Le Provinois N°94/Janvier 2011

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www.mairie-provins.fr Journal municipal d’informations www.mairie-provins.fr Numéro 94 Janvier 2011 Les classes d’environnement et les sortie pédagogiques P . 2 > A u q u o t i d i e n Les lycéens footballeurs partenaires des arbitres P . 5 > S p o r t P . 6 > C u lt u r e La restauration des remparts continue P . 3 > Le dossier Le budget 2011

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Journal municipal d'information de la ville de Provins

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Journal municipal d’informations

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Numéro 94Janvier 2011

Les classes d’environnement et les sortie pédagogiques

P. 2 > Au quotidienLes lycéens footballeurs partenaires des arbitres

P. 5 > SportP. 6 > Culture

La restauration des remparts continue

P. 3 > Le dossier

Le budget 2011

Le KangourouThéâtre de boulevardavec Patrick SébastienSamedi 15 janvier > 20 h 30Un hyper patron, hyper macho, se voit contraint d’organiser un casting pour trouver une femme dont la mission sera de le rendre heureux, en échange du legs de toute sa fortune. Le Kangou-rou, mis en scène par Olivier Lejeune,

est une comédie débridée sur fond de morale. Après ses succès au music-hall, dans le disque et à la télévision, c’est la première apparition de Patrick Sébastien au théâtre, dans une pièce dont il est également l’auteur. Il est entouré de la Troupe de Rocama-dour pour une heure et demie de fous rires.

Casse-noisetteCirque musicalJeudi 27 janvier > 20 h 30Vendredi 2� janvier > 20 h 30Le chef-d’oeuvre de Tchaïkovski, ins-piré du conte d’Hoffmann revu (et cor-rigé !) par le cirque national de Chine. Les acrobates, devenus acteurs-dan-seurs s’approprient ce conte d’hiver pour le narrer à leur façon, et avec

quelle élégance dans la prouesse, quelle virtuosité ! La magie et la féerie sont au rendez-vous : compositions raffinées des jeux d’éventails, envols ludiques des rubans multicolores, contor-sions renversantes, équilibres vertigineux des funambules, sans oublier ces étoiles filantes sur rollers et la montée sur pointes des ampoules scintillantes jusqu’au sommet du sapin… Plus de trente tableaux qui se succèdent, dans une symphonie de cou-leurs acidulées et d’éclairages raffinés. Cette version réinven-tée pour l’acrobatie est un bonheur à ne pas manquer.

Emmanuel Depoixchante FerréChanson françaiseMardi 1er février > 20 h 30Disparu en 1993, après une pro-duction artistique rarement égalée, Léo Ferré reste une des références incontournables de la chanson fran-çaise. Mêlant le lyrique et le popu-laire, la tradition et l’utopie, l’amour

et l’anarchie, il secoue (aujourd’hui encore) plus qu’il ne flatte. Avec ce spectacle joué et chanté, Emmanuel Depoix offre à son public une interprétation personnelle et singulière d’une par-tie du répertoire de l’immense Léo Ferré. Emmanuel Depoix met au service des mots de Ferré toute sa sensibilité, sa géné-rosité, sa véhémence et sa puissance d’exister. Le résultat est troublant de vérité et l’émotion garantie. Au programme, des chansons réputées comme « la vie d’artiste », « c’est extra », « t’en as » ou « comme à Ostende » seront complétées par des titres moins connus (« la mémoire de la mer »).

MacondoThéâtreMardi � février > 20 h 30Perçant l’obscurité d’un halo, la sil-houette de deux bohémiennes se dessine sur fond de désert. Près d’une barque échouée, les deux femmes retiennent captive la jeune Erendira, frappéed’un profond sommeil. C’est dans

cette ambiance feutrée, propice au récit intimiste, que l’his-toire réelle et fantastique du village Macondo va être révélée. D’après « L’Incroyable et Triste Histoire de la candide Eren-dira et de sa grandmère diabolique » de Gabriel Garcia Mar-quez. Ce qui pourrait n’être que tragédie, se teinte d’humour et de poésie. À l’intensité du propos, s’ajoute celle de l’univers sonore. Telles des braises éclairant la nuit, ces récits balisent un nouveau rivage. Aux confins des rêves et de la réalité.

Les spectacles du Centre culturel et sportif Saint-Ayoul • Renseignements et réservations : 08 200 77 160

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Les classes d’environnement et les sorties pédagogiques

La Ville de Provins renouvelle, pour l’année scolaire 2010-2011, son aide à l’organisation des classes d’environnement et sorties pédagogiques qui permettent aux enfants de vivre l’expérience d’un changement de lieu et de mode de vie.

Au cours de l’année scolaire 2009-2010, 4 écoles (5 classes) avaient opté pour des classes d’environnement (classe de neige ou classe de mer) :- Elémentaire Marais, 2 classes parties à Méribel (73), durée 14 jours, 50 élèves,- Elémentaires Terrier Rouge et Voulzie, 2 classes parties à Saint-Michel-Chef-Chef (44), durée 12 jours, 38 élèves,- Elémentaire Désiré Laurent, 1 classe partie à Saint-Michel-Chef-Chef (44), durée 7 jours, 17 élèves.Le coût total des classes d’environnement pour les 4 écoles s’est élevé à la somme de 80 574,69 euros. La participation de la Ville de Provins s’estélevé à 52 652,60 euros.Les 2 autres écoles avaient choisi des sorties pédagogiques :- Elémentaire Ville Haute, séjour à

Armeau (89) Poney Club de Formanoir, classe patrimoine à Provins et Fontainebleau.- Elémentaire Coudoux, séjour à Cayeux-sur-Mer (80) classe nature.La participation de la Ville de Provins pour les sorties pédagogiques des 2 écoles s’est élevée à 10 505,60 euros.Pour l ‘année scolaire 2010-2011, il a été décidé de fixer un seuil maximum de 6 classes, toutes écoles élémentaires provinoises confondues, autorisées à partir en classe d’environnement, et ce dans la limite d’une durée de 12 jours.Le programme de ces classes d’environnement

sera le suivant :- Elémentaire Marais, 50 élèves de 2 classes partiront à Méribel (73) du 3 au 14 janvier,- Elémentaire Coudoux, 24 élèves d’1 classe partiront à Méribel (73) du 27 mars au 3 avril,- Elémentaire Désiré Laurent, 20 élèves d’1 classe partiront à Saint-Michel-Chef-Chef (44) du 1er au 8 mai,- Elémentaires Terrier Rouge et Voulzie, 49 élèves de 2 classes partiront à Saint-Michel-Chef-Chef (44) du 2 au 13 mai.

L’école des Marais à Méribel.

Au quotidien

Modernisation de la collecte de vos déchets Depuis début 2009, le SMETOM-GEEODE modernise la collecte des déchets produits sur son territoire qui couvre 98 communes et 84 000 habitants : mise en place de la collecte robotisée, distribution de bac à ordures ménagères, ajustement du nombre de jours de ramassage, implantation de conteneurs semi-enterrées.

> Pourquoi mettre en place la collecte robotisée des déchets ? Pour diminuer les accidents du travail des éboueurs en les faisant évoluer vers le métier de chauffeur, assurer un traitement plus hygiénique des déchets et limiter la hausse constante des coûts.> Qui sera concerné par ce nouveau mode de collecte ? La collecte robotisée des déchets est surtout adaptée pour les secteurs ruraux et pavillonnaires. Du fait de l’étroitesse des rues et du nombre important de voitures stationnées, le centre-ville ne sera pas concerné par ce nouveau mode de collecte. > Quand débutera cette nouvelle technique de ramassage de vos déchets ?

Pour les secteurs les plus délicats en terme de positionnement des bacs et pour que ces tests

se déroulent de manière optimale, une équipe d’ambassadeurs du tri passera à domicile. En cas d’absence, un document

sera déposé dans votre boîte aux lettres. L’implication est en effet indispensable ! Des tests ont débuté depuis le début du mois de décembre.> Des changements de jours de collecte sont-ils à prévoir ? Suite à la mise en place de la collecte robotisée de vos déchets ménagers, les périmètres des zones de collecte (couleurs rouge, bleue ou verte) pourraient être modifiés. Soyez donc attentifs à la nouvelle version de votre calendrier de collecte que vous recevrez en début d’année.

A l’aide d’un bras situé sur le côté droit du camion, ces nouveaux véhicules assurent la collecte des bacs à couvercle bordeaux et à couvercle jaune. Pour piloter ce bras mécanisé, le chauffeur seul en cabine (donc non accompagné d’un agent de collecte), utilise une manette.

Pour que cette collecte s’opère dans de bonnes conditions, veuillez respecter ces consignes :> je ferme totalement le couvercle de mes bacs et je ne repose mes déchetes que dans ceux-ci,> j’éloigne mes bacs à plu de 50 cm de tout obstacle,> j’oriente mes bacs parallèles à la rue, poignée vers le logement.

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Le budget 2011 de la Ville de Provins sera placé sous le signe de la rigueur de fonctionnement à un moment où chacun sait que les collectivités locales ne peuvent s’abstraire complètement de ce que l’Etat s’applique à lui-même. Il est par ailleurs essentiel de poursuivre la diminution des impôts communaux entamés en 2009.En 2011, il faudra faire face au gel des dotations de l’Etat, soit 20 000 euros de ressources en moins sur la Dotation globale de fonctionnement si elle avait cru comme les années précédentes.Le budget 2010 avait été voté avec16 515 000 euros de dépenses de fonctionnement, le budget 2011 est établi à 16 276 000 euros de dépenses.Les charges de personnel seront contenues à

hauteur de 9 267 000 euros, soit une hausse de 30 000 euros. Les charges de gestion courantes s’établiront à 5 131 000 euros, en baisse de 300 000 euros.Parallèlement, la Ville de Provins poursuivra son programme d’investissements dans tous les domaines. Le budget d’investissement s’établira autour de 5 000 000 euros dont2 351 000 euros de subventions escomptées, soit près de 50 %.Le budget 2011 reprend naturellement les crédits de paiement des grandes autorisations de programmes déjà décidées :> la fin des travaux de l’Aire d’accueil de Villecran pour 440 000 euros,> les crédits de la tranche 2010 et de la moitié de la tranche 2011 de la convention patrimoniale pour un montant global de

1 700 000 euros pour le début de la restauration de l’Abside Saint-Ayoul,> l’aménagement de la place du Pré Botin pour sa 1ère phase pour un coût de 511 000 euros (une seconde phase sera nécessaire en 2012),> la fin des travaux de réhabilitation de la Maison des quartiers pour 80 000 euros.Au-delà, la Ville de Provins effectuera en 2011 une tranche considérable de travaux de voirie. 900 000 euros y seront consacrés dans tous les quartiers avec un effort prioritaire sur la Ville haute dont la voirie a beaucoup souffert des travaux du lycée Thibaut de Champagne.La Ville de Provins réaménagera également les points d’arrêt de bus des Pannevelles et de Villecran afin d’assurer le respect des normes d’accessibilité. Comme chaque année l’éclairage publicbénéficiera de 180 000 euros d’investissement.La Ville de Provins continuera le déploiement de la vidéo-protection dans ses rues. En 2011, 5 dômes supplémentaires seront posés en Centre-ville et 1 dôme pour protéger le bâtiment accueillant la micro-crèche de Champbenoist. Elle proposera à la Région et

Une nouvelle baisse des taux d’imposition communaux

Le budget 2011

Le dossier

Le budget 2011 est établi à partir des 3 grands principes sur lesquels reposent l’action de la municipalité : > une grande rigueur de fonctionnement, > des efforts continus d’investissement publics,> une maîtrise de la fiscalité.

Taux communaux 2008 2009 2010 2011

Taxe d’habitation 17,62 % 17,39 % 17,17 % 17,00 %

Taxe foncière bâti 24,74 % 24,42 % 24,11 % 23,87 %

Taxe foncière non bâti 50,88 % 50,22 % 49,58 % 49,09 %

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au Département de cofinancer la pose de caméras à proximité des trois lycées et du collège de Savigny. Les collège Jules Verne et Marie Curie sont déjà couverts.Les autres dépenses d’investissements sont les suivantes :> 117 000 euros pour le remplacement de véhicules municipaux, en particulier la laveuse de la propreté urbaine,> 55 000 euros pour la réfection d’une tourelle de la Tour César (une seconde sera réalisée en 2012),> 32 000 euros pour l’aménagement du dortoir et de l’accueil de la crèche,> 24 000 euros pour le remplacement du sautoir à la perche,> 15 000 euros de travaux au gymnase COSEC,> 60 000 euros pour une tranche de toiture de l’école du Terrier Rouge,

> 100 000 euros pour poursuivre les travaux sur la Villa et le Jardin Garnier,> 20 000 euros pour la replantation complète des allées des Remparts de la Porte Saint-Jean à la Porte de Jouy,> 20 000 euros de renouvellement des illuminations de Noël.Avec ce budget 2011, la Ville de Provins fait face à ses besoins et aux attentes des provinois dans un contexte budgétaire national tendu, mais qui ne l’empêche pas de maintenir le même niveau de service public dans tous les domaines : enseignement, petite enfance, politique de la ville, propreté urbaine, fleurissement…Le tout avec le maintien de l’engagement de poursuivre la baisse des impôts (cf tableau).

Le bilan 2010 L’année qui s’achève aura été riche de chantiers importants.La Ville de Provins a poursuivi ses différents planspluriannuels :> la rénovation de la voirie avec, notamment, la réabilitation de la place du 29e Dragons, en lien avec la construction du nouveau commissariat de police, > le renouvellement de l’éclairage public,> le renouvellement des illuminations de Noël,> la replantation du tissu arboré,> la modernisation de la Maison des quartiers,> la restructuration de l’aire d’accueil de Villecran,> la rénovation de l’église Saint-Ayoul et de la salle capitulaire de l’ancien prieuré des bénédictins.La Ville de Provins a également procédé à la rénovation de la salle des bébés de la crèche municipale et à l’aménagement scénographique de la Tour César.Elle a anticipé la construction du futur centre aquatique intercommunal en réalisant un second terrain synthétique multisports et continué la mise en place de son système de vidéosurveillance.

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Le recensement est utile àchacun de nous, pensez-y !Depuis janvier 2004, le recensement est annuel. Ce dispositif repose sur un partenariat entre les communes et l’INSEE.Les informations produites sont plus fiables, plus récentes et permettent d’adapter les infrastructures et les équipements à vos besoins.À Provins, commune de plus de 10 000 habitants, la collecte se déroule chaque année auprès d’un échantillon de 8 % de la population dispersée sur l’ensemble de son territoire. Si votre logement appartient à l’échantillon recensé cette année, vous allez prochainement recevoir les questionnaires du recensement.Ainsi, à partir du jeudi 20 janvier, les agents recenseurs, identifiables grâce à une carte officielle tricolore sur laquelle figurent leur photographie et la signature du maire, déposeront au domicile des personnes recensées des documents qu’ils devront remplir. Les questionnaires doivent être remis à l’agent recenseur ou retournés à la mairie ou à l’INSEE avant le 26 février.Participer au recensement est un acte civique, mais également une obligation aux termes de la loi du 7 juin 1951 modifiée. Enfin, toutes vos réponses sont absolument confidentielles. Elles sont ensuite transmises à l’INSEE et ne peuvent donner lieu à aucun contrôle administratif ou fiscal.

ErratumUne erreur s’est glissé dans notre dernier numéro concernant la rubrique «infirmiers» du Guide pratique. Le numéro de téléphone de Caroline Fourcart est le 06 85 08 02 99.

Les Templiers en accession sociale à la propriété

Sur proposition de la Ville de Provins, FSM (les Foyers de Seine-et-Marne) a décidé de mettre en vente la résidence des des Templiers dans le cadre de l’accession sociale à la propriété.

L’ensemble immobilier, situé rue André François Poncet et chemin de Fontaine Riante est composé de 35 logements allant du T2 au T5.Une première phase de vente va concerné les 12 logement situé rue André François Poncet.

Les appartements sont proposés à leurs occupants à un prix attractif tout en sachant qu’un locataire qui ne serait pas acheteur garde son statut de locataire de FSM. Lors d’une récente réunion, FSM a expliqué

aux locataires des Templiers la philosophie du projet, les différentes étapes de la commercialisation, les prix de vente, la copropriété...

Au quotidien

La résidence des Templiers compte 35 logements, du T2 au T5.

Les principes de l’accession sociale à la propriété ont été expliqué aux locataires des Templiers.

SportLes lycéens footballeurs partenaires des arbitres

Le lycée Thibaut de Champagne envisage un partenariat entre sa section football et la section d’arbitrage du lycée Fourier d’Auxerre.

7 années après le Collège Marie Curie, c’etait au tour, l’an dernier, du Lycée Thibaut de Champagne d’offrir une section football à ses élèves avec la même idée de donner à l’établissement d’enseignement secondaire provinois des classes locomotives et d’offrir aux élèves les moyens de perfectionner leurs qualités sportives dans le respect et le suivi d’une scolarité normale. Il s’agissait là de la 2e ouverture de ce type en Seine-et-Marne après Meaux.Aujourd’hui, un collégien de Marie Curie peut continuer son cursus scolaire dans une section football au lycée sans quitter Provins.La section football trouve peu à peu ses

marques au sein du lycée Thibaut de Champagne. Pour cette 2e année d’existence, 18 élèves, de seconde et de première, font partie de cette section football qui dispute, tous les mercredis, le championnat d‘excellence.Le lycée Thibaut de Champagne envisage un

partenariat avec la section arbitrage du lycée Fourier d’Auxerre, dont les élèves ont arbitré le match que les provinois ont disputé face à Aubervilliers.D’ores et déjà, une journée de formation à l’arbitrage est programmé pour les lycéens provinois.

Les lycéens footballeurs de Thibaut de Champagne avec les lycéens arbitres de Fourier.

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La restauration des remparts continue

La Ville de Provins poursuit la restauration de son patrimoine dans le cadre de la convention qu’elle a signée en 2004 avec l’Etat.

Une délégation russe en visite à Provins

La Ville de Provins a reçu une délégation de l’Association des petites villes touristiques de Russie (APVTR).

Culture

La partie des remparts dont la restauration débute comprend six courtines, trois grosses tours, la poterne Faneron, deux échauguettes montées sur des contreforts, et la tour du Trou au chat.Elle est donc relativement longue (plus de 200 mètres) et son implantation dans la pente, entre la ville haute et la ville basse, en donne une image particulièrement pittoresque.Jusqu’à récemment, les maçonneries étaient dissimulées par le lierre qui poussait dessus, mais un nettoyage a révélé des dégradations importantes, avec toutefois des disparités selon les ouvrages.La muraille descendant vers la ville basse n’a fait l’objet d’aucune intervention d’importance aux XIXe et XXe siècles, et elle se trouve dans un état de dégradation nettement plus avancé, avec une déstabilisation importante des têtes des murs et des parements. Ces dégradations sont d’autant plus inquiétantes que les groupes visitant la ville circulent désormais au-delà des deux portes principales, et s’installent régulièrement au pied des murs pour pique-niquer.Les interventions proposées ne modifieront pas l’aspect général du monument.Plus en détail et au-delà des installations de chantier nécessaires à l’exécution des travaux dans l’emprise des fossés, ces interventions comprendront :> l’échafaudage de l’ensemble des parements, en dépose-repose en quatre phases principales,

> la dépose des cintres intérieurs de la tour S, en place depuis les travaux de 1996,> le remplacement des parements en pierre de taille altérés ou disparus (talus, chaînes d’angle, bandeaux, contreforts, jambages…) en calcaire de Provins en provenance des carrières de Courton ou de Jouy-le-Châtel,> la réfection des parements en moellons altérés ou disparus, en respectant la mise en œuvre existante correspondant aux différentes phases d’édification des remparts (moellons en calcaire de Provins plus ou moins calibrés, équarris ou assisés),> le comblement partiel de la brèche de la tour U avec le complément de l’archère éventrée à partir des départs existants.> Le rejointoiement des parements lessivés,> le traitement en rocaillage des têtes de mur (chemin de ronde, parapets…) selon un profil irrégulier,

> la réfection du dallage d’étanchéité de la tour U en béton de cailloux, et la révision des sols pouvant être conservés de la courtine U-W et de la tour W.Ce chantier, d’un coût de près de 600 000 euros, fait partie de la tranche 2009 du contrat pour la remise en état progressive des monuments de Provins signé par la Ville de Provins et l’Etat qui prendra en charge 50 % des travaux, la Région apportant son aide à hauteur de 10 % et le Département à hauteur de 15 %.

La mise en place des échafaudages précédant le début du chantier de restauration.

Cette réception a été organisée dans le cadre de l’année France-Russie 2010, avec l’appui de l’Association nationale des maires des stations classées et des communes touristiques (ANMSCCT) et du Ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi et de l’Ambassade de France en Russie.L’APVTR réunit plusieurs villes anciennes du pays situées pour la plupart dans une vaste région connue à travers le monde sous l’appellation d’Anneau d’or de la Russie. Représentant les intérêts de ses membres

auprès des pouvoirs publics du pays, ce groupement russe cherche à développer ses rapports avec d’autres pays et, en particulier, avec la France.Une matinée de rencontre a été organisée avec les acteurs touristiques, culturels et économiques du Provinois axée sur le thème du Patrimoine et développement touristique.Au cours de son séjour, la délégation a pu découvrir la richesse patrimoniale de Provins,

visité le Centre culturel et sportif Saint-Ayoul, le nouveau cinéma intercommunal Le Rexy, l’atelier Au carreau de Provins et rencontré le Groupement des entrepreneurs du provinois.Au-delà de cette visite provinoise, la délégation russe a été reçue au Sénat pour un séminaire ayant pour thème L’organisation du tourisme et a participé à la 3e rencontre franco-russe des collectivités territoriales Innovation à Strasbourg.

L’Association des petites villes touristiques de Russie a rencontré les acteurs touristiques, culturels et économiques du Provinois.

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Les peintures murales découvertes à l’occasion des travaux dans le bas-côté sud de Saint-Ayoul

Avec l’année 2011, une nouvelle étape dans la restauration de l’ensemble monumental de l’ancien prieuré de Saint-Ayoul va être franchie. Bientôt, le cloître et la salle capitulaire seront l’objet de l’attention des restaurateurs avec pour objectif leur ouverture au public. L’enjeu est d’importance : la mise à disposition d’une des plus fascinantes clefs de compréhension de l’histoire de la Ville-Basse depuis le haut Moyen Age… Cela nous amène à nous retourner sur le chantier de restauration de la nef et des bas-côtés de l’église paroissiale qui s’est achevé en juin dernier. Au travers d’une suite d’articles à paraître dans Le Provinois tout au long de l’année, vous découvrirez les éléments les plus représentatifs de la richesse du patrimoine architectural et mobilier de Saint-Ayoul. Pour ce premier jalon, nous avons choisi d’évoquer la découverte des peintures murales du bas côté-sud.

La dépose des lambris installés au début du XIXe siècle en lieu et place d’éléments enlevés sous la Révolution a révélé l’existence de plusieurs couches de polychromies allant du XIIe au XVIe siècle. Ces enduits peints sont observables sur les murs gouttereaux des deuxième, troisième et quatrième travées et ne sont pas sans rappeler les décors encore présents sur les voûtes de la tour-lanterne et de la salle capitulaire.Ceux de la troisième travée présentent la succession la plus riche. Sur les maçonneries de pierres du XIIe siècle, probablement réalisées sur les fondations du XIe siècle, on retrouve différentes strates et couches picturales datant du XIIe siècle à l’époque moderne et allant de simples faux appareils (photo 1 - XIIe siècle et photo 3 – XIIIe siècle) à des scènes organisées (photo 2 : Sainte Michel archange - XIIIe siècle et photo 4 : Saint Laurent représenté avec le grill de son martyr - XVe-XVIe siècles).Les motifs répétitifs couvrants, limités par des frises et les figures des grands saints tutélaires du christianisme médiéval occidental (saint Michel, sainte Catherine

d’Alexandrie…), nous rappellent que le décor peint était omniprésent au Moyen Age. Il recouvrait non seulement les murs des édifices religieux comme Saint-Quiriace ou Saint-Ayoul, mais aussi de toutes sortes d’habitats civils tels que le Palais des Comtes de Champagne et de Brie ou encore les demeures de marchands qui en conservent encore parfois des vestiges.Aujourd’hui présentées dans l’état fragmentaire de leur découverte, mais nettoyées et refixées, les peintures murales de Saint-Ayoul restent protégées par les boiseries qui leur ont permis de traverser les siècles. Des ouvrants ont simplement été pratiqués dans les panneaux de chêne peint pour les rendre visibles à la demande.Les opérations de consolidation du support, de nettoyage et de re-fixage de la couche picturale ont été effectuées à l’automne 2009 et durant tout l’hiver 2009-2010 par le restaurateur Jean-Rémi Brigand, spécialiste de la conservation et de la restauration de peintures murales.

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Le 6e Salon de la gastronomieL’Union du Commerce Provinois organise le 6e salon de la gastronomie de Provins, qui se tiendra les samedi 5 et dimanche 6 février prochain au Centre culturel et sportif Saint Ayoul.

Lors de l’édition 2010, 45 exposants étaient présents et près de 3 000 visiteurs avaient parcouru les allées du salon pour découvrir leurs spécialités dans une ambiance chaleureuse et conviviale. Cette année, une région sera à l’honneur : la Champagne Ardennes et quelques-uns de ses artisans qui viendront présenter leurs produits phares : les fromages comme le Chaource, la charcuterie avec la célèbre andouillette de Troyes, le champagne… Naturellement, d’autres régions françaises seront également représentées comme la Sologne, leLimousin, la Provence ou encore la Corse.

Dégustations, démonstrations, ateliers pédagogiques enchanteront les petits comme les grands.Les ateliers : cuisine japonaise, gaufres sucrées et salées, smoothies.Un jeu-concours : le défi en herbe.Dans un délai imparti, une recette simple et rapide à réaliser sur le salon par les jeunes chefs. Informations et inscriptions (ateliers et concours) :Union du commerce provinois 01 64 60 38. 47 ou [email protected]

Conférences sur l’art contemporain

La Ville de Provins, en partenariat avec l’association Connaissance de l’Art Contemporain propose une nouvelle série de conférences sur le théme « J’ai décidé d’aimer l’art contemporain ».

Un musée, un artiste, une oeuvre, trois mots définissent ce nouveau cycle de 8 rendez-vous.Les rendez-vous se déroulerent de la façon suivante :> présentation d’un musée, son histoire, son architecture, ses collections...,> présentation d’un artiste phare, d’une œuvre clé choisie dans la collection du musée, avec immersion totale dans la pratique de l’artiste et sa démarche,> réfexion autour d’un thème et de ses liens avec l’art contemporain : l’amour, le romantisme et l’art contemporain à Venise, effervescence et indépendance à Barcelone, musique et art contemporain à Vienne.Chaque séance est réalisée en vidéo-projection par un(e) historien(ne) d’art chevronné(e) qui consacre une approche de la scène contemporaine de chacun

de ces pays.Les prochaines séances se dérouleront à 18h les samedis 8 janvier, 6 mars 2011, 2 avril et 14 mai dans le cadre du petit théâtre du Centre culturel et sportif Saint-Ayoul (entrée libre).

Le Salon de la gastromie a accueilli près de3 000 visiteurs en 2010.

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P. 3 > Le dossier

Jusqu’au 29 janvierBibliothèque A. PeyrefitteExposition Romain TilletPhotographiescf ci-dessous

Le 6 janvierCentre culturelet sportif Saint-AyoulVœux du Maire

Du � au 23 janvierHôtel SavignySalon des artistes amateurs

Le � janvier à 1�hCentre culturelet sportif Saint-AyoulConférencesur l’art contemporain

Le 12 janvierHôtel DieuRepas du Comitéde parrainage01 64 00 04 91

Le 12 janvierCentre villeNocturne des soldes

Le 13 janvierCinéma Le RexyCycle Tati01 64 01 48 22

Le 15 janvier à 20h30Centre culturelet sportif Saint-AyoulLe Kangouroucf ci-contre

Le 21 janvierHôtel de SavignyCours d’art floralNos amies les fleurs01 64 01 24 97

Les 22 et 23 janvierCentre culturelet sportif Saint-AyoulSalon des antiquaires

les 22 et 23 janvierFête de la Saint-PaulCommune librede la Ville Haute

Le 26 janvierCentre culturelet sportif Saint-AyoulDon du sang

Le 26 janvierHôtel DieuRepas du Comitéde parrainage01 64 00 04 91

les 27 et 2� janvierà 20h30Centre culturelet sportif Saint-AyoulCasse-noisettecf ci-contre

du 29 janvierau 13 févrierHôtel de SavignyExposition MJC

Le 1er février à 20h30Centre culturelet sportif Saint-AyoulEmmanuel Depoixchante Ferrécf ci-contre

Le 5 février à 1�hCentre culturelet sportif Saint-AyoulConférencesur l’art contemporaincf page 7

Les 5 et 6 févrierCentre culturelet sportif Saint-AyoulSalon de la gastronomieUCP

Le � février à 20h30Centre culturelet sportif Saint-AyoulMacondocf ci-contre

Le 9 févrierHôtel DieuRepas du Comitéde parrainage01 64 00 04 91

Le 10 févrierCinéma Le RexyCycle Tati01 64 01 48 22

Le 11 févrierHôtel de SavignyCours d’art floralNos amies les fleurs01 64 01 24 97

Le 11 février à 20h30Centre culturelet sportif Saint-AyoulLaurent MignardDuke OrchestraEllington PanoramaJazz08 200 77 160

Directeur de la publicationChristian JACOB

Directeur de la rédactionOlivier LAVENKA

GraphismeCéline LEfrANC

romain DEsHuissArDImpression

Jean-Pierre BEAuCEN° 94 – janvier 2011

édité en 6 500 exemplairespar la Ville de Provins

BP 200 – 77487 Provins

L’agenda Le KangourouThéâtre de boulevardavec Patrick SébastienSamedi 15 janvier > 20 h 30Un hyper patron, hyper macho, se voit contraint d’organiser un casting pour trouver une femme dont la mission sera de le rendre heureux, en échange du legs de toute sa fortune. Le Kangou-rou, mis en scène par Olivier Lejeune,

est une comédie débridée sur fond de morale. Après ses succès au music-hall, dans le disque et à la télévision, c’est la première apparition de Patrick Sébastien au théâtre, dans une pièce dont il est également l’auteur. Il est entouré de la Troupe de Rocama-dour pour une heure et demie de fous rires.

Casse-noisetteCirque musicalJeudi 27 janvier > 20 h 30Vendredi 2� janvier > 20 h 30Le chef-d’oeuvre de Tchaïkovski, ins-piré du conte d’Hoffmann revu (et cor-rigé !) par le cirque national de Chine. Les acrobates, devenus acteurs-dan-seurs s’approprient ce conte d’hiver pour le narrer à leur façon, et avec

quelle élégance dans la prouesse, quelle virtuosité ! La magie et la féerie sont au rendez-vous : compositions raffinées des jeux d’éventails, envols ludiques des rubans multicolores, contor-sions renversantes, équilibres vertigineux des funambules, sans oublier ces étoiles filantes sur rollers et la montée sur pointes des ampoules scintillantes jusqu’au sommet du sapin… Plus de trente tableaux qui se succèdent, dans une symphonie de cou-leurs acidulées et d’éclairages raffinés. Cette version réinven-tée pour l’acrobatie est un bonheur à ne pas manquer.

Emmanuel Depoixchante FerréChanson françaiseMardi 1er février > 20 h 30Disparu en 1993, après une pro-duction artistique rarement égalée, Léo Ferré reste une des références incontournables de la chanson fran-çaise. Mêlant le lyrique et le popu-laire, la tradition et l’utopie, l’amour

et l’anarchie, il secoue (aujourd’hui encore) plus qu’il ne flatte. Avec ce spectacle joué et chanté, Emmanuel Depoix offre à son public une interprétation personnelle et singulière d’une par-tie du répertoire de l’immense Léo Ferré. Emmanuel Depoix met au service des mots de Ferré toute sa sensibilité, sa géné-rosité, sa véhémence et sa puissance d’exister. Le résultat est troublant de vérité et l’émotion garantie. Au programme, des chansons réputées comme « la vie d’artiste », « c’est extra », « t’en as » ou « comme à Ostende » seront complétées par des titres moins connus (« la mémoire de la mer »).

MacondoThéâtreMardi � février > 20 h 30Perçant l’obscurité d’un halo, la sil-houette de deux bohémiennes se dessine sur fond de désert. Près d’une barque échouée, les deux femmes retiennent captive la jeune Erendira, frappéed’un profond sommeil. C’est dans

cette ambiance feutrée, propice au récit intimiste, que l’his-toire réelle et fantastique du village Macondo va être révélée. D’après « L’Incroyable et Triste Histoire de la candide Eren-dira et de sa grandmère diabolique » de Gabriel Garcia Mar-quez. Ce qui pourrait n’être que tragédie, se teinte d’humour et de poésie. À l’intensité du propos, s’ajoute celle de l’univers sonore. Telles des braises éclairant la nuit, ces récits balisent un nouveau rivage. Aux confins des rêves et de la réalité.

Les spectacles du Centre culturel et sportif Saint-Ayoul • Renseignements et réservations : 08 200 77 160

Romain Tillet, passionné de voyages, d’aventures humaines et de photographies propose une nouvelle exposition de ses œuvres photographiques dans le cadre de la Bibliothèque municipale Alain Peyrefitte.Les photographies présentes seront toute exposées en exclusivité et ne représenteront qu’un seul et unique lieu :

Vârânasî (ou Bénarès), ville dédiée à Shiva, construite au bord du Gange, lieu culte de l’hindouisme...Débuté à la fin du mois de novembre, l’exposition s’achevera le 29 janvier.Bibliothèque municipale Alain Peyrefitte,23, rue des Marais, tél. 01 64 00 29 37.Ouverte les lundi, mardi et vendredi de 13h30 à 17h30, le mercredi de 10h à 12 h et de 13h30 à 17h30, le samedi de 10h à 12h et de 14h à 17h.

Zoom sur... Romain Tillet