Journal des Professionnels n° 128

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Focus Région Numérique - Croissance verte Economie Sociale - Réseaux et clubs d’entreprises Territoire L’économie au cœur des priorités d’Alain Rousset Entreprises qui bougent Manuel Valls inaugure l’usine Lesieur Dossier Manager Le marketing Digital : une nouvelle galaxie 12 16 18 FEVRIER/AVRIL 2016 128 GRATUIT Charente Charente-Maritime Corrèze Creuse Gironde Deux-Sèvres Vendée Vienne Haute-Vienne FORMATION & EMPLOI LES CLÉS DE L’ORIENTATION www.formation-industries-poitou-charentes.fr MAINTENANCE ET PILOTAGE DE SYSTEMES INDUSTRIELS CHAUDRONNERIE SOUDAGE TOURNAGE FRAISAGE - USINAGE CONCEPTION INDUSTRIELLE Confiez votre taxe d’apprentissage au CFAI Poitou-Charentes.

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Focus RégionNumérique - Croissance verteEconomie Sociale - Réseaux et clubs d’entreprises

Territoire L’économie au cœur des priorités d’Alain Rousset

Entreprises qui bougentManuel Valls inaugure l’usine Lesieur

Dossier ManagerLe marketing Digital : une nouvelle galaxie12 16 18

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LES ENTREPRISES NUMÉRIQUES DU POITOU ET DES CHARENTES AU CES DE LAS VEGAS

Avec le SPN (réSeau des Professionnels du Numérique), des entreprises du Poitou et des Charentes se sont rendues au Consumer Electronic Show (CES) de Las Vegas, évènement de référence de l’innovation en électronique grand public et technologies numériques. Le salon, qui se tenait du 6 au 9 janvier, a permis aux professionnels de présenter leurs nouveaux

produits et services et de faire de la veille technologique. Il a enregistré 176 000 visiteurs.8 entreprises locales étaient présentes cette année, dont 4 comme visiteurs. Les 4 autres étaient exposantes :

Good Morning Planet (La Rochelle) permet à chacun de devenir son propre agent de voyage. On sélectionne sa destination et ses activités, son itinéraire et ses transports, on télécharge son guide de voyage et on profi te d’une communau-té de voyageurs. La plate-forme gratuite dispose d’un moteur de recherche comportemental et de services de vérifi cation.

HL2 Group (Poitiers) propose un set de techno-logies innovantes pour prototyper des services d’objets connectés, composé d’éléments ma-tériels, logiciels embarqués, modem, abonne-ments télécom et applications SaaS, prêts à être connectés à des capteurs et à fournir en quelques heures leurs données.

Sood (La Rochelle) intervient dans la sécurisation de documents papiers et électroniques. L’entre-prise rompt avec la logique d’empilement de clés et certifi cats sur le document. Aucun document ne circule, c’est seulement le propriétaire qui ouvre des droits d’accès temporaires sécurisés.

Teleportation Expertise est une solution proposée par Polm Studio (Angoulême) pour réaliser des expertises en utilisant des lunettes connectées.

Les entreprises « visiteurs » étaient Serli (ingé-nierie informatique et innovation à Poitiers), qui propose ses services aux start-up américaines et dispose déjà de clients aux Etats-Unis, Inter Mutuelles Assistance (Niort), leader de l’as-sistance en France, Savane Vision (Poitiers) qui réalise des applications 3D pour la valorisation immobilière et Hippocampe Studio (Poitiers), spécialisée dans la création graphique.Pour Anne Roquain, chargée de communication de Serli, le CES représente « une opportunité unique de voir et de tester les dernières innovations technologiques, pour lesquelles nos ingénieurs seront amenés à travailler à l’avenir ».A son retour, HL2 Group a déclaré avoir reçu plus

de 70 contacts sérieux et avoir la certitude que son produit répond à une demande.La délégation bor-delaise emmenait 11 start-ups, dont

6 exposantes : Parking Facile (application), Gablys (objets connectés), Iq Spot (suivi éner-gétique), Wiidii (recherche ciblée), Tamaplace (travail à distance) et Projet Pratic (intelligence artifi cielle).

LE BORDELAIS IMMERSION OBTIENT 2,5 MILLIONS D’EUROS EN BOURSE

La société Immersion créée en 1994 est un lea-der de la simulation 3D pour l’industrie, avec des outils permettant de travailler en commun autour d’une maquette numérique. Elle vient de clôturer avec succès un placement privé de 2,53 M€, via une introduction sur le marché coté Alternext. Lauréate du prix de l’innovation au Trophée De-loitte Fast 50 2014, elle dispose de gros clients comme Airbus, Dassault, Thalès, PSA Peu-geot-Citroën, Renault, Alstom, la SNCF, Bouygues Construction, le CEA..., auxquels elle propose des solutions sur mesure. L’entreprise élargit son offre et se tourne désormais vers le marché des entreprises de taille intermédiaire et des PME, mais aussi vers l’international. Titulaire de plu-sieurs brevets, elle compte profi ter de ses nou-veaux moyens pour développer sa recherche et développement. Elle a par exemple lancé la table tactile collaborative Meetim, qui révolutionne le travail en réunion : connectée aux différents terminaux des participants, chacun a accès aux documents de travail et peut les modifi er. Elle met

au point Shariiing, une plate-forme universelle de collaboration. Elle est également à l’origine d’une interface 3D, d’espaces immersifs et de la salle de réalité virtuelle stéréoscopique «Cave» qui projette des murs d’images en relief dans un espace de 9 à 18 m².

Immersion, qui emploie actuellement 45 salariés pour 9,1 M€ CA prévoit de recruter 13 personnes en 2016 et d’atteindre 29 M€ CA en 2020.

SYSTEOS, RAPPROCHEMENT DE 7 SOCIÉTÉS POUR FORMER UN POIDS LOURD DANS LA GRANDE RÉGION

Systeos vient de naître et ambitionne de rayon-ner sur la grande région. Basé à Poitiers sur le site Inseco qui doit tripler de surface, il s’agit d’un regroupement de 7 entreprises de services infor-matiques, principalement tournées vers les pe-tites et moyennes entreprises. Elles sont situées à Poitiers, La Rochelle, Angoulême, Bordeaux et Saintes et leurs gammes de prestations sont très complémentaires, des logiciels au matériel en passant par la téléphonie et mobilier. Et elles ont déjà l’habitude de travailler ensemble. Regrou-pées, elles représentent 40 salariés, 3,6 M€ CA et un portefeuille de 5 500 clients. Les entreprises concernées sont Inseco (logiciels Sage, matériel informatique, solutions d’impres-sion), Alternatis (applications métiers, plates-formes e-commerce, sites vitrines), Softage (dis-tribution de logiciels de dessin industriel), ABC Commerce (délégation de sites e-commerce), Handeal (entreprise adaptée : externalisation de la relation clients, gestion de bases de données), MP Distribution (mobilier de bureau, consom-mables) et enfi n Speed Phone (réparation de té-léphones portables et tablettes pour particuliers).

et aussi… Fontenay-le-Comte : l’éditeur de logiciels

professionnels Horoquartz (41 M€ CA) reprend Argosse, une PME d’Île de France spécialisée dans les systèmes de sécurité

A Bressuire, Inovatic construit un nouveau siège pour regrouper ses fi liales Duotech et Satelix (32 salariés)

Tecodata intègre de nouveaux locaux à Frontenay-Rohan-Rohan

Sources : Communiqués de presse, Actufl ux, Sud Ouest, Nouvelle République, Courrier de l’Ouest, Journal des Entreprises

Focusrégion Numérique - Croissance verte - Économie sociale et solidaire - Réseaux et clubs d’entreprises en région

numériquesommaire Focus RégionNumérique .................................3Croissance verte ........................4Économie sociale et solidaire.....4Réseaux et clubs d’entreprises ...5

Master dossierFormation & Emploi ...............6L’enseignement supérieur : besoin d’un GPS ? .......................6L’apprentissage : la méthode gagnant-gagnant ........................8Les formations supérieures qui débouchent sur un emploi ..........9Les métiers et fi lières qui recrutent .............................10

TerritoireGrande Région ..........................12Poitou & Charentes ...................13Charentes .................................13Charente-Maritime ...................13Corrèze .....................................14Gironde ....................................14Deux-Sèvres .............................14Vienne ......................................15Haute-Vienne ...........................15Vendée .....................................15

Dossier ManagerLe marketing digital ..................16

Entreprises qui bougentCharente ..................................18Charente-Maritime ...................18Gironde ....................................19Deux-Sèvres .............................19Vienne ......................................20Haute-Vienne ...........................21Vendée .....................................21

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LA MACIF S’ENGAGE SUR LA VOIE DE L’ÉLECTRICITÉ D’ORIGINE RENOUVELABLE

La Macif développe une politique de responsabi-lité sociale et environnementale (RSE) au niveau de sa gouvernance mutualiste, de ses produits et services, ainsi qu’en interne au quotidien. Elle a par ailleurs ratifié la charte développement du-rable de l’assurance adoptée par l’Association Française de l’Assurance (AFA) en 2009. « Dans le cadre de l’engagement n°2 de l’AFA, nous nous sommes engagés à lutter contre le chan-gement climatique », souligne Franck Janows-ky, responsable RSE au groupe Macif. Depuis le 1er décembre dernier, le Groupe a notamment signé un partenariat avec EDF qui entérine le passage à l’électricité d’origine renouvelable sur l’ensemble de ses sites. Le fournisseur d’élec-tricité garantit ainsi à la mutuelle une source d’électricité renouvelable pour les 600 sites du Groupe, confie Franck Janowsky. Pour un 1 kWh d’électricité consommé, EDF s’engage à pro-duire 1 kWh d’électricité d’origine renouvelable. « Notre consommation annuelle d’électricité est de 42 GWh, soit l’équivalent en consomma-tion d’une ville de plus de 14 000 habitants ». Cette politique RSE se décline également dans l’immobilier. Chaque nouvelle construction ou réhabilitation s’accompagne d’un travail sur l’ef-ficience énergétique. Ainsi, le groupe a déployé un concept d’Eco Campus à Niort. Depuis 2010, 30 000 m2 de bureaux et services ont été construits dans une démarche Haute Qualité Environnemen-

tale. Une exigence qui permet à cet ensemble immobilier de minimiser ses impacts en matière d’émission de gaz à effet de serre.

POUR CINQ MC LE BIO PLASTIQUE C’EST FANTASTIQUE

Après avoir subi de plein fouet la crise de l’au-tomobile dans les années 2000, Jérôme Fertin, patron de Cinq MC (Mansloise de moulage en moules métalliques de matériaux composites, N.D.L.R.) s’est diversifié en créant une seconde structure, ABC. Cette dernière est spécialisée dans la substitution des pièces métalliques par des pièces en matières plastiques composites. En 2011, elle met sur le marché un nouveau pro-duit, une agrafe bio-compostable qui se présente comme une alternative écologique aux agrafes métalliques. Utilisé pour fixer les toiles de pail-lages, BioFix séduit rapidement une société d’autoroute Suisse qui en pose 10 000 ainsi que Coséa, le constructeur de la LGV Tours-Bordeaux.

Récemment, la société a récidivé avec une nou-velle invention, des capsules de café biodégra-dables. Développé en partenariat avec Valagro pour le compte d’Ethical Coffee Compagny, ce produit a été élaboré sans composant de pétrole. Après un investissement d’un million d’euros dans de nouvelles machines et de 200 000 € dans une « salle propre », l’entreprise a démarré la production en juillet 2014. Depuis janvier 2015, elle sort un million de capsules par jour.

La création de cet espace confiné va également permettre à Cinq MC de se développer sur un autre créneau, les pièces techniques médicales. « Aujourd’hui, ça représente 2 à 3 % de notre

chiffre d’affaires. D’ici quatre ans, nous espérons passer à 15 % », se félicite Jérôme Fertin. L’an dernier, la société a réalisé un chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros.

SERGIES : LE FINANCEMENT PARTICIPATIF DEVIENT MONNAIE COURANTE

Il y a quelques mois, Sergies, filiale du groupe Energie Vienne, spécialisée dans les énergies renouvelables, tentait l’expérience du crowd-funding (financement participatif) sur plusieurs installations photovoltaïques. La dernière opéra-tion en date visait à déployer 13 000 m2 de pan-neaux sur le toit de l’entreprise Papault, à Iteuil (Vienne). Pour associer les citoyens à ces pro-grammes, Sergies s’appuyait sur le site rochelais de crowdfunding Lumo.

Le 29 octobre dernier, la société d’économie mixte a reconduit ce principe de financement en rache-tant à Alstom Wind, 80 % de la société qui porte le projet de parc éolien de Champs Chagnots, sur la commune de La Chapelle Montreuil. Les 20 % restants ont été acquis par la société Énergie Partagée. Grâce à ce partenariat, chaque citoyen pourra devenir actionnaire du parc, à partir de 100 euros. Une différence subsiste entre ces dif-férentes opérations. Si pour le photovoltaïque, la rémunération était connue et fixée à l’avance, ici, elle se fera en fonction des performances du parc.

Concernant le dossier, il porte sur l’installation de trois machines d’une hauteur de 145 mètres et d’une puissance unitaire de 3 MW. La production à l’année est évaluée à 19 millions de kWh, soit la consommation annuelle de 9 500 habitants, hors chauffage. Le démarrage des travaux est attendu pour mars prochain avec une mise en service programmée en fin d’année.

UN NOUVEAU SIÈGE DE 5 000 M2 POUR LA MSA DES CHARENTES

C’est décidé, courant 2018, la Mutualité sociale agricole (MSA) des Charentes qui regroupe la Charente et la Charente-Maritime disposera d’un siège flambant neuf en Charente. L’organisme va quitter ses locaux actuels situés dans le centre-ville d’Angoulême pour rejoindre la ZA de Bel Air, sur la commune de l’Isle-d’Espagnac. La MSA a concentré son attention sur un terrain de quelque 11 000 m2 à proximité de l’espace Carat. Sur cette parcelle, un bâtiment de 5 000 m2 sortira de terre. Mais, alors que la baisse de la population agricole entraîne inéluctablement un effort de mutualisation des services de la MSA entre les départements, la surface de l’édifice peut paraître importante. Pierre Papon, responsable du service patrimoine, achat, logistique et entretien au sein de l’organisme agricole, justifie ce déploiement : « Nous partagerons nos locaux avec la CARSAT, un autre organisme de sécurité sociale. Au total, environ 200 personnes travailleront dans ce bâtiment qui accueillera chaque année 20 000 visiteurs ».

Après un concours d’architectes qui a rassemblé 114 projets, la MSA a retenu celui proposé par l’agence nantaise AIA. Et désormais, les choses vont s’enchaîner assez rapidement. En décembre dernier, Pierre Papon nous expliquait que le per-mis de construire devrait être déposé courant janvier. « Nous attendons un démarrage des tra-vaux en octobre prochain pour une livraison du bâtiment au premier semestre 2018 ». L’investis-sement total, achat du terrain compris, va s’élever

à 12 millions d’euros. « Nous avons souhaité un bâtiment sobre et efficace, insiste le responsable. Nous ne voulons pas d’équipements qui pour-raient engendrer une maintenance compliquée et des coûts importants. Ainsi, malgré une toiture végétalisée, il n’y aura pas, par exemple, de pan-neaux photovoltaïques ».

Concernant le bâtiment actuel, une tour de 5 000 m2 sur 10 niveaux, sa réhabilitation a été jugée trop coûteuse. La structure sera vendue. La MSA assure d’ailleurs être en contact avec des investisseurs intéressés.

ARTIPÔLE SE DÉVELOPPE DANS LES DEUX-SÈVRES

Artipôle, enseigne nationale des coopératives de l’Union des coopératives d’achats des artisans du bâtiment (Orcab), compte deux nouveaux espaces d’exposition dans les Deux-Sèvres. En effet, les coopératives Acem et Cosesac ont récemment réaménagé et agrandi leur site d’exposition afin de rejoindre le réseau national.

Implantée à Châtillon-sur-Thouet, l’Acem a vu le jour en 1998. Aujourd’hui, elle emploie soixante personnes pour un chiffre d’affaires de 25 mil-lions d’euros. Spécialisée dans les prestations permettant d’optimiser l’approvisionnement en bois et produits dérivés (gestion des achats, des stocks, des commandes…) pour les menuisiers, charpentiers et ébénistes, elle fédère quelque 170 adhérents. Son showroom, Artipôle Bois & Aménagement, couvre quelque 1 500 m2. Les adhérents y exposent leur spécialité que ce soit en menuiserie, portes de garage, cuisine, salle de bains, maison ossature bois, clôtures…

Plus petit, le second site d’exposition s’étend sur 900 m2, à Echiré. Ce centre Artipôle Bain & Carrelage est porté par la coopérative Cosesac. Il propose conseils et références en matière d’éclai-rage, carrelage, plomberie, sanitaire, et chauf-fage. La Cosesac regroupe un peu moins d’une centaine d’artisans. Elle emploie 24 personnes pour un chiffre d’affaires de 7,5 millions d’euros.

Accessibles aux professionnels et au grand public, les centres d’exposition Artipôle, se veulent être une vitrine de la construction et de la rénovation dans le secteur du bâtiment. Aujourd’hui, on compte trente showrooms en France, principalement dans le Grand Ouest.

UN GARAGE POUR FAVORISER LA MOBILITÉ

L’absence de mobilité est un frein à l’emploi. C’est en se basant sur ce constat que le chantier d’insertion Saint-Fiacre, de Saintes, a pris la déci-sion de créer une nouvelle structure. Solid’Auto a vu le jour il y a quelques mois. Ce garage soli-daire permet aux personnes qui prétendent aux minimas sociaux, aux jeunes ou aux personnes en contrat d’insertion, notamment, de bénéficier de tarifs préférentiels. « Nous avons deux tarifs :

52 € de l’heure ou 32 € en tarif solidaire », pré-cise Sullivan Minche, le responsable du garage, qui poursuit : « Les personnes en difficultés ont souvent des véhicules âgés qui demandent des ré-parations importantes. Elles n’ont pas les moyens de faire réparer leur voiture dans des garages ordinaires ». Et le concept semble bien prendre puisqu’en quatre mois, le garage a pratiqué 93 interventions dont 73 au tarif solidaire. Côté prix, Sullivan Minche avoue qu’il ne peut rivaliser avec les centres auto sur les petites interventions. Par contre, la flexibilité du tarif horaire prend tout son sens sur les grosses réparations. Mais pas ques-tion de travailler au rabais. Un mécanicien pro-fessionnel, Jérémy Gatez, a été embauché, ainsi qu’une assistante (Delphine Rideau).

Pour créer son garage, l’association a investi plus de 300 000 € dans l’achat d’un bâtiment. Elle a également reçu plus de 140 000 € de subven-tions publiques et privées afin d’acheter l’équipe-ment nécessaire.

La structure ne va pas s’arrêter là. Elle veut pro-chainement développer un service de vente de vé-hicules d’occasion. « Il s’agit de racheter, auprès des concessionnaires, des voitures destinées à la casse. Après réparations, elles seront revendues entre 1 000 et 1 500 € », conclut le responsable.

CROISSANCE VERTE

ECONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE

LES MÉTIERS DE L’AUTO PEUVENT AUSSI ÊTRE ÉCOLOGIQUES

L’automobile, secteur économique polluant ? Jimmy Vincent a décidé de démontrer le contraire. Ce jeune entrepreneur a créé à Dompierre-sur-Mer (Charente-Maritime), a Carrosserie Ecologique, une première à l’échelle nationale. Ici, le débosselage des voitures ainsi que les rayures sur les carrosseries sont travaillés sans peinture, mastic ou autres solvants. Outre une grande précision et une maîtrise technique, ce procédé de-mande un impératif : que la peinture ne soit pas écaillée : « C’est notamment le cas avec les coups de portière ou de caddie, les projectiles tels que les balles, les cailloux, les pommes de pin, les enfoncements ou encore les impacts et avaries dus à la grêle », précise le professionnel.

Pour travailler sereinement, un bâtiment de 480 m2 a été édifié sur la zone d’activités de La Corne Neuve. L’édifice se veut lui aussi écologique. Économe en énergie, il a été équipé d’une isolation renforcée et, cerise sur le gâteau, des récupérateurs d’eau de pluie alimentent directement la station de lavage de véhicules située à proximité.

Souhaitant poursuivre sur cette voie, l’entreprise envisage d’acquérir prochainement, une voiture électrique qui sera mise à la disposition des clients de la carrosserie. Mais, à terme, la véritable ambition de Jimmy Vincent est de pouvoir développer un réseau de franchises sur l’ensemble du territoire.

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LA COM’ ALPC SE FÉDÈRE POUR PESER

Véritable fi lière économique et universitaire, la communication s’enrichit d’une nouvelle structure fédérant les huit réseaux et clubs départemen-taux de la région Aquitaine-Limousin-Poitou-Cha-rentes. Baptisée Réseaux Com’535*, l’associa-tion compte plusieurs centaines d’adhérents, dont 600 rien que pour l’Apacom, l’association des professionnels Aquitains de la communication. Pour Charles-Marie Boret, président de Réseaux Com’535, l’objectif de la structure est triple : « Il s’agit de représenter et de valoriser notre fi lière auprès des instances institutionnelles et professionnelles de la nouvelle région ; de contribuer à la dynamique économique, au rayon-nement et à l’attractivité du territoire ; et enfi n de favoriser le partage d’expériences entre les membres de la fi lière ».

Mais le premier gros travail de l’association sera de donner un peu de lisibilité à la fi lière. Car le corpus composant les métiers de la communica-tion est aussi vaste qu’un herbier de botaniste. Si les métiers les plus fréquents concernent les chargés de communication et les chargés de clientèle, la fi lière intègre également des profes-sions touchant les domaines de la publicité, du graphisme, de l’animation ou encore de la pro-duction… « Dès cette année, nous souhaitons pu-blier une étude permettant de mieux cerner l’im-portance de la fi lière dans la vie économique », précise le président. Un document qui servira éga-lement de référence pour montrer aux décideurs qu’il n’est pas besoin d’aller chercher ailleurs les professionnels que l’on a sous la main.

*535 correspond à l’addition de l’ensemble des numé-ros des départements composant la région ALPC.

LA JCE DE POITIERS VALORISE LE LOCAL

Quel lien existe-t-il entre le Futuroscope, l’entre-prise Goulibeur, la Vallée des Singes ou encore le concepteur et fabricant de pergolas bioclima-tiques modulables Solisystème ? Toutes ces so-ciétés sont basées dans la Vienne et possèdent un savoir-faire unique. C’est ce que la Jeune

Chambre Économique de Poitiers sou-haite révéler au grand public à travers son expo-sition Made In Vienne.

D’ailleurs, en novembre dernier à la mairie de Poitiers, lors de la première installation de l’ex-position, les visiteurs ne sont pas restés indiffé-rents. « Les remarques ont été nombreuses, se félicite Jérémy Valladon, directeur de la commis-sion Made In 86 au sein de la JCE. Les visiteurs ont été très surpris notamment par la richesse du secteur industriel départemental ».

L’exposition se compose actuellement d’une vingtaine de clichés photos. « Mais, elle est appelée à évoluer rapidement. Nous avons déjà identifi é environ 80 sociétés susceptibles de la rejoindre. D’ailleurs, nous lançons un appel à toutes les entreprises intéressées par notre dé-marche à venir nous rejoindre », poursuit Jérémy Valladon. En plus d’être évolutive, les panneaux ont vocation à être itinérants. En effet, les ad-hérents de la JCE n’hésitent pas à les déplacer dans les mairies, les entreprises et les centres commerciaux qui acceptent de les héberger. Elle sera d’ailleurs installée en avril au parc des ex-positions de Poitiers lors de la fête des métiers. Parallèlement, un site Internet viendra prochai-nement compléter les panneaux explicatifs en diffusant les actualités de ces entreprises.

CHÂTELLERAULT : LES CHEFS D’ENTREPRISE SE RETROUVENT À L’APÉRO

Le bassin châtelleraudais compte trois clubs d’entreprises. La Fédération des Acteurs Éco-nomiques (FAE) rassemble essentiellement les commerçants du centre-ville. Le Regroupement d’Acteurs pour le Développement Écono-mique Châtelleraudais (Radec), lui, fédère les entreprises situées sur la zone René Monory. Enfi n, les adhérents du Groupement interpro-fessionnel du châtelleraudais (Gic) sont dis-séminés sur l’ensemble de la communauté d’ag-glomération. Au total, ces trois clubs représentent près de 250 adhérents. « Il existe une véritable interconnexion entre les structures et pourtant, bien souvent, les membres ne se connaissent pas », insiste Sébastien Guilbault, animateur au

Gic. Partant de ce constat, les présidents ont décidé de créer en fi n d’année dernière, un « af-terwork », après le travail en français. L’objectif est simple, favoriser les rencontres entre les dé-cideurs en les réunissant dans un lieu convivial, autour d’un verre, afi n qu’ils puissent échanger de manière informelle sur leur métier, leur actualité, leurs besoins…

Le premier rendez-vous, en novembre dernier, s’est déroulé au Caribou Café. Une trentaine de personnes avaient répondu « présent ». Et le succès ne s’est pas démenti lors de la seconde rencontre, en décembre. « Nous essaierons de réitérer cet afterwork tous les derniers mardis de chaque mois », conclut Sébastien Guilbault. Les dates des prochaines rencontres sont d’ores et déjà arrêtées : le 23 février et le 29 mars…

RéSEAUX & CLUBS D’ENTREPRISE

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JEUNE CHAMBRE ÉCONOMIQUE : UN PICTO-CHARENTAIS À LA TÊTE DE LA FÉDÉRATION RÉGIONALE

Le 1er janvier dernier, la naissance de la grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes a entraîné dans son sillage la création de différentes structures et notamment de la Fédération des Jeunes Chambres Économiques ALPC. Au total, quinze JCE sont désormais rassemblées, dont les huit de l’ancienne région Poitou-Charentes. Et pour présider à la destinée de cette nouvelle entité, les 240 adhérents des différentes structures ont choisi un charentais-maritime.

Aujourd’hui âgé de 29 ans, Nagga Nasreddine a créé en 2011, à La Rochelle, la société Actif SDM. Spécialisée dans la serrurerie, elle s’est fait un nom sur les interventions et les dépannages en urgence. En 2013, le jeune entrepreneur intègre la JCE de La Rochelle, d’abord comme simple membre, puis gravit rapidement tous les échelons pour fi nalement en prendre la présidence. « Une de nos premières actions avec la fédération, sera la création d’une jeune chambre économique à Pau. Nous espérons la créer dès cette année », annonce le nouveau président qui dévoile également son projet phare pour l’an prochain. « Nous souhaitons mettre sur pied une équipe fédérale qui sera chargée de représenter la JCE dans les différents conseils où nous siégeons, que ce soit à l’échelle des départements, de la région et même à l’international ». Mais la volonté de Nagga Nasreddine est avant tout de faire que la fédération ALPC soit au service des jeunes chambres départementales et d’apporter à ces dernières, conseils et soutiens.

Pour arriver à jouer pleinement son rôle, la fédération a posé ses valises place des Quinconces à Bordeaux, dans les locaux de l’actuelle JCE. Les adhérents peuvent suivre son actualité sur Facebook en cherchant : « JCE Fédération ALPC ».

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Master DOSSIER L’enseignement supérieur : besoin d’un GPS ?

L’apprentissage :la méthode gagnant/gagnant

Les formations qui débouchent sur un emploi

Les métiers et fi lières qui recrutent

Formation & emploi : les clés de l’orientationL’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR : BESOIN D’UN GPS ?

LES 5 GRANDS BOULEVARDS POST-BAC

Entre études courtes et études longues, le jeune bachelier a le choix entre cinq grands boulevards qui, chacun, disposent de nombreuses bifurca-tions et passerelles.

Université / IAEPrincipe : Licence (3 ans), Master (5 ans), Doctorat (8 ans ou plus).

Sélectivité : pas de sélection à l’entrée en licence.

Taux de réussite : 1/4 obtient la licence en trois ans. 1/4 redouble sa première année.

Réorientation : passerelles possibles au niveau bac +2/3 vers BTS et DUT ou accès aux écoles de commerce et d’ingénieurs via des concours.

IUT Principe : DUT en 2 ans

Sélectivité : sur dossier scolaire et lettre de motivation, avec niveau d’exigence variable selon les taux de remplissage des fi lières.

Taux de réussite : 75% en moyenne avec des disparités : 87% en DUT information-communi-cation contre 67% en informatique.

Réorientation : Plus de 70% des diplômés de DUT poursuivent leurs études vers une école de commerce ou d’ingénieurs, ou poursuivent en Licence puis Master à l’Université.

Écoles spécialisées, postbacPrincipe : formation de 3 à 5 ans en moyenne pour une grande diversité de fi lières : tourisme, paramédical, kiné, commerce, communication, journalisme… Les stages, les expériences terrain et l’alternance y sont privilégiés.

Sélectivité : sur dossier scolaire et/ou concours avec des niveaux d’exigence variables selon les écoles.

Taux de réussite : contrasté selon les secteurs : excellent pour les formations paramédicales, moyen en architecture, faible en école d’art.

Réorientation : Les passerelles en cours de cursus ne sont possibles que pour les étudiants d’écoles « reconnues ».

Classes préparatoires Principe : fi lière d’excellence pour préparer une intégration dans un « Grande Ecole » de Commerce ou d’Ingénieur au niveau Bac +2.

Sélectivité : sur dossier scolaire avec des ni-veaux d’exigence variables selon les établisse-ments (12/20 de moyenne générale minimum).

Taux de réussite : 20% des étudiants aban-donnent en cours de prépa, les autres intègrent une Grande Ecole.

Réorientation : Une passerelle est possible vers une licence universitaire.

« Grandes écoles » postbacPrincipe : Les Grandes Ecoles d’Ingénieur ou de Commerce & Management sont des « établisse-ment qui assure des formations de haut niveau

et dont les diplômes sont reconnus par l’Etat». Appréciées par les plus grandes entreprises, elles sont assorties en moyenne de frais de scolarité de 5.000 à 12.000€/an.

Sélectivité : sur dossier ou sur concours com-mun à un réseau d’écoles + entretien de moti-vation…avec des niveaux d’exigence variables selon les Ecoles.

Taux de réussite : plutôt élevé en école d’ingé-nieurs et plus contrasté en école de commerce.

Réorientation : les passerelles sont diffi ciles en cas d’échec en cours de cursus. En revanche, les parcours sont multiples en termes de fi lière.

COMMENT ACCÉDER AUX GRANDES ÉCOLES ?

Les classes préparatoires, avec 30.000 élèves sortants chaque année toutes fi lières confondues, ne constituent plus l’unique voie d’accès aux Grandes Ecoles de Commerce et d’Ingénieurs.

Depuis quelques années déjà, la plupart des Grandes écoles multiplient leurs portes d’accès et proposent de plus en plus de places via des concours d’admissions parallèles. Aujourd’hui, en moyenne, près des deux tiers des étudiants en première année d’école de Commerce sont intégrés via ces concours internes contre 20% en écoles d’Ingénieurs. Certes, dans les deux fi lières, les écoles les plus cotées privilégient encore les classes prépas (50% à 100% de « préparationnaires »).

Ces sas d’entrée permettent aux étudiants qui ont opté au départ pour des études courtes (BTS, DUT, licence universitaire, Bachelor), d’intégrer une Grande Ecole.

La procédure d’intégrationLe process le plus pratiqué dans les écoles de Commerce ou d’Ingénieurs consiste à proposer un concours d’admission, souvent commun à plusieurs école (banque d’épreuves). Exemple : le concours « Passerelle » (inscription jusqu’au 21 mars 2016) qui regroupe 12 Grandes Ecoles de Commerce dont l’ESC La Rochelle, ou le concours « Tremplin » auquel appartient Kedge Bordeaux.

Les candidats admis à cette première épreuve sont conviés à passer un entretien de motivation dans l’une ou plusieurs des écoles de son choix, de la même banque d’épreuves.

COMMENT BIEN CHOISIR SON ÉCOLE DE COMMERCE ?

Plus de 134.000 étudiants sont formés chaque année dans l’une des 200 écoles de Commerce françaises. Celles-ci proposent une multitude de formations de qualité très variable qu’il est nécessaire de savoir décrypter.

Reconnaissance par l’Etat, labels interna-tionaux, classements, partenariats, em-ployabilité au terme du cursus… permettent de mesurer la qualité et le positionnement d’un établissement de l’enseignement supérieur.

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Pour Jean-François Fiorina, directeur adjoint de Grenoble Ecole de Management, interviewé par « Le Journal des Grandes Ecoles », il y a cinq questions principales à se poser :

Le programme est-il reconnu par l’Etat ?L’Etat, par l’intermédiaire de la CEFDG (Commis-sion d’Evaluation des Formations de Gestion), délivre un « Visa », puis un « Grade » pour les formations en Master, aux écoles qui répondent à un cahier des charges très précis. Cette procé-dure vise à vérifier le sérieux de l’établissement et de ses formations via une analyse des pra-tiques pédagogiques. Liste complète sur le site cefdg.fr/ecoles-et-formations-visées.

L’école fait-elle partie de la Conférence des Grandes Ecoles ?Les écoles dont les programmes sont visés par l’Etat et qui disposent du Grade de Master peuvent postuler à la Conférence des Grandes Ecoles. La CGE regroupe des établissements d’enseignement supérieur qui « forment leurs di-plômés dans une recherche constante de l’excel-lence, en liaison avec le monde de l’entreprise,

les acteurs de l’économie et de la société civile ». L’admission se fait à partir d’un dossier de candi-dature puis d’un audit de l’école.

Pour les étudiants, c’est la garantie que l’école joue en « 1ère division ». Liste des établissements appartenant à la CGE sur le site cge.asso.fr.

EN RÉGION

La Conférence des Grandes Ecoles regroupe :

• 158 écoles d’ingénieurs dont l’EIGSI à La Rochelle, l’ISAE/ENSMA à Chasseneuil, l’ENSCI à Limoges, Sciences Agro, Estia ou l’INP à Bordeaux

• 36 écoles de commerce dont le Groupe Sup de Co La Rochelle, Kedge à Bordeaux… ou HEC Paris

L’Ecole est-elle reconnue à l’international ?Pour le savoir, il suffit de repérer les accrédi-tations obtenues par chacune des écoles. Il en existe trois : AACSB (issue des États-Unis), Equis ou Epas (délivrée pour l’Europe) et AMBA qui s’applique aux Masters of Business Adminis-tration (MBA). Les conditions d’obtention de ces

accréditations sont exigeantes et le processus s’étale sur plusieurs années.

Elles garantissent des standards académiques et d’excellence à l ‘échelle internationale : un sésame pour les étudiants qui se projettent dans un contexte de globalisation croissante.

EN RÉGION

KEDGE Bordeaux fait partie des écoles qui sont triplement accréditées : AACSB, EQUIS, AMBA.

SUP DE CO La Rochelle est accréditée AACSB, EQUIS et TEDQUAL pour sa filière La Rochelle business School of Tourism : seule école française à bénéficier de ce label délivré par l’Organisation Mondiale du Tourisme des Nations Unies.

Quelle est sa place dans les classements établis par les médias ?Il existe de nombreux classements réalisés chaque année par Le Monde, le Figaro, L’Ex-press, le Financial Times… Si, individuellement, la fiabilité de certains peut être mise en cause,

le croisement de tous ces palmarès apporte une idée assez précise des leaders.

Coup de blues ou coup de cœur ?Chaque école de commerce a sa personnalité, son projet pédagogique, ses spécialisations, son ambiance, son environnement propre… qui convient ou pas à l’étudiant. Ce critère subjectif est essentiel pour qui veut se sentir « bien » pendant ses trois à cinq années de formation.

DOUBLE CURSUS, DOUBLE CULTURE, DOUBLE COMPÉTENCE : LE TIERCÉ GAGNANT EN ÉCOLE D’INGÉNIEUR

Plus de 130.000 étudiants se forment dans les 210 Ecoles d’ingénieurs habilitées par la CTI (Commission des Titres d’Ingénieur), dont les trois quarts sont publiques.

L’offre au sein de ces écoles s’est considérable-ment étoffée ces dernières années, notamment les filières doubles-diplômes qui constituent de vrais accélérateurs de carrière. En effet, ces cur-sus répondent à la demande croissante des en-treprises pour de nouveaux profils d’ingénieurs hybrides et transversaux.

Place des grandes écoles françaises dans le classement européen 2015 des masters en management Financial Times

Ecole ......................................... Classement Ecole .......................................ClassementHEC ............................................................... 2e Néomia ....................................................... 34ESSEC ........................................................... 3e Toulouse Business School ......................... 36ESCP Europe ...................................................7 Montpellier Business School ..................... 41EDHEC ...........................................................18 Kedge ........................................................ 45Grenoble School ..........................................20 La Rochelle Business School ..................... 48IESEG ............................................................21 ICN Lorraine ............................................... 50Skema ...........................................................25 ESSCA ........................................................ 51Audencia .......................................................28 IAE Aix ........................................................ 55EM Lyon ........................................................30 EM Normandie ........................................... 69Telecom BS ...................................................33 ESC Dijon ................................................... 76

Ce classement place 21 écoles françaises dans son TOP 80 des meilleures écoles de commerce européennes… loin devant le Royaume-Uni (13 écoles). Il s’appuie sur de multiples critères comme le taux d’insertion professionnelle après 3 mois, la rémunération des jeunes diplômés après 3 ans d’expérience, l’évolution de carrière, la fonction occupée ou la satisfaction exprimée par rapport à la formation, la dimension internationale…

Les Maisons Familiales Rurales des Deux-Sèvres,au service des familles et du territoire.

Dirigée par Yveline PETIT, la Fédération Départementale des Maisons Familiales Rurales (MFR) des Deux-Sèvres anime et coordonne 11 MFR sur son territoire, elles accueillent cette année 1295 élèves en formation initiale de la 4e à la Licence, ainsi que 271 apprentis sur 9 antennes CFA.

Pour cette année 2016, l’accompagnement des bénévoles et des directions de chacune des MFR, et l’accompagnement des plus jeunes en milieu professionnel,

constituent les projets prioritaires du groupe MFR 79.

Si ces chiffres prouvent bien le dynamisme des MFR, la pédagogie et les valeurs qu’elles portent les animent au quotidien. La « pédagogie inversée » est au centre de toutes les formations, elle consiste à faire découvrir aux jeunes le milieu professionnel afi n qu’ils comprennent ensuite mieux la théorie x. Animées chacune par un directeur, les associations MFR et les salariés (280 au total sur le département), sont toutes gérées par un conseil d’administration constitué de bénévoles (200) très impliqués, qui ont tous la volonté d’agir ensemble pour dégager des objectifs partagés. Considérer chaque jeune et lui faire confi ance, donner des repères, éveiller la curiosité, développer l’autonomie, favoriser la responsabilité et l’engagement collectif sont autant de priorités mises en œuvre par chaque conseil d’administration composé essentiellement de parents et de maîtres de stage. Il en est de même au niveau de la Fédération départementale, gérée par 40 bénévoles issus des conseils d’administration des Maisons, qui font ensemble les choix d’orientation pour les 11 maisons. C’est ainsi qu’une vraie solidarité fi nancière existe aussi entre les MFR, qui ont toutes entre 40 et 60 années d’existence, alors que l’Union nationale des MFR fêtera en juillet 2017 son 80e anniversaire à La Rochelle, 2500 congressistes sont attendus.

Le lien social, qui se nourrit de mixité culturelle et du « vivre ensemble », constitue l’une des valeurs éducatives fondamentales prônées par les

Maisons Familiales Rurales, qui accueillent près de 90 % des jeunes en internat, ce dès la 4e… L’esprit citoyen en MFR, c’est le thème retenu pour cette année pour l’assemblé générale de la FD79, et qui se décline au quotidien par les équipes éducatives, dont la façon d’être et l’exem-plarité face aux jeunes sont déterminants dans la réussite éducative.

Entretenant la culture du territoire, les MFR sont bien implantés sur le département des Deux-Sèvres, et répondent donc aux demandes des familles. Les MFR accueillent un bon nombre de jeunes qui ne s’y retrouvent pas dans le système éducatif classique, mais beaucoup intègrent aussi une MFR pour le choix de l’alternance, pour cette pédagogie et les valeurs fortes qu’elles portent.

Les résultats aux examens illustrent aussi la réussite de leur démarche éducative et pédagogique, avec un taux de réussite de 86 % aux examens du DNB au BTS, en passant par le CAP et le BAC, mais aussi d’excellents taux d’insertion professionnelle : 79 % des élèves en formation initiale et 88 % des apprentis, issus des promotions 2011 avaient trouvé un emploi en 2013 sur une palette de métiers extrêmement large, allant parfois jusque sur des niches d’emplois. Pour Yveline Petit, « Il faut que les milieux professionnels aient confi ance en la jeunesse ».

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Exemples :

L’ingénieur-manager est un double-diplôme « puisant dans l’école de management les com-pétences nécessaires pour s’inscrire pleinement dans les enjeux managériaux, industriels et éco-nomiques d’une entreprise » explique Jérome Da-Rugna, Directeur de la formation ESILV (Ecole supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci).

L’ingénieur-entrepreneur est également plébiscité même s’il n’est pas exclusivement réservé aux futurs entrepreneurs.

Les doubles-diplômes sont possibles entre Ecoles d’ingénieurs elles-mêmes, entre Ecoles d’ingénieurs et Ecoles de commerce, Ecoles d’arts & de design, d’architectes… en France ou mieux encore à l’international pour posséder tous les atouts.

« Dans un monde numérique et connecté, l’ingé-nieur de demain sera au coeur de projets mul-tidisciplinaires. Transdisciplinarité, hybridation, intelligence sociale, esprit créatif, compétences interculturelles sont autant de compétences que devront posséder et développer les futurs ingénieurs » insiste Jérome Da-Rugna pour le Journal Des Grandes Ecoles.

Des perspectives d’embauche attrayantesSelon « Ingenieurs & Scientifiques de France » (IESF), le salaire médian d’un ingénieur débu-tant est estimé à 35.000€ brut par an. Certains secteurs sont plus rémunérateurs comme les in-dustries extractives qui proposent 43.000€ brut. Quant aux perspectives d’embauche à la fin des études, elles sont qualifiées d’« excellentes ».

L’APPRENTISSAGE : LA MÉTHODE GAGNANT GAGNANT

L’ÉTAT DES LIEUX EN CHIFFRES• 41% des apprentis préparent un diplôme de niveau V, de type BEP, CAP… en diminution constante depuis 15 ans.

• 26% sont des Bac pro (niveau IV), en progres-sion de 22% depuis 2000.

• 17% font leur apprentissage dans le cadre d’un BTS ou un DUT (niveau III), soit un double-ment des effectifs depuis 15 ans.

• 15% font partis du niveau I et II (Master et plus), dont 17.300 futurs ingénieurs, soit quatre fois plus qu’en 2.000.

Aujourd’hui donc, 1 apprenti sur 3 prépare un di-plôme de l’enseignement supérieur, contre 1 sur 7 en 2000. Pour Bertrand Bonte, directeur des formations de l’Institut Mines-Télécom : « Passer de 51.000 à 138.000 étudiants qui ont choisi de préparer un diplôme de l’enseignement supérieur par la voie de l’apprentissage traduit le nombre de nouvelles formations créées ou adaptées aux modalités pédagogiques requises par cette voie de formation », ajoutant « ces chiffres attestent aussi de l’ouverture sociale des diplômes de plus haut niveau. ».

De fait, selon une étude du CEREQ, les diplô-més Bac+5 des grandes Ecoles d’ingénieurs ou de commerce sortis par la voie de l’appren-tissage ont des origines sociales plus diversi-fiées. Principal levier de promotion sociale dans les Grandes Ecoles : « l’apprentissage permet aux élèves de sécuriser leur parcours et de ne plus avoir à s’inquiéter pour le financement de leur cursus » souligne le DG de l’Essec,

Jean-Michel Blanquer. Un point de vue que partage Jean-Guy Bernard, le directeur d’EM Normandie : « Nous voyons aujourd’hui arriver à l’école des étudiants qui ne seraient jamais venus s’ils n’avaient pas décroché un contrat d’apprentissage. Pour eux, le critère financier a été déterminant ».

PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT

On distingue deux contrats de formation en alter-nance : le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation. Ces deux conventions permettent de concilier formation théorique et expérience en entreprise.

Le contrat d’apprentissage est diplômant : il débouche sur un diplôme d’Etat : CAP, BTS, Licence, Master… et s’adresse aux jeunes entre 16 et 25 ans.

Le contrat de professionnalisation est qua-lifiant : il atteste que l’on a acquis une qualifi-cation professionnelle répertoriée. Il s’adresse aux 16/25 ans mais aussi à tous les demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA, de l’allocation adulte handicapé (AAH) ou d’un contrat unique d’insertion (CUI).

La durée du contrat varie selon sa nature : entre 1 et 3 ans pour un contrat d’apprentissage, entre 6 mois et 2 ans pour un contrat de profession-nalisation.

Dans la plupart des cas, le contrat d’apprentis-sage qui lie le jeune à son entreprise d’accueil s’appréhende comme une « pré-embauche ».

PRINCIPES DE FINANCEMENTLes frais de scolarité sont intégralement pris en charge par les entreprises, les régions, les fé-dérations professionnelles et/ou l’Etat. Contrai-rement au système de bourses, tous les jeunes peuvent accéder à une formation en alternance, quels que soient les revenus de leurs parents.

Par ailleurs, l’apprenti perçoit une rémunération progressive :

• 1ère année : 25% du SMIC si le jeune a moins de 18 ans, 41% s’il a entre 18 et 21 ans et 53% s’il a plus de 21 ans ;

• 2e année : 37%, 49% et 61% du SMIC selon les mêmes tranches d’âge.

• 3e année : 53%, 65% et 78%.

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QUELLES AIDES PUBLIQUES POUR L’ENTREPRISE ?

Les employeurs bénéfi cient d’une série d’avan-tages cumulables :

Pour le contrat d’apprentissage Une indemnité versée par la Région d’un mon-tant minimum de 1.000€ par année de forma-tion. Et même 4.400€ pour une entreprise de moins de 11 salariés qui embauche un jeune de moins de 18 ans,

Un crédit d’impôt de 1.600€ par jeune en apprentissage, voire 2.200€ dans certains cas,

Une exonération totale ou partielle des cotisa-tions sociales,

Si le jeune est en situation de handicap, des aides supplémentaires sont accordées.

Pour le contrat de professionnalisation Une aide à l’embauche de 2.000€ pour les demandeurs d’emploi de 45 ans et plus, sous certaines conditions

Une aide de 2.000€ maximum de Pôle Emploi pour les 26 ans et plus.

A qui s’adresser pour trouver un apprenti ? Dans les Centres de Formation d’Apprentis (CFA), les Chambres de Métiers ou de Commerce & d’Industrie, les lycées professionnels;

Dans les Grandes Ecoles de Commerce ou d’Ingénieurs ;

Dans les Missions Locales pour les 16/25 ans ;

A Pôle Emploi qui propose plus de 7.000 offres de contrats en alternance.

FEIGNANTS : PASSEZ VOTRE CHEMIN !

Dans l’enseignement supérieur, une formation par apprentissage impose un rythme intense et de grandes capacités d’adaptabilité de la part de l’apprenti. De fait, en période d’examens, se remettre à ses études quand on rentre d’une journée de travail est loin d’être évident. Idem pendant les périodes d’écoles où il faut quelquefois garder un œil sur les dossiers en cours dans l’entreprise. Mieux vaut donc en avoir conscience avant de s’engager.

ENTREPRISES : VOUS AVEZ L’EMBARRAS DU CHOIX !

En théorie, toutes les entreprises du secteur pri-vé peuvent accueillir un étudiant en alternance, y compris les sociétés d’intérim. Non seulement elles peuvent mais les entreprises de plus de 250 salariés y sont obligées par l’État. Celles qui ne respectent pas une proportion de 4% d’alter-nants sont sanctionnées par une amende.

Il est également possible de faire son alternance dans une administration publique ou une collec-tivité territoriale, mais seulement dans le cadre d’un contrat d’apprentissage. Les contrats de professionnalisation viseront seulement les éta-blissements publics industriels et commerciaux (Epic).

LES SECTEURS QUI RECRUTENT DES APPRENTIS

Assurances, banque, informatique, énergie, distribution, logistique sont les secteurs qui re-crutent surtout des alternants de l’enseignement supérieur.

Bâtiment, artisanat, agroalimentaire et hôtelle-rie restauration sont les plus demandeurs pour les diplômes de niveau CAP, Bac Pro et BTS.

TEMOIGNAGES DE 5 JEUNES DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR AYANT CHOISI L’APPRENTISSAGE

La livraison de Novembre 2015 du « Journal des Grandes Ecoles » nous livre des témoignages éloquents sur ce cursus :

« Le parcours en apprentissage m’a permis de développer un savoir-faire et un savoir-être professionnel dans le secteur bancaire pendant 2 ans. C’est une relation doublement gagnante. L’étudiant acquiert des compétences de travail en entreprise tandis que l’employeur peut apprécier les qualités d’un candidat sur le long terme. »Laura, Skéma Business School (Lille)

« Ce programme constitue une véritable expé-rience-terrain. Les capacités de négociation et d’adaptabilité développées au sein du service Supply Chain de mon entreprise m’aideront à être rapidement opérationnelle dans mes futures fonctions. »Marine, ICN Business School

« Les entreprises savent que les apprentis concilient expériences académiques et profes-sionnelles avec succès. Elles sont donc plus enclines à leur faire confi ance pour accomplir des missions stratégiques et stimulantes. Chez Deloitte, j’ai pu cultiver un engagement et une persévérance dans le travail que je valorise-rai facilement à l’avenir ». Pauline, Essec Business School

« J’ai développé de solides compétences en gestion de projets pendant mon apprentissage chez Vente-privée. Au-delà d’un apport fi nancier, ce cursus est synonyme de formation intensive en entreprise. Il est parfois compliqué de concilier cursus universitaire et monde du travail, mais le jeu en vaut clairement la chandelle ». Caroline, Néoma Business School (Rouen)

De Hollande à Juppé,tous d’accord !Dans le cadre d’un plan d’urgence contre le chômage présenté le 18 Janvier 2016, le président de la République a annoncé deux mesures relatives à l’apprentissage :

• une diversifi cation de l’offre proposée aux apprentis avec 500 nouvelles formations qui donneront lieu au recrutement de 1.000 enseignants d’ici à 2017,

• des cycles de formation accessibles toute l’année, et non pas seulement en septembre, pour permettre des entrées tout au long de l’an-née. « Nous voulons que les jeunes puissent entrer en permanence dans ce dispositif et que les employeurs puissent multiplier les périodes d’accueils ».

Ces mesures suffi ront-elles pour atteindre l’objectif de 500.000 apprentis en 2017 (381.000 aujourd’hui) ?

Interrogé le 8 janvier par « Sud Ouest » sur son programme économique pour la France, le Maire de Bordeaux a répondu que l’une des solutions pour créer plus d’emplois est de développer l’apprentissage. « Il y a au moins une mesure qui est consensuelle depuis 20-30 ans : c’est de donner à l’apprentissage toute sa place, or c’est le contraire qui se passe ».

Il estime nécessaire d’affecter plus de moyens fi nanciers à l’apprentissage et d’impulser des changements culturels : « Il y a des verrous dans

l’Education nationale. On n’aime pas trop l’entreprise ». Aussi, souhaite-t-il que les enfants et les parents soient informés sur les principes et avantages de l’apprentissage dès la classe de cinquième.

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Le site Studyrama-Emploi.com, spécialiste du recrutement des « jeunes talents » a identifié les filières et entreprises qui recruteront en 2016. Tour d’horizon :

La banque & assurance L’évolution de l’univers des banques et des assurances a fait émerger de nouvelles fonctions : chargé de portefeuille clients, conseil en patrimoine, comptabilité, audit, marketing, informa-tique… En 2016, BNP Paribas propose 2.500 CDI tandis que la Société Générale et ses filiales (Boursorama, Crédit du Nord, Leasing auto…) en proposeront 2.300. Comme en 2015, LCL devrait recruter 1.000 CDI et 600 alternants. Ces postes sont en majorité ouverts aux jeunes diplômés.

L’audit & le conseilLes grands cabinets recrutent : KPMG prévoit 1.600 CDI dans les métiers de l’audit et de l’expertise comptable dont 850 jeunes diplômés. Mazars recrutera près de 400 jeunes diplômés dans l’audit financier, le conseil en organisation & management, l’accompagnement comptable et financier. PwC vise plus de 1.500 recrutements d’ici juin 2016, tandis qu’Accenture en prévoit 1.000 et Deloitte 800 jeunes diplômés.

Les métiers du numériqueAujourd’hui, toutes les entreprises veulent être branchées « digital », notamment dans les grandes DSI (Distribution Service Industriel) où l’on parle de digital marketing. Aujourd’hui, ce qui est nouveau, c’est la massification du phénomène qui crée un appel d’air en termes d’emploi.Administrateur réseaux, webdesigner, community manager, social média manager, digital manager, chef de projet web, digital storyteller, directeur de communication digitale, responsable éditorial web, consultant search marketing, traffic manager, responsable marketing online …sont autant de nouveaux métiers qui évoluent très vite.Showroomprivé (e-commerce) annonce 130 recrutements : des profils internationaux pour occuper des postes de business developpers, d’assistants commerciaux, de chargés relation clients, de traducteurs, de trafic managers, d’acheteurs ou de chefs de projets. La société de conseil, de design et de technologie Niji recherche des consultants en stratégie numérique, des designers, des ergonomes, des architectes solutions et des ingénieurs développement web, mobile, tablette.

L’informatiqueEntre 20 et 30.000 emplois y sont à pourvoir chaque année. Selon Studyrama-Emploi, Capgemini et sa filiale Sogeti (services informatiques, infogérance) recherchent 1.820 jeunes diplômés ingénieurs et cadres en 2016. Idem pour CGI qui propose plus de 1.200 CDI par an ou Orange qui souhaite embaucher près de 1.900 nouveaux collaborateurs en CDI et 2.000 en CDD. Magellan Consulting recherche 33 jeunes consultants spécialisés sur les technologies Microsoft. Eurogiciel ouvre 75 postes aux jeunes diplômés. Ineat Conseil, spécialisé dans le domaine de la gestion de flux d’information, ouvre 10 CDI aux jeunes diplômés tandis que Lexsi, spécialisée en cybersécurité, recrute des auditeurs, des consultants et des ingénieurs sécurité.

Les métiers de la relation clientAvec les nouvelles technologies, la demande des clients évolue et nécessite de la part des entreprises de nouveaux services. La CRM (Customer Relationship Management), ou Gestion de la relation client est un ensemble d’outils et techniques qui permettent de collecter et de structurer l’information-client pour

améliorer la productivité des équipes commerciales, marketing et tous les services impliqués dans le cycle de vente. La CRM permet ainsi à l’entreprise de catégoriser ses clients pour leur proposer des produits et services adaptés à leur âge, à leur CSP, à leur profil, à leur fidélité… Exemples : Modérateur, planificateur, acheteur de prestations, Directeur Multi-canal, Directeur Relation Client…

Les métiers commerciauxEn France, 1 million de personnes exercent des métiers com-merciaux et, selon les organisations professionnelles, 150.000 postes ne seraient pas pourvus. Déficit d’image, exigence du mé-tier ? Pour Jean-Laurent Rodriguez, responsable communication de la Fédération de la Vente directe : « Le métier de commercial a de l’avenir et est en phase avec les attentes des nouvelles générations : le commercial est responsabilisé et reconnu dans l’entreprise. Il génère de la richesse et endosse un rôle clé dans le développement de son entreprise. C’est en cela un métier très gratifiant. Par ailleurs, c’est une fonction à fort potentiel évolutif de rémunération et qui offre de réelles perspectives de carrière, notamment vers le management. »

Exemples : conseiller commercial B to B, Gestion de grands comptes, vente de solutions complexes ou technologiques, négociation avec des centrales d’achat, commerce internationale, business intelligence, business development…

Tous les métiers de l’ingénieurL’aéronautique : Selon le Gifas, 10 à 15.000 recrutements sont réalisés chaque année chez les grands acteurs (Airbus, Thalès, Safran…) comme chez les sous-traitants. Et l’emploi concerne tous les niveaux de qualification, du CAP aux diplômes d’ingé-nieur. Safran prévoit 1.800 recrutement pour l’année 2016, dont 1.600 CDI.

L’Industrie : EDF proposera 4.000 CDI en 2016 avec des profils d’électriciens, d’ingénieurs, de techniciens d’exploitation, de conducteurs de travaux ou de commerciaux. ERDF offre 1.000 CDI et alternances par an. De leur côté, l’Apave propose 400 CDI et Colas, 1.300 collaborateurs dont 850 en CDI et 160 cadres. Dans le secteur des transports, la SNCF et la RATP recrutent en nombre.

Les métiers en progression : responsables en qualité sécurité environnement, en performance industrielle & innovation, en amélioration continue, responsable de production, technicien méthodes, manager de la Supply Chain, manager en efficacité énergétique & énergies renouvelables…

Le secteur de la distributionEn 2016, Carrefour devrait recruter 250 jeunes diplômés. Boulanger embauche des vendeurs, des techniciens, des responsables univers, mais aussi des chefs de produits en centrale d’achats et des experts en e-commerce. Saint-Gobain Distribution recherche des profils commerciaux (BTS NRC ou MUC) pour ses points de vente, ainsi que des diplômés en logistique. GiFi accueillera 1.600 nouveaux collaborateurs, dont 250 CDI et 70 cadres en 2016.

Le secteur de l’hôtellerie-restaurationEn 2016, AccorHotels prévoit de signer 2.200 contrats à temps plein, dont 1800 CDI. Groupe Flo (Hippopotamus, Tablapizza, Bofinger…) va recruter 1.500 collaborateurs dont 120 cadres et 500 jeunes diplômés. Voyage Privé, (vente de voyages), recrutera des jeunes diplômés dans les fonctions commerciale, webmarketing et technique.

Les métiers et filières qui recrutent

« Mon apprentissage chez Servair me permet d’entretenir un réseau professionnel et de ren-forcer mon autonomie dans le travail. C’est une véritable plus-value sur un CV et une opportunité unique d’exercer des missions à hautes respon-sabilités en étant régulièrement suivi par un tu-teur ». Manon, Novancia Business School.

LES FORMATIONS SUPÉRIEURES QUI DÉBOUCHENT SUR UN EMPLOI

BTS-LICENCES PRO-DUT : LES VOIES EXPRESS VERS LE MONDE DU TRAVAIL

Selon les chiffres du gouvernement, plus de 70% d’étudiants sortant d’un DUT trouvent un emploi stable, 80% pour les licences pro, près de 90% pour les diplômés en DUT et plus encore pour les licences professionnelles.

LE BACHELOR, UNE ORIENTATION QUI A LE VENT EN POUPE

Le Bachelor en Management est un cursus post-bac en trois ans, proposés par les Ecoles de Commerce. C’est un programme qui permet de bénéficier à la fois d’un solide niveau acadé-mique, d’une dimension internationale et d’une professionnalisation progressive. Il affiche une double promesse : une insertion rapide dans la vie active ou la possibilité, une fois diplômé, de poursuivre ses études en Master.

Par ailleurs, pour cette première étape en ensei-gnement supérieur, le programme Bachelor offre aux jeunes l’opportunité de rester dans leur ré-gion d’origine. Très proches des entreprises, ces Ecoles bénéficient d’une relation privilégiée avec les Chambres de Commerce et d’Industrie et font partie intégrante du tissu économique régionale.

Pour Guy Gascoin, Directeur de l’Ecole Atlan-tique de Commerce, interviewé par le Journal des Grandes Ecoles : « La force des bachelors ré-side dans leur souplesse. Le développement de modules au sein du cursus permet d’être agile et de s’adapter rapidement à l’évolution du mar-ché. L’évolution des filières métiers en 3e année est directement liée aux besoins émergents des entreprises ». De fait, les bachelors intéressent les employeurs parce qu’ils sont professionnali-sants et proches de l’entreprise via les nombreux stages effectués sur le terrain.

A noter que les Bachelor Business et Bachelor Tourisme de Sup de Co La Rochelle et le Bachelor de Kedge Bordeaux sont systématiquement cités dans le TOP 10 des bachelors en France.

Sources : Le Monde Education, Le Journal des Grandes Ecoles, La Voix l’Etudiant, L’Express Réus-sir, Le Monde.fr, Studyrama, Studyrama Emploi

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eovi-mcd.frSiège Eovi Mcd mutuelle : 44 rue Copernic - CS 11709 - 75773 Paris cedex 16. Mutuelle soumise aux dispositions du livre II du code de la Mutualité. N° Siren 317 442 176. DDM-1602-JournaldesProfessionnels.

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TerritoireGrande région

Alain Rousset élu à la tête de la grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-CharentesLa liste union de la gauche conduite par Alain Rousset est arrivée largement en tête le 13 dé-cembre 2015 au second tour des élections ré-gionales en Aquitaine-Limousin-Poitou-Cha-rentes, avec 44,27 % des voix. Président sortant de l’ancienne région Aquitaine, il a été élu le 4 janvier au matin Président du Conseil Régional avec 108 voix sur 183 votants. La majorité régio-nale, principalement PS-EELV, compte 107 sièges, dont 89 pour les socialistes et apparentés. L’union de la droite et du centre dispose de 47 sièges et le FN de 29 sièges. La nouvelle collectivité ter-ritoriale effective depuis le 1er janvier est ainsi installée et en ordre de marche.Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes est la plus vaste région de France et la 4e pour la population, avec 5 844 177 habitants recensés au 1er janvier 2013 selon le dernier décompte de l’Insee. Elle dispose d’une économie marquée par le dyna-misme (voir JDP n° 127).Après son élection, le Président Alain Rousset s’est inscrit dans une démarche de rassemble-ment et a mis l’accent sur la proximité, et la co-construction des stratégies territoriales. Il a déclaré ne pas vouloir de logique centraliste. Les anciens présidents des régions Limousin et Poitou-Charentes, Gérard Vandenbrouke et Jean-François Macaire, héritent respectivement des 1re (aménagement du territoire, politique contractuelle, très haut débit) et 3e vice-prési-dences (finances).Lors des vœux interconsulaires des Deux-Sèvres à Chauray le 22 janvier, Alain Rousset a rappelé sa priorité aux TPE-PME et s’est prononcé pour une banque régionale d’investissement.

La grande région doit adopter un nom définitif avant le 1er juillet, qui doit résonner comme une marque, selon Alain Rousset. Elle s’est dotée d’un logo provisoire épuré.

Filières prioritaires définies par la grande régionIndustries Agroalimentaires ;Bois et industries papetières ;Aéronautique, spatial, défense et sous-traitance mécanique ;Matériaux avancés (dont composite et céra-mique) ;Chimie verte et éco-procédés ;Filières vertes et écotechnologies (dont éner-gies renouvelables, éolien, solaire et énergies marines, construction ou réhabilitation durable,

économie circulaire, mobilité propre, batteries, bornes de recharge, réseaux intelligents …) ;Cuir, Luxe, Textile, Métiers d’art ;Photonique (dont optique, laser, imagerie) ;Numérique (dont image et jeux vidéo, objets connectés, réalité virtuelle et augmentée, com-merce connecté, santé connectée, usage inno-vant des données, géolocalisation et transports intelligents, …) ;Santé et bien-être (dont principes actifs en santé humaine et animale, dispositifs médicaux, TIC Santé, instrumentation médicale, therma-lisme, …) ; « Silver Economy » (santé, autonomie, transport, habitat, tourisme…) : thématique transversale.

LES 15 VICE-PRÉSIDENTS DU CONSEIL RÉGIONAL

1er : Gérard Vandenbroucke (Haute-Vienne) : Aménagement du territoire, politique contrac-tuelle et Très Haut Débit2e : Nathalie Lanzi (Deux-Sèvres) : Jeunesse, sport, culture et patrimoine3e : Jean-François Macaire (Vienne) : Finances, budget4e : Françoise Coutant (Charente) : Transition énergétique5e : Bernard Uthurry (Pyrénées-Atlantiques) : Développement économique et économie numérique6e : Nathalie Delcouderc (Corrèze) : Economie territoriale, ESS7e : Jean-Louis Nembrini (Gironde) : Education et lycées8e : Sandrine Derville (Pyrénées-Atlantiques) : Tourisme9e : Gérard Blanchard (Charente-Maritime) : Enseignement supérieur et recherche10e : Isabelle Boudineau (Gironde) : Europe et international11e : Jean-Pierre Raynaud (Dordogne) : Agricul-ture, agroalimentaire, forêt, mer et montagne12e : Catherine Veyssy (Gironde) : Formation professionnelle, apprentissage et emploi13e : Renaud Lagrave (Landes) : Infrastruc-tures, transport, mobilités14e : Geneviève Barat (Creuse) : Ruralité, vivre ensemble, vie associative et citoyenneté15e : Nicolas Thierry (Gironde) : Environnement et biodiversité

Une Chambre d’agriculture pour la grande régionLa Chambre d’agriculture de la grande ré-gion Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes (ALPC) a été installée le 15 décembre à Boisseuil (Haute-Vienne), en présence du vainqueur des élections régionales Alain Rousset. L’éleveur laitier landais Dominique Graciet, anciennement président de la Chambre d’agriculture d’Aqui-taine, en devient président.

Les présidents des anciennes chambres du Poi-tou-Charentes et du Limousin, Luc Servant et Jean-Philippe Viollet, obtiennent respectivement la première et la 2e vice-présidence. Les 12 prési-dents départementaux sont également vice-prési-dents, au sein d’un bureau de 20 membres.

Le siège pourrait être à la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF) à Limoges, mais la question devra être tranchée par le préfet de région. Les 3 sites seront conservés.

La chambre régionale d’agriculture Aquitaine- Limousin-Poitou-Charentes mise en particulier sur la recherche et l’innovation.

A noter : Les Présidents des Chambres d’agri-cultures régionales et départementales des 3 anciennes régions ont élaboré une contribution au projet de politique agricole, qui demande que l’agriculture et la ruralité soient placées dans les priorités politiques et budgétaires de la nouvelle région. Elle est dotée de propositions de partena-riats avec le Conseil Régional.

Vers un pôle numérique «ALPC»Le secteur du numérique représente 7 700 en-treprises et 60 000 emplois sur la grande région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes. Son nouveau président Alain Rousset a évoqué des pistes pour la filière. Il annonce ainsi le déploie-ment sur l’ensemble du territoire de 60 000 prises de fibre optique. Il fera adopter en mars un nou-veau règlement concernant l’aide à la transforma-tion numérique des entreprises.

Par ailleurs, il s’attache particulièrement à la coordination et la mise en réseau des acteurs. Il propose de faire émerger un pôle numérique ALPC rassemblant toutes les forces vives et sus-ceptible de renforcer les écosystèmes locaux. Le Poitou-Charentes et le Limousin disposent respectivement du SPN (réSeau des Profession-nels du Numérique) et d’Aliptic (association li-mousine des professionnels des technologies de l’information et de la communication). L’Aquitaine dispose du SYRPIN (Syndicat Régional des Pro-fessionnels du Numérique) et du pôle numérique régional Digital Aquitaine, créé en 2014 et qui a absorbé plusieurs acteurs dont l’Adeiso, associa-tion des industriels et laboratoires du numérique.

L’artisanat représente 126 000 entre-prises dans la grande région, avec une densité plus forte en Corrèze et Dordogne, plus faible en Vienne et Deux-Sèvres et em-ploie 201 000 salariés (hors artisans eux-mêmes et conjoints collaborateurs)

Alain Rousset, Président de la nouvelle Région. ©

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L’économie au cœur des priorités d’Alain RoussetLe 29 janvier, Alain Rousset, Président du Conseil régional d’Aquitaine-Limousin- Poitou-Charentes tenait sa conférence de presse de début d’année.Nécessaire, la fusion des politiques des 3 anciennes régions, « souvent convergentes, mais aussi, parfois différentes », est selon lui en marche. Le nouveau président de la collectivité régionale entend réduire à 2 ans et demi le délai d’harmonisation des politiques publiques, alors que le législateur a accordé 5 ans.

Accompagnement des TPE, PME et ETILa fusion des agences de développement économique constitue une première initiative en cours, qui préfigure celles des autres agences régionales. Alain Rousset ajoute : « Fusion ne veut pas dire que l’on regroupe tout sur une ville. Pour exister sur un territoire, il faut être présent dans son ensemble. ». Souhaitant renforcer les compétences régionales sur l’accompagnement des TPE, PME et ETI, « celles qui créent le plus d’emploi sur notre territoire », il espère que le gouvernement autorisera l’expérimentation. Il précise : « Notre rôle, c’est d’accompagner les TPE pour qu’elles deviennent des PME, et les PME pour qu’elles deviennent des ETI. »Pour cela, Alain Rousset a demandé au Président de la République et au ministre de l’Economie de régionaliser Bpifrance, la Banque Publique d’Investissement. A défaut, un fonds d’investissement régionalisé, piloté par les industriels locaux avec l’appui de la région, pourrait voir le jour car le système actuel, trop centralisé, ne fonctionne pas et pénalise la trésorerie des entreprises. Il appelle à une multiplication par 3 des moyens régionaux à destination des PME.200 entreprises régionales sont déjà engagées dans le programme « Usine du futur » qui montera en puissance de manière très rapide. Il espère qu’à la fin de la décennie, 600 entreprises seront passées par ce programme. Et pour améliorer la compétitivité, il appelle à miser sur la productivité et les conditions de travail.L’aéronautique retient particulièrement l’attention du Président de Région. Elle dispose d’un potentiel sur les territoires des 3 anciennes régions. Il remarque cependant que la demande importante des avionneurs génère d’importantes tensions pour le tissu de PME sous-traitantes. Il pointe le risque de trop « tendre la corde », au détriment de la qualité. Pour ces raisons, il souhaite mener rapidement une réunion avec toutes les parties prenantes. « Nous demanderons aux industriels et à leurs acheteurs de déployer avec les sous-traitants leur plan de charge. Notre souci est de faire monter les PME. »Parmi les dossiers importants, Alain Rousset a cité les travaux routiers entre Poitiers et Limoges, les nouveaux horaires de trains entre Poitiers et Bordeaux, le fonctionnement des crédits européens et enfin la crise de la grippe aviaire en matière d’élevage.La formation et l’éducation figurent également parmi les priorités d’Alain Rousset, ainsi que la prévention de l’échec et du décrochage scolaire, ce qui permet de lutter contre la précarité.Il estime aussi que la grande région doit investir davantage dans la recherche afin de réduire les écarts entre l’ancienne Aquitaine, pour laquelle elle représentait 10 % du budget, et les 2 autres anciennes régions (2,5 à 3 %). Il se prononce aussi pour une seule Comue (communauté d’universités et d’établissements) sur le territoire régional, éventuellement avec Tours et Orléans.

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poitou & charentes

Renaud Dutreil prend la tête de l’ARIA et veut peser dans la grande régionL’ancien ministre Renaud Dutreil, nouveau président de l’ARIA Poitou-Charentes, a pris ses fonctions au 1er janvier 2016. L’Association Régionale des Industries Agroalimentaires a fêté ses 20 ans.Renaud Dutreil est le repreneur d’Ovia SAS, qui exploite la source Fontaine Jolival. Il est aussi le Président de Belleville Solutions, une entreprise basée à New York, qui investit dans des sociétés innovantes ou emblématiques du patrimoine vivant français. Le nouveau Président de l’ARIA compte développer les ventes de produits labellisés de la marque collective Poitou Charentes et faire connaître l’association auprès des grandes en-seignes. Il souhaite aussi s’appuyer sur l’innovation pour conquérir de nouveaux territoires, en France et à l’étranger. Sa démarche s’appuie sur « 3 E » : environnement, création d’emplois et excellence des produits.L’année 2016 sera également consacrée à l’opti-misation de la collaboration des trois associations des industries alimentaires du périmètre de la nou-velle région. Renaud Dutreil propose à ce propos de faire de La Rochelle le grand pôle agroalimentaire régional et a soumis l’idée au Président de Région Alain Rousset. La cité aunisienne dispose en ef-fet d’atouts, tels que le Port Atlantique, le CRITT agroalimentaire et un riche tissu d’entreprises.L’agroalimentaire représente 20 000 emplois en Poitou-Charentes et les entreprises de l’ARIA déclarent peser 2 Mds € CA.

Photovoltaïque : Poitou-Charentes, 3e région pour les grandes installationsLa Ministre de l’Ecologie, du Développement du-rable et de l’Energie Ségolène Royal a annoncé le 4 décembre les 212 lauréats du troisième appel d’offres consacré aux grandes installations photo-voltaïques, porté de 400 à 800 MW au total. Ces installations dépassent 250 kWc (kilowatts crête), soit l’équivalent d’une surface de toiture supérieure à 2 500 m². Sur cet appel d’offres, le Poitou-Cha-rentes, avec 23 projets lauréats, est la 3e région de France, derrière Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon. Ces installations représen-teront 91,3 MWc et 100 M€ d’investissements. 8 dossiers de l’entreprise VMH sont retenus, dont la centrale au sol de Bédenac en Charente. Sergies et Technique Solaire voient classés chacun 3 dossiers.Le photovoltaïque est actuellement la 2e source d’énergie renouvelable en Poitou-Charentes, après l’éolien. La région est première pour le nombre d’entreprises d’installations de panneaux rappor-té au nombre d’habitants, selon Qualit’EnR. Par ailleurs, la Grande Région représente 29 % du volume total attribué au titre de l’appel d’offre. Elle est également première pour la capacité des ins-tallations raccordées au réseau, soit 1 577 MWc actuellement.

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charente

Les produits du futur s’inventent à AngoulêmeLe Grand Angoulême a dévoilé les lauréats de son appel à projets « Produits du futur ». Le numérique était à l’honneur. Les 5 lauréats reçoivent chacun 44 000 € pour financer les dépenses relatives à la mise sur le marché d’un produit innovant.Sensearth de Solicis, est une sonde connectée avec interface dynamique pour les exploitants agricoles. Elle remplace une station météo mais se montre moins chère et n’a pas besoin d’être branchée sur secteur.Pictovicy de JF Développement est une appli-cation pour tablette avec interface personnalisée et base d’images, qui simplifie la communication entre les personnes handicapées ayant des diffi-cultés à s’exprimer par la parole, leurs proches et le personnel médical, à travers une base d’images et une interface personnalisée.U Do d’HMC est une imprimante 3D pour la conception industrielle de grandes séries. Elle permet de meilleures finitions.Witty 3D d’Iteca est une interface intuitive avec intelligence artificielle qui constitue un outil d’aide à la maintenance de matériels d’entre-prises.Steerity d’Easy Driver se compose de contenus immersifs pour l’apprentissage de la conduite.

Startup Week-end du 29 avril au 1er mai !Le site Cnam-Enjmin accueillera le premier Star-tup Weekend d’Angoulême du vendredi 29 avril au dimanche 1er mai. L’objectif : en 54 heures, mettre en place en groupe un projet de start-up viable, c’est-à-dire une jeune pousse innovante. Et peut-être le réaliser ensuite… L’évènement rattaché à un réseau existant propose une expérience édu-cative de qualité pour des entrepreneurs de profils techniques (50 %) et non techniques (50%). Il est centré sur l’action, l’innovation et l’apprentissage par l’action ou «learning by doing». Il s’agit d’ap-prendre à faire de nouvelles choses ou à penser différemment. Il encourage la collaboration avec des individus partageant les mêmes aspirations que soi mais ne figurant pas dans ses cercles de connaissances.Le déroulement est le suivant : présentation de « pitches » le vendredi soir, puis expérimentation, élaboration du « business model » et réalisation d’un prototype simple, pour finir par une démons-tration le dimanche soir devant un panel d’inves-tisseurs potentiels et d’entrepreneurs locaux. Un accompagnement est proposé par des leaders techniques et des startups locales.Le Startup Weekend, organisé par le Grand An-goulême, le SPN, le Cnam-Enjmin et l’Alliance Entreprises s’adresse à tous, pour une participa-tion de 50€. Il est limité à une centaine de per-sonnes maximum. Celles-ci doivent se munir d’un ordinateur portable.

Bonne année pour la filière cognac. 2015 se termine à +21,3% en valeur (à 2,6 Mds €) et 168,9 millions de bouteilles expédiées (+8,5 %). Avec l’assouplissement de la loi Evin, les professionnels entendent promouvoir de manière plus ambitieuse le « spiritourisme ».

Un nouveau quartier verra le jour sur le site de l’ancien hôpital de Cognac, dont le bâtiment « Fondation Martell » accueille-ra la CdC Grand Cognac.

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Renaud Dutreil, nouveau président de l’ARIA, veut faire collaborer les professionnels de l’agroalimentaire au sein de la région ALPC

« Le risque permet de sortir du conformisme pour donner corps à une démarche de créativité qui est l’essence de tout projet d’entreprise. Mais la prise de risque implique aussi d’autres comportements : apprendre et accepter de se tromper, de déplaire, ou encore l’échec qui est trop souvent stigmatisé en France… Si l’entreprise n’a pas le monopole du risque, c’est bien dans ce cadre qu’il est le plus présent… » explique Robert Butel, le Président de la CCI rochelaise.Ainsi parmi les 108 Entreprises ayant élaboré un dossier pour concourir à ces trophées, dans cinq catégories, 14 d’entre elles ont été nominées. Les cinq lauréats ont été dévoilés lors de la cérémonie de la remise des prix à l’Espace Encan de La Rochelle le 20 janvier 2016.

Les nominés et lauréats :

Prix Jeune Entreprise : Lauréat : The RoofNominés : Lyspackaging, Valbiotis, The Roof, Duo Concept Aménagement

Prix Innovation commerciale : Lauréat : L’heure du MarchéNominés : Relais Thalasso Ile de Ré, Intempo-rel, L’heure du Marché

Prix Innovation produit : Lauréat : PicdiNominés : Getade, LR Innovation, Picdi

Prix Responsabilité Sociétale : Lauréat : Ré-Net

Nominés : RC2C, Ré-Net, Jean Cuistot Traiteur

Prix du Public : Lauréat : LR Innovation

Cinq collectivités ont aussi candidaté pour la catégorie Prix Dynamique Commerciale en milieu Rural, dont le lauréat est la Mairie de Loulay, les nominés étant la Communauté de Communes Aunis Atlantique et la Mairie de Loulay. Le « off du concours » intitulé le Prix Graine d’entrepreneur a été décerné à Ludovic Chavagnac.

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Ils ont pris des risques et sont lauréats des Trophées Emergence 2016Après le talent en 2011, le dynamisme en 2013, l’audace en 2014 et l’optimisme en 2015, c’est la prise de risque que la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle a souhaité encou-rager et récompenser en ce début d’année 2016, lors des 5e Trophées de l’Entreprise «Emergence», qu’elle organise avec Sud-Ouest, en partenariat avec la Banque Populaire Centre Atlantique, Apivia Mutuelle, le Groupe Sup de Co La Rochelle, et avec le soutien de Symaps Atlantique, Mativi, La Rochelle Evènements, AM Créations et la CCI de Rochefort et de Saintonge.

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L’année de tous les records pour le Port Atlantique

En croissance régulière depuis 2006, le Port Atlantique La Rochelle a atteint un tonnage record de 9,810 Mt en 2015, en hausse de 4,3%. Avec 4,4 Mt, les céréales et oléagineux progressent de 3,7 %, mais des tensions se font désormais sentir sur les marchés. Les produits pétroliers affichent + 8,5 % et les vracs agricoles +9,6 %. Les bois et sables reculent, en raison des hivers doux et d’un secteur de la construction atone. La catégorie « autres » (conteneurs, carbonates, ciments, produits métalliques, colis lourds) annonce une hausse de 29,7 %. Au contraire de la tendance nationale, le trafic ferroviaire portuaire atteint 1,7 Mt, soit +30 % ce qui profite aux 2 opérateurs Fret SNCF et OFP At-lantique. Le report modal représente ainsi 17 %, contre 14 % en 2014.Les investissements atteignent également un niveau record à 21,7 M€, en hausse de 31 %.

Le nouveau quai Anse St Marc 2 représente 10,3 M€. 25 M € d’investissements sont program-més en 2016 : mise en exploitation de ce terminal, reconfiguration du port de service, modernisation de l’appontement pétrolier, travaux ferroviaires, solarisation de nouveaux hangars et de la base sous-marine. Des études majeures concerneront le développement du terminal Chef de Baie pour faire un hub pâte à papier, l’aménagement des 35 ha de la Repentie et la prospective à l’horizon 2040. Les projets concernent l’écologie industrielle et territo-riale et l’économie circulaire. Le déploiement de la navette maritime Atlantic Open Feeder nécessitera quant à lui que des armateurs s’engagent. En 2015, la place portuaire note l’arrivée d’Imeca (groupe Réel), qui construit des équipements pour l’industrie off-shore et du nouveau silo Socomac (groupe Soufflet).

Le 29 janvier, la présentation du bilan 2015 a été suivie de l’inauguration de la Maison du Port, en présence du Président du Conseil Régional Alain Rousset, du Préfet de Région Pierre Dartout et Président du Conseil Départemental Dominique Bussereau. Le premier a déclaré : « La Rochelle a raison d’être fière de son port et je partage cette fierté ». Le second y voit « une ville qui va beaucoup compter dans cette grande région ».

Michel Puyrazat, Président du Directoire du Port Atlantique, présente le bilan 2015 lors de l’inauguration de la Maison du Port.

Alain Rousset, Président du Conseil Régional, a salué la réussite rochelaise

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Ouverte sur la ville, la Maison du Port est un bâtiment à énergie positive, comportant 300 m² panneaux photovoltaïques, une double peau pour améliorer la circulation de l’air, un chauffage bois et des toitures végétalisées.

Belles reconnaissances pour l’aéroport de La RochelleL’aéroport de La Rochelle - île de Ré, qui af-fi che 14 destinations, a communiqué ses chiffres pour l’année 2015. Il a en effet enregistré au total 216 970 passagers, en progression de 2,17 %, malgré l’absence de ligne vers Paris en 2015. Il connaît notamment une sensible augmentation de ses taux d’occupation. Londres Stansted repré-sente 28 % du trafi c, loin devant toutes les autres lignes. Les lignes « low cost » en assurent 85 %, dont 62 % pour Ryanair. L’impact économique global qu’il génère est estimé à 70 M€, selon la méthodologie de l’ACI Europe (Airport Council International).Le même organisme lui a accordé la certifi cation Airport Carbon Accreditation, « Level 1 - Map-ping ». L’aéroport de La Rochelle est ainsi le 9e de France à obtenir cette reconnaissance et le premier de la grande région. C’est l’une des rares plates-formes au monde à être certifi ée à ce niveau de trafi c. Ses émissions de CO² sont estimées à 0,42 kg par passager, contre 2,26 kg en moyenne pour les aéroports européens. Ce la-bel, qui comprend 4 niveaux, valide une démarche volontariste globale de réduction des gaz à effet de serre. L’aéroport rochelais s’engage à diverses actions concernant l’éclairage, les véhicules et le tri, notamment.Il a également la fi erté d’avoir été cité par le New York Times, qui classe l’île de Ré au 40e rang mondial des « places to go in 2016 ».

François Papin à la tête du MedefFrançois Papin, directeur du site Alstom d’Aytré, premier employeur privé de Charente-Maritime, ancien n° 2 de Toyota Valenciennes, est le nou-veau président du Medef 17. Il se donne pour mission de redynamiser le mouvement patronal local. Il compte structurer une offre de services juridiques, RH et fi nanciers, animer le réseau et exercer un lobbying politique au profi t des chefs d’entreprises. Les TPE et PME fi gurent au cœur de ses priorités. Les nouveaux statuts et le recrute-ment d’un délégué général ont déjà été réalisés.En début d’années, les 11 entités territoriales du Medef dans la grande région mettront en place le Medef Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes.

Formations e-mailing et consulting pour les professionnels à l’Université de La RochelleL’Université de La Rochelle a lancé 2 forma-tions courtes pour 2016 qui s’adressent aux pro-fessionnels.Le module spécialisé Optimiser sa campagne e-mailing se tient les 17 et 18 mars 2016, sur une durée de 14h. Il consiste à construire une cam-

pagne e-mailing et newsletters, de la conception à l’analyse des résultats en passant par la créa-tion du message. Appliqué à un outil simple de marketing direct, il aborde les contraintes tech-niques et légales. Il s’adresse aux salariés d’en-treprises et associations qui ont besoin de corres-pondre régulièrement avec une base d’abonnés de taille moyenne (environ 12.000 mails par mois ou 2.000 contacts).La formation au DU (Diplôme d’Université) Consul-tant en Organisation et Management se tiendra sur 2 mois du 26 avril au 24 juin 2016. Rattachée à l’IAE (Institut d’Administration des Entreprises), elle est tournée vers les professions du conseil, du consulting et de l’expertise et s’adresse particu-lièrement aux cadres en reconversion, disposant d’une expertise dans un ou plusieurs domaines du management. Elle vise à acquérir les méthodes et les outils indispensables au métier de consultant, s’agissant du marché, de l’analyse préalable, du diagnostic et des solutions à proposer. Ce diplôme permet également de valoriser ses compétences. Le niveau licence (éventuellement par validation d’acquis) est requis.L’Université de La Rochelle voit ses effectifs croître de 8 % et dépasse les 8 000 étudiants.Contact : 05 16 49 65 18 [email protected]

Inauguration d’un laboratoire com-mun EDF R&D - CNRS - Université de La Rochelle. Le « 4EV Lab » (Laboratoire pour l’effi cacité énergétique et environne-mentale de l’enveloppe et des villes) tra-vaille sur l’effi cacité environnementale des bâtiments (thermique et aéraulique).

Près de 2 200 nouveaux logements at-tendus en 2 ans à La Rochelle intra-mu-ros, notamment sur le site de la caserne Mangin (668 logements)

Début des travaux de requalifi cation de la zone commerciale de Beaulieu (Puilboreau)

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corrèzeLe Conseil Départemental donne un coup de pouce au fi nancement participatifLe fi nancement participatif conduit des indivi-dus et entreprises porteurs de projets à lancer des appels au public via le web pour obtenir les moyens de réaliser des projets. Le Conseil Dé-partemental de Corrèze a lancé une structure favorisant la mise en relation. Baptisée « Coup de pouce Corrèze », le site a été lancé en juillet. Il permet d’accéder à l’offre géolocalisée de projets corréziens déposés sur diverses plates-formes connues de fi nancement participatif.Le Conseil Départemental se positionne ainsi en animateur du « crowdfunding ». Il entend ainsi favoriser l’initiative, la création de nouvelles ac-tivités et la valorisation des atouts du territoire. Outre l’activité économique commerciale ou arti-sanale, le programme « Coup de pouce » concerne l’agriculture, le tourisme, l’environnement, la culture et le patrimoine. Il s’agit aussi de faire connaître au plus grand nombre le fi nancement participatif et d’inciter les Corréziens à devenir acteurs du développement local. Pour Pascal Coste, Président du Conseil Départemental, une telle initiative favorise l’emploi et l’économie de proximité, c’est-à-dire le « bien vivre en Corrèze ». La participation des citoyens intéressés peut être variée : don, prêt, apport en capital…

Le dispositif a fait l’objet d’une mise en lumière le 26 novembre, à travers le premier Forum corré-zien sur le Financement Participatif organisé par le département. Les visiteurs pouvaient participer à des tables rondes et ateliers, rencontrer 16 por-teurs de projets et divers organismes accompa-gnateurs. 3 coups de cœur ont été récompensés.www.coupdepouce.correze.fr/

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girondeTrafi c record pour l’aéroport de BordeauxL’aéroport de Bordeaux situé à Mérignac repré-sente le poids lourd du transport aérien dans la grande région et affi che la meilleure croissance des grands aéroports provinciaux. Avec 5 300 000 passagers en 2015, il a dépassé le cap symbo-lique des 5 millions et affi ché une progression de 7,6 %. Cela correspond à +61 % en 6 ans. Avec 2 465 000 passagers, l’international progresse de 14,6 %, suivi par le « low cost » (+11,9 %). Ralenti par les évènements parisiens, le trafi c domestique augmente de 2,2%. Les vols vers Amsterdam accueillent 24 % de voyageurs sup-plémentaires et même 110 %, s’agissant du « low cost ». Les mouvements d’avions progressent de 4,5 % et le fret de 16,2 %. 2015 a été marquée par l’ouverture de 12 nou-velles lignes aériennes, ainsi que pour la mise en service du terminal Billi, avec une zone de départs plus spacieuse et un nouvel espace commercial. Par ailleurs, les projets ne manquent pas pour l’aéroport de Bordeaux. Ainsi, 10 nouvelles lignes desserviront Mérignac en 2016 : Marseille, Mont-pellier, Berlin, Barcelone, Madrid, Hambourg, Venise, Alicante, Split et Faro. Le nouveau salon Air France du hall A ouvrira au printemps au profi t de la clientèle « haute contribution ». L’Opération d’Intérêt Métropolitain Bordeaux Aéroport est lancée. Ce projet d’aménagement s’étendra sur 400 hectares et une vingtaine d’années. Par ail-leurs, la première étape d’un projet de pôle ter-tiaire immobilier et hôtelier « 45e parallèle » sur 6 hectares est lancée. L’aéroport devrait aussi adopter début 2016 la décision de créer une nou-velle zone commerciale et d’attente de 5 000 m² commune aux halls A et B.

Le Conseil Départemental et Gironde Habitat expérimentent avec la start-up Qarnot Computing le chauffage connecté gratuit de logements sociaux. La chaleur est produite par des processeurs dont la société loue la puissance de calcul.

Fusion des CCI de Bordeaux et Libourne au 1er janvier 2017

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deux-sèvres

Une CCI verte A l’occasion de la COP 21, la CCI des Deux-Sèvres a mis en avant ses actions en faveur du développement durable. Son Président Philippe Dutruc voit l’organisme consulaire comme un « lanceur d’alerte », ayant vocation à accompa-gner les entreprises dans le cadre d’un chan-gement inéluctable, qui a des incidences sur l’activité. Son rôle consiste à montrer que la dé-marche n’est pas très compliquée, à sensibiliser

au moyen de la preuve par l’exemple et à faciliter l’obtention de fi nancements. En pointe sur l’éco-nomie circulaire, la CCI a lancé une enquête en septembre dernier, qui a été étendue à l’ensemble du Poitou-Charentes. De celle-ci, on retient par exemple que 35 % des répondants n’ont jamais entendu parler d’économie circulaire, qui consiste à considérer le déchet comme la ressource d’une autre entreprise. Cependant, 18 % ont engagé des actions dans ce domaine et 20 % déclarent souhaiter étudier la question. 80 % des entre-prises répondantes ont mis en place des actions en matière de déchets. Elles sont attentives à la réduction des emballages et au traitement des déchets non valorisés. 50 % des sondés agissent en matière d’économies d’énergie. 62 % utilisent le critère de proximité dans le choix de leurs four-nisseurs mais 5 % seulement des entreprises qui n’utilisent pas les circuits courts envisagent de le faire. 15 % des entreprises qui n’ont pas de dé-marche d’éco-conception envisagent de se lancer.

La CCI Deux-Sèvres a par ailleurs accueilli à Niort la 1re étape du Tour de France du Climat, une sensibilisation à la transition énergétique et à l’économie bas carbone menée dans le cadre de la COP 21. Eddie Friscourt, directeur industriel de Sargam à Cersay (groupe Sothoferm) a par exemple évoqué l’approche RSE de son entreprise et l’intégration de STEEEP (Support and Training for an Excellent Energy Effi ciency Performance), dispositif d’accompagnement à la réduction de la consommation énergétique de l’association européenne des Chambres de commerce (Euro-chambres).

Avec Port Boinot, Niort se tourne vers le tourisme fl uvialRequalifi cation d’une friche industrielle, création d’un parc naturel urbain, relance du tourisme fl uvial sur la Sèvre Niortaise et valorisation du patrimoine, tels sont les objectifs du projet dé-nommé « port Boinot », un grand chantier de la ville de Niort. Celle-ci veut en effet retrouver son port et développer une activité de plaisance touristique vers le marais poitevin et Marans. Le site sera aussi un lieu de détente et de verdure de 20 000 m², à proximité du centre historique. Les bâtiments existants seront soit démolis, soit réhabilités et des bassins de décantation seront supprimés. Un hangar sera dédié à la culture. Le canal a déjà été remis en eau et les ouvrages hy-drauliques sont en cours de rénovation. L’équipe lauréate du concours d’aménagement urbain, architectural et paysager sera connue mi-2016. Les travaux s’étaleront de fi n 2017 à fi n 2019. Le projet « port Boinot » se chiffre à plus de 9 M€.

5 M€ d’investissements supplémen-taires pour la Communauté d’Agglo-mération de Niort (CAN) en 2016. Soit 36,9 M€ au total.

L’agence de développement touris-tique des Deux-Sèvres (ADT) rejoint les locaux du Conseil Départemental. Cette mutualisation vise à « maintenir l’ac-tivité de l’ADT (…) aussi bien en termes de qualité que d’effi cacité » et générer une économie de 60 000 €.

Paul-François Arrighi, Président du Medef Poitou-Charentes et François Papin, Président du Medef Charente-Maritime

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vienne

Nouvelle plate-forme pour la recherche aéronautique et spatiale : PrométéeLa plate-forme technologique Prométée (« programmes et moyens d’essais pour les transports, l’énergie et l’environnement ») de l’Université de Poitiers a été inaugurée le 25 janvier sur le campus du Futuroscope en présence du président de région Alain Rousset. Elle abrite 2 500 m² de nouveaux locaux. Unique en Europe, elle est dédiée à la recherche dans les secteurs de l’aéronautique, de l’espace, mais aussi de l’énergie. Elle sera notamment utilisée

pour développer des moteurs et turbines plus économes, des carburants alternatifs ou pour augmenter la durée de vie des matériaux. Prométée, qui représente 14 M€ d’investissements au total est un programme de réalisation de nouveaux moyens d’essais au Futuroscope, dont Pergola en 2015 (carburants pour fusées). 420 personnes travaillent à l’institut PPrime.

Avec 123 000 passagers, l’aéroport de Poitiers progresse de 12 % et améliore sensiblement ses taux de remplissage

L’Historial du Poitou, qui doit ouvrir en 2019 à Monts-sur-Guesnes, se dote d’un comité scientifique présidé par Jean-Marie Augustin. Le journaliste et chroniqueur Frédérick Gersal animera une vingtaine de conférences en 2016/ 2017 sur l’ensemble du département.

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haute-vienne

Effectif étudiant record à l’Université de LimogesEn janvier 2016, l’effectif de l’Université de Limoges atteint 15 550 étudiants, ce qui constitue un record pour l’établissement, qui se définit désormais comme une « Université ouverte, source de réussites ». L’année 2016, qui sera marquée par un renouvel-lement de la présidence, verra à la rentrée l’in-tégration de l’ENSCI (École Nationale Supérieure de Céramique Industrielle), qui fusionne par ail-leurs avec l’ENSIL (École Nationale Supérieure d’Ingénieurs de Limoges). L’ensemble représente 1 000 étudiants supplémentaires. D’autres pro-jets sont prévus cette année : rénovation de la maison des licences sur le site de La Borie, nouvelle résidence étudiante de 270 logements à proximité (ancienne clinique du Colombier), construction d’un hall de recherche dédié au génie civil et à la construction bois à Egletons…L’Université de Limoges affiche des chiffres d’insertion professionnelle en master à 30 mois supérieurs à la moyenne nationale : 92% contre 91%. Cela se remarque dans divers domaines de formation :• 92% en Droit-Économie-Gestion (contre 79%

en moyenne nationale)

• 86% en Lettres, Langues, Arts (contre 65%)• 90% en Sciences-Technologies-Santé (contre

77%)• 97% en Masters enseignement (contre 86%)L’établissement s’engage aussi dans un partenariat industriel en médecine nucléaire, afin de lutter contre le cancer à l’aide d’anticorps armés de radionucléides. Ce projet CARAT (Consortium pour des Applications en Radio Alpha Thérapie), dans lequel est engagé le laboratoire Contrôle de la Réponse Immune B et des Lymphoproliférations, est évalué à plus de 20 M€. Il a pour ambition de développer une filière française de production de plomb 212 et de traitements utilisant ce métal. A noter aussi : Zinedine Zidane, qui entraîne désormais le Real Madrid, a obtenu en 2013 le diplôme de Manager Général de Club Sportif délivré par l’établissement limougeaud.

Actiscope, l’observatoire d’activité des commerçants et restaurateursLa CCI de Limoges Haute-Vienne a fait évo-luer son baromètre du commerce Actiscope, un observatoire mensuel d’activité. Les commer-çants et restaurateurs se voient désormais pro-poser une plate-forme web développée par la CCI Auvergne et l’association Macéo. Elle leur fournit une série d’informations très précises liées à leur activité : graphiques, données brutes, cumuls et tendances. Elle présente aussi l’intérêt de

pouvoir se compare à son secteur d’activité ou à sa zone géographique. L’outil est gratuit et le traitement est confidentiel. Il implique seulement de saisir son chiffre d’affaire et le nombre de tickets clients délivrés. 125 panélistes adhérents sont actuellement suivis.

La version web est disponible dans plusieurs CCI du Massif Central dont Limoges et la Corrèze et commence à se déployer sur d’autres territoires intéressés.

La ville de Limoges obtient le label « éco-réseau de chaleur » pour ses ef-forts de développement durable en matière de chauffage, qui s’appuie sur 2 réseaux biomasse (13 000 équivalents logements)

La pépinière d’entreprises Vienne-Glane intègre la Communauté de Com-munes Porte Océane du Limousin

Sources : Communiqués de presse, Actuflux, Charente Libre, Sud Ouest, Nouvelle République, Courrier de l’Ouest, Le Populaire, Ouest France, France 3, Aqui, CCI Infos (CCI Deux-Sèvres)

Jean-Pierre Raffarin coupe le ruban entouré d’Alain Christnacht et Jean-François Macaire

L’école de DJ UCPA inauguréeC’est un établissement de formation très particulier qui a été inauguré le 7 janvier en présence de Jean-François Macaire, vice-président du Conseil Régional « ALPC », de Jean-Pierre Raffarin, et d’Alain Christnacht, président de l’UC-PA (Union des centres de plein air), gestionnaire. Cette école de DJ, la 2e de France, a ac-cueilli ses premiers élèves en octobre 2014. Elle est installée à Tercé, au sein du site excep-tionnel du domaine du Nor-mandoux, une ancienne carrière, qui poursuit d’importants travaux de rénovation. L’établissement dispose de tout le matériel audiovisuel et informatique nécessaire à la professionnalisation des jeunes. Il abrite un « dance floor » et 12 cabines de mix. 12 nouvelles cabines et des espaces multimédias sur pilotis sont d’ailleurs prévus. L’école de DJ UCPA forme une trentaine d’élèves en alternance. Elle profite du financement du Conseil Régional, via le Centre de formation des apprentis (CFA) des métiers du sport et de l’animation, situé à Niort.L’inauguration s’est bien sûr terminée par une démonstration musicale. Avis aux amateurs, l’UCPA propose des week-ends d’initiation et de perfectionnement. De quoi donner envie de rejoindre le monde de la nuit !

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vendée

Succès pour le pôle création de la Roche-sur-YonLe Pôle Création d’Entreprise de La Roche-sur-Yon, installé au centre d’affaires de Beaupuy, a fêté sa première année. Doté d’une dizaine d’experts, il a assisté la création de 204 entre-prises. De plus, il a permis en 2015 d’accompa-gner 360 personnes dans leur projet et de financer 118 activités.

Ce lieu rassemble en effet 5 associations dont l’objet a trait à la création d’entreprise. BGE est le spécialiste généraliste. Il prodigue conseils personnalisés et formations aux porteurs de pro-jets : études de marchés, budget prévisionnel et business plan, statut juridique, développe-ment commercial, pilotage… Fondes et l’Adie apportent des financements. Le premier, finan-ceur solidaire pour l’emploi, garantit les prêts, recherche des financements complémentaires (prêt Nacre 0 %), et permet l’accès aux primes à la création d’entreprise résultant des disposi-tifs ciblés. La seconde octroie des microcrédits. BGeLab’O est une couveuse qui permet de tester l’idée en conditions réelles. Enfin, BGeRes’O est un réseau d’entrepreneurs pour les très petites entreprises nouvellement créées. Il permet tout à la fois de bénéficier de soutien et de se divertir.Tous ces partenaires ont pour objectif d’aider le créateur à construire un projet solide et crédible et de faciliter l’accès à l’accompagnement et aux financements.Le pôle création a profité du soutien d’Harmonie Mutuelle et de la Banque Populaire Atlantique.

L’association Initiative Vendée Bocage a accordé son premier prêt « Entreprises remarquables » à la société ATPA

Le département va expérimenter le revêtement routier photovoltaïque de Colas

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Big Data, web services, cookies, Inbound marketing, CRM... Pour les non-initiés, le concept de marketing digital n’est pas tou-jours limpide : technologies complexes, supports variés, nouveaux métiers, straté-gies nouvelles… Bienvenue dans la galaxie.Le Marketing Digital ou Marketing numérique désigne l’ensemble des méthodes et actions mar-keting qui utilisent les supports et canaux numé-riques tels que ordinateur, tablette, smartphone, GPS, télévision, radio.

LA GALAXIE DIGITALE SE COMPOSE DE 5 PLANÈTES :

Le e-Commerce et son approche de plus en plus personnalisée via une page d’accueil et une sé-lection de produits en fonction des profi ls clients. Ex. : les pure-players comme Amazon, PriceMinis-ter, Rue Du Commerce…Le « contact direct » qui rassemble l’e-mailing et les newsletters, souvent assortis d’outils de segmentation qui adaptent les envois selon des stratégies précises. Le « POEM » qui désigne les différents types d’exposition numériques auxquels peut adhérer l’entreprise pour toucher les consommateurs : Paid Media pour la publicité payante, Owned pour les supports possédés par la marque, Earned pour les conversations et contenus générés par les internautes. Le « Contenu de marque » regroupe les blogs et le site corporatif de la marque.Les réseaux sociaux : Facebook, Twitter, Youtube…

BIG DATA… OU LE CONCEPT DES CINQ VPour Bertrand Bathelot, spécialiste du marketing digital et rédacteur du site defi nitions-marketing.com : « La notion de big data est un concept qui s’est popularisé en 2012 pour traduire le fait que les entreprises sont confrontées à des volumes de données (data) à traiter de plus en plus considé-rables et présentant un fort enjeu commercial et marketing ».Si la notion de big data n’est pas propre au marke-ting, le fort développement du commerce électro-nique, du marketing digital, du marché des objets connectés et des pratiques de géolocalisation l’ont placé sur le devant de la scène. Aujourd’hui, les données informatiques sont clairement consi-dérés comme la matière première de demain.

LES 5 V DU BIG DATA Volume pour l’immense masses de données traitées par les entreprises : données produites en interne mais aussi par les internautes lors de toutes les interactions : site web, e-commerce, réseaux sociaux, forum…, sans compter l’ouverture de données publiques ou privées.Vitesse car la collecte, l’analyse et l’exploitation des données se fait quasiment en temps réel. Ce qui permet d’intégrer des fl ux de données (streaming) et de les mettre en perspective pour les interpréter.Variété car les données sont de formes très variées : bases de données, données de gestion… et pas toujours structurées : images, données relatives aux forum, aux réseaux sociaux…Véracité : la précision et la valeur des données collectées ne sont pas d’égales valeurs. Le Pôle numérique de la CCI de Bordeaux le rappelle : « La multiplicité et l’hétérogénéité des sources ne font qu’amplifi er la nécessité d’une grande

rigueur dans l’organisation de la collecte et le recoupement des informations pour lever l’incer-titude des données introduites dans les modèles mais aussi pour respecter la cadre légal et l’inté-grité des données ». Des solutions existent grâce aux algorithmes statistiques.Valeur : La démarche Big Data n’a de sens que pour atteindre des objectifs stratégiques de créa-tion de valeur pour les clients et pour l’entreprise.

LE BIG DATA : UN PUITS D’OPPORTUNITÉS… SANS FOND

Jusqu’à présent, seule une infi me partie des données : informations clients, processus de maintenance, statistiques… étaient exploitées par les entreprises. Aujourd’hui, le big data permet de démultiplier leurs ventes, leurs marchés, leurs portefeuille clients, et de créer de nouvelles offres sachant que certains leviers de croissance seront découverts avec l’usage. Pour Didier Gaultier, Directeur de l’offre Connaissance Client chez Business & Décisions interrogé par conseilsmarketing.com : « Aujourd’hui, la démarche Big data permet de collecter, de stocker, et d’analyser toutes ces données à des coûts nettement plus raisonnables qu’avant grâce à de nouvelles technologies de stockage et surtout d’analyse, via les algorithmes statistiques ».

POUR QUELS ENJEUX MARKETING ?

Il s’agit aujourd’hui : « de mettre en place et de piloter une vision 360° sur l’ensemble des canaux et des points d’interaction avec le client ». C’est à dire mettre le client au cœur de l’organisation des processus marketing et opérationnels de l’entreprise via des solutions prédictives.Les solutions big data permettent d’envoyer la bonne offre, au bon moment, au bon client, par le bon canal, avec le bon message : un rêve jusque là inatteignable pour le meilleur des mar-keteurs. Sans compter l’impact positif sur la fa-

çon dont est perçue l’entreprise par le client visé (e-réputation). Didier Gaultier est sûr de lui : « Le big Data est un virage pour les entreprises au moins aussi impor-tant qu’Internet en son temps. Celles qui ne s’y mettent pas dès maintenant risquent de se faire dépasser par la concurrence. Il vaut mieux démar-rer un projet même modeste rapidement plutôt que d’attendre que les technologies et les mé-thodes se stabilisent car alors il sera trop tard ! ».

INBOUND MARKETING OU MARKETING ENTRANTL’inbound marketing désigne une technique qui vise à attirer les clients vers l’entreprise via la création de contenu sur son site internet… plutôt que d’aller les chercher avec de la publi-cité de masse ou l’achat de bases de contacts. Le principe consiste à s’appuyer sur les besoins de la cible en termes d’informations et de conte-nus pour générer des visites et des contacts com-merciaux plus ou moins qualifi és (leads). L’inbound marketing s’oppose ainsi au push marketing qui vise à imposer l’entreprise et ses produits via les techniques habituelles de publicité et de promotion.

UN PROCESSUS EN 4 ÉTAPES :1) Générer du trafi c avec un contenu adapté, utile ou futilePour Bertrand Barbet, rédacteur chez Limber, plateforme d’automatisation marketing de contenu & de gestion : « Sans un contenu à forte valeur ajoutée, vous ne pourrez pas attirer vos prospects. Vous devez leur montrer que vous êtes un expert. Vous devez les informer, les ras-surer, les convaincre… ». Ces contenus seront adaptés selon les cibles et les étapes de leur parcours : découverte, prise en considération, décision. L’objectif est aussi de

communiquer là où les prospects se trouvent : blog, réseaux sociaux, forum de consomma-teurs…

2) Transformer le visiteur en prospectIl convient d’entretenir l’intérêt des internautes et de les convertir en prospects identifi és via des techniques diverses.

3) Convertir le prospect en clientPar des offres ciblées, personnalisées et adressées au bon moment.

4) Analyser la performance Avec trois types d’indicateurs :• mesure du trafi c généré (taux de clics), • ratios de conversion,• retour sur investissement.

Aujourd’hui, plus de 60% des grandes directions marketing ont adopté des stratégies d’inbound marketing et les budgets alloués à cette straté-gie ont augmenté de 50% par an lors de ces trois dernières années.

LE ROLE DU COMMUNITY MANAGER

Pour l’APEC, le Community manager (ou anima-teur de communautés web) « a pour mission de fédérer les internautes via les réseaux sociaux autour de pôles d’intérêts communs : marque, produits, valeurs, d’animer puis de faire respec-ter les règles éthiques des communautés ». En entreprise, le community manager assure la notoriété de la marque sur les différents médias sociaux, forums et blogs. En agence de communication ou en Agence web, il occupe plutôt une mission de chef de projet et assure l’animation de la communauté de bloggeurs sur des supports de type Youtube ou Dailymotion.

Parmi les missions du Community Manager • Rédiger ou relayer des contenus permettant le développement de la visibilité de la marque et des ventes,• Lancer des sujets permettant de susciter le débat ou le partage d’expériences, de pratiques entre les internautes/consommateurs.• Faire du recrutement en ligne : partenariats, parrainage, campagne d’e-mailing…• Recenser les communautés pouvant infl uer sur le positionnement de la marque : bloggeurs, forums de discussion…• Animer les différents comptes de l’entreprise : corporate, professionnel, communautaire, marchand…• Veiller à la nature des réponses et des critiques apportées à la marque ou au produit afi n de pouvoir les exploiter,• Assurer la fi délisation des internautes via des évènements on-line : newsletter, jeux concours…• Analyser le buzz marketing et suivre l’image de la marque : analyse d’images, de contenu…

GPS POUR RÉSEAUX SOCIAUXEn décembre 2015, le site Webmarketing Conseil proposait une liste de plus de 100 réseaux so-ciaux dépassant le million d’utilisateurs. Panora-ma des plus connus :

16 ManagerDOSSIER Big data… ou le concept des cinq V

Inbound marketing ou marketing entrant

GPS pour réseaux sociaux

Les agences webmarketing dans la régionLE MARKETING DIGITAL : UNE NOUVELLE GALAXIE

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LES RÉSEAUX SOCIAUX GÉNÉRALISTES

Facebook : le plus large réseau social au monde pour les particuliers mais aussi pour les entre-prises qui peuvent y trouver des solutions pour toucher leurs clients.Twitter : centré sur un réseau d’amis proches, à la différence de Facebook, il permet de partager des messages courts limités à 140 caractères. Beaucoup l’utilisent comme un « chat » public pour intéragir avec des entreprises, des marques, des médias et certains s’en servent comme d’un outil de promotion.Google+ est un service à mi-chemin entre Face-book et Twitter qui permet de communiquer avec ses proches en limitant la visibilité des messages grâce aux « cercles ». Les pages entreprises per-mettent aux marques de communiquer vers leurs clients.Tumblr est une plateforme permettant de publier des textes, citations, liens, photos, sons et vidéos de manière ultra-simple sans passer par la création d’un blog mais avec des possibilités de customisation de la page.Medium est un réseau social pour les écrivains, les experts et les penseurs qui peuvent ainsi être publiés dans des « collections » classées par thème et au sein desquels chacun peut venir collaborer et enrichir le flux de nouvelles.

LES RÉSEAUX SOCIAUX PROFESSIONNELS

Linkedin, le plus grand réseau mondial (340 millions de membres dont 8 millions en France), permet de valoriser ses compétences et de se connecter avec un réseau : amis, collègues, partenaires, clients. Incontournable pour recruter à l’international.Viadeo, (+ de 60 millions de membres dont 9 mil-lions en France) permet de réseauter, rechercher un emploi, mettre en valeur ses compétences, re-cruter… sur un plan national, voire local.

LES RÉSEAUX SOCIAUX VIDÉOYoutube est la plus grande plateforme pour regarder et partager des vidéos en ligne.Dailymotion est le site frenchie, concurrent de Youtube.Wat.tv est une plateforme d’hébergement et de streaming vidéo.Vine est une application mobile permettant de créer puis de partager des vidéos de moins de 6 secondes avec son téléphone ou sa tablette.Periscope, Blab, Keek ou Meerka sont des applications mobiles permettant de diffuser des vidéos en live.Mixbit permet de d’enregistrer, retoucher, monter et partager des vidéos d’une durée d’1 heure, à partir d’un mobile.

LES RÉSEAUX SOCIAUX « PHOTOS » OU GÉOLOCALISÉS

Flickr permet de stocker et de partager ses photos tout en surfant à travers l’immense stock d’images du site.Instagram est une application mobile permet-tant de retoucher les photos puis de les partager avec ses amis.Waze est une application de GPS collaboratif qui, grâce à ses millions d’utilisateurs, est mise à jour en temps réel afin de définir le trajet le plus adapté en évitant embouteillages, intempéries, accidents de la circulation et même les radars.

LES COOKIES : DES TRACEURS INTELLIGENTS

Selon definitionsmarketing.fr « un cookie est un petit fichier texte au format alphanumérique dé-posé sur le disque dur de l’internaute par le ser-veur du site visité ou par un serveur tiers : régie publicitaire, service de web analytique… ».Sur le plan pratique, un cookie permet de re-connaitre un visiteur lorsqu’il revient sur un site web. C’est aussi grâce aux cookies qu’il est pos-sible d’accéder automatiquement à des pages personnalisées sans s’identifier, d’identifier des revisites, de stocker le contenu d’un panier d’achat ou de pratiquer le retargeting.

Le retargeting est une pratique publicitaire qui consiste à cibler un internaute qui a visité un site, sans qu’il y ait eu achat ou transforma-tion lors de cette visite. Ce procédé est surtout mis en œuvre par les acteurs du e-commerce : « un individu ayant consulté une ou plusieurs fiches produit sans passer à l’achat est en-suite exposé, lors de sa navigation Internet, à des créations publicitaires mettant en avant le ou les produits initialement consultés ».

Un cookie ne permet une identification nomina-tive que si l’internaute s’est préalablement enre-gistré sur le site. D’ailleurs, son usage soulève des questions juridiques et déontologiques et fait l’objet d’obligations par la CNIL.

Comment fonctionnent les cookies publicitaires ?

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Sources : bepub.com, definitions-marketing.fr, Conseilsmarketing.com, webmarketing-conseil, Limber.io

Les agences webmarketing ont un champ d’actions plus ou moins larges qui vont de l’audit à la stratégie en passant par la création de site, le développement du réseau d’affiliation, la gestion des liens sponsorisés, le référencement payant, le référencement naturel, le web analytics & la mesure d’audience, les réseaux sociaux, l’e-mailing…

Liste non exhaustive de partenaires Web en régions Poitou-Charentes, Vendée, Limousin et Aquitaine nord :

Agences webmarketing en Poitou-Charentes

- A2i Informatique - Pleiade - Actunet - Tdi Services - Avris International - Xelacom - D X Communication - Zookmedia - Ozanges - Zagoria - Idealcom - Igs-cp - Les Explorateurs - Quadrim

- Axess-net - Cerealog - Conexi - Diagraphe - France Atlantique - Net France - PixelPerfect - Peuplades - Montgomery Ouest - RC2C - Symaps - T3a Internet - Visamédia - Web Stategy

- Asteur - Esv Production - Marcireau - Mediaclic - Cie Hyperactive - Projet Atlantique - Stanlowa - Syntaxe

- Actisens - Atelier Du Web - Blue Com - Cyberscope - Chromagraphics - Comint - EZ-Com Site - Iroko - Hippocampe Studio - Lnet Multimedia - MBA - Maltiercom - PCL - Merovee - Miloctav - Net Et Presse-I - Net stratège - Rom Concept - Vibrato

Le réSeau des Professionnels du Numérique (SPN) rassemble plus de 120 entreprises en Poitou-Charentes. Créé en 2001 à l’initiative d’une dizaine de chefs d’entreprises sur l’axe Poitiers-Futuroscope-Châtellerault, le réseau s’est agrandi au fil des ans, jusqu’à se régionaliser en 2007 pour représenter la filière numérique de la région.

L’une de ses missions consiste à aider les entreprises régionales à identifier dans quelle mesure le numérique peut être un facteur de développement et d’innovation pour leur activité.

Agences webmarketing en Vendée- Artdeline La Roche/Yon - Naviciel Les Herbiers - Factor’It La Roche/Yon - Graphnet Les Herbiers - Herweb La Roche/Yon - Ndefree Fontenay-le-Comte - Horanet La Roche/Yon - K pool Les Sables- Ideclick La Roche/Yon - ATC Challans - Info Réseaux La Roche - Espace Technol- Challans - Label Ntic La Roche/Yon - Niprut-com Challans

Agences webmarketing à Limoges- Assilog - Madmolf - BSI Limoges - Netlimcom - Euralliance’s - Point Carré Communication - Groupe Reflect - Internet Consultant - Imaginance - Iris Média Productions - Svplim-com - Tendance Web

Agences webmarketing à Bordeaux- Alienor - La Compagnie Hyperactive - Atelier 51 - Kaizen Marketing - Atlan-tic - Absolute Référencement- Clever Age - La Grosse Agence - Agence WWW - The Kub Communication - Definima - Mango Tango - Idewan - Octopepper - Inoxia - Ohmyweb - Moonda - Stjohn’s - Pixelus - WA Agency - Web Futur - Web Compagnie - Webperfect - Web Strategie

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Les agences webmarketing dans la Région

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Océalia, nouveau poids lourd de la collecte agricoleLes coopératives agricoles Charentes Alliance et Corea viennent de fusionner après un an de préparation (sous réserve de validation par l’Au-torité de la Concurrence). Elles bénéficient de fortes complémentarités géographiques. En ef-fet, la première est implantée principalement en Charente et Charente-Maritime, la seconde en Deux-Sèvres et Vienne. L’ensemble représente 300 sites sur 9 départements. La nouvelle entité prend le nom d’Océalia. Elle forme le premier collecteur de céréales de la nouvelle région Aqui-taine-Limousin-Poitou-Charentes et le 7e opé-rateur national. Elle représente 35 % de part de marché en Poitou et Charentes.Le siège d’Océalia (890 salariés), est à Cognac mais l’ancien siège de Civray est conservé. Le groupe entend développer ses partenariats à l’export et poursuivre sa diversification dans l’éle-vage, la viticulture et les jardineries (33 magasins Gamm Vert). Il réalise 688 M€ CA sur 2013-2014 (443 M€ pour Charentes Alliance et 245 M€ pour Corea).

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charente

Valco Group France rachète le robinetier savoyard Guichon ValvesValco Group France, spécialiste de la robinette-rie industrielle pour le secteur de l’énergie, basé à Ruffec, s’est offert en décembre le robinetier Gui-chon Valves, dont le siège se situe à Chambéry. Cette PME de 75 salariés produit des vannes haut de gamme sur mesure, mettant en œuvre diverses technologies et destinées à la pétrochimie, la chimie, l’énergie, la pharmacie, le nucléaire ou encore l’armement naval. Elle exporte 85% de sa production et réalise 10 M€ CA. Elle vient d’in-vestir plus d’1,5M€ pour développer son outil in-dustriel et étendre ses locaux. La société dispose de filiales en Asie, également cédées. Son PDG Thierry Perrier reste en place en tant que direc-teur général.Avec l’acquisition de Guichon, Valco Group France profite de complémentarité de produits et d’im-plantations internationales et françaises, par exemple avec la proximité de la vallée du Rhône. Le groupe charentais renforce ses positions à l’export et complète son offre. Il possède notamment les marques SNRI et Malbranque et ses vannes cryogéniques équipent les secteurs du pétrole, du gaz, de la thermique et du nucléaire. Valco Group, qui emploie 240 personnes et atteint 43 M€ CA, a repris sa liberté par rapport au fonds norvégien Hitec Vision début 2014 dans le cadre d’une opération de « management buy out ».

5 millions d’investissements et de grandes ambitions pour Maison VillevertMaison Villevert, c’est le nouveau nom d’Eu-rowinegate (EWG), un producteur de spiritueux basé à Villevert, sur la commune de Merpins. La société créée en 2001 développait au départ une activité de négoce, puis a évolué vers la concep-tion de spiritueux innovants à base de raisin, pour son compte ou pour des tiers. Son credo :

des alcools destinés à une clientèle très haut de gamme, modernes mais imprégnés du terroir cha-rentais. Les marchés pour ces classiques large-ment revisités se situent bien sûr à l’exportation, et notamment aux Etats-Unis. On peut citer Cîroc, une vodka réalisée pour Diageo, la vodka Excellia, le gin G’Vine, des vermouths et liqueurs. Maison Villevert réalise actuellement 5 M€ d’investissements pour la 2e phase de son usine de Salles d’Angles, baptisée Adonea. Prévue pour juin, elle abritera distillerie d’affinage, cuverie et stockage et est conçue pour absorber des productions de toutes tailles. Maisons Villevert réalise 50 M€ CA avec 58 salariés. Et son dirigeant Jean-Sébastien Robicquet entend atteindre 100 € CA avec 100 salariés en 2020.

Chiminove attaque le marché du détergent ménager avec la marque VinckelLa société Chiminove d’Angoulême est connue pour ses produits allume-feu vendus sous la marque Calumet, dont certains misent sur l’argu-ment écologique, en n’utilisant pas de kérosène. L’entreprise familiale, qui disposait déjà une gamme étroite de produits d’entretien distribués localement, affiche désormais de plus fortes am-bitions sur le marché des détergents ménagers, qui se chiffre en milliards d’euros. Une diversifi-cation qui passe par le lancement de la marque Vinckel, reconnaissable à un packaging bleu. La gamme de 15 produits affiche une promesse d’efficacité et vise à répondre à tous les besoins (entretien quotidien, sols, débouchage, décapants cuisines, anti-calcaire, vitres, effaçage…) en pro-posant des formulations adaptées à divers ma-tériaux : électroménager, surfaces alimentaires, surfaces laquées, inox, vitro-induction…L’entreprise, qui a fêté ses 20 ans en 2014, pla-cée sous procédure de sauvegarde pour supporter le poids de ses investissements, annonce être « dans sa feuille de route » pour une sortie du plan au 1er semestre. Elle réalise un CA de 3,5 M€, avec 12 salariés.

Bâtiment : une étoile pour Logéo ConfortL’entreprise Logéo Confort située à Angoulême a reçu le prix « Etoiles de l’économie » de Cha-rente Libre. Créée en 2006 par Abdelhamid Dek-kiche, alors qu’il avait 28 ans, elle est devenue la tête de pont d’un groupe régional spécialisé dans la rénovation énergétique des habitations, qui emploie 52 personnes. La société propose des menuiseries sur mesure (portes, fenêtres, volets et volets roulants) alu, bois ou PVC, mais aussi des aménagements intérieurs et extérieurs, tels que parquets, portails… Elle développe égale-ment des activités isolation ou encore pompes à chaleur.Logéo Confort dispose de 2 sociétés sœurs : Ekologis France dans le domaine du chauffage (pompe à chaleur, chauffe-eau solaires), de l’iso-lation et des menuiseries à haute performance environnementale, ainsi que Plombeo Energy, basée à Maine de Boixe, dans les secteurs de la plomberie, du sanitaire et du chauffage.Logéo Confort a déployé ses agences à Angoulême, Saintes, Montendre, Melle, Saint-Jean-d’Angély, Saint-André-de-Cubzac et Saint-Junien. Le groupe se vante d’assurer une prestation de A à Z (menuiserie, pose, service après-vente) et d’offrir un haut niveau de réactivité et de service. Il emploie 22 poseurs et dispose de son propre centre de formation internalisé. Il pèse 7,5 M€ CA (dont 5,2 pour Logéo). Un succès qui repose sur un parti-pris qui consiste à ne pas faire comme les concurrents.

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Sturgeon construit une usine éco-conçueLa société Sturgeon, dont le siège se situe à Saint-Loubès (33), produit du caviar en Charente-Maritime et en Aquitaine depuis déjà 20 ans et a réussi à séduire les grands chefs et les épiceries fines. L’entreprise dispose de 7 piscicultures. Avec 12 t. par an, elle est le premier producteur français. Elle dispose de 2 marques Sturia et Aquitania, plus accessible.

Sturgeon réalise un investissement de 2,5 M€ dans son atelier de transformation de Saint-Genis-de-Saintonge, afin de réaliser usine éco-conçue. Le nouveau site prévu pour 2017, sera équipé de 1 000 m² de panneaux photovoltaïques et disposera d’un éclairage 100 % leds. Optimisé pour limiter les déplacements, il produira du froid essentiellement à partir de CO². Laurent Dulau, directeur général, estime qu’il permettra d’éco-nomiser 3 000 litres de gazole par an. Les sites d’élevage de la société affichent également une forte attention à l’environnement puisque l’eau prélevée dans les rivières est restituée à l’iden-tique après décantation. Les esturgeons abattus pour leurs œufs sont presque entièrement valo-risés, notamment sous forme de produits dérivés de poisson.

Sturgeon, qui réalise 9 M€ CA, exporte dans une vingtaine de pays et ouvrira un bureau à New York cette année. La société affiche un ob-jectif de 16 t. de caviar en 2018 et compte se lancer dans l’élevage du béluga, dont les œufs sont très réputés.

Coup’Eco veut tailler des parts de marché à l’internationalL’entreprise Coup’Eco de Pons, qui fête ses 20 ans, est discrète. Cela ne l’empêche pas d’être numéro 1 français des outils hydrauliques profes-sionnels de coupe de végétaux (haies, vergers, bords de route, parcs et jardins, viticulture…) et d’afficher de grandes ambitions. Ses lamiers d’élagage et autres outils de taille s’adaptent sur différents types d’engins motorisés et sont utilisés par de nombreuses marques. Ils assurent une coupe propre des végétaux, sans déchique-tage. La petite société de 19 salariés dispose d’une dizaine de brevets et livre 400 à 500 ma-chines par an pour 4,5 M€ CA. Le fournisseur du château de Versailles s’est tourné vers l’export, qui représente désormais 25 % de l’activité, vers des pays comme l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas, l’Ukraine, la Chine et la Russie. Coup’Eco a aussi mis au point des produits adaptés à la taille de la canne à sucre, qui s’adaptent à des

topographies et exploitations très différentes et à des pentes pouvant atteindre 70 degrés. A la Réunion, cela a permis d’effectuer le travail de 10 personnes. L’entreprise s’implante désormais au Brésil.

Dufour Yachts retrouve des vents porteursLa filière nautique traverse une tendance plus favorable depuis début 2015. Ainsi, le chan-tier Dufour Yachts de Périgny a retrouvé une production de près de 390 bateaux sur l’année, contre 330 en 2014. La 2e entreprise de Cha-rente-Maritime dans le secteur du nautisme (55 M€ CA, 400 salariés) a aussi recruté une cinquantaine d’intérimaires. Après un plan d’in-vestissement de 10 M€, l’entreprise spécialiste du voilier a lancé une série de nouveaux modèles plus esthétiques et plus personnels. Son diri-geant Salvatore Serio annonce désormais une réflexion sur une possible extension.

Placée sous procédure de sauvegarde financière accélérée fin 2013, Dufour Yachts, qui avait reçu un soutien financier des collectivités locales, a réduit de manière drastique sa charge d’endettement et retrouvé un ratio fonds propres/endettement « largement positif ».

Le terminal portuaire anse Saint-Marc 2 confié à l’Etablissement Vraquier del’AtlantiqueSuite à un appel d’offres, la société EVA (Eta-blissement Vraquier de l’Atlantique), filiale des groupes Maritime Kuhn (FAST) et Sica At-lantique, a été retenue par le Port Atlantique La Rochelle pour exploiter le terminal « anse Saint-Marc 2 ». L’ensemble représente 10,5 ha de plate-forme et 200 mètres linéaires de quai en eaux profonde, destinés à recevoir des pro-duits d’alimentation animale, des engrais, des pellets de bois et des carbonates. Les travaux, qui ont nécessité la pose d’environ 300 pieux de grande dimension, sont en voie d’achèvement pour une livraison à la fin du 1er trimestre 2016. Dès 2016, une plate-forme bord à quai conçue pour les colis lourds, par exemple des éoliennes offshore, sera aménagée, ainsi que plusieurs hangars modulaires.

EVA, qui gère déjà le terminal « Anse St Marc 1 », réalisera 23,5 M€ d’investissement sur 10 ans sur l’anse Saint-Marc 2, notamment pour facili-ter le chargement des trains. Le nouvel équipe-ment offre des perspectives d’accroissement de trafic de 850 000 t. par an.

Entreprises Qui bougent

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gironde

Hydrogène de France installe la plus grosse pile hydrogène françaiseHydrogène de France (HDF Energie) est une société récente basée à Lormont qui entend devenir un opérateur proposant une réponse globale dans le domaine de l’hydrogène énergie. La société va installer une pile à hydrogène stationnaire de 1 MW sur le site du producteur de pâte à papier Akzo Nobel Pulp and Performance à Ambès. Ce programme « Cleargen Demo » constitue la plus grosse installation de ce type en France. Il représente pour l’entreprise chimique cliente un investissement qui atteint 9 M€. Cette pile vise à exploiter l’hydrogène résultant de la production industrielle. L’équipement, équivaut à la consommation électrique annuelle de 3 000 foyers. Il a reçu le soutien de l’Union Européenne via le programme FCH-JU (Fuel Cells Hydrogen Joint Undertaking). La pile à hydrogène qui sera installée sur le site Akzo Nobel d’Ambès doit permettre de mettre en évidence l’amélioration de la longévité des piles à combustible de nouvelle génération et leur po-tentiel en matière de production d’énergie propre. La pile est réalisée par Ballard Power System et Hydrogène de France en assure l’intégration, la maintenance sur 10 ans et prend en charge l’en-semble des démarches locales (technologiques, administratives et règlementaires). La société de Damien Havard, qui répond à divers appels d’offre, coordonne le cluster H2BUS

France, qui vise à déployer des bus électriques à hydrogène. Par ailleurs, HDF ouvrira à Bordeaux en 2017 une station-service à hydrogène pour les usages automobiles. La société prévoit 30 recrutements en 2016.

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deux-sèvres

Arizona Chemical dans le giron de Kraton PolymersA Niort, dans la zone de Saint Florent, l’usine d’additifs chimiques Arizona Chemical change de mains. En effet le groupe international Arizo-na Chemical qui l’avait rachetée en 1995 à DSM est à son tour cédé à Kraton Polymers, également américain, dont le siège français se situe à Berre l’Etang (13). Les produits du site niortais créé en 1960 interviennent dans la fabrication de pneu-matiques et de colles, notamment. La production atteint 9 000 tonnes par an, exportées à 90 %. L’entreprise classée Seveso seuil bas investit 2 M€ par an, dont au moins un consacré à l’amélioration de la sécurité.Arizona Chemical, dont le nom devrait subsister, emploie 46 salariés pour 8,457 M€ CA. L’acquéreur Kraton Polymers est un des premiers producteurs mondiaux de copolymères blocs styrène (SBC) et de polymères techniques, utilisés pour les adhésifs, les revêtements, les produits pour le corps, les lubrifi ants, les produits médicaux et diverses applications industrielles.

Le Premier Ministre Manuel Valls découvre une usine très moderne organisée selon une logique de filière intégrée. Derrière lui, on reconnaît la Secrétaire d’Etat Martine Pinville, le Président du Conseil Régional Alain Rousset et le Ministre Patrick Kanner. (c

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Manuel Valls et quatre membres du gouvernement inaugurent l’usine LesieurIl y avait du beau monde (des huiles !) le 15 janvier pour l’inauguration de la nouvelle usine d’embouteillage Lesieur de Bassens, propriété du groupe Avril (ex-Sofi protéol) : le Premier Ministre Manuel Valls, le Ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll, le Ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports Patrick Kanner, la Secrétaire d’Etat au Commerce Martine Pinville, le Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur Matthias Fekl… Sans oublier le Président du Conseil Régional « ALPC » Alain Rousset et le maire de Bordeaux Alain Juppé. Ce déménagement de Lesieur représente en effet un des plus gros investissements industriels en France de ces dernières années : 31 M€ pour la nouvelle usine de 22.000 m² et même 150 depuis 2006 sur l’ensemble des sites de Bassens. 100 millions de bouteilles PET seront produites par an pour les marques du groupe (Lesieur, Isio 4, Fruit d’Or, Frial) et de distributeurs.Le groupe Avril, leader des huiles et protéines végétale avec 6,5 Mds € CA et 7.200 salariés, est organisé en fi lière de la production de graines à leurs diverses transformations (biocarburants, huiles tourteaux ou résidus, chimie verte). Il a conçu sur ce site un pôle agro-industriel de pointe. A ce propos, Manuel Valls a salué « un exemple de la capacité de l’industrie française à se diversifi er ». La fi liale Saipol assure le décorticage et la trituration de la graine de tournesol, tandis que Lesieur raffi ne l’huile et la met en bouteilles. Le site intervient également dans la production de biodiesel (250 000 t.) et de glycérine (25 000 t.). De plus, grâce à la chaudière biomasse alimentée avec les graines décortiquées, installée en 2013, l’usine assure sa propre production énergétique en valorisant des déchets. Elle économise ainsi 40 000 tonnes de CO² par an. Le site emploie 200 salariés, dont 94 chez Lesieur. Lors de l’inauguration, Xavier Beulin, président du groupe Avril, a signé avec le Premier ministre une charte « entreprises et quartiers », afi n de favoriser l’emploi des jeunes des quartiers en diffi cultés et des zones rurales. Dans ce cadre, les contrats d’alternance au sein du groupe devraient passer de 153 en 2014 à 400 en 2018.

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L’actualité économiquerégionale en temps réel

Le JDP, résolument WEB

Le site web du JDP vous informe depuis avril 2014 sur l’actualité immédiate en région. La stratégie numérique (site, newsletter, réseaux sociaux) vient en complément et synergie avec l’édition papier.

Optimisez votre plan média avec le site JDP et la newsletter.La cible du JDP, ce sont les actifs et décisionnaires en Poitou-Charentes, Limousin, Gironde et Vendée : diri-geants, cadres techniques et commer-ciaux, consultants, artisans, commerçants,

collaborateurs divers, décideurs institutionnels et élus…Complémentaire du pa-pier, le site touche des décideurs plus jeunes et très connectés. Pour vous faire connaître, il est visible via le référencement naturel.

LE SITE JDP, UN OUTIL MODERNE ET RÉACTIF POUR LA COMMUNICATION B TO B EN AQUITAINE-LIMOUSIN-POITOU-CHARENTES ET VENDÉE

3 types d’espaces publicitaires sont proposés sur le Site :• le fond de site (2000 px), qui offre une très grande visibilité

à votre enseigne ou marque ;• La bannière haute (728x90 px), bien placée au niveau du logo JDP ;• le pavé (300x250 px) s’affi che sans utiliser la barre de défi lement.

Les publicités sont tournantes et peuvent être animées (GIF). Notre studio prend en charge la création graphique.Signalés par un fond coloré, les publi-rédactionnels rédigés par des journalistes représentent une forme de communication visible sur la page d’accueil et pertinente à long terme grâce au référencement naturel.

Des bannières sont aussi proposées sur la Newsletter :• Bannière haute : 600 x 120 px• Bannière intermédiaire : 600 x 120 px

CONTACTS :

Commercial : [email protected]édaction : [email protected]

Mobile : 06 71 42 87 88 - Tél. 05 46 00 09 19

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Deya s’agrandit pour lancer de nouvelles gammesA La Crèche, le groupe Deya est un leader de l’équipement pour le second œuvre du bâtiment, dont la gamme s’étend des précadres aux blocs-portes bois ou métalliques, en passant par diverses huisseries et les portes de placards. Il est le premier fabricant français de châssis de baies à galandage (qui coulissent à l’intérieur des murs et sont masquées une fois ouvertes).

Deya poursuit sa politique d’investissement sur son site historique consacré à la marque Edac créée en 1953 et dédiée aux produits acier. Un agrandissement de 2.700 m² a ainsi été réalisé, dont 2.400 m² pour l’accroissement de la surface de production. L’objectif est de commercialiser prochainement de nouvelles gammes de châs-sis à galandage pour la clientèle des artisans. Les volumes devraient progresser sensiblement. Parallèlement, Deya a acquis un terrain de 2.200 m² pour faciliter ses flux logistiques. Les moyens R&D ne sont pas oubliés dans cette série d’investissements. Récemment, le groupe a conçu en co-développement avec Arval (Arce-lorMittal Bâtiment) un précadre acier de fenêtre sur mesure, pour habiller l’encadrement des pan-neaux sandwich de bardage. Personnalisable, il se pose en 75 minutes, contre 180 pour des solutions traditionnelles. Le groupe Deya, qui s’est tourné vers l’internatio-nal, dispose de 6 sites de production en France dont 2 à La Crèche. Il possède, outre Edac, les marques Blocfer, Kazed, Pac Damas et Roler. Il réalise 129 M€ CA et envisage une croissance de 40 % en 4 ans, ainsi qu’une soixantaine de recrutements.

Smacl : une fusion peut cacher une scissionL’alliance entre la niortaise Smacl Assurances et la parisienne Mutuelle Nationale Territoriale (MNT) est effective depuis le 1er janvier. Elle prend la forme d’une union de groupe mutua-liste (UGM) dénommée Territoires d’Avenir. L’ensemble emploie près de 1.900 salariés et approche 1 Md € CA (dont 353 M€ pour Smacl Assurances, la compagnie des collectivités lo-cales, qui emploie 750 salariés). Il se veut l’inter-locuteur de référence en matière de protection sociale et d’assurances pour les collectivités territoriales, les agents territoriaux et les autres acteurs du service public de proximité. Jean-Luc de Boissieu, vice-président issu de Smacl Assurances a déclaré : « le monde territorial a besoin d’un interlocuteur puissant et solide, de confiance, doté d’une réelle expertise pour prendre en compte ses spécificités et pouvant innover pour s’adapter à ses évolutions ».Territoires d’Avenir doit proposer une offre com-plète de services en assurances des biens et de personnes et fournir des solutions de protection sociale et de prévention. Ce rapprochement précipite le divorce annoncé entre Smacl Assurances et Smacl Santé, qui a refusé le passage à un groupe prudentiel « Sol-vabilité 2 », lequel aurait signifié la fin de son

indépendance. Les 2 entités, qui n’entretiennent plus de rapports de société mère à filiale depuis plusieurs années, travaillent cependant en-semble. Elles reprennent chacune leur indépen-dance et se donnent 2 ans pour statuer sur le sort de leur SGAM, que Samcl Santé propose de transformer en GAM (groupement d’assurance mutuelle), peu intégrateur. A défaut d’accord, les coopérations et relations entre elles cesse-ront. Smacl Santé est liée à AG2R La Mondiale. La MNT a quant à elle exprimé sa volonté de faire partie d’une UGM avec Harmonie Mutuelle et la MGEN.

Eno multiplie ses capacités de productionFabricant d’appareils de cuisson et de chauf-fage, en particulier de planchas, Eno emploie 110 personnes et réalise 12 M€ CA. Ce poids-lourd industriel des Deux-Sèvres termine la mise au point d’une ligne robotisée d’émaillage sur le site de Niort. Cette automatisation d’une étape cruciale mais délicate permettra de multiplier les capacités de production, en les portant de 150 à 750 planchas par jour. Deux automates manipulent les plaques de fonte avant le pas-sage dans la chambre d’émaillage, puis dans un four de 22 m. L’opération, qui a demandé plus de 3 ans de développement et représente 500 000 € d’investissements, doit aussi conduire à amélio-rer la qualité d’application de l’émaillage et de limiter la pénibilité et les déchets.

Eno a relocalisé la production de ses appareils de chauffage de Chine à Niort, ce qui lui a permis d’obtenir le label Origine France Garantie. Cette entreprise du patrimoine vivant est lauréate du dispositif « Robot Start PME ».

Eno est aussi le leader mondial d’équipements de cuisson pour le nautisme. La société, qui a acquis sur ce marché le Canadien Force 10, a lancé en 2014 la marque La Plancha® en Amérique du Nord et a accompagné l’Hermione aux Etats-Unis où elle vise une clientèle haut de gamme. Elle dispose d’un centre logistique à Vancouver et en a implanté dernièrement un autre en Caroline du Nord. Sa filiale Force 10 a connu récemment une croissance de 37 %.

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Investissements et nouvelle gamme chez AquarineA Saint-Sauveur (86), Bath Fournitures (groupe Allibert Sanitaire depuis 1998) produit des meubles de salles de bains et de cuisines (sous éviers), commercialisés sous les marques Aqua-rine et Allibert. Le site de Saint-Sauveur, qui oc-cupe 20 000 m² de surface, réalise 22,5 M€ CA et emploie 80 personnes. La production atteint 65 000 unités par an.

L’entreprise investit 500 000 € chaque année, principalement affectés à la modernisation de l’outil de production. Elle vient d’inaugurer un showroom pour les professionnels. Côté gamme, elle annonce le lancement d’une nouvelle ligne contemporaine Newport.

Le groupe Allibert est aujourd’hui présent sur quasiment tout l’univers de la salle de bain, avec des produits au design soigné. Baignoires, douches et équipements balnéo-spa sont pro-duits à Rosières, dans l’Aube. Les accessoires de rangement forment une activité annexe.

King Tony distribue dans toute l’EuropeLe groupe taïwonais King Tony, qui commer-cialise de l’outillage pour les professionnels, rayonne en Europe à partir de Poitiers. En effet, sa base logistique européenne est installée zone République, ainsi que le siège de sa filiale France (8,104 M€ CA), créée en 1999 par Christian Au-bineau, gérant. Outre la plate-forme de stockage, le site abrite également les services techniques les ventes, le marketing et l’informatique et em-ploie 33 salariés. Profitant d’une localisation à proximité des grandes voies de communication, il stocke 8.000 références importées d’Asie et expédie 3.000 colis par mois vers 3.300 clients distributeurs européens. Il a d’ailleurs agrandi sa surface de 2.500 m² en 2014 et intègre sans cesse de nouvelles références.Les produits King Tony sont destinés aux sec-teurs de l’industrie, l’agriculture et l’automobile mais intéressent de plus en plus les particuliers. 30 % du chiffre d’affaires est réalisé hors de France.

Expertise comptable : Une nouvelle agence Cerfrance à Poitiers SudDoté d’une organisation de type mutualiste, Cerfrance est le premier réseau associatif de conseil et d’expertise comptable en France. La division Poitou-Charentes dispose de près de

600 collaborateurs et de 12.800 clients. Elle ré-alise 37 M€ CA. Elle annonce l’ouverture d’une nouvelle agence à Poitiers-Sud, avenue du Via-duc de Garabit. Cette 33e implantation est l’oc-casion de déployer la nouvelle identité visuelle du groupe.L’équipe dirigée par Olivier Felden est composée de comptables et de spécialistes en conseil juri-dique, financier, social, patrimonial et fiscal. Elle s’adresse aux chefs d’entreprises et aux porteurs de projets innovants. Cerfrance Poitou-Cha-rentes se positionne comme un facilitateur pour l’implantation et le développement d’entreprises et de commerces sur l’agglomération de Poitiers. Les nouveaux locaux proposent des conditions d’accueil optimales, y compris pour les per-sonnes à mobilité réduite.

3 questions à Sébastien Boutry

Référent qualité et formation de CCA International, Jaunay-Clan

QUELLE EST L’ACTIVITÉ DE CCA INTERNATIONAL ET QUELLE EST L’ÉVOLUTION DE L’ENTREPRISE ?

CCA International est un groupe de relations clients basé à Issy-les-Moulineaux, qui emploie 2.500 collaborateurs, principalement en France, dont 400 à 500 en moyenne dans la Vienne, à Jaunay-Clan et Chasseneuil. Nous intervenons dans les domaines de la télévente, de la gestion d’appels entrants et sortants, de l’e-mailing ou encore du traitement de documents. Nos clients proviennent principalement des secteurs du multimédia, de l’énergie et des assurances. Parmi les grands comptes, on peut citer Canal+, SFR, Ricoh, ainsi que d’autres grands groupes dont l’identité est confidentielle. Nous sommes dans le top 5 des centres de relations clients en France. Depuis deux ans, nous sommes tournés vers de nouveaux secteurs d’activité. Nous avons diversifié nos savoir-faire, en fonction des besoins, par exemple dans le e-learning et le numérique. Nous avons aussi uniformisé les process sur les différents sites.

QUELLE EST L’IMPORTANCE DE LA FORMATION DANS VOTRE ENTREPRISE ?

Les salariés qui entrent chez nous n’ont pas toujours de diplôme. Au contraire, certains disposent d’un master. A l’entrée nous dispensons à tous une formation d’1 à 15 jours selon les métiers. Nous misons ensuite sur une montée en compétences continue, à travers des dispositifs tels que le CPF, le CIF, la VAE et le bilan de compétences. En 2015, 40 % de nos chargés de clientèle, sans compter les nouveaux entrants, et 60 % de nos managers ont bénéficié de formations, sur les métiers, les produits, les techniques… L’entreprise permet une vraie promotion interne : chargé de clientèle, puis superviseur et manager. Hormis quelques membres du comité de direction, la totalité de nos managers sont passés par les fonctions de chargé de clientèle.

PARLEZ-NOUS DE LA DÉMARCHE AYANT CONDUIT DES SALARIÉS À VALIDER UN TITRE PROFESSIONNEL

En effet, en 2015, nous avons proposé à des chargés de clientèle de valider le titre professionnel CRCD (Conseiller Relation Client à Distance), qui correspond à un niveau IV, équivalent du bac. Cela a été obtenu par la voie de la VAE et du Compte Personnel de Formation (CPF). En 2015, pour la première année, 8 salariés ont obtenu le titre et un a échoué. Nous allons poursuivre chaque année avec de nouvelles vagues de CRCD et la reconnaissance de titres professionnels pour les managers. Pour cela, nous travaillons avec un organisme de formation. Nous accompagnons les salariés pendant quelques mois. Pour eux, après des heures de travail, c’est une consécration. Ils peuvent désormais voir autrement leur avenir professionnel, chez nous ou ailleurs.

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vendée

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Une nouvelle plate-forme logistique de 9 000 m² à Gensac-la-Pallue pour Géodis-Bernis

La tuilerie Lambert (à St-Adjutory) a in-vesti 1,5 ME dans le numérique et la robotique

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IC Pack fusionne au sein d’Uni-Pac-kaging Hélio. La société de Périgny (8,6 M€ CA en 2013) qui appartient au groupe nordiste Uni-Packaging, spécialiste de l’emballage flexible, devient Uni-Packaging Hélio. Elle fu-sionne avec 2 autres sociétés du groupe tour-nées vers l’impression par héliogravure : La Vitrocelle Nouvelle et Roland Uni Packaging.

A St-Sulpice de Royan, Aero Composites Saintonge (ACS), qui a conçu l’avion école électrique E-Fan II avec le groupe Airbus, produira des sous-ensembles du modèle de série

33

Spécialiste de la maintenance de moteurs industriels et ferroviaires, Alphitan (30 M€ CA) ouvrira une filiale en Chine

Gradignan : Serge Gérard, ouvrier, puis directeur général et enfin repreneur en 2014 de Boyer, numéro 1 français des portes acier, a bien redressé l’entreprise, avec un CA passé de 4 à 5 M€ en 2 ans. Il reçoit une Victoire des Autodidactes

Ixxi, société dédiée à la billettique, l’infor-mation voyageurs et aux systèmes d’aide à l’exploitation du groupe RATP, implante une activité développement informatique à Mérignac. Elle a été accompagnée par Invest in Bordeaux.

79

Le distributeur de pneumatiques niortais Chouteau Pneus (53 M€ de CA) forme un groupe avec le Breton Simon. L’ensemble pèse 225 M€ CA.

Anett, 4e groupe français de blanchisserie industrielle (108 M€ CA, 1 400 salariés), basé à Ste-Radegonde, a développé des puces pour tracer le linge

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Un nouveau siège à Buxerolles pour la franchise Baïla Pizza, qui dispose d’une trentaine de restaurants

Prix spécial du jury Top des Entreprises (La Nouvelle République) pour Didier Leruste (Canapés Duvivier à Usson-du-Poitou) et sa stratégie poursuivie de résistance aux modes et à la tentation de délocaliser

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Avec 779 % de croissance sur 2011-2014 Goomeo (siège à Limoges) se classe 18e au palmarès Fast 50 Deloitte des entreprises les plus dynamiques de France. Elle réalise des applications mobiles pour le secteur de l’évè-nementiel. Son PDG Franck Auzanneau, attribue ce succès à l’innovation et à « la qualité de nos applications mobiles, qui se fondent dans les événements de nos clients et connectent leurs participants. » « C’est ce qui fait de Goomeo le leader en France des applications mobiles évé-nementielles auprès des salons et congrès »

Saint-Martin-le-Vieux : La start-up Novae, spécialiste des lasers à impulsion ultra-courtes, annonce la finalisation d’une levée de fonds d’1M€ auprès d’IRDInov, Dynalim, Finance Utile et de ses actionnaires historiques. Ses lasers sont particulièrement adaptés au micro-usinage de matériaux organiques et à la chirurgie de tissus biologiques.

Systèmes automatisés : Tecauma s’agranditAux Essarts, l’entreprise Tecauma (Techniques et automatismes de manutention) conçoit et produit des lignes de productions automatisées et des transstockeurs, appareils de manuten-tion de séries. L’industriel a investi 1,1 M€ pour construire 1 000 m² de bâtiments, portant la su-perficie totale à 8 000 m². Le nouvel équipement permet de fabriquer des appareils de stockage de très grandes dimensions, commercialisés sous la marque Tec’up, qui s’adaptent notamment aux produits très longs ou plats. L’entreprise de 64 sa-lariés travaille principalement pour les secteurs de la menuiserie industrielle, du bois ou de la bri-queterie. Sa force tient à sa capacité d’innovation et aux gains de productivité qu’elle permet à ses clients. De manière générale, la robotique consti-tue un axe de développement de l’activité. Tecauma, qui a été reprise par des cadres et 2 associés en 2010, réalise 9,8 M€ CA, dont 35 % à l’export (Pologne et Algérie). La société envisage d’ouvrir un bureau en Pologne.

Nouvelle usine de petits pains pour PasoL’expression « Ça se vend comme des petits pains » convient parfaitement à l’entreprise Paso située à Olonne-sur-Mer, qui va construire une nouvelle usine à La Chapelle Achard ! Spécialiste du pain apéritif, notamment le préfou, typiquement vendéen, la société pourra gérer sa montée en cadence avec l’ouverture de la nouvelle unité de 4 000 m², début 2017. L’investissement se monte à 7 M€. Il permettra aussi d’automatiser davantage les process. Une dizaine de créations d’emplois sont prévues.La répartition entre les 2 sites est claire : La Chapelle-Achard réalisera tous les pains apéritifs (préfou, fougasse, brioche…) et Olonne-sur-Mer fabriquera les bouchées apéritives et conservera l’activité traiteur, qui sert de laboratoire d’innovation.En forte croissance, l’entreprise de 120 salariés a doublé ses effectifs en 3 ans. Avec sa nouvelle usine, Paso entend désormais quadrupler sa pro-duction d’ici 2 ans. Elle réalise 14 M€ CA et pré-

voit 16 M€ en 2015-2016. Présente surtout dans la grande distribution où elle a lancé des déclinai-sons régionales, elle s’est équipée pour réaliser des produits surgelés et vend également à des-tination de la restauration. Paso se tourne désor-mais vers l’export, en particulier aux Etats-Unis.

Sodebo a toujours faim : Vers une usine au BrésilLe groupe agroalimentaire vendéen Sodebo an-nonce la construction d’une usine au Brésil, dont la date d’ouverture n’est pas communiquée. Il s’agit de la première usine hors de France pour l’industriel basé à Saint-Georges-de-Montaigu. Cette implantation brésilienne sera dédiée aux pâtes fraîches Pasta Box. Actuellement, l’interna-tional ne pèse que 5 % de l’activité du groupe fa-milial, essentiellement en Belgique et en Suisse.En 2015, Sodebo a par ailleurs lancé l’Atelier sur mesure, un point restauration situé au cœur des grandes et moyennes surfaces. Le premier a ou-vert dans l’Hyper U de Mûrs-Erigné (49). Il pro-

pose sandwiches et pizzas à la coupe et divers produits du groupe. Les clients peuvent payer et se restaurer sur le point de vente. Ce concept cible les actifs de 25 à 40 ans. 25 ouvertures sont prévues d’ici fin 2016.Le groupe Sodebo emploie 2 000 personnes et réalise 410 M€ CA en 2014. Le site de Saint-Georges-de-Montaigu abrite pas moins de 7 usines sur 20 hectares.

Merceron cède des activités au groupe Charier. Basé en Loire-Atlantique, ce der-nier reprend l’activité VRD (voirie, réseaux divers) de Merceron TP, située à Sallertaine (groupe Merceron), ainsi que et la carrière de La Mouzinière à Château d’Olonne. 42 salariés sont concernés. Le groupe Charier pèse 253 M€ CA.

Le groupe Mousset, n° 1 du transport de volailles, investit 18 M€ et renforce ses activités à l’international

ET AUSSI...87

haute-vienne

Cybedroïd va commercialiser son robot d’aide à l’autonomie LeenbieC’est sur le créneau de la robotique humanoïde que s’est placée la société Cybedroïd de Li-moges. Un remake de Star Wars ? Non, du concret : Leena, le dernier-né ses robots, est conçu pour apporter une aide aux personnes en situation de perte d’autonomie en raison de l’âge ou du handicap, ainsi qu’au personnel des maisons de retraites. On parle de robots majordomes. Mais il est aussi, comme ses grands frères Ariel et Aria, capable d’effectuer des tâches simples d’accueil de public et d’animation. Et il est décrit comme bavard…Leena représente la 5e génération construite par la société. Encore en phase de test auprès d’institutions, il deviendra Leenbie à la commercialisation. Il peut ramasser des objets, porter des plateaux, ouvrir des portes, répondre au téléphone, allumer la télévision, lire et écrire des e-mails, détecter des anomalies, agir sur des appareils connectés ou encore rappeler la prise de médicaments. Et ce compagnon ludique est aussi capable d’apprendre à l’usage.Haut d’1 m 35 (car paraît-il, les grands robots font peur), équipé à la fois de jambes et de roues, Leena-Leenbie, est doté d’un « corps » personnali-sable et d’un matériel accessible. Il intègre vision stéréoscopique, capteurs de distance et de pres-sion, lecteur RFID, connexion Bluetooth et wi-fi et centrale inertielle.Pour lancer l’industrialisation, Cybedroid, qui em-ploie 13 personnes procédera à 2 levées de fonds successives, pour un total pouvant dépasser 3 M€. L’entreprise fera appel à la sous-traitance mais promet une production 100 % française.

Les bennes Deguillaume passent dans le giron du groupe DangrevilleL’entreprise Deguillaume est constructeur de matériel agricole : bennes céréalières et de tra-vaux publics, remorques, épandeurs, porte-conte-

neurs, plateaux fourragers et forestiers, bétail-lères, porte-outils… Elle dispose de produits spécialisés dans les activités viticoles, fruitières et de montagne et a présenté une nouvelle gamme de plateaux de transport. La société d’Eymoutiers fondée en 1948, qui emploie une quarantaine de salariés, est cédée au groupe Dangreville basé à Caulières (Somme). Elle prend à cette occasion le nom Deguillaume Authentic.Dangreville, qui réalise 14 M€ CA, est présent dans le transport et l’épandage et intervient à l’in-ternational. Il comprend désormais les marques Dangreville Synergy, Dangreville Ingenierie, De-guillaume Authentic et Danel Conception. Pierre Rodière, dirigeant de Deguillaume souligne les « évidentes synergies entre les marques du groupe ». Il entend « consolider les gammes, no-tamment sur le marché de l’épandage ». La socié-té limousine profitera aussi de nouveaux moyens marketing.

Grosse commande pour Renault Trucks DéfenseLa société Renault Trucks Défense, filiale du groupe Volvo, a reçu une commande 443 véhicules blindés pour la Direction Générale de l’Armement. Un site de Limoges (route du Palais), sera particulièrement mis à contribution. Il n’avait pas été touché par les plans sociaux récents du groupe.L’engagement porte sur 202 véhicules lourds Sherpa d’environ 10 tonnes, dont certains dès cette année, ainsi que 241 véhicules plus légers à partir de 2018. Tous sont destinés aux forces spé-ciales françaises, qui souffrent d’obsolescence de leur matériel. En effet, selon la DGA, « ces véhi-cules équiperont l’ensemble des forces spéciales qui emploient actuellement un parc hétéroclite de véhicules particulièrement usés par le rythme de leurs engagements en opérations extérieures ». Ces engins blindés doivent également offrir aux troupes une plus grande rapidité de déplacement. L’autre site limousin de Renault Trucks Défense, sur la zone nord de Limoges, a quant à lui obtenu un important contrat américain, pour la réparation de boîtes de vitesses.

Sources : Communiqués de presse, Actuflux, Sud Ouest, Charente Libre, Nouvelle République, Courrier de l’Ouest, Le Populaire, Ouest France, Journal des Entreprises, Les Echos, Usine Nou-velle, La Tribune, France 3

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Intégrer un incubateur Un incubateur est une structure d’accompagne-ment à la création d’entreprises de type startup. Il propose au jeune entrepreneur des locaux mais surtout un renfort de compétences, de coaching, de visibilité et une proximité avec d’autres por-teurs de projets innovants. La future entreprise dispose ainsi d’un écosystème pour mettre au point son innovation, valider ses hypothèses de marché et trouver de réelles applications com-merciales.

Qu’est-ce qu’un projet innovant ? L’innovation ne se limite pas uniquement au domaine des sciences et de la technique pure. Aujourd’hui, grâce à l’évolution du numérique, il est possible d’apporter des innovations dans de multiples domaines : commerciales, marke-ting, tourisme…

L’Agence Pour la Création d’Entreprises (APCE) distingue :Les incubateurs publics ou «Allègre» dont la mission consiste à favoriser le transfert de technologies développées dans les laboratoires de recherche publique par la création d’entreprises innovantes.Les incubateurs rattachés aux grandes écoles comme Centrale, Polytechnique, Telecom Paris Tech ou les grandes écoles de commerce : HEC, EM Lyon, ESCP…Les incubateurs de collectivités locales qui dépendent d’un département ou d’une région, et contribuent à l’attractivité économique de leur territoire.Les incubateurs privés créés à l’initiative d’entrepreneurs ou d’investisseurs avec le soutien ou non de partenaires publics et de grandes entreprises. Les incubateurs corporate à l’initiative de grandes entreprises (ex. : opérateurs télépho-niques) qui ont mis en oeuvre des stratégies d’open innovation afin d’attirer des talents et des ressources nouvelles. Les CEEI (Centre européen d’entreprises et d’innovation) qui sont des organismes publics labellisés par l’Union européenne et soutenus par la Commission européenne.

LES SERVICES PROPOSÉS Chaque incubateur offre plusieurs niveaux de services :Des ressources : locaux, services, matériels, technologies, interventions d’experts…Un savoir-faire : accompagnement dans la dé-termination du business model, la rédaction du business plan, le dépôt de brevets, la structura-tion juridique, la levée de fonds…Une mise en réseau : avec les investisseurs, les aides publiques, les fonds d’amorçage, les

partenaires et les clients potentiels, les béta- testeurs…

O U TROUVER UN INCUBATEUR DANS LA RÉGION ?

La French Tech fédère près d’une vingtaine de structures qui ont reçu le label « Métropole French Tech » dont « Bordeaux Métropole Numérique ». Le réseau Rétis est composé de 32 incubateurs dont « Incubateur Régional d’Aquitaine » et 43 Technopoles dont « Ester Technopole » à Limoges.

EN POITOU-CHARENTESEtincel : L’Incubateur Poitou-Charentes a été créé en 2000 à l’initiative des Universités de Poitiers et La Rochelle, du CNRS et de l’Ensma, pour sensibi-liser et accompagner les étudiants et chercheurs à la création d’entreprise. Aujourd’hui, Etincel a élargi son champ d’actions sur toute la région et s’adresse à tous les créateurs qui veulent innover.Alter’Incub Poitou-Charentes, à Niort, est l’incubateur régional de l’Economie sociale & solidaire créé en 2013 par l’Union Régionale des Scop. Incubateur de Charente-Maritime dépend du Conseil départemental et est hébergé dans les locaux de l’école d’ingénieurs EIGSI.

EN VENDÉELa couveuse d’entreprises BGe LaB’O

A BORDEAUX• Technowest - IRA, Incubateur Aquitaine • 33 Entrepreneur - L’Auberge numérique - Bordeaux Productic - La Banquiz

EN LIMOUSIN• Aile : Incubateur Limousin Entreprises • Avrul : Agence de Valorisation de la Recherche

Après les incubateurs, les « accélérateurs »Sous l’impulsion d’entrepreneurs à succès rejoints par des fonds de capital-risque, les « accélérateurs » sont des structures qui s’impliquent davantage dans les aspects “business” des startups. L’accompagnement porte plus sur les notions de modèles économiques, de structuration des processus commerciaux, de préparation aux phases de croissance rapide, de réflexion sur le recrutement de talents … Les « accélérateurs » français les plus connus sont : 50 partners, le Camping, l’Accélérateur, The Family.

Sources : bureauxapartager.com, axeleo.com, APCE.com

Solutions business EN région

Avec l’essor du numérique et l’arrivée des générations Y et Z, les manières de travailler et d’entreprendre ont beaucoup évolué. On voit apparaître les espaces de travail collaboratifs, le travail en réseau, les laboratoires in vivo et de nouveaux modes d’entrepreneuriat. Les concepts d’Incubateur et de Coworking sont des manifestations de ces évolutions.

Solutions business pour les jeunes chefs d’entreprise

Le coworking… ou le nomadisme collaboratifLes espaces de coworking ou « espaces de travail partagés », se multiplient en France et de plus en plus de professionnels s’y intéressent : promoteurs immobi-liers, hôtels… Ces espaces permettent de disposer d’un lieu de travail flexible (souvent un simple bureau) et sont souvent spécialisés dans un secteur d’activité donné : numérique, communication, conseil aux entreprises…

Ce sont souvent des open spaces qui favorisent les échanges de compétences, l’entraide, la créativité, les partenariats et éventuellement l’émergence de projets communs avec les autres coworkers. Beaucoup proposent des évènements aux coworkers : conférences, ateliers, expositions, expérimentations, discussions… afin de créer un écosystème propice à la réalisation de leurs projets.

POUR QUI ?Le coworking s’adresse aux travailleurs indépendants, créateurs d’entreprises, auto-entrepreneurs, étudiants, télétravailleurs, chercheurs, start-upers, artistes… qui veulent rompre l’isolement et bénéficier de l’expérience des autres.

POUR QUEL TARIF ?La mise à disposition d’un espace de travail peut se faire à l’heure, à la journée, à la semaine, au mois ou à l’année, via la souscription d’un abonnement ou l’achat de tickets. Pour les « vrais nomades », les heures de fréquentation sont flexibles selon les formules tandis que les « permanents » disposent d’un bureau attitré. Les tarifs varient selon l’espace de coworking (public, privé ou public-privé), la nature des services proposés ou la localisation : de 5 à 30€/heure, de 40 à 100 €/semaine, de 50 à 400€/mois.

POUR QUELS AVANTAGES ?Flexibilité : abonnement sur mesure, aucun engagement sur le long terme, larges plages horaires d’ouverture, fréquentation à tout moment de la journée.

Communauté : c’est un moyen pratique de rompre l’isolement, de bénéficier de l’expérience, du dynamisme et des synergies des autres ouvrant la voie vers de nouvelles collaborations, d’accroître son réseau professionnel.

Trésorerie : aucune garantie ou avance financière ne sont exigées.

POUR QUELS INCONVENIENTS ?Bruit : vous n’êtes pas à l’abri des « small talks » de vos colocataires même si de nombreux espaces possèdent des salles pour téléphoner et font leur possible pour que l’espace reste studieux.

Confidentialité : Il est difficile de laisser des documents plus ou moins confidentiels.

OU TROUVER UN ESPACE DE COWORKING EN RÉGION ?Les principaux sites de référencement d’espaces de coworking : neo-nomade, coworking Initiatives, Bureaux à partager, eWorky, Copass ou Deskmag.

Poitiers : Ze Bocal - Le Vaisseau (Zone République)

La Rochelle : Work’in La Rochelle - Le Cap Horn

- Workingshare (Informatique) - Le Vaisseau - Bastion Workin

Niort : Le Vaisseau Niortais

Angoulême : La Kabane

La Roche-sur-Yon : Loco numérique

Bordeaux : Kaizen coworking - Kowork

- Darwin Coworking . Weecolab - La Petite Boite - La Girafe - Comme la lune - La Ruche

- Aqui Work Center - L’Europe

* Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive.

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N°128 Retrouvez tous les articles et dossiers sur www.journaldesprofessionnels.fr

Âgé de 36 ans, c’est un jeune entrepreneur qui partage sa vie entre sa famille, il est marié et père de quatre enfants, et ses sports favoris no-tamment la voile et le kitesurf. Diplômé en organi-sation et gestion de production au sein de l’école nationale supérieure des Arts et Métiers de Paris, il a travaillé en Malaisie, pays pour lequel il voue une passion, avant de rejoindre l’équipementier automobile Faurecia, d’abord à Nanterre puis en Espagne comme responsable du service efficacité des systèmes de production et logistique. Il a pris la tête de Metaleo en 2007.

Comment passe-t-on des équipements gaziers à ceux pour les personnes âgées ?L’histoire remonte à 1990. L’entreprise Vigeant Metal Service voit le jour près de l’Isle-Jourdain, dans le sud du département de la Vienne. Elle a pour objectif est de répondre à une demande de l’industrie gazière concernant la protection des

citernes aériennes. Très vite, notre savoir-faire est reconnu par les acteurs mondiaux du marché pour la fabrication d’accessoires de citernes et de conduites enterrées.En 2010, avec mon associé, Maximilien Petitgenêt, nous avons souhaité sortir du marché de la sous-traitance et proposer nos propres produits.

C’est la naissance de Metaleo. Par la suite, nous avons profité de nos compétences en BtoB, pro-duction en série… pour nous diversifier. C’est ainsi qu’en 2012, nous avons porté sur les fonts baptismaux Domalys. Il s’agit d’une marque com-merciale de Metaleo, spécialisée dans la concep-tion et la commercialisation de solutions per-mettant d’améliorer le bien-être des personnes dépendantes et de leur entourage.

Pourquoi avoir choisi le secteur de la « silver économie » ?L’allongement de l’espérance de la vie, le vieillis-sement de la population… la « silver économie » est un secteur porteur. J’ai passé une semaine complète dans un EHPAD pour comprendre les be-soins et les attentes des patients et du personnel.

J’ai remarqué que bien souvent le matériel était soit esthétique, soit fonctionnel, mais qu’il com-binait rarement les deux. Partant de ce constat, nous avons mis sur le marché Oxalys, une table

ergonomique multi-usages, et Modulys, un ser-vice d’aménagement de chambre pour les per-sonnes dépendantes. Les deux produits ont été très bien accueillis et ont intéressé au-delà des EHPAD. Nous avons été contactés par des insti-tuts médico-éducatifs. Le CHU de Poitiers nous a également demandé d’équiper sa maternité.

Votre catalogue compte d’autres produits ?Oui, notamment Noctulys, un as-sistant de lever nocturne permet-tant d’éviter les chutes et Glys, une table conviviale ergonomique. D’autres produits vont sortir dans le courant de l’année. Ils devraient faciliter le lien social et l’autono-mie des personnes âgées. Mais pour l’instant je ne peux pas en dire plus.

La politique de conception de vos produits a, semble-t-il, contribué au succès de votre matériel. Pouvez-vous nous en dire plus ?En fait, nous avons fait, dès le début, le pari de travailler en co-conception avec les équipes médicales sur le terrain. Ainsi les produits sont imaginés en partenariat entre notre R & D et les professionnels de la santé. Et, régulièrement, nous organisons un « living lab », lieu de rencontres, d’échanges et de partages avec les équipes soignantes.

Votre croissance est rapide et vous avez d’ailleurs ouvert un nouveau site à proximité de Poitiers. Nous avons inauguré notre nouveau bâtiment le 28 octobre dernier, à Fontaine-le-Comte, sur la zone d’activités des Portes d’Aquitaine. Nous y avons délocalisé différents services comme

la recherche et le développement ainsi que le service commercial. Le site bénéficie également d’un showroom représentant l’espace de vie des personnes dépendantes. La production, elle, est restée à l’Isle-Jourdain.

Quels sont vos principaux axes de développement ?C’est tout d’abord le territoire français. Nous sommes présents sur 70 % de l’hexagone. Nous allons prochainement nous déployer sur le sud-est et l’Alsace. Ensuite, nous espérons attaquer l’international dans les deux à trois ans à venir.

Arnaud BRILLAUDDoMalysÀ L’ISLE-JOURDAIN (86)

ENtrepreneur à l’honneur

DE LA SOUS-TRAITANCE GAZIÈRE À L’ÉQUIPEMENT DES MAISONS DE RETRAITE

Curieuse destinée que celle de la société Metaleo… ou comment un spécialiste de la conception de capots en aluminium pour le secteur gazier est devenu, en l’espace de quelques années, un acteur reconnu du mobilier à destination des personnes dépendantes. Entretien avec Arnaud Brillaud, directeur associé de l’entreprise.

• Domalys emploie aujourd’hui 18 personnes. L’an dernier, elle a réalisé un chiffre d’affaires d’1,5 million d’euros, en progression de 30 % par rapport à 2014.

« Nous avons choisi de travailler en co-conception avec les équipes médicales »

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