

132.

ChoisirI.· 2 nombres con écu­tifs, ex. 27 et ôter touj ours 5-5-5 tous les nombres du ta­b"le,au l1euvent être ainsi ut-i-11.Sl2S

Ex'erdces très 'utilee.

133.

choisir 1-100 1 et chercher ce qui manque aux nombres suivante; pour aIle? à 100

27 . 74 49

134.

Combien en plus combien en moins -- pOllr avoir 80 Ex. : ()ra,ux collectifs

'Tous les nombres des lignes J 80 1 horizontale;s sont ajoutés les 27 = 53

129.

uns aux 'autres. 74 = 6 Ex.: ," 49" = 31 2 -1- 7 + 9 · + 8+ '3' +.' 9';+' 9'6 :.:., +' 16 fi + 6 + 2 = .ligne hQri-:- Cet ' exercÏtce est très impor~ zontale. ,', ~ "." tant; 'il oblige à aller a la ren-

',-" (' ~" ,

Page 15: L'Ecole primaire, 15 février 1956

oontr,e du grand nombre. On peut varier le nombre OhO~3i . de multiples fois et inventer 'Soi-même une quantité d'e­xercices, toujours aller à la -dizaine d'abord.

135.

"Combien en plus, combien en 1noins pour avoir 83

r~8~~1 27 74 49 96

136.

Mêlne exercice pr ésenté au­tren1ent 50 = 27 + ?

74 - ? 49 + ?

13·1.

'Prendr.e 3 n01nbreg consécu­tifs, j oindre à ,chflicun une di­'zaine et les ,additionner 12 + 17 + 19 = 17 + 14 + 16 = 14 -1- 19 + 13 =

138

'Mêm,e exercice ,mais ôter le ·dernier nombr,e 1'-2 + 17 - 19 = , 17 + 14 - 16 =:

14 + 19 - 13 =

'149.

Exerd·ce '8-e :servant da la roui-', t ipIication (8 X 2) + 27 = (8 X 7) + 24 = (8 X 4) -f- 29 =

141. Exercice se servant de la mul~ tipEca tion (5 X 2) - 7 = (5 X 7) - 4 = (5 X 4) - 9 =

142.

Exe,rcice 'se 'servant de la mul~ t ipHcation (2 X 7) + 17 =:

(7 X 4) + 14 = (4 X 9) + 19 =

143.

Exercice se 'servant de .la mul~ tiplication (2 X 7) - 7 = (7 X 4) - 4 = (4 X 9~ - 9 =;

144.

Exercice ,se !Hervant de la mula tiplicatiou, donner le 'dquh~ de 2X7= 7X4= 4X9 =

145. Même ex.ercice, d~l1ner le tric ple de (2 X 2) + 7 = (2 X 7) + 4 = (2 X 4) + 9 =

139 148. • Ji: Additionner les ·deux 'pre ..

.EJOOf;eiee se servant de ,la mu.l~' "iniera nombres avec leB 2 sul.., '~~Uçation, par ex. (7 X 2) + 7 = ·{7 .X 7) + 4 :J:;

,(1 X 4:> + 9 =

vants 27 + 98 = , 74 + 65 == 49 t '~l --

,

VI. Etude des 1~ • . " .,"' ,

100 -j-- 20 = .100 +- 40 = 100 + 70 =

148. 120 - .10 = 1-40 - 10 = . 170 - 10 =

149.

120 = 100 + 170 = 100 + .140 = 100 +

150., · '.

l1rJ + 20 = 110 + 70 = tlO -f- 40 =

151. 120 - 20 = 17() '-:", 70 .: 140 - 40 =

152. 200 - 20 = 1200 - 70 = fJOO - 40 , .

15,3~ ' " .

20 ~' 20 = 120 - 20 =

70 - 70 = ·J.70 - 70 =~:.

40 - 40 =--; :

i40 - 40 = 154.

180 - 20 = .180 - 70 = 180 - 40 -

155.

190 - .~,Q, ::;=: : ~~:.,'~, ': " .. '

190 - 70 =:;

190 - " 40 ":' .:.', On 'peut r,evoir ·ici le.s numéros 75-76-77 -78

.~. 307 --'.:' ~~ " .

" ': "

. , -l-

,162.

- 20" + 70 + 90 ,': ==- :-. :,70 _+ 40 + 60 . ~~ .: . . ' -

'1" :r~" ' \ ., .. '. ". " >~()'" + 90 + 30 .:.:::.. ':;.... . . '

Page 16: L'Ecole primaire, 15 février 1956

164.

150 - 20 - 20 = 150 - 70 - 20 ~ 150 - 40 - 2,0 =

le5. 80 -1 20 = 80 + 70 = 80 '+ 40 =

1(:Œ).

50 -1- 20 -\- 7() = . 50 -1- 70 -1- 40 = 50 -1- 40 + 90 =

1 1.

110 - 20 = ,110 - 70 = 110 - 40 -

163.

120 - 20 = 170 - 40 =

,140 - 90 =

Quelques exarcices

1"/3.

200 + 100 = 700 -1- 100 = 400 + 100 _.:.::

174.

'Sauter ic.i le 9 .200 + 200 = 700 + 200 = 400 + 200 =

rJ5.

'200 - 100 = '"700 - 100 = 400 - 100 =

176.

Saute'r ici le 2 et le 1 700 - 300 = 400 - 300 = 900 - 300 =

, .

-'S03 -=

1183.

120 -- 20 = 120 - '70 = 120 - 40 =

20 -1- 70 - 60 = = 70 + 40 - 60 = 40 -1- 90 - 60 ==-

1';1.

20 + 70 - 90 = "0 + 40 - 60 =-= 40 + 90 - 30 =

200 - 2J - 70 = 200 -- 70 - 40 = 200 - 40 "- 9) = 200 - 90 - 60 =

sur les cent'"'ines jusqu'à

r/7. 1000 - 200 = 1000 - 700 = 1000 - 400 =

178,

90D - 200 = 900 - 700 = 900 - 400 =

179.

200 + 70 = 700 + 40 = 400 + 90 =

180.

200 + 170 :::.... 700 + 140 = 40 :..' -t- 190 =

181. 270 + 10 ou 740 + 10 = 490 + 10 =

20

'.

mi.le

182.

2,/]0 +- 20 = 730 + 20 ~ 4S0 -1- 20 ::=

183.

24-0 -+ 50 = '/'90 + 50 =:1:

440 -1'- 50 =

184 •

270 - 30 = 770 - 80 = 470 - 80 =

18~.

270 -- 90 = 740 - 90 = 490 - 90 =

If)@.

100 -\- 2 = 100 + 7:,·':.=

ID1. 110 + 4 = 110 + 2 = 110 -1- 4 ==

1!12. 120 - 2 =:~~ ' 120 - 7 = ':,' 120 - 4 =

103.

112 + 2 = 112 -1- 7 = 112 + 4 =

104. 119 - 2 = 119 - 7 = 119 - 4 ::.--:.:

188.

Exercice à inventer pour 00 . 'Pa ~ dépasser 1000 200 -1- 690 = 700 -1- 120 = 400 + 550 =

181. Qu'e manque-t-'i'l pour aUer à ]a prochaine centaine 270 ,., 300 740 ... 800 490

188. f20 - 70 =w

1270 - 40 = f40 - 90 ~

189. 270 - 90 =u 740 - 60 =-~ 490 - 30 =

Exefcice~ de 100 à 200

·,r' ·"

195.

112 + 2 = 117 + 7 = 114 + 4 =

196.

119 + 2 ~ 119 + 7 = 119 + 4 =

19"J.

112 - 7 = 117 - 4 = 114 - 9 =

108.

118 + 2 + 7 =r

118 + 7 + 4: = .118 + 4 + 9 =

199.

129 + 4. = 179 + 4- = 149 -1- 4- =

Page 17: L'Ecole primaire, 15 février 1956

:200. • . f,.

126 + r = 176 + 7 = 1:46' + '1 = ",

201.

i28 '+ 5 = 178 + 5 = . 148 + 5 = . '

202.

127 + 4- = 174 +, ~ = 1!49 + 4- =.'

203 • . 127 + '1 ._ 174 + " =:1

149 + r ....;:.: 204.

1~7 .. +.; 9 ?

174 +' 6 ::::::i ' 1-49+ 3 -=

205.

127 + 7 = 174 + 4 :=!

149 + 9 = 206.

127 - 6 ::., .. : 174 - 6 ' ~" ': :'.

149 - 6 :'. ' ,

201. 127', J;, 8":' ,':'

-,J74 ' - 8 ::'" ", : i49··.......! '8' ~:" '

208.

127 - 9 = 174 - 6 = 149 - 3 =:;

209. . 127 - 9;·'.v~ Ji '. .::,:: 1'74 - 6~::/~ 5" d'-~ '

li .. 1· " . : • • ,

.149 _. ~\;:~ ·5 ~=. :

. ; -

...-. 31G -

210~ ': .

.- 125 + 10 175. + 10 '145. + 10

, . 211.

puis

123 + 17 =::1

173 + 17 :::::'.1

143 + 17 = 212.

126 -1- 2~ --176\ .+ ~4 ~-:.

., 146 .f 24 -

213. 127 + 19 ~ 174 .+ 16~ = 149 + .".18 ~

214.:

127 + 89 -: 174 -f- .36.; = -149 +. :.3:3' ==

215 . ...

126 - 10 puis ~176 , -;-'? J10 146 - 10

216. . ~- 121 - 11; =:::1

, .. '171 - 14 = . ' 141 - 11; -

''', 211. "i23. - 15 ' ~

, ' 173 - 15 =t:I

' l4."1 - 15 ::JI ..

.. tUB • . 12ii.-+- is =-176.:~ 28 = 14ii -.:... ~8 ..

' . !19. :.' /~192 - 27 =" ".

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+ 16 .-18 = ;. 16' ::::;;: ::

. ..

18

" ~ .

.-" 811 ~

VIL Système nl,~trfque - Réduction du dafJ.i.:

~20. .' . . " ..... ~ .: \. " , " 1 ~" ~'

:: ' :: ,·. 225. . 001 d ' .\ 'l I:A am' ~- . 111,

7 dani ~ ~ . ; ~ 2 'qam -1- 7 da'ln + 9. rn ··~~' ? 1}f '.1.- " '.

.' 7 dam + 4 dam + 6 m = ? m . " -4 dam + 9 dam + il m .: . ~ ? m .fa dœm =

.;. 221. . ~ ~ ,

20 m = 2 dant , ~ : '~ " 7û 'm = ? dam '" 40 'm = ? dam

222.

226. ,

2 1n X T = 'li dam ,>? m 'l 7m X 4 = 1 4 '1nX9= '1

2 da11~ + 4 dam ;. \" . dam, , -ni "'1 dam -1- 4 da1n ~~ '. » ' » , 4 dam + 9 dam = .» '>

!23. .. : .

.2 dam + '7 n~ .- ?' 1n ' ... 7 dàm '-1- 4 n~ = ?:: m : 4: da1n -1- 9 1n = ? m .- CO'

224. 2 dam - 7 m ~ 1·'.' 1n . 7 dam - 4 m = l ' ':in ' 4 dam - 9 ID = ? m~1 ,

227. <

2 dam : :2 = ? 'l'Il.

7dam : 2 = 4 dam : t = mêmes exerci,ees pouf ~~ d~f': et 1e ,da~ , , ..

-'. ': Réduction de l'hm ~. , \. . :

228. 2 hm - ? m '1 hm _ ? m 4 'hm - ? m

229.

, ,1

232. . . , : . , .2 hm 7 dam = ? m : ..

'. 7 hm 4 dam = ?'m,.:·· ',' 4 h'm 9 dam = ? -m :~

2 hm __ ? darn 7 h1n - ? dam -4 hm - ? dam

233. . . ~ . : . . 2 m + 7 hm + 8 darn, ~ '.'1 m

7 m + 4 h1n + 6 d~m: = ? m .. ·fm + 9 hm + 3 dfJl,m ,' = ?,:m, ... ~ , ~ " {. ~ , :.' .... " ... .. t,, ; :

230. ; , , 2 h'm et 1 clemi-htn = :1 <:m, 7 hm et 1 demi-hm . .:-.~: '1 'li ' 4 hm et 1 demieh;11t ~ :1" m: '.: :.

, ! . ~~.~ ~ .. '. > i':. 231.

" .".'. : ;1'.

234. ~

,\ 2 li/m, - '1 »b. , ~'\ 1. m~·. , ___ ~" >' 7 hm - 4 m, '- :' ,' m : .. ;~ .

2 km 7 m = ? m .~ :. ~ .\~ ~

? hm 4 m = ? m:' ~ ;" .(1 hm 9 m == ? m - " : H . "

, - ::~ ~" '. ~ ~ \ ~ 4 hm - 9 m~ :' ~> i:~?n/ :,:::" \:~" :~" :; .. ,

Page 18: L'Ecole primaire, 15 février 1956

. ~. 312 -

235.-

27 dam - 9 m = ? hm l, 74 dam ~ 6 m = ? hm ,: -4!l dam - 4 m = ? hm

236.

2 -dam +.7 dœm, = ? h1J~ 7 dam + 4· du1n = ? hm 4 dam -j- 9 ~ dam = ? hm

231. 2 hm : 2 = ? dam ? n'~ 1 hm,. : 2 = 4 h'm : 2 =

238. 2 hm X 7 = ? m, "t h1i'b 7hmX4 = ?m?hm, 4 hm X 9 = ? ni ? hm Mêmes ex-er6ices pour l'hl' ~t le kg,

Les nombres décimau.ît

239.

EOTir,e en dixièm-e,s .les -noma

bres du ~tab1oo.u et les Ure à haute voix 0,7 C,2 : 0,4

240. Ajouter à un entier les 110ln .. br-es du tableau ïbra.nsformés en dixièm,es 1 -/- 0,2 = 1 -/- Q,7 = J + 0,4 =

241. .Ajoutez la deuxième colonne (l'lédui-re en dixièmes ) à la piremièr.e colonne (nombres ent iers) 2 -/~ o;v = 7 + 0,4 = 4 + 0,9 = 9 + 0,6 =

242. Rclranchez les dixièmes -aux entiers 1 - 0,2 == 1 - 0,7 = 1 - 0.4 == 1 - 0,9 ==

243.

Que m-anque-t-il pour f.aire l'entÎter 2,7 7,4 4,9 9,6

244. 2,7 + 0,5 :::::: 7.4 + 0,5 = 4,9 + 0,5 =

24:5.

2,7 + 0,9 :=i

7A + 0.6 = 4,9 + 0,3 =

!4G~

2 - 0,7 = 7 - 0,4 = 4 - Op9 =

2470

1,2 - 0,7 == 1,7 - O~4 = 1,4 - 0.9 =

248.

2,7 - 0,6 -7,4 - 0,6 = 4,9 - (J,ô =-

24~.

2,7 ~ 0,9 = 7,4 - 0,6 = 4,9 - 0,3 =

250.

0,2 + 0,7 + 0,9 = 0,7 + 0,4 + 0 ,6 =

- 0,4 "':1- 0,9 + ·0,3 _

251. 0,2 X 10 _ 0.7 X 10 = 0,4 X 10 =

252. 27,9 - 1,5 = 74,6 - 1,5 = 49,3 - 1~5 =

253.

27,9 - 8,3 = 74,6 -:- 5.S- =: .::

49,3 - 1,5 =

254.

E ,crire en centièmes les nom­bres du t~tleau e.t 100 lire à hauto voix 0 ,02 0,07 0,04

255.

R éduii'e la 1ère colonne en œ nJtièmes, ]a 2me en clixiè­mes, .I,es additionner 0,02 + 0,7 = 0,07 + 0.4 = 0,04 + 0,9 =

256. Réduire les 3 colonnes en cen­t ièmes 0,02 + 0,07 +- 0,09 = ' 0718 0,07 + 0,04- -+- 0,06 = 0,04 + 0,09 -/- 0,03 = .

251.

1 + 0 ,02 = 1 ~02 1 + 0 ,07 = 1 -t- 0,04 =

258.

Rep~endre cet exer-cÎCJc (ia.n~ une dktée orale : e~. Etri ~

v,ez 2 entier.s 7 centièlnes 2 + 0,07 =

- 7 + 0,04 = 4 + 0,09 =

259.

[ - 0,02 = 0,98 1 - 0,07 = 1 - 0,04 =

260,

0 .2 + 0,07 _ _ 0,7 + 0,04 = 0,4 + O,D9 =

261,

0,2 - 0.07 ~ 0.7 - 0,04 = 0,4 - 0,09 __

2,62.

0,27 -1- 0,09 = 0,71 + 0,06 = 0,49 + 0,03 = :

263.

0,27 -:-0 0.09 = 0,74 - 0,"06 = 0,49 - 0,03 = _

264.

2,07 + 0,09 =; 7.04 +-0,06 =.;

4,09 + 0,03 = 9,06 + 0,08 =

Page 19: L'Ecole primaire, 15 février 1956

Il ' •

'~ 314 ~~,

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' \'"Tt.a:::~'rrnet tbut({Ja:"likne' f~o:~izontale (}xi \'ee~tièlP~~ ,et . faIre ,l.etotàl'· :" ,," f .. ,, '. ~:! ,:, '" " "",\;, ' 0»02 + ' 0;'0'1' + 0,0'9' + O,OB ~etc.

2660 \

Doubler 10 fois 0,02 + .0902 ete. • t"'"

267 ~ y " ~~ 2Y(1. , ,d' "' ~" ' ... 'i, , ._. ,

Ecrti:;e ênmiilièmoo .et -lir-e ~à· haute voix , D~ub.1er 10 foi6 '" Ô~05

26ft

POUJble~, 10 ~~i,s " 0,15

269. ., . ,~ '."\

1/27 -1- 0,25 =

., 0.002 0,007

, 0,004

2,72. ..' , ! ' , , ,'.

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1,74 + 0,25 _ 0,))02 -~ ,.0,00.7 ,:=r 0,009 0,0'07 +"0,004 '= 0,011 ; 0,004 + 0,009 =

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, ' . , . '

1,49 + 0,25 , ';"" !;,

27fl)~

........

273.

0,02 + 0,007 = 0,027 .0,07 + 0,004 =

1,27 + 1,98 ~ 1,74 + 1,65 = 1,49 +. 1,31·.'~ 0,04 + 0,009 \::::: ' " ;,,, ,

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~74o

Lire 'êt écril'le -.', ' 2 dm = 0,2 '»1,. 7 drJ'J, = 0,7 1ti" , 4 dm = 0,4 'ln .ew.

278.

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; ', \ 2~:6. .- ., .. ~ - i.

" '.

2,7!'3,. ," , ',: , 280.

27 dm = ?:~ ... n~,;~,4.~.;, .. ~, 2~7 m~ ,: '112 dm, X 7 = ? m~ 74 dm = . 7 d'In X 4 = 49 dm = 4 d'ln , X 9 = '

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281.

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2 dm '" +, ,17 ,drit -)- 9 dm '!;-=: ·1 rn 7 dm -{- , 4: dm -t- 6 ,dm =~. .. '

,~ d?n + 9 ,~/m +, 3 .dm :=: , e , e

4 'm': 2 =

Etude du cm 283.

Tt'acer aur UJ1€ feuille" d~E\ H • gnes de. ~ ... ' ' ~ : ,," ;' . ' '; 2 cm l ,

7 C1n 4 ; c'n~

\

; 284.

T:ra.cer 'Sur une feuille d6S li~ IDi'es dè '; .. colorier en rouge:' le' ldnl " . i

12 cm 17~ cm 14 cn~

285 • Ecrire en ,mètre, 2 C1n. = 0,02 m . 4: cm = 7 cm =

289. 2 drn ~ ? crfi 7 dm =; ? » . .~ d'm --:? »

29ft. .. , 27 cm r; ," ~,? m ' O~ir, 'un 74 C'm = 49 cm =:r

· i l

291.

1 ru .+ 2 mn ..:~" ? C"11'i, lm+7cm='1 1 'In + 4 C'nt = ';

\ . . 292.

1 'm, - 2 t;m .? C'i1t ? n~, lm-7ctn = tm~4cm~

" ~ :

293. , ;

286. Réduire en cm 2 nt ':2:::, ? cm. 7 m =:

1 1n - 0,20 Clîn ~.=: ,~ ~)';n ' : 1 n1, -.. 0,70 cm . '

1 rn -. OAO oxn -~ 294.

. ~ ..

4 n~ == 1 m + 2 dm + 7 c1n = ? ü'm r -.rit, 1 m: *: 7 ~1!" , + 4 cm . =~ .... 287. '_,

1,~ =: 1" crn 1,7 = 1~~, =, '

1. m' -t~ 4 d1n +, 9 cm = 'l' ~ l

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2 ,c-m -1- 7 mn, ' +- 9 cm, == ?' dm ? ln 7 cm, + 4 cm -1- '3 (YIn =

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Page 20: L'Ecole primaire, 15 février 1956

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FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE'

La. pêche de Badoulet

Il .était une [ois Badou.1et le petit 'la:p.in, et -la 'lune, corn! le H'TI ila,mpiol1 'au-des'sUis de la mer. . .

Hadoule.1; halbita,it .Slur l'a [ Ia;l:ai:se. 11 aim~it va~seil' sur deux pattes lau da.ir de Ilune. IM'ais ja n'ét~it j 'amais rbranqui.lle à ('Jause. de Muz, !la vieille fouine qui vou,l.ait le 'saigne'r .

Un matin, LB.rilHe de ,mer, ,la Irn.ouette Ibla.nche, v.ient unc n-0er .J'ar·rivée d'u:n baiIl~ de :poissons lautour du ·r o:cID.e-f noir.

B" d'Oullet 's :~l'i\s1t e'S rrames e,t S011 bateau bientôt accof'te 8,lU j'oche,r noir .

FICHE DE TRAVAIL

1) Lils hien a'btenti vement ton teXJtB. ReJis ... le tro:Ï's foi:s ,et raconte-toÏ cette histoi!l'e.

2) E :crilS :le nom de tOUIS ;les personnalge.s de !l'hi·sto-ll'€ en ajoutailrt là :0haoun ce Iqu'j,l ,a de pa·rtleUJ1.ier.

:3 ) Réponds en fais'ant un'e phras'e : Où halbi,tait Badou;I.et? QU'Iaimait-il f.ai~e au ,C!lail' de :lune ? De .qui aVlait .. dl à Is'e n1éfier ? Qwi lest ..... ce !qui Ilui arnnonce Ul1Je hoon€ p.ouv,e:1le ? Que [:iJt-ÎIl IwU'slsitôt ? -

4) Regarde bien .c,a.IDnlenrt on €crit : U était lùte :fois u.ne moue tme, un '}l3.;pin, il'a June :et un hanc de ipo.isiSons.

Pose ta fiiCihe Isu,r :l:e ,pupike .et Il"etourne ~é~tre, ce~t~. phrase par ,cœur dan's tom caJ'll!er. . / .' __ " ,,_ .. :._. -- :. :.?- '.' . ; > . • ; '~; ,·e; ·. t~ II " " . .;' ':' .. :_-: .

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Page 21: L'Ecole primaire, 15 février 1956

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No i13

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

Le sauvetage de Badoulet

Mttz attend BadoUtlet près de Is.on terrlÎet. Cette fo'is il ne m),éch~Pl).er'a (palS, :munnu:re-t-eHe.

BraJd'Ûulet très f;atigué de Bon 'aventure .en 1ner s 'appr oche de ISla ma.ison. ,Muz iS'laplpil"iête là :1uli Isauiter à !la 'gorge. ,Le petit I,apin détale, Muz SUIl' Ig.es ,tall,ons.

La iIJUne dé.rOlullce 'Une éôbe:He de !soi,e iblanche. BadouJet lSai '4i t le dernie;r éClhelon 'con1l1ne Muz Via. lJ.e (J:mlpp,er.

Quatrle à q'uaibr,e, :11 'gri'mpe ISOU,S I les y leux de Ja [ou'ine. En haut d.e :1' échelle, 1:1 .lla:uce 'son étoUe idla;ms ,le deL PlloÎ'S il ,entr.e da.ns Je Ulalmtpion rougie.

Et rc'e,st dapUii's ,ce templS-àà qU'UTI petit 'lapin hla:b.ite dans la LUll1ie.

D'ap,rès NI c&rceUe Vérité.

FICHE DE TRAVAIL

1) Lils (hien attenlti vement ,ton ,texte. ReJis-I,e ibrOi~S foais 'et es'saie de J"a'Con:w1l" cette hi-stoi're.

2) Cherche ,et ,copie tl,a .phrase qui COlnrfl'€'l1Ce pail' : Cette foiiS ,i1. ..

3) Conjugue à toutes ,les personnes: En haut de l'échelle, 111 llance >son étoill,e dans !l.e cie1. Ex. : Ell1 haut de Il' échelle, dte ... continue.

4) E){Ip'liqu:e '0n cli,sall1t /WllItYlement : /Saurer à '~a 'gorge g'r>Ïrnper qUiatre a 'quatne Muz Vla :1e happer.

5) Regarde bien cmnm1ent on .écrit; Et c'est .depuis ce ,templS...,là qu'un \petit .Iaip,in !habite da!us ,lia lune.

P.ose -ta f ,ilC!he s:ux !le p'tlp:i1me iet œetOlH:'ne éC!r:i.re 'cette p;hrase pax cœu:r dans ton eahi'er .

Page 22: L'Ecole primaire, 15 février 1956

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~ J.

Lzzaàiei:

OG UES 1955 lH1Ualre d l',h?-stru tiOI\ publique e~: ~ LLisse

.: p~bli / . par Georges Cl evalia'z'

En lrcmière partie, des ' tude ons' j:é'!1 ' à cl ' 'problèmes de pédngogi et de psychologie très actuels:

Mlle Laure Dupl'l:17.. prof. à r njven;i té Je ' Fribourg, 1 résente tout ' d'abord es rés rns sur "Quelques âeudunces dc ' la pédag'ogie eontculpoI·nhJ.e". Puis, M. Meylan. prof. à l' nI ersité de Lausanne. en analysant "Deux enfances", celles' d pjerre Loti e t d'Andr' Chamson , montre l'apport des écrivains à la connaissanoe intuitive de l'adolescent. Dan un article intitulé ~,De renfant Iuéchan1 à l'enfant inadallfé", M. Veillard signale les causes et les remèdes de la délinquance juvénile. Viennent ensuite Ulle enquête sur 1;11 :fl.'êque:uf:ltion. de l'enseig'ne­iD en.. 9ccondaÎl'e, par M. Eberha d. des remarques sur l'enseigne­nlent «Je l'allemand, par MM. Uhlig et Chatelanat, sur l'enrichis­sement du vocabulah'e, par .1. Jaquet, sur le rôle de la géogl~n- ' phie loc:~le (lans la culhu'e de l'enfant,par M. Uldry .

En seconde partie 1e rapport de la Conférence des Chefs de Départe­ments et les Ch!.·olÛ(!UeS seo! ires des canton romands et aléman'iques.

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