Editio

n d’A

lger -

ISSN

IIII

- 007

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DIMANCHE 11 MAI 2014 - 11 RADJAB 1435 - N° 7174 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l JUSTICE

LÉGER MOUVEMENT DANSLE CORPS DES MAGISTRATS

l Déjà que le projet de révisionconstitutionnelle n’inspire pas grandmonde dans la classe politique

nationale, le choix du président de laRépublique de l’homme qui en

conduira les consultations, ne semblepas faire l’unanimité. Pour un projetqu’Abdelaziz Bouteflika a promis«consensuel», les différents partis

politiques contactés ne captent pas lessignaux d’une réelle volonté de

changement. D’un autre côté, les partisvoient en Ahmed Ouyahiaun enfant du

système qui incarne le statu quo.

IL EST CHARGÉ DE MENER LES CONSULTATIONSAUTOUR DE LA RÉVISION DE LA CONSTITUTION

Ouyahia :la doublepeine !

Le Bonjour du «Soir»

Mme Louisa Hanoune en veutterriblement au ministre duCommerce, lui reprochant de fairecavalier seul dans les discussionsavec l'OMC. Elle a dit très haut queM. Benbada n'avait pas à engagerl'Algérie dans une opération de«bradage de l'intérêt national».Evidemment, pour elle, le chef del'Etat ne saurait être lecommanditaire d'une telle mission.Ne l'a-t-elle pas déjà totalementblanchi après les privatisationssauvages de M. Temmar ?Mais ne voilà-t-il pas que «TabDjenanou» version 2014 promet depoursuivre et d'intensifier les effortsvisant à faire entrer notre pays àl'OMC ! Alors, Mme Hanoune,persistez-vous à croire que M.Benbada agit à sa guise ? Commevous le faites à la tête d'un parti donton ne sait plus s'il est au sein del'Alliance ou dans l'opposition maisdont on est sûr qu'il sera orphelinsans Bouteflika. Bien plus que leFLN et le RND !

maamarfarah20@yahoo.fr

Fausse cibleet vraie

dépendance

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Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui :49,02%

Non :44,67%

Sans opinion :6,31%

Pensez-vousqu’une amnistiesera prononcéeen faveur depersonnes

impliquées dansdes scandalesfinanciers ?

Résultat sondage

Pensez-vous que l’Algérie a des chances d’organiser laCoupe d’Afrique de football (CAN) de 2019 ?

Un fournisseur assez particulierLe fournisseur italien Chinetti, spécialisé dans l'aménagementLe fournisseur italien Chinetti, spécialisé dans l'aménagementdes véhicules anti-incendie, est devenu une référence en Algériedes véhicules anti-incendie, est devenu une référence en Algériepour les prix qu'il pratique avec les différentes unités de lapour les prix qu'il pratique avec les différentes unités de laSonatrach.Sonatrach.Au cours de la semaine écoulée, il a arraché, auprès de la directionAu cours de la semaine écoulée, il a arraché, auprès de la directionrégionale industrielle (Aval), un marché de deux véhicules-régionale industrielle (Aval), un marché de deux véhicules-

citernes de 8 000 litres pour le montant de 498 mille euros. citernes de 8 000 litres pour le montant de 498 mille euros. Mais ce montant, qui est déjà très élevé, diffère d'unMais ce montant, qui est déjà très élevé, diffère d'un

client à un autre. Il augmente rapidement s'il s'agit,client à un autre. Il augmente rapidement s'il s'agit,notamment, de la raffinerie d'Alger.notamment, de la raffinerie d'Alger.

PP

Déjà tracassé par la surprenante décision de détacherl'activité minière du secteur de l'énergie, Youcef Yousfiest mis face à un nouveau problème. A la Sonatrach,

on lui annonce un départ massif à la retraite des responsablesdes régions relevant de la direction du forage. On lui expliquesurtout qu'il n'existe pas de relève capable de relever les défis.Ce sont ces arguments qui feront admettre au ministrede l'Energie la décision de sous-traiter 3.200forages de puits par les compagniesétrangères, avec une enveloppe qui pourraitdépasser 1,5 milliard de dollars.

ERISCOOPERISCOOP Soirperiscoop@yahoo.fr

Dimanche 11 mai 2014 - Page 2

Départ massif

Juste unepasserelle !Dans le quartier du

Ruisseau, le nouveautribunal d’Alger disposed’une respectable surfacede stationnement située àmoins de 100 mètres. Ça, c’est pour le côté

positif. Mais, du parking àla cour en question, l’onpeut facilement y laisser sapeau, faute d’unepasserelle aérienne pourpiétons. Aujourd’hui, pourse rendre du lieu destationnement au tribunal,il faut traverser deux largesvoies à grande circulationet dans les deux sens de lacirculation. Une périlleuse prouesse

pour les nombreusespersonnes qui se rendentquotidiennement dans celieu de justice. Omissionou négligence… en toutcas, cette méprisegagnerait à êtrerapidement réparée. Et, cene serait que justice !

Edité par la SARLLE SOIR D’ALGERIE

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas rendus

et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et lesréformes, ne tolérera jamais l’injustice et la corruption ; ilattaquera toujours les démagogues de tous les partis,n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux classes

privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne relâchera jamais sasympathie envers les pauvres, demeurera toujours dévoué aubien public. Il maintiendra radicalement son indépendance, iln’aura jamais peur d’attaquer le mal, autant quand il provientde la ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Le Soird’Algérie Dimanche 11 mai 2014 - Page 3Actualité

Déjà que le projet de révision constitutionnelle n’inspire pasDéjà que le projet de révision constitutionnelle n’inspire pasgrand monde dans la classe politique nationale, le choix du présigrand monde dans la classe politique nationale, le choix du prési--dent de la République de l’homme qui en conduira les consultadent de la République de l’homme qui en conduira les consulta--tions, ne semble pas faire l’unanimité. Pour un projet qu’Abdelaziztions, ne semble pas faire l’unanimité. Pour un projet qu’Abdelaziz

Bouteflika a promis «consensuel», les différents partis politiquesBouteflika a promis «consensuel», les différents partis politiquescontactés ne captent pas les signaux d’une réelle volonté de chancontactés ne captent pas les signaux d’une réelle volonté de chan--gement. D’un autre côté, les partis voient en Ahmed Ouyahia ungement. D’un autre côté, les partis voient en Ahmed Ouyahia unenfant du système qui incarne le statuenfant du système qui incarne le statu quo. quo.

IL EST CHARGÉ DE MENER LES CONSULTATIONS AUTOUR DE LA RÉVISIONDE LA CONSTITUTION

Ouyahia : la double peine !

CONSTITUTION CONSENSUELLE

L’ANR se dit favorableL’Alliance nationale républicaine (ANR) joint

sa voix à celles de ceux qui ont accueilli favora-blement l'annonce par le président de laRépublique portant entame des concertationsavec les différentes formations politiques, per-sonnalités nationales et associations sur la pro-chaine révision constitutionnelle.

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Une position quicoule de «source» pour un parti qui a rejoint le gironprésidentiel depuis un peu plus de trois ans dansune démarche participationniste qui a valu,d’ailleurs, à son premier responsable, un séjourgouvernemental d’une année. Preuve est que leparti a tenu à jumeler la célébration du 19e anniver-saire de sa création remontant au 5 mai 1995 aveccelui de la victoire du président de la République,lors du scrutin présidentiel du 17 avril dernier.C’était hier, lors d’une cérémonie à l’occasion de

laquelle le secrétaire général a tenu à exprimer ladisponibilité du parti à la nouvelle démarche du pré-sident de la République dont il a soutenu le 4e man-dat, celle du dialogue tous azimuts en vue d’uneConstitution consensuelle. Même s’il s’agit, commeil se laissera dire, de refaire le processus de consul-tations menées durant l’été 2011 par le président duSénat, le successeur à la tête du RND de celui à quia échu, cette fois-ci, la mission, Ahmed Ouyahia. Un «aveu d’échec» qui ne dit pas son nom que

Belkacem Sahli n’a pas osé dire clairement, invitantles partis se «réclamant» de l’opposition» comme il

les qualifiera, à se départir de leurs positions, à sesyeux, «nihilistes» en se mettant dans la logique desinstitutions de la République légitimement élues parle peuple. Autrement dit, le secrétaire général de l’ANR

exhorte l’opposition à laisser de côté ses «illusions»portant période de transition car, selon lui, il nes’agira pas de se mettre en travers de la volontépopulaire et de se substituer «un peu comme ça» àdes personnes élues par le peuple.Le concernant, l’ANR, poursuivra son secrétaire

général, se prépare dans la perspective de cesconcertations même s’il s’agira de ressasser biende propositions déjà émises il y a près de trois ansde cela. A ce sujet, Sahli fera part de conférences de

wilaya, puis régionales avant une conférence natio-nale qui aura à éplucher et à passer au peigne fin leprojet de Constitution qui lui sera soumis au mêmetitre que le reste de la classe politique et autres per-sonnalités nationales et acteurs de la société civilecomme promis par le Premier magistrat du pays lorsde son premier Conseil des ministres de son qua-trième mandat. Un Conseil des ministres qui, au-delà des «déci-

sions fortes prises par le président de laRépublique, constituait, pour Sahli, une réponsecinglante à ceux qui spéculent encore sur sasanté».

M. K.

SOFIANE DJILALI,PRÉSIDENT DE JIL JADID :«Ce n’est pas le personnage

qu’il faut»«Dans le

cadre des règlesdu jeu politiquece n’est pas cegenre de per-sonnage qu’ilfaut pourconduire detelles consulta-tions. Ce n’estpas aussi unhomme qui a étéfortement impli-qué dans les 15

ans de règne d’Abdelaziz Bouteflika. Il faut rappeler qu’Ahmed Ouyahia a eu

à prendre part à la révision de laConstitution de 2008, laquelle a été d’unegrande régression à tous les niveaux etparticulièrement sur le plan démocratique. Maintenant qu’il s’agit de lui ou de quel-

qu’un d’autre, une telle opération ne devraitpas se faire à travers un homme mais plu-tôt en associant l’ensemble des institu-tions».

ZINEDDINE TEBBAL,PORTE-PAROLE DU MSP :«Ouyahia ne reflète pas le

consensus»La personne choisie pour conduire les

consultations, qu’est Ahmed Ouyahia, nereflète pas l’idée d’une révision constitution-nelle consensuelle telle que présentée par lepouvoir. Ça devrait être une personnalité qui a la

confiance de tous les courants politiques dupays, et non pas quelqu’un qui a eu à occu-per plusieurs fois le poste de chef de gou-vernement sous le règne d’Abdelaziz

Bouteflika. C’est un mauvais départ et leprésident de la République avait largementle choix au lieu d’opter pour celui qui a étépendant longtemps à la tête d’un parti poli-tique au pouvoir, en l’occurrence le RND. C’est aussi un mauvais signe pour les

citoyens car il faut dire que beaucoup ne leportent pas dans leur cœur. C’est lui quiavait d’ailleurs dit : je suis l’homme dessales besognes».

ATMANE MAZOUZ,SECRÉTAIRE NATIONALCHARGÉ DE LA COMMU-

NICATION AU RCD :«C’est le pire des signaux»

Pour parasi-ter toute initiativeet pervertir toutprocessus d’éla-boration de pro-jet salutaire à laNation, le régimea trouvé le fils etl’intendant de lafamille en AhmedOuyahia. Quiappeler de mieuxpour exécuter

une autre arnaque si ce n’est le pire catalyseurde méfiance et de défiance ?

Confier le projet de la révision de laConstitution à Ouyahia est le pire des signauxqui augure d’une Constitution à l’opposé desattentes des Algériens.

Donner une Constitution au pays est un acted’une extrême importance qui ne peut être prisen charge par un personnage qui ignore le res-pect de l’arbitrage citoyen, les valeurs démocra-tiques et hostile à toute vision qui garantira aupays l’harmonie, la transparence et la justice.

Encore une fois, nous assisterons à uneopération dominée par l’opacité et les luttes declans et qui débouchera sur le dévoiement d’undossier essentiel à la renaissance algériennecomme souhaité par la majorité des Algérienset de l’opposition. Avec Ouyahia, la démarcheet la conclusion sont connues d’avance : il fera

défiler les clientèles et les affidés du régimeavant que les segments occultes et le chef del’Etat n’achèvent le travail en tripatouillant unecopie digne des républiques bananières».

ABDELKADERBOUDJOURAS,

PORTE-PAROLE DU FNA :«Ce n’est qu’un exécuteur»«Ahmed Ouyahia n’est qu’un commis de

l’Etat, chargé de mission par AbdelazizBouteflika qui veut savoir à travers cesconsultations, ce que pensent les partis poli-

tiques de laprochaine révi-sion de laConstitution.Que ce soitdonc, l’actuelchef de cabinetà la présidenceou quelqu’und’autre, la per-sonnalité choi-sie pour l’opé-ration ne revêt

pas d’importance. C’est l’intention premièredu pouvoir qui nous intéresse par-dessustout. Comme le changement ne vient jamaisde la main du pouvoir lui-même, nous nenous attendons pas à grand-chose».

DJELOUL DJOUDI,PORTE-PAROLE DU PT :

«Sans jugement»«C’est le choix du président de la

République que de diriger les consultationssur la révision de la Constitution par AhmedOuyahia. Il est donc chargé d’une mission et nous

n’avons pas de jugement de valeur particu-lier à faire sur lui. A plus forte raison que nous ne savons

pas encore de quelle manière vont se dérou-ler les consultations en question».

AHD 54 ET LE FFS :Silence… pour le momentContacté, le porte-parole d’Ahd 54,

Toufik Benallou, a signifié qu’il n’a pas dedéclarations particulières à faire pour lemoment, en attendant la prochaine confé-rence de presse que compte organiser leprésident de son parti Fawzi Rebaïne, dansune semaine. La question des consultations pour la

révision de la Constitution conduites parAhmed Ouyahia y sera abordée, promet-il.De son côté, le secrétaire national chargé dela communication au FFS, YoucefAouchiche, est resté injoignable.

Propos recueillis par Mehdi Mehenni

LE PREMIER SECRÉTAIREDU FFS À TIZI-OUZOU :

«La Constitution ? Pas avantle consensus national»

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la démarche préconisée parBouteflika pour conduire les réformes annoncées ne recueille pas l’adhé-sion de ceux censés prendre part aux consultations projetées pour en dis-cuter les contours et la finalité.Hier, c’est du FFS qu’est venu le désaveu du plan établi par Bouteflika

et son équipe, la seconde fin de non-recevoir émanant du même parti,après le rejet de l’offre de rejoindre le gouvernement Sellal II. En réunion avec les élus locaux et des responsables nationaux de son

parti hier à Tizi-Ouzou, Ahmed Betatache, le premier secrétaire du FFS,a rejeté quasiment d’un revers de la main la proposition de faire partie despartenaires avec lesquels doit converser Ahmed Ouyahia dans sesconsultations sur la révision constitutionnelle. «C’est mettre la charrueavant les bœufs que de s’engager d’abord dans des discussions ayanttrait à la révision de la Constitution», estime-t-on au FFS. L’urgence est de s’atteler à trouver le moyen pour parvenir à l’édifica-

tion du consensus national si l’on doit se fier à l’analyse ayant cours auvieux parti de l’opposition. C’est, donc, un rejet tout à fait logique de la part du vieux parti qui, rap-

pelons-le, a émis l’idée d’une conférence nationale destinée à donnerforme à un consensus et à laquelle tous les acteurs seront conviés, pou-voir compris.Une position qui ne surprend pas donc, et qui vient allonger les rangs

des réticents aux consultations que devra entamer Ahmed Ouyahia aunom du président de la République, le mois prochain.

M. Azedine

RÉUNION DU GOUVERNEMENT AUJOURD’HUI

Sellal finalise son plan d’actionAbdelmalek Sellal préside aujourd’hui dimanche, la première réunion de son nouveau

gouvernement, avons-nous appris de source sûre. Cette réunion, qui fait suite au Conseil des ministres présidé par Bouteflika mercredi

dernier, n’a qu’un seul point à l’ordre du jour : l’examen de l’avant-projet de plan d’actiondu gouvernement que Abdelmalek Sellal doit présenter devant le Parlement courant mai.

«Le plan est , en grande partie, quasiment esquissé et tous les secteurs ont adresséleurs projets dans les délais. En principe, tout sera finalisé ce dimanche au niveau dugouvernement en attendant, bien sûr, l’aval du Conseil des ministres qui sera convoquédans les tout prochains jours», nous confie-t-on de même source.

Kamel Amarni

Le Soird’Algérie Dimanche 11 mai 2014 - PAgE 4Actualité

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Selon des sources judi-ciaires, ce mouvement partiel quia touché plusieurs juridictions, àsavoir des tribunaux, des courset des pôles judiciaires spéciali-sés entrait dans le cadre du largemouvement décidé en 2013 parl’ex-ministre de la JusticeMohamed Charfi. A ce titre, nossources nous indiquent que plu-sieurs tribunaux relevant de lacour d’Alger ont connu ce chan-gement.

Ainsi, l’ex-procureur de laRépublique du tribunal de SidiM’hamed M. Belhadj a été mutéà la cour d’Alger pour être rem-placé par un magistrat ayantexercé au niveau de la cour deBoumerdès, alors que la prési-dente du pôle judiciaire spéciali-sé du centre, en l’occurrence Mme Berbouchi, a été promue auposte de conseillère au niveau

de la chambre d’accusation de lacapitale. Toujours au niveau de lacour d’Alger, le mouvement par-tiel des magistrats a égalementtouché les procureurs de laRépublique des tribunaux de BirMourad Raïs, d’El Harrach et deHussein-Dey. Ce dernier a étépromu au poste de procureurgénéral adjoint au niveau de lacour de Boumerdès.

Le même procédé aurait tou-ché d’autres juridictions mais àun niveau minime. Cela étant,nos sources ajoutent par ailleursque le grand mouvement tant

attendu dans les rangs desmagistrats devrait interveniravant la fin du second semestrede l’année en cours.

Celui-ci devait intervenir enmai dernier à l’initiative de l’ex-ministre de la Justice, M. Charfi,mais il a été retardé pour des«raisons qui sont restées inexpli-quées».

Selon des sources judiciairescitées à l’époque par la presse, ils’agissait d’un des «plus impor-tants mouvements que leministre de la Justice, MohamedCharfi, voulait opérer dans les

rangs de la magistrature». Cetteopération aurait été confiée àune commission qui siège à laCour suprême et composée dedix magistrats, parmi lesquelsHamid Sahel, procureur généralprès la cour de Sidi Bel Abbès,Boudjemaâ Lotfi, procureur de laRépublique près le pôle pénalspécialisé de Constantine,Mostefa Smati, président du tri-bunal de Ouargla, les quatremagistrats élus du Conseil supé-rieur de la magistrature (CSM)ainsi que le directeur des res-sources humaines et son adjoint.

D’après les mêmes sources, ilétait question de la nominationde nombreux jeunes magistrats,issus de la 11e promotion jusqu’àla 14e sortie entre 1999 et 2005de l’Ecole supérieure de lamagistrature, aux grades de juged’instruction, de procureur de laRépublique, de président de tri-bunaux et de conseiller auprèsdes cours.

Pour nos sources, il s’agit derajeunir l’effectif des juridictionset combler le vide laissé par lesdéparts et les promotions.

Or, à la grande surprise, lechangement tant attendu n’a paseu lieu. Tayeb Louh qui a succé-dé à Mohamed Charfi hérite dudossier et pour des raisons, dit-on, de «timing» le changementen question est reporté.

Toutefois, Tayeb Louh décided’apporter des correctifs et réduitconsidérablement le volume du«grand» remaniement.

Le facteur temps aurait,semble-t-il, été la cause principa-le de ce retard, d’où son renvoi àune date ultérieure. Cependant,le nouveau ministre de la Justiceet garde des Sceaux donne sonaccord pour quelques permuta-tions entre juges, au niveau descours, ce qui explique le mouve-ment partiel qui a eu lieu audébut de l’année en cours.

A. B.

JUSTICE

Léger mouvement dans le corps des magistrats

Phot

o : S

amir

Sid

Un mouvement partieldans le corps des magis-trats, du moins au niveaude quelques juridictions,dont celle de la courd’Alger, a eu lieu durant lepremier trimestre de l’an-née en cours, a-t-on appris.La particularité de ce mou-vement réside dans le faitqu’il a eu lieu dans une dis-crétion totale.

AFFAIRES DE CORRUPTION

Les vœux de Ksentini

Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Aumoment où les seules informations enrelation avec le lourd dossier de l’affaireSonatrach émanent de la justice italiennequi semble progresser, la justice algérien-ne fait du sur-place. Analyse de FaroukKsentini qui s’exprimait hier dans lescolonnes d’un journal arabophone : lesinvestigations menées par la justice surles affaires de corruption se font à un ryth-me «normal» et «réglementaire», dit-ilavant d’ajouter que si retard il y avait, ilétait à mettre sur le dos des recours intro-duits par les accusés auprès de la Coursuprême sans compter les commissionsrogatoires à l’étranger. S’il dit espérer quetous les mis en cause soient poursuivis,Farouk Ksentini affirme que la justice «nesubira pas de pressions médiatiques»ajoutant que «la justice italienne ne nousfait pas peur».

C’est pourtant cette dernière qui avan-ce le plus dans le dossier Sonatrach et quia émis des mandats d’arrêt. S’exprimantsur les ondes de la radio, le président de

la Commission des droits de l’Hommeavait fait part de son indignation. «Je suisoutré en tant que citoyen et en tant quemilitant des droits de l’Homme et humiliéde voir qu’il existe des gens auxquels lepouvoir avait fait confiance et qui en ontabusé malhonnêtement pour s’enrichir.Non seulement ils font des gains illicitespar la corruption, mais ils investissentailleurs dans d’autres pays».

Ksentini ajoutait qu’«il est hors dequestion de protéger et de laisser prospé-rer la corruption, encore moins l’encoura-ger. Il faut absolument prendre desmesures virulentes et agressives».

Des messages auxquels la justicealgérienne reste sourde. Les magistratsalgériens avaient même fait des erreursdans la rédaction du mandat d’arrêtconcernant Chakib Khelil.

Ni le ministre de la Justice ni le prési-dent du syndicat des magistrats n’avaientréussi à expliquer comment des jugesrodés aux procédures ont pu ainsi se«tromper». Une erreur qui à elle seule ren-

seigne sur le peu d’entrain que met l’appa-reil judiciaire à traiter l’un des plus grosdossiers de corruption qu’a connu le pays.

Le chef d’état-major de l’ANP et vice-ministre de la Défense nationale vient decharger la gendarmerie de reprendre dezéro les enquêtes sur la corruption, lan-cées par les services spéciaux il y a uneannée. Si les investigations devaientreprendre à zéro, la programmation deprocès publics avec dans le box des accu-sés Chakib Khelil, ses proches s’apparen-te de plus en plus à une chimère.

Le troisième mandat de Bouteflika avaitété entaché de cette affaire et biend’autres. Des personnalités publiquesconnues pour être des proches parmi lesproches du cercle présidentiel sont impli-

quées dans les plus grandes affaires decorruption. La reprise des investigationspeut mener à tout même à une requalifica-tion des faits. Khelil et consorts pourraientmême se retrouver blanchis.

Un scénario idéal pour les proches ducercle présidentiel qui n’ambitionnent qu’àeffacer toutes traces de ces affaires,même si cela devait passer par uneamnistie. Laquelle amnistie serait présen-tée comme un cadeau aux «petits» trafi-quants de tous acabits, aux jeunes n’ayantpas réussi à rembourser des créditsoctroyés dans le cadre des nombreux dis-positifs et qui permettrait surtout d’ab-soudre des ministres et de leur offrir unenouvelle virginité.

N. I.

Fermer au plus vite tous les gros dossiers de corruption. Le vœu estexprimé par Farouk Ksentini. Le président de la Commission de promo-tion des droits de l’Homme dit espérer voir tous les mis en causecondamnés. La justice sera-t-elle pour autant sensible à ces doléancesau moment où l’amnistie générale semble être l’une des pistes les plusprivilégiées pour effacer toute trace des affaires ayant entaché le derniermandat présidentiel ?

Ksentini préconise des mesures virulentes et agressives.

Phot

o : D

R

Objectif, rajeunir l’effectif des juridictions.

RectificatifUne malencontreuse erreur nous a fait écrire dans notre édition d’hier

que l’un des actionnaires du partenariat algéro-émirati en matière phar-maceutique avait pour nom Darkaoui. En fait, M. Boumediène Derkaouiest le P-dg de l’entreprise Saidal. Toutes nos excuses.

Le Soird’Algérie Dimanche 11 mai 2014 - PAGE 5Actualité

Chérif Bennaceur - Alger(Le Soir) - Selon le Centre natio-nal de l’informatique et des sta-tistiques (CNIS), les échangescommerciaux de l’Algérie, réali-sés durant le premier trimestre2014 avec l’Union européenne,ont atteint 18,07 milliards de dol-lars. Ainsi, l’Algérie a, durant les

trois premiers mois de l’année,importé à hauteur de 7,14 mil-liards de dollars de l’Union euro-péenne, tandis que les exporta-tions algériennes vers le Vieuxcontinent ont représenté 10,93milliards de dollars. En d’autres termes, l’Algérie

affiche une balance commercialerelativement excédentaire, de3,79 milliards de dollars, avecl’Union européenne. Néanmoins,et comme le relève le CNIS, leséchanges que l’Algérie réaliseavec cette communauté écono-mique ont diminué. Se référant à la même période

de l’année écoulée, le CNIS

constate que les importations etles exportations de et versl’Union européenne ont reculé,respectivement, de 7,87% et de5,06%. En une année, l’attractivi-té commerciale de l’Algérie décli-ne, notre pays exportant moinsvers les pays européens quidemeurent néanmoins ses princi-paux partenaires commerciaux. Selon le Centre, les échanges

réalisés avec l’Union européenneconstituent près de 60% (exacte-ment 59,72%) du volume globaldu commerce extérieur del’Algérie durant le premier tri-mestre écoulé, un volume globalestimé à 30,26 milliards de dol-lars.Cela, en précisant que les

importations d’Europe ont repré-senté 51,60% des importationsglobales d’Algérie tandis que lesexportations algériennes ontreprésenté 66,55% des exporta-tions globales, essentiellementdes hydrocarbures et leurs déri-vés. A ce sujet, le CNIS précise

que les exportations de l'Algérieont atteint près de 16,43 milliardsde dollars et les importations sesont établies à 13,83 milliards dedollars, ce qui s'est soldé par unexcédent commercial de près de2,6 mds usd. De manière détaillée, le CNIS

indique qu’en Europe, l’Espagnea devancé l'Italie, se classant 1er

client de l'Algérie en absorbantprès de 2,25 milliards de dollars(13,68%) de ses exportations.L'Italie est en 2e place avec 2,18milliards de dollars (13,31%), sui-vie par la France avec 1,96 mil-liard de dollars (11,97%), laGrande-Bretagne avec 1,61 mil-liard de dollars (9,82%) et enfinles Pays-Bas avec 1,52 milliard

de dollars, soit près de 9,3% dutotal. Quant à la Chine, le CNISla classe au 14e rang des clientsde l’Algérie avec 352 millions dedollars (2,14%).Pour ce qui est des fournis-

seurs de l'Algérie, et alors que laChine demeure en tête du clas-sement avec 1,87 milliard de dol-lars (13,52%), la France vient enseconde position avec plus de1,67 milliard de dollars(12,11%),suivie de l'Italie avec 1,26 milliardde dollars (9,15%), l'Espagneavec 1,21 milliard de dollars(8,78%) et l'Allemagne avec 810millions de dollars, soit 5,86%. Quant aux Etats-Unis, le CNIS

les classe au 6e rang des fournis-seurs de l’Algérie, avec 658 mil-lions de dollars (4,76%) et à la 8eplace des clients avec 602 mil-lions de dollars (3,66%). Notonspar ailleurs que la Turquie resteégalement «un important» parte-naire pour l'Algérie puisqu’elleest classée 6e client avec unevaleur de 915 millions de dollars(5,57%) du total et 7e fournisseuravec 488 millions de dollars(3,53%) du global.

C. B.

COMMERCE EXTÉRIEUR

L’Algérie exporte moins vers l’Union européenne

L’Algérie exporte moins vers l’Union européenne, mêmesi sa balance commerciale s’affiche excédentaire. C’estce que démontrent les statistiques communiquées hierpar les Douanes nationales.

Phot

o : D

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L’attractivité commerciale de l’Algérie décline.

BRAS DE FER CHEMINOTS-SNTF

Enfin une issue ?

ORAN : RENCONTRE RÉGIONALE DE «L’ESPACE CITOYEN»

Création d’une cellule régionale en vue d’actions élargies

Saadia Gacem - Alger (Le Soir) -Depuis 2010, le secteur du transport ferro-viaire a vécu plusieurs crises où les tra-vailleurs de la SNTF ont paralysé le traficpour exprimer les mêmes revendications,à savoir le rappel de 36 mois de salaire.Le représentant des travailleurs, AbdelhakBenmessour explique que la direction dela SNTF n’a pas cessé de les mener enbateau pour payer les rappels, malgré les

accords signés. En effet, après une grèvenationale de quatre jours entre le 24 et le27 mars, un protocole d’accord a été signéle 27 mars, entre les grévistes et la direc-tion de la SNTF. La direction s’était enga-gée à satisfaire les doléances des gré-vistes à savoir : le paiement d’un rappelcalculé sur la base du point indiciaire de60 DA pour une période de 19 mois de juin2010 au 31 décembre 2011 et sur la base

de 74 DA pour l’autre période de 17 moisallant du 1er janvier 2012 au 31 mai 2014,soit 36 mois de rappel en tout.Après les élections présidentielles l’ac-

cord n’était toujours pas satisfait, alorsque ce dernier prévoyait d’arrêter lesmodalités de paiement à compter du 30mars 2014. Par conséquent, les chemi-nots avaient menacé de mettre en placeun autre appel à la grève nationale et illi-mitée à compter du dimanche 27 avril. Ladirection s’était empressée de calmer lejeu et de promettre un nouvel accord.Jeudi dernier, n’ayant toujours pas été

entendus, les conducteurs et les inspec-teurs de train ont cessé le travail durantune journée. Leurs revendications neconcernaient plus 36 mois de rappel mais

41 mois. Nous avons contacté M.Benmessour, chef de la section syndicaled’Alger, qui s'est dit satisfait de l’accordsigné ce jeudi 8 mai avec la direction de laSNTF, qui prévoit un paiement de la pre-mière tranche représentant 24 mois enjuin. Quant à la seconde tranche, 17 mois,il n’y a pas de date fixée pour le moment,M. Benmessour promet qu’ils «resterontvigilants quant au respect de ce nouvelaccord et à ce qu’une date soit rapidementfixée pour le paiement de la secondetranche».Le Président directeur général de la

SNTF, M. Ben Djaballah, que nous avonségalement contacté, confirme de son côtél’accord signé avec le syndicat.

S. G.

Amel Bentolba - Oran (LeSoir) - De prime abord, l’un desinitiateurs de cet espace citoyen,en l’occurrence M. KaddourChouicha, a tenu à préciser àl’assistance composée decitoyens, de syndicalistes, dereprésentants du mouvementBarakat, d’enseignants, d‘étu-

diants, des membres de laLADH... en provenance deswilayas de l’Ouest, qu’au sein decet espace citoyen, il est ques-tion de militer autour d’un«SMIG» se déclinant en troispoints fondamentaux : les liber-tés individuelles et collectives,une réelle séparation des pou-

voirs législatif et judiciaire et lanécessité de confier l’organisa-tion des élections à une commis-sion indépendante et non pas àl’administration. Et de préciser : «Au sein de

l’espace citoyen, nous parlons dequestions politiques mais pas depolitique partisane. Notre but estune convergence citoyenne maiscela ne veut pas dire couper toutlien avec les partis politiques, aucontraire, nous les appelons àprendre leurs responsabilités etrien n’exclut des discussionsavec les partis politique qui s’ins-crivent dans notre objectif d’unirnos forces pour une alternancedémocratique.»Pour sa part, M. Salah

Debouz, membre de la Ligue des

droits de l’Homme, estime qu’iln’y a pas un parti politiquecapable de provoquer le change-ment à lui seul, d’où dit-il, «toutel’importance de converger toutesles compétences et toutes lesforces à même de faire face et detenir tête à un pouvoir qui faitcroire qu’il y a pratique démocra-tique en Algérie, or, ceci, n’estqu’illusion».Les débats qui ont suivi évo-

quaient pour la plupart une sorted’étouffement des libertés,qu’elles soient syndicales ou toutsimplement le droit à l’expressionlibre. «D’où la nécessité que nos

idées prennent le pouvoir et quele politique retrouve sa noblesse.En l’absence de contrepouvoir, le

changement reste difficile»,diront les intervenants.Mobilisation, sensibilisation et

assumer ses engagements,étaient les mots d’ordre des par-ticipants à cette rencontre régio-nale de l’espace citoyen. A l’issue d’un échange d’idées

et de débat, il a été décidé dansun premier temps, la créationd’une cellule régionale du comitécitoyen qui se chargera de l’as-pect communication et informa-tion. De même que les participants

se sont engagés à poursuivre letravail par des actions concrètesen organisant, chacun dans sawilaya, des rencontres similairespour sensibiliser et mobiliser.

A. B.

Hier, s’est tenu à Oran, au niveau du siège de la LADH, unpremier regroupement régional Ouest, organisé par lesinitiateurs de «l’espace citoyen». Réunis autour d’unmême consensus, celui d’aboutir à une alternance démo-cratique, rejetant les pratiques du régime en place et avecpour principal objectif : le refus d’une gestion sécuritairedu pays et rendre à la politique toute sa noblesse. Un tra-vail qui ne peut, diront les intervenants, se concrétiserqu’à travers le changement, et ce dernier ne peut s’effec-tuer sans la convergence et l’union des compétencespour constituer une force.

Jeudi 8 mai, les cheminots avaient cessé le travail durant toute la jour-née, «nous avons arrêté de travailler jeudi dernier pour mettre la pressionsur la direction», indique M. Benmessour, le chef de la section syndicaled'Alger. Après négociation avec la direction de la SNTF, le syndicat desconducteurs et inspecteurs de trains se dit satisfait de l’accord signé :«Toutes nos revendications ont été acceptées, ils vont nous payer nonpas 36 mais 41 mois de rappel», précise M. Benmessour.

Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 11 mai 2014 - PAGE 6

Le nom de Mohamed Seddik Benyahiaest associé à nombre d’évènementsmajeurs de la lutte de Libération nationalecomme de la renaissance de l’Etat algérienindépendant.

Une jeunesse studieuseNé le 30 janvier 1932 à Jijel, d’une famille

de lettrés, Benyahia est scolarisé dans l’unedes écoles de sa ville natale, avant d’êtreenvoyé, d’abord à Béjaïa, puis à Sétif pour ypoursuivre ses études secondaires. Le lycéede cette dernière ville était fréquenté par dejeunes Algériens provenant de diversesrégions du centre et de l’est du pays, quivenaient y préparer leur baccalauréat.

C’est là que Benyahia reçut sa formationpolitique de base. La lutte de Libération natio-nale, dans la fin des années quarante dusiècle dernier, était encore dans sa phase poli-tique. Mais les massacres qui avaient suivi lesmanifestations du 8 Mai 1945 et secoué plu-sieurs villes du pays venaient de démontrerque la voie pacifique vers l’indépendance étaitune chimère. On sait que la population algé-rienne des régions de Guelma et de Sétif avaitcompté le plus grand nombre de victimes de larépression coloniale féroce qui avait pris pourprétexte des manifestations essentiellementpacifiques d’une population désarmée etmisérable. Le sujet essentiel des discussionsde la génération de lycéens dont faisait partieBenyahia portait sur les voies d’arracher l’in-dépendance du pays à un occupant décidé àgarder, par tous les moyens, la mainmise sanspartage sur le pays.

Cette génération d’intellectuels qui parta-geait les mêmes bancs de lycée devait jouerun rôle important dans le déclenchement et ladirection de la guerre de libération.

Le réveil à la vie politiqueBenyahia était un élève brillant, avide de

lecture, qui trouvait, malgré la lourdeur desprogrammes scolaires, du temps pour lire deslivres sur l’histoire de l’Algérie, mais aussi surdes sujets politiques internationaux dumoment, qui lui tombaient sous la main. Il s’in-téressait particulièrement à la lutte pour l’indé-pendance des peuples de l’Inde, du Pakistan,de l’Indonésie et des pays arabes du Moyen-Orient, dont certains n’avaient qu’une indé-pendance nominale, et d’autres, comme laPalestine, subissaient une entreprise de colo-nisation fondée sur une interprétation obsolè-te, raciste et fanatique des livres saints duchristianisme et du judaïsme. Dans ce lycée,Benyahia se fit des amis qu’il devait rencontrerplus tard dans le FLN et le GPRA. Malgré sestendances intellectuelles, qui faisaient de luiun introverti, il n’était pas timide et montraitdéjà certaines qualités de leader-né, quidevaient se manifester plus tard avec éclat.C’était aussi un joueur acharné de football,bien qu’il fût de constitution physique plutôtfrêle. Mais il montrait dans le jeu un acharne-ment et une résilience étonnants que sa fragi-lité d’apparence ne laissait pas deviner.

Il termina ses études secondaires en 1951.Muni de son baccalauréat, il s’inscrivit à lafaculté de droit de l’Université d’Alger, alorsfoyer des idéologues les plus acharnés ducolonialisme pur et dur.

L’étudiant militantIl loge à la cité universitaire de la Robert-

sau, où étaient regroupés la plus grande par-tie des étudiants algériens inscrits dans cetteuniversité. A l’époque, les Algériens formaientune petite minorité dans la masse des étu-diants français, dont la majorité était desenfants de gros propriétaires terriens, ou defonctionnaires dans l’administration coloniale.Comme les Algériens diplômés trouvaient dif-ficilement un emploi correspondant à leurniveau dans l’administration ou les entreprisescoloniales, la tendance était à la formationdans une profession libérale. Benyahia choisitde poursuivre une licence en droit, et d’em-

brasser la profession d’avocat. Dans le débutdes années cinquante du siècle dernier, l’at-mosphère parmi les intellectuels algériensétait à l’organisation de la lutte armée, la voiepolitique vers l’émancipation de l’Algérie étantalors bouchée par l’intransigeance du pouvoircolonial et son refus d’appliquer ses pro-messes de plus grande participation des Algé-riens à la vie politique du pays. L’agitationparmi les étudiants algériens de l’époque étaitgrande, quoiqu’il n’existât pas de syndicationestudiantine. Une section étudiante fut alorscréée pour regrouper les Algériens inscrits àl’Université d’Alger. Benyahia en fit partie. Les

membres de cette association étaient encontact organique avec le Mouvement pour letriomphe des libertés démocratique, qui com-battait pour l’indépendance du pays ; et d’oùdevaient sortir les organisateurs et les leadersde la guerre de Libération nationale.

L’avocat des nationalistesLe 1er Novembre 1954 marqua le déclen-

chement de la lutte armée. Le FLN et son ailemilitaire l’ALN se manifestèrent, à travers toutle territoire national, par des tracts et desattaques armées contre les infrastructuresciviles et militaires coloniales.

Benyahia venait d’obtenir sa licence dedroit. Il trouva un emploi comme avocat dansun cabinet de la capitale. Il préserva, cepen-dant, ses liens avec l’université, et continua àêtre actif dans la section estudiantine, dont lesactivités avaient pris une nouvelle forme etune nouvelle dynamique sous l’animation duFLN auquel elle avait adhéré. L’agitation poli-tique s’intensifia à l’Université d’Alger. Deséchauffourées éclatèrent entre étudiants algé-riens et français. Les cours des professeurs,qui exprimaient des opinions favorables à l’en-treprise coloniale furent boycottés par lesAlgériens. La police intervint et arrêta, enfévrier 1955, quatre étudiants algériens.Benyahia, déjà membre du barreau d’Alger,est chargé d’assurer leur défense. Leur arres-tation déclencha une grève générale des étu-diants et des lycéens algériens de la capitale.Les autorités coloniales finirent par céder sousla pression des jeunes Algériens, de crainted’une agitation qui pouvait dépasser les limitesdes lycées et de l’université. Les quatre étu-

diants furent libérés, et rejoignirent immédiate-ment l’ALN. Dans la défense de ses cama-rades, Benyahia fit preuve d’un talent oratoireet d’un courage intellectuel qui rehaussèrentson prestige dans le milieu estudiantin.

Le FLN le chargea, avec d’autres étu-diants, d’organiser l’Union générale des étu-diants algériens (Ugema), organisation estu-diantine qui vit le jour en juillet 1955. Cetteassociation joua un rôle crucial dans la forma-tion politique de toute une génération d’intel-lectuels, qu’elle mobilisa pour la lutte de Libé-ration nationale. Comme animateur de l’Uge-ma, Benyahia prit une importance primordialedans l’organisation, l’orientation politique et lesuccès de cette association. Il fut l’un desmaîtres d’œuvre de la grève des étudiants demai 1956, grève qui devait déboucher sur unemobilisation massive des intellectuels auxcôtés de l’ALN et du FLN.

Les premiers pas dans la diplomatieSes activités politiques, tout comme sa

renommée, n’étaient pas sans danger pourBenyahia, qui était sous la constante menaced’une arrestation, ou même d’une liquidationphysique par les forces coloniales.

Les responsables du FLN de l’époque esti-mèrent qu’ils ne pouvaient pas laisser l’enne-mi neutraliser un homme aux qualités de lea-dership déjà avérées. Ils avaient besoin deses talents d’organisateur et de son expérien-ce politique pour l’action diplomatique néces-saires au soutien et au prolongement de l’ac-tion militaire et politique à l’intérieur du pays.

Depuis la Conférence de Bandoeng, tenueen avril 1955, l’Indonésie jouait un rôle primor-dial dans le mouvement afro-asiatique, quiconstituait une tentative d’organiser un bloc depays nouvellement indépendants face auxdeux adversaires qui s’affrontaient dans laguerre froide. Benyahia est appelé par le FLN

à ouvrir un bureau de représentation diploma-tique à Djakarta, capitale d’un pays dont leleader, Soekarno, portait haut le flambeau dela lutte de Libération nationale des peuplescolonisés. C’est dire combien ce poste étaitimportant pour le FLN, qui avait saisi, dès sacréation, l’importance de l’action diplomatiqueet de la mobilisation du soutien internationalpour le triomphe de la lutte armée. C’est direégalement dans quelle estime Benyahia étaitdéjà tenu, malgré son jeune âge. A Djakarta, ilse distingue par son dynamisme, son énergie,sa capacité de persuasion et la clarté de sonexpression. Grâce à lui, la reconnaissanceinternationale du FLN, déjà acquise à laConférence de Bandoeng, est affirmée etétendue.

Le responsable politiqueLe Congrès de la Soummam, convoqué

par le FLN en août 1956, définit les grandeslignes du programme politique et militaire. Ilétablit également les instances de direction duFront. Le Comité de coordination et d’exécu-tion (CCE) sera l’organe exécutif du FLN, tan-dis que le Conseil national de la Révolutionalgérienne (CNRA) sera le dépositaire de lasouveraineté nationale et l’organe délibératifdu FLN. Le rôle de Benyahia dans l’actiondiplomatique du FLN est consacré par sa dési-gnation comme membre suppléant du CNRA.

En février 1957, Benyahia est transféré à lareprésentation diplomatique du FLN au Caire,où il occupe la fonction de secrétaire généraldu département des relations extérieures duCCE. A ce titre, il prend part à la session del’Assemblée générale de l’ONU de 1957. Il est

chargé, ensuite, par le CCE de missions dansles pays africains indépendants. Il participeraà la Conférence des pays africains, qui se tientà Accra en avril 1958. Il saura renforcer le sou-tien actif que l’Afrique indépendante donnera àl’Algérie en guerre. Le 26 septembre 1958 estconstitué le Gouvernement provisoire de laRépublique algérienne (GPRA), dont le siègeest fixé à Tunis. Benyahia est nommé direc-teur de cabinet de la Présidence du GPRA,tenue par Ferhat Abbas. Il n’en continue pasmoins à jouer un rôle actif dans la diplomatiecombattante algérienne. Il fera partie de nom-breuses délégations qui accompagneront leprésident du GPRA dans ses tournées auprèsdes pays amis de l’Algérie. L’expérience diplo-matique de Benyahia se développera avecces nombreuses activités. Sa culture politiques’étend. Ses connaissances du droit interna-tional s’approfondissent. Son sens de la négo-ciation s’affirme. Il a des liens avec les milieuxpolitiques de tous les pays où notre lutte delibération est soutenue ou mobilise des sym-pathies. Il est aguerri. Il peut maintenantaffronter une situation diplomatique particuliè-rement difficile et complexe : les négociationsavec le pouvoir colonial.

Le négociateur des Accords de paixLe 27 juin 1960, les premières discussions

directes entre le GPRA et le gouvernementcolonial se tiennent à Melun. Dans la déléga-tion algérienne, deux personnalités : AhmedBoumendjel, ministre de l’Information duGPRA, et Benyahia.

Ces discussions, aussitôt commencées,sont arrêtées, le gouvernement colonial ayantrefusé de reconnaître le droit à l’autodétermi-nation du peuple algérien comme préalableaux négociations. Pendant les deux annéessuivantes, l’essentiel de la tâche de Benyahiaest la participation au dossier des négocia-tions avec l’ennemi, et la contribution à cesnégociations. Leur reprise a finalement lieu le20 mai 1961 à Evian. Benyahia fait partie de ladélégation dirigée par Krim Belkacem, alorsministre des Affaires étrangères du GPRA.Après près d’une année de dures discussions,les deux parties se mettent d’accord sur uncessez-le-feu et un texte qui précise les condi-tions de l’organisation du référendum d’auto-détermination, et définit les relations entre l’Al-gérie et la France, une fois l’indépendanceacquise. Au vu des forces en présence, lesrésultats obtenus par la délégation algérienneà l’issue de ces négociations peuvent êtreconsidérés comme un exploit diplomatiquesans pareil. De l’avis des participants à cesnégociations, Benyahia joua un rôle axial, sice n’est primordial, dans leurs résultats.

Le conciliateur nationalAussitôt terminée la lourde tâche de

convaincre la France de laisser les Algérienschoisir librement leur destin, Benyahia setrouve plongé dans les délibérations duCNRA, convoqué à Tripoli pour ratifier cesaccords et tracer les grandes lignes du pro-gramme de reconstruction de l’appareil d’Etatet d’orientation socio-économique et politiquede l’Algérie indépendante.

La désignation de Benyahia par ses pairsen qualité de président de cette session cru-ciale du CNRA, car la dernière d’un peuple enguerre et qui se prépare à la paix et à l’œuvrede réédification nationale, constituait un hom-mage rendu aux talents de conciliateur de cethomme d’Etat et à l’étendue de son expérien-ce politique. Il se donne à fond dans cette dif-ficile responsabilité. Il dirige les débats et par-ticipe à la rédaction du document politique quisera adopté par le CNRA, document connusous le nom de Programme de Tripoli. A l’in-dépendance de l’Algérie, Benyahia a déjà unecarrière politique brillante bien remplie et uneexpérience rare pour un homme de son âge.

Par Mourad Benachenhou

Un destinMOHAMED SEDDIK

BENYAHIA

Une section étudiante fut alors créée pour regrouper les Algériensinscrits à l’Université d’Alger. Benyahia en fit partie. Les membres decette association étaient en contact organique avec le Mouvementpour le triomphe des libertés démocratique, qui combattait pour

l’indépendance du pays ; et d’où devaient sortir les organisateurs etles leaders de la guerre de Libération nationale.

Mohamed Seddik Benyahia.

Photo : D.R.

Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 11 mai 2014 - PAGE 7

L’activité intense et continue de la lutte delibération nationale cède la place à une pério-de aussi active, mais où l’homme a le temps deplanifier, d’organiser les évènements et de finirsa tâche.

Le grand commis de l’EtatAprès cinq années passées à l’étranger

comme ambassadeur de la nouvelle Répu-blique, d’abord en URSS, entre décembre1962 et septembre 1966, puis en Grande-Bre-tagne jusqu’en février 1967, Benyahia estnommé ministre de l’Information. C’était unposte où la tâche politique était associée au tra-vail ingrat d’organisation administrative. Soussa direction, ce ministère change totalement devisage. La presse algérienne prend vie ; lecinéma, qui dépend aussi de lui, est relancé.L’énergie de Benyahia est sans borne. Il s’oc-cupe d’insuffler un nouvel esprit et d’ouvrir denouvelles perspectives dans le secteur desmass media, alors dans sa prime jeunesse, etdans celui de la culture. Il n’oublie pas que laculture est un grand rassemblement, et qu’elleconstitue un fondement essentiel de la person-nalité nationale, et également un prolongementnaturel de la diplomatie comme action visant àrapprocher les peuples et à leur faire prendreconscience plus de ce qui leur est commun quede ce qui les distingue les uns des autres. Ilorganise, en juillet 1969, le Festival panafricainde la culture, une manifestions culturelle globa-le, à laquelle les grands noms de la culture afri-caine ou d’origine africaine sont conviés.A Alger, et pendant trois semaines, se

déroule un spectacle total : groupes musicaux,troupes théâtrales, poètes, cinéastes, peintres,

sculpteurs, écrivains et philosophes jouent,lisent, exposent, expliquent à des milliers despectateurs aussi bien algériens qu’étrangers.Un séminaire sur la culture africaine couronneces manifestations, uniques dans l’histoire cul-turelle de l’Afrique comme du monde. L’organi-sation de ce vaste regroupement internationalrévèle le sens du détail et la maîtrise du géné-ral qui caractérisent le style de gestion deBenyahia, le grand maître d’œuvre de ce spec-tacle aux dimensions multiples, qui ne dégéné-ra ni en cacophonie ni en vaste désordre. L’or-ganisation de ce festival, qui constitua un coupde génie en lui-même, relança le débat sur lacréation culturelle dans tout un continent. Lefestival fait partie des grands évènements cul-turels de l’Afrique, et constitua un acte de foi enla créativité et la renaissance tant politiquequ’intellectuelle de ce continent, un immensehommage de l’Afrique à ses créateurs et à sesintellectuels, et l’expression de l’originalité et dela richesse de la contribution de l’Afrique à laculture universelle.

Le fondateur de l’Université nationaleEn juillet 1970, Benyahia reçoit le porte-

feuille de ministre de l’Enseignement supérieuret de la Recherche scientifique. Le legs colo-nial dans ce secteur était particulièrementmaigre, pour ainsi dire inexistant, au vu desexigences du monde moderne : une université,deux collèges universitaires, deux établisse-ments d’enseignement supérieur indépen-dants, une centaine d’enseignants algérienspour 5 000 étudiants. Là, tout était à faire :organiser des structures administratives cen-trales, définir une politique universitaire, redéfi-nir les programmes d’enseignement, établirdes filières correspondant aux besoins du paysen cadres, établir les diplômes nationaux, lan-cer la formation systématique du corps ensei-gnant algérien, construire et équiper de nou-velles universités, mettre en place une éditionuniversitaire, faire démarrer la recherchescientifique, lancer des revues scientifiques,

établir des liens avec les universités et lescentres de recherche étrangers, tâches impos-sibles à l’abord, car il ne s’agissait pas seule-ment d’administrer, mais de créer, de construi-re, à partir de ses fondations, tout un systèmeadopté aux besoins de l’Algérie. Benyahiapassa sept années à la tête de ce départementministériel, créant, littéralement, l’universitéalgérienne. Dans cette œuvre, aucun desaspects de l’institution universitaires ne futnégligé.

Le rassembleur des intellectuels du Tiers-Monde Dans le même temps, le pari de l’ouverture

sur l’extérieur, tel qu’il s’était manifesté à tra-vers l’organisation du Festival panafricain, nefut pas omis. L’idée de base, pour Benyahia,était de faire prendre conscience aux peuplesdu Tiers-Monde de leur potentiel intellectuel, enorganisant des regroupements de spécialistesen provenance de tous les pays du Tiers-Monde, et dans des domaines spécifiques.C’est ainsi qu’il organisa un congrès internatio-nal de sociologie portant sur les transforma-tions rurales (avril 1974). Il récidiva, en 1974,avec l’invitation d’un Congrès des économistesdu Tiers- Monde, puis d’un congrès de juristesdu Tiers-Monde. Ces vastes regroupements ont permis aux

chercheurs et professionnels dans cesdomaines de se retrouver, de partager leursespoirs et leurs problèmes, d’échanger lesrésultats de leurs réflexions et de leursrecherches, de distinguer ce qui les rapprochaitde ce qui les différenciait. Ce furent de véri-tables festivals de la science au service du

développement, de l’épanouissement del’homme, et du rapprochement entre lespeuples sans esprit doctrinaire. Ces actionsrenforçaient, en même temps, le Mouvementdes non-alignés, dont les principes avaient étéjetés à Alger en 1973, à la conférence deschefs d’Etat de ce mouvement. Malgré la lour-de tâche de mise en place de l’unviersité algé-rienne, Benyahia continua à participer active-ment à la vie diplomatique algérienne. Sonexpérience, sa culture, ses multiples liensd’amitiés internationales furent utilisés pour lapréparation de la Conférence au Sommet desNon-alignés. Il fut au centre de l’élaborationdes textes de résolution de cette conférence, etfut particulièrement influent dans la mise aupoint des résolutions économiques, si impor-tantes pour les pays du Tiers-Monde, qui, alors,luttaient pour un nouvel ordre économique pluséquitable.

Le combattant pour un nouvel ordreinternationalDans ce contexte, Benyahia fit partie de la

délégation résidentielle algérienne à l’Assem-blée générale extraordinaire de l’ONU, convo-quée en avril 1974 pour discuter des pro-blèmes économiques globaux et ébaucher denouvelles règles de jeu dans ce domaine. Demanière générale, Benyahia fut de tous lessommets des Non-alignés, de toutes lesréunions internationales importantes où lespays du Tiers-Monde débattaient de leurs pro-blèmes et tentaient de faire entendre leurs voixsur la scène internationale. En avril 1977, leposte de ministre des Finances fut attribué àBenyahia. Il s’agissait de gérer des moyensfinanciers réduits pour couvrir des besoins deplus en plus complexes. Le ministère desFinances est une institution où la technique l’em-porte sur le politique. Benyahia saura s’adapterrapidement aux spécificités de sa nouvelle mis-sion. Il acquit en peu de temps une grandeexpertise dans le domaine. A la mort de Boume-diène, en décembre 1978, il fait partie de la com-

mission d’organisation du quatrième congrès duparti du FLN, qui devait choisir comme nouveauchef d’Etat le président Chadli. A l’issue de cecongrès, Benyahia est élu au comité centralcomme au bureau politique du parti unique. Enmars 1979, il prend le portefeuille de ministre desAffaires étrangères. C’était là un domaine qu’il

maîtrisait, ayant contribué à la conception desgrands principes de la diplomatie algérienne pra-tiquement dès ses premiers pas, et ayant partici-pé à toutes les actions diplomatiques du payspendant la lutte de Libération nationale commeaprès l’indépendance. Par cette position, Benya-hia venait enfin de recevoir sa consécrationcomme l’un des grands diplômates du pays.

Mort pour la cause de la paixEn novembre 1979 éclate la dangereuse

crise diplomatique irano-américaine. La contri-bution de Benyahia au dénouement de cettecrise fut axiale ; il devait y faire montre detoutes ses qualités de diplomate : sa capacitéd’écoute et d’analyse, sa patience, son sang-froid, sa résilience, sa constance, son imagina-tion, son sens pratique, la clarté de son expres-sion, la rigueur de son raisonnement, son cou-rage intellectuel et physique, sa perspicacité.L’ensemble de ces qualités en faisait l’intermé-diaire idéal pour dénouer la guerre entre l’Iraket l’Iran. C’est au cours de l’un de ses voyages pour

tenter d’amener les deux ennemis à trouverune issue honorable pour l’un et l’autre, qu’iltrouva une mort tragique dans la nuit du 3 au 4mai 1982. Cette mort cruelle est le symbole dela vie d’un homme voué au métier d’hommed’Etat, vie qui s’achève brutalement alors qu’ilpoursuivait une noble mission de réconciliationentre deux ennemis impitoyables. Ceux qui ontconçu, planifié et exécuté cet assassinat enplein air savaient qu’il était capable de ramenerà la raison des ennemis, si éloignés que fus-sent leurs intérêts et leurs objectifs. Cessicaires, par son assassinat, ont égalementrendu un hommage cruel à son génie de négo-ciateur.

En conclusionBenyahia a commencé et achevé sa vie

politique nationale dans la diplomatie. Il aconnu les succès, comme les déceptionspropres au métier de diplomate, où tout est àrecommencer toujours, où un problème réglé

en cache un autre encore plus complexe, oùl’esprit doit rester constamment aux aguets,ouvert à toute évolution subite et inattenduedes évènements, mais toujours disposé à ana-lyser, à réviser les conclusions qui apparais-sent définitives et évidentes, à revisiter les pro-blèmes qui semblent avoir été déjà réglés, à

envisager le monde et les choses sous de nou-velles perspectives, et à refuser de se figerdans des attitudes qui ne tiennent pas comptedes réalités mouvantes à l’échelle régionalecomme internationale ; bref, à pratiquer, sans ledéclarer, cette fameuse veille stratégique dansle but de défendre au mieux les intérêts supé-rieurs du pays et à lui maintenir sa place dans leconcert des nations.Cependant, si brillante fut-elle, de l’avis de

tous ceux qui ont connu le personnage, la carriè-re diplomatique de Benyahia ne fut qu’un volet,certes important, de sa vie politique. Il fut à la foisun agitateur politique, un idéologue, un organisa-teur, un animateur culturel, un journaliste, ungrand commis de l’Etat. Mais, plus encore, ce futun homme engagé dans la résurrection de lanation algérienne, dans la construction de l’Etatrénové, dans la lutte pour la dignité de l’hom-me, pour l’émancipation des peuples du Tiers-Monde, pour le développement économiquedans l’équité sociale.Ce fut un homme politique total, homme de

réflexion et d’action. La portée de ses actionsdépasse les limites de l’Algérie ; sa place dansl’histoire moderne reste à mettre en relief. Ilatteignit l’âge de la maturité à une phase cru-ciale de l’histoire de l’Algérie comme dumonde. Il fut engagé dans tous les grandsdébats sur la place du Tiers-Monde, sur sonrôle économique et politique. Il a participé acti-vement à l’élaboration de la pensée tiers-mon-diste qui a soulevé des problèmes de réparti-tion du pouvoir économique à l’échelle plané-taire qui continuent à se poser jusqu’à présent,quoiqu’elle ait perdu nombre de ses défenseursau nom de la mondialisation. L’histoire retien-dra le nom de Benyahia comme un des grandsacteurs de cette période de militantisme, à lafois nationaliste et internationaliste, période debruit et de fureur, mais également d’espoir et delumière. Quel aurait été le destin de cet hommes’il n’avait pas été pulvérisé dans sa trajectoire,alors qu’il avait encore beaucoup à contribuerpour l’Algérie comme pour le monde ?

M. B.

pulvérisé

L’énergie de Benyahia est sans borne. Il s’occupe d’insuffler un nouvelesprit et d’ouvrir de nouvelles perspectives dans le secteur des mass

media, alors dans sa prime jeunesse, et dans celui de la culture.

A la mort de Boumediène, en décembre 1978, il fait partie de lacommission d’organisation du quatrième congrès du parti du FLN,qui devait choisir comme nouveau chef d’Etat le président Chadli. A l’issue de ce congrès, Benyahia est élu au comité central comme

au bureau politique du parti unique.

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Le Soird’Algérie Dimanche 11 mai 2014 - PAGE 8Actualité

F.-Zohra B. - Alger (Le Soir) -Le fils du moudjahid Hozenker aremis, hier, des lettres, des photosappartenant à son père décédé etrelatives à la Révolution denovembre.

Le mérite et les efforts deReimer Hozenker, rappelle ledirecteur des archives, ont étéreconnus par l’Algérie. Il dira aussique l’ambassadrice d’Algérie en

Autriche à l’époque lui a remis lamédaille du Mérite national. Lemoudjahid avait lors de la révolu-tion, lui qui était simple citoyenautrichien, contribué à sensibiliseret informer sur la cause algérien-ne, a précisé Abdelmadjid Chikhi.

Le moudjahid d’origine autri-chienne, explique le responsable,avait demandé à sa famille demettre sur sa tombe de la terre

venue d’Algérie et de recouvrir soncercueil du drapeau de l’Algérie.Son vœu a été exhaussé à sondécès, bien que ce soit une rose

des sables qui a été déposée surle cercueil du moudjahid, précisele directeur des archives, ému.Evoquant un grand nationaliste, le

professeur Fritzer Kilar a rappelé,pour sa part, le parcours du moud-jahid notant qu’il a soutenu la révo-lution algérienne notamment enorganisant des conférences, encollectant des fonds et en assurantun toit aux réfugiés algériens.

Le moudjahid Reimer Hozenkerétait surnommé Si Abderrahmane.L’ambassadrice d’Autriche à Algera aussi rappelé que les Autrichienss’étaient impliqués dans laRévolution algérienne, évoquantun échange économique, politiqueet culturel, par la suite. Pour elle,Reimer Hozenker était un symboleet un modèle ayant lutté pour unecause juste.

F.-Z. B.

HOMMAGE À REIMER HOZENKER

Des documents appartenantau moudjahid remis aux archivesLes archives nationales ont reçu, hier, lors d’une céré-

monie, des documents relatifs à la Révolution denovembre qui étaient en possession de Reimer Hozenker.Ce dernier, Autrichien d’origine, est considéré commeétant un moudjahid algérien au vu de l’aide qu’il a appor-tée à la cause de la Révolution, a déclaré M. AbdelmadjidChikhi, directeur des archives nationales.

«L’hypertension artérielle estconsidérée autant qu’une maladiechronique mais le remboursementne suit pas», dénonce le présidentde l'Association d'aide aux hyper-tendus de la wilaya d'Alger. M.Mokhbi Redouane qui a organisé,hier, les 6es journées de l’hyperten-sion artérielle pour célébrer laJournée mondiale de cette mala-die lance un appel au ministre duTravail et de la Sécurité socialepour que les médicaments deshypertendus soient remboursés à 100%.

Par ailleurs, l’hypertensionartérielle, alertent les profession-nels de la santé, est à l’origine deplusieurs handicaps. Mais passeulement. Elle est aussi à l'origi-ne d'environ la moitié des décèsdus aux accidents vasculairescérébraux et aux cardiopathies.

Considérée comme étant unemaladie sans symptômes, les ver-

tiges, les maux de tête et le bour-donnement d’oreilles sont, toute-fois, des signes qui doivent aler-ter, a expliqué le Dr MedjahedDahbia, maître assistante enmédecine interne à l’EPH de Aïn-Taya, qui s’est exprimée lors decette journée.

Selon le médecin, l’hyperten-sion artérielle est un problèmemajeur de santé publique en rai-son de sa morbidité et sa mortali-té. Il s’agit, dit-elle, d’une épidé-mie mondiale non transmissible.

L’hypertension artérielle et lediabète s’associent fréquemment,estime le docteur Medjahed. «Lesujet obèse présente souvent unehypertension et ce sont deux fac-teurs de risque majeurs», a-t-ellesouligné. De nombreux cancers,en particulier le cancer du foie,sont parmi les complications del’hypertension. Les professionnelsde la santé expliquent que les

causes de l'hypertension sontméconnues, mais certains fac-teurs peuvent favoriser son appa-rition.

Pour réduire les risques, il estrecommandé de diminuer laconsommation de sel et de sucre,de manger équilibré, d'éviter l'usa-ge nocif de l'alcool, d'exercer uneactivité physique régulière, deconserver un poids équilibré etd'éviter la consommation detabac.

Les spécialistes encouragentles adultes à vérifier leur tensionartérielle et à modifier les compor-

tements qui peuvent conduire àcette maladie chronique quiaccroît le risque de crises car-diaques, d'accidents vasculairescérébraux et d'insuffisance rénale.Elle peut aussi, si elle n'est pastraitée, provoquer la cécité, unearythmie cardiaque ou une insuffi-sance cardiaque.

«La prévention précoce s’im-pose avant même l’installation dela maladie», alertent les spécia-listes. Selon eux, chaque person-ne ayant un taux artériel de plusde 13,5 et 9 est hypertendue.

S. A.

MÉDICAMENTS POUR HYPERTENDUS

Plaidoyer pour un remboursementà 100% des médicaments

Selon les statistiques, un Algérien sur trois est hyper-tendu. Les spécialistes plaident pour le dépistage préco-ce de l’hypertension artérielle. L’Association d’aide auxhypertendus de la wilaya d’Alger plaide, de son côté,pour un remboursement à hauteur de 100% des médica-ments.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -La saison du Hadj de cette annéesera minée par la propagation duvirus coronavirus, une maladiecontagieuse et mortelle. Pourtant,le rituel du pèlerinage à LaMecque se tiendra comme toutesles années précédentes.

L’Algérie a, d’ailleurs, procédédernièrement à l’opération du tira-ge au sort pour désigner les«heureux élus» pour le Hadj2014.

Même si l’OMS n’a pas décla-ré l’épidémie de la maladie, ellerelève que depuis son apparitionen septembre 2012, le virus a fait496 morts dont 126 en Arabie

Saoudite. En Algérie, les méde-cins spécialistes algériens préco-nisent la vigilance et la prudence.

«La vigilance est de rigueur»,dira le Dr Fawzi Derrar, spécialisteen virologie à l’Institut Pasteurd’Algérie. Selon lui, en l’absencetotale de traitement contre cettemaladie, les mesures d’hygiènesont «capitales» afin d’évitertoute contamination.

Il estime que la défaillance enmatière d’hygiène est derrière lesnombreuses contaminations.«C’est la transmission nosoco-miale dans les hôpitaux qui a pro-voqué cette hausse du nombrede cas», précise-t-il. Le Dr Derrar

énumère ainsi les précautionsd’hygiène recommandées par lesautorités saoudiennes notam-ment le port des masques et l’uti-lisation du gel hydro-alcooliquepour se désinfecter les mains.

Il est également questiond’éviter les régions où la maladieest répandue.

«En respectant les précau-tions d’hygiène, les risquesseront limités», dit-il encore. Deson côté, le Dr Mohamed Yousfi,spécialiste en maladies infec-tieuses, plaide pour la vigilance etla prudence.

«Le mouvement des per-sonnes permet le déplacementdu virus d’où un risque de conta-mination», dit-il. Cependant, ilrecommande d’attendre l’évolu-tion épidémiologique de la

situation avant de prendre unedécision. D’autant, poursuit-il, «lasaison du Hadj est encore loin etles premiers départs des hadjissont prévus début septembre pro-chain».

le Dr Yousfi se souvient du casde la grippe porcine (H1N1) oùl’on s’attendait à une catastrophe.

«Plusieurs pays avaient alorsinterdit le Hadj tels que la Tunisieet finalement la saison s’estdéroulée sans incidentsmajeurs», a-t-il souligné.

Assurant que l’Algérie n’aenregistré aucun cas dans lesrangs des pèlerins de la Omra, ilrappelle en outre, la mise engarde du ministère de la Santécontre le coronavirus via la diffu-sion d’une circulaire.

R. N.

PROPAGATION DU CORONAVIRUS EN ARABIE SAOUDITE

Les spécialistes plaident pour la vigilance Même si aucun cas de coronavirus n’a été encore

enregistré en Algérie, les médecins spécialistes plaidentnéanmoins pour la vigilance et la prudence.

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Chikhi témoigne du parcours de Reimer Hozenker.

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L’hypertension artérielle, un problème majeur de santé publique.

LA 3e ÉDITION D’ALGERIA2.0 S’OUVRE DEMAIN

À SIDI-ABDELLAH

Vocation, promouvoirle contenu numérique localDans sa troisième édition, le

salon Algeria 2.0, le Carrefour inter-national des professionnels des TICet du web, s’ouvre dès demain etjusqu’au 17 mai 2014 à l’Incubateurdu Cyberparc de Sidi-Abdellah(Zeralda).

Organisé conjointement par lastart-up Xmedia et l’Agence nationa-le de promotion et de développe-ment des parcs technologiques(ANPT) et ouvert à la participation deprofessionnels et institutionnels prin-cipalement nationaux, le Salon seradédié pendant six jours aux métiers,services et évolutions des technolo-gies de l’information et de la commu-nication, la promotion du contenunumérique local.

C’est ce que le manager deXmedia, Karim Embarek, et le direc-teur général de l’ANPT, YoucefAklouf, ont explicité hier au ForumEconomie du quotidien El Moudjahiddont ils étaient hôtes.

Des conférences seront ainsiconsacrées durant ce Salon à plu-sieurs thématiques dont l’innovationmobile, le cloud computing (stocka-ge et protection des données vir-tuelles), le e-commerce, l’utilisationdes logiciels libres (open source), lagestion du contenu web, le référen-cement, la e-réputation ou le marke-ting virtuel.

Egalement, des concours sedérouleront dans le domaine de lacréation de jeux vidéos, la créationd’un start-up sur la base d’une idéespontanée, le développement d’ap-plications mobiles ainsi que graphis-me.

En outre, des ateliers techniquesseront consacrés à la présentationde diverses applications et produitsconçus par des développeurs algé-riens.

Un Salon ainsi opportun, relèventles organisateurs d’Algeria 2.0, pourmettre en avant, promouvoir lescompétences-dz dans les domainesdes TIC et de la créativité.

Des compétences nationales for-mées localement et qui ont crééleurs start-up notamment au niveaude l’Incubateur de Sidi-Abdellah, etqui sont très actives au plan interna-tional.

Chérif Bennaceur

Le Soird’Algérie Dimanche 11 mai 2014 - PAGE 9Le Soir du Centre

BOUIRA

Lancement officiel de la saison estivale à Tikjda

Le bureau régional de l’associa-tion nationale Nour Doha a ouverthier samedi, au niveau de la cité des152 logements de la promotion immo-bilière d’El-Kseur, le premier centred’accueil de la wilaya de Béjaïa pourpersonnes atteintes de cancer.

Ce local attribué, le mois d’octobre 2012, parla municipalité d’El-Kseur a été aménagé grâce àla générosité de plusieurs intervenants bénévoles

privés ayant répondu favorablement aux sollicita-tions de l’association, ont fait savoir ses anima-teurs dans un communiqué.

Le centre d’accueil en question, qui sera enca-dré par un personnel de soutien permanent, estdestiné aux personnes atteintes de cancer etleurs accompagnateurs venant des localités envi-ronnantes de la wilaya de Béjaïa.

Les responsables de l’association Nour Dohasignalent que, pour cause d’absence d’une tellestructure d’accueil dans la région, les patientssont contraints de regagner leurs domiciles après

de longues heures de chimiothérapie ou louer unechambre d’hôtel.

L’association Nour Doha se propose de«remédier à ce désarroi pour alléger les souf-frances des patients, dans un milieu se voulantagréable, sécurisé et doté d’une assistance médi-cale bénévole et d’un accompagnement psycholo-gique», note-t-on dans le document tout en infor-mant que leur prochain objectif consiste à «s’au-tonomiser en termes de moyens de transport afind’optimiser la prise en charge des patients».

A. K.

BÉJAÏA

Ouverture d’un centre d’accueil pour les cancéreux à El-Kseur

L’accident s’est produit près ducimetière de la commune deMedjbeur, un point noir où de fré-quents et dramatiques accidents de

la route sont enregistrés par les ser-vices de la Protection civile, a-t-onindiqué. En raison de la violence duchoc, trois personnes, âgées de 19 à

25 ans, sont décédées sur le coup,alors qu’une quatrième personne,une femme enceinte, âgée de 21ans, est décédée, peu de tempsaprès son transfert à l’hôpital de laville de Ksar-el-Boukhari, a-t-on pré-cisé. Sept autres personnes, despassagers qui étaient à bord desdeux véhicules accidentés, ont étéégalement blessées dans cette colli-

sion, dont certains se trouvent dansun état grave, a ajouté la mêmesource. Les blessés ont été admis àl’hôpital de Ksar-El-Boukhari pourrecevoir les soins nécessaires.

Une enquête a été diligentée parla Gendarmerie nationale pourdéterminer les circonstancesexactes de ce terrible accident.

APS

ACCIDENTS DE LA ROUTE

4 morts dans une collision frontale à Médéa

Pour ce faire et afin de marquercet événement tant la réouverture en2006 était venue après plus de 9 ansde fermeture suite à son incendie en1997 par des terroristes, le chargé decommunication du CNSLT, MohamedAméziane Belkacemi dira que leCNSLT a concocté un riche program-me sous forme de concours ouvert auprofit des employés du centre,comme la course à pied, le tournoi defootball, le domino, le billard, l’histo-rique du centre, alors que la saisonestivale a été lancée officiellement auniveau de la piscine du centre partrois plongeurs.

Cela étant, les festivités se sontpoursuivies durant tout le week-endavec, lors de la cérémonie de clôture,un gala artistique animé par desartistes du cru mais également avecune invitée de marque que le centrevoulait honorer et encourager, en l’oc-currence la jeune Noria, lauréate del’édition Alhan oua Chabab de cetteannée. Par ailleurs, il y a lieu de sou-ligner que le CNSLT qui relève duministère des Sports et qui a pourvocation, comme le soulignera ledirecteur du centre, Meziane Smaïl, lapromotion du sport, un centre deregroupement pour des sportifs dehaut niveau, et également un lieuouvert aux jeunes et aux familles

désireux de fuir le brouhaha des villeset se permettre des moments de villé-giature et de détente au milieu d’unenature féérique. Aussi, pour accueillirtous ces amoureux de la nature dansun cadre agréable et convivial, leCNSLT, qui culmine à près de 1 500mètres d’altitude, n’a cessé depuis2006 de se développer et de récep-tionner de nouvelles infrastructures,comme l’hôtel Djurdjura rattaché aucentre depuis 2009 ainsi que le chaletdu KAF, pour atteindre au total unecapacité d’accueil de 420 lits.

Côté infrastructures d’accompa-gnement, il y a d’abord le staded’Aswel qui sera réhabilité et rattachéau CNSLT sur décision du ministredes Sports en personne mais égale-ment le chalet du KAF de l’autre côtédu versant nord de la montagne àTighzert, qui a été réhabilité et quiabrite l’Ecole nationale du ski, alorsqu’au niveau du centre, outre le stadede 5e génération totalement achevé etopérationnel, il y a une nouvelle struc-ture en cours de réalisation et quiconsistera en un auditorium pour lesconférences, une salle de lecture etde médiation et un peu plus bas, rat-tachée à cette structure, il y aura lapiscine couverte. Alors qu’un peu plushaut, il y aura un centre spécialisé quisera dédié aux athlètes de haut

niveau et qui sera rattaché directe-ment à la piscine mais également aurestaurant, sans que l’athlète ne soitexposé à l’extérieur, surtout en pério-de hivernale. Toutes ces infrastruc-tures, ajoutées aux différents circuitset autres randonnées que le centrepropose gratuitement à ses clients,

surtout des randonnées vers le lacGoulmine, ou encore vers la sourcegazeuse, la source d’Aswel, ainsi queles séances d’escalade et même d’al-pinisme, et surtout les circuits de skien période hivernale, font que leCNSLT s’améliore de plus en plus etœuvre toujours à donner plus de

satisfactions à ses clients et auxamoureux de la nature.

Cependant, pour le DG du CNSLT,l’idéal pour permettre au CNSLTd’avoir plus d’espace où ses clients etses habitués profiteraient pleinementde la nature est la réalisation d’untéléphérique du côté de la crêterouge, avec un grand parking. Outrele téléphérique, le DG a souligné éga-lement le projet de réalisation desremontées mécaniques vers la stationde ski, un projet en cours de concréti-sation et qui relancera à coup sûrl’école de ski basée du côté du chaletdu KAF.

Soulignons que la soirée artistiquea été organisée en plein air et à labelle étoile, au niveau de l’esplanadede la piscine de l’hôtel Djurdjura. Descadeaux et des prix ont été remis auxlauréats des différents concours lan-cés à cette occasion et ce, en présen-ce et au grand bonheur de centainesde familles qui ont eu la chance d’êtrelà ce week-end pas comme lesautres.

Y. Y.

TIZI-OUZOUEnfin un projet d’unitéde la Protection civile

à YakourenAprès des années d’attente, la commune

de Yakouren a enfin bénéficié d’un projet deréalisation d’une unité de la Protection civile, a-t-on appris d’une source de l’APC.

Le choix du terrain portera sur l’un desdeux sites proposés par la commune. Tousdeux situés au centre-ville, ils sont à équidis-tance de la sphère d’intervention de l’infra-structure appelée à couvrir un large secteur.

Outre qu’elle diminuera la pression exercéesur l’infrastructure de la ville d’Azazga très sol-licitée en période estivale, la création de cetteunité revêt un intérêt stratégique eu égard à sasituation géographique qui couvre les massifsforestiers de Yakouren et de l’Akfadou ainsique les régions forestières d’Akerrou, Zekri etIfigha, théâtres d’incendies qui font chaqueannée des ravages sur la flore et la faune dontune importante colonie de singes Magot.

Elle contribuera aussi à sauver des vieshumaines de par sa proximité avec la RN 12,connue pour son important trafic routier.

S. Hammoum

Retrait de confiance au maire d’El-AdjibaAprès plusieurs mois de blocage, 10 élus parmi les 15 que compte l'APC d’El-Adjiba, à 25 kilomètres au sud-

est de Bouira, viennent d’adresser une correspondance détaillée au wali, dans laquelle ils énumèrent plusieurscas de violation de la loi par l’actuel P/APC, d'obédience FFS, et informant le wali de leur décision de retirer leurconfiance à ce P/APC à partir du 4 mai dernier. Parmi les 10 élus signataires de ce retrait de confiance, figurenttrois vice-présidents qui se sont aperçus que ce P/APC les utilisait uniquement comme vitrine alors que toutesles décisions sont prises en solo. Dans leur correspondance, les dix élus soulignent plusieurs infractions à la loipar l’actuel P/APC qui a toujours agi, selon ces élus, seul en marginalisant tous les élus, ainsi que le S/G de l’APC.

Y. Y.

Quatre personnes ont trouvé la mort à la suite d’une col-lision entre deux véhicules touristiques, survenue vendredi,sur un tronçon de la route nationale N°01, desservant leslocalités de Medjebeur à Ksar-el-Boukhari, au sud deMédéa, a-t-on appris samedi auprès de la Protection civile.

C’est sous le signe «Tikjda sous toutes ses couleurs»que le Centre national des sports et loisirs de Tikjda(CNSLT) a lancé ce week-end les festivités commémora-tives du 8e anniversaire de sa réouverture en 2006 maisaussi, pour lancer officiellement la saison estivale 2014.

L’hôtel Djurdjura retapé à neuf.

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Animée par les cadres dirigeantsde l’entreprise, la rencontre a valupar l’intervention du directeur com-mercial. Affirmant que le bilan du tra-fic hors hydrocarbures a progresséde plus de 9% comparativement àl’année 2012, ce responsable a préci-sé que le port d’Annaba occupe la 4eplace au niveau national dans ce typed’activité. Il a également souligné quele trafic conteneurisé a fortement pro-gressé entre 2011 et 2013.

Le précédant au titre de principalanimateur de cette journée, AhmedDjebbar, le directeur général de

l’Epan, avait indiqué que la rencontreest destinée principalement aux opé-rateurs économiques. «Nous appe-lons tous nos partenaires, surtout lesopérateurs économiques à faire étatdes problèmes qu’ils rencontrent auniveau de notre port. Nous feronstout ce qui est en notre pouvoir pourles solutionner. C’est d’ailleurs dansce cadre que nous avons initié denombreuses actions dont celles por-tant sur le renforcement de nos capa-cités d’intervention en termes d’équi-pements de manutention et naval.Comme nous envisageons une

importante opération d’extension duport et le dragage des 2 darses, lapetite et la grande. Ce qui devraitpermettre d’augmenter nos capacitésd’accueil du fret et des navires mar-chands nécessitant un fort tirantd’eau».

Cette déclaration du premier res-ponsable du port a été bien accueilliepar les quelque 200 participants spé-cialisés dans différentes activitésliées à l’import-export. D’autant qu’ils’agissait de l’extension du port ducôté du quai Sud. Ce projet est véri-tablement mis sur rail avec l’implica-tion d’une société sud-coréenne pourla réalisation d’une nouvelle jetée de3 000 m linéaires. Il s’agit là d’unedes 4 phases mentionnées sur ledossier soumis au chef de gouverne-

ment. Très important, le projet qui aété inscrit par les services de la chef-ferie du gouvernement, devrait êtreréalisé entre 2017 à 2030. Il com-prend entre autres, plusieurs darsespour l’arrimage des navires gros por-teurs, un parc à conteneurs, desdocks, un port de pêche et une unitéde réparation navale.

Cependant, comme pour rassurerses interlocuteurs-opérateurs, ledirecteur général comme ses colla-borateurs sont revenus au courtterme. C'est-à-dire les actions déjàentreprises, à entreprendre ou pré-vues pour être entreprises avant la finde l’année en cours. C’est notam-ment le cas pour le dragage des deuxdarses, pour faire passer le tirantd’eau actuellement de 8 m à 12 m,

l’acquisition de moyens matérielscomme l’acquisition de 10 stackers, 3grues mobiles de 40 à 65 tonnes etune autre télescopique de 100tonnes. Ces équipements viendronts’ajouter à beaucoup d’autres récem-ment acquis dont 5 grues mobilesautomotrices, des dizaines de cha-riots élévateurs, 3 portiques de traite-ment des céréales, 4 chouleurs…

Dans le naval, il est enregistré lamise en service de 4 nouveauxremorqueurs, 3 pilotines et 2 canotsd’amarrage pour assurer les activitésde la capitainerie H/24 y compris lesjours fériés. Entre autres missions, ilest dit que l’Epan assure le service

météorologique biquotidien et situa-tions exceptionnelles, le gardienna-ge et l’enlèvement des déchets… Ilva de soi que ces missions sont exé-cutées par un personnel qualifiéformé par l’entreprise dans diversdomaines des activités portuaires.Ce qui permet aussi d’assurer unniveau de sécurité optimal avec l’op-tion d’atteindre l’objectif de zéro acci-dent.

Le terminal à conteneurs a pris lamajeure partie du temps des interve-nants. Très importante, cette dernièreinfrastructure dotée de tous lesmoyens humains et matériels estappelée à s’étendre vers le quai Sud.Ce qui devrait ramener une réductionimportante des surestaries limitéesdorénavant à 3 jours d’escale au lieudes 8 jusqu’ici enregistrés.

Dans leur projection, les respon-sables de l’Epan ont pris en considé-ration l’achèvement des voies decommunication routière et ferroviaireà la périphérie du port. Et c’est juste-ment cet aspect qui a été pris par lesSud-Coréens lors de l’élaboration duschéma directeur de développementdes activités portuaires à Annaba.

Ce schéma nécessitant uneimportante enveloppe financière, estappelé à être appliqué dès 2017 pours’achever en 2030. Il comprend éga-lement une jetée de 300 m et un quaiflottant.

A. Bouacha

Le torchon brûle entre lesmembres des commissions, res-pectivement, de wilaya et des com-munes instituées pour la sur-veillance des élections présiden-tielles du 17 avril dernier d’un côtéet le directeur de l’administrationlocale (DAL) d’un autre. Et pour cause, lesdits membresréclament la totalité du pécule deleurs frais de mission pour la périodeallant du 24 avril jusqu’à 4 mai 2004.«Une période que le DAL réfute caté-goriquement, prétextant que le travaildes dites commissions, a pris fin aumoment de la prononciation desrésultats par le Conseil constitution-nel, alors que les correspondances

émanant de la Direction de la régle-mentation et des affaires générales,portant les références 1370/2014 du4 mai 2014 et de la Commissionnationale de surveillance des élec-tions présidentielles, portant la réfé-rence 137/2014 et datée du 21 avril2014, sont explicites et précises surles échéances de travail des commis-sions», ont affirmé avec des docu-ments à l’appui les membres de lacommission de wilaya. Dans ce sens, les membres de lacommission de wilaya et ceux descommissions des communes ontdécidé d’organiser, conjointement,aujourd’hui, dimanche, devant lesiège de la wilaya, un sit-in de protes-

tation pour dénoncer l’abus de pou-voir du DAL et réclamer d’être payésrubis sur l’ongle pour la totalité de lapériode indiquée sur les documentsofficiels.Dans le même sillage, «les membresdes commissions dénoncent avecvéhémence le refus catégorique duDAL quant au payement des facturesde restauration, sachant que lawilaya d’El-Tarf fait l’exception àl’échelle nationale pour de tels com-portements bureaucratiques». «Le premier responsable est tenu denous rendre justice et de nous rétablirdans nos droits, face à une adminis-tration omnipotente», ont-ils conclu.

Daoud Allam

Le Soird’Algérie Dimanche 11 mai 2014 - PAGE 9Le Soir de l’Est

ANNABA

Un nouveau port dès 2017

EL-TARF

Les membres des commissions de wilayaet des communes réclament leurs dus

GUELMATrois morts par noyade en moins

de 48 heuresDepuis jeudi, trois personnes se sont noyées dont 2 sous le pont de

Oued Seybouse dans la commune d'Heliopolis, selon les services de laProtection civile de la wilaya de Guelma, qui ont lancé un appel à la plusgrande prudence.

En effet, deux jeunes hommes âgés de 18 et 19 ans, originaires de laville de Sedrata (wilaya de Souk-Ahras), se sont noyés vendredi à OuedSeybouse, à trois kilomètres du chef-lieu de wilaya.

Ce drame porte à trois le nombre de décès par noyade ces dernières24 heures à Guelma, après celui enregistré jeudi dernier dans la commu-ne de Ras-El-Agba, où le corps d’un jeune a été retrouvé dans un lac arti-ficiel.

Noureddine Guergour

Secousse telluriqued'une magnitude de 3,6 degrés

Une secousse tellurique d'une magnitude de 3,6 degrés sur l'échellede Richter a été enregistrée samedi à Guelma, a indiqué le Centre derecherche en astronomie, astrophysique et géologie (CRAAG) dans uncommuniqué.

L'épicentre de ce tremblement de terre, qui a eu lieu à 9h56, a étélocalisé à 14 kilomètres au sud-est de Guelma, a ajouté la même sour-ce.

APS

Experts spécialisés dans le trafic portuaire, opérateurs économiquesentre investisseurs, importateurs et exportateurs de différents horizonsdu pays, police maritime et services des douanes algériennes étaient aurendez-vous que leur a fixé la direction générale de l’Entreprise portuai-re de Annaba (Epan).

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Les services de la Sûreté de lawilaya de Sétif ont traité, durant lemois d’avril écoulé, pas moins de514 affaires liées à la criminalité età la délinquance.

Ainsi, 647 personnes dont 46 desexe féminin et 61 mineurs ont étéimpliquées dans des actes délictuelspour lesquels des poursuites judi-ciaires ont été engagées à leurencontre et qui a nécessité le place-ment sous mandat de dépôt de 98individus.

Selon le bilan de la police, cescrimes et délits traités durant le moisdernier ont été dominé, par desaffaires de vols (vol simple, à la tire,par effraction…), association de mal-faiteurs, les escroqueries, abus deconfiance, coups et blessures volon-taires, violences à l’encontre des

ascendants, menaces, violation dedomicile et viol. Concernant la luttecontre les stupéfiants, les services depolice ont eu à traiter durant le moisécoulé 62 affaires liées à la commer-cialisation, détention et consomma-tion de drogue et de psychotropes.Ainsi, parmi les 77 personnes impli-quées, 50 d’entre elles seront pla-cées en détention provisoire.

Quant à la drogue saisie, elle étaitde l’ordre de 923,31 g de résine decannabis et 2 826 comprimés de psy-chotropes.

En ce qui concerne les accidentsde la route pour ce mois d’avril 2014,96 accidents ont été enregistrés surle réseau urbain de la wilaya, et lorsdesquels, trois décès ont été déplo-rés et 99 personnes ont été blessées.

Selon les services de police, les

causes directes de ces accidents dela route sont dues essentiellement àdes erreurs humaines avec 88,54%,les facteurs liés aux véhicules (éclai-rage, freins, entretien…) avec 6,25%des cas et enfin des conditions clima-tiques avec 5,20%.

Concernant le volet répression,les agents de l’ordre ont dressé 1 590procès-verbaux et procédé au retraitde 215 permis de conduire (134 pourune durée de trois mois, et 81 pourune durée de six mois).

Aussi, 38 véhicules ont été mis enfourrière ainsi que la suspension pro-visoire de circulation pour 18 autresqui présentent un réel danger soitpour les piétons, les usagers de laroute ou encore pour leurs propresconducteurs.

Imed Sellami

SÉTIF

Plus de 500 affaires traitées en avril

Le Soird’Algérie Dimanche 11 mai 2014 - PAGE 9Le Soir de l’Ouest

2es JOURNÉES MÉDICALES ENTRE LES DEUX RIVES

La maternité à risque en débat à Tiaret

Asséchée puis fermée depuis desannées pour avoir subi une infiltra-tion d’eaux usées, la légendairesource Aïn El Kerma, vient de soi-gner son look avec une métamor-phose qui n’a laissé personne insen-sible parmi la foule venue jeudiassister à son inauguration.

Située au cœur de la ville, au pied de lagrande mosquée et à proximité de la célèbreplace des martyrs, Aïn El Kerma ou la fontainedu figuier, était réputée pour son eau fraîche,limpide et savoureuse. Elle alimentait lesfamilles pendant les périodes sèches qu’aconnues la région tout comme la mythique et

généreuse Aïn El Djenane, qui incitait les pas-sagers à s’arrêter pour s’y rafraîchir et remplirleurs récipients. Les enfants y affluaient enmasse pour se désaltérer à volonté, à l’époqueoù elle coulait à flot. Certains y trouvaientmême du plaisir à prendre leur bain dans lebassin en forme d’abreuvoir. C’était la fierté detoute la ville au même titre que les innom-brables armoiries dont jouit la cité desRostemides. Déviation, tarissement ou pollu-tion, sa rupture aussi brusque que regrettable,n’a jamais été du goût de la population qui apassé tant d’années dans l’expectative d’as-sister à son rejaillissement.

Doit-on laisser un tel symbole à l’aban-don ? Doit-on condamner cette source à l’as-

sèchement pour l’éternité ? Des interrogationsqui ont, certes, hanté de manière navrantel’esprit des Tiaretis, mais qui ont, en revanche,débouché vers un dénouement heureux.

Aïn El Kerma vient en effet de faire peauneuve. Elle vient de se transformer en depetites cascades se déversant dans un bassin,le tout dans un décor sublime et attrayantgrâce au doigté et au savoir-faire d’un grouped’artistes du terroir, à la satisfaction unanimedes citoyens. Aïn El Djenane, jusque-là ferméepour cause de contamination (présence denitrate), aura-t-elle le même privilège que celuide Aïn El Kerma, c’est là, le souhait de touteune population … !

Mourad Benameur

ASSÉCHÉE DEPUIS DES ANNÉES

La légendaire source Aïn El Kerma se métamorphose

Le premier accident a eu lieu àTiout, dans une intersection impli-quant un véhicule léger qui a vio-lemment percuté un autre véhiculequi a fait accès sur la RN47, sans

marquer l’arrêt de priorité, à bordduquel se trouvaient une femme etson bébé de trois mois qui a trouvéla mort sur place, alors que lafemme et les deux conducteurs ont

été évacués vers les UMC de l’hôpi-tal. Le second s’est produit à inter-valle d’une heure, toujours à Tiout,suite à un dérapage d’une voiturelégère qui voulait s’engager àdépasser un poids lourd. Bilan :deux blessés graves, les deuxoccupants de la voiture, dont lechauffeur a été transféré vers leCHU de Tlemcen vu son état cri-tique. Alors que deux autres acci-

dents, le premier s’est déroulé àl’entrée ouest de la ville d’Aïn-Séfra,et l’autre sur la RN6 près duhameau de Tirkount, ont fait deuxblessés graves.

Les dégâts matériels sontimportants : six véhicules sontendommagés. Une enquête a étéaussitôt ouverte pour déterminer lescirconstances de ces accidents.

B. Henine

ACCIDENTS DE LA ROUTE À AÏN-SEFRA1 mort et 7 blessés dans l’après-midi de jeudi dernier

Ainsi, en vue de cerner la problé-matique dans toutes ses péripéties,une panoplie de thèmes a été dissé-quée par des spécialistes en la matière.Déjà en animant en préambule unecommunication sur la mortalité mater-

nelle et infantile, le Dr Benhmed souli-gnera que 90 nouveaux-nés sur 100000 meurent chaque année en Algérie.

A Tiaret en revanche, le taux estbeaucoup plus important, soit près de120 pour 100 000, nous font savoir

d'autres intervenants. Une réalité queles spécialistes incombent, entreautres facteurs, aux infections et auxhémorragies lesquelles trouvent leurorigine dans la mauvaise prise en char-ge principalement.

«La corticothérapie anténatale», «laprise en charge de la toxoplasmose etde la rubéole au cours de la grosses-se», le «diabète gestationnel : diagnos-tic et prise en charge», «l'hypothermiedans l'asphyxie périnatale», «la détres-se respiratoire chez le nouveau-né»...sont les autres thèmes débattus pour lacirconstance . Interrogé sur les objec-tifs ciblés, le président de l'Association

des praticiens de la wilaya de Tiaret,devait expliquer qu'au-delà du voletrecyclage inscrit au titre du programmede la formation continue au profit de lacorporation , cette manifestation inter-vient dans un contexte d'échange et departage de connaissances entre les dif-férents intervenants de la santé de lawilaya et leurs partenaires de l'associa-tion Solimed exerçant pour la majoritédans de grands hôpitaux en France.

Le même orateur estime parailleurs, que ce genre de partenariatest perçu tel un moyen de permettreaux migrants de s'impliquer davantagedans le développement de leur pays

d'origine, le tout débouchant sur le ren-forcement des connaissances médi-cales et paramédicales des acteurs dela santé et l'amélioration de la prise encharge des patients et de leurs patholo-gies.

Il importe de signaler que la toutenaissante association APRATIA sembledéterminée à offrir le cadre qui man-quait à la corporation avec des ren-contres de perfectionnement, deconcertation et d'échange de points devue sur tout ce qui se rapporte au bien-être du secteur de la santé dans lawilaya de Tiaret.

Mourad Benameur

AÏN-TÉMOUCHENTUn plan de transport spécial

pour la saison estivaleEn prévision de la saison estivale,la direction des trans-

ports de la wilaya de Aïn-Témouchent a concocté un pro-gramme spécial visant le renforcement des différenteslignes, notamment celles desservant les plages pour assu-rer le transport des estivants dans de bonnes conditions.Selon une source de la direction des transports, il est prévula délivrance de pas moins de 900 autorisations au profitdes transporteurs privés dont 150 exceptionnelles pourceux desservant les plages en vue d'une couverture quoti-dienne totale entre les communes et vers les plages auto-risées à la baignade.

Noyade de deux jeunes à Bouzedjar

Les services de la Protection civile de la wilaya de Aïn-Témouchent ont trouvé avant-hier un jeune sur la plage deBouzedjar après qu'il eut disparu en compagnie de son amien mer lors d’une sortie de pêche dans une barque de 4,80m de long et 1,60 de large.

Selon des informations concordantes,la barque a cha-viré au lieu-dit «Cap Figaro» près de la plage deBouzedjar. Les deux jeunes sont âgés de 23 et 30 ans. Lesservices de la Protection civile qui sont intervenus le jour-même, ont découvert dans une zone rocheuse le premierjeune, vivant, tandis que les recherches se poursuiventpour trouver le second.

Les écoles de Aïn-Tolbacélèbrent la Journée mondiale

des oiseaux migrateursLes différents établissements scolaires de la commune

de Aïn-Tolba dans la wilaya de Aïn-Témouchent ont célé-bré ces vendredi et samedi 10 et 11 mai, la Journée mon-diale des oiseaux migrateurs. La cérémonie qui a été déci-dée en collaboration avec la direction des Forêts de lawilaya de Aïn-Témouchent a connu une visite scientifiqueet d'exploration à la station de Dzioua dans la ville d'El-Kihel en vue de découvrir d'abord ce lieu féerique et ducoup, le monde environnemental où vivent les différentesespèces d'oiseaux qui affluent dans cette réserve.

La visite était également une occasion pour sensibili-ser les jeunes scolarisés des trois paliers des établisse-ments de Aïn-Tolba de l'importance de l'environnement encette journée mondiale.

S. B.

Quatre accidents de la route se sont produits en find’après-midi de jeudi dernier dans la région d’Aïn-Séfra,causant la mort d’un bébé de trois mois, et blessant troispersonnes qui ont été évacuées vers les UMC de l’hôpital,dont deux jeunes sont dans un état grave.

A l'initiative de l'établissement hospitalier spécialisé en gynéco-obstétrique Zohra-Aourai, conjointement avec l'Association des pra-ticiens de la santé de la wilaya de Tiaret (APRATIA) présidée par ledocteur Maachi Mustapha et l'association Solimed, — composée demédecins spécialistes algériens établis en France —, une rencontrescientifique sur la maternité à risque et la néonatologie a été organi-sée vendredi dernier à l'Institut national de formation professionnel-le en présence du personnel médical et paramédical représentantles établissements sanitaires de la wilaya.

MOSTAGANEMAssassiné et jeté dans un puits

Porté disparu depuis le 5 mai dernier, unjeune de 26 ans, répondant aux initiales deB. M., a été retrouvé assassiné ce jeudi etson corps jeté au fond d’un puits, au lieu-ditDouar-el-Louza, dans la localité de Fornaka,commune distante d’une vingtaine de kilo-mètres au sud-ouest de Mostaganem.

Le jeune homme n’a pas donné signe devie depuis plus de cinq jours malgré lesintenses recherches menées par sa familleet les services de sécurité avant d’êtreretrouvé assassiné. La découverte macabrea été faite par des travailleurs saisonniersdans un champ d’implantation où se trouvele puits. Selon des sources proches de son

entourage, le cadavre de la victime a étéretrouvé les mains ligotées, avec des tracesvisibles de violence et des blessures vrai-semblablement causées avec une armeblanche. Il a été évacué par le SAMU vers lamorgue de l’hôpital Che Guevara aux finsd’autopsie.

Une enquête a aussitôt été ouverte parles services de la Gendarmerie nationaleafin d’élucider les causes et les circons-tances de cet abominable assassinat, ausujet duquel la piste de beuverie ayant maltournée semble être particulièrement privilé-giée, a-t-on indiqué.

A. B.

CHLEFTentative de suicide

Hier, au lieu-dit Boccat Sid-Djillali,située à 7 km au sud de Oued-Sly, l'émotionétait vive lorsque deux hommes, la quaran-taine, se sont aspergés d'essence dans lebut de s'immoler par le feu.

L'intervention prompte de la police et dela Protection civile les a empêchés d'allerau bout de leur acte. Ce geste de désespoira été provoqué par l'exécution d'une déci-sion de l'APC de Oued-Sly de démolir leurshabitations dans le but de faire passer l'au-toroute Est-Ouest. Ces propriétaires ontreçu un dédomagement de la part de l'Etat.

Medjdoub Ali

Le Soird’Algérie Culture

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

LIBRAIRIE INTERNATIONALEAURASSI OMEGA (HOTEL AURASSI, ALGER) Samedi 17 mai de 16h à 19h :Séance de vente-dédicace avec lePr de management à Montréal,Omar Aktouf, autour de son livre Lastratégie de l’autruche, Post-mon-dialisation, management et rationali-té économique, paru aux éditionsArak, et préfacé par MayorZaragoza et Abdelhak Lamiri.

SALLE IBN-KHALDOUN (ALGER- CENTRE)

Dimanche 11 mai à 19h : Concert defado par l’artiste Carolina (Portugal)dans le cadre du 15e Festival cultureleuropéen en Algérie.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER(ALGER-CENTRE) Jusqu’au 15 juin : Exposition«L’architecture de Fernand Pouillonen Algérie» de Myriam Maâchi-Maïza,à l’occasion du Mois du patrimoine.

AUDITORIUM DE LA RADIOALGÉRIENNE (21, BD DES MARTYRS, ALGER)

Jusqu’au 31 mai : Exposition surAdolphe Sax, à l’occasion de sonbicentenaire, organisée par laBelgique Wallonie-Bruxelles, dans lecadre du 15e Festival culturel euro-péen en Algérie.

GALERIE BAYA DU PALAIS DE LACULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)Jusqu’au 31 mai : Exposition depeinture «Arts et symboles» de l’ar-tiste Nabil Belabbaci.

GALERIE DAR EL-KENZ (16, LOT

BEN HADDADI, CHÉRAGA, ALGER) Jusqu’au 24 mai : Exposition depeinture de l’artiste Malek Saleh. La galerie est ouverte du samedi aujeudi, de 10h à 18h.

COMPLEXE CULTURELABDELOUAHEB-SALIM(CHENOUA, TIPASA)Jusqu’au 18 mai : À l’occasion duMois du patrimoine :- exposition d’arts plastiques avecl’artiste-peintre Farah Laddi, sous lethème «Algérielle, une pluralité singulière».

GALERIE D’ARTS ASSELAH-HOCINE (39, RUE ASSELAH-HOCI-NE, ALGER) Lundi 15 mai : Exposition d’artsplastiques par l’artiste Salim Bouhali.

MUSÉE NATIONAL D’ART MODER-NE ET CONTEMPORAIN D’ALGER(RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER)Jusqu’au 5 juillet : Exposition dephotographies «El moudjahidate, noshéroïnes», par les jeunes photo-graphes Nadja Makhlouf et enyoucefChérif, accompagnée de textes del'historienne Malika El-Korso.

Cette exposition se veut«une vitr ine des fo rmes etdes démarches pratiquéespar une génération qui poseun regard critique sur sapropre société, tout en

observant avec avidité ce quise passe au-delà de ses fron-tières». Les organisateursprécisent qu’un concert du

groupe gnawi algérien Djmaw i A frica est prévu enmarge du vernissage de

l’expo des artistes algériens.

Q uinze artistes plasticiensalgériens participent à l'ex-position «La nouvelle scène

artistique algérienne» dans lecadre de la 11e édition de la Bien-nale de l'art africain contemporainà Dakar (Sénégal) «Dak'Art2014», considérée comme le plusimportant rendez-vous de l’artcontemporain sur le continentafricain. Le vernissage de l'expo-sition algérienne organisée parl'Agence algérienne pour lerayonnement culturel (AARC) est

prévu demain lundi 12 mai aupavillon algérien situé à la placedu Souvenir et qui abritera lesœuvres des artistes participantsjusqu'à la fin de la manifestationprévue du 8 mai au 8 juin pro-chain. Parmi les artistes algériensprésents à cette manifestation,figurent les noms de YoucefKrache, Walid Aidoud, HichemBelhamiti, Maya Ben cheïkh Feg-goune, Adel Bentounsi, ZineddineBessai, Oualid Bouchouchi, Fati-ma Chafai, Mourad Krinah,Meriem Touimer et Sofiane Zou-

gar. Cette exposition se veut«une vitrine des formes et desdémarches pratiquées par unegénération qui pose un regard cri-tique sur sa propre société, touten observant avec avidité ce quise passe au-delà de ses fron-tières». Les organisateurs préci-sent qu’un concert du groupegnawi algérien Djmawi Africa estprévu en marge du vernissage del’expo des artistes algériens.Abdelkader Damani a déclaréque l'idée de cette exposition,l'une des plus importantes de la

Biennale, «s'appuie sur tout ceque nous avons de commun».Cet artiste installé en France a

ajouté qu'il avait sélectionné lesparticipants à l'exposition dédiéeà l'Afrique du Nord sur la basedes dossiers présentés par lescandidats en tenant compte de laqualité des œuvres, des tech-niques utilisées et de l'esprit d'in-novation. L’exposition internatio-nale d'artistes africains et de ladiaspora africaine est l'événe-ment majeur de la Biennale. La sélection est confiée aux

commissaires du Dak'Art 2014 :la Camerounaise Elise Atangana,l'Algérien Abdelkader Damani etle Nigérian Smooth UgochukwuNzewi. Les principaux objectifsde la Biennale de Dakar sontl'élargissement des possibilitésde promotion pour les artistesafricains et l'opportunité d'élabo-rer son propre discours esthète etde «participer à la conceptualisa-tion d'instruments théoriquesd'analyse et d'appréciation depropositions artistiques». Cette manifestation vise éga-

lement à susciter de nouvellesapproches dans la définition et laconceptualisation des artscontemporains en Afrique et àmontrer à un large public venudes quatre coins du monde uneAfrique qui crée et innove. La première édition de la

Biennale de Dakar, en 1990, aété dédiée à la littérature. Ladeuxième, l’année suivante,sera consacrée à l'art contem-porain en général. A partir de1996, cette grande manifesta-tion artistique sera définitive-ment consacrée à la créationafricaine contemporaine.

Kader B.

A entendre ce que disent tout letemps les gens autour de nous,les Allemands et les Japonaisseraient des modèles et desexemples pour les Algériens.Un simple constat nous montreque nous avons le contraire desqualités attribuées aux Ger-mains et aux Nippons. Ilsaiment la science et le savoir etnous les méprisons. Ils sontdisciplinés et nous sommes loinde l’être. Ils aiment le travailbien fait et nous «le travailarabe». Au Japon et en Allemagne, letaux de grève est très faible etce n’est uniquement parcequ’ils ont des salaires élevés etde bonnes conditions de travail.En Algérie, on fait la grève pourun oui ou pour un non et on«exige» des augmentations desalaires aux entreprises défici-taires par manque de rende-ment individuel et collectif. UnAllemand et un Japonais âgésde deux ans mettent les papiersdans les poubelles, tandisqu’un Algérien adulte les jetteparterre…

K. B. bakoukader@yahoo.fr

Par Kader Bakou

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Dimanche 11 mai 2014 - PAGE 10

BIENNALE DE L’ART AFRICAIN CONTEMPORAIN «DAK’ART 2014»

Vernissage demain de l’expo algérienne

Photo : D.R.

Blabla

Les participants à la 2e édition du séminaire natio-nal «Chanson révolutionnaire et résistance» àKhenchela ont plaidé la «valorisation du chant

patriotique en tant que patrimoine culturel et histo-rique». Les séminaristes ont considéré que lachanson révolutionnaire auresienne, de par sesdimensions humaine, historique et culturelle, est«partie intégrante du chant patriotique et révolution-naire national». Ils ont souligné, à ce propos, queles chants révolutionnaires, dans la région desAurès comme partout dans le pays, demeurent «unregistre inestimable reflétant des faits et retraçantl’histoire autour de la cause d’un peuple revendi-quant sa liberté, son identité et ses principes».Les participants ont également appelé à l’écritu-

re et à l’enregistrement des chansons révolution-naires, témoins, ont-ils souligné, de «la consciencenationale et politique du peuple algérien et sa mobi-

lisation autour du combat libérateur». Il a égalementété suggéré l’édition de l’ensemble des communica-tions présentées lors de cette 2e édition, comme«une référence» pour les universitaires et un encou-ragement pour effectuer des recherches dans lepatrimoine de la chanson populaire.Quatre commu-nications ont été animées au second jour de ceséminaire, portant sur la chanson populaire et sarelation avec l’identité culturelle. Plusieurs poèmesont été déclamés, mettant en exergue le passé glo-rieux du peuple algérien, ses aspirations à la libertéet l’indépendance, ainsi que l’estime pour les mar-tyrs et les moudjahidine. La 2e édition du séminairenational «Chanson révolutionnaire et résistance» aété animée par des universitaires et des chercheursspécialisés dans l’histoire, le patrimoine et la littéra-ture populaire venus des universités de Tizi Ouzou,Batna, Djelfa, Alger et Khenchela.

5e FESTIVAL DES ANDALOUSSIATE DE KOLÉA

En hommage à cheïkhSlimane Anani

L a 5e édition du festival Andalous-siate de Koléa a été marquéepar un hommage appuyé à l’un

des fondateurs de Dar El Gharnatia,initiatrice de l’événement, Cheikh Sli-mane Anani, décédé le 7 mai 2013.Le commissariat du festival a

sciemment fait coïncider la date del’ouverture de cette 5e édition, co-organisée par les wilayas d’Alger etTipaza, à la maison de la cultureAhmed-Aroua, avec le premier anni-versaire de la mort du «père spiri-tuel» de la musique andalouse àKoléa, et de l’un des fondateurs deDar El Gharnatia en 1972, CheikhSlimane Anani, en l’occurrence, pourhonorer sa mémoire, a signalé, àl’occasion, le commissaire du festi-val, Noureddine Labri. L’opportunité,pour laquelle a été invitée la familledu défunt, a donné lieu à l’organisa-tion d’un hommage en reconnaissan-ce du travail «consenti par lesgrandes figures, aujourd’hui dispa-rues, qui ont fait les lettres de nobles-se de la musique andalouse», a-t-ilajouté. Tenue sous le signe «pour unancrage de l’andalou», la premièresoirée de cette 5e édition du genre,clôturée hier samedi, a été inaugu-

rée par l’orchestre d’El Gharnatia,sous la conduite de l’artiste CherifSaoudi. L’association El Motribia deBlida et l’orchestre Chabab (jeunes)Monastir de Tunisie, sous la condui-te de Mahmoud Farih, ont, par lasuite, pris le relais pour l’animationde cette belle soirée, qui s’est pour-suivie tard dans la nuit au grandbonheur des familles venues nom-breuses pour l’occasion.

Cette manifestation a été parailleurs «délocalisée» jeudi dernierau palais de la culture Moufdi-Zaka-ria d’Alger pour une soirée 100%andalouse, en compagnie de Dar ElGharnatia et des jeunes de Monastir,tandis que la soirée de vendredi aété animée par les associations ElBachtarzia de Koléa et Essoundous-sia d’Alger. Le baisser de rideau dece festival devait avoir lieu hier same-di à la salle Ibn Zeydoun d’Alger. La soirée devait être animée par

un orchestre maghrébin, formé parles artistes de Dar El Gharnatia(Algérie), Chabab Monastir (Tunisie)et Dar El Alaa (Maroc), sous laconduite respective de Mohamed etCherif Saoudi, Mahmoud Sarih etMerouane Hadji.

SÉMINAIRE

Plaidoyer pour la valorisation du chant patriotique

Vendredi, c’est le deuxièmehôtel réservé à la délégation algé-rienne qui a été inauguré. Cet éta-blissement qui a coûté quelque 10millions de dollars est doté de 31chambres et dispose d’une sallequi peut accueillir 593 personnes.Selon toute vraisemblance, cettestructure sera réquisitionnée pourles hôtes de la FAF à Sorocaba(parents de joueurs entre autres).Cet établissement s’ajoutera aupremier dont la capacité est de 32chambres.Selon les responsables du club

local, l’Atletico Sorocaba, cet hôtelfera office de centre de regroupe-ment pour l’équipe locale maisaussi pour tout club voulant effec-tuer sa préparation dans le centre

sportif. Avec la réception de cethôtel, les derniers travaux de cegigantesque chantier concernentla piscine chauffée et la salle degym. Selon le vice-président del’Atletico Sorocaba, MauricioBaldini «l'ensemble des travauxsera terminé d'ici la fin de cemois».Il est attendu, par ailleurs, la

réception d’ici le 20 mai prochai-

node l'équipement de physiothéra-pie commandé par la Fédérationalgérienne de football. Ce matérielsera acheminé depuis la Suisseoù la FAF a acquis, sur ses frais,l ’équipement adéquat pour laremise en forme des joueurs. Il estaussi prévu qu’une délégation dela Fifa se déplace au Centre deFazenda Ipe rebaptisé à l’occa-sion du Mondial-2014 World Cup

Sports Center de Sorocaba vers le16 mai, soit deux semaines envi-ron avant l’arrivée des premiersmembres de la délégation algé-rienne, en l’occurrence le person-nel de la logistique, attendus àSorocaba à compter du 1er juin. Les travaux menés dans

d’autres compartiments du centresportif sont totalement achevés. Ils’agit de la réhabilitation de la cui-sine décorée aux couleurs algé-riennes en mesure, désormais, deservir 300 couverts par service etdes quatre terrains d’entraîne-ments complètement engazonnéssuivant les normes Fifa.L’EN qui jouera son premier

match lors du premier tour de laCoupe du monde devrait quitter,une première fois, son QG deSorocaba le 14 juin pour se rendreà Bello Horizonte où elle affronte-ra le 17 juin la Belgique pour lecompte du 1er match de la pouleH. Le retour à Sorocaba aura lieujuste après la rencontre.

M. B.

Le Soird’Algérie Sports

Dimanche 11 mai 2014 - PAGE11L’ARRIVÉE DES VERTS À SOROCABA

EST PRÉVUE LE 8 JUIN PROCHAIN

Le second hôtel réceptionné, la piscineet le gymnase pas encore

FOOTBALL

Le Mondial-2014approche et les dernierspréparatifs des partici-pants et des organisateurss’accélèrent. A Sorocaba,camp de base de l’EN pen-dant le tournoi du Brésil,les autorités locales font lemaximum pour assurer lemeilleur séjour auxhommes de Halilhodzic.

SELON UN SONDAGEDE FOOTMERCATO

Guardiolaen tête du Top 10des entraîneursles mieux payés Pep Guardiola, l'entraîneur

espagnol du Bayern Munich(Bundesliga / Allemagne) avecdes gains évalués à 17 millionsd'euros par an, est actuellementle technicien le mieux payé dumonde, a révélé un récent son-dage, effectué par Footmercato. Curieusement, les cinq tech-

niciens, qui se classent derrièrelui dans le top-Ten des entraî-neurs les mieux payés viennent,tout comme Guardiola, deprendre en main les destinéesde leurs clubs respectifs. Ce qui est le cas de José

Mourinho à Chelsea (12 millionsd'euros), Carlo Ancelotti au RealMadrid (7,5 millions d'euros) ouencore Tata Martino au Barça(5,4 millions d'euros). C'est diretoute la particularité de cemétier.

Le Top 10 des entraîneursles mieux payés

- 1. Pep Guardiola (BayernMunich/ESP): 17 millions d'euros. - 2. José Mourinho (Chelsea/POR): 12,2 millions d'euros. - 3. Marcelo Lippi (GuangzhouEvergrande/ITA) : 10,1 millionsd'euros. - 4. Fabio Capello (Russie/ITA): 9,4 millions d'euros.- 5. Carlo Ancelotti (RealMadrid/ITA): 7, 6 millions d'euros. - 6. Arsène Wenger(Arsenal/FRA): 7, 2 millions d'eu-ros.- 7. Gerardo Martino(Barcelona/ARG): 5, 4 millionsd'euros. - 8. Jürgen Klopp (BorussiaDortmund/ALL): 4, 3 millions d'eu-ros. - 9. Manuel Pellegrini (ManchesterCity/CHI) : 4,15 millions d'euros. -10. Jorge Jesus (Benfica/POR) :3,9 millions d'euros.

La salle de presse du complexeolympique «Mohamed Boudiaf» aconnu une grande animation, hiermatin, avec la présence des repré-sentants du mouvement sportifnational à l’invitation du ProfesseurMohamed Tahmi, ministre desSports. Après avoir dirigé les départements ministé-

riels de la jeunesse et des sports depuis 2012,M. Tahmi s’est vu déchargé du département dela jeunesse lors du récent remaniement ministé-riel. Aussi, le parterre était garni d’un panel deresponsables et de sportifs, anciens et nou-veaux, qui assisteront à la présentation du pland’action. C’est l’une des rares occasions où tousles responsables et intervenants du mouvementsportif national étaient regroupés dans un mêmelieu. Il y avait les Fédérations sportives natio-nales, le Comité olympique algérien,l’Observatoire national des sports, les clubs pro-fessionnels de football, les directeurs des sports,les médaillés olympiques, les représentants dessélections nationales sacrées au niveau interna-tional, ainsi que les dirigeants algériens,membres des instances internationales.Dans son intervention, après celles de

Djebab du MJS et du médaillé olympiqueMohamed Allalou, le ministre brosse un tableau

très exhaustif du programme d’action ministérielallant jusqu’en 2019. D’emblée, le Professeur Tahmi met en

exergue la promulgation de la nouvelle loi sur lesport relative à l’organisation et au développe-ment des activités physiques et sportives. Il infor-me les présents que cette loi sera mise enœuvre dès la matérialisation des 74 textes d’ap-plication. «Cette base réglementaire, souligne-t-il, permettra de lancer une multitude de chantiersà travers tout le territoire national». Il souligne laconsécration de ce document comme cadre deréférence, d’orientation et de conception et demise en place de la stratégie. Celle-ci sera orien-tée vers la formation et à la prise en charge del’élite et des jeunes talents.

Plus concrètement, la nouvelle loi sur le sportprévoit l’obligation pour les fédérations sportivesde consacrer 20% de leurs recettes à la forma-tion. Pour cela, elle les exhorte à réactiver lescollèges techniques, seule structure à même demener cette politique spécifique de manière effi-cace. Cette formation sera effective dans lesfuturs centres de formation qui seront érigés quece soit à Sidi-Bel-Abbès, Souidania, Fouka, entreautres. Toujours dans cette perspective, il estdemandé à tous les clubs de posséder deséquipes de petites catégories dans les diffé-rentes disciplines sportives. Plus pragmatique, le ministre des Sports

insiste sur la limitation du nombre de fédérationssportives susceptibles de valoir à l’Algérie desdistinctions à l’échelle internationale. Celles-ciseront subventionnées conséquemment encontrepartie de la concrétisation d’un engage-ment contractuel, assorti d'objectifs. Concernantla feuille de route ministérielle, M. Tahmi énumè-re toute une série d’opérations allant de réalisa-tions de sites compétitifs et de formation jus-qu’au complexe sportif en passant par ladécentralisation dans l’organisation de compéti-tions sportives nationales. Les plus importantschantiers sont ceux de la Cité olympique d’Oran,qui sera opérationnelle lors du premier semestre2017. Elle servira de lieu de déroulement desjeux Méditerranéens de 2021 pour lesquels notrepays se porte candidat à l’organisation. D’autres

compétitions sont évoquées telles que leMondial de handball U21 de 2017, les Jeux afri-cains de la jeunesse de 2018, la Coupe d’Afriquedes Nations de football en 2019 ou 2021. Auniveau national, le tissu infrastructurel sportifsera renforcé avec la réalisation de plusieursstructures médicales, sportives, résidentielles etformatives. Parallèlement à la construction denouvelles infrastructures sportives, le ministreaffirme que celles existant feront l’objet d’uneréhabilitation. Parmi les grands chantiers, figurecelui du Complexe olympique «MohamedBoudiaf». Dans ce plan d’action, le sport-roi setaillera la part du lion. Ainsi, les clubs, aussi bienprofessionnels qu’amateurs, feront l’objet d’uneattention particulière. L’orateur informe que l’ac-tion gouvernementale qui devait s’achever en2010 sera poursuivie jusqu’en 2018. Il seraquestion de l’octroi de subventions, la construc-tion et l’équipement de centres d’entraînementainsi que le soutien aux clubs formateurs.Parallèlement à cela, il y aura l’organisation deséminaires pour déterminer la carte sportivenationale pour concrétiser le soutien de l’Etat. Lepatron du département des sports n’a pas occul-té le rôle que devront jouer les autres secteursdu sport tels que le sport scolaire, le handisport,féminin et universitaire. Aussi, il invite les ges-tionnaires de ces instances à s’imprégner de cequi se passe dans les compétitions des corpsconstitués. H. C.

MSN : AU LENDEMAIN DE SA RECONDUCTION À LA TÊTE DU MINISTÈRE DES SPORTS

Le Pr Tahmi trace sa feuille de route

Alors que l’opération de délivrance de visas aux2000 supporters algériens qui se rendront au Brésilest en voie d’être finalisée par les services consulairesde l’ambassade du Brésil à Alger, on apprend que legouvernement algérien a saisi la Banque d’Algérie envue de l’attribution d’une allocation exceptionnelle «spécial Coupe du monde » à tous les détenteurs de

réservation pour la Coupe du monde. Le montant decette allocation avoisinerait les 2400 euros, soit l’équi-valent de 250.000 DA que les bénéficiaires doiventacheter dans les différentes banques selon le taux dechange officiel. Une telle faveur a déjà été accordéeaux supporters algériens qui avaient fait le voyage enAfrique du Sud à l’occasion du Mondial-2010. M.B.

Une vue du camp de base de l’EN à Sorocaba

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BONNE NOUVELLE POUR LES SUPPORTERSEN PARTANCE POUR LE BRÉSIL

Vers l’attribution d’une allocation «spécial Coupe du monde»

C’est ce qui ressort de la lecture des résultats enregistrés,vendredi dernier, lors des rencontres de la 11e étape de cettedivision «Excellence» messieurs. Ainsi, l’issue de certainsmatchs a engendré un rétrécissement des équipes pouvantprétendre à la qualification aux demi-finales.

Dans le groupe A, la formation d’Aïn-Touta, à la faveur desa victoire face à M’Sila et de la surprenante défaite àChelghoum Laid du CR. Bordj-Bou-Arréridj a assuré sa qua-lif’ avec leur cinq précieuses longueurs d’avance sur sespoursuivants bordjiens.

Le bas du tableau a connu aussi un bouleversement avecun regroupement des mal classés qui sont au nombre decinq formations.

En effet, les gars de Chelghoum Laid chers à Chamali ontprovoqué un véritable remue-ménage chez beaucoup desociétaires de cette poule. Ainsi, Chelghoum Laïd rejointM’Sila. Ce duo talonne le sept d’El-Biar battu par leGroupement des Pétroliers. Même Boufarik et… Bordj BouArréridj sentent la menace de plus en plus.

Dans la poule B, il y a un rapprochement entre les troiséquipes du podium, à savoir Baraki, Skikda et Saïda. Eneffet, les représentants de Baraki gardent le fauteuil de lea-der grâce à leur victoire, chez eux, sur les Rouibéens toutcomme les Skikdis, qui après avoir battu les visiteurs venusd’El-Oued, se retrouvent dauphins vu que les Saidéensétaient exempts. Donc les deux places qualificativesdevraient être disputées probablement par ces troisensembles. Pour ce qui est de la fatidique septième place,synonyme de relégation, elle pourrait concerner aussi bienRouiba que Mila. H. C.Résultats

Groupe AGS Pétroliers - HBC El Biar 33 - 21 ES Aïn Touta - O. M'Sila 29 - 27 C. Chelghoum Laïd - CR Bordj-Bou-Arréridj 25 - 24 GS Boufarik : Exempt Groupe "B"CRB Baraki - WO Rouiba 25 - 21 JSE Skikda - O. El Oued 29 - 17 CRB Mila - O. Maghnia 27 - 20 Exempt: MC Saïda

FOOTBALL

RésultatsA. Boussaâda- MSP Batna 0-1 USMM Hadjout- AS Khroub 1-3 US Chaouia- USM Annaba 1-0 O. Médéa -AB Merouana 2-0 ASM Oran- NA Hussein-Dey 1-0 CA Batna -MC Saïda 2-0 USM Bel Abbes- USM Blida 0-0 ES Mostaganem- WA Tlemcen 2-2

Classement (tous 29 matches)

Pts 1 . USM Bel-Abbès 52 -- . ASM Oran 52 3 . NA Husseïn-Dey 50 --. O. Médéa 50 5 . US Chaouia 48 6 . USM Blida 47 7 . WA Tlemcen 44 8. AS Khroub 37 9 . A. Boussaâda 36 --. USMM Hadjout 36 11. AB Merouana 35 12. MC Saïda 34 --. CA Batna 34 14. MSP Batna 30 15. USM Annaba 25 16. ES Mostaganem 09

Prochaine journée (30e)Vendredi 16 mai 2014

(17h)• USM Blida - CA Batna• MC Saida - ASM Oran• NA Hussein Dey - O Médéa• WA Tlemcen - US Chaouia• USM Annaba - USMM Hadjout• AS Khroub - A Boussaâda• MSP Batna - ES Mostaganem• AB Merouana - USM Bel Abbès

L'USM Bel-Abbes et l'ASM Oranont composté ce vendredi leurbillet de retour en Ligue 1 profes-sionnelle après le nul du premierface à l'USM Blida (0-0) et la vic-toire du second contre le NAHussein-Dey (1-0), tandis que letroisième ticket se jouera lors dela 30e et dernière journée entre leNAHD et l'O Médéa, qui s'affronte-ront au stade du 20-Août dans unchoc que l'US Chaouia suivraavec intérêt à condition de s'impo-ser lors de son déplacement àTlemcen.

L'USMBA retrouve donc l'élite uneannée après l'avoir quittée en dépit dunul concédé à domicile devant unecoriace équipe de Blida. Les hommesd’Abdelkrim Bira qui ont dominé lacompétition depuis le début de la sai-son partagent la tête du classementavec l'ASMO, qui s'est imposée diffici-lement contre le NAHD dans le chocde la 29e journée.

Les Oranais ont attendu les der-nières minutes de la partie et unpenalty transformé par l'expérimentéZidane pour engranger les trois pointsde la victoire.

Avec cette victoire à l'arraché,l'ASMO rejoint l'USMBA à la premièreplace avec 52 pts et valide officielle-ment son accession en L1.

Le troisième billet synonyme demontée en L1 sera disputé vendrediprochain entre le NAHD et l'O Médéadans un choc qui s'annonce chaud etindécis.

La victoire est indispensable pourchacune des deux équipes pour espé-rer atteindre leur objectif.

L'US Chaouia (5e) conserve de soncôté une infime chance de retrouver laL1 à condition de s'imposer à Tlemcen

contre le WAT lors de l'ultime journéeet espérer un nul entre le NAHD etl'OM.

Dans le bas du tableau, le CABatna a assuré son maintien en L2

après son succès contre le MC Saïda(2-0). En revanche, l'autre équipe deBatna le MSPB et l 'USM Annabaaccompagneront l'ES Mostaganem enchampionnat de division amateur.-

Le Soird’Algérie Sports

Dimanche 11 mai 2014 - PAGE12LIGUE 2 (29e JOURNÉE)

L’USMBA et l'ASMO retrouventl'élite, le 3e billet en attente

L'entraîneur de l'USM Bel-Abbès,Abdelkrim Bira, qui a permis au club de laMekerra de retrouver l'élite après une sai-son en Ligue 2 de football, a annoncéhier sa décision de quitter son poste «à99%», évoquant une «ambiguïté» dans lagestion de l'équipe.

«Je ne pense pas continuer ma mis-sion avec l'USMBA la saison prochaine.La gestion et le manque de moyens, enplus de l'ambiguïté qui caractérise le bondéroulement des affaires du club, ont faitque je suis partant à 99%», a affirmé Biraà Radio Algérie internationale.

L'USMBA a composté vendredi sonbillet pour la Ligue 1, à l'issue du matchnul concédé à domicile face à l'USM

Blida (0-0), dans le cadre de la 29e etavant-dernière journée.

L'ASMO a également assuré sonaccession, en attendant le troisième etdernier billet qui se jouera entre le NAHussein Dey, l'Olympique de Médéa, et àune degré moindre, l'US Chaouia.

«Je tiens à remercier tous ceux quiont contribué à cette accession, qui s'estréalisée dans la douleur et après delongues sacrifices. Maintenant, les diri-geants doivent se remettre en questionpour restructurer le club en vue de la sai-son prochaine», a-t-il ajouté.

Bira avait rejoint l'USMBA en juillet2013 en remplacement de MohamedHenkouche.

USM BEL ABBÈS

Abdelkrim Bira partant «à 99%»

Des milliers de supporters de l'ASMOran ont fêté vendredi, au stade Habib-Bouakeul d'Oran, dans une ambianceindescriptible, l’accession de leur club enLigue 1.

De retour parmi cette division qu’ilsavaient quittée il y a sept saisons, lesjoueurs, dirigeants et supporters de l'ASMOran ont tenu à fêter cet événement surleur terrain, à l’occasion de la venue duNA Hussein-Dey pour le compte de la 29e

journée du championnat de Ligue 2 pro-fessionnelle.

Grâce à cette victoire (1-0), but inscritpar Zidane Mohamed sur pénalty à la80e minute, l'ASMO a mathématiquementassuré sa montée et retrouver l'élite,après sept saisons de purgatoire.

Dès le coup de sifflet final de l’arbitrede la rencontre remportée par l'ASMO,une marée humaine a déferlé sur le ter-rain depuis les gradins, pleins à craquer,pour former une impressionnante haied’honneur aux joueurs, avant de les por-ter en triomphe.

La fête s’est poursuivie en ville, oùd’autres milliers de personnes se sontjoints, drapés aux couleurs Vert et Blanc,sillonnant les principales artères de laville. Les klaxons des nombreux cortègesde voitures fusaient de toute part.

Un supporter de 60 ans, en larmes,contenait difficilement sa joie en clamant :«Nous sommes en Ligue 1. L'ASMO, quin’a pas lâché la première place du classe-ment depuis le début de la compétition.»

Grâce au grand travail mené par toutle groupe (joueurs, staff technique et diri-geants) qui n’ont ménagé aucun effort

durant toute cette saison pour replacer leclub à sa place initiale, comme l’a affirméun dirigeant.

«Cette accession est amplement méri-tée», selon plusieurs supporters qui ontsillonné durant cette saison plusieursstades du pays, pour participer au sacrede leur équipe.

«Je suis très ému. Bravo les joueurs,c’est surtout eux qui ont le plus souffertpour qu’enfin ce rêve devienne réalité»,dira l’ex-international et ancien joueur del'ASMO, Guemri Redouane.

«C’est une accession méritée. Il fautdire que notre parcours a été difficile, vula rude concurrence à laquelle nousavons fait face. Elle a été notre principalobjectif depuis le début et on l’a réussie»,a déclaré l’entraîneur Kamel Moussa. Etd’ajouter : «Au regard de son public, jedirais que l'ASMO mérite sa place enLigue 1.»

Le milieu de terrain de l’équipe, TaharMohamed, a déclaré quant à lui : «Noussommes très heureux d’avoir réalisé untel exploit, qui est le meilleur cadeau àoffrir à nos supporters qui étaient tout letemps avec nous».

Cette huitième accession parmi l'élitede l'ASMO est méritée pour cette écoleoranaise qui a enfanté des joueurs detalents.

La meilleure saison de l'ASMO en divi-sion une avait eu lieu après l'accessionde 1977-1978 à la suite de laquelle leclub de M’dina Jdida a pu rester 15 sai-sons en cette division, deux fois finalisteen coupe d'Algérie face à l'USM Alger en1981 et le MCA en 1983.

ASM ORAN

Al-Djamïya de retour parmi l'éliteaprès sept ans d'absence

DERNIER RÉCITAL D’UNMARADONA LOCAL

La fête à «Boboy»Le 31 mai prochain, le stade du 1er-Novembre d’El-

Harrach, accueillera à nouveau l’une des anciennes gloiresde l’USMH, en l’occurrence Mohamed Rahim dit «Boboy» quifêtera à l’occasion son jubilé. Ce sera une belle opportunitéde revoir à l’œuvre ce petit lutin que l’on surnommait le«Maradona harrachi» et qui avait, grâce à une pattemagique, failli échouer dans les rangs du FC Barcelone.

H. B.

HANDBALL

L’ASMO retrouve l’élite.

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USM HARRACH

Le Club Africain, seule pistepour Belkaroui

Le président de l'USM Harrach, Mohamed Laib, a affirméque Club Africain (Tunisie) doit mettre le paquet pour pouvoirbénéficier des services du défenseur central, Hicham Belkaroui,précisant qu'il n y'a rien de concret.

«La seule proposition qui nous est parvenue est celle duClub Africain. Si nous jugeons que le départ de Belkaroui serabénéfique pour le club et pour le joueur sur le plan financier, onle cédera, sinon il est bien à l'USMH. Le Club Africain doitmettre le paquet pour avoir Belkaroui», a indiqué à l'APS le pre-mier responsable du club harrachi.

Belkaroui (23 ans) a réussi depuis son arrivée à El-Harrach,en provenance de l'ASM Oran, à se mettre en évidence, deve-nant une pièce maîtresse dans l'échiquier de l'entraîneurBoualem Charef.

«Belkaroui est bien payé à l'USMH, il est aligné au mêmetitre que les autres cadres à l'image du gardien de but Doukha.C'est vrai qu'il veut absolument partir à l'étranger, mais nousaussi, on aura notre mot à dire dans cette transaction, dumoment qu'il est encore sous contrat jusqu'en 2015», a ajoutéLaib, à propos du joueur qui est forfait pour le reste de la saisonen raison d'une blessure à la bouche.

Le président de l 'USMH a condit ionné le départ deBelkaroui, «par l'engagement d'un défenseur central qui corres-pond au même profil», soulignant que l'avis du coach Charef«sera également pris en considération dans cet éventuel trans-fert». Par ailleurs, et concernant le départ de son gardien de butinternational, Azzedine Doukha, en route pour le Sporting Braga(Liga Sagres portugaise), Laib ne se montre pas du tout inquiet.

«Doukha sera libre de tout engagement avec le club en juinprochain. Je pense que le moment est venu pour lui de goûterà d'autres sensations», a-t-il conclu.

CHAMPIONNAT NATIONAL«EXCELLENCE» (11e JOURNÉE)

Le champ des prétendantsse rétrécit

SADOU ABDELKRIM (DEN DE LA FAA)AU SOIR D’ALGÉRIE :

«L’avenir de la discipline repose sur les jeunes athlètes»ATHLÉTISME

Le Soir d’Algérie : Tout d’abord un motsur la compétition à laquelle vous venezd’assister aujourd’hui ?

Sadou Abdelkrim : C’est encourageant deconstater l’engouement et l’intérêt accordés àce challenge par les athlètes du pays profond.Outre son caractère festif, il a montré deschoses intéressantes aux plans sportif et orga-nisationnel d’autant que la frange sociale deshandicapés était présente à l’événement qui estde nature à drainer un intéressement plus grandà cette discipline.

Cela étant, quel état des lieux dressez-vous de la situation de l’athlétisme algérien ?

Au plan des performances et des résultats,il y a eu cette participation aux compétitionsinternationales, vitrines de la discipline. On aconnu en 2013 une saison très enrichissante ettrès fructueuse au plan des compétitions inter-nationales au titre régional : une très bonne par-ticipation au Championnat arabe de Doha où ons’est classé 2e au classement général et pre-mier chez les hommes tout comme on a réaliséune très bonne prestation aux jeuxMéditerranéens de Mersin en Turquie et unebonne moisson de médailles aux jeux de laSolidarité islamique de Palembang enIndonésie.

Ces résultats ne recoupent pas ceuxenregistrés au championnat du monde ?

Il est vrai qu’au niveau de cette compétitionmondiale les résultats étaient en deçà de nosattentes où nos athlètes n’ont pas dépassé lepremier tour en dépit du fait qu’on s’attendait àtrois finalistes.

A quoi attribuez-vous ces mauvais résul-tats ?

Actuellement il faut reconnaître qu’on n’a pasd’athlètes de haut niveau pouvant rivaliser avecles athlètes de niveau mondial. Ce pourquoi onest en phase de reconstruction de l’EN à partir dejeunes espoirs de l’athlétisme algérien.Notamment avec des juniors qui ont participécette année au Championnat du monde de lacatégorie. Ils ont un potentiel intéressant et nouspensons les encadrer avec des athlètes plusexpérimentés qui ont fait leurs preuves. Notreobjectif est de faire bonne figure aux jeuxOlympiques de Rio 2016 voire en 2020 pour lesjuniors car on travaille beaucoup plus en perspec-tives. Des juniors et des espoirs très intéressantsqu’on essaye de canaliser et suivre de près.

Ces ambitions sont dans les cordes de lafédération ?

On aura beaucoup plus de visibilité après lechampionnat d’Afrique de cross qui aura lieu àMarrakech du 10 au 14 août. Au plan des regrou-pements par exemple, on a privilégié la prépara-tion en Algérie sur la base des orientations et desdirectives du ministère de la Jeunesse et desSports au vu des efforts investis dans la réalisa-tion d’infrastructures de qualité tout en exploitantles opportunités des compétitions à l’étrangerpour se frotter à un niveau élevé , un travail enprofondeur dont les fruits seront là en 2020 .

Quel rôle pour votre direction et quelleplace pour la formation dans ces perspec-tives?

La construction d’un plan d’action de l’ENsous la direction de la DTN qui élabore les plans

de préparation et d’action des différentes équipesnationales est l’un des moyens mis en œuvrepour la réalisation de nos objectifs. Tout commeon déploie vers le volet formation un effort parti-culier notamment en direction de la base. Ce quise fait à travers les ligues, la fédération est ensoutien de toutes les opérations de développe-ment, formation des cadres, un plan suivi desapprenants sportifs sous la DTN pour la promo-tion des athlètes à partir d’événements attractifset l’organisation de challenges nationaux decross country, parrainés par des sponsors.Actuellement une opération est en cours de pré-paration, un challenge national de cross sur routequi est une opération de sensibilisation et de vul-garisation de cette discipline à projection culturel-le au niveau national. Ceci pour faire connaîtreles athlètes et venir en appoint de ce qui se faiten direction de l’élite. Ça attire également lesjeunes, les sponsors et les autorités locales.

Pour conclure?Le travail de réflexion que nous menons en

profondeur et de pair avec tous les partenairesconcernés en direction de la jeunesse et de laformation, cela en comptant sur nos indéniablespotentialités matérielles et humaines, ne peutque faire retrouver à l’athlétisme algérien seslettres de noblesse. Cela dit, nos athlètesauront l’opportunité de s’illustrer dans nombrede rendez-vous de haut niveau cet été commele 1er championnat Méditerranéen des U-23 quise déroulera à Aubagne en France.

Entretien réalisé par Salem Hammoum

Le Soird’Algérie Sports

Dimanche 11 mai 2014 - PAGE13

Le directeur des équipes nationales (DEN) auprès de la Fédérationnationale d’athlétisme M. Sadou Abdelkrim était, vendredi, l’hôte del’AS Bouzeguène à l’occasion de la 2e édition du cross du printempsqui a réuni cette année près de 800 athlètes. Nous avons saisi cetteopportunité pour dresser avec lui l’état des lieux et les perspectivesde l’athlétisme en Algérie, qui, après une période euphorique, est entrain de se reconstruire pour atteindre et pourquoi pas dépasser leniveau qui était le sien il n’y a pas si longtemps.

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L’ASMO retrouve l’élite.

L'Olympic de Bourouba a remporté la Couped'Algérie seniors de Vovinam Viet Vo Dao, saison2014, grâce aux douze médailles dont neuf or et uneen argent, décrochées vendredi à la salle Hacène-Harcha (Alger). L'Olympic de Bourouba a devancé l'équipe de la

Sûreté nationale qui s'était contentée de neuf médailles(six en or, une en argent et deux de bronze), suivi duBoudouaou Club de Vovinam Viet Vo Dao (3e), avec untotal de sept médailles (4 en or, 2 en argent et 1 enbronze). 467 athlètes, dont 67 filles, avaient participé à cette

12e édition de la Coupe d'Algérie de Vovinam Viet VoDao , représentant 58 clubs, issus de 19 wilayas. Les tours préliminaires ont été disputés entre le 2 et

le 3 mai derniers, à Dar-El-Beida, et grâce auxquels150 athlètes, dont 17 filles avaient réussi à décrocherleur billet pour la phase finale, disputée vendredi, à lasalle Harcha. Une discipline de plus en plus populaire en Algérie,

et qui suscite l'engouement d'un public varié, entre gar-çons et filles, jeunes et moins jeunes. Les épreuves de la finale de la Coupe d'Algérie ont

été outrageusement dominées par les «internationaux»dont le niveau était nettement supérieur à celui des ath-lètes qui n'ont pas encore acquis ce statut. L’écart de niveau était perceptible notamment lors

de la finale des (-77 kg), où l'international LokmanBenhala avait battu son adversaire, par KO, en seule-ment 20 secondes. Oussama Mechakek, de l'Olympic Bourouba, avait

lui aussi montré de très belles dispositions dansl'épreuve de «Self-défense». Un fait encourageant en prévision des champion-

nats d'Afrique de Vovinam Viet Vo Dao, prévus du 26au 30 août prochain en Côte d'Ivoire. Avant cela, les internationaux algériens auront à

disputer le «Grand Prix» de Vovinam Viet Vo Dao, quisera organisé par la commune des Eucalyptus («std'Alger) les 5 et 6 juin 2014. Un tournoi de haut niveau,qui servira probablement de préparation pour leséchéances futures.

VOVINAM VIET VO DAOCOUPE D'ALGÉRIE 2014

«SÉNIORS»

L'Olympic de Bouroubarafle la mise

TTOOUUTT SSAAVVOOIIRR

sur les plantes médicinalesE-mail : soirsantephyto@yahoo.fr

PIEDS GONFLÉS

Dimanche 11 mai 2014 - Page 15

Cataplasme de gingembreContre l'arthrose, maux de dos (lombalgie)…1. INGRÉDIENTS > 2 cuillères à café de gingembre moulu (poudre de gingembre)> 1 tasse d'eau (200 ml environ)> 1 tissu (chiffon, bande de gaze) pour faire un cataplasme2. PRÉPARATION> Faites chauffer l'eau à ébullition> Mélangez bien la poudre de gingembre dans l'eau bouillante> Laissez refroidir quelques minutes, pour éviter de manipuler

le tissu trop brûlant> Imbibez le tissu ou chiffon dans le mélange gingembre-eau,

quand le mélange est encore chaud> Essorez bien pour enlever l'eau du tissu

Remarque intéressante sur ce cataplasme - étude australienne :

L'université australienne Edith Cowan University, basée àPerth, a réalisé une étude à base de ce remède naturel.

Les participants à cette étude ont appliqué ce cataplasme degingembre 1 fois par jour pendant 30 minutes dans le milieu dudos (midbacks en anglais). Après 1 semaine de traitement lesparticipants ont observé en moyenne une diminution de moitié dela douleur et de la fatigue. Selon ces chercheurs de l'Ouest aus-tralien, ce cataplasme semble chauffer et favoriser la relaxationdu système musculo-squelettique.

PRÉPARATION DE LA SEMAINE

La grenade réduiraitla sensation de faim

Une bonne nouvelle pour tousceux qui souhaitent perdre dupoids : la grenade serait aussi unexcellent allié minceur ! Ce fruitaiderait à avoir moins faim maisaussi à mieux apprécier sesrepas. Le plus difficile quand onveut perdre du poids c’est deréguler son appétit. Des cher-cheurs britanniques viennentpeut-être de trouver la solution :la grenade ! Ce fruit originaired’Asie recèlerait des vertus min-ceur insoupçonnées.

Les scientifiques estiment quela consommation régulière d'ex-trait de grenade peut réduire lasensation de faim, tout en aug-mentant la sensation de satiété.

Le Dr Emad Al-Dujaili, qui adirigé la recherche, se réjouit :«Ces résultats indiquent que laconsommation d'extrait de gre-nade peut permettre d’aider àréduire les facteurs de risque desurpoids et d'obésité».

Carotte, bonne pourla peau et les poumons

Une partie des vitamines sesitue juste sous la peau : évitezde l’éplucher, surtout si elle estbio, elle se contentera d’un bonbrossage sous l’eau. Plus elleest orange, plus elle est riche enantioxydants. Ajoutez un peu degingembre (gingérol) et/ou decurcuma (curcuminoïdes) enpoudre : ils facilitent la digestionet sont anti-inflammatoires.

Maïs, la protection oculaire

Son pigment jaune protège lesyeux des maladies dégénéra-tives comme la cataracte ou ladégénérescence maculaire. Sivous les préparez en salade,ajoutez des haricots rouges,riches en polyphénols. Si vousles servez en épi, évitez le beur-re fondu et privilégiez un filetd’huile d’olive.

Le vinaigre contrela mycose des pieds

et des orteilsCes champignons et micro-

organismes de la mycose dupied détestent la lumière dusoleil et surtout, ne supportentpas les environnements acides.C’est pourquoi le vinaigre estefficace pour les éliminer.

Il vaut mieux que l’ongle infec-té soit tombé ou éliminé

> 2 fois par jour, faites uneapplication de vinaigre à la basede la repousse de l’ongle infecté

Appliquez 2 à 3 gouttes devinaigre, de cidre par exemple,avec un compte-gouttes ou bienun coton-tige imbibé de vinaigreet soyez régulier et patient : aubout de 2 mois de traitement,vous devriez apercevoir unerepousse d’ongle normal à partir

de la base de l’ongle. Si voustraitez sur l’ongle de l’orteil, celafonctionne aussi mais il faut pluslongtemps. Attention, il ne fautpas interrompre car il suffit quequelques champignons (invi-sibles) vous échappent pour quela mycose redémarre. Après lesapplications vous pouvez réhy-drater vos pieds avec une crèmenourrissante comme le beurrede karité

Recette du vinaigre de lavande

Remplissez un flacon jusqu'àmi-hauteur de fleurs de lavande.Complétez avec du vinaigre decidre et laissez macérer pendant1 mois au soleil. Filtrez. Un verrede ce vinaigre ajouté à l'eau dubain a des vertus calmantes etrelaxantes.

Cannelle et fatigueGrâce à son action sur l'orga-

nisme, la cannelle est énergisan-te et défatigante. Faites infuser,pendant 10 minutes, 1 cuillère àcafé d'écorce ou de poudre decannelle dans une tasse d'eaubouillante et filtrez.

Lorsque la fatigue s'installe,consommez 3 à 4 tasses decette tisane par jour.

ConcombreIl est bon pour le cœur et les

vaisseaux. La peau duconcombre contient une protéineappelée peroxydase. Or, selonune étude publiée en 2002, cetteperoxydase pourrait réduire lecholestérol et les triglycérides etdonc diminuer le risque de mala-dies cardiovasculaires. Elleaurait également des vertus anti-diabète par diminution du gluco-se sanguin et serait capable deprotéger certains tissus de l’oxy-dation.

Du café contreles acouphènes !

Boire 3 à 4 tasses de café parjour préviendrait l’apparitiond’acouphènes (bourdonnementset sifflements à l’oreille) quigâchent la vie. Des chercheurscanadiens sont arrivés à cetteconclusion après avoir suivi pen-dant 18 ans pas moins de 65000 infirmières, âgées de 30 à44 ans au début de l’étude. Au fildes années, 5 000 d’entre ellesse sont mises à souffrir d’acou-phènes. Les chercheurs ont noté15 à 20 % de cas d’acouphènesen moins chez les buveuses dep’tit noir. Selon eux, la caféinepourrait donc agir sur certainescellules de l’oreille interne.

Des effets diurétiquescontre l’hypertension

artérielleDe sa richesse en eau (92%),

l'aubergine tire une abondanceremarquable de minéraux.

Les bains de pieds seront très bénéfiques

L'aloe vera soulagele psoriasis

Parce qu'elle contient du lacta-te de magnésium, la sève del'aloe (aloès) calme les irritationset les sensations de picote-ments. L'aloe vera (essebar)possède également des compo-sants anti-inflammatoires.Extraire la sève d'une feuilled'aloe vera ou se procurer unecrème composée d'extrait d'aloevera. Badigeonnez les plaquesavec l'aloe vera plusieurs foispar jour. Sève d'aloe vera ou dugel d'aloe vera disponible enpharmacie.

Recette minceur du thé au gingembre

Mettre un verre d’eau à bouilliret ajouter une cuillerée de gin-gembre frais râpé. Laisser repo-ser pendant 5 minutes, puis fil-trer et ajouter du miel. Vouspouvez sinon utiliser une 2e

recette : ajouter du gingembre àun verre de limonade afind’avoir une boisson rafraîchis-sante

L'eau, une aide au régimeL'eau a une réelle action sur la

perte de poids par l'éliminationdes déchets. Des études ontmontré que les personnes quibuvaient beaucoup d'eau pen-dant un régime perdaient plusde poids que celles qui n'enbuvaient qu'un minimum.

La datte, riche en magnésium

Une carence en magnésiumpeut être la cause de plusieurssymptômes et troubles commela nervosité, la dépression,l’anxiété, l’insomnie, les troublesvasculaires et cardiaques, lesproblèmes respiratoires, la mau-vaise circulation sanguine, etc.

Sauge : elle est cicatrisanteGrâce à ses vertus antisep-

tiques, la plante soigne leslésions bénignes de la peau(coupures après rasage, bou-tons, acné, etc.) et favorise l’hy-giène buccale. La sauge (m’ri-miya ou souak é’nbi) limite ledéveloppement des bactériesresponsables de la formation dela plaque dentaire et de la dété-rioration des gencives.

La betterave, le super anti-âge

Ce légume renferme unelarge panoplie d’antioxydants.Quand vous préparez des bette-raves, pensez à les parsemerd’herbes aromatiques ciselées :du thym, de la sauge, de la mar-jolaine ou encore de l’estragon.

Épinard, le brûle-sucresL’ami des diabétiques et de

ceux qui ne veulent pas stockerles sucres sous forme degraisses et préfèrent les brûler,grâce à un antioxydant. Ajoutezun filet d’huile dans la saladepour améliorer la biodisponibilitéde certains antioxydants.

Le romarin contre les maux de tête

Le romarin constitue unevaleur sûre pour lutter contre lamigraine causée notamment parle froid. Faites bouillir une poi-gnée de romarin dans un litred’eau et versez dans une gran-de tasse. Couvrez votre tête àl’aide d’une serviette et inhalezles vapeurs aussi longtempsque vous le pouvez. Répétezl’opération jusqu’à ce que lacéphalée soit dissipée (mais enprincipe, l’effet est rapide).

Les bains des pieds sonttrès bénéfiques, on peut faire unbain de pieds en ajoutant unepoignée de flocons d’avoinedans de l’eau très chaude et lesmaintenir jusqu’à ce qu’ellerefroidisse. Autre bain de piedsbénéfique peut être fait enmélangeant 50 gr de sauge(m’rimiya) et 50 gr de romarin(klil) et laisser les pieds pendantquinze minutes.

- Faire bouillir de l’eau et ymettre à infuser pendant dixminutes une poignée de roma-rin. Prendre une bassine, mettrel’infusion dedans et rajouter del’eau jusqu’à recouvrir les piedset faire un bain pendant un bonquart d’heure. Recommencerces infusions tous les jours enalternance avec des infusionsde tilleul.

- Dans une bassine, mettrede l’eau tiède et 3 grosses poi-gnées de gros sel ; les laisser 10minutes dedans puis les rincer àl’eau fraîche. Bien essuyer lespieds et entre les orteils.

- Faire une infusion de fleursde camomille et réaliser desmassages, ensuite, avec lespieds bien secs, réaliser à nou-veau des massages avec unpeu d’huile d’olive ou avec unecrème pour les pieds à laquellenous aurons ajouté un peu dejus de citron.

>Trempez vos chaussettesdans le menthol !

Les bas de contentions nesont pas glamour... mais trèsutiles en cas de pieds gonflés !Non seulement, ils peuvent pré-venir le problème lors devoyages en avion ou de gros-sesse mais ils peuvent aussiréduire le gonflement.

En pratique : Mieux vaut utili-ser des bas de contentions declasse 3 pour réduire l'œdème.

Si vous n'avez pas de basde contention : Prenez deschaussettes, trempez-les dansdu menthol disponible en phar-macie. Laissez poser 15minutes pour faire pénétrer lementhol. Mettez-les ensuite etallongez-vous en surélevant lesjambes pendant une dizaine deminutes. Gardez les chaussettesjusqu'au moment du coucher.

> Un bain de pieds aucitron

Impossible de rentrer dansvos chaussures, vous avez lespieds trop gonflés ? Pas depanique ! Il existe une solutionefficace et naturelle : les huilesessentielles.

En pratique : Dans une bas-sine tiède, mettez 10 gouttesd'huile essentielle de cyprès(essar'w) et 5 gouttes d'huileessentielle de citron et serelaxer pendant 10 minutes. Cebain de pieds va vous faire unbien fou !

> Les aliments qui fontdégonfler les pieds

Guérir c'est bien mais préve-nir c'est mieux ! En privilégiantcertains aliments, vous pourrezréduire les gonflements de vospieds.

En pratique : Il faut privilégierles aliments contenant des anti-oxydants comme la vitamine C,E et les omégas 3. Il faut aussimanger des aliments qui protè-gent nos vaisseaux sanguinscomme par exemple lesagrumes, les fruits rouges, lespoivrons ou les tomates.

Les protéines contenuesdans le poisson et les blancs depoulet, agissent comme deséponges et réduisent la rétentiond'eau.

Enfin, il faut réduire au maxi-mum les matières grasses.

> Passez un jet d'eaufraîche de bas en haut

L'ennemi des pieds qui gon-flent c'est la chaleur ! Elle entraî-ne une stagnation du sang et un

déséquilibre hydro-électroly-tique. Cela provoque une accu-mulation d'eau vers le milieuextracellulaire. Mais pas depanique, il existe une solution :foncez sous la douche !

En pratique : Passez un jetd'eau fraîche, pas glacée enalternant son intensité, pendant5 bonnes minutes du bas vers lehaut. Commencez par les piedset remontez vers les chevilles eninsistant sur leur face interne.

Enfin passez le jet d'eaudans le creux des genoux et ter-minez par les cuisses.

> Surélever les jambesSi vous avez les pieds gon-

flés, c'est peut-être à caused'une insuffisance veineuse. Lesveines dilatées empêchent labonne circulation du sang quis'accumule dans les jambes etentraîne un gonflement despieds. Dans ce cas-là, une solu-tion : surélever les jambes ! Celadiminue les gonflements enaméliorant le retour veineux et ledrainage des membres infé-rieurs.

En pratique : La nuit, mettezun coussin sous les pieds. Lajournée, allongez-vous en met-tant les jambes contre le mur. Sivous devez rester assise, il suffitde mettre une autre chaise enface de vous et d'allonger vosjambes dessus.

> Faire attention à sonpoids

Si vous avez les pieds quiont tendance à enfler, il faut sur-veiller votre poids. Le surpoidspeut entraîner un gonflementdes pieds en aggravant l'insuffi-sance veineuse sous-jacente. Ilfavorise aussi la formation detissus graisseux qui compres-sent les veines et bloquent la cir-culation sanguine.

Des chercheurs américains ont découvert uneforme variante de la maladie d'Alzheimer. Elle ne semanifesterait pas par des troubles de la mémoire ettoucherait une grande partie des patients...

Et si la maladie d'Alzheimer n'entraînait pas forcé-ment une perte de mémoire ? Les chercheurs de laMayo Clinic (Etats-Unis) déclarent avoir découvertune autre forme de la maladie. Cette variante épar-gnerait l'hippocampe, la partie du cerveau respon-sable de la mémoire.

Les résultats de l'étude montre que sur 1 821 cer-veaux, 11% étaient atteints de cette variante. Leschercheurs estiment que sur les 5,2 millionsd'Américains atteints d'Alzheimer, 600 000 seraienttouchés par cette forme. Des symptômes

«bizarres»… Les patients atteints de la forme varian-te de la maladie qui ont été étudiés étaient majoritai-rement des hommes. Les symptômes diffèrent de laversion originale et ont été qualifiés de «bizarres» parles scientifiques. Ils rapportent des accès de colère,la sensation d'être contrôlé par une force étrangère,une dysfonction du langage et le sentiment de ne pascontrôler ses membres.

«La plupart d'entre eux ont une mémoire presquenormale et les médecins ne soupçonnent pas unemaladie neurologique», explique le Dr Murray, chefde l'étude. Cela implique donc qu'ils ne reçoivent pasle bon, voire aucun traitement. Plus de recherches sepoursuivent maintenant afin de créer des médica-ments adéquats à cette variante.

Sachez que…Des études scientifiques

ont révélé des vertusencore plus surprenantes

contenues dans lacomposition de la fraise. La

plus récente vante lesbienfaits des anthocyanes,des molécules de la famille

des flavonoïdes, quidonnent aux fraises leur

jolie couleur rouge. Selonles scientifiques, elles

peuvent protéger l’épidermecontre les rayons UV.

Les couples divorcent plussi la femme est malade

Une étude montre que les couples ont plus de risques de divorcerlorsque la femme est gravement malade que s’il s’agit du mari.

Les informations concernant plus de 2 700 couples unis depuisplus de 20 ans ont sans surprise confirmé que près d’un tiers desmariages se soldait par un divorce. Mais elles ont surtout permis d’ap-prendre que dans la moitié des cas, la femme était malade.

Plus difficile pour les hommes de s'occuper d'un malade : si l’étu-de n’a pas porté sur les raisons de ces chiffres, le Dr Amelia Karraker,qui a participé aux recherches, suggère que cela pourrait être laconséquence d’une plus grande faculté des femmes à prendre soinde leur conjoint lorsqu’il est souffrant. «Les normes de genre et lesattentes sociales concernant la prestation de soins peuvent rendreplus difficile pour les hommes le fait de soigner son épouse malade»,a-t-elle ainsi déclaré.

Après une crise cardiaque, des fibrespour vivre plus longtemps

Une nouvelle étude publiée fin avril par des chercheurs d'Harvardaux Etats-Unis a montré que manger des fibres permet de vivre pluslongtemps chez des personnes victimes d'un infarctus du myocarde(crise cardiaque). Les individus ayant mangé des aliments très richesen fibres ont vu leur risque d'accident cardiaque et d'AVC diminuerd'environ 25% par rapport à ceux qui ont ingéré peu de fibres. Lesfibres provenant de céréales ont montré une diminution du risque plussignificative que d'autres aliments comme les fruits.

Ils découvrent une nouvelle forme de la maladie d'Alzheimer

Vos pieds sont gonflés ? Vous n'arrivez plusà rentrer dans vos chaussures ? Problème decirculation, rétention d'eau, surpoids... Unesolution simple : le bain de pieds.

Saviez-vousque... ?

Symbole du souvenir et del’amitié, les étudiants grecsse confectionnaient des

couronnes de romarin (iklil),qu’ils portaient durant lesexamens pour stimuler leur

mémoire…

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 11 mai 2014 - PAGE 17

magfemme03@yahoo.fr

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: DR

Pâte d’orangesOranges : 6, sucre semoule : 250 g, extrait devanille : 1 c. à café, noix de coco râpée : 100 g

Épluchez les oranges et placez les écorces dans unsaladier rempli d’eau froide. Laissez tremper toute lanuit. Égouttez les écorces, puis coupez-les en fineslamelles. Placez-les dans une casserole, couvrezd’eau froide et portez à ébullition. Laissez cuire 20min jusqu’à ce qu’elles soient tendres. Égouttez-les.Ajoutez le sucre et mélangez bien. Laissez cuire àfeu doux jusqu'à ce que le sucre fonde sans cesserde remuer. Laissez cuire 10 min environ, puis ajoutezl’extrait de vanille. Retirez du feu et laissez refroidir.Prenez un peu de la pâte d’orange à l’aide d’unepetite cuillère, façonnez des boules et roulez-lesdans la noix de coco.

Suprêmes de poulet farcisCuisson 25 min, pour 4 personnes,

avec 60 g d’anchoïadePosez 4 blancs de poulet d’environ150 g sur le plan de travail etaplatissez-les avec un rouleau àpâtisserie. Etalez dessus 60 gd’anchois et éparpillez 4 tomatescoupées en petits morceaux. Enroulezsoigneusement les suprêmes de pouletsur eux-mêmes, mettez dessus un brinde romarin et ficelez-les. Salez-leslégèrement et poivrez-les. Faites-lesdorer pendant 5 min dans une cocotte avec 2 cuil. à soupe d’huile d’olive chaudepuis ajoutez 10 cl d’eau. Couvrez et poursuivez la cuisson 5 min. Vous pouvezaccompagner ces suprêmes de poulet avec des pâtes ou de la purée.

Prendre soin de soiest primordial pourson bien-être et sonmental, voiciquelques astuces debeauté maison pourse faire belle.

Prendre soin de son teint Teint terne, gris : posezune touche de blushorangé sur le haut despommettes, un peu deblush rosé le long du nezet sur l’extrémité dumenton. Pour corriger lespetits défauts de teintcomme les rougeurs, lesboutons et autrecouperose, vous pouvezvous aider des anti-cernes, crayons etcorrecteurs de fond deteint… Pour les cernessombres, utilisez parexemple le correcteurjaune cernes gonflés,utilisez un correcteurcouleur chair pour lesboutons, couperose,utilisez un correcteur vert.

Prendre soin de ses yeux Les yeux sont gonflés :utilisez un sachet de théinfusé à la camomille pourrefroidir les yeux, passezensuite un glaçonenveloppé dans un lingesur la paupière. Les yeuxsont rouges : lorsqu’ondort mal ou on abeaucoup pleuré, lesvaisseaux des yeux sontremplis de sang. Pourdiminuer cet effet,emballez un glaçon dansun tissu, puis passez-lesur vos paupièresfermées.

Prendre soin de ses lèvresPeeling des lèvres : pourconserver des lèvresdouces et belles, faites unpeeling chaque semaine.En période de froid,pensez à mettre dubaume à lèvres pour éviter

les gerçures. Avant deposer votre rouge àlèvres, passez un peu decrayon anti-cernes dansles ridules autour de labouche. Estompez puistracez un trait de crayonde la même couleur quevos lèvres sur tout lecontour de la bouche.Passez ensuite votrerouge à lèvres.

Prendre soin de ses mains Pour prévenir l’apparition

de taches et signes del’âge, il faut appliquer unecrème de soinquotidiennement sur lesmains, les protéger avecdes gants quand on fait lavaisselle. Portez desgants lorsqu’il fait froiddehors. Lorsque vosmains sont très sèches etque vous n’avez plus decrème, utilisez le jus depomme de terre cuit pourmasser vos mains.

Les condimentsPrincipalement représentés pardes légumes conservés dans duvinaigre, leur apport en calories,en glucides et en lipides estfaible. Par contre, leur apport en

sodium est conséquent et devra rendre vigilant lepatient hypertendu ainsi que les obèses de typegynoïde souvent sujets à de la rétention d'eau. Lesplus utilisés sont les cornichons et la moutarde. Lescondiments stimulent l'appétit, comme les aromates, ilspeuvent augmenter la prise alimentaire. Il en est demême avec la moutarde qui contient cependant deslipides de type acides gras mono-insaturés (doncbénéfique pour les artères).

Trucset astuces

Beignets

N'oubliez jamaisd'ajouter une cuillerée àcafé de levure chimiquedans toutes vos pâtes àbeignets. Elles serontplus légères et plussavoureuses.

Beurre

Pour éviter qu'il brûlependant la cuisson,ajoutez un peu d'huile.Lorsqu'une recette vousrecommande d'ajouterdu beurre fondu, faites-le fondre à petit feupour qu'il garde toute sasaveur. Laissez-lerefroidir avant del'ajouter à lapréparation.

Des boutons bienaccrochés

Mettez toujours un peude vernis incolore surles fils des boutons, çarend la couture plussolide et cela évite deles recoudre tout letemps !

Oui. Elle renferme desvitamines du groupe B etparticulièrement de lavitamine B12. Cettedernière est surtoutprésente dans les viandes,poissons et crustacés. Lavitamine B12 estessentielle à la croissance

et au renouvellement detoutes les cellules ducorps. Elle intervient à detrès nombreux niveaux :systèmes enzymatiques,système nerveux, acidesnucléiques constituant lenoyau des cellules,globules rouges, etc.

La viande apporte-t-elleen plus du fer d’autres

vitamines ?

Vous êtes stressée,angoissée ? Pourquoi ne pasvous rendre dans un institutde beauté et de relaxation etvous laisser dorloter ! Un massage relaxant, unsimple soin du visage ou ducorps sont un bon moyenpour se relaxer, se laisseraller et oublier les tracas detous les jours.

Prenez soin de vous

Secrets de beautéfait maison

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son vrai nom

Il y est néConcept

----------------Adulé

Mesures----------------Grotte----------------Clair

Dévêtues----------------

Formed’être

Foot à Lyon----------------Corde----------------Salut romain(pho.)

Crack----------------Pénètre----------------PrénomAvion----------------Mesure----------------Alter ego

Ouverte----------------Révélé----------------Rocher

Océan----------------

NickelDécore----------------Hélium----------------Torrents

Confiante----------------Contourne

Wilaya----------------

Bref

Elu----------------Illusion

Dans lacage

----------------Germanium

Dans lagymnastique----------------

IndienPronom

----------------Roue à gorge

Torture----------------Tempête----------------Plante

Cale----------------

Auteur français

Conception----------------Pénurie----------------Pareils

Voie----------------Inscrivai----------------CourPossessif----------------Mesure

Mâchoire----------------Clôture----------------VTT

Entrava----------------Copain

Charpentes----------------Bagarre----------------Foot à Oran

Sélénium----------------Inutile----------------Outil

Organe----------------Fleuve----------------PiétéAseptisés----------------Saisi (pho.)

Terre----------------Imiter----------------Métayer

Egard----------------Givré----------------TravauxFoncer

----------------Nettoyer

Niais----------------Mission----------------A l’avanceSon film

Sa vocation Son métier

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

9 clubs de superdivision de basket-ball 2012.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Ancien basketteur du Darak El Watani»

1- WA BOUFARIK2- GS PETROLIERS3- AU ANNABA4- MS CHERCHELL5- CRB DAR EL BEIDA

6- STAOUELI7- AB SKIKDA8- CRB TEMOUCHENT9- O BATNA

MOT RESTANT = ZENATI

D I E B L E R A D B R CA I K D A Z E N A T I LN K O L I E R S A U A LB S R W N ES B T A N HT A E B A CA A P O B RO N S G K I R A F U A EU T A B O T N E H C M HL I C R B T E M O U S C

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

I N S E M I N A T I O N S - S SN O I R E - I E - S I C - P U AD I R E - R A R E T E - C O C UI S E - P I - E V E - L O T - TV E - S U B I R A - C O U R T EI - M E T - S A - O L I V I E RD E C R O I T - O T A - R E - AU C - B I S - B L A S E E - N IE R R E S - A R - R S A - F E EL I A S - A V A R I E - S I O N- T I - P R E V U E - M U E - TM E - C O - R A S - V A I N S -I - T R U I E S - P O - S T - BE L U E - R E - P O I S S E - LS A - U S E - V O U L U E - M E- R A S E - R O U L E R - D E SA M I E - V E S S I E - C O N ST E L - T I C - S E - L A - A A

T S - N E R U D A - V I L A I NE - E I - A S E - G E M I T - TN I G E R I A - F E L O N - N ET R A C E S - N E R O N - S O SA R - E T - D I M E S - L U E -T E L S - G E - U R - B - A L SO E N - L A V E R - F I E S - OI L - F E L O N - F I E R - A NR - M E N E R - S I E N - N I DE M I E T T E E S - E S S O R E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- B E N C H O U I A - B L I D AM E R E - E C R O U - A U R A -O T E - B R R - N - P T - A N EH E - L A I E S - F R A I S - NA - E O - T S - N A I V E - S TM E D U S E - - - - S E - V E RE V I A N - - - - - E - F O R AD I T S - M - - - - - S A L A I

- T A - S O S I E - C U I T - NZ E - H E R O S - G R A S - F EA - F A I T S - V R A I - S O UI N E R T E - S I O N - C O - RM - R E A - M U R S - C R U E -- U S M B L I D A - B R A K N I

LETTRES DELETTRES DEGOBI (LE DESERT DE...)GOBI (LE DESERT DE...)

- - - - S T E P P E - - - -- - - - - P L A T E A U - -- N O M A D E S - - - - - -- - - C H E V R E S - - - -- - - - - G A N S U - - - -- - - M O N G O L I E - - -- - - - C H E V A U X - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Singapour

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SINGAPOUR

1- LANGUE

2- EX-COLONIE

3- MAJORITÉ

4- LANGUE

5- EXPORTATION

6- CAPITALE

7- MONNAIE

8- LANGUE

9- VOCATION

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 11 mai 2014 - PAGE 18

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSEclatantes----------------Fait desfilms

Digitigrade----------------Voyelledouble----------------Elancé (inv.)

Or espagnol----------------Dévêtue(inv.)

Gouttelettes----------------Qualités

Césium----------------Roue àgorge----------------Rival

Dans l’œil----------------Sied----------------Rejetée

Changé----------------Etain (inv.)----------------IssusOiseau----------------Monsieur----------------Platine

Bruit----------------Gueux----------------Dans la sùite

Choix----------------Souveraines----------------AjusterFoncer----------------Du vent----------------Discoursfunèbre

Intitulés----------------Encerclera----------------DissimulerMédecin

----------------Doigts

Entraver----------------Loues----------------EspècesRever----------------Vient----------------Créer

Marche----------------Germanium----------------BalancerDouches----------------Kermesses----------------Obliges

Forêt à Alger

----------------Flatteur

Attaches----------------Réalisées

Sprint----------------Restrictif----------------Demi-tourCommérages----------------Foot à Sétif----------------Taxe

Ruer----------------Tellement----------------Envies

Envoyés----------------Clichés

Exclames----------------

Début de soirée

Traîner----------------Tendres----------------PalacesSensationnels----------------

NaifsHélium

----------------Mâche

Essai----------------

Terre

Louper----------------Conducteur

Plante----------------Molybdène

Berné

Fleuve suisse (inv.)----------------Liaison

Préposition----------------

Cigare

Découpé----------------Symbolechimique----------------MaladieDivinités----------------Poète grec----------------Gonfle

Omise----------------Passage----------------PriseRefus

----------------Dinar

Dinar----------------Gère l’eau

Pronom----------------

VideArme

Jeu----------------Rideaux

Canapés----------------Zélé----------------DénicheAverses----------------Erbium----------------Documen -tation

Laitue----------------

ArgonChoisi

----------------Garanti

Dans lecôté

----------------Dards

Bourrique----------------Monnaie(inv.)

Mesures----------------Editées

Saisi (pho.)

Craint----------------

ExploitAssainie

----------------Exprimé(pho.)

Possessif----------------

Impôt

Nazis----------------Vieux----------------AdoreTitane

----------------Article

Article----------------

FatalProduit

----------------Article

Ruche

Baudets----------------

Désiré

Moment----------------Décoder----------------DépôtsGlace

----------------Barbiche

Version----------------Possessif----------------Dirige

Outils----------------Solutions

Dans le sang

----------------Rocher

Auteurargentin

----------------Colère

Ville----------------

Evadé

Voies----------------

Cuivre

Terres----------------

Sucer(pho.)

Note----------------

Article

Pays----------------Sombrer

Oses----------------Adverbe

Couches----------------Pronom

Agréables----------------Cervidé

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 11 mai 2014 - PAGE 19

DEMANDES D’EMPLOIHomme, 55 ans, père de famille, livreur courrier, retraité,sérieux, cherche place comme chauffeur. Etudie toutes

propositions.. Tél.: 0553 96 23 80 NS

–––––––––––––––H., 59 ans, présentable, instruit, sérieux et véhiculé(2014), cherche emploi. Etudie toutes propositions.

Tél.: 0559 371 881 F143999

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suivant : 0781 69 84 00 NS

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catégories, livreur, vendeur, exp. 17 ans semi-remorque,sur tout le territoire national, cherche emploi. Merci.

Tél.: 0771 58 34 79 NS

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chef agents de sécurité. Tél.: 0771 70 59 52 NS

–––––––––––––––Homme, 54 ans, chauffeur SR, porte-char, exp. 28 ans,possibilité Sud, cherche emploi. Tél.: 0772 12 86 17 -

0662 63 78 45 NS

–––––––––––––––Jeune femme cherche emploi comme baby-sitter à El-Mouradia. Tél.: 0555 08 48 52 - Non sérieux s’abstenir.

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emploi dans le dom., environs d’Alger-Centre, Bab-Ezzouar, D.-El-Beïda, de préférence. Tél.: 0774 99 21 66

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JF, 28 ans, ingénieur d’Etat en biologie, option contrôle dequalité et analyse + licence en gestion, optionmanagement, avec 2 ans d’expérience dans

l’administration, cherche emploi. Tél.: 0559 80 68 45–––––––––––––––

Assistante de direction, 10 ans d’exp., cherche emploidans société privée ou nationale, étudie toutes

proposition. Tél.: 0780 916 952 ou envoyer un e-mail à :nettle@hotmail.fr

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comptabilité, cherche emploi, wilaya d’Alger.Tél.: 0553 97 19 98 - 0792 55 71 30

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d’expérience, cherche emploi dans le domaine.Tél.: 0555 12 08 48–––––––––––––––

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commercial, agent polyvalent, chauffeur chez famille…Etudie toutes propositions. Tél.: 0555 97 05 04

–––––––––––––––Homme, 53 ans, chauffeur PL, 6x4, semi-remorque,

porte-char, 28 ans d’exp., peut gérer parc matériel roulantet engins, cherche emploi, même au Sud.

Tél.: 0662 63 78 45 –––––––––––––––

JH, 36 ans, cherche emploi comme chauffeur avec sapropre voiture, Symbol 2013, Alger. Tél.: 0770 255 223 -

0550 458 226 F136681

–––––––––––––––JF, 34 ans, cadre comptable, 6 ans d’expérience dans

des cabinets de comptabilité et des entreprises étatiques,cherche emploi dans les environs de Boumerdès ou

Alger-Centre. Tél.: 0696 53 35 40 F133675/B17

–––––––––––––––Ingénieur en travaux publics ayant 3 ans d’expérience,cherche emploi dans le domaine. Tél.: 0550 779 823

–––––––––––––––JH, ingénieur d’Etat en génie civil, cherche emploi dans le

secteur privé ou étatique. Tél.: 0775 87 49 68–––––––––––––––

Fraiseur, longue expérience, cherche emploi, axe El-Harrach, Ouled-Moussa. Tél.: 0555 55 27 03

–––––––––––––––JF, TS en informatique, cherche emploi comme

assistante, aux environs d’Alger-Centre.Tél.: 0552 76 64 60 –––––––––––––––

JH, cherche emploi comme chauffeur ou conducteur

d’engin, permis de conduire catégorie D, poids lourd.Tél.: 0561 12 24 87–––––––––––––––

JH, 49 ans, cherche emploi polyvalent.Tél.: 0771 85 65 25 –––––––––––––––

Dame cherche emploi, gouvernante, baby-sitter, dans Stéétrangère, ambassade. Tél.: 0772 22 94 06

–––––––––––––––H., TS (projeteur en B.A.) génie civil, cherche emploi

stable. Tél.: 0672 43 14 04–––––––––––––––

JH, dynamique, TS en HSE, 3 ans d’exp., 3 cans dansl’administration, pub., communication + permis de

conduire, cherche emploi dans tout domaine.Tél.: 0550 67 42 63–––––––––––––––

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Morceau du corps du délire : «et ils’écroulait en pleine audience, se tor-dant sous les convulsions et vomissantune écume de fiel, et il avait perdu lavoix à force de discourir, des ventri-loques se dissimulant derrière lesrideaux pour faire croire qu’il parlait, etdes écailles d’alose lui poussaient sur lecorps pour le punir de sa perversité».C’était cela L’automne du patriarche.

Une sorte d’odyssée chahutée par l’iro-nie des dominés, par la revanche desopprimés, l’épopée du pouvoir et del’histoire exaltée par la démesure et uneclairvoyante déraison.Tout ce que personnellement j’atten-

dais de la littérature se trouvait là. Si lalecture de ce roman fut un bonheurintense et bref, sa conséquence fut pourle moins contrariante car elle provoquaen moi un sentiment d’impuissance.Combien de vies faudrait-il pour écrirecomme je le souhaiterais, c’est-à-direcomme Marquez ? Par contre, Gabo, lui,gagna un lecteur indéfectible et fidèlequi ne rata plus une seule ligne de cequ’il écrivit que ce soit ses livres ou sesarticles de presse.Les superlatifs pour dire la fascina-

tion que provoque la lecture de Cent ansde solitude sont épuisés. C’est pourquoije vais le formuler très simplement : j’au-rais voulu que ce roman ne finissejamais. J’envierais presque ceux qui nel’ont pas encore lu car il leur reste unémerveillement à éprouver.

A ce propos, racontant à mon amieFarida Azzegagh l’épisode avecKundera, elle me narra à son tour qu’unjour, à la Fontaine des innocents, dansun café parisien des Halles devenudepuis un Mac Do, elle prenait un verreavec un ami lorsqu’elle remarqua unhomme qui tenait à la main Cent ans desolitude. Ayant été, elle aussi, magnéti-sée par le récit, elle dit à son ami :- Cet homme a de la chance de ne pas

l’avoir encore lu.L’inconnu l’entendit et lui répondit :- C’est le meilleur compliment qu’on

ne m’ait jamais fait.C’était Gabriel Garcia Marquez. Il

avait rendez-vous avec une personnequ’il ne connaissait pas, et tenait le livreà la main en signe de reconnaissance. Il y a deux ans, environ, j’ai caressé le

projet ou plutôt la velléité de visiter laColombie que Marquez m’avait faitdécouvrir dans ses entrailles populaires,

mythiques et symboliques. J’avaisrepassé plus d’une fois le scénario dansma tête. Faire des milliers de kilomètresjuste pour trouver Marquez et lui dire ceque lui-même avait crié à Hemingway :Saludo Maestro ! C’est tout.Ce pays devait demeurer pour moi

cette histoire qui brûle aux quinquets duColonel Nicolas Marquez, le grand-pèrematernel de Gabriel et son héros, qu’onretrouve quasiment dans toutes ses his-toires. C’est cela la Colombie, l’œuvre deMarquez, et le cartel de Medellin, lesenlèvements des FARC et autres forcesde guérilla, le déchaînement de la violen-ce qui font l’actualité de ce pays, ne par-viennent pas à effacer cette teinte oni-rique dont l’écrivain a paré des épisodesde l’histoire, les séquences de l’épopéede Bolivar et son dépit à «labourer lamer», la brutalité de la guerre des MilleJours ou encore la révolte des ouvrierscontre le cartel de la United Fruit à la findes années 1920.S’agissant de cette violence politique

et mafieuse qui s’abattit sur la Colombieà partir du milieu des années 70, et quirappelle ce que nous avons-nous-mêmes vécu – enlèvements crapuleux,assassinats, tortures, etc. –, je me sou-viens que je lisais le Journal d’un enlè-vement de Gabriel Garcia Marquez.L’histoire véridique d’une célèbre jour-naliste, Majura Pachon, enlevée etséquestrée avec huit autres de sesconfrères par le cartel de Medellin pourempêcher l’extradition vers les Etats-Unis de narcotrafiquants. Il avait abordécet événement comme une enquête jour-nalistique pour en faire un véritableroman, «de quoi rendre jaloux les spé-cialistes anglo-saxons des best sellers»(Journal du dimanche). AzzedineMeddour était venu me trouver pour meproposer d’écrire ensemble un scénario.Ce devait être l’histoire d’un journalistealgérien exposé aux convulsions dupays provoquées par les forces poli-tiques et mafieuses. Je lui tendis le livrede Marquez. L’ayant lu, il revint me voirtrois jours plus tard :- Ah, me dit-il, si on pouvait faire une

œuvre aussi puissante pour l’Algérie !Sa maladie puis son décès devaient

mettre brutalement fin à notre projet. A lire sa biographie écrite par

l’Anglais Gerald Martin, et son autobio-graphie, Gabriel Garcia Marquez, c’estd’abord l’histoire de la construction d’unécrivain avant d’être celle d’une œuvre.Depuis son plus jeune âge, il demeuraitfasciné par le récit, le conte, la parole,

bref par cette magie qui consistaitcomme en une alchimie, à transformer leréel, fût-il piteux, en roman, ce genre quidécoule de la romance, et y retourne. Toute sa construction personnelle

s’est élaborée autour de ce lien immé-morial entre le fait et le dit. Pour lui, «laréalité est un mauvais roman», il appar-tient à l’écrivain de l’embellir, pour nepas dire de l’élever. Un exemple concretde roman qui n’en est pas un : Récit d’unnaufragé. C’est l’histoire vraie d’unmarin, Luis Alejandro Velasco, qui, enfévrier 1955, a survécu au naufrage duCaldas, un destroyer de la marine natio-nale colombienne. Marquez, après l’avoirinterviewé pendant plus de 120 heures,écrit l’histoire de ce marin qui avait eu lecourage de «dynamiter sa propre statue»en avouant que le bateau s’adonnait à lacontrebande : «Une histoire si détaillée,avoue Marquez, que mon seul problèmeallait être de convaincre le lecteur de sonauthenticité». Ce n’est pas un hasard si, survenant

dix ans avant sa mort, à un moment oùson œuvre était achevée, il intitula sonautobiographie Vivre pour le raconter. Ilécrit : «La vie n’est pas ce que l’on avécu, mais ce dont on se souvient etcomment on s’en souvient.» Ce titrecondense non seulement sa démarchelittéraire, mais aussi sa personnalité depasseur entre le fait et le dit. Il se sou-vient, entre autres, de sa sidération lors-qu’enfant, son père restituait sans tra-vestir le fait mais en choisissant lesmots de telle sorte à ce qu’elle endevient meconnaissable, une situation àlaquelle il avait lui-même assisté. Il a développé à son corps défendant

la rapacité de son imaginaire au point oùcelui-ci a phagocyté toute réalité.L’œuvre de Marquez, c’est la vie de songrand-père, de son père, sa mère, sescollatéraux. C’est Aratacata, cette villechampignon créée pour les besoins deloger la main-d’œuvre de l’United Fruit,devenue Macondo. L’œuvre de Marquez,c’est une épopée familiale colombiennequi a rencontré le souffle des Mille etune nuits, reconnu comme un modèlenarratologique de grande qualité. Lepremier livre qu’il lut, sorti d’une mallepoussiéreuse de la dépense, était décou-su et plusieurs pages manquaient. Ilignorait ce qu’il lisait mais il était totale-ment absorbé. Des années plus tard, ilapprendra que ce livre qui le passionnatant était Les Mille et une nuits .D’Homère à Cervantès en passant parMarc Twain, Joyce, Faulkner, Borges et

Hemingway, Marquez avoue s’être nourrides œuvres et des questionnements deceux qui ont approfondi la façon deraconter une histoire. Cette obsessionde perfectionner la narration en multi-pliant les angles d’attaque, et en faisantémerger des détails éloquents, obses-sion qui avait déjà habité Hemingway etFaulkner, «le plus fidèle de mes démonstutélaires», sera portée à son pinacle parMarquez qui y ajoutera la fantasmagorieet la superstition caraïbes. Hemingwayétait pour lui un exemple d’écrivain «quisavait faire alterner et coexister journa-lisme et littérature».Marquez rappelle qu’un jour, du

temps où, correspondant à Paris d’unjournal colombien en faillite, il tirait lediable par la queue , inconnu et pauvre,et néanmoins gonflé de l’ambition deréaliser une œuvre littéraire, il se bala-dait un samedi après-midi sur un grandboulevard grouillant de passants. Ilreconnut sur le trottoir d’en face, ErnestHemingway qui dépassait la foule d’unetête. Il lui cria de loin : «Saludo,Maestro». Ce dernier répondit : «Salut».Commentaire de Marquez : dans cettefoule, son salut aurait pu s’adresser àn’importe qui mais Hemingway savaitque s’il y avait là un seul maestro, ça nepouvait être que lui.

A. M.

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

hlaalam@gmail.com@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Consultation sur la révision de la Constitution. Le niet deDjaballah. Ah bon ? Parce qu’en plus, il…

… parle russe Djaballah ?!!

A jouer les petits lieutenants des brigades SS chargéesde traquer du juif dans le gouvernement et à préparer lapeinture pour tracer des étoiles jaunes sur les portes decertains ministères, nous passons à côté de la REN-CONTRE ! Tranquillement, de façon pépère et sans accélé-ration des battements de cils, la Coordination Nationalepour les Libertés et la Transition Démocratique nousannonce, avec même un brin de fierté dans la voix, qu’ellea rencontré deux dirigeants du FIS dissous, Ali Djeddi etKamel Guemmazi. Comme toi tu annoncerais à ta femmeque tu sors faire un tour pour te dégourdir les jambes etque tu seras de retour à l’heure du dîner, avec deuxbaguettes de pain. Un acte politique somme toute banalque de discuter de l’avenir de l’Algérie avec Ali Djeddi etKamel Guemmazi, ceux dont justement le projet étaitd’abattre l’Algérie démocratique ? Un round de dialoguetout ce qu’il y a d’acceptable ? Et il nous faudrait doncaccepter, à la suite de cette Coordination au sein de laquel-le nous comptons des amis, de lisser les poils de barbedans le sens de cette nouvelle Ligue qui semble allier sansproblème le jean et le kamis ? Ben non ! Tout bonnementnon ! Rien ! Même l’opposition au clan de Bouteflika nesaurait me faire admettre comme «normal» de parler avec

les anciens dirigeants du FIS, de dialoguer Algérie aveceux. Walou ! Pas l’ombre d’un doute. Je suis un extrémistelà-dessus. Je ne peux pas faire montre de démocratie, deproximité discursive avec des promoteurs de la boucherie,avec les encadreurs de la mort de mon pays, avec ceuxdont le projet était d’arracher des frontons de mes villes etvillages le drapeau vert et blanc frappé du croissant et del’étoile rouges pour le remplacer par des chiffons verts ounoirs griffonnés de H’rouz ! Oui, je suis intégriste en lamatière ! De cet intégrisme qui se nourrit aujourd’hui enco-re, peut-être même plus qu’hier des promesses faites aubord des tombes : «non ! Nous ne vous oublierons pas.Jamais nous ne trahirons votre martyre». Alors ? T’asseoiren comité aimable» aujourd’hui en face des anciens caposdu FIS, ce n’est pas offenser la parole donnée à tes morts ?Et puis mince ! Faut-il que je donne la franche accolade àDjeddi et Guemmazi, que je les embrasse goulûment, voireque j’y prenne goût jusqu’à y mettre la langue pour espérerun jour enfin me débarrasser de Boutef’ ? C’est celui-là leprix de la 2e république ? Le FIS ou Boutef’ et son clan ? Nil’un ni l’autre ! Pis ! Ou mieux encore, si tu préfères : entrem’acoquiner avec le FIS ou avec Abdekka, mon choix estvite fait. J’ai encore cette liberté, Ya Bouguelb, celle dedécider du sens de mes acoquinements ! Je vous avaisprévenus ! Sur ces questions-là, sur mes fondamentaux, jesuis un extrémiste. Et j’assume ! Tout en fumant du thépour rester éveillé au cauchemar qui continue.

H. L.

Dialogue infâme pour deal mortel !

BALADE DANS LE MENTIR/VRAI(14)

Par Arezki Metrefarezkimetref@free.fr

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PANORAMAPANORAMA Saludo, Maestro Marquez !