L'Ecole primaire, 15 avril 1956

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SION, 15 Av ril 1956. No 13. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE lA SOC1ËTÉ VALAISANNE D ' EDUCATION A BONNEME NT ANNUEL: Fr . 7 . 50 'l5ème ADnée. Les: abonn ements se règlent par chèque postal /1 c 56 Sion, ou à ce défau t contre remboursement Tout ce qui concern e la publicat i on doi t être adres di recteme nt à M. CI. .BÉRARD, Ré dacteur, LEVRON Les a nnonces sont reçu es exclusiveme nt p ar PUBLICITAS, So ciété Anonyme Suisse de Publicité, SION . Avenu e de la Gare . Téléph one 21 236

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Page 1: L'Ecole primaire, 15 avril 1956

3, A, M. PiUeloud Barthélemy, inst. Sion

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SION, 15 Avril 1956. No 13.

PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE

ORGANE DE lA SOC1ËTÉ VALAISANNE D ' EDUCATION

A BONNEME NT ANNUEL: Fr . 7 . 50

'l5ème ADnée.

Les: abonnements se règlent par chèque postal /1 c 56 Sion, ou à ce défau t contre remboursement

Tout ce qui concerne la publicat ion doi t être adressé di rectement à

M. CI. .BÉRARD, Rédacteur, LEVRON

Les a nnonces sont reçu es excl usive ment p ar

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Page 2: L'Ecole primaire, 15 avril 1956

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L'instituteur, après le dur labeur de la journée, sera heu­reux de jouir des plaisirs de la famil­le et de se délasser dans des

Magasins: Brigue: Av. de la Ga·re, Martigny: Av. de la Gare

D-DUC ,.

SION, 15 AV'f'il 1956 No 13. 75ème Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA SOCIat VALAISANNE D'mUCA TION

SOl\ŒMAIrR·E : COMMJUNliOATlONS DiVERSES : A.vis . --- Rapport de c,lôture. - Retr'aites de l'O:e'lllvre de c.oolPér,a>t1oln paroi:ssiaJe du Chri:st-Roi. - Concours de :d~sSlitn ouV'e:rt aux éicoMers de 10 à 16 arns. - Con&€-r:ell1,ce sur l'éc.o.1e et ,la LamiTle. - E.r:ratum. -. Le c~in de la gymnastique . .:.- Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PEDAGOGIQUE: L.es iPr:omen.aldes slcoùaÏTes. - Tahles brisées, llJOuv<eJlles talbles. - PARTIE PRAT'IQUE: c.entre d'intérêt. ._. Essa,i d.'un pr.olgroaJlnme déta~llM Ides Ic.o.urs comlPi~émeJn:taires du V;allléll~S , 4me année. - Bitbhographie . - Fkhes de Ile:etJure ·sHen­Clieuse.

.. .. .. .. .. .. .. .. .. ... ... ..

i ~É~!:~~~!~g~~~2~~.I.~~~~~O~E~ Î ~~~~~~~~~~~~~~~dK~~~~~~~0"~~~'~ ,

~ AVIS

Par sui te de l. ,abondance des matièl'es nOllS avons dù ren­voyer .plu s·i UTS 3 11-;tiole. au prochain nUll1.éro.

RAPPORT DE CLOTURE

Les ,formule.s en vUie d.e 'l'étalbUissement du rapport 'su.r l'année .s:cQI}.air,e 1955156 ont adre1ssées à :Ia Commission sco­!}.wire qu-i 'les tie:nt à lIa disiposition du [1'e'rsonnel ellJsei.gnantt.

Dé1JCfxt'e1nent de l' Inst't1.wtion publique.

Retraites de "Oeuvre de Coopération paroissiale

du C hrist-Roi

. La « RecoHe0tion Ouverte », p.our hommes et Igr.ands jeu­nes gens, organisée ,par Iles A.R.P. du V.alais à Si.on les 17 et 18 m,ars écoullés a été 11':éi01a,tante d\émonstration .de .l'es'SoT IproldigiBux 'prils IpaT le mOUlVielInent des reitrailtes de ,c'ette Oeu­vr,e dans nolbre oolllton. Déjà plus de 500 retraitants :s'ont atlés, soit .en France (Ghalbeu~l - Les NIées), ou en Suiss€ (Vièg,e - Bon A:Clcue.Î11 - MonrbbaTry) ,suivT'e du'rant cinq jours Il'es 'exercices :pÎ'ritue.ls selon la m,érf:hode de S. Igna'ce.

Page 3: L'Ecole primaire, 15 avril 1956

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L'inJsrti:tu1.eur, de ,par sa v,o:caticm et sa 'SituaJtion sociale, se doit d'êtr,e à 1',aN'anrt-lgarde de ,ce renouveau ,qui Iperm,ettra au Va:lais d'échapper ,aux ruines mor.ales, ,eons:équen.c:es des innombralbJ,es ,e'rr€'urs modernes, et .de l',ester com'me ,p.aJr le passé, Il'e ha'srtion de la f.oi ...

Chers 'C!0;11ègues, n'hésiltez pas, lwrrètez dès Im'aintenant votre date, il y va de lia plus gran/de arffaÏ'rle, l'af.flaiœe leSISentiel1e de v.oltre vi e: « Volbre :S'a!lut » 'et aussi, da'Ilis une üertaine mesure, de ceJu-Ï des âmes qui vous 'Sont confiées. Vous êtes Ides ,scepüqu,es ? A1Jl,ez et vous ser'ez delS convailllculs ...

P. Pignat.

CALENDRIER DElS PROCHAINE,S RETRAITES

Sion (Bon A'C'cLlieiJ) LUNDI 2-3 a'v'r,iJl midi an samedi 28 lavrÎ'l midi Chiaibeuiol (Drôme, ,F ':r;ance) JEUDI 26 avril 18 h . 30 au ma;rdi

, proemi,er mai 22 meures Chaheum(.DrÔlme, France) MERCREDI 16 m,ai 18 h. 30 ,au ,lundi

21 mai ,22 h. Vièg,e, LUN,DI 28 mai 12 ,ho lau samedi ,2 juin à lll'1idi Cha,beuiil, LUNDI 25 juin 18 h. 30 ,au .salffied~ 30 juin 22 h. Le.s Mées, lVIARDI 10 jui:lIl,et 18 h. au .dimall'~he 15 j'ui.llet 22 rh.

Inscriptions: 1l1. B WJ"nnrd CO'Lwhepin, MŒ1,tiqny-Ville, tél. (0 ,26) 61989.

C oncours de dessin ouvert aux écoliers de 10 à 16 ans

Les 17 e,t 18 n'lai 19,56, on tfêtera ,en Italie ,et 'en Suisse ,l,e cII1qu,anrtJenake Idu tunnel du Simplon. A cette 'Û'c.caiSion, un con~ cour,s de .desisin 'est ,or,ganisié pour Ilels é'Co,li,er,s âg,és de dix à seize atns halbitant [les canltons tribwtai'r,es ou limitrophes de 'la ligne du !S irrnpllon , à savoiT Berne, FTiib.owrg, Genève, N euchàtel, Vala.ils ,et; Vaud. '

Un jury, IcolInpo!sé ,d'un repr:és,enrtant des dèpaT,temenrts de l'instruction ipulb1itque de Ichac,un ,dies cantons Is'usmentionné s et de délégués des ühem'Îns ,de ,f,er 'fédéraux 'suis·s'es et de -la Com­pagni,e des chemilus de fier des A,lpes Ibernoises Berne-Lœtsch­be.:rrg-Si,mplon, lajpprlécier,a les tr'av'amx. Les autetH'IS des ci11lquam­lie meÎ,lleurs des'sins seront inviibés à un voyag'e d'un .i our 'à IVIi­'Jan.

Le ,sujet du eonCOUToS est 'le Isuivant : POUl' les écoliers de 10 à 12 ans révolus

Illll'uSlt'I'(er -par un rdes,sim ,au Icrayonou ,en ,courloeul' un ,t ra in moderne lerutrant danls Ile Itunne'] 'du 'SÏ'rnplon ou en 'sortant

- 451

ou ]lJlusltre'I' 'p.ar un dessin au crayün ou en cou;l,eur -l'arrivée du

train là 'VaJpeur lamlena'l1ft ,à Brigue, Ile 19 lna'i 1906, ~e roi d'Ita­lie pour l'inauguor2ltion du Itu1nnel POUl' les écoliers de 13 à 16 ans révolus

J.11ustr,er par 'Uln ,dessin1 ,au !crayon ou en Icouleur ,l:e tra;vaj.] d es oll'vriers qUii, il y a eilllqua'Ilv'e ans, percèr,ent le tunnel du Sim.plon dans des oonditions difficilles: tempérwtuœe éilevée (jus:qu"à 540 pour 'la rüche), jaiHis!8'ement ,d"eau \Chatrd1e ou froi­de (,on a l'enlcontré 142 ISOUT.000 du ,côté nord ,et 86 .du Icôté !sud), d ureté 'Ü.U friwbillité de lIa T,oche .sui:va11lt les endroits

ou Symboliser Ipar UlTiie ,iI11'UISitrarti,on ou une arfd'ilohe en cou:}eu.r

le rôle du tunnell .et de i}.a Jigne ,du rSimplon .d2,ns Jes Ico:rnmUl1'LCa­tions internati'onalles, ,trait d'union ,entre la SUIi.s,se let l'Italie.

ILes des,sil1ls doiv,enlt ,êtreerl1lvoy.és Ipour Je 15 rmai 19,56 ,à J'adr.esse d-:Utprès : SeC'r.êï!Ja;r,Î'at ,générall des ,CFF, üoncourlS de dessin du 'S-ilmlP~on, H'Ûchsûhuilstrass·e ,6, ,Berne.

Conférence sur l'école et la famille

Der1l1ièrement, M. l'abbé Enard, Inspecteur 'scol.éI,Ï'r,e et prof,esseuT là l'E,coll'e nOir'll1iailoe, a donné à Si'on, à il'hô·te-l de :}ta P.aix, lIa IconféreJIl'ce ,que [ui ,aVlait demandée ;1'A,ssoci'ation du pers'Ünnel ,ens'ei'gnant Isèd unO'Î's, Iprés'idée pal' M. !l'institutoolr Z u­chuat, t'8IThr ala 'cO'Habor.aki,on lentre Il'éco.}te et la f,amime.

Dalns Ison brilil'ant ,exposé, ,Ile 'conférencier la ra'p.pe\lè Iles pr,in­cip:es de l'EgliSle en matière td'tétduCiation Lle ù'enf,ant, a.es Idroits et les devoill~S de ila fam.ilJl'e à \cet .ég'aJr:c1.

Il ,a ég,a1ement mO<Yllbré qUle ,l,a fami,He en recou'r.ant à .l'EiiJa,t et 'au ,personnell le'Il8'e'ignamt 'pOll'r ,l"acc.omplissement de !certajns devoirs n'Ie.st :pas id:h3lP'ensée Ide lS'intér,es'ser iaux ,serVlilces flu':elille en .r.eçoit; qu',elU,e c10lit :a'U ,Coontr:a'Ïr'e qJrêter ,son ,concourrs à .cette cdUaiboTation, ,et que Ipour la ,rendre ,efficace, riü e'st :néces'saJÏ,r e qu'il y 'ait des l0onta:cts las 'sez étroits et f 'rfquenrts 'entre Ipa,renrts et ,maîtr,es, Iqui Olnlt gr'anJd 'a,Vian<bage ,à 's,e connaître, 'à Ise commlu­niquer l}.eUlrs deslidenarta let à trouv,er !J'es moyens .de les réaili,ser.

Dans des rréun:ioûons Ipréparétes :d'laNance de part et Id'lal1t r e b ien des di'ff,i~uIH;és 'Po'wr,r,a ient être 'SUlrilTIOntées ,et ;plus d'wn ~)r>é ­j ugé ,tOluberla'Ît; ,H en résulter,ait 'cert,ainement Iplus de con­fiance réoipTloque pOUir Ù'e fPilurs gr,and lp:rofit ,des enfant,s.

A'l1ssi Is,onrt-le:Mles vues d e bon œill :pa;r }eB la'illtonités r '8l1ig,ieusBs et ,oiv,illes. MeT,ci là M. E 'l1Ia11d IpOUT Ison intéressant exposé, qui ne rester.a pas s'anis écho et qu'on aunait aVluDtag'e à écouter ,en-cor.e ail1eurs . X.

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- 452-

ERRATUM

Dans ,le r-aiplport de gestion de :la Cai.ss,e de l"0tra,ilte, il est indiq~-é, ,paT ,erreur, :que Il'Etat l8'ervir,a Ile reniC-héri'ss'ement al -maîtT-e'g retr.a.iltés, par v!er.sem'ents bisa,nnuels.

Il s'agit de vlel"'sem,ents s-emestTiels, comm,e 1'ind-ique la R'U'ite du texrt-e.

ALASSIO (AU PAIR) Pou:r Ila Ipér:iade j,u:in-ootolb.re, j 1eull11e institutrilce es't deman- '

dée Ipour Is'occuper d'une f.iHette ide ,8 'a'ns. Vi,e de f lamine. Ex-0ellente occais,ion Id'Ia!piprendre 'l'itwliem.

Tél. 'au 6.58.84 -à Do,rélnaz entl"ie 19 et 20 heures.

fΠCO][N DE L~ cG f JMNASTIOUlE " i ~~~~~~~~~~~~~- ~-. ~-~~

Quelques règles de basket pour nos sous-sections

Le tou-rno'Ï 'annuel de Ba'sket organisé à J'intention de~' sections ,d'.institulbricJ8's let :d'institwteuTls de notre ,a,sso'CiaItion aUŒ',a ijieu très ipraClha.illielInent. Voici Ires fanJtes es's.entitelles de .;Ieu dont i,l 's'era tenu ,compte à l'ocealS'Ïo'l1 de iceitte ,r,enc-ontYte :

1. VIOLATION,S : - MlaJftc.her : l'e ,jouleuT ,8111 poss'ession ide 'la baiNe s,e clfplace,

Rans drilbbJ.er, en aVlant, en ar!l'ière ou Idle côt.é, - Doulblle àriblbŒ:e : 'Le j oueu'r ,en ;posseslSion de lia bal,h~ ,

a'près avoiT effectué .un drilbbJte, rec.ommence un deuxième drib­ble .. On no.mme « dlr.ilbb[e » l'a,cti'Ûn ide f,r~PlPpr la balJ,e pa,r -Verre à 'Une !main; .le dtr'i'bbUe est .te'l"'m'ÎnJé ilor'srque :lre jtOUierur :oesse .cette. ackion et i'mmo1biIis'e Ile .ba,Ùl.on. POl''1ter rrle -batlOùl en l'adr on le l'ourler iplarr Iterre .som des fau:be.s de mê.me ordre.

- Poing' : fTlaQJlper la baUe avec 1'e _pning. - . P~ed : fJ'aiplp'er Il'a ballU,e avec ,le bas de a-a j i8:mbe (ciepuis

le genou incll.us). - Ballon hO'fls jeu: ,le baIrro'l1 n'est pIns à ,l'intérieur de

1jm:ites. Sanctions,' La viO'la1Ji'on donne 'lieu à un enga,ge1ment de

côté ,p'ar il"aJdv'er,sa·Ï'-ré.

- 4'53 -

_2 . . F AUTElS :PER'SON-NE,DLES : - Contwctt IpeT!sO'llTI'ell ': Ile joueur provoque un conta:ût avec

un adVlens'airl'ie. 1

- Enoe'floler : Ùe j'Oueur ell'c<el~de ['adV€'T'iSaÎre .de ses bra.s {,mêm:e :S'WlliS :lIe tou!Cher).

- Obstruotion : Le jouleu,r effectue un m.oUiv,ement pOll,r empêoher Ile IpaiSlSlalge d'un adver,slaire :qui dri.bbl~. Ce 'mOllve­filent I~S!t fiait de manière :à ,ce que v,is'Ïiblememt a'-adversaire en pO's:s'es'siaIl de Ila :ba'He one pUÏ's'Sle 'l'éviter.

- P'a's's'age en tfoTic-e : Jle jlÜueU'r len possession de ù .. a ha&1e pro­voque un COIJl:truct )perso:nneJ a'V:ec un ,advBfsaiore ,en 'p.ositioll :èVe (l'éfense ,a;}oris que V!Îsilblle.m,ent il av,a'irt: la :possibillité de !l'évi,uer.

- üha'rgie 'pail' :dler,rièr·e : le joueur attaque J"adver'saire -[-m po'sS'eS's:ion ide <l'a baUe drep'ui,s derrièr'e.

SŒnctions " Chaque ::fla!U;f;e ,per,sonll'eJUe ,donne ùi'eu là un coup f'ranc lau moins. EI]!.e Idonne iHeu à deux coups fr:a.ncs si elle es t vo.Io.nta'ÏT~e ou ,si I~ne ,es.t ,comlm'Ï:se ,conrtr!e un 'a.dversaire qui tire au patnie-r. Le JOIU,eur qui a lCommi,s 5 fa,utes IperlsünneIrres est eXiclUiS Idu terI'lWiin ,poUlr l,e ,r 'este de ,lIa pa-rti.e. n Ip:emt ,êtr'e ~·em­pl1laJcé.

Le chef technique : E. Boviei.

! LlE JMÈT][ER (C>lE,ST CE àu][" UNIT" 1 ~- - - - - - - , -~

Eduquer et instruire par les "moyens accorts"

Je ne Iconna,is rien de jp,lllls difücÏJl:e à atteindr'e qu:un en­f.ant blasé, aJyalllt déj,à dillajpidé ,ce c-&pital .Ln,es'tÎ!maible ,d'en­thousi'alsme, cette pu:isslance td'éton'Illffillent ,et d'émlerveiUenumt qui est ,la malr,que :d\e illa vraie j,euneSlS'e. Car ,c'-e.st :en offraTIft là ce jaiIIJjg.S!em-entSipontamé de vile ,des arriments dignes de 'lui 'que HOUIS e,n If,er,ons Ipour ,chacu.n un n10yen, une voie Ide dévlelJoipipe­ment -mlÛral et Iculltul"Ie1.

LI s 'aJg~t donc pour éduquer ,et ins,tmûre _hi'Eill lll10inls de -lnê.ler le nom (le Ipltus Is-aint au m'oi.nclT,e lex;ell'1ple ~ra1Umati:ca:l où I~le ' le faiJr·e lentrer dans nos 'modèles de -C1aiUigraphie, Ig'ule die ic-réerda:ns ·llotr:e d 'aJs:se une ,a;bm-olsphèr,e où 'cette Iner'v,eiUeù:sè f,aç~lrté - ~:r~:d­mir-ati,on 'pl.lÎ's'se Is'extérioriser 'et dev,enir _gépéroshe :\,O'J.6:ntai,i"e, néces-sit.é ill'téTi,e:u:re. -a'ilm'anbatio,n y,~rs_ nn!e-: P 'rié!sence . ~70i.Jée,

• • • : , ' .' , ~ .: : '1.' ' .

Page 5: L'Ecole primaire, 15 avril 1956

- 454-

la même, qui !su;r la route d'Emmaüs, cheminait die conüert av.eç lIres deux dâ'seip1es let qui ù'eur fais3,jt dire au retour: « NOitr,e 'Cœur était tout !brûllant -au dedans de nous, :lorsqu'H nous par lait en chemin.»

Nous !p'rendronls donc Icomme règle de ne rien orffrir en aliment au Icœur €.t à 1'linrbellige1ll0e die 'l',enfanrt ,qu.i ne 'soit beau. .

]l y ·a Ipeu de j'Üur,s .quelqu'un me ,confi:ait 'avoir, tout en­fant, Isouhaité ne pas !aUer au Iparadis, ta.nt l,es .images rprésen­tées étaient ilaides. I.l y aU/flait heaucourp à dire dans 08 s'ens : je me rappeililie une cÜJl!1ection de rtab1e·amx où ,les péchés \C'3Jpi-. taux aJV-ali.ent une 'sédulCItiOIIl :canddd:e, p.eu faite pour il,es ,rendre ha~s'sa;bles. ,La -présentation des :conüe~pt:s mü'raux, de vérités vitaJles, ne I8' Gl!0commode \p'aJs de mièvrerie ,et de 'mauvais g.oût . Sous Ipretexte d'intuition ne :s,aClrirflions-nous plaos al,ors la gran­deur dies mJllsrtèfles 'chrétiens aUXiqU'ells Il'Ienfant adhère a,vec l'élan de sa pureté à un b-esoi,n de tout leXipliquer ? , . On en .di,r.a amta'llt de rra piau'V:f!eté des .mèmodsations impo­s'~s~ ide la tolllér,alllC'e envers UlJ1e vu:1gari:té de Ilangue constante, dü' malwvai,s goût dont témoignent !pa.rfois dessins let prés,enrta­Hon de trava:ux.

Oe ne ,sont :pas wà IS'OuCÏis ,ex.tra-ls,colaires . . Nûlbr·e lévoque, on le 'l'épète ,als!Sez, est .cenIe du prO'g,rès technique, :c'Ies,t légallem·ent eeHe du règne du vUi1gaiT,e. 'Qu'oo Isonge à J'.enVlaihJilS!sante imRgte publlicitair.e, à .ces hor·riibl1es laplpar,ei~s llnéca:ni,ques 'Où !poar 'qua­t~e 'SOUIS ICha.CUifi peurt s'of['rir Jet impos,er à autrui, un hruit ~ffublé ,du nom de m~tsique, aux 'P'r,()!grammes de lIa radio, à hi mode .. . N.os 'enfl3Jnbs doiv!oot êtfle !p'f1otégés iconrtre <cette b.asse maYlée ipar un siens critiqUie 'éduqué, qu'un Î'mrpérileux d8JVIoir, il. déf3Jut ld'i3;utT,es mOltif's, noUiS incitera à déveloplper ,en eux.

Par :l'8Iur ,enthousilaJsme ,wux -réactions 'réconrfortantes, i·ls n'Ous 'l'lendent Ice devoi:r ,si doux.

,Les dÎ,s'cipilines d'.enS!eignemenrt nous y dnv.itent à ,l'envi. Déjà .l'initiation ,à la .lecture nous .offre des 'poSlsiibHités IIner­veilleUis-es ,d'œulVrer dans Ice .gens. Cette mÎls:e ,en contalct de cerveaux tourt n8luf,s ',alv·ec une ClUtl,ture dont illOUS Isomm,es ,sou'v,ent les .bénéficiairres ,i1n1consd,eubs, €!St d'urie ,extrêm'e importance ca:r il d~end de nous :que iCJette mLse en rapport s'Oit effeCItive

' OU' ·que cette IffiYIstérieuse initi'ation Ise borne à Il',alcquilSition d'un mécanilSimle. Les prooédlés ûnrt ,en cec.i vla1eur ide ,test, Isans enrlxer dans ,lieur détaill on peut di'r ,e que .le vo.oaibu:}·ai,re et la construclio'll .des tef{tJes choisis Isonrt ij'8IS ,p'r1emiel'1s Ipas infiIl·i-· ment eJalptiv.ants d'un petit Ibout d'homme vern des ~réa1i;tés nouv,elles pour lui et ip1leines d'encoontemenrt. ,En mmet le texte choisi mLs ,au ,taibJ.eaJu et 'd.:écQUIVert au moment voulu IsoUilève înva.ria,blement un enthousiamne qui gagne les plus Œenlts.

- 455

J"en faiSiais ,de~lnièrfement l',expérienee aJVlec '0e texte de M. de Guérin: « Les nu.ag·es nou'S tOnt jeté Ide la ~):luie tout le ilol1lg du jour . . EIJe ·est tombée ifJantôt pa,r ondées violente.g; tantôt par 'l~osée f~ne bruilsis'ant ùlélgèrlement.» Tl ,a perm1s a une Ip,etite rfi:t1e 'l'liche inttér·ÏreulI"eIJll,ent mais qui 'S'leXtpr-ime avec peine de diI."ie : \~ M'Üi 'au-sls.,i j'ai\m,e 11a pluie qui tombe Ja 'nuit SUir notre toit comme UIIle musique du ciel. ;;) Nüus avons nartiurel­lement 'alj ourtJé .cette ICOO1iCl'Uls.ion là notre Ile,c,tuT08 ... Ert j,e trouve tout simplem,enrt meriV!ei'Ueux 'que Il'es 'notartions d'un jleune poète cUsparu aident f ,r;artierl1leUement 'un ~!e;tit emfant à prendr,e cons­cien0e de ,ce qu'iil :p.or.te en lui.

Dans !la même pens1p,e:crtiv,e j'e ,suis sûre .que ila IleCltur,e ,et ~a mémori.8'atiün VOLONT,ALRE (pal'lce que ~c',etst heau!) du cantique du Frène S.oleill, ont plus fa-it pour que 's':évanouisse e~ 'Ces âm,es 'Slpontanées Œ,e Isens td·e ,la Louamg.e, que tous les mots qui ;}' aJur:ailem « ,eX!pII,iquée ».

Sans doute ,}ta 11',8'.cherche rd u ·te:xJte de 1eetulie en connexi0l1 av,ec Je thème · de lIa vi,e à J'étude Isurp,po.s'e-t-i.l Ide 11a pUJrt du maîJtl'1e idu temp1s à Icons·aIClr,er à :la eil1aslse, mais 'CJe tempis...l}à ,est un temps .gagné, iil .est ,génératJeur ,d'i,ntérêt Isüutenu ,et de tpro­'grè~; îLe 's!alV(i,iT dgno/l'ia;nlt lIa iClllo~·sO!n:n!eme.nt leTh « br,a'lllches >."

toutes les ,di,S!cipHnes y trouv,e.ront aus,s-Î lIeur lcompte :et 'ce -ne s'Ont là que des réStult:avs uti'litaÏ'res, J,e temps que nous iClOllJsa­crons à érta,bUlr notre ,ens,eignem,ent dans ce Iclimat t'Üuique aide au dJe'VielIli'r de Il',enfanlt qui :trouve ·en ilui-m.êm-e l',encouragement ,à aldlhéner à un monde de Ilurrnière, de gYlandeur, de Iboouté qu'il n' ouibHera pllus.

Cette expér i,en0e est réalilsalbl,e /pa r toUlS, on souha.it erait ne ipaJS I}la .s,élp.a~er de cene rtentée à tra,v:ers ,la musique.

Il n"est p.Qls,s'i\hle qu 'à .de l"arles .privi,légiés de r'etpf!en\d:re .il leur campïbe lIa manièl"e die ,faj·r,e de l0e profess'eur de droirt que je ;r.rupplelais ici-mfm1e. H·eur,eusement, Le progrès a mi,sau IpOilllt des réa'liliS!atiollis que l'écdLe adoptera.it avec /p'rofit; r électro­phone 'en est une.

Les ,servûc'es 'lqu'ill1oUS a r,endUis ,Clet hiver omt :profondém'oot mârqué c.ette 'année lS~oJaiTle.

E'SlS;ayOllis d.e l,es rend'I"e intem1igihl\es et tout d'aibord, déga­geons ;Ie but rrecher;{~hé 'Par 10,es ,aJud.itions mus-ÎCla1'es. Je ne Isuis pas musicienne, Je n'ai donc !paIS ila prétention de .former des musicjOOls, mailS .l'eXlpérienœ m'a ap!pris que p:wreiil en cela.. à tous les ;aurtres, ,Ile sens mUls.Ïcall ,s',éduque let 'S'a:cq'Uiel'lt '.paT une Îni.tiation progre.ssiIV,e, UlIl oonbruct av'oc le lheau. ,De plus, lIa Inusîque '3jpporte .à l'être entÏJer runenrichisisement în1Jérieur, lun sens de lIa pllén.iltmde, de .1'!équiHlbre et de 'la mesur,e, eUe ·est len oommuniJcaJbion et oUNeTtul~e et ,en :oela \en~ coILla;bwe à édifiÎer un être.

Page 6: L'Ecole primaire, 15 avril 1956

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Nous I~V.ons commencé ip.ar nous .familiarilser avec .les insltru­ments de il'.or,chesltr.e ,en é00utant Pierre et ,le Loup .de S. Pro­kofiev .p:wr la :PhillaTmoni'a Or,ches'tra Direction Igor lVI.arke­vitc.b, Réci~ant .André ,Reyhaz. ·Pui,s nouiS avons rpeu là i>eu .réa­Usé la Itr:a:nS[:Ol"ll1llation des thèmes 'mus'i:caux ,en lli.a~son 'avlec 'les ép'i'sü!des du conte 'et Cietlla nous a conduits il. comp:rellldr,e que la musique lexiprime, 'dit qUellque ~chO'8Je .cO?nm.e le .langage. Pi,erre et le Loup, Iconlte 'musilcal nO'llIS ·a s'el"'vi également de ·thèm'e de vi,e lpwssionnant. Nous lav.on's rédi:gé ISOUiS Isün 'Ïll'sph"ation ,et u ln peti,t Igwrçon '~ é0rit Ice.tte ,phrase .admd.rab'le: «J',ai pr.is ,1a main de Pier-r,e, alv'ec iklÏ je sui,s ,entré dans le sillen0e ,de la mu­sique. »

,L"étude de la grammaire, la :l,e.cture, ,Je dess-in ont trouv,é dans « Pi1erJ'le et .le ILoup » un thèm,e die vie .passionnant. ,N OUIS ~VOl1JS étudilé !1.e n01?~ !en nous is'erVla'nt du texte wccompagnant le .dilsque, .no'us ,aJvons Ilu :0e lte:x;te, ,nous 'l"avQ;n~ ·commenté sans qu-e rinrtérêt fa.itbllîrt 'Uln 's,eua inSltant.

Notr,e lintr.odUiction à la musilque 's'est 'poursuivi'e :par de petites lPièc-6s 'els'quissant (déjà une atmoSlp:hère 'accessibl}e ,à J'âm·e remlantine, Ipièces dans Iles'quelllies .}'instrum,entation ·serait assez 'Vwriée 'P0Ulr ,que 1,es Ipetits .audirteur.s se l let-rouv'ellit ,et 'puis­sent ohs'erver .1es nuanc/es d'Iexélcurtion: La ma:r.c'he des «P.etilbs 'so1dats de iP!1omb » de ,PieT11Ié, :eeH.e ,en Té maj'eUir Op. 41 No 1 de 8chulbert .sii ·car·aotér.istiiques de lIa ,manièr·e de .g·esntir de deux .peuiplles ,et de deux ép.o.ques r ,emlP'Hr.ent à Inelweime 1.e r-ôl,e qui 1eur é.1:Jait .as~signé. E lUes 'euI'lent encor,e 118 mérité d'entT,aînel' les .erufaruts là. des ex,e'r,Oi/0es Iryhbm1que.s tout 'sillnples : InaTcher en Isuivant lIa. :caJelen/ee ou marque,r Ile œythnle de lIa Imain lorsque üeUui des .pws des « P,etits ISo\ldalts» était tr'orp rI~-PIPi]"olehé pour eux. A N oëll 'grâCle là is,es tpremie'lîs IcontaoUs ,et là Il'a'ide app.ortée à la maî,tr'8's·s'e 'p'wr deux jeunres futures étoi,ltes de ballet, nous Ipûmes ajouter à lliolbr,e Iprog1"lan1me lun 'menuet danRé paT Iles « meiHeurs ISiUj ,etS ».

Chaque ,audition nO'uvellle .pour.rait fai.r,e l'ülbjet d'une. ana­lyse qui allong,er,ait 1)lar trop ce.s 11iI~IlIes . L 'expérience est Ioin d'être a.chevée ,et j1e ne Ua cŒllImunirque ,qu'à titre d'infornlation. Ce que j':ajou,terai .c'est qu'eUe a rtortail,8'ment trani3fOrnlé 1',a't­n1:osphère de 'Cilasse elt que je lIa lContinUierai en demanda11t aux « Quatrle S.aisons» .de VJilViaildi d',aClcomlpagner. de ·soutenir l' 1n­. térêt de .nos prochain:s thèmes .de tNwail: ,Printemps, Eté.

. L',aUeg,r.o ,du «PriTIltempls» tPourr'a ,08ibte semaine déjà évoiq'ue/l" non s'ewll8lment la joie du l'tenou'YJea u, ma,is encore dams le m.otif Ipour v,iolO'n 's UDtO ut, iYa'Uégresse IpaSlCla~le à .J'auipe ,tremhJ.an.te .du ma,tÎ'n de .la :réSUiffle:cti O'n.

J 'e voudrais ,en teTmina,nt r,~,pe:1er 'une 'autr\e ,po:s's,ilbililué (t'e:nseignement Idu 0hant 'p:a:I' l'enreg-i:stremel11:. üeJ1ui-ci ne r.em-

457

platc:el'a jama~i.g le maître, ffia-i's est de n~tU'l·e à lui fooilliit.el' l'ex-er-ciee de lC'et lall't. . ' . .

L'encYiCJ1:O/Péd.ie SŒll0tlie a 'réalli,sé d1a.ns sa c01Hection « Plalsu· de Chanter» 'Une s.é.rie de micro:siltlonrs comr~renant ~ha-cu~ qua­tre' chantJs choils:i,s pOUir lleurls qUlalliruéJs nluskalles :et ~:edagoglques. Ils se 'PrtéB'ente:ntt c:o:nnne ,suit: 1) . La 'chanson est 'c.hantée entièrement avec aC00ffipagn'B·ment

au Ipia-nû. . 7 ) Le ipT,emier cou1pll.et est .chanté ·s'ans accompagnement, \pUlS

déta1J:1ié phTa!Se 'plar .phrase: la 'chanteuse chanlte une ,phTla·s.e, }'e vio1on re,pfie11ld cette ~1hr:ase, pour Il'a grav,er dans la tête du j'eune 'au:diteu.r. Un 'sille1nc.e isufrfil&ant !est ménagé Ipour .qU!e ,les ,~nfaTI\~s répète11t ilm1médiatemlenit il'a phr,ase, gll1idléJS Q)ar ~e mal~

tre, t 3) .. Le 'piano j OUle ,seul 'l'intro'd.Ulct~on et tl"a0con:?,agneme~a

püll1r tous Il,es OOUIPùe'bs, '08 qU'1 permet V'Our toute das:S.e u.ne exé'cution ave.c laCtcomip·aignement. .

.Comme dans !bous les di,s:ques ? ,eSltinés là il'ensel,~n;eme~lt~ ceux-ci ISŒlt ·ac!compagnés d'une ·natl!CJe donnant tol~!Ûe:S .les 111

dicationls. Tentez vous-mêmes ,cette expérience et avec IPr-:év'ert v,ous

verrez que : .,. Iles le:mf'al1lus ,écout.ent ,la xnn ' i~que et ,1e8 m'LlriS de lIa ICilass'e .s 'écroülenrt tral1lqUli~,lem,enrt. Et l.es viitr.es redevi.en'nent sab'l.e, .r en,c.I"le ,r ed evi,e::nrt eau, :les !pwpitries r~dlevi'emlli~nt a.I'b1.'es, . 'laeraile red,evllenit tf1alalse et '1,e 'PO'rte-rp:1ulITl'e r ,edev·ien.t ol,sea'll.

Le coin des poèmes

LE MYOSOT,IIS

J'.aiil'l'1e \l'es ,étang1s ,et .i "~aJbite . P laJritOUtt; .où il',eau 'se i0r:euS'e un ht. M.a tfl1euœ d'um bllieu pM:e s'a\git'8 .

Y. G.

.Aiu ~m{)linidI'le Iv.ent, :au Iffioind·re hruit . Ma ,cOUlp'e Id' o:r e~ :si lP~ertThte . Qu'unie lafimle d'oi,S!e:a:u !l'emlPht.

LW!n((.1"tin e.

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- 45.8-

,LES .E1LEURS .DU PRiliNTEIVIPS

L'aub~'l!.i'Yfe fleuTit; les fTêles pâq'U,e'1"eit~$, ' ," POU1· Jete?' le printemps, ont mis leU'l's' colle?'ettes .. La pâle violette, en son ?~éduit obscur , ~ , Timide, ~ssaie au J'OU?' son clouiJ; 1"~g~1yl d'azur..,·, ', ,,' Les fosses ont des fleurs à remlJlir vingt corbeilles A rend1'e riche en 11tiel tout ~~n peuple d'abeilles; , . Le muguet, tout ioyeux agite ses grelots Et les sureaux sont blet'ncB de bO~t(Juets .f?·ais éclos.

Théophile Gautier'.

LANGAGE

Sur ' le .ti1anc Ide lIa 'coftüne ~phémère rdu .soileH, J',ai cuetlli tr.ois églGn tines Dans l'.e:au [pure .du réveil.

L',auhe ,ét'ait \COIlThme un v,isage ' Mon 'cœur ,se IlThit à ,chanter A :chanter dans le J·an.galge ' D~s Œeuillla,ges de l'·été.

Et tPanmi les Lfarranü:ol'es D';OrlnJblf.e8' frêLes et d'.oiseraux Je compre.nais les [parol~es ' Et ,le , :rêvè des roseaux.

Je s.a.i:s mênle Ila .prière Qu'ont dite su,r 11e 'chemin Trois mésang.e.s chaTbonnlèr-es Qui safhl'a.ient le ma'un.

Loui,s GllHLau'l~e.

~ "'.

~_. PARTIE PEDAGOGIQUE i ~~~~d

Les promenades scolaires

~es !pI'om,e~'a.des Iscolairess?nt d~ve?ue .. ; depui.:3 longtemp,g u~e ',CQutume .. BIen !ra'r,es sont au]ourd'lll11 les , ~orrm1unes où eUes ~l e>A.I'S!,e~t :pmnt sous une foruT8 ou une 'autre. Convenablement nrganJsees, ,eHes offrent une grande utilité.

, D'a:bord eN,es l'écmnpel1sent 'e~ stinTulent les élèves q il i tous y tloenne:nt beau(;oup. Les en prIver ,serait antipédaO'ogique pr,~sque 10ruel. I.l ,est évident ,qu'on peu.t les reruoor o.à Ice~ qUI ne c1onnel'!t laUCIune 'Slaü&fadion soit pour le travail :soit pour -la COndll11te. Cette ISla,ncrl;.ion 'est .g-énéralen1'ent assez .effi­cace, ,surto~rt :llà où li,l n'y la p~s die dils'vribution -de pl'i x . Ensuite elles fOUrl1'IISsent Ia.UX p'aœ,tkipants ,J"oCtc·asion de m,i,eux conl1aÎtr~ leu:r 'P'ay:s, ,donc d',avoir une .l,eçon ipra>tiq>ue, intŒitive de géogra­phIe et 'soUVlent aus,s'Î d'hi'stoÎTe national1e, de s'ci,ences natU!re~-

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les, m,ais àçondition rl'wtti!rer lIeur -attention SUT lIa beawté de .nos sites, les prodUlC1tJions végétJa!181s ou mÜ1éra-}.es 'et ,oertaines de nos :i:nduSibr:ieJs. Et ~.ci nouls regr:ettÛlllls de dire qU'la'~sez ü 'équem­ment on 'rie considère 'p'as '8urff:ils,wmmenrt Iles 'l'l'chesses de notr.e petitt :pay,s. Pourquoi .0hoi's~t-()n ipail'xoi!s comlrne but une 'région toult à foot étrangère ,à Œa Sui/sise, ,et nous 'wjouteroTIIS de no.tre ValaiJs. Con.l1IaÎlt-oo tau Imo,i1n's d'une Illltanière :satisrf.ai:sa~nte notre maison ipiWbrioltique, nos li,8lUX ,hi'stoI'iqrues, nos us ·et looutum€:s ? E-st-,ce :qu'en ,géogmphÎ,e .on ne Icomm'enoe pa!s, jpour Isuiv~'e urne méthode ,r 'aJtiouneU,e, !paœ Il'étud'e du millien qu'on ha/bite poUl'

s'étend.~e Vilus ,taJrd ~u Iloin ? Puils, IP0Utr:quoÎ Iportelr ,notre lalr.glenrt à f:é.tranlger. En avons­

nous trop 0h:ez nous; song'eons-mouls la'ssez aux œuvres -de 'charité qU'Iii} :raudrra,it 's'ourteni'r; montrons-noUis de lIa 'SûlildaTirt'é ~orsque ' nous Ine [!a:v()'risons !}J'as nÛltre !tou:ri,sme, no's cûIlJdtoyens qui dalJlls Il'hôteHenie ne font .pas rtoujourls des 'aff'air,es d'oil".

Et 'encor1e une foi's, !pourquro.i 'a.Her qUeJlquefoi,s, HOUIS pour­rions Iplutôt dire 'si 'So.uTV'ent, 'si :loin, Ip'resque a1ux f.rO'ntièr:es de la Suisse et même au ,dellà ? N'y a-t-il! pabg damls toutes !DOS "110-(~alirtés des fam:û11es 'pauVlres ou :peu fortunées, où 11'économie est de Itoute ,rtÎgueur ? Qu'on .0MICul,e '0e ,que coûte une promenade. en 0hemin de f,er ou 'en ,caT !poUlI' quatre, dnq 'enfants à qui i'l rfaut ip'ayeif wu ibli11et, fournk des prov,isioll1ls de houche et un peu d'iflirgen:t de poche Ipour 11':aJchart de :que1qUl8-s Isourveni,r:s.

]} yen a \qu'Î. Il'.éponrdront qU'Ia>ujoulI'd'hui .0000 lgiagne beaucoup, que l'es sa!la-ires Isont é1-ev,és; c',eslt très vrai; mails ,C8'S IS'Maires ne Isonrt-ils 1PaJS v.ilÛe a,bS'orbés pal' 1"a'ugme.nrtation im08lSSanrte du coût de lIa vie? y ,a-t-i1 .par I}es temps qui courent nlO'ÏJns .de faill­lites, moins !Cl"a,cite,s ,de déf,aut de biens ,quand il f'aUIt payer des dettes? Qu'on cO'l1lsull:te Ile «Buliletin officiell» et on s'era r.en­sei'gné. Que de ma'l'Ichanldls déta,UG,ants ont parfois mUle diff.j­çUiltes pour obteni,r .le :pla.h~lmlent d'artildes achetés ,chèz -eux à c,~édit.

M'ai,s ,r,evenons au Ibut HltHirbairle des ,prOluenades railsou'l1Ia­b1es. Les p'articipa:nts y itrouV'Bnt une exceHente ,00ooaJsiOtll ,de' pra.tiquer !pllusi!e,U!rs vel'1tus so:cda1es : 1>a comfraternité, Ila ;CO.l1:­descerndance, !l'a 'solI.idiarité, l'Ientr ',ai de, ,1e "u:p(port 'muftuel, ,ete.

Aux ,m,aîtres et m'aÎltres'Ses, ,8\I~es fourni,ssent 'Uln bon 'champ d'ohser'v·ation, car ,les élèves '8'e sentant iphlS libres, nlOins surveil-.

.. Jés~ manifestent iplus facÏ!lem\ent Ueurs qualités bonnes ou 11nau­vaises. Seru1:e1TIent il imrpnrte que les Isurveillants sient, sans trop en avoir ,l'ah', lIes orei,ues et les yleux ouvert:). Une :surveillance · aJCtive, mais non tr'acassièr'e, perm,erotra 'aussi 'de Iprévenir des accidentJs, plus d'un ,wc,te ,sot ou rrnraUadroit.

C'est dire de même que .les promenades scO'laire.3 demandent ~q personnel enfs'€Iignam lune !p,répa'r'ation lSérieuse, .pr:ssrque 'méti'0u-

Page 8: L'Ecole primaire, 15 avril 1956

- 460 _ .

leuse. Il s'agit de tout 'prévoir: hUit, tdalte, horaires, halte:::; ou f'epos, IHeux des .r'apals, personnes ci ,choses à resp.eèter, 'objets daYlJgefleux à l,ailsser à ~Ia ,nlaison, .imprudenczes ,à éviter, 'etc.

, III ser'a bon 'égw}.ement qu:e .lies 's'U'rveiHants en1!J.):Qlftcnt J'un ou r 'autr:e remède ipour fies lP'etits accidents possibrr'es.

Oui, les journées ,de promenade "s:colai,re ne :s'Ont 'PaiS une sinécure, !e1les ,sont, comme nous €'Il aV'ons rf,ait J',expérienoe, plus f,atig1anrUes qUIe Il,es journée's de ,cWasS!e, :surtout qluand J,es élè-. 'l,es 'sO'Illt très nombreux, ,Cie ,qu'Ï 'alfiriv,e quand (toutes Il,els .cliaJsses d'une 'Commune .im'Portante vont eil1!s'emhl'e. Il nous paraît pl~éf.é­raible que Ichaque Icl}lfrS'Se !ai!lll'e ,sépaTément; celia Ise f'ait m,aintenail1t un tpeu tp'a.fltout. Le .convruct len:tr,e maîtres et élèv,es ,est lalors p1us f.a1ci,le, ;plUis familia~, Iles lexlpllioarti'ÛTIls :à do.nner l)llus' iprofi­tables et Iles inClide:nrtJ.s regr,eUabl'es 'plus 'rares.

N,oUis aN'ons dit (plus ihaUJt 'que nous ne v.oyons .pas d,e b.oll œill lIlOS oé!lèv,es d'écoles pTi?ncâres ,aUer 'se ~).romener trop :loin, surtout ,en !pays étr,angeT.

A 'ce 'sud'ert nous troulVOIl'S que . le Va\lais offre un ']lombr,e aooez ,conlSidéJ'iabJ,e ,de buts .intér,e8's'ants; du Tlestbe, nous Iav'Ün~ r ,emarqué qu'haJb.ituélliement Iles élèves ne 'Prêtent qu'wn intérêt très médiocre lau but; :ce qu.i il<eur rp:laît ,c'est une j.oulI'uée de .li­ber,té -et ,quelques ;f'ri'andilses; mêm,e rIa vi'site ,de 'IDuséer;: ne 'l~e­tient :pa:s beaucoup leur lattention.

V.oi,ci, pour fiilI1ir, I}la II~s1Je ci..,après de buts valaisans: Gl,etsüh (glcwier du Rhône, grotte gla,cia-i?'e) - V.alllée de

Conches (Ernen, Miihlebach, Fiesch, Ul'f'ichen) - Va!llée .d€ Binn - ,Mœr,eU (RiecleTalp, Bettm,eTcûp) Bela,lp (glacie~' d'Aletsch) - Brigue (Toute du 8ùn1Jlon ) - oSimp}olIl (hospice) -- Vièg'e (école d'agricultu1"e) - Vlam'ée de Sa,a's (Saas-Fée) -Zerlmatt (Riffelalp, G01"neTg1"Œt) - Loèche-l'eis-Bains (Bains, Gemmi, Echelles d'Albinen, T01'1'ental1J) -- ,EischoH, Bünchen, Zeneggen - TO'urtemagne (M eiclen) - .Lots'chentai (Goppen.­stein, Ferden, Kippel) - V,a1lée d'Annivie,rs (Zinal, VeTcor'in) - 8ierr,e (GéTonde) - IMünta11la, ,Lens (Chr'ist-Roi) - Chippi's ([hdnes rl'aluminiu11~) - V'R,11ée d'Hérens (E1'olè-iW .. ~4'/'olla, Di­x ence) - Thyün, 'M'aJ'le,ns de ISion - S'ion (Châteaux, ·.Musées, édifices publics, ChâteŒuneuf et son Ecole d'agricultur-e, Cha11~p c{((/l.'iation, CaSe1"neS - 'Savièse (P1'abé) -- Sanp.tsch (Pont -Neuf) - ,M!ayens .de N,enldaz (Planchuuet) - ,M,ayel1Js de Ri.ddes - I:sér'3.lbles - Ley,tron (Ovronna.z) - SatH'lol1 ( C?ûtu-1.'es de ln 8aTvaz) - Sax.on (Pierre à V où', nbTicotieTs) - lVI'aJl"­tigny (Tmw de la Bâtiaz) - ,La F.orCl1az (ylacieT du T1"ient) -Chrumpex (GoTges ,du D~t1'nand) ~ Orsière;s - V'a,l tF·erI et -St-Bernard - 8alvan - Finhaut - Le Chatelard - Gorg,es du Trienx - St-M'aufÏice (Abbaye, N.-D. du Scex) V éTolliez) -Va1llée de Bagnes (Fionnay, Mauvoisin) - Ve.rbieT - Bourg

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St-Pier1~ (ja1'din botaniq~te) - l\1onthey (diverses indust1'ies) _ Va'} d'HliBZ (Champé1"y) - MOII',g.Îns -- Vouvry (L.ac. Tanay, G1" an~mont) Le Bouv,eret (Lénutn, . Institut des ~OU1·d.S- , 'Jn nets), etc.

Rema1'·que. T'Üus 'ces buts so.nt trèsH.'ccessibl.es à -p1~d, l,a plurpart l'e !son:t !auissi ,en car ou 'en téléfériqu~. Plusieur s ne sont conS'ei1lés qU'là des ,éJlèv'es de ,d',a,sses :S'llpéTIoeures.

!Ii ne faut se s€rvir ide véhicules que quand c'est néCe3~ail'e ;, q u.elques heur,els ide 'mlal,che ne ,font lpas de ,mail et perimet!mÜ d'occupel!' Il,e l'temps. o,n do:iit év.iter de laisser les el1lfants tnalner longtemps au même endr·oit ou à lia même place, snrtout sans :s!urvlei,M'a'inœ.

Pour les :buts inJdiqués 'ci-dessus nous n'avons ,énumere que g1"OSSO 11wdo les ·curiosités là visi,ter; nouiS j u'ge-ons le ' per­sonnel ensedJgnlamt 'sU'Lfis-amment insb~u.it ,pour donnel' d',am-p]es expll:ilcations. J.

N.B. - On pOU1'1"(t Cl~tssi consulte1' arvŒnto.,ge~lSe1')Wnt les 'l r. omb1"euses et inté1"essantes o.,nnonces parues dcms le No 12 du S 1 -mm'.') de'J"ni,e1", alors q~te l'a.rticle ci-dessus ava,it ét:é 'Te1!~is à L'imp'1'ù?'w1"ie q~ti, fa~de de place, Cl ch?, en Te tnrde?" la pU,bhcn.--tian.

S.upplément cl' âl1~e

Tables brisées, nouvelles tables La visite des tl"'avtaux d'un :barrage est un ,sujet d'émervei:l-

1ement; ,c'-est ~le triomphe de ;}a technique, un ensemble gran­diose où ,t'Out ,s'enchaîne lavlec une .lo,gique 'surpil·,ena1nt'e. POLllr­quoi une paT,elÎU'e ,réaili'satioiIl ,es.t-e'M,e ipossih~'~ ? P,wr,ce ~~.e n'~s­pr.it humain la découv'ert les lms ,de LC/; 11~C/,t~e1"e et cle l ene1"g~e .

Les ,progrès de !lla Ichir,ur,gi,e 'et i(~le Il'hyg'iène sunt 'Un~ '~urtJ.·P a cquisition moderne; 'parce que des lS'aNants ont eXlall11Jne Q)a­tiemment 'et ;a,vec ;perspÎ'Cia\cité dia 'struotuTle et Ile fonlcltiornnement (les êh~es vivants, ils ont établi les lois de la biologie grâce 'al1X­qu'e.11,es lil le·st Q)ossib:le Ide 'guérill" ,ert; de Ipréserver p.lus Isltrement.

Et l'oouClati'01n ? A ... t ... elUe ,aussi Is'es .lois? Nous nous ,somme Gl'ppliqués ,à les r·econnaître, ,alprès en avo~r reçu les Ipl:-e.mièr€s notions die Ila bouche :de nos pa,rents. Les ec-o}.es ;sucoesSIVes qU€ Yi 01.l'S 'avons fréquentées omt -eu ,~,e Isoulci de diriger ,notre volonté p3ir ;}a voire iCl1l"oite ,s;uiv::nt ~es 'ÎJmipé:rtati~~; de ~,a loi natu1'elle -p.erfectio11l11lée et 'confl1"mee pa,r lc~lm de D~eu.

To.ute .l'éducation :chré'tienne Ibilmillénaire 'suit lIa , 'Col011ne .1u LégisU,ateur d,i'Vin Ipend,ant lles dariJés ·du jour et clans les

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obscuu:-i,tJés de lIa nl~it. ·Elie a une foonsci1ence très' v,iv~ :de Il'€!Ilsei­gnement de Jésus: «Ne pens'ez !pais que je 'so-Î-s venu abolir la Loi ou J,es Prophètes; 'je ne 'surs pas venu 'Iles labolir, mai~ par:f,aire... 'HIll ,seUlI .iota ou ·un Iseul traJit de 'la Loi ne 'paJsser-a pas, que tout ne soit 'a!Ccomrpli ». (Math. 5, 17, 18).

Durc6 lex, sed lex ! Loi nécessCl"iTe, salutc6Ïr-e, préservatr'ù.:e 6t scdva.tr·ice. POUT

désigner Œ'homme ren 'fUlpture de lballl 'avec .lIa 'morale, on dit que e' est qu'eJlqu'un sans foi mi loi.

Au i1ieu d'énumérer :s:i'm'plement (l,a loi, Iii! aurait souv·ent ;fal.lu en f,aifle ,s'~isÏT !Je ,s'ens : r,eS/pecter 'la vie 'd'ams toutes Ises fOl"1mes

:La vite en eUle-même, !en Di'eu La v,~e ,en no U!s ... mêm·es , ,i'mages de Dieu lla vie de ,nO's semlbll'ab.l'es, ·aussi <fieflets .de Dieu La fonction de~tilllé·e à précréer la vie et :la vie 'en germè. Enfin .les 'conditions 'es'sentie1l1es à lIa conservlaHon, au dé-

ve~{)'P.peme.nt et wu 'perfectionne·ment de :J.a vie.

Ainsi Iles Ip:r.eSiCl1iptions de Ila ,loi lliatu-reHe et Iles lpréce[:>tes div,i:nrS !~pparaîtra:i'en<t c.omm'e des eXlpres'S·i·ons .de 'l'amOLlIr pater­nel de Dieu.

L'autorité indisc'l",tée de la Loi .était ·r'eCO.finue ipar ceux-.lù n1:êmes Iqui ,la tr·&fiisg.r,essai'ent. La notion de péché ,et de cri,me étailt univerrs'e]le'm'ent ladm,i's,e. On .ne ~craiglliait pa,s :de ·stÏ-gm,ati- . sel' ,la tr,ansgr:es'sion de Œ'a Joi ;par ,le mot 'PTopr·e : 'm'ensonge, usu­re, vo.I, ,adultère, i!ln~).i.été, 'etc.

M'a'Î's ,Iles temps ont .changé. Nous ,sommes .Juin de Icette a t­titude nette, 10yral,e et COUIl."!agell-S'e. Non 'seullement les crimes se mwltip'Hent; Ion IcherCihe de ~pau,s à les justifj'er jusqu"à en nier la nature. On 'a ·appris J'lart ,des ac'Commo.dements, .des 'compro­Ini's, des c o,mbinai,s ons , de'S intelip·r.étations c ompUa'i's'an tes, c1ll'

ou.i-non d'un ·s'euil 'sÜ'uff.J.e.

On va Iplus iloin : on a'sS'i1s.te là l,a conduite 'aberra'nte id~édu ­catèu,r,s chrétiens qui vont gLaner quelques épis ide vérité .dan' dès ,champs où Ipüu-ss'e une 'mOlisson d''ivra,Îe luxu.riante~ non san::; ~n emporter 'des ~),lanrtes vénéneuses. lIJa ,petite 'poignée de bon gr!ain }euT fait oubllier Iles ilourèLes 'gerhes d':er,l,euT's 'monstrueu­ses. !ils 'sont tles 'v1lctimes (d'une dCLngere'use coexistence. Nous ne parIIons pas .ici ide Ua ,]on~animité ;que Dieu lui-même exerce à l'égM':d ,des lP:écheuTls et dÛ/nt noUiS av,ons, tous besoin, .rf1!ais .de l'a fU'neslte temdance à rp;aictÎlser ave;c dies .idé:olo.gi'es !qui 'sapent }e bas!es mêmes :de 1:a vi'e ,chrétienne et .de illa 'soCÎtét-é.

Dans Ile .doirriaine de l'édu0.ati:on, des ,eslprits a'ventuTeux semblent s',être dODiné Irendez-'\TOius idall1!S 'Ce ;qu'on alppeUe de­pllrÏrS qu~l:ques années « Monûe de situŒtion ».

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Ce terme Irevient ,souv·ent !dans les dâscussions re}.ative..s :aux problèmes mOriaux. E'u observa!l1t l"é.v-olutlOll inqui.étante' CIÜ\i 'a commencé là .p&ntétrer dans fl~s r~ng,s de ceTt.a~i,ns éduca­teurs Ichrtétiens, on :&e 'rend ,compte .que la nettété des i~éE?s 'a été t.rouiblé-e let .l,a fermeté .de ,la direction ébrwn:J.ée. Il f.aut le)OO­tniner .ce !phénomène 'moJ'ibkle de IPrrus !près.

Qu"est-C1e ,que 'la mur-aile de situati.on 't Ce ter.me « s'i,gnifie que, dans la détermination .de 'n'OS ,actes, noas 'n'avonf3 pas à nous référer tellTement à des pri'l1c1pe3 .mor,a.ux intangiMes, l'nais que :nous ideiVons 'avant tout ten~r 'compte de lIa r€alité ». (J. 'Chavannes). A

Il 'est fa,ci.le de v:oir que la fŒçon traditionnelle Ide cO'/np1'en­,(,;,?"e les choses de la morcÛe est 1~enver'sée : 'on 'p.adè deH :cxig18n­ces, justifiées ou non, .de i}la Isituation .donnée 'au Heu d'envilSager \en 'PTemier IHeu 1es ,'€xigenees de a·a Iloi ,naturelle et .divine. .

Les :abus du capitaH\Smeet ~,es IcrÏimes con.tl"ie ~Ia vie en .germe peuvent ,se :cou'vri.r .de Ila TIlunal,e de s-itll'atiÜ'll, ,ainsi que les guer­res 'Înj u'Steset les a nid ustrires traNai,lJ,ant au 'service Ides !plaisirs :dél1étères. . .

En 'matièr,e d'·éducation, on 1p!wsse comme ,chat !SUT :bro.ise .;1 côté Ides 'Ob:lig,ations ür"-ldf.i1antes ou sim'Pl:ement .gênantes, J)égli.g'eant lainsi ,la if.oT;m'ation d'une ·cons0ience -écil,a'irée, droite; ,on ,peut toujourls nlettre en avant Ile ipTétexte qu'ill faut ;savoir se ménager des 'sYlmrpathiles ,par Isla « 'l:arg.eLlir de vue ». On .réduit ae rlim·anClh:e lau 's:tri,et lm.inimum .sous Ue pJ'éwXlte ,d"engouement sportif. On 'restreint Il'a vigHance 'sous .le prétexte ,qu'il f.aut ha­Ditu'er ,les j:eune,s là 'S'en tirer leux-mêmes. En Ilnatièr,e .de :pu:reté, on se Itient ,à un ipas ,der,r.ière lüeux qui su.ivent \l,a ll'icel1oe du na­tu-ralisme pé.dago.gi:q.ue. Br,ef, O'il ,ctOll1duit la jeunesse :sur il:a voi~ large, 'spaCJÏeuse !dont \p,al~le saint 'M,wthi,eu (7,13).

On ,pr·atÏique 'ainsi une mora.le ,de c01rl-plaisCLnce et rl'a'bdica-: -tian. La jeunes'se ,a .le /droit de :co.nna.ître les €xi'g.enees divines, 1'es conditions ,d'une vie .morail,e s'a1ine, 'les traits 'nets et ferm'es ·de ,l'i.déal Ichréti'en, ,et 'voilà qu'e nüus insi'n.nons :le déf'aitisme "pirituell : il} ne faut ip,a's prendre .rmv1angüe ,trop au sérieux! Dieu ne d,emande pa's :auiJant !

H !est .déj'à bien difficile d'observer la loi nettemellt <con­nue et f.I"an.chem'ent 'a,cce,ptée. Qu'en se.ra-t-Î'l ,lorsque il'ob~igiation morale est méco·nnaissab}e 'sous }res traits :grimaçants d'une mo­Tale de 'sitUiatioifi ?

, Le :g'a,ndi,en de .la ·morale lcomme de la .doctr.ine, Pie XII, n'a pas .m,anqué de .dém.asquer la- fausseté de la- « 1noralç de si­tua.tion ». 'Dal1ls une 'alhlocutio'l1 ·faite 'au ,congrès .de 'l,a Fédération m0l1d:iia.le de j'eunesses fémil1lines cathoHquC's, I}e 18 avr.11 19,52. il la o'Pposé ,trois considiér.ations ou maximes 'aux 'sOlphi.smes de cette prétendue mor.ale :

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1. Nous Iconcédons .que IDi'eu veut !premièrement 'et toujours l'intention droite; ,m~â.s ceUe-ci ne suffit pas. Il veut aussi lE œuvre bonM.

2. ' III n',est pials ipermi's de f:aiT,e le Imal afin qu'il en -résulte un hi'en. :M;a;is cette ,mŒ."1aJle .d~ 'situat.ion 'agit P(~u/t-être

S1ans s"en ·rendr.e ,compte, d',alprès le 1:J'l'linC'Îlpe 'que jIa fin sanctifie !les tIlloy·enls.

3. :m Ipeut y 'a'Voir des ,situations dan s lesqueLles l'homme et :spéciale/m,ent ,le crhréth~n ne saur{l.,it 'ignorer qu'i'} faut s:a'.crifh8>l~ tout, même s'a vie, Ipour iS'aUVler 'son àme. Tous. les martyr,s nous 1e -ralppeHent. (Cité d',a'près le Courr-rier.)

Moï,sre, Ipœ1s Ide .collère en voyant l'infIdélité d,u peupile juif En face du veau d'or, jeta à iJerre h~,s rbable:s .de Il'a Loi ,qui Ise (bri­sèrent. LOT:squ'j,l fut retourné 'sur la montagne, .Yaweh 1ui d.it : « TailJle deux tables Ide pi,e,rre 'comme les p.remières, et j'y ,écri­rai ;1es va'roles qui étailent 'sur .les IpTenlières .que tu ,ais hris,ées ... Et Yaw,eh écri'v~t :SUT Il:es tables 'l,es IparOfIre!3 de Il'all}iance, Iles dix paro1es ». (Exode, 34, l et 28). -

En ilnsistamt ISUY Ila 'sruiniJeiJé de ,lia .Lui ; ,nous n'oub.lions Ipa que .J,a vi'e ,chrétienne est destinée à ,s'épanouir ,dans lline a'tmos­phère dont !sa.int Au'gustin ta .dit: « Ama 'et fac Iquod vis! ». M'ais ce ,grerait une funeste ilUus'ion de 'prétendre que les .délicates in­vitations divines dispen8'ent ,le Ichrétien des ,rigueurs de la Loi.

11 ,n'lest :pa's 'sulpe.rfllu. ,de nous 'l'emettre ,devant Iles yeux, net­tement 'et vivement, la situation pédŒgogique hic et nunc:

1. Les jeunes, ,g.arçons 'et fill!les, s'ont :pulsslwm,ment 'soHicités pa,r ~toutes 'soTtes ,d'inlfluent0es 'contr,aidictoiTes; -l,eur eS1)rit se trouve en f 'ruoe Ide vérités let de mensonges; 1€ur Icœur 'f;St aux prises avec des 1P'1aisi-r's tentants et 'dIes renoncements :diff,Î.citles ; 'leu.r vollonté ,doit 'sou'V'ent choisir 'entre n'e bien et Ile ,maA1.

2. Pour contre-balancelr ·et surmonter :}e3 inüuenlces dange­r eus'es, nou's deIVons ,mettre les j,ennes en ,face de Dieu qui 'les a ime Œ)'erSOnneUemient et veut conduire leur vie sur 'le chemin du v€rita,ble bonheur.

3. Dans :lla formation moral'e et ,rell,igi'eusle .de la j eUl1'esse, nous n'avons pas Ile droit de minimiser les ohligiatÏ'Ol1'S chrétien-· l1€S et de .nous ,a,.r,rêter juste dwa,nt lia 'pente ,glissante, ,ahru~te ,et parfoi1s vleTtigineuse du m,al 'nettement défini. l'l :faut slans doute qlte ,loes enf.a.nts .conna'i'ssent .les lli.mites de ce qui est 'permis ,et de.c-e 'qui 'est dé.fendu. MailS il y la, Iloin de cette z'one tda,ngey'euse, ,les v.aJstes Iperspectives de la v,ie ch:r::étienne, riche, généreuse, féeonde et bienfaisante.

Sur Illes ,C!arlaJctère:s indélébües des rbablloes de Ilia ILoi, .1'-e~LS ­te.nce Imodeflne oa ptfojeté :le sa:blle des opi'nions 'mO'l.wantes et le

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herhes foUes d' eJ."I1~ell!l~,S troubil'amtes. ,L'.éd u.cateu-r chl~éti€n d€­œrl1asser,a ·ces o:bstaCJ1:es (par 'Un enseigneni.ënt da:ir, vivarnt ,et bjen adajpté. IL"aid'e divi'ne fefla 1e reste, Ile rprin:cipa:l.

C. Gr'ibling.

PARTi E JPRATT[QUJE

Centre d'intérêt

36. Le village Livre de vocabulaire p. 122

1. L eçon dp- choses: Etude du ?r/..nie·ll

Dess·i'ne.r le . p~.an du viUa'ge; indiquer l'od,ent-ation, re~posi­tian, l',altitude, sa .situation sur ,l.a cante du cll'Stri.et, dù V~,]ais , ~1e la Suisse. Les hâtim1ents, nature, caractère, inscrilptiol]s, date Ide .constru0tion Idels l)ilUis anciens; églilS·e ou cha,pe11}e, évellltùe'II}.e.:g1~~1t

.< lnaisün de 'commune, étc{)Ù,e, fül1'baine; autres bâtÏ'ments relnaT­q ua\bl es, -ruines hilS!toTi:qu~S, ; .II(es n~lns de fanli1l.e, .origine ' ~i ,l)9S­s.~ble, ,afimoiriés'; popUilaition, o'Ccll'paltion des habitants: agricul­tUŒ'·e,. élev.ruge, indUls1Jr'i'e etc. Le village dans 1l'histoire: c}éc~u-vertes, to.mhes, e:UC: '

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Cette ~ud~ du 'mi'lieu c01l1!sltitue une lntéressante leçon ' q'e­géographie qui permettra de faiœe des rappr:ocheJments avec les autres communes du d1S'trict, a'Vlec les oantons suis·ses et les diver1s ' '\pays du mOO?1de.

Pour de plus 'wmples renseignements nous renvoyons nos­Ilecteurs à l'EtUlde du m:iIH.eu détaiilllée que nous avons 1Jrésentée d~ns Il'E.oole 'p'rimailie ,en 1952-53. " .

On fera enquêter ,à l'·avance cella' p.ermettr.a d'avler plus vitè' et '1"le11ldra- {la 'lleçon p:lus Ivi'V1~TIite, 'ohacun tenant à s'exprimer.

2. Le texte.' IntTod'UctioTi

Nous ·avons ICI une vériitab1e description, non une simpJe énUJffiératicm; 'l',auteux -s',effürce .de rpr.ésienter :le vHlag,e avec 'son car.a!ÇJtère 'PrOlpfle; il inS'ilste laussi ·sur la vie au v.iIMage, ph1s s'pé­ci.allement 'sUir -les hruits du vÏ'liI,age.

P'}f'épŒration.' Le:ctur,e à Ila n1airson par 1eR élèves. En classe qU'estioIllS de G>ontrôlle par {le maîtr,e; puis lectur,e expressive. En­suite, livres ü~rmés tête dans ,les m,ains, Iles -élèv'8s s'efforeent de c'fléer 'Ira vi1siü'n:. · Afprè's quoi' quesrbions Ipllus ,comipllètes !pour 'la cOm-préhension 'du Itexte. 1 •

3. V oCŒbulcuire

Se blottiT: 'se fai1re tout petit (Ise bilottir dans u:n co,in) ; se serrer r ..s':a.ocroŒpi,r, Ise ipeloltonner. 1

Minus,cuu,e: tout petit, des Ilettres ,minus.cules. Close: sy,n. rf'ermée( les yeux dos, lies lIèvres 'c,Ioses) contraire ou­

v,erte. Coiffé: 'sunmonté, recouvert; ,se Icoiff,f;er ; mettre 'une coiffure, et

aussi ·se r,peÏJgner. Chevron: ,pièce de hoi,s qui soutient \ll8s i1attes. Alppairenlt: bien vils~ble, qui par.aît; contrail"le 1caché. Tortueuse: \SinueUJse, qui [ ,ait des idétou:r·s; fig., 1P.aS franc. Ruelle: Ipetite rue (diminutif). Vene11e: p,etite 'rueille. Bâtis.se·: !cO'l1Jstruction, bâti,ment. Etable, !écurie: ,log,ement des vaches, Ide.s chevaux. Fenil: lieu où l'on met Il,e foin; grange -en Valais. Grange: ·bâtiment où Yon met -les céréales en gerbes, le foin

(ra~d) . Grenie:r:~r.aeca'rdl : Li'eu ,ou l'on met :les ,grains': pa'l'1tie ila pffus haute

" dlV·bâltiment. Chevaucher: se reoouvrir ipaciielV1œnenlt: les tuiŒ.es c,hevauchent:

31Her à cheval. Four banal: au moyen-âge, four appartenant au Iseigneur; .où

tous devaient :fa'Î're cuire lIeur pain.

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Lavandière: femme qui ;l~ve ne 11iillge. B.av.aulder: parler heaucoUiP !pour ne ;p.as dire Ig\rand~hose. Meugler: crier ,en ~a'rj}!ant du bœuf ou die la va'che: syn. Îr~eug,l~17 . Caqueter: ·erÏ:er ,comm'e \}.a ipoulle; :bavarder. . Anoner: 1h"le ,{)lU paml,er 1avec 'Peine, len hés,1tant. Eu'} chœur: 'en:slffinihl'e; un :CJhœuir !d'hommles ; [ Po iCœUlr de l'homme

( ~homonyme ) F1éau: ill'srtrum'ent 'qui sert à halttre le iblé; ca:la.mité. CadenCie: réjpéUtio:ns .de ·s'Ons ou de \ITllouve,m,ets qui 'se succèdent

.l"légulièr,ement. L'aÏ'r'e: ~'i'eu où l'on bat le Ihlté; surface; nid .de 'l'aigile; ai'!', ère,

hèr,e. Capri.cieux: ir:t~ég.ulli~r, fantai1siste. _ E bou'li,s: iNeu ou 1}'8S matériaux s,e 'sont éhoulés. · ces 'matériaux .

4. Les idées:

1. Les ,mais-o HiS.

2. ,Les rues. 3. Les eXlp.loitaltions agricoles . 4. Le four 'et la ,cha.pel1e. .5. ue brUlit Ides 'gens, des chO/ses et des bêtes .

5. ,E xeTcices ti1~és d'a texte .

(1) sU? ' les ve'}"bes: temps et modes. COnO'UlgUO!lllS là tOUIS Il'es temps 'la phra~,e suilva11lte: Une <lluto

qui monne de la Iplaine ra!s's'emrb\}e tous les g~amins su·r la rtlace du vililage. P réS'em... . Impa1rfai,t: D'haJbirbud.e quan.d une auto montait de la prlal.l1e le

'bl~llit... . . ~ : Pa's'sté sinipl1e: ,souda:i'n le bruit... . , Pas sé composé: Hier , le tbrud.<t d'une au;to qm ,es,t montee . .. P.aJssé ant.:· Quand (l'Iauto fut mC)I}1;ùée de · la 1)lai,ne et qu 'ellle ... Pll.us-que-lprum.à.irt: Si 'une aurto ... Futu'r sÏ:rTIlplLe: Dans lun i'nstant, une .a'l1.tJo ... F\urtur antérieur: Quand :l',a;u!to 'sera ... et qu'eUe... . . Condiitionn~l prése'nrt: Umie · '3Iut'Ü ~on~erait ,d; ,\la lP,~I'~,e 'SI. .. Conditionnel paJs'sé: ISi .la route n a1va1,t l)a-~ ete obstr lI ee, l!N1e

. a'uto.. . . , . . . J. '

Implér'atif 'présent: A.~~omohi!1i'ste~, ·montez donc ... S Ulbjonctif Iprésent: Il1.ruurt Ique... .. ". : . :Suibj.onc:tl:f 'lpas1sé: n :se (p.eUlt qu'un aurtamohhll1srt-e SOl.t... . ' . . Subjonctif imp.: 11 ·s'Ien .est faJllu lëi:~ Ipeu que, ./c:et arutomoblhste

monrtâJt ... ' . . . . . ' ; , . SU1q,j,OIllcttf ,plllis-qu~ -l1?,~rf~;~t:. III aurart faHu , ,qu, 'll~~ ' ~,~~~-;~()~ile . ····fût ·n1ontéè.. . ...... ... .. . -,. . . . , ""', !

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b) SU? ' les formes clu, langage. Forme ' aff.irma.tiv,e: On entend le' marteau du forgeron ... Form,e négative: an n',el1iuend pas '~e 'lllar,teau.· du fo.lgeron ... F.orme interrogative: ·Entend-on .I.e ... FONne négati'V,e i,nrter.: N',enItend-on lJas il~ ... :B"orme i'mpérati've: Entendez ... Fornle excllamrutive: Comme on enrtend hien le ...

c) Ph1'o'séologie. 1. Imitation cle ph1'C~ses: 3!tti-r,er -l'attention sur 11es phrases COtnlmenç'U!nt pH)r C01nme. Montrez qu'leHes 'PeuIV-ent être ,ex­clamatives. ·Ex.: COlmm'e ,c'est beau ! Ou subordonnées conjo1J1C­tiVies. Ex.: ComlIue s:i ,e11les 'aViaient rpeUir d'êtr.e seull,es, l,es m·ai-ons du ViilHa,ge ... Il fa,uit sie 'lnéfier de ces dernièr,es ,et; ne j.amais

oubH1e'r :la IprOiPosiition ipll"i'l1Jdpale. Imitez la phr~s'e du texte. Ex.: Comme s'.jll 'a1V'ait 'peur d'être battu ... CCYmlme 's'ill cTailgnait de ... etc.

2. Fm"mez cles phrc~es ,a,v,ec on sui'vi du·n verbe comme,n<;allit par une voyeŒJ.e; 'e~ployez la forme aITlf~I'irrl'a:ti:ve -et ,l1iéglaltiv,e. On n'en­tend p~u;s; Oill entend :eIllcor.e; on n'.enJtend que; on 'enJt'8nd tou­jours, j-rum'wi's, Iguère, Irilen, n'UI bruit, peu de 'bruit, etc. 3. Le ve1'be se blotti?': habli1ttez-.J.e 'en pos·a.nt les questions d'uSB­ge, A J_'alI~pa:rit~on du 'chat dans la cour, ·}.es pouls'sins nouiV.eJtl-e­luent écJlas se hlottiss'ellit en toute hâte sous Œes a:illes de la poule POUl" 0hffi'cher albri 'et Iprotection.

6. Lo., chc~se ŒUX 'mots: Mots à fai·re ,trouver tpa.!r association d'idées.

7. EXe1'cice Su,?" les nO'ms, les adiect-ifs, les verbes: S'€n r-éférer .au manutel.

8. s.ujets de C011~1)osition fretnçcâse: S'en réifér·er au mlan ulel.

POESIES

NIIDI AU VILLAGE

Nul rtJroL1Ip.eau n'err>8, ni ne broute Le bef!ger s'.aUonge à l'éc.a'r.t; La poussière dort sur ila 'r.oute, Le cha·~r..etier, sur le bFanœrd.

Le maçon s'tétend sur un banc; Le -forgeron dort dans :la forge; Le boucher ronIfi1.e à pleine gOII'ge, Les hras :rouges encor.e, de . sang.

'- 4~9 -

La guêpe rôde autour des ja.ttes; Les ramiers COUiV-r'ent le!S pi'gnons; Et la gueuleentl'le Iles demx IP'alttes, Le dogue 'a des l"lêv'es g.rognons.

Les lavandières baJbilUa\l'ldes Se ,tajisent. Non Il.oin cl u lavÛli'r, En ~p',Iein azur, 'sèchent .}'8S hardes D'une blancheur b.l'esS'llinJte à voir.

SullY-P1"uAlhom1ne.

Le villnge

Le vi 11 ag.e , ,1 à-has , SUT le hord .dul 'coteau, Sourit dans I}'.~ir du s-oilr ,alV.ec 'ses maisons IblaJn:ches, Et dresse v,ers 'les :ci:eux, p.a1rm-i Iles hautes hra111cnes Le doch-er d'lune ég1l,i,s-e e.t aa !f;o.uy d'un château.

Et la dloche du soir s':ébranlle dans }a tOU1"

Et son tintement münte .à trarv:ers 'l'a fumée, Et -l'ombre, à pas de iJourp, .descenld 'sous .la Ir.amée, Comme si ·l'·angéllus hâtadït ,la fin du jour ...

C,est -l'heure ou -les maris, I.e 1Jra'V.ail lachevé, Reviennent; et !1a paix idu :soir emp111t .les âmes. l1s inclinent ~e front V1e'I'IS 11e bais'er de8 femmes, Et chacun es.t heureux ·de s'être r,etrouvé.

Et Il'.on 's"aJSlsemblle 'autour de ,la ftwbl1e s·ervie. On se 'Couche dans i1es gr.ands ,}Iits IsHenlCÏl8.ux. On se !lève au rmatin, du Isommeil ip'lein les ye·ux ... Etc'es·t -là du bonheur, et c'Iest Œà de la vie.

André Dumas.

ORTHOGRAPHE

111 on joli village

Il est .situé au pied de la montaglfie, loin de Ja grande ville, dans :l'air pur et vivifiant des ,ClÎImes.III ·est .tout ,petit mon vinage, une route 'p.rinc1pal1e qui se div.i,se len 4 p'etits sentiers I})arl de' la, grande place, ver.s des ham,eaux voisins. Tout .le IOOIlllmerce est Tiass-emblé auïtour:de Ja !place. o.n y trouve: ·la maison du doClteuir" qui ·est aussi iphaJrma'Ci€-n, 'ceù!1e .du vétérinair.e, du boulanger, de l'ép.icier, du coiffeur et :l'unique café 'qui ·sert de dJêpœri1'4ire pour 1es commissions à demander au cha,uffewr du )CJar ,qui, deux fOLS 'pa'r joor :se rend â. Ua vilHe.

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- 4170 -

~L ~p .lr~.IOS' ll'B SIU0!t'gS ... I:aAlW'J SI9-{' ~ua.3fR~Ua" S, a ,nb '~' li ~'S-e.,O 'U'B .r''B'd S!oJl S,!O.I~ n'O' xnap a.1!oJ 'BI 1fUB'!iI BSl alDb a'J~I!d awa~) .IilloS' :}Sa.,O la meese du dirmanche ... ,C'lest Illà aUls'Si que 'se discutent et 'se rè-glent Iles a,ff:airres d'es IchatmlPs. . . .

Un villŒge

De cet endroit, on voyait Ile vilLage. A·u Ipremliel' pJan, de·s veTge1"S, aNec Ileurs pom'miel"s üliar,gés ,de pommes rouges. De pax1t ,et d',aurbre Ide la route, dans Illes ,a:rrière-oourlS, des meuiles de p.ailHe neuv·e, clai1"es, m3JssiVIe's, pointues, qUle!lques-unes en­core sJU'mnontées d'un houquet fané. Puis, dominée ici !pal' qla tête d'un OIime, .ici /pwr 'u:n pe~tplie1· dtall,i,en ,0a'Slq.ué rd'lOr, let llà Ipalr :}€ c.loooe!l· don~ :1e so'l,sill dJécUi'nJarnIiJ p :alill1etiait d'~trg.e1lit1 les ar­doise's, la Iffia:ss:e :des lpi,g1l1tons 'et des toits. D1::;posées sans o.rdre, ·oomme !sUliv.ant Ile , :caJ~rioe Ide chacun. de ,1eLU''1s Ihôtes, les mai­.sons, éta.i'ent !là, 'groUlPées, que:lques 1'wres indociles seu­lement s'égm"Œnt pctrmi les j.a,rdins. ~',ensen1ble se ·détachait !SUT 'un ,f,ond die ,cüteaux !plantés de v1g1nes ,et do,nt Ja .ligne nette, ISUIf ùe d ,ell déc:ollO'ré, 'semb'lait romp~te de loin en ·loin IpaT la silhouette Œ1"1"Ondie .d'un noyer, .

'Pien~~ Ladouié.

Mon villet.,ge

Mon viJUa.g'16 aVaJit bien 'qu(i'llze .111:a.ÎI:YOl1iS, ;mo,i'uÎlé sur · la l''Ûute qui rdesc,snd ' ,en (pente '~aide v!erls le pont, m-oi:bié SUT ·le chemin coupŒnt la 1'oute. IÜhaque luailsOll a'vait sa gr;ange, so.n éc.urlÏe son hangar; 0el~. f ,ailsait !sur la Ip.ente unie tballe poussée ·de toi~ l'rOuges et 'bruns amoUlr du dlO,cheT Ib1eu lardoise.

·Qu'i'l est donc beau mon v:i'Hage ,quand, ,le ,soir, d~ haut ete la Icol1l:illle Ipra.che, on vo:irt :&es 'bonnes vi'ei;Jlles Imlaisoll's a1l,r é-olées ·de fumée bleue, 11,eu.ns fenêtres dorées 'par Qe couchant, qui ,se ;presslent et Ise penchent comme ag~enouin.ées a'utour du clocher sonnant 'l'angélus.

M a?"m~zec('u .

Un jol.i village

Avec ,ses to~ts l't()lUig,e:S qui émeTg,ent du ' n1'iheu 'des , ,arhres, on '18 !In'ie.ndlia.it die \10in 1Jour une rose ~()ius&e'U!se q~lÎ fait cr a", qù,er 'SOrl ,col1set 'Vert. 11 Ise .p.elOitonne flril~u.se~~nt \S'ur a,~ . ~en­cli,a;nt d'une Icn]line qui se ,chauffe en pleln m1dI. A -ses .. pl~ds, une. étroite va]1ée où ume Ili.gne ISdUU6use de ;gaules let de l}e\llI)ille1\.Q

"ttévrue ,et 'CaJchle une petite' J'üJVièŒ',e; SUT' ,sa. tête, un vaste Ipll~:teau ~ù ·.}e " reg~rd ·· fNe en tous !sens· à perte de !Vue, ' , . ..

. \ G~ RenAllrd. ' .1,' . '

- 471 -

Essai , d'un programme détaillé

des

cou rs corn plémenta ires du

Valais

4 me année (St~ite)

BETAIL - LAIT '- VIANDE

Civîsl1te (Conseil d'Etait)

Le 1er :SBlp-tembr-e 1955, Ile :oanton du Va:lais la publié des di~ositioflls rellJativ€'s à Il'élev,a,gie du bétail (voÎJr Bullletin Of­f,iciel) .

QUl3Jnd .je id:i,s Ile eanton 'du Vi&hllÎlS, j.e fiais allusion -à 'Quelle ·a:utxui'Ûé ? . .E-t quel ,est, ,oroy.e·z-vous, Ile Oons'e:illler d'IEtat 'qLri ,a .signé ces Id Î'S!pÛ'slitioJlls ? Et pourq)uoi les.t~ce M. Lanllpert ? ·Mais com·me ill esrt question die jprimes à v'enser lpar !le \.ca,·n­ton, quel l3.:utre cons,~tl:ller Id'Etat 's'es,t intéooslSé 'sp.éc1a.le­iffient :à ,ces dlÏ,sipositions ? A :l'!a:rt. 64, ill est 'Prévu des p 'eines :pour Iles i'ntftmQtions à ce

'rè~l!ement .et Jaux dirver,ses Ilois ISUir -la-matière. Qui verlmlise généTIrulement cO'l1tre les inrrrootiollls aux :loirs et règ1emenibs ,c,anrtxmaux ? Dom quel aultre chef de Déprur1Jem'ent lest !encore iJntéressé à -ces djiSpOis\Ï.ti0l1ls ? ·M'Ms ·eI1 'Som,me ce règ.lement -a .dû être ~prou!Vé par Ile

Cons8LI d'Etait. ,Donc -le.s chefs de queLs 'a!utres Dépa~te­'ments Isont en~ore \Ï.ntervenuls ? Noms ? . Deux .de ces noms 'Sont de Ilangue allem~nlde me semble-

. ,t-i~ ; 'Pourquoi es~ I6Iblilgé de nommer un ConseiŒlIer d'Etat ·au moins du Haut-Va1ai,s ? R. CoIllStitution~ Ainsd pour !CeS élections ail} IC. E. I}a .constitution 'impose des

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ohligati,011!s Iprecl,ses queLles ob:ligations ? ou si 'VQu!S 'Pré-f.erez Icomment Ip'rc.atti'q'Ule-t-on IpOUI1." ~e ôhoix des ca,ndid~ts ? Il y a IqueLques ,années rtous Iles IC. E. étaient du .parti con­,serva1teur; comllnent expli,quez..:voUis cela ? ·R. Sy,stème mla;­jodtaJire. Si un C. lE. ne donnait paIS 'satiisf.a'ctio.n pourr·ailt-on Ile !rrem­plaoor ? IR. 'Non, pas ipe'l1dant .les q.uatre all1s ; -oui après :l'e~piraJtio.n du 'mandat. Quand let; !pour 'combi,en de temps ont donc ,lieu Iles élections au GOlI11Seü d'Etat? Le C. E. !s·e nomme !encore le ,gouv,erl1ement, ou le ;PO'~VOiT

exécmftirf; que1l,es :sont donc 'Ses lattr1butions ? . ,Le règ1I.eanent en queiStioln a été IpfiépalJîé 'Pair Je C. E. et mi,s ,enapplica,tion ,par !lui ; ·H n'en va 1Jas de même (des !lois cantonalles 'auxquel11es ,i,l 'es.t fiait ·aJHusion dalllS ~e ,règlement; (comment d'Onc la été ipTi~paré au C. E. ,la (loi Isur l'am.éJ.iol'"'a­ti.on :du bétaill ? et qu'a J,ait ensuite le Consem d'Etat? Pour'quoi !dit-on 'que S'ion ,est le chffi··,neu du canton?

Econo'mie

Le règLement auquel noUiS :nous référ,ons a pou.r .but d'a 'mé­liorer la r,~ce; lIa ralce de qUI€lJ.s .amillnlaux 0~'Oy€Z-V.OUS ? (bovine, ovine, p'O'r,cine,)

Maios il n'y a :pas q,u'UJne r,ace de bétail bovin en Sui,ssB. üomtbi,en ,et ileslque.1le,s ? L"alftide 18 du ,règ;lem'elrut détm"lmine les régions du V,allai.· où :c.haüune de 'Ces ra0es .est lloca,li,sée. Poüuvez-voU\'3 Ile préciser aJU'SIS.i ? Et len ,Sui,s:se ? (,Montriez là l'a earte, et (littes ill3. positiün de Cl0S régions par :rapport aux 'points cal'dina'ux.) , La va~lillée 'de Conche et le v'wl ,d'Blie? conviennent ù l'éle­vag1e; ;pou,r.q.uOli ?

En teff,et, C1e.S 'régions sont mieux a rro,sées ,qu.e .la Ipartie cen­tra1e du canton ; p.our.quoi 'sont""altles lnieux arrosées ? Et pour les ,mên1es -raisons dans :quelle ·règio.n de ila Suisse

l'téHev,a'ge du bét aill cOll'stituera-lt-iü la pTincipa'I'e branche d-e l' ~grk'Ll1tulr'e ? . ' . Rev'enol1'S amx prlescriptions cantona'les . ·Les art. de 1 à 18 e~

de 28 à 42 ·se ra'ppontent laux ,saHlies :et .au:c t ·aureaux. P(:>ur,g.~lOl . da·us !l'élev,agie appor,te-t-on 'Une att entIon toute ·~)ar.hcu:here

aux r ,eipToducteur's 'lnà~es ? . - Que ·doit ,fai'r,e a'e tenancier de taurea,u après ,chalqUie Isai:Llie ?

Comment 11a ICo.nfédération, .le ,canton .et Iles ,communes. favo­.dsent-illIs Il'.aJmélior:a:ti.on Idu 'Plétai:l? (,Prirrnes~.s:u:bv,enttion~

. . pour 'achaJt de taUTeiaUX, Isub'S~ides, ICO'l1stTuctions e.t iamélio­ra,ti o,n ,d' aJ1.p ag1es, H'el'Id .. Book evc.)

- 473-

Les taureaux die lla T'ace Id'H-ér.ens ,sont présentés lau Iffiar,ché concours de ISion ; pour êtr,e approwvé's Hs doiv·ent êtt~e fiecon:nUts 'Ïndemmes (de queUes ill'alad i.es? (Thc. Bang) Et qui délUJVr,e ce certifÎ0at de !Santé ? M'ailS IOn ,exi·g.e autre üho.s.e en1core. Quoi donc? (MM.- 80

Ipoiilllbs; .lIa mèr,e ou deux gJ."la11Jd's-mèJ:'ies doi'Ventt 'avoir la mar­que de p'rQd.uctilJvité .laitière.). GirfJez toutes ILes (mlar.ques :orfficiie,Ues que peu.t Ip.osséder ulne v'aehe, 'et 'G'ui 'sont Te:1evlées 'sur rr·e H·er.d-IBook ? Püur td.'on'l1er ;à une valche lIa marque laitièr,e 'on se hase !Sur dJeUJX f1acteulfis, les:qu'elts? R. Qua'ntité de -lait - teneur .en

'~ra i,s·s·e. Vous 'Voulez ,acheter une ,bonne varche ,1aitlièr,e, pOLùr :l'élevag-e

ég.alement ; dites ,tout ce que vous aimez f 'aire pour 'ne . pas être trompé? Oui on 'se ,baise .surtout sur Il'aseendance; le Herd .. Book

rpms·eigne à 'ce 'sud·et ; 'ce Iserait Iplus indiqué ·e.ncore de ,s'e baser Isur lIa deSleen,dance, ma'i,s ,c'Iest fort difficï.le. Pourquoi ? R. ü .n ne !poU'rr,atilf; 'Se baJser 'que sur de vieil.}te;s vaches. Durant ces 20 Idernièrles a'nnées ,la l)r'odu,ction ,laitière ·a augmenté, let Q)ourtant Ile ,nombre de pièces de hétajl est stationnaJire. GomInent ,eXip:JitqUiez-vous .cel'a ? R. IS'élteotion, IsO'ins, a!bris, rarffour'agement pilus ration el, etc. Montrez que ,}.es prtincipaux car-a,Cltères de -la race d'Hél',ens et Ide.s 'awtr,es raCles 'aUis,si 'proviennent 'sLl'rtou't :de l'ada}Jta­tion ;au mia'Î'eu. Va'che de ga1r!dle, v'achre d "él'ev'age; que/me 'Clis\i;inction faites-vous? .

Le Ibut de r 'élevag,e .chez nous en Vallais de,vr·a,i,t être triple, au moins dOUlb!le. Qu'es<t-:ce à di're? POUl'qu'O~ ? Chez nous 'le,s pr.oduits l,aiti€rs JaÎ'ssent Iparfois à désir,er , Pour,quoi ? 'Ici 'CO'lTI'rne ailUeurs pourt3Jl1t '8Ô. .noUiS voulIons ,POUNoüÏ:l' !l'utter co,ntr,e 'la le0:11Icurrence InoUls 'd-e'Vons fproduiTB -la quaiLi'œ. CQfITlment p'ÜUivOnS-'110'u'S y Iparvenir ?

Géographie

Ainsi Iles ipouv.oirs pubihcs 's'·efrforcent Ide Ipousser à J'.amè-· lioration du hétai.l iet ·:à .un€ ,m,e,iŒl:eur,e 'production la,itièr€. P9'Ulr­tant ,la oStU'is's.ea de \la rp'ei'ne à éeou:l18r ses pr,oduits laiïtiel~'s. Quellts pay's :situés 'au .bor,d ,de :lta '·mer du Nord .surtout nous f'Ont oon­.ëurre11'ce 'pour Il'e beLll"lre et l'e fromage.

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- 4'714 -

L~s côt~s de Norma.ndie, .Il'Idande, les Pays-Bws, le ,Dane­mark, :}Ia INol"1Vège .même conviennent à :l'élleva,g.e. P.ourquoi ?' ~. PI1u.ies, ,Gu~f-Strea'm, etc ... donc herbe cOI1is1JaJmmel})t fraÎ- .

.~. .

Com,ment exptliquez../vou's :qu'e :le ,Danemark pwiis'se Ilivrer du beurre à un ipr.ix défüvnt toute concur'rlenûe ? R. Climat _ ValSOOs p}a,itne.s - ,Grand:s trOlUip~a1ux - Sélection laitière pous­sœ. T'eFfleur en beu,rre du ,l'airt ;reCJherchée .et obtenue - Ratio­n~lisaJbioFfl d~,ThS l'éUevl3.Ige - Or,gani'sation lP'aTfaite des syn­ditcats de ve·nrte et td'lé~eVlrug1e, etc.

Ainsi ,l.a Sudls\S:e a trop de ~ait 'et rpom."tant, en V rulais, en .été, on en m1ainqu1e. Comment exp1i,quez-vou'S Cleilla ? R. Bétail à r'a!lJpage - F ·aibri.ca1.io.n \de fromage.

La :SuiISls:e qulÏ ~ ·trOip de f'fumage n'-a Ip~S lassez de viande . que .devraient ifaiÎlre .dès ùo~s 3es élev,eurs ?

·En eff.et, noUiS iilll1portons prlus du 10 % de v,iande néceslsaire à nos besoins .du lB rés i.l , de 'l'ATg1entine. p.ourquoi ,ces deux !pays rpeUIVent-Ii,I,s nous fOiUJrnir Ilia viande à me1lileur compte ? Et comment nous Iparvient-eUe ?

Un bateau 'v,i'ent deBuenos-Ay.~es. Quel !p'ay's ? Il longe les :côtes du BrésH ; quetl'e tdi'~eCJtiO\n prend-iŒ? LI aborde à Rotterdam; que!l Océan 'a-t-ÎŒ traiVersé ? De qu.eHe ,manière est-Î'l 'aCJhem1J11Jé de ROItte~l"da!ffi ·à Bâle? Di'l"e:ction ? Mollltrez Sll'r .la 'CaTte tous -ces llieux. Les Eta:ns-Unils Isonrt all's'Sli de -grands iprodu.cteu·rs de bètai,l ipourq:uoi 'a;lol'iS ce payls ne nous fOlurnit-:H que, très peu de viande ? R. Les halbitanIts sont de grands 'cûTIlSOmnlaJteurs -de viwnde. Une ·gr.ande 1ocaJ1itlé de ce vla!ste tpay;s est 's.péci'alisée :druns ,}.es cOnJserwes d.e vi'andte ; IlaJque'lll'e ?

~ Commlent de Ohicago Illes ,eX!péditions de conserves ipeuvent­eUes !Se faire -à destination der ,l'Europe? Et 'la chute du Niaga:~a ? Pourquoi l'es haibi,tants des Eta:1Js-Unils sont-Hs de grands Iconlsomm.atell'r,S de vian!de ? POUir Iles mêmes rni,soTIls, quel,s pays pal" exe'lll!P:le en consom­:ment !peu ? BeaUJcoup ? Le ICanada nous J 'ait 'conourrence pour.la Œivrai'son du fro­Imruge -aux Etats-Unis ; pourtant on n'élève 'Pas ,le !bétail dans tout Ile Caooida ; iPourquOii ? Où donc fera-t-on de l'élevage dans :ce !pays ?

On fera montrer 'au [Ill!r et à mesure ces diver,s~ays sur la carte. Les êlèves indiquerolllt ~'Ü'rientattion par raiplpOrt à :la Su.i.s'se, etc .. etc ...

HistoÏ1'e (IGuernes dvilès)

Dans 'l'hilstoir.e de notre pays iÏ'l 18Sit question d'une ba:ta'Îltle où 1e.s ISÛlldatbs m'en Isont .pas Vienus aux mains '; ms IÛnt [préférés manger :la 'soup.e lau ilait rensemhl!e ; à quel1le bataï.l:le f'ais-je al}1.ul­sion ?

Oui Iles IsOJldaros ne voula,Jient pas !la guerr,e ; certains même wvai,enrt combattu ensem:b~e da'JlIs que~~les guerres qui ont ,p'fé­:cédé 'la RléfoTttne ? R. SouaJbe, HaiHe . . En efflet Zw1ng;li était ·ruumônier des GliGr,oJllai,s; il a même f 'ait lIa connalils'sa!l1:ce d'un Icardinal vaJl'a,isran, ,chef des ISUiSISeS à M,arigillian. Que1 cardi,nal Iqui f.ai,IHt devenir ip·ape et fut :eXtpuù'sé du Val ails Ipa-r s!e's 'suj,.ets Tévoltés ? , La Ré!fIOl"ime, en 00nnais'sez-vous l,es causes et ,l,es pretextes? a div.i'Slé ,la 'Su"Î's'se en .deux Icamps et aur-a'it pu am'en'er sa destr'l.l,C,tiol1. Comment IS-a delstrulCtion ? R. Les 'pays voisins aU'riaient ;pu !profitel" de cette désunion pour Is'en eTIllparer. . . En eff,et ; rS'JÏ'1s ne !l'ont ,pas fait c'est qu'Qil..s avaient 'avantage

là l'exilstence de la SuQlsse. QU1e1,s 'av,antag1es ? R. Reo.ruiUement des 'm!e-rcenair,es. IEtat tarq.pon aS'sural1it Il'eur Isécurité. La p··remièr,e guerr,e .de K:aJppel n',eut donc .ipas 'heu. ~ert!le '!le voulait rpaiS '1a 'guerne, eUe await un ·ennlemI :a'~ :s'Ud, rra. Sa1vOle, mailS ZwlÎng.li ~Ia vout}ait ; :H fer,m'a Il'es :maricheS' IaJUX ·CInq -can-tons Iqui J:ui déclarèrent l}ta .guer,re. Que prouiVe .ce !fait? . R. Les mar,chés ,dIe Zudch étaient indispensabJes au ravJtall-

. aem,ent Ides !petirts IcanVoll's. . . Dans 'ces g'wer.r.es comme dans c.elNes d,e WIIII?-e,rg~n,.les ca­thOiUques proj'eibai:emt ide ,s'empa~er :de ~' A:,.gov'le ;.·mnsl tout~s {Iles gUterr:es de Ir ,elligion fatj.'~IÎ'rent aV01r l A,rgovle pour the­âJtrle. Pourquoi ce1a ? . R. L'ATg.ovie é!1Jait 'Un !ha:i'U,iagle commun. Pour cOllpel' les commün1catioTiis enrtr,e .Berne 'et Zurich. Ainsi :la f ,ermetur,e des m lar0hés de Z urÎ'ch f.ut la l0aUIse di,r,ecte de ,cetbe ,guerr,e. Une autre guerre cil\Tile fut éga.ile­ment 'CaJU'sée 'p~T }a fermetuTle des .mar,chés ~e .ZuriClh, .. ce qui ;PT"aUIV,e l'i,mpol"'Danoe de 'cette .v,lIIJe Ipou.r ~ ahmentation des petits oantolI1ls. Sa:v:ez-v'ous. qUie}'}le , gue:r~ . Q "

Oui l'all1·ci,enme gUle-rre Ide Z.uflloch ec.lata a ,caUlS>e de .... , 'terIl­tai:r.es :ayant 'ajpp~rtenu:s 'au ICÛl'mte ~e Togg,enlbourg .. ~uels canto.ns étaient j'ntér,esiS'és à ües terrItOl'l"·es ,et 'pourqu,:H ? Zuriéili ayant f lell"'lné Iles mar.~hés, aes :a'~tre-s C!f1nt?1I1ts, 'l'11ter~

vinT,enrt let cholÎlsir,enrt ,des !aXlbltr,es pour Juger 11e d:fferend , en vertu Ide .lqUieillle dr,écÏ!s,ion lancie'nIlle -jnter,vÏ'p:r,ent-1J1s? . R. (Ipa~cte de 1291) .. . . M'ai.s Zur1ch ·r ,musa ,,: lerle faute ; 2m.e· 1-a:utè p-lù,s grave .: aùH,anc€ aN,ec Il' A'1l;triche.

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Cettea.11iance lav€"C 'l'Autri<che mit tous les œ-ntons .du côté­de 'Sohwytz. Pourquoi? R. Ennemile h-éréldita,ire des Confé­dérés. Les HrublS!bou;rg nOUi:r-Ïlsstent le dessein de s',em(pa,rer du Go1iliwvd. Craîintes au su:j,et de -l'inœép,enda'l1ce de lIa SuiiS'se. Ainsi 6 calI1·tons -prennent part là ;la g1Uer,l"le contne ZUTich ;

quels canltonls ? L'Aütriicll€ fait la1pp,el 'au roi .de Fraince qui -envoie Il,es Atrma­gnacs icommandlés ipaœ 'son fi'hS qui devint Louis XI. Que,l bu t ~poursll'iv,a:ii le roi de Fll'anCie ? R. S'em;par,er de BâJle. Pour.quoi -les 'Sui!slses fuvent-its Ibattus .paT lIres Armagnac~ a ,St-J ac.qU€'S iSUT la Hirsre R. DésOibéi's'sanlce aux chef!s. Ftaute tactique. Cette idéfajrtJe fUit \J'(équ~ÎlViaJlielllt d'urne victni1re, ,dit-on. COLm'­ment Cie'la ? H-eureUlsem'ent la p 'alix se :rétahlit entre Confédérés, et ZurÎCJh 'rentra. Ibi,enrtôt dans ,la ,communauté helvétique,Mais ill y eut d'au!tr€is fri'ctionls ,encore entre Confédlér:és novam-

Iment .l'a guerre Ides .paJ71S:ans. A cette ,épo:que l,wgriculture était moins fRlVOTÎsée !qu'aIUJjourtl'hui ; comm-enrt l'expli­quez"'v;oUls ? R. 'Pas d'indus1rri1e, donc la Ip;lupart des a,gri-­rcultemr.s iQ:nt de aa :ddfd:i:eu1lté IP0Uir écouler lers pro:duits. Moins de If'wci/lité Ide Iculture : m,aclhitnes, 'engrais, TOluteJs fa,i'sant dmut. :P,as de !subventions, 'p1as d'associ'ation, palS ch; syn­dicats, pas de r~présentation :MlX conseiU,s du pays. Cer­taines üullJtures paiS Î-ntro,duit-es; 'l,esqueHes pa'r eX€!rnp'Je ? C"est après .la gUJerl~ de 30 ans :que les paysans ,s'e sont sou­,levés. Queliles ont été [es Claus,es de ce .soUilèv,emtmt ? R. Bonnes a,f,f.ad,rers ,pendant la gu:erre de 30 ans. Pourquoi' ,bonnes af.fair~s ? M'araJs,me Rlprès :la guerre. Pourquoi ma-­-rrusrne ? R. LLouŒ'lds itIl1Jpôts s.itôt a,près la guerre. Pourquoi ? Dép11éciation de ,la monnaie. Oppress-ion pa'r J,es cantons v,iim,es. Prus de droiils pollirtiiques. ' L'armée lédéraU'e 118CJrurtJée en p,wr;ti,e parmi Iles paysla~s deR cantons 'pr'Îtrnilti[!S et chez les Y;~doi,s. CQmiffilenlt l:e;,:p,liqUJez-­v.ous ? R. E>]l,e 'rempO'rla Ilia 'VIlC.tOl'l~e. Quelles ont ete les c.au~· 'Sas de 'Clelte vlÎclolÎre. Ai'I1si H'y eut autrefois de ,11omor,euoos guer'res cÎ-Vliles ~l1Jtr,e

'ca.ntons ; aujourd'hui ces gueT:es ne 'Sont IP'~U~ PO~S\lbtles. Pou~quoi ? A1"mée entre les m'alll1S de la Contflé'deratlOl1. La SuilSse ·état fédiél~.tif . .

Comment se nourissent les populations de quelques pays: . Une récente pUJblication de 1,OEC-E. contient q.~elqu~ ta­bleaux :sur lIa production et la oonrommaJtlOn de denrees ahmen­taires dlans les payls lmembr~s,. Une comparaison el1Jtre qu~lques 'Pays eu~opéens et américains donnle La vue d'ens.emble SUl'Vante pour 1953-54 : -

- 4.77 -

Consommation de denrées alimentai,res par habitant et par an\ e-n ,1953-54'-1 (en kilos)

Céréales Pommes _légumes Fruits Viande panifiables de terre (~8ids vif)

lait Fromage Beurre (teneur:an graisse)

Suède- 76,2 113,5 26,7 57,6 50,3 200,.3' 7',2 9,8 Danema,rk 86,6 133,0 67,7 53,1 59,G 149,2 4,5 6,8 Royaume-D. 85,2 100,1 56,5 44,5 55,7 154,1 .4,5 5,3 · Pays-Bas 90,0 108,5 61,1 49,2 31,7 198,9 '5,4 2,2 Frar.lJce 119,3 122,7 140,4 44,3 68,3 8.6,9 6,5 5,5, AŒ~,ema,gme 93,3 174,0 47,0 69,8 42,5 131,0 5,11 5,3 , l'tailie 137,4 43,0 94,4 74,9 17~9 49,6 6,G 1,3 Etats-Unis 59,7 47.,.6 66,2 '54,0 82,0 159,6 8,2 3,2: Canada 69,2 69,2 69,9 67,2 75,0 198,8 2~5 8,1 S1ûsse 96,5 80,0 70,0 90,0 48,0 224,0 8,1 4,9

Ce tahleau p.ermet d.e 'suilVr,e comment ,la consomm-ation va-­de en fOrtCJtiOiI1 des conditions dimatiques, des halbitudes ,aJlimel1- ' taires, ,aIÏ-llIsi que du s\tandard de vie des populla:tioThs. On peut constater que notre pays est, par hrubitant, celui où 1'0111 ablsorhe Je p~iU'S de lait (224 kg.) et de f ,romag'e( 8,1 kg.) ; fait réjouis-­sant pour notre aI'lbol'liculture f 'ruitièr,e, qui ,couvr-e ~9% de nos,:

' besoins, .c'est en Su~S'se que ron m'angie le plus de fruIt (90 kg.). En revanche, n.OUlS Ille COlliSOlITllIIl'OnS que 48 kg. de viande, a,lors que les Etaros-Uni's en contsomm·ent 83 k'g. et :la France 68,3 klg. par habitant et par an.

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- 4:1,9 -

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Pou,rquoi l,a JC!utlIture dte. lia frali.se (s'es.t-eUe p.antilCu.lièrement: dlév.clopp:ée en V ~1ails ? Jt<éJp. : :Olim'a,t qui .convi'ent; été 'C'h.aud; 'peu de 'pLuies; fai- · ·b;les ylents du ,nord; terI'la-Ï!ns ,humi,fèr'es 'Ou 'Solls 'secs 'pouvant être ,irrigués; main..:d'œuvTle '~bondante; f:adtlité de trans- · ,port : 'routes, Ichemîns relie .fer. P-our q:U'eH1lies ,r-ailsollis ne V.aaai's centr,al reçoit-ill peu de· pluies? Rép. : Les nU~gies 'Vli'ennent de l'(kéflln latlantÎlque; ils sont ar r:êtés pair Jla :chaine dies AI!p:es ihernoi.ses ... Le.s f ·r·aises ont ibesoin d.e challeu.r. Comment eXlpli1quez-vous Iqu',i/l ·f,a!see 'Plus :chaJuld à 'F'lllHy ;qu'à Berne, !située à ,peu près à Ja même aJltituc1e ? R€ip. : .FuI]ly ,ruhr.itJé des vents du nord - cOln0.entraJtion dce la challeur dans Ile fond .des VJa'1lées - clim·at :plus isec, moins de hru'me. Fu1Iyesrt-Ï!l 'situé en 'amont 'ou ·en 'avall de Sion. - De Sion. à FwLly, ·, :le -Rhône coule dans qU'~]l'e dill"lection ? Et diP- FulJy ·am Lém.alll ? On .cUl1tiiVe heaJU100up de fl'1ai'8€'8 da.ns le val d'E\fl[tl~eln.ont jusqu"à 140.0 mètr.es d'a;ltitude let très ~)eu à Vou~ry tSirbu~ à 400 !Ill. Pourquoi ,cette dilffér.ence ? RJép. : ,Les .diV'ers'esr:égiollis d'Entremont ont une bonne 'eXiposüion, VOUivry Ipa,r ,contr,e est expos'é au nord-'eStt. - ­Vouvry peu.t Ise 'livreT à d'autr,es 'cu!ltuI'lels :cJéréaJes', \tahac, tulipes, etc., qui ,convi:ennent ,au !S()II et au dimat. Quand on constate qu'une vallée 'est égaJ}ement ,euJ1t'Îvée 'sur Iles deux versants, que peut-on conolure de 'son orienta­tion: 1OOp. : La rivière .couJJe du nord au sud ou du 's.ud 'au nOl~d . Ex. : Entr.emont, d'Ol"'sières à Sembrancher . Actu~}:}ement une oU/lture, !comm,e celle des 1i!'l3Ji1ses, ,a beau­ooup plus ,de 'Sluœès qu',elllie n'Ien ,aurait leU JaU :début du .siè.cle ; lpourquoi? R~. : Moyellls de trànS!port - standard .de vi,e de Il'a cheteur - Ol'Iganils'ation de vente, etc. Il :n'est paiS indifférent !pour Œ'ens~mble du V:ai1ais que la recolrte' des fTllJÎtS 'soit bonne .ou m~uvaise ; lpou'l'Iquoi ? Rép. ~ <~~f.~nql:le à gagner Ipour ,le ménage aJgriOOle; ,pouvoi.r d'~oohat réduit; 'répercU'ssion iSU14 Ile commerce et J'.aTtÎ'Slanat;· (comment ?) - perte 'Pour IleS :entreprises de transport. Ce 'Sont Iles lCondLtiolllS atmosphériques ,qui dé.temünent en Vallais, comme aiŒlleu.r.s, :les ibOlIlnes et les ll1Jajuvaises années . QueLles a'wtres cultures .peuvent être affect.oos lp8Jr ile temps ?' Abrico1û.em - vigne - : asperges, etc.

Page 18: L'Ecole primaire, 15 avril 1956

- 480-

Oui Il'alb-r;k.otier lest un 'alibr€ Ipl"looièux (pou'r qU'eN'e r ,égion du Val1ai'S ? Po u:rquoÎ 'Ile cUllti!V'e,t-on 8UnUOlU't snI' la rive gj~'Uche du Rhône? Le Ipommiler par 'cO;ntr,e 'S.te l"lencontr,e .tout auss'Î bien Isur Ja riv,e droite. :Pourqu.oi ? 'R. ]1 IN€urit plus ta11d. Danls 'queJ1le Tlégion iSUfitowt ile Icultiv,e-t-on ? QueŒle'S vRniiétés Icommle:rciaJles 'ConseiJle-t-on ? 'Et pour :la lPoirr!e ? On üUJltive au\Ssi ila Canadla en montagne .iusqu'à 1000 m. d"alrtituide, 'Où par eX!emple ? Pou1rquo:i Ua pomme die lffionva;glll,e lest-elle pl us ,a!plpr-éci ée .que c-e]l'e de ;pŒa'În:e ? R. IM!eil1lieuI'Ie Iconrservat-Ïon. Moins aqU€Ll'se. P ilus co'loflée. PIlUis ts,a·VOUl"leuse. Il y a néanmoins lUIu:e :lo:caJlirbé Ide p.laine ,s it.u'ée a 11 .conf,lU'ent de ~a Borgne dont les Ipomrnres sont fort ruppr.éci:ées. Quelle :looailité ? Pourquo'i ~es Ipomrmes de Bramoi,s Isont-'etlles a:p­preci'ées ? ·R. ICône ,d',a:UUlvions Ide Ilia BOf'gn:e. MlaÎls si ile Va1lails produit ide he:aux f 'ruits, i,l ,le doit :au,ssi au traVlail de lS'es halbitants. QIUlels Itravaux Ipar :eXjempl'e ? R. Dé­foncement, drJainalg;e, Ipilanûaüon, irl~iga:tion, 'soins Cl ux ar­bT6S, soi1ns Uors de !la .c.eui'lJ,ette, l' OUiues , etc. Les ,a11borkulteur.s .ne ·s'Ont !PWS larTiv és à lce résuiltat 'san,,= aJvo:ir r leçu lune !bonne fOl"lm 'ation pl'ofessi·onne:li1e. Où et comment iJ'.Onlt-i!1s -reçue ? N OIS ,conICUN~ielJlrtJs .pour (les ·fru.its Ise re;cl'lÜent dams .le TYT<ol, le llr,entin, Ilia Cailifonüe, 'lre .ohilE. Où se 'trouvent ()es \payls ? Mül1Jtr,ez ? Gomm,ent 'les .frulÎts clu OhiŒi a'}",rive,nt-ils chez no'us et qua,nd? Exp1ÏJqu,ez ? Quelll,e heuT,e est-il en ,Cœli,fornie quand il 'est Inidi chez nous . E xpil,ilq!uez ? .Le VaU{üs eXJp.é.di€ dtes fruits 'par avion en Ang,le.terre, en BeLgique, en Suède, en A~,lerrna;gne, au Danem,alrk. Monrbr,e.z ,Cels ipa.)lls. Direc-tiol1 !pair ,r.wp.port à lIa Suilsse. A van­'UaJg'les let 'ÎIl1Ico:nlVlé.ni,ents des ,transports par ,avion? Pourquoi ces p:a yls .ne produ'isent-iils poüTt de ô'U'its ?

,Cl. Bérani

Le mouvement éducatif à -travers le monqe ' EtŒts-Unis. - L e transpm·t des élèves . - ,p larmi le3 fac­

teurs ,qui 'co.ntribue,nt à f ,aci.liter :la fréquentation !Scolaire, il y i3, ilieu -de m 'en:bionner Iles m ies,ur,es prlÎs 'es. en vüe de résoudl"€ 18 l)}roblème des ,.dis,tanoes entr.e Je ,füy'er 'et '1'éco1e. On . eBtin1e que plus de 130,000 véhicules transportent awjourd'hui plu~ de 8,000,000 d',en[,afl'lots de leur domicUe à l'école et in r·er-sé­Inent.

- 481

BIBLIOGRAPHIE

s. RoUer - TABLEAUX DE CONJUGAISON FRANÇAISE *)

Cett oUlv·r.aJge \présente, en une Ibrochure cCalCil!e à ,consulter des ' taJb.helaIU!X ICiÜm!PI'1€\tS Ide co.nj,ujgaiso;n à rl'usaJge des 'ma,itr,es ,et des él.è~es .des:<fugu::és iP'.!'imai.r.e et seconrlaire. Son !but- est ,de rfa!eil1it€lr aux. IPre- _ ,mjieir!s l'enls'e,ilg,n€lll1'ent, .aux se,couds l'a'cquislitilon de notre système velibatl.

On y ,trouve :la icond.ugai,son camp'lète Ide 10 ,veIlb'es, 93 table,aux co.ndenlsés Ipermelt1tJant <le ,cQinjuguer t ous l,es \-erbe:s n on .d;éfeci1;tfls, .la c.onjlUlgais:on de 36 ;v,e'rbels ,d:~ec,ti!Ds, ;un ÏJnjd:eK ,al\phaibét.Ï!que de 760" vel'1b:es ,claISlS,és en lIiai~SO!rl ,de leur rfr.éiqIUJellJc.e et ide :l'eUlI'ls diffÏicu1tés a,vec Q~e-nvo-i êiJU :ver/be ;V,y\pe ,et lau nUlIDléro d'OlI'dr.e. '

,L'.a,ute.ur, .prlorfe:ss·eiUJr à Il'Insti!t!ult Ides :sjciences ide- .l'éducation et ètir.eoteuŒ" !du L!albo.r;a lt.o~r:e ,de q;>édag,olglie expérimentalle à Ge.nèv:e, a 'tenté atV:€jc 'SU1Qcès ICi,,€- 'l'Iart~olllaUs€lr ,1'I€.noSleilg.neiment ide- lIa conjUJgai ­son IpaŒ" ume métho:d!oJ1otglie pl'IO'plr.e e,t ;J,'étJahlissemIeIl1t de IcatégoriÏ.'es, de iI'è,gl:es et ide :flormes d'~exionne\Lles. :Da, méthode ide M. Ro:vler, ajplpelliée à falitr;e jda~e et alu!tori,té, 's'Ulsdte déjà ,dtaJns ;lles ilnilieux ,de r ·écOile .. te !p1us v~ ,ilntérèt. ,Ce jp:elÛljt llTIaJl1Juel, qua 'en est Il',instrument, periffiJeltJtr'!a 'aux p:é:dalgjOlgiUe.s d ;e 1',aIPlPHq.uer là Il~ u:r :pTopr,e 'enls:eignelnent et d'en iépri()juver }les mérwes.

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Page 19: L'Ecole primaire, 15 avril 1956

- 482-

1

No 16

FICHE DE ùECTURE SILENCIEUSE . , '

Le voyage de Virevolte

Vi rev o:lte , .la ,p,etirte hir'Ondelll,e n'lest pa's pa·rUe en ulême t emps qUIe 's·es IsœUliS. C"est maufte :8'eu!l,e que \la pauvrette arrive SUT Ù:e Œ}ont du bateau. Tout 'awt'Ou'r rc"est Ila Imer, lIa mer tou­j'Ours'. Cœnmlent ·eist..Jell,e toute :seUille ,ici? ,cHt une 'voix. LI y a Jongtemps qUle ~elS ,aut'r,es hirondeliles ont ga'g-né les , 'pays ehauds !

EUe ,a dû 's'aibta'fder, r~ond une dame. 'Ellie .était IsanlS doube :ma!Jade ... En iout crus, lem1,e es·t Ibien f ,atiIguée ,et .ne ,peut .plus valer. Eh bi'en, HllllmenoIlls .. la ipui,squ€ notre Ibateau ·Sie l"end ien

Egyprbe, 'là 'Où ellliie allait; elLle y netrowv,era lses sœurs. Vir,evoltte voy,wge d'Oilic en bateau let bi,eTIJtôt ,el!l,e l'etroullle

" 'es :sœurs. D'C/JfJrès NI. L. V CTt.

FICHE DE 'l'RA V AIL

~. Lis hilen .arttentiv'ement t011 tex,te. R'e;lis .... le trois [ois.

2. Cher,che et cOlpie 'l·a ,phrals'e qui commence par: Il y a longtemps.

3. Indique Ile te'mps de ,tows Iles v'er,bes du 1er ,paragraphe.

·4. Poul~uoi cr,oi's-tu que Vi1r·evolte n ' est 'Pas ,parUe ·av·ec ses IsœUI'IS ? E 'st-'C!e ~'ha,bitulcle des hirol1'deHes de voyager en ba-

teau ?

5. N'omme UIl1 des Ipa~Tls chauds où 'se rendent les hiTon­

delles ?

5. Dess-Îne un baJtJeau.

6. Regarde bieln comment on écrit: Vü',evolte voyage donc en hateruu let bientôt ·eUe ,r€tl'OUlv.e 'ses \Sœu1r-s .

PrOse ta .fi:Clhe ·!Su.r Ille 'Puipür,e 'et rretOl1rne écrire cette Iphra­

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Page 20: L'Ecole primaire, 15 avril 1956

- 48'4 -

, . No 17

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

Monsieur Pouf sous la i)luie

POUlf., Idepuis peu 1S':est In1s ,à f-aÏ'n~ du IS'P0rt. AujoUlrd'hui ï ,l va fair,e urne ,longue lp.romenad.e ISOUS ~la !pluie. III a li'l1'vi:té Pierre Ison ami, 'm,ais üelui-ci ne ,s,e J'aiss,e Ipas ipersuader et, -pou.r Ulne foiiS, Pouf ,part tout Iseul -à Il',aiVenture.

Il :sort ISOL~S lIai lp1lt4ie \b:albuam;be, Ica.id:f:é ,d'Ulne Icasquette 'extraordinaire ,avec Icalche-or,e!Ï.Ues; :LI :p:Ol"te aUlssi !Une immense échanpe ,à Ica'rr,eaux et une ipair,e de très vi,ei\llles bottes en ,ca~ ourochouc. N ti.e:nt .sous Ile ihr'a,s un énorme parap1uie plus g'rand que ,lui.

Poud: ne v,eut 'PaIS .ouvr,i'r \tout de sLüte le parap:}uie, (.le Ipeur de 'pairaitre doui'lle±. H seT,ait bien peu COU'DaJg1eux, pense-rt-jl

.s'j,l ne p.ouv1ait IS'Ulpporter quelques ·g·outtes de p'l'Uli,e.

D' cqJ?'ès ~ IVI. Lévy.

FICHE DE 'J.lRA V AIL

l. Li,s Ibien ;attenItiv·ement tout le texte. R'e'lIilsJl,e trois fo~s.

2. Cherche et copie lIa 'phra,se qui commence Ipa.;": Il a invité Pierre !S'On l3!m-Î.

.3. Cherche ,et. eXlpl]que 'l'{)rthogTa,p·he de tous les qualifi­c3!tif.s des habictïs de P.ourf.

.4. PQul"lquoi Pierr,e ne s·e laiISis'e-t-il pas 1)er,suader de sort'il' ,a vlec Pouf ? Di's ,autrem·ent : paTtir là Il'a,v,enrbU'rr~ ....

une phl1ie battante. Pour'quoi Pouf n'.oulV.re-t-i:l :pa,s tout -de suite ,le parapluie?

'5. Dessine 108 IpaT,alphüe de iPouf.

.6. Reg,arde bi'en commenlt on écrit: n 'So'rt sons .la q)luie hattante, .coirflf,é d'ull1e :casqu8Itte 'E'x1Jr,aordilllaiT,e avec .cache-or,ei,1}'es; 111 po'rte a uSisi 'Ull1e immense écha:11J€ à caTreaJUX :et une palÏ'r,e de \très, viei l.les bott81sen, .caout-choUlc.

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Page 21: L'Ecole primaire, 15 avril 1956

No 18

FICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

La, fontaine de l'ermi te

TOUlS Jes mwtins :à \l'aube Il'termite ,aMait 'pu,ioor de J'eau a. Œa füntaill1!e. EiNe était si bletlle, 'si l,impide, qu'H sen:tb1ait que J.e ciell fût tombé dedans Uill j our de TIlai ,et perlsonnle de­puilS ne ,l'en ~'Via\irt; rti1ré, .car (c'était une 'SOUT\ce eJac.hée que 'nul, hors de lui, ne vlenaiit d:éra'llg:er 1Joù'r y boire. Il rr"aimait ;par.ce qu'elle était Is·Helll,CÎteulse ~t ibrès pure ma,is 'aJUlssi 'parce qu'elle était jo'lie, toute .couronnée me jp'lante's fraîches qui tpou!ss,ai'ent et f ,1eurlÎls:saie.nlt 'cbacune à 'son heur,e : ,les fougèr,es, iJ!es joncs, les m'enthes, l:es myos·otis, les reines des p:ré~, les Î1r,ils, les CJa\ID-

panul1es. M (/'rie Noël.

FICHE DE TIRA VAIL

1. Lils bien attentÏ'vem'ent tout 'le te·,'{te. Relis~1e lentement .troÎls foÏ!S.

2. ,Cherche et cOfpi€ ,la tphra,se qui COlnmence par: F~l.le était 'si Ibleue ...

3. Gherche et cOIpie ItoUiS 11e'8 quallicflic.atifis de Il''eau.

4. A quel moment r 1erm.ite ,aUait-H ptüser de l'e.au '?

Pourquoi aimait-ill ~a sour'ce ? ElcrÎls ;bous Iles 'non1S de f·leurs qui 1îoUSIsent auprès de

lIa sour/ce.

5. Des'si'ne une de ces f,1eur's.

6. Reg·arde hi,en comment on écrrirt : Il l'aillnai,t ,par.c-e qu' eUe était s-Îl1eIllcieuse et très .pure, m'ai,s 'aul&si paree qu' e.lile était joli.e, toute coU/ronnée de pJalntes f,miches qui pous1saient et d:J.eurisl$'aient ;0ha:ciUne à 'son heUir,e.

Pose -ta fiicJhe ·sur Ille pUlpitre et retonrne 'écrire cette rphr,a-

se paT cœur da~1s tIon üahier.

S t -Maurice ] le 4 avril 1956.

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Page 22: L'Ecole primaire, 15 avril 1956

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