L'Ecole primaire, 30 avril 1956

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SION, 30 Avr il 1956. No 14. PARAISSANT 14 fOIS PENDANT LE COURS SCOLA.IRE ORGANE DE LA SOC1ËTÉ VALAISANNE D'EDUCATION ABONNEMENT ANNUEL : Fr . 7 . 50 7Sème Almée.. se règ len t par ch èq ue posta l Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre rem bou rsement Tout ce qui conc ern o la public at i on doit êt re adressé directem e nt à M. CI. RA RD, Réd acteur, LEVRON Les annonces sont reçues exclusivement p ar PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publ ic it é, SION . Avenue de la Gare . Téléphon e 2 1236

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M . CI. BÉRARD, Réd acteur, LEVRON

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SION, 30 Avr'il 1956. No 11, .. 75ème A nnép.

L'ÉCOLE · PRIMAIRE ORGANE DE LA sOCIm VALAISANNE D'S>UCATION

SOMMAIRE: COMUNICAT.IONiS DIVERSES: « L'Ekow .pr~rhaÏ!re " prend congé. - Rec.tid::iJc.a:tion. - Le métier c'est Ce qui unit . . _ PARTIE PEDAGOGIQUE: On Iserre La vis .au hOll endroit. -'­Le rehemim. dirfrfkile. - Culture de l'amour d e na rheHe .nature. __ De ila ,S'u.r veiUJance. - Dix caractéristilques ·de l'édulcation dan s

, , l e mOlnde. - L.e prog·rès aiU service !Cire l' é c,olle. - PARTIE PRA­TIQUE: Ce/Thtr e d'intér êt. - Essai d'un p r og·raiffime détaillé de~ c.Qu["s cOiffiplLéJ.nenuaires du V'alais, 4èmeanll1ée (suite et fim.). ~ Orthographe. - Le mouvean.ent épiUJcatif à t r.él!V€rS le monde. -La pHtrie. ~ Fi.ches de Lecture sillendeuse . - Bibliographie.

"L'.Ecole primaire" p r ef.d congé. , .sOUIS Is'a [ ·Œ:!m.e IalCltueill1e, .}' Ecole PTi?nai.r-e a;ura dŒ1C VOC;l).,

P en danrt 75 an s, ·a ve!c :une '8·e urr.e i n lber'rujprti 0 n , - fuslÎülIl .a1V·~. il~$ Bw]l€1tin -pédago/gique de Frilbtour:g - letlle s'·est lerfrfo,n :ée .{Ya;p,. \porter ·sla p.~tite cûrntriibJUItiolll 'au :drév,elÛlplpsm:ent ide ,l'école ya? lalÎs.anne, rcher chant à fair.e 'pél1ètrer l es métholdes nou1Vetl e.~ àan s nos C'lass,8S.

. Le ré.daicteur, q·wi n'/av,ait d',ail1eur1s '310cepté un .nouv~l enigagem;eut ïqme, :SOUiS lcondiltion, p1r;en1q lçlonc cOIlllg1é de , ::-~e IS . ae,c~ tJeùr.s ,et de' tO'UIS .ses rfidèlles et TIombrr,e,ux coUaJbQir.rutJeur.s ·et amIs ciui se ' n~crurtenrt !tJaillt lau :s-elill ' d u :c!orrpls' enseignra'nrt ~).r'Îl:r!lai'l"~ q~; a uprès rde·s profess euris d'es deux EicOlles N ol"m'alles, et plus' ,spé:' e.i.allemel1it M. JuŒier 'dont 1e dévouement n'a :pas de Iborones,' Ide :la direction .et du p.er,so.nnel ,de l'impri,m'erie :et de PUiblidtas .a:vëc qui i l a toujo.ù.rs 'èntretenu rles 'mei11:eur~s relations. ' ii :'

Il remeroie ,parti(~uJlièrement lesargan 'es du Dépalrtetrnént de ·l'Insfijr.Ulcstiorn, 'pwblHque et Ile comirté de: la' S.V .E. qui lui ont fa.cilité Ila :bâûhe. .' ., .;

E} 'souhlaîJtë"!diè" 'llongls jüUJ~s' .et un 'h e:u rleux idévellop.p.e'lue.niD àJ 'la .rèv,ue,: :I1Jouy.el~lé Œ'Orrrl1JU1.e; dont ·H 'av'ait proposé la créatiOlIi il' y a 10 es' ian'ooe.s . !déjà. . '. 'R,. l ': ~;~:t~: . ~·(' if.oUJs :~'P'UJb1io:~s · d~ri~' ' IC-e ' n~~li.~ tous les ' art~des :q ;:ü é·tâietht t~Sités è'Ot 's~$.enfS jtisqù;'~c'( '! ' ." . ' ,','

Page 3: L'Ecole primaire, 30 avril 1956

- 49B-

RECTIFICATION

Les fruits du Valais

Dans le Ide.rnÎler numéro sous .la 'l'uibr.ique {( Essai id',un pro,graJrn­me des ICOUJr.S 'COffiplémentak,els », ile t~tr,e du thème « Les Îl'uit~ ,. ~u 'Valais » est 1Û00000bé .fi la Icompo.sition. Nous nous en eXlcusons :awpres de nos ,1e.cteur,s .qui aU'r.ont déjà comlPllété. R .

~. METiER eiEsT CE QUI UNJIT.I .- .. . .. " ... .. ... ... .. - "

1 t " Eduquer et instruire par es "moyens accor s

II

Dans Uln ordre :dâfférent Ile disque à r 'éeo!1e permet raJud·i­tion de beaux textes choisi,s ·en vers ·et en 'PTose, Ide !Contes, de .r éciJts hisltoriqu!es ou 'venant du fo:Ikllor,e ,dont 3e ,déroul,ement SUlr un rronld Isonore IOrée il 'la1nnaslP hère.

Les fP,r.emiers Idilbs lavec IsO!brilété et une .. :pa,~f,aite I.~ction prése.:nrtJent JUin ilIlJtJérêt moins dir,eciement <~ rut'lhban:e» : ,Ils for­ment 1'0l~e~11e là aa musilqlUle ,de 'la J.3;ngU;, IJ~S enh'alnent :les en­f ants ·à ;bi,en dire, i~s jpeu'Pl}.enJt Ileu1" 'll1Iemo:ure de texrtJes de ,.!Va­leur ,et jpa,r Ilà wes ::fielli'ea1lt ,à Ita ~,~~!tture de leur race ,tout 'en ·edu­quant ~,ewr ,goût et leu.r se11lS onftllque.

On ,conooit ~le rp.eTllchant de tous les enfan~ pOUl!' Ites \Se­

conld,s. Hs n',écoutenrt: Ip.as lune hilSltoire, ils ~l.a VIvent de . toute Ja fOTlce de ~€U!r tagd\Slsan!Ue ,aflf·eCltiviié: observez ft,e~ rVllsages pendanJt que VOll'S ~a'Contez, 'l'ildenUfi.cation IS'Y 'manIfeste en toute 'liberté. .

AUlS'S:Ï Ibien, que .soUlhaiter de plu!s vlÏ\nant ,q~'e ll'eXlplo.itabi<!ll d'un ,conte lCœnJme thème Ide vi.e \e.n JCl~aJss~ ? '" Pornt n'e~t ~som . tIu dÎlsq,ue pOUlr loela kHrez-'Vous. J 'e ,ne, '~Ul'S 'etre tout a fiaIt de cet ratvÏJs ·en ,ay;ant riailt ila cloU/ble ,e~erlence.

Cha1cun . . sadlt Icombien l',aitten:tJion ,eSlt rrra,gi;le, (l,or·sq.~e vous contez une 'p'atrt ,de Ic:e}ll,e-<C'Î s'Iarotache là « vous ». ,Et IP'lIDJS n est ;pas conteu,r IqulÎ. v'eut, ill y ,a, IUlne 'ffitanière de Imettre en ;valeur, un tbexte .en iS'OuHgnant dé!Liocatemen~ ~1e.S. n~~!l.ces, .~e fa~~n d e~­chAîner Iles épÏJoodes, de IsoutenIr 1'lnterêt let ide ~ne hv~er '~ clef qu'avec aa fhmlle Iq,ui ne s'liIDlPro.vi,se ip~S: Mrao:s .s'~l'ltoU\~ 'lI flllut r.econnaître il. Yactif [dlu disque td~s condItIons \de recep.tIon

49,9 -

eXl0e'Ptiolllnelm'e'S Icr ee:es IPlaJr I},a mlU!s~que qui ~ntroldUJit ,au ,mys ­tère du conte, à sa poésie, ,et qui colore '0elui-.cÎ '81uSSIÎ ,gûremlent qu'un décor, IUn décor deIV1ant :lleqUiel ,évolluent des Ipersonna.ges b~en di'stil1Jcts, .qui dilw1oguent, qu'on 'l'.eoonnraÎlt là lIeur timbre de voix ,et Iqu'on «'Voit » -en cferimamt ,Iles ye,ux. Il y a ·encÜlre la poS!sibil~té de ,néentendT€ a',enregÎls,tremJent aUls,sli iS'Ou{Vent que .ron veut, j'Ulsqu'à Ile ls'a'voi'r dams Icetbte rd.'goUlreulse 'exaiCJtitwde du f ond ,et de ;la forme :que Il,els :enfa:nts Ir;eckifient .s\pomanément dans !Un !Conteur qui s'Iéloi,gne de ISla viersion or.igina:le.

P,r~tiqUiement~ toute a1U1dirtioln 10omporte une lITli,ge en train . .. ~fléJp!a'raItion per'sonneJll1e ' rdu m,aî:tre qui, H va'. de Is'Oi, en con-, na~t"'Panfaitement le 'conItenu ,Iwfin id'em Hl"rêter 11a du-rée, d'y ''PrévoiT d'év'entue1les 'COUIIHlII'e\S 'Ou repris'es et .de délli'mi teT, ,du moins dal1Is l'eiS grwnde.s 1Îognes les iburbs \polur.suivis. C'lest à des­sein ,que j'.emlploi'e Il'exlpr,elsisdon Imise en ItraÏ'n '10l."1s:qu.'Ïil ne .s'agit pas ·exCllusi'V'em€lnt id''llnle .initiraItion 'musi:ca\le. L'emploi rdu disque doit ,s'iIlJtégrer IdaDis Iles 'Œctivités scolŒir es du moment un pe~ à Il'a IDaJllIÎÈIDe Ide 11'il1~Ulsltratilon :d/anls un texte, il n':eSlt ;paIs s imple­ment un ,jlDlstant de dtéltenibe, '.mlails um préc.ieurx: auxirlia.ire du m aîtr,e.

N GUS ··a:v'OJfiIS « 'eX1pJoité» Idans Uu1 thème de vie le conte . \~ La BeUe-au-BÜii.s dO!tmlaifilt» .miregi!str.é 'sur un îdirulogue : de

,} alcques He'milfllg, ·accomprugl1Jé Ide 'loa .muSlÎque de Gèral1d OalvL

NoUis avons Il,wÎlssé «mûrir» :les rév'Û.c-a.tiom, les i'mpres,siooB nées de fla prermière la1uidition, nOlUIS avo,nrs prOilOlng1é le ' si!lenrc:e qui a; entour é Il,e idcérou1lern.enlt \du. :conte . .oe n'est qu'à -l,a deuxième a'ulddti'Ûn q U;Ul1 ,eruf;ant ,a ,sponrta\némEmt voulu 'e'S's!ay.er · de le r~­cOnter . III ,a n wtUlrel1ermlem é té interrompu Ipar d e nombr'euses ·p;I'oltesrtati.oIlls lohaqüe !f'Ü'i!s Ique son r .éCiirt; ne lparailsiSlait pas 'con .. f orm:e. Cel,a la Ipermis ,à la ·maîltres'se td'interveni'r : « Que pour­r ions-nous ' d'aire poU!r 'retrouver tourt · à fait Il'hisrtoir.e 'sans le dh;que ?» .

La ,réponse est :V'~:nIue de plusieurs ; -:- LA LIRE--

. ·C'.6Sit ce :que noUis a lvon,s fait. L'enveloppe du drsqllle por­t ant lIa vel1s.ion Ch. lP.errauilit, nous l'ruvons :lue !pa~r .f.raim·er~t~

". mns au roruble3Ju ou .oolctylûg1r,aphiés. . . . .. ' " , . '

En GRAMMAIRE, c'est :sur Ice thème. que nous avorus . pris notr e notion .de l'adjectif ett ré~pété c-e'lIre du nom. Et quelle mervei'HeUise OiCicalS'Ïo>n de dèVleJI,oJppe:r notre vocabulŒire ,en .ajp.pr'e­l'tant Il'8s .noms d.e tûUlS les gens de !rpéti.er qui viv,ai.ent au ,châ­tewu de « Beale »; iceux Ides ,Irneuibles Ide Isa Icha:mbre et des mets qu'QiIl a 'Pfiép.arés /pour ~e fes!bin ides ·naces. Sans oubli,er le profit et Ile plaisir ,d'enltoodre a'es Imons IprOip'res à lIeur Iplaüeexacte, . Et tout nature]lem€nt l'e:n'V~'e de REDIGE',R, de dire ·aussi quel::' que ehO'&e S'UT Iles· 'P'ersoalTIalges nous est venue: SUIPervileJLle' noüs

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- 5IÛO -

a lP rêti.é 's·es y.euix IPIOUIl' IV OiT «cette d éhcate et :p r le:m e LLS'e Clréa­tur.e, Icette ,BélJJ.e-au..,Bois, petite trusse Ide poriCe:laiiThe lia 'Plus fi.n~ et ,toujoulYis eXiposée .et Iqu'un ,den ihriseralit, ,Ufl1 tsi,mpl:e mouve·­m,eut d'in3Jttention, ilia müind've Ichi,qu.enaud.e ! .» Oe !texte a été lu et lcommlenté. Le Icrniriez-vous Il'es 'enfant,s ont IComprilS l'in­,tention !du :poète, !drWl1JS iSOIn rprü:lolligem,enrt humain: «'le tou.ioUir~ expo.sée» 'a IdOnJl11é ,Heu :00 ipaT,ticuilier là une bien j'ollie expli­cation ~. «BeBe lest ·ex(lwsée, <ia v,eut dire 'qu'~l ·est difficile d'-êtl'>e beEle » - lEt lPoJUrtquoi ? - «Pla:rce qu'on devient. va.tDi­teUlse ,et qu'al'oT:s 0'11 est lffi'Üins beUe ! » -- CŒnrrne 'HOU'S avions beaUlcoup admiré .les fa:ntarusies !du giv-r'e, .l'imittatio,n du -texte de SUlpervi,eiJ:l.e la rdOO1n;é 'ceci : « Ah ! Be:lle-a u-Boi,s dormant, dé­.licat.e f ileur ide Igiv,r,e, ~a plUis f 'rêle ·et '}.a ,plus brève ,qu'un ma'la­-dTDit ISoai.s:ira:it ,et qui Is'èv·amouirai t dans une lanne ,connue un rêve ». D'.aurtrlelS enf·ants ontt Icom.pairé Be/He à u.n beau papÏll­Ion ou ,à um. ois·eau de 'Patradi·s". Nous av;Qlus voulu uille alp:pl~é~lÎa­tion 'l:>l!UlS pers'Ornnelle ·et :demandé à ,cha.cun d'éclfi're ,en u!ne -phrasoS 'ce qu\i 'en .BeBe :lll'i lpanai'slsait 1e ïpJlus beau. Voici ·quetl-· ques 'l"éponsles : Bel:le I8JSit Iparfaite : ,s'On cœur ,est beau comme son visal~e. - Lels y,eux de BeUe sont deux myosotis. -- EJ1e mar.che ,comme un ,angle, ,e1lre ,sou,rit ·et ·entr e 'ses lIèvres de corail ( dans le recit) b~~llenrt ISeiS dents :de neige. -- iC' est :la fi Heu le des fées, ,eUe la tout. - NOUiS ·avons aUls's.i «vu» Pouf, 1a petite ohienne de ~Ia Iprinoes·se - « C' e~ une tO'U ffe Ide poHs blancs » ... Barnabé :lIe valet ,du Prince 'Cha:mnant qui a le viR'age ,d'un clown! 11 ,en ia ,même :lIe nez :rouge.

N.ous '~VOI}lS dessiné Ille château, ·l!a .mu!;aiUe ,enchantée qud l'1,nJtourait, la Tohe de Bellile « bomlbée Icomme une doche, brodée de saphir noir let mi's-sée de salem ». Be'Ile elle· m ême et s'urtoult ]a fée C3IraboSlse... .

Nou.s t~V'Oll!S cha,nté ave,c Belle tourtes .les chose;:; ,qui son.t -di­gnes d'êtrie 'aimées, (.avec lla bonne fée) la berceooe qui ~llidort la ,princesse -et Itous les hàt03 du ·ch~te,:).1J . Ces ,chantt~ entenrlus 'au COUir~s de ;l"awdition sont édités à ;part.

N-oU's 'avons · 1:-e:~oll;3.titué plusie-urs dial()gues et le~ enfants ü~t. leu. he~Ulcoup Ide p!laisk à les ù0han~~et' ,flans de::; leçons de 'i'eC'l,tat'ton.

Alvec des enfants plus 'graIllds il Iser:üt possible de prendre 00mrne -thèmes de 'Vile .des ~rvr.BS de ~a va'l,eur du « Petit Prince » de St .Exupéry ... dont 'Ulne . ·rande (f.~]le m',a . dit: «C'est unC01llte 'lnervei,Heux : on I~'::i:me Iqua; -cl .on·est 'peti,t Jet. Pllus Igl'land on 1'30-dOl~e ! » - ,L'I3.lUldllti'On de ,oe~ œuvr,e ~a rrnet, ,Il lme semtb~e, heau­eoUlp plUis là Ila !portée Ide j 'eunes -'audirteur.s qjue ne 'le 'f :eraiït :1a Ilec­ture. On y ~ tpT!a.tiqu:é ides IcowpUlr:es qui re.speCltent a'UJnité de rœuvre. En ·écourt1a1illt 1es récitants.o. Phili,PlPe et G. Pû<ujoUily,

- 501 -

n «atpipl'Îvaisera. » .bien des cOIl1nais·sances de 'cei11es qu·i l10US sont -plus nécessaires q.ue j fulnl3:is.

D,ne sewle ombre au ·tahleau, VOUts le c1eVill1eZ . l a ,cherté {les b.eau'X enreg·isJtremellltls. Mais de même qu,'tl.lne bilbliorthèque de v.aneu~r 'file (:!'a:crqtloÎ'errt p'a's .en .un JOIUT, une di'SlcO'thèque ·esrt Ll'n-e pa;tienrte mais co.nlbien 'enri:c:hilsf)'ante re.ehel'che . Y . G.

Pour la Fête des l~1"ères

M:l ehèl'e malllan,

Pour c.e grand jour où l'O'il te rf'He

DelPuis 110ngtemps d'léN': tres s'aiP-[prêtent

A dé,c,laÙTI:er Urt cDm\pù.irme.nL. Ce que mon eœ:ur p.our ·t.Oll. élèsire, En ,un .l.1'vre Ü'n ne \peJ1..lt Il',é crire' ! 1Vfais ,touoours tu! IpOL/Tra's le 'lire

I.l y a plus de ,:flleuil'ls

POUl' ma lITIèrE:, en ,mon 'cœur,

Qluie dalDis tÜ'LDS 11e:s 'ver.g.e·rs :

Plus rde me ~le ~ 'r1eurs

POUir ma m èr e, en m.on cceu.r

Dams mOln regaTd, ohère Maman. Aud,OL rid 'hLli je veux ceperudalT1t

'I\e dire m on rp oème supr:ême:

« Chère Maman, IcolmbielIl je [t'aime ! ...

Tu ne sais pas ,combien. je t'a.ime, o m 'a ·do.U'c.e et ichère MaùTlan >1.

('L'enfant embra'sse -sa ma.ma n )

Que dans Le monde elJ.1rtier;

Et bien ;plus ,de baisers

Pour !l'na mere, en mon .cœur,

Qu'on ne po urrait donner.

lVfauritce Ca,rème.

Qlland une fée ...

Quand une fé e doi;t voyager, Elle laip'peUoe Lm o~seau (Lé:g'er Qui l'em(po,ntera S,QUS 'son alÎle. QUiand une ·féeveut ISe cacher, E!l,l.e va .hie ~'l i 'te Icherr,ciher Le cœur d'une rose 'Thoulvel1e. Et quéltnd u n,e fée ve.ut 'dc'I\m ir EUe sait doucement üholilsi:r Le her.ce:aiU ;d ' un en:f1arnt ,qu i rê,-e De Ce~l:d·r-ullon, de l 'Oisean b~eu

De ·tout Uln IfrlJon.de ll).erveilleux , J'llls'qu'à ll'heurE où le jour Se .lève.

D, Bili1ottey . . .

(l'enfant ajouiera av,a,n tt d'em.bra.s~

sel' SO, 'lTItannalI1 :)

... lVIali·s rPO Ul' moi, Mam·a.n , tu es 1a plus lbe;Lle e1' la Imei1l'eure .des . . f.ées !

Page 5: L'Ecole primaire, 30 avril 1956

POUl' ·maman.

IVLaman, je Voud:l'ais cueiJHr PoUJr te 'l'offrir Une éto'Ue, ' Une étoÏde .... Tu ,p.iquerais ·ce lœjou Sur 'tOln ,OOll"Sl.agre :de voilLe Tout !près de ton rCŒur si doux.

Si doux!

Maman, je _n 'ai lPu 'oueiUir POlLlir te .l' offriT , Qu'une Irose, Qu';uJnre rose ... Ahnel1ais-tu Ice !bijou, Ce.tte If.leuT? Vois, je loa /pose Toult iprès de ton rcœurr si doux.

Si doux!

lVI. L. Vert.

Pour la protection de la jeunesse.

On serre la vis au bon endroit

vI ,Y,.a un ,slièc1'e, l'AngJelter'r:e ·et d' autre.s ·pays illld.ustriels ont t-o~eil'e d.es .alhUlS Im'i:ants: :des ,ennan1Js de 10 .et de 8 .a11ls et !même J?IUJs ]eurl1les employés d~l1JS des 'eXlploiltations, -des fahri.ques et .! usque ?anrs 11es mines de ch ar1b an , et ce~a dans des conditions l'nhUJmalnres.

. ~n IEurope, :ûes .aJbu:~ ont ,ces~~. La ~üi vala'Ïlsranne du 18 ;j'a,n-VIer .l.9~3 ,sur . .la ;'PTotectlon QiUIV'rlerte dLt aux .artid,es 11 et 12: « ]1 ,€!st lJ.~terdlt rd emlpiloy:er .dies enfa'n1Js de rrnOlnlS de 15 ans dans Iles ;etalbITlssements 'SOUlIl1'ÎS à lia 'p'rés·ente 'loi. Les Iper:son'nes ayrant m 'mll!S .,dle 18 ·ans ne Jp~uvent êtlfe astTî8,irntes 'aux !heu'J:'le.s supplé­men1JalI'i8S ()iU rau trav:alll de InruoÎt. »

MailS il'leJGplloita'tion . de mineurs -ÎneXlpérünen1Jés se pratique s,?u~ une fOI'im~ pillus atbtr·ayal1lte, t'rop attray,ante, !par lê ~rupiJbaJ cl1mmrrutog,rarprha;que, lpuib'lidtaire (ibrochur.es, illJlustrrés, letc.) ,et aurbr8~. E ·ne réUsSiit à 'soutiT.er !aJUX familles let 'aux lenianlbs des som'mes énO'rmeset àenltraîner l}tes j,eUines dans des voies da"n-grerleusBS ou diÎ'r':8ctement maulVai'S'es. '

rLe CO'l1Js'eia d'Etat du Valais a ll'I8'counu lla né:CJe.ssité de mÎJeux ;protJégter la jelllne génrér,atio'll iContre Il'8S dangers du ci­néma ; ,i'l Voilent de pubUer Il'es rmo.dirftÏ.c~Jations aplPortéesau ·rè­gtlemenrt ooncernamt les repTésentwtions -cinéma:togra!pJhiques et

- 5.03 -

au:tr:es 'Sip!eJotalcl'es anaüogu€s. Voici le texte d'un oommuniqué pUJb'lité là cette OCiCalS1.0In paT le Département die j us;tiœ -et polioo.

« Da,ns div-er,s 'lni,hreux on s'.alar,me à jUiste titlie Ide Il'laJCicœ.oi,s­s:ament !de il/a. :délinqurancre j UiV'énrill;e et on dem'andre là ;r aultorité de IPlJ."lenrdme ;des ;ynes·mres :prév1entiye,s, notamment !en Ice qui rcon­cerne U':aJClC.è'S Ides Imi'neur,s !3iU·X ,]"jelprésenta.tjol1Js cinémaltû-gr.a!phi­qUies.

Pour ,répond:r,e à ces vœux, :1,e Gonsei'l d'Etait la ipris, en date du 13 Ima':r:s écoulé, un 'arrêté .rual"lo,geamt ceT,tairnls 'aTrtides d~ !l'I3.ICJtueJI 'règl1eiment rdie 19,52 et 118S r.emrplaçant .pa'r d ·e nOUrvëlllles dllSiPos'Îft~lons:d?·~t le texte a été pUlblli'é dans Ille No 131195,6 .du « BuJij,ebn .off.llc.l1e] » .

Pammi Jes ri.nrnov,3.itions a'Ppor>tées par '}e tnoUJv,el ,arrêté ;fi­gill'ie l'introduction de la o((,rte cl'identité. Tous Il,8S rudollesc81nts ,en âgte de flféquenrte,r 'Iles ci.lJ.1lémals dev'ront .se !munÎ'r d'wn tel rdO'cu­ment Is'iliis veullent avoi'r dorénavant accès aJUX s-al1lres de :.srpecta­ollês. Cette ,pièGe, .qŒi 'lnentionnrey'a 1es nom, fprénom, iplrofes·sio!J.1, clomilcÏUie 'et tdl3.ite Ide nais:sance du rbitula,i;r·e, devr,a être présentée à lSiilllpHie l"équrÏisiti'Üll de 1,a rpo'l.i0.e, de la 'direction .o.u du ïpe'r­gonlllJe1 du ci.némra.

Pa-l' lIa n1ême ŒJCJasion, nous rapJpelons ·au puJjli.1C que les séarnJCles ciném,a,tog.r:ru,phiq.ues o~r:ctinaiTeI.s (,soirée et Im3.iti:n:ée, Dours oUIVT1aJbles et ré'dés) sont ,srtri.otement inte't:dites laux lenf'ants de moi.nls de ISle1z'e a,us révÜ'lus, rmême .s'illis iS'om:t ·a'ccompta,gnés Ide ~eull'is Ip.areniJs. A :l'inûenti.on des 1e1'1f'antts, seules de's Iséance;s sip'é­daJl'es Ip!ellv'8int -être Qirgani·s·ées, d'entente H\Vec lBS lauto:riItés 18!00-

lair ·e . .

. En .ca~R. ,d',infrlatction aux distpos-itions Ilégale.s et régale~wn­tairr,e:s !sur ,!te .cÏl1lém'a, les n1ineur,s ·en Jlante, :lra 'Ou Jes personll1es adu1ltes 'qu ' Iles laCico1ffipagnellit '8ft, lie ea;s .échéant, Ile direct.Bur de sarll}IE!, 'pourront désorm'alÎls êtr-e amendés.

NOUlS jugeons de notTe devüir crattil'er, une foi's de -plu's, -l'atJtention du pwbl1ic tSlU';r ile dang,er que pleult représenter 'POU,y d e.s .eniants et d.es aiClo!l.es,celntrs 'le Is.pecta:cle de lcertai~s fi\lms. De nomhr:eux pSY'C'fhiâtr.es 'et pé:d3igo:guers ont mi's en évildenee J'iimlpo!'1ta.nrce ,dre ,ce Ipro\blèm!e.

Les ,moditfilcations r 'é,gi1em-entair,es larl'êtées par 1\e COTIseil cl'E1Ja.rt v:Ï·se.nt erssentiellem\ent à Iprotég,er, !d'une Imanièr,e :p:lus efrfiœlce qUie jlusqu'ici, Jla j-eunes'S'e .contre :}'inflluernce ·ma1s'aine de ISipI8ct!ad:ers rés,ervrés 'a,ux adu\l1:Jels.

Aux éducateur's et a,ux rpa,rents de nous ·fac.irlitar 11'1R.PlP}:i.c.a­tion de foels m'e'S!urers, Il y va 'de leur JJ:r:0p':re ·'ntérêt. »

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Nous a-ppla'Udis&ons ù cette .i liste ~sévérH:è et 1 ouhai:tol1lS IqUie J,~s nouveJnes ,diiStpo'Sition so::iJent réellmnent obs·ervées. Ce tOUit' de vils s'imposait.

Mla'Ïs il ne fa ut 'pas que iles ·eXlploi,tants de ISlaililes de Isp.ec­ta(~.iles let l,eurs ·f,oUlrn is'SBurs échaptl)enrt a ux ,preserilprbions ;p,ar une ipO'rrbe dérobée. P our ceŒ·a il est nécessaire de veille?" Œuss'i Œ'U

1'espect du p~fJblic dams les affiches . Voici Ulllie .J.arg:e Is u·rfl3Jce mural'e tourte uni,e réS'0)l"'vée à ,l'ad'fichage dném-a;bogr,aphiqu'€' on a vu s'éta}er là des s'cènes vigour1euse:m'ent brO'slsées, -aux couLeur·s foncées, 'avec des .alttitu1des trop 'suggestives. Ailileurrs ce ·sonrt des dépHants photo,g,roa1phiquesav,ec des L88ries de ,Bcè­nes destinées ' alN·écher oles gens :paJr de ,~ détai.ls épi'céJs; 1<à s'lairr,êneIllt vdlontier,s des jeunes à 'l'âge critique let .des Icoupù·e vils ible.ment ill'tri'gués. Quelque ~)art :se t 'rourvle .l"indk·a-bion : 111-te.r.d:it aJux Imineur,s ide 'moiYlJs !dle 16 (ou de 18) ans . Bien naïf D U b orné 's'erai,t ile I}eclteur qui n e se demanderait pa's : Qu 'y a ­t -f I Illà-des'Sous ?

Le lcinéma If'Olim.e .un .toult qui doit êt,r,e l'IélImené a u bon S'en cl'wTIlS toutes 'sles iInanife:s!tations.

Ayons Jla 'laifgeur d 'oes!prilt nécesS'aire pour nous ,préoC'cuper séni\eUls'emerut des 'Suites .lointa:ines du laiS's,er ,a!1fLer ·en Ices ma­tières. C"8'S:t voir !lo.in ·et haurt que d'ra's·sureT J·e bien lCom·mun de lIa j.BUlnesse :et ipar ,cO'Thséquent Ide tout le peuplle 'en .ce do.maine 'Comme en Id"autr,es. C"e'st 'par Iconrm"le ide J-'étl'oites'8e que d,e ne cüIlJS'idlé~l">er que il'WStpect fi llIanCÏler, fpdlider, ~)Bna'l ou .prop:ag'an­disite du Ic:iném,a.

Le Chri'slt lpia:rle de la voi€ étroite qui m.è.ne à lia vie et ne la voie }a'l"ge q.ui 'conduit à lia :perdition ... sOUVient ,toute p roche .

n .y a des gens qui lloT,gnent hwbitueJ11en1.enlt v,el"ls a'es l3J.uibre. pour ,sa'vo:iœ :Cte 'qu'Hs 'f,eront et 'se làe.mandent t oujours ce qlue fo:nt en pa'I'leillie o.ccur.el1JC'e les aurtorlrtés de L., B. ou Z. Ne v,audra,it-Ï'l pa's mi·eux reglarder dans Jtes yeux Inuette menlt :suip(prria:ruts des -e.nrf'alnts d e 'CJhez 110UIS, -inteT'fog.er ~notre ipTO,­pT,e Icoll1S:0ienc,e ,et 'songer au ,compte ,que nou1s a'urons a -rendre a Dieu? Call· chacun de nous est lie gaa"lc1i'8'n Ile ·son f,rère. G_

SuppLément d'âme

Le Chemin difficile De mUlltilp'les iproblèmes scoIaür.es so'llicritent -notre atten­

tion. Depuis lun demi-siè:cle, des bâlbirments id'èc·ole, 1es inSlta111a­t.ions, Ile mOlbi.l:ier et le matériell ont lété 1'ob,i·et de nOllllhreu,se~ études et :d'heul'Ieuses ·r éa,lis atio1l1s.

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Les questions de méthode 'omt :été .13sido.menrt I8xaIT11Îtnée. d,ans des cour's cantonaux, sui'sses et universitaires. E n n1ême temp3 on Ise ,soucie c1'e [,a ,miise 'wu point des manuels sc01aires .

On va Ipllus 'lO'in. On se Id€'lnande sli le t ype s·colaire ne doit l ·a s être t ra-ns.formé. Qu·estion délicate où ,pJus ;d'un esprit ex­périmenté hésitera en p el1lg,ant qu'un tie11 vaut mieux que d,eux Itu l'au'ras .

Enfin lIa rémunération d u pelrsonnel e111seig'11ant n 'a .ce,s.sé li préoccwpeT Iles intéress'és IpOUl' que J' ouvrieT reçoiv·e ·le ,'a laü'e !danrt ü eSlt dig.ne, et .la iproùongatiol1 :de la Is!colari,té qlUi tOUt0heév·ildemn1en.t en pre.mier :1ieu ~,es jntérêùs de 1a jeunesse l'(l l1Cerne ,ans'si ·ceux :qui ·ensei',g:nent.

Ces 'mêm'es que.stions se !posent dans les ' cantons confé-­déré ' t dans 'leJs aJUtres pays et :ne peuvent IreceIVoir que de ,' o:lution ..... ,provisoires . Des esprits épl'lÎs de d1aJl1gements ·en 'CO'11-

'luent q'ue It oute l'é c1Uica,tion les.t irI'lémédj,abllement ,condéllm,née . ux flwctu.wtlioT1s )erpétUieillles et lui 'a1ppl)ique'l1t l'adage d' Hé­l'aclite : Planta r héi, tout E)'.écou!lle. De ,là 'I/ne instŒuilité inquié­t tl.'IIte.

Il est vrai que Jl'immobHité obls till1.ée des rform,es et ,des nlétho.c1es ne répondrait Ipals à ,la niéceSls,ité d'une Isa'ge ,adapta­t ion . De -nouveaux besoins s'lH'lgilsselllt ; 11a Isc.i:ence Iprogresse; ( 'autres teXJtes httér·aires ,atplpa-r:a'Îlssent; l'agrircultuœe ,se tr.a'11IS --

nne ' l'in dUsDr i'e s',étend; de 'l1ouv,e.Ues -idées fr,ap!pent les csprilt-s ; -de pil Uls va'stes per~'PeCltiv,es 'SOIcialles !S 'ouvrent; des filOyens cl'Iinform·ation a utrefoÎ's ],nsoUlpçoiJlnés sont mis à notre disposition.

L'école ne Ipeut \paiS 'Î;g no1rer ,tou·s 'ces 'change.ments, au ri s­c! u e de se trouver en 'm·arg.e de ·la vie.

lVLais il .en ,€'s,t de l'édU\cation comaTiie de .la vie individuelle : " 0 us Iles 'rup pwrences 'chaJl1gealntes :des 'Phases IS'U cce'Ssli ve·s du dé­l7eloP'Pffinent tp.er'siste une identité foncla'mp,ntcûe J une conti­l1Ll'ité où l'on reconnaît ÜBlS traits du \départ .

III falut nO'UiS so:uveni-r de l,a hiérarchie Ides valeurs, -les unes reJ<1Jtives, ]18 S a,utre,s 'arbsoil'u,es.

N ou.~ .devons ISa.n.S clou·te Ipréip3lrer no'cl ié.lève.6 à s'intègrer LÎ:1 l1S la .sO'ciété 'mOUlVa1l11te -aiCltu:e'lJe, Iles fa;miilii'ari'S·e[J." a,v:ec UI)]

p'GlVS en ·m·a:rClhe et .leUir per111'ertt:r:e !cl' o'ccUiper .leur pllace dRins u.n 'm.onde qwi ne Itou.r ne 'pas 'seulement a'str·O'nomi·quement. Cha;cun doit ,.êtr,e Imis à n1ême de s"81n tirer c1alJ.1IS ~:a vie, de se (lélbrouiJHer et de ·se dé fenld\re.

lVIais 'ce.s vlaJleurs très relatives, 'utilitaires, 'Sont 'suDo'rdo'n­nées à des '?'éalités .plus hŒutes. Il y .a Ide,:; véri-bés rvalatb.les I})ar­VJl1t et tO'UjOUtl"18 et dont Ges jeunes ' 'esp.rih; doiv'ent être' -illfor-

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TIllés; la v010inté s'e Itr,ouve en Talc.e .d'exig,el1lÜes moroalles indé-· penJda.ntes des conidirtiOlIllS de \temps et Ide lieu; on ,a be·au dir e qu''Ü'll 1ne discute .pas ides goûts; -iJl y a un bon et u,n unaurvais goût.

Voilà des vaHeurs hUlmarrnes .ql,flÏJl n'esrt1 j .alrnais Ipeplnis ùe s·a{~rifier ,à :des caJ10u~!S d"urtiHlté. N OIUS Idevons aider liIUS ·élle­ves à être vérild~ques, fraThClS, -loyaux, chastes, ,serviables. tenl­pénamts, .dévoués ,au ,bien ICOiffi'lnU11, ,etc. C',est l' ,~dléall de -'l'hon­nête hom'lue, honnêteté étanrt ente\J1Idu tant COUIl''t, s'ans SO UlS­entendu.

Cette honnêteté n'est ipa,s une générwtion 18'pontanée. E.lde s'u1Jpose des valeuTs plus hŒutes encO?"e q'u·i. ŒPpŒ1"tiennent au clO?naine sfJi?'ituel, chrétien, sU1"natu1"el. Nos ,élève·s sont fairt. :po.ur Dieu, ,et 'c'est dans lia dOCltr,Ï<ne et la vie du, Chri,sl't ,que noU!s troiU.vo,ns lIa règle 'suprême de norbre vie Icomme de i'édu­owtian. POLllr noUlS, Il''édu~catiol1 CiOl1sÏ'ste à semer, .c.Ullltiver et faire .fr'Uiotifier Il'es.prit chr·éJti·en àams Iles B..fies :pOUT les ame­ner à 'la Ipr.atique 'sincèr.e et publiqtue d'un vrai chri.s,tiani'sme.

L'écoJe Viwla,i.sanne à tous -les degrés est .censée donner eeute éducatûol1 ,chrétienne. (Esrt-m inÜip~)()}~.tun die rappeler qu e des popUlJa,tiOlns ,c<Yl1Ifiéd.érées lprotestantes 'se ,p'ropo.sent. a Uissi de ,donne·r à Ja jeune,s'se une éducaltion con.forme à leu.: chris­ti·ami'sme ?)

Pouvol1ls-nous nous ,corutenter .de cette êl,SS'Ur,a,l1\ce O1ffilcieHe pour nows ItranquiUilser slur ,}a valoeur .de (notre 'actrion éducati­ve ? Non. Des Ohefs r ,ell-i,gieux et ICJiv~lls ont .silgna:lé chez nous uTIle éVÜllwtion ;qu'ills ,n 'ont .palS craimt de tdé'signe·I' ,SOUIS I·e no.m de 'matéTialisme pratiq~w. U'ne .enquête ,sur la jeunesse v,a\la i.sa'nne faite Ipa:r 1'ACJbion ,c,atho[i'que et Iqui 'sera poursuivie enco,r,e cherche à étalhbir un dilalg1nastilc ,exaJCtt :de .la Isituation a·ct.uerlle et de l'év01wtiOin 'proc.hai'nle. Une 'consta,tion déjà a'cquilSe, c'e t le «cléca.la.ge ent?"e le p1'ogr'ès 1nntéTiel et ln vie 1'eligieuse qu.·i se 11~anifeste SU.1"tOUt pcw la clésŒg1"égŒtion cle la fam.üle, l es :ieunes filant à lC6 cléTive pa1"ce que les pnl'e'tlts n'u?"}'ive'llt 1)1:",­cf, les inspù'e1" et a les diTigeT. »

Il .faut donc repenser ,le .problème de J'éduc.a,tion chré­tienne en fonction de la. IsitUla'ltion ,w01JU1elle et de ~'évohl.tion -pro­l:.halÎ'ne. Une ,noluve:1ile ,mi,s·SlÎon nous ,est échue : Ü'''oUlver ,] '8 ohe­min :d1ffiJeiIe ,qui iCondLllilse dIe la pœartique traditionnaliste là une vie re!lig,i.euse c.hrélbi,enne Iplus pertSonl1e1l~e. C'est Ilà rre problèule pédagogique royaJ :dont nous devoDls chercher la solution S3l11 .. noUlS :désintèr·ersser des qÜtestiolns ci.tées plus haut.

Lo:r:s-que, lies 'une.s I~pl'ès ,les a.utres, les écoles auront f.ermé .leurs ,f8'ThêJtres Jet !portes, Ilais·sons ouvertes -les alVenlUes de no~ cœulI"s d'édUlc.aJteulf's et d'éducairi'c·es pour réfléchir à ce pro-

T

1:

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b lème. Ch3!que dill'nal11che ~près-lmi·di, tuu:te peTSOl1ne en::>ei· , gnante peut se ménalg.err deux heul4 es dl;: lecture, de l'érf'lexJoll1 ~t de m.éditaltion.

LOflsque Uers mêmes 1portœ et fenêtres se rouvriront en automne, nou.s recomm'encerons notre œuvre avec un e,Slprit plus 'cl'a~r et un Icœur IPlus lchaud, ayant compris ·que ,le supplé­ment !d"a'm·e 'pour nous elt ,pour Ill'OS ,élèves, c'est i,}e Chris\t viva'nt et .agissant en tous, Lui, qui a, dit : « .J e ~nis hl. "!Oie, la vérité ·et :la ·vie »,. C. Gribling.

'Culture de l'amour de la belle nature

On ;peut ·se dJe,mandelf si Ile Iper.sonneJ ense'Îlgnlant .s'intériessë . )lllfifisamment à lia ,mdtU/re Ide 11'taimOuT de la be~l.e nwture chez ses élèves, surtout Cihez Ùles !pJ1UIS -âg;é'S, si dans :lles Ue(;O'ns de ~éÛlg,r'a!phte .'ou dla!l11S les lPyomena:d1es on .alttire die ;temps en temps Jeu!)" ,·a1Jtell'bJon [SUlr ,tel ,ou l'bel Jpaysalg.e ipa-rtic'U~iè~,emlel1it remaT­c!uflI1Jle.

Renonce-t-oll1 là dlépeân.dT:e les Ibeaut-és de nOls sites pal' Cll"l3linte Ide ~n'êtr.e !pas al~sez a.r:tilste pOUT appréC'i'er ijes cOLüeur-s, )eruf1s nuances et de ll1:e 'pa,s avoir illa 'magie du IstYlle.

Sarus possède.r l'haibil1.eté de üertai'ns génies tellS que Miichel­Ang,e, Ra;pha.ëJl, Be.r!llaTic1~;n de ISIt-Pi,err,e et Ghalbeauihriwnd, on peut, ,wu :mains Jclans une c.er.taine [(nesure f·u.Î're 'Slell1tir Œe.s bea;ur tés na.turelles. tSÜiUivent iJ suf[~t s~lffi;pllelffient d' ouvrilr leI;! yeux ·et de ,se donner Ja Ip:eine de iregardeT, nous disons .regard'er, 'ce qui n'es,t pas 'S'e Icoll1roeruter de vO'ill'. Ma.lhell'reUIS'8iffiIe;nt beaucoup de gens, on ,peUit diT·e ,lia multitude, res,tent qualsi irl!d~ffér.ents, :aveugiles 'mêlue IdeVla.'l1t Il'es ma'g'Jnif,irques iS!pectwclle.s !de Ga :llIarbuffe. LeUtr intémêt 'S.e pOIl'.ne IJ)II'Ieslqiue ,eXicllus'i,v.em'1enrt 'sur des :cho'Ses économi,ques. PortemOOl!narr'e fiehorudi, l-:éco!lte abonida'nte, beam bé­tail, mar,ché bilen .concLu, :héniéfi'ce ind m;triel ou cOlmmer-c.i'aJ, voilà eequi ,r,et,iell1t ou -absorhe l'!aibt,enrtiOll1. On est leonsta<lnment Icour/bé v.ers !la matièrle, Jo:in de \tJout 'idéal.

11 y en la m'ême qui :s'étonnent de rellleontrer des touri,s­tes quà :entr,eprel1ll1lent Ide llo'llg1u'es 'courses, f.ont d 'es ascensions péri11reus:es 'et !dépen~enrt; heaucolltp Id'argent POUIf 'aiNer ,adm'Îrer des .rochers ha'ults ·et .esICia-ripés, d'horrilbl,e.s gouffres, des ,champs de gJa.:ce ou de nei,ge, des .chaîners de montaO'ne-s qu'on rencontre un peu ~)i3.'rtOlUIt.

Que voullez-lvoulS, .toult 'le ,m'onde n'a pat) les 'mêmes goûts, la 'Inême ânl:e; ·tout (le ImonŒe ne ·res-s'eJl11Jb'l'e p,as à Wymper, à Ja­velle, à tall1t d'laJurtres 'encor,e, qru..'o.n traite volonrtiers d'ürj'gi-

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na,uxt de dés,équ,illilbrés. N OUiS Jaldm,ettons que chez certains al-· pini,stes ,~l existe une su\pra'Se!lllsiib~ilii;équi va parfois jusqu'au ç~élli're. Cet eX'cès Ipeut êtrle lJlâlTI'wble, lTliais il ne 'l',est 'pas autant q;qlF ,l'·i:r1diffèrence p.lacide, ,alp'anage !d 'âmes inSe'l1lsib18S ou à de~A-;mortes.

. ~ ,Itl est donc ,du devoi,r d,e il'édLwateUir cl"orienter la jeun2~ s e vers un 'C8'rlalÎ'n li.cté ail , de failre dÎJs'p'ara~tre au 'müilThs en partie le trap .g1rallid contiI'iasibe Bl1.ftr,e une exaltation outrée et IUlne indifférence ;qu.i 'dénni;e des âtrnes dépourvues d'enthousiasm'e. Du 'reste, l'a :Cu1tlLwe de 1'Ieslthéti:que a,p:partient à 'l'œuvre édu­cative entière.

Or', qlue.l..s sont les ialval truges d.e cette culture? N Omil11011S d'abord Je renfo.r0elUent du seùlfbim'ent 'religieux. Quand on est en -f'aJce des 'gralndes heaU\té.s de .lra nwtu-re, on ,est porté pr:e, ­que inSluinctiVlE~ment à rec'OnnaÎ\tl"e Di,eu camIue leur aut'eu'l', car elUes ne se 'sant pa's f1wirbes d'e'la'es-lmê'm,es. Jil a ,fallu u,ne s a­wess-e et ,une Ipu:islSlance i,nfi nies , IpaT 'conséquent di'Vin<w:;. «Le. cieux r·acontent 'la gloir,e de Dieu, di.t Ile P1salmilstle; le cèd,re du iIJiiban chante ,sa bonté, la ,m,8ir mug-ilt pa'rfois s'a ,coJèr'e.»

Auss'i, un \tour.iste ,étramger nous :dis'ai1 'un j OiUr, 18n tface d'un he~u panOI"aJma, que !lIes .suis,s8's doivent être c.erta·ine:men1 des 'giens r.eligieux, Ipuisqu'Hs vivent ,am miU,eu deis 'magnifl'­Cer:lJces ide l'Eternel. IiI 'ajou-oaJÏt alUissi : des 'am1ateurs de J'esthé­tiaue.

- mnsu~te, le,s beautés 'lliatUireHe'3 fou r niss'ent de s'uperbe~) modèles aux :a·rtis,tes ,clans l'orne'mentatioll ·des éd,ifices, surtout des édifi,c8's reUgieux, te'lls 'qU!e les égUrilses, les ·cathédndes.

E .n troisième lieu, ,dans :la nature, nous puisons le respect d e~ chOlS'es ,be'liles et utile:s; nous tenonB, ,en effet, à consorver en bo-n é:oaJt 'ce .qulÏ Ip laÎt.ou ·end Iservicle. On rencontre des geL~ qud, n"ajJm'ant pas assez i]a be'me 111a:ture, la ,respectent peu et ) perrrnette11:t des alctes de van;dal.isme, parf0is ·de vl'a.ils ma'ssaC're:' de !p;la11'tes ou Ide peltit-s 'ani:rnaux utiles, Întér,essants. Ne voit­on rp3.lS que;}qUlefois des .touriste,s qui revi.ennenlt ,d',une excursion les bi]""alS ou les sa0S chargé'S de Heurs, que peu 'après ils jet­t.ent ou Jai's'S'erut traîner ?

Nous admettons qu'ü'l1 en .cueiale 'pOUl' des Ico:l1ect.io)ls, 1'01'­

nemenrtwtion des aieux au obj ets de Iculte, Icomme les chapelle', J,es . smatues de Isailnts, 'encore pou.r ]' expressioün de Slen!Ümel1t~ nOlb:l,e·s, tteJls que !la slJmp,a~tJhile, (l',amoUlr, ,lia ,recon'fiiaiss'~1l1.ce, :ertJc. Mais Lces fl.eur,s ,Slont ordinair.emenlt ,d'as s'ez grlantcle t'al}lle et -'e trouveiLt d1am.-s lels j,ardins, ohez Hes hOritil(~iulteUlr,s 'OiU fleu.rislteR. Qu'on la,ilsse dOl1JC à leuT p'lalc·e ce.s ·f1eurettels des montagnes , qui sont si 'gralCÏeuSles, se iplJ.ai'S:a'nt -au sol,eill en sem.hl,ant lui slOuri·re et fai·slant 'admirer ,a"ux pa'ssam·ts Ieur·s cowleurs vives va-riée:s. ·Pourquroi auss:i, to'ut en ne 'les a,rra'Chant pas, ne pa.' crai.ndre !de Iles fo.uler inuti'lement aux pie,cl' :

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Ce res'Pe:~t. de/l,a na:~lre IpOl"lte 'a!U l'espe'0.t des 'peT:sonnes, ·engendr.e ilia JO'l.e, ·eleve il a,me vers le 0hant et 'Ia :poési-e, a'a­Iuoaf du sol nat~1. RambeT.,t tdi,S'ai·t 'a,vec vérité : «N-otre terre est ~Lne terl"le de la!C;~ et ,~l'e :~n'Üll1Jt~gl1le.s (iil aura'Ît pu ,aj outer a'U\s~i de fleu,1's) , et o8l1u[ qm n en a!Ilme pas l'a .beauVé n'est pfl:S un lénfamt de Ice pay's » .

L'ailnour du lSoll nalta,l est g·énéra,l'8ilnent. pl1"opartionné à la beauté de ·ce Isoll. C'est parlce que 'leur pays e;st beau que les StlÎlsses, ~e.s Tyroliens l'ont ,toujours ,d:éfendn aVlec un Icourage et une tJénaC'ité inid ompita:hl'es. IErmfin !la ,n,aturt' offr,e 'uri. trésor inéjpuils'a,ble ide s'atilsfa:o.tions à Iceux .qui Sfli",en:t lIa oomprendre et l'aÎ'mer. I~'s n'iQUlt pa:s ,besoiln ide oes vue ' .m ,algn1i.f.iques, .de œs . 'pe~twCl}es -g,ra'ndio's'e8 Iquii f ,onrt barttTe ile cœur des êJt 're:s les -pdlu:s .rrm!d ; qUle}.ques a'rhres tomfflUls, qwe.1qule:; buissons 'en fJ-eur~, 'uff1S'ent Ipour èveilller .en eux des émoti.ons ~l.rs>s·i 'p'rofoncle-s qu'

<1 gr é'ab.1lels'.

N·ouls Isomill1e·s 'Sou\ve:nt trop pOTltés à négiliger des p laisir.:> quâ ,g'o!flf-rent à no.uiS Icnwque Jour, let à soupir·el" ap1lè:s d'autres que nous ne lpolLllvons Inous ,p'ro:c,wrler. C'est f ,oE'e de n1époni,s€lJ' des j ouilsS'anCies Ip'alr,ce qlu' 8l11le.s Isont itrolp ~impllels ou JeTap or-rlti na'iT.es. .,

Quen.s sont mai\l1ltel1lwl1lt ,q.ue}q,ues Imoyens Ipa:r Üesquels .l'ins­titUIteur :peut .dév€lop!per -chez lS'es élIèves l'mnour 'de il,a :nratur,e, le goût et le tl"elSpelCit des belil,es chosles ?

là 'utiIils:etria d'ahO'rd a'a Igéo:gr1aphi,e lo.ca,}'e, ·c"eslt~à .... dire .la COll1.'1lnune où Ï'l en'seiigne; i:l y trouvera maint site ûu 1.ahlea,u in­téres'R'a'nt, mêm'e très pittares·que.

Puis lm fe.ra. de 'temps 'en rbem1:1s, Ipourtant pas tt'op so,u­vent, une sortie ins,brucJtive avec ISles é lèves pou n Il es me.ttre €1l1 conta'ct avec un suj1e,t tCajpit,iiV'a'lllt, ,dont il pourra se servÎtr de c::uj et de cO'YlJvenmtioill, Ide 'C!oirr\po!si.tiûn, de dessin, e:bc. Tl choi­sirta égaJ}em1e:nt queliques Ichants ou po.és,ies qui (célèbrent ·1es be,c utés de la l1iwtUIl':e. IS"~l est zélé et ingénieux il fer,a des co~ ­l<:,ctions de. Céùl~te;s de vue, de talbIeaux de p'r0p'ag-a'l1de pour tOlu­l'lStme.

Oui, que les ,maî,tres et ma~tl:'ie\Slses ;3'efforœfl1it d'éllevler le n'Îvea'll 'muTall de Ilia jeu.fiIelsS!e v.e.ns .Des Irégi.ons 'Où, :comme SUT 'les . om.m,ets ,de ThOIS Al!pes, ,l€ sOil8lil de -la v1ertu br.iIlle d':un vif écllat, qu 'il ne lf,ault. jlwmais IIJ3.-ils.ser s'éteinldJ"ie.

E-nfin et l8Jurtout iil In'ouiblier·a ,pas de .tr:avaiUel' a:vec a't'­d€Ul' à Ila JC0iJ.11~H~Il"V'ation de la pure,té de cœur et de 'Conscience c:.hez S€S iéaèN:es, 10&r un cœUir !poU'r et pi,eux est seuil CJapaiMle de .c.om}Jlendre et de ·güûlter l,a beauté Ides œuvre's divines. J.

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De la surveillance

ACJcorder Ile Ipluls de 'ldherté 'po.slsiible à l';enfant Isans rentou­rel' d,e ,SiuT'V1e~l1a,n:CJe, IC' est préparer ,certainem,ent l',anarchie. li y a des ü1ajs'ses qui 'Ille Isont Ipas ,mûries pour Qa 'démocratie s''il est Ipe.rm.Ï1s d'employer cette 'mqp~eS'sion ,en l,angtage pédagogique. M'wi,s il 'Ile f,a ut !paiS Is'e flaire d'iHusion. lVlêm'e dans les classe:' où 'l'a li!berté 'est g1énlér,alement bien comiprise, 'Ia sUTvleiUance e<:!t néces'sailre.

Ge 'n':est IpWS Ila néces'si'té Ide ,cette ,surveillance 'qu'ill faut dé­montr:e.r, Ipance qu'e.lile 'alppar,aît ,clairement. 11 nous suffira de dire quell1ques :moUs .de :s,a nature.

On ne ISlau-rruit lP!wsser ISOUS süence quelques d·angers qui guettent le maître: celui de j'ouer au gendarm'e, d"31boT,d, La vrai'e 's'lwv'eiUamlce n',eslt pa's une atti,tude soupçonneuse qu1 peut êtl'le une \quaa.ité !POUT ;U1n Cihef ide pO'}Ï!ce mais qui ,est certaine­ment un 'gr,av,e .défaut iPour ,l',édulcateur. Cette a.ttitu'de a l)OUJ'

. ef.f:ets immédiats ide déve110prper ,chez }es enf·ants 11'hypo'CrÏ'sie et une 'atmo~hèr,e de méfiance récilProque ,entre le maître et P-éllèv,e, iQuli ne t31rde 'P3Js à créer un 'mwuvais es.prit. Dès que ;}'elll­Ï,ant Ise 's'ent >épié, ,c'en lest ,fait .de la confi'ance. Le maître devl'ent dès rror:s un peu Üo.mlme iun ,ennemi. L'é.lève ·c·ompose ,dev<ant .lui un v.i8'age :autre que -celui qu'il a. Tout est 'Permis à condition de ne pas se fair.e « pincer ».

Id, il'atti,tuide du lTI,aître ,a une :importance capita:le. Il peut cl'ée.r !la ,confiance et trav,aiUer à dia m'aintenir ou bi'en s' il tOOlm­}J'pend mail la iSur-veilllance, .il !peut détruire I,e bon es\p,rit si nécess1a:Î're à 'la marche .no.rn'1a.le ,d'une .classe.

On ne Isaur1ait le répéter !ats,s'ez :sO>lliVent ~ .le maître ,est un guide, un entraîneur et non 1p'a:S un juge froid et distant char,gé de sanctionner.

La vraie .surveHlan0e -est ·donc une a ttitude bi-el1veillante qui s'Outi'ent J'.eDJfwnt .dans ,les ,mom,ents difnciles, qui ne Ile 1ai'Sls·e pa.s « ,suc.comber là ,la tenta,t'i,on », iqui 'encour,age 11esefforts vers le bien, Iqui -aide à monter. Lorsque le maî.t~e et ll,es élèv.es l'ont comp.ris, i'1 Ise ICTée tout naturel,l-ement un esprit de fJalTIi'He, le seul vrai .espTit scolaire. -L'·enf.ant iS'e 'sent :aidé et non p'lL1ls I~é. I.l a un guid,e ipOUT ,le ti.rer des :pruslsa;ges diffidJles ·et non Ipas un g;endarm,e 'Qui note Ile nombre :de 's-es 'chutes et qui cakule 'l'imp'ortwll:ce id es 'slancti ons.

La vrlaie :surv,e!illla;nce demaI1de .de la Ipart du maîtr8 ~beaU'-­coup de ICOlnprléihension ,et d'indUlI.g.ence. L',école oü 1'011 Ipunit les moindres man:quemlents court à ·sa perte. ,Car le fos'sé lentre le m:aître 'et '}.es élèv,es ne Itaœde. ;PaiS à 'se .créer. Et dès Ique n'exis--

te :plUE .cetteconf~a~ce réC'ilpr:oque, 'On Ipeut icr,aÎ-ndre Ile !pire. 'On dOIt T'e:douter ,}.a ana,ln :de .fer à ,latqueltle i1 manque Ile gtant de ve­lours.

, .IL"eSiprit td',u~e .daslse, ee 'ne sont .pas seuà,emlent 'les élèves 'Q:uI lle \Cl:eent. J,l _~.erpelltd hea-u.eo'Ulp du ,m'aîtr'e. Si ,cette atmoSlphère -de Iconf11ance eXlls;te, Il,8's /plus g,rands elSJP'Oirs Is'Ont tpermis.

Ce que nous rreproch'Ü'ns là ,cer,taines cla,s·ses dites «ôTIOU­ve:làes »'. c',est ,d'a'voir né.gligé Ja ,survei)}.ltance. On par.le beaucoup de ~o . .s 'J,OUT'S :d.e~ c,}a;ss'8's de :soleil. C',e.st une expression for·t bi'8'TI C,holslle 'a IcondItIOn !de .se r ,appel,er que Jà où l'èO'ne Il'anarc.hi,e np bri.Ue j,a,mais Ille 'soI-eill. "'" ~

. Tôt, il. f 'aut hab~tuer ,l'enfant ,à ailme.r l'ord,re. Or, lIa sur­,:e~Il~n?e :bJ'en .comp:rIse !lui est d"un Iprécieux secours. ,EUe lui :faJt 'eV1ter Ibeau:coulP de f'aux IptaJS .

. En réducativn Iconl:m,eaiMleurs, Iprév,enir vaut mieux -que ré­prImer. Entourer 1"enITlant d'une ,attitude bienveHlall1te c'est l',ai-der à 's'épanouir dans .un d.imat favorable. '

_ E lSt-il néces.g'a~~e de :dil'e '9ue Ilia tâche du maître en .ce ,qui concerne la ,s.urv,el,lltance, devl>ent Ide Iplus en .plus 'ma:lai'sée ? Le p'1118 souvent, :e~ Idehors .des '~'e'llres ide clas'se, id n'a plus :alll­cun"c,ontaJ.ct. :aiV8C :l.enfall1t. ,Et :SI Iles 'parents In'8 ,s',en o c:c Ltpe'nt, les ,eleve'S JalllsBe.nt ih:bre :cours 'à \leur,s ICaJprices.

·que l'école.:du -moins aCicompl.il8'se son devoir en tait de SUi~Ie.Imanœ ! .s'l J~'elllf,ant slent dans lIa prés·ence du :maîtr'e :la P'!e~e~.ce d'ulll laml. '~;u'r ùequel ·il 's',a\ppuie dans :les .moments dlffll~~ües et en qU'l all. ·,a entièT.e c'Üll'fian'ce, ,e'est ,que }a cl.8Js:s.e pOSiselde un bon ,eis~)lrlt. Ga,r, ,pour 'le maîtr,e, ,surveiller c',est aider les élèves à persévrér,er 'dans Je bien.

Candide lYI01:x ,

Dix caractéristiques de l'éducation dans le monde

_. Au ,moment où 1''Ün als·siste lau idé:denchement d'une « course lnterI;t,ationa'l~ à :l'.éduica.tion », let Iceci rtout spécia[ement .ct/ans U€ do.:na1ne de !l lense!'!~'ne:m-emt technique, ill est illitéres'SlaJI1t .de con­n~lltfle l~s, ICJaTa'c1:JerIlS?Q'ue.s de ù'!aJctua;lité péd:agolg,ique mOllldia(le teLLes ;qu leUes aiplpail'l~'l:S(SHnt dans !l'AnnUiaire inJternrutionaJ de J'é­duœtIOn 195,5, puibih!e !plalr l'Unes'Co ·et Il,e BUT~au int8'l~nationa.l ,d'Education à Genève.

. .1) ~évelO\~IP~ent ;très m,w;qué des rouag8'S adm1ilüstratifs, m3Jru~~e~te ~.u&.8'1 blen 1?ar :la ~r:elaltion Ide nouv~aux services que :par Il.éllevaboTI de .lSerV1ces eXIstants ,à 'Un :rang \supéri~ur.

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2) Augmentation de dix '<1 onze IpOUT c.ent en moyenne de,' dépens'es eicfeCttur@es :à l'édu cakiO'l1 , Isoit une lproportion à peu près identique à IceDe enreg1istrée en 1953-1954.

3 ) Pour ,la lprerrnièr.e foi,s, un des ralpport s du ·mini. tère .de l'inst ruction lpuhlique a,f~firme que, si , ~l e r.y-thm~ d~~ .construc­tions Is'colai'r,es ne ralentIt 'pa!s, on espere pouV'ol'r 'd llCll deux ou trois ans Tépon!dr,e à toutes les deman~.e~ .. M:ais, dans 1'~nRen1-ble, lIa 'situation aJptparaît nettemlent .deflcltaIr:e, les beS?lns. en bât iments desti,nés aux e.nseignements IseCo,ndtalT8 et p:r01'e~slOn­nel tendent à <dépasser, dans certaül's Ipays, ceux qu.i s-e font 'sen­tir dans l'enseignement pr.imaire.

4) L'·accroiss·etment des effectifs scola.ir es atteint tou s le~ deg.rés de J.'enseignement, Ile ,pourcentage d"augmentation .des élèves .des écoles secondaires (envi on 8 %.1 surprussant celUI de l'enseignement tpriJl11iair e (de ;5 à ·6 % ).

5) L'ens·ei.gnement primaire, Idont .le degré de stabi,lité était de be.ruucoup lSupérieul' 'à celui .des enseignemen\ts s econ­dadr,e .et tprof,esS'iomnel, ,a 'S:ub.i :des rmorra8ts de lS'tru~ture dan. ' qLlÏInze pays lau l,i'eu de :deux en 19'5~-1954, .et ~es reformes d.~ pl,ans d'études et Ip.ro'gr,am'lnes ont éte enregl'sb"ises dans la mm·· tié des -pays (un tireris ,l'année 'précédente) .

6) C'est Il'enseig'Iliement ~seco'nda.ire qui ic~ntinUl: a cons~i­tner :~a «zone névr·algique » du mouvement echwatIf monchall et rpa;r conséquent celle qui est Ile rp1lus Isuj ette ft des variation'g.

.. ' ' 7) Le ,dével'oplpement ac~éléré d e l'e~seignelnent ~e~hnl­que et 'profes1slonnel s'e tr.aJdUlt 'Ce.t~e lannee \pa~ 'u1!e flene d.e problèmes !de frontières 'avec Il ' '81nse~g'nement Ipnr:na,:r~ et l'en­seigllletm,ent seconldaire, :problèmles ,q~l1 , dans la m~.l oT~rte des ca;S t ont été résolus en f,aVieur Ide .l'enseIgnement vrofesslOnnel.

8) Mallgré I,e dési,r unanim·e cle voir les 'p'lans d'étu~e·s et Il'e -' pT,ognamm'es s"all1ég,er, on enregi'stre lun peu pa,rtou.t Il' lntrodLl'C­tion de nouvelles di,s'c:rp:lines ou de nouveUes ,connals,Slances. On constate, d',autre IpaTt, q1u'une 'inûpor tanc-e ,die plus ~n :plu~ gr~~­de ·est attrih uée 'aux ,di'Slcitplines de ,oarra,ctère rpratIque et u.tIb­tai're, ·aulSsi bien oŒrull'S Iles p,lans d'études ,prünai,res que dans ceux de l"enseignement secondaire 'et normall .

9) ILa pénu-rie Ichi. ipersonnel enS'eig~ant con.tinue là s'~ f:~ire sentir dans beaucoup de plays ('Clette or'l'Sl8 lattmnt !parifo.l's l en­'Sei;g.nem-ent ,secandaiiI'.e et, à ce degré, 'spécia'lem'erut ,ll~s elllg;ei~,e­ments 'des IDruthém.atiques ,et des 'scienoes). TouteŒOJ's, l'rameho­,ration .entrevue en 1953-19'54 Is',est laC'oentnée et ipllus no.mbreux sont maintenant lle'8 pay'S où l}ra :situation est :enrvi's'agée avec moilns .die v ·e.S'sim,i!sme.

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1

- 5 13 -

10) La ·Œorm,a,tion lu :personnel enseigna,nt prim:ail'e con _ titue toujour une de iprinciIPales préoccupations de.s autorités "co1air e'S; en effet) .dans ,la même praportion que l'année der­niè~e, ·des mes~re:s Olli~ ét~ -prÏ'ses en ·vue d'une m'eilleurre prépa­ratIon Ides maltr eco rpr1mlaliJ:'1eS (un pays SUl' ,0.'eux ), des maîtres seconldaires (UiIl Ipays SUT quat re) et cùes maîtres Ide ,1'ense'Ïgne­nlJent VrOlf.e's'Sionnel (un Ipays ,sur sept). Des !3.m@liora,tions .ont été ,a'PIPortées à lIa ré r ibutiol1's des ens'eignant,s d·ans un tiers d s pays et des Imesures le11 f:aveur de .l'égla·lité des traitements entre Iles .deux seXjHS ont été ipré:vues 'là où 'cette ég'aJli.té n'ètnit pa' encore réaJ.i,s,ée.

Le progrès au service de l'école

Grâce â l.a bienv,eil1ante compréhensi011 de M'OIllS'ieur le PTé­'jrc1ent Roge?' Bonvin, les é'coles de 'Sion viennent d'être dotée le ideux ,aIPIPlared,ls de ciném'a :sonore 16 mm.

Que va1llà run Inouvell instr ument de tT'IaVlaill .qui est ,remis entre Iles mainls du Ip:erso:nneJ. ens'eignant. En effet, ,la Ce.ntnùle du fwm scd1air·e à Berne ·met la J'a .di,sposition .des cla.sses une r iche 'CoH1ection intér es'Sant l,es diverses djsciplines ode l'école.

Ce nouveau IrlOd'e ,cl' enseignem,enIt, encore peu cOll1nu Ch€fl nous, 6S,t gra,ndetment ut ilisé et halu.tenrent pil'~sé len ISuÎ,sse .alrle­mande ; et Iles eXlpéri'ences réaldsées prouvent ceci : Ile film doit s'.insérer, Is"encarter com·m·e wn moyen normla·l ,d'enseignement dams Ile pl/an de tnaVlaiü ,scollaiDe.

Pour !lre lPer,sonnel ense~gnant s.éJdunois, c'est Ile début d'une caJprt;iViante eXlpériernCle 'pédagogique. ,Cependant, \p.our .le maître, il ne IS"agit pa:s ,si,mIPII,ement de s'avoir ,se se-rvir .de 1'app.alr8'iil et de projeter des filoms :surr un écr,an : c'est le côt é rel1aDÏvem.ent faci,l'e die 11',eXtpérience. Pour qu'e ,le f ilLm a'pp ort e pl,Uls que des illSlÛants de détente ou de dis.tl"laJction iaux 'élèves et s oit vérita­blement un ,cQlUaborateur pour ,le -l11aîtr e, .il '6S,t ind.i'S,pel1ls'able que -oe derni,er Sa/che .quand et 'comment l'uJ;1l1rsetr .avec prof:it.

ILe ,leçon ·avec ïfilm doit êtr'e ·conduite id~une 'manière diffé­rente Id'une ·leçolIl ha!bituellte. Il y la quelques ,pré'0autÏions à Ipll"en­dre, des écuei:!ls à éviter 181 Il' cm ne veut 'Pas être dérouté au dé­but de cette nouVleUe techni.que. C 'est pour.qüO'i ,1'Assoc:iaJtiülfl du peI'lSonnellenS'e'Ï.gnrunt de Bi'on la fiait .appell à un ,prrati,CÏtel11 .du cinéma ,scolai,r.e, IMo·n:sieur J 'ean-René Ba1'ùey, insrtituteur à ùa Tour-de-Peill.z. AVlec fUIl1'e g;rlande is.irrrupil1iiCJité let autant de 1Jr1odestioe que de !Compétell'oe, Monsieur Barbey fit Ipart, j,eUldi dernier, de 'ses 'expédenoes, Ide s'es 'réUis'sit~s, ,au P. E. r,éuni 'au grand complet !pour rlla :d rrc'OniSr1Jwnce. Il ~coopte de donner une .J.eçoo

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démonstrativ'e devlamt ll,e.s élèves de 12, 13 et 14 ans. Cette ,leçon .a certali'lltem'ent dû !alchevler de ,oonIVlai'l1',ct'le J'es hésita\l1tis sur lIa vwl,eur du f;111m loomme lauxiililair,e Idl1 Imaî\trie.

Ainsi, 'cette fll'Üu:v;e~rr,e leXipéri:ell'Cle voit le j'OLlT ,à Si,on dans les conditions Il,es iP}.urs fravor,abJtes.

Grâ'ce 'alU IgénéI"eux 'aJp!pU~ Ide :nos ;auJtorités et, m'ous l'espé­rons, à 11'lalCicure:Ul tflwi,t 'paœ le :corps ,ens,eri.glnant, ,i,l y 'a UiI'la , à Œ'a:ve­nir, ,à Icôté du rbahl'ea,u noir, Ilia 'P-Ialce p.our l'éClr,a>n ,sc:irnt~l1ant qui, par 11a ,m'algie du (son ret ,~e jeu piI'iodigi,eux de \va U,umière, f ,era entr,er idaJIl1s Il'intimité !s-co'I'a,ire, :pourr rl',enc.haIl1rteme'l1t .die nos 'éIlè-VIes, le mÏ:ralCllle de lia v;Î.e. R. Z.

r PARTIE lPRA'JrlIQU E 1 ~~.~~~~~~~~~~~

Centre d'intér"êt

40. Les maladies

Livre de vocabulaire page 134

-

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1. Leçon de choses: La, tub e1'culose

Voir 'n1:anuel d'hJ7igiène vV'ande'r

2. Le texte

a) Int1-ocl~iCtion : Tex-te qui ne /présent la'U0u'ne difd'ÎtcUllté e.t que ohwcurn cOlmprentdra .fa;cill,8'mlen:t lor,sque -l'e,g l1).o.ts aUTont été eX!p~'iqués.

b) P1'épU1"ation: Le.cture à la mai,son pwr les ,élèves. En clt3.!81se questioills de Icontrô}e Ipaœ I,e maîrtr,e; ,puis J-erotur.e expre&si­ve. Ensuilte, Hwes rr.enméJs, tête dans Iles Inains : les élèves ,s"ef­flQ~cenJt de Ic-réer ,La vision. Après ,quoi q.uestions IplllUts ,complètes pOlUT ~a ,comp'l~éJhel1JsiO'n dru tex'te.

3. VocŒbulaire

S'~1Ï\ter se 'm,e,ttre 'au lit Ipoulr cause de ma'la;di.e. Rougleôlle : ImwlaJdi'e .infec.tieuse, épidémique et Icontag.i.ewse, ca­

'ralCttéris'ée 'Pral' des t 'a,ches roug.es. Prendre ,l'a :tJempér'ature : iplaicer le thermomètre sous !}es ai -

'sleJUes : 37 = terTIlpiéra-tuT'e. D'uTlg,ence : en toute hâte. Chev!ert: : tête .du llit. AUSIClullter : éooUttffi' -les bn1Îtts intéri,elU'fls de :}'orgalfüsme, ceux de

rra pÜ'iltri,ne. Tâter l'e ipoulls : jpercevoir des battements du sang dans les al'­

rtères. Parter un diaJgnostitc : tdi'stinguler June ma.ladi:e par -l,es signes qui

,lui ,sont pr:opres. F,a~t'le lune infusion: 'ver,S8lr run tli.quide bouillant SUtr des plantes . Diète: priv,ati'Ü'll d"aJliments impO'sée à un maJI1wde, hO'monyme

(Diète van~Îtsa:nne). , Ordonnance : ipr,eseyilpt.ion écrite du médecin indiquant Iles re-

mèdes. Potion: médilCialmenrt hquade à p\.rendre palf' petites dosles. Phaflma:cie : lieu où l'o,n :p~élpalre et v,end les médicaments. Admi'11i,sltrer : faire 'Py.ellldre un 'rnédiJca,ment ; gouverner; aprpli-

'quer (Ulne 'gi,f11,e). Pr'eseriptian : ordonna'l1lC'e du médecin; ~~u..ss:i d'es :autorités:

iprescription 'lég1arl,e. BraJ1JLCli'ern : 'oeluJ Q1l'i pll'ati,que. Bénin : qui n"est palS im:quiérba,n.t; ,contraire : gra~e. Gomplircatioll1: nouv'eUe ,aff,eckion .qUli vient en ,aggraver une

p~emièfle.

P,wti'e1llt :c.eiJui ,qU'i suhit une Ü\pléraJtion chh,,:urgicrule; maladie.

Page 12: L'Ecole primaire, 30 avril 1956

onv:ah:~s0enC€ : période entre la gu.érisoll de la 'ma,1adie et la .ganté.

Contagion trang,lnis'Sion d'm'lie TI1ala,die p~:tl' cO'ntact on alpp 0-

che.

4. Les iclée.

1. JI].111,es a Ita roug,eo!le. 2 . Vilsite.du Dr : 'Cli3.lg'nostitc

il)'resm"'i·p ti'o 11:S

ordon11'anüe 3. ,CoIllVa'les0eillce de J.LlIl,es. 4. Conduite ,de M'ariette. 5. Guérison pro10haine àe J ,ul.es.

.5. E xe1'cices ti1~és d~" texte

a) S.U1' les ve10 bes : temlps let lTIodes.

Conjugtuons à tons les temps : J wles sui,t les pl'es'criptions cl u mé.decin.

b) SU1' les f01"mes cZ'n longG&ge Affi.r,m.a;tivle : VüUiS Ile ti'endrez à lIa c1jète. N,égative : VOUIS ne Ile tie:ndr·ez :PqUtS à ... Interrogative : Le tiendrez-vous en-eOire à Négative interrolg',ative : Ne ,le tiend,rez-vous 'plrus Lmpérartive : T,enrez-11e clonc ... ExCl}amativ.e : Comm'ent ! vous l'avez -tenu à -la ...

c) PhTŒséologie Formez des :phrases qui an1ènent COlm'll1e conclusion ces

prOlPosiltions ellliptique,s : 32 degrés à l'ombTe ! 110 km à l'heu­re! ... 'Pas .de ~lulITlière! ... Et pa-s un 'sou en poche!

F 'or;mez des phra'ses exCilamatiV'es à ,l'ex·emplIe de ~a d,e,r­nière : QueUe .i ui,e pour lu.i et ...

Le ve'rbe à habiJ;ler : Fo,ù'e p1'encZ1'e une inf'usio11 : Après avoir ,p0,Slé ,Ires questions c1 'usalge donnez à ce v,eTbe le lSujet et Iles 'com'pllémen s qu'il demande. Ex. : Hier tSoj'r, avant d'aJl€ll" au lût, pour gUiéil,,;iT ,m'a toux cxpiniât~e, Ina 'lnè:ne, toujou.rs 80U~ cieuse de ,m'a s'amté, m'a fait Iprend:re une infusion de sureau,

6. La. chasse o,7~X mots

MeûacZie: a1ffe.ction, ma'laÎ's<8, trnubiles, souffrances, dO'lill.eu.r",; fOYier, ,siègie.

[J'ne mcûadie: oTtg:ani'q'ue, chr,ol1lÎ:que, gœaiVe, héntgne, èpid élmi­qwe, cÛIl1Jtagi,eUlse;, ülJcLlJriatble, mortelle, ,mal~g~ne, curabl-e, olpiniâtre, cOlllg.énital}e, invétérée, i'nf.la;rnmatoire, a,rticud.aire.

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Phases de ~a, mcûadie : :aiJtei,nrtJes, l<1lttruques, aocès, 'infec.tion, BVO­

lu:ti QIll, Hlg g,:r;aiVI31ti 0\l1, c01IIllPl1i\CIwtio flIS, P r{)gll~e:s's:i on, 'pa.:roxys­me, Icrise, 'sy1lnptômes, vi.r1w1eillJce, lalcuité, lCOUTlS, 'déclin, Té­

cild:irVie, 0 LI 'l'I8IchuiJe, 'reCll'uidl8's:cenJCJe, ,con valleISl.crence, guériso'11. Soins: médecine, Iméidied .. n, pnatÏlcfi,en, docrte.ur, Clh!irriUfr'gi,en, ;pha:r­

'lua'Cli,en, ,infil"lmi'er, 'ga!r!de~all,ruc1e, li,nfj,rlnièlie-vÎ:sdlteuse. Vilsiite, Icons,ullJtJaJtion, 'inter,venltiorn, o~}ér.afbio'l1 , ,ex·arrnen, ,ètia,gnos-

tic. . Tflmliterrn;enrt:, cure, régÏJme, ordonnance, P l',es'c'ripti on, remèdes,

vl3Jcc1:nation, prophylaxi . Hôpital, ·diniqule, lTI'aison :dre Is'anté, 'sanatori.um (p. ums ou Cl.). Les 'malades: 'maJlade, Ipaltile'l1t, tUlbertcw1eux, 0a;n'Cléreu,x, aném,i-'

que, :etc .... EtŒt des 1nalacles: ,torrniber matl'alc1e, Is',aff'aih1iJr, 'CiomracteT .. "

.ga'l"lder ... , 's'!wlirbe,r, déicJ1i11Ier, dépéiri'r, ba:Ïls'g.er, rtraîner, etn­,pi'I'ler, être à l'eXJtrém;iJtJé, Is'e ,ffioulfli1r, ,'e r lelev1elr, '!'(échalpper.

Av.oitr mauiV'wilse mine, de Ila f,ièV1rte, Ide la teanp.ér:a~tu:re, J~ dé­cri:r'e, Ides dou~eUlriS, de 'l"OIplp'r les'siÎom, ides 'Ïnslœnn,ÏJes, les fri's­'SOJlIS.

E'tre l1'slé, axe,±ialÎlbli, lépui.sé, ilÎlv>id'e, malti,ngtre, cOlnJd'amné, cas dés­" espérlé, être indis:po,sé, illTIlpotent, p:aœa!IYlSé, congestionné,

moribond,. êtr,e dans ,1e 'CÛlmla, à ["agonie. Qu.e\lq.u.e'S m 'allaidi,es '"

7. E xe1"cices SUT les n01ns, les adject'I:.fs, les 've?'bes (s"en -référer au !maTIuel)

8 . Su.iets de composition lrnnça.ise (s'en réfèrer a/u m 'anueJ)

,cJ. Poésies

Hymne à ~a vie

Soyez r 'emericiJés, mes Iyeux, D'être ,r,es.rtJés Isi .ciliai\r 's sous mon [ront déjà vieux Pour vloÎ1r ·3iUi ,loin boug1er et vibrer -la. lumière; Et "'OUlS, Imes .mains, rdle iJr"essaillür da,Ds ,le 'so1el1; Et vou,s, n116S doigts, ,de vou,s dO:rler aux fruits verrrneils PenidLltS au long dru mUir ;près .des ra.SHS trémières.

Soy;ez ,r ,emer:cié, ,mo,n corps, .:o.'êtlre [ :eTirne," 'rapide ,et Ifrélnilss'ant ,encor

! Au tOlUlcheT < des " ven~s lpil'Omplbs :ou ides bises ,pro[ondes; . Et 'V.oUIS, mon. tO!fiS~~ ldroi,t ,et uues r1alr:~es ,poUlIDorns,

" _ :,", petre;sip:iœ:er .wu 'Jong de.s m ,ers :Ou :sur -les munts " ."L'~i'r. raJd:i:eux et. Vrif qu~ baii!gl1le 'et mo.rrl ILes :mondes.

, .. ,~" .. ".' . . ' , ' " . E. Ve1'haeren.

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B elle santé

Belù,e ,g'wllIté Qu~ me roev.ilens laqJrès 'm'la To.iT .C]lu:iItbé, VoilCÏ man Lfll'onlt, m!eiS (b,r,als, 'mes épaules, Iman -:toTse Qui iJ1'l8.ss·anJ.enrt IUlnre rfoils 'e'llioor A te ,senrbi'r !r,entr,eT let r,evivre 'en Iman c.oœps

A v;sc ta ifÜil~'0e ....

Sous mon rfront T~dre'B'Slé let 'mies ,oheveUlx vel1meill, , Mes ;deux y,eux s'Ont en ,flête let büoiv'ent J.e sOlleill. Le Ivemt :m'Iest un lami rqlud chanœ et .m'Ialocornpagne ,El). ,ma ICiOUinse ry,thimée 'à tr'arv,e'l',s tla campa.gne. L':3.JÎ,r rton~que 'elt 'Pui'Bs'ant 'em'P'I:it all0ll1 t01~iS'e ,cr:eux. ' , Mes TheŒ,;f!s ,s:emlbl,e.rut lr:ef(aits, :me·s Imus,Cl}es Isont heu! eüx ' . . ,Et ~na (b,o:ul®e j'o'YeJuse ·et !files ma;ins f.almi.lièr-es ' Vourdrai,enrt ISiai'si.r 1',eSlpa;e€ ,et ba~(ser ]a iklil11.ière.

Bene :saTIité,

Emplû.smes deux pou'lnons die viergè et pWl'e baleil1F:, Et tpOUT Iqu'enftim :mon Icœur tou.jourls se tienne haut B.rille :en Im·e6 yeux, ibats -SOUIS ·mon front, Ibrûile en l111e~ veilles Et 'CDUI'S en IIno:i ICO'mme ;}€ vent dams nle~ rdra:pe.ruux. : ... :

E. Verhaeren.

10. 01~thog?"Oiphe

L'enfant 'malade

Une tfièv,ye l"arv:ait ·sai'si; on il'laivait ,l"1a,melllé Uil1 soir!' d€ l'écoile, la tête .lou.rde et Iles crnaiIlis ,t'rès Ichaludes. Et d\epUlÎs, d étaJÏt là, :dans '0e lit, ;et dans Ison rdréiliilre, iil disait :en Irega'rdanJt ,se'S petits :souJJler,s : « On Ip!eurt rbi1en Il'8S Jeter, 'm-winteut8.nrt, lLelS Isoulier,") du 'Petit F-l~alnçois ! Pietit FrlIlnçois ne les mettra ÜJilUIS ! ,')

J. Clcwetie .

Les 'maladies de tante PonceUe

ElUe pa'r;J.ra:it rdre Be.S :Inallald'Îes CQIl11lme d'hôtes rfJamHiers .t!lt .choy-:és Ique chaq:ue Iswilson 'l'tamenaiït ;ré:guHèr,ement, L'hiv.er, lelLl~ aValirt ,sa. hronJcJhllle; 'au déburt ,du IprinJtemps, s'a COllJg~sti{)n ipul­m011lwi'l'le; en été, :sa fièv1'l'e, ,ses rpampiltatioll's; ,en aurtxIDulle, rses ,renf ,rOUlements et Ises :ft8.'ÎbllessI8s, .. ,E:n:~hUJmée, ·eUe toussait av'ec eonl­plai'S'a:nC'e, OreUlS!3.1l1t rS!a taux ,s'ans Ise l>ilalÎndT,e, malis \3lttenda'llt qu'on la !pJla!ilgnît, mOIY,tmfirée Is:i Il'on ne Is'ap~'r.ceViait de .rien, Eni­roulée, ,eJ11e prenairt :UIlle 'Voix de ,gor'ge, :s.1 Igra.vre, Isi batSl~e, ' qu'on ne Il':enrteridait rpllulS, let Isi pamfois 'emle IS'loub1~alÎt â', paq.:let ~esqù~. dJilstinCltement : « ,C'est :pa'r 'cri,se », d'ilsai·t..JaUe. ' J.' Lerdüx. '",

Le petit rnal(~cle et le ballo1'1

Un jo,UY-, !d'a:ns tolU !1~1t, tu iV'Üw1us jouer au haJ1'lon . Et je Ite donnrui Iton !ballon. Tu. Imle Ile ]Iançais, je ;l"attr,a,pra!i,s; je te Ile ·perIl­

voyaJÏ's 'SiU r 1e lliït, IpolUir ,qule rou me Ile lY~e]la lnCeiS .à no~u~ea;u. Ta :J.na­·rnan entrla à ,ce marnent. Efllie nOIUJS ld\]t 'que noUis retlOntS dieux pe­tJ:tJs fou's ·et Ique ,nOUIS f,inirri'Oll1ls Ipa.r 'oalsiseT qu.e'lque Ichose.

Et tai Itu ,r;ilaÎls un iP,eu .. M'wi's Va figure 'éta'Îlt bi,en bla\nche, tes [ev,r,es qui 'S'OUlW'la'Î,eIl1:t !polUtr Tiœie 'étai311.t bie.n QJâ1les; . et Iton rirle ne [18)Îlsaiit giuère (du IbTiwiït, Ipalnce que tu ne pO'1.,wal>s p lus parler let Ir:Î.I'le :qru'là voix ibalsse, là voix ,Mouffée, iP,aulvre 10hér,i ! Et moi jle Sro.u.r,ia:j, ,de rtle vœll' 'flif1e. Et 1ll10Î ,j'e ,riails rbilEm fo\~t IP?Ur" te flaliœe 1'.'11'.':e. ,MI~iIS j'la\v8Jils ,des rlla:rrmes laux yeu.x Ide VOIl!l.' IS1 Ipaie ton IsoUlrlÎre et Id'entendr e Is'i ipelU Iton rire ù voix rba:sse, 'à V'O'Îx étomfe6ée.

La 1'·ou.geole

« Le mien aussi de g1a'rça.11, paUlv,re da,me, a leu la rOUJgeoi~e. Comm:e .le vôrbrle, il ,éta,irt COimm'e .quJi IdiŒ'aiit IlU01'.'d l Ipar des 1111111-

llÏ'eirlS de !puces. 'C'lesrt ICnm!l111e 'j,e VOUiS ,~ii,s, I.l l~e rf:aiUt. !palS 'V'ous lerf­fI1.ay.err' . -FlaÎltes Vieni:r :1e dOICiteur X: C' est. ~le lYl?trre .: IJe vous Ile !1."'08-cofuma'Tiide. n via VlOl\llS r}e 'mlettr.e la U'a dIète, a rbOl'r,e Ide Ila bour­rache, bi,en lau ,chaud sous ISles "' OUNeTlturres : ,:lans Ihu'it, Idix j OU!J."IS, il eslt Iguéri.

« Et \puais falites Ile rir,e, ce ,p·etit . ç.a eha's'Se ~a fièvl~e. ,Pour lui fajil'e rbOlÏl:r.e ISla :biJS&llIe, valUs ·trinquez : ,,: A 'la tienne ! » VüUfl

Vel"l~eZ, ça cbe'scenld ,tout Iseull. »

LΠvisite du, doct eu,, '

. Le irnilieu Ide la' ;chambr.e ètwit '8\l1lc01mhré pa.r une t able TO* '!'

de recQluverte de to.ille IcÎ'rléie. Slans .dOlute RobeTt ,étairt-i'l :8n tr,a'ÎlD. œ~!CIriTe' un gflélJn:d ' ·r;egilstI'le rétM:t oUlv'eŒ"t -entre une [Nole d'enm'e dé.bou!Clbée :et UIl1!e Q1.ilLe 1d'·aJssÎ'e.rttes.· La Clhanlbre étMt len OTdt'e~ p.re6que c0l1Œ'OI1'.'tab1e. III y flai's'ait Ichauic1. Sur. [le lpetJit f.ourneau d1ev'ant 1118 c.herm.illllee, une bouilllottie rOlllro1nnalt. Le daCJteu'l' :s'a­vança VIeJl"'S Ile haUit Il,Lt rc1'!atcajou qui o:Clcuip'ait ;}e rfonId ,de ,la 'Ct~am­bl".e. « 'Du td'O'rilTIt8.li,s, :toi ? - N o.n, monlsieur. » Le lffiaGrade, 'qrw v€­n.ajjt; .(le s'évieiHe.rr 'en '8utIS!aut, s'féJt,a·ilt dr'essé ·su'r Ison {coude v·a­li:de, Le ''PoUJls l étalilt ,ca:lmè. }je 'mélde:cÎln déposa 'sur J,a: ,ta~!le .d~ nUlit illa bo~te ' de gm;z'e Qlt1'IÎ~ Iwvait alP'pDlrtée et lcommenç-a a · defrall~" le ''PaJm3ement:' Rege1' Mcwtin cl'J). Ga~·d ·

:. 1'" . r'

• : : ' , ,:', ." l, ,,: LŒ oOnj'ultation d~iJ docteU'f' 1

,j·i:.:. Le ,dod~eur : '~ S.i i,oh :p,èr.e ~st .sia:~ travaill et que vou~ ~'a'T y'~,','~~~, 'a~ ' ~Qü iP.OU~ .'(àJ0n,~t~ des I~emèdes'l ~.loT,s ip'Ouœqruoi dit;Lbi~ ~'I ~~t~ ·.'s"~JV,ils~~l~i~ ', 1 d',~re màl1là~dJe : ? " ",' ','

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La filUette. - Soyez tr1anqJUlÏ']1e, Unonsie wr M:i'l1xit, a us sfitôt que mon pèr,e rtr.alVlai1J.erJ3. rvous s e'I'iez !payé de 'VIOS rv ilsq,tes; il m'a bien charg,ée Ide rvous are thre.

L e dOlcvsUlr. - BŒl, fv>oill,à lencarle Illine !il'ut Te Isottis e ! !JI est d onc .:fou :bon ipère Ide 'Vt()ul'olÎ!r IIne payer m es vilsites qUaa1d il 'n'a 'pats !de Jp.alin !.. . POUII' qud une IplI'lell1rd-iil, ton père ? .. Tu ir'a'S ce soir ,avec ton âme cheI'lQher un 'S,alC .de moutur e à mon InouEn et t u v,rus leon~OIr:ter un lpianirffi" ide vin ,vieux ,R, V'e'C fUn qua.rtier .d~ r.l1'Outon. V CYÏJià pOUT (1e II11OlJ:nell1lt lce qlu'iIl f a/ut à ta rmèTle. S i d'ici à deux 'Ou troi.s j'OUI'iS ISles ;foI'lces ne r eviennent pas, t u me le f e eas dire. Va, mon ,emi rnt. Cl. TiUie?··.

Essai d'un progrolnme détaillé .

des

cours complélllentaires du

Valais

4 rne année (Suite et fin )

Civisnw (Le Conseill rfédér al)

AiTIlSi Ile V!alools .pl~odU'it lPilus de fruits qu,e la S·u·iS/se ne lui en achète. Ji! (s',agit donc d'.eXl,porter Il'rexcéoont, fce qui n"est .pas tou.: j'<YllTS facia'e ,et nréC:estsite de Il,aiborieux ·écthangles .de vues avec 1'é~.a:n.g.eJl". Oette année ·M. LampeJrt 'a dû Ise :l"iendirl9 là p:lusieurs r~~ses à Berne po:ur ·a'Ssur,er Il'écoull,ement .de no.8 Willia,m 's et de :nos Oa'naldas. Aup-rès .de ;quel ,chef de DélP,a'r.tem-ent .g',est-il prés'enté ? 'sOIn nOiffi ? :R. M. Holenste'În.

M'a1s ~vec Ua ,France fl'Wl"ranglement ne fut pas facille, ce paYiS !exi~a.nt qu'len Icontrie .par.t~e ,la S ui's.&e ,g"enga;g.e à ache­ter d:~s marchandises frança~ses. Or, n~tr.e lp'ayJs ,acllète déj à à la ,Frl'lame€ ibea,coulp IPlh.l's qu'faIII,e nre ,lui vend. H "a d.onc faUu

r éunh- Ile :Conseil fédér,wl Ipour diis 0urter de iC.et~ qu estion. A cette 'séanoe un co:nJse:iùJller f lédér.aJl léJtait alb'S'ent ; ,conlbien y ,en av.ait-il :de p résents?

En <erf·f 'et il} y a 7 Gons:eillil>e.rs f.édéraux ; or, p ar s uite de l'aUigmentatioll. Coontinule idu rt'rawla11, cer tail11ts Iproposerut qu ' on augmente ileur nambr'e. Gombien eu })Tol)oseriez-vouls, 8 ou 10 ? R. Ni 8, ni 10, ,mais 9 ou Il. La Is'éance à (],ajque'Mle .nous f lau:sons ,all1usion n'a pa,~ été p lié­sièLé.e ~ar M. ,Ho'l'enstein ; par \qui donc '? et pourquoi par M. Pie ti'tp ileT;l"e ? . Les mêm,es dif:fÎ(cu/lIbés Ise rsont ,déjà prés'ent.ées il} y ·a deux ans; ür, oCoe n'ielst ipllliS M. Petitpiferr:e qui a Iprésidé la ·g.éance à .ce 'mOIDfel1lt ; ;pourquoi ? E lt Iqui donc l'a nOlnm·é prés'ident ' de la Contfédér,ation ? Ceux IQlui ont ,&llabor·é Il,a Constitution de 1848 n'ont!; ,pa's VÛlU­.lu que Il.e Imanidlrut de président de lIa Conf.édération fût de plus aongue dUirée; pouTquoi ? R. Cra inte du lptou'VQir P,e!r­s'oruneil. En Fra11iCe :le flnanJdat de president de 11ft RépubJifque 'échoit

'après 7 ·ans, 'aux Etats-Unis ruprès 4 ans. ,M,a>Ig,~é rinconv€­nient 'sirg1IllaJLé, ill y ·a !tout de même des aVla'nvag1es ,à une ip'lus longue dUliée de .présidence; lesque!ls ? I.l y a 'Ulne g;ran'dle dilifér,e11iC!e ,eTIJbre Iles atA1I'ibU'tions du pré­·sÎldJenif: .de jl,a CorutiédéT:atiorn ret :0E~m\eS du président d.es Etats­U niB. Ainsi Eisenhower ra ,pu Jdlécider 'se.u.l 1'aug,mentation ,des droits rd'-entrée rSur 11es lIDon1mes. Chez noulS ni 'M. Petit­pierre, ni IV!. Ho1ensltein ne lPourl'la.ient lpreT.d1r ,e une telle déei'Sion ; qui :donc? R. (Di's!C!uS'sion lau C. F., drécilsion Ip'ri1se Ipar ,les IChambrfBs .f'é-dréra\Ies) , Il] y .a. d'autries diJ.ffléT,ences :ellIcone ell'tr~ nos C. F. :et; ILes mi­nÎlstr'els :f.rrançai.s ou aJmérircaÎlllIs. IChez nous qui nomme 'les ,Co F. ·et ICiomment sont-ils no:mmés? (ChambTles fédéraJles , système m·aj orita,ir€ ) . S'ils :ne idonnent 'pa,s 'sartj'sfaction !peut-on les dém1s'sionner ? (N o:n ,quatr,e fans) l!l y a toujours un Bernois, un Zu.richoi1s, un Valudois IRU C.F. par comtre ,certalÎJ1IS petits call1tons : Uri, Schwytz, Un,1leT­w:a.1d, !S.ciharffhoU'se In'ont encorre j 'amais eu de C. F .. ; 'et ,le Valails ? Que iI)'ens'ez-vous de ce fait ?

En F 'r ,anlce ;~a nomination :dies 'minilstres ne ,se rf,ait pa~ ainsi C'est le ,pr.és~dent :dle Ja répuhlique, ,donc M. Coty qui ,choisit son 'pr,emi,er mi'nirs'tre ou chef du gouver.nement, let ,c~1tri..jci n'Ûm'me rS'es 'coLlègueis qu'ill peut r;envoyer quand il veut. A vanrtages de 'Ce 'S)71stèm,e ? Inconvénients ?

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E~ F'r~a:~l0e encore Isi )~e. ~adlem~nt, .c'est~à""'dire Il,es députés? ne IratifIe pals '~e tdlecI.slO~ <pnse par ,le IPOU,VOiT exéClutif, lorsque 11a Iquestlon de ,cOnfllau,oe ·est posée, ,le mini's,tèr:e -est r,env.erISié. IiI y a eu .des ~ministères ,qui .ont duré 24 heures 15 jouTS, 2 moils 'etc. Quel,s inconvénilents en 'rés·urltte-lt-ia 'pou; 1e pays?

Qu'aT'~'iJV1e-lt-il iCJhez il10US .si ,}o8;s Chamhres fédéra}'es ou ,le peu­pile r.e}etueIllt ·une loi Ipliésentée pa'r 'I.e C. F. ? R. Celui ci da~t s:e :r.emettre alU trwvaill .e,t ,prlésenter un ,projet 'modifié se'}on Ua. 'Volonté du peu\Iû,e. .

Citez quelques 'wvantage.s du "lsYlstème ·suisse. R. Stabilité g.ouv.le~illel~entaJ~e,. donc Isui:te dans ,Joes af,faiD6s ; !pays ,bien adml:nlls!tr:e; Iconfl:anice ide ,l'étranger et pa'r voie de IcolliS.é­queuoe stalbiütJ.é de .la 'mronnaie.

Con~me on Il,e voit 'LI y la, donc une gr'unde -cliff.érenc.v enJtre notre I]J'l"é's.ident de .la Confédération qui ·oŒlrtinue à diriger son département, n'la :patS d'autres :c.ompé'temces 'que ses co]­'lègues, n'lest ni 'chef d'Ertat, -ni ehef de goulV~er.nemeIlt ,COffi­

·me M. iEi's,enhower ,qui lest à lIa foils c.hef d'E,tat et chef d e gouv,e-rnemenrt. En ,France ·M. JGoty 'est ,chef d'E.uat et M. M,nUet, 'chef de goulVle.rneITl·ent; ·en Angl:eteroT'e ll,a r ,eine Elis'3-beth es't chef d'Etait et M. Edlen cihef de gouvernem'enrt. <-

Qui donc .c;hez nous I€lsrt Ichef du gouvernement? R. l'l n'ven a 'poinrt. Chef d'Etat ? Point. .

R:ev.en~ns f1 ;no.s eXtpéditions de f,ruits en France; cette 'qU'8S­

hon 'D. Inter.eJsse pas Is:eulem,elt M. Holens,teill1 chef de Il' ec.ono­mie puh1irque, m·ai's \qU!ells 'départements encO'r,e ? R. Le.p:ori, t~all!sports ;, ~Str,e li, f']nalliCies ; P.etir1J.p :i~rn~, pcdi!tique (T,ela­tIons ;av.e·c 'l ,éJtr:a,ngier) ; F'eldmann, po.lIce,. c.omfm'e on l'a vu

',lor:s de ù':affia,ir,e de IS'axo.n ; etc~ .

Ai'l1'si "grâce à 'la f 'etm!eté de nos autorit és .canrton,al,es et f 'é­dér.wl'els ,et; alux démarches ,eff,ectuées par notr,e l'ieprésentant a:UIprès du IgoU'v-er:nen1'ent fra:nçails, ·le Valails 'a pu écou\ler la :pllus ,gr·a·nde ,!pa>rti!e de ,sa récolte die frui:ts. Ma-i,s notre minis -

, tre à Paris à .d'autres alttrilhutiol1is encore. LesqUie'lil'e-s ?

Ainsi, au.jourd'hui l'étr,a,nge:r recherche ·no.8 fruits. A--\p.rès wes guer'r:e:s de Bourgogne, ,les di'Verses llialtionseuropé­

, 1 l . :enne)s f\I1itl1men!t œe0ruruer :Clhez :n{)lurs do8S: ImercenJaires qui -servirent en FI!',all'.ce, à N:apile, ·en E,spagne, etc. P'ÛLl1rquoi

:~ Onl :indiquera 'les ' changements ilirervenlU:S depùis.

- 523

le ,service mer,cenair,e .p.ri·t-i.J nai!s,sanee après· 'les guerre de Bouligogne? .Rép. : Rtenmumée militaü~,e; Iles Sud.is'ses avaient vaincu Ghwr,lle.s ;1e Tiémé:r:atÏr,e que 'ni Il'·empereur, ni ,I.e roi de F .r;aruc:e n'a'vlai'enrt pu réduÏ're à merci.

Pourquo,i leiS Suisses ont~ils fait, en si grand nombre 1

du 'servlke Imer:ce.naire ? R. Pou'r gïag''ller 1eur vile, Il'e tp.ays ne pOUJV'ant su:frfJire à 1ewrls IbeiSoims. Agricullttulie insufcfÏ'san­te; 'pas .d'indush"'ie; va.Hées aussi I]Jeu,p.lées Iqu'auljourd'hulÏ. Hs aimaient le servi.ce miUta,ire. Beau.coJUip T,echercha.-ient Iles 'wvellitures; i.lls étaient alttif'!é~ Ipar lia vie .fac.i,}.e des ·campls.

Le ImÜl~ilstre LOLl'vo.ils ·au:J".mit dÎJt Utll j our à Il,a ,cour : « 'Avec tout l'a'rgent 'quie 1116S TOÏs ,de F.rance ,om donné 'aux Sui~­s:es on ,pou.rr,ait (paver d'Ié:CUiS wne r,oute de P!ari,s à Bâle. >, Que .prouvent 'ces rpar'Ûll€ls ? R. Que .les mleriC'€'naires étaient nombr eux; qu.e Iles ISuilsls:es failsaient 'Payer .chèrem'ent Hewr,s services; que :la Fr,alIlce troulVairt ,que nolS so}dats Ilui Icoütwient cher.

Mais .le colonel StoUJpa IliU/i n~~pondilt: «C',est vTlai, ,mais aVlec tout ,l,e 's'ang ,que Iles .suisses ont v-ers·é IPOUI!' illa FralllJc:e on ,poUirrait rlemp\J.i.r un canal qui irait de Bâle à P'a,Tis. » Que 'Voulait-i,l di'lie 'par ,là? Que :1es .s'U~sses ne Icraignail€l1t paiS d:e V/ers·er Illeur 'sang; qu'j,lis :étailent .Ibons ·sd1dats :et sla.v-a.ielnt '8e battre.

En ,eff:et, Iles Sud!sse:s saN,a.ient 'se battr.e. MachiaiVel a dit "­que ce sOlnt 'eux 'qui onrt enseigné .la guerœe à l'EU1";QP'€. En 1792 .1!a garde Isuals1se :s"est fait illass·acrer pOUT' LOlÜS XVI. A Ilia Bérlé'SÏ:na Iles Sllii<s's'es ont .défendu Ile !pont avec .aehwrlllemenrt ,pour !per.mettre à ila g"lr.ande Arlmée de se l"letirer. QUie pensez-vous -de :ce salcrifitce des Suisses? C',est un beau .dévouement; ms ont fait honneur ,au ,pays; üs .ont tenu ;}:e 'serment qu'i,1s ,alvaient fwit ,à ·l'eur . roi.

Mai's, aux guer·r,es d'Ita!llie, Je duc de Millan a ·été trahi 'Par un SUlil~s:e qui furt 'aus.sitôt déoalpité. - (Entre quels ,pay1s >ces guerr.es d'Itallie ? - Causes? - Bwtaitl1e<s? -­Ohef,s ? - GO!lll~équlellices?) Pourquoi les Sui'Slses ont.Ji.ls p(}rté cette isentence contre Hans Turmann? ils 'omt déf,endu ['h011neUlr -du pays; ills n'Qll1t pa,s vO'l1JIIll qu'on 'Pût mettre en doulte leur ridé··­lité ; 118 .ont :donné une ,Ù€çon là ceux qui aur.aient p-u trahiT; Hs .ont monltr:é ·à Il'étfla1nge.r Iqu'on lPouv,Hdt ·leur f'aÏtl'e C011-

fianœ.

Page 16: L'Ecole primaire, 30 avril 1956

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- 524-

La Su~s!se a r:etirré d,e gl~al1lds .avant3Jges du servir' mel'­oonai'Ye; 1esqu1e1s ? La fl()'rmation miUtaire iS'lest .d:éve}oplpée: ,la rrlleurtI'lalirtJé (S lÜS!S-e a .été ,y'espec tée ; ill ·est T'entré bea.u:coup d'o.r dams Ile pay,s, ce qui à .permi ' 'aux g€'IlJS de vivre; I}.es SUiis!S(8,s o!nt,I 'ajplp'ris ~ cOll'n)a~~-e JYéfttran!g,e'r, lnœUtI·S ~ oourtumes, 'ClirviIJ~8'atiÜ'n; des i'ndUistries :se :so.m impla:ntées dans le 'pays; .la vitÏICulture et l'Iarborilcuilture se sont enrilchi,es de nou­vleamx !plants. DelS bâtiments ont été constru1i:Js Helon le style fra:nça.i6 ~

Mails ill y eut au,sls,i dies Ï'nconvéllli,ents; ,les:qu(e'1s ',' N omh}}eux j'eunes 'g '81ntS fauchés à la fleur de .l'â'gi8. Recher,che .d'un 'gain \facile et des p1laisirs; oubli du traMaill sérileux; les Suis'Sles ont ,parfoi,s hlrbté Iles uns contre Il'81S' a·ntres,. enrÔllés ISOUS des Ibamn~èy;es :différentes, à ,caUJS.e des Ipensions, \l'intérêt ,des payls rétrang1e}}s a .paIS8€ quelquefo,~s 'alV,amt loea,ui d·e Ilia .suils'se;

. '. 0I1éation des pla;bri ci arbs, donc IRtrtJeinte à Ila vraie démo­. . i ,'.' cTlwtie. Ell1 ,effelt, si e,lles oi'nt paflfo,is biem aàmi.nistré le

lJ'ay!s, Ilels ifrumiUas rpa.tni.cienTiieis ou arÎlSto'drrutÏ:que,s onrt gOUIVerné 's'alll'S Is'aocuper du 'p:eulP·1:e qu',eHes ,ont souvent ,mépris<é, Ve'E; mrugi'stra-ts dés-i-gnant eux-mêmes I}eu!l"'s suc­ceS'S8U'I'lS : c',est le ISYistème oiligrarchique. 1c'Ontre 'lequei il y -BUlt des sOUilèv'81nents -dans :pIlulsÎleul'ls cantons.

La . con;st~tlùi1iW1 de 1848 intierdi,t ,les -C'rupitull,at.ioTIls', -QU'lentend-Oin 'par ICa1pitUl}aibi-ollis ? - m,ailS .J,e sarvioe IYlJer-

' cenaire ne f lut 'SUlPprilmé qu'len 1856. Que Ipel1'sez-vÛ'us de oatte 'S,UPrPT'eI&s,ion ? C'es!t hien; 11le.s !solda:ts d01Vlent être 'au service de ,leur 'pa­-tr,i,e. IDurant illa .dierrnière gueflrle, }e ,serviee merlcenaire au fiait .pu ~c:r:éer des ,di,f'üC'ultès là not~e Ipays qui applique ,la neUitraJlité Îlntégvall,e.

, Que lP'ense,z-vous donc des Suilssles qui Is',engagentà l-a. Légion étrangèr,e ? Ils ' enf.!'\eignent Iles 'lai,s · du payls: œ ne sont 'Pas de bOlI1s 'Patrio:tes; iJ1s sorut entr1aînés !pM' le désir ,d',avsntur.es : donc manque .de !sléri-eux; ;lla Ip1uip'art Iso:nt ides aigri.s ou des ge,Hs q'llÏ ont rolai/lllle ,à /partir avec lia justiJc.e,

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Documentation

Les 69 conseille1\,) fédé1"c~ux.

De 184,8, dlate de la cr-éalti{),n !du Gonrg.e;il fédéral, à nos jours, ~'oit !pour iP~us de 100 ail1JS iil n'y 'a ,eu que 69 ,coil1:seilll,eœs f -oo,é­l aux: ,c'lest 'un Isi\g'11le dIe ,gTiande ,st.a\bm,iibé. A oomp,ar·er avec aes minils,tèr,es fT,anç1a,ils. On p 'eurt noter ,aIllC01'8 que tOiUls lies Im.em­bre>s du .gouvernem.ent caTIldri:dlats a:u COl1i:le.i'l fédér:a(l ont été réélus sauLE Och:s:enbein 'en 1854 (che:f des GOJrps-frasrlcs) et ·Challlet-V.ene:l d'e G.enève le11 1872.

Voi\c,i p,a.r 'canto'l1, Ilia lilste lCornplète des élus:

1,2 V Œ'udois: 'DanieJ Bru:ey (1848-55 ) , COillls;1)a,nt FŒrn.erod (1855~67), Vi'Cltor Rufd'y (1867-69), Paul Cer,eso~,e (1870-75), LOlU~'S Ru.0honruelt (1881-93), Eu.gène Ruffy (1893-99), Ma~rc Ruchet (1899 .. 41/fH,2), CalmiHll.e D€lC:opp81t (1912-19), Ernest Chuar:d (1919-Q8), MaY!0eU Pilet .. Go.}.ax (dès 1928), R'Ubattel, ChaJudet dès 1954.

10 ZU1~ichois: Jonas FU:r"r,er (1848-61), Jakob DUibs (1861-72), J.J. Schte'reT (1872-78), Wilhelm H·erlel]stein (1879-88) , Walter H'a,usel' (1888-1902), Louis FOII'rer (1902··17), Rohert Raab (1917 -2B), A~.bert M-eyer (1929-38), E l"nest \Yetter (dès 1938), N'D'hs, SrtJreu1i.

8 B e1'1~ois: UIJ.rti:ch üchs1enJb:ein, (1848-54 L Jakob Staempf li (1854-63), K!arll Slchenk (1863-95), Ed. MU'lIer (1895-1919),

Y':'a.ra SiClbeu-r,er (1919-29), Rod{)illphe Ming1er (1929-40), Eclouall.·d von SUe'irg.er (dès 1940), F€lllcùmallllll.

.5 Neuchâtelois: Ewgèrue HoreI1872-75), Numa Dro'l (1875-92), Rolbert Comtesse (1899-1912), LOiUi Perri·er (1912··1913), Ma.x .Petitpierr.e.

5 TeS'sinois: Stefwno F,rJa,IlJs:ci:ni (lB':18-56), G.B. Pio:da (1857-64), Gi.Uis~pip'e Motta (1911-40), Enrico Ceil-io (dès 1940), Lepo'l'IÏ dè.s 1954.

4- Soleu1'"ois: J os'~h M.UJl1zi\Illgie-r (1848-55), Bernard Ham­Iuer (187,5-90), H'eTllnamn Otbre:cJht (1935-<1,0), Wa~lb.e,r Sta,mpf:li (dès 1940).

3 Lucernois: M'eilichio-r Knu(Se[ (1855-75), J08. Zlemp (189]-1908), Jo,sl8\Ph Bchobigier 1908-11).

3 A 1ogoviens: Fr~8JdT. Frey-Heros.ee (1848-6'6), E.miJ.e We'llti (186,6-91), Edmond SchuŒibes-8 (1912-35).

3 Genevois: J relan-J:alCque.s Cha.l1et-V-eueJ. 1864-72), Adrien Lachena:l (189·2-99), Gustave Ador (1917-19).

3 Thurgoviens: Fridoùin Anderwieert (1875-80), Ado;Jf Dencher ·(1833-1912), Heinz Hwebetril.ilJl (1920-34).

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.- 526 -

.~ Scân t-GctJllois: W·ü hreilm Na'eff (181·8-75), Apthur Ho[~ fmaTln (1911-1917), Katrl Kolbe!lt (1940-54), Hnlel1lstein dès 1954.

2 Bâlois: Emifile F.rey, Bâle-Carmpa'g11e (1890-97), Erne- t Br<enŒ1er, B~le-Vili~e (1897 -191~).

2 G1'isons: Simon Havier (1878-83), Félix 'Calonder (1913-20).

1 GÜ"1"onncâs: JÜlaichim H ,e/el' (1875-78). 1 FribO'Ltgeois: J.ean-IM'a,de Musy (1919-34). 1 A ppenzellois: (Rh. E Xit.) : J obanJllles Ba Uim·a:n:n (1934-40) ~ l Zougois,' PhdHIPIP'e Elt)teil' (dès 1934). 1 VolCt.isŒn: Jos:e[Jlh .E ls'cher, !mo'nt en 19114.

Quatre cantons :n'olnt j am1ia'ÎIS eu 8ll1lco-re de 'r l8pil'lé,senta nts a il

GOl1S!eiJ ~f'élcùérall: Uri, Sichwytz, Unibe,rwalc1, Schafd'ouse.

L es 17 ministères fl"Œnçais cl'a,p1'ès gu,en',; de 1946, cl 1.955

GOUlvernemen t

Léon Bilum PaluI Ramadier Roberlt ,siClhUlmlann André M!aœ.ie Roibffi"t 'S!churrlllan QUleu~l1e G eÜ'1'lgte.'3 Bildamll:t QlœJuill1e René P1ev,en (~ue uillil,e R'8œ Pi1ev'el1 Edlgar FaJu,re AntJo.in;e Pinay René M.ay.er J OS'8lPh Lanie'l M·endès .. F 'l'1ance Edgar F.3.!ure

21 joulrls 28 joU/rs 4 mo,i,s et 24 j OUirtS" 1 moilS let 4 j QlU1"S l 'am et 4 jour1s 24 jour:s G n1018 ,eJt; 28 j OILlii s ~ . D .1our.s 7 moi,s .et; 15 jouns 4 mois 4 m'Oils let 27 jOUTS 1 ,m:o.Ï1s let Il j'Qums 9 mois et 17 j Q,urs 4 m'Ü i.s .et 13 j &uà~s 10 ,moils !et 16 Jour,s 8 mois lelt 18 jOIUlrlS 9 ,mois Iert; 1 jour

A ,c0llTI!Plarer [,:iŒ1:slta(biÎllilté des ,~i~i'Sttères f lranÇalÏls,. à 'c~h~qu'e mo­ment -renversés, 'avrBC· il,a stJaJb:lllrbe de nortre CO>l1:seü fe'dera1. Re­m;a-rq u elS et :co nCllulSions à d'.atire ,tilDer.

- 527-

LA VIGN.E

Prix indicatifs des vins de la dterntère récolte

Econ01nie

Les viglnerons ne sont iplaiS (sati,srfailts des (prix -ÎndJ,cati.f:s fi­:xJés Ipa'r le COnlsleill fédériall :pour Iles Viill!S de la dernièil"1e l"éCOilte. Le comité de 'Ia FlédéTati'Ü'l1 des vi'gnerons :écri:t: Ces Iprix ne c ouv,rent pais ~6'S 'flYais rde Ipro:duc.tion ; ils .doive.nt abs'olument être ralevlés de 15 là 30 rût. ,par 'Htre.

C'elst ,b'i'en j UlSl1:Je, calI' 3'e vin coûte IP.lUS ,cher à Iproduire que tout ~au1me iproduilt a~ricOlle, ,et Ues VralVal1X du 'Viglneron sont aussi péndlblles 'QIue nOITIlhr·eux. Qu'e,ls sont donc 'C~S trarva,ux ? 'Dail'l:e .... , hlrtte 'Contrie Iles m ·all1aldies.

Oui !l~e vi.gneron 100)11'; /amssli Ilurt:ter contre ~1es Ina-ladies . COllitre que!He·s rma\1a!dire ? Phyl1oxéra, mikUou. oÏldiu'n1, 'eUidémis, cochy,llÏ's, Bt.c.

Et !CDirnment Il·Ultte-tt-ia lCo'll'tre ces ma,]laJdies? Suilf.ate de Cluiv.ne, s 'Qlud'ore, 'srullrf.ull"8- de carbone, etc.

La ~S!Ulp.ecl~cie du viÎ.gnolbll'e 'suis'S'e s'es.t cons'iidér,abJ·em.ent réduite ,depui1s un dJemÎ-'sièale. 30 000 ha en 1898, Il 000 en 1947. Pour quem'e,s T'aisons ? Apiparitilon des ma\1ames, surtOUIt du (phyilJloxèlI'la.; imlpO'1.''1tatio,ns m,as-silVes de vins étran­g'ffi'lS. Dévelop:pem'ent de l'-i'ndustri,e qui enlèv'8 Iles brais à a,a terne ,etc.

Le Vla,IJais est ùe .'S'euil .canton suisse ou .cette Iculture aÎrt aJug.m,eniJé. iComlm-ent 'e:>""Pl!iquez-vouiS qu'e:He 'atÏlt ·augmenté en V;~}iai,s? R. ImlPossibi'lilbé .de iplam.t·er .autr,e (chose dans rheau­coup d'rendlI"oits ; main d' œuvre disponible; champIS de '0éréa.­,les r'alp1por,ta:nt eTIico'Y,e moins depuis l'a\I'riv,ée ISUT ~Ie marché de bilés étnanlgers; ·app~J'i.ti'on plus tardj·V!e du phylloxéra.

Si "~a iSUImace ICiullitiiV'.aible .a diminué len Suisse, la production IPwr Icol1ltre ill'a, pas dim'inué; ·en effet la production -à ~'ha a passé de 19 hl. en 1913 à 5,2 hl. ,en 1953. Gom,m,ent eXtpliquez­vous Icette augmenrtation à !l'ha? R. Re.comtitu,tion du VigllQI­hIe SUT pUlaut ,américain, soins, emploi des engrais, irriga­tion.

En Va:ltai:s œpend.ant J'alUigmentatiün n \a pas été 'Partout aussi fo:Ne. Où rprus si forte, et ipO\ul"quoi? R. Coteaux .amides et 's.ecs <a!V1e.c teIiI'le 1TI1smf,fisante.

M,ai's là 'Si Ùa q;uiaJlltitbé n'y lest p'RiS, la qwaUité du moins y eSlt; un prO:Ve'l'1be ·18Jtin disait d.éjà: « Ha!cchulS aim,e les tCol-

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.1.

ï : :

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1ines. » Pourquoi .sur '1es co.teaux,le vin est-ill meilleur? R. In­SOl.aJtiŒ1. !plus forte; 1JerU''le ,cailHo.uteuse sur,chauffée .pendant la journée; ,s01 en 'pente lpflu:s S'ec, etc.

Notre ,camtÜJn ,devna cultiver les spécirulités; pourqtuoi? Quels pa,ants 'pair ·exemple ?

E'n Val,ais an ICl.:ütÎlve la vi,gne ,suntout 'sur la 'l"li;y,e droite, de Loèche à Martigny. Pourquoi sur la rive droite? R. Plus d 'ill1-s ollt:vti on , donc vin mei:]l,eur, 1Jer'l"lain cakaiœ'e, pilUis s ec, etc.

P'ou,rtalJ1t Ile !Plu.s ,hau"llt vig/nolbilte d"Europe 'se 'brüUJV!e à Vis­perte·rlminen à 1200 m. d',ai}'biltu1oe, .sur la 'rive gauche. Com­'ment ,eXJpliquez-vous 'C'811a ? R. Ex.position très enso~eiqlée, 'au couchant; aJbrité des ve\nrbs.

Les vi,gll'e.rül1Is 80nt 'd'/fùutant l)lus mécontenrbs de la .c1é~isjo'l1 .du C. F. qu'ils trouvent trop grande la marge lentre !le pdx à ,Ja production et l,e 'Prix ,à}a ,conso1mma1tion. Que répondent à ce1a les \c:aŒ'etiers ? R. M,ange des courrbiers, :des ,marchands de vin, déchets, iU1lPôiJs, :location, illistaiUa't.ions, etc.

Et 'VOIUlS qu'en !p'ell'sez-'v.olus '?

On boirt de 'moins en moins ·en SUÎ's:s'e; aiIlS!i en 1901 la con­sommation était Ide 65 litres 'par hlllbi,tamrts comtre 29 en 1947. POUir que11les raÎlS'ons boirt on moins :de vin 'aujourd'hui qu'autJre:foils ? Prix proh:ilbitif,s 'pour certai,nes bour3es. La j,eu'Dless,e s.pOT­tiv'e boirt peu. On ,boit .Ja hiere, les lliqllewfls, Iles eolotI'ées .

Pourta:nt l'écoulement de la récolte .de 1954 n'aurait Va.s dû paser de problèm.e puisqu'eUe n'a ·été qwe de 51,300 hl., ,alors que ,la cQ.l1solmmatian s'élève à 140,000 hl. environ ~ Pourquoi dès !lOTS, y a-t-il ,d~fficulté d'écoule,ment ? R. La Suisse boit rouge et plante blanc, dit-on. Importations ma1S­siv:es.

Oui ce so:nt bien ,les Î'mpontrutioThs massilVles (100 milion d'hl.) qui iJr-oubl,enx le 'mar,ché. Quel rerI1ède logiqu.e propo­sent les vilg.nerollis ? R. Réduction des importrutioJl's.

Oui c'esrt üel'a .qu'iillfaudr.adt Twiire; Imajs qu.elll,es diffi.cultés s·e pr,éSlentent .ruux -autorités fédénal}les IpOUT une réduction mas­Siives des importations? R. Conventions Idouanières avec rétranger~ Goût des ICOll'Som1ffia;teurs, etc.

Les ipT.indpa.ux œn;tons rpDold ui,s.amt cl u vin sont: Vaud, Va­lais, Nleuchâ;tell, Genève. On peürt d:ilI'e qure f1a vigne est cuJ­tivée idans qU'eUe rtégi-o.n .}.i.~ui.stti!qUle du pays ?

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Et Ipourquoi ISUlriooiWt dail1iS 'Cette 'région '?

On la cu!lïti\ve Iwut&s·i a:u Ttes'sin; madJS dans Les in ercense,ments, pou.r \Ce 'C'anto,n, on n'ilnidique paJs ,la sl.llp:erfide, mllli,s le nom.­bre de celp'8; po'U'r.qwoi ce1a? Treille.

Q.n c~l:ti'Vle ,aiulS·soÎ 1a vigne SUT .}'es bords dies (JIa10.8 de Zuri0h, ,de 'Blenne, 's!ur ,les lpiente.s du Vullily, dans i}tes 'cantons de 8CJhaffhÜ'us'e, de Thl.lrgOlV'ie, ides Grisons. Monrtr,ez ces ré­gions; Iposirti'On de 'ces lieu'x Ipar rapp ort à l'endnoit où vous êtes. QueUe reslt 1',eXlpo'sition du vi,g.nob~,e V'a,~ai/s'an de Loè0he à MalI'ltig.ny; du rvignoble vaudoirs (Lavaux); du vignoblle neu·· châve10is ?

On drit que .l'a vi.gne est lIa 'PrintcilpaJle culture des pays m,é­d~·ten'"talléel1s. Citez donc que.l:ques-lUins de ce,s -pays. MOl11tr,ez­Jes. SUlr ,Iels pente,s du V éSluve 0111 üUJlr1Ji'V,e a,e laoryma-Ghr isii; à Samos len Grèce ,le 'vin des die.ux (malvo~8i,e); tà To:k1ay en Hongrie le vim. des ,e·m\perellJ'lS; et a'Oill obtient .des 'Vins Mquo­l'eux à Po.rto (Plortug,al), M,~daga (Espalgnte), à Ma'I'sala (SiC'itle), à M,adène, ertJc.; alprès un festin o'n se régale d'un ver re ,de Oha'YI1pagne ; perudamt :l'e Irep'a~ on boit votlontiers du Bordeaux ; 168 ouv'l"'i,ers emportent 'Ill' h ':=; chant,ers du Bar­ber a et dn] Chia\llIti. Montœez ces Jireu K sur la carte. Direction par rapport a la Su.isse. H ors d'Eul'O.]Je on cll'ltive ::\urtout la vigne en Caljfornje (E.-U.); en Arg'el1'tine, au ré~' () l, en Alg'érie, etc, lV[ontrez "(.oS p ays . ]YI ais ,tandis que l,es vendang~;:) se font chez nous en octobr.~, e lles 'SB font ·'en ma'I'IS iet; wvrill wu Chi,li, Conlment exphquez-

,vous oeJl.a ?

Civis'me

Les pr.ix indrrC'atifs Ide·s vins ont été fixés Ipar a,a Confédéra­tion; 'c'est-à-dire par quelle ruu.torité fédérale? Oui, pair le Conseil fédé-raI ,en vertu de ù"aœtid'e 29 de la loi ,sur l'agrÎlClul­tUtr-e. Mais Ic/ette Io~ 'Sur J'a.grÏicull'tU'r'e, prép.arée par le C. F. a été di,SIc:wtJé:e !plar quelle lalutorité fédérale? Les Cham­.ores :f.édiér,ale'S. C'tesrt-à .. dire Vlrur quells COl1's:e'ÏU,s ?

Je lis 'en effet: Ainsi aJrrêtéipalI' 'le C. N. le lP,résidenrt Ailewrdo Pin'Î. . A~:nsi wrrêiÛé par le ,C. 'des E. ~e vi:ce-lprésild8lnrt Bossi.

Dans Uille de ces cha;m;b~e's ,118 pretilt ,canton d'UT-Ï ldirSlpo&e d'au­tamt de voix qUB Je g'l'aoolC:anrton de Berne. DanlS 11aquelll'e ? ,Comlbien"donlC ? .

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,; P,().ulrq.uoi 'e-Sit-1ce Ibi'en .qu'm en lS'oirt ,aÜ1Ri au C, des E. ? Qu,e f.8!p.réSte-nrte IdoTIlc l,e ConS'eill des IEtats ?

LOTlsiqU!e la ,l{)'i ta lété v{);uée kliU C. Ides E. il y ,a:vaiit 38 dèp:utés ,prés,e,nrbs. CÛ'mibli,en donc ·en Im;a:nrqu3Jit--il ?

Au C. N. Il,e /gr,and ,cantOIn die Berne a 33 llieprésenrtan'ts; et nor1Jre ClaJIlitÛ'n ,comibi1en ? Si Ile C. des E. l"ielpr,és·ente Iles ,cantons, que liep\rés~e:n;te le C.N .. Le camtoill d'Uri par Ic<mtr,e n"a q'll.'un rep:résentant. Co;m­ment jus,tif,ÎeT icette diffél"lenl0e ?

Au C.N. Il,es 6 g,ran:ds ,canrpO'llis ont 119 l',epltèsenrtalll'ts et Les' 16 ,autres 'n'en ont que 77; Ip.ar ,contré :au C. des E. iles 6 gcrlan!ds :c;a.IlltOlJ1lS len ont 12, .et l'es 16 p-stit en {)nrtc'Ombien ?

Il y a 'C1OJfiC halal1loe, on ip€ut ipl"ie8,que dir:e Bg,a:~iibé ent're can­tons viNes et ,ca:l1'tOOl!S /oa/mp,algne, entre lpelb..ts et grands 0antons. Joe trouvle -cela heU/reux. POiurquoi? Les dépulbés 'au C.N. SOtIllt .,pa:rlbourt n01nrm:és t<?'us Ues 4 alllS <d'après lie 's~T:stème lprop:O'l°,ttionn.eU. Quand sOlnk-'üs dOllic nO!lTI­'més. Oe ISYlStème me pariaîrt IPU'uS jusite que Ille 'sy,stèffi'e 11llajori­taire. PQiur:quoi }J'lus jlUsrte ? AiilllS'i, le Valais est r~ré:slenté au C.N, ~)ar 3 :paTtis; qU\8lI~ -p!aJ:rti,s ? ,Quels lSom nos C.N. ? Et 'paœ 'dieux C. !aux E. nommés d"alprès l1e ISylsitème majo­!:ritair,e. QUell.s Isont ,dOIllC ILes deux C. 'aux E. ?

LODS de -lIa 'll'om.ÎIl1Ialtion Ide M. L3Jmpelit ·au C. a'llX E. on a dit avec J."'aison qu',~l était nécessaire qu'une lirailson exis­tât ,enb~e ile C. 'Cl'Ertat et 'les Cha:mbre.1 fédéraU,es. J u~rtifiez cette 'alff'Ïlfma:bion ? ·M:ails J~e.veno:ns à la l.oi <sur Ile s:tatut de l',wgri'ClLilltU're. Ceiille­ci .a :été 'So:urmilse à la vOitation 'popula~'r,e' . Pourquoi a­t-eUe ébé s oum,i'Sle -aIU Ipeu'PJle ? Le ,réf télie nid um. ,a .été dem:andfé en 'effet pa,r 943-25 citoyens aJP!tes .à voter. Le lIlJoonbre 'Prévu p'ar l,a \constitution a donc été :cù&,pa'Slsé die ,c;ombien ? La loi iS'lhl' If:agrilCulrtUtI'e a été disicu1;ée Ip.ar ile::-: deux

. Conse~lls ,sélpall"émenJt. ,PQ\u!f!quoi es,t-oe bien 'qu'une 10i soit rliscurbé,e sluC!ces:sivement !pail' Iles deux Gonae,t1s. ?

Mais .}e!s Ideux Ghambr,es ne Sliè~nt p;a~ towjowr6 .séparé­ment; ell,~es s'e i"iéunissent powr [)Tocécl<er à des nominations; ,que~tlies nominations ;P,atr 'ex. ?

Les 11!omi'll!arbions :ainsi faites m:e lpiaraissenrt un peu 'CDl1Jtralέtres à la démocr.atie; ne se:ra'it-iJ,tpas mi,e.ux ,~u.e :Cie =soit te peu:­:pIe qui nOlllllllle :les OOlJlrseitUers f:édél ,alu:x, Iles J!UI~es !aU T. F.,

I.e GénéJ."'a1 ? R . .c'est diffi.c.ile, il ne les connaît pas; d',aiiIrleurs , ,.t, ceux qüi [plro:cèldrentt à ,Cies no.minaroions sont >ses TBlpt11és'entan1J

au C.N. ett les 'li8lprésenrt:J.3Juts des cantons a.u C. des E.; indi­. , ,rle'c.temel11t c'est dunc Il ,u~ qui 1l10iffilIne,

Histoi1'e

Il ,ruppa'rui!ent clonc IWU :C.F. d'a,P,p;1iquer cette 'loi sur le 'stwtut de J'a;gricmlitu're i8lt len ptartircuHer de fixer l'es ,prix illidil0atif.s des vJhs. Ce n'est 'pa:s d'aujourd'hui ,d"aiHeu·rrs que /l,es autorités s'o:c­cupent du :S.ûlrit des vi'gn'erons. Il y ,a bi'entât 500 'ans un gcrand bourr.g"lIllI8IStUrle :de ZUlriirc:h, condamné ell1'suite il ,1"é!c.haf1a'lltd, a porté une orr'donnal1loe interld'is:aint ,dIe bo.ir:e -du vin étrlang8lr, dre trans­fomner d·es 'chaJtYl!ps 'en vi/gues. 'COTIlment 's',wPIPIelailt ce bourg­mestre?

---=,. ., H.alliS ,~T,allcùmlalnn éta,itt chef d'HS S ulilsses dans les gluerr,es qllJe

ceux..,ci Ü'Ilt /livrées à lun dluc pui!ssant et ambitieux. Quel duc? , '-. Qu'el'l'els "guerres? ~ OhaJrilles-lle-Trémèr,ai'r 'e v'as·slall du roi de F',ronce 'et de /l'em­

Ipreu.r d' AlUenl3Jg.ne pO'SlslÉ~dJaLt un IdJu,ché qui Is'rétendait tout ,en long de Ua ,mer 'au J lufla; ce /1Ü1n:g 'et .ètro\irt territoiTe était coutpé Ipa.r les pos'8essiomls de René de Lorr.ai,ne. Sa 'position était dûrl1ic mauva.iiSe. Pou'r'quoi ..mau.v,aÏ'se? R. Cüincé entre deux Eibarbs puis!s,amrts ,et rf'Ortt Inal :c1ispoS!és rc.ontr,e lui. COUlPé, dOl]:]c f,wcitle à ,colntouTa1er. Adossé à l.a Sui&s'8, donc 'pwOjprle à e)G~ter Iles convoiti,ses die Berne. .

QueUes étaient donc 'Ires diveT'ses opér'atio\ns ,auX!quel1es de­vadrt Is!e ativ,r:oc Cha,des IP,O:UIl~ Is'étenldrrteet ,se !protéger ?

:".':a's·zmrer Jla ' neUttTa:lilt,é die 'la Frl3JlliOe et de l'Ailll,em,agne . . Col-" .II' mater rla 'brèohe, 'Pour cela 's'emparer des Etans Ide René de

Lortra'Ïne. F ·al're ides ,aJl.lia.nces a!Vlec Mi~a,n qui ipouViait i\l1!qruié­rter Ues ca;nto11JS primitifs au 116slsin; avec l,a SaJvoie qui pou­",ait Imenacer Berne pair V,aud. PIUilS Inar,cher Icantre Berne et il.a Suiss'e.

~ . ":C"est ce (iu'lil ,firt. 08/peTIldlan± 'lnal,gré les trairtJés, :l.a F'I'a,nce . " "€It ,}' AJLl~enr~gne 8ll1100u,r,a.gèremt ,les Suis.ses à dtéC1l/wr,eir 'La guer­

r.e à Ghalr1es. QueJ. ,canton déclwra la guer,r,'8 ? Pr:ét.exte ? . . ' Aide",à MlUllihouse, a.]liiée. '

,: ',

,Les ,Btell"nÜii,s :eny;whi-s'sent La Fr,a.l1Iche-Comté; ,et dans '1e but ,de Tell11lPll,i~;; leur cave et l,eur gtr<8uier Hs m.a'rl0hent cÛlnltre

;.: 'q,u'eil canton "o31p;P'a.ll"ite\r1a.nt ,à 'lia Sa voile ? . .

: " Ch'artJ.~s " eri::Éi~ 111bré rm:L:rIche Iconrtn~e ,les Su'tss-es. QueUe fut !la ipremière baJtaiHe ? ' . . ,.'

~' " ';C'ha;r1ès :(18' T·émêJraiT€ Mait ISÛT dé rell1lJpÜ'I~ter ,}a viCitoÎ1"i8 à , '\! ' /IIG,î~a;rlJ'dson. : ,Plre:Urve ' ?' (BU:tÎ'll)' , . .' ", -

,.1 .. !" . ' . \ l' .. ~: ',.. : ,," , '. , :. ._." _ , ' . '

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r

- 532 -

LI !lève de nouv€llles trûulpes, obti,ent l'a'id e de MliUan ·et d e la Sa\vo.ile, r.egrou!J?·e Ison !a/rmée dans ~Ie Cla.nton de Vaud; ma,r­che contrie Bmll1Je, m·a:is ,est larr êtJé à .... 'Pa,r .... La hata.iilile de MOT.at de~ient bientôt un n1aSSal0re. POIwr-quoi? / Il a doJ1C :p:e'rd.u. 'ses ,rj,cheS/s·es et 'son arr11'ée; il va perd1f!e la 1!a vie là ..... d·aJns une haro.aiaae UV'Iiée .loin .de nOi'br.e p:a)'lS, où il .rencontre 'DOIS trOiUtpelS Icomm!andées par qui ... ? Les Sui's:se,s V~Ic.rto'fÏieux dIe Chmr'les ne savent palS prro.f,irter de 'leur v:i:cioill"'e. Pouil'.quoi ?' Qualles Isont 'SurtoUlt les Ideux -ca us'es de divi's1Î OJ1 ? Hs Is'e TOOO'llciJ'Îent enf.in grâ.ce à ~.a médiation de qu'el gran.n rp1efisonna;ge ? Quel lest 'le jwgament pOTté Ipar Nilco.la ' de IFllUie ? NÏtco:lals de Filue .J.ewr a dO'D'lllé ,encor.ee un c.ons'eil qlu)ills ont SUl'Vl: « N'étendez Ipas ,trOip n,e Icer:clile de votme ~1ig1U(e >.>

La Sui'Sls·e i3JUlnait :p.u s'a'gr,andd'r ,dle.puis du VOIi3Jliberg a.près 1a guerre de 1918; ide la Savoie en 1860; de 'la Valtelime; de .Mulholus'e qu,e B.isrrnark Ù'lli offfli.t en 1870. lVIali,s lla ISuislse a bien tfailt de ,su.Îvr'e l(~s c01nfseiLs die N,icol'alS de IF iMUIe. En .1940 'en palrti:mùl~'e,r, on aurait p'roibabl1e!l1l€'llt

·eu maiflll:e à qJarrbi.r laiV''eC qu.i ? :et pourq uoi ? La SuilS~se a celI:le!l1.1danrt r e.cue:i,lai qu,el1qUles a,van'balge?i de ce~ ,g1Llierlre'S de B.ourgogne; Iqu\als alV!antages '!'

RenOlmmée millirtJai'r;e; Ie:ntrée ;d.e FŒ'.ilboul'g ,et ISoftleU!re dan,s la Coru5éidér!ati:on; 1P'Û's's:6S/sioTIIS danls Ile pay' .de y ,a u:d ; BaJs-Va­,laLs Icooqui,s; tfla1nqurl!1lité Jtt-ssuT'ée \pour qUte~que ,temps du moins à [1 0Llle/st et 'a,u ISlurd (Gha,rU'es et 's'es allliés: 8avooe, Mi,Jan). On peult ditt"le que [la haltla.Hle de Giornico 'e·n 1478 -se Il'atta­che a.ussi à oes .guerir'es 'de Bour.gogne; cormn1-ent Icella ? ,Et Jes [umestes lerfrf1e.tJ.s Ides Iguerries Ide BoulI'gogne .se 'ont au\Ss·i fait s'entilf à Giorrnico. Mont-nez ',:

Pia"os

Har".,ol"iulns

Radios

Disq.,es

,l (~lrte - Loc.atiolJ - .Ec~u,ul!,'(·

R4"]Ul1'utions - Révi~ion~

Accol'dag'(.

Tél. (027) 2.10.63 SION

r

- 533 -

Vendanges 1955 (Documentation)

ENICAVA'GE TOTAL

IV[aâJslons ,COlllCeSiSio.llll1Jéies PrapriéiJa;iJres-enooveu,r-s }\!fiOûtS p'filIn\eU'I'ls

en kg. En litres

30,873,11 . 24,520,343 2,462,960 1,941,099

182,500 ] 46,000 --- ---------

Tota!l 33,1518,576 26,607,442 N .B. - Le Itotall ,ci-:de.S!S!UlS llIe Ic-ompr'enld pas Ile railsin de taible annœl'Clé p :OUII' U'.ruCition, lSoi,t 730,000 k lg.

QU:atn.tité Degré Quan.tité Degré kg. .moyen kg. moyen

Viège et environs Chippis-Cha.lais-Gt'ône F'end·anrt .111,5:87 78,-8 Yendallit Il.24,700 78,0 Jolhannh;lberg 4 ,7i2'i1 85,0 J oh a nnis'b er g 145,171 8t1,J

Rèz'e [2,OB5 85,0 Malvoisie .8,9,21 S5,,2 RiesLing 3·,16613 84,4 tRi eslilIlg 8-,9'2,1 8'5,2 He~dJa 3, 1011 812,12 MUISICIart 33,3 76,0 lV1usc-at 120 90,0 Ermitage .223 109,0 Ma:lvojsie 35 98,0 Pinot 79,.540 89,1 P ,i.not 1O',4f74 90,,5 IDÔlle 31,878 86,8

Dôle 3,!8,4{} 9.2,,4 G.arnay 211,62'5 85,3

Autre.s l'm.tgLs ,2J34 82,,8 Granges J.,oèche F'end.an~ 718'8,,35"4- 80,3 FendJanlt 5,,597 8'3,4 .Johannis·berg 1:71,135 85,0

. Johannisbel'g 21,778 8'8,18 lYIaJ.voisie ,20,5186 919,8 Ma.lJvüisi.e !l ;3!5,7 103,1 Ermit.age 14,3'3>3 8'8,-0 Rèze 100 75,,0 iRèze 7,8'85 77,5 Dôle 1,903 97,1 Muscart 4,8'3~ 84,1 Géllmay 340 86,0 Humagne ·5>719 912,0 Roug'e lPays 1512 87,0 Arvitne .2,460 96,0 Salquenen et Va.rone Riesling 2,397 87,1 F.end!ant 009 r1715 79 ,·3 i'inot .130~177 92,7 J ohanniSberg 2'4.3,85,2 8'6,6 [lôl. 12'6,877 ~,O

Mal1voistie 4,360 96,2 Gamay 48,7,87 86,Q Ermiltatge '2,67i2 88,5 Roug.e lPay:s 7,.2113 85,6 R~esUing 3,7311 82,8 Lens-Chermignon P~no1; 2l72,45i2 95,0 F·enIdJant 6'04,6'44 7'8,4 Dôle 2:7.;567 9.2,7 J ohianrnsberg 1 2·36, 3>8'4 84,1 Gamay 84,.335 88,0 IMaIlJvolsie 3,0117 97,1 Ro uge {PIay!S e ,4t6f7 87,5 Ermitage 23,.51116 89,3 Sierre et environs Arvine '17,5156 86,2 F lenlda:nt :2,038·,9911 80,0 Rèz.e 8,8'8'1 7~5 ,4

J ahanniSibeflg 8114,9117 83,8 Hum,agne 696 '81,0 Mallvoisie 1,24,.943 .98,6 Musoat 6,410 .80,7 Er.zni.t age 7'6,690 808,6 Pinot 611,256 Q1 ,7 Rèze 20,646 76,4 Dôle W,9'30 88,1 .Arvine 4,.13;1 80·,2 Gannay 125,768 84,1 M1lllS:oat 3,444 86,8 Rougc: Ipays 7,5·77 S3,3 Riesling 3,'3'715 8B,8 Saillt-Léonard·-Ayent Huma.gne 276 86,,:2 Fendant J ,3-9.7 ,Si1/1 8.0,7 Pinot 371.,715 97,6 Johan:n'iJslbeng ·2\92,889 84,6 Dôle 118,715 9-7,6 iVfa~ vOÎl,:de 3',3i29 92,1 Gamay 118,.549 86,2 Ermi'balge 2.4,7156 10'1,8 Roulge pays &,,21\1 88,7 Ar.vine 4,orm 93.1

Page 21: L'Ecole primaire, 30 avril 1956

A nLÏlgne BumaJgne ,Muscat RiesLil1lg Pinot Dôle Gamay Rouge lpays Sion

QualThtilté kg. 3\92

7r6-1,11 719

154: 8'2;9'79 90,-895 44,490

95

FeJ.lldJan1; 2,6'82,.5'50 JooanrulSlberg 46,3,0511 Mailvoi'sie 10,067 Erm1tage ] 4f3,434 ,Mus. cClJ~; 3'41 Arlvine 9,7119 Amigne 919.9 Pino(; 1128,712.8 Dôle 919,7196 G amClJY 615,,61114: Roug,e \pays 4,5'61 Aubres r ougies 2'4J907 Bra,mois et env iron s Fendant 2501130 J ohMl!ntSlberg .1178,,9512. MaJJVoi:sie 3/214 Anvin e '3217 Pinot 1'3,,3,21 Dôle 1,5,53-4 G amay 8,,9,1,2 -Roug:e paYJS 2,1(}2J8 Savièse-Grimisuat :F'eooant ,1' 1,69,8IltO J o.han!l:iJsjber g 618:6,'3.0,2 Mal1JvCJÎ'sie 5,380 E mnrt aJge '219 ,.1'57 Arvin~ 470 Allligne 2'85 :Mu~calt ·33'4 Pinot 86,-596 'Dôle '512,6196 Gamay 4,5',863 Rouge pays ,2,954· Conthey-Vétl'oZ F'enfdan1 J obJanniSiber g Mallvoilsie -Ermd.tage .Arnrugne Amne lPinot lDôle GamaY' _ Rouge pays Hybride8 Ardon -Chamosoll

3,n2,.2i2,6 43'76,94

15:.97l4 58,45'4 123,8.Qô

4,3:515 1/3'4,1223 1O-9 ~2'117 170,.9411

1,51'717 4,·3013

FT~ê-}~~:· , '2 , 7~314ÜJ3 J ohanmsber-g . 1,217,4115 MaUrvoisie ," 2'0;0317

, -534-

Degré moyen 92,0

105,0 719,8 7.0 ,0 9.0,6 87,8 84,5 7'5,1

82 ·5 86,7

10:8,4 97,4 60,9

10Q,5 104,0 96,3 193,1 78,.3 7.8,3 8-5 ,7

8;1,'8 84,3 096,4

100,1 92,3 19,2,1 90,2 7:8,0

78,3 719,7

W3 ,7 87,'8 72;0 90,0 85,7 809,8 8'3,6 '82,0 766

709,3 ~3,4 99,7 ,98,0 911,6 '87,:21 92,6 87,3 83,0 80,08 85,6

7-71 , . 81 ,5

101,3'

ErmiJt.a!ge Riesling Amigne Anvine Pinot Dôle Galmay Rouge :pays H )llb r ides ,Aultres r .ouges Leyt·ron -Saillon FendanJt J-ohannisberg MaI~voisi'ü ~rmüaJge Ar.v ine ,P.inot Ib.lanc .Mus'oat HUiffiaJgne ,.Alligoté Pi no1; Dôle Gama tRouge 'pays HYlbride.s Charrat Fendarut J oihal1'ni:s.berg Pino1: Gamay Rouge pay s Fully ,F,endrant J oharmisbelig MMvoisie Ermitage Arvi:ne Arn1gne Ri,esling ·Pinot Dô1e Gamay Rouge ;pays Martigny Fendant J ohanntSibeng ErmÎ!tage Pinot Gamay IRouge ipays Bas-Valais Fèntdant Joihanm sb erg Gamay

: . Drue . ~ouge lPay.s ( ~y,b'riàe's 'Pinot

QUiélll'1hté kig.

28,895 7,041 4,344 5,5197

90,2,34 .27,3,17

2913,988 '3,6-912 3,795

598

302'6,09,17 3:23,.640 1111,81,9 11 ,5'518

1,4f69 5'5'3 8'94 31

51119 1Q.7,770 .10,845

2110,32'5 4,13'85 1,56'3

179,·23-8 12,0'515

4716 4,,243

3719

1,'888,487 '54,489

2,11413 36,6811

4,428 961 40:8

20 ~17i2 4,126'Ü

49,841 7,11198

,:)3'4,60.5 6,8317 3,1195 2,746

39,3'03-1,062

179,6118 7,430 4,UO'

7'88 ' 3,378 . 53

478

Degr moyen 89,7 -85 ,5 89,7 -817,8 8<8,4 8'5 ,8 8'2,7 83,'5 82,7 74,0

79,7 83,4 97,4 9.1 ,1 89,0

1'10,0 94,9 63,0 76,0 90,0 8'5,6 82,6 82,6 77,0

81,3 78,2

104,6 8.2,'5 76,'3

7,9 ,0 83 '9

10>9,5 97,2 9'3,8 98,8 88,0 ,90,9 87,1 83,7 83,0

80,3 90,4

101,0 9,3,0 82,'9 7,0,1

· 75 ~1. , 82,8

80,8 83;8 74,2

. 7'5,0 84,8

- 53,5 -

Le SimlJlon

(Géogra;phie et ,éoo.nomie)

Il y 3; 50 lans lS'e 'rleIlJcolllJtrènent l,es équipes d'ouvrie.rs ven.a:n t du nord ,et; Idu Isud Ilarls ldu Ipel"'ioe.n1:ent ,du Sin'\'P1on. Quand donc !ce ItUinneU la-,t-:ill été Ipea'1cé ? LOriS de Iva IC0'l1:strtU'ckiiOlll du IDwnnel cl u Simplon iIl y 3Jv.a.it un lP.roj·et ICO'Il!CUlI'r e'l1t !Sou's l}le G~amd-S:t-HerIllaIJ.1c1. Mtais on a: ,bi.en f ,aiÎlt ide ,s'lel11 tleni,r au 8imlPilo11. Pourquoi Ile Rimplon eSlt.:11 Ipréf éTalb11e ? (Voir carte, ·ailltiltud e ) . -Ge tUnnlel, Ile plus long du monldle ·a·.ver ;s·es 19,813 ·m. se complète 'p.ar un ·autre qui reUe Berne au V'rultfl'Ï~ . QUe'l est oe tbulIl'llIel ? Un tautre ltU\nneil ,avait dréjà été Iconsit'n"tüt 25 am la upar.a­v.runt ,r€li,a'nt [' AUema,gne 'à -1'Itail ie à trav·ers Ua Suils'se. Quel tUIlJIlJel ? De g·r a·U'ds Itra,ins linlternaltion3.lux empr untent loa hglBle .du SiillllplOOl, 'par lex:61n:plle l~e Sirnplon-01'ient: ex:pTess. Que lsi.gni-fient ,ces 'lnOJts ? Mlanrtr e.z ·le IpaJr'oourls dep,ui:s Lornlc1œ.es . ·Citez },es Ipays Itra­verlsés, Ues 0aqJirt:Ja:les de 00es ipaylS let les ]lus .gr an des viiL1es rtJOUlchées Ip.ar le S. O. ,e. MOIl1.trez. .QUleJ]}.e Ie!St :ra dh~ection g1é'll·ér3Jlie d'un dir,ect alLant tde Parü;; là GOll!slbantinO!PlJ.e ou Is!tambcllUll ? Ll y ,a qUlelqiues 'années, lia, malle .dies Indes (cou,rrier td!ipllo­Ima"tlqUie laDJUre .LolJ1Jd·rles 'et Il,es Indes) piasisa aws\si Il),3;1' 18 Si'ffi'P,lon, Iffila~s Ge :courri'8r èbairt -a:cheminé SUT Brindilsi Isitué au bord de ,queUe .mer inrtéri.eullie ,it,alienne ? M0111trez Brin-disi; ,la mer Adriatique. De l,à ill 'ét a-Î,t 'cha:I'ig,é ISUT Ibat eau. rndiquez le t raj et :depuis B r:indis'Î. M,aii,s revenons au Simpllon. Ce tunnel a tété percé à tra ­vens Q!U1elllle !chaîne de rrnont'agnes ?

Il met len \commLlJn~ca!plalti.()ln l'ouest .de Il'a SuislSe 'et .le 110'1xl

de 'La Fil".a1llrCe, aVle:c qU€I'llle grande vi-lle 'c1 2 la pl'aine ,élu Pô 7' Montr.ez. QueUe est ~a .1oca\lité Vaila\i~a\l1ne à 11\ ... 11 T ée nord du. tunneA et que1lle ·est Il,a Jooalité irbalienne à l'entrée ,g u,cl du tunnel ? Montr·ez. . QUe']l'e d.ireCJtÎ'On [p·rend le ItLluneil die Brigùe à I.gelile ?

Le !tunnell du .simplon lmet en comtnuniootion la Su,isse 11"0-

.mla:nde et Il,e V!a!lai,s '3iVl6C .quel laUltr-e .canton .suisse ? '.

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Ma~s H est prudent ,pour ce voyage -de s-e munlÎ,r ,d'un -passe­,pOTt; pOUirquoi ? Par rwppoT;t au Val'ails, qUJeHe lest la tS~tua1tioon du TeS'sim '( Lors de rl"i:naug'umation ide ,l'a ,ligne, itl y ,eut des fêtJes br~l­lantes à Gênes et à Brigue. Qui !sait 'montr:er Gênes? A Gênes, en hiver, il f'am ,m'Oins frokl qu'à Br.Îlgue. Po-ur­quoi c8lla ? Mlais en -été il f'a,u:t 'plus Ichaud à Brigue; expHiquez. Le 'plus ,g:r:an:d obsrtacle rencontré en Iperçant Ile SilmPllo11 ce ,sont les !so'U!rrces d',eau ,chaude (54 degrés au km 8,500). Pourquoi cette eau oétaJ~t-Blle Icha;UJde ? Quoique 111J8IS'UrlamIt 4 km. -de moins, le GothaIT'd, p,aI'lCJé 25 ans plUis tôt, :a ,exigé 3 'fùns die ,plus d'effolrt!s Ique :le Sim-­,pLon. EXipllÎlqlU1ez, Le ,tUlnnel tdu Simp10n faci:lite Iles échanges entre -la Smi'Sse et l'Lt.allie. Queill'es mrurchanrdiS'8Is aJchetons-,nous donc à no­t re v01s,ine du Isuld ? Et que \ltUIÏ U:vrorn-s.Jfiouls? R. B'éta'il, 1romagie, malehines, montr8ls ... Ma,i's il .se fait 'au'Slsi uln échanlge de vüya,geur:s . Que vont faire 'en paJl~tù;culi'er 'les s.Ui'S'S6S len ltal1e ? Et les litJaltÎ:ens 'en Sui1s'se à quel rtravaÏ'l tSe \Livrent·ils sur­ItJOUJt ? Le Icoû,t Idu :bunnell ls'est IéleVlé à 80 ImÎ'lliol1lS de [ 'ranes; ,c'oot beaUJcoulP 'Pour 'l'époqUie. Qu.i a bénéficié de cret arg'ent ? :m y la 2 rtwl1'nels par'alHèle:s ,au SÜDlpion 'et lPOiŒrlbant durant dongtemtpis 1e-s .trains n ',ell1 ont _utili\sé qu'un. P.our,quoi allo'l"s en a-t-on 'conSItruit deux? RéIp. SUI'itJOluIt (pour a',~érati'Ün lItons -de ,lia .corus,trulOtion. Il y ,a que1qUles 'al1lnées, un Icomirté :s' m'ait fo:rmé ,demanda'nt \l 'u1JJ1lis3Jt1on du! i2me ItuIllruell IPoujr te rtrafÙJc ,auto'mohüe. Les C.F.F. 'se Isont ,olPiposés, Ipou,r queUes ytai,sons ? Le ISi:mlp}.on 1l1',a ptaJs .8'euillelm,emJt été f.ranch~ 'plar des ,3)l"'ffi~S qui ont traviill'sJé },e ,coll, 10U par de~ conv'~1Js Ide maTch~nd.l­ses qu.i empruntent \le tunnel, mallS aUSSI p3ir ides laVIons. Aill1lSli, IC' e8ft iWU 81mp1on (qru',eut IHeu .la lèr,~ /trav,ens-ée ~é­rienne Ides Allp-e'S Ipar Geo ChaJVie~. A cette 'epoqUle, Il.es .tdl'~­ficu:ItJés ,de ,la tr:a'Vtersée fUirlenJt leno~mes. Que11es dlf,fI'Cul­tés ? AUljiOou:r!d'lhui, itl y a d"aUlt:rtes ,proj-ets de tunnell,s à travers Il'es Allp,es, mails !}JoUIr aa IcirlDulartion rOUJtière. Desquews 'avez­vous 'eultendu pader ? Grand-St-Bernard ou Mont.,B'1am1c; -Gemmi ou Rawyrl; Gotharid, S:plug.en ou Berrrima. Quel est votre point de vue· a ,c;e ~sujet ?

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Civis1ne

L es f01"mes d'Etats et l es forrnes dt? [I OU,v e1-1'lwmènt

L '-aj(?Jcor:d Isigné ,elltr,e lIa Suisse et l'ItaUe à prqpos de la Clons,t r uctÎ'OJl1 du tUDlnel .du .s~mplon 'commence ainlsi: « NOUlS, V:ÎlQtolr Em,mam'U'el III Ipar la grâ'ce de Dileu 80U­

ver.ain d'I,taJie .. . » 'et, :d 'aUltre rpart, « Le Oonsei,l fédéral suiisse ».

Qui donc a p.ri ,la décils,ion Ipour ll ' J.talie ? Rérp. 'L'e roi, c'est-à-dire un homme. Et rp 0 ur Ira IS uils se? R-é]p. ,Ilie GOl1ls'eill fédJé11all, ,c"Ef3tt-à-lchre Ides reIP rés,el1JtantJ. du 'P~euple.

En eff·et, o}'Ita~ie à ce Im()iillent~}'à étJait u:ne monarchie I~V.eC pouvoir hél':éd1ta'Î'rle - ,qu'elst-ce à dire ? - et Id ans Jes 'ffionar:chi'8ls, -si eUes ,sont ,wbiso1ues .du :moimls, deSit Ile r>oi qulÎ. e xer1ce le Ipouvoir. Citez -des mona,rc.hies. Mais aujourd' hui l,es monarchies Isont :pres-que toutes consrtitutionnelles. Explli q Ulez. OUli, Ille }JouvoÏ'r dies lTIo.narqU'es es,t fort réduit; ail1Jsi, on .ra:conte 'qu,e 1e roi de ' .suède 'ayamt ,laissé choir 'son mou­ûhoü', rem'erda fort ce1lui qui Ge 'lui raptpo.r:ba em disant: « C'esrt Le iseu,l lendroi,t ,du royaume où j'a'i I.e droi,t ,de m'et­:tre mon TIlez ».

Que voulaiIt-ill diœe !par l1à ? L a SulÎs'se 'Par contre e8ft Uone démoc-raftile, et .dall's les dé­mocratie's pur,es le 1P0Ulvoir est exercé Ipar l,e ,peuple direc­,tement, ,comme c'est le ICrus ,dans ,le" cantons à ,l'andsge­.m-eilIllden. (Quells tC'antoThs ?) Mais ce,tte !orme ne pOUlrr,airt s'app.liquer ni à Berne, ni aux G rÏis ons , ni au Val.aÎls. La 'raison ? C'esrt p-our.quoi dans !pliesque ,tous les cantons et d,a'fis la Goncfédélrlati'on, die peUipUe d(élègue s es :pouvoi,rs à ,ses Y'e­PlflétSe:rubanrtJ.s, 'Inails il Ise réserve le dl"oit d'Iaccepter ou de refUis'er Ises décisions. Que\l est ,ce droit?

La forrme de IgOtUiVlernemenft diffèr,e -aussi e:n.tne la Suisse ,et rr.tJa.:lie. N otr,e vloisim:e 'n',esrt p.as fornlée de :CIamtons ou de iprov'Î-ncletS alUttonOIffiOO, mailS ,d'un seul Etat .qui /Il'a qu'un s-eluil \goUlvernement -s1ég8!all1.t à Rome. La Sui-s'se a été aussi un Etat uniltaire, mailS pendant 4 'aJl1S Is'eullem-ent. A quel moonent de son histoire ?

Il y ta eu .a;ussi des (playlS fOOimés ' d'une 3ISsocil3.,tion -d'li)tal1s indépenda-p.rts. La S,ui:s,se par exemple ~ ~été 'Pood-a-nt G,ong­temip,g une CÜll1Ifédér~.tion d'Etats. _ Qua.nd ~OIlJC ?

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Aujourd'hui l1Iotne Ipays 'n':elSt :nti ,un Etat unitaill"e cü'mme IJa France~ ni lUne ,ConfédémtiolIl d'Etats enJtièr·e.menlt sou­v'erains ; ,c',est un EtaJt Ifédératif . Qu'·est-ere à dire?

On représlerute p~l-,fois J'EJtat umi.taire paT rane ;pœnrrne, l'Etat flédératitf \par Ulllie /Oll'Iange :elt la tComtE:édénution d'E­ta1Js ŒJar une Igra!pipe .de ra~siil1. Ex:pliqu·ez.

Lons ide n'inJVI~l'Sion ifr.aIIlClals·e la Suisse était ume conféd€­ratJiom ld'Etams, dOllllC um~ Iglr3Jppe, et c"est üe qui a fait S<:1-pente. Comm,enrt; 'Cella ?

En 1914 ·et e,n 1940 eHe était 'un Etat fédér'atirr, \c'est-à,dire une ,orr.ang1e, et .c'e,st tUne d'es Taisons :p0u'rqulOi teHe ]l'a paf;: été enViahie. ExpliqUiez. LO'lisqUJe ùa SwislSe devint IUln E·tart; fédèrakirf, après !notre dernière IgueTTe .ciIViJe ( II!aqu(e~e ·et q.uand ?), -les canltons abandonnèrent 'Unie Ipartie de lIeurs drnits \au ipoUlvoil" ,fédé­rail. Que~s droirtJs ? J :e ibrou:vle ,que c'est bien .que lJ'arnlIée ~O'it enitre 'le~ mains die Il,a Comfél<:1ératÎ'olll et icela rpotU)r de ·muatilP,l:es raisons. lielSiquelllles !pa'l~ ,ex:e1mplle ? Et 'aus's,i -les Idol1a-n:els. ;P.oul'tqQlloi ? - I.Jes monnwie:::" Pour­quai? - ILes ijJO'ste..s et 1\8S !Chemins de .fer. POIurquoi ?

Mai·s ill f laut la,iiSs'eT aux iCall1tcms [,es tàches qu''Ï.,l,s peu,vent aS'SlUlme,r eux-nlêm€'s; :J.~squle1les ? Pon,rqublÎ ?

VOUIS' ra'vez ·naJison, 'notre p\a,yts (n'·est pas fait pour -êtr-e un Etait .umitaÏ'Iie; .ai'l1lsi qUland 6.1 uni ,a donné l' Atcte de ~é­cl]at]on, N aJp'Û!J.éon ,q.ui .connaJÏ,s\S!ait hien Ilia Suis'se a dit: « La natull",e a falit 'Ja S1uiss'e fédiéI'lal.ilste ». Comment ex­pliqulez-'VOUts ,les :paJro.lres de .Nrru,poiléon .

HistoÏ1"e

Aujou.rd'hui ùes 'oo.mmU!I111CJatioIlB .entre le V,aù~üs et l'Ua­He 's'Oint rf:aJcÎ'les; alliais .il n',oo laIlIllaÏ/t ipas de nloole ·autre<fois, sUJrtout 3>Vlant Ila Icomstruooon .de la route du Simplon. Quel '8sJt, iS!avez-vou~, 118 'grailld g~énértal framça.is qui a [cons­truit Icette 'roUJbe entre 1800 ert 1806 '! Qu!ell iil1rtérêt ,N·aipO\léoll avai:t-i~ 'à c'Ûnstru!Ïtre celtte route ?

Avant rl't3NOi'r GOll~t'1!uit ~a route du SimpilO'l1 Napoléon avait U:ffiIllChi un 'aJtÜre 'c.oJ (des .A1pes. Lequeil et pou,rquoi ?

A oett.e ~poqlue (les B as-Y.aŒaisaTIlS n'ont pais e:rrllPêohé Na-Ipoléon de fran;c}ür 1e Gr.an;d-St-<BeTlIlal"ld. POiUlrquO'Ï ? .

Les H·aurt-Vrulaisa.ns ne se 'Sont pas opposffi non plus à ,la construction du Si,mplon. Pourrquoi ? ". . i .

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Pourtant, lors de l'inv.aJsion française en 1798199, .certains · . " . Cam.rtOIllIS s·e IS a rut blér 0 ïq qlerrn ent dtéf.e,nldluls; l:e!sQturuls :pail" .

·e;.cempr}.e ?

Mails cerbte résista'llice n'a 'servi :à rien et rra Suisse a 'été olccUjp(ée.

POUlrquoi cette résis,tanc~ a.,t ... elile été ,inu,tile ? /

Le,s VaUidois l11e 'se sont 'Pas oppos-és aux arm'ées françaises; ,pm..l-rqu'oi ?

En 1940, 's i Hitler alVa,it vrOlull'l1 ernvahir Ila Su.is-se, letS ca 1- ' " tons ne :se Ise:tlai,en:t p,als .Ibarttus iS'Ollémel1lt. ·Pour,qu.o:i ?

A üebte époque (1.es AlI'llffillandis .q.ui oc.cupai:Bl1It l'Ito.li,e a'u- ­œ :iellit 'eu b'iem ell1vie de (p.osséder 1e Simpll'On et le Gotharc'1. . Pourquoi dOllic ?

Mais, dans 'S0\l1 Idi.s:courJ.",s .cl u Gll'ütli, le glél1Iél"rul Guisan Cl;

fa lit 0Otmtpr,eJlldT'e au ,diICfbwte'llT 'all}enîal1Ic1 qu/m avait tout à per.dTle -d',enVlaJhir 'La Swi:s·se, Icar à :ce nîomenrt le Gotthard et . Il,e .simrpl~ün 'swl1'terlailffilJt. OOimment lüeUte IrneSIUTe pou-:- ­w:nt-eU.e n U11Tie taux AIHemalIlJds ? Rép. RaNitai'lfl8ll'nent des arméels aNe.malndes ell1 Italie 1'.8'11-diu ,itTnip OIS!S irhJ.e.

~n 1943, ,ves AmérioaÏir:lIS ont déhaJrqué au sud ,de l'Italie; I~S o,nt .remo'Thté (lentement 'Ce rpaYls en driTlelcltion tde!s A}lpeJs. Allors ,ce ,sont les A1Jem·ands qui auraient f ,ait s,autel' le tunnel .du Simpll.on 'si !les maqu,isiards it'aElens ll1e U'et3 'e,n ava~Emt (pa.s e'mpêchés. Quel intérêt li ce \mo~rlltelIllt-\là, pou­vait ipo.us's'er .lss A'llemands à faire sa uter Le Sitl11lpdon ? Rép. : Em'pêcher les A,méricains de l'utiliser !pour .enva-hir l'AdJlemalgne. .

Le tJunnell. du SÏ'l.llIpil.o'l1 reEe d~ux ,pays qui se complète1l1t ­et S'üorut failbs .pOUIl" VIvre en palx. Tous ,les Ertats devra>Ïent cherc:her les motif,s :d'.union et mon de division. Il .sera.it d'adlHeur:s /I)(ysslÎlbrre IflNec un :peu de bon:ne vo,lun..té ide ,La p,ant des (ohefs d'Etat, d'éviter 'l,a gueTre . .cO'mrnell1Î cE\I,a ?

l, Rép. Différenids 'réglés par l'ONU ou. pair le T,ribunal de da HaYie.

VII. HYG IENE

On insi,stera SUir 'l'oI'ldre .eIt; 'La ptrOipreté 'à Ilia mailson, à !l'é-­t:liblle, dàTIlS lIa Temits:e, /a"UX laJbol'1d!s Ide ,la (maisoo, !claJus le vi1!lage. APTès {quoi on :corutinu:ern;. ,les ,leçons d'3IPTès ae cla's'sem' Wt3.n- · der « Le cOirps hurrnain· ......... Noti!o1lJs' rd'hylgliène » q:we J'on !peut otb­~\I11ÎT . g,ratu.irt:,errnen<te·n Is'~aldre!ss'all1t à : W. ·Wi.H.hriich jns.ti'tuteur . B· ' " . , . ., " " " ' - ' Jenne. . " ... _

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Conclusion.

Et lllilllilJ1tenam nous I})OIUVOIl1iS 100001lclu;1'8.

Pendant 4 aŒlJS !Il!Ü'UIS ,aNons expévimenté le p ,rügram.me de, '.cours comp1téJnell1rtJaÎl'lels rdamrs deux Icammunes d:iJfrféTentes aV8'C des élèves très div,ersemoot doués, Nous tavons Ja rconviction qUie !l'Oin !peut fa'r'e de 11'eXloonenx rbravtai\l dans 'ces 'C'ou.rs com­plémentaires, là la Iconrd~tion rtolultefo'1s, que 'ces j'8lHl,e·s gens ne soienlt .p:aJs taurt; à ,f,amt Ides «minu!S» ,et que Ile Im1aÎ.tre ait ISUl" eux J'aSiceIlldarnt nécesSraire, qu'ill sa;Cihe -rendre ees '001UiI'1S iIllté-

. res'Sants et viivlants, en les adl3Jptalnlt au milieu, tout ,en restant da;ns ·les gr,andes llig,nes tracées ipar ,I,e 'Programme.

POUir des lT:a1tSŒl.1:S diver,ses, 1a plupart d'ordre psychO/logi­que, on aura av,anrtalge chaque f'Ois qu.e la 'Chose se1l'13. possible, de group'er !les .cour·s dans um centre, 'Sou 'nne di'r'ectaon ferme, éclairée et comprriéhensiV'e.

M atéTiel d'enseignement i'l1,dispensabl.e: un bon ,tarbilea,u noir; ,les Icartes de lIa SUlilSlse, d'Europe et des diverses partie. (lu monde.

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ORTH()GRAPHE

Ma vigne

Tu e,Q lnou 8Jlnie. N!ÜUiS noUiS connai,ssons bien. J' wi Ibe­Roin de ,toi; tu 3iS hes'Oin de moi. Je t'a:ccorcùe mille sorns ;tout a u Ilong 'de ~'a.nnée. Ton fonds .est surbJstallllruel. m est :fait d'un méllange c1'a-r1g.ile, .de .gravier et d'humus. Suffli.sante fertilité . Tu !peux 'me f,oll'rl1!tr ·a·SSHZ souNent de bO;}1Ines récoltes. Aussj ai-j.e éprouvé .du u)laisir et de J,a satisfaction, Imême qua.n'cl Ilef, travaux qUJe tu eXlÎlg,e.s s'Ont .durB. Je m'a,pplique à ,la ta1ine. J'·exécute I}.~S foslsoy1ages. Je multiplie les su Ifatalges , j'attaqUie les ~Yarasiltes. Je .te selfs des aliiJl1lents sûrs 'et des boissons désalltéronrte.s. J ·e rfucJe ton sol que recouvrent Iles mauvai'Sles henbes. Et l'automne 'Venu, je s 'uis fier que des v:ûgnerons de p3!ssage .s'arrêtent pou,r a.dmÏl~er tes g1ra;PlPes lourdes et /Colo­rées. Les bonnes .dég·ustatiolfl en 'cave c'est à toi que je Il,es doi .

. L'inalpe

Le,s Ipeüts troUjpeaux des parlioulier;; quittent les îTIayens et mÜlntemt alveiC entr,ain v'ar,s les alllpa,gies où l'iherlbe es.t f 'raÎCihe et ;3ibonidante. Us 'sont 'r.aissffinlblés ISUlr des errnp.lalcements · 'sp.a­ci.eux 'et unlÏls, sOUJS l'œil 'attenrti1f ,des nOUVlea'ux berrgers. -GeR vaches de i1a ralce d'HéI'lffills sont exulbér antes ,et guerrières. EHes 'éprouvent une joie rfaroUlCJhe à manifester Ileur instinct combatif. I II y a Icomme qui dirait un honneull' pour ces bo·­,'1dés a. ne ·pas rester aux .derm:ieYis r .al1g3, lâches, Ipoltronnes, ~tUJp~des, indi1fférentes. Les p!1us pui,ssantes beu,glent, mUigis­sent, menaCJent, l'31bourenrt J,a .terre .de .leUJrs ICOTIl1IeS et de 1eurs ;;;abats. Les 'autres 's"entrainenrt, rcourent, ,s'affrontent .et se bous­cuJI~llIt.. -Toute ,l·a rno1ntagine est bruy.ante. Les 'lspectateLllrs ont dev.aint eux, ullle s.cène pa,s's~()I11Jnante lau Ipop.S'ibl'e. La .joU/l'née prend 'fin a,vec 'le courOillnernelflt ,d'une reine.

Le jal'dinag'e

Avr.~l est 11à. ,Les !tr.atV3JUX ide l,a terre onrt -repris. Nous somrmes ,montés ,oe m.aJtin là not;r,e IjaIidin ,d'OUide. A Il'aide de pioohards, nouis a'VOil]S :profondément remué '~a gllèbe qui 'com­mençait àse ,r,ocoU'v'rir , ,d'herbes sauvages. Les .r.arCÎnes des Ji,gleT<YIl!s .et :de's vûâllrbiU,s ont été extiqJées ,avec SOlin. La pelle. s'est ,mise oÙ ~a IhesOlglne. · EJlle ia tracé ides ,r-aies qu.i S'8 ~ont rem;.. plies 'de fumier. Et iVoi],à ,le terrain !prêt pour les Bernis . . Nou~

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avons jeté Ides semeIlJc-es de carottes, Iq.e bettJera,ves. Une , l1n~;ti~ du jardiln ,a été rés,eTvée aulX fpommeJS ide terre .. Les Icou,r'ges ,et 1eR tomates ,au'ront ég,aJlement un ~)etjt lespace. Les :poi,s 'g'~fn1p~­r ont là des ramies. Dur,ant l'été, Inous l10UIS o'Cüuperons des déshenbages, ,des a,rrosages, pour que les récoltes soient ,ahon·­dantes ...

Les fleurs du verg-el'

Au printemps, sitôt afp,l'ès Ja fonrte déS neige', le~ vio­lettes appa:rai,ssent cléj'à, par\lni l'herbe tendr,e. Peu aprè8, la fine toison du verg',er ,s',oude ~graJc:Ïteusement .de Iprilmevèr,es et dE" ,pâquer,ettes. ILe lillois de mai f ,ait l1'1Îtr,e Iles (oa~panule~ bleues, Iles Ima:rlg,uerÏttes ,bIlanche s, Iles :swuges parlfumees, ,et a ce 'mom,ent-'l'à, le 'Igazon est dteV'ffilU une féerlie in:ûmit~ble. La hrise ttièd'e dessine des 'V,aigu,es légèr,es. Des Icouleurs 'édata1ntes ont sargi Ipa:rtout. L'or Ides ,s'al,sirfd,s resplendit. com,m-e un Isoleil radieux. Les dguës 'mênm ,e's'Sayent de comipléter l'harmonie de 'la pr.airie. Les graminées . Ise font l',em~t'<quler à Ile r .tour­Si lèur vêtement est Imoins fIl,che, elles plairont d.av,antage au paylsan, ,calr elJles ferOint Ile foi'n l'e Ip~U:S lfiutritilf ~t le Iplus abon­dant. Au-.deS\SlliS .de Ice ,tarpis mervm,11Ieux, ;1es 111mmenSeg bou­auets .des IpoirÏters ou :des IpomrrlÏ>ers Isont Tell1!pJ.i'S de chants f

d,e si,ffllem,ents, ,d,e icri's. IC',est Ile Iprintempg dams toute ' a 'm,a­jesté : il faut le lVoir au verger.

Une maSUl'e

Pauvre ;lnasure vÏlei@ie, Ib1lessée, Illézal'c1ée, ratatinée, COl11-blen tu me Isemb1es digne Id'égaœds et de res:pect !

Beaucolllp, en Ip'aslsant Is·ur Il,e \che~iin (lu Ic?teau vers 1,e 'Ver­ger, où .quelque igr,allld-père te 'planta .lil y a IS1, .long.temps, iSQIU­

rient ·à ton ,aspect mésirwb['e let ,1am,g~1Issa~t: ·D autres te :r~g,ar­dent avec mépris. Hs ,s-ouhairt;ent ta :dlsparthon. P.our ImOI, J€ :te contemple 'pT,esque 'av,e;c :a!œmi:ati,o~. J'.aime ta, simpli~itté, ,ta toiture ébouriffée, tes iffiUŒ'iS idecrepls et :ma'rques Id-e .f,lISsur,-eS, tes valets ~bTéchés, tes ~ortes 'vlerm.ou:lues. Tu 'albntas pla­sieUll"ls générations d'une fa:ln.11Jle hOlllllête e.t .lalbodeuse. T,~. fus le témoin. Ide scènes lcampalgJlliW.l1des mobI,es 8;t bel'les. Quand '~ he~,­re Ide ta démo.Iiti'On 'aura !Sonné, on . ,senh ra un grand VIde a la !p,lace ,vénérable que ·tu occupes.

Promenade en cuisiue

J ,e vais voir -el1 orêv,e des li~ux d'oil 'S011t venus :C!el'~i.fLs obj€ts qu'on trouve 'en !ma IClll~si~e. V-o~.ci d?'oc ~'lle fOl:êt ver~ doyante de la Gruyèl"le ou Idu ,Jura qUI a fournI Il,e bOlS pou1r mon bmf~fcl;

- 543-

VoiJci, .par .deva des flJeu'V,es let une m,er, .la carrière ,pro­f onrl.·é Iqui ,a Iliv-ré 1118 10uiIVre Ide Il'a loaJ8's.ero,}e ;

Voi.ci ,1e.8 'Co11ines blwnClhes qUli ont donné l'aJumine ave.C' 1}.aqlle1rEl on lfitt des potls, dels ta s·se's, Ides .poêles, des 'soUlpièrBfl. ou de ,gohe1'ets ;

V01ci sous :les Ibrrulmes ,du nord, la l110Etaigne de fer ,qui ·a a;}i.menté des usines lll1létaUurrgiqueJs d'où sont sorties des pièc.es (lu ,fourneau, Ides serr,wres, :de.s m,afimites;

Voilci Ilia v:Ïtl1e où 'sunt nées Iles Ipt1anelles; Vo~ci enfin, ·épar,pillées /daru; 'l,e :p,ay, , ou eul Idehol',s ,des

frontières Iles rf,alblri.queJs de ve.rre, d'uste:nsiles, les ,manufactures, les ateli,ers aUXlquels Qll1 est redevalhle chaque ,;our de quelqUie ge l vice 'cu1ÎlnaÎlre. '

Une beUe écurie

C'était une lécur/i'e ,millitaire. Une écurie fédéralle. De loin, eUe res'Sembllait là l1n iJmmel1'se /hangar. Qurutre ou 'cinq rr,arges pOI"tes 's'ouvrlalient ,sur 'UJne v'wste 'pr,akie complètem'8'l1t ,clôturée. L'intérieur de '0ette Ico'Thstru:ction Iprés'entait un ,aspect cl1.!rieux, attalcha.IJJt. On 'pws'sait ,sur une allée ,pavée ,entre deux .lon'­g ues ra:nglées de ,che'vaJUx, trente à .quarante ,de ,c.haque Icôté. C~C< 3ln:ÎJm,aux sé1ectiorunléts et no.urI'Î<s ,a~ec soin, étaient liés à ,dès' mârhgeoir,es que r,emlPl:ÛSsa.i,t un foin odorant. Des rp3!lefll'€nie'1)~ en 'costume gr.is-d,air, coiff.és d"un bonnet de polÏ<ce, pro:nl'e­naient cléllilcaltement yétrriRe et [a 'broslse 'su.r .les f1.ancs reilui­sant~ et le.s croupes arù."orudies des bêtes. De la paill-e 1propr~ette et. ahOlndante, formait un m,atelws qui ,s'ég'allisait à 11'aidec1e fourches.

Toilette du villag'e

, . Le v,il11wgé sait aussi qu il doit se faire ,mignon. Il s'81:ait honteux .de 'sie ;présenrter mal ,aux yeux des palS'sants. LOl"iS­(J u"e!1Jles nettoient 11e,s wppal"tem,ents, ;les -[,enlmes pensent qtu'i~ ne faut pa's jeter les _Qlrdures au hasard dans 1e,s ,alentou·I .­de lIa maison; ill y a des dépotoirs ipOUIf ce,la. E!lles ne laiss'ent pa:'; tfàhier lès ,délbrlÎs Ide hoi's, ' Ides restes :de d:oin, .des balaywreiS pl:'ès' de l'éscal1ier. ,E lUes .cwltivent avec :s-oin Il,e ja.rdinet ,sous :les f enêtre·s, y font surJgi.r des Ibouquets ,et des parfums. Les Ibal­cons ont lIeurs gèranÏ.ulill'S et 1eurs fuchsias, l'entréè du lo.gÎs 6,a:'

verdure. De loin en Join, les 'corvées ·con1mu.na1es Tâclent .les .ruelles de Jeur boue ou 'dura,rit ila IS'écheres'Se ~,es aspeflg,e,r1k d',u,n€ ·eau . ,rafrakhi's'salllte. Même daI}JS les ancienR ·quarti.e:rs, ila co­q.lù;~tte,ril~ In'·a pas perdu 'ses tlroirts.

1 ',.

' .. i

Page 26: L'Ecole primaire, 30 avril 1956

- 544 -

La Patrie

A:in1..e bien ton 1JŒys, rn/ a dit le vent qui 1J Cisse , Il est beau, 1'e le vois, tout en 1n'y pr01nenant, Je l'ad?ni'l'e -Œujou?'d'hui comn1..e un touriste ain1..ant ; Hie?', c'était comme l'câgle en volant dans l'es1Jace ,

Je connais son Ju?'a, ses Alpes, son Plateau, , Tamt de fo is j'ai frŒnchi leuTs 'mont,) et le~l1's vcdlees ! Tant de jais' ,'l"ai 1"evu comme à ~'aisc étalées, , S es 1noissons de la plaine et les fle1..i/I 's du coteau .'

Hega?'de ses beCiux lacs, nappes to.u.im~?'s. si pU1'es, Que vient ou'J"le?- pa?"fois l'or des smTS f1..n~ ssants. Rega1'de ses glaciers d'où les flots bond~SSt~nts Font por'te?" la fraîcheu1' et de nobles pt:.f1·U?'es ... .

Ses j?"uits qu'un doux climat comble d.~ ses fa-vel).'J's, N f est-ce pas lui toujours qt(,i se lèye, r;t se d0'Y!:n~ ? , N'est-ce pas son grand cœur qu't s eG'toule a l auto'lnne C01nme un fh"x de tendresse a'ux nw.ltiples saveu,'l"s ?

Que ce soit le ha'lneau qui dort S01..fJS l.(~ cha1"mille, O~C la cité là-·bas qui 'l'onfle aux cdelwrs, Les échos de la 1'oute ou la paix des hallier-s, C'est ton pays encore en son ai?- Ide famille ..

Et si le contemplant dt" faîte du CeT'mn, ~ Sous l'aspect de ses bou1'gs, tu découvr.es SO?~ an'/,e , Chapeau bas! Ton pays c'est la g~an(ie or~fla'mme : 11 ingt-deux ntba.ns unis dans 'un ?ne?'J?e deshn !

R. Jaque1uet.

Le mouvement éducatif à travers le monde du B. J. E.

Fr-ance. - Les archives locales et l'étude du 'milieu, ---::, pef: eonférenoes ont été Ol"g.anis€es da~s Iles .éc(),le~ norm'ales _ d Ins­tituteurs Isur lJ,a manière de Ise 'SeI~l1: -d~~ .arl~h'lves ,cornmunales f

afin d'initier ,les futurls maîtres a l ubhsatlOn de l,a documen­tation' historique Ilocale. A -m,entionner, -clans le même ?:dre d'idée-s, ,Je concours « d'histor,i,ens en -herbe» ouvert aux eleveR de doucze ans.

- L'cdelim' Ides 1noins de 13 a.11..s. - -Le Serv~~e éducatif .du :Musée des I8lr,ts décoratifs a créé, len 19~3, ~n 'ateh~r. -~e~ nl0l,~s de 13 ,ans dans le bu.t -de form,e-r Ile gont, 'l'a SenS'lblhte et -1 a -

- 545-

-dresse de -l',e,n,f'ant -en mettant Il'objet d',alrt au .servioe de on im,agiinarbion. Les 'enf'anbs Isont admi,s -de six ,à dOUfZ-e :ans. Cha­que jeudi (jour de congé), :ils visitent l'une .des ,sections du mu-sée, rpuis dans une 'saHe 'spécialle mise à ll,eur disposition, ils e iHvrent à ,l,eur création ('Peinture, .deS'sin, modeJ.ag.e, gravure,

découpag.e) .

~ Mobilie1' scolŒiTe. - Un larrêté du 1er octobre 1954 ur 'l'e mobiüer Is'co.la'Î'r,e pr,évoit, ,entr':autr,es, qu-e ,les bancs des

salles de jeux, ICOUTS -et :autres Ilocaux des éco.les maternelles -et drus-ses lel1lfantines seront pourvus de dossi.er,s; 'le.s -p,llateal:ix (ta., bIes) :s-eront -horizontaux et de ,teintes daires, les pl},ateaux métaiLli:ques 1 étant proscrtits. P,our .les ,da,s'Ses du 1er ,et 2e degrés ,et de l"enseignement :technique, Ile mobilier individuel de dass'e 'est 'c Oins eHlé. Pour Iles élèves ,en-dessüUJs de 14 lans, le ·siège Iser.a Hé à Il'a trub.le. Le dOISlsier 'sera Iga~b.é et incliné .en 'alfnière ,selon -les 'Slpécifi,ca..tions te:ohniques; ;le dossier et ,le Isiège ne Is'eront jlam-ai1s 'en métal. La :tablle n'aura pas ·de oar,pe d'appu'Î pour Iles -pi'eds. Un -casi.e!l~, ouv,ert du côté du maître et du côté de l',enfant, tS'er.a établi sous ,Ie plateau Ide la table. Son c0ï1tenu se~a vi'sible du côté du maître. ,Sous laucun prétexte, :la table et ,lle siège ne oseront de couleur noire. On 'cho.ilsi'f,a, de préfé.­r,ence, une Itei'nte d -air,e.

- PaTents et mŒîtr'es. - Une 'rencontre entre p'al'ellt~ d'élèves ,et profes's'eun; des élèves de :sixième, à Vllilence, 'H,

abouti :aux 'conclusion Isuivantes; N éoes·sité d'un emploi du tellllPs du tr.avail à d-omicHe; ,obtenir des enfants qu'ils .lis-ent à haute voix là rIa m.ai'son; consuater ,chaque jüur Ile ,oarnet ~: ré­pondfie faux obser'v'atiol1s .du professeur; quand !Une isérie de mauvaises notes 's'ins'crit ,sur Ile .carnet, vlenir Ise renseigner a ux ly,cée 'poUir 'en déter.miner la caus'e -afin d'y porter remè­de; du point de vue matériel, alléger .le 'plus pos'sible l'équi­pement de 'l'enfant.

Grèce. - InstituteuTs ou instit'ut1ices ? - Un déoret-loi -a fiixé ·à deux ,tiers d'étudilants -et un tiers d'étudi'antes les ,ef­f.ectilfs des Iquatorze -académ-i,es pédagogiques du pay.s. On sait que 'c-es laJcadérnies (deux lannées d',études) ,admettent unique-­m'ent 'd,es étudiants en possession du Ibacoa.lauréat.

l "..lande. - Activités libres ŒU choix de l'instittfJteu'J'. - Le p.lan d'études -primaü~e 'aecorde ,aux instituteu.rs -qu'Î ,le dés,irent 1a pOSisihilLté de ICOl1:ooCJrer une demi-journée (par 'S'emaine à un .suj.et ,qui ne figu~e pas -dans l'e plan. Dette expéri,ence .s"annoncp. pl'eine de -promesses pui'S'qu'elle perm~et -de dünner ;plus d'am­pleur et de div.ersité à ,l',ens-ei'gnem,ent, d'wccroître J'intérêt deR élèv,es et de vivifier ,1"ambiance .scolaire.

Page 27: L'Ecole primaire, 30 avril 1956

- 546-

ISHÛû. - DiscipLines obligŒtoir'es et à option. - La nOl1 -

v,eUe lloi Isur Il':i-nstruction ipullYl:ùqüe :s,tipulre ,que l,e 7·5 % des 'Su ­Jets ins crits 'au /pIan d'études primaj'res ,serront 00mmuns il toutes les écoiles, ctam:Lils .que ::l'e 25 % des isujets ,seTont ,f,acultatÏ s et dev'ront 'répondre ,wux besoins des .pra.rents ou des enfal1tr::.

ItaLie. - COU 1"S de « lJ"appel scokâ1'e ». - .Des cours appelé', de « r.appel s'colalil"ie» ont été .organisés dans le cadre de .la campagne' ,en f,av,eur de l'tédu:.cati.on des ·,adu1tes. La fréquent a­tion de .ces couin;, destinés ;aux j,eunes g,ens .qui viennent de qu~ttetr il'écoJ'e prima'ir'e, ,est à !bien pl'aire, et,leur dur ée 'est ,œun mois. Leur nomhre s'e.st :élevé .à 3319, :et ce.Iui des inscrip·· tions erur,egi:srbrées à 100,000. De nombreuses dem,andes ont été f ormu'lées en vue de multriprlier 'ces Icours, .considérés com­me 1e 'Ineilleulf tra·it d'union entre récole .primruire et la v:je pro-fessionne11e . .

B1iBLIOGRApHIE

BONJOUR SOLEIL

J.eunes, fua1s, InQUveaux, Ices poèmes (pou.r e,ruran.ts r:époodent ·a UIIl besoin .. Et 118 l'ont Ipr oUlvé. ·Le's élèves de Ra'Y'ffion d Bar;blan en ont !fa i!t 11eocs d élice.s et OlIl't trouv é une ra1son toute nou.ve.lle d'.aimer ]a Ipoésie et 'son doux eiIllCnaiIlJtement. C '·est un IfJo!I':iilèg.e unique, im:é­d i,t, et .que tout ,Lecteur él!Wré.cieT,a . Quamt aux enma<nts, ,don.nez-ileul' à ùÏJl',e « La sor.cièTe >l , « Le jpetilt ahat » , « IvIa maison » et t ous l es autres. lils y trourveront un 'PLaisir sans m élange et vous en r e-

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FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

Le château de la BeUe-au ·Bois

_. Au.ssitôt ,que "la fée ,eurt l8'nrdo1."lmi Itous les hôtes du ehâteau.· ~OUtt aJutoUir I~U m ur eJeué;-.Ï'eur ides ha1ies ide ronces iCœnmencèrent ~ !po~sser. 'Çha,que aJl!lee, ,e]}e.s :g8.Jg~la.jent en h aurbeur jusqu'à ~e que le Ic~atea"u ,en fut tout ,enltorurle tetcompilètem,ent 'couvlent. On lne vüyalrt mem,e ipll'U!s ,Ile dr31peau Isur :le toit. C':esrt :alo'rs Ique dams tout ù,e lpays, se -répandirt lIa }ég.en,de 'de 'la Bellle-au-Boi ~ rlorm·a"nt et 'que, ide Ite.rn,ps ;en ,temps, des prin ces Ise pr:ésentèrent K?'UJ1' ~~~,ter '~,e for,?er ce gIg~fJ1t~SqUJ~ h~rl"lage de Toonces pour rpé.·:­_. étrer dans I,e Ic~âttea.u. M'~IIS J'am,alIS 1J-S .ne TérLl's'sÎJ.>,ent, 'C3!r -les .1. o~ces, Ico~me IS1 ,eHe.s IwvaI'eut ,de véritables mains, s e tenaient sol!id.~menL e~,s,eml~le, let Iles ~aJlheu~eux jeune.s gens qui 00-

say,alenrt de s ()IUVrllr un {ChemIn restal,ent fi'l1alffinenrt .ac.croché ' R, U!.-"{ €tp'Înes.

FICHE DE 'I1RA V AIL

1. L1s bien laJttentiv,ernent !to.n teJQte. R:elis..,I.e 'brais fais. 'et ,essaie de le rac onter.

.~ . Chenche et Icopie Ilia ;phrase qui 'com·mence pair: C'est a'}oni qUE.

3. Ex'pliqu:e la termi,naison de rtous les vetrbe.s 'de J'a ,dernière phrase.

4. A :9uoi , à queUe harrière cette hai€ de l'onces q.ui entou.'e le chateau !te if.ait~ene 'Penlser ? ' POUlI'iquoi Q)er,sonne me parvenait-il à pénétrer d ans le cha­teau ? Connais-tu d.ans ndtre Ip.ays d'autres ba1'r'Œges réels ?

5. DeSisiule Ulne tour idu IClhâte-au Jalvec J un cœapea.u.

6. Reg!irde bien ICOffilm-ent on écr,it: Chaque .arnnée eHes O"a­gna1.en~ ,en haurtJ~u.r jusqu'à !Ce q.ue ,le lC.hâtea.u· €ll tf (Ù t~urt entoul'Ie 'et ICOInpletemerut COUlVlel'lt.

P-ose rta fLClhe ISUl> 'le Ipup,itre et l'ietourne écrire ·cette ,chr:ase pa r cœur dans ton cahi.er .

Page 28: L'Ecole primaire, 30 avril 1956

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Page 29: L'Ecole primaire, 30 avril 1956

- 550-

N o 20

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

Le l'éveil

La p-riil'1ceS'se Bene ouvrit ,les ye,Uix et sou'rit a.u iprince. Alors ils .d.escend:ireIllt ens€\mble ide la tour, Ita.ndis que taLlIt le château ,s'·év.eiŒl·ait. Les ,ch.evaux ,auss~ dans Qa ,cour sa uJtèrent 'sur l'eufls p~eds ,et Ise !mirent là hennior, ,lies -chie.ns de chas'se re­muèr ent .l'a Iqueue, J.es ,collounbes sur Ile toit agitèrent ~Ieurs aiiles et 'S"élancèrenrt v.ers ,lIes Ichamps, 'l,es .mouches se mirr.enlt à bour­donner et le feu, dans lIa cuis ine, télew·a de ,nOlllveau s a bell l2 f lamme pOUir Icu.i~e le re(J>a:s, et l'e oui,si'l1,ier 'réussilt enfin à don­ner Uil'lle Igifll1e a s'On ,aide rqu~ Ise Inirt là c.rie-r, ,tandis que ,].a 8er­vaint e 'achevait de !p1Uim.eY um. pouillet.

D'ap1"ès Gr·i?nm.

FICHE D E 'I1RAVAIL

]. Lis ton !tex te ,attentivement. R elis-le Ibrolls fois .

2. Cherlche et copie lIa p hraJse ,qui com,m ence ,par: Alo'lJS ils ...

0 . Cherc.he tourtes les ,aJotions de ùa d'erniel'e phraJs,e en iil1ldi­qUaJnt qUii .les fait.

4. IndiqL1e les no.ms de qUie1ques hôtes du château ,qui se 'sont l'éveililés en Irnêule temlps ,que Beille ?

5. Des·sine [,es cOilœntbes quri. Is"envolent.

6. Regarde bien lc.o.mtn1'e.nrt on écrit: Les chevaux aUI8:si ,da,ns la cour Is'a urtèrenrt ISlur lIeurs pied.s et se mirenrt à hennir, les .0hiens de chiasse oJ."lemuèr,ent la ,queue.

Pose ta f iilche Slur 'le pupitre ert retourne écrir,e cette iphra­Re paIr cœur dans rton eahier .

...

BIBLIOGRAPHIE Les ouvrages Sig'llalés ci-dessous peuvent être obtenus gl'atuiœ .tmen t

en l)rêt à la Bibliothèque cantonale, Les cotes indiquées sont eeUes

de la Bibliothèque canton ale.

1. COMMERCE - INDUSTRIE - HANDEL - INDUSTRllE

1. Généralités - Or ganisat hm

Allgemeines - Betriebsleh r~

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EROGLE, Œh[-e.o;dlor 'u11ld] 1P[1iletroJ G[lul:iJo] Soru1.malUl. Der Waren­handedslbetrte\b. 5, * AUlfl. ZÜ:r.ilch, v'erIl. des KaudirnarunÏlSchen V er,eilI1ls , 11952) 8°, IX+,10,6 S. (iBetrilelb.sw,iT.1:sCihiafflts'lehr,e. 2 .)

TA 12,.461 b

GRAF, Aidl[dlIf]. Bebriebswirtscha.rtlliliche tStatis,tik . .E,im luett:fa1dlffil m ,i 't Auflg:3lben zur BetrlÎJelbsaiflia/lJy!se ,umld lbetriebswi.r:ts.clhl8.iftilitchen iSta­ttstiik. 4. * AudiL. ZürdJch, Verl. Ides S:chwewer . K 'auIDmam.nÎ-sahen Vlffi"ems, '.10946; ,8u., VUI+ 11,9,0 IS. Gl."'alPh. T 1\ 12.46'3

BertJr.iJeibswj.l"tscharfit1~Clhle ,SI1jwe.rlllehre. Zür&ch, Voer,l. ides S.c11weizer . Kaumml:iJnJnJ.schen VIe~einis, ,}9150 ; 18°, 128 oS. (Leitfalden tfür Anwfu'­,ter autf h6her.e lS,teueribeam1tulngen. 8.) TA 1·2 .448

GSELL, 'E [mM]. Be.triebswLr,ts:Cihlalfûsi1eihre. ZÜr'1ch, Ver.! . d ies S:Clhwei­zel'. Ka'ufunliinnÎlsohen V,er.elÎns, 1946-19'52 ; BIl . 4 T,eiùe in 1 IBd.

TA 12 .461

HUBER, S[anweJ.]. Der Industr>iebe'brieb. 3. AufI. ZÜl'ich, Ve nlo des Schweizer. Kauœnüin:nis'c\helI1 Vereill1s, 1948; i){' , VIII + 11.1 5 S . ( Be­

tciebswi,l"tscha:fitsllehl"e. 4.) TA .l2.461 ,d

~ HUNOLD, Albert. lDre Ischw€Jizeriscthen Effekt€\l1iboœen. Utnter Mitru'- / bej)t Iv.otn HeJrill1Janll1 BLed. Züritch, Verl. des Schw.ei.zer. KauJf:man -.niischen Vl€il'"ei'l1s, '1949; 8°, XI + 119,1 S. TA 12.458

Page 30: L'Ecole primaire, 30 avril 1956

- 5:52 -

ISLER, OtIto t unid] RlÎlcha,rd IStager . K ô.Juœmaruüsche Rechts1ehre. Ei.n R e Qh;bsib ch Ifürr H;aJl1jde.lrslscthUllen, rfür ,die kaumüÎlnn iSlCÙ1e P raxis und nir iden V'erwallt UJngsdienst. U n'ter J'IIIit anbeit iVon Ad [ol1f l Gr:ad:. 9. ,~ AJum1. Zür.:iIch, V erl. des S ch weiz r . K 'alUlDmanni.schen V,er:ei.ns, 19150 ; 8° X VI + 443 S. T A 12.462

o SSvVhL,D , Frlan,z. Die iBetrJe'bsstr u:ktur in d er s.chiwei,zenis,chen ,M a ­IschinenÏil.lldulstrte, Hasel, A . & E. 'Müililer , 1953; 8°, 99 S. (Diiss. Sûalatsw:iJss., Balsetl. ) PA 72 12

L es P '1' 0 if e IS s li '0 n 's tcomlmereÏ'awes . Guid e pour la form 'a'tion de.: éLoo'lle:nts qui ,s'y idelstiil1lein t .. . (ZIUJ.' i!C!h, Soe. suisse des Commer­çants, ,1954) ; 8Q

, .15 p. filg. P A 680'3

SATET Robert ['e:t ] OhaoI"lJes Vor.az. Le ,colntrô le ibuJdigrétair'e . Mértho'­de Idle lJr'èvisliolIl .au 'ser,vice de 11'e.ntr ejplI'ise . Genève , iL. Loka y . [1,948 ]; 8°, 48 (p. PA 1188

et Plen ie Sa.tet. GiasiP:iJ.~,age et sUlg,gestioons. Avec la collalbor.atio dies Etaibl Îls·se me.nts MilcheiJ.in. Earis, B>iJbt .du Chef, 1962 ; 8\1_ 129 Ip. Hg. PA 4422

VIEL J laikob. B etr>iebs!aill'allyse. ZüriIch, Venl. ·.de's S chwei.zelf. KmN1man -niScthen V,er ,eins, 119150 ; 8°, VIII + 348 S. TA 12.459

WELDMANN Erm,s-t. K 'auïfmanniISiche Rechtskunde. 8. ,;, Auf I. Zü r.hcih.. Verü. de,s Schweiz . KauifmanniS/chen VeT811ns, 1948' 8u , 80 S .

PA 6173

2. Comptabilit é - Rech nung-sw esen

BIEDERMAN N , H [eÏil.'1r ichJ . K ontentheoTtie und Albs,cihJlusste,chnik . 6. " Aulfl. Zür1ch, Ver1. des Schweizer. Ka,urfma(lJ!lJ,i~che:n Ver ­eirw. 1948 ; 8", VIII +2,15 S. T'ab. (Leitfad en der B UlChha\ltulJIg. 2. )

TA ,12.456/ 2

K ontokoilTent1eihre. Theorie UlI1;d P r axis .des B anklw ntokorr ,ents eTllau tert ,am B eLSlpiel en ruUJS dem lin - und Aus'l'ô.1l1Id ,n erhSlt Autgaiben und Lasui1Igen. 3 . AuLI. Zür.ilch, V er l. .des s.chw e.iz.€T. KlauIfm anni­sche n Ver.eÎlns, 1947 ; 8° ,12,8 S . TA ,1 2 .45~

llUJn!d J Erwin F'r,ei. E mführ uJ'}!g in ,d ie .d olP!Pelt e BUlch ha.l,t.ung . Pen SiUlffi zur Vo:rbereit'lllllg laUIf cilie Lehrab s:ch IlfUiSlsjprüfung . 10 . " Aufl. ZÜTidi, Ved. des S ichweizer. K awfunanni:s]chl€n V€il'eins. 1950 ; 8u, VIlI + .166 S. Tlab. (Le.itmajden der BUlcthhailhLnig. 1.)

. TA 12.45611

FRAUCHLGtER, F'ri,elderiJC'h. Ka·urfmanrüscthels Rechnen. Lehrlbuclh mit Mustel'lbellisrpJJeJ..en UTIld UetbUlIllg.saud)grubem für Han!deQssc'hu'llen IUlnd Z Uil11 SeLbstUITIter r ÎJcht. Züri:ch, O. Füssili, 1,943-1944 ; So, 2 ·B:de.

PA 6085-

- 553 -

F REI , Erwin . Buohh rul ung , I~ô.llkul~at1on llllJjd Sta-tistik ... T. 1 : Ware n­h an d etl . ZüriJoh , Ver l. d es S:chw€lizer. K aufm . Ve,rein s , (1950 ; 8\1, 2,88 S, A.tblb. TA 112.442

G IRIÛUD , illml. Handbu oh ,der Buch- und Biilianzp'r üf ll'ng in de r Schweiz . 4 . ',' A·ufl. Zürich , V er l. d e,g Schweizelf . Kalu:mnanni­schen V e're iJnrs, 194·5; 0°, XIII + 377 S . T A 12 .460

GU IGNARD , All1Jdr,é. Les 'comlPtes :colurants baJ1lcaÎlr€'s . lVIéthO'cùes iclI­recte , :iJnJdirelCte et h all1.1rb ou rg,eo i-se." . Lalu s'3nnc, F . Rourg\e , (19,54 ); 8 ', 106:p. (Bibl. Pnxfe,ssionne.He .) PA 6401

HUS'y', P[i.uls]. Gr undrilss .der st:eu.erUchen Buch- u n d Betriebspr ü ­ctiutng. ZÜl'lÎlch, Ver l. de", Slchweiz€lr. Ka.ufm annis:che:n V erein , 1,948 ' 8l ' , 93 S . (,Leitialden f. Anwarter auif h a h er e S beu erbeam­tUI1Ig.en . 3. ) TA .1 2.447

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MAERKI, Aj]be,l'it. Inidustrie lJ1es Rec.hn,U1ngswese.n: 1. Lehrrmloh. 2 . AufJgaben. 3. Las'Uirllgen. ZÜ!üch , V erL des SohwelÎzer . Kaumn an ­,nilscihen V er,eins , 1952 : 8° , 3 Bode. T,ab. TA 12.455

lVIA.!RTHALER, J ,a.k olb . L.ehrlbuoh der eÎlmfa\ch en lm d d OIPIPetlten Burch­hrafltUJng m 1t Mus.t erlbe,isjpie!len unld A,Urfgahen. ,9 . ,;: Au:flt Zürich , S,chUllthe,ss , .1 927; 8° X IV + 2,H5 S . gef. Tai . ( Leih.rm ttte1~ a.mm1ung

des Sohweiz. K aud:m. V ered.Tl'S.) T A 12. 227

o BRIST , Ktar ,l. DaiS W·alf,enakkr,€ldi/t1v. Technik - DoklUllu ente - Zah1U111 umid F1na'nzier UlIltg ,ilm Aus'sema'rlldel. Zür' ch , V,erll. !des S,ooweizer KaJUIfjmi:inni,schen Vere1ins, 195.0 ; 8'\ 95 8. Beila,gen . T A 12 .464

SCH ElRlMtANN , Leo. Ver einf a'chte B'Ulchha,lotUl .l{~. B e·rn, A , F ifancke, (.1 946) ' Su, ,2,24 S . TA 10.1 37

2 PINDLEIr,' Herunanu1. Moderne B u c.hh!aUung,A:onm en . Kurze Ueher­s1cht über die Hiô.!l1lddurd " ... ~chrleiJb€ibrudllführŒI1Jg, d ie wi'chtig,sten BUlchungsma.sch in en und d ie Masohtn enbutchhal1tull1ig. Zür~ch,

Venl. d es S chweiz. K ud:imanni!schen Ver ei·n s, 1,949 ; 8n, 8G S . T-rub . '.fA 12. 451

STUCKI, W [all!ter J lund H [.errmann] Wam1:Jh}er. Bankib UichlltaLtung. ZÜ­rrcih, Ve.r11.. :des Schwle,izer. KJaurfmanlIliSlch en Veretns, 1951 ; 811

,

2,55 S . (Leitfaid'en f. da,s Ba.Œw eseŒ1. Bd. 3.) TA 12.4,53

VI EL, J ,akolb . D as Rech nrU'l.1Iglswe,selll ,in Deta iJlh a:l1lde(lis.betriteibe.n. Eine E in.fühIru I1lg . 2 . ,;: Awflt Zü.dcih, Vlerll. des fSCIhwei,z. K a,u f m anni­schen Veif,ems, 1948 ; 8°, 15:1 S . Tab. TA 12.450

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T A 12.457

Page 31: L'Ecole primaire, 30 avril 1956

3. Publicité - Vente - Reklame - Vertrieb

-:BIDEAJU, P..iIerre. La SlCLerl/C-e d ies mOits qui !\ieltll<rent. Leço!l1 :ÎJI1aJug'wraJ.e proIllOllllCiée le 129 ,Cl!v·ri,l 119,5·4. Genèj\ne, Ed. Idle Il'Union des voya­gerur.s de Icommerlce Ide .La IS'UliJsse ll.~ollna'nlde, 1954; 8°, 23 [p. l> A 6'759

(BllIJLE'I1ER, AJ1Jex.) (Le:s meilllJeurre:s laffiJches de 1·9'54.. . exposées à LcrUisanne. S. 1., 1954; .81\ 6 p. n. 'ch. !fig. PA 696<5

BRAUN, o.tto. Die Verr-kaiUlfelriJn irrn Filietsciher,g'2w,erlbe. FÜT iden Iprak­ti.schen Geib:naillich. Srtulttg,a,rt, H . • MalttJhiaes V,er/l., (1948) ; srI, 7.1 S.

PA 6084

FRANK, Frietd:rdloh. W€,rtbemitt€ll 'rilchüg v.ol~ber.eiten. ZÜr:ÏJoh, Verl. des Schwei.z. KaFUIfml:iJnn1s.c:hen V,ereins, (19415) ; 8u, 48 S. Abb.

PA 6447

FREULER-JENNY, J[élIcques]. W.as man in oder WeI'lbU!I1g ],eitCiht ver­gilisst. Züdcth, V1eI'!l. :dies SchweiiZler. KaUJfmannitschen Vereins, 1950; 811

, 80 ,8. PA 6446

LARSON, GustCl!V E. e,t M:aIDshaH N. P ,o-teat. La Vlente aux Etats-Unis . Guidle ' :à Il'us-age !dle~ in1éLusmrle'1!s ,et IcommeiI·çan.ts. Pads, E 'conoonk coorpel'ia'tton laJdlmin istr.aIUon. Bureéllu du délégué (pO ur la F~anjœ"

19,51; 4°, 2J4 (p. fig. tahles, 'cartes. TB 11H56

VUlLLE, Werner. Wie man emo1g'reilche Inserate ausaribeitei. Bemn, Se'lbstV<erl., 1,951; 81\ 1.27 S. A1::fu. 'rA 1·2.979 TA 1,2.952

4. Correspondance com,merciaJe Handelskonespolldenz

DEGOUMOLS, ILéon. Corr.e~ollid:ClJl1JCe ,comlll1er,c.1al-e ifr:arnçais,e. :P.f1errniea' e.t 2e cahlers. 4e éd. [.l,8e millle]. Z'Ur~c-h, Sôe. suisse des Comm·er­gants, 19-47; 4°, 64 IP. fig. PB 1576

DUT,+WEILER, Geor.g.es. Dictiorll.'ll!a.ire pra ÜqUle. Co.rresponrléll1!ce co.mm:eJ."\C!ÏaIle 'et iPxiJvée . . Le Icade .dles bCYDJn.es ,r .e.}tatio<llJs lSIolCialloes. Ge­nèv,e, H. 'LoroClJY, 11951; 8°, 383 [p. 'rA 11.798

F'ROMAIGEA1, E[mi.1e]. Deutsch - tranzosisches Saizworterhuoo. Zfuioh, Vlenl. des S :chweiz. Ka·urfmannischen Vel'leins. (l'944-1S5.1): 8°, 3 Bde. SL

'GUYE, C [haTl1es] ;Ed l.Qward]. Corre~ond.alnce co.m·merctale irlançaise. 3. A,Ulfl. ZÜrÎloh, Verl. des Schweizer. Ka'llifrr.o.aJDllli,sohen Vrercins. 19,54; 8u, VIII+232 [p. TA 12.443

HA5LER, P [aul]. E1nführung in d lie deiU<tsche HM1Ide!lskorrespo,nidenz. 6. AmI. ZÜrdch, Schu~,the,ss, .19419; 8", 155 S. TA 12.023

RUTLSHAUSER, Hans. Der GesCJhaf.tSibrtef. LeJ-mmi,tltel ·für Berwfs­und Hande1sSichullien. 2. 1.' AmI. ZitriJoh, Verl. des Schweizer. KélIUfanannisClhen Verems, 19512' 4°, 69 ,S. PB 750

Gutels Deutsch für KauflLeme. Zür.icl1, Velil. des Schwedzer. Kaa .. tfmannisohen Vereins, 119·50' 8°, 246 S. TA 12.446

SCARPI, N.O. 1 BseLUd. von F a:'Iitz Boudy]. Da.rohlne. Von S.prache und. ,~plfelche,nn, Setzerm ull1)d Uelberrsetzelrn. Zürkh, Ver,l. de·s S 'chw,ei. .. zero KialummannÎ!sohen VelI'eins, 1949; 8°, ,162 S. Abib. TA 12.444

STADlLER, J [Gl1cÛtb] und Ch[arles] Amauidrllz. S.a,tzllexikon für die· detlJtsch -,ika,nzos,1scoh.e HaIIljd!eJl,sik,oIITJ€IEŒ>:ü.ndenz. - A idle -mémoire

,du oor·r:e5]po·nldaiJl't 'commer'Cliall. Ifrallloa,ÎJs-aillem. MHar!b.ei,t,er für den ,deutls,chen Tex,t: E. Ûlb'e!rhansli. 3. ::' Aufl. Züdch, Veril. des Schwel.z. :Kia:umman.1.nis:ehell.1 Ver.eillls, 1,9418 ; Bo1 208 S. 'l'A 1,2.445

Il. CONSTRUCT!ON - BAUWESEN

BRANDElNBffiRGER, E[.rnst], H [aiI1lS] IPre.is, H. E. T'U1chs.chmid und Cr urt] oF [.riedlrich] K.olJthrru.nner. Unters'LltChungen ZUI!' Fr-alge der inneren VeTlgütU11!g v.on Melll'llIla,getrl-Schweisswng<E'trl... Zùr-Ï\ch . Vel'll. V.S.B., 1954' 811 88 S. Abb. Tab. (Mi,tt. der T.K.V.5.B. 9.)

PA 6616

CLERET DE LANGA VANT, J [e.an]. CiJme!Ilts et hétons. ProjDrié.tés et eInlPfl-ois. Paris, A. Coiltn, 1.9153; 8°, 192 p. Hg. (Colla. A. Coilim. 2-87.) N 4,8:1/287

DELACHET, André. La ·résist.élIniCe des matériaux. Parjls, Pf!eS'S(e.s UnÏ".-. de F.r'élIIlice, 19.53; 8°, .127 p. diig. (Que ,sais-je? ,599.) N 344/699

JACOBSON, Max. TeJohni!qrUle d lels kalvGl1ux. Tol.',aité de pLraüque ,des ,tI,atvaJux: 'cû'UrstrUlctions, ibétOlIliS, tr,avaux plUJb!lks. Paris, Liè,ge, Ch. Béra.rnger, ,1948-.19/5,5; 4°, 3 ~O!l. ,fi.'g. dépl. TB .12.76

KOLLBRlUNN.ER, C[urt] F[riedrilch] ulI1!d 1\11 i ax 1 Ba.e.schlin. Stahl­hOlchJbau im AuS\lanld. ZUrich , Leerrnann, (1953)' 8°, 119 ,s. T.af. (Mittei.lungen der telchni'slchen Korn,m.is:siŒ1 des Verhalllld.es SClhwedzer. Bri1ckenhau- und Stahlho,chhau-Unternehmungren. Nr. 7.) PA 62157

LE CORBUSIER [jpseud. de J ,eanne!I'et, Charles-EdouardJ. Oeuvre cOffilPilète 1946-195,2. P IUlbl. paT W [,hlly] Bœs.iJge-r. Zurich, Ed. Girsberge'l', 1,953; 8°, ob.long, 248 P. pl. fig. TB 744.

liIAYER, Armand. So.ls ,e:t f.oll1ldatioil1!s. 2e ::' éd. Paris, A . Colin, 1947: 811

, 2.11 J). fÎJg. talbl. (Coil!l. A. COllilIl. 2.17.) N 481/217

PONTZEN, Ernest. Pro:céidés gén.éraux die conSttruction: TI'Iava.u.x tde terra,ssemenrt, tUlIl!l1:eI1s, IdralglaJgies & dérnchements. Parr-is, Liège, Bauldry, 189.1; 8u, XII+55·9 p. (EI1lc'Y'C'loiPédie des trawa!Ux :pUlblics.)

TA 12.414

STUESSI, Fritz. Die TheoT1e "de:r Da:uerfestigkeit und die Verruph!e von August Wohler. Züritch, VerO.. V.S.B. 1955; :80, 47 S. Abh. Ttalb. (lMitt. der T.K.V.S.B. Nr. 13.) PA 7028

WOLF, Wallter, Hans Ma.rti, Maurice Cosandey. MlehrgeS!cholSsbautern. UlIlJ(:l Ro:ohrhaUiSetr. Zürich, VeJ'll. V.S.B., 195.5 ; 8°, ·54 S. Tarf. Abb. (MHt. der T.K.V.S.B. 12.) PA 6-852

. 1

Page 32: L'Ecole primaire, 30 avril 1956

556

III, ELECTRICITE - RADIO - ELEKTRIZITliT

BLANC, A . .Rayonnement. Pr,Ü1IeilPe<.s s:oielntifiques l.die l'édlairag,e. P,a­ri,s, A. Colin, 1947; 8\1, 2,1.2 !p. ,f~g. (CoLl A. CollÎn. Seetion de phys1que.) N 481/1

CARTON, René. La tJransf,ollmaüon de l'éner.g i,e é ledrique . 1. Trans­for.mateurs. 3e ::' éd. P ,aTis, A. CoIt~n .1.948' 8", ,2,20 p. fig . ta:b1es. (Conn. A. ,cOllip.. lVIée. et (él1eetr]c~té i!ljŒustr. 78. ) N 4.81/7 u

COUrFFON, .Re né. Transp.ort de l',éJ,ectri~~1Jé. 2e ':' é d . P ,aris, A. Co-'lin, 1947 ; 8°, 2,22 !p. Idi,ag.r. (Co 1. A. COJUn. S ec't. de unéc. e t électr. iTIjdulstde ll!e s. ) N 48·1 i7 5

DARJMOIS, ;Eugène. Etlectn:~cift;é. Plaris, ,soc. d 'édi,tton d'€'l1Iseigl1ie'm.ent sUjpérjeul', 19.5'2-1119.53; 8 (1, 2 v ,ol. iL~g. TA 12.396

FABRY , Ciha.rlles. E.1ément.,s d',électricité. ge éd. Bruris A. OoHn. 1950 ; 811

, VUI + 204' p. (ColJl. A . Co\1Jin. Se ct. de iPhy'si1que. '1

N 481 /11

GRANIEtR, Jean. MesuT,es é1e.ctr1ques . 6e éd. P ,ar·is, A. CoJ..in, 1946 ; 8u, 200 p, tfig. (Collil. A. 'COiliJn. PhysiJque. 82. ; N 481/82

GUTTON, C. Tié1égraphü:e et té1Éli>home 'gans flil. 11e ::: ,éd. F.élJris, A. Co/Un , 195,1; 8°, 20,5 Ip. (Coml. A . ,CoUn. Se<d. de IPhysique. )

N 481/6

JOUGUET, lVIa.r,c. Le champ é1ectrotl11élJgnJéttque. 2e ::' éd. Pari,s A . Colin, 1949; 811, 220 IP. (CoU. A . Co'Hn. Sect. de IPhy,sique.)

N 481 /.189

.rO'MAU, Lu.cien. P.iles et alcc!lUJnullateurs éIlrecü'jlques. 4e ':' éd. Pa,ri s . A . Calin, 1948; 8 11

, 216 {p. rf~g. diagr. (Coll. A. Collin. Se;ct. d e m,éie. et id'élJeich... indIulsbrie]1.1es.) N 481 /55

MEtSNY, -René. T,é'léyisrion et tra.nsm~ssion des im.alges . 3e ,', éd. Pa.ris A. Colin , 1,950' 8'\ 218 p. rfilg. diCl)g.r . (Coll. A. Collin. Sect. d l" phjy,stqUJe.) N 481/162

.iVIILHAN, Chaili1es. InstaillatioThS lj]éll~ho:I1Ii,q.ue':i 3e éd. Cours .indUJstr.i.lels, 11954: 4° 1,08 (p . rftg.

[Genève] , PB 747

PONSINET, J . PrimlCÏJpes Ide l'é1ectT.0Iah'imie. 4e éd . Patris, A COllin . 1948; 8", 2,14 p. (ICo11l. A. Coll in. 87. ) N 4811/87

SEVE, P1e,rrle. Les CiÛ1l!I'1MlotIS ruHernai1Jilfs. 7e éd. Pads, A. Colin 1948: 8". 219 Ip. firg. dilag.r. (C0I1Il. A. CoHln. S e.ct. de lphysi.qlle. )

IV, MECANIQUE - MOTEURS - MACHINES

MECHANIK - MOTOREN - MASCHINEN

N 481 /57

.Ji .. u tom 0 rh i Il - H ,a .n rd lb ,u c h. Bel'atender Leitœaic1en. ÜJber Betrieb Unte.riha,]t, InstiaiI1ldsteil!lul1lg yon Mo"boren und Motomalh'l'zeugen ... HI'Ig, iVŒ1 ... TiélICiq'UleS K ,ramer. 2. AUIfll. lVlJLmte,n , V'albe.l"lUind·:iaclwr VeI'fl. , (,1,9-52-1954); 4° 3 Bdie . . 'Dalf. Abb. Tarb. TB 937

- 557-

BR.IGAJVD , RaoUil. Cinématique ert méca,l1Ivsme. Pa·nis A. Collin, 1947: 8° 212 p. ftg. (,Coill. A . Collim. Sect. de l11'althém.) N 481 /3

BJ;tOCH, Jean. Va matCJüne à ,ValPieur. ol4a.ris, A. CoLin, 1950: 8" 224 IP. di'agl' . (Co·.lJl. A. CO.llÏm. Sect. de mée. et électr . industr.)

N 481/257

DUGAS, René. Histoire de la m ,écaniq.ue. Nenchâtel Ed. du GTiDfon . 1950; 649 p. filg. (Btbl. Scientifique. 16 . PhHos et histoiTe.)

TA 12.975

FIDRRY, Jacq.ues et René Cha;t,ell. L'ader. P a ris, Pres'ses Un'iv. de F ·I 11lce, 1953 ; 8 il 135 /p. fig. tablles, ,eartes. (Que sai,s-je ?) 5,61.)

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G R E GOIRE, J . A. L'aNenture alut.omobile. Paris, Fllammadotl1, IC1'9,5'3): 81), 275 ,p. front. TA 11.992

K~I\JHAN Théo et Berna.rd KW1a.1. La mécaniqUE: Û'ndulatoÏlre. PaT.ils, A. Colin , 1953 ; 8 ', 220 IP. clialgr. (Co'lI. A. Colin. Se'Ct. de phy ­sique.) N 4:,8.1 / 268

LA ROERLE, G. Natvires et marin.s. De 11é1 rarn1.e à l'hélice . Paris , L~bl' . Romba'~di, 1946; 4°, ·2 ,t. en 1 vo[. pl fiJg. TB 12,69

LARROUY , MauriJce. Le bJéllllon, J. 'a 'vion, IH rOlllÜ:' aérienne. Paris, A . Colin 1923' 8", VIII + 215 p. fig. (Coll. A. Colin. 8.e;ct. àes ar,1)s n'1iU~t.) N 43.1 /31

L A UT.E1RBURG, B. Der Ei1l11fluss von P.orlen in geschwe-isosten StDSS­

nahten. Zürilch, Venl. V.S.B., 1955; 8", 38 S. (Mitt. der T.V.K. S.B. Nor. 111.) P i\ 679 7

l EGtRAS, M,ar,ce.!. La. ma1nu.tentioll1 mécanique. Pall'i-s, A. Colin. 1934: 8", 2.20 p. f~g . (Gollil. A. Collin. ,1056.) N 481 /156

~ I[A'RCOTTIE , Edtl11pnd. Les 'mote/urs à eXJplos ion. 4e .:, éd. ,}Jar Henri Moynot. P iaT vs, A . COllin, ,195,1; 8°, 218 p. filg. dia,gr. (Co.1l. A . Colin. Sect. de mée. & éleck. indus,trielle .) N 481/7(l

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.VIAURER, P. M~crhifr1es a'utomatiqUles , mécaniques et éüectriqu;€s. 2e éd. tpar1s, A. CoIl.in, 19-47; 8", ,1'85 p . ftg. (CoR A. Colin , 9,9. :

.l\" 481 /1 63

R ob inetterie géné;rale - KUl"ante Arma t Llr.e.n . (Genève, KU!gler SA, [1954]) : 8" 184.p. fig. TA 11.448

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Page 33: L'Ecole primaire, 30 avril 1956

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BORN, WolDg,ang. Le scrulier. Dans: qélJhi'ers Ciba. Vol. 5, No 57. ,11955 , !pp. 119.82-20.1.2. ,ri,g. N 271/57

BRAUN, Otto. tDi'e IMelÎJsterp:rürung :iJm E11e1schergeweI'lbe. Ein Hand bUJch iffu den wendJellldeln F :alchmall1Jn. Sturttgart, H. Matthaes Verl.. (1948); 81., 12,5 S. Tab. TA 11.971

CEPEDE, Mi/chel ·et MaUtrke Leng,e1lté. L',éoor1O'rnie de l'a.limentation. P,arÏJs, Pr,esses Uni:v . ide .Fnance, 1.954 ; 8°, 123 p. gra,ph. (Que saÏJs-je? 639.) N 344/6139

ESGOURROU, Rlené. Le papier. 2e ::: éd. Pa.d ,s. A. Co.lin, 1948: 8°. 224 !p. fig. (Ooil. A. COIlim.. 2,2,9.) N 481 /229

GRIMAL, Pierr,e. L'art de.s gardiJns. Paris, Presses Univ. de FiT.ance. .19,54; 8u, 112'5 IP. f~g . (QUIe s:ats-j,e? 618.) N 3'44M3'Hl

KERREN, M(ax l,et]) R . L'assé. La f.itbr-e de laine. Dans: Cahiers Cilba . Vol. ,6, 1,9-515, INo 611, pp. 2.157-2.195. fil. N 271/61

MARTIN, GeoI'lges. BlanchiInent, te:Î1l1ture ·et ÎIniPression . 2·e éd. !Paris, A. CoUn, 1195,2; 80, 217 p. filg. (COtll. A. Co:lin. 194.) N 481/194

lVIETZGER, Henr'i. La ,céram~qoUJe greoque . ParÏJs Presses UnLv . . de Th.aJl1Jc-e, 1953; 8", lU p. fig . (QUIe sais-je? 5-88.) N 3-44/5:88

NlDURY, L[.aurent]. Cu1tJUi1'\e ùll'af1atÎJohère ... Desti'né à l"enseignem:ent proilessionnel des j,a:rdÎlnier·s. Lausanne, F . Roug,e , 1945; 8°, 167 p . (MaiIl!1.lJel d'hort.ÎJcUlltUJre. 5 .) TA 12.300

PARLSEùLE, H [emi J. ,Les instruments d'·optique. 5€ ::' éd. Paris, A. IColin, 111949; 8(', 216 p. (Coo1Jl. A. Colin . Sect. de Iphysique.)

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559 -

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ne paraîtra qu'une fo-is en mai

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Sous .Ce titre est Ipa'Du, OOil1î'mle lohaque 13,nné,e, l'Atnnuaire de l'Instnllction p,uhlique en Suisse 'PU/hUé par 1\11. G. Chevallaz, 'ancien direo1ieurr 'die l'E'colle 'l1j(l'I'IlIl!a.1e du ,canton de Vaud, et réunissant en 'pr.emière part~e des articLes consa.crés à queilques-uns des problè­mes péda,golgiJques d ie ,l'heure, dont voici 'les thèm,es :

Une étude de Mlle L. DUlPraz, !professeur à l'Unive::.'si,té de Fr,ibourg, dans Ila.qrUle.L1e l'auteur présente ses l'.éser,ves ,su.r « Ql1'efl­qu.es tendances de 11a lP,é.d>éligog1e contemporaine )i . M. M-eyJan, pro­fesseur à l'UniMer>sité de IL ausatnne , m ,ontre .E: l1!suirte Il'alp/por,t des éCD1va.ilns à Ilia cOIlll1aissa.l1JCe intuitive Ide J, 'a,doles.cent ,en anally1sant '( Deux emaIl1JCes », lcalles .deP.Lerre Loti et d'AmidréCharrnson. De -llà, 0lIl ipa,sse au pToiblème 'de l'emarnrt i,natcùalpté, ,l',enfant « méchant ) d'aJunr.efois pages .où M. Vei.11ard, (présiJdent .de la Chambre (péna.le des mi.neurs :du ICall1!ton .de Van..lId signale .le,s ,cn.1Js;e,s .et ,les remèdes de la -délinqualDJce j-llIv;énÎllle. p'ui,s vie/D.nelI1t Ulne e/Dlquête de M . le pro&esseur ffiberhaI'/d sur « ,Les Iconditions sociologiques :de la :5ré­quen tJation de .l':enseÏJgnememt seioondaire », de:; rema-rques très peY­tin.ente.s ·sur Il'ens:eignement ide l'aliltematnld, !par Tv'.EM. Uhlig et Cha>te · la'l1at sur Il'eil1r~ohilssemen,t du ,volcalbUll'aire p a r M. J.aque.t, enfin s'ur « Le rô.1e .de la Igéog,raiPhie lo:ca,l,e da'l1is ,la culture de l'enfa.nt ", par M. R. Utld:ry.

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Page 34: L'Ecole primaire, 30 avril 1956

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Page 36: L'Ecole primaire, 30 avril 1956

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