Pays Dolois 120

■ Saint-YlieOuverture de la nouvelle crèche P.3

■ DoleAnciens combattants diplômés P.14

■ Rochefort-sur-NenonLes plus anciennes traces de l’homme moderne P.19

Inauguré le 23 septembre dernier,le pôle Schweitzer apparaîtcomme le nouveau centre névral-gique des Mesnils Pasteur enterme de services de proximité àla population. La municipalité asouhaité renforcer l’offre de ser-vices publics (démarches admi-nistratives, point CAF…), et parce levier, apaiser le sentimentd’insécurité des usagers.

P.3

Services renforcés aux Mesnils Pasteur

PAGES SPÉCIALES“AUTOS-MOTOS…” P.9La voiture électrique à l’honneur

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Pays Dolois n°120 - Octobre 2010 - 3

A L’HONNEUR

■ DOLE / MESNILS PASTEUR

Le pôle Schweitzer renforce ses servicesInauguré le 23 septembre dernier, le centre Schweitzer, rénové, apparaît comme le nouveau centre névralgique des Mesnils Pasteur enterme de services de proximité à la population. La municipalité a souhaité, conjointement avec la Caisse d'Allocations Familiales,réaménagé l'espace pour améliorer l'accueil et renforcer l’offre de services à disposition du publics.

Inauguré le 23 septembredernier en présence desdifférents acteurs de la

ville, de l’Etat, de la CAF... lepôle de services à la popula-tion offre désormais unepalette de missions élargie.“C’est un véritable enjeu quipermet de créer un nouveaurapport avec la population",souligne Sylvie Laroche,maire adjointe aux solidarités."Nous avons souhaité recen-trer cet espace autour duthème important de l’accèsau droit”. Ainsi, les usagerspeuvent se présenter pourtoutes les démarches admi-nistratives et de la vie quoti-dienne, pour solliciter del’aide dans le cadre d'unerecherche d’emploi ou pourêtre orienter vers d'autresorganismes… Diverses asso-ciations et structures tiennentdes permanences et offrentleurs services : la Haute auto-rité de lutte contre les discri-minations et pour l’égalité(HALDE), le centre d’infor-mations pour le droit desfamilles, l'association “culture

du cœur” qui œuvre pour faci-liter l’accès à la culture, l'asso-ciation des habitants du quar-tier, l'espace jeunes…

Un accueil commun avec la CAFLe centre Schweitzer permetdésormais une entrée et unaccueil commun avec la CAFdont l'ensemble de ses ser-vices est à disposition :demande de formulaires,dépose de dossiers, informa-tions, simulations de droits...Les travaux, qui se sont ache-vés au printemps, s'élèvent à30 000 euros. Des travauxnécessaires pour assurer unmeilleur accueil dans de nou-veaux locaux spacieux et amé-nagés (mobilier, informa-tique...). Déjà un premier bilanlaisse apparaître des effetspositifs : le centre accueillaitauparavant une moyenne de1600 personnes sur uneannée, depuis janvier 2010, cesont déjà quelque 3130 usa-gers qui ont sollicité les ser-vices du pôle, dont 14 % prove-nant des communes

avoisinantes. Des effets béné-fiques aussi sur le climat duquartier qui auraient d’ailleursdéjà été perçus, dixit Jean-Claude Wambst, Maire deDole : “Nous souhaitons queles habitants des Mesnils Pas-teur bénéficient des mêmesservices que les autres quar-tiers. Le renforcement des ser-vices à la population du centreSchweitzer participe à la réus-site de ce grand chantier derénovation que nous menonssur le quartier. Le sentimentd’insécurité se fait moins res-

sentir par les usagers. C’estaujourd’hui une autre logique,une autre dynamique... le

centre Schweitzer est unebelle réussite”.

Céline Garrigues

Sylvie Laroche, adjointe aux Solidarités de la ville de Dole, prenait part à l’inauguration du nouveau centre Schweitzer le 23 septembre dernier.

La réhabilitation des Mesnils Pasteur fait son bonhomme de cheminParallèlement à la rénovation du centre Schweitzer, les pro-jets d’urbanisme vont bon train aux Mesnils Pasteur. “Fairede ce lieu un quartier comme les autres” apparaît comme leleitmotiv de ces travaux de réhabilitation. Le quartier changeet plusieurs axes encadrent ce chantier d’envergure : larestructuration d’un véritable cœur de quartier, via entreautres la création d’un nouveau centre social, d’un nouvelespace culturel prévu pour 2012, la réfection du centre com-mercial ; l’habitat par l’intermédiaire de nouveaux logementsconstruits ou réhabilités ; le cadre de vie avec par exemple leréaménagement du petit bois, véritable "poumon" du quartier.

■ ST YLIE

Nouvelle crèche pour St Ylie

Avec les horaires de tra-vail particuliers inhé-rents à la fonction hos-

pitalière, ce projet de créationde crèche est une véritableaubaine. Confronté depuislongtemps au manque deplace en crèche (environ dixenfants pour un berceau), denouvelles perspectives s’of-frent désormais au personneldu CHS de St Ylie, de l’hôpitalLouis Pasteur et égalementpour plusieurs communesavoisinantes : Choisey, Dampa-ris, Foucherans, Sampans,Champvans, Gevry, Aberge-ment-la-Ronce. Si les réflexionsont débuté il y a cinq ans, leprojet ne s’est pas concrétiséen un claquement de doigt.

“Le CHS ne pouvait pas porterce projet seul, expliqueJacques Augier, le directeurgénéral de la structure spécia-lisée. Nous avons lancé unappel et les premières com-munes à avoir répondu ont étéChoisey, Damparis et Fouche-rans”. Le “syndicat mixteouvert de la crèche de St-Ylie”(SMOCSY) est alors créé etprésidé par un des acteurs dela mise en place du projet,Fabrice Saudon, adjoint à lamairie de Foucherans. “Notreobjectif est d’accepter le plusrapidement possible tous lesberceaux. La gestion de lacrèche a été confiée au PetitsChaperons Rouges” préciseJacques Augier.

Une grande amplituded’ouvertureD’une superficie de 720 m2

dont 230 d’extension pour lacuisine et les salles d’activité,la nouvelle structure a étéconçue aux normes environ-nementales. 33 berceauxaccueillant des enfants de3 mois à 4 ans sont prévus.Elle possède un atrium dejeux central, une salle de jeuxd’eau et de peinture et un jar-din. L’aménagement de l’es-pace a été pensé pour créerun environnement ludiquedans lequel l’enfant évolue enfonction de son niveau dedéveloppement et de sesenvies. Ouverte de 5 h 30 à21 h 30 du lundi au vendredi,

les tarifs restent les mêmesque pour ceux pratiqués dansune crèche municipale.Treize emplois ont été créésafin d’assurer l’encadrementdes petites têtes blondes. L’in-vestissement de 1,350 ME aété soutenu par le Conseil

général, la Caisse d’alloca-tions Familiales, les com-munes et hôpitaux. La fin destravaux est prévue pour la mi-octobre. Les familles manifes-tent déjà leur intérêt puisqueplusieurs pré-inscriptions ontdéjà été enregistrées. C.G.

Plusieurs inscriptions ont déjà été enregistrées. L’ouverture de la crèche de33 berceaux réservés au personnel hospitalier mais également aux habitants deplusieurs communes de la zone est prévue pour mi-octobre.

A droite, Fabrice Saudon, président du Syndicat de la crèche, a rapidement adhéré au projet de Jacques Augier, à gauche, le directeur général du CHS de St Ylie.

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TavauxLoto27 octobre à 14 h

FoucheransPuces7 novembre. Entrée gratuite.

AuthumeSpectacle30 octobre, "Bienvenue àYesterday" avec la troupeChickadee.

Mont-s-VaudreyInauguration du boulodrome16 octobreConcours de pétanque23 octobreRepas des clubs du secteur7 novembreSpectacle musical17 octobre à 15 h. Un pot-pourride comédies musicales pré-senté par la troupe “Le Pasta-comédie”. Rens. 06 86 35 74 12

MolayRepas “Jambon à l’os”16 octobre à 19 h 30.

Saint-AubinLoto16 octobre à 20 hSoirée accordéon22 octobre, avec Radio-France BesançonSpectacle31 octobre, spectacle del’école de musiqueLoto5 novembreSoirée maïs et gaudes6 novembre

Petit-NoirLoto6 novembre

Eclans-NenonMarche d’automne24 octobre. Légumes de sai-son, fruits, fleurs, pain cuit aufeu de bois…

La Vieille LoyeCafé-philo22 octobre à 20 h 30 avecStéphane Haslé sur le thème“Le bien et le mal”.

MolayChorales5 novembre à 20 h 30 à l’église,soirée au profit du Téléthon

VIVRE IC I

■ LES PETITES PLUMES

Les 9 mois de grossesse racontés par des enfants

Notre maîtresse est enceinte et nous avons décidé de faire des recherches pour savoir ce qui se passaitdans son ventre pendant 9 mois.

Premier mois : après lafécondation (c’est-à-dire larencontre entre l’ovule de lamaman et le spermatozoïdedu papa), la nidation com-mence et le cœur bat dès lespremières semaines. L’em-bryon ressemble à une vir-gule et mesure 5 mm.

Deuxième mois : les bras etles jambes apparaissent, lesyeux et les oreilles se déve-loppent. L’ossification débute,l’embryon mesure 3 cm etpèse 11 g.Troisième mois : l’embryondevient un fœtus (le visages’humanise) et on peut déjà

savoir si c’est un garçon ouune fille. Le fœtus commenceà bouger. Il mesure 15 cm etpèse 45 g. Les parents viventleur première échographie.Quatrième mois : le foie etles reins fonctionnent, les pre-miers cheveux apparaissent.A la fin du mois, le fœtus

mesure 15 cm et pèse 200 g.Cinquième mois : lesongles sont bien marqués etles poumons se développent.La future maman commenceà sentir bouger son bébé. Ilmesure 25 cm et pèse 500 g.Sixième mois : le fœtus faitune cinquantaine de mouve-

ments par demi-heure, mais ildort 16 à 20 heures par jour.Son cerveau se développeénormément. Le bébémesure 31 cm et pèse 1000 g.Septième mois : le bébéréagit aux bruits et est sen-sible aux impressionsvisuelles. Il suce son pouce. Ilmesure 40 cm et pèse 1700 gHuitième mois : tous lesorganes fonctionnent et lespoumons sont matures. Lebébé prend un aspect roseclair et sa position définitivepour l’accouchement. Ilmesure 45 cm et pèse 2400 g.Neuvième mois : le bébéest maintenant prêt pour lanaissance et il développe sesmuscles. Il mesure 50 cm etpèse entre 3000 g et 3300 g.

La classe de l’école deChampvans de CM1 et CM2 et leur institutriceMme Ducordeaux

■ DOLE / SANTE / 19 ET 23 OCTOBRE

Allaitement maternel : “tout bénéf” pour bébé et maman !Dans le cadre de la semaine mondiale de l’allaitement maternel (SMAM) du 17 au 23 octobre 2010, plusieurs initiatives seront mises en place par le pôle femme-enfant du centre hospitalier de Dole. L’occasion pour les professionnels de santé d’encourager et de soutenir l’allaitement maternel, mais également d’informeret de répondre à toutes les interrogations. Plusieurs stands sont prévus à la maternité et dans la galerie marchande de Cora.

D’après le rapport duProfesseur Domi-nique Turck de

juin 2010, la duree de l’allaite-ment en France serait parmiles plus faibles d’Europe.Pourtant, l’Organisation Mon-diale de la Santé (OMS),l’Union des Nations Uniespour l’Enfance (Unicef) et denombreux organismes desanté français conseillent àtoutes les mères d’allaiter demanière exclusive pendant 6mois. Pendant cette période,l’allaitement satisfait à lui seulles besoins nutritionnels dunourrisson. Egalement sur lelong terme, les bénéfices sontnombreux : diminution durisque d’infections respira-toires, du risque d’obesite etde diabete de type 1 et 2, de

maladies inflammatoires dutube digestif… Pour la mère,il est associé a une diminutionde l’incidence du cancer dusein avant la menopause et ducancer de l’ovaire, du diabetede type 2 et de depression dupost-partum.

Rassurer et lever les craintesLes consultantes en lactationet sages-femmes de la mater-nité de Dole rencontrent desmères souvent inquiètes àl’idée d’allaiter, freinée par lapudeur, la peur de la douleur,leur entourage, ou par les bar-rières professionnelles (la loiimpose aux entreprises deplus de 100 salariés de donnerune heure par jour aux mèresafin de tirer leur lait). A l’occa-sion de la SMAM, les repré-sentants des différentes struc-

tures du réseau de périnatalité(consultantes en lactation,sages-femmes libérales, asso-ciations d’allaitement, Protec-tion maternelle et infantile…)proposeront des stands afind’échanger avec le public, ras-surer, lever les craintes,conforter et soutenir lesmères se tournant vers lechoix de l’allaitement. Le19 octobre à la maternité deDole de 14 h à 17 h, un standsera tenu dans le hall de l’en-trée : présentation d’acces-soires d’allaitement, écharpesde portage, livres sur l’allaite-ment… Puis de 17 h à 18 h 30,un groupe de parole aura lieudans le petit salon. Le23 octobre, le stand sera pré-sent dans la galerie mar-chande de Cora à Choisey.

C.G.

Partenariat entre le Journal “Le PaysDolois” et l’EducationnationalePour la quatrième annéeconsécutive, le journalPays Dolois renouvelle sonpartenariat avec l’Educa-tion nationale dans lecadre du projet pédago-gique les “Petites Plumes”. La recette est simple :après l’intervention d’unjournaliste dans lesclasses afin de fairedécouvrir ce métier, lesenfants se mettront dans la peau de reporters enherbe et réaliseront unarticle sur un thème deleur choix. Que ce soit unpersonnage historique deleur commune, un monu-ment, un sujet étudié pen-dant l’année ou qui leurtient à cœur, une libertétotale leur est laissée.L’école de Champvanss’est prêtée en premier à l’exercice. Retrouvez-lesau fil des prochains mois.

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53 ANS, LA PAGE DU DIVORCE est tournée, la vie monotone… EMPLOYEE dans lemédical, div., naturelle, souriante, pleine de charme et plutôt discrète, calme, posée. Aime quela vie soit simple, balades, nature, activités manuelles, ambiances chaleureuses. Vs : âge en

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plus tard sous la protectionde Jeanne d’Arc, le vicomteLéonce Rigollier la fera agran-dir en 1868 et financera lareconstruction du clocherjuste avant sa mort. Cetteéglise est intégrée dans laparoisse de Clauge et Loueavec celles de Parcey etGoux. Elle abrite un retableremarquable datant du XVIIe

siècle. Classé IMH en 1961, ilfut restauré en 2002

Une vie locale dynamiqueVillette a conservé ses écolesélémentaire et maternelle. UnRPI a été réalisé avec Goux en

en place un conseil d’adminis-tration. L’année 2005 sera mar-quée par sa fermeture et lavente des immeubles quiseront transformés en 38 appar-tements.

L’église sous la protection de Jeanne d’ArcAutrefois, le village possédaitune chapelle dédiée à SaintRenobert. Elle constitua uneannexe de l’église de Gouxjusqu’en 1792, avant de “sup-pléer à l’insuffisance” de cellede Parcey. Ce n’est qu’enoctobre 1840 qu’elle fut éri-gée en succursale. Placée

ses propriétés de Villette. Lechâteau fut acheté par MmeJeannerot au profit de sesquatre filles, toutes religieusesqui en feront don à la Congré-gation des Sœurs de la Charité.En 1929, cette vaste bâtisse futtransformée en préventoriumbaptisé “la Providence desenfants”. Durant l’occupation,de nombreux clandestins yseront logés dans l’attente derejoindre la zone libre. En 1947,elle deviendra maison de reposet de convalescence. Gérée parles sœurs jusqu’à l’automne1998, elle sera reprise par l’hô-pital Pasteur de Dole qui mettra

peu plus à l’ouest, il se déve-loppa lors de la constructiondes voies de communication.

Un château du XVIIIe siècleGuillaume Rigollier de Parceyfit construire un château à Vil-lette. Il l’habita en 1758. Danscette très belle demeure réside-ront les familles Rigollier, Ryardet de Wall, cette dernière jus-qu’en 1928, année qui vit lecomte de Wall vendre toutes

dats de Louis XI. Voisin decelui des Emards à l’orée de laforêt, Jean Michotey et JeanBelin en jouirent. En 1758, ilfut vendu à la famille Rigollierde Parrecey.

Un village plusieurs fois détruit !Si la commune de Villettebénéficie aujourd’hui de laproximité de Dole, il n’en futpas toujours ainsi ! Au tempsdes invasions françaises, cettesituation était plutôt unénorme handicap. En effet,lors des différents sièges deDole, Villette subissait lespires exactions des envahis-seurs français. En 1477,toutes les constructionsfurent saccagées et incen-diées, les habitants ayant dûfuir dans les bois pour avoir lavie sauve. En 1636, le mêmescénario se renouvelait et lepeu de constructions par-taient en fumée. En 1668, lemême désastre recommen-çait ! Le village fut mêmeabandonné durant quinze anspendant la guerre de dix ans.Puis ce fut au tour deLouis XIV… Quels sauvagesces Français ! Reconstruit un

Pressagne, des Emards, ouencore “A Basse Cour”, cettedernière découverte seule-ment en 1978. Dans son dic-tionnaire, Rousset expliquequ’il pourrait s’agir d’anciensmonticules de terre proté-geant des tombeaux gaulois. Al’époque féodale, ils auraientété choisis pour l’édificationde petits châteaux forts ausein de chaque fief. En effet,une partie du territoire dépen-dait de la seigneurie de Gevry,et l’autre de la châtellenie deDole. L’ensemble était diviséen fiefs qui dépendaient ducomté de Bourgogne. Celuides Emards bordait la forêt deChaux. Il conservait les ruinesd’un ancien village détruit parles Français en 1477. Unefamille noble du nom d’Emardla possédait au Moyen-Age.Beaucoup plus tard, en 1715,une partie fut déboisée pour yconstruire plus de vingt chau-mières de charbonniers et depotiers. En 1717, les commis-saires de la forêt ordonnèrentleur destruction et incorporè-rent le bois à la forêt deChaux. Le fief de la Pressagneétait également un villageavant d’être anéanti par les sol-

Au temps de Villette la PressagneSi l’ancien Régime connaissaitencore Villette la Pressagne,le XIXe siècle ne retenait queVillette, toponyme qui seraitdérivé de “Villula” signifiant“petite maison de campagne”.Quoi qu’il en soit, sa racine estle mot latin “villa” qui dési-gnait les domaines ruraux jus-qu’au XIe siècle. Quant à“Pressagne”, son originesemble être le latin “PratumSanguinis” qui se traduit par“Prés du sang”. De là à faire lerapprochement avec un éven-tuel champ de bataille, il n’y aqu’un pas ! Néanmoins, lesruines romaines existant auxlieux-dits “Champs aux Che-nevières” et “La GrandeBrosse” attestent une exis-tence ancienne.

Le Pays des MottesDans de nombreux villages,une surélévation de terrainnaturelle ou artificielle appelée“Motte” demeure le seul sou-venir de l’époque médiévale.Villette a la particularité deposséder plusieurs de cesMottes, les principales étantcelles de la Mousse, de la

PERSONNALITÉS LIÉES À LA COMMUNE • Jean Michotey (?-1587) : Docteur en droit, il reçut en 1565 le fief de la Pressagne à titre d’acensement perpétuel. Il fut conseiller au Parlement de Dole en 1576. • François-Samuel Rigollier (vers 1720-1793) : Né à Dijon, il résida au château et fut président honoraire de lachambre des comptes de Dole. Son tombeau se trouve dans l’église locale. • Simon-Pierre-Emile Rigollier (1795-1861) : Né à Dijon, il fut le premier vicomteRigollier de Parcey en 1826. Député du Jura de mars 1839 à l’avènement de la seconde République en avril 1848, il fut aussi conseiller général du canton de

Entre la ville de Dole et le légendaire Val d’Amour, Villette profite d’une situa-tion idéale sur l’ancienne route blanche. Cette commune a dû ainsi s’adapter àune croissance de population, laquelle a doublé entre 1975 et 1990. C’est un joliet agréable village qui nous accueille.

DES V ILLAGES EN PAYS DOLO IS - N °72

Villette-les-Dole, un village en pleine croissance

Retraité de l'éducation natio-nale où il était instituteur etdirecteur d’école, René Curlyest né au pays en 1947. C’estd’ailleurs dans l’ancienneferme familiale qu’il habite.Entré au conseil municipal en2002, il était élu 2e adjoint dès2003, puis maire en 2008.C’est dans sa mairie touteneuve qu’il nous reçoit.“C’est mon prédécesseurRené Guichard qui l’aconstruite et c’est vraimentagréable de travailler dansun tel cadre !” souligne-t-il. Ilfaut dire que c’est le troi-sième déménagement quesubit le centre administratifcommunal ! D’abord installédans l’école de filles au XIXe

René Curly : “Mes ancêtres étaient laboureurs à Villette”

siècle, il fut transféré dans lebâtiment abritant la sallecommunale en 1983 et en2001 dans le bâtiment neufactuel. Le restaurant scolaireouvert en 2008 est l’une desrécentes réalisations, com -me la première tranche demodification du réseau d’as-sainissement, lequel devientun réseau séparatif avecenvoi à la station d’épurationde Dole. “La deuxièmetranche débutera en fin d’an-née” précise le maire quiannonce aussi la réfectionde la rue du Bois, le lance-ment d’une étude pour sécu-riser la route D 405 traversantle village et l’aménagementde la place de la Clauge”.

Intégrée à l’agglomération duGrand Dole, la communebénéficie des compétencesqui ont été prises : accueilscolaire, réseau TGD (ligne4), plan local de l’habitat etses actions spécifiques.“L’agglo fonctionne bien etles initiatives sont nom-breuses” déclare le maire,ajoutant : “les communesimportantes pèsent beau-coup dans les décisionsprises ; certains dossiersimportants comme celui dela gestion des ordures ména-gères et du coût toujourscroissant, ont bien des diffi-cultés à avancer !”.L’activité agricole est mainte-nue grâce à la présence detrois exploitations : Jean-François Mouquod, JoëlRoussot (polyculture, éle-vage et lait) et Dominique

Tyrode (céréalier). Leremembrement réalisé en1971 voyait l’ancien moulinde La Corre passer sur le ter-ritoire de Crissey. AntoineAnnovazzi en fut le derniervéritable meunier. Ce remem-brement fut revu en 1994.

Le centre avant la construction de la nouvelle mairie

Une mairie élégante

Villette a son blason depuis l’an 2000

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1986, cette dernière agglomé-ration rattachée à Dole ayantpu également garder sonécole avec une classe. Deuxjolis bâtiments encadrent lamairie : l’école maternelle setrouve dans l’ancienne écolede filles restaurée, dont la mai-son avait été donnée par lacomtesse du village en 1864.Corinne Garnier assure ladirection. L’école élémentairefut construite en 1965. Elleabrite deux classes. Jean-Etienne Pareau en est le direc-teur. 95 élèves fréquententl’ensemble des établisse-ments. Un service d’accueilmatinal et une garderie le soiront été mis en place, commeaussi la restauration le midi.Plusieurs commerces sontencore recensés au village :Epicerie- bar-tabac-journauxde M. et Mme Leduc, bar-res-taurant de Mme PierretteMaubland-Roussot, boucherie-charcuterie Rauscher et fils,poissonnerie Alain Pontarolloet même une agence devoyage “Mana Voyage”. L’arti-sanat est également présentavec Mme Letondor (Arômecoiffure), Olivier Faucher(menuiserie), Joël Masson(mécanique auto), LabantiSAS et RDF Da Silva (maçon-nerie), SARL AG Automobiles,Archimède (cabinet d’archi-tecte) Anty (transports) etmême une ALGG. L’entre-prise SICMO appartenant augroupe NIEF PLASTIC est

l’employeur le plus importantde la commune. Elle réalisedes outillages et des moulesmétalliques pour injection.Soulignons la présence d’unmédecin et d’un cabinet médi-cal avec trois infirmières. Maisaux côtés de ces commerçantset artisans, plusieurs associa-tions animent le village :comité des fêtes, chorale“Chœur de Loue”, Amicaledes parents d’élèves, Club del’espérance et du temps libre,ACCA, club d’échecs, activitéYoga et les Loisirs villettois.Notons l’organisation d’unsalon du collectionneurchaque année au printemps. Ilest devenu incontournabledans la région doloise.Mais à Villette, personne n’aoublié la famille Cuisant quifut génératrice de marcheursd’excellent niveau. Marcelsurnommé “la Gazelle” futquand même recordman deFrance pour avoir parcourupresque 13 km dans l’heure.Sa mort à 52 ans en 1991 dessuites d’une chute de vélo àGoux, plongea le village dansla tristesse. Mais avec NicolasBontink, ce village peut êtrefier d’avoir un autre cham-pion, de rugby cette fois. Evo-luant à Lyon, il a déjà étésélectionné en équipe deFrance. Intégrées au sein del’association présidée parAlain Goy, légendes et his-toires de la vie des gens deChaux sont bien présentes

dans la commune. Jean-MarieLouvrier né en 1915 est ledoyen, même s’il ne devintVillettois que beaucoup plustard. Par contre, CharlotteLonget, sa cadette de 1917 aconnu le village au temps oùla route blanche le traversait.Elle a vu, en 1921, construirele monument en l’honneurdes soldats tués à la guerre.Elle est la véritable mémoiredu pays, comme le tambourdes derniers appariteursFrançois Dodet et FélixBigeon qui orne la salle duconseil municipal. Hélas, pluspersonne ne peut évoquer lesanciens radeliers sur laClauge ! C’était au XVIIe

siècle et Villette avait même

son port. On y pratiquait leflottage dit “à bûches per-dues”, uniquement lorsque larivière était haute. Plus tard àpartir de 1884, on pouvaitsaluer Jules Grévy sur saligne présidentielle. Que debelles scènes perdues ! Maisce beau village qui est enpleine croissance n’oubliecependant pas son histoire,pas plus que ses anciens….

JT

Chaumergy de 1840 à 1848 et maire de Dole de 1837 à 1848. Il résida à Dole puis au château de Villette. • Alfred de Wall (1807 -1884) : Gendre de Simon Rigollier, il était lieutenant aux cuirassiers de la garde royale. Page du roi Louis XVIII et premier page du roi Charles X, il habita le château. • Françoise Longet (1948 -) : Professeur de lettres,cette Villettoise est l’auteur de plusieurs recueils de poésies dont l’un récemment dans lequel elle reprend certaineslégendes. • Enfants du pays morts pour la France : 14 en 1914/1918 – 3 en 1939/1945 – 1 au Maroc en 1949

Le conseil municipalCurly René: maireDumont J.-François : 1er adjointLegrand Jean-Luc : 2e adjointChambard Christian : 3e adjointDodet MarcelDebrais RodolpheGainet ChristopheGrille EdithHuguenet AurélienLoisy LionelMercet NoëlMouquod Jean-FrançoisPontarrollo AlainScheneder RémiLes derniers maires1937 – 1965 : Xavier Thouret1965 – 1971 : Robert Cholley1971 – 1983 : Gaston Thouret1983 – 1987 : Bernard Bon 1987 – 1989 : Gilbert Longet 1989 – 1995 : Henri Shmoll 1995 – 2008 : René Guichard 2008 – : René Curly

Villette-les-Dole (39100)Altitude : 195 à 232 m.Superficie : 459 ha dont 140 ha de boisPopulation : 750 (les Villettois)Canton de Dole Nord-EstCommunauté d’agglomération :Grand Dole

Agent SNCF, on peut dire quePascal Mergey est fier d’êtreVillettois. Il y est né en 1967certes, mais son amour pourson village est sans limite.Les archives de la communen’ont plus de secret pour luiet, en 2001, lorsqu’il publia unrecueil intitulé “Histoire d’unvillage…, sans histoire”, il fitcertainement le bonheur denombreux habitants. Il a éga-lement rassemblé les cartespostales du village dans un

Pascal Mergey : “Tout ce qui s’est passéau village m’intéresse !”

autre ouvrage, avec uneexplication sur chacuned’elles. Le 11 novembre pro-chain sortira un nouveaurecueil intitulé “Villette-lès-Dole a ses poilus”, un vibranthommage à ceux dont lesnoms sont gravés en lettresd’or sur le monument. Il seraen vente à la mairie et lebénéfice sera destiné auSouvenir Français. “Je neveux pas que ces malheu-reux soient oubliés !” avoue-

t-il humblement. Notonsaussi que Pascal est l’initia-teur du blason remarquable-ment sculpté par Olivier Fau-cher, artisan local.

Le château vers 1910

Ecoliers et écolières en 1936 – de gauche à droite. 1er rang devant :Simone Mourlevat – Paulette Gence - ? Forestier – Arlette Buguet – JeanMouquod – 2e rang : Marthe Mouquod – Paul Mouquod – Juliette Cuisant - ? - ?- ? – Michel Mouquod – 3e rang : Colette Mouquod – Madeleine Mouquod –Gisèle Buguet – Augustine Gauthier – Bernadette Mouquod – Denise Charles –Vuillaume – Maurice Vuillaume – Robert Migère – 4e rang : M. Baude(instituteur) - Jeanne Gravier – Louis Maubland – Lucien Buguet – RaymondGauthier – Suzanne Bedeaux – Denise Buguet – Marie Mouquod – MauriceMourlevat – 5e rang : Alice Gravier – Thérèse Mouquod – Maurice Gauthier –Xavier Mouquod – Madeleine Bachelut – Paulette Bachelut – André Mouquod.

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C’est le 17 septembre que le nouveau centre à l’enseigne Norauto a ouvert zone des Épenottes à Dole.

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centre dispose d’un local de tri desdéchets volontairement surdimen-sionné, et s’engage à limiter sonimpact sur l’environnement. Trèsimpliqué, Norauto Dole propose entreautre à ses clients des produits de net-toyage écologiques et biodégradables.Le magasin de Dole permet à la fois deretrouver l’ensemble des produits etdes services disponibles dans les cen-tres Norauto et de garantir un accueilconvivial, chaleureux, de qualité.

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■ VOITURES ELECTRIQUES

L’électrique : la solution de demain pour rouler propre ?De nombreux automobilistes sont aujourd’hui conscients de l’importance de

revoir nos modes de déplacement ainsi que notre forte dépendance au

pétrole. Présentée comme l’alternative écologique pour un transport propre,

la voiture électrique fait son apparition sur le marché de l’automobile. Les

concessionnaires jurassiens passent une vitesse pour se mettre à la page de

cette nouvelle technologie : ateliers remis aux normes, formations… Mais le

coût supposé élevé ainsi que son usage demeure un frein, et les consomma-

teurs sont plutôt frileux. Focus sur les modèles prochainement commerciali-

sés dans le Jura.

Notre impact sur l’envi-ronnement, notam-ment en matière

d’émissions, n’est aujour-d’hui plus à démontrer. Ildevient urgent de reconsidé-rer nos modes de transport.Consommer moins tout enconservant les mêmes per-formances, telle est la nou-velle gageure des construc-teurs automobiles. La voitureélectrique est présentéeaujourd’hui comme unealternative très prometteuse.Elle ne rejette aucune émis-sion, et les sources d’énergiepermettant d’alimenter lemoteur sont moins pol-luantes. Les constructeurssont passés à l’offensive, etcertains groupes s’engouf-frent dans le filon (Renault,Peugeot, BMW…). Un coupd’accélérateur qui augure

une offre plus complète etqui permettra de faire jouerla concurrence.

De nouveaux horizons pourles concessions jurassiennesNouvelles technologies obli-gent, les concessionnairesjurassiens qui commercialise-ront prochainement des véhi-cules électriques ont dûrevoir leur équipement.“Nous commençons dèsaujourd’hui les formationsdes commerciaux pour la par-tie technologique. De nou-velles normes de sécuritépour l’atelier seront mises enplace” nous indique-t-on chezRenault.

La solution miracle ?L’avenir de la voiture élec-trique est encore plein d’in-certitudes : l’autonomie limi-tée, les coûts, le manque de

bornes de chargement…Pourtant les pouvoirs publicsaf fichent aujourd’hui unevolonté de faire avancer sondéveloppement. Un superbonus écologique de 5 000 €est prévu pour tout achat devoitures dont les émissionsde CO2 seraient inférieuresou égales à 60 g/km. Pour cequi est de l’autonomie, elleoscille selon les marquesentre 100 et 200 km, etsemble donc destinée auxdéplacements urbains.L’avan tage indéniable résidedans le coût moins élevé dela source d’énergie : l’électri-cité est une alternative éco-nomiquement intéressanteface aux prix du carburantqui s’envole régulièrement.Par ailleurs, les coûts d’en-tretien du véhicule sont éga-lement moindres, puisque

limités aux frais de roulage(freins, pneus…). Au final, sil’on ajoute le bonus et leséconomies d’énergie et d’en-tretien, le produit ne revientpas excessivement plus cher

qu’un véhicule classique.L’obstacle majeur résidedans les infrastructurespubliques et privées permet-tant le chargement. Lesbornes sont loin d’être pré-

sentes dans toutes les villes,et on ne sait si les communesjurassiennes s’équiperont.Mais comme toute innova-tion, la voiture électriqueaura besoin de temps pour

gommer les défauts dudémarrage. Elle a au moinsle mérite de placer le volantdans la bonne direction pournotre planète…

C.G.

Mini E : silence, on roule...La commercialisation de

cette Mini E 100 % élec-trique est prévue pour

fin 2011. Equipée d’un moteurélectrique de 150 kW alimentépar une batterie lithium-ion,elle offre une autonomie de200 kilomètres environ. Avecses 201 ch, la Mini E a suffi-samment de punch pouratteindre sa vitesse maximalede 150 km/h. Ce qui étonneraest sa vitesse d’accélération,couplée à un moteur presqueinaudible. Elle est équipéed’un système de récupérationde l’énergie, aidant à ralentir lemoteur. Avec une répartitionéquilibrée des charges, desroues situées aux extrémitéset une suspension spéciale-ment réglée, la Mini E apporteune maniabilité aussi serrée etagile que ses cousines àessence…

Peugeot iOn : roulerdécarbonisé coûte cher...A vec sa batterie et

ses ser vices inno-vants, dont “Peu-

geot Connect” (appel d’ur-gence, d’assistance etremontée de données), laPeugeot i0n est disponiblepour un loyer mensueld’environ 500 euros. Sonmodeste coût d’utilisationne viendra probablementpas compenser le prix élevéde la location. La ville serale terrain de jeu favori dei0n. Avec quatre por tes,quatre places, pour une lon-gueur de 3,48 m et unrayon de braquage de 4,50m, cette Peugeot 100 %électrique développera unepuissance maximale de 47

kW (64 ch). Elle offre unevitesse maximale de 130km/h, une autonomie de130 km et des batterieslithium-ion rechargeables

en six heures sur une priseclassique de 220 V.

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■ GAMME ECOLOGIQUE

Renault Z.E. : la gamme “coup de foudre” ?A partir de 2011, Renault lance sa première gamme complète de véhicules 100 % électriques. Quatre modèles seront mis sur le marché, au look design et futuriste, inscrivant le groupe dansune véritable démarche écologique. De la construction en usine à la destruction (plus de 80 % recyclables en fin de vie), le constructeur français a lourdement investi afin de poursuivre sastratégie de baisse des émissions de CO2. Il annonce à terme un approvisionnement du parc français à hauteur de 10 %. Présentation des quatre modèles ZE (pour zéro émissions) : FluenceZE, Kangoo ZE, Zoe ZE et Twizy ZE.

Twizy Z.E. : l’agilité d’un 2-rouesTwizy Z.E. Concept est une

solution de mobilitéurbaine innovante. Avec sonchâssis à 4 roues, il offre àses deux occupants “en tan-dem” un moyen de transport100 % électrique et zéro émis-sion de CO2. Compact, agile etpratique, il répond com plè -tement aux exigences de la circulation en ville. Grâce à sacarrosserie enveloppante, vé -ritable “cocon” alliant sécuritéet sérénité, ses deux occupantssont très bien protégés. Equipéd’un moteur électrique de15 kW affichant un couple de70 Nm, Twizy Z.E. Conceptoffre souplesse et confort deconduite. Ses capacités d’accé -lération dans le trafic urbain etpéri-urbain sont comparables àcelles d’un 2-roues.

Zoe Z.E. Concept reçoit untoit qui optimise la gestion

de la climatisation afin de pro-longer son autonomie. Sonambiance intérieure est per-sonnalisable. Le système declimatisation va bien au-delàde sa fonction habituelle. Ilpropose trois effets : hydra-tant, “detox” et senteursactives au service du bien-être des occupants. Polyva-lent et de faible encombre-ment, Zoe Z.E. répond auxusages de tous les jours. Avecses trois modes de recharge,c’est une nouvelle façon devivre la mobilité.

Fluence Z.E. : 3 possibilités de rechargeVéhicule familial, Fluence

Z.E. Concept montre queséduction automobile, confortet espace sont parfaitementcompatibles avec respect del’environnement. Il afficheune autonomie de 160 km etdispose de trois possibilitésde recharge de la batterie :“standard” de 4 à 8 heures,“rapide” en 20 minutes,“éclair” en 3 minutes, grâceau système exclusif “Quick-drop” d’échanges de batterie.

Kangoo Z.E. : l’utilitaire écoloRéalisé sur la base du Re -

nault Kangoo, il repré sen -te le concept d’une mobilitézéro émission à destination desprofessionnels. Kangoo Z.E.Concept recoit une motorisa-tion électrique de 70 kWoffrant un couple de 226 Nm etune batterie Lithium-ion.Design et optimisation de lagestion de l’énergie permettentde limiter la consommationtout en offrant des prestationsde confort incon tournables. Ilpropose de nombreuses fonc-tionnalités d’information pourune utilisation simple et efficace.

Lumeneo Smera : le scooter à 4 roues à prix de luxe...

Conçue pour se déplacer avec aisance et stationner avec facilité, la Smera de Lumeneo, à mi-chemin entre le scooter et la voiture, 100 % électrique, est dotée de dimensions idéales pour

tous les déplacements de proximité au quotidien : moins de 1 mètre de large et 2,50 m de lon-gueur. Comme un deux-roues, elle se conduit avec agilité, mais le conducteur et son passagersont confortablement protégés, à l’abri des intempéries et de la circulation. Seul bémol, sonprix : 28 500 euros TTC batterie incluse bonus déduit. Et oui, le luxe à un prix…

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■ PERMIS DE CONDUIRE

Passer le permis de conduire en candidat libre : une formule réellement avantageuse ?Nombreux sont les élèves qui échouent à leur première tentative de passage de l’examen. Les conséquences se font rapidement sen-

tir pour le porte-monnaie : de nouvelles heures de conduite doivent être réservées auprès de l’auto-école et la facture s’alourdit. Une

formule peu connue permet de passer le permis en candidat libre. La préfecture du Jura enregistre d’ailleurs une recrudescence de

demande. Si cette solution apparaît comme plus économique, l’est-elle vraiment dans la réalité ?

La démarche est simpleet à portée de tous : ilsuffit de se rendre à la

préfecture de son départe-ment et de faire la demandede formulaire de permis deconduire. Le candidat doitêtre âgé de minimum 16 ans,être détenteur du livret d’ap-prentissage, être sous la sur-veillance constante et directed’un accompagnateur et circu-ler uniquement sur le réseau

routier et autoroutier national.Comme de plus en plus decandidats malheureux, Benja-men, 20 ans, pense sérieuse-ment à se tourner vers cettesolution : “après deux échecsà l’examen, je n’ai plus lesmoyens de payer les cours !”se lamente-t-il. En effet, lesvingt premières heures conte-nues dans le “package” desauto-écoles suffisent rarementà décrocher le précieux

papier rose dès la premièretentative. Et si l’on comptabi-lise un tarif compris entre35 et 45 € pour une heure deconduite, la facture devientvite salée si on doit doubler lenombre de cours… Certainscandidats se tournent doncvers cette formule qui restepeu connue.

Les économies et les risquesSi la préfecture du Jura n’en-

registre à ce jour que cinqdemandes depuis le début del’année, elle observe cepen-dant une recrudescence desdemandes, notamment pourle passage du code. Le délaid’attente est actuellement detrois mois minimum à comp-ter du dépôt du dossier com-plet. Ce délai varie en fonc-tion du nombre de demandesenregistrées. Ensuite, le can-didat devra s’équiper d’unvéhicule à double commande,à l’instar de celles des auto-écoles, et se former auprèsd’un accompagnateur titulairedu permis de conduire. Là oùça coince, c’est que lesloueurs exploitant ce type decréneau sont réduits à peaude chagrin pour la région…Par ailleurs, les profession-nels alertent sur les risquesencourus par ce type d’ap-prentissage. Les auto-écolesdoloises ne cachent pas leuragacement : “à part pour lesfamilles nombreuses, il y apeu d’intérêt à cette formule,il faut consacrer beaucoup de

temps à l’apprentissage. Deplus, il est plus difficile d’avoirune place pour le passage del’examen, et les délais sontplus longs. C’est une pratiquequi reste marginale”. D’autresprofessionnels de l’enseigne-ment de la conduite attirentl’attention sur la rigueur duformateur : “cela peut s’avé-rer dangereux : un conduc-teur qui a 15 ans de permis aforcément pris de mauvaiseshabitudes”

Renforcement de la loiAu final, la formule sembleêtre davantage un miroir auxalouettes qu’une solutionmiracle. De surcroît, la loi arécemment été renforcée. Eneffet, l’arrêté du 18 juin 2010réglemente cet apprentissageet les nouvelles modalitéssont entrées en vigueur le7 octobre dernier. Désormais,l’accompagnateur doit avoirsuivi préalablement une for-mation de 7 heures minimumdans un centre agréé pourdispenser la formation. C.G.

La “rock bike”Un des plus anciens adhérents de l’associationdoloise Free Spirit Moto Club Custom vient de réali-ser une sculpture insolite d’une moto… en béton.

Créée en 2001, cetteassociation regroupepossesseurs et passion-

nés de motos, essentiellementHarley Davidson. Rassemble-ments, voyages, manifesta-tions sont organisés tout aulong de l’année pour la tren-taine d’adhérents. C’est lorsd’une concentration à l’étran-ger qu’est venue cettecurieuse idée de tailler uneHarley dans le béton. “On yrencontrait souvent des sculp-tures de motos en bois,explique Daniel Sainthot, leprésident de l’association. Endiscutant avec un des plus

anciens membres, “Vince”, jel’ai mis au défi de fabriquer unmodèle en ciment, grandeuret poids nature !” Il aura falluun an de travail au motard àl’âme d’artiste pour réaliser lapièce, à mi-chemin entre uneHarley et une Indian. Pourl’anecdote, les roues de l’en-gin ont été pensées libres desorte qu’il puisse se déplaceret “rouler” ! Un modèleunique selon le président del’association. Il souhaiteraitaujourd’hui exposer l’œuvre,et recherche activement unhôte pour accueillir cet oeuvrecocasse ! C.G.

■ ASSOCIATION / FREE SPIRIT MOTO CLUB



Permis contre bénévolat !Le slogan est simple et attractif pour les jeunes authumois de 16 à 25 ans : le permis contre une bonneaction. Comme déjà de nombreuses collectivités en France, la municipalité d’Authume lance un dispositifqui consiste à financer à hauteur de 350 € le permis de conduire. Et comme dans tout échange de bonsprocédés, le jeune Authumois devra en contrepartie effectuer 35 h en faveur de la collectivité.

“L’idée est venuegrâce à la communede Morteau qui

avait mis en place ce disposi-tif. J’ai alors proposé à la com-mission de l’adapter à notrecommune et à nos moyens”.Pour le maire Grégory Solda-vini, ce projet est parti d’unconstat : sans permis, pas detravail, et sans travail, pas depermis… En gros, une his-toire que de nombreux jeunesconnaissent sur le bout desdoigts : celle du serpent qui semord la queue… “Nous avonsalors contacté la mairie deMorteau afin d’avoir plus d’in-formations sur ce type d’ac-tion. Aujourd’hui nous propo-sons une aide financière àhauteur de 350 € versée direc-tement à l’auto-école, et encontrepartie le jeune devraeffectuer 35 h au sein de lacollectivité”. La démarche estsimple : le futur conducteurdépose en mairie un dossierdans lequel il fait part d’unprojet en rapport avec la col-lectivité. Si l’inspiration devaitfaire défaut, la municipalitépropose tout type d’actions :secrétariat, espace vert,numérisation d’état civil, aide

aux associations locales, orga-nisation d’un événement del’année… “Une commissionregroupant trois conseillersmunicipaux et trois membresdu CCAS a été mise en placeafin d’étudier les projets” pré-cise l’édile.

Déjà quelques projetsMême si les jeunes se mon-trent quelque peu timorés àeffectuer la démarche seule,la mayonnaise semble avoirpris. “Une élève du lycéehôtelier de Poligny propose

de réaliser des apéritifs pourdes cérémonies et d’assurerle service lors du repas desanciens” s’enthousiasme Gré-gory Soldavini. Cette “bourseau permis” coûtera 3 500 €annuels à la mairie.

C.G.

Grégory Soldavini, le maire d’Authume, lance le dispositif “permis d’agir”, permettant de donnerun coup de pouce financier aux jeunes souhaitant passer leur permis.

■ AUTHUME

Les “rétros” aussi ont leur charme !Pour les nostalgiques de voitures anciennes, le rendez-vous est donné le13 novembre prochain. Confirmant le succès des éditions précédentes, le11e Jura Historic, organisé par le Old Cars Club Jurassien, rassemblera une ving-taine de bolides anciens.

Des véhicules anciens,mais pas pour autantdémodés ! Nombre

de curieux, amateurs ou pas-sionnés prendraient volon-tiers place au volant de cesbelles rétros qui soufflentcomme un parfum de nostal-gie. Les marques les plusprestigieuses seront pré-sentes. Vous pourrez admirerles vénérables Alfa Roméo,Alpine, Mini, Autobianchi,BMW... des années 60 à 70,avant que les collectionneursne prennent le départ etsillonnent les routes de lacampagne. Car ce n’est pasun simple rassemblementagréable pour les yeux, maisaussi une épreuve sportive.Ce rallye de navigation setiendra le 13 novembre audépart de Dole. La premièreétape (départ avenue de Lahrà 8 h 30) de 160 km emprun-tera l’itinéraire suivant : Mon-barrey, Arbois, Andelot,Equevillon, Montrond, Plasneet arrivée à Voiteur vers 12 h 30, pour le repas. Ladeuxième étape de 140 kmprendra son départ à Voiteur,puis traversera Arlay, Com-menailles, Asnans Beauvoi-

sin, Champdivers, Gevry etarrivera à Dole vers 17 h 30.Le parcours précis restesecret, un “road book” seraremis au départ et les concur-rents devront trouver des“contrôles de passage” placésle long de la route.

Une histoire richeCréé en 1967, le club, alorsappelé “Stock Cars ClubJurassiens” est né à l’initiativede Jean-Jacques Chevaux,Jean-Pierre Aulon, l’actuelprésident et Christian Aulon.Il rassemble passionnés et

collectionneurs de voituresanciennes. En 1976, le pre-mier rallye promenade devéhicules anciens est orga-nisé, et réunit des bolides pra-tiquement tous d’avant-guerre. Les manifestations,randonnées vont s’enchaîneret le club devient le “Old CarsClub Jurassien” en 1988. Ral-lyes et festivals se multiplientet le club décroche toujoursplus de prix. En 1997, la pre-mière édition du “JurassicTour”, réservé aux véhiculesd’avant-guerre est organisée.

C.G.

■ ASSOCIATION / OLD CARS CLUB JURASSIEN / 11e JURA HISTORIC

Le mois prochainPAGES SPÉC IALES “B IEN -ÊTRE”


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A L’HONNEUR

■ ECONOMIE / CREATION DʼENTREPRISE

Kameleon Prod : chronique d’une réussite annoncéePrestations audiovisuelles pour les entreprises ou les institutionnels, conseils, photos, création de visite virtuelle, ateliers d’éducation… lesmultiples casquettes de la toute jeune entreprise Kameleon Prod et de ses créateurs impressionnent. Plus artistes qu’entrepreneurs, lestrois amis d’enfance se sont lancés dans l’aventure il y a dix mois dans un secteur plutôt concurrentiel en France, et l’activité se développedoucement mais sûrement, urbi et orbi. La création audiovisuelle “made in Jura” pourrait avoir un bel avenir devant elle, avec notammenten trame de fond un projet de documentaire qui pourrait être diffusé sur une chaîne du câble. Rendez-vous dans les locaux de KameleonProd pour une rencontre avec les trois acolytes : le Dolois Antoine Bonzon et les Lédoniens Matthieu Faivre et Michael Vallauri.

Pouvez-vous nous expliquerl’histoire de Kameleon Prod ?Antoine Bonzon : J’avaisquitté Dole pour suivre uneformation dans l’audiovisuelleà Paris, où j’ai monté uneassociation de création defilms institutionnels. Rapide-ment déçu par la vie pari-

sienne, je suis revenu enFranche-Comté. Matthieupour sa part avait déjà réalisédes documentaires et est pas-sionné de photos. Quant àMichael, il avait une forma-tion de commercial et pouvaitgérer ainsi le côté commercial,assurant une complémentarité

entre nos compétences. Nousavons fait le choix de commen-cer avec le statut d’associationafin de tester le marché local,nourrir et étudier le projet.L’association est passée au sta-tut de SARL il y a dix mois.

Quelle est votre activité ?Nous produisons des presta-tions audiovisuelles pour lesentreprises et les collectivités,nous leur apportons desconseils afin de développer uncontenu audiovisuel efficace etciblé. De plus nous mettons enplace des ateliers d’éducationà l’image dont certains en par-tenariat avec la MJC de Dole.

Enfin, nous avons un projet dedocumentaire avec un réalisa-teur sur le thème suivant : “lavie quotidienne d’une brigadedans le 19e arrondissement”.Nous ne voulons pas faire res-sortir le côté “sensationnel” dusujet, comme on peut le voirdans de nombreux documen-taires télé, mais nous souhai-tons plus nous pencher surl’aspect “social et ordinaire”.En tout cas, c’est cette polyva-lence d’activités qui nous per-met de vivre aujourd’hui.

Comment se porte la sociétédans un contexte économique

peu rassurant pour la créationd’entreprise ?Nous sommes agréablementsurpris, ça marche plutôt bienpour l’instant ! Pendant laphase associative, nous avionsréalisé une dizaine de films.Aujourd’hui nous abordonsune période où nous sommesplutôt débordés de travail !Nous commercialisons nos ser-vices aussi bien en Franche-Comté qu’au niveau national.Notre projet est viable et nouspermet de payer les charges etde nous verser de petitssalaires, inférieurs au SMIC.

Propos recueillis par Céline Garrigues

http://www.kameleonprod.fr/

Matthieu Faivre, Antoine Bonzon et Michael Vallauri

ETAT C IV I LNAISSANCELilou de Yvan JAILLET et de Emilie BILLOT, DoleLouna de François BOISSON et deEmmanuelle PETTINI, DoleLéonie de Julien DIDELOT et de MarlèneMONTEIRO, MoisseyMilana de Dorian DUPRÉ et de AlexandraLUDDENS, ChatenoisMathieu de Laurent COURCENET et deSylviane GIRONA, MonnièresGabriel de Jérémie MARONESE et de AuroreWAGNER, DoleLouis de Guillaume LEFEVRE et de ChristelleGERMAIN, Neublans-AbergementLola de Fabien MARCAIRE et de IsabelleBOUDIN, FoucheransSolène de Damien BREGAND et de DelphineBAILLY, DoleMaëlys de Cyril BERLINGARD et de GaëlleDEBRICON, EtrepigneyEva de Sébastien DAUBIGNEY et deKardiatou SOW, Le DeschauxSael de David BOUVIER et de Elise LAMBERT,MathenayEma de Jérôme KIJUN et de SandrineBERTRIX, DoleEsteban de Sébastien CLAIROTTE et deAngélique MICHELOT, FoucheransMélissa de Stéphane CAMBAZARD et deElisabeth SILVA, ChatenoisTiméo de David RODRIGUES et de EveSCHENEDER, SergenonTiméo de Jonathan FENOLLAR et de MarlèneJACQUIN, FoucheransLino de Franck GIRARD et de Sophie RACINE,Orchamps

Lisa de Sébastien ROY et de RoselyneCARLOT, PointreEvan de Johann PASSEMARD et de CélineBERTRAND, DoleMike de Sébastien BESIA et de SéverineMULLER, MesnayIlona de Stéphan PERNIN et de VirginieSTEHLY, NeuvilleyLéa de François CARTAUX et de MagaliSANDRIN, PeseuxDriss de Karim ZARIOUH et de DéborahGUYOT, FoucheransAbdoullah de Beslan BERSANOV et de LizaABDOULKHAJIEVA, DoleAnil de Dogan MURTAZA et de Aynur BULUT,DoleTiméo de Denis GASCUELLE et de IsabelleTERON, AuthumeElsa de Vincent BOUCHET et de MarietteTUPINIER, DamparisLana de Pierre BEAULIEU et de angéliqueCONCHON, SampansLillo de Frédéric SILFERI et de Agnès FORT,TavauxAnna de Nicolas CHAPELOTTE et de JulieMIGEON, Nevy les DoleNolan de Gérald BARBERA et de MélanieGOMET, DoleNéssim de Stéphane LAFONT et deMahbouba ADDA BENIKHLEF, BrevansKylian de Loïc PRÊTRE et de Aurélie COCCO,DoleYanis de Philippe LAINE et de KarineCHAPELLE, DoleMeziane de Kevin VUICHARD et de DeniaBEZIOU, Dole

LÝ Linh de Damien DECOSTER et de Kim LENGOC, DoleGabin de Sébastien MAIRET et de JessicaGOUHOT, MathenayVincenzo de Sébastien PARIS et de AngélaDELUCA, DamparisMaxime de Jean-Baptiste ROSSET et deNadège BERLINI, Villers-FarlayInes de Abdellah BELLAJ et de Wafaa ELMADKOUR, DoleJessica de Robert DE’ATHE et de GaëlleGARRAUD, ChoiseyMarius de Benjamin ROUSSEAU et de LucileCOMMARET, Saint-LoupCélya de Laurent DEHAN et de SylviePETREK, DoleMathilde de Sébastien REVERCHON et deAline GUERRIN, RanchotThéo de Philippe BONJOUR et de DelphineGUERRIN, ChaumergyIlario de Eddy COELHO et de AlexandraDUCROT, Petit-NoirTatiana de Cédric LEMOR et de AndréaJUAN, DoleIlyana de Gilles SUTY et de Ouafa EDDAOUI,FoucheransEmma de Florian GUICHON et de EmilieHOLTZER, DoleMathéo de Gérard VARESCON et de AlineROBLIN, RyeJamilyn de Monika ROBERT, DoleDila de Recep SAYAR et de Zühal ALTUNER,DoleFélix de Patrice GENREAU et de NathaliePERIN, Choisey

Ilyes de Bouazza BELBACHIR et de RabhaBENMEDJAHED, DoleJade de Alexandre MERCIER et de Rim ELMEZOUGHI, Villette les DoleDemis de Yann LEBOIS et de CarolineMILLET, DoleLouna de Ludovic WILL et de MichelleCOLAS, TavauxTiméo de Mickaël LE SAINT et de LauraJANVIER, CheminDÉCÈSVOSSOT Georges, Champdivers, 85 ansMAUCHAMP Pierre, Dole, 77 ansROZ Georgette veuve BARBEY, Dole, 77 ansCADOUX Andrée épouse COUR, Souvans, 84 ansGOUHOT Roger, Foucherans, 77 ansGUYOT Georgette veuve VICHOT, Mont sousVaudrey, 92 ansSALLÉ Marie, Dole, 86 ansROLET Denis, Dole, 80 ansCHAMPENOIS Gérard, Dole, 60 ansCHANTELAUZE Jean-Pierre, Offlanges, 59 ansSTELLACI Joseph, Dole, 64 ansFOURNIER Josiane veuve KEIGNAERT,Amange, 68 ansDUQUERRE Andrée veuve GRÉVOZ, Dole, 95 ansBOISSARD Andrée veuve FAIVRE, Neublans-Abergement, 90 ansMAGDELEINE Nicole veuve GUENON, Dole,62 ansMÉNY Marcel, Saint Aubin, 80 ansTISSOT Yvonne épouse REBILLET, Dole, 86 ansRECEVEUR Renée veuve GAUDILLIER, Tavaux89 ansDARCQ Jean, Sampans, 73 ans

MAIRE Marie-Louise veuve BARRY, Dole, 87 ansDESGRANGES Patrick, Dole, 48 ansJACOB Madeleine veuve SOZZA, Dole, 86 ansGUICHARD Lyliane veuve BONIN, Tavaux, 79 ansTONNIN Hélène veuve JOUFFROY, Dole, 90 ansMURA Victor, Dole, 70 ansCOINTOT Michel, Dole, 55 ansNIQUET Jacqueline épouse BAIETTO, Dole,68 ansBAURAND Claire veuve POUILLARD, VillersFarlay, 81 ansBICHET Henri, Moissey, 88 ansDAVID Geneviève veuve BOIVIN, Dole, 87 ansGORDOT Gaëtan, Gatey, 49 ansBARTHELET Andrée veuve GUY, Dole, 87 ansJANET Marie-Antoinette veuve BOLOT,Santans, 91 ansGIRARD Michel, Dole, 66 ansMOURAND Georges, Saint Aubin, 85 ansCORDIER Alice épouse DAUBIGNEY,Champdivers, 72 ansLABATUT Robert, Dole, 94 ansPERRAULT Henri, Damparis, 79 ansBAILLY Fernand, Petit Noir, 82 ansMARTIN Marie-Line, Dole, 39 ansLOMBARD René, Chaussin, 81 ansGRAND René, Dole, 78 ansLAUNOY Gérard, Mont sous Vaudrey, 61 ansRAMBOZ Lucienne épouse LACAILLE, Gatey,84 ansDALOZ Gérard, Damparis, 85 ansNICOLET Stéphane, Dole, 40 ansCUGNET Paulette veuve DESOGÈRE, Dole, 87 ansBATAILLARD André, Dole, 88 ans

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A L’HONNEUR

■ DOLE

Les anciens combattants diplômésDans le cadre du 70e anniversaire de la Seconde Guerre Mondiale (célébré de 2009 à 2015), la France a décidé de rendre hommage aux250 000 anciens combattants qui ont risqué leur vie pour libérer la France du joug de l’occupant. Geste symbolique en hommage auxanciens résistants ou soldats, le maire de Dole Jean-Claude Wambst leur a décerné un diplôme d’honneur pour rappeler leur courage,leur sacrifice et leur patriotisme.

Ils auront attendu 65 ans...pour avoir leur diplômed’honneur. Le 9 sep-

tembre dernier à l’hôtel deville, Jean-Claude Wambstrelayait l’initiative nationale àlaquelle les maires de Franceont été associés. Une cen-taine d’anciens étaient invités,ayant combattu dans l’ombreou sous l’uniforme, et unetrentaine s’est excusée. Unedélégation d’anciens combat-tants porteurs de drapeauxétait présente, ainsi que lesreprésentants de la gendar-merie et de jeunes dolois etdoloises chargés de remettreles diplômes. Même s’il s’agitd’un bout de papier, c’est ungeste symbolique fort,comme le soulignait Jean-Claude Wambst : “c’est unmoment de mémoire pourceux qui ont perdu la vie,mais également un momentpour saluer les vivants qui ontservi la France et qui se sontengagés au nom des valeurs

républicaines. C’est un gestesymbolique pour exprimernotre admiration et notre gra-titude. Grâce à ce sacrifice età cet engagement, noussommes libres aujourd’hui !”.

Une marque dereconnaissanceParmi les anciens résistantset combattants mis à l’hon-neur, les réactions étaientdiverses. Robert Sadosky,ancien juge au tribunal decommerce, manifestait unecertaine gêne à l’égard decette distinction : “je n’étaispas en faveur de cette céré-monie. Lorsque nous faisionsun acte, ce n’était pas dansl’optique de recevoir les hon-neurs ! C’est une marque dereconnaissance bien sûr, maison doit d’abord se rappeler deceux qui ont laissé leur vie.”Né en novembre 1924, l’an-cien magistrat s’est engagévolontairement en 1944 et apris part à la campagne d’Al-sace. Pour Noël Briquez, il

est important de ne pasoublier, et ce diplôme est unevéritable marque de recon-naissance : “70 ans après, onpense encore à nous et ça faitplaisir ! Je me suis engagé à18 ans lorsque les Américainssont passés ici. On a beau-coup souffert pendant l’occu-

pation, il fallait s’engager pourse libérer !”. Gaston Romanetpartage le même sentiment.Né en 1923, il s’est engagévolontairement à 19 ans dansla résistance, puis en 1944dans l’armée. Il a pris par àdeux campagnes, en Franceet en Allemagne. “Quand on a

fait ce qu’on a fait dans larésistance, il faut se souvenirjusqu’au bout, martèle-t-il. Sije dois retenir un souvenir decette période, ce sera le 8mai, la fin des combats : toutle monde était dans la ruepour défiler et chanter”.

C.G.

“ON DÎNERA AU LIT”, NOUVELLE COMÉDIEDES JONGLEURS DE NOTRE-DAMELa compagnie de théâtre “Les Jongleurs de Notre-Dame”présentera les 11, 12, 13 et 14 novembre prochains “On dîneraau lit”, comédie de Marc Camoletti, à qui l’on doit notamment lecélèbre “Boeing-boeing”. Mise en scène par Roby Faivre, cettecomédie en deux actes se déroulera au théâtre municipal deDole. Les protagonistes de cette aventure seront parachutésdans une cascade d’erreurs et de quiproquos, garantissant deuxheures de fous rires. Une femme croyant, à tort ou à raison, queson mari la trompe, trouve dans une revue féminine une recettepour se venger. En effet, cette conseillère du cœur suggèreperfidement aux femmes qui veulent se libérer de la routineconjugale de pratiquer le “sex group”. Prenant le prétexte d’êtreà la mode, la femme exigera de son mari de passer à la pratiqueet celui-ci s’efforcera d’éviter par tous les moyens d’y arriver.

Avec Roby Faivre, Martine Pingon, Jean-Luc Robin, Frédéric Hanchin, Christine Angonin et Florence Robert. Les 11, 12 et 13 novembre à 20 h 30 et le 14 novembre à 15 h authéâtre municipal de Dole. Tarifs : 13 €, 9 € et 6 €. Réservation à partir du 19 octobre au théâtre municipal, de 13 h 30 à 18 h 30 dumardi au vendredi, de 10 h à 12 h le mercredi, et à partir du21 octobre par téléphone au 03 84 86 08 90.

UNIVERSITÉ OUVERTE : LA RUSSIE À L’HONNEURLa programmation 2010-2011 de l’Université Ouverte a étédévoilée et s’annonce riche en découvertes. Les auditeurs libres– sans aucune distinction d’âge ou de diplôme – désireux dedévelopper leurs connaissances culturelles peuvent s’inscriredès maintenant pour suivre les cours dispensés par lesuniversitaires, mais également pour assister à toutes lesconférences ou participer aux voyages pédagogiques. Pour lemois d’octobre, l’histoire de la Russie est mise à l’honneur avecune conférence qui aura lieu au Carrefour de la Communicationde Lons-le-Saunier le 11 octobre de 14 h 30 à 18 h : “l’édificationdu pouvoir de Staline”. Le 12 octobre, Jacques Bellevilleprésentera une conférence sur le thème “chocolat et santé”, etMonique Roux interviendra le 18 octobre de 14 h 30 à 18 h sur lethème “de la 2e Guerre Mondiale à la mort de Staline”.Inscriptions auprès de Mme Daudry, service culturel de la mairie,Lons-le-Saunier. Tél. 03 84 47 88 24

NOUVEAUX CLUBS DE REMISE EN FORME À CHAUSSINUne nouvelle structure de remise en forme vient de voir le jourà Chaussin. L’association “Spor’attitude” propose des cours dulundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h. Tarif annuel : 90 €.Renseignement auprès de Claude Simon : 06 41 73 62 79.

NOUVEAUX COURS POUR LE CLUB ASSOCIATION KARATÉLe Club association Karaté Jura a repris son entraînement avecdeux nouveautés pour l’année 2010-2011. Deux nouveaux courssont proposés : “Body karaté” (karaté chorégraphié enmusique), chaque lundi à Damparis de 19 h 30 à 20 h 30 et Coursde karaté au gymnase du collège Mt Roland de Dole, de 19 h à20 h 30. Les entraînements habituels, quant à eux, ont repris leurrythme : cours de Karaté enfants à Damparis chaque mardi de18 h 15 à 19 h 30 et à Tavaux au Dojo Solvay chaque jeudi de18 h 15 à 19 h 30 ; cours de Karaté adultes à Damparis chaquemardi de 19 h 30 à 21 h et à Tavaux au Dojo Solvay chaque jeudide 19 h 30 à 21 h■ AUTHUME

■ FORÊT DE CHAUX

Les lavoirs d’Authume réhabilités Nouvelle signalétique pour le Sentier du Guêpier

La mairie d’Authume a entrepris la réhabilitation de ses deux lavoirs, permet-tant une mise en valeur patrimoniale et touristique de la commune. Des chan-tiers internationaux de jeunes ont permis la réalisation de ces travaux.

La Communauté de communes de Jura Nord arécemment mis en place une nouvelle signalé-tique le long du Sentier du Guêpier. Petits pan-neaux, légendes, indications sur la faune…apporte désormais aux promeneurs un éclaircis-sement sur l’histoire du site.Ce projet initié par la mai-

rie d’Authume a pourobjectif la réhabilitation

de deux monuments de lacommune : le Lavoir aux lionset la fontaine. “Nous souhai-tions couvrir le lavoir d’un toit.L’association des Loisirs popu-laires dolois nous a proposé lesystème de chantiers dejeunes, opération financée parle Grand Dole” explique Gre-gory Soldavini, le maire d’Au-thume. Ainsi plusieurs jeunesd’Authume et du Grand Doleont procédé à la constructionde la charpente, et la poses’est terminée à la fin de l’été.

Remise en service de la fontaineCe chantier se déroulera surdeux années : en 2010, laconstruction d’un mur de

soutènement, puis en 2011,l’aspect paysagé sera traité,ainsi que la mise en eau défi-nitive. “Les loisirs populairesdolois nous ont suggéré deprendre contact avec l’asso-ciation “Le entre de Beau-motte”, spécialisée dans l’or-ganisation de chantiers dejeunes volontaires internatio-

naux. C’est une véritable plus-value au projet, favorisant leséchanges et la découverte decultures différentes”. Dixjeunes étrangers d’originescoréenne, allemande, belge,congolaise et Russe ont ainsitravaillé au coude à coude cetété avec dix jeunes du GrandDole et d’Authume.

Au cœur de la Forêt deChaux, le Sentier du Guêpierrelie Etrepigney à Our enpassant par la Bretenière.En 1995, la Communauté deCommunes de Jura Nordavait repris la compétencedes sentiers de randonnées,et a décidé de redonnercette année un coup de neufà la signalétique de ce site.Auparavant, il fallait acqué-rir un guide. Désormais, despetits panneaux signalentles curiosités du lieu auxpromeneurs. Le sentier estscindé en deux parcours : ilpeut être parcouru en tota-lité (9 km) ou partiellementavec un retour possibledepuis l’oratoire Saint Thi-baud (6 km), le retour se fai-

sant en partie par le mêmechemin. Parmi les panneauxd’indications, on pourratrouver des explications surle “baccu”, ancien habitattemporaire des bûcheronscharbonniers, sur le chêne àvierge, le symbole des gensde Chaux, sur la fontaine dela Jourmaine…

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Poule B29/08/10 Foucherans-Rochefort/Amange4-2, Pays Maichois-Jura Dolois (réserve)12/09/10 Rochefort/Amange-RocheNovillars (B) 2-3, Jura Dolois-Avoudrey 3-1, Larians et Munans-Foucherans 3-225/09/10 Orchamps.Vennes-Rochefort/Amange 0-3, 26/09/10 Foucherans-Jura Dolois (B) 2-1 03/10/10 Larians et Munans-Rochefort/Amange 2-0, Jura Dolois-Roche/Novillars 1-3, Ornans (B)-Foucherans 2-0Classement au 03/10/101.Larians et Munans - 2. Ornans (B) - 3.Roches/Novillars - 4. Poligny - 5.Foucherans - 6. Jura Dolois (B) - 7.Rochefort/Amange - 8. Pays Maichois - 9.Les Ecorces - 10.Saône/Mamirolle - 11.Avoudrey - 12. Orchamps/Vennes.

1re Division de District28/08/10 Champagnole-Chaussin 2-229/08/10 Saint Aubin-Aiglepierre 2-2,Mont/Vaudrey-Aromas 1-211/09/10 Jura Lacs-Mont/Vaudrey 0-412/09/10 Aromas-Saint Aubin 2-2,Chaussin-Arbois 4-1,

03/10/10 Chaussin-Saint Aubin 1-1, SaintLaurent-Mont/Vaudrey 4-2Classement au 03/10/101.Grimont - 2. Champagnole (B) - 3. SudRevermont - 4.Chaussin - 5. SaintLaurent - 6. Aromas - 7. Morez - 8. Arbois(B) - 9. Saint Aubin - 10. Aiglepierre - 11.Mont/Vaudrey - 12. Jura Lacs (B).

2e Division de District

Poule B29/08/10 Gevry-trois Monts 1-5, Choisey(B)-Damparis 2-1, Macornay-Molay 2-2,Rochefort Amange –Lons (C) 1-0, PSDole Crissey-Luso Doloise 3-011/09/10 Damparis-Macornay 1-0,Mouchard-Rochefort Amange 1-112/09/10 Gevry-Luso Doloise 1-0, , Lons(C)-Choisey (B) 1-0, Molay-PS DoleCrissey 1-4, Trois Monts-Aiglepierre 4-1, 19/09/10 Aiglepierre-Gevry (réserve),Damparis- PS Dole Crissey 7-2, LusoDoloise-Molay 1-202/10/10 Damparis-Molay 3-103/10/10 Gevry-Rochefort Amange (B) 1-5, Trois Monts-Choisey (B) 4-0,Aiglepierre (B)-Luso Doloise 1-2, Lons(C)-P Dole Crissey 5-1Classement au 03/10/101.PS Dole Crissey - 2. Trois Monts - 3.Lons (C) - 4. Rochefort Amange (B) - 5.Damparis - 6. Molay – 7. Mouchard - 8.Macornay - 9. Choisey (B) - 10. Gevry -11. Luso Doloise - 12. Aiglepierre (B).

3e Division de District

Poule C28/08/10 Damparis (B)-Mont/Vaudrey (B)4-1

Suivez vos équipes !FootballCFA 221/08/10 Forbach-Jura Dolois 1-128/08/10 Illzach-Jura Dolois 1-004/09/10 Jura Dolois-Saint Dizier 0-211/09/10 Saint Dié-Jura Dolois 0-125/09/10 Jura-Dolois-Vesoul 1-1Classement au 25 septembre 1. Vesoul - 2. Saint Louis - 3. Dijon (B) - 4.Saint Dizier - 5. Jarville - 6. Troyes - 7.Forbach - 8. Selongey - 9. Strasbourg (B)- 10. Schiltigheim - 11. Illzach - 12. SarreUnion - 13. Jura Dolois - 14. Auxerre (C) -14. Saint Dié - 15. Auxerre Aj (C) - 16.Strasbourg Pierrots Vauban.

Ligue Régionale 229/08/10 Morbier-Jura Nord 1-112/09/10 Jura Nord-4 Rivières 4-225/09/10 Jura Lacs-Jura Nord 3-2Classement au 25/09/101. Dannemarie - 2.Champagnole - 3. PTTBesançon - 4. Jura Lacs - 5. Morbier - 6.Jura Nord - 7. Besançon (C) - 8. 4Rivières - 9. Clémenceau - 10. PSBesançon - 11. Arc les Gray - 12.Morteau/Montlebon.

Ligue régionale 3

Poule A29/08/10 Planoise-Choisey 0-012/09/10 Choisey-Levier 2-026/09/10 Bresse Jura Choisey 2-203/10/10 Jura Sud Foot (C)-Choisey 1-2

RugbyFédérale 312/09/10 Dole-Colmar 17-5,Hagondange-Tavaux 3-1319/09/10 Clamart-Dole 24-10, Tavaux-Paris 15 47-326/09/10 Dole-Montchanin 20-9,Nemours-Tavaux 7-5803/10/10 Tavaux-Dole 24-3Classement au 03/10/101.Tavaux - 2. Sarcelles - 3. Clamart - 4.Chalon - 5. Dole - 6. Meaux,7.Montchanin - 7. RC Paris - 9. Nemours- 10 Colmar - 11. Hagondange.

HandballNationale 3Poule 718/09/10 Dole-valence38-1925/09/10 Lyon Caluire-Dole 32-2902/10/10 Saint Chamond-Dole 25-30Classement au 03/10/101.Lyon Caluire - 2. Annecy le Vieux - 3.AS Fontaine - 4. Dole - 5. Aix en Savoie -6. Sanflo Murat - 7. Saint EtienneAndrézieux - 8. Annecy - 9. Meyland - 10.Valence - 11. Bourgoin Jallieu - 12.Villeurbanne - 13. St Chamond - 14. Loriol.

Poule 618/09/10 Chaussin-Epinal 31-3225/09/10 Colmar-Chaussin 29-2902/10/10 Reichstett-Chaussin 29-35Classement au 03/10/101.Epinal - 2. Haguenau - 3. Val de Gray -4. Schiltigheim – 5. ES Besançon - 6.Altkirch - 7. Chaussin - 8. Plobsheim - 9.Florange - 10. Colmar - 11. Marsannay -12. Marmoutier/Saverne/Wasselonne -13. Strasbourg - 14. Reichstett.

29/08/10 Archelange-Foucherans (B) 5-0,Jura Dolois-Moissey 4-0, Rahon-Abergement 1-1, Jura Nord (c)-Souvans1-212/09/10 Foucherans (B)-Damparis (B) 3-1, Mont Sous Vaudrey (B)-Jura Dolois (C)0-0, Moissey-Jura Nord (C) 0-8, Grimont-Abergement 2-1, Souvans-Rahon 1-3,Salins-Archelange 0-2, 19/09/10 Jura Dolois (C)-Foucherans (B)(réserve), Jura Nord (C)-Mont/Vaudrey 0-2, Rahon-Moissey 5-0, Abergement-Souvans 1-0, Grimont-Archelange 2-303/10/10 Foucherans (B)-Jura Nord (C) 2-4, Mont/Vaudrey-Rahon 3-1, Grimont (B)-Damparis (B) 1-2, Moissey-Souvans 1-2,Archelange-Abergement 3-0, Salins-JuraDolois 1-4.Classement au 03/10/101.Archelange - 2. Mont/Vaudrey (B) - 3.Rahon, 4. Souvans - 5. Jura Nord (C) - 6.Jura Dolois (C) - 7. Damparis (B) - 8.Abergement - 9. Grimont (B) - 10. Salins -11. Foucherans (B) - 12. Moissey.

BasketNationale 3

Poule J18/09/10 Saint Dié-Jura Dolois 65-6425/09/10 Jura Dolois-Mulhouse 51-7202/10/10 Haguenau-Jura Dolois 73-72Classement au 02/10/101. Mulhouse - 2. Illfurth - 3.Haguenau - 4.Pfastatt - 5. Saint Dié - 6. Lons - 7.Besançon - 8. Gries/Oberhoffen - 9. SaintMarguerite - 10. Jura Dolois - 11.Strasbourg - 12. Belfort.

SPORTSDébut de saisondifficileTrois matchs, trois défaites pour Jura Dolois Basket en

ce début de saison 2010-2011. Pas de chance pour les

hommes de Jean-Louis Cuisant qui s’inclinent d’un tout

petit point à Saint-Dié et à Haguenau.

Président, cette saisondémarre mal, quelle estvotre analyse ?C’est le moins que l’on puissedire. Pas de victoire aprèstrois rencontres, et surtoutdeux défaites d’un tout petitpoint. Je pense que nousn’avons pas de chance car àHaguenau nous avons étécontraints aux prolonga-tions. Nous perdons dans lesdernières secondes de la par-tie.

Vu le recrutement engagé àl’intersaison, vous aviezannoncé le podium àl’issue de la saison 2010-2011. Qu’en est-ilactuellement ?Et bien oui, nous avionsannoncé être dans les troispremières places. Il est vraique c’est mal parti pourréussir notre pari, mais auvu du recrutement, ce sont

Tavaux en tête de sa pouleAprès quatre journées de championnat dans la poule 4 du groupe Est, Tavaux est en

tête de la poule.

L’USTDA a réussi uneentame de saison sansfaute dimanche

3 octobre lors du derby face àDole. “Nous sommes ravis depointer en tête, mais nousn’avons pas encore rencontréles “gros” de la poule Chalon,Sarcelle, Colmar… Restonsprudents et continuons detravailler tous ensemble”,souligne Didier Dejean, le co-entraîneur. Pour cette nou-velle saison, l’USTDA à recru-ter des éléments de valeurs.“Ils donnent ce dont on atten-dait, sur tout dans le jeuoffensif”.

Dole peine à l’extérieurLes Dolois occupent actuelle-ment la 5e place au général.Deux victoires avec un bonuset deux défaites à l’extérieursanctionnent le début dechampionnat du présidentPierre Closcavet. Il est vraique les Dolois ont perdu leurbotteur fin septembre surblessure, mais ils enregis-trent l’arrivée de FlorentPicard dans leur rang. Unjoueur qui va apporter toutesa fraîcheur, sa “vista” dans lejeu de l’US Dole. “Aprèsquatre matchs, nous sommesen dessous de ce que l’on

espérait par rapport à notretableau de marche. Pour l’ins-tant, nous avons rencontré lesgros morceaux de la poule, ilnous reste encore Sarcelles etChalon, après nous serons unpeu plus à l’aise. Il nous restebeaucoup de travail à effec-tuer pour rester dans les cinqpremiers”. Les prochains matchs de Tavaux et Dole17 octobre Colmar-Tavaux, Dole-Sarcelles24 octobre Tavaux-Clamart, Chalon-Dole7 novembre Montchanin-Tavaux,Dole-Meaux

les premiers rôles que nousdevons jouer dans ce cham-pionnat.

L’équipe 2 évolue pour ladeuxième saison enPrénationale, comment secomporte-t-elle ?Le championnat vient decommencer et elle enregistredéjà une défaite et une vic-toire face à Gray, c’est de bonaugure.

Et l’équipe féminine, quelssont les objectifs ?Nous avons remis uneéquipe féminine sur pied,notre objectif était de la fairerevenir rapidement en Pré-nationale. Certaines fillesn’ont pas joué lors de la pré-cédente saison. Cela est diffi-cile pour elles, mais lors-qu’elles auront la bonnecarburation cela devrait bienaller.

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Alban Moundy

■ CONCOURS HIPPIQUE

DERNIÈRE SORTIE ÉQUESTRE EN FORET DE CHAUXSamedi 2 et dimanche 3 octobre, la SSHD organisait le dernier concours hippique de l’année 2010 au CentreEquestre de la Forêt de Chaux. Cette compétition regroupait un petit contingent de participants puisqu’ilsétaient un peu plus de 200 à franchir les obstacles placés sur la carrière du Centre Equestre de Dole.L’épreuve reine du week-end se déroulait dimanche 3 octobre avec le Prix de la ville de Dole. Il a étéremporté par Camille de Vregille.

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■ HANDBALL / NATIONALE 3

■ RÉGATE DʼAVIRON DE DOLE

■ CROSS DE MONT-ROLAND

LE CH IFFRE

1200 : le nombrede marathoniens attendussur l’avenue de Lahr pourle semi-marathon organiséle 10 octobre prochain.

Les Dolois entament bien lasaisonEvoluant dans le groupe

Sud-Est, le Dole Handball

a bien réussi son entame

de championnat, puis-

qu’après trois journées,

l’équipe du président Guy

Cortat occupe la 4e place

au général.

“ELA” S’INVITE AU CROSS DE MONT-ROLANDL’association ELA s’est invitée mardi dernier sur les terrains duPasquier pour participer au traditionnel cross des 6e et 5e ducollège Mont Roland. Plus de 412 jeunes collégiens et leurdirecteur en tête de la course ont chaussé les baskets pour labonne cause. Ils ont parcouru environ deux kilomètres autourdes stades du Pasquier pour l’association Ela représentée audépart par de nombreux membres.

CORRIDA DE CHAUSSINSamedi 16 octobre c’est àChaussin que les coureurs àpied auront rendez-vous pourla traditionnelle corrida deChaussin. Deux coursesseront au programme pourcette manifestation organiséepar les Chauss’Pied, à 14 h 30,départ du 5 km et à 15 h 15départ des 10 km.

■ 1re JURAYAK

DE NOMBREUX CANOË-KAYAKISTESSE SONT MOBILISÉS POUR CETTE PREMIÈRELe Canoë-kayak club de Dole a organisé sur le magnifique siteextérieur de La Commanderie les 2 et 3 octobre derniers lapremière Jurayak. Pendant deux jours, de nombreux canoë-kayakistes ont participé à cette manifestation. Dimanche3 octobre une handi-jurayak a eu lieu avec des handisports etdes sportifs de l’association de sport adapté.

■ FÊTE DU CHEVAL

UN DÉFILÉ “HISTORIQUE” DANS LES RUESDE LA CITÉ DOLOISELe 12 septembre dernier se déroulait la fête du cheval. Le Centreéquestre de la Forêt de Chaux a présenté au cours de cettejournée de nombreuses animations dont un défilé dans les ruesde la cité Pasteur. Cette animation à permis à de nombreuxvisiteurs de découvrir les installations du Centre Equestre reprisdepuis le 1er janvier 2010 par Ludovic Motillon.

nant tout est rentré dansl’ordre ou presque, et nousallons dérouler !

Les prochains matchsSamedi 16 octobre déplacement à Fontaine (Isère)Samedi 23 octobre 21 hréception de Sanflo MuratSamedi 6 novembre déplacement à Villeurbanne

Corentin Danigo

Président, comment jugez-vous ce début de saison2010-2011 ?Je suis très content, car nousdémarrons la saison sur leschapeaux de roues ! En effet,deux victoires et une défaitecontre le cours du jeu, c’estencourageant et j’espère quecela va continuer.

Etes-vous satisfait de vos recrues, et le retourd’anciens joueurs ?Oui, Corentin Danigo n’apas encore beaucoup joué,mais le peu que l’on ait vu,c’est un bon apport pournotre équipe. ThomasDubreucq commence à faireson trou. Le retour de JeanFrançois Bonnet est égale-ment très bon.

Les filles ont eu du mal àse mettre en jambe, aprèstrois rencontres, elles sontbien revenues dans le hautdu tableau. Votre objectif

de montée tient-iltoujours ?Oui je persiste à dire quenotre objectif pour l’équipeféminine dirigée par Phi-lippe Dehaese est la montéeen Nationale 3. C’est vraiqu’on a eu du mal à entrerdans le championnat àDampierre, nous avions denombreuses blessées. Mainte-

UNE CENTAINE DE RAMEURS SUR LE DOUBSDimanche 2 octobre, l’Aviron Club Dolois organisait sur le Doubs sestraditionnelles régates d’Aviron. Cette compétition de fin ou de début de saison aréuni à la nouvelle base nautique doloise plus d’une centaine de rameurs venusde Bourgogne et de Franche-Comté. “C'est une belle revue d’effectif, cela permetaux nouveaux rameurs de se mettre dans le bain” soulignait un des organisateurs.

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La bible du libertin jurassien...

La MJC propose son nouveau programme “Ça tourne”.Il s’agit de proposer plusieurs stages aux adultesorientés sur les activités de cinéma et d’audiovisuel.Cette activité sera proposée d’octobre à décembre.

288 pages dédiées à l’univers du libertinage dans la France entière : clubs échangistes, saunas, bars à hôtesse… telle est la formule originalede ce guide des éditions du Petit Futé, “la France coquine”. Le Jura n’est pas en reste et l’auteur fait un focus sur les deux établissementsjurassiens. Malgré l’évolution des mœurs, cette pratique demeure encore taboue. Eclaircissement sur un “folklore nocturne” peu connu.

Tout savoir sur les us etcoutumes de l’universlibertin, telle est l’am-

bition de la “France coquine”,un guide pour adulte averti,proposant la même recettequ’un guide touristique clas-sique. Au-delà d’un simple lis-ting d’adresses, l’auteur DidierMenduni a voulu proposer viasa plume acide, un ouvragefourmillant de conseils et d’in-formations sur ce microcosmeparticulier. “Nous enquêtonspendant 9 mois du nord ausud et d’ouest en est, expliquel’auteur qui vient de publier sa14e édition. Nous avons tisséune toile au niveau national decorrespondants régionaux quinous transmettent les informa-tions récentes”. Les critèresde qualité d’un établissementsont clairement établis : l’ac-cueil, la propreté, la mise à dis-

position de préservatifs gra-tuits, l’affichage des tarifs et lapréservation de l’esprit liber-tin. “Je n’hésite pas à le signa-ler quand un établissementn’est pas recommandable”.

“Deux bons établissementspour le Jura”Si aucune nouveauté n’est àenregistrer cette année pour ledépartement, les deux clubs dela région doloise sont présen-tés comme étant de bon stan-ding. A Dole, le “DBX” propose“deux ambiances”, une partiebalnéo et la discothèque, et leManoir, à Petit-Villers-Robertpropose restaurant et disco-thèque. “Deux lieux respec-tables” indique Didier Men-duni. Vanessa et Julian, doloisde 38 et 39 ans respectivement,côtoient le milieu du liberti-nage depuis une dizaine d’an-nées. Ils l’assument entière-

ment et le vivent très bien. Loindes clichés, leur témoignageapporte un éclairage sur l’évo-lution des mœurs : “il y a dansce milieu un respect d’autruique l’on ne trouve pas dans lesboîtes dites classiques,explique Vanessa. Les fillespeuvent s’habiller avec destenues affriolantes sans êtrevictime de gestes déplacés dela part des hommes. On saittous pourquoi on vient dans cegenre d’établissements ! C’estmoins malsain, moins hypo-crite qu’en discothèque clas-sique où on y vient soi-disantpour danser, mais tout lemonde sait qu’au final, c’estpour y faire des rencontres. Il ya moins de malentendus dansle milieu libertin. Et lorsqu’ondit non, c’est non, les gens n’insistent pas, ce qui est trèsappréciable !” C.G.

Vous avez toujours rêvéde passer derrière lacaméra et de découvrir

l’envers du décor ? La MJC pro-pose cette opportunité à traverstrois jours d’atelier qui aborde-ront de manière concrète etludique différents domaines del’image animée. Réalisationd’un film d’animation, montagevidéo ou reportage d’actualité,tels seront les objectifs de cestage. Peu importe le niveautechnique des participants,l’idée est de solliciter son imagi-naire et ses émotions !

“Une minute chrono”A partir d’un thème dévoilé lejour même, chaque équipedevra élaborer un film d’ani-mation, en réalisant un scéna-rio sous forme de story-board,la mise en scène, le montageet l’intégration du son. Samedi 16 octobre de 9 h à 12 het de 14 h à 18 h

“Rush Hour”A partir de séquences déjàtournées, cette journée per-

met d’aborder les possibilitésinfinies du montage vidéo.Samedi 13 novembre de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h

“Reporter d’un jour”Toutes les étapes de la fabri-cation de l’information télévi-sée seront abordées lors decette journée (choix du sujetet de son angle, tournage etinterviews, montage...). Samedi 11 décembre de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h

Tarifs atelier : 10 € ou 8 €pour les adhérents MJC

■ FESTIVAL DES MUSIQUES ELECTRONIQUESDE FRANCHE-COMTE

CANDIDATURE POUR LE FESTIVAL ELECTRO-CLIQUELe Festival Electro-Clique change de date pour sa prochaineédition, il ne se déroulera plus en juin, mais du 5 au 8 octobre2011. Puisque la date est repoussée, les organisateursprolongent également la période de candidature pour leTremplin Electro-Clique ainsi que pour l’appel à projetconcernant la réalisation de la charte graphique du festival. Lescandidats ont donc jusqu’au 1er novembre pour envoyer leursproductions. Concernant le tremplin organisé par l’association”le Citron Vert“, il est ouvert à tous et sans restriction de style.Un jury constitué de professionnels des musiques actuelles deFranche-Comté délibérera et sélectionnera 4 artistes maximum.Pour la charte graphique, le “Citron Vert” recherche ungraphiste pour concevoir les visuels de la prochaine édition dufestival. Le lauréat se verra rétribuer 1 000 € pour son travail surl’ensemble des supports de communication.Rens. : Association Le Citron Vert 5 bis rue Luc Breton BesançonTél. 09 51 31 02 21 - http://blogs.myspace.com/lecitronvert

■ PORTRAIT

Emotionjura.com : Monsieur Météo du JuraCumulus, cirrus, stratocumulus n’ont pas de secret pour lui. Celui qui fait la pluie et le beau temps dans le Jura - sans doute avez-vousdéjà entendu parler de Monsieur Météo - Jean-Michel Hugues Dit-Cilles, a acquis une notoriété qui dépasse aujourd’hui largement lesfrontières du département via son site Emotionjura. Rencontre avec un passionné passionnant.

La météorologie made inJura a trouvé sonambassadeur depuis

maintenant plus de 10 ans.Jean-Michel Hugues Dit-

Cilles vous parlerait de sesactivités pendant des heures.Non pas qu’il ait la tête dansles nuages, mais plutôt la pas-sion solidement chevillée au

corps ! Pour lui, parler de lapluie et du beau temps n’arien de dérisoire : dès 3 h dumatin, il est déjà debout pourétudier les prévisions météo-rologiques. Son site Emotion-jura.com regorge de serviceset se veut une vitrine de lanature jurassienne : photos,richesses de la région et biensûr les prévisions. L’aventuredébutait en 1996, après avoirréussi un examen pour deve-nir radioamateur. “La passionde la nature, de la photogra-phie et de ma région a tou-jours été le moteur de la per-sévérance au fil des années”souligne-t-il. Le site fournitdes prévisions météorolo-

giques précises et locales,grâce à une station de basefixée à Gex dans l’Ain, maisaussi grâce à un réseau d’ob-servateurs régionaux.

Une notoriété grandissanteDepuis 2006, la renomméed’Emotionjura.com dépasselargement les limites dudépartement. Et pour cause,en 2005, des journalistes duJT de Jean-Pierre Pernault fai-saient le déplacement : “uneéquipe de TF1 est venue réa-liser un reportage à 5 h dumatin sur mes activitésmétéo, l’équipe de Jean-Pierre Pernaut avait entenduparler d’Emotionjura.com et

de sa notoriété sur Paris. Unemédiatisation nationale pritalors naissance dès le lende-main du reportage diffusé au13 h, avec une déferlante devisiteurs qui ne cessa jamais”,s’enthousiasme Jean-MichelHugues Dit-Cilles. Aujour-d’hui, le nombre de visiteursunique oscille entre 500 et1 500 en été, et entre 2 000 et4 500 en hiver, avec un recordde 9 700 en 24 h en 2009. Res-ponsable informatique, ilenvisage d’ailleurs de profes-sionnaliser son site et de ren-forcer les services proposés.

C.G.


A L’HONNEUR

■ DOLE / ROCHEFORT-SUR-NENON

■ EDITION■ EDITION

Les plus anciennes traces de l’homme moderne de l’est de la France retrouvées à Rochefort-sur-Nenon

LA FRANCE DOIT-ELLE DEMANDERPARDON À L’ALGÉRIE ?

C’est une découverte cruciale pour l’histoire de notre humanité, et qui se place à l’échelle européenne. Au début du siècle, un érudit dolois,Julien Feuvrier, fouillait le “Trou de la mère Clochette” à Rochefort-sur-Nenon et mettait à jour une importante collection d’objets préhis-toriques, que la chronologie en vigueur à cette époque avait attribué à une mauvaise culture. Depuis, une équipe de spécialistes préhisto-riens a repris l’étude de ce matériel, et les datations témoigneraient de la plus ancienne présence de l’homme moderne (Homo Sapiens) enFranche-Comté, mais aussi pour tout l’Est de la France. Un long article vient d’être publié dans la revue “Journal Archaeological Science”.

La France devrait-elle répondre à la demande de“pardon officiel“ sollicité par l’Algérie pour ses actescommis pendant la colonisation ? Telle est la ques-tion que se pose Joseph Barthen dans son dernierouvrage “Colonialisme et guerre d’Algérie, propospour la prospérité”.

Ce patrimoine préhisto-rique avait été mis àjour entre 1904 et 1909,

et Julien Feuvrier, historienérudit dolois, ne se doutaitalors pas de l’ampleur de sadécouverte. “Le trou de lamère Clochette”, petite cavitésituée à Rochefort-sur-Nenon,fut entièrement fouillé demanière méticuleuse par l’his-torien. “Il a découvert desobjets taillés en silex et de l’in-dustrie osseuse préhisto-riques (pointes de projectilesen bois de renne, poinçon enos, ...)”, explique LaurentBrou, chercheur au serviced’archéologie préhistoriquedu Luxembourg. “Il avait toutattribué à la culture magdalé-nienne d’après la chronologieen vigueur à l’époque”. Onsait aujourd’hui que plusieurscultures se seraient en faitsuccédées dans cette grotte.En effet, une équipe d’archéo-

logues a repris par la suitel’étude du mobilier conservédans le fonds du musée desBeaux-Arts de Dole. “Il y acinq ans, j’ai lancé un pro-gramme de recherches sur larégion doloise, raconte LucJaccottey, archéologue à l’IN-RAP. J’ai alors fait appel à Lau-rent Brou. Nous avons pureprendre et inventorier lesmilliers de silex, isoler lesossements envoyés à des spé-cialistes, et effectuer des data-tions à partir de ces analyses”.

Les premiers hommes de Cro-Magnon en Franche-ComtéLes datations radiocarbone réa-lisées à Oxford ont fait remon-ter la présence d’hommesentre 40 000 et 35 000 avant JC,période correspondant à l’arri-vée en Europe de l’homme deCro-Magnon, l’Homo-Sapiens.C’est ainsi que le matérielretrouvé à Rochefort-sur-

Nenon a pu être attribué à laculture Aurignacienne. “L’Auri-gnacien est un ensemble indus-triel du début du Paléolithiquesupérieur, éclaire LaurentBrou. En Europe centrale etoccidentale, il semble corres-pondre à l’arrivée des hommesanatomiquement modernes(Homo sapiens sapiens). L’Au-rignacien est caractérisé parson industrie osseuse (pointesà base fendue dans l’Aurigna-cien ancien, travail de l’ivoire,l’art) et sa production lithique(abondance de la productionlamellaire, lamelles à retoucheinverses, lames retouchées...)”.Cette découverte témoigneraitde la plus ancienne présencede l’homme moderne connueen Franche-Comté, mais égale-ment pour le secteur de l’Estde la France, dixit l’archéo-logue Luc Jaccotey. Il s’agiraitégalement des premièrestraces d’art de la région. Ces

travaux ont été l’œuvre d’uneétroite collaboration entre leMusée de Dole et les cher-cheurs préhistoriens CarolynSzmidt (Université de To ron -to,), Laurent Brou et Luc Jac-cottey. Les résultats ont été

Ancien notaire dolois à la retraite mais également ancien appeléen Algérie, Joseph Barten a souhaité penser son ouvrage autourde la repentance demandée à la France par le gouvernementalgérien. Un débat houleux qui a fait couler beaucoup d’encredepuis le discours retentissant d’Abdelaziz Bouteflika, présidentde la République algérienne, en 2000. L’auteur rappelle dans unpremier temps l’origine du colonialisme en général, de ses apportsen Algérie (“la présence française a permis à l’Algérie de devenirun pays moderne”) mais également de ses aspects négatifs. Iln’épargne pas non plus la question de la torture et de certainesdérives qui ont eu lieu pendant la guerre. Il analyse ensuite ladétermination de De Gaulle dans le cadre de la décolonisationayant abouti aux accords d’Evian. Joseph Barthen place l’espoiraujourd’hui auprès des jeunes Algériens, troisième générationaprès la guerre : “probablement et il faut le souhaiter, elle feratable rase de toutes ces demandes de repentance qui nedevraient plus avoir cours un demi-siècle après l’indépendance”.

publiés dans la revue interna-tionale “Journal of Archaeologi-cal Science”, référence en lamatière, témoignant de l’échosuscité par cette découvertedans le milieu scientifique.

Céline Garrigues

Nucléus à lamelles, lamelles brutes, lamelles Dufour, grattoirs,burins, brèche ocrée... : l’industrie lithique aurignacienneretrouvée dans le Trou de la Mère Clochette a été conservée aumusée de Dole.

Apprendre en s’amusant Faire découvrir l’histoire de Dole de façon ludique à nos chères petites têtesblondes, tel est l’objectif de ce petit guide. Il met en scène deux enfants enquête d’un trésor, qui, au fil de leur recherche, découvrent l’histoire de la villegrâce à ses monuments.

Un petit livre permettantde faire découvrir auxenfants l’histoire de

leur commune, tout en s’éloi-gnant de l’aspect hermétiquedes livres d’histoire, et en yintroduisant une fiction amu-sante, il fallait y songer. Ceguide, “Sur les pas de Enzo etRomane à Dole” fait partied’une collection de plusieursouvrages sur l’histoire desvilles franc-comtoises, desti-née aux enfants de 8 à 12 ans.L’auteur, Jean-Louis Clade,docteur en histoire et ancienenseignant a répondu avecenthousiasme lorsque les Edi-tions Cêtre à Besançon l’ontsollicité pour ce projet. “J’aivoulu m’adresser aux enfants

de façon ludique sous laforme d’un conte, en essayantde retracer toutes les périodesde l’Histoire, de l’Antiquité àla Seconde guerre mondiale.Le panorama historique estlarge et évolue au gré desmonuments rencontrés parles enfants”. Pour Dole, leguide a été songé autour de laCollégiale : “le monumentpèse par sa présence et sonhistoire sur la ville. Un deshôtels particuliers est évoqué,ainsi que le couvent. On faitégalement un arrêt chez Marcel Aymé et chez Pasteur.L’histoire se termine par uneénigme ou fiction et réalités’entrecroisent”. C.G.

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■ DAMPARIS / 21, 22 ET 23 OCTOBRE

■ MUSIC BOUTIC / MJC / 16 OCTOBRE

Le festival de Damparis “Automne musical” revient pour sa 10e édition. Au programme, plusieurs concertset une séance pour les scolaires, le tout dans une ambiance conviviale, accessible au plus grand nombre etrythmé par une musique variée et éclectique.

Le 16 octobre prochain, le pianiste Stephan Oliva seproduira au studio de la MJC. Compositeur grave etintimiste, sa musique éveille sensations et émotionsau rythme de ses interprétations sombres, mélanco-liques mais poétiques et sensuelles.

10e édition de “l’Automne musical”

Stephan Oliva, les émotions à fleur de touches

Après avoir débuté lepiano très tôt seul eten improvisation, Ste-

phan Oliva prenait ses pre-mières leçons à 11 ans. “On avoulu m’apprendre le clas-sique. L’expérience s’est avé-rée décevante, raconte-t-il, etje suis retournée vers le jazz à19 ans”. C’est à cette époqueque le déclic se fait et qu’ilsouhaite devenir pianiste pro-fessionnel. Il crée en 1985 unpremier trio piano-contre-basse-batterie. Il se fait remar-

quer dans les années 90 parson travail en trio autour deses compositions. Son travailest salué par la critique et lesrécompenses. Il obtient leDjango d’or “Espoir de l’an-née 92”. Même s’il appréciede nombreux pianistes(Motian, Bill Evans...), Ste-phan Oliva a toujours su gar-der son propre style : “mesinfluences sont multiples, etdépendent des périodes. Maisje n’ai pas un maître à penseren particulier”.

Un détour par le cinémaStephen Oliva est l’auteur etl’interprète de la musique dufilm de Jacques Maillot,“Froid comme l’été”. Il com-pose également et improviseen direct à l’écran sur le filmmuet “Loulou” de Georges W.Pabst. Compositeur grave, samusique est empreinte demélancolie. “C’est paradoxal

car j’ai souhaité un tempsdevenir dessinateur debandes dessinées ! Maisj’aime dans le jazz le côtésombre et grave que l’onretrouve dans le blues. Mêmesi j’apprécie aussi desmusiques plus gaies commecelles d’Oscar Petterson, jene sais pas plaisanter enmusique !”

Rockin Blues Guitar

Créé en 2001, “l’Automnemusical” de Damparisest l’événement culturel

incontournable de la rentrée.A l’initiative du service culturelde la municipalité, ce festivalse veut avant tout comme unemanifestation diversifiée parses genres musicaux, et acces-sible au plus grand nombrepar ses tarifs bas. “L’idée d’ori-gine était de faire venir devrais musiciens dans la cité etproposer des concerts de qua-lité. Dans un souci de démo-cratisation culturelle, nous sou-haitions faire découvrir aupublic des artistes variés”,explique André Albertini,adjoint à la culture. Enfants,jeunes, adultes, tout le mondetrouvera donc son comptedurant ses trois journées arti-culées autour de trois pointsforts, un concert le jeudi etdeux le samedi.

Musique celtique, blues et soulLe jeudi 21 octobre, “Quat-tr’o”, quatuor de musique cel-

tique, se produira à la salle desfêtes à 20 h 30. L’essence dece quatuor est d’illustrer unemusique celte chantée, agré-mentée de quelques chansonsde marins. À la musique cel-tique souvent instrumentales’ajoutent les quatre voix com-plémentaires des musiciens.Le 22 octobre est prévue une

séance pour les scolaires à 9 h.Le 23 octobre sont invités dès20 h 30 les groupes “RockinBlues Guitar” et “Eclip’s”.“Rockin Blues Guitar” pro-pose un répertoirerock/blues, notamment avecdes reprises des classiques deCarl Perkins, Chuck Berry,Eddy Cochran. Influencé par

les musiques de groupesmythiques comme Chicago,Alan Parson, Toto, Phil Col-lins, “Eclips” revisite ces stylesmusicaux à sa façon, inspirépar le funk, le groove et lasoul, tout en leur donnant unecouleur “frenchy”.Entrée : 5 € pour le 21 octobre et5 € pour le 23 octobre.

■ EDITION

Le Jura fourmille d’églises, de chapelles, et d’édifices religieux. Souvent situésau centre des villages, nous n’y prêtons plus vraiment attention, habitués parleur présence pourtant massive mais qui devient discrète au fil du temps. Cepatrimoine bâti religieux témoigne d’une histoire riche, et c’est cette richesseque le sénateur Gilbert Barbier a voulu mettre en valeur au sein de son dernierouvrage, “Petite Histoire… de clochers Jurassiens”.

Petites églises de carac-tère, chapelles, ab bayes…le patrimoine bâti reli-

gieux jurassien est un précieuxhéritage à conserver. Pendantplusieurs années, le sénateurGilbert Barbier a collecté denombreuses notes sur ces édi-fices lors de ses déplacementsdans le département. Il lespublie dans son dernierouvrage “Petite Histoire… deClochers Jurassiens”, auquel lephotographe Jean Claude Pro-tet a collaboré. “Le patrimoinen’est pas suffisamment mis enavant, regrette le sénateurjurassien. J’ai essayé d’établirun fil conducteur de ce patri-moine existant. Mais je ne suispas historien, insiste-t-il, c’est unouvrage de vulgarisation”. S’iln’est pas spécialiste, il est incon-testablement passionné etamoureux de cet héritage, enattestent les 128 pages de cetouvrage abondamment illustré.

Trois influences majeuresGilbert Barbier et Jean Claude

Protet retracent les trois prin-cipaux styles architecturauxqui ont laissé leurs empreintessur les édifices religieux. Lepremier art roman (EgliseSaint -Lothain, Eglise Saint-Désiré de Lons-le-Saunier…),l’art roman (Saint-Denis deDamparis, Saint-Nithier deClairvaux-les-Lacs…) et la per-sistance romane (SainteMarie-Madeleine de Fronte-nay…) furent les trois cou-rants dominants avant l’avène-ment du gothique enFranche-Comté. Dès le 12e

siècle, le courant gothiquearrive dans la province. Lesabbayes cisterciennes serontmarquées par cette empreinte.Les deux styles romans etgothiques s’entrecroisent ainsijusqu’à l’arrivée du classi-cisme à la fin du 17e siècle.“C’est le style de la persistanceromane que l’on retrouve leplus, indique Gilbert Barbier.La plus typique est la chapellede Saint-Amour.

Des sites les plus connusaux plus reculésSur les quelque 200 sitesretracés dans l’ouvrage, l’au-teur met en exergues des édi-fices parfois méconnus. Sibeaucoup connaissent Saint-Désiré à Lons-le-Saunier, cer-tains lieux sont plus difficile-ment accessibles. “J’ai unfaible pour Notre-Dame deLorette” indique Gilbert Bar-bier qui déplore le manque designalétique. “Les touristespeuvent passer à 50 m de ceslieux sans les voir !” Au fil dessiècles, divers courants depensée et religieux ont tra-versé le territoire, notammentau Moyen-Age. C’est cettediversité et cette richesse quisont mises en avant dans cetouvrage disponible danstoutes les bonnes librairies !

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La nouvelle saison culturelle est dévoilée

“Microb’scopic” : zoom sur les microbes !

C’est une véritable mosaïque culturelle qui s’annonce pour 2010-2011. La 3e édition d’”Eclats de culture” présente de façon calendairel’intégralité de la programmation portée par les établissements culturels de Dole. Soit 120 rendez-vous, articulés autour de plusieurspoints forts. Dans le cadre de sa tournée mondiale, Tiken Jah Fakoly fera un arrêt à Dole. En mai, le festival “Art vocal et chanson”dédiera dix jours à l’art vocal sous toutes ses formes.

Les microbes, ces minuscules organismes qui n’étaient pas observables à l’œil nu avant l’apparition dumicroscope, seront au centre de toutes les attentions du 8 octobre au 13 novembre. Visites guidées, expo-sitions, conférences, spectacles… de nombreuses animations mettront en lumière cet univers invisible etapporteront explications sur son rôle dans notre vie quotidienne.

C’est une saison cultu-relle riche et diversifiéequi s’annonce pour

2010-2011. “Eclats de culture”,le guide des événementsdolois, est présenté pour lapremière fois sous formecalendaire, permettant au lec-teur de naviguer au fil desmois. Tout établissementconfondu, ce sont 120 rendez-vous qui attendent le public,soit un spectacle tous les troisjours. En période de restrictionbudgétaire où les denierspublics sont précieux, la muni-cipalité de Dole n’a pas pourautant grignoté sur le budgetalloué à la culture. S’élevant à5 M€, il représente 19 à 20 %du budget communal. “Nousavons dû être vigilants etrigoureux concernant ce bud-get, souligne Christian Parent,adjoint à la culture. La tenta-tion est grande de considérerque c’est du superflu, maisnous avons souhaité réaffir-mer notre volonté d’une cul-ture pour tous”. Ainsi, pour évi-ter les risques financiers, une

partie de la programmation deLa Commanderie a été confiéeà un partenaire privé. De cefait, la ville ne couvrira plus ledéficit de fonctionnement de lasalle. “Nous avons pu reportersur d’autres aspects ces écono-mies réalisées”, précise Chris-tian Parent.

Deux producteurs prennentle relais pour une partie de la programmation de La CommanderieLes sociétés de productionNG Productions et Euro-muses se sont emparés dumarché et proposent six spec-tacles à La Commanderie :Hugues Aufray le 24 octobre(voir notre article page 23),Tiken Jah Fakoly le27 novembre (voir ci-contre),“Faisons un rêve”, pièce deSacha Guitry avec PierreArditi le 17 décembre, l’opérala Traviata le 6 février, le“Manège enchanté”, spectaclejeune public le 20 mars etMarc Lavoine le 13 avril. L’ad-joint à la culture annonce des

tarifs n’excédant pas lamoyenne des trois saisonsprécédentes pour des artistessimilaires. Concernant lesautres lieux culturels, la pro-grammation est tout aussiriche. La Médiathèque orga-nise le 6 novembre une soiréethématique dédiée à MarcelAymé. Le musée des Beaux-Arts accueillera quatre exposi-tions, dont une internationale,

“Erro, 50 ans de collage”.Pour les amateurs de jazz, laMJC et Music Boutic propo-seront trois concerts de qua-lité et une soirée consacrée àLéo Ferré. En mai, le festival“Art vocal et chanson” consa-crera dix jours à l’art vocal,pratiqué seul ou à plusieurs,dans différents sites et sallesde spectacle.

Céline Garrigues

Anne Roumanoff, le 18 mars 2011 à La Commanderie

Tiken Jah Fakoly à DoleDans le cadre de sa tour-née mondiale “AfricanRévolution Tour”, le “reg-gaeman” fera une halte àDole. Chanteur engagé, lerasta ivoirien revient avecun reggae toujours plusmilitant mais entraînant, et continue son combatcontre les dérives poli-tiques en Afrique. Son plusgrand combat est celui del’éducation, et à traversl’opération “Un concert,une école” financée parune partie de sa tournée, il s’engage au-delà desmots pour la constructiond’écoles en Afrique.

Vilaines petites bêtes oumicro-organismes uti -les ? Dans le cadre de

la fête de la science, la Média-thèque associée aux AteliersPasteur, au musée et à la MJCorganise “Microb’scopic”,grande manifestation penséeautour du thème cher à Pas-teur, les microbes. A l’origine,c’est l’exposition “Microbesen questions” créée par le

Pavillon des Sciences deMontbéliard qui a été le boos-ter de cet événement. “Nousavons fait venir l’exposition àDole, valorisant ainsi notrefonds Pasteur. De réunion enréunion, plein de nouvellesidées sont venues agrémen-ter le projet, permettant detoucher un public le pluslarge possible, via une multi-tude d’animations variées”

explique Sylviane Sauge,coordinatrice du projet à lamédiathèque. Quatre exposi-tions sont programmées :“Microbes en questions” à lamédiathèque, “Pasteur et l’hy-giène” aux Ateliers Pasteur,“L’Hôtel Dieu et son histoire”à la médiathèque et “Eau etSanté” au Musée Pasteur.Deux conférenciers sont éga-lement conviés et deux spec-

tacles pour enfant sont prévus.Un circuit autour de la villepermettra de faire une halteaux différents points d’eau,mettant en exergues les pro-blèmes de salubrité publique.Les scolaires auront égale-ment leur place puisque desréflexions seront menées avecun conseiller pédagogique.

Programme complet :http://www.musee-pasteur.com

De son jardin et de la flore,elle pourrait en parlerpendant des heures tant sonattachement est viscéral.Une passion intacte au fildes années qui conviel’auditeur à écouter avec uneattention quasi religieuse tantles explications sontabsorbantes. L’automne estle deuxième temps fort del’année du jardin. “Noussommes mon mari et moiamoureux des feuillagesd’automne. Après le moisd’août, ce n’est pas fini, loinde là, une nouvelle saisonarrive. Les arbres et arbustesà feuillage coloré prennent lerelais. C’est un feu d’artificependant un mois : toutes lesteintes sont visibles,bordeaux, rouge, jaune,marron...”. Les écorces nesont pas en reste etreçoivent également toutesles attentions et soins deGisèle et Gérard Besana. Si au printemps elles sontquelconques, elles se parent

d’une couleur orange àl’automne. “Le jardin fait sonshow” s’amuse à dire GisèleBesana. Les baies fontégalement leur apparition iciet là, égayant les arbres etarbustes de leur couleurvive, attirant irrésistiblementtous les regards. Bref, cescouleurs époustouflantes, les écorces, ainsi que lafloraison des graminéesmêlée à celle de sesdernières vivaces seront àdécouvrir lors des portesouvertes automnales de ce jardin de 8 300 m2. Lapropriétaire se fera un plaisirde commenter la visite et detenter de transmettre sapassion. Par ailleurs, unpépiniériste sera égalementprésent, exposera ses arbreset prodiguera conseils etexplications. C.G.

Week-ends des 16-17 et 23-24octobre de 14 h à 18 h. Visiteguidée à 14 h 30. Entrée : 4 €103 avenue de Landon, Dole. 03 84 72 27 84 ou 06 31 20 20 67

Le “jardin à la Faulx” dévoileses couleurs d’automne

■ DOLE

Les 16, 17, 23 et 24 octobre prochains, Gisèle etGérard Besana ouvriront les portes de leur “Jardinà La Faulx”, qui, pour l’occasion, se pare de sesplus beaux atours et revêt des couleurs à couper lesouffle.

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■ DOLE / LA COMMANDERIE / 24 OCTOBRE

Hugues Aufray, un chanteur intemporelAprès plus d’un demi-siècle de carrière, le plus grand représentant de la folk a de nouveau enfilé ses santiags pour une tournée dans toutela France. Il sera en résidence à Dole les 23 et 24 octobre prochains, et se produira à La Commanderie le 24. A 81 ans, il est toujours aussifringant, et sa popularité est restée intacte : ses chansons ont été reprises par plusieurs générations d’enfants, et certains standardscomme “Stewball” ou “Santiano” font partis du patrimoine musical français. Des airs que tous ont déjà fredonnés, et d’autres qui fleu-rent bon l’Amérique, celle des grands espaces et de Bob Dylan, loin des paillettes. Dans son album “New Yorker”, aujourd’hui disque dediamant, Hugues Aufray rend un nouvel hommage à Bob Dylan, accompagné de nombreux invités pour cet album de duos : Alain Sou-chon, Johnny Hallyday, Francis Cabrel, Carla Bruni, Laurent Voulzy… Le chanteur a accordé une interview exclusive au Pays Dolois.

“New Yorker” est letroisième album consacréà Bob Dylan. Pourquoi lechoix d’un album de duos ?Le deuxième album dédié àBob Dylan n’avait pas été dif-fusé et je suis resté quelquepeu sur ma faim. Ma maisonde disque m’a sollicité afin deréaliser un album de duos.J’étais heureux de répondre àcette demande, à conditionque je n’y perde pas mon âme.J’ai alors proposé un nouvel“Aufray chante Dylan”, et j’aipu proposer à des amis de sejoindre à ce projet. Ils ont étéenthousiasmés de partager ceschansons qui correspondent àleur tempérament.

Bob Dylan a influencévotre carrière. Que vous a-t-il apporté artistiquementet humainement ?Je n’ai absolument pas faitdu “Dylan en français” oudu pastiche de Dylan. Destitres comme “Stewball” ou“Céline” n’ont rien de sem-blables avec Dylan. Je l’airencontré lorsqu’il avait20 ans et qu’il arrivait àNew York. J’ai toujours euune forte sensibilité au talentdes autres, et j’ai vu en luiun génie, un rayonnementextraordianaire. Je fus le pre-

mier à le dire alors que per-sonne ne le connaissait. C’estun grand génie duXXe siècle. Mais admirerquelqu’un ne signifie pasl’imiter. Lorsque Verlaine adécouvert Rimbaud, il n’apas transformé sa façond’écrire. Mon action a été detraduire et essayer de parta-ger cette passion dans unedémarche non commerciale.

Un grand nombre de voschansons sont inscritesdans le patrimoine musicalfrançais. Souvent la finn’est pas très heureuse :Stewball meurt, le petitâne gris finit seul au fondde l’étable, Céline sesacrifie pour ses frères etsœurs… Pourquoi cesépilogues si tristes ?Je n’ai jamais écrit de chan-sons pour enfants ou pouradultes, mais avant toutpour moi. J’ai passé une par-tie de mon enfance dans uneécole religieuse où lamusique tenait une place trèsimportante. Les chansonsque j’ai écrites m’ont permisde retrouver ce qui m’a tou-ché lorsque j’étais enfant : deschansons de rassemblement,de groupe, de chorale, oùadultes et enfants se côtoient.

Il s’en dégage une émotionhors du temps, mais qui faittoutefois partie de la réalité :les animaux meurent. Il y aévidemment un lien étroitavec les humains. On parlebeaucoup aujourd’hui de lapénibilité du travail : le vieilâne est un cantonnier uséqui a travaillé toute sa vie…

Malgré ces succès, vousêtes toujours resté discret,en marge du “show-business”. C’est un choix,où les médias n’ont pastoujours été fidèles ?Dans la fable de La Fontaine“Le loup et le chien”, le loupchoisit de ne pas porter de col-lier. J’ai fait le même choix.Est-ce un choix ou unenature ? Probablement lesdeux. Je respecte pour autantles choix de la majorité, mêmesi je ne m’y reconnais pas.

Après plus de 50 ans decarrière, quel est le moteurqui vous donne encorel’envie de monter sur scène ?Comme un arbre qui perdson feuillage en hiver pour leretrouver au printemps, c’estdans ma nature de chanter.Ce n’est pas un métier. Jetrouve honteux pour unartiste de prendre sa retraite.

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Dans cette tournéefigureront les adaptationsde “New Yorker” ?Oui bien sûr. Je reprendraiégalement les grands stan-dards.

Plusieurs écoles portentvotre nom. C’est une

marque de reconnaissancepour vous ?C’est un immense honneur etune fierté. Mais je refuse deprêter mon nom à une écolesi la demande ne provientpas des enfants. Cela doitêtre un vote démocratique !

Propos recueillis par C.G.

■ MOULIN DE BRAINANS / 16 OCTOBRE

Florent Marchet, portraitiste de la société

Entièrement réalisé et arrangé par le chanteur,cet opus fut l’occasion pour Florent Marchet dequitter Barclay pour le label indépendant Pias.

“Après l’expérience de Frère Animal, j’avais envie detravailler de manière indépendante”, confie-t-il. Moins“bobo” que Vincent Delerm, moins rêveur que Sou-chon, Florent Marchet livre une pop merveilleuse-ment bien écrite aux paroles touchantes. Dans “Cour-chevel”, il dépeint 11 cartes postales de différents lieuxfrançais, des pistes de ski à l’Île de Ré. Il fournit unevéritable galerie de portraits, inspirés de ses angoisses

d’enfance. “Souvent le point de départ dans mes chan-sons est un lieu : il m’inspire les paysages et me per-met de visualiser mes personnages. La chanson qui sesitue à Narbone Plage est un souvenir de vacancesavec des amis, mais qui fait aussi allusion auxangoisses d’enfant lorsque le bateau gonflable dériveau large. Pour écrire j’ai besoin d’un lieu, et d’uneangoisse…”. De “Benjamin” qui fuit le passage à la vied’adulte, à cette femme qui interroge le silence de soncompagnon : des personnages que l’on a forcémentcroisés un jour.

Deux ans après la sortie du livre-disque “Frère Animal”, Florent Marchet revient avec un nou-vel album, “Courchevel”.

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