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NUMÉRO 23 - JUIN 2016 Bulletin d’information semestriel publié par la section locale du cdH de Wavre – Editeur responsable : Jean-Pol Looze – Place Albert I er , 6 – 1300 Limal L’ORANGER WAVRIEN A vos plumes, citoyens ! Ces derniers mois, de grands projets urbanistiques ont été initiés sur le territoire de Wavre. Les avantages sont, à priori nombreux : nouveaux logements pour la population en constante augmentation, emplois créés directement ou indirectement, arrivée d'une clientèle supplémentaire pour nos commerces... Derrière ces initiatives pour la plupart privées et souvent récupérées politiquement par les autorités communales, ne peut-on pas craindre quand-même une série d'inconvénients ? Les projets sont montés par des promoteurs auxquels Charles Michel et le MR local déroulent le tapis rouge (bleu !). Mais la Ville refuse de se doter d'un plan d'ensemble destiné à encadrer son développement. Existe-il une réelle vision d'ensemble de la Ville ? Tout cela me rappelle la saga du Champ Sainte-Anne. Là aussi, le promoteur a foncé avec la bénédiction du Bourgmestre et des libéraux. Et tant pis pour les problèmes de densité d'habitat, de circulation. Conclusion, il a perdu plus de dix ans dans la réalisation de son projet. Tout cela, parce que, fort du soutien de la Commune, il n'a pas tout de suite recherché le consensus avec les riverains. Dès qu'un réel et sincère dialogue a été instauré, les choses se sont débloquées. Depuis des années, le cdH de Wavre souhaite que soit développée la participation citoyenne pour de tels projets. Il ne s'agit pas d'être systématiquement contre tout mais plutôt de rechercher un équilibre finalement bénéfique tant aux promoteurs qu'à tous les habitants. Un lieu de dialogue nous semble être une Commission Communale d'Aménagement du Territoire et de Mobilité. Toutes les communes du Brabant wallon en ont une... sauf Wavre. Subsidiée par la Région wallonne, cette commission ne coûte pratiquement rien. Quant à sa composition, elle est équilibrée – on y trouve à la fois des professionnels et de « simples » citoyens - ce qui lui assure une meilleure efficacité. Charles Michel et le MR de Wavre ont toujours refusé d'installer une telle commission. Pourquoi ? Trop démocratique ? Par contre, la Ville vient de créer des « Ateliers urbains » destinés à accom- pagner la réflexion relative au projet de PRU dit « Promenade » (Fontaines-Carabiniers-Carmes). Petite précision: les animateurs des ateliers sont commandités par le promoteur et le flou le plus total a été entretenu au sujet de leur composition. On voudrait cadenasser le débat et empêcher l'apparition de bonnes idées citoyennes que l'on ne s'y prendrait pas autrement. Alors que faire ? Baisser les bras ? Non ! Il reste d'autres moyens pour que la population puisse s'exprimer à propos des projets qui la concernent en premier. Il faut être attentif et écrire lors des enquêtes publiques. Dans le dossier du contournement de Wavre, c'est grâce aux lettres des citoyens qu'une étude d'incidences a pu être obtenue. Les comités de quartier peuvent aussi représenter un bon interlocuteur. C’est, par exemple, de cette manière que les riverains de Walibi parviennent à maintenir les nuisances sonores du parc à des niveaux acceptables. Pensons aussi aux réseaux sociaux. Le cdH de Wavre a toujours souhaité que le citoyen puisse s'exprimer et il reste à son service pour l'orienter au mieux. Jean-Pol Looze Président www.cdhwavre.be Editorial Clin d'œil du conseil communal

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NUMÉRO 23 - JUIN 2016

Bulletin d’information semestriel publié par la section locale du cdH de Wavre – Editeur responsable : Jean-Pol Looze – Place Albert Ier, 6 – 1300 Limal

L’ORANGERWAVRIENA vos plumes, citoyens !

Ces derniers mois, de grands projets urbanistiques ont été initiés sur le territoire de Wavre. Les avantages sont, à priori nombreux : nouveaux logements pour la population en constante augmentation, emplois créés directement ou indirectement, arrivée d'une clientèle supplémentaire pour nos commerces... Derrière ces initiatives pour la plupart privées et souvent récupérées politiquement par les autorités communales, ne peut-on pas craindre quand-même une série d'inconvénients ?

Les projets sont montés par des promoteurs auxquels Charles Michel et le MR local déroulent le tapis rouge (bleu !). Mais la Ville refuse de se doter d'un plan d'ensemble destiné à encadrer son développement. Existe-il une réelle vision d'ensemble de la Ville ?

Tout cela me rappelle la saga du Champ Sainte-Anne. Là aussi, le promoteur a foncé avec la bénédiction du Bourgmestre et des libéraux. Et tant pis pour les problèmes de densité d'habitat, de circulation. Conclusion, il a perdu plus de dix ans dans la réalisation de son projet. Tout cela, parce que, fort du soutien de la Commune, il n'a pas tout de suite recherché le consensus avec les riverains. Dès qu'un réel et sincère dialogue a été instauré, les choses se sont débloquées.

Depuis des années, le cdH de Wavre souhaite que soit développée la participation citoyenne pour de tels projets. Il ne s'agit pas d'être systématiquement contre tout mais plutôt de rechercher un équilibre finalement bénéfique tant aux promoteurs qu'à tous les habitants. Un lieu de dialogue nous semble être une Commission Communale d'Aménagement du Territoire et de Mobilité. Toutes les communes du Brabant wallon en ont une... sauf Wavre. Subsidiée par la Région wallonne, cette commission ne coûte pratiquement rien. Quant à sa composition, elle est équilibrée – on y trouve à la fois des professionnels et de « simples » citoyens - ce qui lui assure une meilleure efficacité. Charles Michel et le MR de Wavre ont toujours refusé d'installer une telle commission. Pourquoi ? Trop démocratique ? Par contre, la Ville vient de créer des « Ateliers urbains » destinés à accom-pagner la réflexion relative au projet de PRU dit « Promenade » ( Fontaines-Carabiniers-Carmes). Petite précision: les animateurs des ateliers sont commandités par le promoteur et le flou le plus total a été entretenu au sujet de leur composition. On voudrait cadenasser le débat et empêcher l'apparition de bonnes idées citoyennes que l'on ne s'y prendrait pas autrement.

Alors que faire ? Baisser les bras ? Non ! Il reste d'autres moyens pour que la population puisse s'exprimer à propos des projets qui la concernent en premier. Il faut être attentif et écrire lors des enquêtes publiques. Dans le dossier du contournement de Wavre, c'est grâce aux lettres des citoyens qu'une étude d'incidences a pu être obtenue. Les comités de quartier peuvent aussi représenter un bon interlocuteur. C’est, par exemple, de cette manière que les riverains de Walibi parviennent à maintenir les nuisances sonores du parc à des niveaux acceptables. Pensons aussi aux réseaux sociaux. Le cdH de Wavre a toujours souhaité que le citoyen puisse s'exprimer et il reste à son service pour l'orienter au mieux.

Jean-Pol LoozePrésident

www.cdhwavre.be

Editorial

Clin d'œil du conseil communal

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02 | L’ORANGERWAVRIEN

L’enquête publique orga-nisée en mars dernier avait provoqué un fameux tollé ! Plus de deux cent lettres furent envoyées au Collège communal pour s’opposer au projet d’urbanisation du Mar-tineau, tel qu’il fut pré-

senté à la population, avec ses 287 logements répartis pour la plupart dans des immeubles à appartements.

Un site à l’abandon et intéressant pour créer du logement…

Et pourtant, créer du logement à cet endroit fait sens : il s’agit d’une zone abandonnée de +/- 4 hectares, s’étendant depuis la Rue du Petit Sart jusqu’au terrain de football du Martineau, derrière les maisons de la Place Albert Ier et de la rue Charles Jaumotte ; on est proche du centre du village, il y a l’arrêt SNCB, plusieurs liaisons de bus TEC et même une piste cyclable relativement bien sécuri-sée vers Wavre.

…Mais un projet d’urbanisation démesuré et ne prenant pas en compte la circulation au centre de Limal

Cependant, malgré notre a priori favorable, nous ne pouvions pas accepter le projet d’ur-banisation soumis à l’enquête publique, et ceci pour deux raisons essentielles.

Le Martineau : un beau succès de la mobilisation des Limalois !

La première raison concerne la trop grande densité de logements prévus (287). Pour en créer autant, le projet prévoit de construire une dizaine d’immeubles à appartements avec deux étages au-dessus du rez-de-chaussée, plus une toiture. Ce choix est mal-heureux et particulièrement disgracieux dans une zone dont le promoteur nous dit qu’il veut préserver le caractère d’un espace vert public. Ces barres d’immeubles vont casser l’aspect vallonné du site, lequel serait beau-coup mieux préservé si on y disposait de plus

petites habitations. En outre, pour les rive-rains immédiats, comme certains habitants à la rue du Petit Sart, ces immeubles à appar-tements constitueraient une gêne visuelle réelle et difficilement supportable.

La deuxième raison réside dans une sous-estimation manifeste des impacts du projet en matière de mobilité. Le promoteur semble ignorer que le centre de Limal est aujourd’hui saturé de voitures en heures de pointe et que ces encombrements sont aggravés par les nombreuses fermetures des deux passages à niveau. Avec les 287 nouveaux logements, ce seraient près de 400 voitures supplé-mentaires qui s’ajouteraient aux bouchons actuels ! Comme nous l’avons déjà exprimé au Conseil communal, il faut donc qu’une étude de mobilité sérieuse soit diligentée, afin de résoudre l’entièreté des problèmes avant toute mise en œuvre d’un projet de lotissement.

L’intérêt général a gagné

Beaucoup de riverains ont exprimé les mêmes critiques lors de l’enquête publique. Les réac-tions furent à ce point nombreuses que le Collège communal a décidé de demander au promoteur de revoir le projet. L’information a été donnée par l’échevine de l’urbanisme lors de la réunion publique de présentation du bilan de la majorité à mi-législature du 11 mai. Ceci montre, s’il en était besoin, que les citoyens, quand ils se mobilisent, peuvent changer le cours des choses, dans le respect de l’intérêt général.

Benoît Thoreau Conseiller communal

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L’ORANGERWAVRIEN | 03

La population braban-çonne ne cesse d’augmen-ter et la tendance n’est pas prête à s’inverser. Une étude récente de l’Univer-sité Catholique de Louvain évalue la hausse de la population brabançonne entre 2015 et 2035 à plus

de 10 %, plaçant notre arrondissement parmi les plus attractifs de Wallonie. En chiffres absolus, ce ne sont pas moins de 40 000 personnes sup-plémentaires qui habiteront la jeune province en 2035.

Et son chef-lieu, Wavre, ne fera évidemment pas exception à la règle, lui qui a déjà vu sa population augmenter de 33 604 habitants au 1er janvier 2015 à 33 932 habitants au 1er mars 2016.

Pour loger tout ce petit monde, de nom-breuses constructions sortent de terre à Wavre et plusieurs projets importants sont dans les cartons. Ces projets suscitent systé-matiquement de nombreuses remarques de la part des riverains mais également de la part

d’autres habitant(e)s ne vivant pas à proximité directe du futur lotissement. La population wavrienne semble donc déjà avoir bien com-pris que la croissance démographique et les nombreux enjeux qui vont de pair ne peuvent s’envisager par quartier mais nécessitent une approche globale.

Parmi ces enjeux, un seul revient systémati-quement : la mobilité. Il s’agit là d’un défi de taille qui suscite chez bon nombre d’entre vous de réelles craintes tant la commune est déjà saturée aujourd’hui.

A de nombreuses reprises, le groupe cdH relaie ces craintes en conseil communal. En guise de réponse, la majorité avance systématique-ment le fameux Plan Communal de Mobilité (PCM), promis pour la rentrée prochaine.

Mais au vu de l’ampleur de la préoccupation des habitants de la commune et du carac-tère déterminant de la mobilité sur toutes les autres matières communales, en ce compris le commerce et le logement, nous sommes en droit d’émettre les questions suivantes : • Quel sens prennent les « Ateliers Urbains »

avant même que les conclusions du PCM ne soient connues ?

• Comment expliquer qu’aucune consulta-tion populaire n’ait été organisée pour un sujet aussi crucial pour Wavre et ses habitants que le PCM ?

Plus globalement, quel sens prennent ces projets d’ampleurs pour notre commune, que sont le hall culturel polyvalent, la pro-menade ou les lotissements et nouveaux quartiers, sans être à même d’apporter une vision globale, claire et ambitieuse pour la mobilité à Wavre ? Et cette vision n’est que le début puisqu’elle devra ensuite rapide-ment se traduire par des réalisations qui elles seules donneront le souffle néces-saire à une commune qui en a grande-ment besoin.

En l’absence d’information, nous ne pouvons qu’attendre ce fameux PCM et espérer qu’il soit à la hauteur des ambitions que Wavre se donne. Ce n’est pourtant pas l’envie de contribuer à celui-ci qui nous manque.

Bertrand VosseConseiller communal

Wavre saturée, le PCM pour la sauver ?

Qui mènera la danse ?

Dans le projet de PRU « Promenade », la Ville risque de perdre son pouvoir de décision

Le Conseil communal de mars a été appelé à se prononcer sur la définition du péri-mètre du remembrement urbain (PRU) dit « Promenade ». Le projet consiste en une requalification globale du quartier s'étendant de la Galerie des Carmes, jusqu'à la placette des Fontaines en passant par le parking des Carabiniers. Le complexe des Carmes sera transformé et le parking des Carabiniers sera supprimé au profit d'un parking souter-rain surmonté d'un immeuble de commerces et de logements. Quant à la place des Fontaines, elle sera tout simplement sup-primée et remplacée par un immeuble avec parking souterrain. Le tout sera accompagné d'un réaménagement des espaces publics.

Oui MAIS du cdH de Wavre

Nos conseillers communaux ont voté favo-rablement mais ont attiré l'attention de la majorité sur différents points... qui n'a pas voulu en tenir compte.

En effet, la création de nouveaux espaces dédiés au commerce risque de s'accompa-gner d'un simple glissement des commerces existants qui déserteront le centre ville qui

souffre pourtant déjà. Et puis, qui décidera des nouvelles enseignes qui s'installeront dans les nouveaux bâtiments ? Le promo-teur ? Les nouveaux commerces ne tueront-ils pas ceux existant dans le centre ? Quant aux parkings souterrains, ils devront être aménagés profondément, soit sous le niveau de la Dyle. Des techniques spéciales devront être employées. Tout cela a un coût très élevé. Qui le prendra en charge ? Les usagers des parkings ? Si le stationnement est aussi cher qu'à Louvain-la-Neuve, les gens iront encore plus à l'Esplanade...

Qui décidera ?

Ce qui est surtout perturbant, c'est que dans un périmètre de remembrement urbain, ce n'est pas la Commune qui délivre les per-mis d'urbanisme mais la Région wallonne (le Fonctionnaire délégué). La Ville n'aura donc presque plus rien à dire... sur son propre ter-ritoire. La raison invoquée est l'existence de vieux plans d'aménagement sur le site. Pour-quoi ne pas les avoir révisés ou tout simple-ment supprimés ?

Le cdH de Wavre souhaite

Nous ne remettons absolument pas en ques-tion le projet qui, s'il est bien mené, peut conduire à la relance de ces quartiers du centre

et rendre la ville plus attractive. Le cdH de Wavre souhaite simplement que la Ville, par des procédures adéquates et par des enga-gements clairs (écrits) du promoteur (Matexi) fasse en sorte que les questions posées ci-dessus ne restent pas sans réelles réponses.

De toute façon, tôt ou tard, les projets seront soumis à enquête publique. Il s'agira donc d'être vigilant.

Clin d'œil du conseil communal

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Le Parc Marial est situé en face de la Basilique Notre-Dame de Basse-Wavre. Propriété de la fabrique de la paroisse, ce parc arboré en bordure de la Fausse Eau est un lieu particu-lièrement paisible.

Il y a deux ans, une convention d’occupation fut signée entre la fabrique d’église et la ville de Wavre mettant le parc à disposition de cette dernière dans l’optique de son ouverture au public.

Il y a plusieurs mois, un arbre a dû y être abattu car il menaçait de tomber. Depuis, ce parc reste désespérément fermé, privant ainsi les Wavriens et les riverains en particulier d’un lieu de détente, de calme, de promenade voire de méditation.

A l’heure où la nature s’éveille, cet écrin de verdure offre aux pèlerins, visiteurs de notre Basilique, et simples promeneurs, le triste décor d’un parc à l’abandon.

Quels sont les projets de la Ville ? A quand la réouverture maintes fois promise ? Nos conseillers cdH viennent d'interpeler la majorité en ce sens. Le parc serait à nouveau acces-sible en septembre après l’abattage de deux, trois arbres.

Une promesse de plus ? Affaire à suivre... !

La qualité de vie dans notre commune passe aussi par une bonne gestion de nos trop rares espaces publics.

La rentrée dans l'enseignement secondaire

A quand la réouverture du Parc Marial ?

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Clin d'œil du conseil communal

On a écrit tellement de choses sur la rentrée ou plutôt sur l'entrée dans l'enseignement secondaire. Alors pourquoi en remettre une couche ? Tout simple-ment pour apporter un peu de recul et de sérénité dans le débat.

Soyons clair: il est normal que chaque parent souhaite et espère inscrire son enfant dans l'école de son choix. Ce serait l'idéal, et je par-tage cet idéal. Mais, malheureusement ce n'est pas toujours possible. En effet, dans un certain nombre d'établissements, notamment dans le Brabant wallon, la demande dépasse l'offre. Que faire lorsqu'il y a plus d'appelés ou plutôt d'appe-lants que d'élus possibles ? Que faire lorsqu'il y a 120 places disponibles dans une école et que 150 élèves souhaitent s'y inscrire ? Pour que tous les enfants souhaitant s'inscrire dans ces écoles « où la demande dépasse l'offre » possèdent la même chance d'y entrer, il n'avait pas d'autre solution que de poser des balises, des critères et donc de légiférer. Et c'est ainsi qu'est apparu le décret « inscriptions » qui a connu diverses formes avant de se stabiliser il y a six ans.

Pour la rentrée de cette année scolaire 2015- 2016, en Brabant wallon, plus de 97 % des élèves ont pu s'inscrire dans l'école de leur premier choix. Et on arrive à plus de 99 % si on ajoute ceux qui obtiennent les écoles de leur deu-xième choix. Et, au 1er septembre 2015, et même si elles ne sont pas interchangeables, 925 places restaient libres dans les différentes écoles du BW.

Pour la rentrée prochaine du 1er septembre 2016, il est difficile au moment où j'écris ces lignes, de donner autre chose qu'un instantané au 28 avril, à savoir 94 % des élèves dans leur 1ère pré-férence, 97 dans leur 1ère ou 2ème préférence,

65 élèves uniquement en liste d’attente pour 818 places. Comme il y a, cette année, un peu plus d'élèves en 6ème primaire, il est possible que des situations un peu plus délicates se main-tiennent plus longtemps.

Le décret a rencontré et rencontre encore des critiques, nous le savons. Des pistes de réflexion ont été émises. Mais, il faut être conscient que d’éventuelles modifications du décret ne créeront aucune place supplémentaire. Autrement dit, il y aura toujours autant d'heureux et de déçus dans les écoles « où la demande dépasse l'offre » mais ce ne seront sans doute plus les mêmes.

Mais, pour être un peu plus complet sur ce sujet, sans toutefois être exhaustif, il faut pen-ser à l'avenir. Cet avenir, le journal Le Soir du lundi 11 avril, faisant état d'une note du Cabinet de J. Milquet, nous en dévoilait les contours en première page. Et l'avenir ne s'annonce pas rose. En effet, d'ici 2050 (c'est dans un peu plus de 30 ans), il manquera 2 400 places dans le secondaire en Brabant wallon (et 29 800 places sur l'ensemble de la Communauté française). D'autres articles parus dans la presse de ces derniers jours étaient encore plus alarmistes. Même si on parvient à créer toutes ces places - et ce ne sera pas une sinécure- il faudra cer-tainement continuer à mettre des balises pour réguler les entrées en première secondaire, car dans nombre d'écoles la demande continuera à dépasser l'offre.

Mais on peut espérer que d'ici là le pacte d'ex-cellence aura porté ses fruits et que les parents ne parleront plus de « bonnes écoles » et de « moins bonnes écoles » mais uniquement de « bonnes écoles ». Cela simplifierait le problème ! Ce serait l'idéal.

Léandre JauniauxMembre de la section locale du cdH

Souper d'automne cdHLe cdH de Wavre vous invite à son

"SOUPER D'AUTOMNE 2016"Le samedi 15 octobre 2016 à 19h00

Salle communale de Limal54, Rue Charles Jaumotte à Wavre