le débat public - montigny78.fr

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no47 - Mars 2006 L . a ville qui vous '13 Chères lgnymontaines, Chers lgnymontains, La menace du prolongement de l'autoroute A 12 plane toujours sur notre ville ... depuis plus de 30 ans. Inscrit depuis la fin des années 60 dans le schéma d'aménage- ment et figurant dans tous les plans de notre ville, il n'en finit pas de faire couler beaucoup d'encre. C'est un dossier qui ressort régu- lièrement lors de chaque change- ment de ministre de l'Équipement et qui n'a toujours pas été tranché définitivement. Les réunions se multiplient, les propositions de tracés fleurissent, les banderoles se déploient alors que depuis toutes ces années il n'y a pas eu le moindre euro de financement pour ce projet. Pour la première fois une commis- sion particulière du débat public vient d'être mise en place. Sa mis- sion est d'auditer toutes les per- sonnes concernées par ce dossier, d'organiser des réunions pu- bliques, des expositions et d'éta- blir un compte-rendu de ce travail avant la fin de l'été. A Montigny l'équipe municipale a toujours été très pragmatique sur ce dossier. Premièrement, réalisons de véri- tables travaux d'aménagement de la Nationale 1 0 dans les traversées de Trappes et de Coignières et voyons s'ils sont suffisants pour améliorer la fluidité de la circula- tion sur cet axe routier primordial pour le sud des Yvelines, ce que nous pensons. Deuxièmement si malgré ces amé- nagements, il est démontré que le prolongement de l'autoroute A 12 s'avère indispensable, nous exi- geons que le passage de cette der- nière sur notre commune se fasse en totalité en tranchée couverte pour avoir le moins de nuisances possibles. Vous trouverez dans le dossier du mois de notre édition toutes les informations pratiques afin que vous puissiez prendre une part ac- tive à ce large débat. votre maire, MichellAUGIER ,. 1 L'A12 entre dans le débat public Deux jours autour dela Trisomie 21 Notre dossier en pages 4 et 5 t Logement LE RELAIS-JEUNES DES PRÉS t Economie BMWFRANCE: poge6 UN LONG BAIL SUR LA . COMMUNE pogeB t Culture SUIVEZ LES COUPS DE COEUR DE MARS poge 12 L'ignymontain, le journal de Montigny-le-Bretonneux Hôtel de Ville - 66, rue de la mare-aux-carats 78180 Montigny-le-Bretonneux - tél :01 39 30 31 32 - fax : 01 39 30 31 33 - mel : [email protected] Retrouvez chaque mois L'ignymontain en ligne sur le site internet de la ville http://www.montignylB.fr

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Chères lgnymontaines, Chers lgnymontains,
La menace du prolongement de l'autoroute A 12 plane toujours sur notre ville ... depuis plus de 30 ans. Inscrit depuis la fin des années 60 dans le schéma d'aménage­ ment et figurant dans tous les plans de notre ville, il n'en finit pas de faire couler beaucoup d'encre.
C'est un dossier qui ressort régu­ lièrement lors de chaque change­ ment de ministre de l'Équipement et qui n'a toujours pas été tranché définitivement. Les réunions se multiplient, les propositions de tracés fleurissent, les banderoles se déploient alors que depuis toutes ces années il n'y a pas eu le moindre euro de financement pour ce projet.
Pour la première fois une commis­ sion particulière du débat public vient d'être mise en place. Sa mis­ sion est d'auditer toutes les per­ sonnes concernées par ce dossier, d'organiser des réunions pu­ bliques, des expositions et d'éta­ blir un compte-rendu de ce travail avant la fin de l'été.
A Montigny l'équipe municipale a toujours été très pragmatique sur ce dossier. Premièrement, réalisons de véri­ tables travaux d'aménagement de la Nationale 1 0 dans les traversées de Trappes et de Coignières et voyons s'ils sont suffisants pour améliorer la fluidité de la circula­ tion sur cet axe routier primordial pour le sud des Yvelines, ce que nous pensons.
Deuxièmement si malgré ces amé­ nagements, il est démontré que le prolongement de l'autoroute A 12 s'avère indispensable, nous exi­ geons que le passage de cette der­ nière sur notre commune se fasse en totalité en tranchée couverte pour avoir le moins de nuisances possibles.
Vous trouverez dans le dossier du mois de notre édition toutes les informations pratiques afin que vous puissiez prendre une part ac­ tive à ce large débat.
votre maire, MichellAUGIER
Notre dossier en pages 4 et 5
t Logement LE RELAIS-JEUNES DES PRÉS
t Economie BMWFRANCE:
pogeB
poge 12
L'ignymontain, le journal de Montigny-le-Bretonneux Hôtel de Ville - 66, rue de la mare-aux-carats 78180 Montigny-le-Bretonneux - tél :01 39 30 31 32 - fax :01 39 30 31 33 - mel : [email protected]
Retrouvez chaque mois L'ignymontain en ligne sur le site internet de la ville http://www.montignylB.fr
SOMMAIRE page;ACTU:
Journées de la Trisomie les 18 et 19 mars- Le camion Kangourou pour vos déchets toxiques
pages 4 et 5 DOSSIER : Prolongement de l'Au : la commission natio­ nale du débat public entre en scène.
page 6 ACTU: Logement : le Relais-jeunes des Prés- 3' Bour­ se aux Collections le 12 - Rédiger ses mé­ moires à la Maison de la Réussite
page7 ACTU: Zoom sur le lycée Descartes
pageS ACTU: "L'Europe en Scène" recherche ses jeunes ac­ teurs pour juillet prochain
page 9 ECONOMIE: BMW France : un long bail à Montigny - Montigny Développement Emploi au service des jeunes diplômés.
pages 10 et 11 QUARTIERS: Le maire en réunion publique à la Sourderie­ Sud - Douce Saint-Valentin à Jouvet - Un journal des jeunes à Malraux- Deux semaines à thème à Jouvet en mars- Plan "Cavalcade" OK au Plan de l'Eglise - A venir avec les Conseils de quartier - Inscription au Vide-Gre­ niers de Montigny
pages 1l et 13 CULTURE : Comédie musicale en vue - Nuit du Fantas­ tique le 11 - "Chance" le 14 et les Bonimen­ teurs le 28, 2 coups de coeur à la salle J. Brei­ D1 Production croit en Miss Kaly - Monty Li­ ve le 18 mars.
pages 14 et 15 : SPORT Aïkido- Montigny Gym - Fête du Têt avec le Viet Vo Dao - Caros au ski - Le CA du Lac au ticket.
page 16 JEUX· ANNONCES
Au cinéma Jacques Brel ce mois-ci MUNICH V.O. 2005 (2h40) Film dramatique et historique américain réalisé par Steven Spielberg avec Eric Bana: Daniel Craig, Cia­ ran Hinds Avner, un jeune agent du Mossad, prend la tête d'une équipe de quatre hommes, chargée de tra­ quer à travers le monde onze représentants de Sep­ tembre Noir désignés comme responsables de l'at­ tentat de Munich ...
MER 01/03 (2oh30), VEN 03/03 (20h3o), SAM 04/03 (17h30), DIM 05/03 (20h30)
POMPOKO 1994 (1h59) Dessin animé japonais réalisé par lsao Takahata avec Makoto Nonomura, Yuriko lshida, Akira Ka­ miya Les tanukis partagent aisément leur espace vital avec les paysans. Mais le gouvernement amorce la construction de la ville nouvelle de Tama.
SM\ 04/03 (15h -20h30), DIM 05/03 (15h)
LE SEC~ DE BROKEBACK MOUNT AIN ,.~"):;, .... 2004 (2h14) ~ Comédie dramatique romance américaine réalisée par Ang Lee avec Heath Ledger, Jake Gyllenhaal, Michelle Williams
MER o8/03 (2oh3o), JEU 09/03 (20h3o), VEN 10/03 (20h30), DIM 12/03 (17h3o)
NUIT DU FANTASTIQUE (interdit au - de 12 ans) Avec La crypte, Zathura, Donjons et dragons, Un­ derworld : Evolution . Petit déjeuner à l'aube.
SM\ 11/03 ~ partir de 20h3o
UNDERWORLD : EVOLUTION ~ 2004(1h45) ~ Film Fantastique, épouvante-horreur, action amé­ ricain réalisé par Len Wiseman avec Kate Beckinsa­ le, Scott Speedman, Derek Jacobi Sélène et Michael sont passés du statut de chas­ seurs à celui de traqués ... Lycans et Vampires se sont désormais alliés.
DIM 12/03 (1oh -15h -20h3o), LUN 13/03 (20h30)
SYRIANA 2004 (2ho8) Thriller, espionnage américain réalisé par Stephen Gaghan avec George Clooney, Matt Daman, Jef­ frey Wright Le Prince Nasir, émir réformiste et progressiste, dé­ cide d'accorder les droits de forage de gaz naturel à une compagnie chinoise, au détriment du géant texan Connex Oil.
MER 15/03 (20h3o), VEN fl/03 (20h30), SM\ 18/03 (20h30), DIM 19/03 (18h)
HABANA BLUES 2004 (1h5o) V.O. Comédie musicale dramatique espagne-cubaine réalisée par Benito Zambrano avec Alberto Joel
Garcia Osorio, Roberto Sanmartfn, Yailene Sierra A Cuba, Ruy et Tito sont deux amis d'enfance pas­ sionnés par la musique. Ils essaient de vivre au jour le jour de leur passion .
DIM 19/03 (20h30)
LE HUITI~ME JOUR 1995 (1h58) ~rnéosdeta Tr!somJèii] Comédie dramatique français et belge réalisée par Jaco van Dormael avec Daniel Auteuil, Pascal Du­ quenne, Miou-Miou Harry se voue sept jours sur sept à son travail. Tout va basculer quand il va rencontrer Georges le mon­ golien, qui vit dans l'instant. Ces deux êtres que tout oppose vont devenir inséparables.
SM\ 18/03 (17h)
PETITES CONFIDENCES (à ma psy) 2005 (1h45) Comédie américaine réalisée par Ben Younger avec Uma Thurman, Meryl Streep, Bryan Green berg Une psy de 6o ans apprend qu'une de ses patientes de 40 ans sort avec un jeune homme de 20 ans. Jusqu'au jour où. elle réalise que le jeune homme est son propre fils !
MER ll/03 (20h3o), SAM u,/03 (20h30), DIM l/)/03 (20h30)
FAUTEUILS D'ORCHESTRE 2005 (1h46) Comédie française réalisée par Danièle Thompson avec Cécile de France, Albert Dupontel Engagée comme serveuse dans un bar de l'avenue Montaigne, une jeune provinciale côtoie de nom­ breuses personnalités du monde de l'art, notam­ ment un pianiste, une actrice et un collectionneur
JEU 23/03 (20h30), SM\ 25/03 (20h30), DIM 26/03 (18h)
WU JI, LA LËGENDE DES CAVALIERS DU VENT 2004 (1h43) Film d'aventure chinois réalisé par Chen Ka ige avec Cecilia Cheung, Jang Dong-kun Sur un champ de bataille, la petite Quincheng en quête de nourriture se trouve face à la déesse Man­ shen qui détient la carte du destin. Elle aide l'en­ fant, mais lui impose un pacte.
SM\ 01/0+ (18h -20h30), DIM 02/0+ (1sh -20h30)
L'IVRESSE DU POUVOIR 2005 (1h50) Comédie dramatique française réalisée par Claude Chabrol avec Isabelle Huppert, François Berléand, Patrick Bruel Jeanne Charmant Killman, juge d'instruction, est chargée de démêler une complexe affaire de concussion et de détournements de fonds mettant en cause le président d'un grand groupe industriel.
MER 29/03 (2oh30), VEN 31/03 (20h30), LUN 03/04 (20h30)
Plein tarif : 5,30€- Tarif réduit : 3,50€ Carte de 10 entrées : 35€ .P&ru. : 01 30 4410 11 (répondeur) ou au 01 39 30 31 70 (Direction de la Culture).
L'lgnymontain, le jou mal de Montigny-le-Bretonneux
Directeur de la publication : Michel LAUGIER, maire Rédaction : 66, rue de la Mare aux Carats - 78180 Montigny-le-Bretonneux
Tél. : 0139 30 31 30 Fax : 01 39 30 31 33 courriel : [email protected]
Directeur de la rédaction : Yann Pasco Rédaction : Y. Pasco, Sandra Duranteau, c. Maraone, E. Dauberville Photos : Catherine Maraone, Yann Pasco Conception, mise en page : Y. Pasco Imprimerie: SEMIF HEBDOS : bd des Champs Elysées- 91002 Evry Cédex Distribution : ABC Distribution ex:~~~a~r~;o,:~ Abonnement : BA€ pour 11 numéros- contactez le Journal ISSN : 1241-6o53 papi., r<cycll.
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L'ignymontain www.montigny78.fr
L'agenda de mars 2006 Du jeudi 2 au samedi 11 mars
: Exposition : • M'as-tu vu ? "de Catherine Lar- ! tigue Peyrou, Gaëlle Fahlun et Sigrid Karreman ; Horaires d 'ouverture - Conservatoire des arts
Samedi 4 Loto Ensemble aidons Thomas 2oh30 - Centre sportif P. de Coubertin
Théâtre : • Amitiés Sincères " 21h -Ferme du Manet
Lundi 6 Connaissance du Monde : "Croisières du Monde" 14h et 20h3o - Cinéma Jacques Brel
Du lundi 6 au samedi 11 , Semaine de la Femme ' Maison de quartier Louis Jouvet
Mardi 7 Conférence d'histoire de l'art : • Big Bang mo­ derne au centre Pompidou " 2oh - Conservatoire des arts
, Concert de Hot Jazz Orchestra : 20h3o - Salle Jacques Brel
Mercredi 8 Réunion publique quartier de la Sourderie Nord 20h30 - Ecole-élémentaire Albert Samain
Samedi 18 et dimanche 19 Journées de la Trisomie 21 Voir article en page 3
Du lundi 20 au vendredi 25 Semaine de l'eau Maison de quartier Louis Jouvet
Mardi 21 Spectacle jeune public :" Une petite fête entre amis" 2oh -Salle Jacques Brel
Conférence histoire de l'art : " Cézanne Picasso" 2oh - Conservatoire des arts
Du jeudi 22 mars au jeudi 6 avril Exposition d'Annie Greiner et George Apostu Horaires d'ouverture- Conservatoire des arts
Du samedi 25 mars au dimanche 2 avril Exposition photographique de Jacques Coti­ neau : " Visages du monde " 10h-2oh week-end et mercredi- Maison Félix
Vendredi 24 mars Loto du conseil de quartier du Plan de Troux 19h30 - collège Giacometti
Dimanche 26 Du samedi 11 au dimanche 19 Exposition de Broderie de l'association des Ar­ cades du Lac : " La lettre dans tous ses états " 1oh-1Bh - Maison Félix
Concert annuel de l'école de musique du Manet ' 10h - Salle Jacques Brel
Nuit du fantastique à partir de 20h3o - Cinéma Jacques Brel
Dimanche 12
3'm• Bourse aux collections de Bh30 à 17h30 - Ferme du Manet
Mardi 14 Comédie musicale : " Chance " 20h30 - Salle Jacques Brel
Samedi 18 Bourse printemps-été de Montigny Inter Familles de 9h à 16h - Tennis couvert P. de Coubertin
Théâtre :" La Locandiera " ~ 21h - Ferme du Manet ~
Lundi 27 Conseil municipal 19h - Hôtel de Ville
Connaissance du Monde :" Les îles grecques" 14h et 20h3o - Cinéma Jacques Brel
Mardi 28 Théâtre :" Les Bonimenteurs" 20h30 -Salle Jacques Brel
Mercredi 29 Réunion publique quartier du Plan de l'Eglise 20h30- Ecole Erik Satie
Vendredi 31 Fête de printemps de la Sourderie Nord à partir de 19h3o - Ecole Albert Samain
Etat-civil ............................. ., ................. 1
i oS janvier 2006
MONTACER Yanis 19 janvier :too6 GATELIER Romane DE MOL Mathis :u.janvler :too6 BESOZZI Inès
LEFEVRE Rama o:t février :too6 BRACH ET Emmie 04 février :too6 RIBEIRO Tiago o6 février :too6 COMBES Valentin
11 février :too6 Guillaume PHILiPPIN et Stéphanie DUVAL­ ARNOULD
DECES
1
DUBRULLE Laure 07 février :too6 BECAMEL Chloé
1 14 janvier :too6 1
RENARD Gérard i 1:t janvier :too6 25 janvier :too6
i LEGRAND Nathan DJESSAS llhann 16 janvier :too6 ! LEFRANCOIS Mathias 1 :t9 janvier :too6 i BERET Margaux
l i LEMEUNIER Chloé DJESSAS Camille
:t6 janvier :too6 BOUGEARD Anaïs JOUIN Raphaël 14janvler :too6 GUICHARD-
1 DAUBIGNARD Joachim MONTGUERS--. : 15janvier :too6 i RABUTEAU Raphaël
BOURGOIN Arthur EMERY Erin
MOUCHIH Lisya oS février :too6 ANTOINE Marius NOYAL Corentin SCOLARI Juliette 11 février :too6 DROUAL Maheva
1
1 BOUTIER Thibault
:18 janvier :too6 MARIAGES 17 janvier :too6 MATHIEU Lucas GOMEZ Kilian J 1 6 :tSJ·anvler :too6
1 OBEGA Clayton 30 anv er :too , BURLOT Rayan Bardesh-Reismann : 18 janvier :too6 31 janvier :too6 MFI N KEWE- 1 TROLET Léane FUTEUL Charles ANZANGOSSOUE et
TUTARD Suzanne · Veuve MILLIET 04 février :too6 LEPELTIER Hélène Veuve FRANTZ o6 février :too6 CARRE Ferdinand 09 février :too6 MIKULEC Jonas DELFAU Josiane épouse MOREL-JEAN
'1 BERLIOUX Romane Flora M'PAKA
Si vous ne souhaitez pas que des informations d 'état-civil vous concernant apparaissent dans [. cette rubrique, contacter L 'ignymontain au : 01 39 30 31 31 ou mel : journal@":ont~~n~~B: fr.
collecte sélective des déchets ménagers
QUARTIERS
DËCHETS TOXIQUES
Pas du Lac Plan de Troux Le Village La Sourderie St Quentin Plan de l'Eglise Le Manet Les Prés
mardi lundi mardi lundi samedi vendredi samedi vendredi
jeudi mercredi jeudi mercredi
Les Prés Pas du Lac Plan de Troux Le Village Le Manet La Sourderie St Quentin Plan de l'Eglise
mardi04 mercredi 05 jeudi 09 mercredi 15 jeudi 16 jeudi 30 avril avril mars mars mars mars
Collectes: le 3' samedi de chaque mois de 9h à 13h place Etienne Marcel, quartier St Quen­ tin, le 3' mardi de chaque mois de 15h à 16h rue des Mouettes, quartier Pas du Lac et de 16h15 à 19h place Jacques Cœur, quartier la Sourderie.
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GRAVATS DËCHETS VERTS
Une déchetterie aux Ateliers municipaux (8, avenue des Frênes dans la zone de l'Observa­ toire) les samedis de 14h à 19h et les dimanches de 16h à 19h, 4.\!.1" mars au 30 novembre. Justificatif de domicile demandé. RËOUVERTURE DËBUT MARS 2006
L'actualité L'
Evènement à Montigny les 18 et 19 mars
Un week-end pour appréhender les aspects de la Trisomie 21
En préambule à la première Journée mon­ diale de la Trisomie 21 prévue le 21 mars prochain, deux jours d'évènements et de ré­ flexion sont organisés à Montigny les 18 et 19, à 11nstigation de Jacques Costils.
Trois chromosomes au lieu de deux sur le gè­ ne 21, la connaissance de la Trisomie 21 s'ar­ rête souvent là pour la plupart des gens et c'est bien normal puisqu 'il aura fallu at­ tendre 2006 pour voir organiser la Première Journée Mond iale de la Trisomie 21, symboli­ quement programmée le 21 mars prochain à Paris. Pourtant, ce handicap mental si peu connu est la maladie génétique la plus fré­ quente et concerne un nouveau né sur 8oo environ, soit 6sooo personnes en France. Comment se fait-i l alors qu 'aucun crédit ne soit véritablement alloué à la recherche sur la Trisomie 21 en France ? Puisque informer c'est mobiliser, Jacques Costils, trésorier de l'Association Française pour la Recherche sur la Trisomie 21, s'associera à cette journée mondiale lors d'un week-end de sens ibilisa­ tion organisé à Montigny, les 18 et 19 mars. Deux jours ne seront pas de trop pour per­ mettre au public de mieux appréhender la Trisomie 21 , également appelée syndrome de Down, à travers le quotidien des personnes attei nt es. " Il faut lutter sur deux fronts, mo­ biliser pou r soutenir la recherche et informer pour favoriser l'insertion des personnes tri ­ somiques", explique Jacques Costils. "Vous
Jacques Costils (à gauche qui reçoit ici lamé­ daille du Mérite national}, a initié ces deux jours autour de la Trisomie 2 7.
savez, en tant que parent, ce n'est pas si dif­ ficile d'accepter cette maladie mentale, telle­ ment on partage d'émotions avec son en­ fant. Ils sont affectueux et souffrent en fa it d'une société qui n'exploite pas leurs capaci­ t és", ajoute-t -il.
Mieux comprendre, c'est mieux aider C'est une double vérité car permettre à la po­ pulation de mieux connaître la Trisomie 21 et les malades atteints, c'est aussi donner envie de se mobiliser pour soutenir la recherche, qui, à son tour, engendrera une meilleure compréhension de cette malad ie. Une fois de plus, l'argent est le nerf de la guerre, et c'est pourquoi il vous sera proposé d'adhérer à l'Association Française pour la Recherche sur la Trisomie 21. Chaque don viend ra en effet soutenir la recherche françai se et permettre de lancer de nouveaux protocoles concer­ nant les problèmes de peau, de cheveux ou de sommeil. Ainsi, cet effort commun de­ vrait permettre d'améliorer le quotidien des patients dont l'espérance de vie a déjà forte­ ment augmenté ces dernières années grâce à la recherche sur les maladies cardiovascu­ laires.
Tout le programme "Vous serez surpris de constater ce que les personnes atteintes de trisomie sont ca­ pables d'accomplir lorsqu'on leur donne une chance. Ce week-end est justement destiné à mettre en valeur leurs capacités à travers dif­ férents événements, artistiques ou informa-
Les enfants de la CLIS Paul Fort, notamment Amélie et Nicolas, exposeront leurs travaux de dessin et peinture dans le hall de I'H6tel de ville du 13 au 19 mars.
tifs. Vous avez rendez-vous le 18 mars à 17h à la salle Jacques Brel pour une diffusion ex­ ceptionnelle du f ilm "Le huitième j our", su i­ v ie d'un débat, puis à 20h30 à la salle Gau­ guin, pour " La clef du corridor", un conte musical présenté par la compagnie Mélod ia. En outre, une exposition des travaux de des­ sin et de peinture réalisés par la CLIS de l'éco­ le Paul Fort est proposée du 13 au 19 mars à l'Hôtel de vi lle puis à la salle Gauguin.
Un loto pour tous le dimanche Le dimanche 19 mars, le programme se dé­ roulera dès 14h au Club le Village avec un ré­ cital de piano proposé par Agnès Saulet, sui­ vi d'un débat dès 14h30 in it ié par Jacqueline
London, professeur à l'université de Jussieu sur le thème des maladies mentales, et par Monsieur Cachin, directeur de la CLIS de l'école Paul Fort sur le thème de l'éducation des enfants souffrant de handicaps mentaux. "Vous découvrirez ainsi que les personnes trisomiques ont la capacité de suivre une scolarité et même de s'i nsérer professionnel­ lement", soul igne Jacques Costils. Ce pro­ gramme varié, destiné à faire le point sur la maladie et la recherche, devra it permett re de faire un premier pas vers la sens ibilisation, un pas nécessa ire pour faire évoluer les men­ talités. Ces deux j ours se concluront par un grand loto et de nombreux lots à gagner pour petits et grands, à 15h.
Le ca-mion-Kangouroup·ren-d·--1 vos déchets toxiques 1
! i Que faire de vos déchets toxiques ? Peut­ ! être vous posez-vous régulièrement la i question sans forcément y trouver de ré­ ! ponse. Pour les piles par exemple, des ! conteneurs de collecte ont été installés par ! la ville dans les quartiers, et l'on peut en- core souvent les déposer dans les centres commerciaux, vo ire même dans certa ines pharmacies. Mais pour les hui les de vidan­ ge ou les batteries, le problème devient plus épineux. Afin d'éviter que des produits toxiques se retrouvent abandonnés dans la nature, ou j etés avec les ordures ména­ gères courantes, la v ille propose un service spécifique pour le ramassage des déchets t ox iques. Il est donc facile de respecter l'environnement pu isque vous pouvez dé­ poser vos déchets toxiques deux jours par mois et à deux pas de chez vous. Les per­ sonnes qu i, jusque là, ne s'étouffa ient pas de scrupules n'auront plus aucune excuse de ne pas faire ce geste simple et essentiel pour l'environnement.
Un geste facile pour l'environnement Il suffit pour cela d'avoir connaissance des passages du camion Kangourou, spécialisé dans la collecte de vos déchets toxiques.
, C'est donc dans un esprit de citoyenneté et : de respect de l'environnement que la ville ' fait cet investissement qui, contrairement au tri sélectif dont le bon fonctionnement permet de réduire la facture de collecte grâce au recyclage, ne fait que coûter en raison du traitement spécifique dû à la na­ ture de ces déchets toxiques. En 2005, plus de 14 tonnes ont été collectées pour un coût de 20ooo euros comprenant l'enlève­ ment, le traitement, et la Taxe Globale sur
3
l'Activité Polluante équivalente à 9,15€ ! hors taxe par tonne. l'
Que pouvez-vous y déposer ? 1
Le troisième mardi de chaque mois, de 15h 1
à 16h, rue des Mouettes au Pas du Lac, et ! de 16h15 à 19h, place Jacques Coeur à la '1
Sourderie, ainsi que le troisième samedi de , chaque mois, de 9h à 13h, place Etienne 1
Marcel à Saint-Quentin, vous pouvez dé- J poser gratuitement bon nombre de dé- !
.-~ 1
! 1
l
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mois à Montigny. 1
chets polluants tels que les peintures, qui 1
représentent 40% de la collecte globale, ! les solvants, les huiles, les piles, les acides, ! les batteries au plomb, les aérosols, les ! lampes et néons, les cosmétiques, les mé- j
dicaments et produits de laboratoire, les 1
produits phytosanitaires ou encore les so- 1
!ides minéraux.
Rens. : services techniques au 01 39 30 31 oo.
Les jours et horaires de passage sont Indiqués chaque mols en page 2 de votre journal.
A retenir ce mois-ci
le 12 mars à la Ferme du Manet
Cést déjà la troisième édition de la Bourse aux Colledions de Montigny le dimanche 12 mars prochain à la Fer­ me du Manet, à 11nitiative conjointe du Lion's club local et de l'association philatélique ignymontaine. Tous les types de col/edions et de col/edion­ neurs sont convoqués (à l'exception desarmes).
Deux réunions publiques avec Michel Laugier
Le maire de Montigny rencontrera les habitants de la Sourderie-Nord (à l'école Somain) le mercredi 8 mors et ceux du Plan de l'Eglise (à Satie) le 29 mars lors de réunions publiques ou­ vertes à tous, pour aborder librement les aspeds de la vie locale et les ac­ tions municipales. Début de ces ré­ unions à 20h30.
La MQJouvet veille sur la Femme
et sur l'eau La maison de quartier Louis Jouvet honore la Journée de la Femme du 8 mors en étirant l'évènement entre le 6 et le 11. Elle enfourche ensuite le sujet citoyen de léau du 20 ou 25.
Les coups de cœur de la salle J. Brel
Du thédtre avec la comédie satirique uchance'' le mord/14, puis l'humour débridé des Bonimenteurs le mardi 28, ce sont les deux coups de cœur conseillés par la salle Jacques Brel frofchement relookée, pour lesquels vous trouverez encore quelques fau­ teuils. Réservation à I'H8tel de ville.
L'ig nymonta in www.montigny78.fr N\AHS 2006
En Bref . A12 • • trois mois pour
A consulter pour en savoir plus
Le site web www.debatpublic-au..org fournit une somme d'informations sur le projet. On constate néanmoins que ces informations consultables en dos­ siers et documents PDF ont été réalisés principa lement par le maître d'ouvrage, le M inistère des Transports, de l'Equipe­ ment, dÙ Tourisme et de la Mer, tenant du projet et dont la dialectique exprime donc plutôt la nécessité du prolonge­ ment de l'Au.. On citera aussi le site du collectif d'une cinquanta ines d'associa­ tions hostiles au prolongement : www.aunon.org. Sachez aussi que la Commission Particul ière du Débat Pu­ blic va diffuser des dépl iants dans toutes les boîtes aux lettres du péri­ mètre. Bien évidemment, le site web de Montigny, www.montignY78.fr, vous tiendra également informés en perma­ nence sur le calendrier des réunions pré­ vues dans le cadre du débat public.
Une douzaine de réunions publiques
Le calendrier conçu par la Commission particulière du Débat Public prévoit une douzaine de réun ions sur des thèmes spécifiques et en divers lieux (dont la liste figure dans l'encadré page 5). Plu­ sieurs d'entre elles, notamment la ré­ union d'ouverture le jeudi 23 mars, se dérouleront à Montigny, au Ciné-Cité de SQY Ouest. Chacun peut y intervenir et y avancer ,ses çrgum'~ni:s . On peut aussi interpeller le maître d'ouvrage au moyen des. coupons T distribués t rès prochainement dans les boîtes aux lettres, ou encore en annotant les ca­ hiers participatifs qui circuleront . Une réunion organisée par le collectif d'associations Au.NON est en outre prévue le vendredi 10 mars à 20h30 au Club le Vi llage.
Le Ministère de l'Equipement et des Trans­ ports a saisi la Commission Nationale du Débat Public pour recueillir les éléments locaux du débat sur le prolongement de l'autoroute A 12. Une commission particu­ lière a été mise sur pied et a pris ses quar­ tiers au centre ville. Présidée par le Préfet Gilbert Carrère, elle a pour mission sur les trois prochains mois d'organiser la consul­ tation et de recueillir les avis de la popula­ tion et des organismes intermédiaires pour éclairer le débat sur les objectifs et sur le futur tracé de l'A 12.
Apprêtez-vous à beaucoup entendre parler du sujet dans les prochains mois. Le prolon­ gement de l'autoroute Au., cette patate chaude maintes fois mise sur le devant de la scène locale, qui polarise les passions et di­ vise les opinions, fait enfin l'objet d'une dé­ marche de consultation et de communica­ tion structurée pour les habitants riverains de ses diverses options de tracés. On peut déjà se féliciter que ce dossier soit ainsi pla­ cé au coeur d'une démarche de consulta­ tion . Pendant trois mois et demi, soit jus­ qu'au 17 juin prochain, le rôle de la Commis­ sion Particulière du Débat Public va per­ mettre à chacun d'avancer ses arguments hors de toute polémique, en permettant les échanges sur le fond.
Un sujet passionnel et polémique On sait le sujet passionnel et polémique. Il divise sur son opportunité même, les oppo­ sants l'assimilant au maillon clé du grand projet de contournement de la région pari­ sienne qui drainerait un flux irréversible de transit nord-sud européen sous les fenêtres des saint-quentinois. Il divise aussi sur les options de prolongement que l'Etat a cou­ chées sur le papier. Pour chacun des tracés,
Position réservée, tranchée couverte, pas d'échangeurs
La position de la Municipalité de Montigny est claire
Le 7 novembre dernier, le Conseil munici­ pal a voté une nouvelle motion concernant le prolongement de l'Au. sur le territoire communal. Cette motion réitère les posi­ tions prises par la Municipalité depuis les années 8o. Elle a été votée par l'ensemble de la majorité et a recueilli les 5 absten­ tions du groupe minoritaire. Jean-Paul An­ dré, adjoint délégué à la Circulation, a pré­ senté la réserve exprimée par le Conseil "sur l'opportunité d'envisager à terme le prolongement de l'autoroute Au., dans l'attente de la requalification effective de la RN 10." Pour le maire Michel Laugier, "aménageons déjà correctement la Natio­ nale 10 et examinons les impacts créés sur le trafic et l'environnement. Nous saurons alors si le prolongement de l'autoroute res­ te nécessaire ou non." Au cas où le projet serait maintenu, la motion du conseil re­ nouvelle son exigence d'un passage de l'au­ toroute sur Montigny en tranchée couver­ te sur la totalité du parcours.
Que Montigny ne devienne pas un é<hangeur Autre point sensible appuyé par le texte de motion, ce dernier "refuse un schéma qui intègrerait les voies de desserte intercom­ munales comme liaisons de transit natio-
Pour le maire de Montigny Michel Lougier, "tra­ vaillons déjà rhypothèse d'une requalification de la RN 10 avant d'envisager un nouveau tracé pourleprolongementde I'AJL.
na le et international ". On devine là la pers­ pective inquiétante que la ville devienne un vaste échangeur qui utilisera it par exemple la RD 36 (avenue de Kierspe) com­ me liaison vers le plateau de Saclay et le secteur de Massy-Palaiseau.
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Le projet de prolongement de l'A 12 concocté par le Ministère des Transports et de l'Equipement prévoit plusieurs variantes qui alimentent controverses et pommes de discorde de la part des riverains, des mu­ nicipalités concernées et des collectifs d'associations.
les traumatismes respectifs sont mis en avant pour mieux renvoyer la balle dans le camp du voisin. Les tenants d'un passage par le vallon du Pommeret en vallée de Che­ vreuse dénoncent surtout l'idée de prolon­ ger l'autoroute en zone urbanisée de Trappes à Coignières. Les autres s'indignent qu'on puisse envisager le passage de l'Au. dans une zone classée et préservée d'lie-de­ France.
Montigny se trouve en première ligne La position de la Municipalité de Montigny a été clairement signifiée lors du conseil municipal du 7 novembre dernier (voir ci­ dessous) . Par sa position géographique, la ville se situe de fait dans le prolongement
immédiat de tout tracé spécifique, à l'excep­ tion de celui passant par la N10. L'emprise actuellement en friche qui traverse son ter­ ritoire de part en part montre au quotidien que le jour venu, si le prolongement s'avère effectif, Montigny n'y échappera pas. Conscient de cet état de fait que son prédé­ cesseur Nicolas About n'avait lui-même ja­ mais refusé de considérer, le maire M ichel Laugier souhaite défendre des positions sans concession afin de protéger non seule­ ment les riverains immédiats, mais aussi tous les lgnymontains. Un préalable mini­ mum pour lui est la réalisation d'une tran­ chée couverte qui viserait à fa ire oublier, à défaut de faire disparaître, cette saignée traumatisante pour les quartiers des Prés,
La longue histoire d'une des premières autoroutes françaises
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C'est pour l'horizon 2020 que l'Etat aména­ geur envisage de configurer le réseau rou­ tier dans l'ouest parisien, en mettant en dé­ bat aujourd 'hui le prolongement de l'auto­ route Au.. Paradoxalement, cette longue ligne droite de 8,5 km fut l'une des pre­ mières autoroutes construites en France, dans les années 1950. On l'appelait alors, l'autoroute de Bretagne, en référence à la RNu. qui s'élance vers l'ouest.
Une construction débutée avant-guerre et achevée en 1950 Elle est même la plus ancienne à ne pas avoir subi de modification de tracé depuis ce demi-siècle. Entamée en 1936, sa construction sera interrompue par la guer­ re, alors que seul le déboisement de la zone de Rocquencourt et des travaux de terras­ sement ont été initiés. Les travaux repri­ rent après le conflit pour s'achever en 1950. Les seuls travaux d'aménagement qu 'a
Une variante des tracés pour le prolongement de rA12 envisage de passer por le vallon du Pom­ meret en vallée de Chevreuse .
L'A 12 rejoint actuellement la Nationale 10, entre Montigny et Trappes.
connus cette courte autoroute ont consis­ té jusqu'à présent en son élargissement et en la couverture du tronçon qui longe la ville de Saint-Cyr-l'Ecole.
8 km supplémentaires entre Montigny et Les Essarts-le-Roi Le prolongement envisagé par l'Etat de­ puis les années 70, repris dans le SDRI F (Schéma Directeur de la Région ile-de­ France) actuel, vise à rajouter 8 km supplé­ mentaires jusqu'aux Essarts-le-Roi, où l'Au. retrouverait la RN 1Ô jusqu'à Ablis. Ces 8 km sont cependant l'enjeu de débats hou­ leux entre plusieurs positions. Ceux qui ré­ futent l'opportunité du prolongement et veulent l'aménagement de la Nationale 10, ceux qui souhaitent le prolongement de l'Au. par le vallon du Pommeret ou par les communes de la Verrière, du Mesnil Saint­ Denis et de Coignières.
L'actualité L'i
débattre du projet du Village et du Manet. Nous n'en sommes pas là aujourd'hui. Comme le précise le pré­ sident Carrère (voir ci-dessous), la commis­ sion particulière a eté saisie, conformément à la loi, pour recenser toutes les positions et tenter de rendre compte de tous les aspects du débat. Le Ministère de l'Equipement au­ ra ensuite 4 mois pour communiquer, sans être expressément contraint. La poursuite du projet et le calendrier resteront du res­ sort de l'Etat, qui pourra aussi renvoyer à des études complémentaires.
L'échéance 2020 L'échéance 2020 est régulièrement mise en avant par le maître d'ouvrage pour fixer la nécessité d'agir. Du côté de l'Etat, ce calen­ drier-là laisse donc encore de la marge pour se déterminer. Une marge d'autant plus précieuse que toute décision sur ce dossier n'éludera pas les contingences politiques. Les études ministérielles, largement présen­ tées dans le dossier d'information mis à dis­ position sur le site de la commission parti­ culière (www.debatpublic-au.org), évo­ quent volontiers la saturation de la RN 10, avec près de 2500 véhicules par heure, avec une augmentation sensible du trafic des poids lourds. Le dossier, qui défend l'idée du prolongement de l'Au sur un tracé spéci­ fique, tend à démontrer l'amélioration de la situation en terme de sécurité, d'environne­ ment pour les riv~rains . On peut parier que la conclusion des opposants au projet appa­ raîtra très différente au moment du débat.
Après avoir longé le Pas du Lac, l'A 7 2 laisse la place à la RN 7 0 au terme d'un virage à droite. Le pro­ longement par un nouveau tracé la conduirait à traverser les Prés, le Village et le Manet.
4 familles de tracés Le maître d'ouvrage a inventorié et étudié 4 "familles" de tracés pour 7 scénarios de pro­ lpn,gement. Deux de ces scénarios concer­ nent la transformation de la RN1o. Un autre emprunte le vallon du Pommeret plus à l'Est. Deux autres familles de tracés envisa­ gent pour l'une un jumelage avec la voie
ferrée, pour l'autre un tracé médian oscil­ lant entre zones urbanisées et espaces natu­ rels. Les hypothèses de budget formulées par le maître d'ouvrage oscillent entre 350 et 1300 millions d'euros.
Débat ou dialogue de sourd? Une douzaine de réunions pour avancer Le débat qui s'ouvre peut s'avérer une sour­ ce de richesse et d'analyse indispensable pour penser le devenir de ce territoire dans toutes ses composantes sociales, environne­ mentales, économiques. Il peut aussi se sol­ der par un dialogue de sourd similaire à ce­ lui que connaît le dossier depuis une tren­ taine d'années, plombé par la somme des re­ vendications particulières qui s'opposent. C'est la première hypothèse qu'entend conduire le président Carrère dans les trois
Une commission de l'Etat pour mener la concertation
i Créée en 1995, la Commission Nationale ; du Débat Public intervient suite à la saisi­ ' ne des maîtres d'ouvrage sur les grands
projets d'aménagement du territoire. La loi du 27 février 2002lui a donné du relief et des compétences supplémentaires en la transformant en autorité administrative compétente, rendant notamment son re­ cours obligatoire pour tout projet d'un coût supérieur à 300 millions d'euros. Quelle que soit la variante de tracé entéri­ née, le projet de prolongement de l'Au entre dans ce cas de figure. Le ministère de l'Equipement l'a donc saisie en 2005.
Des techniciens au service des débats Une commission particulière du débat pu­ blic (CPDP) a été constituée sous la prési­ dence de Gilbert Carrère. Elle est compo­ sée de quatre membres, nommés pour leurs compétences. On y retrouve de fait Elizabeth Pelekhine ingénieure du Génie rural, Francis Beaucire, agrégé de géogra­ phie et Pierre-Gérard Merlette, ingénieur civil des Mines. Jusqu'au 17 juin prochain, il leur reviendra de guider et de conduire la parole des intervenants pour permettre au débat public d'exprimer tous les te­ nants et les aboutissants du projet.
Un compte-rendu mals pas d'avis de la Commission au final "Le débat est mis en place pour trois mois et demi. Il comprendra une bonne douzai­ ne de réunions ou d'auditions publiques (voir encadré ci-contre). Au terme de ce travail, la Commission particulière aura
Homme d'expérience après un parcours pro­ fessionnel accompli dans la préfectorale, Gil­ bert Carrère préside la commission particulière et dirigera les débats. "Je veillerai à ce que cha­ cun ait sa place équitablement dans les débats que je conduirai."
deux mois pour dresser son compte-ren­ du, puis le maître d'ouvrage aura à son tour trois mois pour décider des condi­ tions de poursuite du projet. Cette étape lnterviendra donc à la mi-novembre 2006." Le président Carrère sait que le dé­ bat fait rage depuis des années, que les collectifs d'associations, que des positions antagonistes sont défendues tant par les collectivités, les collectifs .d'association ou les riverains. "Si nous parvenons à faire ap­ paraître tous les aspects du débat, si nous parvenons à traduire toutes les tonalités, les dominantes du débat, nous aurons joué pleinement notre rôle". Car la CDPD n'a qu'un rôle d'accompagnement et ne rendra pas d'avis au final.
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mois à venir. Avec une rigueur qui n'exclut pas une certaine bonhomie, l'homme sait qu'il devra canaliser les passions au service de la concertation et du pluralisme. Aguerri et habitué aux plus hautes responsabilités au service de l'Etat et de l'intérêt général, il s'apprête à jouer les fines lames du dia­ logue. Sang gascon ne saurait mentir ...
le calendrier des débats
La Commission particulière du débat pu­ blic tiendra ses réunions publiques dans di­ vers lieux susceptibles d'accueillir plusieurs centaines de participants. Deux auditions publiques voulues par le président Carrère sont aussi mises sur pied en début de pro­ cessus pour évoquer certains sujets plus techniques qui nécessitent les éclairages de spécialistes. Les réunions publiques aborderont des thématiques différentes :
JEUDI 23 MARS - 20h- UGC Ciné Cité : réunion inaugurale : les enjeux du projet.
SAMEDI 25 MARS - 15h - UGC Ciné Cité: audition publique : quels déplacements à l'horizon 2020 ?
JEUDI 30 MARS- 2oh- Maison de l'Environnement à Magny : réunion publique : le prolongement de I'A12 et la qualité de l'environnement naturel et rural.
MARDI 4 AVRIL - 2oh -salle des sports du Mesnil Saint-Denis : réunion publique : le prolongement de I'A12 et le cadre de vie urbain.
MARDI 25 AVRIL- 2oh- Le Prisme (Eianc.): réunion publique : L'A12 dans les déplace­ ments franciliens.
MARDI 2 MAl - 2oh -salle des sports du Mes­ nil Saint-Denis : réunion publique : réseau de transport et développement économique.
MARDI 2 MAl - 2oh - salle JB Clément Trappes : réunion publique : bilan d'étape du débat public.
MARDI 16 MAl - 20h - Le Prisme (Eiant:.) : audition publique : coOts et financements.
LUNDI22 MAl - 20h- Le Scarabée (La Ver.): réunion publique : le prolongement de I'A12, nouveau tracé ou aménagement des routes existantes ; études comparatives des familles de tracé proposées.
JEUDI1m ~ 2oh- Le Scarabée (La Ver.): réunion publique : la gestion des travaux : circulation et nuisances.
JEUDI 8 JUIN - 2oh- : réunion publique : thème à préciser en fonc­ tion des premières phases du débat.
VENDREDI16 JUIN - 20h- Le Prisme (Eianc.) : réunion publique : le débat public sur le pro­ longement de I'A12, synthèse.
Où passe I'A12 sur Montigny ?
Il est aisé de comprendre que si l'option d'un tracé spécifique est choisie, celui-ci démarrera forcément par Montigny. Aujourd'hui, l'Au s'achève par un vira­ ge prononcé sur ta droite, lorsque la voie devient la Nationale 10 et lorsque la Départementale 10 la croise par une bretelle à gauche. La réserve foncière est une large nervure en friche, que les riverains ont fini par oublier ou dont ils ne connaisse.nt même pas l'usage plan­ nifié, qui s'étend sur les quartiers des Prés, dLi Village puis du Manet pour filer tout droit vers le Sud, en écrasant au passage le circuit de Jean-Pierre Beltoi­ se.
Trois quartiers qui se sont fortement urbanisés Au nord de la commune, elle commence par frôl'er les jardins familiaux à la hau­ teur du centre sportif Coubertin, pour­ suit en longeant le parc des sports des 4 Pavés du Roy, le parc de la CASQY, les parcs des sports de la Couldre et Roger Couderc. Depuis les années 70 et le lan­ cement du projet de prolongement, les
depuis la naissance du projet dans les 70. On peut suivre fa saignée du nord au sud sur les Prés, le VIllage et le Manet, où elle coha~ bite désormais avec des résidences ou des espaces publics.
champs ont été remplacés par deuési­ dences qui ponctuent désormais les abords de la réserve foncière. C'est bien évidemment pour l'intérêt de ces riv~­ rains que la Municipalité a voté une motion exigeant une tranchée couverte sur l'ensemble du parcours ignymontain d'Au.
L'A 12 ... mais aussi ses échangeurs
Montigny se trouve en première ligne pour le prolongement de l'Au, . et les­ projets de tracés spécifiques prévoient des échangeurs à la hauteur des ave­ nues du Général Leclerc et de Kierspe. Autant de sources de nuisance à prendre en compte.
COMMISSION PARTICUli~RE DU D~BAT PUBLIC Prolongement de l'A 12
41, boulevard Vauban 78280 Guyancourt
Tél. : 01 39 30 46 46 Fax: 01 30 5710 93
Email: [email protected] Site Internet: www.debatpublic-a12.org
L'i
le Relais-Jeunes des Prés un tremplin pour démarrer
Créée en 1976, l'association Relais Jeunes des Prés accueille chaque année environ 200 jeunes en situation d'urgence, de pré­ carité ou de rupture familiale. Pour une durée plus ou moins longue selon le dis­ positif d'hébergement, ils bénéficient alors d'un véritable accompagnement so­ cial et d'un lieu d'écoute qui doivent leur permettre de préparer leur insertion.
Le Relais porte très justement son nom puisqu 'il constitue bien une étape vers l'au­ tonomie. Dispositif essentiel au vu des dif­ ficultés économiques et sociales qui s'inten­ sifient, il accueille des jeunes aux profils très hétérogènes. "On peut constater que la précarisation augmente, tout comme la lis­ te des demandes d'hébergement. Le fait que les problèmes d'emploi et de logement soient liés ajoute encore aux difficultés des jeunes, et on peut voir que les durées d'ac­ cueil s'allongent à plus de 12 mois pour so% des logements. L'association doit se battre pour boucler ses financements. Néan­ moins, les bénévoles et les salariés qui sont ici sont tous des militants dans l'âme. Tant qu'on y croit, on est là et on se bat. Notre plus belle réussite ce sont les jeunes qui re­ partent d'ici avec un travail et un loge­ ment", souligne Véronique Blain, directrice du pôle Hébergement Insertion Jeunes.
Trois dispositifs d'accueil En tout, ce sont plus de 40 personnes, bé­ névoles et salariées, qui travaillent sur les deux sites d'accueil de l'association, allée de l'Ivraie et des Boutons d'Or, dans le quartier des Prés. Tous, travailleurs sociaux et édu­ cateurs, sont animés par la volonté com­ mune d'aider les jeunes en difficulté, et tous font preuve chaque jour de leur dispo­ nibilité et de leur ouverture d'esprit. Outre le foyer éducatif " L'étape", qui accueille 24 enfants mineurs confiés par la DASDY, l'as-
Après avoir passé un an au Foyer de Jeunes Travailleurs, Fatimata Ka, jeune animatrice de 26 ans (ici à droite au côté de Véronique Blain la directrice du pôle Hébergement Insertion jeunes), accèdera bientôt à un logement autonome.
l'accueil le plus long qui est proposé. Du­ rant deux ans et pour une redevance de 348€ par mois, les résidents préparent leur indépendance. Surmonter ses difficultés pour bien démarrer dans la vie, c'est ce qu 'a pu faire Fatimata Ka. "Je n'avais pas d'en­ droit où aller. Les éducateurs du foyer m'ont aidée dans mes démarches et m'ont apporté un véritable soutien".
le FJT, une chance à saisir Grâce à un partenariat avec la municipalité, cette chance s'adresse en priorité aux igny­ montains dans la limite de 20 places dispo-
nibles. Certes, le foyer offre un héberge­ ment avec un parc de quarante apparte­ ments, mais il propose surtout un accompa­ gnement socio-éducatif individualisé. Dès leur entrée, les jeunes signent un contrat qui fixe les droits et obligations de part et d'autre, et détermine un projet qu i sera sui­ vi par un travailleur social attitré. Le jeune pourra ainsi compter sur son soutien dans toutes ses démarches adm inistratives et professionnelles, tout en étant acteur de son propre développement. "Nous donnons aux jeunes les moyens d'y arriver, mais c'est à eux ensuite de faire les démarches néces­ saires et de saisir les opportunités pour réussir", explique Véronique Blain. Pour ce faire, les jeunes disposent d'un pôle infor­ matique, de sources d'informations écrites ou audio-visuelles.
Un relais aussi vers un réseau En s'appuyant sur son réseau de contacts, l'association peut les orienter également vers l'ANPE, les Missions locales et les nom­ breux partenaires d'insertion comme le CL­ LAJ, Comité Local pour le Logement Auto­ nome des Jeunes, un partenaire privilégié du F JT. Au Relais Jeunes, l'insertion se conçoit au sens large et peut concerner des domaines aussi variés que la prévention santé ou les loisirs. Dans ce domaine, les ré­ sidents profitent d'une vie collective convi­ viale, animée par des repas, des soirées lu­ diques ou à thème partagées dans l'espace Animation -Accueil. L'autonomie passe donc non seulement par l'apprentissage de la gestion du quotidien, ma is également par l'insertion soc iale, un concept efficace qui permet à une cinquantaine de jeunes de conquérir leur indépendance chaque année.
sociation propose trois types d'héberge­ ment qui, s'ils s'adressent tous à des jeunes âgés de 18 à 30 ans, diffèrents selon la du­ rée et le mode de suivi. Dans l'urgence, l'Hébergement Insertion Jeunes répond à l'appel du 115 et met à disposition deux à trois lits pour un mois, renouvelable une fois. En 1994, à la demande des partenaires de la ville nouvelle, l'association a mis en place l'Hébergement Passerelle destiné aux jeunes ayant peu ou pas de ressources. Li­ mité à une durée de six mois avec une par­ ticipation financière étudiée selon les res­ sources de chacun, cet hébergement de courte durée s'associe à un suivi intensif. Enfin, le Foyer Jeunes Trava illeurs, s'adres­ se aux jeunes en voie d'insertion profes­ sionnelle ou en formation qualifiante pou­ vant justifier d'au moins sso€ de res­ sources. Avec une capacité de 65 résidents, répartis parm i les 29 appartements de Montigny, Guyancourt et Trappes, c'est
Un rendez-vous de passionnés à la Ferme du Manet
Rédiger vos mémoires avec la Maison de la Réussite
3e Bourse aux Collections le dimanche 12· mars
En seulement deux ans, la Bourse aux col­ lections est devenue un rendez-vous non seulement attendu, mais également sa­ vouré par les collectionneurs et les chi­ neurs de la région. Elle sera de retour le 12
mars prochain à la Ferme du Manet pour satisfaire un hobby qui semble de plus en plus répandu, que ce soit pour le plaisir des yeux, de l'Histoire ou par goût de l'objet. Vous aurez de 9h à 18h pour trouver la piè­ ce manquante parm i les collections de cartes postales, de timbres, de télécartes, de miniatures de parfum, de muselets de champagne ou encore de monnaies. Si l'in­ ternet est devenu un moyen facile et rapi ­ de pour dénicher des objets rares aux quatre coins de la planète et compléter une collection, rien ne remplace la rencontre vivante et l'échange traditionnel en main propre, car une collection se caractérise avant tout par des passions communes et l'envie de les partager. ·
d'1,20 mètre. Cette année, les bénéfices oc­ casionnés par la location des stands et la buvette seront entièrement reversés au bénéfice des malvoyants, grande cause an­ nuelle défendue par le Lions Club. La visite sur place est gratuite alors n'hésitez pas. "Cette année nous retrouverons des expo­ sants qui nous sont fidèles, mais nous at­ tendons également quelques nouveautés, et notamment un collectionneur de livres anciens. Les armes mises à part, tous les types de collectionneurs sont les bienvenus et nous essayons de diversifier les expo­ sants au maximum", explique Jean-Louis Dien, président de l'APl.
Peut-être y avez-vous déjà pensé en jetant même quelques idées sur le papier mais sans pour autant parvenir à finaliser un tel projet. Pour vous aider à surmonter la fa­ meuse angoisse de la page blanche, vous donner les outils nécessaires à l'organisa­ tion et à la mise en forme des idées, la Mai­ son de la Réussite propose un atelier spé­ cialement consacré à la rédaction de vos Mémoires. Car dans ce temple de la forma­ tion, au même titre que l'apprentissage de l'informatique ou des langues, la réussite se conçoit au sens large, aussi bien profes­ sionnelle que personnelle. Cet atelier, créé cette année, constitue donc un nouveau moyen destiné à votre réalisation person­ nelle, et n'attend plus que ses participants pour ouvrir ses portes.
Prendre la plume Et surtout ne pas la lâcher en cours de rou­ te, nécessite quelques techniques, car écri­ re pour son plaisir ou dans l'idée d'être lu sont bien deux choses différentes. Rédiger ses Mémoires c'est avoir envie de trans­ mettre, de raconter et de faire plaisir, "c'est un projet à la fois personnel et un très beau cadeau à offrir à ses proches", souligne So­ phie Marvaud, animatrice de l'atelier. "J'ai
eu envie de proposer cet atelier car c'est une chose que j'ai réalisée avec ma grand­ mère et que je souhaite à tous de parta­ ger", explique-t-elle. "Ce n'est pas une question de longueur comme je l'entends souvent. Parfois une dizaine de textes suf­ fisent à faire passer tous les messages et l'émotion qui caractérisent les Mémoires", ajoute-t-elle. Créatrice de l'association Pa­ piers de Soi, c'est sur le même modèle que Sophie Marvaud, également auteur pour la jeunesse vous donnera les outils afin de réaliser votre projet. "Pour s'exprimer en toute liberté, encore faut-il arriver à se lan­ cer et à organiser ses idées. C'est pour cet­ te raison que je propose chaque fois divers exercices et outils qui sont une aide à l'écri- . ture, mais les séances ne sont jamais for­ matées, chacun en retient ce qu 'il veut se­ lon ses envies personnelles. Je joue en quelque sorte le rôle de la première lectrice et de conseillère", conclut-elle. Et si vous vous posez la question, il n'y a pas d'âge pour avoir envie de raconter et de partager son histoire. L 'atelier est ouvert à tous, le lundi après­ m idi de 14h à 16h. Tarif pour 10 séances : 70 € Rens. : 0130 43 43 39 (Mals. de la Réussite).
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Tous les types de collectionneurs Pour faire exister cette manifestation, le Lions Club s'associera de nouveau à l'Asso­ ciation Philatélique lgnymontaine. Déjà plus d'une vingtaine d'exposants sont ins­ crits pour cette troisième édition du ren­ dez-vous des collectionneurs et la liste n'est pas exhaustive puisque tous les parti­ culiers, les associations et les profession­ nels qui le souhaitent peuvent encore ré­ server leur stand au prix de 11 € la table
Bourse aux Collections : Rens. auprès de Jean-Louis Dien au o6 88 15 54 13 et de Yannick Lesénéchal au 01 30 5713 64-
"" Les collectionneurs se donneront rendez-vous à la Ferme du Manet le 12 mars
Le lycée Descartes: une référence dans le département
Tant par ses résultats que sa dynamique, le lycée Descartes est reconnu comme un éta­ blissement phare dans le département. Zoom sur les raisons d'un succès.
"Notre politique n'est pas d'avoir l'œil fixé sur les résultats, mais bien sur les élèves. Se sentir responsables des élèves et tout mettre en œuvre pour qu'ils réussissent est une no­ t ion forte pour nous", explique Jacques Ar­ noux, proviseur du lycée. Pas d'écrémage ni de course au classement, si le lycée Des­ cartes est une référence dans le départe­ ment, c'est bien grâce à une politique péda­ gogique qui révèle une véritable volonté d'accompagnement des élèves. "A titre d'exemple, nous avons ouvert il y quatre ans une section de BTS Assistant de gestion PME-PMI, qui compte une cinquantaine d'élèves, afin de valoriser la filière technolo­ gique et d'atténuer l'image scientifique du lycée", souligne-t-il. C'est désormais la filière littéraire qui nécessiterait d'être mise en exergue, suite à une forte baisse des effec­ tifs. Fier de son lycée à taille humaine, l'équi­ pe de direction peut en tout cas compter sur une équipe pédagogique stable et dyna­ mique, et trouve sa motivation dans la pas­ sion du métier, l'envie de faire et de bien fai­ re. Loin du discours négatif sur l'éducation d'aujourd'hui, c'est au contraire une concep­ tion très positive de la pédagogie qui est à l'origine de la qualité du climat qui règne au lycée. Ce dernier devrait encore s'améliorer d'ici peu pour les Boo élèves grâce à un grand programme de rénovation tout juste
., , ~an<:,~ pqç,Ja Régi()n Ue de France, et qui pré­ voit entre autres le grand nettoyage de l'arbre de la connaissance
Etre à l'écoute "La répression à tous crins n'est pas une po­ litique efficace, le dialogue l'est", remarque Jacques Arnoux. Les membres de la direction ne sont pas du genre à rester enfermés dans leur bureau. Au contraire, c'est à travers l'écoute et le dialogue qu'ils exercent pleine­ ment leur métier. "Les élèves ont la priorité sur tout le reste, ils n'ont qu'à frapper à la porte", ajoute-t-il. Néanmoins, être attentif . ne veut pas dire laxiste, et c'est une gestion en amont de l'absentéisme et des manque­ ments de conduite qui permet d'assurer la tranquillité de la vie collective au lycée. "Nous sanctionnons très peu, et lorsque nous le faisons, ce n'est pas sans la compré­ hension de l'élève qui doit se sentir respon­ sabilisé", déclare Nathalie Tournier, provi­ seur adjoint. C'est dans ce climat de confian-
Les BOO élèves du lycée étudieront bientôt dans un cadre flambant neuf grâce à un projet de rénovation r~cemment lancé. Prévue pour s'étaler sur plusieurs années, cette remise à neuf prévoit entre autre un grand nettoyage de l'arbre de la connaissance.
ce et de respect mutJ.Jel qwe le suivi des élèves est le plus efficace. En 2004, le lycée a souhaité se mettre en liaison avec l'en­ semble des collèges de la ville afin d'harmo­ niser les exigences et d'assurer une transi­ tion plus en douceur pour les élèves. Cette politique de suivi se poursuit d'ailleurs der­ rière les portes du lycée qui s'attache à repé­
.rer les élèves en difficultés, qu ~elles. soient
ront mis en place pour les élèves de seconde et de première durant la semaine de bac blanc. Enfin, 18 élèves ont intégré une nou­ velle classe de STT3 à la fin du mois de sep­ tembre dernier. Suite à des difficultés sco­ laires trop importantes, des problèmes d'ab­ sentéisme ou de comportement, ils n'avaient pas trouvé de place dans leurs éta­ blissements d'origine. En les accueillant, le
scolaires, médicales, familiales ou simplement de motivation, dès la seconde. Un travail collec­ tif des professeurs, des CPE, de l'infirmière, des conseillères d'orientation et de la direction, permet d'apporter rapidement des réponses à ces élèves afin d'éviter leur exclusion. La prépa­ ration d'un projet d'orientation et l'accompagnement par la CA­ Ml, une Cellule d'Aide et de Mé­ thode Individualisée spécifique au lycée, lui permettent d'affi­ cher le taux de redoublement en seconde le plus bas du départe­ ment car chaque redoublement devient un projet et non le résul­ tat d'un échec. Dans la continu i­ té, le lycée jouit d'un taux de réussite au bac très important
Projet phare du Conseil de la Vie Lycéenne, la Maison des ly­ céens est ouverte depuis le mois de septembre et permet aux élèves de se retrouver en toute intimité.
qui est passé de 87% en 2003, à 91% en 2005.
Les nouveautés 2005/2006
lycée est resté fidèle à ses convictions et es­ père mener la plupart d'entre eux jusqu'au baccalauréat.
En Bref Le concours de
nouvelles prolongé Le délai pour rendre votre nouvelle se prolonge jusqu'au 15 mars. Ainsi, vous pouvez encore vous porter candidat à la quatrième édition du concours, organi­ sé par la maison de quartier André Mal­ raux, et espérer recevoir un prix au mois de mai prochain dans les catégories 10- 12 ans, 13-15 ans, 16-17 ans, adultes et élèves de l'alphabétisation . Pour cela, il vous faudra faire preuve d'imagination sur le thème du cinéma, en accord avec la Cavalcade 2006, en trois pages maxi­ mum. Réservé aux ignymontains et aux enfants de plus de 10 ans, scolarisés sur la commune, ce concours vous donnera l'occasion de rencontrer Nathalie Mi­ chau, présidente du jury et auteur de "Secret de famille". Pour tout renseigne­ ment, contactez Sophie à la MQ Mal­ raux au 01 30 44 19 41 .
Faites swinguer votre générosité
Le Lions Club vous donne également rendez-vous le 7 mars prochain, dès 20h30 à la salle Jacques Brel, pour un concert présenté par le Hot Jazz Or­ chestra, la section jazzy de l'Orchestre des Sapeurs-pompiers des Yvelines. Diri­ gé par Olivier Pellaud, le Big-Band com­ posé de 18 musiciens interprétera 18 titres en hommage à Glenn Miller parmi les plus grands chefs d'oeuvres de l'his­ toire du jazz. Les amateurs s'y retrouve­ ront avec des standards comme "Moonlight serenade" de Glenn Miller, "Don't get around much anymore" de Duke Ellington ou encore "Stomin' at the Savoy" de Benny Goodmann et Chick Webb. A la fois chaleureuse et tourmentée par l'histoire qu'on lui connaît, la musique jazz ne pourrait mieux correspondre à l'image de solida­ rité et d'altruisme qui anime la profes­ sion de sapeurs-pompiers. Les recettes de ce concert seront d'ailleurs entière­ ment reversées au profit de l'oeuvre des Pupilles Orphelins de Sapeurs-pompiers de France, une oeuvre qui assure un soutien financier aux familles de Sa­ peurs-pompiers touchées par le décès, que ce soit en matière de scolarité, de vacances ou encore de soutien psycho­ logique. Le jazz band mettra donc toute son énergie pour mieux faire swinguer votre générosité en pensant aux 720 pupilles accompagnées par l'oeuvre ac­ tuellement. Le tarif du concert est de 10€. Rens. : Alain Aubriet au o6 12 54 93 32 La déchetterie est 1
réouverte au Village ! Après sa fermeture hivernale, la déchette- l
1 rie réouvre ses portes pour l'arrivée du , printemps. Située dans la zone des Services Techniques Municipaux, avenue des Frênes, elle vous accueille à nouveau de­ puis le premier week-end de mars pour dé­ poser vos déchets verts et gravats qui ne sont pas enlevés lors du ramassage des en-
Depuis la dernière rentrée, le lycée Des­ cartes est un établissement sans tabac, et ce sont les élèves de Terminale STT et du CVL, le Conseil de la Vie Lycéenne, qui se sont mobilisés pour assurer la campagne de com­ munication sur le sujet. "Nous espérons ain­ si valoriser le fait de ne pas fumer, et peut­ être inverser la tendance à terme", souligne Nathalie Tournier. C'est également l'équipe du CVL qui s'est impliquée dans la création d'une Maison des lycéens, installée dans une ancienne salle de permanence afin de per­ mettre aux étudiants de se retrouver dans un lieu convivial et bien à eux. " L'objectif était double en fait, car non seulement la Maison des lycéens correspond à notre vi­ sion du lycée en tant que lieu de vie, mais ce­ la a également permis de mobiliser les éner­ gies et de responsabiliser les élèves qui ont entièrement conçu le projet, ont constitué une charte et sont chargés de la faire res­ pecter", ajoute-t-elle. La nouveauté concer­ ne aussi la prévention santé. Cette année, en plus des actions d'information santé ponc­ tuelles, deux jours d'information et d'inter­ ventions sur des thèmes variés tels que les conduites dépendantes ou la sexualité, se-
-Merci aux acteurs du Téléthon
I, combrants. Réservée aux ignymontains, un justificatif de domicile vous sera demandé.
Horaires d'ouverture : de 14h à 19h le sa- medi, et de 16h à 19h le dimanche.
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De nombreuses associations ignymon­ taines, à l'origine de la mobilisation pour le Téléthon le premier week-end de dé­ cembre à Coubertin, éta ient à nouveau ré­ unies en janvier à l'Hôtel de ville, pour la remise officielle du chèque à I'AFM, l'Asso­ ciation Française contre les Myopathies.
Le chèque de 5734 euros a ét é remis par le maire Michel Laugier au représentant de l'association, en premier lieu au nom de toutes les associations impliquées. Monti­ gny confirme ainsi sa participation à la cause nationale d'année en année, à l'ima­ ge d'une ville qui se veut solidaire.
L'
"L'Europe en scène" recherche ses acteurs
L'exposition présentée depuis sep­ tembre dernier aux Archives départe­ mentales connaît un vif succès, et se trouve prolongée jusqu'au 21 avril pro­ chain. L'équipe du service éducatif de l'établissement veillera particulière­ ment à accueillir les groupes désireux d'avoir une visite commentée. L'exposi­ tion, libre d'accès, est visible le lundi de 12h30 à 17h3o et du mardi au vendredi de 8h45 à 17h3o. 2, avenue de Lunca (Le Pas du Lac) Rens. : 01 61 37 36 30.
La déci a ration de revenus en mai
C'est une nouveauté de l'administration fiscale pour 2006, vous recevrez votre déclaration de revenus pré-remplie. Il vous appartiendra donc de vérifier la réalité de la déclaration et le cas échéant de le corriger avec vos revenus annexes non connus de l'administration. Vous re­ cevrez votre feuille début mai, et non plus en février ou mars comme aupara­ vant. Vous aurez jusqu'au 31 mai pour les envoyer à votre centre des impôts, ou au 13juin et avec une réduction de 20 euros via l'internet.
Organisé par le service des Jume­ lages, la manifestation ''L'Europe en Scène" est un spectacle asso­ ciant toutes les villes jumelées de Montigny, qui sera présenté en juillet prochain. L'heure est au cas­ ting pour les jeunes de 14 à 25 ans tentés par les feux de la rampe.
Avis à tous les jeunes ignymontains de 14 à 25 ans. Vous aimez chanter, danser ou possédez quelque talent de comédien et surtout l'envie de l'exprimer sur scène? Le service Evé­ nementieljJumelages vous propose de participer à la création d'un grand spectacle européen, du 3 au 16 juillet prochain. Revivre l'auberge espagno­ le à la française avec une touche ar­ tistique en plus, voilà tout l'objectif de "L'Europe en scène", une première sur la commune destinée à favoriser les ren­ contres interculturelles entre les jeunes de Montigny et des différentes villes jumelles participantes. De Denton en Angleterre à Marostica en Italie, en passant par Kierspe en Allemagne, Wicklow en Irlande, et Lunca en Roumanie, chaque pays devra préparer une prestation de 10 à 15 minutes sur le thè­ me de l'amour. Mises bout à bout et orches­ trées par une équipe de metteurs en scène professionnels de la compagnie Déviation,
ces séquences composeront le spectacle qui sera présenté le 13 juillet, à la salle Jacques Brel. Basé sur votre mobilisation, ce projet n'attend plus que vos candidatures pour battre son plein.
Onze jours à l'européenne C'est le programme. Du 3 au 5 juillet, les jeunes ignymontains prépareront leur pas­ sage avec la compagnie Déviation, avant d'accueillir leurs homologues, le 5 juillet au soir. Non seulement cette aventure à l'euro-
péenne vous offrira des airs de va­ cances avant même les grands dé­ parts, mais elle vous permettra éga­ lement d'établir des liens solides avec vos jumeaux, une occasion idéale pour perfectionner votre pratique des langues vivantes et jouir de tous les avantages du jumelage. A la fois enrichissant et créatif, ce mélange des approches culturelles et artis­ tiques, à partir d'un thème commun, laissera à chacun l'opportunité d'ex­ primer sa vision du jumelage et de l'Europe.
Participer c'est accueillir Encourager les rencontres, voilà l'ori­ gine du jumelage conçu pour favori­ ser et faciliter les échanges euro­ péens. C'est pourquoi "L'Europe en scène" propose le mélange des points de vue aussi bien que la vie en com- munauté. Participer à ce projet signi­
fie donc également devenir famille d'ac­ cueil, du 5 au 16 juillet. Tous les participants vivront donc une quinzaine au rythme eu­ ropéen dans une ambiance de colonie artis­ tique et multilingue, l'essentiel étant d'être animé par l'envie de partager cette aventu­ re commune. Pour participer, contactez rapidement Va­ nessa Grasset, service Evénementielj Jume­ lages au 01 39 30 31 84 ou par mail sur eve­ [email protected] Les inscriptions sont limitées à 20 places.
les tribunes des groupes du Conseil municipal
Montigny Plurielle (Parti Socialiste, Verts, Parti Communiste)
Lors des vœux de Montigny, une nouvelle fois, la Communauté d'Agglomération de Saint Quentin (C.A.) a été mise sur la sellette de ma­ nière partisane et injuste par la municipalité de Montigny sur sa gestion de certains dos­ siers. Il nous a paru nécessaire de rappeler des faits et recentrer le débat sur les questions qui nous semblent essentielles. Trois exemples :
Revenir sur la question du financement du centre aquatique, sujet déjà largement débat­ tu il y a quelques années, n'a à notre avis que peu d'intérêt. La C.A. a tenu ses engagements et a financé à plus de so% une piscine deve­ nue centre aquatique dont le coût n'a cessé d'augmenter au fur et à mesure de la construc­ tion. Aujourd'hui les vraies questions sont ailleurs. Ce qui nous intéresse c'est plutôt de savoir, par exemple, pourquoi les lignes d'eau pour les scolaires sont si chères et donc dis­ suasives pour les établissements, privant ainsi de nombreux enfants d'un apprentissage es­ sentiel.
Parler de négligence dans le traitement du dossier de la zone de Kontron, qui expliquerait l'existence encore aujourd'hui d'une friche in­ dustrielle dangereuse, c'est passer sous silence tout le travail de négociations mené par la C.A. avec l'Etat, propriétaire du terrain qui voulait le vendre à un prix excessif. C'est faire peu de cas des économies, réalisées pour la collectivi­ té, après ce bras de fer, par le Président de la C.A. En revanche, la vraie question qui est de­ vant nous, c'est bien plutôt celle de l'attitude de la municipalité de Montigny concernant le devenir de ce futur quartier d'habitation : Quelle part de logements sociaux, comment y fait-on vivre la mixité sociale ?
Etablir une relation de cause à effet entre la préemption par la CA du réseau câblé et les difficultés rencontrées par les abonnés de Nu­ mericable, c'est, là encore, méconnaître la réa­ lité du dossier. La préemption du réseau câblé par la CA a empêché que l'infrastructure qui
appartenait à France Télecom ne tombe entre les mains de la société YPSO (groupe qui a ra­ cheté Numericable en avril dernier et qui est constitué à 70% par des fonds de pensions de mineurs anglais). La C.A. de Saint Quentin en Yvelines est la seule collectivité locale à avoir eu le courage de réaliser cette préemption. Le seul objectif des actionnaires principaux de ce groupe, qui reste fournisseur de service à dé­ faut de posséder le réseau, est de réaliser une plus-value financière lors de la revente. C'est la raison pour laquelle les coûts d'exploitation ont été réduits au maximum et les effectifs ont été divisés par deux depuis un an. Ainsi le centre d'appel clientèle est-il désormais exter­ nalisé en Tunisie à des prix très bas qui expli­ quent, en partie, la dégradation importante du service clientèle dans toutes les villes cou­ vertes par Numéricable. Ce qu'endurent les abonnés du câble à Saint-Quentin en Yvelinës n'est absolument pas une conséquence de la préemption par la C.A. et la société qui l'assis­ te pour le suivi de ce dossier, assure la mainte­ nance et l'entretien du réseau de manière sa­ tisfaisante. Le problème réside dans une très mauvaise gestion de la relation clientèle par Numéricable, le temps de dépannage étant sé­ vèrement augmenté par le délai de réponse aux plaintes des abonnés (téléphone, mail et courrier). Au-delà d'une mise en cause fausse et stérile de la C.A., la question posée est plu­ tôt celle de l'organisation de la société civile et du politique pour proposer des services de qualité en essayant de s'affranchir de groupes financiers dont les intérêts sont trop souvent incompatibles avec ceux du public. ..
Voici quelques mises au point qui nous parais­ saient nécessaires pour que chacun puisse ju­ ger en connaissance de cause.
Pour prendre contact avec nous : Montigny Plurielle, 2 rue de Bretagne 78 180 Montigny le Bx Email : montigny.pluriel/e@voila .fr
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Montigny Ensemble Le point sur les marnières Une partie de la commune de Montigny le Bre­ tonneux s'est construite sur d'anciennes mar­ nières. Il s'agit plus particulièrement du quartier du Plan de troux et de la Sourderie-Nord. Ainsi pour un certain nombre d'habitants de ces quartiers, différents problèmes se posent dès qu'ils souhaitent entamer des travaux comme le réaménagement de combles, l'installation d'une véranda ou encore simplement la mise en place d'un abri de jardin. En effet, leur demande est immédiatement suivie d'une réponse des ser­ vices de l'Etat indiquant que le logement étant édifié sur une zone à risque, il est nécessaire de faire réaliser des études de sol extrêmement poussées pour s'assurer que la cabane en bois que l'on souhaite mettre au fond du jardin ne déclenchera pas l'effondrement du quartier. Cette situation ubuesque appelait depuis long­ temps une position officielle de l'Etat sur les points suivants : Pourquoi les habitants n'ont pas été informés de ce risque au moment de l'acquisition de leur bien ? Quelle est la probabilité d'avoir une marnière sous leur maison ? Y a t-il eu des opérations palliatives pour limiter les risques d'effondrement ? Si c'est le cas, comment peuvent-ils en être informés ? Des actions de surveillance de ces risques sont­ elles conduites ? Quels sont les dédommagements en cas de si­ nistre ? Si l'on reprend l'historique de ce dossier, nous voyons qu'en 1986, le Préfet des Yvelines a pris un arrêté du 5 avril délimitant les zones de risques liées à la présence d'anciennes carrières abandonnées, 96 communes sont concernées ( craie, calcaire, gypse, marne). Montigny-le-Bre­ tonneux figure dans cette liste. L'article 2 de cet arrêté prévoit que le bénéfi­ ciaire d'un permis de construire doit se confor­ mer à un certain nombre de prescriptions dont la reconnaissance des sols et leur consolidation si nécessaire. Le problème est que ces zones de marnières n'ont jamais figurés sur les plans de servitude
fournies par I'EPA.( Etablissement public d'amé­ nagement qui a conduit la création de l'agglo­ mération de Saint-Quentin) ni de la Casqy. Depuis des années, la municipalité de Montigny le Bretonneux se bat pour obtenir de l'Etat des réponses claires aux différents problèmes posés. Le maire a adressé à plusieurs reprises au Préfet une demande dans ce sens. Aujourd 'hui, la Mu­ nicipalité a reçu une réponse qui, si elle est en­ core incomplète, permet enfin d'ouvrir le voile sur ce dossier. Par courrier du 3 février, le Préfet nous informe officiellement, rapport à l'appui, qu'il n'y a au­ cun danger d'effondrement sur les zones concernées, celles-ci ayant fait l'objet, à l'origine de l'aménagement, d'analyses et, dans le cas où une fragilité du sous-sol apparaissait, de conso­ lidation. Cependant des questions restent en suspend : tous les promoteurs ont-ils été informés qu'ils construisaient en zone à risque. Ce qui aurait dû les contraindre à joindre le rapport indiquant les mesures prises pour sécuriser le terrain. Comment expliquer enfin aux habitants concer­ nés que lors de la délivrance du permis de construire de leur résidence aucune prescription ou recommandation n'ait été imposée et que pour un abri de jardin, une véranda ou un amé­ nagement de combles, cela soit le cas ? - Le Préfet indique qu