L'Ami des Animaux 4/2011

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CHF 5.– / EURO 4.– 4/2011 L’hiver est dur pour les cigognes Duro inverno per le cicogne Artistes de la survie Artisti di sopravvivenza

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L'Ami des Animaux - Organe officiel de la Protection Suisse des Animaux PSA Edition 4/2011

Transcript of L'Ami des Animaux 4/2011

Page 1: L'Ami des Animaux 4/2011

L’AMI DES ANIMAUX 4/11

I rifugi della PSA cercano per questi animali una nuova e vera casa.

CHF 5.– / EURO 4.– 4/2011

MOUSTACHE - Belle chatte née en 2002. Très affectueuse, elle a besoin d’un jardin et craint les autres chats.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)

AKIWA - Pastore tedesco, femmina, nata 10.3.2011, con pedigree.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45

Nous cherchons un foyer

Cerchiamo una casa

DARIUS - Très beau chat né en 2009. Joueur, gourmand, curieux et câlin, il doit pouvoir sortir.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)

ROCKY - Mâle castré né le 20.12.2008.Je suis toujours là! Malgré mon handicap à la patte et mon oeil aveugle, je suis un super bon chien!Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)

SIMBA - Attachant bouvier bernois croisé, mâle castré, né le 9.2.2002. Excellent carac-tère: ok chiens, ok chats, ok enfants. Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)

BLACKY - Chienne croisée border collie née en 2009. Joueuse, câline, a besoin d’éduca-tion. S’entend bien avec les autres chiens.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)

Lolita Morena vous présente :

La nouvelle émission

pour le placement des

animaux sans foyer.

www.toudou.ch

Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.

CALINE - Basset des Alpes. Jolie femelle née le 16.3.2010. A placer sans chats!Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)

SOPHIE - Bulldog inglese, femmina, nata 2.10.2010.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45

Abandonnée

Abandonné

EDDY - Incrocio, maschio, nato 1.11.2010.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45

RinunciatoDélaissé

Rinunciata

Délaissé

Délaissée

Rinunciata

L’hive

r est

dur pour le

s cigognes

Duro inve

rno per le cicogne

Artistes de la survie Artisti di sopravvivenza

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L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 32

EditorialE

4-5 Consommation Quelques réflexions sur les repas de fête.

6-7 Elevage Les buffles d’eau aiment les caresses.

8-9 Ornithologie L’hiver est dur pour les cigognes.

10-11 Zoologie Les oursons bernois pourront rester sur les rives de l’Aar.

12-13 News Panorama de nouvelles sur l’actualité animalière nationale et internationale.

14 Gastronomie Homard: Une trop longue souffrance pour un plaisir éphémère.

15 Service Page des sections.

16-18 Ethologie Chameaux: Champions de la survie dans le désert.

19 Commemorazione Nel 2012, Krax celebrerà il suo decimo anniversario.

20-21 Consumo Banchetto festivo senza maltrattare gli animali.

22-23 Ornitologia Duro inverno per le cicogne.

24-25 Allevamento I bufali d’acqua si fanno coccolare volentieri.

26-27 Etologia Cammeli: artisti di sopravvivenza del deserto.

28-29 Zoologia I giovani orsi di Berna potranno rimanere vicino all’Aare.

30-31 News Un panorama di notizie sul mondo animale.

Lupa - Pensées de fin d’année

L’AMI DES ANIMAUX (ex-organe de l’URTSPA)Organe officiel de la Protection Suisse des Animaux PSA138e année, No 4, décembre 2011, parution trimestrielleEditeur: Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle. Tél. 061 365 99 99, Fax 061 365 99 90, [email protected]édacteurs: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaborateurs: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Heinz Lienhard, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara Wehrli, Esther Wullschleger SchättinLayout, production: die zwei, Basel - Adaptation: AMS-Diffusion, Nyon Impression: Birkhäuser+GBC, ReinachPrix de l’abonnement annuel (4 parutions): Fr. 12.80 TVA comprisePrix au numéro Fr. 5.–L’AMI DES ANIMAUX, Service des abonnements: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tél. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorisée seulement avec l’accord de la rédaction et avec mention de la source.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitez nos sites internet:www.tierschutz.com ou www.protection-animaux.com

Les sections de la Protection Suisse des Animaux PSA - Le sezioni della Protezione Svizzera degli Animali PSA: aargau · appenzell · appenzeller-Vorderland · Bas-Valais · Basel-Stadt · Basel-land · Bern Kanton · Bern Stadt · Biasca · Biel-Seeland · Ceresio/Mendrisiotto · Emmental · Frauenfeld · Fribourg · Frutigen · Glarus · Graubünden · Grenchen · Haut-léman · Horgen · interlaken-oberhasli · Jura/aJPa, · Jura/Soubey · Kreuzlingen · la Chaux-de-Fonds · le locle · liechtenstein · linth · locarno · lugano · luzern · Neuchâtel · Nidwalden · Niedersimmental · Nyon · oberaargau · obersimmental · oberwallis · obwalden · olten · rheintal · romanshorn · rorschach · St. Gallen Stadt · Saanenland · Sargans-Werdenberg · Schaffhausen · Schwyz · Sirnach · Solothurn/Wasseramt · Steckborn · thun · toggenburg · Uri · Uster · Valais · Vaud · Winter-thur · Zug · Fondation Neuchâteloise d’accueil pour animaux · Gerenau-Stiftung für tierschutz, Wädenswil · Stiftung Mensch+tier, Basel-Stadt · aKUt aktion Kirche und tier · aPS auffangstation für Sittiche und Papageien · Club der rattenfreunde · le refuge de darwyn · Stiftung Wildstation landshut · Prt Protection et récupération des tortues · SoS Chats/Genève · VaZ Verein aquarium Zürich

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y L’AMICO DEGLI ANIMALI (già organo dell’URTSPA)Organo ufficiale della Protezione Svizzera degli Animali PSA138o anno, No 4, dicembre 2011, edizione trimestraleEditore: Protezione Svizzera degli Animali PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Basilea. Tel. 061 365 99 99, fax 061 365 99 90, [email protected]: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaboratori: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Heinz Lienhard, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara Wehrli, Esther Wullschleger SchättinProduzione: die zwei, Basel - Adattamento: AMS-Diffusion, Nyon Impressione: Birkhäuser+GBC, ReinachPrezzo dell’abbonamento annuale (4 numeri): Fr. 12.80 IVA compresaPrezzo singolo Fr. 5.–L’AMICO DEGLI ANIMALI, Servizio degli abbonamenti: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tel. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorizzata solo con permesso della redazione e con menzione della fonte.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitate le nostre pagine internet:www.tierschutz.com o www.protezione-animali.com

Lupa - riflessioni di fine anno

Editorial

Chère lectrice, cher lecteur,

Lupa, mon bâtard d’husky de dix ans, n’a jamais été un chien tout simple. Il a toutes les mauvaises habitudes possibles, comme les autres chiens de traineau. Ainsi aime-t-il courir en tous sens, devant la meute ou sur ses arrières. Il n’obéit pas toujours aux ordres, creuse des trous où il ne devrait pas et se lance à la poursuite de chats auxquels il ne ferait pas le moindre mal. Il ne sera jamais un chien de garde et ferait sans doute la fête à un cambrioleur. En d’autres mots, il est devenu plus âgé, mais pas vraiment plus sage. Parfois, j’ai le sentiment que pour moi aussi c’est le cas.

Mais mon Lupa a aussi d’autres facettes. Je m’étonne sans cesse de le voir se débrouiller dans son monde à lui et de la manière qu’il a pour me mener par le bout du nez. Sans lui, mes promenades du matin et de soir seraient bien en-nuyeuses. Dans la nature, il me montre maints détails que sans lui je ne verrais même pas. Je puis dès lors me relaxer et oublier tant soit peu les images parfois désolantes qu’on ne peut éviter lorsqu’on s’engage quotidiennement dans la protection animale. Lupa me donne ainsi la certitude qu’il vaut la peine de poursuivre la bataille, même si l’on est conti-nuellement confronté à des revers et à des frustrations.

Lorsque je jette un regard sur ce que fut l’année qui se termine, je constate cependant qu’elle n’a pas été seulement négative. Il y a aussi eu beaucoup de positif. Bien sûr, nous n’avons pas encore atteint tous les objectifs que nous nous sommes fixés en matière de protection des animaux. Mais nous sommes fiers des succès que nous avons obtenus et que vous avez pu connaître par le biais de L’AMI DES ANIMAUX. Ce sont ces succès qui nous motivent et qui nous tracent le chemin à parcourir pour continuer avec résolution notre lutte pour une protection des animaux crédible et productive. Je vous remercie du soutien que vous apportez à la PSA dans ce travail tout sauf facile.

Dans cet esprit, je vous souhaite, chère lectrice, cher lec-teur, de joyeuses fêtes de l’an. Que 2012 soit une année heu-reuse, pour vous comme pour les animaux qui nous sont chers.

Cordialement vôtre

Président de la Protection Suisse des Animaux PSA

Cari lettrici e cari lettori,

Lupa, il mio incrocio husky di 10 anni, non è mai stata un cane semplice ed ha tutti i difetti di questa razza. Ad esem-pio ama rincorrere tutto, compresi trattori e treni merci. Non sempre ubbidisce al richiamo, scava tane dove non dovrebbe, caccia i gatti ai quali però non sarebbe capace di storcere un pelo. Non è mai stata nemmeno un cane da guardia e porterebbe un suo giocattolo persino ad un ladro. In altre parole, è diventata vecchia, ma non più saggia. A volte ho la sensazione che questo riguardi anche me.

Lupa ha però anche altri lati: mi sorprende sempre la sua furbizia e come riesce ad ingannare, non solo me. Senza di lei le escursioni mattutine e serali sarebbero noiose; mi mostra un’ infinità di cose della natura che io da solo non noterei. A passeggio con lei riesco a distrarmi, a cancellare le brutte immagini che si vedono quando si ha a che fare giornalmente con la protezione animali. Lei riesce a darmi la sicurezza per continuare, non gettare la spugna anche se si viene sempre confrontati con contraccolpi e frustra-zioni.

Se ora ripenso all’anno trascorso, non mi tornano alla mente solo cose negative. Naturalmente, non abbiamo an-cora o quasi raggiunto molto per gli animali. Ci sono sem-pre però dei successi di cui possiamo essere orgogliosi e dei quali L’AMICO DEGLI ANIMALI vi tiene informati. Sono proprio questi traguardi che ci motivano a continuare sul nostro cammino, che attraverso credibilità e capacità si è guadagnato il nome di protezione animali. Vi ringrazio per rimanere dalla parte della PSA, anche se a volte non è sem-pre facile.

Auguro a tutti voi delle meravigliose feste ed un fortu-nato 2012: che sia un anno buono, per noi tutti e per i no-stri cari amici animali.

Cordialmente, il vostro

Presidente della Protezione Svizzera Animali PSA

Heinz Lienhard

l’aMi dES aNiMaUX 4/2011 l’aMiCo dEGli aNiMali

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L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 32

EditorialE

4-5 Consommation Quelques réflexions sur les repas de fête.

6-7 Elevage Les buffles d’eau aiment les caresses.

8-9 Ornithologie L’hiver est dur pour les cigognes.

10-11 Zoologie Les oursons bernois pourront rester sur les rives de l’Aar.

12-13 News Panorama de nouvelles sur l’actualité animalière nationale et internationale.

14 Gastronomie Homard: Une trop longue souffrance pour un plaisir éphémère.

15 Service Page des sections.

16-18 Ethologie Chameaux: Champions de la survie dans le désert.

19 Commemorazione Nel 2012, Krax celebrerà il suo decimo anniversario.

20-21 Consumo Banchetto festivo senza maltrattare gli animali.

22-23 Ornitologia Duro inverno per le cicogne.

24-25 Allevamento I bufali d’acqua si fanno coccolare volentieri.

26-27 Etologia Cammeli: artisti di sopravvivenza del deserto.

28-29 Zoologia I giovani orsi di Berna potranno rimanere vicino all’Aare.

30-31 News Un panorama di notizie sul mondo animale.

Lupa - Pensées de fin d’année

L’AMI DES ANIMAUX (ex-organe de l’URTSPA)Organe officiel de la Protection Suisse des Animaux PSA138e année, No 4, décembre 2011, parution trimestrielleEditeur: Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle. Tél. 061 365 99 99, Fax 061 365 99 90, [email protected]édacteurs: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaborateurs: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Heinz Lienhard, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara Wehrli, Esther Wullschleger SchättinLayout, production: die zwei, Basel - Adaptation: AMS-Diffusion, Nyon Impression: Birkhäuser+GBC, ReinachPrix de l’abonnement annuel (4 parutions): Fr. 12.80 TVA comprisePrix au numéro Fr. 5.–L’AMI DES ANIMAUX, Service des abonnements: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tél. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorisée seulement avec l’accord de la rédaction et avec mention de la source.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitez nos sites internet:www.tierschutz.com ou www.protection-animaux.com

Les sections de la Protection Suisse des Animaux PSA - Le sezioni della Protezione Svizzera degli Animali PSA: aargau · appenzell · appenzeller-Vorderland · Bas-Valais · Basel-Stadt · Basel-land · Bern Kanton · Bern Stadt · Biasca · Biel-Seeland · Ceresio/Mendrisiotto · Emmental · Frauenfeld · Fribourg · Frutigen · Glarus · Graubünden · Grenchen · Haut-léman · Horgen · interlaken-oberhasli · Jura/aJPa, · Jura/Soubey · Kreuzlingen · la Chaux-de-Fonds · le locle · liechtenstein · linth · locarno · lugano · luzern · Neuchâtel · Nidwalden · Niedersimmental · Nyon · oberaargau · obersimmental · oberwallis · obwalden · olten · rheintal · romanshorn · rorschach · St. Gallen Stadt · Saanenland · Sargans-Werdenberg · Schaffhausen · Schwyz · Sirnach · Solothurn/Wasseramt · Steckborn · thun · toggenburg · Uri · Uster · Valais · Vaud · Winter-thur · Zug · Fondation Neuchâteloise d’accueil pour animaux · Gerenau-Stiftung für tierschutz, Wädenswil · Stiftung Mensch+tier, Basel-Stadt · aKUt aktion Kirche und tier · aPS auffangstation für Sittiche und Papageien · Club der rattenfreunde · le refuge de darwyn · Stiftung Wildstation landshut · Prt Protection et récupération des tortues · SoS Chats/Genève · VaZ Verein aquarium Zürich

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y L’AMICO DEGLI ANIMALI (già organo dell’URTSPA)Organo ufficiale della Protezione Svizzera degli Animali PSA138o anno, No 4, dicembre 2011, edizione trimestraleEditore: Protezione Svizzera degli Animali PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Basilea. Tel. 061 365 99 99, fax 061 365 99 90, [email protected]: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaboratori: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Heinz Lienhard, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara Wehrli, Esther Wullschleger SchättinProduzione: die zwei, Basel - Adattamento: AMS-Diffusion, Nyon Impressione: Birkhäuser+GBC, ReinachPrezzo dell’abbonamento annuale (4 numeri): Fr. 12.80 IVA compresaPrezzo singolo Fr. 5.–L’AMICO DEGLI ANIMALI, Servizio degli abbonamenti: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tel. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorizzata solo con permesso della redazione e con menzione della fonte.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitate le nostre pagine internet:www.tierschutz.com o www.protezione-animali.com

Lupa - riflessioni di fine anno

Editorial

Chère lectrice, cher lecteur,

Lupa, mon bâtard d’husky de dix ans, n’a jamais été un chien tout simple. Il a toutes les mauvaises habitudes possibles, comme les autres chiens de traineau. Ainsi aime-t-il courir en tous sens, devant la meute ou sur ses arrières. Il n’obéit pas toujours aux ordres, creuse des trous où il ne devrait pas et se lance à la poursuite de chats auxquels il ne ferait pas le moindre mal. Il ne sera jamais un chien de garde et ferait sans doute la fête à un cambrioleur. En d’autres mots, il est devenu plus âgé, mais pas vraiment plus sage. Parfois, j’ai le sentiment que pour moi aussi c’est le cas.

Mais mon Lupa a aussi d’autres facettes. Je m’étonne sans cesse de le voir se débrouiller dans son monde à lui et de la manière qu’il a pour me mener par le bout du nez. Sans lui, mes promenades du matin et de soir seraient bien en-nuyeuses. Dans la nature, il me montre maints détails que sans lui je ne verrais même pas. Je puis dès lors me relaxer et oublier tant soit peu les images parfois désolantes qu’on ne peut éviter lorsqu’on s’engage quotidiennement dans la protection animale. Lupa me donne ainsi la certitude qu’il vaut la peine de poursuivre la bataille, même si l’on est conti-nuellement confronté à des revers et à des frustrations.

Lorsque je jette un regard sur ce que fut l’année qui se termine, je constate cependant qu’elle n’a pas été seulement négative. Il y a aussi eu beaucoup de positif. Bien sûr, nous n’avons pas encore atteint tous les objectifs que nous nous sommes fixés en matière de protection des animaux. Mais nous sommes fiers des succès que nous avons obtenus et que vous avez pu connaître par le biais de L’AMI DES ANIMAUX. Ce sont ces succès qui nous motivent et qui nous tracent le chemin à parcourir pour continuer avec résolution notre lutte pour une protection des animaux crédible et productive. Je vous remercie du soutien que vous apportez à la PSA dans ce travail tout sauf facile.

Dans cet esprit, je vous souhaite, chère lectrice, cher lec-teur, de joyeuses fêtes de l’an. Que 2012 soit une année heu-reuse, pour vous comme pour les animaux qui nous sont chers.

Cordialement vôtre

Président de la Protection Suisse des Animaux PSA

Cari lettrici e cari lettori,

Lupa, il mio incrocio husky di 10 anni, non è mai stata un cane semplice ed ha tutti i difetti di questa razza. Ad esem-pio ama rincorrere tutto, compresi trattori e treni merci. Non sempre ubbidisce al richiamo, scava tane dove non dovrebbe, caccia i gatti ai quali però non sarebbe capace di storcere un pelo. Non è mai stata nemmeno un cane da guardia e porterebbe un suo giocattolo persino ad un ladro. In altre parole, è diventata vecchia, ma non più saggia. A volte ho la sensazione che questo riguardi anche me.

Lupa ha però anche altri lati: mi sorprende sempre la sua furbizia e come riesce ad ingannare, non solo me. Senza di lei le escursioni mattutine e serali sarebbero noiose; mi mostra un’ infinità di cose della natura che io da solo non noterei. A passeggio con lei riesco a distrarmi, a cancellare le brutte immagini che si vedono quando si ha a che fare giornalmente con la protezione animali. Lei riesce a darmi la sicurezza per continuare, non gettare la spugna anche se si viene sempre confrontati con contraccolpi e frustra-zioni.

Se ora ripenso all’anno trascorso, non mi tornano alla mente solo cose negative. Naturalmente, non abbiamo an-cora o quasi raggiunto molto per gli animali. Ci sono sem-pre però dei successi di cui possiamo essere orgogliosi e dei quali L’AMICO DEGLI ANIMALI vi tiene informati. Sono proprio questi traguardi che ci motivano a continuare sul nostro cammino, che attraverso credibilità e capacità si è guadagnato il nome di protezione animali. Vi ringrazio per rimanere dalla parte della PSA, anche se a volte non è sem-pre facile.

Auguro a tutti voi delle meravigliose feste ed un fortu-nato 2012: che sia un anno buono, per noi tutti e per i no-stri cari amici animali.

Cordialmente, il vostro

Presidente della Protezione Svizzera Animali PSA

Heinz Lienhard

l’aMi dES aNiMaUX 4/2011 l’aMiCo dEGli aNiMali

Page 4: L'Ami des Animaux 4/2011

L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 54

Tous les ans, dans de nombreuses familles

suisses, c’est le même rituel. Le jour de

Noël, l’on se réunit autour d’un réchaud et

chacun plonge des fines tranches de diffé-

rentes viandes dans le bouillon brûlant, à

l’aide d’une fourchette, jusqu’à ce qu’elles

soient à point. Ce repas convivial devenu

traditionnel s’appelle «fondue chinoise».

Viande étrangère bon marchéA l’approche des fêtes de fin d’année, de

nombreux consommateurs suisses traver-

sent la frontière pour aller acheter dans

les pays voisins la viande qu’ils savent

y trouver à un prix nettement inférieur.

D’autres, plus éloignés de la frontière, jet-

tent leur dévolu sur de la viande importée

en gros de l’étranger.

Ce que beaucoup d’entre eux igno-

rent ou ne veulent pas savoir, c’est que

les porcs, bœufs, poules, dindes et autres

animaux élevés dans les usines à viande

étrangères le sont souvent dans des condi-

tions pour le moins peu respectueuses de

leur bien-être.

Et la tranche de viande qui à pre-

mière vue paraît appétissante dans l’as-

siette peut s’avérer fort peu digeste si l’on

remonte la filière. Comment une viande

provenant d’animaux suralimentés et

portés à maturité en un temps record, par

ailleurs bourrés d’antibiotiques, pourrait-

elle être saine? D’autant que la plupart

du temps ces pauvres bêtes ont végété

à l’étroit dans leurs propres excréments,

sans même avoir la possibilité de s’ébat-

tre en plein air et en pleine lumière. Elles

n’auront connu dans leur courte vie que

stress et nourriture artificielle.

Cruel système «Wiesenhof»Sous cette appellation bucolique mariant

prairie et maison, la firme allemande

Wiesenhof est une gigantesque usine

à viande industrielle livrant ses poulets

dans le monde entier. Mais les volailles

qui y sont élevées dans des halles entas-

sant jusqu’à 100’000 gallinacés ne voient

pas une seule fois une prairie durant leur

courte vie.

A fin août, sous le titre de «Das System

Wiesenhof», la chaîne de télévision alle-

mande ARD a diffusé un reportage révé-

lant les pratiques brutales de la firme en

question. Les images sont éloquentes: on

y voit son personnel chasser les poules à

coup de pied et brutalement tordre le cou

aux volailles malades. De plus, les ani-

maux destinés à l’abattoir sont jetées en

vrac dans des caisses, sans aucun égard.

Mais est-ce là un cas isolé?

Usines à viande au lieu d’élevages fermiersMême si avec Wiesenhof il s’agit d’un

exemple particulièrement révoltant, cela

ne se passe guère mieux dans les autres

usines d’élevage. Selon le réputé quoti-

dien allemand «Suddeutsche Zeitung» du

10 septembre dernier, un investisseur hol-

landais envisage de créer à Brandebourg

la plus grosse usine à viande d’Allemagne,

dotée d’une capacité de production an-

nuelle de 170’000 porcs d’engraissement

et de 150’000 pourceaux.

Avec de tels volumes, il est à peine

concevable que le bien-être animal y ait la

moindre place. Ce qui compte ici, c’est le

seul profit. Dans le même article du jour-

nal germanique, on pouvait lire qu’en

2005, dans la seule Allemagne, 800 ton-

nes d’antibiotiques avaient été utilisées

dans la production animale. Soit nota-

blement plus que dans la médecine hu-

maine.

Des contrôles trop souvent bâclésMais comment de tels abus sont-ils pos-

sibles? L’industrie agro-alimentaire s’ap-

puie manifestement sur la complicité de

vétérinaires cupides et peu scrupuleux. A

cela s’ajoutent les contrôles irréguliers et

superficiels des autorités compétentes des

différents pays.

Certes, l’Union Européenne a pro-

mulgué des directives obligatoires en

matière d’élevage animal, mais celles-ci

ne sont malheureusement que peu sui-

vies. Ainsi en 2007, dans un rapport de la

commission idoine de l’UE, l’on consta-

tait que dans les élevages danois tous les

porcs avaient la queue coupée et la den-

tition mutilée et que 67% de ces animaux

n’avaient aucune possibilité d’activité.

Spécialiste des animaux de rente à la

PSA, Hansuli Huber a comparé dans un

exposé la situation dans l’UE à celle de la

Suisse d’il y a vingt ans.

La viande indigène est un meilleur choixCependant, la Suisse n’est pas une île de

bonheur ni un paradis pour les animaux

d’élevage. Mais il y a chez nous des pres-

criptions et des contrôles plus stricts que

dans la plupart des autres pays. De plus,

de nombreux labels accordent à la protec-

tion animale une importance plus élevée,

supérieure même aux exigences mini-

males de la loi sur la protection des ani-

maux en vigueur.

Moins de consommation de viande aide l’environnementBeaucoup de maladies dites de confort sont

à mettre en relation avec une consomma-

tion exagérée de viande. Mais ce n’est pas

seulement pour préserver la santé qu’il est

conseillé de limiter sa consommation de

viande. Car outre les animaux eux-mê-

mes, c’est tout l’environnement qui pâtit

du toujours plus grand engouement pour

ce type d’alimentation.

Dans notre société occidentale, Noël

est considéré comme une période de re-

cueillement. Ne serait-il pas opportun,

à cette occasion, de penser également

aux animaux? Ce sont en effet eux aussi

des êtres vivants qui font partie de notre

monde. -� Matthias Brunner

Quelques réflexions sur les repas de fête

peta

Usine à viande de «Wiesenhof»: Jusqu’à 100’000 volailles entassées dans la même halle.

La viande de provenance étrangère est bon marché, mais les ani-maux d’élevage en paient le prix. Ils passent souvent leur courte vie dans des usines d’engraissement qui n’ont que faire de leur bien-être. Dès lors la PSA recommande de préférer la viande ré-pondant aux labels de production locaux pour les repas de fin d’an-née.

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L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 54

Tous les ans, dans de nombreuses familles

suisses, c’est le même rituel. Le jour de

Noël, l’on se réunit autour d’un réchaud et

chacun plonge des fines tranches de diffé-

rentes viandes dans le bouillon brûlant, à

l’aide d’une fourchette, jusqu’à ce qu’elles

soient à point. Ce repas convivial devenu

traditionnel s’appelle «fondue chinoise».

Viande étrangère bon marchéA l’approche des fêtes de fin d’année, de

nombreux consommateurs suisses traver-

sent la frontière pour aller acheter dans

les pays voisins la viande qu’ils savent

y trouver à un prix nettement inférieur.

D’autres, plus éloignés de la frontière, jet-

tent leur dévolu sur de la viande importée

en gros de l’étranger.

Ce que beaucoup d’entre eux igno-

rent ou ne veulent pas savoir, c’est que

les porcs, bœufs, poules, dindes et autres

animaux élevés dans les usines à viande

étrangères le sont souvent dans des condi-

tions pour le moins peu respectueuses de

leur bien-être.

Et la tranche de viande qui à pre-

mière vue paraît appétissante dans l’as-

siette peut s’avérer fort peu digeste si l’on

remonte la filière. Comment une viande

provenant d’animaux suralimentés et

portés à maturité en un temps record, par

ailleurs bourrés d’antibiotiques, pourrait-

elle être saine? D’autant que la plupart

du temps ces pauvres bêtes ont végété

à l’étroit dans leurs propres excréments,

sans même avoir la possibilité de s’ébat-

tre en plein air et en pleine lumière. Elles

n’auront connu dans leur courte vie que

stress et nourriture artificielle.

Cruel système «Wiesenhof»Sous cette appellation bucolique mariant

prairie et maison, la firme allemande

Wiesenhof est une gigantesque usine

à viande industrielle livrant ses poulets

dans le monde entier. Mais les volailles

qui y sont élevées dans des halles entas-

sant jusqu’à 100’000 gallinacés ne voient

pas une seule fois une prairie durant leur

courte vie.

A fin août, sous le titre de «Das System

Wiesenhof», la chaîne de télévision alle-

mande ARD a diffusé un reportage révé-

lant les pratiques brutales de la firme en

question. Les images sont éloquentes: on

y voit son personnel chasser les poules à

coup de pied et brutalement tordre le cou

aux volailles malades. De plus, les ani-

maux destinés à l’abattoir sont jetées en

vrac dans des caisses, sans aucun égard.

Mais est-ce là un cas isolé?

Usines à viande au lieu d’élevages fermiersMême si avec Wiesenhof il s’agit d’un

exemple particulièrement révoltant, cela

ne se passe guère mieux dans les autres

usines d’élevage. Selon le réputé quoti-

dien allemand «Suddeutsche Zeitung» du

10 septembre dernier, un investisseur hol-

landais envisage de créer à Brandebourg

la plus grosse usine à viande d’Allemagne,

dotée d’une capacité de production an-

nuelle de 170’000 porcs d’engraissement

et de 150’000 pourceaux.

Avec de tels volumes, il est à peine

concevable que le bien-être animal y ait la

moindre place. Ce qui compte ici, c’est le

seul profit. Dans le même article du jour-

nal germanique, on pouvait lire qu’en

2005, dans la seule Allemagne, 800 ton-

nes d’antibiotiques avaient été utilisées

dans la production animale. Soit nota-

blement plus que dans la médecine hu-

maine.

Des contrôles trop souvent bâclésMais comment de tels abus sont-ils pos-

sibles? L’industrie agro-alimentaire s’ap-

puie manifestement sur la complicité de

vétérinaires cupides et peu scrupuleux. A

cela s’ajoutent les contrôles irréguliers et

superficiels des autorités compétentes des

différents pays.

Certes, l’Union Européenne a pro-

mulgué des directives obligatoires en

matière d’élevage animal, mais celles-ci

ne sont malheureusement que peu sui-

vies. Ainsi en 2007, dans un rapport de la

commission idoine de l’UE, l’on consta-

tait que dans les élevages danois tous les

porcs avaient la queue coupée et la den-

tition mutilée et que 67% de ces animaux

n’avaient aucune possibilité d’activité.

Spécialiste des animaux de rente à la

PSA, Hansuli Huber a comparé dans un

exposé la situation dans l’UE à celle de la

Suisse d’il y a vingt ans.

La viande indigène est un meilleur choixCependant, la Suisse n’est pas une île de

bonheur ni un paradis pour les animaux

d’élevage. Mais il y a chez nous des pres-

criptions et des contrôles plus stricts que

dans la plupart des autres pays. De plus,

de nombreux labels accordent à la protec-

tion animale une importance plus élevée,

supérieure même aux exigences mini-

males de la loi sur la protection des ani-

maux en vigueur.

Moins de consommation de viande aide l’environnementBeaucoup de maladies dites de confort sont

à mettre en relation avec une consomma-

tion exagérée de viande. Mais ce n’est pas

seulement pour préserver la santé qu’il est

conseillé de limiter sa consommation de

viande. Car outre les animaux eux-mê-

mes, c’est tout l’environnement qui pâtit

du toujours plus grand engouement pour

ce type d’alimentation.

Dans notre société occidentale, Noël

est considéré comme une période de re-

cueillement. Ne serait-il pas opportun,

à cette occasion, de penser également

aux animaux? Ce sont en effet eux aussi

des êtres vivants qui font partie de notre

monde. -� Matthias Brunner

Quelques réflexions sur les repas de fête

peta

Usine à viande de «Wiesenhof»: Jusqu’à 100’000 volailles entassées dans la même halle.

La viande de provenance étrangère est bon marché, mais les ani-maux d’élevage en paient le prix. Ils passent souvent leur courte vie dans des usines d’engraissement qui n’ont que faire de leur bien-être. Dès lors la PSA recommande de préférer la viande ré-pondant aux labels de production locaux pour les repas de fin d’an-née.

Page 6: L'Ami des Animaux 4/2011

L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 76

«Ce sont des bêtes sauvages, je ne veux rien

d’elles!» Telle a été la réaction d’un vieux

paysan lors du marché hebdomadaire de

Saint-Gall, quand une vendeuse lui a pro-

posé de la mozzarella de bufflonne. Et il a

préféré se contenter de mozzarella tradi-

tionnelle, faite avec du lait de vaches bien

de chez nous. Cette réaction est encore

celle de passablement d’éleveurs scepti-

ques à la vue du troupeau de buffles de la

famille Eisenegger, de Gossau.

«A la longue, les gens ont fini par

s’habituer à ces bovins noirs et massifs…»

rigole Celine Eisenegger. Elle et son époux

ont choisi de troquer leur troupeau de va-

ches laitières traditionnelles contre un

cheptel de buffles d’eau et ne l’ont jamais

regretté. «Quand on a du plaisir avec ses

bêtes, tout va pour le mieux» commente

Philip Eisenegger, enthousiasmé par la ro-

bustesse et l’ambivalence de son nouveau

bétail.

Dociles et curieuxCe sont des animaux doux, sensibles et

curieux qui aiment à rechercher le contact.

Comme pour le prouver, le puissant et im-

pressionnant taureau nommé Colonel

vient quérir une caresse. «Si on le laissait

faire, on passerait la journée à lui gra-

touiller l’encolure!» sourit Eisenegger d’un

air entendu. Les buffles d’eau sont très

peu exigeants et, malgré leur provenance

originelle de pays asiatiques et tropicaux,

ils se sont très bien adaptés à notre climat

différent et plus rude. Mais leur peau

épaisse comportant moins de glandes su-

doripares que celle des vaches locales, en

cas de grosse chaleur ils ont besoin de se

rafraîchir au travers d’un bain ou d’une

douche.

Un lait de grande valeurLe lait des bufflonnes est sensiblement

plus riche que celui des vaches tradition-

nelles tant en graisse qu’en protéines, et

cette qualité permet de compenser en par-

tie un rendement laitier plus faible. Très

dociles, ces bovidés sont par ailleurs avi-

des de mouvement et très hiérarchisés.

Epidémie dangereuseEn Europe, le principal producteur de

mozzarella di bufala est l’Italie. Depuis

2007, les autorités sanitaires transalpines

ont intensifié leurs contrôles suite à la dé-

couverte de brucellose chez plus de dix

mille buffles de la province de Caserta, qui

ont dû être abattus. Les éleveurs touchés

ont été dédommagés à raison de 66 mil-

lions d’euros par leur gouvernement.

La mafia profite de la misèreL’ampleur de cette épidémie, le grand

quotidien turinois La Stampa l’attribue à

la mafia. «Une grosse partie des élevages

de la province est contrôlée directement

ou indirectement par la Camorra, ce qui

explique l’inefficacité des contrôles effec-

tués jusqu’alors.»

Car la mafia use de son influence en

menaçant des vétérinaires, en falsifiant

des examens et en dissimulant les mala-

dies. C’est que la constitution d’un chep-

tel de buffles en bonne santé exige plu-

sieurs années. Ce n’est que vers trois ou

quatre ans qu’une bufflonne donne pour

la première fois son lait, lequel comporte

jusqu’à 9% de matières grasses. Et jusqu’à

ce que la même bufflonne parvienne à une

production quotidienne de sept à huit li-

tres, il s’écoule encore un bon moment.

Petits veaux mâles sans valeurAfin que les bufflonnes soient en me-

sure de donner un maximum de lait, el-

les doivent s’accoupler et, partant, mettre

au monde des veaux. En tant que futures

laitières, les femelles sont choyées tan-

dis que les petits mâles n’intéressent per-

sonne, à tel point que la législation locale

prescrit tout simplement leur abattage.

Leur viande, sans débouché aucun,

doit donc être évacuée en tant que dé-

chets spéciaux. Et cela coûte cher en

taxes. C’est pourquoi, selon les déclara-

tions de la vétérinaire Dorothea Fitz, cer-

tains éleveurs italiens n’hésitent pas à re-

courir à des moyens extrêmes: à la nais-

sance, les veaux mâles sont étouffés, pen-

dus, enterrés ou même jetés dans les fos-

ses à purin.

Il n’y a plus beaucoup de buffles d’eau sauvagesHeureusement pour eux, les veaux mâles

ont sans doute davantage de chances de

survie dans leur région d’origine. Depuis

plus de 3000 ans en effet, les paysans du

sud-est asiatique élèvent les jeunes buf-

fles d’eau et les habituent à la présence

humaine. Apprivoisés, ils leur procurent

lait et viande et sont particulièrement ef-

ficaces pour tirer la charrue dans les riziè-

res détrempées car, comme leurs ancêtres

sauvages, ils ont conservé leur besoin

d’effectuer de longs séjours dans l’eau et

dans la boue.

Avec leur poids pouvant atteindre

1200 kilos et une hauteur au garrot de

l’ordre de 2 mètres, les buffles d’eau sau-

vages sont plus imposants que leurs cou-

sins domestiqués. Leur gigantesque paire

de cornes peut atteindre une largeur de 2

mètres et cet ornement, associé à la grande

quantité de viande qu’il représente, a

mené de nombreux buffles sauvages vers

une mort prématurée.

Mais ce n’est pas seulement la chasse

qui fait du buffle d’eau l’un des bovins

sauvages les plus menacés. La diminution

de leur habitat est également en cause.

Sans quelques lieux de retraite leur étant

réservés dans de trop rares parcs natio-

naux asiatiques, ils auraient pratiquement

disparu alors qu’on les trouvait jadis

jusqu’au Proche-Orient et jusqu’en Afri-

que.

Tandis qu’on estime aujourd’hui les

buffles domestiqués à quelque 150 mil-

lions d’individus, il ne devrait subsister

qu’environ 4000 buffles sauvages vérita-

bles dans le monde si l’on se réfère aux

chiffres publiés par l’Union internationale

de protection animale UICN.-

� Mark Rissi

En grand danger: Le nombre des buffles d‘eau sauvages se situe au-dessous de 4000.

Malicieux: Le buffle d’eau apprécie visible-ment les caresses.

Pas vraiment la «dolce vita»: Un veau dans le box métallique exigu d’un élevage italien.

Adaptable et robuste: Le buffle d’eau s’adapte sans problèmes aux conditions plus rudes du climat helvétique.

Les premiers buffles d’eau importés en Suisse l’ont été par des éleveurs de Schangnau, en 1996. Au terme d’un voyage ferroviaire de cinq jours, quinze buffles en provenance de Transylvanie ont pu commencer à brouter les prairies emmentaloises. Aujourd’hui, 342 bovins de cette race vivent dans les pâtures et les étables de deux douzaines d’élevages helvétiques.

Les buffles d’eau aiment les caresses

PHo

tos:

Mar

k ri

ssi,

arco

Page 7: L'Ami des Animaux 4/2011

L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 76

«Ce sont des bêtes sauvages, je ne veux rien

d’elles!» Telle a été la réaction d’un vieux

paysan lors du marché hebdomadaire de

Saint-Gall, quand une vendeuse lui a pro-

posé de la mozzarella de bufflonne. Et il a

préféré se contenter de mozzarella tradi-

tionnelle, faite avec du lait de vaches bien

de chez nous. Cette réaction est encore

celle de passablement d’éleveurs scepti-

ques à la vue du troupeau de buffles de la

famille Eisenegger, de Gossau.

«A la longue, les gens ont fini par

s’habituer à ces bovins noirs et massifs…»

rigole Celine Eisenegger. Elle et son époux

ont choisi de troquer leur troupeau de va-

ches laitières traditionnelles contre un

cheptel de buffles d’eau et ne l’ont jamais

regretté. «Quand on a du plaisir avec ses

bêtes, tout va pour le mieux» commente

Philip Eisenegger, enthousiasmé par la ro-

bustesse et l’ambivalence de son nouveau

bétail.

Dociles et curieuxCe sont des animaux doux, sensibles et

curieux qui aiment à rechercher le contact.

Comme pour le prouver, le puissant et im-

pressionnant taureau nommé Colonel

vient quérir une caresse. «Si on le laissait

faire, on passerait la journée à lui gra-

touiller l’encolure!» sourit Eisenegger d’un

air entendu. Les buffles d’eau sont très

peu exigeants et, malgré leur provenance

originelle de pays asiatiques et tropicaux,

ils se sont très bien adaptés à notre climat

différent et plus rude. Mais leur peau

épaisse comportant moins de glandes su-

doripares que celle des vaches locales, en

cas de grosse chaleur ils ont besoin de se

rafraîchir au travers d’un bain ou d’une

douche.

Un lait de grande valeurLe lait des bufflonnes est sensiblement

plus riche que celui des vaches tradition-

nelles tant en graisse qu’en protéines, et

cette qualité permet de compenser en par-

tie un rendement laitier plus faible. Très

dociles, ces bovidés sont par ailleurs avi-

des de mouvement et très hiérarchisés.

Epidémie dangereuseEn Europe, le principal producteur de

mozzarella di bufala est l’Italie. Depuis

2007, les autorités sanitaires transalpines

ont intensifié leurs contrôles suite à la dé-

couverte de brucellose chez plus de dix

mille buffles de la province de Caserta, qui

ont dû être abattus. Les éleveurs touchés

ont été dédommagés à raison de 66 mil-

lions d’euros par leur gouvernement.

La mafia profite de la misèreL’ampleur de cette épidémie, le grand

quotidien turinois La Stampa l’attribue à

la mafia. «Une grosse partie des élevages

de la province est contrôlée directement

ou indirectement par la Camorra, ce qui

explique l’inefficacité des contrôles effec-

tués jusqu’alors.»

Car la mafia use de son influence en

menaçant des vétérinaires, en falsifiant

des examens et en dissimulant les mala-

dies. C’est que la constitution d’un chep-

tel de buffles en bonne santé exige plu-

sieurs années. Ce n’est que vers trois ou

quatre ans qu’une bufflonne donne pour

la première fois son lait, lequel comporte

jusqu’à 9% de matières grasses. Et jusqu’à

ce que la même bufflonne parvienne à une

production quotidienne de sept à huit li-

tres, il s’écoule encore un bon moment.

Petits veaux mâles sans valeurAfin que les bufflonnes soient en me-

sure de donner un maximum de lait, el-

les doivent s’accoupler et, partant, mettre

au monde des veaux. En tant que futures

laitières, les femelles sont choyées tan-

dis que les petits mâles n’intéressent per-

sonne, à tel point que la législation locale

prescrit tout simplement leur abattage.

Leur viande, sans débouché aucun,

doit donc être évacuée en tant que dé-

chets spéciaux. Et cela coûte cher en

taxes. C’est pourquoi, selon les déclara-

tions de la vétérinaire Dorothea Fitz, cer-

tains éleveurs italiens n’hésitent pas à re-

courir à des moyens extrêmes: à la nais-

sance, les veaux mâles sont étouffés, pen-

dus, enterrés ou même jetés dans les fos-

ses à purin.

Il n’y a plus beaucoup de buffles d’eau sauvagesHeureusement pour eux, les veaux mâles

ont sans doute davantage de chances de

survie dans leur région d’origine. Depuis

plus de 3000 ans en effet, les paysans du

sud-est asiatique élèvent les jeunes buf-

fles d’eau et les habituent à la présence

humaine. Apprivoisés, ils leur procurent

lait et viande et sont particulièrement ef-

ficaces pour tirer la charrue dans les riziè-

res détrempées car, comme leurs ancêtres

sauvages, ils ont conservé leur besoin

d’effectuer de longs séjours dans l’eau et

dans la boue.

Avec leur poids pouvant atteindre

1200 kilos et une hauteur au garrot de

l’ordre de 2 mètres, les buffles d’eau sau-

vages sont plus imposants que leurs cou-

sins domestiqués. Leur gigantesque paire

de cornes peut atteindre une largeur de 2

mètres et cet ornement, associé à la grande

quantité de viande qu’il représente, a

mené de nombreux buffles sauvages vers

une mort prématurée.

Mais ce n’est pas seulement la chasse

qui fait du buffle d’eau l’un des bovins

sauvages les plus menacés. La diminution

de leur habitat est également en cause.

Sans quelques lieux de retraite leur étant

réservés dans de trop rares parcs natio-

naux asiatiques, ils auraient pratiquement

disparu alors qu’on les trouvait jadis

jusqu’au Proche-Orient et jusqu’en Afri-

que.

Tandis qu’on estime aujourd’hui les

buffles domestiqués à quelque 150 mil-

lions d’individus, il ne devrait subsister

qu’environ 4000 buffles sauvages vérita-

bles dans le monde si l’on se réfère aux

chiffres publiés par l’Union internationale

de protection animale UICN.-

� Mark Rissi

En grand danger: Le nombre des buffles d‘eau sauvages se situe au-dessous de 4000.

Malicieux: Le buffle d’eau apprécie visible-ment les caresses.

Pas vraiment la «dolce vita»: Un veau dans le box métallique exigu d’un élevage italien.

Adaptable et robuste: Le buffle d’eau s’adapte sans problèmes aux conditions plus rudes du climat helvétique.

Les premiers buffles d’eau importés en Suisse l’ont été par des éleveurs de Schangnau, en 1996. Au terme d’un voyage ferroviaire de cinq jours, quinze buffles en provenance de Transylvanie ont pu commencer à brouter les prairies emmentaloises. Aujourd’hui, 342 bovins de cette race vivent dans les pâtures et les étables de deux douzaines d’élevages helvétiques.

Les buffles d’eau aiment les caresses

PHo

tos:

Mar

k ri

ssi,

arco

Page 8: L'Ami des Animaux 4/2011

L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 98

En janvier de l’hiver dernier, des cigo-

gnes d’Oetwil et d’Hombrechtikon, dans

la campagne zurichoise, ont fait un choix

différent. C’est qu’Heidi Katzbach, la pré-

sidente de l’association locale de défense

des cigognes, est d’avis qu’il faut nourrir

chaque jour les oiseaux migrateurs lors-

que le sol est gelé. Des cigognes en prove-

nance d’Hombrechtikon et de Mönchalt-

dorf, où elles ne sont pas nourries, ont

alors fait leur apparition à Oetwil.

Père de la station d’Oetwil, Max Zum-

bühl a expliqué qu’il ne voulait pas abî-

mer l’instinct des échassiers en les rendant

trop dépendants de l’homme et en leur en-

levant le désir de migration. Des scien-

tifiques de la Station ornithologique de

Sempach et de l’OFEV, de même que Peter

Enggist de «Cigogne Suisse», rejettent ca-

tégoriquement ce type d’aide artificielle.

Comme plusieurs études l’ont démontré,

les cigognes hivernant en Suisse sont plus

robustes et ont davantage de progéniture

l’année suivante si elles ne reçoivent pas

d’aide en nourriture. Ces oiseaux sont na-

turellement armés pour surmonter de lon-

gues périodes de privation alimentaire.

Mais pourquoi n’émigrent-elles plus?Normalement, les cigognes blanches s’en-

volent en août pour le sud. Ces grands

échassiers pourraient affronter la froidure

de nos hivers, mais le sol gelé ou recou-

vert de neige les prive de leur nourriture

habituelle, à savoir souris, lombrics, lima-

ces, escargots et autres grenouilles et lé-

zards. Pourtant, les cigognes semblent de

plus en plus nombreuses à passer l’hiver

sous nos latitudes, tandis qu’elles ne de-

meurent que rarement sur place en Alle-

magne du nord.

Est-ce en raison du réchauffement

climatique que ces échassiers choisis-

sent de passer l’hiver en Europe centrale?

Ou sont-ce les anciens pensionnaires

des stations d’élevage, habitués aux man-

geoires, qui incitent leurs congénères à

rester sur place? On peut également pen-

ser que l’instinct migratoire de la cigogne

blanche a évolué, sa population actuelle

relevée en Suisse étant presque exclusi-

vement composée d’individus ayant sé-

journé temporairement dans des stations.

En 1950, la cigogne blanche avait dis-

paru du territoire helvétique. C’est alors

que Max Bloesch, un enseignant soleu-

rois passionné par ce volatile, entame un

programme de réintroduction et fonde à

Altreu une station d’élevage. Il importe de

Halte touristique: Les cigognes abondent durant l’hiver dans les décharges espagnoles.

En tant qu’oiseaux migrateurs, les cigognes blanches passent normalement l’hiver en Afrique. Pourtant, malgré la neige et la glace qui sévissent en Europe centrale, certaines d’entre elles préfèrent rester sur place, comptant sur les approvisionnements en fourrage disposés à leur intention. D’autres arrêtent leur migration en Espagne, où elles se nourrissent de déchets orga-niques dans les décharges.

L’hiver est dur pour les cigognes

keys

ton

e

jeunes cigognes de différents pays d’Eu-

rope et d’Afrique du nord et les acclimate.

Les premiers cigogneaux relâchés n’étant

pas revenus à la station, l’on préfère dès

lors les garder dans l’enceinte jusqu’à leur

maturité. Mais ces volatiles ont perdu une

bonne part de leur crainte de l’homme et

de leur instinct d’émigration et, après leur

libération, on les retrouve souvent dans

d’autres stations d’accueil fondées depuis

lors à Uznach, Moehlin ou Kleindietwil,

ou encore côté romand à Denens.

Le programme de réinsertion s’est dé-

roulé avec succès, de sorte qu’en 1995,

au terme d’une analyse complète de la

situation, on décide de ne plus recou-

rir à l’acclimatation de cigognes sau-

vages et d’avancer les relâchages. Si les

jeunes cigognes ainsi libérées en août déjà

ont en partie pris leur envol vers l’Afri-

que, d’autres se sont installées dans des

nids édifiés au-dehors des stations. C’est

sur cela que les protecteurs des cigognes

concentrent désormais leurs efforts afin

de favoriser des habitats naturels qui leur

permettent de passer l’hiver chez nous en

toute indépendance.

Une vie dangereuseComme tous les oiseaux migrateurs, les

cigognes blanches effectuent un voyage

dangereux vers leurs quartiers d’hiver, au

sud du Sahara. Certaines sont victimes de

braconniers, d’autres percutent des lignes

électriques à haute tension mal signalées.

Au cours des dernières années, de nom-

breuses cigognes arrêtent leur migration en

Espagne, où l’hiver est plus clément et où

elles trouvent leur subsistance dans les

rizières et, surtout, dans les grandes dé-

charges à ciel ouvert qui leur offrent une

nourriture abondante et facile.

Spécialiste des échassiers, le docteur

Holger Schulz a pu dénombrer plusieurs

milliers de cigognes sur une seule et même

décharge ibérique, où elles vont jusqu’à

se battre entre elles pour s’assurer leur pi-

tance. Bien que seule une partie des volati-

les parvienne à s’assurer une alimentation

saine, ils préfèrent cette situation à celle

qui consiste à poursuivre leur route. Une

nouvelle réglementation européenne – pro-

tection du climat oblige – exigeant l’élimi-

nation radicale des matériaux organiques

sur les décharges, le douteux festin des ci-

gognes devrait graduellement prendre fin.

Holger Schulz continue son étude du

changement de comportement des cigo-

gnes en Espagne sous l’égide de l’associa-

tion «Cigogne Suisse». Il présume que la

plupart des décharges ibériques en plein

air vont disparaître au cours des prochai-

nes années et n’offriront dès lors plus que

très peu d’éléments nutritifs. Cela aura

sans aucun doute des conséquences sur le

nombre des couvées espagnoles, lesquel-

les ont fortement augmenté ces dernières

années à cause de ces décharges. Dès lors,

on peut espérer que les cigognes parties de

Suisse retrouveront bientôt un comporte-

ment normal. Mais ce problème espagnol

cause de gros soucis aux protecteurs des

cigognes, qui suivent la situation avec at-

tention. -� Esther Wullschleger Schättin

sto

rch

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Page 9: L'Ami des Animaux 4/2011

L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 98

En janvier de l’hiver dernier, des cigo-

gnes d’Oetwil et d’Hombrechtikon, dans

la campagne zurichoise, ont fait un choix

différent. C’est qu’Heidi Katzbach, la pré-

sidente de l’association locale de défense

des cigognes, est d’avis qu’il faut nourrir

chaque jour les oiseaux migrateurs lors-

que le sol est gelé. Des cigognes en prove-

nance d’Hombrechtikon et de Mönchalt-

dorf, où elles ne sont pas nourries, ont

alors fait leur apparition à Oetwil.

Père de la station d’Oetwil, Max Zum-

bühl a expliqué qu’il ne voulait pas abî-

mer l’instinct des échassiers en les rendant

trop dépendants de l’homme et en leur en-

levant le désir de migration. Des scien-

tifiques de la Station ornithologique de

Sempach et de l’OFEV, de même que Peter

Enggist de «Cigogne Suisse», rejettent ca-

tégoriquement ce type d’aide artificielle.

Comme plusieurs études l’ont démontré,

les cigognes hivernant en Suisse sont plus

robustes et ont davantage de progéniture

l’année suivante si elles ne reçoivent pas

d’aide en nourriture. Ces oiseaux sont na-

turellement armés pour surmonter de lon-

gues périodes de privation alimentaire.

Mais pourquoi n’émigrent-elles plus?Normalement, les cigognes blanches s’en-

volent en août pour le sud. Ces grands

échassiers pourraient affronter la froidure

de nos hivers, mais le sol gelé ou recou-

vert de neige les prive de leur nourriture

habituelle, à savoir souris, lombrics, lima-

ces, escargots et autres grenouilles et lé-

zards. Pourtant, les cigognes semblent de

plus en plus nombreuses à passer l’hiver

sous nos latitudes, tandis qu’elles ne de-

meurent que rarement sur place en Alle-

magne du nord.

Est-ce en raison du réchauffement

climatique que ces échassiers choisis-

sent de passer l’hiver en Europe centrale?

Ou sont-ce les anciens pensionnaires

des stations d’élevage, habitués aux man-

geoires, qui incitent leurs congénères à

rester sur place? On peut également pen-

ser que l’instinct migratoire de la cigogne

blanche a évolué, sa population actuelle

relevée en Suisse étant presque exclusi-

vement composée d’individus ayant sé-

journé temporairement dans des stations.

En 1950, la cigogne blanche avait dis-

paru du territoire helvétique. C’est alors

que Max Bloesch, un enseignant soleu-

rois passionné par ce volatile, entame un

programme de réintroduction et fonde à

Altreu une station d’élevage. Il importe de

Halte touristique: Les cigognes abondent durant l’hiver dans les décharges espagnoles.

En tant qu’oiseaux migrateurs, les cigognes blanches passent normalement l’hiver en Afrique. Pourtant, malgré la neige et la glace qui sévissent en Europe centrale, certaines d’entre elles préfèrent rester sur place, comptant sur les approvisionnements en fourrage disposés à leur intention. D’autres arrêtent leur migration en Espagne, où elles se nourrissent de déchets orga-niques dans les décharges.

L’hiver est dur pour les cigognes

keys

ton

e

jeunes cigognes de différents pays d’Eu-

rope et d’Afrique du nord et les acclimate.

Les premiers cigogneaux relâchés n’étant

pas revenus à la station, l’on préfère dès

lors les garder dans l’enceinte jusqu’à leur

maturité. Mais ces volatiles ont perdu une

bonne part de leur crainte de l’homme et

de leur instinct d’émigration et, après leur

libération, on les retrouve souvent dans

d’autres stations d’accueil fondées depuis

lors à Uznach, Moehlin ou Kleindietwil,

ou encore côté romand à Denens.

Le programme de réinsertion s’est dé-

roulé avec succès, de sorte qu’en 1995,

au terme d’une analyse complète de la

situation, on décide de ne plus recou-

rir à l’acclimatation de cigognes sau-

vages et d’avancer les relâchages. Si les

jeunes cigognes ainsi libérées en août déjà

ont en partie pris leur envol vers l’Afri-

que, d’autres se sont installées dans des

nids édifiés au-dehors des stations. C’est

sur cela que les protecteurs des cigognes

concentrent désormais leurs efforts afin

de favoriser des habitats naturels qui leur

permettent de passer l’hiver chez nous en

toute indépendance.

Une vie dangereuseComme tous les oiseaux migrateurs, les

cigognes blanches effectuent un voyage

dangereux vers leurs quartiers d’hiver, au

sud du Sahara. Certaines sont victimes de

braconniers, d’autres percutent des lignes

électriques à haute tension mal signalées.

Au cours des dernières années, de nom-

breuses cigognes arrêtent leur migration en

Espagne, où l’hiver est plus clément et où

elles trouvent leur subsistance dans les

rizières et, surtout, dans les grandes dé-

charges à ciel ouvert qui leur offrent une

nourriture abondante et facile.

Spécialiste des échassiers, le docteur

Holger Schulz a pu dénombrer plusieurs

milliers de cigognes sur une seule et même

décharge ibérique, où elles vont jusqu’à

se battre entre elles pour s’assurer leur pi-

tance. Bien que seule une partie des volati-

les parvienne à s’assurer une alimentation

saine, ils préfèrent cette situation à celle

qui consiste à poursuivre leur route. Une

nouvelle réglementation européenne – pro-

tection du climat oblige – exigeant l’élimi-

nation radicale des matériaux organiques

sur les décharges, le douteux festin des ci-

gognes devrait graduellement prendre fin.

Holger Schulz continue son étude du

changement de comportement des cigo-

gnes en Espagne sous l’égide de l’associa-

tion «Cigogne Suisse». Il présume que la

plupart des décharges ibériques en plein

air vont disparaître au cours des prochai-

nes années et n’offriront dès lors plus que

très peu d’éléments nutritifs. Cela aura

sans aucun doute des conséquences sur le

nombre des couvées espagnoles, lesquel-

les ont fortement augmenté ces dernières

années à cause de ces décharges. Dès lors,

on peut espérer que les cigognes parties de

Suisse retrouveront bientôt un comporte-

ment normal. Mais ce problème espagnol

cause de gros soucis aux protecteurs des

cigognes, qui suivent la situation avec at-

tention. -� Esther Wullschleger Schättin

sto

rch

schw

eiz

Page 10: L'Ami des Animaux 4/2011

L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 1110

L’ours brun compte parmi les espèces ani-

males les plus populaires dans les zoos.

Cela est tout spécialement vrai à Berne,

où le «moutze» est l’emblème des armoi-

ries cantonales après avoir longtemps

fait partie de la faune indigène. Ce grand

plantigrade est devenu un symbole de la

défense de l’environnement et, dans la

capitale, il est sujet à un véritable culte.

Ainsi en 2009, lorsque l’ourse Björk a mis

au monde deux oursonnes, ce fut l’en-

gouement et les jeux exubérants d’Ursina

et Berna ont attiré un nombreux public

et ont permis au parc aux ours nouvel-

lement créé d’acquérir une notoriété in-

ternationale.

Ours bruns trop nombreux dans les zoosMais à la joie d’une double naissance

réussie se mêla bientôt des préoccupations

sur l’avenir d’Ursina et de Berna. C’est que

les ours bruns se reproduisent avec faci-

lité en captivité, si bien que très vite des

problèmes de place se présentent. Fonda-

mentalement, les ours sont des solitaires:

la mère rejette sa progéniture lorsqu’elle

atteint l’âge de deux ans et les animaux

devenus adultes ne se partagent le même

territoire que si son potentiel alimentaire

est suffisant.

Que faire d’Ursina et Berna?Les responsables du parc aux ours ont par

conséquent dû se poser la question de sa-

voir ce qu’on allait pouvoir faire des deux

oursons au terme de leur sevrage. Médias

et protecteurs des animaux s’en émurent et

l’on reprocha au zoo concerné de les avoir

utilisés pour attirer les visiteurs. La PSA

elle aussi avait réagi, rappelant par lettre à

l’administration du parc sa responsabilité

dans le bien-être de ses animaux.

Cependant, les responsables du parc

bernois étaient convaincus qu’une eutha-

nasie était préférable à un mauvais place-

ment. Pour eux, cette solution était une mé-

thode «humaine» de faire face au surplus,

vu que finalement le risque d’élimination

est également très haut dans la nature libre

pour les ours fraîchement sevrés.

Difficiles recherchesLes possibilités de placement des our-

sons étaient en effet très limitées. Seuls

des zoos tropicaux ont fait part de leur

intérêt, mais le climat de là-bas est visi-

blement inadéquat pour des ours bruns.

Autre possibilité, grisonne celle-là, éma-

nant de la commune d’Arosa qui projette

la création d’un parc aux ours dans une

vallée voisine. Mais cette offre sédui-

sante n’a pu qu’être écartée, la longueur

des procédures nécessaires à cette créa-

tion rendant impossible l’accueil des deux

oursons lors de leur futur sevrage.

Regroupement familial: Papa ours Finn pourra rejoindre ses teenagers à moyen terme.

Vie de famille: Maman ours Björk (à l’avant) avec ses deux oursons Ursina et Berna.

Au terme d’une longue incerti-

tude, les deux oursons femel-

les Ursina et Berna pourront

rester avec leurs parents dans

le parc du bord de l’Aar. La di-

rection de l’établissement ber-

nois a changé sa position, re-

nonçant volontairement à une

nouvelle génération en faisant

stériliser le mâle Finn.

Les oursons bernois pourront rester sur les rives de l’Aar

Pho

tos:

sar

a w

ehrl

i

Une offre inattendue venue de RoumanieC’est alors que les dirigeants du parc ber-

nois font part de leurs tractations avec la

«Christina Lapis Foundation» et avec l’or-

ganisation mondiale de protection ani-

male WSPA, lesquelles gèrent à Zarnesti,

au cœur de la Transylvanie roumaine,

l’un des plus importants centres d’accueil

pour ours d’Europe. Dans un vallon retiré,

loin de la civilisation, une soixantaine de

plantigrades y vivent dans huit enclos

avec étangs allant de un à sept hectares.

Afin de permettre une coexistence

pacifique entre autant d’animaux sur un

même territoire, leur stérilisation est sys-

tématiquement pratiquée. La station n’ac-

cueille en principe que des ours roumains

issus de cirques ou de zoos privés.

Mais pour Ursina et Berna, la fonda-

tion concernée veut bien faire une excep-

tion, d’autant que le parc bernois est prêt

à soutenir à long terme l’institution rou-

maine avec un don annuel de vingt mille

francs. En contrepartie, le parc de Zarnesti

accepte d’accueillir les futurs oursons qui

pourraient naître au bord de l’Aar.

Marché douteuxD’emblée, la PSA a désapprouvé ce com-

promis pour le moins douteux. Il n’est

en effet pas acceptable qu’un zoo suisse

pousse à la reproduction d’animaux ap-

pelés à finir dans un asile roumain. De

plus, il est contradictoire de voir les diri-

geants bernois refuser la stérilisation de

Finn alors que les deux oursons Ursina

et Berna seraient forcément rendus infé-

conds à Zarnesti.

Surprenante volte-faceMais les choses ne sont pas allées plus

loin, le deal avec le parc roumain ayant

été rompu lorsque ce dernier a tout à coup

exigé une déclaration de renonciation à la

reproduction du parc aux ours suisse en

échange de l’admission de ses deux our-

sons.

Tout cela a amené la direction bernoise

à changer son fusil d’épaule. Décision a

été prise de garder Ursina et Berna sur les

bords de l’Aar et, dès le printemps 2012,

de les regrouper avec toute leur famille. La

cohabitation avec le père Finn sera super-

visée par la Canadienne Else Poulsen, une

naturaliste spécialisée très expérimentée.

Selon elle, une vie commune entre

ours de générations différentes est possi-

ble à certaines conditions, notamment au

travers d’une mise à disposition suffisante

de nourriture, d’une possibilité de retraite

à l’abri des regards et de «jouets» tels que

des distributeurs automatiques de subsis-

tance. Le cadre du terrain mis à disposi-

tion est également important, et même si

aujourd’hui celui du parc aux ours bernois

est encore un peu maigre, arbres et buis-

sons devraient devenir suffisants avec le

temps.

Stérilisation au lieu de castrationAfin que Finn puisse continuer à s’accou-

pler normalement avec Björk sans qu’une

progéniture indésirable n’en découle, il de-

vra être stérilisé. C’est la solution idéale au

contrôle de la population dans un zoo, le

mâle n’étant pas limité dans son comporte-

ment sexuel naturel et n’ayant pas à crain-

dre des conséquences physiques telles que

le surpoids comme l’engendre une castra-

tion. Il reste à espérer que cette expérience

de regroupement familial soit couronnée de

succès. -�

Sara Wehrli

spécialiste PSA de la faune sauvage

Page 11: L'Ami des Animaux 4/2011

L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 1110

L’ours brun compte parmi les espèces ani-

males les plus populaires dans les zoos.

Cela est tout spécialement vrai à Berne,

où le «moutze» est l’emblème des armoi-

ries cantonales après avoir longtemps

fait partie de la faune indigène. Ce grand

plantigrade est devenu un symbole de la

défense de l’environnement et, dans la

capitale, il est sujet à un véritable culte.

Ainsi en 2009, lorsque l’ourse Björk a mis

au monde deux oursonnes, ce fut l’en-

gouement et les jeux exubérants d’Ursina

et Berna ont attiré un nombreux public

et ont permis au parc aux ours nouvel-

lement créé d’acquérir une notoriété in-

ternationale.

Ours bruns trop nombreux dans les zoosMais à la joie d’une double naissance

réussie se mêla bientôt des préoccupations

sur l’avenir d’Ursina et de Berna. C’est que

les ours bruns se reproduisent avec faci-

lité en captivité, si bien que très vite des

problèmes de place se présentent. Fonda-

mentalement, les ours sont des solitaires:

la mère rejette sa progéniture lorsqu’elle

atteint l’âge de deux ans et les animaux

devenus adultes ne se partagent le même

territoire que si son potentiel alimentaire

est suffisant.

Que faire d’Ursina et Berna?Les responsables du parc aux ours ont par

conséquent dû se poser la question de sa-

voir ce qu’on allait pouvoir faire des deux

oursons au terme de leur sevrage. Médias

et protecteurs des animaux s’en émurent et

l’on reprocha au zoo concerné de les avoir

utilisés pour attirer les visiteurs. La PSA

elle aussi avait réagi, rappelant par lettre à

l’administration du parc sa responsabilité

dans le bien-être de ses animaux.

Cependant, les responsables du parc

bernois étaient convaincus qu’une eutha-

nasie était préférable à un mauvais place-

ment. Pour eux, cette solution était une mé-

thode «humaine» de faire face au surplus,

vu que finalement le risque d’élimination

est également très haut dans la nature libre

pour les ours fraîchement sevrés.

Difficiles recherchesLes possibilités de placement des our-

sons étaient en effet très limitées. Seuls

des zoos tropicaux ont fait part de leur

intérêt, mais le climat de là-bas est visi-

blement inadéquat pour des ours bruns.

Autre possibilité, grisonne celle-là, éma-

nant de la commune d’Arosa qui projette

la création d’un parc aux ours dans une

vallée voisine. Mais cette offre sédui-

sante n’a pu qu’être écartée, la longueur

des procédures nécessaires à cette créa-

tion rendant impossible l’accueil des deux

oursons lors de leur futur sevrage.

Regroupement familial: Papa ours Finn pourra rejoindre ses teenagers à moyen terme.

Vie de famille: Maman ours Björk (à l’avant) avec ses deux oursons Ursina et Berna.

Au terme d’une longue incerti-

tude, les deux oursons femel-

les Ursina et Berna pourront

rester avec leurs parents dans

le parc du bord de l’Aar. La di-

rection de l’établissement ber-

nois a changé sa position, re-

nonçant volontairement à une

nouvelle génération en faisant

stériliser le mâle Finn.

Les oursons bernois pourront rester sur les rives de l’Aar

Pho

tos:

sar

a w

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i

Une offre inattendue venue de RoumanieC’est alors que les dirigeants du parc ber-

nois font part de leurs tractations avec la

«Christina Lapis Foundation» et avec l’or-

ganisation mondiale de protection ani-

male WSPA, lesquelles gèrent à Zarnesti,

au cœur de la Transylvanie roumaine,

l’un des plus importants centres d’accueil

pour ours d’Europe. Dans un vallon retiré,

loin de la civilisation, une soixantaine de

plantigrades y vivent dans huit enclos

avec étangs allant de un à sept hectares.

Afin de permettre une coexistence

pacifique entre autant d’animaux sur un

même territoire, leur stérilisation est sys-

tématiquement pratiquée. La station n’ac-

cueille en principe que des ours roumains

issus de cirques ou de zoos privés.

Mais pour Ursina et Berna, la fonda-

tion concernée veut bien faire une excep-

tion, d’autant que le parc bernois est prêt

à soutenir à long terme l’institution rou-

maine avec un don annuel de vingt mille

francs. En contrepartie, le parc de Zarnesti

accepte d’accueillir les futurs oursons qui

pourraient naître au bord de l’Aar.

Marché douteuxD’emblée, la PSA a désapprouvé ce com-

promis pour le moins douteux. Il n’est

en effet pas acceptable qu’un zoo suisse

pousse à la reproduction d’animaux ap-

pelés à finir dans un asile roumain. De

plus, il est contradictoire de voir les diri-

geants bernois refuser la stérilisation de

Finn alors que les deux oursons Ursina

et Berna seraient forcément rendus infé-

conds à Zarnesti.

Surprenante volte-faceMais les choses ne sont pas allées plus

loin, le deal avec le parc roumain ayant

été rompu lorsque ce dernier a tout à coup

exigé une déclaration de renonciation à la

reproduction du parc aux ours suisse en

échange de l’admission de ses deux our-

sons.

Tout cela a amené la direction bernoise

à changer son fusil d’épaule. Décision a

été prise de garder Ursina et Berna sur les

bords de l’Aar et, dès le printemps 2012,

de les regrouper avec toute leur famille. La

cohabitation avec le père Finn sera super-

visée par la Canadienne Else Poulsen, une

naturaliste spécialisée très expérimentée.

Selon elle, une vie commune entre

ours de générations différentes est possi-

ble à certaines conditions, notamment au

travers d’une mise à disposition suffisante

de nourriture, d’une possibilité de retraite

à l’abri des regards et de «jouets» tels que

des distributeurs automatiques de subsis-

tance. Le cadre du terrain mis à disposi-

tion est également important, et même si

aujourd’hui celui du parc aux ours bernois

est encore un peu maigre, arbres et buis-

sons devraient devenir suffisants avec le

temps.

Stérilisation au lieu de castrationAfin que Finn puisse continuer à s’accou-

pler normalement avec Björk sans qu’une

progéniture indésirable n’en découle, il de-

vra être stérilisé. C’est la solution idéale au

contrôle de la population dans un zoo, le

mâle n’étant pas limité dans son comporte-

ment sexuel naturel et n’ayant pas à crain-

dre des conséquences physiques telles que

le surpoids comme l’engendre une castra-

tion. Il reste à espérer que cette expérience

de regroupement familial soit couronnée de

succès. -�

Sara Wehrli

spécialiste PSA de la faune sauvage

Page 12: L'Ami des Animaux 4/2011

L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E E N

L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 1312

U S A

Interdiction bienvenue

Gouverneur de Californie, Jerry Brown a si-

gné un projet de loi interdisant la vente, le

commerce et la détention de nageoires de re-

quins. La Californie rejoint ainsi Hawaï,

l’Oregon, Toronto et Guam. La pratique de

découper les ailerons avant de rejeter à la mer

les requins mutilés encore vivants est non

seulement cruelle, mais dommageable à la

santé des océans, affirme Jerry Brown dans

une déclaration. Pour l’Union internationale

de conservation de la nature, cette pratique

constitue une menace pour la survie de beau-

coup d’espèces de squales. Selon l’UICN, près

de 73 millions d’ailerons de requins arrivent

chaque année sur le marché, et comme la va-

leur marchande de la viande de requin est

faible, les squales sont chassés essentielle-

ment pour leurs ailerons. Même des flottes de

pêche européennes participent à ce massacre.

En 2003 déjà, l’UE avait interdit l’ablation

des ailerons sur les bateaux. Mais cette dis-

position a été souvent contournée. Désor-

mais, les protecteurs des animaux exigent

que l’Europe n’admette plus que le commerce

de requins entiers, ailerons compris.

lag

a

C A M E R O U N

Une association épingle des trafiquants de singes

Organisation réputée de protection des

animaux sauvages, LAGA est parvenue à

mettre fin aux méfaits d’un trafiquant de

singes au Cameroun. Le braconnier a été

arrêté et une jeune guenon de gorille a

pu être libérée. Profondément coupée à

une main, elle doit maintenant être opé-

J A p O N

Chasse au dau-phin réouverte

Au Japon, près de 15’000 dauphins trou-

vent chaque année une mort atroce, 2000

d’entre eux dans le seul village de pê-

cheurs Taiji. «La baie de la honte», film

tourné dans cette bourgade, a été récom-

pensé aux Oscars et a suscité une répro-

bation mondiale en 2009.

Les choses ont évolué depuis lors,

mais on doit à nouveau s’inquiéter cette

année pour la vie des dauphins. Car même

si de violentes tempêtes et des battues in-

fructueuses ont limité les captures à 40

au cours des six premières semaines de

chasse, la saison dure encore cinq mois.

K E N Y A

Animaux menacé d’inanitionOrganisation faîtière de protection ani-

male sur le plan mondial, la WSPA a

déclenché une aide d’urgence dans le

district kényan de Mwingi. Quelque

20’000 animaux de rente doivent être

secourus d’urgence en raison de la sé-

cheresse, et en parallèle la WSPA assure

également la subsistance de la popula-

tion humaine locale.

Cinq équipes se sont établies sur

les rares points d’eau encore existants,

car c’est là que les animaux et leurs

propriétaires se rassemblent. C’est éga-

lement le seul moyen de garantir une

aide coordonnée et efficace. Les équi-

pes présentes sont en majorité compo-

sées de Kényans de souche, beaucoup

d’entre eux faisant des études de vété-

rinaire à l’université de Nairobi.

Ces équipes sont également compo-

sées de fonctionnaires gouvernemen-

taux, de vétérinaires confirmés et de

collaborateurs des associations «Don-

key Sanctuary» et «Africa Network for

Animal Welfare». Tous ensemble, ils

soignent des milliers d’ânes, de chè-

vres, de chameaux, de bovins et de

moutons. A l’heure où nous écrivons

ces lignes, il a commencé à pleuvoir sur

la région de Mwingi.

rée pour lui permettre de retrouver toutes

ses facultés.

L’organisation LAGA lutte contre le

braconnage au Cameroun, au Gabon, au

Congo et en République Centrafricaine.

Elle a déjà permis l’arrestation d’une dou-

zaine de trafiquants d’animaux illégaux.

C H A S S E A U X p H O Q U E S

Nouvelle tentative d’interdiction

O R N I T H O L O G I E

Nourrir les oiseaux prolonge le sommeil

Le matin, une mésange charbonnière

mâle bien nourrie commence à chanter

vingt minutes plus tard que ses congénè-

res en recherche de nourriture. Telle est

la constatation de zoologues de l’Univer-

sité de Bâle dans une étude publiée dans

la revue spécialisée «Animal Behaviour».

Les chercheurs ont résumé ainsi le résul-

isto

ckph

oto

Suite à une nouvelle motion, le Conseil fé-

déral a été chargé de modifier nos bases

juridiques en la matière afin de les adapter

à la législation européenne (décret de l’UE

sur le commerce des produits découlant

des phoques du 17 juillet 2009), de sorte

que l’importation et l’exportation de tous

les produits provenant de phoques ainsi

que leur commerce soient interdits en

Suisse aussi rapidement que possible.

Notre pays a déjà adopté une interdic-

tion d’importation pour raison de protec-

tion animale: les peaux de chats et de

chiens ne sont plus autorisées à l’importa-

tion. Cette interdiction des produits prove-

nant des phoques est clairement plébiscitée

par la population helvétique, car cette

chasse reste toujours extrêmement cruelle.

Comme auparavant, les pinnipèdes sont

souvent traînés encore vivants à l’aide de

crochets métalliques vers les navires de

captures où ils sont écorchés vifs. L’inter-

diction d’importation édictée par l’UE a

déjà entraîné un recul distinct du nombre

des animaux tués, lequel culminait à

366’000 il y a encore peu d’années. Seuls

38’000 phoques ont été abattus au prin-

temps 2011, alors qu’on en comptait encore

67’000 en 2010 et 72’400 en 2009. Cette

réglementation de l’UE est donc incontes-

tablement efficace, mais elle accentue le

danger de voir ce commerce passer désor-

mais par la Suisse si une telle mesure n’y

est pas adoptée.

C O N S E I L F E D E R A L

Contre une interdiction

de l’ablation des cornes

Le Conseil fédéral juge l’ablation

des cornes des bovins compatible

avec la loi sur la protection des

animaux. Suite à une interpella-

tion du conseiller national Daniel

Jositsch (PS/ZH) sur l’ablation

des cornes des jeunes veaux, ledit

Conseil s’est refusé de prononcer

une interdiction en la matière.

A ses yeux si certaines condi-

tions sont remplies, comme la

compétence reconnue de l’inter-

venant et la garantie de limita-

tion de la douleur, le décornage

est admissible et ne constitue pas

une atteinte à la dignité de l’ani-

mal. De plus, les cornes représen-

tent toujours un risque important

de blessure pour l’homme comme

pour l’animal.

Certes, d’autres mesures de

protection pourraient être intro-

duites pour réduire ce danger,

mais elles entraîneraient des sur-

coûts importants. Il est donc pré-

férable d’investir dans l’améliora-

tion des rapports entre l’homme

et l’animal.

tat de leur travail: «Quiconque nourrit les

oiseaux de son jardin peut dormir plus

longtemps le matin…»

Les mésanges charbonnières mâles se

mettent à chanter peu après Noël, quand

la durée des jours commence à augmen-

ter. Ces chants sont destinés à délimiter

leur territoire et à attirer les femelles.

+ + + c h N E w s + + + c h N E w s + + + c h N E w s + + + c h N E w s + + +

isto

ckph

oto

Page 13: L'Ami des Animaux 4/2011

L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E E N B R E F + + + L E M O N D E E N

L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 1312

U S A

Interdiction bienvenue

Gouverneur de Californie, Jerry Brown a si-

gné un projet de loi interdisant la vente, le

commerce et la détention de nageoires de re-

quins. La Californie rejoint ainsi Hawaï,

l’Oregon, Toronto et Guam. La pratique de

découper les ailerons avant de rejeter à la mer

les requins mutilés encore vivants est non

seulement cruelle, mais dommageable à la

santé des océans, affirme Jerry Brown dans

une déclaration. Pour l’Union internationale

de conservation de la nature, cette pratique

constitue une menace pour la survie de beau-

coup d’espèces de squales. Selon l’UICN, près

de 73 millions d’ailerons de requins arrivent

chaque année sur le marché, et comme la va-

leur marchande de la viande de requin est

faible, les squales sont chassés essentielle-

ment pour leurs ailerons. Même des flottes de

pêche européennes participent à ce massacre.

En 2003 déjà, l’UE avait interdit l’ablation

des ailerons sur les bateaux. Mais cette dis-

position a été souvent contournée. Désor-

mais, les protecteurs des animaux exigent

que l’Europe n’admette plus que le commerce

de requins entiers, ailerons compris.

lag

a

C A M E R O U N

Une association épingle des trafiquants de singes

Organisation réputée de protection des

animaux sauvages, LAGA est parvenue à

mettre fin aux méfaits d’un trafiquant de

singes au Cameroun. Le braconnier a été

arrêté et une jeune guenon de gorille a

pu être libérée. Profondément coupée à

une main, elle doit maintenant être opé-

J A p O N

Chasse au dau-phin réouverte

Au Japon, près de 15’000 dauphins trou-

vent chaque année une mort atroce, 2000

d’entre eux dans le seul village de pê-

cheurs Taiji. «La baie de la honte», film

tourné dans cette bourgade, a été récom-

pensé aux Oscars et a suscité une répro-

bation mondiale en 2009.

Les choses ont évolué depuis lors,

mais on doit à nouveau s’inquiéter cette

année pour la vie des dauphins. Car même

si de violentes tempêtes et des battues in-

fructueuses ont limité les captures à 40

au cours des six premières semaines de

chasse, la saison dure encore cinq mois.

K E N Y A

Animaux menacé d’inanitionOrganisation faîtière de protection ani-

male sur le plan mondial, la WSPA a

déclenché une aide d’urgence dans le

district kényan de Mwingi. Quelque

20’000 animaux de rente doivent être

secourus d’urgence en raison de la sé-

cheresse, et en parallèle la WSPA assure

également la subsistance de la popula-

tion humaine locale.

Cinq équipes se sont établies sur

les rares points d’eau encore existants,

car c’est là que les animaux et leurs

propriétaires se rassemblent. C’est éga-

lement le seul moyen de garantir une

aide coordonnée et efficace. Les équi-

pes présentes sont en majorité compo-

sées de Kényans de souche, beaucoup

d’entre eux faisant des études de vété-

rinaire à l’université de Nairobi.

Ces équipes sont également compo-

sées de fonctionnaires gouvernemen-

taux, de vétérinaires confirmés et de

collaborateurs des associations «Don-

key Sanctuary» et «Africa Network for

Animal Welfare». Tous ensemble, ils

soignent des milliers d’ânes, de chè-

vres, de chameaux, de bovins et de

moutons. A l’heure où nous écrivons

ces lignes, il a commencé à pleuvoir sur

la région de Mwingi.

rée pour lui permettre de retrouver toutes

ses facultés.

L’organisation LAGA lutte contre le

braconnage au Cameroun, au Gabon, au

Congo et en République Centrafricaine.

Elle a déjà permis l’arrestation d’une dou-

zaine de trafiquants d’animaux illégaux.

C H A S S E A U X p H O Q U E S

Nouvelle tentative d’interdiction

O R N I T H O L O G I E

Nourrir les oiseaux prolonge le sommeil

Le matin, une mésange charbonnière

mâle bien nourrie commence à chanter

vingt minutes plus tard que ses congénè-

res en recherche de nourriture. Telle est

la constatation de zoologues de l’Univer-

sité de Bâle dans une étude publiée dans

la revue spécialisée «Animal Behaviour».

Les chercheurs ont résumé ainsi le résul-

isto

ckph

oto

Suite à une nouvelle motion, le Conseil fé-

déral a été chargé de modifier nos bases

juridiques en la matière afin de les adapter

à la législation européenne (décret de l’UE

sur le commerce des produits découlant

des phoques du 17 juillet 2009), de sorte

que l’importation et l’exportation de tous

les produits provenant de phoques ainsi

que leur commerce soient interdits en

Suisse aussi rapidement que possible.

Notre pays a déjà adopté une interdic-

tion d’importation pour raison de protec-

tion animale: les peaux de chats et de

chiens ne sont plus autorisées à l’importa-

tion. Cette interdiction des produits prove-

nant des phoques est clairement plébiscitée

par la population helvétique, car cette

chasse reste toujours extrêmement cruelle.

Comme auparavant, les pinnipèdes sont

souvent traînés encore vivants à l’aide de

crochets métalliques vers les navires de

captures où ils sont écorchés vifs. L’inter-

diction d’importation édictée par l’UE a

déjà entraîné un recul distinct du nombre

des animaux tués, lequel culminait à

366’000 il y a encore peu d’années. Seuls

38’000 phoques ont été abattus au prin-

temps 2011, alors qu’on en comptait encore

67’000 en 2010 et 72’400 en 2009. Cette

réglementation de l’UE est donc incontes-

tablement efficace, mais elle accentue le

danger de voir ce commerce passer désor-

mais par la Suisse si une telle mesure n’y

est pas adoptée.

C O N S E I L F E D E R A L

Contre une interdiction

de l’ablation des cornes

Le Conseil fédéral juge l’ablation

des cornes des bovins compatible

avec la loi sur la protection des

animaux. Suite à une interpella-

tion du conseiller national Daniel

Jositsch (PS/ZH) sur l’ablation

des cornes des jeunes veaux, ledit

Conseil s’est refusé de prononcer

une interdiction en la matière.

A ses yeux si certaines condi-

tions sont remplies, comme la

compétence reconnue de l’inter-

venant et la garantie de limita-

tion de la douleur, le décornage

est admissible et ne constitue pas

une atteinte à la dignité de l’ani-

mal. De plus, les cornes représen-

tent toujours un risque important

de blessure pour l’homme comme

pour l’animal.

Certes, d’autres mesures de

protection pourraient être intro-

duites pour réduire ce danger,

mais elles entraîneraient des sur-

coûts importants. Il est donc pré-

férable d’investir dans l’améliora-

tion des rapports entre l’homme

et l’animal.

tat de leur travail: «Quiconque nourrit les

oiseaux de son jardin peut dormir plus

longtemps le matin…»

Les mésanges charbonnières mâles se

mettent à chanter peu après Noël, quand

la durée des jours commence à augmen-

ter. Ces chants sont destinés à délimiter

leur territoire et à attirer les femelles.

+ + + c h N E w s + + + c h N E w s + + + c h N E w s + + + c h N E w s + + +

isto

ckph

oto

Page 14: L'Ami des Animaux 4/2011

L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 1514

+ s e c t i o n s + n e w s + s e z i o n i +

Billet du présidentNous avons décidé de créer une ébauche

de blog, Chats de rue Chaux-de-Fonds,

consacrée aux difficultés que nous ren-

controns avec certains services de notre

commune.

Outre notre cruel manque de place,

l’introduction d’une taxe au sac pour les

ordures ne va pas sans nous causer un

certain souci financier. La plupart de nos

déchets étant biodégradables, nous ne

doutions pas d’un arrangement possi-

ble. Interrogés sur ce point, nos autori-

tés nous ont répondu que nous n’avions

qu’à voir tout ceci avec... un organisme

qui n’existe pas encore. Il va falloir s’ar-

mer de patience.

Pour la SPA Chaux-de-Fonds,

le président J.-J.Evard

Natale 2011Cari amici degli animali,

i lavori di ristrutturazione della nostra

pensione sono terminati, la pensione è

aperta tutto l’anno. Per maggiori informa-

zioni visitate il nostro sito www.spalv.ch

oppure la pagina facebook “Società Pro-

tezione Animali Locarno”. Aspettiamo le

vostre prenotazioni con molto piacere.

Informiamo inoltre che siamo alla ri-

cerca di volontari per servizio picchetto

zona Locarnese e le sue Valli, aiuto alle

pulizie nel Rifugio, aiuto in Amministra-

zione, bancarelle, manifestazioni varie,

passeggiate con i cani, aiuto alla manu-

tenzione del Rifugio. Dal lunedì al venerdì

dalle ore 10.00 alle ore 12.00 e dalle ore

15.00 alle ore 17.00 riceviamo le vostre

chiamate.

Per le visite siamo aperti il mercoledì,

venerdì e sabato dalle ore 14.00 alle ore

15.30. Vi aspettiamo numerosi.

2011Une année riche en événements, des mo-

ments de bonheur lorsque nos animaux re-

trouvent un nouveau foyer, de l’émotion

lors d’abandons difficiles et douloureux, de

la tristesse lorsque l’euthanasie est l’ultime

solution, et enfin une immense colère face

aux abandons sauvages qui se sont multi-

pliés cette année: un agneau mort les oreilles

sectionnées, inidentifiable, retrouvé devant

notre container, un chaton dans un carton

au même endroit, un chat dans un état la-

mentable, retrouvé dans un panier à 50 mè-

tres du refuge, plusieurs chats largués dans

le sas de la chatterie… Quel courage!

Je tiens à remercier chaleureusement

toute mon équipe pour son engagement et

sa motivation tout au long de l’année!

Tout le staff vous souhaite de belles et

douces fêtes de fin d’année.

Martine Viquerat

19

Coupon à envoyer à la Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle, ou à faxer au 061 365 99 90. Vous pouvez aussi commander l’abonnement sur le site www.tierreport.ch

Oui, je m’abonne

L’AMI DES ANIMAUXJe m’abonne à L’AMI DES ANIMAUX au prix de seulement Fr. 12.80 pour une année.

J’offre un abo à L’AMI DES ANIMAUX au prix de Fr. 12.80. Envoyez-moi la facture. Je désire soutenir le travail de la Protection Suisse des Animaux PSA et j’effectue un versement de

Fr. _______________ à son intention.

• Ilvousinformesurles activités nationales et internationales de pro-tection animale.

•Ilcouvreaussil’en-vers du décor et ap-pelle les choses par leur nom.

•Ildonnedenombreuxconseils sur les soins à donner aux animaux.

•L’AMIDESANIMAUXestégalementdisponi-ble par abonnement au prix de Fr. 12.80 (4 éditions par année).

Mon adresse (adresse de facturation)Prénom

Nom

Rue et No

NP/Lieu

Date Signature

Bénéficiaire de l’abonnement (nous l’informerons nous-mêmes de ce cadeau)Prénom

Nom

Rue et No

NP/Lieu

Date Signature

Abonnez-vous à

L’AMI DES ANIMAUX

L’AMI DES ANIMAUX 4/11

I rifugi della PSA cercano per questi animali una nuova e vera casa.

CHF5.–/EUrO4.–4/2011

MOUSTACHE-Bellechattenéeen2002.Très affectueuse, elle a besoin d’un jardin et craint les autres chats.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)

AKIWA - Pastore tedesco, femmina, nata10.3.2011,conpedigree.SezionePSALocarnoeV.Maggia

Tel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45

Nous cherchons un foyer

Cerchiamo una casa

DARIUS-Trèsbeauchatnéen2009.Joueur,gourmand,curieuxetcâlin,ildoitpouvoirsortir.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)

EDDY-Incrocio,maschio,nato1.11.2010.SezionePSALocarnoeV.MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45

ROCKY -Mâlecastrénéle20.12.2008.Jesuistoujourslà!Malgrémonhandicapàlapatteetmonoeilaveugle,jesuisunsuperbonchien!SectionPSAduHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)

SIMBA - Attachant bouvier bernois croisé, mâlecastré,néle9.2.2002.Excellentcarac-tère: ok chiens, ok chats, ok enfants. SectionPSAduHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)

BLACKY - Chienne croisée border collie née en2009.Joueuse,câline,abesoind’éduca-tion. S’entend bien avec les autres chiens.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)

Lolita Morena vous présente :La nouvelle émission pour le placement des animaux sans foyer.

www.toudou.ch

Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.

CALINE - Basset des Alpes.Joliefemellenéele16.3.2010.Aplacersanschats!Section PSA duHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)

SOPHIE -Bulldoginglese,femmina,nata2.10.2010.SezionePSALocarnoeV.Maggia

Tel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45

Abandonnée

Abandonné

RinunciatoDélaissé

Rinunciata

Délaissé

Délaissée

Rinunciata

L’hive

r est d

ur pour le

s cigognes

Duro inverno per le cicogne

Artistes de la survie Artisti di sopravvivenza

La SPA de La Côte a traversé une année

riche en émotions. Contrairement à ce qui

devrait être la règle, une procédure en jus-

tice a fait ressortir des divergences d’opi-

nions entre les amis des animaux à propos

d’un important héritage. Il en résulte un

blocage général de la situation, particu-

lièrement fâcheux pour nous. N’oublions

pas que si notre SPA accomplit des tâ-

ches d’intérêt public, elle ne touche en re-

vanche aucune aide de l’Etat. Il en résulte

que la contribution des généreux dona-

teurs qui nous soutiennent est vitale pour

notre SPA. Aussi, je saisis l’occasion de ce

message pour remercier du fond du cœur

tous ceux qui nous font très régulièrement

parvenir leurs dons. Ils rendent notre ac-

tion possible. Qu’ils en soient remerciés.

Le président, Thierry de Mestral

Merci du fond du coeur

MArkrISSI

Parce que le corps du homard mort pro-

duit très rapidement des toxines pou-

vant mener à des intoxications alimen-

taires, ce crustacé n’est tué qu’au der-

nier moment, juste avant sa préparation.

A ce moment-là, il a déjà subi un long

calvaire: le homarus americanus a été pris

au piège d’une corbeille dans les eaux froi-

des de l’Atlantique nord. Une fois stocké

sur le bateau de pêche, il est constamment

arrosé d’eau et, afin que ce crustacé soli-

taire et agressif ne blesse pas ses congé-

nères également capturés, ses pinces sont

ligaturées. Enfin, pour assurer une fraî-

cheur la meilleure possible, les homards

sont transportés par avion sur un lit de

glace, une livraison en bassin étant irréa-

liste pour des raisons pécuniaires.

Les homards ne sentiraient pas la douleur!La méthode standard de mise à mort des

homards est de les jeter dans de l’eau

bouillante. Leur mort serait immédiate,

entraînée par une hémorragie cervicale.

Il est souvent argumenté que des ani-

maux primitifs comme le homard ne res-

sentent pas la douleur et que par consé-

quent il n’est pas problématique de les

tuer de cette manière. Cette affirmation

ne repose sur aucune base scientifique so-

lide et découle de la prétendue différence

entre espèces vertébrées et invertébrées.

Mais le contraire est plus vraisemblable,

le système nerveux des homards étant ab-

solument comparable à celui des espèces

animales avancées. De plus, ils sont ca-

pables d’apprendre et peuvent se souvenir

des lieux et des autres animaux.

Faut-il dès lors renoncer au homard?En Grande-Bretagne, on utilise de-

puis longtemps un ustensile électrique

nommé CrustaStunner développé exprès

pour anesthésier les homards. Cet appa-

reil n’est cependant que peu répandu en

Suisse selon l’OVF.

Dès lors, tant que les homards seront

mis à mort de manière cruelle pour satis-

faire le palais d’une clientèle aisée, nous

déconseillons pour des raisons éthiques

la consommation de cette délicatesse

et la fréquentation des restaurants qui

se refusent à évoluer en la matière. -

Sara Wehrli

Une trop longue souffrance pour un plaisir éphémère

A cause de sa chair tendre et savoureuse et de son appa-rence impressionnante, le homard est considéré comme le roi des crustacés. Le ho-mard figure en bonne place sur la carte des restaurants gastronomiques réputés et sa préparation constitue un élément-clé dans la forma-tion des grands cuisiniers. Mais le fait que ce plaisir délicat va de pair avec une grande souffrance anima-lière échappe à la plupart des convives.

Page 15: L'Ami des Animaux 4/2011

L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 1514

+ s e c t i o n s + n e w s + s e z i o n i +

Billet du présidentNous avons décidé de créer une ébauche

de blog, Chats de rue Chaux-de-Fonds,

consacrée aux difficultés que nous ren-

controns avec certains services de notre

commune.

Outre notre cruel manque de place,

l’introduction d’une taxe au sac pour les

ordures ne va pas sans nous causer un

certain souci financier. La plupart de nos

déchets étant biodégradables, nous ne

doutions pas d’un arrangement possi-

ble. Interrogés sur ce point, nos autori-

tés nous ont répondu que nous n’avions

qu’à voir tout ceci avec... un organisme

qui n’existe pas encore. Il va falloir s’ar-

mer de patience.

Pour la SPA Chaux-de-Fonds,

le président J.-J.Evard

Natale 2011Cari amici degli animali,

i lavori di ristrutturazione della nostra

pensione sono terminati, la pensione è

aperta tutto l’anno. Per maggiori informa-

zioni visitate il nostro sito www.spalv.ch

oppure la pagina facebook “Società Pro-

tezione Animali Locarno”. Aspettiamo le

vostre prenotazioni con molto piacere.

Informiamo inoltre che siamo alla ri-

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pulizie nel Rifugio, aiuto in Amministra-

zione, bancarelle, manifestazioni varie,

passeggiate con i cani, aiuto alla manu-

tenzione del Rifugio. Dal lunedì al venerdì

dalle ore 10.00 alle ore 12.00 e dalle ore

15.00 alle ore 17.00 riceviamo le vostre

chiamate.

Per le visite siamo aperti il mercoledì,

venerdì e sabato dalle ore 14.00 alle ore

15.30. Vi aspettiamo numerosi.

2011Une année riche en événements, des mo-

ments de bonheur lorsque nos animaux re-

trouvent un nouveau foyer, de l’émotion

lors d’abandons difficiles et douloureux, de

la tristesse lorsque l’euthanasie est l’ultime

solution, et enfin une immense colère face

aux abandons sauvages qui se sont multi-

pliés cette année: un agneau mort les oreilles

sectionnées, inidentifiable, retrouvé devant

notre container, un chaton dans un carton

au même endroit, un chat dans un état la-

mentable, retrouvé dans un panier à 50 mè-

tres du refuge, plusieurs chats largués dans

le sas de la chatterie… Quel courage!

Je tiens à remercier chaleureusement

toute mon équipe pour son engagement et

sa motivation tout au long de l’année!

Tout le staff vous souhaite de belles et

douces fêtes de fin d’année.

Martine Viquerat

19

Coupon à envoyer à la Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle, ou à faxer au 061 365 99 90. Vous pouvez aussi commander l’abonnement sur le site www.tierreport.ch

Oui, je m’abonne

L’AMI DES ANIMAUXJe m’abonne à L’AMI DES ANIMAUX au prix de seulement Fr. 12.80 pour une année.

J’offre un abo à L’AMI DES ANIMAUX au prix de Fr. 12.80. Envoyez-moi la facture. Je désire soutenir le travail de la Protection Suisse des Animaux PSA et j’effectue un versement de

Fr. _______________ à son intention.

• Ilvousinformesurles activités nationales et internationales de pro-tection animale.

•Ilcouvreaussil’en-vers du décor et ap-pelle les choses par leur nom.

•Ildonnedenombreuxconseils sur les soins à donner aux animaux.

•L’AMIDESANIMAUXestégalementdisponi-ble par abonnement au prix de Fr. 12.80 (4 éditions par année).

Mon adresse (adresse de facturation)Prénom

Nom

Rue et No

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Nom

Rue et No

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L’AMI DES ANIMAUX

L’AMI DES ANIMAUX 4/11

I rifugi della PSA cercano per questi animali una nuova e vera casa.

CHF5.–/EUrO4.–4/2011

MOUSTACHE-Bellechattenéeen2002.Très affectueuse, elle a besoin d’un jardin et craint les autres chats.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)

AKIWA - Pastore tedesco, femmina, nata10.3.2011,conpedigree.SezionePSALocarnoeV.Maggia

Tel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45

Nous cherchons un foyer

Cerchiamo una casa

DARIUS-Trèsbeauchatnéen2009.Joueur,gourmand,curieuxetcâlin,ildoitpouvoirsortir.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)

EDDY-Incrocio,maschio,nato1.11.2010.SezionePSALocarnoeV.MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45

ROCKY -Mâlecastrénéle20.12.2008.Jesuistoujourslà!Malgrémonhandicapàlapatteetmonoeilaveugle,jesuisunsuperbonchien!SectionPSAduHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)

SIMBA - Attachant bouvier bernois croisé, mâlecastré,néle9.2.2002.Excellentcarac-tère: ok chiens, ok chats, ok enfants. SectionPSAduHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)

BLACKY - Chienne croisée border collie née en2009.Joueuse,câline,abesoind’éduca-tion. S’entend bien avec les autres chiens.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)

Lolita Morena vous présente :La nouvelle émission pour le placement des animaux sans foyer.

www.toudou.ch

Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.

CALINE - Basset des Alpes.Joliefemellenéele16.3.2010.Aplacersanschats!Section PSA duHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)

SOPHIE -Bulldoginglese,femmina,nata2.10.2010.SezionePSALocarnoeV.Maggia

Tel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45

Abandonnée

Abandonné

RinunciatoDélaissé

Rinunciata

Délaissé

Délaissée

Rinunciata

L’hive

r est d

ur pour le

s cigognes

Duro inverno per le cicogne

Artistes de la survie Artisti di sopravvivenza

La SPA de La Côte a traversé une année

riche en émotions. Contrairement à ce qui

devrait être la règle, une procédure en jus-

tice a fait ressortir des divergences d’opi-

nions entre les amis des animaux à propos

d’un important héritage. Il en résulte un

blocage général de la situation, particu-

lièrement fâcheux pour nous. N’oublions

pas que si notre SPA accomplit des tâ-

ches d’intérêt public, elle ne touche en re-

vanche aucune aide de l’Etat. Il en résulte

que la contribution des généreux dona-

teurs qui nous soutiennent est vitale pour

notre SPA. Aussi, je saisis l’occasion de ce

message pour remercier du fond du cœur

tous ceux qui nous font très régulièrement

parvenir leurs dons. Ils rendent notre ac-

tion possible. Qu’ils en soient remerciés.

Le président, Thierry de Mestral

Merci du fond du coeur

MArkrISSI

Parce que le corps du homard mort pro-

duit très rapidement des toxines pou-

vant mener à des intoxications alimen-

taires, ce crustacé n’est tué qu’au der-

nier moment, juste avant sa préparation.

A ce moment-là, il a déjà subi un long

calvaire: le homarus americanus a été pris

au piège d’une corbeille dans les eaux froi-

des de l’Atlantique nord. Une fois stocké

sur le bateau de pêche, il est constamment

arrosé d’eau et, afin que ce crustacé soli-

taire et agressif ne blesse pas ses congé-

nères également capturés, ses pinces sont

ligaturées. Enfin, pour assurer une fraî-

cheur la meilleure possible, les homards

sont transportés par avion sur un lit de

glace, une livraison en bassin étant irréa-

liste pour des raisons pécuniaires.

Les homards ne sentiraient pas la douleur!La méthode standard de mise à mort des

homards est de les jeter dans de l’eau

bouillante. Leur mort serait immédiate,

entraînée par une hémorragie cervicale.

Il est souvent argumenté que des ani-

maux primitifs comme le homard ne res-

sentent pas la douleur et que par consé-

quent il n’est pas problématique de les

tuer de cette manière. Cette affirmation

ne repose sur aucune base scientifique so-

lide et découle de la prétendue différence

entre espèces vertébrées et invertébrées.

Mais le contraire est plus vraisemblable,

le système nerveux des homards étant ab-

solument comparable à celui des espèces

animales avancées. De plus, ils sont ca-

pables d’apprendre et peuvent se souvenir

des lieux et des autres animaux.

Faut-il dès lors renoncer au homard?En Grande-Bretagne, on utilise de-

puis longtemps un ustensile électrique

nommé CrustaStunner développé exprès

pour anesthésier les homards. Cet appa-

reil n’est cependant que peu répandu en

Suisse selon l’OVF.

Dès lors, tant que les homards seront

mis à mort de manière cruelle pour satis-

faire le palais d’une clientèle aisée, nous

déconseillons pour des raisons éthiques

la consommation de cette délicatesse

et la fréquentation des restaurants qui

se refusent à évoluer en la matière. -

Sara Wehrli

Une trop longue souffrance pour un plaisir éphémère

A cause de sa chair tendre et savoureuse et de son appa-rence impressionnante, le homard est considéré comme le roi des crustacés. Le ho-mard figure en bonne place sur la carte des restaurants gastronomiques réputés et sa préparation constitue un élément-clé dans la forma-tion des grands cuisiniers. Mais le fait que ce plaisir délicat va de pair avec une grande souffrance anima-lière échappe à la plupart des convives.

Page 16: L'Ami des Animaux 4/2011

17

Caravanes: Les échanges entre l’Afrique noire et le Maghreb n’ont longtemps été possibles que grâce aux chameaux et aux dromadaires.

Champions de la survie

L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/201116

nAt

ure

pict

ure

Libr

Ary

Il est tout sauf étonnant que les chameaux se soient largement ré-pandus et qu’ils servent aujourd’hui encore au transport dans les régions désertiques. Ces animaux sont frugaux, persévérants et d’une grande résistance pour affronter les conditions extrêmes aux-quelles ils sont quotidiennement confrontés. Mais à l’état sauvage ils ont presque disparus. Par la faute des hommes.

Quiconque a une fois regardé un chameau

dans les yeux peut facilement verser dans

la philosophie en se demandant: «Où donc

ce grand quadrupède va-t-il puiser un tel

calme et un tel stoïcisme?» Même les fem-

mes ne peuvent observer un chameau sans

envie: ses yeux ne sont-ils pas dotés au

naturel de si longs et si merveilleux cils?

A vue humaine, les chameaux en im-

posent avec leur attitude mélangeant hu-

meur égale et majesté naturelle et condes-

cendante. Mais ce calme et cette placidité

ont leur raison d’être, sans ces qualités ils

ne pourraient vraisemblablement pas sur-

vivre dans les conditions extrêmes qui leur

sont imposées.

Des vaisseaux du désertCette appellation de vaisseaux du désert

est largement méritée. Car le désert est en

général considéré comme zone inhospita-

lière dans laquelle seuls quelques animaux

et quelques plantes peuvent survivre. Se-

lon la latitude, des tempêtes de sable ou de

neige y sévissent des jours durant. Ainsi

au cœur de l’Asie, dans ce désert de Gobi

patrie du chameau sauvage à deux bosses,

la température dépasse 40 degrés à l’om-

bre en été et peut tomber à 40 degrés sous

zéro durant les longues nuits d’hiver.

Mais contrairement à une légende ve-

nue du fond des âges, les bosses des cha-

meaux ne servent pas de réservoir d’eau.

Elles constituent cependant de précieuses

réserves de matière grasse qui permettent

à ces animaux frugaux de rester des jours

entiers sans boire et de survivre malgré

une perte de liquide pouvant atteindre la

moitié de leur poids. Et côté nourriture,

ces grands herbivores font preuve de la

même sobriété: ils parviennent à digérer

des plantes extrêmement salifères et ab-

solument immangeables pour les autres

animaux.

Domestication précoceC’est vraisemblablement il y a plus de cinq

millénaires que les hommes ont reconnu

les qualités particulières des chameaux et

se sont attaché à les utiliser. D’Asie cen-

trale à la péninsule arabique et dans tout le

nord de l’Afrique, ce grand quadrupède a

Au repos: Les chameaux n’ont pas d’eau dans leurs bosses, mais des réserves de graisse.

Menacés de mort: Les dromadaires australiens redevenus sauvages risquent l’extermination.

nAt

ure

pict

ure

Libr

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isto

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Page 17: L'Ami des Animaux 4/2011

17

Caravanes: Les échanges entre l’Afrique noire et le Maghreb n’ont longtemps été possibles que grâce aux chameaux et aux dromadaires.

Champions de la survie

L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/201116

nAt

ure

pict

ure

Libr

Ary

Il est tout sauf étonnant que les chameaux se soient largement ré-pandus et qu’ils servent aujourd’hui encore au transport dans les régions désertiques. Ces animaux sont frugaux, persévérants et d’une grande résistance pour affronter les conditions extrêmes aux-quelles ils sont quotidiennement confrontés. Mais à l’état sauvage ils ont presque disparus. Par la faute des hommes.

Quiconque a une fois regardé un chameau

dans les yeux peut facilement verser dans

la philosophie en se demandant: «Où donc

ce grand quadrupède va-t-il puiser un tel

calme et un tel stoïcisme?» Même les fem-

mes ne peuvent observer un chameau sans

envie: ses yeux ne sont-ils pas dotés au

naturel de si longs et si merveilleux cils?

A vue humaine, les chameaux en im-

posent avec leur attitude mélangeant hu-

meur égale et majesté naturelle et condes-

cendante. Mais ce calme et cette placidité

ont leur raison d’être, sans ces qualités ils

ne pourraient vraisemblablement pas sur-

vivre dans les conditions extrêmes qui leur

sont imposées.

Des vaisseaux du désertCette appellation de vaisseaux du désert

est largement méritée. Car le désert est en

général considéré comme zone inhospita-

lière dans laquelle seuls quelques animaux

et quelques plantes peuvent survivre. Se-

lon la latitude, des tempêtes de sable ou de

neige y sévissent des jours durant. Ainsi

au cœur de l’Asie, dans ce désert de Gobi

patrie du chameau sauvage à deux bosses,

la température dépasse 40 degrés à l’om-

bre en été et peut tomber à 40 degrés sous

zéro durant les longues nuits d’hiver.

Mais contrairement à une légende ve-

nue du fond des âges, les bosses des cha-

meaux ne servent pas de réservoir d’eau.

Elles constituent cependant de précieuses

réserves de matière grasse qui permettent

à ces animaux frugaux de rester des jours

entiers sans boire et de survivre malgré

une perte de liquide pouvant atteindre la

moitié de leur poids. Et côté nourriture,

ces grands herbivores font preuve de la

même sobriété: ils parviennent à digérer

des plantes extrêmement salifères et ab-

solument immangeables pour les autres

animaux.

Domestication précoceC’est vraisemblablement il y a plus de cinq

millénaires que les hommes ont reconnu

les qualités particulières des chameaux et

se sont attaché à les utiliser. D’Asie cen-

trale à la péninsule arabique et dans tout le

nord de l’Afrique, ce grand quadrupède a

Au repos: Les chameaux n’ont pas d’eau dans leurs bosses, mais des réserves de graisse.

Menacés de mort: Les dromadaires australiens redevenus sauvages risquent l’extermination.

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Libr

Ary

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Page 18: L'Ami des Animaux 4/2011

L’AMI DES ANIMAUX 4/2011L’AMI DES ANIMAUX 4/2011 1918

Chameaux sauvages: il n’en reste que quelques centaines dans les steppes asiatiques.

Les chameaux sont divisés en deux espèces: le chameau bactriane (camelus bactria-

nus) à deux bosses et le dromadaire (camelus dromedarius) qui n’en a qu’une.

Les deux espèces font partie de la famille des camélidés et de l’ordre des artiodactyles.

Leurs pieds sont dépourvus de sabots, remplacés par des larges coussinets de forme

ronde destinés à ne pas s’enfoncer dans le sable et à les protéger des températures

extrêmes.

été convoité et domestiqué en tant qu’ani-

mal de monte et de fret. Chameaux et dro-

madaires ont ainsi permis de surmonter

des obstacles jusqu’alors infranchissables

comme l’immense désert du Sahara, ren-

dant possibles des échanges commerciaux

entre les peuples d’Afrique noire et du Ma-

ghreb notamment.

Toutefois, monter un camélidé exige

une certaine accoutumance et nombreux

sont les touristes en mal d’exotisme à en

avoir fait l’expérience. Le balancement ré-

gulier engendré par la façon de marcher de

l’animal – il avance à la fois ses deux jam-

bes de gauche puis ses deux de droite – a

tôt fait de provoquer un mal de mer qui

fait encore mieux comprendre son appel-

lation de vaisseau du désert

Chameaux australiens en danger de mort?Au XIXe siècle, conquis par leurs quali-

tés de transporteurs, les Anglais importè-

rent par bateau des cargaisons de droma-

daires dans leur colonie pénitentiaire

qu’était alors l’Australie. Aujourd’hui, de

nombreux habitants du bush regrettent

cette implantation animale.

En effet, depuis que les chameaux do-

mestiques ont été remplacés par la route

ou le chemin de fer, ils sont retournés à

l’état presque sauvage et se sont multi-

pliés dans les zones désertiques de l’im-

mense île. Selon plusieurs articles parus

dans les médias locaux, le gouvernement

australien envisage de faire abattre 1,2

million d’entre eux.

A l’origine de cette décision, on cite

le fait que les dromadaires sont pour-

vus d’un système digestif qui engendre

de nombreuses flatulences. Le méthane

ainsi produit est comme le CO2 nuisible

au climat (effet de serre) et l’on compare

le volume de ces rejets annuels à celui

de 300’000 voitures. Les autorités locales

veulent dès lors offrir une prime d’envi-

ron 60 francs suisses et un certificat de

crédit carbone pour chaque dromadaire

tué. De tels certificats sont internationa-

lement très recherchés. Et l’argent n’a pas

d’odeur…

Ainsi, on n’hésite pas à mettre sur le

dos des animaux la cause de la catastrophi-

que pollution atmosphérique que connaît

aujourd’hui l’Australie. Une pollution qui

découle très largement des centrales à char-

bon productrices d’électricité et des gigan-

tesques sites d’industrie minière du pays.

Chameaux sauvages toujours plus raresOn ne trouve presque plus de chameaux

sauvages véritables. Le dromadaire sau-

vage – aussi appelé chameau arabe – a

disparu depuis longtemps et seules quel-

ques centaines de chameaux à deux bosses

vaquent en liberté aux confins des régions

désertiques mongoles et chinoises. Ils sont

aujourd’hui strictement protégés.

A la différence du chameau domesti-

que, le chameau sauvage est moins massif

et ses jambes sont plus longues et fines.

Ses bosses sont rigides et ne basculent ja-

mais sur le côté comme c’est le cas chez

les animaux domestiqués. Il est par contre

beaucoup plus craintif: en cas de danger,

il s’enfuit immédiatement et peut atteindre

la vitesse de 60 kmh sur une courte dis-

tance. Habituellement, les chameaux sau-

vages vivent en petits groupes composés

d’un étalon et de son harem. Une chamelle

met au monde un unique petit au terme

d’une gestation de treize mois. -

� Matthias Brunner

nAt

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Ary

Fiche zoologique

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Page 19: L'Ami des Animaux 4/2011

L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011 19

Dall‘inizio di quest‘anno,

Krax ha imparato anche

l‘italiano. E allora eccomi

qui a raccontare alcuni mo-

menti passati insieme ai

bambini della Svizzera italiana alla

scoperta del mondo degli animali. È diffi-

cile scegliere, perché in fondo ogni visita

in una classe ha i suoi piccoli momenti

magici.

Ogni volta che busso alla porta di

un‘aula trattengo un pochino il fiato. So

cosa vorrei dire, cosa mostrare ai bambini

o ai ragazzi. Faccio attenzione all‘età di

chi mi aspetta, ho scelto con cura le im-

magini da mostrare. Nella mia borsa c‘è

posto per palchi di cervo, stampi con le

impronte degli animali selvatici, pezzi di

pelo, piume, fieno, paglia,una pelle che un

serpente ha lasciato tra i sassi di un mu-

retto, noccioline rosicchiate da un mo-

scardino oppure da uno scoiattolo, pigne

mangiate da un topolino di campagna, da

uno scoiattolo oppure da un picchio.

Ma soprattutto quando pensi che è tutto

pronto, ecco la sorpresa.

Nessuno aveva previsto i quattro sco-

iattoli che si rincorrevano sui rami degli

alberi davanti a una classe intera rima-

sta a bocca aperta. In realtà eravamo par-

titi per vedere rane e tritoni, ma a tutti

sono rimaste in mente le acrobazie de-

gli scoiattoli. Per quattro bambini era la

prima volta che vedevano questi animali

nel bosco!

Vorrei poter trasmettere ai bambini la

capacità di assaporare il loro entusiasmo

senza essere invadenti verso gli animali,

come nel prossimo esempio.

La costruzione di un recinto per por-

cellini d‘India in una scuola dell‘infanzia

ha dovuto essere momentaneamente in-

terrotta perché tutti i bambini facevano

finta di essere gli animaletti da ospitare.

Un recinto così affollato non corrisponde

proprio alle esigenze degli animali!

I bambini sanno che non avrebbero po-

tuto giocare così se fossero stati presenti

degli animali veri.

A volte uso un piccolo peluche per

spiegare il linguaggio dei cani e il modo

corretto e sicuro per avvicinare l‘animale.

Dopo le spiegazioni si passa alla pra-

tica. Il mio cane non è nemmeno troppo

bravo, a volte abbaia se viene avvicinato

troppo bruscamente.

Ai bambini piace essere scienziati.

Chiedo loro di scrivere tutti gli animali che

vedono. Dopo un quarto d‘ora c‘è chi non

ha visto ancora niente, qualcuno invece

mi chiede un secondo foglio perché ha vi-

sto la formica, un bruco, una lucertola. A

volte qualcuno si immedesima fin troppo

nel ruolo e giura di aver visto

un lupo… a Camorino. -�

Krax festeggia nel 2012 i 10 anni di creazione. Durante questo tempo, il team ha fatto visita a più di 1000 scuole e distribuito in diverse occasioni più di 100‘000 giornaletti.

10 anni Krax

Krax è un corvo curioso, impavido e

coraggioso che apre il becco quando

gli animali non stanno bene. Funge da

esempio e da mediatore tra l’essere uma-

no e l’animale. I bambini ed i giovani si

rivolgono a lui quando hanno domande

in merito agli animali o quando uno di

loro si trova in pericolo. Krax contiene

però anche molti disegni e racconti veri

o inventati, ascolta i bambini e offre loro

una piattaforma. Nel giornaletto ven-

gono regolarmente pubblicati articoli di

«kraxisti» e quasi giornalmente il team

rende visita ad una scuola da qualche

parte in Svizzera, entusiasmando i bam-

bini con materiale visivo appassionante

come orme e impronte oppure con il gio-

co di Krax.

Chi ben comincia...

Page 20: L'Ami des Animaux 4/2011

L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/201120

Ogni anno in molte case svizzere sotto le

feste natalizie avviene sempre lo stesso

rituale: tutta la famiglia si riunisce at-

torno al focolare per gustare pezzettini

di carne di diverse qualità ed immergerle

con una forchetta nel brodo finché non

sono cotte a puntino. Questa pietanza di-

ventata tradizione porta il nome di «fon-

due chinoise».

Carne a buon mercato dall’esteroGià molto tempo prima delle feste, le fa-

miglie svizzere attraversano a frotte la

frontiera per potersi accaparrare la carne

estera a buon prezzo. Anche da noi molti

consumatori preferiscono comperare nei

supermercati carne di importazione a

basso costo.

Cosa in molti però non sanno, non

vogliono sapere o non interessa affatto:

il prezzo lo pagano i maiali, i manzi,

i polli, i tacchini e gli altri animali da

reddito delle industrie da allevamento

di massa.

Quello che sui piatti pronti, di primo

acchito, può sembrare appetitoso, si ri-

vela essere però difficile da digerire se

guardato meglio: come può essere sa-

lutare una carne proveniente da ani-

mali pronti per essere macellati in tempi

record, riempiti di antibiotici, cresciuti

uno sopra l’altro nei propri escrementi,

senza mai potersi muovere liberamente

su un pascolo, allevati con l’ausilio di

luci artificiali, nutriti con foraggio con-

tro natura e sotto stress fino alla loro

misera fine?

Sistema crudele «Wiesenhof»Dietro il termine idillico «Wiesenhof»

(fattoria verde, n.d.t.) si cela un’azienda

tedesca che produce carne di pollo indu-

striale in quantità gigantesche, richiesta

a livello mondiale. I polli, durante la loro

breve esistenza, non vedono nemmeno

una volta lontanamente un prato. Nel ca-

pannone d’ingrasso vengono stipati fino

a 100’000 esemplari.

Il reportage «Das System Wiesenhof»

(il sistema Wiesenhof, n.d.t) del canale te-

desco ARD, andato in onda alla fine di

agosto, ha messo in evidenza le terrifi-

canti procedure del gruppo industriale:

le riprese a camera nascosta hanno mo-

strato come i dipendenti prendano a calci

i polli e agli animali malati torcano sem-

plicemente il collo. Per il trasporto fino al

macello, vengono buttati senza ritegno in

cassonetti come semplice merce. Solo un

singolo caso?

Fabbriche di carne al posto di aziende agricoleAnche se qui si tratta di un esempio parti-

colarmente esagerato, tanti altri animali da

reddito non vengono trattati molto meglio.

Secondo un rapporto del rinomato giornale

«Süddeutsche Zeitung» del 10 settembre

2011, un agro-imprenditore olandese pia-

nifica in Germania, nel territorio del Bran-

denburgo, la più grande fabbrica di carne

con una capacità annuale di 170’000 maiali

da ingrasso e 150’000 porcellini.

È quasi inimmaginabile pensare che

il benessere degli animali giochi ancora

un ruolo con queste enormi dimensioni.

L’unica cosa che conta è il profitto. Nello

stesso rapporto del giornale, veniva inol-

tre illustrato come solamente nel 2005, in

Germania, nell’allevamento di massa sono

state somministrate 800 tonnellate di an-

tibiotici – molto di più che nella medicina

umana.

Controlli sciattiCome mai sono ancora possibili simili

abusi tanto gravi? L’industria agraria è

sostenuta dalla complicità dei veterinari

che guadagnano grandi somme. Vanno

anche ad aggiungersi i controlli superfi-

ciali ed irregolari effettuati dai funzionari

preposti.

Esistono infatti anche nell’Unione Eu-

ropea diverse direttive per l’allevamento

degli animali da reddito ma vengono a

malapena osservate. In un rapporto nel

2007, la commissione dell’UE constatò

che, per esempio, nelle fattorie control-

late in Danimarca, tutti i maiali avevano

la coda amputata, i denti smussati dalle

pinze ed il 67% non aveva a disposizione

alcuna possibilità di svago.

Il responsabile della PSA, Hansuli Hu-

ber in una relazione ha paragonato la si-

tuazione della UE con quella della Sviz-

zera di 20 anni fa.

Meglio la carne di marca indigenaLa Svizzera non è ancora un’isola felice

per gli animali da reddito ma ci sono al-

meno leggi severe e seri controlli a con-

fronto degli altri paesi. Esistono inoltre

molti programmi label che danno al be-

nessere degli animali un ruolo più alto

delle minime disposizioni della legge sulla

protezione animali.

Minor consumo di carne aiuta l’ambienteMolte malattie della prosperità sono in re-

lazione con l’esagerato consumo di carne.

Non è però solo per motivi di salute consi-

gliabile consumarne meno: oltre agli ani-

mali, l’avidità va anche a scapito dell’am-

biente.

Nella nostra società di stampo oc-

cidentale il Natale è considerato quale

tempo di meditazione; in questa occasione

non sarebbe indicato fare anche una ri-

flessione sugli animali, anch’essi organi-

smi sensibili di questo mondo? -�

� Matthias Brunner

Banchetto festivo senza maltrattare gli animali

peta

Capannone d’ingrasso di «Wiesenhof»: quasi 100’000 animali si accalcano in uno spazio ristretto.

La carne proveniente dall’estero è sì più a buon mercato ma il prezzo lo pagano però solo gli ani-mali da reddito. Passano la loro breve vita in allevamenti industriali di massa in condizioni irrispet-tose. La PSA consiglia pertanto di preferire la carne indigena se già deve essere una componente del menu.

3131

I L M O N D O I N B R E V E

+ + I L

M O N D O I N

B R E V E + +

I L M O N D O

I N B R E V E + + + I L

M O N D O I N B R E V E

+ + I L M O N D O I N

B R E V E

SI, mi abbono o offro L’AMICO DEGLI ANIMALI

Mi abbono all’AMICO DEGLI ANIMALI al prezzo di Fr. 12.80 per un anno.

Offro un’abbonamento dell’AMICO DEGLI ANIMALI al prezzo di Fr. 12.80 per un anno. Mandatemi la fattura. Desidero sostenere il lavoro della Protezione Svizzera degli Animali PSA ed effetuo un versamento di

Fr. _______________ a suo favore.

• Viinformasulleattività nazionali e interna-zionali di protezione animali.

•Parlaanchedel rovesciodellameda-gliaechiamalecosecon il loro nome.

•Offrenumerosiconsiglisullacuradeglianimali.

•L’AMICODEGLIANIMALIèanchedisponibileinabbonamentoperFr.12.80 (4 edizione all’anno).

Le mie coordinate (indirizzo di fatturazione)Cognome

Nome

Via e No

CAP e luogo

Data Firma

Beneficiaro dell’abbonamentoCognome

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Abbonatevi all’AMICO DEGLI ANIMALI

Bollettino da mandare alla protezione degli animali pSa, Dornacherstrasse101,4008Basel,odaspedireperfaxal0613659990 oordinatel’abbonamentosulsitowww.tierreport.ch

L’AMI DES ANIMAUX 4/11

I rifugi della PSA cercano per questi animali una nuova e vera casa.

CHF5.–/EURO4.–4/2011

MOUSTACHE-Bellechattenéeen2002.Trèsaffectueuse,elleabesoind’unjardinetcraintlesautreschats.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)

AKIWA -Pastoretedesco,femmina,nata10.3.2011,conpedigree.SezionePSALocarnoeV.Maggia

Tel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45

Nous cherchons un foyer

Cerchiamo una casa

DARIUS-Trèsbeauchatnéen2009.Joueur,gourmand,curieuxetcâlin,ildoitpouvoirsortir.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)

EDDY-Incrocio,maschio,nato1.11.2010.SezionePSALocarnoeV.MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45

ROCKY -Mâlecastrénéle20.12.2008.Jesuistoujourslà!Malgrémonhandicapàlapatteetmonoeilaveugle,jesuisunsuperbonchien!SectionPSAduHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)

SIMBA -Attachantbouvierbernoiscroisé,mâlecastré,néle9.2.2002.Excellentcarac-tère:okchiens,okchats,okenfants.SectionPSAduHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)

BLACKY -Chiennecroiséebordercollienéeen2009.Joueuse,câline,abesoind’éduca-tion.S’entendbienaveclesautreschiens.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)

Lolita Morena vous présente :La nouvelle émission pour le placement des animaux sans foyer.

www.toudou.ch

Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.

CALINE - Basset des Alpes.Joliefemellenéele16.3.2010.Aplacersanschats!Section pSa duHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)

SOPHIE -Bulldoginglese,femmina,nata2.10.2010.SezionePSALocarnoeV.Maggia

Tel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45

Abandonnée

Abandonné

RinunciatoDélaissé

Rinunciata

Délaissé

Délaissée

Rinunciata

L’hive

r est d

ur pour le

s cigognes

Duro inverno per le cicogne

Artistes de la survie Artisti di sopravvivenza

Page 21: L'Ami des Animaux 4/2011

L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/201120

Ogni anno in molte case svizzere sotto le

feste natalizie avviene sempre lo stesso

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basso costo.

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di massa.

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uno sopra l’altro nei propri escrementi,

senza mai potersi muovere liberamente

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a 100’000 esemplari.

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reddito non vengono trattati molto meglio.

Secondo un rapporto del rinomato giornale

«Süddeutsche Zeitung» del 10 settembre

2011, un agro-imprenditore olandese pia-

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con una capacità annuale di 170’000 maiali

da ingrasso e 150’000 porcellini.

È quasi inimmaginabile pensare che

il benessere degli animali giochi ancora

un ruolo con queste enormi dimensioni.

L’unica cosa che conta è il profitto. Nello

stesso rapporto del giornale, veniva inol-

tre illustrato come solamente nel 2005, in

Germania, nell’allevamento di massa sono

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tibiotici – molto di più che nella medicina

umana.

Controlli sciattiCome mai sono ancora possibili simili

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preposti.

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ropea diverse direttive per l’allevamento

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malapena osservate. In un rapporto nel

2007, la commissione dell’UE constatò

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flessione sugli animali, anch’essi organi-

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Banchetto festivo senza maltrattare gli animali

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Capannone d’ingrasso di «Wiesenhof»: quasi 100’000 animali si accalcano in uno spazio ristretto.

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I rifugi della PSA cercano per questi animali una nuova e vera casa.

CHF5.–/EURO4.–4/2011

MOUSTACHE-Bellechattenéeen2002.Trèsaffectueuse,elleabesoind’unjardinetcraintlesautreschats.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)

AKIWA -Pastoretedesco,femmina,nata10.3.2011,conpedigree.SezionePSALocarnoeV.Maggia

Tel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45

Nous cherchons un foyer

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DARIUS-Trèsbeauchatnéen2009.Joueur,gourmand,curieuxetcâlin,ildoitpouvoirsortir.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)

EDDY-Incrocio,maschio,nato1.11.2010.SezionePSALocarnoeV.MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45

ROCKY -Mâlecastrénéle20.12.2008.Jesuistoujourslà!Malgrémonhandicapàlapatteetmonoeilaveugle,jesuisunsuperbonchien!SectionPSAduHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)

SIMBA -Attachantbouvierbernoiscroisé,mâlecastré,néle9.2.2002.Excellentcarac-tère:okchiens,okchats,okenfants.SectionPSAduHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)

BLACKY -Chiennecroiséebordercollienéeen2009.Joueuse,câline,abesoind’éduca-tion.S’entendbienaveclesautreschiens.SectionPSANyonLaCôteTél. 022 361 61 15 (10h-12het14h-18h)

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Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.

CALINE - Basset des Alpes.Joliefemellenéele16.3.2010.Aplacersanschats!Section pSa duHaut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12het14h-18h)

SOPHIE -Bulldoginglese,femmina,nata2.10.2010.SezionePSALocarnoeV.Maggia

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Abandonnée

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L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011 2322

In gennaio dello scorso anno le cicogne di

Oetwil e Hombrechtikon hanno fatto par-

lare di loro. «Con la neve e il terreno gelato

devo dar da mangiare giornalmente ai vo-

latili», racconta la presidente dell’associa-

zione delle cicogne di Oetwil Heidi Katz-

bach. Al ritrovo per il pranzo giungevano

però anche alcuni esemplari da Hombrech-

tikon o Mönchaltorf, dato che là non rice-

vevano alcun nutrimento.

Il «papà delle cicogne» di Hombrech-

tikon Max Zumbühl non vuole viziare

troppo questi uccelli selvatici per non abi-

tuarli all’uomo, affinché migrino normal-

mente verso sud. Gli scienziati della sta-

zione ornitologica, dell’Ufficio federale

dell’ambiente e Peter Enggist di «Storch

Schweiz» (Cicogne Svizzera, n.d.t), rifiu-

tano completamente l’approvvigiona-

mento. Come hanno mostrato degli studi,

le cicogne rimaste per l’inverno sono più

vitali e più prolifere se non hanno rice-

vuto cibo da parte dell’uomo. Anche nel

difficile viaggio migratorio questi uccelli

non si fermano per cibarsi: per questo mo-

tivo possono sopravvivere a lunghi periodi

senza alimentazione.

Perché non migrano?In condizioni naturali, la cicogna bianca

emigrerebbe al sud nel mese di agosto.

Con il freddo dell’inverno se la caverebbe

ancora, ma con uno strato di neve dura

e il gelo persistente trova a fatica topi,

lombrichi, lumache o altri piccoli animali.

Nella Germania meridionale e in Svizzera

si racconta sempre più sovente di «cicogne

invernali» che passano la stagione fredda

nel centro Europa. A nord della Germania

cicogne che svernano sono l’eccezione.

Si tratta forse di una conseguenza del

cambiamento climatico e gli uccelli riu-

sciranno ad adattarsi all’inverno del cen-

tro Europa? Sono forse le cicogne da al-

levamento che si affidano all’approvvi-

gionamento dei centri d’accoglienza a far

rimanere anche le altre? Oppure la modi-

fica del comportamento rispetto alla mi-

Turisti di passaggio: svernare «all inclusive» nelle discariche spagnole.

Inverno duro per le cicogne

isto

ckph

oto

grazione si basa sulla provenienza di que-

sti animali? L’attuale popolazione di cico-

gne in Svizzera è composta quasi unica-

mente da esemplari portati dall’estero ed

allevati in cattività.

Nel 1950 la cicogna bianca era ormai

estinta nel nostro paese. Max Bloesch, in-

segnante ed appassionato di questi ani-

mali, iniziò un programma di re-insedia-

mento, portando nel suo centro d’alleva-

mento esemplari da diversi paesi europei

e dal nord Africa.

Le prime cicogne lasciate libere non

tornarono più indietro e così l’allevatore

le tenne nel recinto fino alla maturità ses-

suale. Gli animali persero la paura verso

l’uomo come parimenti l’istinto migrato-

rio e, dopo il loro rilascio, si insediarono

nei dintorni del centro d’allevamento. Al-

tre stazioni furono create anche ad Uz-

nach, Möhlin e Kleindietwil.

Il progetto per l’insediamento pro-

seguì con successo tanto che nel 1995,

dopo un’accurata analisi della situazione,

venne stabilito che non era necessario li-

berare altre cicogne e ridurre gli approv-

vigionamenti. Così, i giovani esemplari

migravano in parte a sud in agosto ed

avvenne pertanto un insediamento spon-

taneo al di fuori della stazione. Da qui, il

protettore di questi animali si concentrò

ad incrementare l’habitat naturale delle

cicogne affinché continuassero a vivere

in Svizzera.

Pericolosa vita da cicognaCome tutti gli uccelli migratori, le cicogne

bianche intraprendono un viaggio perico-

loso quando partono per l’Africa a sud del

Sahara. Parecchi vengono abbattuti per

strada o nel loro quartiere invernale, al-

tri si infortunano con la corrente a causa

di fili ad alta tensione mal isolati. Negli

ultimi anni molte cicogne hanno passato

l’inverno in Spagna in grandi discariche e

campi di riso a cercare cibo.

L’esperto Dr. Holger Schulz ha già con-

tato migliaia di cicogne bianche nelle sin-

gole discariche spagnole, dove combatte-

vano in condizioni caotiche per trovare

qualcosa di commestibile. Gli animali pre-

feriscono approfittare dell’offerta di cibo

concentrato e poco sano a disposizione,

piuttosto che andare in giro a cercarne

dell’altro. Ora, un’ordinanza della UE do-

vrebbe incrementare una drastica ridu-

zione di materiale organico nelle discariche

per motivi climatici e mettere fine al dub-

bioso banchetto delle cicogne in Spagna.

Holger Schulz segue il mutamento

del comportamento migratorio e la situa-

zione nella penisola iberica nell’ambito

del progetto sulla migrazione delle ci-

cogne. Teme che la maggior parte delle

discariche spagnole verrà ristrutturata e

così le cicogne avranno più cibo o solo

in poche quantità. Questo ha senza dub-

bio delle conseguenze sull’effettivo delle

cove, cresciuto fortemente grazie alle di-

scariche. Le cicogne svizzere rimastre in-

dietro, dovrebbero quindi nuovamente ri-

tornare al loro normale comportamento

migratorio.

La situazione in Spagna sta dando

molte preoccupazioni agli animalisti e per

questo motivo viene tenuta d’occhio. -�

Esther Wullschleger Schättin

storch schweiz

Quali uccelli migratori, le cicogne bian-che passano normalmente l’inverno in Africa. Alcune rimangono però tra il ghiac-cio e la neve nell’Europa centrale lascian-dosi a volte nutrire dall’uomo. Altre invece si arenano nelle discariche spagnole dove si cibano di rifiuti organici.

Page 23: L'Ami des Animaux 4/2011

L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011 2322

In gennaio dello scorso anno le cicogne di

Oetwil e Hombrechtikon hanno fatto par-

lare di loro. «Con la neve e il terreno gelato

devo dar da mangiare giornalmente ai vo-

latili», racconta la presidente dell’associa-

zione delle cicogne di Oetwil Heidi Katz-

bach. Al ritrovo per il pranzo giungevano

però anche alcuni esemplari da Hombrech-

tikon o Mönchaltorf, dato che là non rice-

vevano alcun nutrimento.

Il «papà delle cicogne» di Hombrech-

tikon Max Zumbühl non vuole viziare

troppo questi uccelli selvatici per non abi-

tuarli all’uomo, affinché migrino normal-

mente verso sud. Gli scienziati della sta-

zione ornitologica, dell’Ufficio federale

dell’ambiente e Peter Enggist di «Storch

Schweiz» (Cicogne Svizzera, n.d.t), rifiu-

tano completamente l’approvvigiona-

mento. Come hanno mostrato degli studi,

le cicogne rimaste per l’inverno sono più

vitali e più prolifere se non hanno rice-

vuto cibo da parte dell’uomo. Anche nel

difficile viaggio migratorio questi uccelli

non si fermano per cibarsi: per questo mo-

tivo possono sopravvivere a lunghi periodi

senza alimentazione.

Perché non migrano?In condizioni naturali, la cicogna bianca

emigrerebbe al sud nel mese di agosto.

Con il freddo dell’inverno se la caverebbe

ancora, ma con uno strato di neve dura

e il gelo persistente trova a fatica topi,

lombrichi, lumache o altri piccoli animali.

Nella Germania meridionale e in Svizzera

si racconta sempre più sovente di «cicogne

invernali» che passano la stagione fredda

nel centro Europa. A nord della Germania

cicogne che svernano sono l’eccezione.

Si tratta forse di una conseguenza del

cambiamento climatico e gli uccelli riu-

sciranno ad adattarsi all’inverno del cen-

tro Europa? Sono forse le cicogne da al-

levamento che si affidano all’approvvi-

gionamento dei centri d’accoglienza a far

rimanere anche le altre? Oppure la modi-

fica del comportamento rispetto alla mi-

Turisti di passaggio: svernare «all inclusive» nelle discariche spagnole.

Inverno duro per le cicogne

isto

ckph

oto

grazione si basa sulla provenienza di que-

sti animali? L’attuale popolazione di cico-

gne in Svizzera è composta quasi unica-

mente da esemplari portati dall’estero ed

allevati in cattività.

Nel 1950 la cicogna bianca era ormai

estinta nel nostro paese. Max Bloesch, in-

segnante ed appassionato di questi ani-

mali, iniziò un programma di re-insedia-

mento, portando nel suo centro d’alleva-

mento esemplari da diversi paesi europei

e dal nord Africa.

Le prime cicogne lasciate libere non

tornarono più indietro e così l’allevatore

le tenne nel recinto fino alla maturità ses-

suale. Gli animali persero la paura verso

l’uomo come parimenti l’istinto migrato-

rio e, dopo il loro rilascio, si insediarono

nei dintorni del centro d’allevamento. Al-

tre stazioni furono create anche ad Uz-

nach, Möhlin e Kleindietwil.

Il progetto per l’insediamento pro-

seguì con successo tanto che nel 1995,

dopo un’accurata analisi della situazione,

venne stabilito che non era necessario li-

berare altre cicogne e ridurre gli approv-

vigionamenti. Così, i giovani esemplari

migravano in parte a sud in agosto ed

avvenne pertanto un insediamento spon-

taneo al di fuori della stazione. Da qui, il

protettore di questi animali si concentrò

ad incrementare l’habitat naturale delle

cicogne affinché continuassero a vivere

in Svizzera.

Pericolosa vita da cicognaCome tutti gli uccelli migratori, le cicogne

bianche intraprendono un viaggio perico-

loso quando partono per l’Africa a sud del

Sahara. Parecchi vengono abbattuti per

strada o nel loro quartiere invernale, al-

tri si infortunano con la corrente a causa

di fili ad alta tensione mal isolati. Negli

ultimi anni molte cicogne hanno passato

l’inverno in Spagna in grandi discariche e

campi di riso a cercare cibo.

L’esperto Dr. Holger Schulz ha già con-

tato migliaia di cicogne bianche nelle sin-

gole discariche spagnole, dove combatte-

vano in condizioni caotiche per trovare

qualcosa di commestibile. Gli animali pre-

feriscono approfittare dell’offerta di cibo

concentrato e poco sano a disposizione,

piuttosto che andare in giro a cercarne

dell’altro. Ora, un’ordinanza della UE do-

vrebbe incrementare una drastica ridu-

zione di materiale organico nelle discariche

per motivi climatici e mettere fine al dub-

bioso banchetto delle cicogne in Spagna.

Holger Schulz segue il mutamento

del comportamento migratorio e la situa-

zione nella penisola iberica nell’ambito

del progetto sulla migrazione delle ci-

cogne. Teme che la maggior parte delle

discariche spagnole verrà ristrutturata e

così le cicogne avranno più cibo o solo

in poche quantità. Questo ha senza dub-

bio delle conseguenze sull’effettivo delle

cove, cresciuto fortemente grazie alle di-

scariche. Le cicogne svizzere rimastre in-

dietro, dovrebbero quindi nuovamente ri-

tornare al loro normale comportamento

migratorio.

La situazione in Spagna sta dando

molte preoccupazioni agli animalisti e per

questo motivo viene tenuta d’occhio. -�

Esther Wullschleger Schättin

storch schweiz

Quali uccelli migratori, le cicogne bian-che passano normalmente l’inverno in Africa. Alcune rimangono però tra il ghiac-cio e la neve nell’Europa centrale lascian-dosi a volte nutrire dall’uomo. Altre invece si arenano nelle discariche spagnole dove si cibano di rifiuti organici.

Page 24: L'Ami des Animaux 4/2011

L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011 2524

«Sono bestiacce selvagge, non compro

nulla che provenga da loro», protestò un

anziano contadino quando una venditrice

volle fargli comprare la mozzarella di bu-

fala al mercato settimanale di San Gallo.

Si accontentò della tradizionale mozza-

rella di latte di mucca. E così, molti altri

compaesani, che in principio guardavano

scettici la mandria di bufali d’acqua della

famiglia Eisenegger di Gossau San Gallo.

«Nel frattempo si sono abituati alla vi-

sta di questi grandi animali neri», racconta

Celine Eisenegger ridendo. Lei e suo ma-

rito convertirono la loro azienda da alle-

vamento di bovine da latte in quello di

bufale e non si pentono affatto: «quando

si amano gli animali, tutto è più semplice»

sostiene Philipp Eisenegger, entusiasta

della robustezza degli animali.

Dolci e curiosiSono animali sensibili, dolci e curiosi, che

cercano attivamente il contatto. Come alla

dimostrazione, il toro fiducioso e possente

dal nome Colonel, si lascia tranquilla-

mente accarezzare sul collo dal padrone

dell’azienda. «A lui piacerebbe se lo si coc-

colasse tutto il giorno», racconta Eiseneg-

ger. I bufali d’acqua sono poco esigenti e,

malgrado provengano dai caldi paesi asia-

tici, si trovano bene anche con il ruvido e

molto diverso clima delle nostre latitudini.

La pelle di questi animali ha meno ghian-

dole sudorifere a confronto dei bovini in-

digeni; in caso di grande caldo si rinfre-

scano facendo bagni di fango o d’acqua.

Latte pregiatoIl loro latte contiene più proteine ed è più

grasso del normale latte di mucca. La resa

del caseario è alta e ciò compensa la mi-

nor produzione di latte. Le bufale sono

spiccatamente mansuete, abitudinarie,

molto mobili e con un marcato ordine ge-

rarchico.

Epizoozia contagiosaIl paese che produce più mozzarella di bu-

fala in Europa è l’Italia. Dopo che nel 2007

i funzionari pubblici inasprirono i con-

trolli negli allevamenti, soprattutto nella

provincia di Caserta, scoprirono parecchie

decine di migliaia di esemplari infetti da

brucellosi. Gli individui malati hanno do-

vuto essere immediatamente abbattuti e

per poter risarcire gli allevatori, il go-

verno mise a disposizione 66 Milioni di

euro.

Dietro questa miseria c’è la mafiaIl quotidiano torinese La Stampa ritiene

che la camorra sia responsabile di que-

sta epizoozia: «una gran parte degli al-

levamenti di Caserta è controllata diret-

tamente o indirettamente dalla camorra,

cosa che finora ha impedito lo sradica-

mento della malattia».

Così, i veterinari minacciati hanno

falsificato le analisi e nascosto gli ani-

mali malati. Poter ristabilire un effettivo

sano di bufali dura diverso tempo. Una

femmina comincia a produrre latte sola-

mente verso i 3-4 anni, con una consi-

stenza di materia grassa del 9%. Ci vorrà

molto finché riuscirà a produrre dai 7 agli

8 litri giornalieri.

Vitelli maschi senza valoreAffinché le femmine producano più latte

possibile è necessario che vengano co-

perte, portino a termine la gravidanza e

partoriscano. Le vitelle sono particolar-

mente apprezzate mentre i maschi non

valgono nulla. La legge prescrive che ven-

gano portati al macello, storditi e quindi

eliminati.

La carne che nessuno vuole mangiare

deve essere buttata con i rifiuti speciali e

questo costa molto caro. In Italia, secondo

la veterinaria Dorothea Fritz, molti conta-

dini aggirano la legge e i vitellini vengono

abbandonati, soffocati, gettati in fosse del

liquame o uccisi con altri metodi brutali.

Ci sono ancora pochi bufali d’acqua selvaticiQui, nella loro patria natia, i vitelli maschi

hanno presumibilmente maggiore possi-

bilità di sopravvivenza: già da più di 3000

anni fa, i contadini catturarono giovani

esemplari dall’India e li abituarono di ge-

nerazione in generazione alla vicinanza

dell’uomo.

Gli animali addomesticati vennero

impiegati per la produzione del latte o

quale forza lavoro, specie nelle paludi. I

possenti zoccoli sono particolarmente

adatti per i campi umidi di riso e la loro

predilezione per lunghe permanenze in

acqua o nel fango, la hanno ereditata dai

loro antenati.

I bufali selvatici raggiungono un peso

di 1200 kg ed un’altezza al garrese di circa

2 m, più alti e pesanti dei loro discendenti

domestici. Anche le loro corna sono più

lunghe e più distanti tra di loro: quelle dei

vecchi tori possono arrivare a misurare

due metri. L’imponente ornamento del

capo e la grande quantità di carne, nel

passato, ha costato la vita a parecchi gio-

vani esemplari.

Non è solamente stata la caccia diretta

ad aver portato questa specie ad essere

una delle più in pericolo tra quelle selva-

tiche. I bufali selvatici, quelli d’acqua e

tante altre sottospecie sarebbero oggi-

giorno completamente estinte dall’Asia e

dall’Africa settentrionale, se non fosse per

quei territori dove si possono ritirare in

pochi parchi nazionali asiatici.

L’effettivo dei bufali domestici si ag-

gira attorno ai 150 milioni di esemplari e,

secondo l’unione internazionale della

protezione della natura IUCN, rimangono

nel mondo ancora meno di 4000 veri bu-

fali d’acqua. -

Mark Rissi

Fortemente minacciato: l’effettivo dei bufali d’acqua in libertà si aggira sotto i 4000 esemplari.

Coccoloni: i bufali d’acqua amano le carezze sul collo.

Nessuna «dolce vita»: un vitello in un misero box di metallo in un’azienda italiana.

Possente e robusto: anche nel rude clima svizzero i bufali d’acqua stanno molto bene.

I primi bufali d’acqua vennero importati in Svizzera dalla Transilvania nel 1996 da contadini del Schangnau. 15 bufali giunsero nell’Emmental dopo 5 giorni di viaggio in treno. Oggi sono pre-senti 342 esemplari sui pascoli e nelle stalle di due dozzine di aziende svizzere.

I bufali d’acqua si fanno coccolare volentieri

Mar

k ri

ssi

Mar

k ri

ssi

arco

Page 25: L'Ami des Animaux 4/2011

L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011L‘AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011 2524

«Sono bestiacce selvagge, non compro

nulla che provenga da loro», protestò un

anziano contadino quando una venditrice

volle fargli comprare la mozzarella di bu-

fala al mercato settimanale di San Gallo.

Si accontentò della tradizionale mozza-

rella di latte di mucca. E così, molti altri

compaesani, che in principio guardavano

scettici la mandria di bufali d’acqua della

famiglia Eisenegger di Gossau San Gallo.

«Nel frattempo si sono abituati alla vi-

sta di questi grandi animali neri», racconta

Celine Eisenegger ridendo. Lei e suo ma-

rito convertirono la loro azienda da alle-

vamento di bovine da latte in quello di

bufale e non si pentono affatto: «quando

si amano gli animali, tutto è più semplice»

sostiene Philipp Eisenegger, entusiasta

della robustezza degli animali.

Dolci e curiosiSono animali sensibili, dolci e curiosi, che

cercano attivamente il contatto. Come alla

dimostrazione, il toro fiducioso e possente

dal nome Colonel, si lascia tranquilla-

mente accarezzare sul collo dal padrone

dell’azienda. «A lui piacerebbe se lo si coc-

colasse tutto il giorno», racconta Eiseneg-

ger. I bufali d’acqua sono poco esigenti e,

malgrado provengano dai caldi paesi asia-

tici, si trovano bene anche con il ruvido e

molto diverso clima delle nostre latitudini.

La pelle di questi animali ha meno ghian-

dole sudorifere a confronto dei bovini in-

digeni; in caso di grande caldo si rinfre-

scano facendo bagni di fango o d’acqua.

Latte pregiatoIl loro latte contiene più proteine ed è più

grasso del normale latte di mucca. La resa

del caseario è alta e ciò compensa la mi-

nor produzione di latte. Le bufale sono

spiccatamente mansuete, abitudinarie,

molto mobili e con un marcato ordine ge-

rarchico.

Epizoozia contagiosaIl paese che produce più mozzarella di bu-

fala in Europa è l’Italia. Dopo che nel 2007

i funzionari pubblici inasprirono i con-

trolli negli allevamenti, soprattutto nella

provincia di Caserta, scoprirono parecchie

decine di migliaia di esemplari infetti da

brucellosi. Gli individui malati hanno do-

vuto essere immediatamente abbattuti e

per poter risarcire gli allevatori, il go-

verno mise a disposizione 66 Milioni di

euro.

Dietro questa miseria c’è la mafiaIl quotidiano torinese La Stampa ritiene

che la camorra sia responsabile di que-

sta epizoozia: «una gran parte degli al-

levamenti di Caserta è controllata diret-

tamente o indirettamente dalla camorra,

cosa che finora ha impedito lo sradica-

mento della malattia».

Così, i veterinari minacciati hanno

falsificato le analisi e nascosto gli ani-

mali malati. Poter ristabilire un effettivo

sano di bufali dura diverso tempo. Una

femmina comincia a produrre latte sola-

mente verso i 3-4 anni, con una consi-

stenza di materia grassa del 9%. Ci vorrà

molto finché riuscirà a produrre dai 7 agli

8 litri giornalieri.

Vitelli maschi senza valoreAffinché le femmine producano più latte

possibile è necessario che vengano co-

perte, portino a termine la gravidanza e

partoriscano. Le vitelle sono particolar-

mente apprezzate mentre i maschi non

valgono nulla. La legge prescrive che ven-

gano portati al macello, storditi e quindi

eliminati.

La carne che nessuno vuole mangiare

deve essere buttata con i rifiuti speciali e

questo costa molto caro. In Italia, secondo

la veterinaria Dorothea Fritz, molti conta-

dini aggirano la legge e i vitellini vengono

abbandonati, soffocati, gettati in fosse del

liquame o uccisi con altri metodi brutali.

Ci sono ancora pochi bufali d’acqua selvaticiQui, nella loro patria natia, i vitelli maschi

hanno presumibilmente maggiore possi-

bilità di sopravvivenza: già da più di 3000

anni fa, i contadini catturarono giovani

esemplari dall’India e li abituarono di ge-

nerazione in generazione alla vicinanza

dell’uomo.

Gli animali addomesticati vennero

impiegati per la produzione del latte o

quale forza lavoro, specie nelle paludi. I

possenti zoccoli sono particolarmente

adatti per i campi umidi di riso e la loro

predilezione per lunghe permanenze in

acqua o nel fango, la hanno ereditata dai

loro antenati.

I bufali selvatici raggiungono un peso

di 1200 kg ed un’altezza al garrese di circa

2 m, più alti e pesanti dei loro discendenti

domestici. Anche le loro corna sono più

lunghe e più distanti tra di loro: quelle dei

vecchi tori possono arrivare a misurare

due metri. L’imponente ornamento del

capo e la grande quantità di carne, nel

passato, ha costato la vita a parecchi gio-

vani esemplari.

Non è solamente stata la caccia diretta

ad aver portato questa specie ad essere

una delle più in pericolo tra quelle selva-

tiche. I bufali selvatici, quelli d’acqua e

tante altre sottospecie sarebbero oggi-

giorno completamente estinte dall’Asia e

dall’Africa settentrionale, se non fosse per

quei territori dove si possono ritirare in

pochi parchi nazionali asiatici.

L’effettivo dei bufali domestici si ag-

gira attorno ai 150 milioni di esemplari e,

secondo l’unione internazionale della

protezione della natura IUCN, rimangono

nel mondo ancora meno di 4000 veri bu-

fali d’acqua. -

Mark Rissi

Fortemente minacciato: l’effettivo dei bufali d’acqua in libertà si aggira sotto i 4000 esemplari.

Coccoloni: i bufali d’acqua amano le carezze sul collo.

Nessuna «dolce vita»: un vitello in un misero box di metallo in un’azienda italiana.

Possente e robusto: anche nel rude clima svizzero i bufali d’acqua stanno molto bene.

I primi bufali d’acqua vennero importati in Svizzera dalla Transilvania nel 1996 da contadini del Schangnau. 15 bufali giunsero nell’Emmental dopo 5 giorni di viaggio in treno. Oggi sono pre-senti 342 esemplari sui pascoli e nelle stalle di due dozzine di aziende svizzere.

I bufali d’acqua si fanno coccolare volentieri

Mar

k ri

ssi

Mar

k ri

ssi

arco

Page 26: L'Ami des Animaux 4/2011

27

Chi ha già guardato un cammello negli oc-

chi, può sospirare fra sé e sé con filoso-

fia e domandarsi: da dove proviene que-

sta stoica calma? Soprattutto le donne po-

trebbero essere gelose di quelle stupende

lunghe ciglia senza alcun tipo di ausilio

artificiale.

Dal punto di vista degli esseri umani, i

cammelli sono un misto tra calma impas-

sibile, presunzione, dignità e riflessione.

Devono soprattutto essere rilassati, altri-

menti non riuscirebbero a sopravvivere

nelle condizioni più estreme.

Riflessive «navi del deserto»I cammelli vengono anche chiamati «navi

del deserto», luogo in cui solamente po-

chi animali e piante riescono a sopravvi-

vere. Tempeste di sabbia e di neve durano

a volte anche giorni nel deserto centro-

asiatico del Gobi, la patria dei cammelli

selvatici a due gobbe; in estate regnano

temperature altissime sopra i 40° all’om-

bra che in inverno, nelle gelide notti, pos-

sono scendere fino a -40°.

Per sfatare una leggenda ancora oggi

molto diffusa: i cammelli non possono

immagazzinare acqua nelle loro gobbe ma

vi creano riserve di grasso. Questi animali

però possono stare diversi giorni senza

acqua siccome riescono a sopravvivere

con una perdita di liquidi pari alla metà

del loro peso corporeo. Anche per quello

che riguarda il cibo, questi grandi animali

vegetariani, sono molto modesti: riescono

a digerire pure le piante contenenti sale,

cosa che per altri animali sarebbe assolu-

tamente immangiabile.

mento dell’aria australiana. I responsabili

dell’enorme produzione di sostanze tos-

siche sono piuttosto le centrali a carbone

e le gigantesche industrie minerarie del

paese.

Ancora pochi exemplari selvaticiVeri cammelli selvatici ne esistono ancora

davvero pochi. Il dromedario, chiamato

anche cammello arabo, è estinto oramai

da molto tempo.

Si presume che esistano ancora po-

che centinaia di esemplari del cammello

a due gobbe, oggi strettamente protette, in

Mongolia e nelle regioni desertiche della

Cina. A differenza della specie domestica,

i cammelli selvatici hanno le zampe più

lunghe e sono più snelli. Le gobbe non si

inclinano mai sui lati, come invece si può

spesso osservare nella specie domestica.

Sono in generale più timidi ed in caso di

pericolo, corrono, raggiungendo una ve-

locità su piccoli tratti di 60 km/h. Vivono

per lo più in piccoli gruppi, composti dal

maschio e dal suo harem. La gestazione è

di 13 mesi e alla luce viene sempre solo

un piccolo. -� Matthias Brunner

Artisti di sopravvivenza del deserto

L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011

I cammelli australiani possono essere abbattutiAnche gli inglesi utilizzarono i dromedari

quali animali da trasporto e nel IXX se-

colo inviarono molti esemplari nella loro

colonia di carcerati australiana. Oggi però

molti abitanti sarebbero felici se questo

non fosse mai accaduto: da quando non

vengono più utilizzati e quindi lasciati a

loro stessi, si sono inselvatichiti e si sono

largamente riprodotti. Secondo diversi

articoli mediatici, il governo australiano

vuole sopprimere i circa 1,2 mio drome-

dari in libertà.

Il motivo? Con ogni rutto un animale

sviluppa metano, cosa che per il clima è

ancora più dannoso del CO2 . La totalità

dei cammelli produrrebbe annualmente

circa più gas di scarico che 300’000 auto.

Le autorità ora vogliono mettere una ta-

glia di circa 60 CHF per ogni dromeda-

rio abbattuto e rilasciare un certificato del

CO2. Questi attestati di sudiciume vengono

commercializzati internazionalmente e

sono fortemente desiderati. La sporcizia

viene quasi trasformata in denaro.

I cammelli devono essere usati come

capri espiatori del catastrofico inquina-

Precoce domesticazioneGià 5’000 anni fa l’uomo riconobbe le

particolari capacità dei cammelli e seppe

usarle per i suoi scopi. Dall’Asia centrale,

alla penisola arabica fino all’Africa del

nord, i cammelli vennero addomesticati

quali animali da soma o da sella. Alla

specie domestica si deve la capacità di

attraversare quasi senza problemi il Sa-

hara ed aver così permesso uno scambio

di merci tra l’Africa nera ed il Magreb.

Tuttavia, l’andatura altalenante di

questo ungulato necessita di assuefa-

zione: i cavalieri principianti soffrono

in principio il mal di mare a causa dei

passi effettuati contemporaneamente ad

ogni lato. Proprio anche per questo mo-

tivo vengono denominati «navi del de-

serto».

isto

ckph

oto

L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/201126

il genere del cammello primordiale com-

prende due specie: il cammello bactriano

(camelus bactrianus), il cammello a due

gobbe ed il dromedario (camelus drome-

darius), che possiede una sola gobba.

Entrambe le specie appartengono alla

sottospecie dei tilopdi. Durante la cammi-

nata la penultima e l’ultima falange tocca-

no terra. Le callosità fanno sì che i cam-

melli non sprofondino troppo nella sabbia

e li proteggono dalle escursioni termiche.

Scheda zoologica

Relax: i cammelli non conservano acqua nelle loro gobbe ma bensì riserve di grasso.

Non senza motivo, i cammelli domestici sono molto diffusi e vengono utilizzati ancora oggi come mezzo di trasporto: hanno poche pretese, sono tenaci e sopportano anche le condizioni più estreme che caratterizzano il deserto. Gli esemplari selva-tici sono però stati praticamente estinti dall’uomo.

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Carovana: lo scambio di merci tra l’africa nera ed il Magreb è stato reso possibile solo grazie ai cammelli ed ai dromedari.

Page 27: L'Ami des Animaux 4/2011

27

Chi ha già guardato un cammello negli oc-

chi, può sospirare fra sé e sé con filoso-

fia e domandarsi: da dove proviene que-

sta stoica calma? Soprattutto le donne po-

trebbero essere gelose di quelle stupende

lunghe ciglia senza alcun tipo di ausilio

artificiale.

Dal punto di vista degli esseri umani, i

cammelli sono un misto tra calma impas-

sibile, presunzione, dignità e riflessione.

Devono soprattutto essere rilassati, altri-

menti non riuscirebbero a sopravvivere

nelle condizioni più estreme.

Riflessive «navi del deserto»I cammelli vengono anche chiamati «navi

del deserto», luogo in cui solamente po-

chi animali e piante riescono a sopravvi-

vere. Tempeste di sabbia e di neve durano

a volte anche giorni nel deserto centro-

asiatico del Gobi, la patria dei cammelli

selvatici a due gobbe; in estate regnano

temperature altissime sopra i 40° all’om-

bra che in inverno, nelle gelide notti, pos-

sono scendere fino a -40°.

Per sfatare una leggenda ancora oggi

molto diffusa: i cammelli non possono

immagazzinare acqua nelle loro gobbe ma

vi creano riserve di grasso. Questi animali

però possono stare diversi giorni senza

acqua siccome riescono a sopravvivere

con una perdita di liquidi pari alla metà

del loro peso corporeo. Anche per quello

che riguarda il cibo, questi grandi animali

vegetariani, sono molto modesti: riescono

a digerire pure le piante contenenti sale,

cosa che per altri animali sarebbe assolu-

tamente immangiabile.

mento dell’aria australiana. I responsabili

dell’enorme produzione di sostanze tos-

siche sono piuttosto le centrali a carbone

e le gigantesche industrie minerarie del

paese.

Ancora pochi exemplari selvaticiVeri cammelli selvatici ne esistono ancora

davvero pochi. Il dromedario, chiamato

anche cammello arabo, è estinto oramai

da molto tempo.

Si presume che esistano ancora po-

che centinaia di esemplari del cammello

a due gobbe, oggi strettamente protette, in

Mongolia e nelle regioni desertiche della

Cina. A differenza della specie domestica,

i cammelli selvatici hanno le zampe più

lunghe e sono più snelli. Le gobbe non si

inclinano mai sui lati, come invece si può

spesso osservare nella specie domestica.

Sono in generale più timidi ed in caso di

pericolo, corrono, raggiungendo una ve-

locità su piccoli tratti di 60 km/h. Vivono

per lo più in piccoli gruppi, composti dal

maschio e dal suo harem. La gestazione è

di 13 mesi e alla luce viene sempre solo

un piccolo. -� Matthias Brunner

Artisti di sopravvivenza del deserto

L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011

I cammelli australiani possono essere abbattutiAnche gli inglesi utilizzarono i dromedari

quali animali da trasporto e nel IXX se-

colo inviarono molti esemplari nella loro

colonia di carcerati australiana. Oggi però

molti abitanti sarebbero felici se questo

non fosse mai accaduto: da quando non

vengono più utilizzati e quindi lasciati a

loro stessi, si sono inselvatichiti e si sono

largamente riprodotti. Secondo diversi

articoli mediatici, il governo australiano

vuole sopprimere i circa 1,2 mio drome-

dari in libertà.

Il motivo? Con ogni rutto un animale

sviluppa metano, cosa che per il clima è

ancora più dannoso del CO2 . La totalità

dei cammelli produrrebbe annualmente

circa più gas di scarico che 300’000 auto.

Le autorità ora vogliono mettere una ta-

glia di circa 60 CHF per ogni dromeda-

rio abbattuto e rilasciare un certificato del

CO2. Questi attestati di sudiciume vengono

commercializzati internazionalmente e

sono fortemente desiderati. La sporcizia

viene quasi trasformata in denaro.

I cammelli devono essere usati come

capri espiatori del catastrofico inquina-

Precoce domesticazioneGià 5’000 anni fa l’uomo riconobbe le

particolari capacità dei cammelli e seppe

usarle per i suoi scopi. Dall’Asia centrale,

alla penisola arabica fino all’Africa del

nord, i cammelli vennero addomesticati

quali animali da soma o da sella. Alla

specie domestica si deve la capacità di

attraversare quasi senza problemi il Sa-

hara ed aver così permesso uno scambio

di merci tra l’Africa nera ed il Magreb.

Tuttavia, l’andatura altalenante di

questo ungulato necessita di assuefa-

zione: i cavalieri principianti soffrono

in principio il mal di mare a causa dei

passi effettuati contemporaneamente ad

ogni lato. Proprio anche per questo mo-

tivo vengono denominati «navi del de-

serto».

isto

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oto

L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/201126

il genere del cammello primordiale com-

prende due specie: il cammello bactriano

(camelus bactrianus), il cammello a due

gobbe ed il dromedario (camelus drome-

darius), che possiede una sola gobba.

Entrambe le specie appartengono alla

sottospecie dei tilopdi. Durante la cammi-

nata la penultima e l’ultima falange tocca-

no terra. Le callosità fanno sì che i cam-

melli non sprofondino troppo nella sabbia

e li proteggono dalle escursioni termiche.

Scheda zoologica

Relax: i cammelli non conservano acqua nelle loro gobbe ma bensì riserve di grasso.

Non senza motivo, i cammelli domestici sono molto diffusi e vengono utilizzati ancora oggi come mezzo di trasporto: hanno poche pretese, sono tenaci e sopportano anche le condizioni più estreme che caratterizzano il deserto. Gli esemplari selva-tici sono però stati praticamente estinti dall’uomo.

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Carovana: lo scambio di merci tra l’africa nera ed il Magreb è stato reso possibile solo grazie ai cammelli ed ai dromedari.

Page 28: L'Ami des Animaux 4/2011

L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011 2928

L’orso bruno è una tra le specie più amate

negli zoo e a Berna in particolar modo:

è infatti lo stemma della bandiera canto-

nale e apparteneva in origine alla fauna

locale. Il grande predatore si adatta dun-

que quale ambasciatore per l’educazione

ambientale ed è inoltre il beniamino della

capitale, soprattutto da quando la fem-

mina Björk ha dato alla luce due piccoli

nel 2009. I giochi spensierati di Ursina e

Berna hanno attirato moltissimi turisti e

il nuovo insediamento ha fatto parlar di

sé anche oltre confine.

Troppi orsi bruni negli zooCon la gioia della nascita di Ursina e Berna,

sono sorte anche le preoccupazioni dei di-

rettori degli zoo, dei media e dei protettori

degli animali riguardo al loro futuro. Gli

orsi bruni si riproducono in cattività fin

troppo bene e così in breve tempo manca

lo spazio necessario. Questi animali sono

generalmente solitari; i piccoli si separano

dalla mamma quando raggiungono l’età

di circa due anni. Gli adulti si incontrano

raramente e condividono lo stesso terri-

torio solamente quando il cibo è in ab-

bondanza.

Dove andranno Berna e Ursina?I responsabili dello zoo, i media e gli ani-

malisti si sono chiesti che cosa ne sarebbe

stato dei due orsacchiotti dopo lo svezza-

mento. Non sono mancati i rimproveri al

parco bernese: i piccoli servivano solo per

attirare visitatori. Anche la PSA ha preso

posizione tramite una comunicazione

scritta, ricordando all’amministrazione di

non scordare il benessere degli animali.

Per i gestori del parco bernese degli

orsi era certo che l’eutanasia fosse da pre-

ferire ad una cattiva custodia. Il direttore

dello zoo spiega che si tratta di un metodo

«umano» per porre fine alla vita delle due

orsacchiotte: dopotutto anche in natura, il

tasso di mortalità dopo lo svezzamento ri-

sulta essere piuttosto alto.

Difficile ricercaLa scelta di possibili parchi per le piccole

era comunque molto limitata: tra i pochi

interessati c’erano solamente zoo esteri –

persino ai tropici dove il clima non è per

nulla adatto – e il comune grigionese di

Arosa che pianifica un parco per orsi in una

valle laterale. Purtroppo nemmeno questa

Capofamiglia: papà orso Finn dovrà andar d’accordo con le sue «teenager».

Idillio familiare: mamma orsa Björk (davanti) con Ursina e Berna di due anni.

I giovani orsi di Berna potranno rimanere vicino all’Aare

Fotos: sara wehrli

offerta ha potuto essere accettata dato che

il rilascio dei permessi era ancora lontano

rispetto alla veloce consegna degli orsi.

Offerta inaspettata dalla RomaniaIl parco ci mise poi a conoscenza di essere

in contatto con la Cristina Lapis Founda-

tion e l’organizzazione mondiale di prote-

zione animali (WSPA): quest’ultimi gesti-

scono a Zernesti, in Transilvania, uno dei

più grandi centri d’accoglienza per orsi

d’Europa. In una foresta collinare disse-

minata da stagni, lontano dalla civilizza-

zione, vengono custoditi circa 60 orsi in

8 recinti della grandezza di uno a sette

ettari.

Siccome molti animali vengono cu-

stoditi sullo stesso territorio, questi de-

vono venir castrati o resi sterili con ri-

medi ormonali. La stazione funge da asilo

per gli orsi rumeni salvati dai circhi o da

custodie private.

La fondazione era però pronta a fare

un’eccezione per le due orsacchiotte sviz-

zere ed il parco era già pronto a soste-

nere il centro rumeno con 20’000 Franchi

annui per un lungo periodo di tempo; in

questo modo sarebbe stato assicurato an-

che il futuro di altri nuovi nascituri.

Dubbioso accordo La PSA ha criticato aspramente que-

sto compromesso poco serio con Zarne-

sti: non è accettabile che uno zoo sviz-

zero lasci accoppiare gli animali coscien-

temente. I piccoli sarebbero quindi stati

spediti in Romania e gli orsi indigeni bi-

sognosi non avrebbero più il loro spazio.

Le circostanze erano inoltre incongruenti

dato che Berna sosteneva da sempre che

per la corretta custodia non avrebbe fatto

sterilizzare Finn, mentre per le due pic-

cole, in Romania, sarebbero state prese

precauzioni anticoncezionali.

Sorprendente dietro frontNon bisognava però arrivare a tanto: l’ac-

cordo con la Romania andò in fumo. Im-

provvisamente Zernesti per accettare Ur-

sina e Berna pretese dal parco bernese la

rinuncia di allevamento.

Questo portò ad un cambiamento di

idea da parte della direzione del parco. Le

due orsette rimarranno a Berna e a partire

dall’inizio dell’estate 2012, potranno vi-

vere con i loro genitori una vita familiare.

La congiunzione con il padre Finn sarà

seguita dall’esperta canadese studiosa di

orsi Else Poulsen.

Secondo quest’ultima una convi-

venza sociale di orsi imparentati è pos-

sibile in particolari condizioni, quali ad

esempio una grande disponibilità di cibo,

abbastanza spazio di ritirata ed occupa-

zioni sempre variate attraverso automa-

tici del cibo o «giochi». Bisogna inoltre

tenere in conto che il parco per orsi, at-

tualmente spoglio, in futuro disporrà di

cespugli ed alberi a sufficienza.

Sterilizzazione al posto della castrazioneAffinché Finn possa continuare ad accop-

piarsi con Björk senza che nascano piccoli

indesiderati, dovrà essere sterilizzato. Il

controllo della popolazione negli zoo sa-

rebbe l’ideale: i maschi continuerebbero

a comportarsi naturalmente senza le con-

seguenze negative della castrazione come

l’obesità ad esempio. Bisogna sperare che

questo esperimento con la famiglia degli

orsi funzioni. -� Sara Wehrli, Ufficio

specialistico della PSA animali selvatici

Dopo tanto tira e molla, le due or-

sacchiotte Ursina e Berna po-

tranno continuare a vivere con i

loro genitori nel parco degli orsi.

La direzione ha cambiato idea: ri-

nuncia a futuri altri cuccioli e prov-

vederà a sterilizzare la femmina.

Page 29: L'Ami des Animaux 4/2011

L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011 2928

L’orso bruno è una tra le specie più amate

negli zoo e a Berna in particolar modo:

è infatti lo stemma della bandiera canto-

nale e apparteneva in origine alla fauna

locale. Il grande predatore si adatta dun-

que quale ambasciatore per l’educazione

ambientale ed è inoltre il beniamino della

capitale, soprattutto da quando la fem-

mina Björk ha dato alla luce due piccoli

nel 2009. I giochi spensierati di Ursina e

Berna hanno attirato moltissimi turisti e

il nuovo insediamento ha fatto parlar di

sé anche oltre confine.

Troppi orsi bruni negli zooCon la gioia della nascita di Ursina e Berna,

sono sorte anche le preoccupazioni dei di-

rettori degli zoo, dei media e dei protettori

degli animali riguardo al loro futuro. Gli

orsi bruni si riproducono in cattività fin

troppo bene e così in breve tempo manca

lo spazio necessario. Questi animali sono

generalmente solitari; i piccoli si separano

dalla mamma quando raggiungono l’età

di circa due anni. Gli adulti si incontrano

raramente e condividono lo stesso terri-

torio solamente quando il cibo è in ab-

bondanza.

Dove andranno Berna e Ursina?I responsabili dello zoo, i media e gli ani-

malisti si sono chiesti che cosa ne sarebbe

stato dei due orsacchiotti dopo lo svezza-

mento. Non sono mancati i rimproveri al

parco bernese: i piccoli servivano solo per

attirare visitatori. Anche la PSA ha preso

posizione tramite una comunicazione

scritta, ricordando all’amministrazione di

non scordare il benessere degli animali.

Per i gestori del parco bernese degli

orsi era certo che l’eutanasia fosse da pre-

ferire ad una cattiva custodia. Il direttore

dello zoo spiega che si tratta di un metodo

«umano» per porre fine alla vita delle due

orsacchiotte: dopotutto anche in natura, il

tasso di mortalità dopo lo svezzamento ri-

sulta essere piuttosto alto.

Difficile ricercaLa scelta di possibili parchi per le piccole

era comunque molto limitata: tra i pochi

interessati c’erano solamente zoo esteri –

persino ai tropici dove il clima non è per

nulla adatto – e il comune grigionese di

Arosa che pianifica un parco per orsi in una

valle laterale. Purtroppo nemmeno questa

Capofamiglia: papà orso Finn dovrà andar d’accordo con le sue «teenager».

Idillio familiare: mamma orsa Björk (davanti) con Ursina e Berna di due anni.

I giovani orsi di Berna potranno rimanere vicino all’Aare

Fotos: sara wehrli

offerta ha potuto essere accettata dato che

il rilascio dei permessi era ancora lontano

rispetto alla veloce consegna degli orsi.

Offerta inaspettata dalla RomaniaIl parco ci mise poi a conoscenza di essere

in contatto con la Cristina Lapis Founda-

tion e l’organizzazione mondiale di prote-

zione animali (WSPA): quest’ultimi gesti-

scono a Zernesti, in Transilvania, uno dei

più grandi centri d’accoglienza per orsi

d’Europa. In una foresta collinare disse-

minata da stagni, lontano dalla civilizza-

zione, vengono custoditi circa 60 orsi in

8 recinti della grandezza di uno a sette

ettari.

Siccome molti animali vengono cu-

stoditi sullo stesso territorio, questi de-

vono venir castrati o resi sterili con ri-

medi ormonali. La stazione funge da asilo

per gli orsi rumeni salvati dai circhi o da

custodie private.

La fondazione era però pronta a fare

un’eccezione per le due orsacchiotte sviz-

zere ed il parco era già pronto a soste-

nere il centro rumeno con 20’000 Franchi

annui per un lungo periodo di tempo; in

questo modo sarebbe stato assicurato an-

che il futuro di altri nuovi nascituri.

Dubbioso accordo La PSA ha criticato aspramente que-

sto compromesso poco serio con Zarne-

sti: non è accettabile che uno zoo sviz-

zero lasci accoppiare gli animali coscien-

temente. I piccoli sarebbero quindi stati

spediti in Romania e gli orsi indigeni bi-

sognosi non avrebbero più il loro spazio.

Le circostanze erano inoltre incongruenti

dato che Berna sosteneva da sempre che

per la corretta custodia non avrebbe fatto

sterilizzare Finn, mentre per le due pic-

cole, in Romania, sarebbero state prese

precauzioni anticoncezionali.

Sorprendente dietro frontNon bisognava però arrivare a tanto: l’ac-

cordo con la Romania andò in fumo. Im-

provvisamente Zernesti per accettare Ur-

sina e Berna pretese dal parco bernese la

rinuncia di allevamento.

Questo portò ad un cambiamento di

idea da parte della direzione del parco. Le

due orsette rimarranno a Berna e a partire

dall’inizio dell’estate 2012, potranno vi-

vere con i loro genitori una vita familiare.

La congiunzione con il padre Finn sarà

seguita dall’esperta canadese studiosa di

orsi Else Poulsen.

Secondo quest’ultima una convi-

venza sociale di orsi imparentati è pos-

sibile in particolari condizioni, quali ad

esempio una grande disponibilità di cibo,

abbastanza spazio di ritirata ed occupa-

zioni sempre variate attraverso automa-

tici del cibo o «giochi». Bisogna inoltre

tenere in conto che il parco per orsi, at-

tualmente spoglio, in futuro disporrà di

cespugli ed alberi a sufficienza.

Sterilizzazione al posto della castrazioneAffinché Finn possa continuare ad accop-

piarsi con Björk senza che nascano piccoli

indesiderati, dovrà essere sterilizzato. Il

controllo della popolazione negli zoo sa-

rebbe l’ideale: i maschi continuerebbero

a comportarsi naturalmente senza le con-

seguenze negative della castrazione come

l’obesità ad esempio. Bisogna sperare che

questo esperimento con la famiglia degli

orsi funzioni. -� Sara Wehrli, Ufficio

specialistico della PSA animali selvatici

Dopo tanto tira e molla, le due or-

sacchiotte Ursina e Berna po-

tranno continuare a vivere con i

loro genitori nel parco degli orsi.

La direzione ha cambiato idea: ri-

nuncia a futuri altri cuccioli e prov-

vederà a sterilizzare la femmina.

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L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/201130

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L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011 31

+ + I L M O n D O I n B R e V e + + + I L M O n D O I n B R e V e + + + I L M O n D O I n

S P A G N A

In Catalonia non ci saranno più corride

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Il 25 settembre del 2011 alle 18:00, Bar-

cellona ha scritto la storia: per l’ultima

volta toreri e tori hanno occupato l’arena

La Monumental. Il parlamento regionale

aveva deciso la fine della corrida circa un

anno fa; con l’inizio del 2012 entrerà in

vigore il divieto.

Gli animalisti dell’iniziativa popo-

lare Prou (in italiano: basta!) portarono il

tema in parlamento con una proposta di

legge di iniziativa popolare. Hanno votato

contro la corrida principalmente i partiti

regionali catalani, che si fanno garanti

per un distacco progressivo dalla Spagna

e hanno la maggioranza nella parte del

paese. Il divieto del combattimento con

tori nella Catalogna ha fatto insorgere i

contrari a questa tradizione: il numero

dei sostenitori della Corrida diminuisce in

tutta la Spagna. Circa 2/3 dei 46 milioni di

iberici non sono più interessati ai torero e

ai loro combattimenti.

Soprattutto la giovane generazione si

distanzia: la televisione locale TVE non

trasmette più live dalle grandi arene. A

Madrid ed in altre regioni, mentalità sor-

passate riflettono invece come proteggere

la corrida quale bene culturale.

S P A G N A

La UE dà una lavata di capo

agli zoo spagnoliLa commissione dell’UE ha nuovamente

fatto presente alla Spagna di attenersi alle

norme previste per la custodia di animali

da zoo. La corte di giustizia europea ha

condannato il proprio paese membro già

nel dicembre del 2010 per infrazione alle

disposizioni.

Quasi un anno dopo, la Spagna non

ha ancora dato seguito alla richiesta di

chiusura di zoo non rispettosi e non ha in-

trodotto disposizioni più severe. Qualora

la Spagna non dovesse reagire all’ammo-

nimento come auspicato, il paese rischia

sanzioni finanziarie.

U S A

A ovest di Hollywood divieto di vendita per la pelliccia

Il consiglio cittadino a ovest di Hol-

lywood, vicino a Los Angeles, ha sta-

bilito un divieto per la vendita di qua-

lunque prodotto di pelliccia. Le orga-

nizzazioni animaliste americane hanno

condotto un’intensa campagna per po-

ter arrivare a questo divieto.

Molti VIP e benestanti vivono nella

piccola città tra Los Angeles e Beverly

Hills e proprio per questo motivo il di-

vieto rappresenta la pietra miliare nel

mercato del brand di pellicce e pro-

dotti provenienti dalla sofferenza di

animali.

Per creare questi capi, gli animali

vengono tenuti in gabbie intollerabili,

uccisi con scosse elettriche, scuoiati

vivi, annegati o picchiati con bastoni.

isto

ckph

oto

O L A N D A

La cicoria agisce contro l’odore

di verroGli scienziati dell’università Aaehus

hanno scoperto che inserendo la cico-

ria nel cibo per i maiali nelle due setti-

mane antecedenti la macellazione, l’odore

di verro nella carne viene neutralizzato.

Questa scoperta può aprire a lunga sca-

denza la porta ad una mirata ed efficiente

esclusione dell’odore di verro per mezzo

dell’alimento. Questo potrebbe significare

che finalmente la castrazione dei maialini

sarebbe inoperante.

kag

fre

ilan

d

isto

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oto O R N I T O L O G I A

Foraggiare gli uccelli prolunga loro il sonno

I maschi delle cinciallegre foraggiati

dall’uomo iniziano a cantare, in media,

20 minuti dopo i propri simili che si sono

procurati il cibo da soli. Questo è stato de-

scritto da uno nuovo studio dagli zoologi

dell’università di Basilea nel loro foglio

informativo «Animal Behaviour» (com-

portamento animale, n.d.t). Gli scienziati

I giovani che hanno commesso maltrat-

tamenti sugli animali compiono delitti di

violenza 3 volte più sovente di quelli che

invece amano gli animali. Questa conclu-

sione è stata stabilita da un’inchiesta su

3600 studenti di 20 cantoni. I crimino-

logi Martin Killias dell’università di Zu-

rigo e Sonia Lucia dell’università di Gi-

nevra hanno valutato i dati della Svizzera

V I O L E N Z A G I O V A N I L E

Nesso confermato tra maltrattamento sugli animali ed altri delitti di violenza

in base ad uno studio internazionale sulla

delinquenza.

Il 12% degli interrogati – 17% ragazzi

e 8% ragazze – ammisero di aver già mal-

trattato una volta un animale. Nel 29%

dei casi gli animali erano gatti, cani o al-

tre specie domestiche. Il 18% concerneva

pesci, rane o lucertole, l’11% uccelli e il

resto insetti e invertebrati come formiche,

C O N S I G L I O F E D E R A L E

Contrari ad un divieto del taglio della corna

Il Consiglio federale reputa il taglio delle corna

ai bovini compatibile con la legge della prote-

zione animali. Ad una interpellanza inoltrata

dal consigliere nazionale Daniel Jositsch (PS/

ZH) sul tema taglio delle corna di bovini, il

Consiglio federale si pronunciò contrario ad

un divieto.

Sempre che vengano esaudite certe con-

dizioni come una prova di competenza e un

intervento indolore, il taglio delle corna è per-

messo e non comporta alcun disprezzo della

dignità dell’animale. Inoltre alla pondera-

zione degli interessi il pericolo di contusioni

dell’uomo e dell’animale è di grande impor-

tanza. Misure architettoniche poterebbero ri-

durre il pericolo ma sono però legate da mag-

giori costi. Per un allevamento di bovini con

le corna sarebbe anche da investire il tempo

necessario nel contatto uomo-animale.

C O N T R O B A T T U T A

Articolo «Aragosta

cucinata viva» nell‘AdA 3/2011

mosche o lumache. I giovani che hanno

già maltrattato un animale confermano di

aver compiuto atti vandalici o violenti,

con una frequenza 3 volte maggiore.

Meno imponente (rischio maggio-

rato da 1,5 a 2 volte) è la correlazione

per reati meno gravi come furto in ne-

gozi, delitti contro il patrimonio, frode

o estorsione.

hanno riassunto così i loro risultati: «chi

ciba gli uccelli potrà dormire più a lungo

la mattina.» Le prime cinciallegre ini-

ziano ad esercitare il loro cinguettio già

dai primi giorni dopo Natale, quando le

giornate iniziano ad allungarsi. In prima-

vera i maschi cantano per proteggere il

territorio e attirare le femmine.

«È falso affermare che, secondo

la legge sulla protezione animali,

un’aragosta debba venir stordita

prima dell’uccisione. Così com’è

sbagliato che sia stata aperta una

causa giuridica contro l’hotel Eden

Roc di Ascona.»

Daniel Schälli, Direttore dell’Ho-

tel Eden Roc

Page 31: L'Ami des Animaux 4/2011

L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/201130

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L’AMICO DEGLI ANIMALI 4/2011 31

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S P A G N A

In Catalonia non ci saranno più corride

isto

ckph

oto

Il 25 settembre del 2011 alle 18:00, Bar-

cellona ha scritto la storia: per l’ultima

volta toreri e tori hanno occupato l’arena

La Monumental. Il parlamento regionale

aveva deciso la fine della corrida circa un

anno fa; con l’inizio del 2012 entrerà in

vigore il divieto.

Gli animalisti dell’iniziativa popo-

lare Prou (in italiano: basta!) portarono il

tema in parlamento con una proposta di

legge di iniziativa popolare. Hanno votato

contro la corrida principalmente i partiti

regionali catalani, che si fanno garanti

per un distacco progressivo dalla Spagna

e hanno la maggioranza nella parte del

paese. Il divieto del combattimento con

tori nella Catalogna ha fatto insorgere i

contrari a questa tradizione: il numero

dei sostenitori della Corrida diminuisce in

tutta la Spagna. Circa 2/3 dei 46 milioni di

iberici non sono più interessati ai torero e

ai loro combattimenti.

Soprattutto la giovane generazione si

distanzia: la televisione locale TVE non

trasmette più live dalle grandi arene. A

Madrid ed in altre regioni, mentalità sor-

passate riflettono invece come proteggere

la corrida quale bene culturale.

S P A G N A

La UE dà una lavata di capo

agli zoo spagnoliLa commissione dell’UE ha nuovamente

fatto presente alla Spagna di attenersi alle

norme previste per la custodia di animali

da zoo. La corte di giustizia europea ha

condannato il proprio paese membro già

nel dicembre del 2010 per infrazione alle

disposizioni.

Quasi un anno dopo, la Spagna non

ha ancora dato seguito alla richiesta di

chiusura di zoo non rispettosi e non ha in-

trodotto disposizioni più severe. Qualora

la Spagna non dovesse reagire all’ammo-

nimento come auspicato, il paese rischia

sanzioni finanziarie.

U S A

A ovest di Hollywood divieto di vendita per la pelliccia

Il consiglio cittadino a ovest di Hol-

lywood, vicino a Los Angeles, ha sta-

bilito un divieto per la vendita di qua-

lunque prodotto di pelliccia. Le orga-

nizzazioni animaliste americane hanno

condotto un’intensa campagna per po-

ter arrivare a questo divieto.

Molti VIP e benestanti vivono nella

piccola città tra Los Angeles e Beverly

Hills e proprio per questo motivo il di-

vieto rappresenta la pietra miliare nel

mercato del brand di pellicce e pro-

dotti provenienti dalla sofferenza di

animali.

Per creare questi capi, gli animali

vengono tenuti in gabbie intollerabili,

uccisi con scosse elettriche, scuoiati

vivi, annegati o picchiati con bastoni.

isto

ckph

oto

O L A N D A

La cicoria agisce contro l’odore

di verroGli scienziati dell’università Aaehus

hanno scoperto che inserendo la cico-

ria nel cibo per i maiali nelle due setti-

mane antecedenti la macellazione, l’odore

di verro nella carne viene neutralizzato.

Questa scoperta può aprire a lunga sca-

denza la porta ad una mirata ed efficiente

esclusione dell’odore di verro per mezzo

dell’alimento. Questo potrebbe significare

che finalmente la castrazione dei maialini

sarebbe inoperante.

kag

fre

ilan

d

isto

ckph

oto O R N I T O L O G I A

Foraggiare gli uccelli prolunga loro il sonno

I maschi delle cinciallegre foraggiati

dall’uomo iniziano a cantare, in media,

20 minuti dopo i propri simili che si sono

procurati il cibo da soli. Questo è stato de-

scritto da uno nuovo studio dagli zoologi

dell’università di Basilea nel loro foglio

informativo «Animal Behaviour» (com-

portamento animale, n.d.t). Gli scienziati

I giovani che hanno commesso maltrat-

tamenti sugli animali compiono delitti di

violenza 3 volte più sovente di quelli che

invece amano gli animali. Questa conclu-

sione è stata stabilita da un’inchiesta su

3600 studenti di 20 cantoni. I crimino-

logi Martin Killias dell’università di Zu-

rigo e Sonia Lucia dell’università di Gi-

nevra hanno valutato i dati della Svizzera

V I O L E N Z A G I O V A N I L E

Nesso confermato tra maltrattamento sugli animali ed altri delitti di violenza

in base ad uno studio internazionale sulla

delinquenza.

Il 12% degli interrogati – 17% ragazzi

e 8% ragazze – ammisero di aver già mal-

trattato una volta un animale. Nel 29%

dei casi gli animali erano gatti, cani o al-

tre specie domestiche. Il 18% concerneva

pesci, rane o lucertole, l’11% uccelli e il

resto insetti e invertebrati come formiche,

C O N S I G L I O F E D E R A L E

Contrari ad un divieto del taglio della corna

Il Consiglio federale reputa il taglio delle corna

ai bovini compatibile con la legge della prote-

zione animali. Ad una interpellanza inoltrata

dal consigliere nazionale Daniel Jositsch (PS/

ZH) sul tema taglio delle corna di bovini, il

Consiglio federale si pronunciò contrario ad

un divieto.

Sempre che vengano esaudite certe con-

dizioni come una prova di competenza e un

intervento indolore, il taglio delle corna è per-

messo e non comporta alcun disprezzo della

dignità dell’animale. Inoltre alla pondera-

zione degli interessi il pericolo di contusioni

dell’uomo e dell’animale è di grande impor-

tanza. Misure architettoniche poterebbero ri-

durre il pericolo ma sono però legate da mag-

giori costi. Per un allevamento di bovini con

le corna sarebbe anche da investire il tempo

necessario nel contatto uomo-animale.

C O N T R O B A T T U T A

Articolo «Aragosta

cucinata viva» nell‘AdA 3/2011

mosche o lumache. I giovani che hanno

già maltrattato un animale confermano di

aver compiuto atti vandalici o violenti,

con una frequenza 3 volte maggiore.

Meno imponente (rischio maggio-

rato da 1,5 a 2 volte) è la correlazione

per reati meno gravi come furto in ne-

gozi, delitti contro il patrimonio, frode

o estorsione.

hanno riassunto così i loro risultati: «chi

ciba gli uccelli potrà dormire più a lungo

la mattina.» Le prime cinciallegre ini-

ziano ad esercitare il loro cinguettio già

dai primi giorni dopo Natale, quando le

giornate iniziano ad allungarsi. In prima-

vera i maschi cantano per proteggere il

territorio e attirare le femmine.

«È falso affermare che, secondo

la legge sulla protezione animali,

un’aragosta debba venir stordita

prima dell’uccisione. Così com’è

sbagliato che sia stata aperta una

causa giuridica contro l’hotel Eden

Roc di Ascona.»

Daniel Schälli, Direttore dell’Ho-

tel Eden Roc

Page 32: L'Ami des Animaux 4/2011

L’AMI DES ANIMAUX 4/11

I rifugi della PSA cercano per questi animali una nuova e vera casa.

CHF 5.– / EURO 4.– 4/2011

MOUSTACHE - Belle chatte née en 2002. Très affectueuse, elle a besoin d’un jardin et craint les autres chats.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)

AKIWA - Pastore tedesco, femmina, nata 10.3.2011, con pedigree.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45

Nous cherchons un foyer

Cerchiamo una casa

DARIUS - Très beau chat né en 2009. Joueur, gourmand, curieux et câlin, il doit pouvoir sortir.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)

ROCKY - Mâle castré né le 20.12.2008.Je suis toujours là! Malgré mon handicap à la patte et mon oeil aveugle, je suis un super bon chien!Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)

SIMBA - Attachant bouvier bernois croisé, mâle castré, né le 9.2.2002. Excellent carac-tère: ok chiens, ok chats, ok enfants. Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)

BLACKY - Chienne croisée border collie née en 2009. Joueuse, câline, a besoin d’éduca-tion. S’entend bien avec les autres chiens.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)

Lolita Morena vous présente :

La nouvelle émission

pour le placement des

animaux sans foyer.

www.toudou.ch

Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.

CALINE - Basset des Alpes. Jolie femelle née le 16.3.2010. A placer sans chats!Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)

SOPHIE - Bulldog inglese, femmina, nata 2.10.2010.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45

Abandonnée

Abandonné

EDDY - Incrocio, maschio, nato 1.11.2010.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45

RinunciatoDélaissé

Rinunciata

Délaissé

Délaissée

Rinunciata

L’hive

r est

dur pour le

s cigognes

Duro inve

rno per le cicogne

Artistes de la survie Artisti di sopravvivenza