Journal des Professionnels n° 120

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LES ENTREPRISES QUI BOUGENT L’APPRENTISSAGE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR 25 13 Journal professionnels Retrouvez toute l’actualité économique régionale sur www.journaldesprofessionnels.fr N o 120 JUIN SEPTEMBRE 2014 des LES POINTS DE PRESSE DE L'ENTREPRISE POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE Tourisme 28 our 22 CRÉATION ET TRANSMISSION D’ENTREPRISES CLASSEMENT RÉGIONAL Top 100 et Tops 10 des entreprises

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LES ENTREPRISES QUI BOUGENT

L’APPRENTISSAGE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

2 5

1 3

Journalprofessionnels

Retrouvez toute l’actualité économique régionale surwww.journaldesprofessionnels.fr

No120JUIN

SEPTEMBRE 2014

des

LES POINTS DEPRESSE DEL'ENTREPRISE

P O I T O U - C H A R E N T E S - L I M O U S I N - V E N D É E

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TRANSMISSION D’ENTREPRISES

CLASSEMENT RÉGIONAL Top 100 et Tops 10des entreprises

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édito 3N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

QUI SUIS-JE ?

44 ans en moyenne quand je suis un homme (79 %), 42 ans quand je suis une femme (21 %) !

2.8 % de ma population a plus de 60 ans (23 % plus de 51 ans) ! Non diplômé (13 %) ou diplômé (CAP/BEP 47 %, CAP/BEPC 8 %, Supérieur 12 %, Bac technique 13 %), j’embauche et suis créateur net d’emploi salarié (sur les 4 dernières années), et prends sous mon aile 160 à 200 jeunes par an……

Mon secteur économique est en croissance tant en nombre net d’entreprises, d’acteurs, qu’en chiffre d’affaires ! Qui suis-je ?

UN ARTISAN CHEF D’ENTREPRISE.

Et oui, la Première Entreprise de France (1 100 000 entreprises) se développe, recrute donc…. dans un monde diffi cile….

Qu’est ce qui explique cette vitalité concrétisée par de telles données économiques ?

POURQUOI LES ENTREPRISES ARTISANALES SORTENT ELLES LEUR EPINGLE DU JEU ?

Plusieurs raisons essentielles expliquent ce phénomène que constitue le secteur des métiers

1. Les métiers sont porteurs de vrais savoir-faire, de compétences (connaissances + expériences) dont ils ne se sont jamais éloignés !

2. L’entreprise artisanale présente un modèle d’organisa-tion d’une grande souplesse. Sa fl exibilité permet de suivre les fl uctuations de la demande et d’assurer une personnalisation du service. L’artisan du bâtiment, par exemple, vient chez vous, dans votre lieu d’habitation… Une grande réactivité grâce à sa petite taille et... un processus de décision raccourci puisque le chef d’entreprise prend généra-lement seul les décisions qui engagent son activité. Ça facilite et explique cette grande faculté d’adaptation !

3. Un secteur innovant. On ne le rappelle pas assez ! 17 % des brevets professionnels français sont déposés par l’artisanat et 65 % des entreprises artisanales innovent au quotidien dans l’adaptation essentielle aux conditions d’exercice de leur action, de leur travail.

4. Un secteur qui contribue à l’export. Là aussi, il faut rappeler que 30 % des exportateurs français sont des entreprises artisa-nales. Leur savoir-faire les positionne sur des créneaux où ils sont les seuls (ou quasi-uniques) à détenir à l’échelle internationale les compétences (dans le secteur du luxe notamment)…

5. Et puis enfi n, faut-il le souligner, la relation directe entre le chef d’entreprise artisanale et sa clientèle l’oblige à s’adapter en

permanence aux évolutions des besoins de cette clientèle ! « Il vit le client » avec les contraintes, bien sûr, de cette proxi-mité mais surtout avec les bénéfi ces d’une bonne connaissance qui l’empêche de s’éloigner du client… Ce qui arrive à d’autres secteurs économiques qui peuvent en mourir.

On peut ajouter également que les formations à la gestion ont permis aux entreprises artisanales de mieux maîtriser leur pérennité et d’assurer leur développement.

CREATION OU REPRISE ?

87 % des installations dans l’artisanat se font par création pure et 13 % par reprise d’entreprise.

Avec un taux de 76 % de survie à trois ans (qu’on appelle mainte-nant taux de pérennité !) le secteur des métiers connaît une réelle évolution positive car longtemps ce fut son talon d’Achille.

L’accompagnement post création des Chambres des Métiers et de l’Artisanat (CMA) y contribue évidemment.

La reprise d’entreprise plus chère en termes de fi nancement assure une réussite à 95/100 % alors que la création assure une réussite à 60 % !

Les entreprises artisanales selon leur nature d’activité donnent lieu à des reprises.

Les métiers de bouche (à 60 %), les métiers de l’agroalimentaire (à 50 %), les services (à 30 %) font l’objet de reprise : la clientèle existante, le fonds de commerce ou artisanal, les actifs y participent évidemment.

Alors que les métiers du bâtiment ne font l’objet de reprise que pour environ 4 % d’entre elles !

Dans l’artisanat de production, la reprise sera familiale, dans les services (coiffure, alimentaire…) la reprise sera faite généralement par un tiers.

Alors, si vous êtes intéressé par un secteur économique en développement et à forte valeur ajoutée, qui ne « se démode pas », riche de sa maturité et de sa jeunesse, par une certaine indépendance, par une vraie relation avec la clientèle, n’hésitez plus : créez ou reprenez une entreprise artisanale !

S O M M A I R E UN SECTEUR ÉCONOMIQUE À GRANDE VITALITÉ !

◗ REVUES DE PRESSEdes professionnels ..................... 4des entreprises .......................... 5Européenne ................................ 6

◗ DOSSIERSTourisme & Ressourcement ... 7• Le marché du tourisme d’affaires• Les différentes formes d’incentive• Faire le plein d’énergie et rester

optimiste

Les formations en apprentissage ................. 14• du CFA de l’Enseignement

Supérieur en Poitou-Charentes

Création & transmission d’Entreprises .......................... 22• La psychologie de l’entrepreneur• Racheter une entreprise

aux enchères• La réalité en chiffres de la création

et de la transmission

Top 100 et Tops 10 des entreprises régionales ......... 28

◗ ACTUALITÉSPoitou-Charentes .................. 17Vendée .................................... 21Limousin ................................. 21

◗ LES ENTREPRISES QUI BOUGENTCharente ................................. 25Charente-Maritime ............... 25Deux-Sèvres ........................... 26Vienne ..................................... 26Poitou-Charentes .................. 27

Dominique CHEVILLONMembre du Comité de Direction de

MAAF Assurances

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Des stages en entreprises en France et à l’étranger

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Revues de pressedes proFEssionnELs

N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr4

MANAGEMENT

EQUITÉ SUR LE LIEU DE TRAVAIL ET TMSSelon plusieurs chercheurs du Centre de recherche en management de Toulouse, il existe une corrélation directe entre la pénibilité ressentie dans les conditions de travail et le comportement équitable ou non des managers. En fait, il semble que plus les collaborateurs s’estiment traités avec équité et justice par leur employeur, moins la pénibilité du travail a d’effets néfastes sur leur santé physique et morale. Il ressort des études menées que la non équité fl agrante et/ou incompréhensible des managers a un effet amplifi cateur sur la pénibilité perçue au travail et son cortège d’effets néfastes en matière de santé, alors que la perception de justice et d’équité en matière de récompenses matérielles, salariales ou socio-émotionnelles, a un effet modérateur sur la perception de la pénibilité en réduisant alors les troubles du sommeil et des TMS.

TOURISME

LUTTER CONTRE LA FRACTURE TOURISTIQUEAprès une lente et constante démocrati-sation de l’accès aux vacances on assiste, depuis le début des années 2000, à une baisse structurelle du départ en vacances

des français modestes. Selon plusieurs études sur le sujet provenant du Cre-doc, BVA ou encore de TNS-Sofres, une nette fracture touristique s’est creusée entre d’un côté, les couches aisées de la population qui partent plus longtemps, plus souvent et surtout dépensent plus (notamment au ski et à l’étranger), et la majorité des français modestes qui re-noncent ou réduisent la durée, le coût et la distance de leurs vacances en pé-riode d’été. Le non-départ en vacances concerne actuellement 42% des Français en s’inscrivant dans une tendance de lon-gue durée qui s’accentue constamment depuis 10 ans avec près de 300 000 concitoyens supplémentaires chaque année qui renoncent aux vacances. Les deux principales problématiques de cette fracture touristique sont le fait que «Partir coûte aujourd’hui plus cher en raison de l’augmentation du coût de la vie constatée depuis quinze ans» ainsi que le confi rme Claudie Buisson, au-teure du rapport Lutter contre la fracture touristique remis en décembre 2013 au ministère du tourisme et surtout que «Le non-départ est souvent lié à un comportement d’autocensure : je ne pars pas parce que je pense que ce n’est pas possible et que je n’y ai pas droit».

LE DROIT AUX VACANCESSelon la défi nition internationale des vacances (Organisation mondiale du

tourisme), la notion de vacances recouvre «Le fait de séjourner au moins 4 nuitées continues en dehors de son domicile pour des motifs autres que professionnels». En France, comme d’ailleurs dans la plupart des pays de la communauté internationale, les vacances constituent un droit social reconnu par la loi qui s’inscrit dans différentes législations.

AGIR SUR LE TOURISME SOCIALLe sujet est loin d’être anodin du fait qu’il impacte massivement sur le social, le psychologique et l’économique. En effet, il est admis que les bénéfi ces pro-curés par les vacances sont nombreux en termes de bien-être individuel et de cohésion sociale. Prendre des vacances même courtes (évaluées en moyenne à 15 jours) favorise directement le res-serrement des liens familiaux, le ren-forcement du lien social, la détente, l’épanouissement, la prise de recul par rapport au quotidien, la reconquête de l’estime de soi, ainsi que le sentiment de «normalité» sociale. C’est égale-ment un puissant activateur de l’ima-ginaire collectif (rêves de découverte, de culture, de sport, de rencontres…) favorisant l’acquisition de capacités sociales (mobilité, autonomie) et de connaissances (culture, activités, lieux), ainsi que la restauration de l’état phy-siologique, psychologique et psychique (redynamisation, remobilisation des énergies). A l’inverse, il est observé que le fait de devoir renoncer aux vacances est assimilé au déclassement social, voire à entretenir un marqueur majeur d’exclusion. Sous l’angle économique, le tourisme constitue indéniablement un vecteur de croissance qui compte pour 7.5% du PIB, dont les 2/3 sont is-

sus directement des dépenses faites par les Français en France, tout en étant créateur d’emplois et mobilisateur d’in-vestissements dans les équipements sur l’ensemble du territoire national.

Alors que «L’offre touristique tend plutôt à monter en gamme et à se concentrer sur la partie de la demande la plus solvable» ainsi que le souligne Patrick Brault, président de l’Unat, le «tourisme social» ne doit pas être négligé, considérant que la dépense quotidienne des vacanciers modestes (ouvriers, employés) est proche de la moyenne générale établie à 45E par jour. Pour les collectivités territoriales et les opérateurs il existe là un fort potentiel à (re)conquérir grâce au tourisme social avec les 21 à 30 millions de français qui ne partent pas en vacances, alors que 5 à 10 millions d’entre eux le pourraient facilement en levant certains obstacles. Ces nouveaux fl ux auraient pour conséquence d’allonger l’intensité et la durée d’utilisation des équipements tout en favorisant une consommation locale supplémentaire.

Principaux motifs de non-départ des 18 ans et + (base 2009) :50% Raisons fi nancières

34% Raisons familiales ou personnelles

29% Choix délibéré de non départ

24% Raisons d’isolement social

23% Raisons professionnelles

15% Raisons d’organisation

Source : ANCV/BVA

Principales sources utilisées : Alternatives Eco-

nomiques - L’Expansion - www.economie.gouv.fr

(1) Les performances passées ne préjugent pas du niveau des performances à venir. Les montants investis sur les supports à capital variable ne sont pas garantis mais sujets à des fluctuations à la hausse ou à la baisse dépendant en particulier de l’évolution des marchés financiers. MAAF VIE s’engage sur le nombre d’unités de compte inscrites sur les supports à capital variable, mais pas sur leur valeur qu’elle ne garantit pas. Le risque financier est donc supporté par l’assuré.

((2) Taux servis sur le contrat Winalto en 2013 nets de frais de gestion annuels, hors prélèvements sociaux et fiscaux.(3) Support profilé à dominante actions Covéa Profil Dynamique, Fonds diversifié, composé de 70,34% d’actions, 19,07% monétaires et liquidités, 10,59% d’obligations au 31/12/2013. Fond diversifié proposé en qualité d’unité de compte du contrat WINALTO, soumis aux risques de taux, de devise, de crédit, de gestion discrétionnaire ou encore au risque actions.

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Formule Classique(1)

100 % sur le support euros

Formule Tonique(1)

2/3 sur le support euros et 1/3 sur le support à capital variable(3)

Formule Energique(1)

1/3 sur le support euros et 2/3 sur le support à capital variable(3)

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des EnTrEprisEs5N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

RÉSEAUX SOCIAUX

LA FRANCE EN RETARDDeux études récentes de l’Insee indiquent que fi nalement l’usage des TIC (technologies de l’information et de la communication) pénètre relativement lentement dans les entreprises françaises. Ainsi en 2013, 2 entreprises sur 10 employant plus de 10 salariés possédaient un profi l sur un réseau social contre 30% dans le reste de l’Europe. Parmi les TPE et micro-entreprises, 25% n’ont pas d’ordinateur et seulement 5% réalisent des ventes en ligne. En fait, selon une étude Viadeo, il s’avère que la majorité des TPE-PME ne font pas ou peu de chiffres d’affaires via le Web avec seulement 13% d’entre elles qui dépassent les 50% de CA en ligne.

Part de revenus générée par l’activité sur le web (base 2013) :% de TPE/PME Part de revenus40% 0%33.5% 1 à 15%9% 16 à 30%4.4% 31 à 50%7.40% +50%5.7% 100%Source : Viadeo

TRAVAIL

DU SACRIFICE À L’ÉPANOUISSEMENTLe travail est devenu un puissant intégrateur dans les sociétés modernes par son effet d’inclusion sociale et professionnelle en apportant un statut, un rang, des revenus réguliers, des droits, ainsi que des devoirs à assumer. Sans emploi ni travail c’est l’inverse qui se passe en impliquant progressivement une exclusion du système, un appauvrissement économique, voire de la paupérisation. Pourtant le rapport au travail n’a pas toujours été le même au cours de l’histoire. Par exemple au XVIIIe siècle alors que les économistes avaient défi ni le travail comme un facteur de production

procurant un revenu, il est encore considéré à cette époque comme une punition, une « désutilité », voire un sacrifi ce à accomplir. Au XIXe siècle, notamment avec la révolution industrielle, le travail change radicalement de sens en appliquant les préceptes de l’éthique du «devoir» envers le patron et sa famille, tout en revendiquant une nouvelle liberté créatrice, une source d’enrichissement économique permettant de se réaliser et de transformer le monde autour de soi. Le début du XXe siècle développe ensuite l’organisation rationnelle du travail en revendiquant le principe de la «société salariale» avec un emploi ciblé procurant des revenus réguliers, un système de protection sociale et de nouveaux droits citoyens. C’est le temps de l’éthique du «contrat» (toujours en vigueur aujourd’hui dans de nombreuses entreprises) associant un rapport de réciprocité et de contrepartie entre le temps de travail du salarié et sa productivité avec sa rémunération et sa position statutaire. C’est à partir du milieu du XXe siècle que l’on assiste au retournement «qualitatif» des conditions de travail en faveur d’une éthique dite de «l’épanouissement personnel».

3 TYPES D’ATTENTESFaire du temps de travail un moment d’épanouissement personnel est devenu peu à peu un véritable enjeu sociétal depuis les 30 glorieuses (1945-1975). L’idée est que la société via ses institutions et ses agents économiques se mette au service de l’individu avec le développement de l’État social qui doit garantir le bien-être aux citoyens en redistribuant les bienfaits issus de la croissance économique. L’objectif est d’améliorer les conditions de travail pour favoriser la fi délisation locale des travailleurs, leur meilleure implication et effi cacité pour faire croître l’entreprise. En transformant le travail pénible et le travail-devoir en travail-plaisir, les résultats ne se font pas attendre en termes de productivité du fait d’un meilleur accomplissement de soi (titre et rôle professionnel,

infl uence et décision exercées sur le lieu de travail, contribution active à la vie de l’entreprise…). Il en résulte actuellement 3 types d’attentes vis-à-vis du travail :. Les attentes instrumentales incluant

la sécurité de l’emploi et la sécurité économique avec des revenus équitables ;

. Les attentes de relations sociales avec des rapports et échanges internes et externes de qualité ;

. Les attentes dites «expressives» qui in-tègrent l’autonomie, le développement personnel, l’épanouissement dans l’acti-vité, l’intérêt pour le contenu du travail, le sentiment de réussite au mérite, le sens et l’utilité sociale.

Toutefois dans un grand nombre d’entreprises insuffi samment préparées, le travail-plaisir est vite devenu le travail «positivement stressant» sous l’effet de la montée en puissance de ces attentes pas toujours suffi samment satisfaites et boostées par un plus grand niveau de formation et d’information, ainsi que par l’omniprésence des nouvelles technologies. De nouvelles fractures se sont immiscées en associant dorénavant travail à stress et/ou à dysfonctionnements relationnels au sein même de l’entreprise (pression managériale, obligation de résultats à court terme, insécurité économique, gestion administrative envahissante…).

RÉINVENTER LE TRAVAILIl est évident que si la valeur travail est di-rectement corrélée à l’expérience (bonne ou mauvaise) que l’on en a, son importance doit être relativisée selon la situation d’em-ploi ou de non-emploi. Selon une enquête Insee, il est symptomatique de constater qu’à la question «Qu’est-ce-qui pour vous est important pour être heureux ?», le tra-vail (pour ceux qui en ont) n’est plus de na-ture hégémonique avec 32% de réponses positives (CDI et indépendants) derrière la santé (42%) et la famille (36%). A l’in-

verse, la place du travail est toujours per-çue comme essentielle par tous ceux qui n’en n’ont pas (chômeur - 43%) ou peu (CDD - 44%). Pour l’économiste Pierre-Yves Gomez, auteur de l’ouvrage Le travail invi-sible, la société actuelle est à un nouveau tournant qui nécessite de «réinventer le tra-vail». Selon lui, il est impératif de prendre «vraiment» au sérieux les nouvelles attentes des actifs, notamment des jeunes et des femmes, afi n de favoriser «Un travail ci-vilisé bien réparti entre les membres de la société ; un travail faisant sens ; un travail permettant d’exprimer son individualité ; un travail favorisant une production sociale-ment utile ; un travail décent intégré dans le reste de la vie et permettant aux travailleurs de déployer pleinement leurs autres rôles de citoyens, parents et amis.»

. Répartition des principales contraintes physiques et psychologiques au travail en France (base 2010) :50% Travaillent avec des délais serrés au moins la moitié du temps46% Sont soumis à des cadences de travail élevées au moins la moitié du temps36% Ont connu une restructuration ou une réorganisation structurelle substan-tielle sur leur lieu de travail au cours des 3 dernières années31% Estiment que leurs qualifi cations permettraient d’effectuer un travail plus exigeant donc mieux rémunéré27% Sont régulièrement exposés au stress dans leur travail26% Constatent que le travail affecte négativement leur état de santé21% Travaillent au moins 1 fois par semaine durant leur temps libre pour répondre aux exigences du travailSource : Eurofound enquête européenne

Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - fr.slidesher.net

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120 CONFÉRENCES • 380 EXPOSANTS

L’ÉVÉNEMENT ANNUEL DE RÉFÉRENCE EN FRANCE

Santé au TRAVAILSécurité des ENTREPRISES

LE SALAIRE MINIMUM DANS L’UE Sur les 28 pays de l’UE, 21 disposent d’une législation nationale établissant un salaire minimum légal. Parmi eux, on peut distin-guer trois groupes :. Les PECO : Bulgarie, Roumanie, Lituanie, Lettonie, République tchèque, Estonie, Hon-grie, Slovaquie, Pologne, Croatie où les sa-laires minima varient de 159 à 372 E ;. Les Pays du Sud : Portugal, Grèce, Malte, Espagne, Slovénie qui affichent des minimas mensuels entre 566 et 784 E ;. Les Pays plus avancés : Royaume-Uni, France, Irlande, Pays-Bas, Belgique, Luxem-bourg qui proposent des salaires minimums légaux entre 1.264 et 1.874 E.Dans les sept autres Etats (Allemagne, Au-triche, Chypre, Danemark, Finlande, Italie, Suède) les salaires minimum sont fixés soit par l’entreprise à l’issue de négociations entre partenaires sociaux, soit, plus généra-lement, par des accords de branche conclus dans la plupart des secteurs. L’Allemagne sortira de ce groupe le 1er janvier 2015 avec l’instauration d’un salaire minimum de 8,50 E de l’heure… avec possibilité donnée aux entreprises de pouvoir s’y soustraire jusqu’au 1er janvier 2017.

LE JACKPOT DES HAUTS FONCTIONNAIRES EUROPÉENS

Selon le magazine bruxellois European Voice, l’Union européenne est « très géné-reuse » avec ses hauts fonctionnaires. Le directeur général de la Commission perçoit jusqu’à 220.452 E par an et son vice direc-teur 203.026 E. Un membre de la Cour de justice européenne est rémunéré 255.300 E par an tandis que le président de la Com-mission européenne José Manuel Barroso, comme le président du Conseil européen, émarge à plus de 320.000 E. Le mieux payé reste le président de la BCE, Mario Draghi,

qui perçoit 374.124 E par an, soit 31.177 E par mois. Des commissaires mieux payés que les chefs de gouvernement Pour comparaison, le président du conseil italien est rémunéré 207.630 E par an, soit 17.280 E par mois. C’est 19% de moins qu’un commissaire européen et 45% de moins que son compatriote Mario Draghi. La différence est encore plus grande avec Angela Merkel et ses 204.192 E par an, ou avec le chef de l’État et le chef du gouver-nement français (moins de 180.000 E) ou encore avec le premier ministre britannique (173.323E). Même le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, le mieux payé des hauts fonction-naires internationaux, affiche un revenu infé-rieur de 7,5% à celui d’un commissaire et de 27% à celui du président de la BCE.

LA MARQUE FRANCE VAUT 1900 MILLIARDS DE DOLLARS

L’institut britannique Brand Finance, spécia-lisé dans l’évaluation et la communication financière des marques, a publié son rapport sur la notoriété des pays telle que perçue par les consommateurs et les investisseurs in-ternationaux. L’attractivité d’un pays est ain-si évaluée en fonction de différents critères comme l’image, la fréquentation touristique, les biens et services, le capital humain, l’in-vestissement étranger ou la compétitivité… Valorisation 2013 estimée en milliards de $1 Etats-Unis 18 4 Grande-Bretagne 2,352 Chine 6,11 5 Japon 2,263 Allemagne 4 6 France 1,9La marque France a légèrement perdu de sa valeur en 2013 notamment à cause d’une baisse importante des investissements étrangers. Pour comparaison, et surtout pour l’anecdote, Brand Finance, valorise la marque Père Noël à 1.600 milliards $. Dilemme : croire à la France ou au Père Noël ?

TRAVAIL NON DÉCLARÉ : UN PRO-BLÈME TRÉS RÉPANDU… AU SUD

Selon une enquête Eurobaromètre réalisées dans l’UE 28, plus d’un européen sur dix (11%) reconnaît avoir acheté des biens ou services provenant d’un travail non déclaré au cours de l’année passée. Par ailleurs, 4% de travailleurs admettent avoir perçu un re-venu « off » et 3% avoir été payés en partie en espèces par leur employeur. Cette pra-tique est particulièrement répandue dans le Sud de l’Europe avec 69% des revenus annuels reçus de la main à la main (surtout dans les petites entreprises), loin devant les PECO (29%) et les pays continentaux ou nordiques avec respectivement 17% et 7% de salaires non déclarés. Ces activités non officielles concernent surtout la rénovation de logement, les réparations automobiles, les services de nettoyage, les produits ali-mentaires et les gardes d’enfants.

De la comparaison avec l’enquête de 2007, il ressort que si l’ampleur du travail non dé-claré reste globalement stable dans l’UE, les évolutions sont diverses selon les pays. Il s’est par exemple amélioré en Lettonie tan-dis qu’il a légèrement progressé en Espagne et explosé en Grèce, à Chypre et à Malte. L’économie souterraine représenterait ainsi entre 15 et 20% du PIB européen.

Le rapport pointe également l’influence des services privés d’emploi (les agences d’inte-rim) qui joueraient un rôle essentiel dans la régulation du travail « off ». De fait, les pays où le travail intérimaire a le plus haut taux de pénétration comme l’Allemagne, la France, l’Irlande, les Pays-Bas ou le Royaume-Uni enregistrent les taux les plus bas de travaux non déclarés.

DEPUIS 10 ANS, RAPEX DÉFEND LA SÉCURITÉ DU MARCHÉ UNIQUE

Rapex, le Système européen d’alerte rapide pour les produits de consommation non ali-mentaires potentiellement dangereux fête cette année ses dix ans. En 2013, le dispo-

sitif a reçu 2.364 notifications-alertes de la part des Etats membres.

Quels sont les produits à risque ?En 2013, les alertes ont surtout concernées le textile et l’habillement d’une part, et les jouets d’autre part (25% chacun). Pour ces produits, les notifications ont signalé le plus souvent des risques chimiques (chrome hexavalent pour les articles en cuir et phta-lates dans les jouets), ainsi que des risques de strangulation, de blessure ou de suffo-cation. Loin derrière, sont pointés les ap-pareils électriques (9%), les voitures (7%) et les produits cosmétiques (4%). Parmi les produits interdits en 2013 figurent aussi des articles de puériculture (baignoires instables, poussettes dangereuses) ou des encres de tatouage recelant des substances chimiques interdites.

D’où viennent-ils ?La Chine, y compris Hong-Kong, reste le premier pays d’origine recensé, totalisant 64% des notifications de produits dange-reux… même si l’UE et la Chine collaborent depuis plusieurs années pour informer et sensibiliser les producteurs chinois à leurs obligations. 15% des alertes concernent des produits fabriqués dans l’Espace Écono-mique Européen (EEE).

ROTTERDAM : 1ER PORT POUR LE TRAFIC DE MARCHANDISES

Parmi les dix premiers ports européens de fret, Rotterdam (396 millions de tonnes trai-tées en 2012) est le plus actif devant Anvers (165 millions), Hambourg (114), Marseille (82), Algésiras (75), Amsterdam (71), Immin-gham (60) et Le Havre (59) .

Douvres : 1er pour le transport de passagersLe premier port en nombre de passagers (hors croisières) se trouve être Douvres avec 12 millions de passagers en 2012, suivi des ports grecs de Paloukia Salamine et de Pera-ma (11,5 millions chacun), d’Helsinki (10,6) de Calais et Stockholm (9 millions).

Sources : Toute l’europe.eu, La Tribune.frCommission européenne

EuropE

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7N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr Master dossierTourismE & rEssourcEmEnT Le marché du tourisme

d’affaires Les différentes formes

d’incentive Faire le plein d’énergie et

rester optimiste

LE MARCHÉ DU TOURISME D’AFFAIRES

EN PROGRESSIONLes entreprises françaises ont dépensé un volume d’affaires estimé à 8,55 mil-liards d’euros sur le marché des MICE (meeting, incentive, convention, évè-nement) en 2013, en progression de +1,1% par rapport à l’année précédente. A l’échelle européenne, les contrastes entre le nord et le sud de l’Europe per-sistent alors que les moteurs du marché restent l’Allemagne et le Royaume-Uni. La France, l’Italie et l’Espagne montrent toutefois de réels signes de reprise en se plaçant sur une courbe croissante pour la première fois depuis 2010. C’est ce que confirme le dernier rapport de la Global Business Travel Association (GBTA) qui considère que les dépenses sur le marché du tourisme d’affaires en Europe doivent progresser pour at-teindre +5,1% en 2014 et +6,5% en 2015. Pour ces 5 pays européens, le montant des dépenses devrait ainsi at-teindre les 137 milliards d’euros en 2014 et s’établir ensuite à 157 milliards d’eu-ros en 2015. Plus précisément, le taux de croissance des dépenses en tourisme d’affaires pour 2014 devraient être de l’ordre de 7% en Allemagne, 5,4% en France, 4,4% au Royaume-Uni, 4% en Espagne et 2,8% en Italie. Néanmoins le

GBTA reste prudent quant à la fragilité de la reprise économique, constatant que la crise de la dette souveraine est loin d’être terminée et que les prix du pétrole sont toujours menacés. Cette as-sociation s’inquiète également du phé-nomène de désinflation qui peut enclen-cher un cycle déflationniste en poussant alors les entreprises à retarder leurs dé-penses afin de profiter de prix plus bas.

LA PRODUCTIVITÉ DES DÉPLACEMENTSUne récente enquête de HP (Hewlett-Packard Development Company) réa-lisée auprès des voyageurs d’affaires montre que le travail en situation de mobilité fait aujourd’hui partie de la vie des cadres en déplacements. Une très grande majorité d’entre eux disent ter-miner la préparation de leurs réunions au cours de leurs déplacements grâce aux nouvelles technologies. Ainsi 88 % des voyageurs interrogés consultent leur messagerie électronique, recherchent des informations et/ou finalisent leurs dossiers. 73 % des cadres précisent que leurs déplacements permettent de com-bler leur retard et d’améliorer leur pro-ductivité et 56 % avouent même avoir de meilleures idées hors du bureau. Dans le même ordre d’idée 54 % consacrent au moins la moitié de leurs voyages à des dossiers relatifs à leur déplacement. Les Britanniques sont 67 % à consa-crer la moitié de leur voyage à préparer leurs prochaines réunions alors que les Allemands ne sont que 43 %.

La 22e étude du cabinet Coach Omnium sur le marché du MICE et des réunions professionnelles en France indique que les séminaires arrivent en tête des réu-

nions organisées (meeting) et se voient plébiscités par 80 % des cadres devant les manifestations évènementielles (23 %) et les conventions. Peut-être par habitude, les opérations de pure incentive ne sont appréciées que par 9 % des cadres contre 10 % en 2012 et 14 % en 2011. Globalement la plupart des entreprises interrogées déclarent privilégier les réunions professionnelles courtes lorsqu’elles se déroulent sur une journée (58 %), sur 2 jours (44 %), voire sur une demi-journée (32 %). En matière d’hébergement, les entreprises choisissent de préférence les hôtels 3 ou 4 étoiles, tout en notant un intérêt mar-qué pour les lieux d’accueil atypiques. De son côté, le baromètre 2013 d’Ame-rican Express Voyage d’Affaires confirme que les entreprises cherchent toujours à faire des économies et à conserver des budgets serrés malgré quelques faits saillants en 2013 :

. Les budgets ne diminuent pas glo-balement mais les entreprises ont une meilleure maîtrise des coûts. En Europe, les dépenses de voyages professionnels ont subi une hausse de 0,5 % et de-vraient croître de 0,8 % en 2014. Pour 87 % des entreprises, le contrôle des notes de frais est devenu une priorité (79 % en 2012).

. Le budget aérien diminue même s’il reste le premier poste de dépenses dans

le budget voyage d’affaires. Il ne repré-sente plus que 37 % des dépenses en 2013 contre 53 % en 2011 du fait que beaucoup d’entreprises continuent à privilégier le transport aérien low-cost.

. Le budget train et hôtel augmente. Avec les temps de trajet en hausse, l’hôtellerie devient même un poste de dépenses en augmentation.

. La sécurité et la surveillance des sala-riés en déplacement sont devenues une nouvelle priorité. Les entreprises n’hési-tent plus à mettre en oeuvre les moyens nécessaires pour géolocaliser leurs sala-riés et entrer en contact avec eux.

Les 3 principales motivations des voyages (base 2013) :63 % Congrès et conférences61 % Fidélisation des clients57 % Gain de nouveaux clients

Le budget voyage d’affaires par poste (base 2013) :37% Avion (53 % en 2011)23.6% Hôtellerie (19,5 % en 2011)15.7% Train (10 % en 2011)9.2% Autres dépenses (6,3 % en

2011)7.7% Repas, boissons (4,9 % en

2011)6.8% Location de voitures (6,3 % en

2011)

Page 8: Journal des Professionnels n° 120

8 N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.frMaster dossierUNE DIMENSION ÉCOLOGIQUE DANS LES VOYAGESUne étude internationale publiée en juillet 2013 par la société Titramétric Ltd a mis en évidence que les voyageurs d’affaires voyageant au moins une fois au cours des trois derniers mois sont de plus en plus conscients de la nécessité de réduire l’impact écologique de leurs déplacements en fréquentant des hôtels respectueux de l’environnement. Elle in-dique notamment que 44 % des répon-dants envisagent de séjourner dans les hôtels «moyen de gamme» au cours des 12 prochains mois. 47 % d’entre eux estiment qu’il est «important» de sé-journer dans des hôtels «verts» certifiés (Certifications Leeds aux Etats-Unis, Eco-label en Europe, Green Globe au niveau international...). 7 % estiment même que la certification environnementale est un critère «très important» dans leur choix d’hôtel. Parmi les initiatives écologiques et les comportements res-ponsables qui leur semblent importants pour l’avenir en hôtellerie, la plupart des voyageurs citent spontanément : l’utili-sation d’ampoules à basse consomma-tion ; l’utilisation de panneaux solaires pour chauffer l’eau et produire de l’élec-tricité ; la consommation sur place de produits issus du papier recyclé...

LES DIFFÉRENTES FORMES D’INCENTIVE

MOTIVER ET RÉCOMPENSERL’incentive est un mot d’origine anglaise signifiant «motivation» dont le concept consiste à stimuler et dynamiser les col-laborateurs en leur offrant une récom-pense, des voyages ou des activités ludiques, en échange d’un objectif im-

pliquant un comportement efficace ou des actions permettant d’améliorer leurs résultats. Cette technique de manage-ment d’équipe a débarqué en France au début des années 90 en provenance des pays anglo-saxons (Canada, Etats-Unis, Angleterre) au sein desquels elle est très répandue. Il s’agit avant tout de moti-ver les collaborateurs de deux façons : la motivation «à être», dans le but de créer une cohésion dans l’équipe en jouant sur le comportement des collabo-rateurs (team building) et, la motivation «à faire» dont le but est d’améliorer les performances individuelles au travers de campagnes de stimulation. L’incentive est principalement utilisée dans l’ani-mation des forces de vente (réseaux in-ternes), auprès des distributeurs, parte-naires et clients (réseaux externes), ainsi que dans la promotion d’une marque ou dans la commercialisation d’un produit. Le grand intérêt de l’incentive est de relancer l’esprit d’équipe et/ou de chal-lenge, d’apprendre aux collaborateurs à mieux se connaître mais aussi à renfor-cer les liens au sein du service dans le but pragmatique d’améliorer les résul-tats et le travail collectif

LES OBJECTIFS DE L’INCENTIVEAlors qu’initialement l’incentive visait principalement la dynamisation des forces de vente internes et externes, son périmètre s’est progressivement élargi aux caissières, agents d’accueil, person-nel administratif, techniciens et services d’administration des ventes. Il existe do-rénavant différents programmes de mo-tivation en fonction des types d’objectifs poursuivis :

. Objectifs commerciaux et de stimula-tion commerciale : conquête, dévelop-pement, fidélisation de clientèle...

. Objectifs RH s’appuyant sur des méca-nismes de valorisation des conditions de travail

. Objectifs de progrès : qualité, sécurité, bonnes pratiques...

Dans tous les cas, la mise en œuvre d’un programme de motivation s’élabore selon 4 grands axes :

. Une promesse de récompense fondée sur une «espérance de gains»

. Un challenge individuel, en équipe ou collectif à accomplir

. La mise en place de règles propres au concours interne dans lequel seuls les x premiers sont récompensés

. Un contrat d’objectif visant à récom-penser les ventes supplémentaires (dites incrémentales).

LES PRINCIPAUX OBJECTIFS POURSUIVIS PAR L’ENTREPRISE. Détendre les individus afin de renouer des

liens de confiance, de faire tomber les tabous

. Favoriser le lien affectif et la créativité du groupe

. Faire passer des messages en impliquant les salariés et les mettre en état d’écoute

. Amener à se dépasser pour prendre conscience de ses possibilités en libérant ainsi de nouvelles ressources

. Permettre aux salariés de différents services de se rencontrer, de se découvrir

. Créer de l’émulation et de la compétitivité entre collaborateurs, voire de la complicité

. Se comparer, se frotter les uns aux autres, s’entraider

. Apporter de la cohésion au groupe

. Inviter les collaborateurs à réfléchir diffé-remment entre eux

. Résoudre des problématiques comporte-mentales et d’ambiance après une vague de licenciement ou une fusion.

UN PROGRAMME EN 3 TEMPSD’une manière générale, les entreprises disposant d’un circuit de distribution ou d’une force de vente utilisent entre 1% et 3% de leur CA dans le but principal de motiver et d’animer leurs troupes et leurs réseaux de prescripteurs. Pour cela, il est nécessaire de mettre en place un système d’information afin de gérer la communication auprès des partici-pants, les résultats en cours ainsi que les gains attribuables. Tout programme d’incentive doit donc reposer sur «une succession d’actes librement consentis» laissant les salariés libres ou non de par-ticiper dans le cadre d’un déroulement qui s’effectue en 3 temps :

1. Le lancement avec le recueil des ins-criptions et la présentation du dispositif aux cibles concernées

2. Les animations et boosters compre-nant la communication et la bonification destinées à maintenir la motivation

3. La clôture avec l’attribution des gains

LES DIFFÉRENTES FORMES D’INCENTIVED’après Olivier Denis-Massé (Euro RSCG), «La carotte est fondamentale en matière d’incentive sinon les salariés sont déçus et n’accorderont pas d’im-portance à la manifestation». Il existe plusieurs types de techniques de ré-compenses dont les principales utilisées concernent :

. La prime d’argent : C’est une carotte classique relativement efficace surtout si l’espérance de gain est jugée impor-tante.

. Le voyage professionnel de récom-pense : L’objectif est de faire rêver ses collaborateurs avec des week-ends dans

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les plus belles capitales européennes ou dans le cadre de séjours d’évasion ou exotiques. Dans ce cas, l’incentive est particulièrement bien adaptée à l’objet ou en complément d’un séminaire ou d’une convention afi n de faire passer un bon moment de détente, d’émotion ou de plaisir aux participants en leur per-mettant ainsi de se changer les idées.

. Le team building : Il s’agit de créer un esprit d’équipe, de fédérer les comportements au sein d’un même service ou département autour d’un objectif commun. Il existe une différence entre le team building (à vocation collective) et l’incentive par le choix intrinsèque des activités, lesquelles n’offrent pas nécessairement de récompenses individuelles ou collectives mais un résultat commun en terme de réussite en vue de gagner. Selon Patrick d’Auvigny, directeur du département Conseil d’Accentiv’, «Souvent le team building est une première étape en matière d’incentive. Une façon de mettre l’entreprise en ordre de bataille. On prépare les salariés, on les gonfl e à bloc via des conventions, séminaires ou exercices de team building et, ensuite, on donne le départ à un programme de fi délisation dont l’objectif est d’accroître les ventes de l’entreprise.»

ACTIVITÉS DE TEAM BUILDINGLes différentes activités habituellement proposées aux participants sont :. Les activités sportives : olympiades, relais, fl ying board, paint-ball, soc-cer, régate …

. Les activités culturelles : quiz théma-tiques, découverte City Express …

. Les activités artistiques : réalisation d’un lipdub, d’un fi lm, sculpture en sable, fresque géante, light painting …

. Les activités à sensations fortes : saut en parachute, simulateur de vol, Boot camp, circuit de formule 1, rafting, via ferrata…

. Les activités détentes : cours de cui-sine, d’œnologie, spa, visite d’un vignoble…

. Les activités ludiques : rallye en transport hors du commun (2CV, quad, voitures de collection, tan-dem…), chasse au trésor, jeux de construction…

. Le raid aventure : Le principe consiste à emmener ses équipes à l’autre bout du monde ou dans des lieux suffi samment originaux pour susciter la surprise et ren-forcer la cohésion des salariés.

. Le cadeau ou chèque-cadeau : Pour récompenser en interne, le recours aux chèques-cadeaux est choisi dans 40% des cas. C’est ce qu’affi rme Patrick d’Au-vigny pour qui «Toutes les entreprises qui ont de grands réseaux de distribu-tion utilisent les techniques de motiva-tion, notamment les chèques-cadeaux». Il est généralement assorti d’un catalo-gue de cadeaux destiné à apporter du rêve en utilisant à fond les ressources de l’Internet.

. Le voyage-récompense : Ce type de récompense intervient en général après une période de travail intensif dans un service ou département. Les équipes les plus performantes se voient alors récompensées par des billets d’avion, des voyages à titre privé, des journées à Eurodisney, des séjours de thalassothé-rapie, des escapades dans des vignobles chiliens ou avec des stages de golf. Pour Pierre-Olivier Carles de l’agence Stonfi eld, «C’est typiquement l’événe-ment d’incentive que l’entreprise utilise lorsqu’elle ne rencontre aucune diffi -culté».

. La convention : Cette technique per-met d’associer un séminaire de travail (assemblée, ateliers de travail…) mo-bilisant beaucoup de personnes avec des activités de détente. Il s’agit d’un hybride entre le simple voyage de ré-compense et l’activité de Team building qui, lorsque l’endroit est étonnant, peut marquer fortement les esprits.

. Le trophée : Il récompense les salariés qui se sont particulièrement illustrés par leurs performances et qui se voient remettre des «awards» devant les res-ponsables de l’entreprise. L’objectif est d’apporter de la reconnaissance et de la gratifi cation avec un titre que l’on peut accrocher fi èrement dans son bureau. Il est toutefois fortement conseillé d’as-socier le trophée à une récompense «matérielle» supplémentaire.

FAIRE LE PLEIN D’ÉNERGIE ET RESTER OPTIMISTE

5 GRANDES POSTURES À ADOPTEREn compilant les bons conseils prove-nant d’experts scientifi ques, une ving-taine de comportements sont jugés bé-

néfi ques pour rester aisément en forme et surtout garder l’esprit positif. Etre heureux et avoir du succès dans la vie n’est pas lié au hasard. Selon les psy-chologues cela dépend étroitement de notre attitude vis-à-vis des autres, de la vie et de nous-mêmes. Par exemple, en se comportant en victimes, les gens ont l’impression que tout est contre eux et deviennent souvent déprimés, négatifs en s’apitoyant sur leur sort. Certains peuvent même devenir agressifs en-vers les autres et eux-mêmes. Il s’agit-là d’un cercle vicieux aussi inutile que désastreux au niveau relationnel. Aussi pour éviter de tomber dans cette spirale négative, la contre-mesure est celle du renforcement d’une attitude et d’une vision positive de la vie. En psychologie, les moyens les plus effi caces sont sou-vent les plus simples à mettre en place. Le sentiment d’accomplissement qui en résulte devient alors un moteur puissant qui infl uence fortement notre bonne humeur et notre énergie. Aussi pour profi ter en permanence d’une attitude mentale positive il convient d’agir sur 5 grandes postures : avoir une vie saine, se donner des perspectives positives, mani-fester de la gratitude aux autres et à la vie, être à l’aise dans l’environnement social et enfi n écouter ses émotions.

A. AVOIR UNE VIE SAINELes spécialistes de la nutrition ont l’habi-tude de dire que «vous êtes ce que vous mangez». Pour avoir une vie saine et se sentir bien il est selon eux nécessaire d’avoir un régime alimentaire équilibré associé à de l’exercice physique. Cela suppose donc de la constance et de la discipline. Pour commencer cette dé-marche de longue haleine il faut suivre les conseils suivants :

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N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.frMaster dossier1. Boire du café

«C’est extraordinaire comme le café est un remède miracle capable de sauver des vies» affirme le spécialiste du foie Sanjiv Chopra, professeur à la faculté de médecine de Harvard, qui recom-mande de le boire principalement noir. En avouant l’existence d’un «mystère scientifique» quant à la façon dont une simple tasse de café répand ses bienfaits dans le corps, de nombreuses études épidémiologiques ont confirmé ses étonnantes vertus dont les principales se résument ainsi :

. Plus de trois tasses de café par jour ré-duisent de 20% le risque d’un cancer de la peau chez la femme.

. Une tasse de café par jour réduit jusqu’à 25% le risque d’accident vascu-laire cérébral.

. Deux tasses par jour réduisent jusqu’à 20% le risque de dépression chez les femmes.

. Plus de 6 tasses de café par jour pour les hommes abaissent de 60% le risque de mourir d’un cancer de la prostate.

2. Prendre des protéines le matin

Le grand intérêt des protéines c’est que celles-ci informent le cerveau et l’esto-mac qu’ils sont bien nourris et rassasiés. Il est conseillé de manger le matin un oeuf dur et un yaourt grec à forte teneur protéinique et mieux encore des graines de chia qui possèdent, en plus, un indice glycémique faible et beaucoup de bon gras de type oméga 3.

3. Augmenter sa dose de potassium

L’objectif à poursuivre est d’améliorer son ratio sodium/potassium en abais-sant soit le sodium ou en augmentant le potassium. Dans ce dernier cas, le potas-sium que l’on trouve dans le cacao, les

abricots secs, le poisson, les prunes, les épinards, le yaourt nature ou encore les pommes de terre avec la peau, permet de réduire l’effet hypertenseur causé par le sodium. Ainsi, selon les dernières recherches, les gens qui présentent de très mauvais ratios sodium/potassium risquent 2 fois plus de mourir des suites d’une crise cardiaque que ceux dont le ratio est plus bas. Une autre étude a également révélé qu’une augmentation de 1600mg de la consommation quo-tidienne de potassium soit l’équivalent d’une tasse de lait, de deux bananes, du quart d’un avocat ou d’une demi-tasse de raisins réduit de 21% le risque d’ac-cident vasculaire cérébral. Les nouvelles directives recommandent même d’at-teindre les 4700 mg de potassium par jour.

4. Se tenir debout le plus souvent possible

Selon de récentes études, les personnes sédentaires qui ont passé 10 ans assis à leur travail multiplient par 2 le risque de souffrir d’un cancer du côlon. Pour éviter cette pathologie, il convient de se tenir debout le plus souvent possible par exemple, en parlant au téléphone ou en marchant pendant les réunions au bu-reau. Il faut se lever régulièrement et de nombreuses fois dans la journée sachant que les gens qui prennent le plus de pauses debout tout au long de la jour-née - même d’une minute - ont une taille plus mince, un taux de cholestérol plus faible et une meilleure production d’in-suline que ceux qui en pratiquent moins, malgré tous les autres exercices sportifs que l’on peut faire. Dans le même ordre d’idée, les épidémiologistes affirment que sautiller régulièrement protège du cancer.

5. Se coucher tôt et manger tôt

D’après le docteur Michael J. Breus «Une des choses les plus faciles pour quiconque suit un régime consiste à se coucher et à se réveiller à la même heure chaque jour. Ainsi, votre corps sait quand il faut dormir et est beau-coup plus efficace. Organisez votre ali-mentation aussi en essayant de manger au même moment tous les jours. Évitez de manger après 20 heures et ne man-quez pas le petit-déjeuner». Une étude a démontré que plus les individus man-gent après 20 heures, plus leur indice de masse corporelle augmente ainsi que… leur tour de taille.

6. Eviter les écrans d’ordinateur le soir

Selon le Dr Lisa Shive, la lumière bleue émise par les écrans d’ordinateur, les téléphones intelligents et la télévision stimulent le cerveau faisant que l’on a plus de difficulté à s’endormir. Son conseil pour bien dormir, même si l’on utilise de tels équipements 2 heures avant de se coucher est de «Porter des verres ambrés qui filtrent la lumière bleue».

7. Profiter du soleil le matin et se mettre à l’abri l’après-midi

De nouvelles recherches indiquent que les cellules de la peau résistent mieux aux rayons nocifs du soleil et aux UV tôt le matin et deviennent ensuite plus vulnérables l’après-midi. Il a été observé chez la souris qu’une protéine protec-trice de l’ADN - présente également chez l’humain - est à son plus haut ni-veau peu après le réveil et à son plus bas avant le sommeil. Il est donc conseillé de faire ses activités extérieures (jardi-nage, marche…) plutôt le matin !

8. Marcher pour améliorer sa mé-moireLa marche offre un double avantage : welle est bonne pour le corps et pour l’esprit. C’est ce qu’affirme Arthur Kra-mer, neurologue, pour qui «Tout ce qui augmente le rythme cardiaque semble fonctionner. Marcher c’est bien. Le principal est de trouver à faire ce que vous aimez et faites-le avec générosi-té». Il explique notamment que «Tous les ans, une région du cerveau appelée l’hippocampe, siège de la mémoire, ré-trécit de un à deux pour cent augmen-tant ainsi le risque de démence au fil des ans». A l’inverse, «L’hippocampe d’un adulte qui marche énergique-ment 45 minutes trois fois par semaine augmente plutôt de deux pour cent au bout d’un an» ajoutant qu’«Il n’est ja-mais trop tard pour commencer à faire de l’exercice.»

9. Eviter les confiseriesDe récentes études menées par le Dr Janket, professeur de médecine den-taire à l’université de Boston, ont révé-lé que les saveurs fruitées et acidulées des bonbons réagissent au contact des édulcorants sans sucre et produisent un mélange acide qui affaiblit les dents et les fait jaunir. Ce médecin indique que «Les plus grands responsables sont les sucettes aux fruits parce qu’elles se dissolvent lentement tout en donnant à l’acide plus de temps pour attaquer les dents. La gomme à mâcher (même celle aux fruits) est moins nocive parce qu’elle stimule la production de sa-live qui élimine les acides nuisibles». Sauf à «Se brosser les dents tout de suite après chaque repas et après tout contact avec des aliments acides ou des bonbons», ce praticien recommande

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SéminairesRéunion de travail.Assemblée Générale.Atelier de formation.Evénement associatif.

ShowroomLancement de produits.Roadshow.Rencontre clients et fournisseurs.

RéceptionsDiner de gala - Cocktail.Réception de clients ou de collaborateurs.Anniversaire d’entreprise.Soirée comité d’entreprise.

IncentiveCohésion d’équipe.Animation et stimulationdes réseaux de vente.Fidélisation de clients.

de choisir soit une saveur à la menthe - menthe poivrée, feuille de menthe, thé des bois – ou le caramel au beurre.

11. Avoir 20 secondes d’avanceDes chercheurs ont conclu que si nous pouvons avoir 20 secondes d’avance sur le temps nécessaire à une tâche, nous sommes alors beaucoup plus enclins à passer à l’acte. C’est ce que confi rme Shawn Achor, gourou de la psychologie positive qui préconise, par exemple, si l’on souhaite courir ou faire des exercices physiques le matin, de placer ses chaussures et ses vêtements d’exercice à côté du lit, la veille. Il s’agit en fait de mettre en place une forme de proactivité en circuit-court permet-tant de devancer l’enclenchement rou-tinier de l’action à mener et non de se contenter d’un processus «lent» dans la mise en place du projet.

12. Mettre du piment dans sa vie

La célèbre chef Jennifer Iserloh affi rme que l’élément actif des piments, la capsaïcine, active encore le métabo-lisme une heure après son absorption. Selon elle, manger des mets épicés aide également à sentir le goût plus intensément à condition de ne pas les surchauffer, sachant que les piments s’avèrent être également une bonne source de vitamine C. Dans les plats cuisinés, elle préconise de commencer en saupoudrant quelques fl ocons de chili rouge sur des plats italiens ou en remplaçant un poivron par un jalapeno frais.

13. Manger du chocolat le matin

Jacob Teitelbaum, médecin spécialiste de la fatigue chronique, affi rme que le chocolat noir est bourré d’antioxydants

qui peuvent réduire les risques de crise cardiaque et rendre de bonne humeur en le mangeant en collation le matin. Un carré de chocolat noir contient as-

sez de théobromine (une cousine de la caféine) pour se réveiller sans provo-quer de baisse d’énergie rapide par la suite.

14. Absorber davantage de quinoa

Cette graine est riche en protéines, en fi bres et en magnésium. Elle possède la

réputation d’être un «super-aliment» qui, à proportion normale, contient deux fois plus de protéines et huit fois plus de fi bres qu’une portion de riz

blanc. Elle permet aussi de protéger contre l’hypertension.

B. SE DONNER DES PERSPECTIVES POSITIVES

Il s’agit de voir les choses du bon côté en évitant d’amplifi er les situa-tions négatives tout en relativisant et en minimisant les points positifs. Pa-radoxal ? non ! car la subjectivité est un ennemi intérieur puissant qui doit être combattue par l’objectivité et le sens de la mesure. Il faut faire en sorte d’équilibrer la balance en changeant «l’angle de vue» et en éliminant les avis et préjugés négatifs. La réalité étant ce qu’elle est, tout dépend de la manière dont on l’évalue mentale-ment. Un esprit négatif aura tendance à grossir les problèmes en les rendant insurmontables, alors qu’un esprit po-sitif les réduira en passant dessus sans dommage. La règle est donc d’abord de prendre du recul sur la situation en réduisant son impact émotionnel, puis de répertorier objectivement les points négatifs et positifs en listant 3 choses que l’on peut faire afi n de transformer chaque point négatif en positif. En voyant les choses du bon côté, c’est un supplément d’expérience, d’assurance en soi et de confi ance que l’on entre-tient en éliminant de facto, les pen-sées «minantes» ou encore le fait de se plaindre ou de regretter. Une autre méthode consiste à imaginer le pire pour se sentir mieux. C’est le conseil que donne Timothy Wilson, psycholo-gue de l’université de Virginie, qui re-commande de ne pas concentrer uni-quement son esprit sur les «bonnes» choses routinières du quotidien mais de savoir aussi en faire abstraction

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N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.frMaster dossierde temps en temps. Sa méthode est : «Prenez quelques minutes pour vrai-ment imaginer ce que serait votre vie sans ses bons côtés. Vous ressentirez plus intensément l’amour, la recon-naissance et le bonheur en visualisant ce que serait la vie sans les gens et les choses que vous aimez. Et ils auront alors l’air étonnant et extraordinaire à nouveau.»

C. MANIFESTER DE LA GRATITUDE Avoir de la gratitude signifi e que l’on sait apprécier ce que l’on est et ce que l’on a. Il s’agit de tirer un trait sur le passé en évitant de se remémorer les expériences négatives et les erreurs antérieures, car ce qui est fait est fait et que cela ne sert strictement à rien d’y penser sinon à déprimer inutilement. Il faut pardonner, s’excuser et/ou faire mea culpa, puis passer à autre chose. La meilleure solution consiste à se concentrer sur l’instant et ce que l’on peut faire aujourd’hui même ou bientôt dans le travail, en famille, en couple, avec les amis, avec de nouveaux projets... Une autre manière de développer une attitude

positive c’est de montrer ouvertement que vous appréciez les autres. Il est fortement recommandé de dire à ses proches qu’on les aime ou encore de remercier les personnes qui ont eu de l’infl uence sur vous ou qui vous ont soutenu (invitation, sortie, carte, lettre, mail, petit cadeau…). Toutes ces «petites» actions forment en fait des gestes très forts dont l’effet est de se sentir bien en rendant également les autres heureux.

D. L’ENVIRONNEMENT SOCIAL Notre humeur et notre motivation sont fortement infl uencées par les personnes qui gravitent autour de nous dans le monde professionnel et privé. Il est clair que les gens négatifs produisent sans cesse des sources inu-tiles de parasitages, de confl it ou de stress en se nourrissant elles-mêmes de problèmes ou de contacts réguliers avec d’autres personnes négatives. Elles polluent leur environnement so-cial sans même s’en rendre compte en aspirant vers le bas l’humeur et l’attitude de leur entourage. Il faut donc éviter de passer trop de temps

avec ce genre de personnes en optant volontairement pour des rencontres avec des gens jugés positifs. En ce domaine, chacun doit chercher à être bien entouré en fréquentant des per-sonnes positives considérant que le positif appelle toujours le positif. Une autre bonne manière de se créer une attitude positive est de contribuer à la communauté en donnant de son temps, en apprenant des autres, en participant à des projets collaboratifs. Il s’agit également de profi ter de la moindre petite occasion pour faire ce que l’on aime et profi ter des petites choses agréables de la vie.

E. ÉCOUTER SES ÉMOTIONSIl faut bien distinguer la subjectivité émotionnelle qui déforme la réalité (émoi, colère, haine, stress…) en la rendant souvent négative, du fait ob-jectif qu’est l’écoute attentive de ses émotions. Ecouter ses émotions, ses sensations, ses pulsions, c’est dominer en adulte son Moi afi n de découvrir ce qui se cache derrière (insatisfaction, manque, frustration, joie, accomplis-sement…). Il s’agit là de ne pas tricher

avec soi-même ou de se mentir en re-foulant le naturel de ses émotions par le fait de tabous ou d’interdits. Cette pratique d’évitement induit progressi-vement de la rigidité, de l’intolérance en faisant le lit du désespoir, du mal-être, de l’angoisse et d’une attitude mentale inaboutie. Le bon conseil est de faire dans la mesure du possible ce que l’on ressent de légitime ou encore de s’aérer l’esprit, de se dis-traire, de changer d’activité. En aucun cas il s’agit de se mettre en position de victime, ce qui est la dernière des postures à adapter envers soi-même comme envers les autres qui incons-ciemment la rejettent avec force. Il faut également éviter de se soumettre trop longtemps aux émotions souvent négatives apportées par l’actualité et aux émissions TV ou radio stressantes. Mieux vaut rechercher avant tout l’in-formation utile, constructive, moti-vante, inspirante qui élève l’esprit et donne de bonnes idées.

Principales sources utilisées : www.coachom-nium.com - www.mylodgevent.com – www.wiki-pedia.org - www.strategies.fr - www.iledere.com - www.ile-oleron-marennes.com - www.iledaix.fr

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Les formations en apprentissagedu CFA de l’Enseignement Supérieur en Poitou-CharentesDo s s i e r n o2

Gilles MIRAMBEAUDirecteur CFA ESR Poitou-Charentes

L’apprentissage dans l’Enseignement Supérieur est un formidable vecteur d’ouverture sociale, de démocratisation et de professionnalisation des formations de nos établissementsPar une pédagogie adaptée, il est porteur de réussite pour les jeunes poursuivant des études supérieures et de qualité de leur insertion profes-sionnelle à six mois. L’apprentissage facilite également l’élévation des niveaux de qualification et répond aux besoins en compétences du tissu économique régional, des entreprises privées comme du secteur public. Les textes portant réforme de l’apprentissage répondent partiellement aux enjeux permettant de développer l’apprentissage pour tous, à tous les niveaux. Par touches successives, l’apprentissage dans l’Enseignement Supérieur fait l’objet de mesures qui risquent de stopper sa dynamique. La perte du crédit d’impôt pour l’accueil d’apprentis au-delà du bac+2 en est un exemple. Dans ces conditions, on ne peut que saluer la décision de la Région Poitou-Charentes, d’élargir l’octroi de la prime pour les employeurs d’apprentis aux entreprises de moins de 50 salariés. L’apprentissage a connu au niveau national mais aussi régional une baisse significative de ses effec-tifs. Dans le supérieur également, le recrutement des jeunes dans les TPE et PME/PMI, déjà fortement impactées par la crise économique, subit cette conjoncture. Pourtant, ces entreprises ont besoin de jeunes hautement qualifiés pour appuyer leur démarche d’innovation et de développement.Il est donc temps de considérer l’apprentissage dans le supérieur comme un instrument de dé-veloppement économique et de création d’inno-vation pour les entreprises régionales. Nul doute que ce glissement de l’Apprentissage/Formation vers l’Apprentissage/Innovation, mis en cohérence avec les dispositifs d’aides régionaux, offrira une réponse de qualité aux problématiques des chefs d’entreprises.

ÉDITO

ERDF recrute chaque année 40 nouveaux collaborateurs en Poitou-Charentes dont 50 % par la voie de l’Apprentissage. Le JDP a interrogé Philippe Toucheron, délégué régional d’ERDF, sur le rôle joué par le maître d’apprentissage.

JDP : Comment ERDF Poitou-Charentes accompagne les  apprentis  tout  au  long  de  leur  cursus  de formation ?

Philippe Toucheron : Les apprentis occupent des postes soit sur les activités d’exploitation, maintenance et construction de réseaux, soit sur les fonctions transverses de comptabilité/gestion, ressources humaines ou communication, pour des cursus allant de 1 à 4 ans. Des agents volants d’ERDF, qui disposent d’un peu de temps, sont chargés d’accompagner et de suivre les jeunes. Ces maîtres d’apprentissage reçoivent une lettre de mission pour cadrer leur activité et procèdent à une évaluation trimestrielle des jeunes, en plus d’un suivi très régulier commun entre le maître d’apprentissage et la hiérarchie de l’apprenti. Car bien souvent ils ne sont pas les hiérarchiques des jeunes ; ils ont au moins le même niveau de diplôme avec une expérience professionnelle significative. Ces maîtres d’apprentissage bénéficient d’une formation pour ce faire et perçoivent une rémunération complémentaire de 100 E par mois. Les grilles d’analyse remises par ERDF permettent aux maîtres d’apprentissage d’évaluer les jeunes tant en termes de compétences métier que de comportement.

Chaque année, la première semaine de septembre, ERDF réunit tous les alternants et maîtres d’apprentissage, pour une première mise en contact, leur communiquer des informations communes et favoriser les réseaux entre jeunes alternants.

JDP  :  ERDF  s’est  lancée  il  y  a  quelques  années  à titre  expérimental  dans  la  labellisation  du  maître d’apprentissage, en quoi consiste-t-elle ?Cette initiative s’apparente à une démarche qualité et s’est traduite par un audit des pratiques actuelles des maîtres d’apprentissages confrontées au référentiel permettant de les labelliser, ainsi que par une audition d’un jury de professionnels qui a jugé de la pertinence de la mission tutorale exercée à ERDF.ERDF Poitou-Charentes en déficit de candidats, tant en nombre qu’en qualité a travaillé localement avant de généraliser la démarche partout en France, ce qui permet à notre Entreprise d’avoir un vivier de candidats.

JDP  : Les apprentis ERDF une fois diplômés sont-ils recrutés ?Pour ceux qui se sont bien intégrés et ont obtenu leurs diplômes, le recrutement est favorisé, pour autant qu’ils soient intéressés pour rester à ERDF. Sinon nous les accompagnons dans leur recherche d’emploi, nous les mettons en relation avec d’autres entités d’ERDF en France, avec des Entreprises prestataires ou encore avec des acteurs économiques que nous connaissons.

Le rôle du maître d’apprentissage à ERDF

Rentrée en septembre 2006 en apprentissage chez LEA Nature, dans le cadre d’une licence MASERTIC (Marketing des services et TIC) à l’IUT de La Rochelle, Mélodie Jouannic retrace son parcours dans cette entreprise.

JDP : Quel a été votre parcours chez LEA Nature ?Apprentie en tant que chargée de communication, j’ai été recrutée d’abord en CDD par les deux responsables communication en place. J’ai rapidement été prise sous l’aile de Mireille Lizot, précédemment attachée de presse pour le Groupe à Paris et qui arrivait juste à La Rochelle pour y occuper le poste de Responsable communication. C’est elle-même qui m’a formée au métier d’Attachée

de presse et m’a encouragée à construire mon poste qui n’existait pas. Puis j’ai été recrutée en CDI au poste des relations presse de toutes les marques du Groupe en beauté, santé, agro-alimentaire, et diététique. Avant de me spécialiser il y a 18 mois en cosmétique, en élargissant mon champ de compétence – outre les relations presse – au Web et à la publicité, soit à tous les aspects de la communication.

JDP : Pourquoi avez-vous choisi la voie de l’appren-tissage et quels en sont les avantages à vos yeux ?J’étais arrivée à saturation de l’école à la fin de mon DUT, l’apprentissage était une voie toute trouvée pour poursuivre en licence. Il permet de s’immerger dans le monde du travail avant même d’être diplômé et d’acquérir une expérience demandée le plus souvent même pour

un premier poste. Et dans la conjoncture actuelle, je recommande à tous les jeunes de poursuivre au moins leur dernière année d’étude, voire les deux dernières années, par la voie de l’apprentissage. J’ai autant appris en entreprise qu’à l’école.

FORMATIONS MARkeTINg eT lA cOMMuNIcATION

Licence Professionnelle• Communication et Management des Evènements (Université de Poitiers)• E-Tourisme (Université de la Rochelle)• Marketing des Services et Technologies de l’Information et de la Communication

(Université de la Rochelle)• Création Multimédia (Université de la Rochelle)

Master Professionnel• Marketing Pluri média et Consommation - Management des marques-Produits Jeunesse

(Université de Poitiers) • Stratégie et Marketing - Management des Projets Marketing (Université de Poitiers)

L’apprentissage dans le secteur de l’environnementet du développement durable

De belles carrières dans le marketing et la communication

Madame Sire Quedillac, Directrice adjointe des Res-sources Humaines au CHU de Poitiers - qui accueille une dizaine d’apprentis par an - a choisi d’évoquer l’apprentissage dans le secteur du développement durable avec un exemple concret de poste.« Laure Barcq, étudiante de 21 ans, en 1ère année de Master en management des risques industriels et environnementaux à l’IRIAF de Niort a été recrutée au sein de la DRH du CHU de Poitiers pour aider à la réactualisation du document unique de prévention des risques professionnels, à raison d’une semaine par mois puis à temps plein de fin avril à septembre.

Sa mission consiste à dépouiller les questionnaires du CHU sur la fréquence d’exposition aux risques professionnels, notamment dans les services soins, techniques ou logistiques. Les risques peuvent être chimiques, posturaux, infectieux et concerner la radio-protection, etc… Puis elle a commencé à réunir des groupes de travail pour affiner les réponses avant de rédiger le « document unique » permettant de pointer les modes de prévention. En charge de la rédaction d’un journal interne, cette apprentie assure donc des missions qui rayonnent sur l’ensemble du CHU. Recruter une apprentie pour remplir cette obligation légale trés chronophage a permis de dynamiser la démarche, en lien avec les médecins du travail et d’autres professionnels en prévention, ergonomie ou psychologie.

Je ne sais pas encore si un recrutement sera possible à la clé, mais il serait judicieux de se doter d’un poste de préventeur des risques dans une structure qui emploie 5500 salariés.

Laure Barcq, apprentie au CHU de poitiers, nous parle de son expérience.

« Conduire une mission sur 2 ans permet de s’investir dans une vraie situation professionnelle, avec un suivi sur le long terme et n’a plus rien à voir avec un stage de 4 mois. La mission qui m’a été confiée me plaît, car elle me permet d’aborder tous les domaines du risque – chimiques, psycho-sociaux, de rayonnements – et s’il y avait une opportunité de poste à l’issue de l’apprentissage je serais intéressée. Je me dirigerai quoi qu’il en soit vers les professionnels du bâtiment ou dans le domaine public. Avoir déjà une expérience de 2 ans représente un bagage important, un vrai « plus » pour un premier recrutement ».

FORMATIONS dévelOppeMeNT duRAble eT eNvIRONNeMeNT

DUT• Génie Thermique et Energie (Université de Poitiers) • Mesures Physiques (Université de Poitiers) 2e année par apprentissage

Licence Professionnelle• Valorisation des Énergies Renouvelables et Techniques Energétiques (Université de

Poitiers) • Gestion de l’Energie Electrique Éco Efficacité Énergétique (Université de Poitiers)• Mesures de la Qualité des Milieux Air, Eaux, Sols (Université de Poitiers)• Electroacoustique et Acoustique Environnementale (Université de Poitiers)• Conseil et Développement Agricole - Gestion d’Exploitation (Université de Poitiers)• Bâtiments Bois Basse Consommation et Passif (Université de la Rochelle)• Production et Management en Industries Agro-Alimentaires (Université de la Rochelle)• Réhabilitation Energique du Patrimoine Bâti (Université de la Rochelle)

Master Professionnel• Management des Risques Industriels et Environnementaux (Université de Poitiers)

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Les formations en apprentissagedu CFA de l’Enseignement Supérieur en Poitou-Charentes

Le JDP a interrogé Jean-Pierre Bodin, Directeur Atelier technologique ENILIA-ENSMIC, pour mieux connaître les opportunités d’apprentissage dans la filière agro-alimentaire.

JDP  :  Quelles  sont  les  possibilités  d’apprentissage  dans la filière agro-alimentaire en Poitou-Charentes ?Jean-Pierre Bodin : Nous proposons la licence professionnelle « Agro-alimentaire » ainsi que des BTS en produits céréaliers, produits laitiers ou aliments et processus technologiques sans oublier le BTS QIABI en bio et qualité. Les entreprises de l’agro-alimentaire sont intéressées par cette voie et nous avons de très bons retours, même au-delà de la Région Poitou-Charentes.

Cette année nous accueillons 16 apprentis, dont 7 sont dans des entreprises en Poitou-Charentes.

JDP  :  Constatez-vous  une  demande  accrue  en compétences de la part des professionnels ?Outre l’adaptabilité, dont font souvent preuve les jeunes en apprentissage, nous constatons une forte sensibilité des employeurs aux notions d’hygiène, de nouvelles technologies, de nutrition et d’impact environnemental des activités. Les attentes sont fortes aussi pour un renforcement des compétences sur les aspects technologies et procédés, pour sauvegarder le savoir-faire.

L’agro-alimentaire connaît des enjeux liés à la santé, à l’environnement ou encore à l’alimentation mondiale, qui intéressent les jeunes.

JDP  :  Quels  sont  ensuite  les  débouchés  dans  les Entreprises ? Le taux d’intégration des étudiants à l’issue de leur licence professionnelle avoisine les 95 %, notamment dans les filières spécialisées et les secteurs de la transformation céréalière ou laitière.

Le mariage entre l’étudiant et l’entreprise doit s’opérer, comme dans toute rencontre entre deux protagonistes. Les Entreprises situées en milieu rural, à proximité des bassins de production, rencontrent parfois des difficultés à recruter les jeunes. L’apprentissage constitue une voie privilégiée et offre de belles carrières aux jeunes.

FORMATION INduSTRIe AgRO-AlIMeNTAIRe

Licence professionnelle mention Industrie Agro-alimentaire, alimentation spécialité Production et management en industrie agro-alimentaires (Université de La Rochelle en partenariat avec ENILIA-ENSMIC)

Le parcours conceptionOption 1 : Développement de projet, innovation en industrie agro-alimentaireOption 2 : Gestion des achats, innovation et sécurité alimentaire en production culinaire

Le parcours production et management Option 1 : Meunerie et industries céréalièreOption 2 : Transformation laitière

Depuis plusieurs années, la Région s’est engagée dans la voie du développement de l’apprentissage dans l’en-seignement supérieur. La part des apprentis préparant un diplôme de niveau III, II et I ne fait qu’augmenter. On compte aujourd’hui 3892 apprentis dans le supérieur sur 14208 apprentis globalement (soit 27,5 % des effectifs globaux) contre 1394 fin 2004 (soit plus de 2,5 fois de plus qu’en 2004).

Avec l’ouverture de plus de 140 nouvelles formations dans l’enseignement supérieur depuis 2004, la Région concré-tise sa volonté de créer des filières complètes de formation par apprentissage, d’élever le niveau de qualification, qui reste le principal rempart contre le chômage.

Ce développement vers le haut contribue en outre nette-ment à la féminisation de l’apprentissage. Plus le niveau de qualification est élevée, plus la féminisation est forte. En effet, la part des filles dans les niveaux III, II et I dépasse 43 % de l’effectif global, contre 28 % pour le niveau V et IV.

Pour que cette évolution bénéfice à tous, la Région incite les CFA à l’innovation pédagogique et la mise en place de classe « passerelles » pour permettre aux jeunes issus des filières professionnelles l’accès aux formations d’ingénieur par apprentissage.

L’apprentissage dans le supérieur doit enfin et surtout jouer un rôle d’ascenseur social en facilitant la poursuite d’études et l’accès à l’emploi des jeunes issus des milieux les moins favorisés.

Cet objectif important suppose toutefois que l’action des CFA puisse leur proposer un accompagnement adapté pour la recherche d’entreprise.

Enfin, pour faciliter la signature des contrats d’apprentis-sage, malgré un contexte économique contraignant, la Région soutient l’action de 18 développeurs recrutés par les CFA pour promouvoir l’apprentissage auprès des entre-prises, les informer sur les aides existantes (notamment la prime régionale de 1000 E pour toutes les entreprises de 50 salariés ou moins) et les convaincre à s’engager concrè-tement en recrutant un apprenti à la rentrée prochaine.

Maryline SIMONNÉVice-présidente

du Conseil Régional Poitou-Charentes, en charge de l’apprentissage

La politique de la Région en matière d’apprentissage

Nouveaux défis dans l’agro-alimentaire

2 IAE sur le territoire du Poitou-Charentes

Catherine CourdéResponsable Apprentissage à l’IAE de Poitiers

Avec près de 20 spécialités en Master et plus de 2 600 étudiants, l’IAE de Poitiers est un acteur central pour les formations diplômantes en management.

Depuis 1996, l’IAE de Poitiers a ouvert l’accès aux Masters2 par la voie de l’apprentissage. Plus de 1 000 apprentis ont obtenu leur diplôme et se sont insérés avec succès dans la vie professionnelle. Les compétences acquises à l’IAE alliées aux savoir-faire et savoir-être développés en entreprise d’accueil caractérisent cette voie de formation performante.

Comment trouver une entreprise d’accueil ?À l’IAE de Poitiers, nous avons développé des partenariats avec de nombreuses entreprises de tous les secteurs d’activité, ce qui facilite les contacts. De plus, des offres

sont régulièrement déposées sur notre site Job IAE et nous accompagnons nos futurs apprentis par une aide personnalisée : techniques de recherche d’emploi, rédaction de CV, entretien de motivation…

Quelle valeur ajoutée ?

Nos enquêtes régulières en attestent : dans un contexte économique tendu, nos apprentis s’insèrent plus facilement dans la vie active. Par exemple, les apprentis diplômés en Gestion Fiscale, à l’issue de leur Master, ont à plus de 90 % intégré une entreprise ou poursuivent une formation d’avocat.

A ce jour 105 apprentis suivent une formation parmi les 7 Masters2 proposés en alternance : Management des projets Marketing, Management des Produits Jeunesse, Gestion Fiscale, Finance et Ingénierie Financière, Intelligence Économique et Communication Stratégique, Gestion des Ressources Humaines, Système d’Information et de Contrôle.

Aujourd’hui, dans le cadre du CFA ESR PC, l’IAE souhaite poursuivre son engagement en apprentissage ; d’autres filières comme le Master2 Stratégie et Management de la Communication sont à l’étude pour une ouverture prochaine en alternance…

FORMATIONS MANAgeMeNT eT lA geSTION

Licence Professionnelle• Entreprenariat et Management de Projet (Université de Poitiers)• Statistiques Commerciales (Université de Poitiers)• Gestion des Ressources Humaines (Université de Poitiers)• Techniques et Activités de l’Image et du Son (Université de Poitiers)• Conseil et Développement Agricole - Gestion d’Exploitation (Université de Poitiers)• Animation Gestion et Organisation des APS : Activités Aquatiques (Université de Poitiers)• Production et Management en Industries Agro-Alimentaires (Université de la Rochelle)

Master Professionnel• Système d’Information et de Contrôle (Université de Poitiers)• Gestion Fiscale (Université de Poitiers• Gestion des Ressources Humaines (Université de Poitiers)• Stratégie et Marketing - Management des Projets Marketing (Université de Poitiers)• Génie Physiologique et Informatique (Université de Poitiers)• Management des Risques Industriels et Environnementaux (Université de Poitiers)• Management des Risques des Systèmes d’Information (Université de Poitiers)

Une formation, un diplôme, un métier, un emploi à la clé !Les formations d’ingénieurs par l’apprentissage allient un très haut niveau scientifique avec une expérience de terrain véritable.

En apprentissage, la formation d’ingénieur se caractérise par • une alternance systématique pendant toute la

durée de la formation• la réalisation de projets en entreprise• une prise de responsabilités progressive au niveau

technique, organisationnel et managérialUn fort engagement auprès des entreprises• Une offre de formation répondant aux attentes

du bassin industriel local• Des contenus pédagogiques régulièrement révisés

en partenariat avec les entreprises pour répondre aux besoins industriels ou professionnels

• Des initiatives facilités par un fort soutien régional

Le partenariat gagnant, une vraie valeur ajoutée• Un accompagnement personnalisé : un double

tutorat école/entreprise• Une ouverture à l’expérience internationale• L’initiation à la recherche et à l’innovation

favorise l’envie d’entreprendre et la créativité des apprentis

Un tremplin pour une insertion professionnelle durable 70% ont un emploi à la sortie de la formation, 90% dans les 6 mois, 10% poursuivent leurs études (source EICnam 2012).En s’associant dans le CFA ESR PC, le CNAM et l’ISAE-ENSMA ont une ambition commune : afficher un diplôme d’ingénieurs en apprentissage pour le secteur aéronautique et spatial en Région Poitou-Charentes.

FORMATIONS INgéNIeuR• Ingénieur Cnam Spécialité Mécatronique en convention avec l’Université de Poitiers• Ingénieur Cnam informatique, Sciences et Technologies des Médias Numériques (en

cours de validation de places d’apprentis)• Ingénieur Cnam Spécialité Aéronautique en partenariat avec l’ISAE-ENSMA (projet

d’ouverture en septembre 2015)

Françoise LE VEZUDirectrice du Cnam Poitou-Charentes - EiCnam

Francis COTTETDirecteur de l’ISAE-ENSMA

N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

Devenir ingénieur par l’apprentissage

L’apprentissage, une voie vers l’emploi en management et gestion

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Les formations en apprentissageDo s s i e r n o2 Vincent BEAULIEU

Responsable Master Droit des Assurances

Niort, capitale des entreprises mutuelles d’assurance, accueille depuis 2002 un master en Droit des assurances, porté par les deux Facultés de droit de Poitiers et de La Rochelle. Cette collaboration originale s’est enrichie en 2008 d’une ouverture de la formation à l’apprentissage. Depuis, 91 apprentis en droit des assurances ont été formés sur le Pôle Universitaire de Niort et dans des entreprises situées en majorité sur le territoire : à elles seules, MACIF, MAIF, MAAF et SMACL ont accueilli

80 % des apprentis. Les partenariats ainsi bien établis font désormais de ce Master un diplôme très recherché par les étudiants et reconnu par les professionnels pour les compétences que les diplômés y acquièrent.

FORMATIONS bANQue, ASSuRANce eT FINANce

Licence Professionnelle• Banque Assurance (Université de Poitiers)• Conseil et Développement Agricole - Gestion d’Exploitation (Université de Poitiers)Master Professionnel• Gestion Fiscale (Université de Poitiers• Finance et Ingénierie Financière (Université de Poitiers)• Droit des Assurances (Université de Poitiers et de La Rochelle)

UP&Pro interlocuteur du CFA Enseignement Supérieur Recherche, à l’Université de Poitiers, conseille et accom-pagne les équipes pédagogiques, les entreprises et les candidats à une formation en alternance (apprentissage et professionnalisation). Il intervient :- En amont « Nos actions ont pour ambition de rapprocher jeunes et entreprises durant cette période cruciale de signature de contrats d’apprentissage et de professionnalisation. C’est dans cette perspective que nous organisons :- des ateliers de « préparation à la recherche d’emploi », de « coaching à l’entretien d’embauche » pour nos candidats aux DUT et licences professionnelles en apprentissage.- des rencontres « jobdating » qui ont pour but d’aider les étudiants dans leur recherche de contrat en alternance et pour les entreprises, de permettre une pré-sélection rapide et effi cace des candidatures.

+ de 90 % des entreprises ayant participé à ces rencontres « jobdating » sont très satisfaites et souhaitent accueillir un ou plusieurs apprentis à la rentrée 2014 !

- Pendant la durée du contrat d’apprentissage, nous planifi ons, pour les maîtres d’apprentissage, des journées d’échanges de pratiques et d’accompagnement à la fonction dès les premiers mois du contrat. Ces actions organisées sur 1 journée ont pour but de les aider dans leur rôle de formateur et d’accompagnateur, de favoriser les échanges de pratiques et de proposer des outils pédagogiques pour un meilleur suivi des apprentis.

Attachés à satisfaire les jeunes et les entreprises, l’aug-mentation du nombre d’alternants est notre objectif. »

Sylvie QUINTARDChargée du développement de l’apprentissage

Des opportunités dans le secteur de la Banque-Assurance-Finance

UP&Pro Pôle alternance et formation continue

JDP  :  Quel  est  le  processus  de  recrutement  des apprentis  à  la  Ville  de  Poitiers  et  à  la  CDA  du Grand Poitiers ?Laurence Pérot : Nous effectuons un recensement des besoins des services, en termes d’emplois pérennes, d’apprentis et de stagiaires, avec les compétences mé-tiers requises (en apprentissage elles s’acquièrent évi-demment en cours de contrat) et les profi ls de poste. Nous n’oublions pas de balayer ce qui relève du savoir vivre en entreprise. Ce travail se fait conjointement par la DRH et les services concernés. Ces offres sont ensuite diffusées sur le Site de la Ville, dans les CFA et autres lieux de formation des apprentis. Nous sommes aussi présents sur des foires et salons. Tout ceci nous procure un vivier de candidats potentiels.Nous procédons ensuite à une présélection sur dossier, puis à des entretiens, qui sont identiques pour les recru-tements pérennes et les apprentis, mais pour ces der-niers nous adaptons nos exigences et évaluons tout à la fois le projet et la capacité à s’intégrer dans la fonction publique territoriale.

JDP : Combien recrutez-vous d’apprentis et dans quels types de formations ?Nous recrutons des BTS assistant managers, des IUT génie thermique, des chargés de communication interne ou « community manager », des spécialistes des systèmes d’information et de gestion, des accompa-gnateurs du changement, des juristes ou responsables sociaux, des intervenants dans les milieux sportifs et culturels, des électromécaniciens… Au total entre la Ville et la CDA nous recrutons 46 apprentis chaque année, qui viennent compléter l’effectif de 2500 personnes.

JDP  :  Comment  sont-ils  suivis  et  quels  sont  les débouchés ?Les maîtres d’apprentissage – identifi és au moment de la phase de recensement des besoins – assurent un suivi régulier. Nous veillons particulièrement à l’accueil avec une journée commune de découverte et de sensibilisa-tion à nos structures et à la culture territoriale.Lorsque des postes sont vacants, nous les proposons en priorité aux apprentis qui sont rarement au chômage dans les 6 mois qui suivent leur formation, cela consti-tue un vrai tremplin pour eux, en interne ou ailleurs.

FORMATIONS SecTeuR publIc (liste non exhaustive)

Licence Professionnelle• Valorisation des Energies Renouvelables et Techniques Energétiques (Université de Poitiers) • Gestion des Ressources Humaines (Université de Poitiers)• Gestion de l’Energie Electrique Eco Effi cacité Energétique (Université de Poitiers)• Mesures de la Qualité des Milieux Air, Eaux, Sols (Université de Poitiers)• Communication et Management des Evènements (Université de Poitiers)• Animation Gestions et Organisation des APS : Activités Aquatiques (Université de

Poitiers)• E-Tourisme (Université de la Rochelle)• Analyses et Traçabilité au Laboratoire (Université de la Rochelle)

Master Professionnel• Système d’Information et de Contrôle (Université de Poitiers)• Gestions des Ressources Humaines (Université de Poitiers)• Intelligence Economique et Communication Stratégique (Université de Poitiers)• Droit et Administrations Publics (Université de Poitiers)

Laurence Pérot, Responsable recrutement à la Ville de Poitiers et pour la Communauté d’aggloméra-tion du Grand Poitiers, présente les possibilités d’apprentissage et les débouchés au sein de ces deux collectivités publiques.

Le secteur public recrute désormais des apprentis

INÉDIT : vidéo à découvrir sur notre Site Internet www.cfa-esrpc.fr

Les établissements de formation partenaires

De nombreux débouchés dans les fi lières commerciales

L’exemple de la licence professionnelle Droit et commerce des vins et spiritueux de la Faculté de droit et des sciences sociales de l’Université de Poitiers. C’est une formation juridique spécialisée dispensée par l’université de Poitiers et le lycée agricole de l’Oisellerie (16). Elle est en effet la seule en France à traiter des problématiques techniques et juridiques spécifi ques à la production et de la commercialisation des spiritueux.

Elle vient notamment répondre aux attentes en matière d’emploi de toute la fi lière viticole, au stade de la produc-tion mais aussi, au stade de l’aval et de l’amont sur des fonctions majoritairement commerciales dont les perspec-tives de croissance sont particulièrement reconnues.

Ouverte à tous types de formation, elle est proposée en formation initiale, en contrat d’apprentissage ou en formation continue. Le statut d’apprenti permet tout particulièrement aux étudiants de doubler la formation d’une véritable qualifi cation professionnelle.

En tant que formation professionnalisante, la licence repose sur une complémentarité des enseignements théoriques et pratiques offrant une grande variété d’applications : séminaire de distillation, taille de la vigne, dégustation et analyse sensorielle, organisation et animation d’une foire aux vins annuelle.L’équipe pédagogique se compose d’enseignants universitaires, d’enseignants-formateurs et de nombreux praticiens, dont la collaboration est indispensable à la

mise en oeuvre d’une formation pertinente et adaptée aux besoins de la profession.Des exercices à dimension professionnelle sous forme de projets tutorés résultant de commandes d’entreprises sont également proposés.Le stage en entreprise représente quant à lui un élément pertinent de la formation : 16 semaines pour les étudiants en formation initiale et 35 semaines pour les étudiants en apprentissage.En lien avec les perspectives économiques et commer-ciales prometteuses qu’offre la fi lière, les débouchés sont nombreux : cadre intermédiaire dans le secteur de la pro-duction vitivinicole ou encore cadre intermédiaire dans les secteurs amont et aval de la viticulture en tant que res-ponsable marketing ou responsable commercial chargé de la commercialisation des produits vinicoles, courtier en vins et spiritueux, caviste, adjoint au chef de rayon GMS.

FORMATIONS cOMMeRce

Licence Professionnelle• Statistiques Commerciales (Université de Poitiers)• Développement et Gestion d’une Clientèle de Professionnels - Produits Techniques

(Université de Poitiers) • Conseil juridique et développement technico-économique dans le secteur des Vins et

Spiritueux (Université de Poitiers)• Technico Commercial en Instrumentation Biomédicale et Biotechnologique (Université

de Poitiers)• E-Tourisme (Université de la Rochelle)• Production et Management en Industries Agro-Alimentaires (Université de la Rochelle)• Métiers de l’Optique et de la Lunetterie (Université de la Rochelle)

Angèle Zinssner est étudiante en Master 2 Intelligence économique et Communication stratégique à ICOMTEC, Pôle Information-Communication de l’IAE de Poitiers et chargée d’étude à la Chambre régionale économie sociale et solidaire (CRESS ) Poitou-Charentes. Elle suit ses études en alternance depuis 2012, avec 2 jours en cours et 3 jours en entreprise, après avoir commencé par un stage d’avril à octobre 2012.

JDP : Quelles sont votre fonction et vos missions au sein de la CRESS Poitou-Charentes ?

La CRESS de Poitou-Charentes emploie trois personnes en CDI, une en CDD, trois stagiaires et une apprentie.

Apprentie d’octobre 2013 à fi n septembre 2014, j’y suis chargée d’études, assistante du responsable de l’Observa-toire régional de l’économie sociale et solidaire. Plusieurs études sont menées, dont un panorama des chiffres clé de l’économie sociale et solidaire, des études sur l’égalité hommes/femmes, des emplois jeunes dans l’économie so-ciale et solidaire, sans oublier des diagnostics territoriaux pour les Communautés d’Agglomération, comme celles du Grand Poitiers et du Grand Angoulême.

Les études se font sur la base de données quantitatives et qualitatives, de statistiques communiquées par l’INSEE et de rencontres avec une pluralité d’acteurs territoriaux, tels les associations, les formateurs, les coopératives et SCOP et les Mutuelles. Les principaux secteurs concernés sont les services à la personne, les sports-loisirs-culture, les banques et assurances.

JDP : Quels sont les avantages de l’alternance ?

Essentiellement une intégration dans le milieu profes-sionnel plus concrète et plus rapide, avec une immersion dans la durée (1 an), et une expérience très enrichis-sante. Il s’agit d’une formidable opportunité, mais qui engendre un rythme très soutenu.

FORMATIONS STRATégIe d’eNTRepRISe

Licence Professionnelle• Statistiques Commerciales (Université de Poitiers)

Master Professionnel• Système d’Information et de Contrôle (Université de Poitiers)• Intelligence Economique et Communication Stratégique (Université de Poitiers)• Stratégie et Marketing - Management des Projets Marketing (Université de Poitiers)• Management des Risques des Systèmes d’Information (Université de Poitiers)

L’apprentissage en stratégie d’entreprise et intelligence économique

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16 CHARENTE

LA BPI ACCOMPAGNE DEUX ENTREPRISES CHARENTAISES

La Banque Publique d’Investissements, BPIfrance, filiale de la Caisse des Dé-pôts et de l’Etat, a récemment participé à deux opérations d’envergure pour ac-compagner des entreprises charentaises dans leur développement, notamment :

. Un tour de table de 12 ME pour accompagner le Groupe JoubertSpécialiste de la fabrication de panneaux de contreplaqué, le Groupe Joubert, va investir 12 ME dans une ligne de dé-roulage et de séchage qui lui permettra d’augmenter ses capacités de production et sa productivité mais aussi d’élargir sa gamme de produits. L’objectif du Groupe, déjà présent dans plus de 25 pays, étant de devenir un acteur majeur en Europe. BPI France a accompagné l’entreprise fa-miliale dans le cadre de la levée de fonds nécessaire par le biais un investissement de 1,4 ME et avec le concours d’un cré-dit de développement de 3 ME.

Le Groupe Joubert fabrique des pan-neaux de contreplaqué essentiellement en tout okoumé (bois exotique connu pour sa grande résistance à l’humidité) et combi (intérieur en peuplier et exté-rieur en okoumé). Des produits destinés principalement à l’univers de la construc-tion, de l’aménagement et du monde nautique.

Avec un effectif de près de 400 per-sonnes et une capacité de production annuelle de plus de 75.000 m3, l’entre-prise a réalisé en 2013 un CA d’environ 54 ME dont 50% à l’export, principale-ment auprès de distributeurs de bois et matériaux. . Un soutien à Valco Group qui a changé de mainCréée en 1949, Valco Group France (VGF) est une entreprise de 240 salariés basée à Ruffec, spécialisée dans la conception, la fabrication et la maintenance de vannes industrielles de haute technicité pour les grands opérateurs des secteurs du gaz, du pétrole et du nucléaire. Après avoir connu une période difficile entre 2008 et 2010, l’entreprise a très fortement re-démarré en 2011 pour afficher en 2013 un CA de 45 ME. Aujourd’hui, le groupe

bénéficie de la reprise d’activité des constructions de méthaniers et du dyna-misme de son secteur d’activités.

Après sept années de détention, le fonds norvégien HitecVision vient de céder 100% des titres de VGF à la société de capital investissement Argos Soditic as-sociée à l’équipe de management de l’entreprise emmenée par Stéphane Ga-lichet…et soutenu par la BPI.

BPI, l’interlocuteur uniqueRappelons que Bpifrance (42 implanta-tions régionales) est issue du rapproche-ment d’Oseo, CDC Entreprises, FSI et FSI Régions. Elle accompagne les entreprises à toutes les étapes de leur développe-ment, de l’amorçage à l’introduction en bourse, en crédit, en garantie et en fonds propres. Mi-mai, la Bpi a mis en ligne son nouveau portail internet « Notre site per-met aux entrepreneurs de trouver très ra-pidement les offres Bpifrance les mieux adaptées pour répondre à leurs besoins : trésorerie, innovation, développement à l’international, création, renforcement de capital… et de prendre contact avec le chargé d’affaires de leur région » ex-plique le responsable de communication Patrice Begay. Le site s’étoffe également avec des informations au quotidien : ac-tualités des entreprises dans chaque ré-gion française, actualités économiques, dossiers thématiques, focus sur de nou-veaux marchés, agenda des salons et événements partout en France, témoi-gnages d’entrepreneurs….

«LA KABANE» : 1ER ESPACE DE COWORKING EN CHARENTE

Mi-mai, le premier espace de coworking charentais a été inauguré à Angoulême, au 147 de la rue de Limoges, en présence d’une douzaine de colocataires. Entre l’incubateur et la pépinière d’entreprise, la «Kabane» est un espace collectif de travail d’environ 100 m2 où toute per-sonne peut louer un bureau pour une demi-journée (les nomades) ou à l’année (les abonnés). Au-delà de l’intérêt écono-mique, à partir de 50E pour 1 journée par semaine avec un bureau non nomina-tif jusqu’à 160E pour 5 jours par semaine avec un bureau attitré, c’est l’état d’es-prit, l’échange de compétences et le tra-vail collaboratif qui séduisent et motivent les jeunes coworkers. www.la-kabane.fr.

17 CHARENTE-MARITIME

VAL BIO OUEST : LE PÔLE DE LA FILIÈRE BIO EN POITOU-CHARENTES

Inauguré le 6 juin 2014, Val Bio Ouest est un éco-territoire situé au cœur du parc écologique Arcadys à Saint-Jean-d’Angély dont la vocation est de rappro-cher les acteurs régionaux de la filière bio. L’objectif ? Offrir un cadre commun aux entreprises qui souhaitent diversi-fier ou créer leur gamme bio et donner de la valeur ajoutée à leur production. Concrètement, le site se propose de :

. Recevoir et d’accompagner les entre-prises dans un espace qui stimule l’in-teraction, le partenariat et l’innovation.

. Mutualiser les compétences, les infras-tructures et les services : gardiennage, entretien, imprimerie, blanchisserie, maintenance, consulting, audits, forma-tion…

. Attirer des entreprises à rayonnement national et international pour booster l’économie régionale des bio-ressources.

pour, au final, construire un « éco-terri-toire de référence dédié à la valorisation des bio-ressources à dominante végé-tale ». Initié par l’Association Croissance Bio en Poitou-Charentes et soutenu par les collectivités locales et territoriales, Val Bio Ouest devrait prochainement se soumettre à l’appel à projets national pour bénéficier de l’appellation «Pôle de compétitivité».

DU NOUVEAU POUR LA 15E ÉDI-TION DU SALON DE L’ENTREPRISE

Carrefour d’informations et de rendez-vous business, le salon régional de l’en-treprise aura lieu les 14 et 15 octobre à

l’espace Encan de La Rochelle. Cette 15e édition rassemblera près de 130 entités professionnelles réparties autour de :

Six espaces thématiques

. « Financement, assurance et conseils » : banques, avocats, expert-comptables...

. « Accompagnement » : collectivités territoriales, réseaux, protection so-ciale.

. « Développement des entreprises » : équipements & services, développe-ment commercial...

. « Economie numérique » : réseaux so-ciaux, outils et solutions numériques.

. « Experts » : franchiseurs, développe-ment de réseaux, concepts inédits.

. « Emploi, recrutement & formation » : cabinets de recrutement, OPCA, ju-niors entreprises, organismes de for-mation.

Et quatre pôles spécialisés :

. « Economie sociale et solidaire » : or-ganismes de micro-crédit, couveuses, coopératives d’activités et d’emplois.

. « auto-entrepreneur » : fédération na-tionale…

. « Réseaux » : clubs d’entreprise, fédé-rations professionnelles, réseaux d’en-trepreneurs.

. « Vente à domicile » : réseaux de distri-bution, statut...

Une convention d’affaires (speed da-ting), 30 conférences, des « ateliers so-lutions », des rendez-vous thématiques ainsi que le 1er Carrefour d’Affaires des bassins économiques de l’Ouest (Niort, La Rochelle, Rochefort, Saintes, Royan, Luçon, Fontenay le Comte, La Roche-sur-Yon) viendront rythmer ces deux journées pendant lesquelles sont atten-dus plus 4.000 visiteurs.

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17E ÉDITION DU SALON ATLANTIKA

Le salon professionnel dédié aux équipements et services de l’Hôtellerie de Plein Air, des structures et parcs résidentiels de loisir… aura lieu les 1, 2 et 3 octobre 2014 au Parc des Expositions de La Rochelle. 380 exposants et plus de 6.000 visiteurs sont attendus à ce 17e salon Alantika qui aura pour invité d’honneur la jeune Fédération marocaine de l’hôtellerie de plein air, créée fi n 2013. Des forums et des tables rondes viendront compléter l’évènement tandis qu’une grande soirée festive réunira visiteurs, exposants et organisateurs.

79 DEUX-SÈVRES

LE MARAIS POITEVIN RETROUVE SON LABEL DE PARC NATUREL RÉGIONAL

Depuis 2004, la Région a fortement in-vesti pour reconquérir le label du Marais Poitevin perdu en 1996 : réhabilitation des canaux, des embarcadères, des pistes cyclables, création de ponts, restauration en prairies de 2.000 ha rendus à l’éle-vage, restauration du patrimoine bâti, création d’un Établissement Public pour coordonner la gestion de l’eau,… C’est aussi toute une population qui s’est mo-bilisée pour un tourisme de qualité, une agriculture respectueuse de l’environne-ment et un artisanat renouant avec les savoir-faire des anciens. Cette conjonc-tion a permis la reconquête du Marais Poitevin et une revitalisation économique qui lui permet aujourd’hui de retrouver

son label de parc naturel (Journal offi -ciel du 21 mai). Deuxième zone humide de France après la Camargue, le Marais Poitevin avec ses 100.000 ha s’affi che ainsi comme le 49e parc naturel régional (PNR) français.

TIPER 3 : UN PARC SOLAIRE DE 16 HECTARES A THOUARS

Le chantier Tiper Solaire 3, un parc de 16 ha équipé de 34.200 modules pho-tovoltaïques, a démarré en mai et sera opérationnel à la fi n de l’année 2014. Il permettra de produire 10.300 mégawat-theures/an, soit la consommation élec-trique annuelle de plus de 2.300 foyers hors chauffage. L’électricité produite de-vrait être l’une des plus compétitives de la fi lière photovoltaïque avec un prix à la sortie du parc estimé à 105 E/MWh.

Le projet a vocation à s’agrandir sur 50 ha. Tiper Solaire 3 s’inscrit dans un projet plus global nommé TIPER (Technologies Inno-vantes de Production d’Énergies Renou-velables) qui comprend également une usine de méthanisation « Méthanéo » qui utilise les déchets agricoles pour pro-duire de l’électricité (4.000 foyers) et du chauffage (1.400 maisons de 100 m²), ainsi que deux parcs éoliens d’une puis-sance totale de 28.000 MWh par an, soit la consommation de plus de 6.300 foyers, hors chauffage.

Ce premier investissement, d’environ 11 ME, a été fi nancé en partie dans la cadre d’une société d’économie mixte nommée Ester (Electricité solaire des ter-ritoires) composée de la région Poitou-Charentes (65%) et de l’industriel Solai-redirect (35%). Séolis, à qui sera vendu l’électricité produite, est l’autre fi nanceur du projet.

Vers une déclinaison nationale ?« Une électricité propre, de proximité et abordable… nous avons là une réalisa-tion exemplaire que je vais pouvoir gé-néraliser à l’échelon national », a déclaré Ségolène Royal lors de l’inauguration du site. Possible si l’on en croit Solairedirect qui aurait signé deux nouveaux contrats pour développer des centrales solaires dans le cadre d’Ester en région Paca.

86 VIENNE

LA RÉGION S’ENGAGE POUR LES GROUPEMENTS D’EMPLOYEURS

Le 20 mai 2014, Jean-François Macaire, Président de la Région, était à Châtellerault pour poser la première pierre du bâtiment regroupant le Groupement Local pour l’Emploi (GLE) et le Groupement d’Employeurs pour l’Insertion et la Qualifi cation dans l’industrie (GEIQ Industrie) : agroalimentaire, automobile, aéronautique, plasturgie, chimie ...

Il en a profi té pour annoncer le lance-ment de la marque commune « Solu-tion Compétences Poitou-Charentes » conçue pour promouvoir ces Groupe-ments d’Employeurs auprès des entre-prises.

. Le GEIQ Industrie, soutenu par la Ré-gion à hauteur de 56.000 E, a été créé en 2013. L’objectif est d’accompagner des demandeurs d’emploi à une recon-version ou à l’acquisition d’une première expérience professionnelle grâce au tuto-rat Tremplin Insertion et à l’engagement d’entreprises comme ARI à Châtellerault,

Atlantique Alimentaire à La Rochelle, GLE à Naintré, ITRON à Chasseneuil, Bilfi nger à Availles, Manip’sas à Loudun, Monde-lez International à Saint Genest, SAFT à Poitiers ou Stivent Industrie à Mirebeau.

. Le GLEME 86 & 17 se compose de 132 entreprises adhérentes et de 145 salariés dont 13 jeunes, 13 seniors et 51% de femmes. Grâce aux aides de la Région, ce sont 89 emplois à temps partagé qui ont ainsi pu voir le jour.

Par ses dispositifs, la Région entend lutter contre le chômage et l’exclusion sociale en s’appuyant sur des fi lières et des en-treprises d’excellence. « Solution Com-pétences Poitou-Charentes » facilitera notamment l’ambitieux plan de recrute-ment de la fi lière aéronautique et de la chimie verte via le renforcement des em-plois tremplins, l’aide au recrutement des jeunes, des seniors, des femmes et des personnes peu ou pas qualifi ées.

TROIS LAURÉATS POUR LE TROPHÉE « DÉFI DURABLE »

Dans le cadre de la Semaine du Développement Durable 2014, le Parc Défi Planet à Dienné, le Medef Vienne et Veille Environnement Entreprises se sont associés pour remettre un trophée « Défi durable » à : l’installateur d’énergie Boutineau pour son engagement dans ses achats éco-responsables, Heuliez Bus pour sa communication verte auprès de ses collaborateurs et le Groupe La Poste pour sa démarche sociétale, notamment son engagement ISO 26000.

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L’UIMM VEUT FACILITER LE TRANSFERT DES EMPLOIS ENTRE LES FILIÈRES AUTOMOBILE ET AÉRONAUTIQUE

Face au ralentissement du secteur auto-mobile en Poitou-Charentes, l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM) régionale et l’OPCA des Indus-tries Technologiques (Opcaim-Adefim) ont consacré entre 2009 et 2013 environ 17 millions d’E à la formation de près de 10.000 salariés du secteur. Depuis juin 2013, la Branche a souhaité aller plus loin en étudiant les possibilités de transfert de compétences entre les filières automobile et aéronautique. En effet, pour les vingt prochaines années, les prévisions de croissance du secteur aéronautique sont très optimistes : Air-bus estime un marché de près de 30.000 avions de transport de passagers et de fret à se répartir avec Boeing entre 2013 et 2032. Si les grands Groupes et les PME de la filière recrutent en continu (souvent avec difficulté), les perspectives dans l’automobile sont en revanche plus qu’incertaines. Selon Alix Partner, les ventes automobiles sur le marché d’Eu-rope de l’Ouest en 2016 ne dépasseront pas 91% du niveau de 2007 (contre +140% pour le marché mondial) tandis que l’Insee rappelle que la production de véhicules automobiles en France a baissé de 50% entre 2005 et 2012.

Des conclusions qui débouchent sur des propositionsSelon les conclusions d’une étude com-mandée par l’IUMM au cabinet Stimul Conseil :

. Côté filière automobile : la décrois-sance des effectifs se confirme, l’auto-matisation progresse, seuls les métiers à forte technicité vont se développer (et les métiers à faible valeur ajoutée vont progressivement disparaître), les grands donneurs d’ordre vivent dans l’incerti-tude permanente.. Côté aéronautique : la filière devrait recruter dans la région environ 300 per-sonnes par an dans les 5 prochaines an-nées, les grands donneurs d’ordre de la région resteront en expansion, beaucoup d’emplois sans prérequis techniques sont disponibles dans cette filière. Pour Stimul Conseil, les transferts de compétences et d’emploi sont possibles : « il n’y a pas d’impossibilité technique. Les différences se situent plutôt dans le domaine culturel. Des parcours de mise à niveau technique peuvent facilement être mis en œuvre. Ils doivent être com-plétés par des mesures d’immersion et d’intégration ». En revanche, « les aides à la mobilité devront être suffisamment pertinentes car les transferts entre les bassins d’emplois sont difficiles ». Enfin, le cabinet préconise de dépasser les étapes «quasi-incontournables» que sont aujourd’hui le Plan de Sauvegarde de l’Emploi et le statut de demandeur d’emploi. L’objectif serait en effet de mettre en place un plan d’employabilité plus direct et un parcours sécurisé de transition inter-entreprises, assorti de dis-positifs d’accompagnement, de recon-versions anticipées, sans passer par la « case dévalorisante du chômage ».En chiffres, la filière automobile amont regroupe 6.800 salariés en Poitou-Cha-rentes et pour l’ensemble de métiers de l’automobile 13.000 personnes tandis que la filière aéronautique affiche 5.000 salariés directs et plus de 8.800 emplois indirects.

POITOU-

CHARENTESLE SPN ACCOMPAGNE LES ENTREPRISES NUMÉRIQUES SUR LE MARCHÉ CHINOIS

Créé en 2001, SPN, le réSeau des Profes-sionnels du Numérique en Poitou-Cha-rentes, est depuis 2011 «Grappe d’en-treprises» reconnue par l’Etat. Croissance à l’international, innovation, développe-ment de business, performance globale et appropriation des TIC par les profes-sionnels de tous secteurs sont les axes stratégiques du SPN pour 2014.

Parmi ces challenges, l’opération « Chine 2014 » est probablement la plus mar-quante de l’année.

Partant du principe que l’export est un levier de développement aujourd’hui in-contournable et que, parallèlement, la Chine importe 20% de ses besoins dans le secteur des TIC (« les entreprises sont sous-équipées et de très gros budgets nationaux sont alloués aux logiciels et services informatiques »), SPN a lancé en partenariat avec la Région et la CCI International Poitou-Charentes deux pro-grammes d’accompagnement des PME sur ce marché :

. Le Pack Starter pour préparer le terrain et faire un « test sur l’offre », opéré par un réseau de consultants basés en Chine auprès de partenaires, prescripteurs ou clients potentiels selon un cahier des charges co-construit avec l’entreprise.

. Le Pack Explorer destinées aux entre-prises plus matures pour se lancer sur le marché chinois via le Forum France Chine de Chengdu, du 21 au 24 octobre 2014. Un Forum d’affaires, créé à l’initiative de la Fondation Innovation et Prospective présidée par Jean-Pierre Raffarin, qui ras-semblera 1.000 entrepreneurs français et chinois. Détails de l’offre et tarifs sur spn.asso.fr

POITOU-CHARENTES : N°1 DU LABEL QUALIT’ENR

Qualit’EnR, l’organisme qui gère les qua-lifications dans le domaine des énergies renouvelables, a réalisé son « palmarès des régions » les plus qualifiées en ma-tière d’EnR. Pour la quatrième année consécutive, le Poitou-Charentes signe les meilleures performances en prenant la 1ère place dans les catégories solaire pho-tovoltaïque (nombre d’entreprises labelli-sées QualiPV), bois-énergie (Qualibois) et aérothermie-géothermie (QualiPac) puis la 3e place pour le solaire thermique (la-bel Qualisol). Au global, la région occupe la 1ère place du classement général avec 341 entreprises qualifiées, devant l’Au-vergne et la Corse. Une « pole position » qui prend toute sa valeur à la veille d’une nouvelle réglementation.

1er juillet : entrée en vigueur de l’éco-conditionnalité des aides publiques

A compter du 1er juillet 2014, les aides de l’Etat seront progressivement réser-vées aux seules prestations de rénova-tion énergétique réalisées par des pro-fessionnels « RGE » (« Reconnu Garant de l’Environnement »). Les particuliers qui voudront s’équiper en système EnR devront donc faire appel à un profession-nel qualifié pour profiter de l’éco-prêt à taux zéro et du crédit d’impôt dévelop-pement durable.

PERSPECTIVES D’EMBAUCHES STABLES EN 2014

Pour la 13e année, Pôle emploi a réalisé une enquête, en collaboration avec le Credoc, qui mesure les besoins en recru-tement des entreprises et les difficultés que les employeurs rencontrent dans leurs intentions d’embauche.

47.700 projets de recrutements en Poi-tou-Charentes Près d’un établissement sur cinq envisage de recruter en 2014 dans la région, soit 12.500 employeurs potentiels. 47.700 projets de recrute-ment ont été formulés représentant des perspectives d’embauches stables (-0,1%) par rapport à 2013, contre une évolution moyenne de +5% au niveau national. 57% des projets d’embauche concernent le secteur des services suivi de l’agriculture & industrie agroalimen-taire (22%). Comme les autres années, plus d’un projet sur deux est issu d’un établissement de moins de 10 salariés.

Le nombre d’intentions augmente par rapport à 2013 dans trois secteurs d’ac-tivité : l’industrie agroalimentaire et agri-culture (+13%), le commerce (+5%) et surtout la construction (+48%) qui était en recul de 30% l’an passé. A contrario, l’industrie manufacturière et les services sont en recul de respectivement -14% et -7%.

38% des projets de recrutement sont jugés difficiles

Les employeurs picto-charentais ont plus de mal à recruter que leurs homologues des autres régions : 38% des intentions d’embauche y sont jugées difficiles contre 35% au niveau national. La construction (59%), les industries manufacturières (56%) et le commerce de gros (48%) sont les plus touchés par ces difficultés à recruter.

Plus de la moitié des intentions concernent des emplois saisonniers.

En Poitou-Charentes, 53% des intentions d’embauche sont liées à une activité sai-sonnière contre 39% au niveau national. Ce taux régional est en augmentation par rapport aux années passées : 48% de 2011 à 2013. L’agriculture (88% des recrutements y sont saisonniers) et l’hé-bergement-restauration (74%) sont les secteurs qui font le plus appel à une main d’œuvre ponctuelle. Et la Charente-Mari-time draine 50% de ces besoins en em-plois saisonniers.

Des disparités départementales

La Charente affiche la plus forte évolution avec +670 projets de recrutement par rapport à 2013, devant les Deux-Sèvres (+60 intentions) tandis que la Charente-Maritime et la Vienne sont en baisse res-pective de -3% et -2%, soit -610 et -197 intentions d’embauche.

Que sont devenues les intentions de recrutement 2013 ?

Parmi les établissements ayant déclaré des projets d’embauche pour l’année 2013, 80% ont émis au moins une Dé-claration Préalable À l’Embauche (DPAE). 20% n’ont donc pas confirmé leurs in-tentions, notamment dans les établisse-ments de très grande taille (plus de 200 salariés), dans le secteur du transport & logistique et de l’administration pu-blique. En revanche, près de 45% des entreprises qui n’envisageaient pas de recruter ont émis au moins 1 DPAE en 2013.

DES PRÊTS D’HONNEUR POUR ENCOURAGER L’ENTREPRENEURIAT FÉMININ

La Région Poitou-Charentes (200.000 E), la Caisse des Dépôts (150.000 E), le Cré-dit Agricole et le Crédit Mutuel (50.000 E chacun) ont constitué un fonds de prêts d’honneur dédié au financement de créations ou de reprises d’entreprise portés par des femmes. Attribué en complément d’emprunts bancaires, ces prêts d’honneur sont d’un montant de 5 KE à 35 KE selon les projets, à taux 0, sans garantie et remboursable sur 5 ans maximum en création ou 7 ans pour une reprise. La gestion du fonds est confiée à l’association Initiative Poitou-Charentes.

450 MILLIONS D’E D’AIDES EUROPÉENNES POUR LE POITOU-CHARENTES

Entre 2007 et 2013, la région s’est vu attribuer 457 millions d’E d’aides euro-péennes (sur les 23,3 milliards attribués à la France) : 201 ME au titre du FEDER (Fonds Européen de Développement Ré-gional), 129 ME pour le FSE (Fonds So-cial Européen), 118 ME pour le FEADER (Fonds Européen Agricole pour le Déve-loppement Rural) et 9 ME pour le FEP (Fonds Européen pour la Pêche). De quoi soutenir près de 44.000 projets portés par les collectivités et des structures pri-vées. Ces sommes, attribuées a priori, ne sont pas aujourd’hui entièrement utili-sées mais le Poitou-Charentes serait l’une des régions françaises qui aurait le mieux profité de ces subventions.Quid de la période 2014-2020 ? Parmi les nouveaux paramètres qui en-trent en jeu pour l’attribution des sub-ventions européennes entre 2014 et 2020, celui de « Régions en transition » concerne le Poitou-Charentes. En effet, les territoires dont le ratio PIB/nombre d’habitants s’affiche entre 75% et 90% de la moyenne communautaire « seront particulièrement soutenus ». Or, dix ré-gions françaises répondent à ce critère dont le Poitou-Charentes. Le pronostic serait donc favorable pour 2014-2020.

ERDF : DES OPPORTUNITÉS D’EMBAUCHE

A horizon fin 2016, 25% des agents ERDF Poitou-Charentes seront remplacés. Le renouvellement de ces compétences né-cessite de l’anticipation. C’est pourquoi ERDF participe aux salons étudiants, tisse des partenariats avec les établissements scolaires et les Missions Locales, organise des forums…En 2013, 30 salariés ont été recrutés et 37 le seront pour 2014 sur les quatre dé-partements, du CAP à Bac+5, dont 25 en contrat d’apprentissage. Offres en ligne sur erdf.fr

Sources : Sud-Ouest, Nouvelle République, Actu-fax, Région Poitou-Charentes, Communiqués de Presse.

N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.frActualités20

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INFO

RSI

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LIMOUSIN BUSINESS ANGELS ET WISEED COOPERENT

L’association Limousin Business Angels et la plateforme de financement participatif WiSEED ont signé une convention de par-tenariat pour accompagner de façon plus ambitieuse la création et le développement des entreprises limousines. Rappelons que Limousin Business Angels réunit des inves-tisseurs privés (dirigeants, cadres, profes-sions libérales, retraités…) qui participent au financement de projets à fort potentiel de croissance. Les investisseurs trouvent dans cette structure plusieurs avantages : participer à l’économie régionale, accéder à un portefeuille de projets qualifiés, béné-ficier des compétences pluridisciplinaires de ses membres, réduire ses impôts sur le re-venu et l’ISF (loi TEPA).Chaque mois, un comité de sélection se réunit pour étudier les dossiers : qualité et potentiel du projet, professionnalisme et crédibilité de l’entrepreneur et de son équipe, secteur d’activité, capacité d’inves-tissement de l’entreprise...Pour les entreprises élues, c’est l’opportu-nité d’obtenir des fonds propres mais aussi de bénéficier gratuitement de l’expérience des investisseurs et de leurs réseaux.

A3D DESIGN MISE SUR LES RO-BOTS ET L’AERONAUTIQUE

Basé à Feytiat, A3D Design (21 salariés pour 2,25 ME de CA ) conçoit et réalise des maquettes et divers produits liés à la PLV. Depuis 2011, l’acquisition de nouveaux moyens de production, la priorité donnée au design et la mise en place d’une unité R&D a permis à l’entreprise de diversifier ses activités, notamment dans les secteurs de l’armement, du médical ou de l’automo-bile. Grâce à la maîtrise de métiers complémen-taires comme la conception d’outils, de

logiciels, de simulateurs, l’usinage, la strati-fication…, l’entreprise entend aujourd’hui se développer sur le secteur porteur de l’aéronautique. Via notamment à la mise au point d’un nouveau process robotisé de fabrication qui pourrait produire des pièces de haute technologie en l’absence de toute présence humaine.

M. P. SAMIE RELOCALISE SA PRODUCTION A SAINT-YRIEIX

Le porcelainier M. P. Samie investit 2 ME dans la construction d’une unité de produc-tion de 1.800 m2 à Saint-Yrieix-la-Perche. 2 ME supplémentaires serviront à financer l’achat de matériel innovant et robotisé (créé et réalisé par le Groupe Cérinnov, à Limoges) qui permettra à l’entreprise de re-localiser la totalité de sa production dans la région, 40% étant actuellement fabriqués en d’Asie.

PERSONNES AGEES DEPEN-DANTES : PLUS DE 2.000 EM-PLOIS A CREER D’ICI 2020

Selon l’Insee, en 2012, on compte 23.400 personnes âgées dépendantes en Limousin, soit plus de 3% de la population (2,2% en moyenne nationale). Elles seront 2.000 de plus d’ici 2020 et 4.000 de plus en 2030. C’est en Haute-Vienne que le vieillissement et l’augmentation de la dépendance se-raient les plus prononcés (+18%) alors que la Creuse, département le plus âgé, connaî-trait l’évolution la plus mesurée (+12%). Confronté à ces évolutions depuis plusieurs décennies, le Limousin dispose d’un réseau d’établissements qui maillent plutôt bien le territoire : les foyers-logements proposent 1.050 places, les établissements d’héberge-ment pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) plus de 9.400 tandis que les per-sonnes les plus dépendantes sont prises en charge dans les unités de soins de longue durée (USLD) qui offrent 860 lits.

Près de 600 nouveaux emplois induits en institution…Aujourd’hui, l’emploi généré par la dépen-dance en institution représente près de 7.000 équivalent temps plein (ETP). A l’horizon 2020, 450 places en institution seront à créer en Haute-Vienne dont 200 sont déjà pro-grammées. Cette perspective entraînerait la création d’environ 580 emplois dans la région dont 300 dans l’agglomération de Limoges. Ces emplois concernent principalement les métiers d’aides-soignants, loin devant les infir-miers, les agents hospitaliers ou le personnel éducatif, pédagogique, social et d’animation.

…Et près de 1.600 emplois à domicile d’ici 2020Au-delà de la création de places en institu-tions, les politiques publiques privilégient le maintien à domicile des personnes âgées dépendantes. Une orientation qui concilie le souhait des seniors de rester chez eux le plus longtemps possible et les nécessités de maî-trise des dépenses publiques. Aussi, selon l’Insee, à l’horizon 2020, le volume estimé d’emplois nécessaires à la prise en charge à domicile serait de l’ordre de 1.580 ETP supplé-mentaires auxquels s’ajouteront les emplois liés aux remplacements de nombreux départs à la retraite. Dans cette filière qui souffre d’un déficit d’image du fait des conditions de travail sou-vent difficiles, d’un manque de qualification et de revenus assez faibles, le recrutement de 2.000 personnes d’ici 2020 constitue pour les politiques publiques un défi… mais aussi une opportunité d’emplois non délocalisables.

PERSPECTIVES D’EMBAUCHES STABLES EN 2014

Pour la 13e année consécutive, Pôle emploi a réalisé une enquête, en collaboration avec le

Credoc, afin de mesurer les besoins en recru-tement des entreprises limousines.

15.536 projets de recrutements en 2014 …Depuis plusieurs années, le nombre d’inten-tions d’embauche en Limousin se stabilise autour de 15.500 par an dont près de 45% à caractère saisonnier. Pour 2014, la pro-pension à recruter est surtout portée par les secteurs de l’IAA-agriculture (3.700 emplois potentiels mais 90% à caractère saisonnier), l’industrie manufacturière et la construction.

… dont 52% dans les services Les employeurs prévoient notamment 1.900 embauches dans le secteur sanitaire & social, 1.500 dans les services scientifiques & tech-niques, 1.400 dans l’hôtellerie & restauration et 1.000 dans les services aux particuliers

… Avec près de 40% des recrutements jugés difficiles Les employeurs limousins ont plus de mal à recruter que leurs homologues des autres ré-gions : 36,9% des intentions d’embauche y sont jugées difficiles contre 35% au niveau national. Le ratio est particulièrement élevé dans le secteur de la construction : 67,7%.

… Et des disparités départementalesCorrèze : 6.987 intentions d’embauche, dont 3.832 saisonniers et 33,6% de projets jugés difficiles.Creuse : 1.594 intentions d’embauche, dont 494 saisonniers et 47,2% de projets jugés difficiles.Haute-Vienne : 6.956 intentions d’em-bauche, dont 2.617 saisonniers et 37,7% de projets jugés difficiles.

Sources : Les Echos, Insee Limousin, Les Brèves d’Ester, Usine nouvelle, Communiqués de presse

EUROPLACER INVESTIT POUR ACCOMPAGNER SA CROISSANCE

Basé à Rocheservière, Europlacer est spécia-lisé dans la conception de robots d’assem-blage pour les cartes électroniques. Sans concurrence française, l’entreprise travaille surtout pour de grands groupes comme Air-bus, Boeing, l’électronique militaire de BAE ou Thalès Satellite. Elle fournit aussi des en-treprises plus locales comme Tronico à Saint Philbert de Bouaine, Atlantic à La Roche-sur-Yon ou Sercel près de Nantes. Forte d’une progression constante et d’une « projection 2014 qui s’annonce excellente », Europlacer a obtenu un prêt de 900.000E à taux zéro de la part de la BPI pour notamment concevoir un nouveau robot. Le programme s’étend sur plus de deux ans et a déjà permis à l’entreprise d’embaucher deux ingénieurs.Créé en 1970, Europlacer est depuis 2013 une filiale du britannique Parabole Trust qui emploie 140 personnes dans le monde, dont la moitié à Rocheservière. Les autres sont ré-partis entre le siège anglais et deux autres sites, en Floride et à Shanghaï.

HAPPY CASH OUVRE DIX MAGASINS PAR AN

Spécialiste de l’achat et la revente de produits d’occasion (télé, hifi, musique, téléphonie, électroménager, jeux vidéo, bijouterie…), l’enseigne Happy Cash propose aussi des produits neufs issus de déstockages, le dé-pannage informatique et, depuis peu, la loca-tion de produits. Créée en 2002, l’entreprise est en plein développement : elle compte aujourd’hui 58 magasins et en ouvre en moyenne dix par an depuis 2010. Résultat : le chiffre d’affaires de l’enseigne progresse de 14% par an, pour atteindre 31 ME en 2013.

En 2014, de nouvelles franchises seront ou-vertes aux Herbiers, à Ancenis, Argentan, Angoulême, Narbonne, Annecy ou encore à Saint-Dié. Pascal Lebert, le directeur du réseau qui a son siège à Sainte-Hermine, a de quoi être satisfait. HUGUET S’AGRANDIT A LUÇON Spécialiste en robotique industrielle, au-tomatisation de process, réalisation et ré-novation de machines-outils mais aussi en électricité et maintenance industrielle, le Groupe Huguet s’est dotée de nouveaux bureaux et surtout d’un nouveau site de montage de 500 m² équipé d’un pont roulant de 5 tonnes. Un investissement de 600.000 E qui s’est accompagné de six em-bauches, portant l’effectif à 115 personnes. 80 sont basés à Luçon : 10 au siège admi-nistratif et 70 pour Huguet ingénierie, 27 salariés sont regroupés à Pouzauges dans la filiale « maintenance industrielle » et huit sont à Sauvagnon (64) spécialisés dans la rénovation et reconstruction de machines outils. L’entreprise luçonnaise travaille pour tous les secteurs : aéronautique, automobile, métallurgie, agroalimentaire, BTP, éner-gies… en France comme à l’étranger.

SONAMIA S’IMPLANTE EN VENDÉE

Spécialisé dans le montage de roues et d’essieux pour les matériels agricoles, de travaux publics ou de poids lourds, Sona-mia investit 18 ME pour construire son nouveau site de production de 36.000 m2 à Saint-Hilaire-de-Loulay. Fin 2014, l’entre-prise et ses 63 salariés quitteront les locaux de Basse-Goulaine (44) pour intégrer un site beaucoup plus grand, en phase avec ses perspectives de développement. Sonamia,

qui réalise un CA d’environ 60 ME dont 30% à l’export, vise en effet les 100 ME d’ici 2020.Rappelons que Sonamia appartient à la Hol-ding Ker Pro qui détient deux autres filiales complémentaires : Monroc à Saint-Étienne-du-Bois (85) qui fabriquent des essieux et des accessoires agricoles et industriels, et APS/Sofrap qui fait du négoce de pneumatiques.

LANCEMENT RÉUSSI POUR ARFIT DÉCO

Créé en septembre 2012 avec l’aide du ré-seau Entreprendre Vendée, Arfit Déco est spécialisé dans l’application de revêtements décoratifs de type « béton ciré ». Basée aux Epesses, l’entreprise travaille pour des grandes enseignes de mobilier et de design comme Roche & Bobois. Elle propose aussi des finitions pour les cuisines, les salles de bain ou des agencements sur mesure.L’activité d’Arfit Déco se développe à bon rythme, y compris à l’export, puisque l’en-treprise envisage de doubler son chiffre d’affaires en 2014 et de poursuivre les em-bauches pour constituer une équipe d’une dizaine de salariés (quatre lors de la création).

CESBRON S’INSTALLE A LA MOTHE-ACHARD

L’entreprise Cesbron, qui a fêté son cente-naire en 2011, est spécialisée dans les solu-tions frigorifiques, thermiques, énergétiques et process de boulangerie. Ses clients sont des professionnels du commerce, de l’agroa-limentaire, du tertiaire et, pour près de 40% d’entre eux, des grandes et moyennes sur-faces. Le siège de l’entreprise pour la région Atlantique (16, 17, 44, 79, 85) est doréna-vant basé à La Mothe-Achard : un local de 1.800 m² qui regroupe l’atelier et les bureaux mais aussi le centre de formation destiné aux techniciens qui travaillent sur toute la France. Installé précédemment à Olonne-sur-Mer,

dans les locaux du Froid sablais racheté en 1991 et fusionné avec Cesbron en 1997, le site emploie 45 collaborateurs… sur les 135 que compte la région Atlantique.

VIGICELL S’INSTALLE EN VENDÉE

Spécialiste des tests sur les organismes biologiques et des études d’impact des polluants sur la santé et l’environnement (impact sur la croissance, perturbations en-docriniennes...), Vigicell quitte Villejuif (94) pour s’installer à La Roche-sur-Yon. Et se rap-procher ainsi du CBAC (Capteurs Bactériens pour l’Analyse et le Contrôle), le laboratoire yonnais de recherche implanté à l’IUT génie biologique. La complémentarité des deux entités et les contacts pris avec Tronico, une autre entreprise vendéenne spécialisée dans l’électronique, devraient permettre à vigicell de développer des process d’analyse simpli-fiés et plus rapides… propres à s’ouvrir de nouveaux marchés.

ATLANTIC MÉTAL DANS LE GIRON DE PAPREC

Fondée fin 2008 à La Ferrière, Atlantic Me-tal exploite sept centres de tri de métaux non dangereux, destinés pour partie au re-cyclage : La Roche-sur-Yon, Challans, Cho-let, La Rochelle, Le Mans, Rouen et Nantes. L’entreprise a connu une croissance accé-lérée qui lui permet aujourd’hui d’afficher 50 salariés pour 200.000 tonnes de métaux traités par an et un CA d’environ 60 ME.De quoi attisé l’intérêt de Paprec qui, en avril 2014, a pris le contrôle de l’entre-prises vendéenne. Un rachat qui intervient quelques semaines seulement après celui de Desplat en Bourgogne, confirmant ainsi Prapec dans sa position de leader indépen-dant français du recyclage.

Sources : Ouest France, , les Echos Région, Usine Nouvelle, Communiqués de Presse

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Création ou reprise d’entreprise

La psychologie de l’entrepreneur

Racheter une entre-prise aux enchères

La réalité en chiffres de la création et de la transmission

LA PSYCHOLOGIE DE L’ENTREPRENEUR

L’IMPORTANCE DU «FACTEUR A»Il existerait deux dimensions essentielles déterminant le comportement de l’en-trepreneur : le besoin d’accomplisse-ment qui pousse un individu à être res-ponsable de la solution à ses problèmes en se fixant lui-même des objectifs per-mettant de s’épanouir dans le monde professionnel et social ; le besoin de puissance qui passe par la volonté plus ou moins consciente d’occuper une place prédominante dans la société ou le système ambitionné. C’est ce qu’ont ré-vélé les travaux de David C. Mc Clelland conclus en 1961. En 1974, Meyer Fried-man et Ray H. Roseman ont repris, en partie, les positions de Mac Clelland en isolant bien le «Facteur A» qui est «Un ensemble complexe d’actions et d’émo-tions qui peut être observé chez toute

personne vivant de façon constante et agressive un combat personnel pour réa-liser de plus en plus de choses en moins en moins de temps». Michel Palmer en 1987 a également souligné le fait que les personnes qui ont un fort besoin d’accomplissement, en comparaison de celles qui ont une faible motivation sur ce plan, sont toujours caractérisées par la préférence pour des tâches pré-sentant un risque qui les implique ainsi que pour un travail plus dense dans des occupations requérant une certaine force mentale.

RECHERCHER ET ASSUMER LES RISQUESDans une étude de 2010 réalisée par Alain Ndedi de l’Entrepreneurship Centre de Douala, ce dernier a mis en évidence 3 valeurs-clés propres aux en-trepreneurs :

. La volonté de s’exprimer et de se réa-liser

. Le besoin d’indépendance et de liberté

. Le goût d’entreprendre et de diriger

Il en déduit que l’entrepreneur est en fait un réalisateur de projets qui recherche en permanence de nouvelles pistes de déve-loppement. Il utilise pour cela un talent de leadership, un pouvoir de contrôle et surtout une prise de risque. A. Ndedi dé-termine alors 4 grands types de risques

assumés et revendiqués par les créateurs d’entreprises : le risque financier ; le risque de carrière ; le risque familial ; le risque psychique. Même s’il s’agit avant tout d’une perception subjective du risque relative à l’environnement socioé-conomique, quelques années plus tard R.H. Brockaus et P.S. Horwitz confirment que «Les individus qui ne croient pas en leur possibilité de contrôle et en leur ca-pacité de faire évoluer l’environnement par leurs propres actions ne peuvent pas assurer le risque lié à la création d’une entreprise». Ils en concluent alors que «La préférence pour s’impliquer dans des situations qui peuvent procurer la sensation de s’accomplir, la non motiva-tion par la seule récompense financière, l’obtention de meilleurs résultats dans les situations permettant une évaluation po-sitive et précise et, enfin, une tendance à penser long terme, sont des caracté-ristiques psychologiques assez générale-ment repérées chez les entrepreneurs.»

ENTREPRENEUR ET MOTARD IDEM

Il existe également une importante dis-tinction entre l’homme d’affaires qui est un gestionnaire «d’organisation fruc-tueuse» et l’entrepreneur qui se distin-gue par sa capacité à porter de nou-veaux projets et qui ose le lancement de nouvelles structures risquées. Une autre comparaison utilisée est celle de la ressemblance psychologique et com-portementale entre le motard pratiquant le 2-roues et celle de l’entrepreneur sa-chant que les deux profils privilégient d’abord l’affirmation de soi, le besoin d’une grande liberté de mouvement et la prise constante de décisions impac-

tant directement sur leur sécurité via une prise de risques calculés. Enfin, toute la littérature contemporaine s’accorde sur certains traits de caractère indiquant que l’entrepreneur est mû par un besoin de réalisation et d’indépendance en étant pragmatique, ingénieux, énergique, op-portuniste et créatif. Ses 2 principaux défauts sont : montrer trop de confiance en lui et ne pas se plier à l’autorité. Ainsi Matthieu Langeard, coach et psychothé-rapeute, a-t-il affiné le profil psycholo-gique de l’entrepreneur en le considé-rant comme une personne riche d’une histoire personnelle et unique à partir de 5 notions fondamentales qui en font un personnage singulier et quelque part exemplaire :

. Le rapport au temps : L’enjeu pour l’entrepreneur est de remplir positive-ment le temps qui passe et non de le laisser s’écouler passivement, l’avenir et le présent sont bien plus importants que le passé.

. Le leadership : Il s’agit de dynamiser un projet porteur de sens en le fédérant dans le cadre d’une certaine vision du monde. La posture recherchée est de marcher en tête et de montrer la route dans le cadre d’une maturation person-nelle, le recours à des valeurs, avec une construction solide dans l’estime de soi, voire dans un «narcissime positif» lui permettant de diffuser autour de lui un certain charisme.

. Le talent : Il s’agit là le plus souvent d’une intelligence relationnelle et pra-tique animée par la confiance en soi et la perspective d’une réussite personnelle. Le succès est le moteur de l’action en-trepreneuriale quitte à surestimer volon-

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crEaTion & Transmission D’EnTrEprisEs, ,

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tairement ses chances de réussite. L’en-trepreneur se crée lui-même un chemin en façonnant le monde d’une certaine manière.

. Le potentiel : Forcément enthousiaste, endurant, tenace, l’entrepreneur s’ap-puie sur une forte volonté et une solidité mentale lui permettant de garder le cap face aux nombreux périls, stress et diffi-cultés liés à son aventure. Il dispose de solides ressources affectives et psycho-logiques en sachant puiser opportuné-ment dedans.

. Le rapport au risque : Il sait intime-ment que la meilleure manière de contrô-ler le risque ce n’est pas de le fuir de manière prudente mais de l’affronter de manière maîtrisée et expérimentée dans l’action et le mouvement permanent. Le fait de relever régulièrement des défis et challenges, même petits, produit forcé-ment de l’expérience, de l’anticipation, de la vigilance, de l’assurance, formant alors au fil du temps un capital humain inestimable pour l’homme d’action qu’il est.

RACHETER UNE ENTREPRISE AUX ENCHÈRES

SE POSER LES BONNES QUESTIONS

Il peut être intéressant pour un dirigeant de céder son entreprise à partir d’un ap-pel d’offres afin de négocier le meilleur deal possible. La vente aux enchères est une méthode utilisée depuis une quin-zaine d’années bien que très souvent méconnue des cédants. Pourtant l’idée de base consiste à miser sur la loi de l’offre et de la demande auprès d’un pa-nel d’acheteurs potentiels afin de favo-riser des conditions de cession parfaite-

ment adaptées à l’état actuel du marché. Ainsi, plus les acquéreurs potentiels sont nombreux et mis sous pression du fait de la mise en concurrence, plus le cédant peut espérer optimiser sa cession. Dans tous les cas le dirigeant doit savoir se mettre à la place de l’acquéreur en sa-chant évaluer précisément les points forts et les faiblesses de son entreprise. Pour cela, il doit avoir un regard objectif né-cessitant de se faire accompagner dans cette opération par un expert en cession d’entreprise qui va l’aider à passer en re-vue tous les aspects nécessaires : histo-rique de la société, gamme de produits et de services, personnel, portefeuille clients, image de marque, performances, structure financière… Il s’agit également à ce moment là de se poser un certain nombre de questions du type : Quels sont les atouts de la société susceptibles d’intéresser des candidats à l’achat ? ; Mon entreprise bénéficie-t-elle de spé-cificités faisant d’elle une entité écono-mique précieuse, voire unique sur son marché ? ; A l’inverse, où se situent les points faibles qui peuvent freiner les ar-deurs des prétendants ? ; Certains de ces défauts peuvent-ils pénaliser fortement la société lors des futures négociations ? Pour Olivier de Montety, associé gérant de Montety - Feral & Cie, «Avant de lan-cer le processus d’appel d’offres propre-ment dit, le chef d’entreprise doit avoir bien réfléchi à toutes ces questions».

IDENTIFIER LES ACQUÉREURS POTENTIELSD’après Jean-Christophe Coblence, as-socié-gérant de Trianon Corporate Fi-nance, «La vente par appel d’offres vise à conclure le meilleur deal possible, le plus vite possible. Il faut donc créer une dyna-mique forte. Cet objectif est atteint grâce

à la mise en concurrence simultanée des acquéreurs potentiels et à la diversifica-tion de leur typologie». C’est le rôle de l’expert que de mener à bien cette mis-sion en adoptant une stratégie d’ouver-ture ainsi que l’explique Oliver de Mon-tely : «Nous cherchons à identifier avec un maximum d’exhaustivité tous ceux qui auraient intérêt à acquérir l’entre-prise. Pour ce faire, nous répertorions ses concurrents directs, ses concurrents indi-rects, mais aussi toutes les sociétés opé-rant sur des secteurs d’activité connexes. L’expérience nous a montré qu’il est sou-vent beaucoup plus intéressant pour un cédant de faire affaire avec un repreneur exerçant un métier différent du sien, que de vendre à un confrère. C’est lo-gique : un acquéreur mû par un projet de diversification est généralement prêt à y consacrer davantage de moyens que celui dont le seul objectif est de racheter un concurrent». Il poursuit en indiquant que «Pour donner un ordre de gran-deur, il arrive souvent que la première catégorie ne compte que quelques ac-teurs, alors que la seconde en regroupe plusieurs dizaines». Dans chaque cas, il est nécessaire d’exploiter des bases de données et les réseaux en place. C’est le cas pour les conseils en cessions qui dis-posent de nombreux outils permettant le repérage des acquéreurs potentiels, le recensement et la description précise des acheteurs français ou étrangers et qui entretiennent des partenariats avec un réseau de confrères et de professionnels tels les experts-comptables, les banques ou les avocats d’affaires, afin d’affiner leurs recherches.

LES TROIS ATOUTS D’UNE VENTE PAR APPEL D’OFFRES

1. Le vendeur est plus fortIl existe un dicton bien connu chez les experts en cessions d’entreprises qui dit que «Un acheteur, pas d’acheteur». La raison est évidente du fait qu’un cé-dant qui n’a qu’un acquéreur potentiel est privé de toute capacité de négo-ciation et doit alors se plier aux diktats de l’acheteur. Mieux vaut alors qu’il re-porte la mise en vente de sa société. A l’inverse, en mettant en concurrence un maximum de prétendants, le dirigeant cédant se place dans les meilleures conditions possibles pour négocier.

2. La confidentialité est mieux pré-servéeEn passant par un appel d’offres le ven-deur préserve mieux le secret des don-nées sensibles de son entreprise. En effet, tous les acquéreurs potentiels sont invités à consulter ces informa-tions sur une période bien délimitée et volontairement courte. Cette stratégie limite les risques de fuites car l’expé-rience montre que ceux-ci augmentent avec le temps.

3. L’entreprise est moins perturbéeUne opération de cession est toujours source de troubles pour la société mise en vente. Le dirigeant y consacre énor-mément de temps et d’énergie alors que le management est mis à contri-bution, que les acquéreurs potentiels demandent à visiter les locaux et à rencontrer tout ou partie du person-nel... Par son organisation relativement stricte, la vente par appel d’offres per-met de limiter ces perturbations à la fois en quantité et dans le temps.

PROCÉDER À UNE DÉMARCHE MARKETING«Contrairement à une idée reçue, avant d’être une affaire de technique finan-cière, la vente d’une entreprise est une démarche marketing. Il faut savoir trou-ver les arguments qui vont donner aux consommateurs finaux que vous ciblez l’envie d’acheter le produit que vous mettez sur le marché. Et il faut trouver les éléments de langage adaptés aux spécificités de ce produit : on n’em-ploiera pas les mêmes mots selon que l’on vend une SSII, une entreprise de métallurgie ou une agence de commu-nication...» confirme Oliver de Montety. Pour mener cette stratégie, le vendeur et son conseil doivent rédiger 2 docu-ments appelés à jouer un rôle-clé dans le succès de l’appel d’offres. Le premier est appelé «teaser» ou «blind memo». Il est destiné à présenter sur 1 ou 2 pages les principales caractéristiques de l’entre-prise à vendre et cela, de manière ano-nyme. Pour Olivier de Montety «Le blind memo doit être conçu comme un flyer publicitaire. Il doit exciter la curiosité de celui qui le reçoit». Le second document dénommé «selling memo» ou «info memo» est destiné à lever l’anonymat et à donner des informations beaucoup plus complètes sur la société à tous ceux qui en ont manifesté l’intérêt. Le dossier compte alors entre 20 et 40 pages en général sachant que «Son objectif est de séduire l’acquéreur potentiel. A la lecture du selling memo, ce dernier doit avoir une furieuse envie de participer à l’ap-pel d’offres !». Pour lancer cette étape marketing «Nous prenons la liste de tous les acquéreurs potentiels validés par notre client que nous avons identifiés : leur nombre peut aller jusqu’à plusieurs dizaines. Puis nous les contactons indivi-duellement, par téléphone ou par mail et nous leur envoyons le teaser». Dans le même temps, l’expert adresse un mail circulaire à tous les intermédiaires avec lesquels il entretient des relations profes-sionnelles. Généralement «Ce mail est très bref. Le cabinet de conseil en ces-sions et acquisitions signale à ses relais d’affaires qu’il a une entreprise à vendre et indique les principales caractéristiques de celles-ci en quelques lignes».

L’INFORMATION EST RÉSERVÉE AUX PLUS MOTIVÉS

Après la réception du teaser, un certain nombre d’acquéreurs potentiels mani-festent leur désir d’approfondir leur ana-lyse de la société à vendre malgré son caractère anonyme. Toutefois, comme le précise Jean-Christophe Coblence, «Avant d’aller plus loin, nous devons nous assurer qu’ils garderont confiden-tielles toutes les informations dont ils s’apprêtent à prendre connaissance. A cet effet, nous leur adressons un accord de confidentialité. C’est seulement une fois qu’ils nous ont retourné cet enga-gement signé que nous leur envoyons l’info memo dans lequel ils découvrent le nom de l’entreprise et sa présentation détaillée». Comme son nom l’indique, l’«info memo» donne beaucoup d’infor-mations mais ne répond pas à toutes les questions que les acquéreurs potentiels peuvent se poser. C’est là qu’intervient le conseil en cession sachant que «Les candidats à l’achat peuvent nous poser des questions complémentaires et ren-contrer, de façon groupée, le dirigeant de la société dans nos locaux. Le cabinet

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de conseil doit absolument jouer le rôle de tampon. A défaut, il y aurait un gros risque que le dirigeant s’épuise à ren-seigner les acquéreurs potentiels et que toute l’entreprise soit désorganisée...».

A l’expiration du délai des questions-réponses qui s’étale sur quelques se-maines, «Les acquéreurs potentiels qui souhaitent prendre part à l’appel d’offres doivent alors remettre une pro-position appelée «offre indicative» ou «lettre d’intention». Ce document pré-cise l’identité de l’acheteur, ainsi que ses propositions en termes de prix, de modalités de paiement, d’accompagne-ment de l’entreprise par son actuel di-rigeant, de timing de l’opération, etc. Il stipule également les conditions suspen-sives demandées par l’acheteur.»

ENTRE 5 ET 10 LETTRES D’INTENTIONPour Olivier de Montety «Un appel d’offres réussi nécessite de recueillir au minimum trois offres indicatives. L’idéal, c’est de recevoir entre cinq et dix lettres d’intention. En-dessous de trois, c’est le signe qu’il y a un problème !». Si l’ap-pel d’offres n’a suscité que trois lettres d’intention, le vendeur n’a pas l’embar-ras du choix en ayant déjà son trio de fi nalistes. Dans le cas d’un nombre plus important de demandeurs, le chef d’en-treprise et son conseil vont alors compa-rer les différentes offres et sélectionner au fi nal les trois acquéreurs potentiels mieux-disant. «Nous devons détermi-ner quelles sont les offres répondant le mieux aux différentes attentes du chef d’entreprise et des actionnaires cédants en intégrant souvent bien d’autres as-pects que le prix de vente. En effet, chaque dirigeant a des attentes qui lui sont propres et qui peuvent toucher aux modalités fi nancières, juridiques ou hu-maines de la cession. Seule une compa-raison terme à terme des propositions permettra de faire émerger les trois meilleures du point de vue du vendeur» comme le confi rme Jean-Christophe Co-blence. Sur le principe tout l’art de l’ap-pel d’offre consiste à faire affaire avec le mieux-disant en cherchant à obtenir des candidats fi nalistes qui consolident leur offre et même l’améliorent sachant que «Derrière les aspects d’exécution se cachent des aspects de négociation qui constituent le coeur du réacteur. C’est un jeu auquel le vendeur est associé mais qui est mené par son conseil. Il faut faire preuve de stratégie, de sens tactique et même de qualités d’acteur, car les négo-ciations ont un côté théâtral ! A ce stade, chaque acheteur est contraint d’abattre ses dernières cartes : il sait que pour em-

porter l’affaire il doit proposer un peu plus d’argent, de meilleures conditions ou demander un peu moins de garan-ties...». Une fois que le mieux-disant est sélectionné, il reste alors au vendeur à fi naliser les négociations juridiques et à les traduire en documents contractuels. Durant cette période, qui peut durer de 1 à 4 mois, ce sont les avocats respectifs du vendeur et de l’acheteur qui pren-nent le relais.

LA RÉALITÉ EN CHIFFRES DE LA CRÉATION ET DE LA TRANSMISSION

BAISSE DE 2.1% DES CRÉATIONS EN 2013De manière offi cielle 538185 entreprises ont été créées en 2013 soit en légère baisse par rapport à l’année précédente (-2.1%). Le régime des auto-entrepre-neurs représente à lui tout seul 51% du total avec 274 942 inscriptions accu-sant égalementi une baisse de -10.6%. D’une manière générale, le nombre des créations d’entreprises a diminué de 13% depuis fi n 2010, même si le niveau reste assez élevé et bien supérieur à ce qu’il était en 2008. Derrière ces chiffres se cache en réalité une évolution for-tement contrastée avec d’un côté une forte diminution des créations d’auto-entreprises et de l’autre, une augmen-tation de +8.6% des créations d’entre-prises «traditionnelles». Globalement les entreprises individuelles représentent 70% du total des créations, les formes sociétales 29% dont 18% pour les so-ciétés pluripersonnelles et 11% pour les sociétés unipersonnelles (SASU, EURL). Les entreprises individuelles sous forme de société connaissent une forte crois-sance avec +26 % et les sociétés uni-personnelles une hausse sensible de + 4 %. Quatre secteurs ont enregistré une augmentation comprise entre +6 % et +12 % : les transports, la santé, les ac-tivités fi nancières et le commerce de bouche. Les SAS (sociétés par actions simplifi ées) poursuivent une forte crois-sance depuis 2009 avec +38 % pour les formes pluripersonnelles et +72 % pour la forme unipersonnelle, même si elles ne représentent que 9 % des créations d’entreprises en 2013.

CHIFFRES DE LA CRÉATION D’ENTREPRISE EN 2013Nombre de créations par nature juridique avec évolution par rapport à 2012 :

Entreprises individuelles : 379 310 70 % - 2,8 %

dont auto-entrepreneurs 274 942 51 % - 10,6 %

hors auto-entrepreneurs 104 368 19 % + 25,8 %

Sociétés 158 797 30 % - 0,4 %

dont sociétés unipersonnelles 61 449 11 % + 3,5 %

SARL (hors EURL) 66 231 12 % - 12,4 %

SAS (hors SASU) 24 333 5 % + 38,4 %

Autres 6 784 1 % - 1,7 %

Ensemble 538 185 100 % - 2,1 %

CHIFFRE DES TRANSMISSIONS

Selon le CRA, le marché «ouvert» de la transmission externe des TPE et PME-PMI comprise entre 5 et 100 salariés représenterait 6 700 entreprises par an. Plus largement, on cite habituellement le chiffre non vérifi é de 60 000 trans-missions par an incluant les fonds de commerce et de l’artisanat qui représen-tent à eux seuls plus de 75% des entre-prises répertoriées par l’INSEE. En 2012, il y avait en France 700.000 entreprises TPE/PME répertoriées par OSEO dont 228.000 seulement ayant un effectif compris entre 5 et 100 salariés. Si l’on considère qu’une transmission a lieu en moyenne tous les 15 ans, le potentiel d’entreprises susceptibles de changer de main chaque année est théoriquement de l’ordre de 15.200. En fait, depuis plu-sieurs années, l’INSEE, l’APCE et OSEO ne publient plus de statistiques spéci-fi ques à la transmission des TPE/PME/ETI et pas davantage d’ailleurs sur la dispa-rition des sociétés faute de repreneurs. Pour des raisons politiques évidentes (grosses vagues de liquidations durant ces dernières années) mais aussi pour des raisons techniques, car il est vrai que la compilation d’informations relève d’une grande complexité du fait qu’au-cun formulaire n’existe pour deman-der au chef d’entreprise la raison de la fermeture de son établissement.

CESSIONS DE TPE-PME PAR CHIFFRE D’AFFAIRESLes données statistiques produites par Fusacq (place de marché dédiée aux fusions-acquisitions et à la reprise d’entreprise) indique la répartition suivante par chiffre d’affaires :

22.33% 0 à 300KE

34.64% 300 à 1 000KE

27.9% 1 000 à 3 000KE

11.88% 3 000 à 10 000KE

3.24% +10 000KE

Source : Fusacq

Selon les données de l’association CRA spécialisée dans la transmission, le repre-neur potentiel moyen est âgé de 46 ans. Il est le plus souvent diplômé d’études supérieures et dispose d’un apport per-sonnel initial compris entre 150.000 et 300.00 euros. Les femmes repré-sentent 6% des repreneurs potentiels. Dans 62% des cas, le principal motif de cession invoqué est celui du départ en retraite du chef d’entreprise. L’effec-tif moyen des entreprises cédées est de l’ordre de 11 personnes et la valeur de-mandée moyenne par le cédant est pas-sée de 609.000E en 1995 à 780.000 E en 2012 avec une pointe à 947.000 E en 2010. Depuis le début de la crise éco-nomique, le C.A. moyen (1.640 000 E) est en baisse, marquée dans une ma-jorité de PME de production et du bâ-timent, lesquelles représentent à elles seules 58% des entreprises à reprendre. 34% des établissements sont cédés en interne dont 25% à la famille et 75% au personnel, 22% disparaissent ou n’ap-paraissent plus sur le marché (faillite, absorption, fusion) et 44% sont cédés en externe.

CHIFFRES DE CESSION PAR SECTEUR D’ACTIVITÉDonnées statistiques produites par Fusacq en matière de répartition par secteur d’activité :

2.07% Agriculture, IAA

8.81% Télécoms, Médias, technologie

16.45% Hôtellerie, Tourisme, Loisirs

16.45% Commerce et distribution

25.57% Autres services

30.66% Industries traditionnellesSource : Fusacq

Principales sources utilisées : www.academia.edu - lentreprise.lexpress.fr - media.apce.com - www.cra.asso.fr - www.fusacq.com

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16 CHARENTE

UNE PLATEFORME LOGISTIQUE DE 9.000M2 A GENSAC POUR GEODIS-BERNIS

Les travaux vont démarrer avant l’été : le groupe spécialisé dans le transport routier, la logistique et la messagerie construit une plateforme logistique de 9.000m2, avec une capacité de stockage d’environ 90.000m3. Opérationnelle en mars 2015, cette unité géante sera en capacité d’accueillir douze semi-remorques en même temps à quai et une dizaine en rétention. Elle sera entière-ment dédiée à l’activité cognac et disposera d’un système de surveillance et de contrôle d’accès particulièrement élaboré.

L’agence départementale du Groupe Geo-dis-Bernis, basée à Saint-Yrieix-Fléac, réa-lise un CA d’environ 20 millions d’E. Elle dépend du groupe international Géodis qui emploie 30.000 personnes et de Bernis, l’une de ses filiales basée à Limoges qui, elle, emploie 850 salariés.

LES TRANSPORTS GRISET DANS LE GIRON DU GROUPE MALHERBE

Placée en procédure de redressement ju-diciaire depuis mars 2014, les Transports Griset, basés à Angoulême et Vernaison (69), ont été repris par le Groupe Malherbe, troisième transporteur français de mar-chandises. L’entreprise normande, qui em-ploie 1.300 collaborateurs, poursuit ainsi sa croissance externe, après s’être offert en 2013 la Sté Jean Simon à Bayeux (14).

Les Transports Griset, spécialisé dans les transports de marchandises pharmaceu-tiques, emploie 46 salariés dont 44 chauf-feurs pour un CA de 7 millions d’E.

CHIMINOVE AFFICHE UNE AMBITION FLAMBANT NEUVE

Créé il y a tout juste 20 ans à Angoulême, Chiminove est devenu la 3ème marque nationale sur le marché français des pro-duits pour le feu : aide à l’allumage pour les cheminées et barbecues, entretien des appareils, combustibles. En 2013, la société a profité de l’arrivée de la deuxième géné-ration à la tête de l’entreprise familiale pour changer de nom : Calumet, plus en phase avec la nouvelle stratégie tournée vers les produits d’origine naturelle. De nouveaux produits ont ainsi vu le jour dans la gamme printemps-été 2014 distribuée en grande distribution.

« EN 2 MOTS » : LE CHANGE-MENT DANS LA CONTINUITÉ

Basée à Gond-Pontouvre depuis 1993, Ac-tufax est une entreprise de presse en ligne spécialisée dans l’information économique régionale. Elle fournit des contenus pour des journaux d’institutions ou d’entreprises, mais aussi pour des sites internet, intranet et extranet d’entreprises. L’entreprise emploie 2 journalistes à plein temps et quelques pigistes. Son concept « En 2 Mots », une revue de presse quotidienne livrée chaque matin via internet dès 8 heures, se décline en plusieurs versions : Poitou-Cha-rentes, Aquitaine, Limousin, Environne-ment Poitou-charentes, Management, Pac-kaging-France, Cognac-World, Tourisme Aquitaine.

Après 4.769 numéros, le directeur de la pu-blication d’ « En 2 Mots », Jean-Louis Née, 63 ans, prend une retraite bien méritée et confie la barre à Niels Goumy, 36 ans, qui fut salarié d’Actufax pendant 10 ans.

17 CHARENTE-MARITIME

RIDORET MENUISERIE MISE SUR LA TOILE

Comme de nombreuses entreprises, le Groupe Ridoret Menuiserie a investi dans la conception et la mise en place d’un service de vente en ligne. Plus qu’un simple cata-logue de fenêtres, il s’agit pour l’entreprise rochelaise d’apporter un service personnali-sé en proposant deux options complémen-taires : la prise des cotes et la pose des élé-ments par un professionnel de proximité.

Le Groupe familial, aux près de 600 salariés pour 62 millions d’E de chiffre d’affaires, dispose de son propre service de logis-tique et se charge de la livraison aux quatre coins de la France. Bientôt, il sera même possible d’acheter des produits d’isola-tion des combles… et de les faire poser. groupe-ridoret.fr

FOUNTAINE PAJOT : CHIFFRE D’AFFAIRES EN HAUSSE DE 13%

Le chantier nautique Fountaine-Pajot a réalisé un CA de 16 millions d’E pour son 1er semestre (du 1er septembre 2013 au 28 février 2014), en progression de 13% sur l’exercice précédent. Les catamarans de croisière, cœur de gamme largement renou-velé, ont représenté près de 90% des ventes grâce notamment au succès commercial de

l’Helia 44 et du Lipari 41 Evolution. Le reste concerne les ventes de bateaux destinés aux professionnels, les « Day Charters » (bateaux passagers), portés par le Taiti 80. Les ventes sur les Caraïbes ont représenté un tiers du chiffre tandis que l’Europe (hors France) et l’Amérique du Nord en représen-taient respectivement 24% et 22%.

Selon les analystes, les bonnes performances de ce début d’année et la visibilité donnée par le carnet de commandes permettent d’anticiper une croissance de plus de 15% pour 2014. De fait, le portefeuille de com-mandes du chantier s’élève à 40,3 millions d’E dont 32,1 ME pour l’exercice en cours, en hausse de plus de 28% sur la même pé-riode de l’exercice précédent. De quoi pour-suivre l’embauche d’intérimaires et de CDD.

EXTENSION DE LA MAPA A SAINT-JEAN-D’ANGÉLY

Premier employeur privé de Saint-Jean-d’Angély, la Mutuelle d’Assurance des Pro-fessions Alimentaires (MAPA) a investi 4 millions d’E dans l’extension de son siège social et de son agence commerciale située à proximité. Une partie de cet agrandisse-ment permet notamment d’accueillir une nouvelle plate-forme téléphonique.

75% des travaux ont été réalisés par des entreprises picto-charentaises et 25% par des entreprises angériennes. Rappelons que la MAPA regroupe 130.000 clients so-ciétaires et 590 salariés (avec la Mutuelle de la boulangerie localisés à Paris) dont 220 sur le site de Saint-Jean-d’Angély.

LE CRÉDIT AGRICOLE LANCE UNE CARTE BANCAIRE AUX COULEURS DE L’ASR

Partenaire officiel et historique de l’Atlan-tique Stade Rochelais, la Caisse régionale de Crédit Agricole (17-79) a choisi le club de rugby rochelais pour lancer sa 1ère carte affinitaire.

Editée en série limitée et commercialisée de-puis le 12 mai, elle est disponible en deux versions : MasterCard et Gold MasterCard. La carte Atlantique Stade Rochelais réserve à ses détenteurs des avantages spécifiques

comme l’abonnement à la newsletter de l’ASR, une invitation à une journée de dé-dicaces avec les joueurs, la possibilité de gagner des places pour assister à un match à domicile ou en VIP à l’extérieur.

Rappelons que l’ASR, qui compte pour la saison 2013/2014 plus de 8.000 abonnés pour une affluence moyenne supérieure à 10.000 spectateurs par match, retrouvera l’élite du Top 14 en septembre prochain.

SFR OUVRE LE 1ER RÉSEAU DE FIBRE OPTIQUE A LA ROCHELLE

SFR a été désigné, dans le cadre de l’accord national sur le déploiement des ZMD (Zones Moins Denses), pour être le seul opérateur à déployer le réseau FTTH (Fiber To the Home) sur la commune de La Rochelle …avec possibilité pour les autres opérateurs de co-investir et de proposer également leurs offres commerciales. Aujourd’hui, près de 700 foyers rochelais peuvent bénéficier de la Fibre à 1Gbit/s. A la fin de l’été, ils seront plus de 1.500 et SFR s’est engagé à relier le reste de la ville d’ici à 2017.

Rappelons que la Fibre est capable d’ache-miner des débits pouvant atteindre 1 Gbit/s. Pour les internautes, c’est la possibilité d’ac-céder au très haut débit avec des temps de chargement considérablement réduits et de partager des fichiers volumineux presque instantanément. Sans compter la réception en haute qualité (HD) sur plusieurs télévi-seurs à la fois avec le Multi-TV.

TRIBOFILM DANS SES NOUVEAUX MURS

Tribofilm Industries conçoit et commercia-lise des logiciels de maintenance (GMAO) et de lubrification de machines-outils mais aussi des logiciels d’analyse et de prévention des accidents du travail. Aujourd’hui, l’en-treprise compte plus de 8.000 clients utili-sateurs répartis dans différents secteurs de l’industrie et du tertiaire. Dans la région, elle équipe notamment Alstom Transports, Léa Nature, le Grand port maritime ou encore Saint-Gobain à Cognac. En début d’année, l’entreprise a transféré son siège d’Aytré à la zone de Périgny. Elle a réalisé un CA de 1,3 ME en 2013 dont 10% à l’export.

Les EntreprisesQu i BouGEn T

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SAINTRONIC A QUITTE LE GIRON DU GROUPE GMD

Créée officiellement le 14 avril 2014, le groupe Méthusa regroupe trois entités : Saintronic à Saintes (avec sa filiale Sain-tronic Tunisie), Metallyon (69) et MG Hun-gary en Hongrie, toutes filiales de GMD (Groupe Mécanique Découpe), qui avait exprimé sa volonté de se désengager. La reprise a été effectuée par les 3 dirigeants et une partie de l’encadrement de chaque entreprise, accompagnée par B2A Par-tners pour la partie finances et Lamy Asso-ciés pour le domaine juridique.Le défi de Méthusa sera de construire une synergie fédératrice, en interne comme en externe, car les dirigeants et les équipes des trois entités n’ont jamais travaillé ensemble. Même si le nouveau Groupe industriel dispose de savoir-faire complémentaires : découpe, emboutis-sage, tôlerie technique, mécano-sou-dure, cataphorèse, peinture, intégration, câblage, test, ...Pierre Passet, président de Saintronic et actionnaire majoritaire (51%), dirige doré-navant le nouveau groupe de plus de 500 salariés et 65 millions d’E… à partir du siège conservée à Saintes.

L’EIGSI CONSTRUIT UNE RÉSI-DENCE POUR SES ÉTUDIANTS

L’école d’ingénieurs de La Rochelle consacre 6 millions d’E à la réalisation de sa propre résidence universitaire d’une ca-pacité de 150 logements, à proximité de l’école. Les futurs résidents occuperont des studios d’environ 19m2 et bénéficie-ront de services communs en libre-service, dont un local pour 150 vélos. Opération-nelle à la rentrée 2015, la résidence sera placée sous vidéo protection et dotée d’un gardien domicilié sur place. Pour autant, les tarifs resteront accessibles et compa-rables au Crous. Sur le plan architectural, la résidence ira au-delà des normes en matière d’énergie, d’accessibilité et de construction. Le site sera notamment doté de panneaux solaires et d’un système de récupération de l’eau de pluie. Les réseaux de chauffage et d’Internet seront mutuali-sés avec l’école. Des intentions à l’internationalL’Eigsi, dont l’effectif oscille depuis trois ans entre 700 et 800 élèves, sait que son évolution (1.000 étudiants) passe par une visibilité et une envergure à l’international. C’est d’ailleurs dans cette optique que l’Ecole a ouvert il y a quelques années une antenne à Casablanca qui accueille une centaine d’étudiants. La deuxième étape consiste aujourd’hui à attirer plus d’étu-diants étrangers sur le site rochelais : 14% aujourd’hui, 20% en 2020. Pour atteindre cet objectif, la mise à disposition d’une résidence étudiante privée est un atout décisif car « sans logement, pas de visa ».

79 DEUX-SÈVRES

BIL : LA SOLUTION D’ÉCO- LIVRAISON DE LIBNER

Le groupe saint-maixentais Libner a com-pris depuis longtemps que le développe-ment d’une entreprise passe par l’antici-pation et l’innovation. Dernier exemple en date : comment répondre efficacement à la problématique de la logistique et de la livraison des commerces en centre ville, sans contraintes administratives et envi-ronnementales ? Avec la BIL, une base in-telligente de logistique. Autrement dit, un véhicule électrique embarqué sur les poids lourds permettant d’effectuer les livraisons jusqu’à 800 kg en milieu hyper urbain.

Ce dispositif breveté se compose d’un agencement porteur installé dans la lar-geur et à l’arrière du camion : le « Bil lift », pas plus chère qu’un hayon éléva-teur (environ 5.000E), qui supporte un mini-camion électrique modulaire : le « Bil Trucks », d’un montant d’environ 20.000E.

Pour cette création, le professionnel de la carrosserie sur mesure a reçu le prix de l’innovation environnementale 2014 au Salon de l’équipement de transport et logistique à Paris, en avril dernier.

Libner a aussi finalisé la livraison de 150 véhicules militaires

Mi-mai, la société Libner a livré ces derniers «PPLOG», des véhicules militaires destinés au transport de matériels. Un contrat obtenu en partenariat avec la société Soframe pour répondre au programme PPT (Porteur Polyvalent Terrestre) portant sur une commande de 150 camions. Des véhicules qui, pour la plupart, sont déjà en opération en Afrique. Libner a notamment conçu la « savoyarde », un plateau sur berce bâché avec ridelles qui devait répondre à des normes précises en matières de peinture et de bâches bariolées.

PANEM : LA RÉORGANISATION COMME SOURCE DE CROISSANCE

Fabricant historique d’équipements in-tégrant la maîtrise du froid pour les pro-fessionnels, Panem International entame une nouvelle étape dans sa stratégie de développement avec une réorganisation de ses ressources humaines. La feuille de route comprend des centaines d’heures de formation, l’installation de nouveaux outils informatiques, des recrutements, des créations de postes et la redéfinition des postes existants. « Nous savions que l’entreprise devait renouveler ses effec-tifs à hauteur de 50% en 7 ans pour cause de départs à la retraite. Nous sai-sissons cette opportunité pour réorgani-ser la structure et la mettre en meilleure adéquation avec la stratégie de dévelop-pement de la société » explique le pré-sident Serge Valadou. Concrètement, 3 commerciaux, 1 gestionnaire devis et 1 responsable production seront recru-tés en 2014 tandis que 12 collaborateurs voient leurs missions évoluer grâce à des créations de poste. Sur le plan commer-cial, la zone export a été divisée en trois : Afrique & Moyen-Orient, Europe, Amé-riques-Océanie-Asie. Enfin, les missions des services achats/qualité/SAV sont renforcés et un groupe de travail pour la conception de nouveaux produits et des innovations a été créé. Le Groupe nior-tais emploie 70 personnes pour un CA de 10 millions d’E dont 45% à l’export dans près de 60 pays.

HEULIEZ BUS GAGNE UN MAR-CHÉ DE 250 BUS HYBRIDES

Fin mai, la RATP a sélectionné Heuliez Bus pour réaliser 250 autobus hybrides, soit un quart du marché proposé. Cette commande, qui s’étalera sur quatre ans à partir de 2015, concerne des bus de 12 mètres équipés de la fonction « ar-rive & go » qui permet des arrivées et des départs en mode 100% électrique. L’entreprise rorthaise se voit ainsi confir-mer dans son rôle de leader européen du bus hybride avec 165 exemplaires produits à ce jour (Bordeaux, Nantes, Dijon, Toulon, Barcelone…). Au global, tous modes de propulsion confondus, Heuliez Bus (435 salariés) détient 28,1% du marché français du bus urbain.

86 VIENNECEPHAC : BIEN ARMÉ POUR AF-FRONTER LA CONCURRENCE

Implanté depuis 25 ans à Saint-Benoît, le laboratoire d’analyses Cephac n’en finit pas de s’adapter au contexte mouvant du secteur pharmaceutique. Depuis son en-trée dans le giron du suisse SGS en 2006, un des majors mondiaux de l’analyse et de la certification, l’entreprise a connu une véritable reconversion : 2 millions d’E d’investissements pour l’ achat de nou-veaux appareils, lancement d’une nouvelle activité qui représente aujourd’hui la moi-tié de son chiffre d’affaires estimé à 7,5 millions d’E, recrutement d’une cinquan-taine de chercheurs et reconversion de 35 à 40 des collaborateurs… Tout cela pour se conformer au désengagement progres-sif de la recherche sur les petites molécules de synthèse de la part l’industrie pharma-ceutique au profit des techniques inno-vantes d’immunoanalyse. SGS Cephac (80 salariés) a su prendre le virage à temps et dispose aujourd’hui des meilleurs labels émanant de la Food and Drug Adminis-tration américaine, de l’agence brésilienne Anvisa et, depuis avril 2014, de l’Agence française du médicament. La partie com-merciale reste un autre challenge à gagner face à une concurrence mondiale accrue, sachant que le laboratoire signe 95% de ses contrats à l’étranger.

DES PROJETS AMBITIEUX POUR IANESCO CHIMIE

Olivier Farot, ingénieur du CNAM spé-cialisé dans la biochimie Industrielle Ali-mentaire, est le nouveau directeur du laboratoire Ianesco (72 personnes) basé à Poitiers depuis 1952. L’établissement réalise diverses prestations : prélèvements, analyses, essais normalisés mais aussi re-cherche, études et conseils dans le do-maine de l’environnement (eau, air, sols, déchets, sédiments, pesticides…) pour les collectivités, les industriels ou les par-ticuliers. En poste depuis octobre 2013, la nouvelle direction a mis en place un nou-veau process informatique qui permet aux clients de consulter en ligne l’ensemble de la procédure : du devis à la facture en pas-sant par l’analyse des résultats et l’émis-sion des rapports. Une première phase qui permet dorénavant à Ianesco de proposer ses services sur la France entière. La deuxième grande activité du labo-ratoire concerne les matériaux destinés

à être au contact des aliments. Il peut s’agir d’emballages, d’ustensiles de cui-sine, d’assiettes, de cocottes, de tétines..., qu’ils soient en plastique, carton, papier, céramique, verre ou en liège... En effet, les clients (fabricants, transformateurs, entreprises du secteur médical, bureaux d’études …) ont l’obligation d’assurer l’inertie et l’innocuité des objets à l’égard des aliments afin d’écarter tout danger pour la santé, toute modification de la composition de l’aliment ou toute altéra-tion des caractères organoleptiques (goût, odeur).

BONNE ROUTE AU SCOOTER FRANÇAIS D’IMF INDUSTRIE

Les chaînes de montage du « Ptio », un scooter français au carénage réduit mais customisable, ont démarré mi-mai chez IMF Industrie. Si, faute de fabricants en France, le moteur et les roues sont im-portés, toutes les autres pièces en bois et en métal qui constituent la carénage sont fabriquées par des PME de la région.Éric Pineault, jusqu’alors concepteur et im-portateur de scooters entièrement montés en Chine, est confiant : 300 exemplaires seraient déjà précommandés en France et 3.000 sont en cours de négociation pour l’export, dont 80% en Arabie Saoudite. Les 5.000 m2 d’atelier, acquis il y a deux ans à Nieuil-l’Espoir, sont conçus pour absorber à terme un marché potentiel de près de 12.000 exemplaires par an. Pour atteindre ces objectifs, IMF Industrie compte notamment sur 250 revendeurs en France mais aussi sur des prix attrac-tifs. Le prix de vente du « Ptio » 50 cm3, version 2 ou 4 temps, est en effet infé-rieur à 1.300 E, soit un prix identique aux marques d’importation chinoises. D’autres versions « sports » en 125 cm3 sont égale-ment dans les cartons. imf-le-ptiot.fr

WALL STREET INSTITUTE CHANGE D’IDENTITÉ

Wall Street Institute fait peau neuve avec une nouvelle charte graphique et une nou-velle appellation : Wall Street English qui réaffirment son slogan: « changer son fu-tur grâce à l’apprentissage de l’anglais ». Leader en France de la formation à l’an-glais avec 62 centres sous franchise, 800 collaborateurs et 19.000 stagiaires formés chaque année, l’enseigne appartient de-puis septembre 2010 au groupe britan-nique Pearson. Ce N° 1 mondial de l’édi-tion universitaire compte 440 centres dans le monde répartis dans plus de 27 pays.

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Il prévoit l’ouverture de 100 centres sup-plémentaires en France (2e pays en termes de chiffre d’affaires pour le Groupe) dans les 10 prochaines années. Localement, la marque est exploitée par La Maison de l’Anglais, une entreprise fondée en 2008 par Esthel et Nicolas Roos qui ont racheté le fonds de commerce créé en 2001. Une initiative plutôt heu-reuse puisque, en 5 ans, la Sarl a multi-plié son chiffre d’affaire par 3 et emploie aujourd’hui 18 salariés sur ses 3 sites de Poitiers, Châtellerault et Niort.

La méthode exclusive de Wall Street En-glish, appelée WSE Flex, est une combi-naison de préparation sur multimédia, d’exercices via les supports pédagogiques de l’enseigne et de cours avec des pro-fesseurs de langue anglaise dans des mini groupes de maximum 4 personnes. Le concept consiste à apprendre l’anglais de la même façon que nous avons appris notre langue maternelle : en parlant dans un premier temps, puis une fois les sons maîtrisés, en écrivant, et enfin seulement, en étudiant la grammaire.

SOUFFLET AGRICULTURE RACHÈTE LES ETS RAYNOT

Soufflet Agriculture, 1er groupe privé fran-çais de négoce de céréales, a signé une promesse d’achat pour reprendre au 1er juillet les Etablissements Raynot basés à Neuville-de-Poitou. Cette entreprise fami-liale, qui emploie 35 personnes pour un CA de 60 millions d’E, exercent une acti-vité classique de collecte (100.000 tonnes par an) et de vente d’agrofournitures. « Cette acquisition s’inscrit dans la straté-gie de développement de Soufflet Agricul-ture pour offrir une alternative privée aux agriculteurs, face notamment aux grandes coopératives » explique le Groupe de No-gent-sur-Seine.

« AUTOUR DES PLANTES » DÉMÉNAGE A MIGNE-AU-XANCES POUR S’AGRANDIR

Autour des plantes, créée en juillet 2012 et spécialisée en production de plantes aro-matiques et médicinales, a quitté son la-boratoire du Jardin des Plantes, à Poitiers, pour un espace plus vaste au domaine de Malaguet, à Migné-Auxances. La jeune entreprise dispose désormais d’un labora-toire, d’un séchoir de 35 m2 et d’une sur-face d’exploitation d’un hectare. « Nous produisons tout de A à Z, de la graine à la transformation. Avec les plantes aroma-tiques et médicinales que nous cultivons, nous élaborons des tisanes aromatiques et des cosmétiques naturels et bio » préci-sent les deux jeunes chefs d’entreprise. Avec ce déménagement, ils comptent dou-bler leur chiffre d’affaires évalué à 30.000 E en 2013. Aujourd’hui, vingt revendeurs distribuent leurs produits, majoritairement dans la Vienne. L’objectif est de rayonner sur l’ensemble du Poitou-Charentes.

FUTURE USINE DELIPAPIER A INGRANDES

C’est avec du retard qu’a démarré la construction de la future usine Delipapier d’Ingrandes. Cela n’empêchera pas le spé-cialiste de l’essuie-tout et du papier toi-lette, actuellement basé à Buxeuil, d’être opérationnel début 2015. Le doublement de la surface de bâtiments qui passera à 40.000 m2 et les équipements ultra-modernes du nouveau site permettra de tripler la production, la faisant passer de 20.000 à 60.000 tonnes par an. L’objectif, à terme, est également de faire évoluer l’usine de transformation pour qu’elle de-vienne aussi usine de production… pour fabriquer son propre papier. Ce qui per-mettrait d’envisager la création progres-sive d’environ 130 emplois en plus des 80 salariés actuels.

Rappelons que Délipapier appartient au Groupe italien Sofidel, sixième opérateur mondial sur le marché du papier tissue avec plus d’1 million de tonnes de produits fabriqués annuellement : papier toilette, essuie-mains, draps d’examens, serviettes, mouchoirs… Le groupe emploie 700 sala-riés en France répartis entre Nancy, Buxeuil et Roanne.

POITOU-

CHARENTESCAISSE D’ÉPARGNE : UN COMPTE SUR LIVRET POUR FAVORISER LES ACTIVITÉS RÉGIONALES

La Caisse d’Epargne Aquitaine Poitou-Charentes (CEAPC) a lancé un produit ex-clusif, même au sein des caisses d’épargne de France : le compte sur livret régional. Les ressources collectées servent à finan-cer des initiatives économiques locales permettant à des porteurs de projets de bénéficier d’un taux de crédit nominal de 1,75%. L’objectif est de collecter 30 ME pour créer dans un premier temps 150 emplois pour des jeunes de 16-30 ans.

1ère banque à rendre accessible ses agences aux personnes sourdes et ma-lentendantes.

Conformément à son engagement de RSE (Responsabilité Sociale et Environne-mentale), la CEAPC, en partenariat avec Acceo, a mis en place un dispositif visant à faciliter l’accès à la Caisse d’épargne des personnes déficientes auditives. Dans les faits, ce service gratuit leur permet, depuis juin 2014, de contacter par télé-phone leur agence, leur conseiller ou tout autre service de la banque, comme n’im-porte quel autre client. Une première pour un établissement bancaire en Aquitaine et Poitou-Charentes.

Deux techniques permettent ce service :. La TIP (Transcription Instantanée de la Parole) est un sous-titrage en temps réel et à distance, pour les personnes déficientes auditives s’exprimant oralement.. La Visio interprétation en LSF (Langue des Signes Française), réalisée grâce à un interprète et destinée aux personnes non oralisées.Concrètement, l’usager télécharge l’application Acceo à partir du site CEAPC. Il choisit son mode de communication (TIP ou LSF) et se met en relation avec un opérateur (interprète ou transcripteur) via une webcam et un micro hautparleur. L’opérateur Acceo contacte la banque par téléphone puis, simultanément, traduit ou transcrit la conversation entre la personne malentendante ou sourde et son conseiller Caisse d’Epargne.

RÉSULTATS 2013 SATISFAISANTS POUR LA BANQUE POPULAIRE

Deux ans après sa fusion, la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique (BPACA) se porte plutôt bien. Pour 2013, elle affiche un produit net bancaire (chiffre d’affaires) de 355 millions d’E, en hausse de 2,9%, et un résultat net après impôts de 63,7 ME, en progression de 36% sur un an. Plus de deux milliards d’euros de prêts ont financés quelques 40.000 projets, générant une progression de l’encours de crédit de 6,5%. La banque mutualiste (les clients sociétaires sont les seuls actionnaires de la banque) emploie 1.960 collaborateurs et compte 210 agences répartis sur 11 départements : Charente, Charente-Maritime, Corrèze (Cantons de Brive), Creuse, Deux-Sèvres, Dordogne, Gironde, Landes, Pyrénées-At-lantiques, Haute-Vienne, Sud de la Vienne.

Sources : Charente Libre, Sud-Ouest, Nouvelle République, Actufax, Communiqués de presse

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JDP : Quels sont les objectifs de la démarche ?

Damien Deletraz : Les entreprises concernées seront accompagnées pour concevoir des produits plus respectueux de l’environnement, répondant à la demande des clients et aux cahiers des charges des marchés. L’éco-conception permet également aux entreprises de réduire leurs coûts, d’améliorer l’utilisation du produit pour le client ou prendre en compte un scénario de fi n de vie. De plus, cette démarche stratégique apportera aux entreprises les moyens d’anticiper la réglementation, de mettre en œuvre des partenariats industriels et de se démarquer de la concurrence.

Comment va se dérouler cet accompagnement ?

Le Pôle des Eco-Industries propose ce programme opérationnel visant à utiliser l’environnement en tant que levier de croissance et de rentabilité sur une durée totale de 15 mois. Concrètement, cet accompagnement se divise en une phase de sensibilisation collective visant à maîtriser la mise en place de la démarche et des différents outils existants. Deux phases individuelles de plusieurs jours sont prévues afi n de défi nir une stratégie d’actions environnementales et de moyens de valorisation des produits ainsi que le suivi opérationnel du projet.

Et après ?

Au global, cet accompagnement permet à l’entreprise la commercialisation de produits éco-conçus et la pérennité de la démarche en pilotant le processus en interne pour améliorer le critère environne-mental de son offre commerciale. L’éco-conception n’est pas synonyme de hausse des coûts, il y a des économies fi nancières à réaliser tout en réduisant l’impact sur l’environnement. C’est une approche gagnant-gagnant !

Le Pôle des Eco-Industries, dans le cadre de sa mission de promotion, d’accompagnement et de coordination d’actions d’innovation, lance à la fi n de l’année 2014 une démarche collective « éco-conception & éco-innovation » à destination d’une dizaine d’entreprises de tous secteurs d’activités de la région Poitou-Charentes.

+ Informations :Damien Deletraz

Chargé de mission éco-conception05 49 44 76 69

Le JDP a interrogé Damien Deletraz, chargé de mission éco-conception au Pôle des Eco-Industries

Entrez dans l’ÉCO-INNOVATIONavec l’action collective du Pôle des Éco-Industries

Les entreprises engagées dans cette action bénéfi cieront

d’un soutien fi nancier.

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N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr28 TOP 100DEs EnTrEprisEs

RAISON SOCIALE Postal VILLE ACTIVITES DIRIGEANT CA KE Date BILAN Effectif

1 PICOTY SA 23300 LA SOUTERRAINE combustibles RIDOIRE Jean-Marie 1 486 551 31/12/2012 1802 LEGRAND SNC 87000 LIMOGES matériel électrique SCHNEPP Gilles 1 216 472 31/12/2012 1 0183 SOCIETE JAS HENNESSY ET COMPAGNIE 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées PEILLON Bernard 1 107 615 31/12/2012 7654 LEGRAND FRANCE 87000 LIMOGES matériel d’installation électrique SOUDAN Patrice 878 938 31/12/2012 4 7125 COOP ATLANTIQUE 17100 SAINTES supermarchés SALLES Serge 865 510 31/12/2011 3 4056 EURIAL 86130 DISSAY lait RABILLARD Jean-Luc 805 256 31/12/2012 1 3107 TERRA LACTA 17700 SURGERES produits laitiers LEBRET Alain 745 949 31/12/2012 8 SCHENKER-JOYAU 85600 MONTAIGU Messagerie DE CRECY Philippe 701 606 31/12/2012 4 4049 MOTEURS LEROY SOMER 16000 ANGOULEME transformateurs électriques SARRE Pierre 665 877 31/08/2013 2 81710 COOP AGRICOL VENDEE APPROV VENTE CEREA 85000 LA ROCHE SUR YON céréales, semences CALLEAU Jerome 586 751 30/06/2013 69411 SPBI 85170 DOMPIERRE SUR YON construction de bateaux de plaisance CATHELINAIS Bruno 511 723 31/08/2013 3 58912 CHARENTES ALLIANCE 16100 COGNAC céréales, semences FOUCHER Bruno 487 623 30/06/2013 46813 DACHSER FRANCE 85130 LA VERRIE Messagerie DUMORT Frederic 483 418 31/12/2012 3 05014 MARTELL & CO 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées GUETTAT Philippe 474 806 30/06/2013 42915 ARRIVE 85250 SAINT FULGENT transformation de viande LAMBERT Denis 401 572 29/02/2012 1 82316 VM DISTRIBUTION 85260 L’ HERBERGEMENT matériaux de construction AUDUREAU Philippe 357 296 31/12/2012 1 18817 VAL’ IANCE 79700 MAULEON volailles et gibier GUILBAUD Gérard 352 967 31/12/2012 18 CENTRE OUEST CEREALES 86130 JAUNAY CLAN céréales, semences DELAFOND Philippe 346 900 30/06/2013 13719 ATLANTIC SOC FRANCAISE DEVELOP THERMIQ 85000 LA ROCHE SUR YON électroménagers LAMOURE Jean 311 543 31/12/2012 320 TERRENA POITOU 86360 CHASSENEUIL DU POITOU céréales, semences DUCELLIER Pierre 291 169 30/06/2013 24521 CLARA AUTOMOBILES 85140 LES ESSARTS véhicules automobiles SORIA Robert 270 854 31/12/2012 63822 SOREGIES 86000 POITIERS distribution d’électricité LEPERCQ Arnaud 263 363 31/12/2012 32123 SOUFFLET ATLANTIQUE 17230 MARANS céréales, semences THIERRY Didier 258 110 30/06/2013 19824 BORG WARNER TRANSMISSION SYSTEMS TULLE 19800 EYREIN équipements automobiles SUYDAM Christopher 254 186 31/12/2012 48925 SOC COOP AGRIC COREA POITOU CHARENTES 86400 CIVRAY céréales, semences DELUSSET Philippe 232 076 30/06/2012 25926 COURVOISIER S.A.S 16200 JARNAC boissons alcooliques distillées PINET Patrice 213 368 31/12/2012 17327 E. REMY MARTIN & CO 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées HERIARD DUBREUIL Dominique 199 976 31/03/2013 34028 SEOLIS 79000 NIORT commerce d’électricité BROSSARD Jacques 197 838 31/12/2012 34929 DEKRA INDUSTRIAL 87000 LIMOGES Inspections techniques NOACK Axel 191 535 31/12/2012 2 52530 PICOTY RESEAU 17000 LA ROCHELLE carburants PICOTY Michel 188 747 31/12/2012 31 SOCIETE NOUVELLE NOREA 79700 MAULEON aliments pour animaux POINCON DE LA BLANCHARDIERE JAN DE LA HAMELINAYE Hubert 188 189 31/12/2012 52

32 K. LINE 85500 LES HERBIERS matériaux de construction GROUPE LIEBOT 185 635 31/12/2012 14333 SAME DEUTZ FAHR FRANCE 16100 CHATEAUBERNARD matériel agricole VERHEECKE Patrick 182 810 31/12/2013 34 HEULIEZ BUS 79700 MAULEON construction de véhicules automobiles DURELLI Enrico 179 068 31/12/2013 46135 ATLANTIC INDUSTRIE 85000 LA ROCHE SUR YON appareils électroménagers CAILLE Emmanuel 174 962 31/12/2012 61936 DEFONTAINE 85530 LA BRUFFIERE engrenages et organes de transmission SCHULTE Winfried 174 124 30/09/2012 84537 ETABLISSEMENTS BELLANNE 79100 LOUZY aliments pour animaux DE LA HAMELINAYE M Hubert 171 615 31/12/2012 16938 BRETECHE OUEST 85150 LA CHAPELLE ACHARD combustibles HIDIER Eric 171 002 31/12/2012 39 AUTOLIV-ISODELTA 86190 CHIRE EN MONTREUIL équipements automobiles LE PORT Patrick 168 633 31/12/2012 66040 YVES COUGNAUD 85000 MOUILLERON LE CAPTIF structures métalliques COUGNAUD Eric 165 677 30/06/2013 1 06741 PRIMA - PREFABR INDUSTR MENUISERIES AL 85500 LES HERBIERS portes et fenêtres en métal GROUPE LIEBOT 163 245 31/12/2012 59142 BELLAVOL 79250 NUEIL LES AUBIERS aliments pour animaux HUTTEPAIN Gilles 160 969 31/12/2012 3343 EUROVIA POITOU CHARENTES LIMOUSIN 87000 LIMOGES construction de routes DARTOUT Jean-Louis 160 174 31/12/2012 74044 BONILAIT PROTEINES 86360 CHASSENEUIL DU POITOU produits laitiers BATS Joel 152 596 31/12/2012 22345 SOC COOP AGRIC TERRE ATLANTIQUE 17400 SAINT JEAN D’ANGELY céréales, semences MOIZANT Jean 151 536 30/06/2013 8846 FDL 79230 PRAHECQ boissons ORTEGA Michel 148 860 31/12/2012 16847 UCAL CHARENTES POITOU 85170 BELLEVILLE SUR VIE produits laitiers RABILLARD Jean-Luc 143 625 31/12/2012 6248 SOCIETE DE RECHARGEMENT DEMATERIALISE 85000 LA ROCHE SUR YON équipements électronique BI MEDIA 142 403 31/12/2012 1049 COOPERATIVE VETERINAIRE DE L’OUEST 85600 LA GUYONNIERE centrales d’achat non alimentaires MULNET Pierre 137 893 30/06/2011 14250 CAMUS LA GRANDE MARQUE SA 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées CAMUS Jean-Paul 129 567 28/02/2013 221

Pour ce nouveau classement des 100 premières Entreprises de Poitou-Charentes - Vendée - Limousin, sont concernées les Entreprises ayant leur siège social sur cette région, correspondant à la zone de diffusion du JDP. Réalisé à partir des bases de données d’Altarès, l’un des premiers acteurs en France de l’information économique, ce palmarès regroupe les Entreprises ayant publié leur bilan 2013 ou 2012 (ou plus rarement 2011 ou 2010) sur 12 mois, à la date d’extraction des données soit fi n mai 2014. Les Sociétés sont classées par ordre décroissant de chiffre d’affaires hors taxes.

Code

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51 POUJOULAT 79360 GRANZAY GRIPT tubes, tuyaux, profilés creux en acier COIRIER Yves 127 430 31/12/2012 74152 TRANSPORTS BERNIS 87280 LIMOGES Messagerie GUILLOT Jean-Claude 119 535 31/12/2012 58653 SEFI 86000 POITIERS équipements industriels SEFI TRANSMISSION 114 776 31/12/2012 38154 LAITERIE DE MONTAIGU - SAS SABOURIN 85600 SAINT GEORGES DE MONTAIGU produits laitiers SABOURIN Anne 114 148 31/12/2010 19255 JH INDUSTRIES 85300 CHALLANS charpentes HUET Jean-Michel 113 511 31/12/2012 96556 DUBREUIL CARBURANTS 85170 BELLEVILLE SUR VIE combustibles PARENT Paulette 111 541 31/12/2012 3157 LIMOGES DIS 87280 LIMOGES hypermarchés PERIN Stephane 110 539 31/01/2010 28858 DISTRI CASH ACCESSOIRES 17220 SAINTE SOULLE équipements automobiles MOYET Jean 108 975 30/09/2013 17559 MANUTAN COLLECTIVITES 79180 CHAURAY équipements commerce et services GUICHARD Xavier 106 431 30/09/2013 28060 ALICOOP 79800 PAMPROUX aliments pour animaux ROGEON Philippe 104 472 31/12/2012 12461 SOCIETE DISTRIBUTION ROYANNAISE SA 17200 ROYAN hypermarchés POTIRON Paul 104 269 29/02/2012 34962 SICA DE BAGNOLET 16100 COGNAC boissons BANNIER James 104 133 31/12/2012 63 SOCIETE COMMERCIALE AUTOMOBILE DU POIT 86000 POITIERS véhicules automobiles WISNIEWSKI Damien 104 080 31/12/2012 25364 COMPTOIR AGRICOLE COMMERCIAL DE COGNAC 16100 CHATEAUBERNARD quincaillerie MAURICE Bruno 103 306 31/12/2012 41365 ROUGIER AFRIQUE INTERNATIONAL 79000 NIORT matériaux de construction ROUGIER Francis 102 689 31/12/2012 3466 BRUNET 86360 CHASSENEUIL DU POITOU installation électrique MALLET Dominique 102 609 31/12/2012 70467 VENDEE SANI THERM 85280 LA FERRIERE fournitures plomberie BREGEON Marc 100 269 28/02/2013 22768 DISTILLERIE DE LA TOUR 17800 PONS boissons alcooliques distillées NAUD Jean 99 722 31/08/2012 5769 ST-GOBAIN GLASS SOLUT MENUISIER INDUST 79700 ST PIERRE DES ECHAUBROGNES transformation du verre BREDIN Sylvain 99 711 31/12/2012 51770 NOUVELLE SOCIETE D ASCENSEURS - NSA 86280 SAINT BENOIT travaux d’installation BRUYERE PIROT Laurent 99 665 30/11/2012 71 DILISCO 23220 CHENIERS commerce de biens domestiques DERVIEUX Guillaume 98 289 31/12/2012 17172 VENDEE SEVRES NEGOCE 79260 LA CRECHE céréales, semences STAUB Mathieu 97 264 30/06/2013 10573 IDEALE RESIDENCE MOBILE 85400 LUCON carrosseries et remorques CATHELINAIS Bruno 95 310 31/08/2013 46274 SUPERMARCHES CHARENTAIS 17140 LAGORD hypermarchés FLOGEAC Paul 95 249 31/03/2013 24775 YVES COUGNAUD LOCATION 85000 MOUILLERON LE CAPTIF location équipement COUGNAUD Patrice 94 247 30/06/2013 176 SERVAL 79800 SAINTE EANNE aliments pour animaux LEMAITRE Gérard 91 677 31/12/2012 9277 FONDERIE DU POITOU FONTE 86220 INGRANDES fonderie de fonte RUBINSTEIN Jérôme 89 255 31/12/2012 44578 SENOBLE DESSERTS PREMIUM 17440 AYTRE lait MIFAJEM 87 568 31/12/2012 28379 MCPP FRANCE 85130 TIFFAUGES matières plastiques base SEKI Motohiro 87 188 31/12/2012 20880 PATRICK LAUNAY 87280 LIMOGES véhicules automobiles LAUNAY Patrick 87 144 31/12/2012 15881 POITOURAINE 86130 DISSAY produits laitiers LABBE Jean-Jacques 86 536 31/12/2012 5282 SAINTES-DISTRIBUTION-SADIS 17100 SAINTES hypermarchés TAILLANDIER Daniel 86 380 29/02/2012 23983 SOC COOP AGRICOLE ELEVEURS PAYS VERT 19460 NAVES animaux vivants FAU Julien 86 366 30/09/2013 84 ROUSSELOT ANGOULEME 16000 ANGOULEME produits chimiques KAL Villaume 84 072 31/12/2012 13585 SOC COOP DE L’ARTISANAT RURAL CTRE 17100 SAINTES centrales d’achat non alimentaires ABRAHAM Christiane 83 358 30/09/2012 2586 VAL DE SEVRE SCA 85700 LA POMMERAIE SUR SEVRE élevage DEBARRE Alain 80 416 30/06/2013 1387 POLYCLINIQUE DE LIMOGES 87000 LIMOGES activités hospitalières UNION DES PRATICIENS DES CLINIQUES INDEPENDANTES DU LIMOUSIN 79 503 31/12/2013 952

88 PACKETIS 16380 CHAZELLES cartonnages ILEOS 79 470 31/12/2011 50289 SOCIETE DU PARC DU FUTUROSCOPE 86130 JAUNAY CLAN Parcs d’attractions MARCEL Dominique 79 313 30/09/2012 75190 CIE EUROPEENNE EMBALLAGE ROBERT SCHISL 79100 THOUARS emballages en papier SCHISLER Jacques 78 870 31/12/2012 37191 FOCH DISTRIBUTION 86100 CHATELLERAULT hypermarchés D’AREXY Bruno 76 195 31/03/2011 24092 TRONICO 85660 SAINT PHILBERT DE BOUAINE cartes électroniques assemblées PRIEUX Pierre 75 628 31/12/2012 41093 ALLIANCE FINE CHAMPAGNE 16100 COGNAC boissons BODIN Alain 75 542 31/08/2013 294 SAUTEL DISTRIBUTION 17000 LA ROCHELLE hypermarchés FLOGEAC Paul 75 150 31/01/2013 15295 GEREDIS DEUX SEVRES 79000 NIORT distribution d’électricité REDIEN Jean 74 995 31/12/2012 3996 DAGARD 23600 BOUSSAC équipements aérauliques et frigorifiques FINANCIERE LA DAME A LA LICORNE 73 709 31/12/2012 40997 NEOLIS 86340 FLEURE céréales, semences ROUBARDEAU Yves 73 597 31/12/2012 7498 COMPTOIR AUTOMOBILE ROCHELAIS 17000 LA ROCHELLE véhicules automobiles ISEE 73 549 30/04/2013 12599 SAS BONNEMIE ILE O DIS 17310 SAINT PIERRE D’OLERON hypermarchés GAULT Christian 72 920 31/01/2013 152100 LITTORAL AUTOMOBILES DISTRIBUTION 17000 LA ROCHELLE véhicules automobiles MICHEL Stephane 70 943 31/12/2012 169

RAISON SOCIALE Postal VILLE ACTIVITES DIRIGEANT CA KE Date BILAN EffectifCode

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RAISON SOCIALE Postal VILLE ACTIVITES DIRIGEANT CA KE Date BILAN Effectif

AGRICULTURE ET AGROALIMENTAIRE1 SOCIETE JAS HENNESSY ET COMPAGNIE 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées PEILLON Bernard 1 107 615 31/12/2012 7652 EURIAL 86130 DISSAY lait RABILLARD Jean-Luc 805 256 31/12/2012 1 3103 TERRA LACTA 17700 SURGERES produits laitiers LEBRET Alain 745 949 31/12/2012 4 MARTELL & CO 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées GUETTAT Philippe 474 806 30/06/2013 4295 ARRIVE 85250 SAINT FULGENT transformation de viande LAMBERT Denis 401 572 29/02/2012 1 8236 COURVOISIER S.A.S 16200 JARNAC boissons alcooliques distillées PINET Patrice 213 368 31/12/2012 1737 E. REMY MARTIN & CO 16100 COGNAC boissons alcooliques distillées HERIARD DUBREUIL Dominique 199 976 31/03/2013 3408 SOCIETE NOUVELLE NOREA 79700 MAULEON aliments pour animaux POINCON DE LA BLANCHARDIERE JAN DE LA HAMELINAYE Hubert 188 189 31/12/2012 52

9 ETABLISSEMENTS BELLANNE 79100 LOUZY aliments pour animaux DE LA HAMELINAYE M Hubert 171 615 31/12/2012 16910 BELLAVOL 79250 NUEIL LES AUBIERS aliments pour animaux HUTTEPAIN Gilles 160 969 31/12/2012 33

AUTOMOBILE ET MATÉRIEL DE TRANSPORT1 SPBI 85170 DOMPIERRE SUR YON construction de bateaux de plaisance CATHELINAIS Bruno 511 723 31/08/2013 3 5892 CLARA AUTOMOBILES 85140 LES ESSARTS véhicules automobiles SORIA Robert 270 854 31/12/2012 6383 BORG WARNER TRANSMISSION SYSTEMS TULLE 19800 EYREIN équipements automobiles SUYDAM Christopher 254 186 31/12/2012 4894 HEULIEZ BUS 79700 MAULEON construction de véhicules automobiles DURELLI Enrico 179 068 31/12/2013 4615 AUTOLIV-ISODELTA 86190 CHIRE EN MONTREUIL équipements automobiles LE PORT Patrick 168 633 31/12/2012 6606 DISTRI CASH ACCESSOIRES 17220 SAINTE SOULLE équipements automobiles MOYET Jean 108 975 30/09/2013 1757 SOCIETE COMMERCIALE AUTOMOBILE DU POIT 86000 POITIERS véhicules automobiles WISNIEWSKI Damien 104 080 31/12/2012 2538 IDEALE RESIDENCE MOBILE 85400 LUCON carrosseries et remorques PCATHELINAIS Bruno 95 310 31/08/2013 4629 PATRICK LAUNAY 87280 LIMOGES véhicules automobiles LAUNAY Patrick 87 144 31/12/2012 15810 COMPTOIR AUTOMOBILE ROCHELAIS 17000 LA ROCHELLE véhicules automobiles ISEE 73 549 30/04/2013 125

BTP ET IMMOBILIER1 EUROVIA POITOU CHARENTES LIMOUSIN 87000 LIMOGES construction de routes DARTOUT Jean-Louis 160 174 31/12/2012 7402 BRUNET 86360 CHASSENEUIL DU POITOU installation électrique MALLET Dominique 102 609 31/12/2012 7043 NOUVELLE SOCIETE D ASCENSEURS - NSA 86280 SAINT BENOIT travaux d’installation BRUYERE PIROT Laurent 99 665 30/11/2012 4 OUEST ALU 85500 LES HERBIERS menuiserie métallique GROUPE LIEBOT 64 415 31/12/2012 2825 SOCIETE ROY 79330 SAINT VARENT exploitation de gravières BODSON Luc 59 779 31/12/2012 1156 MARCHEGAY 85400 LUCON menuiserie métallique YNERGA 53 077 31/03/2011 1377 R SIORAT 19270 USSAC construction de routes ROUX Gilbert 52 960 31/12/2012 2048 CAMIF HABITAT PAR ABREVIATION SAS CH 79180 CHAURAY maisons individuelles GROUPE ARCHIPELLE 52 343 31/12/2011 549 CARRIERES KLEBER MOREAU 79310 MAZIERES EN GATINE exploitation de gravières DEWANCKEL Jean-Luc 49 318 31/12/2012 18610 A G S 17270 CLERAC exploitation de gravières DELACROIX Guillaume 45 969 31/12/2012 197

CHIMIE ET PLASTURGIE1 MCPP FRANCE 85130 TIFFAUGES matières plastiques base SEKI Motohiro 87 188 31/12/2012 2082 ROUSSELOT ANGOULEME 16000 ANGOULEME produits chimiques KAL Villaume 84 072 31/12/2012 1353 COUGNAUD 85190 AIZENAY éléments en matières plastiques LIENARD Philippe 63 604 31/12/2012 5344 LEUL MENUISERIES 79100 LOUZY éléments en matières plastiques HOLDING DU PETIT ROSE 50 505 31/12/2012 3245 ANGIBAUD - DEROME ET SPECIALITES 17000 LA ROCHELLE produits azotés et engrais BOUDET Jean-Marie 43 468 31/12/2012 966 LABORATOIRES RIVADIS SAS 79100 LOUZY produits pour la toilette LAINE Christian 39 954 31/08/2013 1787 FPV-INDUSTRIES 85120 ANTIGNY éléments en matières plastiques HERAULT Antoine 34 340 31/12/2012 1368 SOCIETE FRANCAISE OUTILS PROFESSIONNEL 85610 CUGAND produits en matières plastiques REITZ Claudette 32 416 31/12/2012 1339 BB FABRICATIONS 17140 LAGORD peintures, vernis ADAMS George 31 708 30/09/2011 7810 SOC THOUARSAISE DE FERMETURES SOTHOFER 79100 MAUZE THOUARSAIS éléments en matières plastiques PAINEAU Bernard 29 723 31/12/2012 152

COMMERCE ET GRANDE DISTRIBUTION1 PICOTY SA 23300 LA SOUTERRAINE combustibles RIDOIRE Jean-Marie 1 486 551 31/12/2012 1802 LEGRAND SNC 87000 LIMOGES matériel électrique SCHNEPP Gilles 1 216 472 31/12/2012 1 0183 COOP ATLANTIQUE 17100 SAINTES supermarchés SALLES Serge 865 510 31/12/2011 3 4054 COOP AGRICOL VENDEE APPROV VENTE CEREA 85000 LA ROCHE SUR YON céréales, semences CALLEAU Jerome 586 751 30/06/2013 6945 CHARENTES ALLIANCE 16100 COGNAC céréales, semences FOUCHER Bruno 487 623 30/06/2013 4686 VM DISTRIBUTION 85260 L’ HERBERGEMENT matériaux de construction AUDUREAU Philippe 357 296 31/12/2012 1 1887 VAL’ IANCE 79700 MAULEON volailles et gibier GUILBAUD Gérard 352 967 31/12/2012 8 CENTRE OUEST CEREALES 86130 JAUNAY CLAN céréales, semences DELAFOND Philippe 346 900 30/06/2013 1379 ATLANTIC SOC FRANCAISE DEVELOP THERMIQ 85000 LA ROCHE SUR YON électroménagers LAMOURE Jean 311 543 31/12/2012 310 TERRENA POITOU 86360 CHASSENEUIL DU POITOU céréales, semences DUCELLIER Pierre 291 169 30/06/2013 245

ÉNERGIE EAU ENVIRONNEMENT1 SOREGIES 86000 POITIERS distribution d’électricité LEPERCQ Arnaud 263 363 31/12/2012 3212 SEOLIS 79000 NIORT commerce d’électricité BROSSARD Jacques 197 838 31/12/2012 3493 GEREDIS DEUX SEVRES 79000 NIORT distribution d’électricité REDIEN Jean 74 995 31/12/2012 394 VEOLIA PROPRETE POITOU-CHARENTES 17000 LA ROCHELLE traitement des déchets MALLINSON Alexander 42 072 31/12/2012 1955 SIFDDA CENTRE 85490 BENET traitement des déchets GUYON Romain 40 984 31/12/2012 1686 APROVAL 16440 NERSAC récupération de déchets TREFOIS Patrick 36 079 31/12/2012 7 COMPAGNIE DES EAUX DE ROYAN 17640 VAUX SUR MER traitement de l’eau MORICHON Roland 35 717 31/12/2012 988 VEOLIA PROPRETE LIMOUSIN 87000 LIMOGES collecte des déchets ALARY Patrice 31 011 31/12/2012 2499 MINERVA OIL 87380 MEUZAC Pétrole LAFARGE Jean 28 107 31/12/2012 4710 SIRMET 16 16160 GOND PONTOUVRE démantèlement d’épaves GUERBE Jean 15 332 31/03/2013 25

30 TOP 10DEs EnTrEprisEs Élaborés sur la même base méthodologique

que le Top 100 (voir page 28),les Tops 10 établissent

un palmarès sectoriel selon 12 secteurs d’activités.

Code

Page 31: Journal des Professionnels n° 120

N° 120 - Retrouvez tous les dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

INFORMATIONS JdPJDP Sarl19 avenue Philippsburg - 17410 St-Martin-de-RéN°ISSN 1156-8801 - N° Dépôt légal : 367RCS La Rochelle 397 764 358Tél. 05 46 00 09 19 - Fax. 05 46 00 09 55e-mail : [email protected]

POITOU-CHARENTESLIMOUSINVENDÉE : EDITION MASTERDirectrice de Publication : Nathalie VauchezDirecteur de la Rédaction : Didier ReuterDossiers et revues de presse : Didier ReuterEntreprises qui bougent, Europe : Yves Guérin

Régie publicitaire :19 av. Philippsburg - BP 43 - 17410 St-Martin-de-RéTél. 05 46 00 09 19 - 06 71 42 87 88Fax 05 46 00 09 55Mail : [email protected]

Sortie JdP N° 119 : février 2014Cet exemplaire ne peut être vendu que par abonnement.Site : www.journaldesprofessionnels.fr

TECHNIQUE Conception graphique : RCE Aytré 05 46 44 74 41Imprimerie : Roto Champagne - Tirage : 26.000 ex.Crédit photos : Fotolia - DRJdP et Journal des Professionnels sont des marques déposées. Les reproductions d’articles sont autorisées en partie ou en totalité, avec la mention JdP et l’indication éventuelle des sources.

Prochaine parution JdP 121 : 23 sept. 2014 - Réservation de vos espaces publicitaires avant le 18 sept. 2014 - Tél. 05 46 00 09 19 - 06 71 42 87 88

RAISON SOCIALE Postal VILLE ACTIVITES DIRIGEANT CA KE Date BILAN Effectif

INDUSTRIE MANUFACTURIÈRE1 JH INDUSTRIES 85300 CHALLANS charpentes HUET Jean-Michel 113 511 31/12/2012 9652 ST-GOBAIN GLASS SOLUT MENUISIER INDUST 79700 ST PIERRE DES ECHAUBROGNES transformation du verre BREDIN Sylvain 99 711 31/12/2012 5173 PACKETIS 16380 CHAZELLES cartonnages ILEOS 79 470 31/12/2011 5024 CIE EUROPEENNE EMBALLAGE ROBERT SCHISL 79100 THOUARS emballages en papier SCHISLER Jacques 78 870 31/12/2012 3715 VALEO MATERIAUX DE FRICTION 87280 LIMOGES produits minéraux non métalliques LAGARDE Thierry 68 089 31/12/2012 5366 SAINT GOBAIN EUROCOUSTIC 23350 GENOUILLAC produits minéraux non métalliques DE MAISTRE Herve 67 399 31/12/2012 1877 ALLARD EMBALLAGES 19100 BRIVE LA GAILLARDE carton ondulé MAILLARD Laurent 61 499 31/12/2012 4188 DS SMITH PACKAGING SUD OUEST 16100 CHATEAUBERNARD carton ondulé DE CHRISTEN Charles-Matthias 55 807 30/04/2013 2039 CATALENT FRANCE LIMOGES SAS 87280 LIMOGES matériel médico-chirurgical SIMON Valerie 46 303 30/06/2013 24110 ARCHIMBAUD ET FILS 79170 SECONDIGNE SUR BELLE sciage et rabotage du bois ARCHIMBAUD Jean-Pascal 41 610 30/09/2013 45

INFORMATIQUE ÉLECTRONIQUE ÉLECTRICITÉ1 LEGRAND FRANCE 87000 LIMOGES matériel d’installation électrique SOUDAN Patrice 878 938 31/12/2012 4 7122 MOTEURS LEROY SOMER 16000 ANGOULEME transformateurs électriques SARRE Pierre 665 877 31/08/2013 2 8173 ATLANTIC INDUSTRIE 85000 LA ROCHE SUR YON appareils électroménagers CAILLE Emmanuel 174 962 31/12/2012 6194 TRONICO 85660 SAINT PHILBERT DE BOUAINE cartes électroniques assemblées PRIEUX Pierre 75 628 31/12/2012 4105 SAINTRONIC 17100 SAINTES équipements de communication FOURNEL Jean-Jacques 51 505 31/12/2012 2366 SOC INDUST CONSTR APPAREI MATERIEL ELE 19230 ARNAC POMPADOUR commande électrique LACHAUD Pierre 50 283 31/12/2012 4527 AVO CARBON FRANCE 86000 POITIERS transformateurs électriques SPICKER Olivier 36 877 31/12/2012 8 MECATRACTION 19230 ARNAC POMPADOUR matériel d’installation électrique LACHAUD Pierre 36 075 31/12/2012 1619 CFCA 79350 CHICHE matériels électriques SCRABALAT Philippe 34 743 31/12/2012 15210 COMECA TRANSPORT 17300 ROCHEFORT commande électrique FAUVERGUE Patrick 24 137 31/12/2012

MÉTALLURGIE MÉCANIQUE1 DEFONTAINE 85530 LA BRUFFIERE engrenages et organes de transmission SCHULTE Winfried 174 124 30/09/2012 8452 YVES COUGNAUD 85000 MOUILLERON LE CAPTIF structures métalliques COUGNAUD Eric 165 677 30/06/2013 1 0673 PRIMA - PREFABR INDUSTR MENUISERIES AL 85500 LES HERBIERS portes et fenêtres en métal GROUPE LIEBOT 163 245 31/12/2012 5914 POUJOULAT 79360 GRANZAY GRIPT tubes, tuyaux, profilés creux en acier COIRIER Yves 127 430 31/12/2012 7415 FONDERIE DU POITOU FONTE 86220 INGRANDES fonderie de fonte RUBINSTEIN Jérôme 89 255 31/12/2012 4456 DAGARD 23600 BOUSSAC équipements aérauliques et frigorifiques FINANCIERE LA DAME A LA LICORNE 73 709 31/12/2012 4097 KUHN-AUDUREAU SA 85260 LA COPECHAGNIERE machines agricoles et forestières SIEBERT Michel 57 357 31/12/2012 8 FRANCE FERMETURES 23600 BOUSSAC BOURG portes et fenêtres en métal PROT Jean-Bertrand 57 054 31/12/2012 3669 VENDEE MECANIQUE INDUSTRIE 85600 MONTAIGU machines industrie agro-alimentaire SOUMET Didier 51 254 31/12/2012 20210 BRIAND CONSTRUCTIONS METALLIQUES 85500 LES HERBIERS structures métalliques GROUPE BRIAND 48 323 30/09/2013 190

RECHERCHE SANTÉ SOCIAL1 POLYCLINIQUE DE LIMOGES 87000 LIMOGES activités hospitalières UNION DES PRATICIENS DES CLINIQUES INDEPENDANTES DU LIMOUSIN 79 503 31/12/2013 952

2 SOC INDUST LIMOUSIN APPLICAT BIOLOGIQU 19130 OBJAT recherche-développement PAUFIQUE Jean 31 182 31/12/2012 1973 POLYCLINIQUE DE POITIERS 86000 POITIERS activités hospitalières CHARTIER Philippe 30 461 31/12/2012 3604 CENTRE CLINICAL SA 16800 SOYAUX activités hospitalières M QUENTIN Yves 28 637 31/12/2012 2825 BIO 86 86000 POITIERS laboratoire analyses médicales LHOMME Vincent 27 632 31/12/2012 1916 CLINIQUE ST CHARLES 85000 LA ROCHE SUR YON activités hospitalières MARCILLAUD Gilles 25 800 31/12/2012 2497 POLYCLINIQUE D’INKERMANN 79000 NIORT activités hospitalières HAZARD Sophie 24 801 31/12/2012 3018 CLINIQUE PASTEUR 17200 ROYAN activités hospitalières DE LAMBILLY Charles 20 512 31/12/2012 2359 CENTRE MEDICO-CHIRURGICAL LES CEDRES 19100 BRIVE LA GAILLARDE activités hospitalières RASSION Jean-Paul 20 427 31/12/2012 23410 SELARL IMAGER MED RADIO ONCOL I.M.R.O. 87000 LIMOGES médecins spécialistes BENMOUSSA Nawfal 19 606 31/12/2012 84

TOURISME ET LOISIRS1 SOCIETE DU PARC DU FUTUROSCOPE 86130 JAUNAY CLAN Parcs d’attractions MARCEL Dominique 79 313 30/09/2012 7512 GRAND PARC DU PUY DU FOU 85590 LES EPESSES Parcs d’attractions LE JOLIS DE VILLIERS DE SAINTIGNON Nicolas 56 524 30/09/2013 3843 SA FUTUROSCOPE DESTINATION 86130 JAUNAY CLAN voyagistes KREMER Nicolas 54 870 30/09/2012 14 EUTERPE PROMOTION 87000 LIMOGES arts du spectacle vivant GOUDARD Michel 18 985 30/06/2013 165 TOQUENELLE 17100 SAINTES cafétérias PELLETIER Loic 18 370 31/12/2012 2616 ZOO FAUNE TROPICALE 17570 LES MATHES jardins botaniques CAILLE Patrick 11 336 31/12/2012 567 ESPACE EUROP 85000 LA ROCHE SUR YON voyagistes RINGEARD Arnaud 9 891 31/08/2013 168 AQUARIUM LA ROCHELLE 17000 LA ROCHELLE jardins botaniques COUTANT Pascal 8 848 31/12/2012 9 CASINO DES PINS 85100 LES SABLES D’OLONNE jeux de hasard et d’argent ARREGLE JAUBERT Joelle 8 799 31/10/2012 9710 VENDEE CYCLISME 85140 LES ESSARTS clubs de sports BERNAUDEAU Jean-Rene 8 613 31/12/2012

TRANSPORT ET LOGISTIQUE1 SCHENKER-JOYAU 85600 MONTAIGU Messagerie DE CRECY Philippe 701 606 31/12/2012 4 4042 DACHSER FRANCE 85130 LA VERRIE Messagerie DUMORT Frederic 483 418 31/12/2012 3 0503 TRANSPORTS BERNIS 87280 LIMOGES Messagerie GUILLOT Jean-Claude 119 535 31/12/2012 5864 STEF TRANSPORT NIORT 1 LA CRECHE 79260 LA CRECHE transports routiers de fret CARRE Fabrice 53 759 31/12/2012 5 TRANSPORTS RENE MADRIAS SA 19270 USSAC transports routiers de fret MADRIAS Jean 52 935 31/12/2012 4596 AVILOG 85140 SAINTE FLORENCE transports routiers de fret MOUSSET DEVELOPPEMENT 47 318 30/09/2013 4677 TRANSPORTS CHAVENEAU BERNIS 86130 DISSAY Messagerie LACHAUME Philippe 45 662 31/12/2012 2488 GIRARD AGEDISS 85140 LES ESSARTS transports routiers de fret SUEUR Renaud 44 179 31/12/2012 4059 ALTEAD AUGIZEAU 85800 LE FENOUILLER transports routiers de fret GUYON Pierrick 43 036 31/12/2012 34910 PICOTY CENTRE ENERGIES SERVICES 86500 MONTMORILLON transports routiers de fret PICOTY S.A. 39 655 31/12/2012 23

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