L'Ami des Animaux 2/2011
-
Upload
schweizer-tierschutz-sts -
Category
Documents
-
view
238 -
download
10
description
Transcript of L'Ami des Animaux 2/2011
CHF 5.– / EURO 4.– 2/2011
Regard dans le monde des animaux
Gli anim
ali in peric
olo hanno bisogno
del vostr
o soste
gno!
Les anim
aux en danger ont
besoin de vo
us! Uno sguardo nel mondo degli animali
L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 32
EditorialE
4-5 Elevage La mode extrême des chevaux bonsaïs.
6-7 Zoologie Des tigres aux soldes, ou le douteux commerce des animaux en excédent.
8 Chine Une action spectaculaire sauve des chiens de la marmite.
9 Politique Pas d’interdiction d’importation pour les produits dérivés du phoque.
10 News Un panorama de nouvelles sur l’actualité animalière helvétique.
11 Cirques Grosses différences dans la détention animale des cirques suisses.
12-13 Restauration Pour un élevage des veaux moins cruels.
14 Le monde en bref Panorama de nouvelles sur l’actualité animalière.
15 Service Page des sections.
16-18 Ethologie Les opossums prolifèrent malgré une cervelle d’oiseau.
19 Cina Azione spettacolare di liberazione salva dei cani dalla pentola.
20-21 Bestiame Allevamento estremo di cavalli bonsai.
22-23 Zoologia Tigri a prezzi irrisori. Dubbiosi affari con innumerevoli cuccioli.
24-25 Gastronomia Per un allevamento rispettoso dei vitelli.
26-28 Etologia Opposum: efficace malgrado la semplice indole.
29 Politica Nessun divieto di importazione per le pelli di foca.
30-31 News Un panorama di notizie sul mondo animale.
Appels à l’aide
L’AMI DES ANIMAUX (ex-organe de l’URTSPA)Organe officiel de la Protection Suisse des Animaux PSA138e année, No 2, juin 2011, parution trimestrielleEditeur: Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle. Tél. 061 365 99 99, Fax 061 365 99 90, [email protected]édacteurs: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaborateurs: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Hansuli Huber, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara WehrliLayout, production: die zwei, Basel - Adaptation: AMS-Diffusion, Nyon Impression: Birkhäuser+GBC, ReinachPrix de l’abonnement annuel (4 parutions): Fr. 12.80 TVA comprisePrix au numéro Fr. 5.–L’AMI DES ANIMAUX, Service des abonnements: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tél. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorisée seulement avec l’accord de la rédaction et avec mention de la source.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitez nos sites internet:www.tierschutz.com ou www.protection-animaux.com
Les sections de la Protection Suisse des Animaux PSA - Le sezioni della Protezione Svizzera degli Animali PSA: aargau · appenzell · Basel-Stadt · Baselland · Bern Kanton · Bern Stadt · Biasca · Biel-Seeland · Ceresio/Mendrisiotto · Emmental · Frauenfeld · Fribourg · Frutigen · Glarus · Graubünden · Grenchen · Haut-léman · Heiden · Horgen · interlaken-oberhasli · Jura/aJPa, · Jura/Soubey · Kreuzlingen · la Chaux-de-Fonds · le locle · liechtenstein · linth · locarno · lugano · luzern · Monthey · Neuchâtel · Nidwalden · Niedersimmental · Nyon · oberaargau obersimmental · oberwallis · obwalden · olten · rheintal · romanshorn · rorschach · St. Gallen Kanton · St. Gallen Stadt · Saanenland · Sargans-Werdenberg · Schaffhausen Schwyz · Sirnach · Solothurn/Wasseramt · Steckborn · thun · toggenburg · Uri · Uster · Valais · Vaud · Winterthur · Zug · Fondation Neuchâteloise d’accueil pour animaux Gerenau-Stiftung für tierschutz, Wädenswil · Stiftung Mensch+tier, Basel-Stadt · aKUt aktion Kirche und tier · aPS auffangstation für Sittiche und Papageien · Club der rattenfreunde · le refuge de darwyn · Schweizer Wildstation landshut · Prt Protection et récupération des tortues · VaZ Verein aquarium Zürich
l’aMi dES aNiMaUX 2/2011 l’aMiCo dEGli aNiMali
PH
oto
dE
Co
UVE
rtU
rE
: a
rC
o d
iGit
al
iMaG
ES L’AMICO DEGLI ANIMALI (ex-organo dell’URTSPA)
Organo ufficiale della Protezione Svizzera degli Animali PSA138o anno, No 2, giugno 2011, edizione trimestraleEditore: Protezione Svizzera degli Animali PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Basilea. Tel. 061 365 99 99, fax 061 365 99 90, [email protected]: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaboratori: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Hansuli Huber, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara WehrliProduzione: die zwei, Basel - Adattamento: AMS-Diffusion, Nyon Impressione: Birkhäuser+GBC, ReinachPrezzo dell’abbonamento annuale (4 numeri): Fr. 12.80 IVA compresaPrezzo singolo Fr. 5.–L’AMICO DEGLI ANIMALI, Servizio degli abbonamenti: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tel. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorizzata solo con permesso della redazione e con menzione della fonte.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitate le nostre pagine internet:www.tierschutz.com o www.protezione-animali.com
Richiesta d’aiuto
Editorial
Il ne se passe pas une semaine sans que la Protection des Animaux PSA ne reçoive des appels à l’aide venus du monde entier. Ils proviennent de protecteurs des animaux souvent désespérés qui, dans le tiers-monde surtout, sont confrontés à des problèmes presque insolubles. Partout il manque quelque chose, que ce soit des connaissances spécifiques dans certains domaines, des conseils en matière politique ou sociale, ou encore plus souvent des demandes de fonds pour soulager la misère animale. Pour moi, c’est un gros dilemme. On voudrait bien pouvoir répondre positivement à tous ces appels à l’aide, mais cela n’est hélas pas possible.
En tant qu’organisation faîtière des sociétés protectrices des animaux de Suisse, la PSA doit réserver ses ressources financières et humaines au travail de protection animale de notre pays. Seuls des moyens limités sont disponibles pour des actions à l’étranger et si nous les dispersions à l’infini, ces aides deviendraient insignifiantes. Par conséquent, nous nous sommes fixés comme but de réserver nos possibilités à un nombre limité de projets d’aides internationaux que nous accompagnons à long terme. C’est le cas notamment en Tur-quie, en Mongolie, au Népal et en Chine.
Mais pourquoi précisément la Chine? En coopération avec d’autres organisations de protection animale importantes, nous nous y sommes engagés afin d’y éveiller la conscience populaire de protection des animaux dans un pays qui ne dispose encore d’aucune loi véritable en la matière. Et nos efforts ont déjà connu des succès considérables: Chen Qian, notre chef de projet sur place, est avec son équipe de colla-borateurs déjà parvenu à introduire dans les médias locaux et les administrations l’idée que les animaux sont des êtres vivants qu’il s’agit de respecter. Dans ce numéro de L’Ami des Animaux, vous découvrirez ce que nos partenaires chinois font pour donner une chance à la protection animale dans cet immense pays.
En Suisse, il a fallu 150 ans pour que les animaux dispo-sent d’une protection efficace. En Chine, cette protection n’est qu’au début d’un long et rude chemin. Mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras. C’est pourquoi nous aidons des équipes de jeunes Chinois qui se sont lancés fougueusement dans cette grande aventure.
Cordialement vôtre
Président de la Protection Suisse des Animaux PSA
Non passa settimana senza che la Protezione Svizzera Animali PSA riceva richieste d’aiuto: provengono da dispe-rati protettori di animali soprattutto dal terzo mondo, dove i problemi sembrano non avere soluzioni. Manca ovunque la competenza necessaria, le possibilità sociali e politiche ma soprattutto il denaro in caso di grandi emergenze per alle-viare la sofferenza. Per me questo è un dilemma: vorremmo se fosse possibile poter portare il nostro aiuto a chiunque lo chieda.
In qualità di associazione mantello delle società svizzere di protezione animali, la PSA deve orientare le proprie risorse personali e finanziare sulla Svizzera. Per gli aiuti all’estero abbiamo a disposizione solamente mezzi limitati. Se appli-cassimo il metodo a «annaffiatoio», non metteremmo nulla in atto; per questo motivo abbiamo deciso di sostenere a lungo termine un numero limitato di progetti di aiuto inter-nazionali in Turchia, Mongolia, Nepal e Cina.
Ma perchè proprio in Cina? In collaborazione con altre importanti organizzazioni di protezione animali ci impe-gniamo a risvegliare in questo paese, che non possiede an-cora nessuna legge in merito, la coscienza della popolazione per la protezione animali. Questo con un notevole successo iniziale: Chen Qian, la nostra progettatrice locale è riuscita con il suo team a interessare i media cinesi e nel frattempo anche le autorità locali, al pensiero che gli animali sono or-ganismi viventi sensibili.
Leggete in quest’edizione dell’Amico degli Animali come i nostri partner cinesi procedono per propagare la protezione animali in questo immenso paese.
In Svizzera ci sono voluti 150 anni per portare la prote-zione animali all’attuale livello ed anche in Cina sarà un cammino tanto irto e lungo. Ma questo non è un motivo per non provarci! Pertanto sosteniamo team di giovani cinesi, decisi a smuovere qualcosa per gli animali nel loro paese.
Cordialmente, il vostro
Presidente della Protezione Svizzera Animali PSA
Heinz Lienhard
L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 32
EditorialE
4-5 Elevage La mode extrême des chevaux bonsaïs.
6-7 Zoologie Des tigres aux soldes, ou le douteux commerce des animaux en excédent.
8 Chine Une action spectaculaire sauve des chiens de la marmite.
9 Politique Pas d’interdiction d’importation pour les produits dérivés du phoque.
10 News Un panorama de nouvelles sur l’actualité animalière helvétique.
11 Cirques Grosses différences dans la détention animale des cirques suisses.
12-13 Restauration Pour un élevage des veaux moins cruels.
14 Le monde en bref Panorama de nouvelles sur l’actualité animalière.
15 Service Page des sections.
16-18 Ethologie Les opossums prolifèrent malgré une cervelle d’oiseau.
19 Cina Azione spettacolare di liberazione salva dei cani dalla pentola.
20-21 Bestiame Allevamento estremo di cavalli bonsai.
22-23 Zoologia Tigri a prezzi irrisori. Dubbiosi affari con innumerevoli cuccioli.
24-25 Gastronomia Per un allevamento rispettoso dei vitelli.
26-28 Etologia Opposum: efficace malgrado la semplice indole.
29 Politica Nessun divieto di importazione per le pelli di foca.
30-31 News Un panorama di notizie sul mondo animale.
Appels à l’aide
L’AMI DES ANIMAUX (ex-organe de l’URTSPA)Organe officiel de la Protection Suisse des Animaux PSA138e année, No 2, juin 2011, parution trimestrielleEditeur: Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle. Tél. 061 365 99 99, Fax 061 365 99 90, [email protected]édacteurs: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaborateurs: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Hansuli Huber, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara WehrliLayout, production: die zwei, Basel - Adaptation: AMS-Diffusion, Nyon Impression: Birkhäuser+GBC, ReinachPrix de l’abonnement annuel (4 parutions): Fr. 12.80 TVA comprisePrix au numéro Fr. 5.–L’AMI DES ANIMAUX, Service des abonnements: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tél. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorisée seulement avec l’accord de la rédaction et avec mention de la source.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitez nos sites internet:www.tierschutz.com ou www.protection-animaux.com
Les sections de la Protection Suisse des Animaux PSA - Le sezioni della Protezione Svizzera degli Animali PSA: aargau · appenzell · Basel-Stadt · Baselland · Bern Kanton · Bern Stadt · Biasca · Biel-Seeland · Ceresio/Mendrisiotto · Emmental · Frauenfeld · Fribourg · Frutigen · Glarus · Graubünden · Grenchen · Haut-léman · Heiden · Horgen · interlaken-oberhasli · Jura/aJPa, · Jura/Soubey · Kreuzlingen · la Chaux-de-Fonds · le locle · liechtenstein · linth · locarno · lugano · luzern · Monthey · Neuchâtel · Nidwalden · Niedersimmental · Nyon · oberaargau obersimmental · oberwallis · obwalden · olten · rheintal · romanshorn · rorschach · St. Gallen Kanton · St. Gallen Stadt · Saanenland · Sargans-Werdenberg · Schaffhausen Schwyz · Sirnach · Solothurn/Wasseramt · Steckborn · thun · toggenburg · Uri · Uster · Valais · Vaud · Winterthur · Zug · Fondation Neuchâteloise d’accueil pour animaux Gerenau-Stiftung für tierschutz, Wädenswil · Stiftung Mensch+tier, Basel-Stadt · aKUt aktion Kirche und tier · aPS auffangstation für Sittiche und Papageien · Club der rattenfreunde · le refuge de darwyn · Schweizer Wildstation landshut · Prt Protection et récupération des tortues · VaZ Verein aquarium Zürich
l’aMi dES aNiMaUX 2/2011 l’aMiCo dEGli aNiMali
PH
oto
dE
Co
UVE
rtU
rE
: a
rC
o d
iGit
al
iMaG
ES L’AMICO DEGLI ANIMALI (ex-organo dell’URTSPA)
Organo ufficiale della Protezione Svizzera degli Animali PSA138o anno, No 2, giugno 2011, edizione trimestraleEditore: Protezione Svizzera degli Animali PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Basilea. Tel. 061 365 99 99, fax 061 365 99 90, [email protected]: Mark Rissi, Charles-F. PécoudCollaboratori: Matthias Brunner, Nicole Dehelean, Fausto Guscetti, Hansuli Huber, Catherine Reber, Stefan Tschopp, Sara WehrliProduzione: die zwei, Basel - Adattamento: AMS-Diffusion, Nyon Impressione: Birkhäuser+GBC, ReinachPrezzo dell’abbonamento annuale (4 numeri): Fr. 12.80 IVA compresaPrezzo singolo Fr. 5.–L’AMICO DEGLI ANIMALI, Servizio degli abbonamenti: General Wille-Strasse 144,8706 Meilen. Tel. 044 925 38 20, fax 044 925 36 96, [email protected] autorizzata solo con permesso della redazione e con menzione della fonte.ISSN 1664-4913, Papier 100% RecyclingVisitate le nostre pagine internet:www.tierschutz.com o www.protezione-animali.com
Richiesta d’aiuto
Editorial
Il ne se passe pas une semaine sans que la Protection des Animaux PSA ne reçoive des appels à l’aide venus du monde entier. Ils proviennent de protecteurs des animaux souvent désespérés qui, dans le tiers-monde surtout, sont confrontés à des problèmes presque insolubles. Partout il manque quelque chose, que ce soit des connaissances spécifiques dans certains domaines, des conseils en matière politique ou sociale, ou encore plus souvent des demandes de fonds pour soulager la misère animale. Pour moi, c’est un gros dilemme. On voudrait bien pouvoir répondre positivement à tous ces appels à l’aide, mais cela n’est hélas pas possible.
En tant qu’organisation faîtière des sociétés protectrices des animaux de Suisse, la PSA doit réserver ses ressources financières et humaines au travail de protection animale de notre pays. Seuls des moyens limités sont disponibles pour des actions à l’étranger et si nous les dispersions à l’infini, ces aides deviendraient insignifiantes. Par conséquent, nous nous sommes fixés comme but de réserver nos possibilités à un nombre limité de projets d’aides internationaux que nous accompagnons à long terme. C’est le cas notamment en Tur-quie, en Mongolie, au Népal et en Chine.
Mais pourquoi précisément la Chine? En coopération avec d’autres organisations de protection animale importantes, nous nous y sommes engagés afin d’y éveiller la conscience populaire de protection des animaux dans un pays qui ne dispose encore d’aucune loi véritable en la matière. Et nos efforts ont déjà connu des succès considérables: Chen Qian, notre chef de projet sur place, est avec son équipe de colla-borateurs déjà parvenu à introduire dans les médias locaux et les administrations l’idée que les animaux sont des êtres vivants qu’il s’agit de respecter. Dans ce numéro de L’Ami des Animaux, vous découvrirez ce que nos partenaires chinois font pour donner une chance à la protection animale dans cet immense pays.
En Suisse, il a fallu 150 ans pour que les animaux dispo-sent d’une protection efficace. En Chine, cette protection n’est qu’au début d’un long et rude chemin. Mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras. C’est pourquoi nous aidons des équipes de jeunes Chinois qui se sont lancés fougueusement dans cette grande aventure.
Cordialement vôtre
Président de la Protection Suisse des Animaux PSA
Non passa settimana senza che la Protezione Svizzera Animali PSA riceva richieste d’aiuto: provengono da dispe-rati protettori di animali soprattutto dal terzo mondo, dove i problemi sembrano non avere soluzioni. Manca ovunque la competenza necessaria, le possibilità sociali e politiche ma soprattutto il denaro in caso di grandi emergenze per alle-viare la sofferenza. Per me questo è un dilemma: vorremmo se fosse possibile poter portare il nostro aiuto a chiunque lo chieda.
In qualità di associazione mantello delle società svizzere di protezione animali, la PSA deve orientare le proprie risorse personali e finanziare sulla Svizzera. Per gli aiuti all’estero abbiamo a disposizione solamente mezzi limitati. Se appli-cassimo il metodo a «annaffiatoio», non metteremmo nulla in atto; per questo motivo abbiamo deciso di sostenere a lungo termine un numero limitato di progetti di aiuto inter-nazionali in Turchia, Mongolia, Nepal e Cina.
Ma perchè proprio in Cina? In collaborazione con altre importanti organizzazioni di protezione animali ci impe-gniamo a risvegliare in questo paese, che non possiede an-cora nessuna legge in merito, la coscienza della popolazione per la protezione animali. Questo con un notevole successo iniziale: Chen Qian, la nostra progettatrice locale è riuscita con il suo team a interessare i media cinesi e nel frattempo anche le autorità locali, al pensiero che gli animali sono or-ganismi viventi sensibili.
Leggete in quest’edizione dell’Amico degli Animali come i nostri partner cinesi procedono per propagare la protezione animali in questo immenso paese.
In Svizzera ci sono voluti 150 anni per portare la prote-zione animali all’attuale livello ed anche in Cina sarà un cammino tanto irto e lungo. Ma questo non è un motivo per non provarci! Pertanto sosteniamo team di giovani cinesi, decisi a smuovere qualcosa per gli animali nel loro paese.
Cordialmente, il vostro
Presidente della Protezione Svizzera Animali PSA
Heinz Lienhard
L’AMI DES ANIMAUX 2/2011L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 54
Au départ, nous voulions réaliser une émis-
sion sur les coulisses animales du célèbre
concours hippique d’Ascona. Au CSI tes-
sinois, outre les chevaux habituels, nous
avons découvert des équidés nains à peine
plus grands que des bouviers bernois.
E. et A. M.*, des éleveurs présents à As-
cona, ont volontiers répondu à nos ques-
tions et nous ont confirmé que ces chevaux
nains sont bel et bien adultes et complète-
ment développés. Fièrement, ils nous ont
présenté leurs «American Miniatures Hor-
ses», nous précisant que le plus petit d’entre
eux mesurait 75 cm au garrot.
A notre question sur d’éventuels pro-
blèmes de reproduction et de malforma-
tions à la naissance, il nous a été répondu
que leur élevage n’avait encore jamais été
touché par de tels aléas.
La miniaturisation comme but suprêmePour étayer sa demande, la plaignante a af-
firmé que les chevaux miniatures étaient à
l’origine utilisés comme animaux de trait
dans les mines et qu’aujourd’hui ils sont
même devenus des animaux à vocation
thérapeutique. S’il est vrai que des poneys
ont effectivement été utilisés jadis dans les
mines de charbon anglaises, le dur travail
qui leur était imposé ne pourrait guère être
effectué par les frêles chevaux bonsaïs en
question.
Peu crédible également est l’affirma-
tion que ces mini-chevaux conviennent
aux enfants désireux d’apprendre l’équi-
tation. On en veut pour preuve le site in-
ternet d’un autre élevage, dans lequel on
considère leurs aptitudes en la matière
identiques à celles d’un poney.
Une mode douteuse venue des USA L’«American miniature horse» est né
dans les années 70, et est devenu une
race autonome issue du croisement de
différentes sortes de poneys et de che-
vaux. Mais en 1987 déjà l’association
AMHA, responsable de ce type d’élevage
aux Etats-Unis, abandonnait ses condi-
tions-cadres.
Sans contraintes véritables, l’évolu-
tion des miniatures s’est faite en direc-
tion des chevaux arabes aux attaches fi-
nes, mais infiniment plus petits. Actuel-
lement, la hauteur maximale admise est
de 85,5 cm au garrot. Mais ce n’est que
relativement récemment que cette mode
s’est développée en Suisse.
La miniaturisation a des conséquences sur la santéCette recherche de réduction
de taille n’est pas sans consé-
quences pour la santé des
mini-chevaux. Le professeur
Ewald Isenbügel, ancien vé-
térinaire de zoo expérimenté,
sait à quel point les mises
bas compliquées et les mort-
nés sont fréquents: «Sur trois
naissances de chevaux miniatures aux-
quelles j’ai assisté, j’ai pu constater un
mort-né et une naissance difficile. De-
voir délivrer un poulain trop grand du
corps de sa mère appartient à la pratique
courante…» C’est la raison pour laquelle
le zoo de Zurich s’est séparé des mini-
chevaux qu’on lui avait offert après peu
de temps déjà.
Autres conséquences négatives de
ces réductions à outrance, les problè-
mes de malformations et de dentition.
Pour l’expert chevalin réputé qu’est
Ewald Isenbügel, ce type d’élevage peut
être qualifié d’extrême. Ce problème di-
vise d’ailleurs la FSEC (Fédération suisse
des organisations d’élevage chevalin), à
laquelle nous avons demandé un avis.
Quant au groupement «Miniaturhorse-
Swissbreeders» qui réunit les passionnés
de ce type d’élevage, il ne fait semble-t-il
pas partie de l’association faîtière.
Petit, c’est mignonMais qu’est-ce qui fascine à ce point les
amoureux de ces petits chevaux qui sem-
blent échappés de Lilliput? Sur les sites
internet et dans les reportages qui leur
sont consacrés, les passion-
nés proclament leur enthou-
siasme pour ces bonsaïs qu’ils
parent de toutes les vertus. On
les retrouve d’ailleurs dans
diverses démonstrations, ce-
lui-ci sautant des haies avec
son propriétaire courant à
côté de lui, ou celui-là tirant
un attelage minuscule sur le-
quel un adulte serait bien trop
à l’étroit. A elles seules, ces
pratiques bizarres donnent une idée des
dimensions des animaux.
Autre discipline dans laquelle cer-
tains aiment utiliser ces mini-chevaux:
le cirque. Des concours sont organisés
où sont présentés des numéros dont les
bonsaïs sont les vedettes. Face au jury,
la qualité de la prestation n’est pas plus
décisive que la taille de l’animal, qui doit
être le plus petit possible selon l’éleveuse
questionnée dans le film contesté.
Il est aussi possible que les amou-
reux de ces équidés miniatures aient tout
simplement succombé au phénomène
du «bambisme». Petits, tous les animaux
sont attachants et les mini-chevaux si
mignons le sont aussi. Mais ce sentiment
ne peut excuser les souffrances que peu-
vent engendrer des sélections contraires
à la nature.
Malheureusement, de tels excès ne
sont pas réservés aux seuls chevaux
bonsaïs. Des chiens, des chats, des la-
pins et bien d’autres animaux d’élevage
sont également victimes de ces dérives
humaines regrettables. -
Mark Rissi & Matthias Brunner
flic
kr
* Nom et adresse connus de la rédaction.
Dr
Prof. Ewald Isenbügel: ce type d’élevage de mini-chevaux peut être qualifié d’extrême.
American Miniature Horses: Encore une mode en pro-venance des USA qui fait des émules chez nous.
mAr
k ri
SSi
Présentation de chevaux miniatures: Plus ils sont petits, plus grande est la fierté de leur propriétaire.
La mode extrême des chevaux bonsaïs
Manifestement, notre séquence sur ces
chevaux miniatures a dû déranger. Peu
après sa diffusion sur la chaîne Tele M1,
une éleveuse non impliquée dans l’émis-
sion a exigé une rectification en préten-
dant que le film projetait une vision né-
gative et unilatérale sur ce type d’élevage.
Mais l’ombusman qui contrôle les émis-
sions des télévisions régionales a consi-
déré que ces reproches étaient dénués de
fondement et a rejeté la réclamation.
Ils ont la taille d’un poulain nouveau-né, mais ce sont des animaux adultes: les chevaux mi- niatures sont la nouvelle mode lancée en Suisse par certains éleveurs. L’idée de promouvoir de tels équidés trouve son origine aux Etats-Unis. Mais ces chevaux nains paient souvent le prix fort pour cette déviance humaine un peu folle, se retrouvant face à des problèmes de naissance et des dommages de santé.
mAr
k ri
SSi
L’AMI DES ANIMAUX 2/2011L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 54
Au départ, nous voulions réaliser une émis-
sion sur les coulisses animales du célèbre
concours hippique d’Ascona. Au CSI tes-
sinois, outre les chevaux habituels, nous
avons découvert des équidés nains à peine
plus grands que des bouviers bernois.
E. et A. M.*, des éleveurs présents à As-
cona, ont volontiers répondu à nos ques-
tions et nous ont confirmé que ces chevaux
nains sont bel et bien adultes et complète-
ment développés. Fièrement, ils nous ont
présenté leurs «American Miniatures Hor-
ses», nous précisant que le plus petit d’entre
eux mesurait 75 cm au garrot.
A notre question sur d’éventuels pro-
blèmes de reproduction et de malforma-
tions à la naissance, il nous a été répondu
que leur élevage n’avait encore jamais été
touché par de tels aléas.
La miniaturisation comme but suprêmePour étayer sa demande, la plaignante a af-
firmé que les chevaux miniatures étaient à
l’origine utilisés comme animaux de trait
dans les mines et qu’aujourd’hui ils sont
même devenus des animaux à vocation
thérapeutique. S’il est vrai que des poneys
ont effectivement été utilisés jadis dans les
mines de charbon anglaises, le dur travail
qui leur était imposé ne pourrait guère être
effectué par les frêles chevaux bonsaïs en
question.
Peu crédible également est l’affirma-
tion que ces mini-chevaux conviennent
aux enfants désireux d’apprendre l’équi-
tation. On en veut pour preuve le site in-
ternet d’un autre élevage, dans lequel on
considère leurs aptitudes en la matière
identiques à celles d’un poney.
Une mode douteuse venue des USA L’«American miniature horse» est né
dans les années 70, et est devenu une
race autonome issue du croisement de
différentes sortes de poneys et de che-
vaux. Mais en 1987 déjà l’association
AMHA, responsable de ce type d’élevage
aux Etats-Unis, abandonnait ses condi-
tions-cadres.
Sans contraintes véritables, l’évolu-
tion des miniatures s’est faite en direc-
tion des chevaux arabes aux attaches fi-
nes, mais infiniment plus petits. Actuel-
lement, la hauteur maximale admise est
de 85,5 cm au garrot. Mais ce n’est que
relativement récemment que cette mode
s’est développée en Suisse.
La miniaturisation a des conséquences sur la santéCette recherche de réduction
de taille n’est pas sans consé-
quences pour la santé des
mini-chevaux. Le professeur
Ewald Isenbügel, ancien vé-
térinaire de zoo expérimenté,
sait à quel point les mises
bas compliquées et les mort-
nés sont fréquents: «Sur trois
naissances de chevaux miniatures aux-
quelles j’ai assisté, j’ai pu constater un
mort-né et une naissance difficile. De-
voir délivrer un poulain trop grand du
corps de sa mère appartient à la pratique
courante…» C’est la raison pour laquelle
le zoo de Zurich s’est séparé des mini-
chevaux qu’on lui avait offert après peu
de temps déjà.
Autres conséquences négatives de
ces réductions à outrance, les problè-
mes de malformations et de dentition.
Pour l’expert chevalin réputé qu’est
Ewald Isenbügel, ce type d’élevage peut
être qualifié d’extrême. Ce problème di-
vise d’ailleurs la FSEC (Fédération suisse
des organisations d’élevage chevalin), à
laquelle nous avons demandé un avis.
Quant au groupement «Miniaturhorse-
Swissbreeders» qui réunit les passionnés
de ce type d’élevage, il ne fait semble-t-il
pas partie de l’association faîtière.
Petit, c’est mignonMais qu’est-ce qui fascine à ce point les
amoureux de ces petits chevaux qui sem-
blent échappés de Lilliput? Sur les sites
internet et dans les reportages qui leur
sont consacrés, les passion-
nés proclament leur enthou-
siasme pour ces bonsaïs qu’ils
parent de toutes les vertus. On
les retrouve d’ailleurs dans
diverses démonstrations, ce-
lui-ci sautant des haies avec
son propriétaire courant à
côté de lui, ou celui-là tirant
un attelage minuscule sur le-
quel un adulte serait bien trop
à l’étroit. A elles seules, ces
pratiques bizarres donnent une idée des
dimensions des animaux.
Autre discipline dans laquelle cer-
tains aiment utiliser ces mini-chevaux:
le cirque. Des concours sont organisés
où sont présentés des numéros dont les
bonsaïs sont les vedettes. Face au jury,
la qualité de la prestation n’est pas plus
décisive que la taille de l’animal, qui doit
être le plus petit possible selon l’éleveuse
questionnée dans le film contesté.
Il est aussi possible que les amou-
reux de ces équidés miniatures aient tout
simplement succombé au phénomène
du «bambisme». Petits, tous les animaux
sont attachants et les mini-chevaux si
mignons le sont aussi. Mais ce sentiment
ne peut excuser les souffrances que peu-
vent engendrer des sélections contraires
à la nature.
Malheureusement, de tels excès ne
sont pas réservés aux seuls chevaux
bonsaïs. Des chiens, des chats, des la-
pins et bien d’autres animaux d’élevage
sont également victimes de ces dérives
humaines regrettables. -
Mark Rissi & Matthias Brunner
flic
kr
* Nom et adresse connus de la rédaction.
Dr
Prof. Ewald Isenbügel: ce type d’élevage de mini-chevaux peut être qualifié d’extrême.
American Miniature Horses: Encore une mode en pro-venance des USA qui fait des émules chez nous.
mAr
k ri
SSi
Présentation de chevaux miniatures: Plus ils sont petits, plus grande est la fierté de leur propriétaire.
La mode extrême des chevaux bonsaïs
Manifestement, notre séquence sur ces
chevaux miniatures a dû déranger. Peu
après sa diffusion sur la chaîne Tele M1,
une éleveuse non impliquée dans l’émis-
sion a exigé une rectification en préten-
dant que le film projetait une vision né-
gative et unilatérale sur ce type d’élevage.
Mais l’ombusman qui contrôle les émis-
sions des télévisions régionales a consi-
déré que ces reproches étaient dénués de
fondement et a rejeté la réclamation.
Ils ont la taille d’un poulain nouveau-né, mais ce sont des animaux adultes: les chevaux mi- niatures sont la nouvelle mode lancée en Suisse par certains éleveurs. L’idée de promouvoir de tels équidés trouve son origine aux Etats-Unis. Mais ces chevaux nains paient souvent le prix fort pour cette déviance humaine un peu folle, se retrouvant face à des problèmes de naissance et des dommages de santé.
mAr
k ri
SSi
L’AMI DES ANIMAUX 2/2011L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 76
Les zoos européens sont surpeuplés. Non
seulement des espèces nullement me-
nacées y sont reproduites en marge des
programmes de conservation (EEP), mais
encore les animaux plus traditionnels
comme les ours bruns et les loups sont-ils
poussés à la reproduction, les jeunes ani-
maux étant de véritables aimants à spec-
tateurs. Mais cette progéniture connaît
souvent un triste destin dès qu’elle est sé-
parée de ses parents. Pas facile en effet
de trouver une place conforme disponi-
ble dans les zoos, par exemple, pour un
jeune léopard. Dès lors, les animaux ex-
cédentaires sont endormis ou sont livrés à
des marchands d’animaux internationaux
pratiquant le commerce d’animaux exoti-
ques dans un but purement financier.
Dans les filets de la mafia du trafic animalierCes commerçants récupèrent les animaux
excédentaires dans les zoos et les offrent
à leur clientèle potentielle. Leur interven-
tion est souvent simplement commission-
née, le client payant directement au zoo le
coût de la transaction ainsi que les frais
de transport. Ces grossistes disposent des
contacts nécessaires et d’un réseau d’in-
termédiaires et de transporteurs qui leur
permet de travailler sur une vaste échelle.
Sans eux, les zoos auraient d’énormes
problèmes financiers et logistiques pour
placer leurs animaux excédentaires. Car
contrairement aux intermédiaires, les zoos
sont liés par le code d’éthique de la WAZA
(World Association of Zoos and Aquaria),
selon lequel ils ne devraient livrer leurs
animaux qu’à des institutions conformes
et reconnues par l’association. Bien que la
WAZA recommande à ses membres de li-
miter les reproductions et de contrôler les
excédents, de nombreux jeunes animaux
en surplus provenant de zoos européens
estimés finissent dans les mains des com-
merçants de la branche. Mais pour ladite
association, il s’agit là d’une «pratique ha-
bituelle» car ce n’est pas le rôle des zoos
d’examiner l’honorabilité des acheteurs.
Dès lors les commerçants se sentent
déculpabilisés puisqu’ils ne sont qu’inter-
médiaires. Les acheteurs intéressés pren-
nent contact avec eux par fax ou même
directement. Les transactions ont lieu
dans des endroits discrets et les commis-
sions sont payées de main à main. Les
destinations des animaux sont souvent
des prétendus zoos du bassin méditerra-
néen ou d’Europe de l’Est, dotés de noms
de fantaisie et par conséquent impossibles
à situer avec précision. En réalité, il s’agit
en grande partie de commerces spéciali-
sés, de zoos non répertoriés par la WAZA
ou de parcs d’attractions désireux d’attirer
les touristes à bon compte. En outre, les
En février dernier, le conseil de fondation du «Zoo Aventure de la vallée du Rhin», à Eichberg, a décidé de procéder à la ferme-ture du petit zoo saint-gallois pour des raisons financières. La WZS, l’association regroupant les parcs animaliers et zoos de Suisse, a alors proposé son aide pour placer les animaux d’Ei-chberg dans des institutions sérieuses. Mais le conseil de fon-dation en question a d’autres visées: les animaux doivent être vendus, afin de récupérer les derniers fonds de l’entreprise li-quidée. Résultat: une trentaine de ouistitis et une vingtaine d’animaux d’espèces différentes risquent de se retrouver à la merci de trafiquants d’animaux douteux!
papiers des animaux sont souvent incom-
plets et après deux ou trois étapes inter-
médiaires, ils sont tout simplement per-
dus. Ainsi, des animaux pourtant proté-
gés provenant de zoos renommés atterris-
sent pour un coût dérisoire dans des parcs
animaliers de troisième classe. Un client
potentiel peut ainsi, par exemple, acqué-
rir un tigre en Allemagne, soldé à moins
de 500 euros!
Terminus pour animaux de zooMais qui sont donc ces acheteurs d’ani-
maux sauvages excédentaires? Il s’agit
le plus souvent de propriétaires de petits
zoos privés ou de cirques, voire d’hôtels
dont ils décorent des lobbies qui se veu-
lent exotiques où les animaux ne dispo-
sent pas d’une surface de vie suffisante
dans la plupart des cas. Mais ces animaux
de zoo en trop finissent également dans
des laboratoires ou des abattoirs. On a
ainsi retrouvé la piste de tigres ayant servi
à la pharmacopée chinoise traditionnelle.
Quant aux ours, loups et gros félins, ils
sont transformés en cibles vivantes pour
les chasseurs fortunés dans certaines pro-
priétés de l’est européen.
La reproduction est-elle nécessaire dans les zoos?Elle l’est incontestablement si elle ré-
pond à la sauvegarde d’espèces dans le
cadre des programmes de conservation,
comme cela est le cas pour le cheval de
Przewalski, le gypaète barbu et le tamarin
lion. En l’occurrence, la reproduction en
zoo est une fonction importante. Ces pro-
grammes sont devenus incontournables
quand ils permettent la survie d’une es-
pèce très menacée dans la nature ouverte
par le braconnage ou la disparition de son
habitat. Mais la reproduction de ces ani-
maux en captivité doit répondre à une
planification à long terme tout en évitant
une surpopulation. Car beaucoup d’ani-
maux très prisés des visiteurs – c’est no-
tamment le cas de l’ours brun – sont si
nombreux en captivité que leur proliféra-
tion devient absurde. Mais il est vrai que
pour beaucoup de responsables de zoos, la
reproduction est un composant important
du comportement naturel et elle est indis-
pensable au bien-être de l’animal.
Que vont devenir les animaux d’Eichberg?Un petit panda du Zoo Adventure saint-
gallois a eu de la chance: il a trouvé un
nouveau foyer et une compagne au zoo
de Zurich. Mais l’avenir est moins rose
pour le reste des animaux, notamment
ouistitis menacés et guépards, qui pei-
nent à intéresser des clients potentiels
sérieux. Si ces animaux sont vendus à
l’étranger, ils sont menacés de tomber
dans les mains de trafiquants et de pas-
ser le reste de leur vie dans des cages trop
exiguës. C’est qu’une fois encore le fric
passe avant l’éthique! -
Sara Wehrli
La détention d’animaux sauvages en captivité n’est jamais «naturelle». Au sens de la pro-
tection animale, cette détention doit répondre aux besoins de l’espèce et lui garantir un
espace de vie conforme. Cependant, les zoos doivent souvent se résoudre au compromis
face aux exigences parfois contradictoires qui découlent de la protection animale et de la
réalité pratique. C’est le cas par exemple quand on doit renoncer à l’alimentation vivante
pour les oiseaux de proie, les félins et les loups pour des raisons de protection animale.
Dans le même ordre d’idée, la reproduction dans les zoos doit être contrôlée, voire limitée
si nécessaire. La PSA ne peut approuver l’augmentation du nombre d’animaux des zoos
que dans la mesure où le placement de la nouvelle génération est planifié à l’avance dans
des institutions sérieuses. La PSA se distancie donc clairement de la reproduction animale
non structurée dans les zoos.
La position de la Protection Suisse des Animaux PSA:
iSto
CkPh
oto
aux soldesDes tigres
Le douteux commerce des animaux en excédent
L’AMI DES ANIMAUX 2/2011L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 76
Les zoos européens sont surpeuplés. Non
seulement des espèces nullement me-
nacées y sont reproduites en marge des
programmes de conservation (EEP), mais
encore les animaux plus traditionnels
comme les ours bruns et les loups sont-ils
poussés à la reproduction, les jeunes ani-
maux étant de véritables aimants à spec-
tateurs. Mais cette progéniture connaît
souvent un triste destin dès qu’elle est sé-
parée de ses parents. Pas facile en effet
de trouver une place conforme disponi-
ble dans les zoos, par exemple, pour un
jeune léopard. Dès lors, les animaux ex-
cédentaires sont endormis ou sont livrés à
des marchands d’animaux internationaux
pratiquant le commerce d’animaux exoti-
ques dans un but purement financier.
Dans les filets de la mafia du trafic animalierCes commerçants récupèrent les animaux
excédentaires dans les zoos et les offrent
à leur clientèle potentielle. Leur interven-
tion est souvent simplement commission-
née, le client payant directement au zoo le
coût de la transaction ainsi que les frais
de transport. Ces grossistes disposent des
contacts nécessaires et d’un réseau d’in-
termédiaires et de transporteurs qui leur
permet de travailler sur une vaste échelle.
Sans eux, les zoos auraient d’énormes
problèmes financiers et logistiques pour
placer leurs animaux excédentaires. Car
contrairement aux intermédiaires, les zoos
sont liés par le code d’éthique de la WAZA
(World Association of Zoos and Aquaria),
selon lequel ils ne devraient livrer leurs
animaux qu’à des institutions conformes
et reconnues par l’association. Bien que la
WAZA recommande à ses membres de li-
miter les reproductions et de contrôler les
excédents, de nombreux jeunes animaux
en surplus provenant de zoos européens
estimés finissent dans les mains des com-
merçants de la branche. Mais pour ladite
association, il s’agit là d’une «pratique ha-
bituelle» car ce n’est pas le rôle des zoos
d’examiner l’honorabilité des acheteurs.
Dès lors les commerçants se sentent
déculpabilisés puisqu’ils ne sont qu’inter-
médiaires. Les acheteurs intéressés pren-
nent contact avec eux par fax ou même
directement. Les transactions ont lieu
dans des endroits discrets et les commis-
sions sont payées de main à main. Les
destinations des animaux sont souvent
des prétendus zoos du bassin méditerra-
néen ou d’Europe de l’Est, dotés de noms
de fantaisie et par conséquent impossibles
à situer avec précision. En réalité, il s’agit
en grande partie de commerces spéciali-
sés, de zoos non répertoriés par la WAZA
ou de parcs d’attractions désireux d’attirer
les touristes à bon compte. En outre, les
En février dernier, le conseil de fondation du «Zoo Aventure de la vallée du Rhin», à Eichberg, a décidé de procéder à la ferme-ture du petit zoo saint-gallois pour des raisons financières. La WZS, l’association regroupant les parcs animaliers et zoos de Suisse, a alors proposé son aide pour placer les animaux d’Ei-chberg dans des institutions sérieuses. Mais le conseil de fon-dation en question a d’autres visées: les animaux doivent être vendus, afin de récupérer les derniers fonds de l’entreprise li-quidée. Résultat: une trentaine de ouistitis et une vingtaine d’animaux d’espèces différentes risquent de se retrouver à la merci de trafiquants d’animaux douteux!
papiers des animaux sont souvent incom-
plets et après deux ou trois étapes inter-
médiaires, ils sont tout simplement per-
dus. Ainsi, des animaux pourtant proté-
gés provenant de zoos renommés atterris-
sent pour un coût dérisoire dans des parcs
animaliers de troisième classe. Un client
potentiel peut ainsi, par exemple, acqué-
rir un tigre en Allemagne, soldé à moins
de 500 euros!
Terminus pour animaux de zooMais qui sont donc ces acheteurs d’ani-
maux sauvages excédentaires? Il s’agit
le plus souvent de propriétaires de petits
zoos privés ou de cirques, voire d’hôtels
dont ils décorent des lobbies qui se veu-
lent exotiques où les animaux ne dispo-
sent pas d’une surface de vie suffisante
dans la plupart des cas. Mais ces animaux
de zoo en trop finissent également dans
des laboratoires ou des abattoirs. On a
ainsi retrouvé la piste de tigres ayant servi
à la pharmacopée chinoise traditionnelle.
Quant aux ours, loups et gros félins, ils
sont transformés en cibles vivantes pour
les chasseurs fortunés dans certaines pro-
priétés de l’est européen.
La reproduction est-elle nécessaire dans les zoos?Elle l’est incontestablement si elle ré-
pond à la sauvegarde d’espèces dans le
cadre des programmes de conservation,
comme cela est le cas pour le cheval de
Przewalski, le gypaète barbu et le tamarin
lion. En l’occurrence, la reproduction en
zoo est une fonction importante. Ces pro-
grammes sont devenus incontournables
quand ils permettent la survie d’une es-
pèce très menacée dans la nature ouverte
par le braconnage ou la disparition de son
habitat. Mais la reproduction de ces ani-
maux en captivité doit répondre à une
planification à long terme tout en évitant
une surpopulation. Car beaucoup d’ani-
maux très prisés des visiteurs – c’est no-
tamment le cas de l’ours brun – sont si
nombreux en captivité que leur proliféra-
tion devient absurde. Mais il est vrai que
pour beaucoup de responsables de zoos, la
reproduction est un composant important
du comportement naturel et elle est indis-
pensable au bien-être de l’animal.
Que vont devenir les animaux d’Eichberg?Un petit panda du Zoo Adventure saint-
gallois a eu de la chance: il a trouvé un
nouveau foyer et une compagne au zoo
de Zurich. Mais l’avenir est moins rose
pour le reste des animaux, notamment
ouistitis menacés et guépards, qui pei-
nent à intéresser des clients potentiels
sérieux. Si ces animaux sont vendus à
l’étranger, ils sont menacés de tomber
dans les mains de trafiquants et de pas-
ser le reste de leur vie dans des cages trop
exiguës. C’est qu’une fois encore le fric
passe avant l’éthique! -
Sara Wehrli
La détention d’animaux sauvages en captivité n’est jamais «naturelle». Au sens de la pro-
tection animale, cette détention doit répondre aux besoins de l’espèce et lui garantir un
espace de vie conforme. Cependant, les zoos doivent souvent se résoudre au compromis
face aux exigences parfois contradictoires qui découlent de la protection animale et de la
réalité pratique. C’est le cas par exemple quand on doit renoncer à l’alimentation vivante
pour les oiseaux de proie, les félins et les loups pour des raisons de protection animale.
Dans le même ordre d’idée, la reproduction dans les zoos doit être contrôlée, voire limitée
si nécessaire. La PSA ne peut approuver l’augmentation du nombre d’animaux des zoos
que dans la mesure où le placement de la nouvelle génération est planifié à l’avance dans
des institutions sérieuses. La PSA se distancie donc clairement de la reproduction animale
non structurée dans les zoos.
La position de la Protection Suisse des Animaux PSA:
iSto
CkPh
oto
aux soldesDes tigres
Le douteux commerce des animaux en excédent
L’AMI DES ANIMAUX 2/20118
Sur le chemin de retour à son domicile,
An Lidong remarque un camion transpor-
teur de chiens. Le pont du véhicule est en-
combré d’une multitude de caisses renfer-
mant des chiens. Par une manœuvre osée,
le jeune étudiant parvient à bloquer le ca-
mion sur la ceinture autoroutière de Pékin
et alerte des amis protecteurs des animaux
avec son téléphone portable.
Embouteillage géantImmédiatement la nouvelle se répand
sur le blog Weibo (Twitter est interdit
en Chine). Très rapidement, près de trois
cents automobilistes viennent sur place
pour contribuer au blocage du camion,
ce qui provoque un embouteillage géant
qui va durer dix-sept heures. Les amis
des animaux, calmement, commencent à
abreuver et nourrir les chiens prisonniers.
Il faudra l’intervention d’une centaine de
policiers pour désamorcer la situation.
Mets gastronomiqueLa police contrôle le permis du chauffeur
et les papiers relatifs à son fret vivant,
mais ne peut que constater que tout est
légal. Le camion provient de la province
du Henan et se rend dans celle de Jilin,
au nord-est du pays, où a lieu un grand
marché canin très apprécié des restaura-
teurs de la région, lesquels transforment
les chiens achetés en mets gastronomi-
ques. Le camion intercepté fait le même
trajet chaque semaine.
Rachetés et soignésFinalement, les 450 chiens du convoi se-
ront rachetés pour l’équivalent de 16’000
francs suisses grâce à un mécène. Beau-
coup parmi eux portaient un collier avec
leur nom. Mais la plupart étaient des chiens
errants capturés dans tout le pays et ache-
tés à des intermédiaires. Dans les régions
rurales, les canins errants se sont multi-
Une action spectaculaire sauve des chiens de la marmite
reut
ers
reut
ers
pliés et représentent un danger de propa-
gation de la rage.
Un certain nombre des animaux in-
terceptés étaient si affaiblis ou si malades
qu’on a été contraint à les endormir sans
délai. Au terme de ce premier examen, le
reste a été acheminé vers un refuge ani-
malier du nord de Pékin par un cortège de
plus de 80 voitures. Les chiens y subiront un
examen vétérinaire plus poussé avant d’être
peu à peu confiés à des amis des animaux.
Eveiller les consciencesMême si la position des amis des animaux
se renforce en Chine, la consommation de
viande de chien et de chat y est toujours
conséquente. Dès lors, An Lidong est par-
faitement conscient que sa spectaculaire
intervention ne va pas à elle seule provo-
quer un changement de ces mœurs gas-
tronomiques. Mais son action a déclen-
ché une vague de questions dans le pays:
le blocage était-il justifié ou peut-il être
considéré comme un acte de terrorisme?
Cependant le courageux étudiant ne se fait
pas d’illusion: l’interdiction de la consom-
mation de viande de chien et de chat n’est
pas pour demain. -� Mark Rissi
Le protecteur des animaux An Lidong et ses amis sont parvenus à stopper un transport de chiens
dans les environs de Pékin, provoquant une discussion nationale sur le sujet. Mais pour que les ani-
maux n’atterrissent pas dans la marmite, les intercepteurs ont toutefois dû lâcher beaucoup d’argent.
Dernier voyage: Les transports de chiens sont fréquents en Chine afin de répondre à la demande des restaurants.
Marché chinois: La viande de chien est tou-jours très appréciée.
L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 9
Istockphoto / reuters
En août 2010, l’interdiction d’importation
et de commerce des produits tirés du pho-
que est entrée en vigueur dans l’ensemble
des pays de l’Union européenne. Même si
le Canada entend contester cette décision
de l’UE auprès de l’OMC, l’Europe est dé-
cidée à maintenir son boycott, quitte à re-
noncer si nécessaire à la ratification de
traités commerciaux avec le Canada.
«Nous ne voulons plus de sang sur
une conscience congelée!» a ainsi résumé
un parlementaire britannique de l’UE.
D’ailleurs, une telle interdiction existe
aux USA depuis 1971 déjà et une dou-
zaine d’autres pays vont probablement
l’adopter sous peu.
Un Conseil des Etats sans scrupulesEn septembre 2010, les sénateurs helvétiques
ont en effet froidement rejeté, par 19 voix
contre 16, une initiative parlementaire
visant à introduire une interdiction
d’importation des peaux de phoques.
Précédemment pourtant, cette demande
avait été très largement acceptée par le
Conseil national (149 oui contre 2 non).
Ainsi, rien ne change sous le soleil
bernois: l’importation et le commerce des
fourrures de phoques massacrés sur la ban-
quise canadienne demeurent autorisés. Le
Conseil fédéral s’est retranché derrière des
«doutes de droit commercial» et la crainte
d’un blâme de l’Organisation mondiale du
commerce (OMC) pour justifier sa posi-
tion. Pourtant, de nombreux pays ont déjà
imposé une telle interdiction sans consé-
quences commerciales et sans s’attirer les
foudres de l’OMC. Dès lors, notre pays ris-
que bien de devenir une plate-forme de
transfert pour le marché des produits tirés
du phoque!
Une chasse insenséeCette année, les autorités canadiennes
ont délivré l’autorisation d’abattage pour
468’000 phoques. Pourtant, ce marché est
désormais sinistré, le prix des peaux étant
au plus bas. Certes, la fourrure, l’huile et
d’autres produits découlant du phoque
La Suisse est désormais le seul pays européen à encore autoriser le commerce des fourrures de phoques.
Pas d’interdiction d’importation pour le phoque!
sont encore écoulés en Russie et dans les
pays asiatiques, la Chine ayant également
ouvert son marché à de telles importa-
tions.
Des mises à mort cruellesLe gouvernement canadien justifie sa po-
sition en prétendant cette chasse humaine
et de nécessité écologique. C’est là une
contre-vérité absolue. Les phoques met-
tent bas sur des banquises dont la sur-
face est en diminution constante et n’ont
plus la possibilité d’échapper aux chas-
seurs. Ceux-ci leur défoncent le crâne à
coups de barres à mine ou de crochets et
cette méthode primitive et abjecte n’en-
traîne que rarement une mort immédiate –
une méthode interdite en Suisse avec rai-
son même dans les abattoirs. Les phoques
ainsi assommés sont ensuite écorchés à
même la glace où, comme le prouvent de
nombreux enregistrements vidéo des pro-
tecteurs des animaux, ils finissent d’ago-
niser dans d’atroces souffrances. -
Sara Wehrli, dpt animaux sauvages PSA
10 11L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 L’AMI DES ANIMAUX 2/2011
+ + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + +
La station de recherche Agroscope de
Reckenholz-Tänikon a constaté dans une
étude récente que les vaches de la race
d’Hérens se montrent moins agressives
lorsqu’elles peuvent souvent sortir à l’air
libre. Cette race est plus vindicative que
beaucoup d’autres et cela conduit à des
bagarres, notamment durant l’hiver où les
bovins sont confinés.
Ce risque de luttes et de blessures pou-
vant en découler diminue si l’intervalle
entre deux sorties n’est pas trop long.
Des sorties régulières et peu espacées per-
mettent le maintien des hiérarchies entre
les vaches et de limiter ainsi les risques
d’affrontement.
isto
ckph
oto
C O R N E S D E V A C H E S
Les paysans semblent refuser les paiements directs
En Suisse, 90% des vaches ont été décor-
nées. Les deux agriculteurs biologiques
Armin Capaul et Dani Wismer, la PSA et
d’autres organisations veulent inverser
cette tendance, demandant notamment
à l’Office fédéral de l’agriculture de pré-
voir des paiements directs pour les pay-
sans qui entendent laisser les cornes à
leurs vaches.
P R O T E C T I O N A N I M A L E
E T R E S T A U R A T I O N
McDonald’s mise sur
les oeufs de plein air
Selon ses propres informations, la
grande chaîne de fastfood McDo-
nald’s n’utilise plus depuis le début
de l’année que des œufs de plein air,
d’origine allemande pour ses sauces
et suisses pour ses salades.
La PSA s’en réjouit, d’autant plus
que cette chaîne est l’une des plus
importantes du marché de la restau-
ration helvétique. On se souvient en
outre que McDonald’s, depuis février
2010, utilise exclusivement de la
viande bovine suisse élevée confor-
mément aux directives SRPA (sorties
régulières en plein air) pour l’ensem-
ble de ses hamburgers.
V A C H E S D ’ H E R E N S
Plus de liberté limite leur agressivité
Cette proposition semble ne pas être
bien reçue dans le milieu concerné, comme
le démontre l’enquête réalisée par la Revue
UFA. En effet, 74% des 300 paysans consul-
tés se sont paradoxalement déclarés contre
de tels paiements directs. On constate ce re-
fus sur l’ensemble du pays, mais il est en-
core plus marqué en Romandie (88%) qu’il
ne l’est en Suisse alémanique (69%).
Un groupe de zoologues et de vétérinaires
de la PSA a ainsi rendu visite à six entrepri-
ses itinérantes en tournée entre mars et mai
2011. Il s’agit des cirques Knie, Nock, Gas-
ser-Olympia, Royal, Harlekin et Stey.
Cirque national suisse, le Knie reste un modèleUne fois de plus, le cirque Knie évolue dans
une ligue supérieure. La détention des ani-
maux correspond généralement à celle of-
ferte par un zoo moderne, avec des en-
clos de dimensions correctes, des groupes
composés judicieusement et des conditions
de détention adéquates. Les animaux, qui
viennent tous ensemble du zoo de Rap-
perswil appartenant à Knie, peuvent au be-
soin se soustraire à la curiosité des visi-
teurs. Les chevaux sont en principe instal-
lés dans une pâture. Les enceintes des ani-
maux sauvages sont dotées de panneaux
informatifs, tant sur leur origine que sur
leur façon de vivre. Durant les spectacles,
les animaux sont présentés sans stress,
Détention animale dans les cirques suisses
Grosses différencesavec égard et sur la base du comportement
naturel de l’espèce concernée. En outre, on
a renoncé en 2011 à l’engagement de nu-
méros animaliers étrangers.
Encore beaucoup de possibilités d’améliorationDans d’autres cirques, le potentiel d’amé-
lioration est encore considérable. Ainsi le
cirque Royal fait-il par exemple trop sou-
vent usage de l’autorisation d’exception
offerte par la réglementation de protec-
tion des animaux pour les surfaces de dé-
tention. C’est notamment le cas pour les
nandus de ce cirque, détenus dans des en-
ceintes exiguës et partiellement sans li-
tière, à même le goudron. Le cirque Stey
enferme des chèvres naines dans un en-
clos d’à peine 10 m2, sans ombre, sans
possibilité de retraite et en cohabitation
avec des chiens. Dans plusieurs cirques,
les animaux ne disposent pas d’aména-
gements adéquats, comme une baignoire
pour les palmipèdes, une litière de paille
pour les porcs ou des possibilités d’esca-
lade pour les chèvres. Chez Stey, des chè-
vres naines et un poney sont présentés
dans le même numéro bien que leur com-
portement souligne une crainte récipro-
que évidente, d’où de grands points d’in-
terrogation quant à l’origine et à la for-
mation de certains animaux. L’engage-
ment de numéros animaliers étrangers
pose également problème, les animaux
concernés n’étant pas détenus et formés
conformément aux normes de protection
animalière helvétiques. - Sara Wehrli
Cirque Knie: Eléphants d’Asie en promenade.
Pour la quatrième fois depuis 2008, la Protection Suisse des Ani-maux PSA publie un rapport sur les conditions de détention des ani-maux dans les cirques helvétiques. Ce rapport évalue la qualité de vie des animaux durant les tournées, de même que les contraintes leur étant imposées au cours des spectacles eux-mêmes.
pho
tos:
psA
B E R N E
Une aide bienvenue
C O N S E I L N A T I O N A L
Interdiction des barbelés
édulcoréeSuite à une motion émanant des milieux
équestres, le Conseil national est revenu
en partie sur son interdiction des fils de
fer barbelés. Cette décision regrettable
laisse à penser que les barbelés, dange-
reux dans les pâturages pour le bétail et
la faune sauvage, ne l’est pas pour les che-
vaux! Fort heureusement, les clôtures en
barbelés sont condamnées à terme. En ef-
fet, la PSA a conclu un accord avec tous
les grands distributeurs suisses de la bran-
che, lesquels renoncent désormais à met-
tre en vente un tel matériel.
Depuis que le canton a mis sur pied un
team de soutien à la protection animale,
les paysans bernois peuvent compter sur
son aide. Il y a trois ans en effet, une en-
quête avait permis de constater de nom-
breuses infractions dans certaines fer-
mes, où notamment l’on trouvait des va-
ches pataugeant jusqu’aux genoux dans
leurs excréments. Ces conditions déplo-
rables ne découlaient cependant d’un re-
fus de traiter correctement le bétail. «La
plupart du temps, les paysans en ques-
tion étaient si surchargés qu’ils ne pou-
vaient faire correctement face à leurs tâ-
ches» apprend-on de source officielle.
10 11L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 L’AMI DES ANIMAUX 2/2011
+ + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + +
La station de recherche Agroscope de
Reckenholz-Tänikon a constaté dans une
étude récente que les vaches de la race
d’Hérens se montrent moins agressives
lorsqu’elles peuvent souvent sortir à l’air
libre. Cette race est plus vindicative que
beaucoup d’autres et cela conduit à des
bagarres, notamment durant l’hiver où les
bovins sont confinés.
Ce risque de luttes et de blessures pou-
vant en découler diminue si l’intervalle
entre deux sorties n’est pas trop long.
Des sorties régulières et peu espacées per-
mettent le maintien des hiérarchies entre
les vaches et de limiter ainsi les risques
d’affrontement.
isto
ckph
oto
C O R N E S D E V A C H E S
Les paysans semblent refuser les paiements directs
En Suisse, 90% des vaches ont été décor-
nées. Les deux agriculteurs biologiques
Armin Capaul et Dani Wismer, la PSA et
d’autres organisations veulent inverser
cette tendance, demandant notamment
à l’Office fédéral de l’agriculture de pré-
voir des paiements directs pour les pay-
sans qui entendent laisser les cornes à
leurs vaches.
P R O T E C T I O N A N I M A L E
E T R E S T A U R A T I O N
McDonald’s mise sur
les oeufs de plein air
Selon ses propres informations, la
grande chaîne de fastfood McDo-
nald’s n’utilise plus depuis le début
de l’année que des œufs de plein air,
d’origine allemande pour ses sauces
et suisses pour ses salades.
La PSA s’en réjouit, d’autant plus
que cette chaîne est l’une des plus
importantes du marché de la restau-
ration helvétique. On se souvient en
outre que McDonald’s, depuis février
2010, utilise exclusivement de la
viande bovine suisse élevée confor-
mément aux directives SRPA (sorties
régulières en plein air) pour l’ensem-
ble de ses hamburgers.
V A C H E S D ’ H E R E N S
Plus de liberté limite leur agressivité
Cette proposition semble ne pas être
bien reçue dans le milieu concerné, comme
le démontre l’enquête réalisée par la Revue
UFA. En effet, 74% des 300 paysans consul-
tés se sont paradoxalement déclarés contre
de tels paiements directs. On constate ce re-
fus sur l’ensemble du pays, mais il est en-
core plus marqué en Romandie (88%) qu’il
ne l’est en Suisse alémanique (69%).
Un groupe de zoologues et de vétérinaires
de la PSA a ainsi rendu visite à six entrepri-
ses itinérantes en tournée entre mars et mai
2011. Il s’agit des cirques Knie, Nock, Gas-
ser-Olympia, Royal, Harlekin et Stey.
Cirque national suisse, le Knie reste un modèleUne fois de plus, le cirque Knie évolue dans
une ligue supérieure. La détention des ani-
maux correspond généralement à celle of-
ferte par un zoo moderne, avec des en-
clos de dimensions correctes, des groupes
composés judicieusement et des conditions
de détention adéquates. Les animaux, qui
viennent tous ensemble du zoo de Rap-
perswil appartenant à Knie, peuvent au be-
soin se soustraire à la curiosité des visi-
teurs. Les chevaux sont en principe instal-
lés dans une pâture. Les enceintes des ani-
maux sauvages sont dotées de panneaux
informatifs, tant sur leur origine que sur
leur façon de vivre. Durant les spectacles,
les animaux sont présentés sans stress,
Détention animale dans les cirques suisses
Grosses différencesavec égard et sur la base du comportement
naturel de l’espèce concernée. En outre, on
a renoncé en 2011 à l’engagement de nu-
méros animaliers étrangers.
Encore beaucoup de possibilités d’améliorationDans d’autres cirques, le potentiel d’amé-
lioration est encore considérable. Ainsi le
cirque Royal fait-il par exemple trop sou-
vent usage de l’autorisation d’exception
offerte par la réglementation de protec-
tion des animaux pour les surfaces de dé-
tention. C’est notamment le cas pour les
nandus de ce cirque, détenus dans des en-
ceintes exiguës et partiellement sans li-
tière, à même le goudron. Le cirque Stey
enferme des chèvres naines dans un en-
clos d’à peine 10 m2, sans ombre, sans
possibilité de retraite et en cohabitation
avec des chiens. Dans plusieurs cirques,
les animaux ne disposent pas d’aména-
gements adéquats, comme une baignoire
pour les palmipèdes, une litière de paille
pour les porcs ou des possibilités d’esca-
lade pour les chèvres. Chez Stey, des chè-
vres naines et un poney sont présentés
dans le même numéro bien que leur com-
portement souligne une crainte récipro-
que évidente, d’où de grands points d’in-
terrogation quant à l’origine et à la for-
mation de certains animaux. L’engage-
ment de numéros animaliers étrangers
pose également problème, les animaux
concernés n’étant pas détenus et formés
conformément aux normes de protection
animalière helvétiques. - Sara Wehrli
Cirque Knie: Eléphants d’Asie en promenade.
Pour la quatrième fois depuis 2008, la Protection Suisse des Ani-maux PSA publie un rapport sur les conditions de détention des ani-maux dans les cirques helvétiques. Ce rapport évalue la qualité de vie des animaux durant les tournées, de même que les contraintes leur étant imposées au cours des spectacles eux-mêmes.
pho
tos:
psA
B E R N E
Une aide bienvenue
C O N S E I L N A T I O N A L
Interdiction des barbelés
édulcoréeSuite à une motion émanant des milieux
équestres, le Conseil national est revenu
en partie sur son interdiction des fils de
fer barbelés. Cette décision regrettable
laisse à penser que les barbelés, dange-
reux dans les pâturages pour le bétail et
la faune sauvage, ne l’est pas pour les che-
vaux! Fort heureusement, les clôtures en
barbelés sont condamnées à terme. En ef-
fet, la PSA a conclu un accord avec tous
les grands distributeurs suisses de la bran-
che, lesquels renoncent désormais à met-
tre en vente un tel matériel.
Depuis que le canton a mis sur pied un
team de soutien à la protection animale,
les paysans bernois peuvent compter sur
son aide. Il y a trois ans en effet, une en-
quête avait permis de constater de nom-
breuses infractions dans certaines fer-
mes, où notamment l’on trouvait des va-
ches pataugeant jusqu’aux genoux dans
leurs excréments. Ces conditions déplo-
rables ne découlaient cependant d’un re-
fus de traiter correctement le bétail. «La
plupart du temps, les paysans en ques-
tion étaient si surchargés qu’ils ne pou-
vaient faire correctement face à leurs tâ-
ches» apprend-on de source officielle.
L’AMI DES ANIMAUX 2/2011L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 1312
«Nous commençons par voler le petit veau
à sa mère, pour le tuer et le manger. En-
suite, nous lui volons le lait qui était des-
tiné à son petit. Pour la récompenser de
tout cela, nous abattons enfin la vache,
laquelle a toutefois le réconfort exaltant
d’être appelée animal utile.» Telle est la vi-
sion pleine d’ironie exprimée par l’écrivain
bernois Carl Spitteler, prix Nobel de littéra-
ture 1919, sur l’utilisation que nous faisons
de nos vaches et de nos veaux.
La viande blanche est plus lucrativeJadis, les veaux à l’élevage ou à l’engrais-
sement n’étaient pas abattus avant huit à
dix mois. Nourris de lait, de foin et d’herbe,
leur viande était naturellement rougeâtre.
Puis, entre les deux guerres mondiales, des
bouchers ingénieux ont inventé la spécia-
lité du veau blanc.
Pour cause de surproduction, le
prix du lait s’était écroulé, au grand dam
des agriculteurs. C’est alors que naquit l’idée
d’engraisser les veaux uniquement avec ces
excédents de lait. Cette alimentation avait
le pouvoir de faire grandir plus rapidement
les petits veaux, à tel point qu’ils étaient
bons pour l’abattoir à cinq mois déjà.
Ce régime unique et très nutritif est à
l’origine d’une viande claire et très tendre
comme on n’en avait encore jamais vue
jusqu’alors. Cette nouvelle «spécialité» n’a
pas tardé à être vendue à un prix très supé-
rieur à celui de la viande de bœuf.
Des veaux rendus maladesLes grands perdants de cette mode ont
été les veaux d’engraissement, contraints
à une vie désespérante. Souvent confi-
nés dans des étables sans lumière ou pri-
sonniers de stalles exiguës, nourris de lait
deux fois par jour, ils portaient en perma-
nence une muselière les empêchant d’ava-
ler le moindre brin de foin ou de paille.
Ce régime laitier exclusif engendre un
approvisionnement en fer insuffisant qui
conduit à des problèmes de santé connus.
Dépourvu de globules rouges en suffi-
sance, les veaux en question souffrent
notamment d’anémie.
Parallèlement aux élevages de poules
en batterie, c’est l’image de ces veaux de
lait si maltraités qui a conduit le peuple
suisse, en 1970, à accepter l’introduction
d’une loi sur la protection des animaux
plus complète. Puis avec l’introduction
d’une révision de cette loi en 1981, les
muselières pour veaux ont été interdites,
les veaux anémiques prohibés et la com-
sommation de paille et de foin prescrite.
Bouchers peu compréhensifsOn aurait pu croire
qu’avec cela le pro-
blème était résolu.
Mais les bouchers se
sont accrochés à cette
viande blanche et les
éleveurs qui, confor-
mément aux ins-
tructions légales, ont
nourri leurs veaux de
foin et d’herbe, ont subi de massives dé-
ductions de prix parce que la viande li-
vrée était rosâtre. Il aura fallu que la Pro-
tection des Animaux PSA, dans les années
90, appelle à un boycott du veau blanc et
exige de meilleures conditions d’alimenta-
tion et de détention pour qu’enfin autorités
et bouchers consentent à réagir. L’élevage
des veaux en groupe a été introduit - à une
exception près (détention en igloo) - et les
déductions de prix pour cause de viande
rosâtre ont été interdites.
N’empêche! Les viandes de veau aussi
claires que possible sont toujours un cri-
tère de qualité chez de nombreux bou-
chers. Les déductions pour viande rosâtre
existent toujours en sous-main, comme
la comptabilité des abattoirs le démontre.
Une étude récente de la PSA (février 2011)
prouve qu’aujourd’hui encore beaucoup de
veaux d’engraissement souffrent d’anémie
et de ses conséquences. Pourtant, la loi sur
la protection des animaux entrée en vi-
gueur en 2008 stipule clairement:
Art. 37,3: Les veaux doivent être
nourris de sorte qu’ils soient suffisam-
ment fournis en fer.
Art. 37.4: Les veaux âgés de plus de
deux semaines doivent avoir accès libre-
ment au foin, au maïs ou à d’autres four-
rages leur garantissant un approvision-
nement approprié.
Détention non conformeNous nous trouvons aujourd’hui en
face d’une situation paradoxale qui
fait que si des éleveurs suivent les
prescriptions de la loi sur la protec-
tion des animaux en nourrissant leurs
veaux de manière conforme, ils peu-
Toujours et encore, des bouchers mettent en vente la chair blanche
de veaux anémiques. Par une nouvelle campagne, la PSA entend in-
citer les milieux concernés à adopter une attitude plus respec-
tueuse des droits animaliers en matière d’élevage des veaux.
vent toujours en être pu-
nis par des déductions
de prix occultes. Fait
également dérangeant
aux yeux de la PSA,
le constat qu’en Suisse
sept veaux sur dix sont
encore bloqués
dans des éta-
bles sans pos-
sibilité de sor-
tir à l’air libre.
Enfin, on peut constater que des impor-
tateurs de viande font venir du veau de
Hollande, de France et d’Italie, des pays
où les dispositions minimales de protec-
tion animale helvétiques ne sont même
pas reconnues.
Lancement de la campagnePour toutes ces raisons, la PSA lance pour
l’été 2011 une campagne de protection du
veau sur les bases suivantes:
• Détention: Plus de détention en igloo
et sorties libres pour tous les veaux.
• Alimentation: Nourriture conforme
(sans régime pour viande blanche).
• Boucherie: Plus de déduction de prix
pour la couleur de la viande. Déduc-
tions limitées aux défauts objectifs.
Plus d’importation de viande de veaux
élevés en solitaire ou sur sol en caille-
botis.
Cette campagne débutera le 27 juin
par une réunion sur la protection du veau,
à laquelle la PSA invitera des représen-
tants des autorités, de la science, de l’agri-
culture, d’une branche de bouchers, de la
restauration et du commerce de détail.
La PSA pourra compter sur le soutien de
parlementaires favorables à la cause ani-
male. -� Hansuli Huber
STS-Geschäftsführer Fachbereich
1. Y a-t-il, pour la viande de veau, des consta-
tations objectives (c.-à-d. scientifiques)
relatives à la qualité de la viande (substances
qu’elle contient, dureté, effets sur la digestion
ou la santé, etc.) qui justifient une déduction
dans les abattoirs du fait de la couleur de la
viande?
2. Une viande de veau rosée ou rougeâtre, qui
remplit par ailleurs tous les critères de qualité
requis, est-elle, selon le Conseil fédéral, de
qualité moindre pour les consommateurs et
les cuisiniers ? Dans l’affirmative, pourquoi?
3. Quelles différences y a-t-il entre les prescrip-
tions suisses et les prescriptions européen-
nes relatives à l’alimentation et à la détention
des veaux et quelles en sont les éventuelles
conséquences pour le bien-être des animaux
et la qualité de la viande?
4. Quelle est la quantité d’antibiotiques utilisée
dans l’élevage de veaux en Suisse, en chiffres
absolus (t/an) et relatifs (part utilisée dans
l’élevage de veaux par rapport à la quantité
totale utilisée dans l’élevage d’animaux de
rente)?
5. Par quelles mesures pourrait-on réduire
l’utilisation d’antibiotiques dans l’élevage des
veaux sans que ces derniers n’en pâtissent?
6. Les éleveurs de veaux européens ont-ils
d’autres habitudes que les éleveurs suisses?
Utilisent-ils davantage et plus souvent des
antibiotiques ou utilisent-ils d’autres subs-
tances, par exemple?
7. Serait-il souhaitable d’augmenter les contri-
butions SRPA afin d’améliorer le bien-être
des animaux?
8. Quelles mesures pourrait-on prendre pour
informer les consommateurs des conditions
de production de la viande de veau importée
(conditions de détention et d’alimentation)?
Maya Graf (Verts/BL), conseillère nationale, a posé les questions suivantes au Conseil fédéral:
Pour unélevage des veaux moins cruel
Détention: Sorties quotidiennes et vie en groupe ne sont pas encore une réalité pour beaucoup de veaux.
Protection animale: Derrière l’impor-tation de viande de veau se cachent souvent d’inutiles souffrances.
Au régime laitier: Pour que les veaux ne puissent goûter à la paille, on leur imposait jadis une muselière.
iSto
CkPh
oto
L’AMI DES ANIMAUX 2/2011L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 1312
«Nous commençons par voler le petit veau
à sa mère, pour le tuer et le manger. En-
suite, nous lui volons le lait qui était des-
tiné à son petit. Pour la récompenser de
tout cela, nous abattons enfin la vache,
laquelle a toutefois le réconfort exaltant
d’être appelée animal utile.» Telle est la vi-
sion pleine d’ironie exprimée par l’écrivain
bernois Carl Spitteler, prix Nobel de littéra-
ture 1919, sur l’utilisation que nous faisons
de nos vaches et de nos veaux.
La viande blanche est plus lucrativeJadis, les veaux à l’élevage ou à l’engrais-
sement n’étaient pas abattus avant huit à
dix mois. Nourris de lait, de foin et d’herbe,
leur viande était naturellement rougeâtre.
Puis, entre les deux guerres mondiales, des
bouchers ingénieux ont inventé la spécia-
lité du veau blanc.
Pour cause de surproduction, le
prix du lait s’était écroulé, au grand dam
des agriculteurs. C’est alors que naquit l’idée
d’engraisser les veaux uniquement avec ces
excédents de lait. Cette alimentation avait
le pouvoir de faire grandir plus rapidement
les petits veaux, à tel point qu’ils étaient
bons pour l’abattoir à cinq mois déjà.
Ce régime unique et très nutritif est à
l’origine d’une viande claire et très tendre
comme on n’en avait encore jamais vue
jusqu’alors. Cette nouvelle «spécialité» n’a
pas tardé à être vendue à un prix très supé-
rieur à celui de la viande de bœuf.
Des veaux rendus maladesLes grands perdants de cette mode ont
été les veaux d’engraissement, contraints
à une vie désespérante. Souvent confi-
nés dans des étables sans lumière ou pri-
sonniers de stalles exiguës, nourris de lait
deux fois par jour, ils portaient en perma-
nence une muselière les empêchant d’ava-
ler le moindre brin de foin ou de paille.
Ce régime laitier exclusif engendre un
approvisionnement en fer insuffisant qui
conduit à des problèmes de santé connus.
Dépourvu de globules rouges en suffi-
sance, les veaux en question souffrent
notamment d’anémie.
Parallèlement aux élevages de poules
en batterie, c’est l’image de ces veaux de
lait si maltraités qui a conduit le peuple
suisse, en 1970, à accepter l’introduction
d’une loi sur la protection des animaux
plus complète. Puis avec l’introduction
d’une révision de cette loi en 1981, les
muselières pour veaux ont été interdites,
les veaux anémiques prohibés et la com-
sommation de paille et de foin prescrite.
Bouchers peu compréhensifsOn aurait pu croire
qu’avec cela le pro-
blème était résolu.
Mais les bouchers se
sont accrochés à cette
viande blanche et les
éleveurs qui, confor-
mément aux ins-
tructions légales, ont
nourri leurs veaux de
foin et d’herbe, ont subi de massives dé-
ductions de prix parce que la viande li-
vrée était rosâtre. Il aura fallu que la Pro-
tection des Animaux PSA, dans les années
90, appelle à un boycott du veau blanc et
exige de meilleures conditions d’alimenta-
tion et de détention pour qu’enfin autorités
et bouchers consentent à réagir. L’élevage
des veaux en groupe a été introduit - à une
exception près (détention en igloo) - et les
déductions de prix pour cause de viande
rosâtre ont été interdites.
N’empêche! Les viandes de veau aussi
claires que possible sont toujours un cri-
tère de qualité chez de nombreux bou-
chers. Les déductions pour viande rosâtre
existent toujours en sous-main, comme
la comptabilité des abattoirs le démontre.
Une étude récente de la PSA (février 2011)
prouve qu’aujourd’hui encore beaucoup de
veaux d’engraissement souffrent d’anémie
et de ses conséquences. Pourtant, la loi sur
la protection des animaux entrée en vi-
gueur en 2008 stipule clairement:
Art. 37,3: Les veaux doivent être
nourris de sorte qu’ils soient suffisam-
ment fournis en fer.
Art. 37.4: Les veaux âgés de plus de
deux semaines doivent avoir accès libre-
ment au foin, au maïs ou à d’autres four-
rages leur garantissant un approvision-
nement approprié.
Détention non conformeNous nous trouvons aujourd’hui en
face d’une situation paradoxale qui
fait que si des éleveurs suivent les
prescriptions de la loi sur la protec-
tion des animaux en nourrissant leurs
veaux de manière conforme, ils peu-
Toujours et encore, des bouchers mettent en vente la chair blanche
de veaux anémiques. Par une nouvelle campagne, la PSA entend in-
citer les milieux concernés à adopter une attitude plus respec-
tueuse des droits animaliers en matière d’élevage des veaux.
vent toujours en être pu-
nis par des déductions
de prix occultes. Fait
également dérangeant
aux yeux de la PSA,
le constat qu’en Suisse
sept veaux sur dix sont
encore bloqués
dans des éta-
bles sans pos-
sibilité de sor-
tir à l’air libre.
Enfin, on peut constater que des impor-
tateurs de viande font venir du veau de
Hollande, de France et d’Italie, des pays
où les dispositions minimales de protec-
tion animale helvétiques ne sont même
pas reconnues.
Lancement de la campagnePour toutes ces raisons, la PSA lance pour
l’été 2011 une campagne de protection du
veau sur les bases suivantes:
• Détention: Plus de détention en igloo
et sorties libres pour tous les veaux.
• Alimentation: Nourriture conforme
(sans régime pour viande blanche).
• Boucherie: Plus de déduction de prix
pour la couleur de la viande. Déduc-
tions limitées aux défauts objectifs.
Plus d’importation de viande de veaux
élevés en solitaire ou sur sol en caille-
botis.
Cette campagne débutera le 27 juin
par une réunion sur la protection du veau,
à laquelle la PSA invitera des représen-
tants des autorités, de la science, de l’agri-
culture, d’une branche de bouchers, de la
restauration et du commerce de détail.
La PSA pourra compter sur le soutien de
parlementaires favorables à la cause ani-
male. -� Hansuli Huber
STS-Geschäftsführer Fachbereich
1. Y a-t-il, pour la viande de veau, des consta-
tations objectives (c.-à-d. scientifiques)
relatives à la qualité de la viande (substances
qu’elle contient, dureté, effets sur la digestion
ou la santé, etc.) qui justifient une déduction
dans les abattoirs du fait de la couleur de la
viande?
2. Une viande de veau rosée ou rougeâtre, qui
remplit par ailleurs tous les critères de qualité
requis, est-elle, selon le Conseil fédéral, de
qualité moindre pour les consommateurs et
les cuisiniers ? Dans l’affirmative, pourquoi?
3. Quelles différences y a-t-il entre les prescrip-
tions suisses et les prescriptions européen-
nes relatives à l’alimentation et à la détention
des veaux et quelles en sont les éventuelles
conséquences pour le bien-être des animaux
et la qualité de la viande?
4. Quelle est la quantité d’antibiotiques utilisée
dans l’élevage de veaux en Suisse, en chiffres
absolus (t/an) et relatifs (part utilisée dans
l’élevage de veaux par rapport à la quantité
totale utilisée dans l’élevage d’animaux de
rente)?
5. Par quelles mesures pourrait-on réduire
l’utilisation d’antibiotiques dans l’élevage des
veaux sans que ces derniers n’en pâtissent?
6. Les éleveurs de veaux européens ont-ils
d’autres habitudes que les éleveurs suisses?
Utilisent-ils davantage et plus souvent des
antibiotiques ou utilisent-ils d’autres subs-
tances, par exemple?
7. Serait-il souhaitable d’augmenter les contri-
butions SRPA afin d’améliorer le bien-être
des animaux?
8. Quelles mesures pourrait-on prendre pour
informer les consommateurs des conditions
de production de la viande de veau importée
(conditions de détention et d’alimentation)?
Maya Graf (Verts/BL), conseillère nationale, a posé les questions suivantes au Conseil fédéral:
Pour unélevage des veaux moins cruel
Détention: Sorties quotidiennes et vie en groupe ne sont pas encore une réalité pour beaucoup de veaux.
Protection animale: Derrière l’impor-tation de viande de veau se cachent souvent d’inutiles souffrances.
Au régime laitier: Pour que les veaux ne puissent goûter à la paille, on leur imposait jadis une muselière.
iSto
CkPh
oto
L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 19L’AMI DES ANIMAUX 2/201114
+ s e c t i o n s + n e w s + s e z i o n i +
Billet du présidentNotre campagne de castration/stérilisation
gratuite à La Chaux-de-Fonds a rencontré
un franc succès. Ce sont en effet plus de
trois cents chats qui ont ainsi perdu leur
capacité de procréer. La prolifération ef-
froyable de ces félins commençait à po-
ser de sérieux problèmes, un record de 17
chats saisis dans une ferme en donne une
petite idée. De plus, la ville n’est pas en
reste, car près de la moitié des animaux
traités étaient en mesure de sortir, et donc
de se reproduire librement. Nous appelons
également tous les propriétaires de chats
qui sortent à les faire identifier à l’aide de
la puce électronique. J.-J. Evard
Cari soci e cari sostenitori,anche quest’anno abbiamo previsto di
fissare la data dell’assemblea in autunno;
riceverete, come di consueto, l’invito e
l’ordine del giorno nel prossimo numero
dell’Amico degli Animali.
Vi invitiamo a partecipare numerosi
in quanto ci sarà un importante avvicen-
damento in seno al comitato.
La Protezione svizzera degli animali
PSA, che raggruppa 70 associazioni sparse
in tutta la Svizzera e della quale facciamo
parte, festeggia quest’anno il 150o di fon-
dazione il 19 agosto all’Almend di Berna,
sotto il tendone del circo Knie. Se qual-
cuno volesse partecipare è pregato di an-
nunciarsi, senza tardare, al presidente tel.
091 862 22 20.
Il Presidente
Coup de chaleurL’été arrive avec ses températures… Votre
compagnon risque une insolation voire la
mort si vous le laissez dans votre voiture,
même à l’ombre! Ce que peu de gens savent,
c’est que même en roulant avec la climatisa-
tion, le soleil tape sur la vitre arrière et Rex
encourt les mêmes risques.
En cas de coup de chaleur, sortir le chien
rapidement, le mettre à l’ombre, le rafraîchir
avec des linges mouillés, lui donner à boire,
petit à petit avec de l’eau tempérée et partir
en urgence chez son vétérinaire.
Nous vous souhaitons un bel été avec
votre compagnon! Manu et Mélanie
Le mot du présidentL’assemblée générale de notre SPA s’est
déroulée le 5 mai denier dans un climat
de grande cordialité. Il convient de saluer
la présence du président et de membres
éminents de la Société vaudoise de pro-
tection des animaux, ainsi que de mem-
bres de sociétés actives dans le domaine
de la protection des animaux.
Que tous ceux qui ont consacré une
partie de leur temps à cette assemblée
générale soient remerciés.
Rappelons que l’action en faveur des
animaux est nécessaire et conserve tout
son sens et qu’en ce qui nous concerne,
elle est possible grâce au soutien de géné-
reux membres et donateurs. Que tous
soient ici remerciés.
Thierry de Mestral
19
Coupon à envoyer à la Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle, ou à faxer au 061 365 99 90. Vous pouvez aussi commander l’abonnement sur le site www.tierreport.ch
Oui, je m’abonne
L’AMI DES ANIMAUXJe m’abonne à L’AMI DES ANIMAUX au prix de seulement Fr. 12.80 pour une année.
J’offre un abo à L’AMI DES ANIMAUX au prix de Fr. 12.80. Envoyez-moi la facture. Je désire soutenir le travail de la Protection Suisse des Animaux PSA et j’effectue un versement de
Fr. _______________ à son intention.
• Ilvousinformesurles activités nationales et internationales de protection animale.
•Ilcouvreaussil’envers du décor et appelle les choses par leur nom.
•Ildonnedenombreuxconseils sur les soins à donner aux animaux.
•L’AMIDESANIMAUXestégalementdisponi-ble par abonnement au prix de Fr. 12.80 (4 éditions par année).
Mon adresse (adresse de facturation)Prénom
Nom
Rue et No
NP/Lieu
Date Signature
Bénéficiaire de l’abonnement (nous l’informerons nous-mêmes de ce cadeau)Prénom
Nom
Rue et No
NP/Lieu
Date Signature
Abonnez-vous à
L’AMI DES ANIMAUX
CHF 5.– / EURO 4.– 2/2011
Nous cherchons un foyer
Cerchiamo una casa
Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.
Regard dans le monde des animaux
Gli anim
ali in peric
olo hanno bisogno
del vostro
sostegno!
Les animaux en danger o
nt
besoin de vous!
Uno sguardo nel mondo degli animali
D A N E M A R K
Nouveaux chiens interdits
Depuis le 1er juillet 2010, la liste des races
de chiens interdits a été étendue au Dane-
mark. Ces nouvelles règles valent également
pour les touristes qui veulent introduire un
animal dans ce pays. Sont ainsi prohibées
au Danemark l’importation, la détention et
l’élevage de treize races canines pour tout
chien né après le 17 mars 2010. Ces races
sont les suivantes: pitbull terrier, tosa inu,
staffordshire terrier américain, fila brasi-
leiro, dogo argentino, bouledogue améri-
cain, boerboel, kangal, ovtcharka asiatique,
ovtcharka du Caucase, ovtcharka de Russie
du sud, tornjak et charplanina.
Les chiens interdits l’ont été en raison
de leur dangerosité potentielle. L’interdic-
tion s’applique également aux éléments
croisés des races en question. Il incombe à
l’acquéreur d’un chien de se documenter sur
sa race et son type lors de son achat.
U E
Vers une Amazonie européenne? En mars dernier, les ministres de l’envi-
ronnement autrichien, hongrois, serbe et
slovène réunis à Budapest ont signé une
convention prévoyant la mise sur pied
d’une vaste réserve biosphérique qui à
terme devrait être reconnue par l’UNESCO
comme étant la première entité de ce type
sur le plan mondial puisqu’impliquant le
territoire de cinq pays différents. Cette
nouvelle réserve écologique entend proté-
ger durablement les forêts, les prairies et
les zones fluviales des bassins du Danube,
de la Drau et de la Mur. D’une surface to-
tale de quelque 800’000 hectares s’éten-
dant sur cinq pays, elle sera la plus grande
de toute l’Europe. Son statut de zone pro-
tégée internationale devrait contribuer au
développement d’un tourisme adapté aux
exigences de la nature et à la coopération
entre les villes culturelles.
ISto
ckph
oto
ISto
ckph
oto
A U T R I C H E
Label AMA pour les oeufs
Les œufs de poules en batterie ont dis-
paru du marché autrichien. Environ deux
tiers des œufs commercialisés proviennent
de poules élevées au sol, 23% de volailles
élevées à l’air libre et 12% du marché bio.
Depuis 2009 en effet, l’Autriche interdit
les élevages en batterie. En 2010, on ne
trouve ainsi plus d’œufs de batterie dans
le commerce alimentaire autrichien, lequel
s’approvisionne en grande partie chez les
producteurs locaux. Par contre, l’industrie
et la restauration ont encore largement re-
cours aux œufs de batterie, moins coû-
teux, importés de l’étranger.
Afin de lutter contre ces importations,
l’Association agraire autrichienne (AMA)
a créé un label récompensant les œufs et
les produits qui en dépendent répondant
aux normes légales. Cette distinction per-
met de s’assurer de leur origine.
I T A L I E
Vaste fraude sur les subventions laitières
Afin de gonfler les subventions attribuées
par l’Union européenne, de fausses indica-
tions sur le nombre de vaches et la quan-
tité de lait produite ont systématiquement
été transmises à Bruxelles. Ainsi, depuis des
années, le lait de 300’000 vaches a-t-il été
déclaré alors que les animaux en question
étaient morts ou vendus depuis longtemps.
Selon le site internet «Spiegel Online», une
vache italienne sur cinq annoncées à l’UE
est tout simplement inexistante.
Cette vaste fraude a été rendue possi-
ble par le biais des systèmes informatiques
officiels. Des manipulateurs ont ainsi fait
passer la durée de vie moyenne des vaches
de 122 à 999 mois. On ne sait encore qui
est responsable de la supercherie, pas plus
qu’on ne sait où est passé le 1,2 milliard de
litres de lait frauduleux. Mais ce qui est cer-
tain, c’est que les responsables des adminis-
trations concernées sont souvent eux-mê-
mes de gros marchands de bétail et qu’un
ancien chef de cabinet du ministère italien
de l’agriculture serait personnellement im-
pliqué.
+ + + L e M o n D e e n B R e F + + + L e M o n D e e n B R e F + + + L e M o n D e
L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 19L’AMI DES ANIMAUX 2/201114
+ s e c t i o n s + n e w s + s e z i o n i +
Billet du présidentNotre campagne de castration/stérilisation
gratuite à La Chaux-de-Fonds a rencontré
un franc succès. Ce sont en effet plus de
trois cents chats qui ont ainsi perdu leur
capacité de procréer. La prolifération ef-
froyable de ces félins commençait à po-
ser de sérieux problèmes, un record de 17
chats saisis dans une ferme en donne une
petite idée. De plus, la ville n’est pas en
reste, car près de la moitié des animaux
traités étaient en mesure de sortir, et donc
de se reproduire librement. Nous appelons
également tous les propriétaires de chats
qui sortent à les faire identifier à l’aide de
la puce électronique. J.-J. Evard
Cari soci e cari sostenitori,anche quest’anno abbiamo previsto di
fissare la data dell’assemblea in autunno;
riceverete, come di consueto, l’invito e
l’ordine del giorno nel prossimo numero
dell’Amico degli Animali.
Vi invitiamo a partecipare numerosi
in quanto ci sarà un importante avvicen-
damento in seno al comitato.
La Protezione svizzera degli animali
PSA, che raggruppa 70 associazioni sparse
in tutta la Svizzera e della quale facciamo
parte, festeggia quest’anno il 150o di fon-
dazione il 19 agosto all’Almend di Berna,
sotto il tendone del circo Knie. Se qual-
cuno volesse partecipare è pregato di an-
nunciarsi, senza tardare, al presidente tel.
091 862 22 20.
Il Presidente
Coup de chaleurL’été arrive avec ses températures… Votre
compagnon risque une insolation voire la
mort si vous le laissez dans votre voiture,
même à l’ombre! Ce que peu de gens savent,
c’est que même en roulant avec la climatisa-
tion, le soleil tape sur la vitre arrière et Rex
encourt les mêmes risques.
En cas de coup de chaleur, sortir le chien
rapidement, le mettre à l’ombre, le rafraîchir
avec des linges mouillés, lui donner à boire,
petit à petit avec de l’eau tempérée et partir
en urgence chez son vétérinaire.
Nous vous souhaitons un bel été avec
votre compagnon! Manu et Mélanie
Le mot du présidentL’assemblée générale de notre SPA s’est
déroulée le 5 mai denier dans un climat
de grande cordialité. Il convient de saluer
la présence du président et de membres
éminents de la Société vaudoise de pro-
tection des animaux, ainsi que de mem-
bres de sociétés actives dans le domaine
de la protection des animaux.
Que tous ceux qui ont consacré une
partie de leur temps à cette assemblée
générale soient remerciés.
Rappelons que l’action en faveur des
animaux est nécessaire et conserve tout
son sens et qu’en ce qui nous concerne,
elle est possible grâce au soutien de géné-
reux membres et donateurs. Que tous
soient ici remerciés.
Thierry de Mestral
19
Coupon à envoyer à la Protection Suisse des Animaux PSA, Dornacherstrasse 101, 4008 Bâle, ou à faxer au 061 365 99 90. Vous pouvez aussi commander l’abonnement sur le site www.tierreport.ch
Oui, je m’abonne
L’AMI DES ANIMAUXJe m’abonne à L’AMI DES ANIMAUX au prix de seulement Fr. 12.80 pour une année.
J’offre un abo à L’AMI DES ANIMAUX au prix de Fr. 12.80. Envoyez-moi la facture. Je désire soutenir le travail de la Protection Suisse des Animaux PSA et j’effectue un versement de
Fr. _______________ à son intention.
• Ilvousinformesurles activités nationales et internationales de protection animale.
•Ilcouvreaussil’envers du décor et appelle les choses par leur nom.
•Ildonnedenombreuxconseils sur les soins à donner aux animaux.
•L’AMIDESANIMAUXestégalementdisponi-ble par abonnement au prix de Fr. 12.80 (4 éditions par année).
Mon adresse (adresse de facturation)Prénom
Nom
Rue et No
NP/Lieu
Date Signature
Bénéficiaire de l’abonnement (nous l’informerons nous-mêmes de ce cadeau)Prénom
Nom
Rue et No
NP/Lieu
Date Signature
Abonnez-vous à
L’AMI DES ANIMAUX
CHF 5.– / EURO 4.– 2/2011
Nous cherchons un foyer
Cerchiamo una casa
Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.
Regard dans le monde des animaux
Gli anim
ali in peric
olo hanno bisogno
del vostro
sostegno!
Les animaux en danger o
nt
besoin de vous!
Uno sguardo nel mondo degli animali
D A N E M A R K
Nouveaux chiens interdits
Depuis le 1er juillet 2010, la liste des races
de chiens interdits a été étendue au Dane-
mark. Ces nouvelles règles valent également
pour les touristes qui veulent introduire un
animal dans ce pays. Sont ainsi prohibées
au Danemark l’importation, la détention et
l’élevage de treize races canines pour tout
chien né après le 17 mars 2010. Ces races
sont les suivantes: pitbull terrier, tosa inu,
staffordshire terrier américain, fila brasi-
leiro, dogo argentino, bouledogue améri-
cain, boerboel, kangal, ovtcharka asiatique,
ovtcharka du Caucase, ovtcharka de Russie
du sud, tornjak et charplanina.
Les chiens interdits l’ont été en raison
de leur dangerosité potentielle. L’interdic-
tion s’applique également aux éléments
croisés des races en question. Il incombe à
l’acquéreur d’un chien de se documenter sur
sa race et son type lors de son achat.
U E
Vers une Amazonie européenne? En mars dernier, les ministres de l’envi-
ronnement autrichien, hongrois, serbe et
slovène réunis à Budapest ont signé une
convention prévoyant la mise sur pied
d’une vaste réserve biosphérique qui à
terme devrait être reconnue par l’UNESCO
comme étant la première entité de ce type
sur le plan mondial puisqu’impliquant le
territoire de cinq pays différents. Cette
nouvelle réserve écologique entend proté-
ger durablement les forêts, les prairies et
les zones fluviales des bassins du Danube,
de la Drau et de la Mur. D’une surface to-
tale de quelque 800’000 hectares s’éten-
dant sur cinq pays, elle sera la plus grande
de toute l’Europe. Son statut de zone pro-
tégée internationale devrait contribuer au
développement d’un tourisme adapté aux
exigences de la nature et à la coopération
entre les villes culturelles.
ISto
ckph
oto
ISto
ckph
oto
A U T R I C H E
Label AMA pour les oeufs
Les œufs de poules en batterie ont dis-
paru du marché autrichien. Environ deux
tiers des œufs commercialisés proviennent
de poules élevées au sol, 23% de volailles
élevées à l’air libre et 12% du marché bio.
Depuis 2009 en effet, l’Autriche interdit
les élevages en batterie. En 2010, on ne
trouve ainsi plus d’œufs de batterie dans
le commerce alimentaire autrichien, lequel
s’approvisionne en grande partie chez les
producteurs locaux. Par contre, l’industrie
et la restauration ont encore largement re-
cours aux œufs de batterie, moins coû-
teux, importés de l’étranger.
Afin de lutter contre ces importations,
l’Association agraire autrichienne (AMA)
a créé un label récompensant les œufs et
les produits qui en dépendent répondant
aux normes légales. Cette distinction per-
met de s’assurer de leur origine.
I T A L I E
Vaste fraude sur les subventions laitières
Afin de gonfler les subventions attribuées
par l’Union européenne, de fausses indica-
tions sur le nombre de vaches et la quan-
tité de lait produite ont systématiquement
été transmises à Bruxelles. Ainsi, depuis des
années, le lait de 300’000 vaches a-t-il été
déclaré alors que les animaux en question
étaient morts ou vendus depuis longtemps.
Selon le site internet «Spiegel Online», une
vache italienne sur cinq annoncées à l’UE
est tout simplement inexistante.
Cette vaste fraude a été rendue possi-
ble par le biais des systèmes informatiques
officiels. Des manipulateurs ont ainsi fait
passer la durée de vie moyenne des vaches
de 122 à 999 mois. On ne sait encore qui
est responsable de la supercherie, pas plus
qu’on ne sait où est passé le 1,2 milliard de
litres de lait frauduleux. Mais ce qui est cer-
tain, c’est que les responsables des adminis-
trations concernées sont souvent eux-mê-
mes de gros marchands de bétail et qu’un
ancien chef de cabinet du ministère italien
de l’agriculture serait personnellement im-
pliqué.
+ + + L e M o n D e e n B R e F + + + L e M o n D e e n B R e F + + + L e M o n D e
L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 17
La vie d’un opossum n’est pas particu-
lièrement passionnante, à nos yeux du
moins. Elle consiste à manger, à dormir et
à se reproduire le plus rapidement possi-
ble. Mais cette façon de vivre simple cor-
respond parfaitement à la morphologie et
aux besoins de l’espèce.
Cerveau peu développéComparé à des animaux de même taille,
comme par exemple un chat domesti-
que normal, l’opossum de Virginie dis-
pose d’un cerveau de très petite taille. Dès
lors, il est clair que ce marsupial ne peut
briller par ses aptitudes intellectuelles, les
cellules cervicales et les liaisons nerveu-
ses dont il dispose ne le permettant pas.
Ainsi, les opossums sont-ils à peine capa-
bles d’apprendre.
On peut s’en rendre compte par le fait
qu’un même opossum a été pris à plu-
sieurs reprises dans le même piège tendu
par un zoologue étudiant le comporte-
ment de l’espèce. Cela n’arriverait jamais
avec un raton-laveur par exemple, cet
animal se méfierait immédiatement d’un
piège dans lequel il serait déjà tombé et îl
saurait éviter d’y retomber.
Lorsqu’un opossum se sent menacé,
il fait face au danger en ouvrant large-
ment la gueule pour montrer sa cinquan-
taine de dents pointues tout en soufflant
et émettant des piaillements stridents et
des grognements sourds. Si son assaillant
ne se laisse pas impressionner, l’opossum
adopte une autre tactique: il fait le mort
pour le décourager, et cela fonctionne par-
faitement avec un hibou ou un renard.
«Jouer au possum»Il y a certes d’autres animaux qui appli-
quent la même méthode. Mais ce dernier
comportement de l’opossum a donné nais-
sance à l’expression «playing possum» dans
les pays anglo-saxons, où elle est entrée
dans les vocables courants pour désigner
l’action de faire le mort.
Durée de vie très brèveDans la nature, la vie d’un opossum ne
dépasse que rarement les deux ans. Cette
courte existence doit être compensée par
une grande faculté de prolifération afin de
garantir la conservation de l’espèce.
Les moeurs de l’opossum, telles que
déjà décrites, ne paraissent pas offrir les
meilleures conditions pour cela. Alors
comment cette espèce de marsupial par-
vient-elle à se montrer si prolifique mal-
gré tout?
Taux de naissances élevéC’est au niveau anatomique qu’il faut sans
doute en chercher la raison. En effet, les fe-
melles disposent d’un double utérus et d’un
double vagin. D’où l’appellation latine de
la famille (didelphis) soulignant ces attri-
buts à double.
La maturité sexuelle intervient à huit
mois chez les mâles et entre six et neuf
mois chez les femelles. Les partenaires
vivent chacun de leur côté sauf durant la
période de l’accouplement, lequel est aussi
peu spectaculaire que le reste de leur vie.
Le temps de gestation est très court (12-13
jours) et la femelle met au jour deux fois
par an entre 25 et 50 embryons, longs d’en-
viron 1 centimètre et pesant en moyenne
0,13 gramme.
Transport familial: La nouvelle génération apprécie le confort et voyage volontiers sur le dos de maman.
Mais déjà leur premier défi de vie est
proche. Les embryons doivent par eux-
mêmes trouver le chemin de la poche mar-
supiale, où se trouvent les tétons. Seuls les
plus rapides seront servis, les autres étant
éliminés. Les heureux élus resteront dix se-
maines dans la poche maternelle. Au
bout de trois ou quatre mois, les jeunes
acquièrent leur indépendance, mais s’ac-
crocheront encore volontiers au dos de
leur mère.
Adaptables et peu exigeantsCôté nourriture, les opossums de Virginie
ne sont pas difficiles. Carnivores à la base,
ils apprécient les insectes, vers, escargots,
grenouilles et souris, mais ne dédaignent
pas non plus fruits et baies. Aux abords
des agglomérations, ils n’hésitent pas à
fouiller dans les ordures pour y trouver
de quoi s’alimenter.
Mais les opossums disposent encore
d’une autre qualité expliquant leur ex-
pansion: ils sont aussi peu exigeants en
matière de nourriture qu’ils le sont sur le
plan de l’habitat. Ils se montrent autant
à l’aise dans la montagne et les contrées
16
Leur vie est très courte et ils ne sont pas particulièrement intelli-
gents. Mais cela n’empêche pas les opossums de vivre leur vie de-
puis des millions d’années, voire même de conquérir de nouvelles
zones d’habitat grâce à une faculté d’adaptation remarquable.
Ils prolifèrent malgré une cervelle d’oiseau
keys
ton
e
arco
Garderie: Les bébés opossums passent dix semaines dans la poche ventrale de maman.
arco
Défense: Les opossums exhibent leurs dents.
arco
L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 L’AMI DES ANIMAUX 2/2011 17
La vie d’un opossum n’est pas particu-
lièrement passionnante, à nos yeux du
moins. Elle consiste à manger, à dormir et
à se reproduire le plus rapidement possi-
ble. Mais cette façon de vivre simple cor-
respond parfaitement à la morphologie et
aux besoins de l’espèce.
Cerveau peu développéComparé à des animaux de même taille,
comme par exemple un chat domesti-
que normal, l’opossum de Virginie dis-
pose d’un cerveau de très petite taille. Dès
lors, il est clair que ce marsupial ne peut
briller par ses aptitudes intellectuelles, les
cellules cervicales et les liaisons nerveu-
ses dont il dispose ne le permettant pas.
Ainsi, les opossums sont-ils à peine capa-
bles d’apprendre.
On peut s’en rendre compte par le fait
qu’un même opossum a été pris à plu-
sieurs reprises dans le même piège tendu
par un zoologue étudiant le comporte-
ment de l’espèce. Cela n’arriverait jamais
avec un raton-laveur par exemple, cet
animal se méfierait immédiatement d’un
piège dans lequel il serait déjà tombé et îl
saurait éviter d’y retomber.
Lorsqu’un opossum se sent menacé,
il fait face au danger en ouvrant large-
ment la gueule pour montrer sa cinquan-
taine de dents pointues tout en soufflant
et émettant des piaillements stridents et
des grognements sourds. Si son assaillant
ne se laisse pas impressionner, l’opossum
adopte une autre tactique: il fait le mort
pour le décourager, et cela fonctionne par-
faitement avec un hibou ou un renard.
«Jouer au possum»Il y a certes d’autres animaux qui appli-
quent la même méthode. Mais ce dernier
comportement de l’opossum a donné nais-
sance à l’expression «playing possum» dans
les pays anglo-saxons, où elle est entrée
dans les vocables courants pour désigner
l’action de faire le mort.
Durée de vie très brèveDans la nature, la vie d’un opossum ne
dépasse que rarement les deux ans. Cette
courte existence doit être compensée par
une grande faculté de prolifération afin de
garantir la conservation de l’espèce.
Les moeurs de l’opossum, telles que
déjà décrites, ne paraissent pas offrir les
meilleures conditions pour cela. Alors
comment cette espèce de marsupial par-
vient-elle à se montrer si prolifique mal-
gré tout?
Taux de naissances élevéC’est au niveau anatomique qu’il faut sans
doute en chercher la raison. En effet, les fe-
melles disposent d’un double utérus et d’un
double vagin. D’où l’appellation latine de
la famille (didelphis) soulignant ces attri-
buts à double.
La maturité sexuelle intervient à huit
mois chez les mâles et entre six et neuf
mois chez les femelles. Les partenaires
vivent chacun de leur côté sauf durant la
période de l’accouplement, lequel est aussi
peu spectaculaire que le reste de leur vie.
Le temps de gestation est très court (12-13
jours) et la femelle met au jour deux fois
par an entre 25 et 50 embryons, longs d’en-
viron 1 centimètre et pesant en moyenne
0,13 gramme.
Transport familial: La nouvelle génération apprécie le confort et voyage volontiers sur le dos de maman.
Mais déjà leur premier défi de vie est
proche. Les embryons doivent par eux-
mêmes trouver le chemin de la poche mar-
supiale, où se trouvent les tétons. Seuls les
plus rapides seront servis, les autres étant
éliminés. Les heureux élus resteront dix se-
maines dans la poche maternelle. Au
bout de trois ou quatre mois, les jeunes
acquièrent leur indépendance, mais s’ac-
crocheront encore volontiers au dos de
leur mère.
Adaptables et peu exigeantsCôté nourriture, les opossums de Virginie
ne sont pas difficiles. Carnivores à la base,
ils apprécient les insectes, vers, escargots,
grenouilles et souris, mais ne dédaignent
pas non plus fruits et baies. Aux abords
des agglomérations, ils n’hésitent pas à
fouiller dans les ordures pour y trouver
de quoi s’alimenter.
Mais les opossums disposent encore
d’une autre qualité expliquant leur ex-
pansion: ils sont aussi peu exigeants en
matière de nourriture qu’ils le sont sur le
plan de l’habitat. Ils se montrent autant
à l’aise dans la montagne et les contrées
16
Leur vie est très courte et ils ne sont pas particulièrement intelli-
gents. Mais cela n’empêche pas les opossums de vivre leur vie de-
puis des millions d’années, voire même de conquérir de nouvelles
zones d’habitat grâce à une faculté d’adaptation remarquable.
Ils prolifèrent malgré une cervelle d’oiseau
keys
ton
e
arco
Garderie: Les bébés opossums passent dix semaines dans la poche ventrale de maman.
arco
Défense: Les opossums exhibent leurs dents.
arco
L’AMI DES ANIMAUX 2/2011
boisées qu’au cœur des villes. De plus, ils
sont excellents nageurs et grimpent aisé-
ment aux arbres où ils se servent de leur
queue préhensible. Entièrement noctur-
nes, ils parcourent souvent de grandes
distances et ne s’attardent guère au même
endroit.
La découverte de fossiles de marsu-
piaux remontant à 75 millions d’années
sur le continent nord-américain démontre
que ces animaux vivaient déjà de façon
semblable aux opossums d’aujourd’hui.
Grâce à leurs hautes facultés d’adapta-
tion, ils ont colonisé également l’Améri-
que du Sud.
La gloire malgré toutEn dépit de son aspect physique peu en-
gageant avec son museau pointu et sa
longue queue nue, l’opossum parvient à
susciter d’étonnantes sympathies. Ainsi
Heidi, la femelle opossum qui louche du
zoo allemand de Leipzig est devenue une
anti-héroïne sur internet, comptant plus
de 50’000 amis sur sa page Facebook.-
� Matthias Brunner
Adaptabilité: Les opossums se montrent à l‘aise partout, dans les forêts, dans les montagnes, mais aussi à proximité des zones urbaines.
Agilité: au terme de leur puberté, les jeunes opposums deviennent autonome.
18
arco
keys
ton
e
Chouchou du public: Heidi la loucheuse du zoo de Leipzig est devenue une vraie vedette.
Les opossums (didelphis) font partie de la famille des marsupiaux (didelphidae). La langue anglaise a semé la confusion en la matière en baptisant tout d’abord du même nom les espèces américaines (car-nivores) et australiennes (herbivores), qui n’ont aucun lien entre elles.
Pour les distinguer aujourd’hui, on continue d’appeler opossum l’espèce américaine tandis qu’on utilise le terme possum pour désigner la branche austra- lienne. Les opossums se subdivisent en six espèces différentes.
Fiche zoologique
keys
ton
e
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011 19
Durante il tragitto verso casa, An Lidong
ha individuato un trasporto di cani. Sul
pavimento dell’autocarro erano accata-
state le gabbie, colme di cani. Con una
manovra azzardata, il giovane studente
ha costretto l’autotreno a fermarsi sull’au-
tostrada di Jinha, fuori Beijing. Con il suo
cellulare ha allarmato altri amici degli
animali.
Colossale assembramentoLa notizia si è diffusa velocemente anche
su Weibo, un Mikroblog (Twitter è proi-
bito in Cina). In pochissimo tempo 300
persone hanno accerchiato il camion con
le loro auto, causando per 17 ore una gi-
gantesca colonna. Gli animalisti hanno
iniziato imperturbabili ad alimentare e
abbeverare i cani. Poche ore dopo sono
arrivati sul posto cento poliziotti per ap-
pianare la situazione.
Cani quale prelibatezzaLa polizia ha controllato i documenti del
conducente ed il carico vivo, senza però
trovare nulla da contestare ai loro occhi. Il
camion era diretto dalla provincia di He-
nan ad un mercato di cani, nella provincia
Jinlin, nel nord-est del paese, dove i cani
vengono venduti ai ristoranti. L’impresa
di trasporto porta ogni settimana cani a
Jilin.
Comprati e curatiI 450 cani sono stati per finire comprati da
uno sponsor per 16 000 franchi. Molti di
loro portavano ancora il collare con inciso
il nome; la maggior parte di loro erano
però dei randagi, catturati nelle vicinanze
e venduti ai commercianti. In campagna i
cani si sono moltiplicati fortemente ed in
alcuni luoghi rappresentano anche il pe-
ricolo di contagio della rabbia.
Azione spettacolare di liberazione salva dei cani dalla pentola
reut
ers
reut
ers
Alcuni esemplari, malati o talmente
indeboliti ed in condizioni miserabili,
hanno dovuto essere immediatamente
soppressi. Gli altri sono stati trasportati
con un convoglio di più di 80 auto in un
rifugio per animali a nord di Beijing, dove
hanno ricevuto cure veterinarie. I cani
sani saranno pian piano affidati ad amici
degli animali.
Procurare consapevolezzaAnche se gli amanti degli animali ne
siano totalmente contrari, in Cina il con-
sumo di cani e gatti è largamente esteso.
L’intrepido An Lidong è consapevole di
non essere riuscito a mutare la tendenza
con la sua spettacolare azione, che però
ha fatto parlare una Nazione intera: si
tratta di un attacco terrorista o è giusti-
ficato? An Lidong non si illude e sa che
un divieto del consumo di carne di cane
in Cina non sarà possibile nei prossimi
anni. -� Mark Rissi
Il protettore di animali An Lidong ed i suoi amici, nei dintorni di Beijing, hanno fermato un tra-sporto di cani, scatenando una discussione nazionale. Per non far finire gli animali in padella, gli attivisti hanno dovuto pagare molti soldi.
Viaggio della morte: trasporto di cani in Cina verso un mercato regionale dove vengono venduti ai ristoranti.
Mercato in Cina: la carne di cane è sempre sinonimo di prelibatezza.
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011 2120
Siamo partiti con l’idea di realizzare un re-
portage per la trasmissione «tierisch» sul
famoso CSI di Ascona. Qui scopriamo però
degli insoliti animali: l’apparenza di un ca-
vallo ma la grandezza di un pastore ber-
nese.
La coppia di allevatori E. ed A.M* ci ha
dato volontariamente informazioni ed ha
confermato che i cavallini erano comple-
tamente adulti. Con fierezza ci hanno pre-
sentato i loro «cavalli americani in minia-
tura». Il loro esemplare più piccolo misura
75 cm al garrese.
Quando chiediamo se l’allevamento
ponga dei problemi, ammettono che a volte
ci sono deformazioni o difficoltà alla na-
scita, ma che i loro animali sono in per-
fetta salute.
Il Nanismo è lo scopo dell’allevamentoLa lagnante affermava che i cavalli in mi-
niatura in origine fossero stati usati quali
animali da soma nelle miniere e oggi sa-
rebbero addirittura impiegati come ani-
mali da terapia. In effetti, fino alla fine del
secolo scorso, i pony da miniera sostene-
vano duri lavori nella regione inglese del
carbone. La specie americana in miniatura,
con i loro arti fini, non avrebbero mai re-
sistito a tanto sforzo.
Poco credibile è anche l’affermazione
che questi animali siano adatti per inse-
gnare a cavalcare ai bambini: sulla ho-
mepage dell’allevatrice che sostiene que-
sta teoria, vediamo infatti un bambino in
groppa ad un mini pony.
Dubbioso trend americano Il cavallo americano in miniatura nasce ne-
gli anni ‚70 da un incrocio di diverse razze
di cavalli e pony. Già nel 1987 però il li-
bro genealogico dell’associazione Ameri-
can Miniature Horse Association AMHA
venne chiuso.
Oggigiorno questi cavallini assomi-
gliano al tipo arabo dagli arti fini, solo
molto, molto più piccolo. Secondo gli
standard generali della razza, l’altezza
massima al garrese è di 86,5 cm. Da poco
tempo questa razza è diventata attrattiva
anche dalle nostre parti.
Il nanismo ha conseguenze sulla saluteL’allevamento mirato al nanismo ha delle
conseguenze sui piccoli cavalli. L’espe-
rienza del già veterinario di zoo, profes-
sore Ewald Isenbügel, ci inse-
gna che spesso i piccoli na-
scono morti e che ci possono
essere gravi complicazioni du-
rante il parto: «su tre parti, 3
piccoli nascevano morti o con
grande difficoltà». Ci racconta
di un inaudito episodio: «Se-
gare un puledro troppo grande
nel grembo materno appar-
tiene alla pratica». Questo è
stato il motivo per cui lo zoo
di Zurigo ha affidato a terzi i mini pony,
ricevuti in regalo.
Quali ulteriori conseguenze
negative di quest’allevamento
ci cita difetti di posizione e di
dentatura. Il rinomato esperto
di cavalli è sicuro che si tratti
di un allevamento estremo. Di
quest’opinione è anche l’as-
sociazione svizzera degli al-
levatori di cavalli (VSP): in-
fatti la «Miniaturehorse-swiss-
breeders» non ne fa nemmeno
parte.
Piccolo fa carinoCosa appassiona gli amanti di questi ca-
valli che sembrano provenire da Lilliput?
Sulle homepage ed in diversi rapporti,
i fans raccontano di quanto questi ani-
mali possano essere versatili. Viene ci-
tata una disciplina dove un conducente
di cavalli fa saltare l’ostacolo, mentre lui
corre al suo fianco. Oppure gli esemplari
vengono attaccati a mini carrozze, sulle
quali un adulto trova appena posto – già
solo immaginarlo, ci sembra assurdo.
In questo ambito piace molto anche
insegnare ai cavallini scene da circo. Il
ruolo principale lo giocano le esibizioni
nelle mostre, dove i mini pony vengono
valutati da una giuria. Un elemento deci-
sivo per un buon piazzamento è sempre
la piccola corporatura, come ci ha con-
fermato l’allevatrice nel nostro filmato.
Forse questi amatori hanno la sin-
drome di Peter Pan: i pony in miniatura
sono così teneri come i cuccioli. Ma que-
sto non è un motivo valido per far sof-
frire gli animali praticando un alleva-
mento contro natura!
Purtroppo questi eccessi di alleva-
mento per la smania di successo sono
noti anche con altri animali come cani,
gatti, conigli e animali da reddito. -
Mark Rissi & Matthias Brunner
flic
kr
* Nomi e indirizzi noti alla redazione
zvg
Il prof. Ewald Isenbügel: per quanto riguarda i mini cavalli, si tratta di un allevamento estremo.
American miniature horses: di nuovo un trend senza senso dagli USA.
mAr
k ri
SSi
Presentazione del cavallo: più piccolo è, più grande risulta l’orgoglio del proprietario.
Allevamento estremo di cavalli bonsai
Lamentele sul reportageManifestamente abbiamo toccato un ta-
sto dolente. Subito poco dopo l’emissione
del programma, un’allevatrice si è la-
mentata tramite avvocato presso l’emit-
tente privata locale Tele M1, pretendendo
una rettifica siccome il nostro reportage
metteva in cattiva luce questo tipo di al-
levamento. L’ombudsman dell’emittente
regionale ha respinto la lamentela, con-
siderando i rimproveri infondati.
Sono adulti ma più piccoli di un puledro appena nato: i mini cavalli sono il nuovo trend di alcuni allevatori svizzeri, la cui idea nasce negli USA. Tocca a tanti cavalli nani però, pagare il prezzo per questa umana follia, con difficoltà al parto e conseguenze susseguenti.
mAr
k ri
SSi
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011 2120
Siamo partiti con l’idea di realizzare un re-
portage per la trasmissione «tierisch» sul
famoso CSI di Ascona. Qui scopriamo però
degli insoliti animali: l’apparenza di un ca-
vallo ma la grandezza di un pastore ber-
nese.
La coppia di allevatori E. ed A.M* ci ha
dato volontariamente informazioni ed ha
confermato che i cavallini erano comple-
tamente adulti. Con fierezza ci hanno pre-
sentato i loro «cavalli americani in minia-
tura». Il loro esemplare più piccolo misura
75 cm al garrese.
Quando chiediamo se l’allevamento
ponga dei problemi, ammettono che a volte
ci sono deformazioni o difficoltà alla na-
scita, ma che i loro animali sono in per-
fetta salute.
Il Nanismo è lo scopo dell’allevamentoLa lagnante affermava che i cavalli in mi-
niatura in origine fossero stati usati quali
animali da soma nelle miniere e oggi sa-
rebbero addirittura impiegati come ani-
mali da terapia. In effetti, fino alla fine del
secolo scorso, i pony da miniera sostene-
vano duri lavori nella regione inglese del
carbone. La specie americana in miniatura,
con i loro arti fini, non avrebbero mai re-
sistito a tanto sforzo.
Poco credibile è anche l’affermazione
che questi animali siano adatti per inse-
gnare a cavalcare ai bambini: sulla ho-
mepage dell’allevatrice che sostiene que-
sta teoria, vediamo infatti un bambino in
groppa ad un mini pony.
Dubbioso trend americano Il cavallo americano in miniatura nasce ne-
gli anni ‚70 da un incrocio di diverse razze
di cavalli e pony. Già nel 1987 però il li-
bro genealogico dell’associazione Ameri-
can Miniature Horse Association AMHA
venne chiuso.
Oggigiorno questi cavallini assomi-
gliano al tipo arabo dagli arti fini, solo
molto, molto più piccolo. Secondo gli
standard generali della razza, l’altezza
massima al garrese è di 86,5 cm. Da poco
tempo questa razza è diventata attrattiva
anche dalle nostre parti.
Il nanismo ha conseguenze sulla saluteL’allevamento mirato al nanismo ha delle
conseguenze sui piccoli cavalli. L’espe-
rienza del già veterinario di zoo, profes-
sore Ewald Isenbügel, ci inse-
gna che spesso i piccoli na-
scono morti e che ci possono
essere gravi complicazioni du-
rante il parto: «su tre parti, 3
piccoli nascevano morti o con
grande difficoltà». Ci racconta
di un inaudito episodio: «Se-
gare un puledro troppo grande
nel grembo materno appar-
tiene alla pratica». Questo è
stato il motivo per cui lo zoo
di Zurigo ha affidato a terzi i mini pony,
ricevuti in regalo.
Quali ulteriori conseguenze
negative di quest’allevamento
ci cita difetti di posizione e di
dentatura. Il rinomato esperto
di cavalli è sicuro che si tratti
di un allevamento estremo. Di
quest’opinione è anche l’as-
sociazione svizzera degli al-
levatori di cavalli (VSP): in-
fatti la «Miniaturehorse-swiss-
breeders» non ne fa nemmeno
parte.
Piccolo fa carinoCosa appassiona gli amanti di questi ca-
valli che sembrano provenire da Lilliput?
Sulle homepage ed in diversi rapporti,
i fans raccontano di quanto questi ani-
mali possano essere versatili. Viene ci-
tata una disciplina dove un conducente
di cavalli fa saltare l’ostacolo, mentre lui
corre al suo fianco. Oppure gli esemplari
vengono attaccati a mini carrozze, sulle
quali un adulto trova appena posto – già
solo immaginarlo, ci sembra assurdo.
In questo ambito piace molto anche
insegnare ai cavallini scene da circo. Il
ruolo principale lo giocano le esibizioni
nelle mostre, dove i mini pony vengono
valutati da una giuria. Un elemento deci-
sivo per un buon piazzamento è sempre
la piccola corporatura, come ci ha con-
fermato l’allevatrice nel nostro filmato.
Forse questi amatori hanno la sin-
drome di Peter Pan: i pony in miniatura
sono così teneri come i cuccioli. Ma que-
sto non è un motivo valido per far sof-
frire gli animali praticando un alleva-
mento contro natura!
Purtroppo questi eccessi di alleva-
mento per la smania di successo sono
noti anche con altri animali come cani,
gatti, conigli e animali da reddito. -
Mark Rissi & Matthias Brunner
flic
kr
* Nomi e indirizzi noti alla redazione
zvg
Il prof. Ewald Isenbügel: per quanto riguarda i mini cavalli, si tratta di un allevamento estremo.
American miniature horses: di nuovo un trend senza senso dagli USA.
mAr
k ri
SSi
Presentazione del cavallo: più piccolo è, più grande risulta l’orgoglio del proprietario.
Allevamento estremo di cavalli bonsai
Lamentele sul reportageManifestamente abbiamo toccato un ta-
sto dolente. Subito poco dopo l’emissione
del programma, un’allevatrice si è la-
mentata tramite avvocato presso l’emit-
tente privata locale Tele M1, pretendendo
una rettifica siccome il nostro reportage
metteva in cattiva luce questo tipo di al-
levamento. L’ombudsman dell’emittente
regionale ha respinto la lamentela, con-
siderando i rimproveri infondati.
Sono adulti ma più piccoli di un puledro appena nato: i mini cavalli sono il nuovo trend di alcuni allevatori svizzeri, la cui idea nasce negli USA. Tocca a tanti cavalli nani però, pagare il prezzo per questa umana follia, con difficoltà al parto e conseguenze susseguenti.
mAr
k ri
SSi
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011 2322
Gli zoo europei sono sovraffollati: non
solo vengono allevate le specie minac-
ciate nell’ambito del progetto di conser-
vazione, si moltiplicano anche le specie
«comuni» come l’orso bruno e il lupo – i
cuccioli sono fantastiche calamite di visi-
tatori! Non appena separati dai genitori,
ai piccoli spetta un triste destino; per una
nidiata non calcolata di un leopardo viene
raramente trovata per tutti una buona si-
stemazione in uno zoo rispettoso della
specie. Gli esemplari in soprannumero
vengono soppressi o scartati – nelle mani
di commercianti di animali in grande stile
a livello internazionale il cui interesse è
puramente finanziario.
Nella trappola della mafia dei commerciantiI commercianti di animali accolgono gli
esemplari in esubero negli zoo e li of-
frono nelle relative cerchie. Spesso pre-
tendono dall’acquirente le spese di tra-
sporto e una provvigione, pagata diretta-
mente allo zoo. I negozianti si fungono
quali trasportatori e intermediari, che di-
spongono dei contatti necessari, capaci
di introdurre un commercio e fanno af-
fari per mezzo della grande quantità degli
animali procurati. Senza questi grossisti,
gli zoo avrebbero un enorme problema fi-
nanziario e logistico per lo «smaltimento»
degli animali in eccesso. Gli zoo, a con-
trario dei commercianti, sono infatti le-
gati al codice etico della World Associa-
tion of Zoos and Aquaria (WAZA), nel
quale vige l’obbligo di cedere gli animali
solamente a centri rispettosi o ricono-
sciuti dalla WAZA. Malgrado l’associa-
zione consigli ai propri membri di evitare
nascite eccedenti e affidare seriamente i
cuccioli, sempre più animali, anche quelli
protetti dall’EEPs provenienti da zoo eu-
ropei, finiscono nelle mani dei commer-
cianti. Questa è «pratica corrente» secondo
WASA: infatti non è compito degli zoo
esaminare le autorizzazioni di custodia
del loro acquirente.
Anche i negozianti di animali si sen-
tono poco responsabili, lavorando solo
«su commissione». Gli interessati sono
contattati via fax o a quattr’occhi. Il pa-
gamento viene effettuato in contanti e le
consegne sono eseguite in luoghi discreti
e discosti.
Quando viene chiesto il luogo di desti-
nazione degli animali, si citano degli zoo
inesistenti nella zona del Mediterraneo e
dell’Europa orientale, che si rivelano sem-
pre essere inesistenti e non appartenenti
a WAZA. I documenti degli animali com-
merciati sono incompleti e spesso ven-
gono persi per strada. La falsificazione
o la «perdita» dei documenti non è pe-
nalmente punibile nel commercio euro-
peo di animali ma considerata solamente
in contrasto dell’ordinanza e quindi non
perseguibile da parte delle autorità. Così,
anche specie protette provenienti da zoo
Nel febbraio del 2011, il consiglio d’amministrazione dello zoo avventura Eichberg, decise di chiudere l’azienda a causa di pro-blemi finanziari. L’associazione Wildparks und Zoos der Schweiz (parchi di selvatici e zoo della Svizzera, n.d.t) – WZS ha offerto il suo aiuto per trovare una sistemazione presso serie istituzioni per animali. Il consiglio d’amministrazione aveva però altri piani: gli animali sarebbero dovuti essere venduti per poter ricavare ancora qualche soldo dalla società in liquidazione. 30 scimmie platirrine e altri 20 animali di diverse specie potrebbero diven-tare vittime di commercianti di animali poco seri!
rinomati vengono vendute in custodie di
animali di terza classe per un prezzo irri-
sorio. Chi dispone dei necessari contatti,
ad esempio in Germania, può procurarsi
una tigre per 500 Euro!
Stazione termine per gli animali da zooChi sono dunque gli acquirenti finali che
comperano ai commercianti di animali da
zoo la loro «merce» viva? Molti animali
selvatici finiscono in zoo privati o in cir-
chi con recinti troppo piccoli; oppure ne-
gli hotel, dove le Lobby vogliono mettere
in mostra qualcosa di «esotico», o ancora
da privati che sognano un «salotto sel-
vatico» (a parte in Svizzera, nella mag-
gior parte degli stati europei è permessa
la custodia di animali selvatici!) Gli ani-
mali da zoo sono stati consegnati anche
in laboratori o macelli, oppure portati in
«fattorie per tigri» in Cina, per l’estrazione
di «prodotti» della medicina tradizionale.
Orsi, lupi e grandi felini corrono in più il
percolo di diventare trofei di furenti ti-
ratori nei parchi da caccia dell’Europa
orientale.
È necessaria la riproduzione negli zoo?Fino a quando la riproduzione degli ani-
mali da zoo sarà permessa nell’ambito
dell’allevamento per la conservazione e
sussiste realmente la chance di salvare la
specie con il reinsediamento in ambienti
protetti - (esempi positivi con i cavalli
Przewalski, avvoltoi barbuti, leontopi-
techi) - la riproduzione negli zoo adem-
pie un’importante funzione. Per molte
specie non è fattibile però mantenere il
programma di allevamento per la conser-
vazione, poiché la rimessa in libertà non
è più possibile a causa dell’habitat com-
pletamente distrutto. La riproduzione di
questi animali in cattività serve solamente
alla conservazione della popolazione ne-
gli zoo, senza uno scopo a lungo termine.
Una delle razze da zoo più amate sono gli
orsi bruni: ci sono talmente tanti indivi-
dui in cattività a livello mondiale che la
loro riproduzione è insensata. La procre-
azione è comunque una parte importante
del comportamento naturale e molti zoo
la ritengono indispensabile per una custo-
dia corretta della specie.
Dove andranno a finire gli animali di Eichberg?Un piccolo panda dello zoo avventura
Eichberg ha avuto fortuna: ha trovato
casa e una compagna allo zoo di Zu-
rigo. Agli altri animali, tra i quali le spe-
cie minacciate delle scimmie platirrine e
dei ghepardi, aspetta un futuro triste. Seri
interessati non ce ne sono quasi. Se gli
esemplari saranno venduti all’estero, ri-
schiano di cadere nelle mani dei commer-
cianti, per dover finire la loro vita forse
in gabbie. E questo solamente perché una
volta ancora i soldi sono più importanti
di una riflessione etica nei confronti degli
animali! -� Sara Wehrli
Una custodia di animali selvatici in cattività non è mai «naturale». A livello di protezione
animali devono essere rispettate le esigenze della specie ed essere garantita una custodia
simile in natura, ricca di stimoli comportamentali. Ogni zoo deve però scendere a com-
promessi tra l’obiettivo (in parte contraddittorio) della custodia rispettosa della specie e
la protezione animali. La nutrizione tramite animali vivi ai grandi felini e ai lupi non viene
praticata per motivi di protezione animali: anche la riproduzione negli zoo deve essere con-
trollata e in casi emergenti limitata. La PSA può approvare l’aumento degli animali da zoo
solo quando è stato chiarito già in anticipo l’affidamento dei cuccioli in un buon allevamen-
to. Ci distanziamo chiaramente da una riproduzione non preventivata e dall’eutanasia di
routine della nuova prole.
La posizione della Protezione Animali Svizzera PSA:
iStO
CkPh
OtO
irrisoriTigri a prezzi
Dubbiosi affari con innumerevoli cuccioli
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011 2322
Gli zoo europei sono sovraffollati: non
solo vengono allevate le specie minac-
ciate nell’ambito del progetto di conser-
vazione, si moltiplicano anche le specie
«comuni» come l’orso bruno e il lupo – i
cuccioli sono fantastiche calamite di visi-
tatori! Non appena separati dai genitori,
ai piccoli spetta un triste destino; per una
nidiata non calcolata di un leopardo viene
raramente trovata per tutti una buona si-
stemazione in uno zoo rispettoso della
specie. Gli esemplari in soprannumero
vengono soppressi o scartati – nelle mani
di commercianti di animali in grande stile
a livello internazionale il cui interesse è
puramente finanziario.
Nella trappola della mafia dei commerciantiI commercianti di animali accolgono gli
esemplari in esubero negli zoo e li of-
frono nelle relative cerchie. Spesso pre-
tendono dall’acquirente le spese di tra-
sporto e una provvigione, pagata diretta-
mente allo zoo. I negozianti si fungono
quali trasportatori e intermediari, che di-
spongono dei contatti necessari, capaci
di introdurre un commercio e fanno af-
fari per mezzo della grande quantità degli
animali procurati. Senza questi grossisti,
gli zoo avrebbero un enorme problema fi-
nanziario e logistico per lo «smaltimento»
degli animali in eccesso. Gli zoo, a con-
trario dei commercianti, sono infatti le-
gati al codice etico della World Associa-
tion of Zoos and Aquaria (WAZA), nel
quale vige l’obbligo di cedere gli animali
solamente a centri rispettosi o ricono-
sciuti dalla WAZA. Malgrado l’associa-
zione consigli ai propri membri di evitare
nascite eccedenti e affidare seriamente i
cuccioli, sempre più animali, anche quelli
protetti dall’EEPs provenienti da zoo eu-
ropei, finiscono nelle mani dei commer-
cianti. Questa è «pratica corrente» secondo
WASA: infatti non è compito degli zoo
esaminare le autorizzazioni di custodia
del loro acquirente.
Anche i negozianti di animali si sen-
tono poco responsabili, lavorando solo
«su commissione». Gli interessati sono
contattati via fax o a quattr’occhi. Il pa-
gamento viene effettuato in contanti e le
consegne sono eseguite in luoghi discreti
e discosti.
Quando viene chiesto il luogo di desti-
nazione degli animali, si citano degli zoo
inesistenti nella zona del Mediterraneo e
dell’Europa orientale, che si rivelano sem-
pre essere inesistenti e non appartenenti
a WAZA. I documenti degli animali com-
merciati sono incompleti e spesso ven-
gono persi per strada. La falsificazione
o la «perdita» dei documenti non è pe-
nalmente punibile nel commercio euro-
peo di animali ma considerata solamente
in contrasto dell’ordinanza e quindi non
perseguibile da parte delle autorità. Così,
anche specie protette provenienti da zoo
Nel febbraio del 2011, il consiglio d’amministrazione dello zoo avventura Eichberg, decise di chiudere l’azienda a causa di pro-blemi finanziari. L’associazione Wildparks und Zoos der Schweiz (parchi di selvatici e zoo della Svizzera, n.d.t) – WZS ha offerto il suo aiuto per trovare una sistemazione presso serie istituzioni per animali. Il consiglio d’amministrazione aveva però altri piani: gli animali sarebbero dovuti essere venduti per poter ricavare ancora qualche soldo dalla società in liquidazione. 30 scimmie platirrine e altri 20 animali di diverse specie potrebbero diven-tare vittime di commercianti di animali poco seri!
rinomati vengono vendute in custodie di
animali di terza classe per un prezzo irri-
sorio. Chi dispone dei necessari contatti,
ad esempio in Germania, può procurarsi
una tigre per 500 Euro!
Stazione termine per gli animali da zooChi sono dunque gli acquirenti finali che
comperano ai commercianti di animali da
zoo la loro «merce» viva? Molti animali
selvatici finiscono in zoo privati o in cir-
chi con recinti troppo piccoli; oppure ne-
gli hotel, dove le Lobby vogliono mettere
in mostra qualcosa di «esotico», o ancora
da privati che sognano un «salotto sel-
vatico» (a parte in Svizzera, nella mag-
gior parte degli stati europei è permessa
la custodia di animali selvatici!) Gli ani-
mali da zoo sono stati consegnati anche
in laboratori o macelli, oppure portati in
«fattorie per tigri» in Cina, per l’estrazione
di «prodotti» della medicina tradizionale.
Orsi, lupi e grandi felini corrono in più il
percolo di diventare trofei di furenti ti-
ratori nei parchi da caccia dell’Europa
orientale.
È necessaria la riproduzione negli zoo?Fino a quando la riproduzione degli ani-
mali da zoo sarà permessa nell’ambito
dell’allevamento per la conservazione e
sussiste realmente la chance di salvare la
specie con il reinsediamento in ambienti
protetti - (esempi positivi con i cavalli
Przewalski, avvoltoi barbuti, leontopi-
techi) - la riproduzione negli zoo adem-
pie un’importante funzione. Per molte
specie non è fattibile però mantenere il
programma di allevamento per la conser-
vazione, poiché la rimessa in libertà non
è più possibile a causa dell’habitat com-
pletamente distrutto. La riproduzione di
questi animali in cattività serve solamente
alla conservazione della popolazione ne-
gli zoo, senza uno scopo a lungo termine.
Una delle razze da zoo più amate sono gli
orsi bruni: ci sono talmente tanti indivi-
dui in cattività a livello mondiale che la
loro riproduzione è insensata. La procre-
azione è comunque una parte importante
del comportamento naturale e molti zoo
la ritengono indispensabile per una custo-
dia corretta della specie.
Dove andranno a finire gli animali di Eichberg?Un piccolo panda dello zoo avventura
Eichberg ha avuto fortuna: ha trovato
casa e una compagna allo zoo di Zu-
rigo. Agli altri animali, tra i quali le spe-
cie minacciate delle scimmie platirrine e
dei ghepardi, aspetta un futuro triste. Seri
interessati non ce ne sono quasi. Se gli
esemplari saranno venduti all’estero, ri-
schiano di cadere nelle mani dei commer-
cianti, per dover finire la loro vita forse
in gabbie. E questo solamente perché una
volta ancora i soldi sono più importanti
di una riflessione etica nei confronti degli
animali! -� Sara Wehrli
Una custodia di animali selvatici in cattività non è mai «naturale». A livello di protezione
animali devono essere rispettate le esigenze della specie ed essere garantita una custodia
simile in natura, ricca di stimoli comportamentali. Ogni zoo deve però scendere a com-
promessi tra l’obiettivo (in parte contraddittorio) della custodia rispettosa della specie e
la protezione animali. La nutrizione tramite animali vivi ai grandi felini e ai lupi non viene
praticata per motivi di protezione animali: anche la riproduzione negli zoo deve essere con-
trollata e in casi emergenti limitata. La PSA può approvare l’aumento degli animali da zoo
solo quando è stato chiarito già in anticipo l’affidamento dei cuccioli in un buon allevamen-
to. Ci distanziamo chiaramente da una riproduzione non preventivata e dall’eutanasia di
routine della nuova prole.
La posizione della Protezione Animali Svizzera PSA:
iStO
CkPh
OtO
irrisoriTigri a prezzi
Dubbiosi affari con innumerevoli cuccioli
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011 2524
«Prima rapiamo il piccolo alla mucca per
ucciderlo e mangiarcelo, poi le rubiamo il
latte che per natura era destinato alla pro-
genie ed infine la ripaghiamo macellan-
dola. Le rimane comunque la consolazione
di essere stata chiamata «animale da red-
dito», disse l’ironico giornale Blick a pro-
posito del rapporto che aveva il poeta ber-
nese Carl Spitter, premio Nobel per la lette-
ratura nel 1919, con vitelli e mucche.
Carne chiara porta più guadagnoAnche in tempi lontani, i vitelli non idonei
all’allevamento o all’ingrasso venivano ma-
cellati, la maggior parte delle volte, a 8-10
mesi. Nutriti solo con latte, fieno e erba, la
loro carne era corrispondentemente rossic-
cia. Tra le due guerre mondiali i macellai
«hanno scoperto» la specialità della carne
bianca di vitello.
Ai tempi, il prezzo del latte era
molto basso a causa della sovrap-
produzione. Così nacque l’idea di in-
grassare i vitelli esclusivamente con il latte
eccedente. Questo potente nutrimento fa-
ceva crescere i vitelli velocemente, così da
essere pronti al macello a circa 5 mesi.
La dieta ricca di sostanze nutritive e
unilaterale diede una tenera carne chiara,
come nessuno mai l’aveva vista prima. Que-
sta nuova «specialità» ha staccato un prezzo
di mercato migliore della carne di manzo.
I vitelli si ammalanoI perdenti sono i vitelli ingrassati a latte,
dovendo passare una vita tanto deso-
lante; spesso legati in stalle buie o messi
in stretti cassoni; finché non arrivava
l’ora dei 2 pasti giornalieri, avevano per-
manentemente una museruola per impe-
dir loro di acchiappare il minimo stelo di
paglia o fieno. La dieta unilaterale del
latte era quindi anche responsabile della
mancanza di ferro e dei noti problemi di
salute dei vitelli: soffrivano di anemia.
Assieme ai polli in batteria, le imma-
gini dei vitelli da latte tormentati in quel
modo, mossero il popolo svizzero alla fine
degli anni ‘70 a dire SI ad una legge sulla
protezione animali. Con l’entrata in vi-
gore della prima legge nel 1981 le muse-
ruole ed i vitelli anemici vennero proibiti
e fu prescritto il foraggiamento con pa-
glia o fieno.
Macellai senza comprensioneSi dovrebbe pensare che il problema sia
così risolto; i macellai si impuntano però
sulla carne bianca
di vitello. I conta-
dini, che a seconda
delle prescrizioni
hanno foraggiato
i loro vitelli con
fieno e erba, ve-
nivano puniti con
notevoli deduzioni
di prezzo per la
carne rossiccia.
Dopo che ne-
gli anni 90 la PSA
ha incitato al boicotto
della carne bianca di vitello, richiedendo
migliori condizioni di allevamento e fo-
raggiamento, le autorità ed i macellai rea-
girono. Venne introdotto l’allevamento in
gruppo su paglia (eccezione per la custo-
dia singola negli igloo), e il deprezzamento
della carne rosa chiaro venne proibito.
La carne più chiara rimane comunque
per i macellai un sinonimo di «qualità». De-
duzioni per quella rossiccia sono ancora
oggigiorno correnti, come ci mostrano i
defalchi dei macelli. Una ricerca della PSA
del febbraio 2011 documenta come molti
vitelli d’ingrasso ancora oggi soffrano di
anemia e delle sue conseguenze, malgrado
la nuova ordinanza della protezione ani-
mali del 2008 esiga che:
Art. 37,3: I vitelli devono essere forag-
giati con alimenti sufficientemente ricchi
di ferro.
Art. 37,4: I vitelli di età superiore a due set-
timane devono avere a libera disposizione
fieno, mais o altro foraggio adeguato che
garantisca l’apporto di fibre grezze.
Allevamento contro naturaSiamo di nuovo di fronte a situazioni pa-
radossali: se i contadini si attengono alle
prescrizioni sulla protezione degli
animali e foraggiano i loro vitelli
secondo la legge, possono venir
sanzionati dai macellai con note-
voli trattenute. Particolarmente ir-
ritante dal punto di vista della PSA
è che in Svizzera 7 vitelli su 10 deb-
bano vivere in stalla e senza libera
uscita. I commercianti importano
dall’Olanda, dall’Italia o dalla Fran-
I macellai vendono sempre più volentieri la carne chiara di vitelli anemici. Con una nuova campagna, la PSA vuole pro-muovere un allevamento rispettoso dei vitelli.
cia carne proveniente
da animali che non
usufruiscono nemmeno
delle minime prescri-
zioni della legge sulla
protezione animali.
Inizio della campagna per
i vitelliA questo propo-
sito, la PSA ini-
zierà nell’estate
del 2011 una
campagna per i vitelli, chiedendo:
• Allevamento: stop alla custodia sin-
gola negli igloo e libera uscita per i
vitelli da ingrasso e da allevamento.
• Foraggio: conforme alla specie (senza
tendenze ad anemie, comportamento
normale).
• Macellai: nessuna trattenuta per il
colore, solo obiettivamente in caso di
mancanza di qualità (copertura mu-
scolare, grado di ingrassamento e si-
mili).
Nessuna importazione di carne di vi-
telli, allevati in contrasto alla prote-
zione animali, singolarmente e su pa-
vimenti a liste.
La campagna inizia il 27 giugno con
un «convegno vitelli – protezione ani-
mali», al quale la PSA invita rappresen-
tanti di autorità, dell’economia, dell’agri-
coltura, del ramo dei macellai, della
gastronomia e del commercio al dettaglio.
La PSA gode anche dell’appoggio di par-
lamentari amici degli animali (v. riqua-
dro). -
� Hansuli Huber
Direttore ambito specialistico della PSA
1. Quali sono i fattori obiettivi e rispettivamente
scientifici per la qualità della carne (compo-
sizione, morbidezza, digeribilità, salubrità,
ecc…) che motivano una trattenuta al macello
solamente per il colore della carne di vitello?
2. In quali prescrizioni di foraggiamento e di
allevamento si distinguono gli ingrassatori di
vitelli nella CH e nella UE e quali conseguenze
per il benessere degli animali e la qualità della
carne di vitello hanno eventuali differenze?
3. Secondo il parere del Consiglio Federale, la
carne di vitello rosa o rossiccia che altrimenti
soddisfa tutti i criteri della qualità, è di secon-
daria qualità per i consumatori e i cuochi? Se
si, perché?
4. A quanto stima il CF il consumo di antibiotici
nell’ingrasso svizzero dei vitelli:
assoluto (tonnellate/anno) e relativo (quota
% dell’ impiego complessivo di antibiotici
nell’allevamento degli animali da reddito)?
5. Quali vie di soluzione secondo il CF potrebbero
essere battute per la limitazione del consumo
di antibiotici nell’ingrasso dei vitelli e senza
che ne soffrano?
6. L’impiego di antibiotici nell’ingrasso dei vitelli
nella UE si differenzia dalle abitudini svizzere
a proposito della quantità e la frequenza di
impiego delle sostanze attive utilizzate, ecc.?
7. Sarebbe desiderabile, riguardo il benessere
degli animali, aumentare i contributi URA?
8. Quali vie potrebbero essere percorse per di-
chiarare alle consumatrici e ai consumatori le
circostanze di produzione come le condizioni
di allevamento e di foraggiamento della carne
di vitello importata?
Maya Graf (verdi/BL) ha inoltrato nel Consiglio nazionale
le seguenti interpellanze al Consiglio federale:
Per un allevamento rispettoso dei vitelli
Soli: per molti vitelli l’uscita quo-tidiana e l’allevamento in gruppo non sono ancora realtà.
Sofferenza degli animali importata: qui dietro si nascondono allevamenti non conformi alla protezione an.
Obbligati a seguire la dieta del latte: per non far mangiare paglia ai vitelli, in passa-to veniva applicata loro una museruola.
ISto
CkpH
oto
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011 2524
«Prima rapiamo il piccolo alla mucca per
ucciderlo e mangiarcelo, poi le rubiamo il
latte che per natura era destinato alla pro-
genie ed infine la ripaghiamo macellan-
dola. Le rimane comunque la consolazione
di essere stata chiamata «animale da red-
dito», disse l’ironico giornale Blick a pro-
posito del rapporto che aveva il poeta ber-
nese Carl Spitter, premio Nobel per la lette-
ratura nel 1919, con vitelli e mucche.
Carne chiara porta più guadagnoAnche in tempi lontani, i vitelli non idonei
all’allevamento o all’ingrasso venivano ma-
cellati, la maggior parte delle volte, a 8-10
mesi. Nutriti solo con latte, fieno e erba, la
loro carne era corrispondentemente rossic-
cia. Tra le due guerre mondiali i macellai
«hanno scoperto» la specialità della carne
bianca di vitello.
Ai tempi, il prezzo del latte era
molto basso a causa della sovrap-
produzione. Così nacque l’idea di in-
grassare i vitelli esclusivamente con il latte
eccedente. Questo potente nutrimento fa-
ceva crescere i vitelli velocemente, così da
essere pronti al macello a circa 5 mesi.
La dieta ricca di sostanze nutritive e
unilaterale diede una tenera carne chiara,
come nessuno mai l’aveva vista prima. Que-
sta nuova «specialità» ha staccato un prezzo
di mercato migliore della carne di manzo.
I vitelli si ammalanoI perdenti sono i vitelli ingrassati a latte,
dovendo passare una vita tanto deso-
lante; spesso legati in stalle buie o messi
in stretti cassoni; finché non arrivava
l’ora dei 2 pasti giornalieri, avevano per-
manentemente una museruola per impe-
dir loro di acchiappare il minimo stelo di
paglia o fieno. La dieta unilaterale del
latte era quindi anche responsabile della
mancanza di ferro e dei noti problemi di
salute dei vitelli: soffrivano di anemia.
Assieme ai polli in batteria, le imma-
gini dei vitelli da latte tormentati in quel
modo, mossero il popolo svizzero alla fine
degli anni ‘70 a dire SI ad una legge sulla
protezione animali. Con l’entrata in vi-
gore della prima legge nel 1981 le muse-
ruole ed i vitelli anemici vennero proibiti
e fu prescritto il foraggiamento con pa-
glia o fieno.
Macellai senza comprensioneSi dovrebbe pensare che il problema sia
così risolto; i macellai si impuntano però
sulla carne bianca
di vitello. I conta-
dini, che a seconda
delle prescrizioni
hanno foraggiato
i loro vitelli con
fieno e erba, ve-
nivano puniti con
notevoli deduzioni
di prezzo per la
carne rossiccia.
Dopo che ne-
gli anni 90 la PSA
ha incitato al boicotto
della carne bianca di vitello, richiedendo
migliori condizioni di allevamento e fo-
raggiamento, le autorità ed i macellai rea-
girono. Venne introdotto l’allevamento in
gruppo su paglia (eccezione per la custo-
dia singola negli igloo), e il deprezzamento
della carne rosa chiaro venne proibito.
La carne più chiara rimane comunque
per i macellai un sinonimo di «qualità». De-
duzioni per quella rossiccia sono ancora
oggigiorno correnti, come ci mostrano i
defalchi dei macelli. Una ricerca della PSA
del febbraio 2011 documenta come molti
vitelli d’ingrasso ancora oggi soffrano di
anemia e delle sue conseguenze, malgrado
la nuova ordinanza della protezione ani-
mali del 2008 esiga che:
Art. 37,3: I vitelli devono essere forag-
giati con alimenti sufficientemente ricchi
di ferro.
Art. 37,4: I vitelli di età superiore a due set-
timane devono avere a libera disposizione
fieno, mais o altro foraggio adeguato che
garantisca l’apporto di fibre grezze.
Allevamento contro naturaSiamo di nuovo di fronte a situazioni pa-
radossali: se i contadini si attengono alle
prescrizioni sulla protezione degli
animali e foraggiano i loro vitelli
secondo la legge, possono venir
sanzionati dai macellai con note-
voli trattenute. Particolarmente ir-
ritante dal punto di vista della PSA
è che in Svizzera 7 vitelli su 10 deb-
bano vivere in stalla e senza libera
uscita. I commercianti importano
dall’Olanda, dall’Italia o dalla Fran-
I macellai vendono sempre più volentieri la carne chiara di vitelli anemici. Con una nuova campagna, la PSA vuole pro-muovere un allevamento rispettoso dei vitelli.
cia carne proveniente
da animali che non
usufruiscono nemmeno
delle minime prescri-
zioni della legge sulla
protezione animali.
Inizio della campagna per
i vitelliA questo propo-
sito, la PSA ini-
zierà nell’estate
del 2011 una
campagna per i vitelli, chiedendo:
• Allevamento: stop alla custodia sin-
gola negli igloo e libera uscita per i
vitelli da ingrasso e da allevamento.
• Foraggio: conforme alla specie (senza
tendenze ad anemie, comportamento
normale).
• Macellai: nessuna trattenuta per il
colore, solo obiettivamente in caso di
mancanza di qualità (copertura mu-
scolare, grado di ingrassamento e si-
mili).
Nessuna importazione di carne di vi-
telli, allevati in contrasto alla prote-
zione animali, singolarmente e su pa-
vimenti a liste.
La campagna inizia il 27 giugno con
un «convegno vitelli – protezione ani-
mali», al quale la PSA invita rappresen-
tanti di autorità, dell’economia, dell’agri-
coltura, del ramo dei macellai, della
gastronomia e del commercio al dettaglio.
La PSA gode anche dell’appoggio di par-
lamentari amici degli animali (v. riqua-
dro). -
� Hansuli Huber
Direttore ambito specialistico della PSA
1. Quali sono i fattori obiettivi e rispettivamente
scientifici per la qualità della carne (compo-
sizione, morbidezza, digeribilità, salubrità,
ecc…) che motivano una trattenuta al macello
solamente per il colore della carne di vitello?
2. In quali prescrizioni di foraggiamento e di
allevamento si distinguono gli ingrassatori di
vitelli nella CH e nella UE e quali conseguenze
per il benessere degli animali e la qualità della
carne di vitello hanno eventuali differenze?
3. Secondo il parere del Consiglio Federale, la
carne di vitello rosa o rossiccia che altrimenti
soddisfa tutti i criteri della qualità, è di secon-
daria qualità per i consumatori e i cuochi? Se
si, perché?
4. A quanto stima il CF il consumo di antibiotici
nell’ingrasso svizzero dei vitelli:
assoluto (tonnellate/anno) e relativo (quota
% dell’ impiego complessivo di antibiotici
nell’allevamento degli animali da reddito)?
5. Quali vie di soluzione secondo il CF potrebbero
essere battute per la limitazione del consumo
di antibiotici nell’ingrasso dei vitelli e senza
che ne soffrano?
6. L’impiego di antibiotici nell’ingrasso dei vitelli
nella UE si differenzia dalle abitudini svizzere
a proposito della quantità e la frequenza di
impiego delle sostanze attive utilizzate, ecc.?
7. Sarebbe desiderabile, riguardo il benessere
degli animali, aumentare i contributi URA?
8. Quali vie potrebbero essere percorse per di-
chiarare alle consumatrici e ai consumatori le
circostanze di produzione come le condizioni
di allevamento e di foraggiamento della carne
di vitello importata?
Maya Graf (verdi/BL) ha inoltrato nel Consiglio nazionale
le seguenti interpellanze al Consiglio federale:
Per un allevamento rispettoso dei vitelli
Soli: per molti vitelli l’uscita quo-tidiana e l’allevamento in gruppo non sono ancora realtà.
Sofferenza degli animali importata: qui dietro si nascondono allevamenti non conformi alla protezione an.
Obbligati a seguire la dieta del latte: per non far mangiare paglia ai vitelli, in passa-to veniva applicata loro una museruola.
ISto
CkpH
oto
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011 L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011 27
La vita di un opossum può sembrare poco
interessante: mangiare, dormire e ripro-
dursi il più velocemente possibile. Questo
semplice modo di vivere rappresenta to-
talmente la natura di questo maggior rap-
presentante della famiglia dei ratti mar-
supiali.
Cervello poco sviluppatoA confronto con gli animali di taglia si-
mile, come ad esempio un normale gatto
domestico, l’opossum virginia dispone di
un piccolissimo cervello. Per questo mo-
tivo non brilla particolarmente per le sue
capacità mentali, poiché mancano pro-
prio le relative cellule cerebrali e di colle-
gamento: gli opossum imparano qualcosa
con molta fatica.
La loro capacità di apprendimento è
stata dimostrata da uno zoologo, che li
esaminava in Virginia: gli animali conti-
nuavano a cadere nella stessa trappola. A
un orsetto lavatore non succederebbe mai
una cosa simile: la volta successiva sa-
rebbe già stato molto più prudente.
Quando un opossum si sente minac-
ciato ed è in difficoltà, spalanca dapprima
la bocca, mostra al contendente i suoi 50
denti ben appuntiti ed emette suoni rin-
ghianti e sibilanti. Se questa pratica non ha
effetto, fa finta di essere morto per non di-
ventare preda di una volpe o di un gufo.
«Giocare a possum»Anche altre specie animali adottano que-
sto sistema, ma il tipico comportamento
viene sempre associato agli opossum.
Nella lingua inglese viene correntemente
usato il termine «playing possum».
26
Non sono particolarmente intelligenti e la loro vita è breve: mal-grado ciò, gli opossum esistono da milioni di anni ed ancora oggi conquistano nuovi habitat grazie alla loro grande capacità d’adattamento.
Efficace malgrado la semplice indole
Vivere a cadenza accelerataIn libertà gli opossum raggiungono un
massimo di due anni. Durante questa vita
relativamente corta per un mammifero,
gli animali solitari devono provvedere a
procreare ed assicurare quindi la specie.
Le caratteristiche descritte finora non
sembrano offrire i migliori presupposti:
come fa questo marsupiale a sopravvi-
vere così bene?
Alto numero di nasciteUna particolarità anatomica ha potuto
giocare il suo ruolo: le femmine dispon-
gono di due uteri e vagine separati. Da qua
deriva il nome latino del genere didelfide
(= due guaine)
La maturità sessuale dei maschi inizia
già a otto mesi, mentre quella delle fem-
mine tra i sei e i nove. Gli animali soli-
tari si incontrano solamente per l’accop-
piamento: anche questo è poco spettaco-
lare, come la loro vita. Dopo un periodo
di gestazione di solamente 12-13 giorni,
la femmina partorisce due volte l’anno tra
i 25 ed i 50 piccoli, ancora in stadio em-
brionale sono lunghi circa un centimetro
e pesano 0,13 grammi.
La prima grande prova gli si presenta
già davanti: i piccoli esserini devono tro-
vare da soli la strada verso il marsupio
protettivo per potersi attaccare ad una
mammella. Molti di loro muoiono durante
questo processo.
Posizione da combattimento: gli opossum minacciati ringhiano e mostrano i loro 50 denti.
arco
I baby opossum passano le prime 10 settima-ne nel marsupio della mamma.
Gita di famiglia: anche se i piccoli sono già autonomi, si lasciano trasportare volentieri dalla mamma.
arco
arco
Isto
ckph
oto
Le prime dieci settimane i piccoli ri-
mangono nel marsupio; già dopo 3-4
mesi i cuccioli sono indipendenti ma si
lasciano ancora volentieri portare sulla
schiena della madre.
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011 L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011 27
La vita di un opossum può sembrare poco
interessante: mangiare, dormire e ripro-
dursi il più velocemente possibile. Questo
semplice modo di vivere rappresenta to-
talmente la natura di questo maggior rap-
presentante della famiglia dei ratti mar-
supiali.
Cervello poco sviluppatoA confronto con gli animali di taglia si-
mile, come ad esempio un normale gatto
domestico, l’opossum virginia dispone di
un piccolissimo cervello. Per questo mo-
tivo non brilla particolarmente per le sue
capacità mentali, poiché mancano pro-
prio le relative cellule cerebrali e di colle-
gamento: gli opossum imparano qualcosa
con molta fatica.
La loro capacità di apprendimento è
stata dimostrata da uno zoologo, che li
esaminava in Virginia: gli animali conti-
nuavano a cadere nella stessa trappola. A
un orsetto lavatore non succederebbe mai
una cosa simile: la volta successiva sa-
rebbe già stato molto più prudente.
Quando un opossum si sente minac-
ciato ed è in difficoltà, spalanca dapprima
la bocca, mostra al contendente i suoi 50
denti ben appuntiti ed emette suoni rin-
ghianti e sibilanti. Se questa pratica non ha
effetto, fa finta di essere morto per non di-
ventare preda di una volpe o di un gufo.
«Giocare a possum»Anche altre specie animali adottano que-
sto sistema, ma il tipico comportamento
viene sempre associato agli opossum.
Nella lingua inglese viene correntemente
usato il termine «playing possum».
26
Non sono particolarmente intelligenti e la loro vita è breve: mal-grado ciò, gli opossum esistono da milioni di anni ed ancora oggi conquistano nuovi habitat grazie alla loro grande capacità d’adattamento.
Efficace malgrado la semplice indole
Vivere a cadenza accelerataIn libertà gli opossum raggiungono un
massimo di due anni. Durante questa vita
relativamente corta per un mammifero,
gli animali solitari devono provvedere a
procreare ed assicurare quindi la specie.
Le caratteristiche descritte finora non
sembrano offrire i migliori presupposti:
come fa questo marsupiale a sopravvi-
vere così bene?
Alto numero di nasciteUna particolarità anatomica ha potuto
giocare il suo ruolo: le femmine dispon-
gono di due uteri e vagine separati. Da qua
deriva il nome latino del genere didelfide
(= due guaine)
La maturità sessuale dei maschi inizia
già a otto mesi, mentre quella delle fem-
mine tra i sei e i nove. Gli animali soli-
tari si incontrano solamente per l’accop-
piamento: anche questo è poco spettaco-
lare, come la loro vita. Dopo un periodo
di gestazione di solamente 12-13 giorni,
la femmina partorisce due volte l’anno tra
i 25 ed i 50 piccoli, ancora in stadio em-
brionale sono lunghi circa un centimetro
e pesano 0,13 grammi.
La prima grande prova gli si presenta
già davanti: i piccoli esserini devono tro-
vare da soli la strada verso il marsupio
protettivo per potersi attaccare ad una
mammella. Molti di loro muoiono durante
questo processo.
Posizione da combattimento: gli opossum minacciati ringhiano e mostrano i loro 50 denti.
arco
I baby opossum passano le prime 10 settima-ne nel marsupio della mamma.
Gita di famiglia: anche se i piccoli sono già autonomi, si lasciano trasportare volentieri dalla mamma.
arco
arco
Isto
ckph
oto
Le prime dieci settimane i piccoli ri-
mangono nel marsupio; già dopo 3-4
mesi i cuccioli sono indipendenti ma si
lasciano ancora volentieri portare sulla
schiena della madre.
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011 29
Capaci di adattarsi e nessuna particolare esigenzaSe si tratta di cibo, gli opossum non sono
particolarmente selettivi; preferiscono il
cibo animale, come insetti, vermi, luma-
che, rane e topi, ma non disdegnano nem-
meno bacche e frutta. A causa dell’uomo
frugano nell’immondizia dei complessi
residenziali per trovare cibo.
Un’altra caratteristica ci fa compren-
dere come nessun altro marsupiale riesca
ad estendersi tanto: sia per il nutrimento
che per l’habitat, gli opossum non neces-
sitano di particolari esigenze. Si trovano
bene in montagna, nei boschi o anche
nelle città; sono buoni nuotatori e con
la loro coda prensile possono arrampi-
carsi senza alcun problema. Sono animali
notturni e percorrono lunghe tratte senza
però occupare un territorio fisso.
Ritrovamenti di fossili dimostrano
che già 75 milioni di anni fa, mammiferi
marsupiali molto simili agli opossum di
oggi vivevano nel continente nord ame-
ricano. Questi animali particolarmente
capaci di adattarsi si sono quindi estesi
su tutto il nord ed il sud America.
Celebrità malgrado imperfezioniCon la loro apparenza simile ad un ratto
– muso appuntito, coda lunga e nuda –
Capace di adattarsi: gli opossum stanno bene sia in montagna che nei boschi o negli insediamenti.
keystone
Gli opossum (Didelphis) apparten-
gono alla famiglia dei didelfidi. nella
lingua inglese tutti i ratti marsupia-
li vengono erroneamente chiamati
opossum; i marsupiali scalatori au-
straliani, chiamati possum, non han-
no nessuna parentela con gli opos-
sum. alla famiglia degli opossum
appartengono 6 diverse specie.
Scheda zoologica
3131
I L M O N D O I N B R E V E
+ + I L
M O N D O I N
B R E V E + +
I L M O N D O
I N B R E V E + + + I L
M O N D O I N B R E V E
+ + I L M O N D O I N
B R E V E
SI, mi abbono o offro L’AMICO DEGLI ANIMALI
Mi abbono all’AMICO DEGLI ANIMALI al prezzo di Fr. 12.80 per un anno.
Offro un’abbonamento dell’AMICO DEGLI ANIMALI al prezzo di Fr. 12.80 per un anno. Mandatemi la fattura. Desidero sostenere il lavoro della Protezione Svizzera degli Animali PSA ed effetuo un versamento di
Fr. _______________ a suo favore.
• Viinformasulleattività nazionali e internazionali di protezione animale.
•Parlaanchedel rovescio della meda-glia e chiama le cose con il loro nome.
•Offrenumerosiconsigli sulla cura degli animali.
•L’AMICODEGLIANIMALIèanchedisponibileinabbonamento per Fr. 12.80 (4edizioneall’anno).
Le mie coordinate (indirizzo di fatturazione)Cognome
Nome
Via e No
CAP e luogo
Data Firma
Beneficiaro dell’abbonamentoCognome
Nome
Via e No
CAP e luogo
Data Firma
Abbonatevi all’AMICO DEGLI ANIMALI
Bollettino da mandare alla protezione degli animali psa, Dornacherstrasse 101, 4008 Basel, o da spedire per fax al 061 365 99 90 oordinatel’abbonamentosulsitowww.tierreport.ch
Già nell’agosto del 2010, in Europa, entrò
in vigore il divieto d’importazione per le
pellicce di foca. Malgrado che il Canada
voglia portare la decisione davanti alla
WTO, l’Europa è pronta a tener testa al
boicottaggio contro pelli e pellicce di foca
e in caso estremo anche alla rinuncia dei
contratti commerciali con questo paese.
«Non vogliamo più sangue sulla nostra
coscienza», disse un parlamentare britan-
nico. Negli USA il divieto di importazione
esiste già dal 1971 e decine di altri stati ne
seguiranno l’esempio.
Consiglio agli Stati senza cuoreIl Consiglio agli Stati non ha mostrato in-
vece alcuna comprensione, nel settembre
del 2010: con 19 a 16 voti respinse con in-
differenza un iniziativa parlamentare per
un divieto d’importazione. Prima questa
richiesta in Consiglio nazionale era an-
cora totalmente incontestata (149 si con-
tro 2 no).
Così tutto rimane invariato: in Sviz-
zera l’importazione e il commercio di pel-
licce provenienti dall’annuale massacro di
foche in Canada continueranno ad essere
permessi.
Il Consiglio federale si è giustificato
per «scrupoli relativi al diritto commer-
ciale» di fronte al Canada ed il timore
di un biasimo dall’organizzazione mon-
diale del commercio WTO. Molti altri pa-
esi hanno però imposto un divieto simile,
senza conseguenze per il diritto commer-
ciale o l’intervento della WTO. La Svizzera
potrebbe così diventare una piazza di tra-
sbordo per le pellicce di foca!
Caccia alle foche senza sensoSolo in questo anno il governo canadese ha
dato l’ok per l’uccisione di 468’000 foche. Il
mercato però sembra essersi prosciugato e
il prezzo per una pelliccia è sceso di molto.
Le pelli, l’olio e altri prodotti vengono og-
gigiorno venduti in Russia e in Asia. A gen-
La Svizzera è l’unico paese in Europa a permettere ancora il commercio delle pelli di foca.
Nessun divieto di importazione per le pelli di foca
naio la Cina ha aperto il commercio per i
prodotti di foca canadesi.
Terrificanti metodi di uccisioneIl governo canadese giustifica questo mas-
sacro come necessità «umana» ed «ecolo-
gica»: si tratta di una bugia bella e buona.
Le foche partoriscono sulla banchisa oscil-
lante e non hanno così nessuna possibilità
di sfuggire ai cacciatori. Quest’ultimi cor-
rono da una vittima all’altra e colpiscono
le foche alla testa con clave spuntate o
semplici barre di ferro.
Questo metodo primitivo raramente
conduce a una morte istantanea (e quindi
ovviamente vietato nella macellazione del
bestiame da reddito in Svizzera). Gli ani-
mali catturati vengono scuoiati diretta-
mente sul ghiaccio e non di rado ancora
vivi, come ci dimostrano i video degli ani-
malisti. -
Sara Wehrli, Ufficio specialistico
per animali selvatici della PSA
Istockphoto / reuters
CHF 5.– / EURO 4.– 2/2011
Nous cherchons un foyer
Cerchiamo una casa
Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.
Regard dans le monde des animaux
Gli anim
ali in peric
olo hanno bisogno
del vostro
sostegno!
Les animaux en danger o
nt
besoin de vous!
Uno sguardo nel mondo degli animali
gli opossum non sono animali particolar-
mente attraenti. Ma almeno un esemplare
ce l’ha fatta ad essere famoso! La femmina
strabica Heidi dello zoo di Lipsia è stata
eletta come anti-eroe ed ha una propria
pagina su facebook con 50’000 fans.-
� Matthias Brunner
Calamita allo zoo di Lipsia: heidi la strabica ha oramai quasi tre anni.
keys
ton
e
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011 29
Capaci di adattarsi e nessuna particolare esigenzaSe si tratta di cibo, gli opossum non sono
particolarmente selettivi; preferiscono il
cibo animale, come insetti, vermi, luma-
che, rane e topi, ma non disdegnano nem-
meno bacche e frutta. A causa dell’uomo
frugano nell’immondizia dei complessi
residenziali per trovare cibo.
Un’altra caratteristica ci fa compren-
dere come nessun altro marsupiale riesca
ad estendersi tanto: sia per il nutrimento
che per l’habitat, gli opossum non neces-
sitano di particolari esigenze. Si trovano
bene in montagna, nei boschi o anche
nelle città; sono buoni nuotatori e con
la loro coda prensile possono arrampi-
carsi senza alcun problema. Sono animali
notturni e percorrono lunghe tratte senza
però occupare un territorio fisso.
Ritrovamenti di fossili dimostrano
che già 75 milioni di anni fa, mammiferi
marsupiali molto simili agli opossum di
oggi vivevano nel continente nord ame-
ricano. Questi animali particolarmente
capaci di adattarsi si sono quindi estesi
su tutto il nord ed il sud America.
Celebrità malgrado imperfezioniCon la loro apparenza simile ad un ratto
– muso appuntito, coda lunga e nuda –
Capace di adattarsi: gli opossum stanno bene sia in montagna che nei boschi o negli insediamenti.
keystone
Gli opossum (Didelphis) apparten-
gono alla famiglia dei didelfidi. nella
lingua inglese tutti i ratti marsupia-
li vengono erroneamente chiamati
opossum; i marsupiali scalatori au-
straliani, chiamati possum, non han-
no nessuna parentela con gli opos-
sum. alla famiglia degli opossum
appartengono 6 diverse specie.
Scheda zoologica
3131
I L M O N D O I N B R E V E
+ + I L
M O N D O I N
B R E V E + +
I L M O N D O
I N B R E V E + + + I L
M O N D O I N B R E V E
+ + I L M O N D O I N
B R E V E
SI, mi abbono o offro L’AMICO DEGLI ANIMALI
Mi abbono all’AMICO DEGLI ANIMALI al prezzo di Fr. 12.80 per un anno.
Offro un’abbonamento dell’AMICO DEGLI ANIMALI al prezzo di Fr. 12.80 per un anno. Mandatemi la fattura. Desidero sostenere il lavoro della Protezione Svizzera degli Animali PSA ed effetuo un versamento di
Fr. _______________ a suo favore.
• Viinformasulleattività nazionali e internazionali di protezione animale.
•Parlaanchedel rovescio della meda-glia e chiama le cose con il loro nome.
•Offrenumerosiconsigli sulla cura degli animali.
•L’AMICODEGLIANIMALIèanchedisponibileinabbonamento per Fr. 12.80 (4edizioneall’anno).
Le mie coordinate (indirizzo di fatturazione)Cognome
Nome
Via e No
CAP e luogo
Data Firma
Beneficiaro dell’abbonamentoCognome
Nome
Via e No
CAP e luogo
Data Firma
Abbonatevi all’AMICO DEGLI ANIMALI
Bollettino da mandare alla protezione degli animali psa, Dornacherstrasse 101, 4008 Basel, o da spedire per fax al 061 365 99 90 oordinatel’abbonamentosulsitowww.tierreport.ch
Già nell’agosto del 2010, in Europa, entrò
in vigore il divieto d’importazione per le
pellicce di foca. Malgrado che il Canada
voglia portare la decisione davanti alla
WTO, l’Europa è pronta a tener testa al
boicottaggio contro pelli e pellicce di foca
e in caso estremo anche alla rinuncia dei
contratti commerciali con questo paese.
«Non vogliamo più sangue sulla nostra
coscienza», disse un parlamentare britan-
nico. Negli USA il divieto di importazione
esiste già dal 1971 e decine di altri stati ne
seguiranno l’esempio.
Consiglio agli Stati senza cuoreIl Consiglio agli Stati non ha mostrato in-
vece alcuna comprensione, nel settembre
del 2010: con 19 a 16 voti respinse con in-
differenza un iniziativa parlamentare per
un divieto d’importazione. Prima questa
richiesta in Consiglio nazionale era an-
cora totalmente incontestata (149 si con-
tro 2 no).
Così tutto rimane invariato: in Sviz-
zera l’importazione e il commercio di pel-
licce provenienti dall’annuale massacro di
foche in Canada continueranno ad essere
permessi.
Il Consiglio federale si è giustificato
per «scrupoli relativi al diritto commer-
ciale» di fronte al Canada ed il timore
di un biasimo dall’organizzazione mon-
diale del commercio WTO. Molti altri pa-
esi hanno però imposto un divieto simile,
senza conseguenze per il diritto commer-
ciale o l’intervento della WTO. La Svizzera
potrebbe così diventare una piazza di tra-
sbordo per le pellicce di foca!
Caccia alle foche senza sensoSolo in questo anno il governo canadese ha
dato l’ok per l’uccisione di 468’000 foche. Il
mercato però sembra essersi prosciugato e
il prezzo per una pelliccia è sceso di molto.
Le pelli, l’olio e altri prodotti vengono og-
gigiorno venduti in Russia e in Asia. A gen-
La Svizzera è l’unico paese in Europa a permettere ancora il commercio delle pelli di foca.
Nessun divieto di importazione per le pelli di foca
naio la Cina ha aperto il commercio per i
prodotti di foca canadesi.
Terrificanti metodi di uccisioneIl governo canadese giustifica questo mas-
sacro come necessità «umana» ed «ecolo-
gica»: si tratta di una bugia bella e buona.
Le foche partoriscono sulla banchisa oscil-
lante e non hanno così nessuna possibilità
di sfuggire ai cacciatori. Quest’ultimi cor-
rono da una vittima all’altra e colpiscono
le foche alla testa con clave spuntate o
semplici barre di ferro.
Questo metodo primitivo raramente
conduce a una morte istantanea (e quindi
ovviamente vietato nella macellazione del
bestiame da reddito in Svizzera). Gli ani-
mali catturati vengono scuoiati diretta-
mente sul ghiaccio e non di rado ancora
vivi, come ci dimostrano i video degli ani-
malisti. -
Sara Wehrli, Ufficio specialistico
per animali selvatici della PSA
Istockphoto / reuters
CHF 5.– / EURO 4.– 2/2011
Nous cherchons un foyer
Cerchiamo una casa
Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.
Regard dans le monde des animaux
Gli anim
ali in peric
olo hanno bisogno
del vostro
sostegno!
Les animaux en danger o
nt
besoin de vous!
Uno sguardo nel mondo degli animali
gli opossum non sono animali particolar-
mente attraenti. Ma almeno un esemplare
ce l’ha fatta ad essere famoso! La femmina
strabica Heidi dello zoo di Lipsia è stata
eletta come anti-eroe ed ha una propria
pagina su facebook con 50’000 fans.-
� Matthias Brunner
Calamita allo zoo di Lipsia: heidi la strabica ha oramai quasi tre anni.
keys
ton
e
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/201130
+ + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s +
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011 31
+ + I L M O n D O I n B R e V e + + + I L M O n D O I n B R e V e + + + I L M O n D O I n
o l a n d a
Una petizione chiede lo stop
alle mega stalleNei Paesi Bassi il parlamento di Den Haag
ha invitato il governo a discutere con le
province per un fermo alle costruzioni delle
cosiddette «mega stalle».
L’iniziativa popolare «Megastallen Nee»
ha raccolto finora 34’000 firme per una pe-
tizione.
Viene richiesta l’abrogazione del per-
messo per le grandi stalle, il divieto dell’an-
tibiotico preventivo, la riduzione dell’in-
quinamento della falda freatica ed un alle-
vamento conforme all’animale. Per quanto
riguarda i maiali, il numero massimo deve
essere di 1250 posti per le scrofe e di 6900
per l’ingrasso.
isto
ckph
oto
r e p u b b l i c a d e m o c r a t i c a d e l c o n g o
Per i gorilla è stata fermata la trivellazione
Il ministero dell’ambiente congolese ha in-
terrotto per il momento tutte le trivella-
zioni nel parco nazionale del Virunga. Nel
parco vulcanico, dove confinano Congo,
Ruanda e Uganda, vivono alcune centinaia
di gorilla di montagna.
Il ministro dell’ambiente José Endundo
ha spiegato che verranno ritirati i permessi
per la trivellazione di pozzi di petrolio bri-
tannici. Una perizia dovrà assicurare che i
lavori non rappresentino un pericolo per
i gorilla.
Questi primati sono minacciati
dall’estinzione; nei mesi precedenti, gli
ambientalisti hanno criticato duramente il
permesso di trivellazione.
b u l g a r i a
Il maltrattamento viene punito con
nuovi metodiFino a tre anni di reclusione ha san-
cito il parlamento bulgaro nella nuova
istanza penale, per chi maltratta o uc-
cide un animale. La Bulgaria era finora
l’unico stato europeo nel quale la vio-
lenza sugli animali non veniva consi-
derata un crimine. Le sanzioni per chi
organizza combattimenti e per la par-
tecipazione a questi sono state drasti-
camente innalzate e non comprendono
più solo pene con la condizionale.
La decisione del parlamento è stata
presa in seguito alle dure proteste, sia
nel paese che all’estero, dopo che ven-
nero alla luce atti sadici contro gli
animali. Agli inizi del 2011 un’emit-
tente televisiva ha scoperto un luogo
di combattimento tra cani. Un rituale
maltrattante gli animali, noto come
«Trichane», ha provocato ripetuta-
mente interventi internazionali.
d a n i m a r c a
Nuovo divieto per razze canine
Dal 1° luglio 2010 la Danimarca ha allar-
gato la lista delle razze proibite. Le nuove
regole valgono anche per i turisti che por-
tano con sé i propri animali. Custodia, al-
levamento e introduzione delle seguenti
13 razze sono proibiti in Danimarca, per
gli animali acquistati dopo il 17 marzo del
2010: Pitbull Terrier, Tosa Inu, American
Staffordshire Terrier, Fila Brasileiro, Dogo
Argentino, Bulldog americano, Boerboel,
Kangal, Ovtcharka asiatico, Ovtcharka cau-
casico, Ovtcharka russo, Tornjak, Sarpla-
ninac.
Queste razze sono state considerate pe-
ricolose e per questo motivo è stato impo-
sto il divieto, che vale anche per gli incroci;
il proprietario deve poter documentare la
razza o il tipo e il momento dell’acquisto.
L’istituto di ricerca Agroscope Recken-
holz-Tänikon ha constatato che le muc-
che Eringer litigano meno se possono us-
cire all’aperto più spesso. Questa specie
è per natura più combattiva a confronto
delle altre razze e questo comporta diffi-
coltà agli allevatori in inverno.
Il rischio di lotte e quindi anche di
ferimenti diminuisce quando la pausa è
minima tra le uscite all’aperto. Infatti du-
rante brevi interruzioni il rango resta sta-
bilito e non deve nuovamente essere ri-
creato.
isto
ckph
oto
m u c c H e c o n l e c o r n a
I contadini sono contrari ai pagamenti diretti
Il 90% delle mucche svizzere non ha più le
corna. I contadini bio Armin Capaul e Dani
Wismer, la PSA ed altre organizzazioni vo-
gliono combattere questa pratica e richie-
dono quindi all’Ufficio federale dell’agri-
coltura, che i contadini alle cui mucche
vengono lasciate le corna, ricevano un pa-
gamento diretto.
Mentre i contadini hanno poca conside-
p r o t e Z i o n e a n i m a l i
n e l l a g a S t r o n o m i a
McDonald’s usa uova
da allevamento all’aperto
Dall’inizio dell’anno, la catena di fast
food McDonald’s svizzera utilizza per
salse solamente uova tedesche da al-
levamento all’aperto e per le insalate
quelle indigene. La PSA accoglie con
favore questo passo: infatti McDo-
nald’s attualmente è una delle indus-
trie gastronomiche più grandi. Già da
febbraio 2010 la catena di ristoranti
usa per gli hamburger carne svizzera
proveniente da allevamento URA.
m u c c H e e r i n g e r
Più libertà uguale
meno lotterazione di questa proposta come dimostra
un’inchiesta condotta dalla UFA-Revue. Il
74% dei 300 intervistati si sono dimostrati
contrari a questo pagamento diretto. Da
sottolineare sono le differenze tra la Sviz-
zera romanda e tedesca: a ovest molti più
interrogati sono contro pagamenti diretti
per le mucche con le corna (88%) che non
tra i germanofoni (69%).
c o n S u l e n Z a
Aiuto per i
contadini
c o n S i g l i o n a Z i o n a l e
Divieto del filo spinato
allentatoIl Consiglio nazionale ha inoltrato una
mozione per la revoca del divieto di filo
spinato per pascoli di cavalli – una de-
cisione incoerente. Non è comprensibile
che il filo spinato sia pericoloso per gli
animali da pascolo e selvatici ma non per
i cavalli.
Fortunatamente il tempo per recin-
tare con il filo spinato è finito: la PSA ha
raggiunto un accordo con tutte le ditte
svizzere di recinzioni affinché da subito
rinuncino alla vendita di questo mate-
riale.
Da quando il canton Berna ha inserito il
«team di sostegno per la protezione ani-
mali», i contadini oberati di lavoro rice-
vono un aiuto prima che nelle loro stalle
vada tutto a catafascio.
Tre anni fa nel canton Berna ven-
nero alla luce episodi catastrofici di
infrazione contro la legge sulla prote-
zione animali. Le mucche avevano i
propri escrementi fino alle ginocchia: i
proprietari non erano maltrattatori
ma estremamente stressati, dissero le
autorità.
DR
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/201130
+ + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s + + + c h n e w s +
L’AMICO DEGLI ANIMALI 2/2011 31
+ + I L M O n D O I n B R e V e + + + I L M O n D O I n B R e V e + + + I L M O n D O I n
o l a n d a
Una petizione chiede lo stop
alle mega stalleNei Paesi Bassi il parlamento di Den Haag
ha invitato il governo a discutere con le
province per un fermo alle costruzioni delle
cosiddette «mega stalle».
L’iniziativa popolare «Megastallen Nee»
ha raccolto finora 34’000 firme per una pe-
tizione.
Viene richiesta l’abrogazione del per-
messo per le grandi stalle, il divieto dell’an-
tibiotico preventivo, la riduzione dell’in-
quinamento della falda freatica ed un alle-
vamento conforme all’animale. Per quanto
riguarda i maiali, il numero massimo deve
essere di 1250 posti per le scrofe e di 6900
per l’ingrasso.
isto
ckph
oto
r e p u b b l i c a d e m o c r a t i c a d e l c o n g o
Per i gorilla è stata fermata la trivellazione
Il ministero dell’ambiente congolese ha in-
terrotto per il momento tutte le trivella-
zioni nel parco nazionale del Virunga. Nel
parco vulcanico, dove confinano Congo,
Ruanda e Uganda, vivono alcune centinaia
di gorilla di montagna.
Il ministro dell’ambiente José Endundo
ha spiegato che verranno ritirati i permessi
per la trivellazione di pozzi di petrolio bri-
tannici. Una perizia dovrà assicurare che i
lavori non rappresentino un pericolo per
i gorilla.
Questi primati sono minacciati
dall’estinzione; nei mesi precedenti, gli
ambientalisti hanno criticato duramente il
permesso di trivellazione.
b u l g a r i a
Il maltrattamento viene punito con
nuovi metodiFino a tre anni di reclusione ha san-
cito il parlamento bulgaro nella nuova
istanza penale, per chi maltratta o uc-
cide un animale. La Bulgaria era finora
l’unico stato europeo nel quale la vio-
lenza sugli animali non veniva consi-
derata un crimine. Le sanzioni per chi
organizza combattimenti e per la par-
tecipazione a questi sono state drasti-
camente innalzate e non comprendono
più solo pene con la condizionale.
La decisione del parlamento è stata
presa in seguito alle dure proteste, sia
nel paese che all’estero, dopo che ven-
nero alla luce atti sadici contro gli
animali. Agli inizi del 2011 un’emit-
tente televisiva ha scoperto un luogo
di combattimento tra cani. Un rituale
maltrattante gli animali, noto come
«Trichane», ha provocato ripetuta-
mente interventi internazionali.
d a n i m a r c a
Nuovo divieto per razze canine
Dal 1° luglio 2010 la Danimarca ha allar-
gato la lista delle razze proibite. Le nuove
regole valgono anche per i turisti che por-
tano con sé i propri animali. Custodia, al-
levamento e introduzione delle seguenti
13 razze sono proibiti in Danimarca, per
gli animali acquistati dopo il 17 marzo del
2010: Pitbull Terrier, Tosa Inu, American
Staffordshire Terrier, Fila Brasileiro, Dogo
Argentino, Bulldog americano, Boerboel,
Kangal, Ovtcharka asiatico, Ovtcharka cau-
casico, Ovtcharka russo, Tornjak, Sarpla-
ninac.
Queste razze sono state considerate pe-
ricolose e per questo motivo è stato impo-
sto il divieto, che vale anche per gli incroci;
il proprietario deve poter documentare la
razza o il tipo e il momento dell’acquisto.
L’istituto di ricerca Agroscope Recken-
holz-Tänikon ha constatato che le muc-
che Eringer litigano meno se possono us-
cire all’aperto più spesso. Questa specie
è per natura più combattiva a confronto
delle altre razze e questo comporta diffi-
coltà agli allevatori in inverno.
Il rischio di lotte e quindi anche di
ferimenti diminuisce quando la pausa è
minima tra le uscite all’aperto. Infatti du-
rante brevi interruzioni il rango resta sta-
bilito e non deve nuovamente essere ri-
creato.
isto
ckph
oto
m u c c H e c o n l e c o r n a
I contadini sono contrari ai pagamenti diretti
Il 90% delle mucche svizzere non ha più le
corna. I contadini bio Armin Capaul e Dani
Wismer, la PSA ed altre organizzazioni vo-
gliono combattere questa pratica e richie-
dono quindi all’Ufficio federale dell’agri-
coltura, che i contadini alle cui mucche
vengono lasciate le corna, ricevano un pa-
gamento diretto.
Mentre i contadini hanno poca conside-
p r o t e Z i o n e a n i m a l i
n e l l a g a S t r o n o m i a
McDonald’s usa uova
da allevamento all’aperto
Dall’inizio dell’anno, la catena di fast
food McDonald’s svizzera utilizza per
salse solamente uova tedesche da al-
levamento all’aperto e per le insalate
quelle indigene. La PSA accoglie con
favore questo passo: infatti McDo-
nald’s attualmente è una delle indus-
trie gastronomiche più grandi. Già da
febbraio 2010 la catena di ristoranti
usa per gli hamburger carne svizzera
proveniente da allevamento URA.
m u c c H e e r i n g e r
Più libertà uguale
meno lotterazione di questa proposta come dimostra
un’inchiesta condotta dalla UFA-Revue. Il
74% dei 300 intervistati si sono dimostrati
contrari a questo pagamento diretto. Da
sottolineare sono le differenze tra la Sviz-
zera romanda e tedesca: a ovest molti più
interrogati sono contro pagamenti diretti
per le mucche con le corna (88%) che non
tra i germanofoni (69%).
c o n S u l e n Z a
Aiuto per i
contadini
c o n S i g l i o n a Z i o n a l e
Divieto del filo spinato
allentatoIl Consiglio nazionale ha inoltrato una
mozione per la revoca del divieto di filo
spinato per pascoli di cavalli – una de-
cisione incoerente. Non è comprensibile
che il filo spinato sia pericoloso per gli
animali da pascolo e selvatici ma non per
i cavalli.
Fortunatamente il tempo per recin-
tare con il filo spinato è finito: la PSA ha
raggiunto un accordo con tutte le ditte
svizzere di recinzioni affinché da subito
rinuncino alla vendita di questo mate-
riale.
Da quando il canton Berna ha inserito il
«team di sostegno per la protezione ani-
mali», i contadini oberati di lavoro rice-
vono un aiuto prima che nelle loro stalle
vada tutto a catafascio.
Tre anni fa nel canton Berna ven-
nero alla luce episodi catastrofici di
infrazione contro la legge sulla prote-
zione animali. Le mucche avevano i
propri escrementi fino alle ginocchia: i
proprietari non erano maltrattatori
ma estremamente stressati, dissero le
autorità.
DR
L’AMI DES ANIMAUX 2/2011
I rifugi della PSA cercano per questi animali una nuova e vera casa.
FLOCON - Beau chat blanc né en 2007. Un peu timide tout d’abord mais très affectueux une fois en confiance. A besoin d’un jardin.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
FLASH - American Staffordshire Terrier nato nel 2008. Cerca una nuova casa con persone esperte di queste razze sopra ai 25 anni di età.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 Fax 091 859 38 45
Nous cherchons un foyer
Cerchiamo una casa
Trouvé
PILULE - Belle chatte née 2008 environ. Elle est vive, joyeuse et câline. Avec jardin.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
Trouvée
LEONE - Incrocio Border Terrier, colore bruno, maschio non castrato, nato il 12.1999, cane allegro che cerca una nuova casa dove possa avere tanta compagnia.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45
RinunciatoSCHILA - Incrocio pastore tedesco e collie, femmina castrata nata il 18.7.2008. E’abi-tuata a vivere con i gatti, è un cane molto gioioso, non ama stare sola e deve essere occupata e fare lunghe passeggiate.Sezione PSA Locarno e V. MaggiaTel. 091 859 39 69 - Fax 091 859 38 45
Abbandonata
Rinunciato
Abandonnée
CHOUCHAN - Magnifique chienne malamute née en 2008. Chouchan est pleine de vie, sportive, possessive, joueuse et affectueuse.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
Abandonné
ORION - Chat mâle castré né en 2008. Craint petits enfants et autres chats. Il a besoin d’un jardin.Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)
Trouvé
BOULE - Chat noir et blanc né en 2007 environ. Très affectueux et calme, il a besoin d’un jardin.Section PSA Nyon La CôteTél. 022 361 61 15 (10h-12h et 14h-18h)
Lolita Morena vous présente :
La nouvelle émission
pour le placement des
animaux sans foyer.
www.toudou.ch
Les refuges de la PSA recherchent pour ces animaux un nouveau, un véritable foyer.
CALINE - Basset des Alpes. Jolie femelle née le 16.3.2010. A placer sans chats!Section PSA du Haut-LémanTél. 021 943 31 06 (10h-12h et 14h-18h)
Délaissée