lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

21
MERCREDI 10 DÉCEMBRE 2014 - 17 SAFAR 1437 - N° 7352 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l FLN Abada propose un compromis à Saâdani PAGE 3 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 l SONATRACH L’instabilité chronique des PDG Le Cnapest menace de «durcissement» PAGES 4 ET 5 l APRÈS DEUX JOURS DE GRÈVE DANS LES ÉCOLES PAGE 7 «Satisfecit» et «prudence» chez les Patriotes l APRÈS AVOIR ÉTÉ REÇUS AU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR PAGE 6 l MOURAD PREURE AU SOIR D’ALGÉRIE : «Les changements, à la hâte, à la tête de Sonatrach ne résoudront pas les problèmes»

Transcript of lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

Page 1: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

MERCREDI 10 DÉCEMBRE 2014 - 17 SAFAR 1437 - N° 7352 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l FLN

Abada propose uncompromis à Saâdani

PAGE 3

Editio

n d’A

lger -

ISSN

IIII

- 007

4 l SONATRACH

L’instabilitéchronique des PDG

Le Cnapestmenace de

«durcissement»

PAGES 4 ET 5

l APRÈS DEUX JOURSDE GRÈVE DANSLES ÉCOLES

PAGE 7

«Satisfecit» et «prudence» chezles Patriotes

l APRÈS AVOIR ÉTÉREÇUS AU MINISTÈRE

DE L’INTÉRIEUR

PAGE 6

lMOURAD PREURE AU SOIR D’ALGÉRIE :«Les changements, à la hâte,à la tête de Sonatrach ne

résoudront pas les problèmes»

Page 2: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

PP

Un jour, un sondage

OUI NON Sans opinion

Oui : 53,37 %

Non : 39,37 %

Sans opinion :7,26 %

Pensez-vous que l’Etat est arrivé à réguler le marché

du médicament ?

Résultat sondage

Pensez-vous que par ses déclarations, Rabah Madjer perturbe la préparation de l’équipe

nationale pour la CAN-2015 ?

Revu avec émotion leHassan Terro de LakhdarHamina, l’un des premiers,sinon le tout premier. Avec unRouiched au sommet de sonart, un Hassan el Hassani enpoivrot céleste, un MustaphaKateb crédible en officier para,et une brochette d’acteurs quiallaient devenir célèbres dansdes personnages passés dansle sens commun : Krikèche,l’Apprenti et d’autres.

Outre cette émotion particu-lière de replonger dans unesorte de cinéma de l’innocencede ces premières années del’indépendance, il y a aussique c’est un film bien fichu,clean artistiquement, parcourupar un humour décapant et fin,qui ne serait sans doute paspassé aujourd’hui.

Les scènes où Hassan El Hassani, clochard sur ins-truction du FLN pour pouvoirtransporter des armes dansson couffin, en étrangleraientplus d’un faux bigot de la reli-gion ou du patriotisme.Réplique du clochard : «Jebois pour faire un clochardcrédible. D’ici l’indépendance,je serai un vrai alcoolique.» Onest loin de la tartufferie qui aaccueilli L’Oranais.

Comme quoi, la marchearrière, ça continue !

A. [email protected]

DIGOUTAGESacré

Rouiched !

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

Béton armé impriméCertaines communes d’Alger ont décidé

de ne plus revêtir les trottoirs en carrelageau demeurant très coûteux et surtout àdurée de vie réduite.

En effet, on apprend que ces communes-là ont décidé de privilégier le «revêtementen béton imprimé». Voilà qui neva pas faire que des heureux.

Rappelons que même laplus belle avenue du monde,à savoir les Champs-Elysées, est revê-tue de bétonarmé imprimé.

ERISCOOPERISCOOP [email protected]

Mercredi 10 décembre 2014 - Page 2

Le fichier de l’OAICL’OAIC (Office algérien interprofessionnel des

céréales) a entamé l’opération de renouvellement dufichier de ses fournisseurs en céréales et légumes secs.Bien sûr qu’il s’agit là de recenser surtout les four-

nisseurs étrangers.Il est à rappeler que les besoins de l’Algérie en

matière de céréales ont souvent été un secret dePolichinelle pour les fournisseurs étrangers.

«Les grands bouchons»Au début de l’été 2014, s’est tenu un

Conseil interministériel afin de trouverdes solutions urgentes au pro-

blème des embouteillagesdans la capitale. On avaitévoqué la nécessité, entreautres, de doter les princi-pales artères de la ville defeux tricolores. Noussommes en pleine saison

hivernale et «lesgrands bou-chons» sonttoujours là.

Page 3: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

Kamel Amarni - Alger (LeSoir) - Si le groupe Belayat, né aulendemain de l’intronisation deAmar Saâdani à la tête du FLNsuite au coup de force deBouteflika, ne reconnaît aucunelégitimité à l’actuel secrétairegénéral qu’il qualifie tout bonne-ment «d’indu occupant du siègedu parti», le groupe Abada, ou«les redresseurs», raisonne etagit autrement. Quand Belayat plaide pour une

solution sans et contre Saâdani,Abada préfère l’y associer. Cemouvement dit «de redresse-ment», né, lui, à l’origine pours’opposer à Abdelaziz Belkhademqui, lui-même avait conduit unautre «mouvement de redresse-ment» contre Ali Benflis, vientdonc d’interpeller Amar Saâdani,via une lettre ouverte datée du 16novembre dernier et renduepublique hier mardi. Et comme enpolitique chaque mot compte, l’in-

titulé même de la lettre se veutune ligne de démarcation par rap-port au groupe d’AbderrahmaneBelayat. «Lettre ouverte àMonsieur Amar Saâdani, le secré-taire général du parti», y lit-on, cequi signifie en soi une reconnais-sance de sa légitimité. Dans cette lettre ouverte,

Abdelkrim Abada, «au nom dubureau national du mouvement deredressement», dresse untableau noir s’agissant de la situa-tion qui prévaut au sein du parti.«La marginalisation, les frictions,les divisions, des pratiquesindignes du parti comme la cor-ruption, le favoritisme …» sontentre autres dérives constatées etque l’auteur de la lettre ouverteconsidère comme étant «le résul-tat inéluctable de pratiques quiont été de mise, des annéesdurant, notamment depuis le 9econgrès», c'est-à-dire sousAbdelaziz Belkhadem.

«Cette gestion (deBelkhadem) a plongé le parti dansune crise multidimensionnelle :politique, doctrinale, organique,financière et morale». Ce qui amènera Abada à pour-

suivre que «le Comité central afini par rectifier le tir lorsque,répondant enfin aux demandes dela base militante, avait procédé auretrait de confiance à l’anciennedirection, lors de la session tenueà l’hôtel Ryadh. Certes, le Comité central avait

mis fin à la mise à mort program-mée du parti sans pour autantprévoir un programme de redres-sement salutaire et à même deremettre le parti sur les rails,comme locomotive de la vie poli-tique en Algérie». Pour Abada, «il est illusoire de

chercher une solution à la crisequi secoue le parti sans avoir défi-nitivement raison des causesmêmes de son avènement : toutce qui a trait à la personnificationdu parti et, partant, du pouvoir engénéral». Puis, cette perche tendue à

Saâdani : «Nous tenons à rappe-ler qu’une élection ou même unedésignation d’un nouveau secré-taire général à quelques moisseulement de l’organisation du

congrès ne constitue nullementune solution.» Autrement dit, ledépart de Saâdani n’est, non seu-lement pas exigé, mais pas dutout souhaité ! A ce dernier, il esten revanche demandé de «saisirl’opportunité du congrès» pourmettre définitivement fin à la criseet ce, à travers la mise en placed’une commission nationale de sapréparation. Une commission «constituée

de personnalités connues pour

leur compétence, leur expérience,leur intégrité et qui jouissent d’unebonne réputation et bénéficientd’une large confiance auprès dela base». En filigrane, il est proposé une

sorte de commission de compro-mis. Saâdani, qui a déjà lancé lespréparatifs du congrès à traversune commission qu’il contrôle debout en bout, acceptera-t-il unetelle offre ?

K. A.

Le Soird’Algérie Actualité

Phot

o : S

amir

Sid

Parallèlement à l’action que mène, sans relâche, legroupe Belayat, c’est le «mouvement de redressement»du Front de libération nationale que conduit AbdelkrimAbada qui refait surface. Les deux groupes s’opposentcertes au même secrétaire général du parti, Amar Saâdani,mais différemment. Encore une situation inédite danscette crise à répétition qui secoue l’ex-parti unique depuis2003 et le coup de force contre Ali Benflis.

Mercredi 10 décembre 2014 - PAGE3FLN

Abada propose un compromis à Saâdani

Abada dresse un tableau noir de la situation qui prévaut au FLN.

SÉMINAIRE DE HAUT NIVEAU SUR LA PAIX ET LA SÉCURITÉ EN AFRIQUE

«Il faut apporter des solutions africainesaux problèmes du continent»

Amel Bentolba -Oran (LeSoir) - Intervenant lors de cesassises, le ministre des Affairesétrangères, Ramtane Lamamra,dira qu’il s’agit là d’une précieuseopportunité pour recueillir les éclai-rages «aussi pertinents qu’actuali-sés sur l’évolution des différentsdossiers», émanant des représen-tants en charge des questions depaix et de sécurité au niveau desNations unies et de l’Union africai-ne, notamment le Conseil de paixet de sécurité. «La rencontre nouspermettra surtout d’examiner lesvoies idoines pour une meilleureprojection, lors des débats duConseil de sécurité, des positionsdéveloppées au sein du Conseil depaix et de sécurité de l’UA, contri-buant ainsi à jeter des passerellesentre les sphères régionale et onu-sienne», dira le ministre.Evoquant les ravages qu’a pro-

duits l’épidémie du virus Ebola surles pays africains, M. RamtaneLamamra dira que «par sonampleur, cela a des répercussionsmultiformes au plan social, écono-mique et humain, amplifiant lescontraintes déjà pesantes enmatière de paix, de sécurité et dedéveloppement, en témoigne la

saisine du Conseil de sécurité del’ONU et du conseil de paix et desécurité de l’UA », précise-t-il.Ce second séminaire de haut

niveau réaffirme, de l’avis des par-ticipants, une volonté d’apporterdes solutions africaines aux pro-blèmes du continent. Une appro-priation qui est loin d’être exclusi-ve, précise le ministre des Affairesétrangères algérien. «L’Union afri-caine conçoit la contribution del’ONU, plus particulièrement celledu Conseil de sécurité, dans unesprit de complémentarité porteu-se de valeur ajoutée à notre actioncommune».Pour M. Moussa Faki

Mahamat, ministre des Affairesétrangères du Tchad, ce deuxièmeséminaire permet «de faire le pointet de partager les expériences envue de l’amélioration desméthodes de travail entre nosdeux institutions et surtout entreles membres du Conseil de sécuri-té. La nécessité de promouvoirune cohésion au sein du groupeafricain et le renforcement desconsultations entre le Conseil depaix et de sécurité de l’UA et leConseil de sécurité des Nationsunies doit tendre à favoriser une

articulation efficace et surtout laprise en considération des traite-ments et des préoccupations afri-caines». Après une année comme

membre non permanent, le Tchadmesure l’ampleur de la tâche etpar conséquent, la nécessité d’uneplus grande coordination au seindu groupe Afrique.Prenant la parole, le ministre

des Relations extérieures del’Angola, M. George RebeloChikoti, estime que «les défis sontnombreux pour un pays comme lenôtre, la réalisation de ce séminai-re est extrêmement importante.Cela nous permet de revoir lesméthodes de travail et nous per-met de travailler de manière coor-donnée sur l’agenda du continent

africain». M. Smaïl Chergui, com-missaire de l’UA à la paix et à lasécurité, est revenu sur la réunionde l’année dernière à Alger, qui a,dit-il, «jeter les bases de ce quenous appelons désormais le A3 etje peux vous faire part de ce quenous avons ressenti commeimpact, tant à New York qu’àAddis-Abeba et ailleurs, de la créa-tion de ce A3 qui est reconnu par letravail de coordination et d’harmo-nisation pour mieux faire entendrela voix de l’Afrique au Conseil desécurité des Nations unies».Toutefois, l’intervenant précise quesi les pays d’Afrique ne dévelop-pent pas leurs capacités et cellesdu Conseil de sécurité, «notrevision de construire un continentintégré prospère et en paix restera

un objectif abstrait. La nécessitéd’une cohésion, de nous serrer lescoudes et l’appropriation de ce quenous faisons pour un peu concréti-ser ces solutions africaines à cesproblèmes africains, soit une réali-té». Concluant la séance d’ouver-ture, avant la poursuite des tra-vaux à huis clos, Mme Sally Fegan-Wyles, directeur exécutif del’Unitar, abordera l’aspect forma-tion. «Cette année nous avonsformé plus 10 000 personnes etplus de 4 000 d’entre eux venaientd’Afrique. Nous dispensons égale-ment un encadrement pour laconsolidation de la paix, ainsi plusde 600 hauts dirigeants y ont prispart.» Les travaux se poursuivrontà huis clos et seront clôturésdemain. A. B.

Pour son second séminaire de haut niveau sur la paix etla sécurité en Afrique, qui se tient du 9 au 11 décembre àOran, les ministres des Affaires étrangères du Tchad etd’Angola, des représentants des pays sortants et actuelsdu Conseil de sécurité de l’ONU, ainsi que ceux de l’Unionafricaine et de l’ONU, devront débattre avec leur homo-logue algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra,sur la thématique de «l’appui aux pays africains entrant auConseil de sécurité dans leur préparation pour le traite-ment des questions de paix et de sécurité sur le conti-nent».

LE MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRESRAMTANE LAMAMRA AU SUJET DU SAHARA OCCIDENTAL :

«Des obstacles multiples ont voué le processus d’autodétermination

à des impasses» Abordant la question du Sahara occidentale, lors

de la tenue du deuxième séminaire sur la paix et lasécurité en Afrique qui a lieu à Oran depuis hier, leministre algérien des Affaires étrangères se désoleface aux obstacles multiples qui ont été, dit-il, «dres-sés sur la voie devant mener à la tenue du référen-dum d’autodétermination, qui ont voué ce processusà des impasses récurrentes, telle que celle danslaquelle les efforts des Nations unies se trouventactuellement». C’est avec regret qu’il évoque lesentraves qu’ont rencontrées l’ambassadeurChristopher Ross qui, dit-il, n’a pas pu visiter la région

comme il l’a souhaité, ni Kim Balduc qui n’a puprendre ses fonctions de représentante spéciale etchef de la Minurso ; ni encore moins la perspective del’autodétermination ne s’est précisée, près de 40 ansaprès l’avis consultatif de la Cour internationale dejustice». Toutefois, M. Lamamra reste convaincu qu’àla faveur de la nomination de l’envoyé personnel del’UA, le président Chissano, «cette coopération pour-rait permettre de mobiliser davantage la communautéinternationale en faveur de la paix, la justice et lasécurité pour tous».

A. B.

Page 4: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

Salah Benreguia -Alger (LeSoir) - Tous les présidents-direc-teurs généraux ont été «remer-ciés» au bout de quelques moisaprès leur installation. Jugez-en :Nourredine Cherouati est restéenviron 20 mois à la tête deSonatrach (mai 2010-novembre2011), alors que son successeurAbdelhamid Zerguine a fait unpeu mieux en dirigeant la premiè-re compagnie d’Afrique durantenviron trois ans. Actuellement et depuis le mois

de juillet passé, M. Sahnoune està la tête de Sonatrach en tantqu’intérimaire… Pis, M.Sahnoune est entouré de 4 vice-présidents tous nommés par inté-rim ! Ainsi donc, la première com-pagnie publique nationale(l’exemple est, hélas, valable pourcertaines entreprises publiques)traîne dans une instabilité, deve-nue chronique, notamment depuisque M. Bouteflika est aux affaires. Une situation qui laisse per-

plexe aussi bien les cadres deSonatrach, en pleine crise deconfiance, conséquence directedes scandales à répétition avecson lot de poursuites judiciaires,que les partenaires étrangers del’Algérie sans oublier la classepolitico-médiatique nationale.

Louisa Hanoune dans le secret des dieux ?

Comme point commun, cesnombreux et intempestifs limo-geages étaient, sans exception,entourés par un épais secret del’alcôve. Et pour cause ! Aucune

explication officielle n’a été don-née à ces remerciements. Ce quia laissé, d’ailleurs, les gazettesfaire leurs choux gras. Exemple :les rumeurs puis le limogeage deM. Zerguine de la tête de cetteentreprise publique du pays quifinance les deux tiers du budgetde l’Etat et lui rapporte 97% deses devises, n’ont pas été,comme de coutume, expliquées.Certes, on a voulu reprocher àZerguine, bien avant l’été dernier,son impuissance à enrayer ledéclin de la production gazière etde contrarier la stratégie de sonministre de tutelle, mais les vraiesraisons de son éviction demeu-rent inavouées. Et ce qui res-semble à un «éclairage» venait,contre toute attente, de la part deLouisa Hanoune, présidente duParti des travailleurs, quelquesjours avant le départ effectif deM. Zerguine, le mois de juillet der-nier.

Cette dernière, sans le citerlors d’une conférence de presse,a accusé le patron du groupeETRHB, Ali Haddad, devenudepuis quelques semaines prési-dent du FCE, de tenter «de placerson ami à la tête de la Sonatrachdans le but d’obtenir descontrats». «On a l’impression queni le politique, ni les partenairessociaux, ni les gestionnaires n’ontde réponses adéquates à ce quise passe. Tout ce beau monde estdépassé par cette situation»,nous a indiqué un ancien cadrede Sonatrach qui a préféré resterdans l’anonymat.

Abdelmadjid Attar : «avoir un P-dg par intérim

est une forme d’instabilité»Opérés souvent à l’encontre

des principes de l’orthodoxierégissant le fonctionnement desgrandes entreprises, les change-ments à la tête du staff dirigeantde Sonatrach sont tout simple-ment contre-productifs. Plusieurs experts qui se sont

exprimés à ce sujet convergentsur un seul point : dans une socié-té d’envergure internationale quiexerce dans un secteur aussinévralgique que celui des hydro-carbures, nommer un P-dg puis ledégommer au bout de quelquesmois impacte la crédibilité de l’en-treprise et affecte le moral descadres dirigeants.(Voir l’entretienavec Mourad Preure). Et pourtant, soutient notre

source, la compagnie nationaleétait dirigée, durant les années

1970, avec un management austandard international. «Je pense que Sonatrach à

l’origine (du temps du Présidentdéfunt Boumediène) avait mis enplace un management de stan-dard international et cela avait faitsa réussite. Le politique n’étaitnullement invasif et les outils decontrôle de gestion étaient perfor-mants. De plus, l’intervention parexemple de la Cour des comptessur certains dossiers était consi-dérée comme routinière. C’est ceque nous avons connu avant ladislocation de Sonatrach. Après,le politique a cru bon de s’immis-cer directement dans les actes degestion avec un directoire com-plaisant. Le résultat est là malheu-reusement», s’est désolé cetancien cadre. Même son decloche chez l’ex-P-dg deSonatrach Abdelmadjid Attar(1997-2000).

«Ces changements à la tête deSonatrach ne sont pas dans l’inté-rêt de Sonatrach et de l’économienationale», explique-t-il, notam-ment lorsqu’on a un marchépétrolier profondément marquépar des incertitudes a fortioricelles liées au prix de l’or noir.«Actuellement il y a trop d’incerti-tude sur le marché pétrolier.L’entreprise ou la compagnie, viases managers, doit prendre, parexemple, des décisions de réajus-tement de politique et de commer-cialisation. Seul un managementfort et stable est en mesure d’as-surer et de faire face à l’épreuveet l’instabilité», soutient M. Attar.Un élément qui pourrait fairedéfaut, selon la même source, carla compagnie nationale deshydrocarbures est actuellementdirigée par un P-dg et 4 vice-pré-sidents par intérim…

S. B.

Le Soird’Algérie Mercredi 10 décembre 2014 - PAGE4Actualité

SONATRACH

L’instabilité chronique des P-dg

Sonatrach est actuellement dirigée par un P-dg par intérim.

Huit P-dg en 14 ans dont 4 depuis l’éclatement desscandales de corruption en 2010 ! La compagnie publiquedes hydrocarbures Sonatrach, ce sein nourricier national,détient le triste record national en termes de disgrâce etd’instabilité managériale.

Le Soir d’Algérie : Plusieurs chan-gements ont été opérés ces dernièresannées à la tête de Sonatrach. Ceschangements obéissent-ils à desconsidérations purement managé-riales (vouloir par exemple donner unnouveau souffle…) ou obéissent-ils àd’autres considérations notammentpolitiques ou de luttes d’intérêts ?

M. Preure : L’Etat est propriétaire etest donc libre de désigner le manage-ment qu’il souhaite à la tête deSonatrach. Il faut cependant considérerque Sonatrach est une compagnie pétro-lière importante et qui évolue dans unenvironnement qui a ses règles. Ses par-tenaires ont besoin de visibilité. Ils veulent que les personnes qui

managent la société dont ils sont ou peu-vent être partenaires soient crédibles eten mesure de tenir leurs engagements,qu’il y ait une continuité. Je n’ai pasconnaissance des motivations de l’Etatdans les changements opérés.

Je pense que, vu la situation actuellede notre production, l’Etat peut êtreenclin à penser qu’en changeant lemanagement on résoudra les problèmes,ce que je ne crois pas. Un peu commeune équipe de football qui a des mauvaisrésultats, on change d’entraîneur. Si c’estle cas, je pense qu’un minimum de sang-froid est nécessaire. Mais aussi de pers-picacité. Car le management de Sonatrach, je

le souligne, n’est en rien responsable desmauvais résultats. Ceux-ci sont la consé-quence d’un arrêt du développement del’amont algérien une décennie durant.Nous traversons un trou d’air car le déve-loppement gazier a été arrêté inconsidé-rément. On a de plus exagérément solli-cité les gisements, dont Hassi R’mel pourtenir les engagements contractuels d’ex-portation de gaz, cela jusqu’à altérer cesgisements et provoquer un déclin accélé-ré de la production. On n’a pas fait ce qu’il fallait pour

développer les gisements en exploitation.On a touché à une réglementation, enl’occurrence la loi 86/14, unanimement

reconnue comme moderne et attractive.On a mal communiqué, une décenniedurant, avec les compagnies pétrolières,dont celles opérant en Algérie et qui ontpris des risques durant la période terro-riste. On en paye le prix.

Ces changements fréquents à latête de Sonatrach ne risquent-ils pasde lui porter préjudice ?Incontestablement. On ne change pas

le management d’une compagnie pétro-lière parmi les leaders mondiaux commeça. La désignation d’un nouveau patronse fait dans les compagnies pétrolièressix mois à l’avance. Il se prépare, se faitconnaître et prend ses fonctions dans lesmeilleures conditions. Il faut que vous sachiez que les pre-

miers à en souffrir sont les cadres, dontceux à qui revient la responsabilité. Unecompagnie pétrolière fonctionne un peucomme une armée. Elle est opérationnelle 24 heures sur

24 et 12 mois sur 12. Il y a des chaînesde commandement extrêmement stricteset le moindre écart peut se traduire parune catastrophe. Au surplus, le manager gère le pré-

sent mais aussi le futur car les décisionsse prennent au moins dix ans à l’avancedans cette industrie qui est de longterme, risquée, hautement technologiqueet aussi et surtout internationale, c'est-à-dire fortement sensible au facteur géopo-litique. Tout ceci, pour vous répondre, pertur-

be les processus opérationnels de lacompagnie, et plus encore comprometson développement.

MOURAD PREURE

«Les changements, à la hâte, à la têteExpert pétrolier de renom, Mourad Preure estime, dans cet entretien

accordé au Soir d’Algérie, que les changements à la tête des grandesentreprises telles que Sonatrach ne doivent pas se faire du jour au lende-main. Changer pour changer ne réglera pas les problèmes. Pis, les cadresde Sonatrach en sont affectés, les partenaires en sont circonspects.Ecoutons-le.

Entretien réalisé par Salah Benreguia

Mourad Preure.

Phot

o : S

amir

Sid

Phot

o : D

R

Page 5: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

Chérif Bennaceur - Alger (Le Soir) -Les cours du pétrole frôlent déjà le seuil des60 dollars. Hier matin, lors de transactionsasiatiques, les cours de l’or noir poursui-vaient de dégringoler, le baril de Light sweetcrude (WTI) perdant 40 cents, valant 62,65dollars tandis que le Brent de la mer du Nordcédait 35 cents à 65,84 dollars. La veille, les prix du pétrole avaient chuté

de 2,79 dollars, s’établissant à 63,05 dollarsà New York, et marquaient un plongeon de2,88 dollars, s’établissant à 66,19 dollars.Des niveaux de prix les plus bas en clôturedepuis le 29 juillet 2009 lorsque le WTI avaitfini à 62,90 dollars et depuis le 28 sep-tembre 2009 lorsque le Brent avait fini à65,88 dollars. De fait, les cours du Brent etdu WTI ont enregistré une certaine haussehier en cours de journée, valant respective-ment 66,71 dollars à Londres et 63,67 dol-lars à New York. Nonobstant cette légèreremontée, les cours de l’or noir restent enco-re baissiers.

Les raisons de cette baisseUne baisse des prix qui survient dans le

contexte d’un essoufflement économique dela Chine, le géant asiatique enregistrant unechute surprise de ses importations et un fortralentissement de ses exportations. Enchute libre depuis leur pic de juin, estimée àplus de 30%, les prix du pétrole souffrent dela faible activité économique mondiale et deprévisions d'une offre très abondante en brutl'an prochain dans un marché déjà bienapprovisionné. Une abondance de l’offrenotablement américaine, de plus de 9 mil-lions de barils par jour, avec un nombre de

puits de forage qui ont augmenté aux Etats-Unis en une semaine. Une dégringolade desprix que le maintien par l’Organisation despays exportateurs de pétrole (Opep) de sonplafond de production (30 millions de barilspar jour), décidé faute de consensus pour laréduction et en raison de la politique défen-sive de l’Arabie Saoudite, n’a pu cependantenrayer.

Une baisse quoique cyclique…Considérée, certes, comme cyclique

selon plusieurs experts, cette pression bais-sière devrait toutefois se poursuivre en2015, sous l'effet d'une augmentation de laproduction mondiale de pétrole, le possibleretour des exportations iraniennes actuelle-ment limitées par des sanctions internatio-nales sur son programme nucléaire, et lerenforcement du dollar, la monnaie améri-caine représentant un actif jugé plus sûr entemps d’incertitude. Selon des analystes, lesprix du brut devraient baisser d’environ 30%en 2015, de 98 dollars à 70 dollars pour leBrent londonien. Et cela même si des ana-lystes considèrent qu’un rééquilibrage del’offre pourrait s’opérer vers le secondsemestre 2015, les prix bas du pétrole pous-sant certains producteurs à revoir leursinvestissements à la baisse.

Moins de recettes d’exportationsOr, un plongeon des prix du pétrole qui

augure des perspectives assez sombrespour l’économie nationale. Avec un prix dubaril dont le cours frôle actuellement les 60dollars contre un niveau de prix fluctuantautour des 110 dollars à la mi-juin dernier, lacapacité d’engranger de bonnes recettesd’exportations d’hydrocarbures reste incer-taine. Déjà, les recettes s’étaient rétractéesd’environ 1,4% en valeur et de 1,02% envolume au cours du premier semestre 2014. Sensible notamment sur le segment

hydrocarbures gazeux, ce recul semble plusimportant pour le second semestre de l’an-née en cours. Ainsi, l’Algérie devrait engran-

ger moins de recettes, voire une perte endizaines de milliards de dollars, en raison decette chute des prix, sans omettre l’impactsur les prix du gaz qui sont encore indexéssur ceux du pétrole. Des revenus extérieursde 60 milliards de dollars sont ainsi attendusen 2014, selon une estimation récente duprésident-directeur général de Sonatrach,Saïd Sahnoun. Déjà en 2013, les recettesont été évaluées à quelque 63 milliards dedollars, en recul de plus de 10% en valeur,et de 7,4% en volume, contre 70,5 milliardsde dollars en 2012 et 71,6 en 2011.

Une épargne qui fond !Certes, des revenus acceptables dans la

mesure où l’Algérie dispose d’un mécanis-me de soutien et d’épargne, le Fonds derégulation des recettes (FRR) qui est ali-menté par la fiscalité pétrolière non budgéti-sée (la différence entre les recettes budgéti-sées sur la base de 37 dollars le baril etcelles obtenues sur la base du prix du mar-ché). Un mécanisme dont la contribution estopportune, assurait récemment le ministre

des Finances, Mohamed Djellab. Or, unmécanisme déjà sollicité en 2013 et aucours du premier semestre 2014, la Banqued’Algérie faisant état dans ses notes deconjonctures d’un montant de prélèvementsqui avoisinait les 7 milliards de dollars. Des prélèvements opérés en vue de

compenser les déficits budgétaires et soute-nir les dépenses d’équipement notamment,indique-t-on. Moins alimenté qu’avant, enraison de la décrue des cours du pétrole, leFFR qui représente donc une épargne com-mence à fondre. N’accumulant que quelque50 milliards de dollars (environ 56 milliardsde dollars à la fin juin 2014 contre près de 62milliards à fin 2013), ce Fonds risque d’êtreépuisé si la chute des cours se poursuit etque l’exécutif continue ses prélèvements.

L’attractivité algérienne impactée !

Autre effet corollaire, la diminution desréserves officielles de change dont l’encoursbaissait à la fin juin 2014 à un peu plus de193 milliards de dollars et qui va se réduireencore à la fin de l’année. Cela même si leniveau des réserves reste encore adéquatpour permettre à l’Algérie de contrecarrerdes chocs externes persistants, dans uncontexte de désendettement avéré, et cou-vrir les importations dont le volume restecroissant. Autre perspective inquiétante, une attrac-

tivité encore moindre du domaine miniernational aux investissements étrangers,comme observé lors du dernier appeld’offres pour l’attribution de périmètres derecherche et exploitation d’hydrocarbures.Voire, la tenue d’un autre appel d’offres, ins-crite dans l’agenda de l’autorité sectorielle(l’Agence nationale de valorisation des res-sources en hydrocarbures) qui a engagéune dynamique de concertation avec lespartenaires étrangers et d’évaluation desconditions actuelles de cette attractivité.

C. B.

Le Soird’Algérie Mercredi 10 décembre 2014 - PAGE5Actualité

LA BAISSE DES PRIX DU PÉTROLE SE POURSUIT

Des perspectives sombrespour l’économie nationale

La baisse devrait se poursuivre jusqu’en 2015.

Fi de l’optimisme des pouvoirspublics, la baisse des prix dupétrole au seuil de 60 dollars augu-re des perspectives assez sombrespour l’économie nationale, entermes de revenus moindres, uneépargne qui risque de fondre etune attractivité affectée.

Car le manager agit en même tempssur le temps court et hautement impératifde l’activité productive et en même tempssur le temps long de la prospective et dudéveloppement.

Comment voyez-vous le manage-ment de Sonatrach qui est une compa-gnie publique avec le poids qu’elle adans l’économie nationale ? Sonatrach, comme toutes les compa-

gnies pétrolières nationales, a un carac-tère dual. Elle est en même temps uneentreprise de haute technologie recher-chant sans cesse des avantages concur-rentiels, à l’affut des opportunités, veillantà se prémunir des menaces, dans unenvironnement compétitif internationalhostile par définition. En même temps, elle a un poids et un

rôle dans l’économie nationale qui luiimposent des responsabilités très éle-vées. Elle est la locomotive et le vaisseauamiral de l’économie nationale. Elle doitexercer un effet de rayonnement sur letissu industriel, sur l’université et larecherche. Elle doit contribuer à diffuser la pros-

périté et le savoir dans le pays. Elle doitimpérativement rechercher des positionsfortes dans le monde. Accroître sa base de réserves dans le

pays mais aussi et surtout hors du pays,

se développer sur le plan technologiqueet managérial en conséquence. Elle doitrechercher des alliances en internationalpour protéger ses débouchés, accroîtreses réserves, équilibrer son portefeuilled’activités en recherchant une motricitépar des activités génératrices de res-sources et porteuses de synergies dansles théâtres d’opération internationauxporteurs. Elle doit donc, paradoxalementpeut-être, disposer d’une grande autono-mie par rapport au politique. Pour lâcherle grand mot, c’est une entreprise straté-gique qui doit relever du président de laRépublique. Le Conseil supérieur de l’énergie doit

être réactivé car la politique énergétiquedoit être arbitrée et contrôlée au plushaut niveau de l’Etat. La politique énergétique, y compris

Sonatrach, doit aussi faire l’objet d’uncontrôle citoyen. Les institutions élues, lapresse, les experts nationaux de référen-ce, doivent participer, chacun selon desformes adaptées, à la définition de lapolitique énergétique et à son apprécia-tion.

De ce fait, quelle image peut-ondonner à nos partenaires étrangers,eux qui assistent déjà à la mise à nudes scandales de corruption et depots-de-vin dans ce secteur ?

Il faut se soucier de l’image deSonatrach. Les résultats du dernier appeld’offres doivent nous interpeller. Cettecompagnie traverse une crise depuisbientôt quatre années. C’est inédit pour une compagnie

pétrolière et surtout très dangereux. Lescadres sont affectés, les partenaires sontcirconspects, pour ne pas dire plus. Pourtant Sonatrach a une force qui lui

a permis de traverser cet ouragan qu’ellesubit depuis trop longtemps. Elle a eu unmanagement inadapté dix années durantqui a fait de graves erreurs stratégiquesen plus, pour certains d’avoir été indéli-cat, c’est le moins qu’on puisse dire. Elleen paye le prix. La force de Sonatrach c’est toutes ces

femmes, tous ces hommes formés àl’école algérienne qui ont une expertiseréelle et reconnue, qui sont patriotes, quianiment ses gisements, ses usines, sesstructures centrales et qui ont réussi àmaintenir la production, à assurer lesexportations vitales pour le pays. On a fait fuir ses meilleurs cadres, on

les a humiliés. On a recruté et promu surdes bases subjectives. Je le dis tout net,c’est de l’inconscience. Le management actuel doit être soute-

nu car la tâche n’est pas facile. Les par-tenaires étrangers savent que le fond estbon, que l’encadrement est solide.

C’est pour cela qu’ils tiennent encore.Mais cela peut changer et nous aurionsune véritable catastrophe. Je pense queles cadres doivent être sécurisés. Il n’estpas sage de les maintenir dans une posi-tion d’intérimaire.Il faut leur faire confiance. La presse

est à mon avis à l’amende. Mettre enavant les scandales est une mauvaisechose. La majorité des cadres deSonatrach est honnête et vit de son salai-re, avec un stress qu’on ne peut pas ima-giner. Traîner dans la boue Sonatrach estune erreur. Au demeurant, le monde du pétrole

est riche de turpitudes et les vrais scan-dales sont ailleurs, je vous l’assure. Lespétroliers, de par le monde, ne sont pasdes enfants de chœur. C’est une industrie extrêmement dure

où tous les coups sont permis. La situa-tion de Sonatrach risque de lui porter ungrave préjudice si elle perdure. Il faut mettre un terme, faire confiance

aux cadres qui la dirigent, l’ouvrir auxmeilleures compétences algériennes,tant celles qui sont en Algérie que cellesqui exercent ailleurs. C’est une questionstratégique nationale qui doit nous mobi-liser tous.

S. B.

AU SOIR D’ALGÉRIE :

de Sonatrach ne résoudront pas les problèmes»

Phot

o : D

R

Page 6: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

Le Soird’Algérie Mercredi 10 décembre 2014 - PAGE 6Actualité

Présidant la séance d’ouverturede cette rencontre, le wali de Guelmaa insisté sur l’importance de renfor-cer les liens économiques, mettant

l’accent sur le potentiel importantd’opportunités d’investissements et departenariats qui existe dans larégion.Il a souligné, également, que le

site Guelma présente plusieurs atoutset avantages aux investisseurs tantbien au niveau du marché national,qu’au niveau de l’accès aux marchésinternationaux compte tenu desattraits de la région, notamment tou-ristiques, un secteur à fort potentiel dedéveloppement.

Pour sa part, Mme Mehdi Yasmina,directrice d'études au ministère del'Industrie et des Mines, représentan-te du ministre, a précisé que le déve-

loppement industriel dans notre paysconstitue un atout pour la croissance,eu égard au potentiel existant. Elle asaisi cette occasion pour insister sur«la mise à niveau de nos entreprises,afin d’améliorer leur performanceindustrielle et édifier une industriediversifiée, créatrice de richesse etd’emploi, peu dépendante des hydro-carbures».

Cette rencontre de deux jours aété aussi une occasion pour les chefs

d’entreprise présents de prendre partà des ateliers de travail, leur permet-tant de faire des propositions et dessuggestions sur diverses préoccupa-tions. Mais aussi pour mieuxconnaître les potentialités écono-miques importantes de Guelma, etchercher à développer les investisse-ments, dont le niveau dans cetterégion reste peu satisfaisant, par rap-port au potentiel important existant.

Noureddine Guergour

RENCONTRE NATIONALE SUR LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS À GUELMA

«Pour une industrie peu dépendantedes hydrocarbures»

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - La décision de report prisepar le juge en charge de l’affaire faitsuite à l’absence de certains docu-ments non versés dans le dossierpar la défense. Suite à cela, le prési-dent du tribunal a pris la décision derenvoyer l’affaire sous huitaine et delà, réunir toutes les conditions pour«faire éclater la lumière dans cetteaffaire». Le procès en question a été

renvoyé de nouveau devant la couraprès la cassation introduite par ladéfense et validée par les magistratsde la Cour suprême. Ce troisièmeprocès se tiendra, faut-il le noter,après deux jugements.

Le premier a eu lieu en premièreinstance, soit au niveau du tribunalcorrectionnel de Sidi-M’hamed,alors que le second, soit le procèsen appel, s’est tenu au niveau de la

cour. Pour rappel, l’ex-directeur del’Ecole supérieure de police deChâteauneuf avait été condamné endernière instance (cour) à troisannées de prison, dont une avecsursis. La même juridiction a pro-noncé des peines allant de deuxannées à une année avec sursis,respectivement à l’encontre de l’ex-commissaire de police CorsoAbdelkader, Zebouchi et Amrar-Sid,alors que Ziane Khaled a été relaxé.

Les huit autres personnes pour-suivies dans la même affaire maisnon détenues, et contre lesquelles

l’avocate générale a requis despeines de cinq années de prisonferme, ont tous bénéficié de larelaxe. Il s’agit notamment deGuettaf, Sansari, Hanane, Bouraï,Hadadi et Ouahab, pour lesquels lesavocats ont plaidé la relaxe.

Pour rappel, dans cette affaire, 12personnes dont 5 en détention, ontcomparu devant la deuxième Chambrepénale du tribunal correctionnel deSidi-M’hamed pour les chefs d’inculpa-tion de «trafic d’influence, abus depouvoir et faux et usage de faux».

A. B.

Dans l’objectif de développer l'industrie et promouvoir l'in-vestissement, l’Université du 8-Mai-1945 de Guelma a organi-sé en collaboration avec la Direction du développementindustriel et de la promotion de l'investissement de la wilaya,hier au pôle universitaire Souidani-Boudjemaâ, de Guelma,un séminaire national, en présence des autorités locales, desélus et de nombreux opérateurs économiques.

C’est par la remise de sept prix à des inven-teurs nationaux que le 4e Salon national de l’inno-vation (Sainnov) a été clôturé hier, à Alger.

Organisé par l’Inapi (Institut national de la pro-priété industrielle) et inauguré le 7 décembre der-nier à la Safex (Société algérienne des foires etdes exportations), le Sainnov a connu la participa-tion de 100 exposants dont 30 inventeurs et 18PME. Ce Salon visait à encourager la rencontreentre les porteurs d’idées et de projets innovantsavec les industriels et les investisseurs. Uneopportunité pour tous les inventeurs qui ont prispart à ce rendez-vous pour attirer un potentielinvestisseur. En mettant au point un dispositif per-

mettant la cueillette des dattes sans escalader lepalmier, Ahmed Kadri du Centre de recherchesscientifiques et technologiques en analyses physi-co-chimiques (CRSTA) a ainsi arraché le premierprix de la meilleure invention. Le second prix a étéattribué au chercheur Belhadi Tebib qui a dévelop-pé une chaise roulante pour monter les escaliers.

Le domaine de la sécurité routière a obtenu letroisième prix pour l’invention du jeune MehdiAbdelhafid, un capteur de proximité pour véhi-cules. Ont été distribués également deux prixd’encouragement et un pour la meilleure femmeinventeur. Quant au prix du meilleur jeune inven-teur, il a été décerné à Redouane Abad, âgé de 14

ans. Ce jeune collégien est l’auteur de plusieursinventions dont une canne intelligente pour non-voyants et un ralentisseur lumineux doté d’un sys-tème hydrique lui permettant d’assurer une auto-alimentation en énergie.

«Ces inventions sont toutes d’actualité etrépondent aux besoins immédiats», souligne leprésident de la commission d’évaluation technolo-gique et scientifique, Abdelghani Chekar. Il préciseainsi que tous ces prix ont été attribués selon lesstandards internationaux, notamment l’originalitéde l’invention, sa nouveauté, son application etson impact socioéconomique.

Rym Nasri

SALON NATIONAL DE L’INNOVATION

Les meilleurs inventeurs primésSUITE À LEUR

RENCONTRE AVECLE SECRÉTAIREGÉNÉRAL ET LE

CHEF DE CABINETDU MINISTÈRE

DE L'INTÉRIEURUn délai supplémentaire

a été demandé auxPatriotes pour étudier

leurs casDe sources proches de la Coordination

nationale des Patriotes, nous avons apprisqu'une rencontre a eu lieu entre une délé-gation des Patriotes et le secrétaire géné-ral ainsi que le chef de cabinet du ministè-re de l'Intérieur. Celle-ci s'est soldée parun accord ayant trait à la signature de l'or-donnance relative à la retraite proportion-nelle pour ces derniers. A cet effet, il estfait savoir à cette délégation, nous dit-on,que les retards enregistrés quant à sonapplication sont dus au volumineux dos-sier des Patriotes, lequel nécessite uneétude au cas par cas ; pour arrêter la listedéfinitive des bénéficiaires à cette retraite.

Par ailleurs, on nous a fait savoir queles ministères de la Défense, du Travail ;de l'Intérieur et des Finances travaillent àl'unisson pour entériner ce dossier.

M. B.

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Et quimieux que l’ancien ministre del’Intérieur et des Collectivités locales etprésident de l’Association des anciensdu MALG pour le faire, lui qui a eu àconnaître de près le défunt ? C’était,hier mardi, au forum du quotidien ElMoudjahid quand Dahou Ould-Kablias’est évertué à brosser le portrait poli-tique de l’homme d’Etat, opiniâtre etjaloux de ses prérogatives que futMédeghri. Autant de facettes que cefils d’un ancien cadre de l'UDMA puisdu PPA-MTLD, né en 1934 à Saïda, àl’ouest du pays, a fini par payer au prixsuprême, sa vie et trop précocement.

Brillant matheux pour avoir décro-ché son bac à Oran avant d’atterrir àAlger pour des études supérieures,c’est à Mascara où il retournera en1956 pour exercer le métier d’institu-teur qu’il rencontrera Larbi Ben-M’hidiqui y venait régulièrement. Ceci avantde rejoindre le maquis l’année suivan-te, en 1957 dans la zone 5, à Sidi-Bel-Abbès où il gravira les grades jusqu’àcelui de commandant en avril 1962.

Au recouvrement par le pays de

son indépendance en juillet de cetteannée, Médeghri sera nommé wali deTlemcen jusqu’au mois d’octobre, dateà laquelle il sera promu ministre del’Intérieur. Un poste qu’il occupera jus-qu’à sa mort, douze ans plus tard.

«Il était d’une très forte personnali-té, n’acceptait pas les pressions, opi-niâtre et très jaloux de ses préroga-tives», témoignera Ould-Kablia quifera part de ses tout premiers diffé-rends avec le Président de l’époque,Ahmed Ben Bella. Un litige lié à ladésignation des walis puisque BenBella préférait placer ses anciens amisdu MTLD au moment où Médeghrivoulait intégrer les jeunes cadres sor-tis des écoles du FLN. Un bras de ferqui allait connaître son épilogue en été1964 quand Ben Bella signa un décretprésidentiel lui retirant la DGSN, lestransmissions nationales, la Fonctionpublique et la réforme administrative.D’où sa démission avant de revenirl’année suivante sur injonction de feuBachir Boumaza, alors ministre del’Industrie, pour redonner vie au projetde l’Ecole nationale d’adminsitration

qui, dès ce mercredi, portera son nom.Et les mérites de Médeghri ne s’ar-

rêteront pas là puisque on lui doit éga-lement les premiers codes communalet de wilaya, le statut de la fonctionpublique ou encore le FCCL (Fondscommun des collectivités locales)durant le règne du présidentBoumediène avec qui ses déboires sepoursuivront.

En effet, l’enfant de Saïda ne fai-sait pas mystère de sa désapprobationde certaines des options économiqueset sociales de cette époque. Il était

notamment contre les nationalisationstous azimuts, surtout celles des terresagricoles qu’il assimilait à une «dépos-session des Algériens» qui allait,comme il avertissait, «faire perdre aupays le savoir-faire, l’auto-financementet la confiance».

Autant de réserves auxquellesBoumediène répliquait intelligemmentà travers une opération de «confine-ment» de Médeghri. En instaurant,poursuivra Ould-Kablia, des commis-sions au niveau des wilayas, réduisantainsi les missions des walis et en élar-

gissant les APC aux organisations demasse, toutes issues du parti unique.«Des mesures du pur style marxistevisant le dépérissement de l’Etat»aurait jugé Médeghri, qui finiront parbien le faire plier, lui qui s’est «réfugié»à Annaba et subir dépression surdépression jusqu’à sa «mort» le 10décembre 1974 alors qu’il n’avait que40 ans. Une perte cruelle et immensepour le pays tant, témoignera encoreOuld-Kablia, Médeghri était «entier,réellement démocrate et moderniste».

M. K.

IL Y A 40 ANS, IL DÉCÉDAIT

Ahmed Médeghri ou le père de l’administration algérienne Le parcours politique de l’inamovible ministre de

l’Intérieur Ahmed Médeghri, celui que l’on considèrecomme le père de l’administration de l’Algérie indépen-dante, a été revisité, hier à l’occasion du quarantenaire desa disparition «énigmatique», à la force de l’âge, 40 ans.

L’Ecole nationale d’administration (ENA) porte, désor-mais, le nom du défunt ministre de l’Intérieur AhmedMédeghri dont on célèbre, aujourd’hui, le quarantenaire deson décès.

Une juste reconnaissance, de gratitude et de considé-ration à l’endroit de celui que l’on considère comme le«père de l’administration algérienne», ses réalisations mul-tiples visant à asseoir les fondements et les bases d’uneadministration algérienne indépendante sont là pour l’at-tester.

Parmi ses chantiers pionniers, la création justement decette école nationale de l’administration, le projet d’uneEcole supérieure des cadres qui n’a pu se concrétisermême si un premier contingent de 24 jeunes cadres dontl’actuel Premier ministre a été sélectionné, la création d’ap-pendices locaux de formation des cadres des collectivitéslocales que sont les CFA (Centres de formation administra-

tive), les tout premiers codes communal et de wilaya, leFonds commun des collectivités locales (FCCL),...

A Médeghri, on doit également la création de l’état civildans les régions sahariennes pour les populationsnomades touaregs et la reconstruction de l’état civil dansles régions dévastées par la guerre de Libération nationa-le, le premier recensement général, l’organisation des pre-mières consultations électorales, le redéploiement desfinances locales, la mise en place d’institutions locales auniveau des communes et des wilayas, l’assainissement etle redressement des services publics locaux, le développe-ment économique local et la promotion de la petite etmoyenne industrie locale, l’adoption d’un statut généraldes agents publics de l’Etat et des collectivités territoriales,le réaménagement territorial des wilayas dont le nombre aété porté de 15 à 31.

M. K.

AFFAIRE DE L’ÉCOLE SUPÉRIEURE DE POLICE

Le procès renvoyé sous huitainePrévue pour ce mardi, l’affaire des cadres de l’Ecole

supérieure de police de Châteauneuf a été reportée au 13 dumois en cours. La décision a été prise par le président du tri-bunal correctionnel près la cour d’Alger.

L’ENA baptisée au nom d’Ahmed Médeghri

Page 7: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

Le Soird’Algérie Mercredi 10 décembre 2014 - PAGE 7Actualité

Salima Akkouche – Alger (LeSoir)- De nombreux élèves ont dûrebrousser chemin hier encore suiteau mouvement de grève lancé par leCnapest. La mobilisation des ensei-gnants ne s’est pas affaiblie audeuxième et dernier jour de débraya-ge. Le taux de suivi est resté stablepar rapport au premier jour de la pro-testation.Le syndicat donne une estimation

de 85% de taux de suivi national auniveau des établissements secon-daires. La mobilisation reste moyen-ne dans les deux autres paliers où lesyndicat n’est pas encore bien struc-turé. Le Cnapest donne un taux desuivi de 40% dans le cycle moyen et

30% au niveau du primaire. Fier de son succès, le syndicat

reste déterminé à aller jusqu’au boutde ses revendications. Il qualifie cettepremière action de simple signald’alarme avant d’aller loin dans la pro-testation. Ainsi, il appelle les pouvoirspublics à réagir et répondre d’unemanière sérieuse aux préoccupationssoulevées pour éviter «le pourrisse-ment». «Je lance un appel aux autori-tés pour prendre nos revendicationsau sérieux pour préserver l’écolealgérienne», a lancé Laârbi Nouarcoordonateur du Cnapest. Le ministè-re de l’Education nationale, de soncôté, affirme avoir répondu à l’en-semble des revendications relevant

de son département. Pour le reste«les deux ou trois revendicationsencore en suspens», la tutelle dit seporter garante pour les soulever auniveau des institutions concernées.Des déclarations qui sont loin d’apai-ser la colère du syndicat qui les quali-fient plutôt de «provocation». Le Cnapest est affirmatif : «rien de

ce qui a été déjà signé dans les pro-

cès-verbaux n’a été appliqué». «Nousvoulons d’abord faire appliquer lesengagements tenus par la tutelledepuis le mois de février dernieravant de parler des autres revendica-tions», a indiqué Messaoud Boudiba,chargé de communication auCnapest. Selon lui, les enseignantssont déçus par les pratiques de latutelle qui n’a donné aucune réponse

satisfaisante à leurs revendications,qu’il s’agisse de l’ouverture de postesde promotion pour les enseignants,du dossier des enseignants en voied’extinction, de logement, de lamédecine de travail, des primes dezones ou des œuvres sociales.Jusque là, toutes les réunions tenuesentre les deux parties en conflit lasemaine passée pour désamorcer lacrise se sont soldées par un échec. La formule du dialogue, estime le

syndicat, n’a pas abouti. Le fossé secreuse de plus en plus entre le syndi-cat et sa tutelle. Les enseignants ont voté pour une

grève illimitée lors des assembléesgénérales tenues dans les établisse-ments scolaires, lundi dernier, selonMessaoud Boudiba. Le syndicat autonome n’a pas

encore fixé la date de la réunion deson conseil national pour décider dessuites à donner à son mouvement. Enattendant, les établissements sco-laires reprendront aujourd’hui leurrythme normal.

S. A.

APRÈS DEUX JOURS DE GRÈVE DANS LES ÉCOLES

Le Cnapest menace de «durcissement»Le Cnapest (Conseil national autonome des profes-

seurs de l’enseignement secondaire et technique) a réus-si à paralyser les établissements scolaires une fois deplus hier, au deuxième et dernier jour de son mouvementde grève. Le syndicat appelle les pouvoirs publics àprendre en charge ses revendications pour éviter le pire.Il convoquera son conseil national incessamment pourdécider des prochaines actions.

Parce que promesse leur a étéfaite que leurs doléances serontprises en charge dans un cadremultisectoriel, les Patriotes ontdécidé de rentrer chez eux et d’at-tendre pour voir.Une attente, néanmoins, limitée à 20 jours,

comme le soutiendra un membre de la coordi-nation nationale de la corporation pour qui iln’est pas question de signer de «chèque en

blanc» aux autorités. Pour Abderrahmane Ali-Ahmed, «la réunion de lundi au ministère del’Intérieur et des Collectivités locales a étésanctionnée par un engagement solennel desatisfaire notre plate-forme revendicative dansun cadre multisectoriel puisque plusieurs minis-tères, ceux des Finances, de la Défense natio-nale et de la Solidarité nationale sont concer-nés». «Ce qui suppose un travail d’ensemblequi nécessite du temps, d’où l’ultimatum detrois semaines accordé», poursuivra notreinterlocuteur. Ce dernier tiendra, néanmoins, à

préciser que «faute d’une réponse à nosdoléances à l’expiration de cette échéance, lesPatriotes reprendront avec plus de force et dedétermination le chemin de la contestation». Pour revenir aux doléances des Patriotes

qui, soit-dit en passant, ont tenté de marchersur la capitale à partir de Boufarik avant d’êtretenus en respect par un important dispositif desécurité sur l’autoroute Blida-Alger, avant d’êtreinvités à des conciliabules au ministère del’Intérieur et des Collectivités locales, elles serésument en une seule grosse préoccupation.

Celle de la mise en application de l’article 77d’un décret présidentiel paru au Journal officielnuméro 66. Celui-ci stipule, en effet, que «chaque

citoyen ayant participé aux côtés de l'Arméenationale à la lutte contre le terrorisme etconformément à la réglementation en vigueur,ouvre droit à une pension de retraite proportion-nelle », indiquant une «augmentation des pen-sions pour les veuves et ceux qui sont handica-pés à vie».

M. K.

Messaoud Boudiba annonce une grève illimitée.

APRÈS AVOIR ÉTÉ REÇUS AU MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR

«Satisfecit» et «prudence» chez les Patriotes

BOUIRA

Les Gardes communaux libres mettent en garde contrela dégradation de la situation sécuritaire

Après le succès retentissant deleur premier congrès constitutif tenule 1er novembre dernier à IfriOuzellaguen dans la wilaya deBéjaïa, les Gardes communauxlibres poursuivent leur action en vuede sensibiliser toutes les franges dela société ayant participé activementà la lutte antiterroriste, afin d’allervers un congrès national dans lequelseront conviés tous ces acteurs,depuis les Gardes communaux, auxGroupes de légitime défense enpassant par les Patriotes. Cela étant, lors de la réunion

tenue samedi dernier et ayantregroupé les délégués de plusieurswilayas à Saharidj, en présence desPatriotes de la région et des élé-ments appartenant aux Groupes delégitimes défenses, l’accent a étémis sur la dégradation de la situationsécuritaire dans la région deM’chédallah, depuis plusieurs mois ;les présents ont dénoncé la dissolu-tion des détachements de la Gardecommunale, et la politique qui a étéderrière ces dissolutions à l’échellenationale. En effet, plusieurs intervenants

ont rappelé les différentes appari-tions des terroristes dans la régionde M’chédallah ces dernièressemaines, avec des faux barrages etla prise des véhicules, de force, auxcitoyens. Cette situation a créé unétat de psychose généralisé dans larégion et cela sans que les respon-sables chargés de la sécurité met-tent le paquet pour redonner de l’es-

poir à la population. Aussi, tous lesprésents ont regretté la dissolutiondu corps de la Garde communale,surtout dans cette région où la majo-rité des détachements de la Gardecommunale était implantée dansdes villages reculés où la sécuritéétait assurée totalement par cesseuls Gardes communaux qui fai-saient face aux incursions terro-ristes, parfois au prix fort, avecmême des pertes humaines, que cesoit à Saharidj, Ahnif ou El Adjiba etAth Mansour. Au niveau de toutes ces com-

munes, des Gardes communauxavaient perdu la vie en faisant faceaux terroristes…Trois jours après cette rencontre,

le Mouvement national des Gardescommunaux libres (MNGCL) vientde rendre public un communiquédans lequel il réitère le serment dedéfendre la mémoire des 4 668Gardes communaux tombés auchamp d’honneur pour sauver laRépublique et rappelle aux déci-deurs «le devoir de l’Etat algérien àprotéger les orphelins et les veuvesde ces martyrs du devoir, et le devoir

de l’Etat d’intervenir pour aider lesautres éléments de la Garde com-munale afin de leur garantir un salai-re décent et une vie décente». Cela étant, et tout en rappelant le

combat mené par ce corps depuisplus de trois ans, le MNGCL réitèreses principales revendications, àsavoir la demande d’une reconnais-sance officielle de tous les sacrificesdu corps de la Garde communale, lacréation d’un Haut-Commissariat detous ceux qui sont tombés pour sau-ver la République, ou le caséchéant, leur rattachement au minis-

tère des Moudjahidine, la créationd’un ministère des Droits del’Homme et le parachèvement duprocessus de la réconciliation natio-nale avec des poursuites contre lesarchitectes des crimes contrel’Humanité, la révision des pensionsdes retraités, le classement desGardes communaux blessés ouhandicapés lors des missionscomme invalides de guerre et enfin,la réintégration sans conditions detous les Gardes communaux licen-ciés.

Y. Y.

Sur les 36 mutuelles activant à tra-vers les différentes wilayas, un cer-tain nombre ne fonctionne pas dansle respect des textes en vigueur. Leministre du Travail assure que depareilles situations ne pourraient sereproduire grâce au texte régissantles mutuelles sociales en débat hierau Sénat.

Nawal Imès - Alger (Le Soir)- En répondantaux préoccupations des sénateurs, le ministre duTravail a fait savoir que sur le total des mutuellesagréées, un certain nombre d’entre elles faisaient

l’objet de poursuites judiciaires. La justice aura àtrancher sur ces cas en désignant un administra-teur. Ce dernier aura la charge de régler lesaffaires courantes en attendant la réélection dubureau desdites mutuelles ainsi que leurs conseilsd’administration. Mohamed El-Ghazi a affirmé que le texte en

débat avait mis les garde-fous pour éviter que lesgestionnaires des mutuelles ne se servent de l’ar-gent des mutualistes à des fins personnelles. Le texte en question vise à donner aux

mutuelles une meilleure visibilité en leur permet-tant de proposer des services de meilleure qualité.Si le rapporteur de la commission du travail,affaires sociales et solidarité nationale y voit une«avancée», certains sénateurs y trouvent des

lacunes. C’est le cas d’un sénateur du FLN quidéplore que le texte ne prenne pas assez encompte les intérêts des mutualistes. Il a égalementfait part de son étonnement face à la mise à l’écartdes représentants des mutuelles au moment de larédaction de l’avant-projet de texte. Ce même sénateur avait, dès le début de sa

prise de parole, tenté d’attirer l’attention deBensalah sur le pourquoi de la non-association desénateurs à un récent séminaire consacré audevenir du Sénat. Le président du Sénat lui a aussitôt coupé la

parole, lui rappelant que seules les interventionsconsacrées au texte relatif aux mutuelles étaientacceptées.

N. I.

ELLES SONT 36 À EXERCER

Plusieurs mutuelles sous la menace de décisions de justice

Phot

o : D

R

Page 8: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

Le Soird’Algérie Entretien Mercredi 10 décembre 2014 - PAgE 8

A l’heure où l’environnementoccupe beaucoup de gouvernants àtravers le monde qui multiplientdepuis quelques années les ren-contres internationales pour tenter,pas toujours en réussissant, depréparer un avenir plus propre etplus vivable aux citoyens de la pla-nète, nous avons voulu savoir com-ment justement notre pays conçoitcette question, comment il se pré-pare à éviter les catastrophes éco-logiques annoncées, réelles ousupposées. Qui mieux que DalilaBoudjemaâ, la ministre de l’Aména-gement du territoire et de l’Environ-nement, pour répondre à ces inter-rogations ? A la veille de sa partici-pation à Lima (Pérou) à la Conféren-ce mondiale sur le climat (du 1er au12 décembre), nous l’avons rencon-trée et évoqué avec elle non seule-ment les problèmes de préserva-tion de l’environnement, d’écologie,mais aussi, et c’est un secteur detaille, l’aménagement du territoire,les plans, dispositifs et mesures, ettous les aspects nombreux qui ysont liés.

Le Soir d’Algérie : La gestion des déchetsménagers semble poser toujours problème.Les centres d’enfouissement technique sonten bute aux réactions des riverains qui n’enveulent pas à cause des nuisances qu’ilsengendrent. La solution n’est-elle pas dans letri sélectif et le compostage industriel ?

Mme Dalila Boudjemaâ : La gestion desdéchets apparaît à la fois simple et tout lemonde pense détenir la solution. Ce qu’il fautsavoir, c’est que la gestion des déchets est orga-nisée selon 3 maillons essentiels : la collecte, letransport et le traitement et, bien sûr, la bonnearticulation entre ces maillons. Si aujourd’hui letraitement des déchets est maîtrisé, où beau-coup d’efforts ont été faits et qui doivent êtrebien sûr poursuivis, la collecte et le transportposent toujours des problèmes. Le Programmenational de gestion intégrée des déchets mis enœuvre est un outil dynamique qui est basé surune démarche intégrée, graduelle et progressi-ve. Il a eu, en effet, le mérite de clarifier les res-ponsabilités des acteurs et défini les instrumentsde gestion. Depuis sa mise en œuvre, il a connuun état d’avancement important qui s’est traduitpar l’élaboration de 1 269 schémas directeursde gestion des déchets ménagers, la réalisationde 124 centres d’enfouissement technique auniveau du territoire national qui sont dotés decentres de tri, d’installations de traitement deslixiviats et du biogaz, la fermeture et la réhabili-tation de 64 décharges sauvages, la réalisationde 89 décharges contrôlées et des centres dedéchets inertes. L’enfouissement technique serarenforcé par le traitement thermique avec traite-ment des gaz et récupération d’énergie et dechaleur et aussi l’introduction de nouvellesformes institutionnelles de gestion des instal-lations de gestion des déchets avec la créationd’établissements à caractère industriel et com-mercial de wilaya. Ce dispositif permettra le trai-tement intégré des déchets ménagers et assimi-lés.

oui, mais revenons, si vous le voulezbien, aux réactions nombreuses des rive-rains qui refusent de voir installés cescentres dans leur proximité immédiate.

La diversification des techniques de traite-ment des déchets amène à des choix parfoiscomplexes. Pour revenir à votre question relati-ve aux centres d’enfouissement technique, quisuscitent dans certaines régions de vives réac-

tions de la part des citoyens, chaque mode detraitement présente ses avantages et ses incon-vénients ; il n’existe pas de panacée. Dès lors,différents outils de gestion des déchets lesmieux adaptés au contexte socioéconomiquelocal ont été mis en place. Permettez-moi devous dire que le centre d’enfouissement tech-nique n’est pas la décharge d’antan où on jetaitn’importe où et n’importe comment, alors que leCET est une installation classée qui répond auxnormes environnementales et le site devantrecevoir le CET est soumis obligatoirement àune étude d’impact sur l’environnement et uneétude de dangers.

Le constat qu’on peut faire, de plus en plus,c’est que les Algériens ne sont pas contentségalement de la propreté des villes et les pro-blèmes liés au cadre de vie. Vous en convenezavec moi que la propreté de la ville est une réa-lité complexe, multiforme, évolutive et qui bougechaque jour, elle fait partie du quotidien et doitfaire l’objet d’une attention particulière de tous.Les collectivités locales, «moteurs» dans la poli-tique de gestion des déchets ménagers, sontresponsables, d’un point de vue opérationnel,de la collecte et, par conséquent, ont un rôledéterminant à jouer dans la mise en œuvreconcrète de la réduction et de la gestion durabledes déchets. Bien sûr, il serait illusoire de direque tous ces problèmes pourront être régléstout de suite. Bien que la gestion des déchetssoit une affaire locale, elle est tributaire des phé-nomènes de société et de culture. Il conviendradonc de procéder par étapes successives, desélectionner des opérations-pilotes avec descommunes choisies selon des critères objectifs,de les tester, avant de les généraliser. L’ap-proche méthodologique consistera à progresserminutieusement, dans un premier temps, avecles communes les plus dynamiques, qui s’enga-gent dans le renforcement de leurs capacitésinstitutionnelles, dans le recouvrement des res-sources fiscales.

Un contrat de performance sera souscrit parles communes candidates à la redynamisationde l’action communale. Revenons au recyclagedes déchets et à la valorisation des déchets, ycompris le compostage. Les enjeux d’aujour-d’hui appellent à des comportements plus res-ponsables et respectueux de l’environnement.En somme, le recyclage est devenu pour notrepays un impératif économique, environnemen-tal et social. La gestion classique des déchets,demeure pour les communes un véritablecentre de coût, pour ne pas dire une contraintepesante et sans réelle valeur ajoutée. 13,5 mil-lions de t/an de déchets ménagers ; avec uneprojection de 16 millions de t/an en 2015. 5%seulement étaient recyclés et 17% enregistrésen 2014. Une gestion circulaire des déchetspermettra de transformer ce centre de coût(gestion classique des déchets) en un centre deprofit économique, environnemental et social.Cette approche est la plus efficace pour

résoudre le problème de gestion des déchetsdans notre pays et d’ailleurs, notre plan d’actiondonne la priorité au développement de cettefilière porteuse d’enjeux multiples : un nouveausecteur industriel en Algérie, créateur d’emplois,une industrie utile aux entreprises algériennesqui peuvent accéder à des matières premièresmoins onéreuses, ce qui participe à leur compé-titivité, une réduction de la quantité de déchetsenfouis et, par conséquent, augmentation de ladurée de vie des centres d’enfouissement. Autravers de ce plan d’action, notre objectif estl’augmentation du recyclage matière afind’orienter vers ces filières un taux de 25% en2015, et de 40% à partir de 2016 et au-delà.Ces objectifs sont certes ambitieux, mais réali-sables grâce à l’implication de tous les parte-naires concernés : pouvoirs publics, acteurséconomiques, associations et citoyens. Maiscette filière n’a de sens que si tous les maillonsde la chaîne de gestion existent. Aujourd’hui,notre pays s’est doté d’infrastructures, la ges-tion des déchets a particulièrement évolué entermes de technicité, de qualité et de service.Elle est passée d'une approche de type «mono-filière» à une approche globale, favorisant lesfilières de valorisation des déchets. Le tri desdéchets est actuellement admis. Mieux, il estréclamé par tous. Chacun comprend la nécessi-té économique et environnementale du tri et dela valorisation des déchets : «Les déchets sontdes produits marchands ayant une valeur éco-nomique.»

L’Algérie s’apprête à exploiter le gaz deschiste. Pour l’heure, la seule techniqueconnue et utilisée est la fracturation de laroche impliquant l’utilisation intensive del’eau (relativement rare chez nous) et provo-quant des rejets pouvant être contaminantssur les terres avoisinantes. L’on ne vous apas beaucoup entendue sur ce sujet environ-nemental ô combien sensible.

L’Algérie est en phase d’exploration des gazde schiste. S’il est entendu pour l’heure de pro-céder par la technique de la fracturation hydrau-lique, il demeure également entendu qu’enattendant la phase d’exploitation de cette res-source, notre attention est portée à l’avance-ment et au développement des techniques dansce domaine, y compris ceux concernant la frac-ture hydraulique.

La fracturation hydraulique comporte un cer-tain nombre de risques environnementaux qu’ilest possible de recenser et de limiter, mais il està rappeler que la pratique de la fracturationhydraulique en tant que technique utilisée dansles domaines de l’exploitation des eaux, deshydrocarbures conventionnels ou de la géother-mie ne date pas d’aujourd’hui. Utilisée depuis1940, cette technique a gagné en termes de pra-tique, de retour d’expérience, de maîtrise maisaussi de recherche et d’innovation. Les avan-cées technologiques de la chimie verte offrentdes produits de substitution moins nocifs pourl’environnement et la santé humaine. En Algérie,un cadre institutionnel, législatif et règlementaireexiste pour encadrer les projets des gaz deschiste. Les études d’impact sur l’environne-ment sont les outils fondamentaux pour l’évalua-tion des incidences environnementales des pro-jets, dont l’exploration et l’exploitation des gazde schiste. Elles permettent de suivre cette acti-vité dans toutes ses phases d’évolution depuissa planification de part la caractérisation deslieux des projets et l’évaluation de leurs condi-tions initiales, jusqu’en phase «post-exploita-tion» en passant par l’analyse et l’évaluation deseffets de l’exploitation, des effets cumulatifsinduits, leur prévention et leur atténuation.

Il s’agit d’abord pour l’étude d’impact desélectionner des alternatives de sites pour lafuture exploitation en termes de moindresrisques en éliminant les sites à failles, ceux pré-sentant des puits abandonnés ou des fracturesinduites par des activités antérieures. Les sitespouvant poser des conflits ou des incompatibili-tés d’utilisation de l’eau sont également à écar-ter. Une fois le site retenu, une situation de réfé-rence détaillée de part la caractérisation de l’état

initial du site doit être établie. Elle sera nécessai-re pour pouvoir suivre l’évolution des activitésd’exploration, d’exploitation et de post-exploita-tion, et d’apporter les remédiations nécessairesau temps nécessaire. Quant à la contaminationdes eaux souterraines, des sols et sous-sols parles produits chimiques utilisés dans les projets,en cas de fuites, c’est un risque de pollutionappréhendé par l’étude d’impact sur l’environne-ment laquelle focalise sur la prévention de cerisque très à l’amont. Dans le cas particulier desgaz de schiste, une bonne isolation des puits,une bonne conception des tubages ainsi qu’unemaîtrise de la technique de fracturation et desfractures induites sont les mesures phares d’at-ténuation des effets sur la qualité des aquifèresdes sols et des sous-sols. Les produits chi-miques utilisés ne représentent que 0,5% duvolume d’eau injecté. Malgré la faible concentra-tion de ces produits, l’étude d’impact s’attelle àce que les produits chimiques soient clairementidentifiés puis évalués et substitués au maxi-mum par des produits alternatifs biodégradablesou de moindre effet sur l’environnement.

Il est à signaler que la plupart des produitsutilisés sont ceux-là mêmes utilisés dans lesproduits détergents et désinfectants rencontrésdans la vie courante. Les eaux résiduaires de lafracturation hydraulique doivent impérativementêtre traitées qu’elles soient destinées au recycla-ge dans le cycle de la fracturation ou au rejetdans le milieu naturel. L’utilisation des quantitésimportantes d’eau est un facteur important dansl’évaluation des projets par les études d’impact.Bien que les quantités utilisées en matière d’ex-ploitation des gaz de schiste diffèrent selon lanature de la roche mère, il demeure impératif deréduire au maximum l’utilisation de l’eau, enoptimisant les protocoles de fracturation par unemaîtrise des propriétés géo-mécaniques de laroche et une modélisation simulant au mieux lecomportement de la roche dans la réalité. Unefracturation optimisée améliore le rendementd’un puits, réduit de fait le nombre de fractura-tions à effectuer et par conséquent réduit lerecours à une injection intensive d’eau. Ceci dit,un plan de gestion de l’eau, partie intégranted’un plan de gestion environnementale, doit êtreélaboré et scrupuleusement matérialisé. Lamesure phare de ce plan porte sur le recyclagedes eaux de reflux dans le cycle de la fractura-tion.

Les terres environnantes sont une caracté-ristique du milieu qui intègre systématiquementl’étude d’impact sur l’environnement lors de ladélimitation de la zone d’étude et de la descrip-tion de l’état initial. Les rejets d’eaux de processau niveau de ces terres ne peuvent se faire quesi leur qualité satisfait aux normes de rejet deseffluents liquides.

Par ailleurs et en plus des études d’impactsur l’environnement, l’exploitation des gaz deschiste est soumise à une étude de dangerspréalable laquelle s’intéresse aux mesures degestion des risques et permet l’élaboration deplans opérationnels d’intervention en cas d’oc-currence d’incidents.

Le retour d’expérience des puits exploités,notamment aux USA et au Canada, offre uneréférence non négligeable en matière d’acciden-tologie et de développement de systèmes rigou-reux de gestion des risques. Des entreprisesayant été pionnières en matière d’exploitation degaz de schiste ont développé leur renomméegrâce à leurs propres recherches en vue d’assu-rer leur compétitivité. Des agents épaississantsde qualité alimentaire viennent remplacer desproduits chimiques utilisés, le développement dumonitoring de la fracturation en utilisant la tech-nologie microsismique et bien d’autres innova-tions viennent conforter cette position que l’ex-ploitation du gaz de schiste par la fracturationhydraulique n’est pas une fatalité pour l’environ-nement au regard de la maîtrise de la techniqueet de son développement technologique pro-gressif.

k. B.-A

Réalisé par khedidja Baba-Ahmed

Mme BOUDJEMAÂ DALILA, MINISTRE DE L’AMÉNAGEMENT DUTERRITOIRE ET DE L’ENVIRONNEMENT, AU SOIR D’ALGÉRIE :

Dalila Boudjemaâ, ministre de l’Aménagement du territoire et

de l’Environnement.

«Une démarche fédérativeet participative du secteur»

2e partie et fin

Phot

o : D

R

Page 9: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

Les délinquants de Tipasa innoventdans leurs techniques d’agression, enrecourant aux services d’une femmereprise de justice pour appâter et mettreen confiance leurs futures victimes.

II s’agit d’une demoiselle qui, postée sur letronçon routier situé entre la plage de Kouali et laforêt attenante aux complexes touristiques «laCorne d’or» et le «C.E.T», attendait patiemmentque des imprudents tombent dans les filets qu’elleavait tendus. La technique marche tellement bien,que des couples ont répondu à ses appels de sirè-

ne. Sitôt le véhicule arrêté et que le couple en sortpour s’enquérir, alors surgissent des bois deuxcompères, deux énormes gaillards, âgés de 35 et27 ans, répondant aux initiales de B. S. et H. M.,l’un résidant à Douaouda et le second à Koléa,munis de gros sabres pour faire grosse impres-sion sur leurs victimes.

Sitôt leurs victimes délestées de leurs biens,les trois bandits, s’évanouissent dans la nature.

Durant les mois d’octobre et novembre, troiscouples et un jeune homme furent victimes de cesagressions, en plein jour entre 14h et 15 heures.Ce fut un jeune homme, la dernière victime, qui

avait cédé aux charmes de la sirène au détour dela route boisée de Tipasa-Ouest, qui paya pour sanaïveté, mais il avait promptement réagi en appe-lant le 10 55 de la gendarmerie.

Cette dernière, qui est intervenue, sitôt le for-fait accompli, n’avait laissé aucune chance de fuiteaux deux agresseurs qui furent, au prix d’une cour-se-poursuite infernale, arrêtés trois cents mètresplus loin. La dame qui servit d’appât, aux banditsfut dénoncée par ses complices et arrêtée. Ils’agissait, pourtant, de voyous qui avaient eu leprivilège d’être graciés récemment.

Houari Larbi

Le Soird’Algérie Mercredi 10 décembre 2014 - PAGE 9Le Soir du Centre

TIPASA

Des bandits utilisent une femme pour appâterleurs victimes

En grande pompe, la cérémo-nie d'ouverture du Colloque inter-national sur MohamedBencheneb a eu lieu dimanchedernier au pôle universitaireYahia-Farès de Médéa.

Sous le slogan «Bencheneb etl'orientalisme» et dans sa quatriè-me édition,cet événement tantattendu qui devra durer jusqu'au10 de ce mois, a attiré un publicnombreux qui afflue depuis lepremier jour de cette manifesta-tion.

Une cinquantaine de commu-nications sont programmées etdes professeurs de renom éma-nant de divers pays participent àce rendez-vous scientifique dehaut niveau. Dans son allocution,

M. Brahim Merad, premier res-ponsable de la wilaya, n'a pasmanqué de mettre l'accent surl'importance d'une telle rencontre.Importance qui réside dans le faitque la culture, la science et lesavoir sont les repères despeuples et voire même leur iden-tité.

On remarquera que le thèmechoisi ne manque pas de perti-nence et a préoccupé grandnombre de têtes pensantes depar le monde en faisant coulerbeaucoup d'encre.«Orientalisme», quels syno-nymes ? Quelles définitions ?Quels champs lexicaux ? Quellesreprésentations ? Quels conceptsici et là ?...

D'après le professeurMustapha Chérif président de cecolloque, la représentation que sefaisait Bencheneb de l’orientalis-me et son attitude par rapport àce courant,à cette tendance, à ceconcept ont été clairement etmûrement traduites par sesripostes réfléchies et qui ontconsisté en ses précieusesœuvres et écrits, ses inégalablesthèses, où chaque fois nationalis-me, valeurs humaines, cultureétaient mis en exergue .

Bencheneb a su riposter àtoutes les tentatives de déperson-nalisation du colonialisme en gar-dant vivant le patrimoine national,contribuant ainsi et à sa manièreà la résistance culturelle dupeuple algérien. Et justementdans ce sens, l'une des symbo-liques de cette résistance cultu-relle et nationaliste s'est traduitepar le port de Bencheneb du cos-

tume algérien à l'occasion duCongrès d'Oxford en 1928 où il afait sensation avec son habit tra-ditionnel.

Bencheneb a su relever le défidevant Basset à l'époque où cedernier était doyen de la Facultéd'Alger. Devant également AsinPalacios, islamologue et prêtreespagnol du début du 20e siècle.

Bencheneb, illustre savant,polyglotte, linguiste, historien... àvocation d’éducateur, a mené uncombat idéologique sans précé-dent qui lui a permis de relevermoult défis et qui lui a valu révé-rences et reconnaissances.

L'enfant prodige de Médéa aœuvré pour tordre le cou aux pré-jugés et pour la sauvegarde deses racines islamo-arabo- ber-bères en menant un combat idéo-logique très subtil, imprégné desagesse et de maturité.

M. L.

MÉDÉA

Bencheneb réveille la réflexionChaque année , ce colloque vient ajouter du lustre à la

wilaya , car il vient témoigner une fois de plus de cettefigure emblématique, de ce personnage exceptionnelqu'incarne Bencheneb, l'enfant prodige de Médéa.

Une fois les éléments du groupeidentifiés, les policiers ont mis soussurveillance discrète chacun desindividus suspectés, le plan établi etmis en exécution a abouti dansl’après-midi du jeudi 4 octobre der-nier à l’interpellation au niveau de lacommune de Arib, de 2 membres dugroupe qui s’apprêtaient à approvi-sionner un dealer local. Au momentde leur interpellation, indique unesource policière, alors qu’ils circu-laient à bord d’un véhicule de typeDFSK, les deux individus étaient enpossession de 15 plaquettes de kiftraité de 100g la pièce soit un poidstotal de 1 500g.

Cette première interpellation sui-vie d’un interrogatoire a permis auxpoliciers d’identifier les autresmembres du réseau et surtout decelui désigné comme étant le four-

nisseur principal, qui a été interpelléau niveau de l’entrée ouest de laville de Khemis-Miliana alors qu’ilcirculait à bord d’un véhicule de typeTwingo. On indique qu’il avait sur luiun sabre, une arme électrique defabrication artisanale et 2 cutters.

La perquisition opérée par lasuite dans les locaux de la petiteboulangerie artisanale qu’il exploiteà Khemis-Miliana, toujours de sour-ce policière, a permis aux policiersde mettre la main sur 22 comprimésde psychotropes et d’une plaquettede kif traité de 31g prête à être écou-lée, ainsi que 2 sabres dont un, defabrication traditionnelle.

Avec 2 autres complices dans laboulangerie, ce sont donc 5 indivi-dus qui ont été arrêtés tandis que lesixième membre du groupe, identi-fié, est toujours en fuite. Les 5

membres du groupe dont l’âge varieentre 18 et 28 ans, dont deux sontrésidents à Miliana et 3 à Khemis-Miliana ont été déférés lundi au par-quet de Aïn Defla. Après avoir étéentendu par le juge qui a instruit ledossier pour trafic de drogue etdétention d’armes blanches, les 5individus ont été placés sous man-dat de dépôt.

On rappellera ici que dans lecourant du mois de novembre écou-lé, toujours à Khemis-Miliana, l’inter-pellation d’un individu, un certain B.B., a permis d’identifier un reven-deur de drogue qui activait auniveau du boulevard du 1er-Novembre, répondant aux initialesde G.S. Les éléments de la BMPJde la Sûreté de la daïra de Khemis-Miliana ont alors procédé à une per-quisition au domicile de ce dernier età son arrestation pour détention etcommerce de drogue après avoirmis la main sur une quantité de 553g de kif traité, découverte dans cedomicile. Cette première phase del’opération a permis d’identifier 2autres individus soupçonnés d’êtreles fournisseurs. Les perquisitions

opérées dans leurs domiciles res-pectifs n’ont rien donné puisque ces2 individus, B. K. et A. F., avaientpréféré prendre la fuite. Il sontactuellement recherchés.

Plus récemment, dans la journéede lundi, la police a opéré dans lapropriété d’un grand revendeur, nonautorisé, de boissons alcoolisées,considéré comme le grossiste detoute la wilaya en vins et spiritueux,d’origine locale et d’importation.

Selon une source digne de foi, lepropriétaire des lieux a opposé unevive résistance aux policiers qui vou-laient perquisitionner la propriété.On indique qu’il a utilisé des Pittbulls, des chiens interdits à la déten-tion à cause de leur férocité et leurdangerosité.

On ajoute que malgré la résis-tance opposée, la perquisition aquand même eu lieu ainsi que la sai-sie de quelque 3 000 bouteilles dedifférents alcools et d’une somme de23 millions de centimes. Le proprié-taire des lieux et 2 autres individussont entre les mains de la police etplacés en garde à vue.

Karim O.

KHEMIS-MILIANA

La BRI opère une saisie de 1,5 kg de kifet démantèle un réseau composé de 5 individus

FACE AUX VOLSRÉCURRENTS DELEURS BÉTAILS

Des citoyens de Fraksa

s’organisentDepuis plusieurs mois, les citoyens du vil-

lage Fraksa dans la commune de Oued-El-Berdi, à 10 kilomètres au sud de Bouira, fontface au phénomène de vol de leurs bétails.Un gang spécialisé dans le vol de bétailsopère dans cette région depuis plusieurs moissans que les éléments de la gendarmerie avi-sés par la population n’arrivent à mettre lamain dessus.

Pas une semaine ne passe sans que lescitoyens de ce village ne fassent part d’un vol,d’un des leurs, de son bétail. Des vaches, desmoutons, des brebis, sont cycliquement voléspar dizaines de têtes, sans que personnen’arrive à trouver une solution pour arrêter cegang.

Aussi face aux vols récurrents de leurstroupeaux, les villageois se sont organisés etont constitué des comités de vigilance quiveillent toute la nuit et à tour de rôle, en faisantdes rondes autour du village. Depuis, les volsont cessé mais les villageois tiennent à inter-peller les pouvoirs publics afin de trouver unesolution à cette situation qui n’a que trop duré.

Les responsables chargés de la sécuritédes biens et des personnes, à commencerpar les services de la gendarmerie, doiventmultiplier les patrouilles de nuit dans ces vil-lages reculés afin de sécuriser les populationset leurs biens. En outre, les investigations doi-vent être accélérées afin de retrouver le gangauteur de ces vols.

On se rappelle, il y a une semaine à Sour-El-Ghozlane, dans une affaire similaire, leséléments de la BRI, relevant de la Sûreté dedaïra de cette commune, ont réussi, suite àdes plaintes émanant des citoyens et faisantétat du vol de leurs bétails, à arrêter le gangauteur de ces vols et à récupérer en l’espaced’une seule nuit, 27 têtes de moutons. Lesquatre membres qui constituaient ce gang ontété déférés devant le procureur de laRépublique près le tribunal de Sour-El-Ghozlane, qui les a mis sous mandat dedépôt.

Y. Y.

C’est en exploitant des informations obtenus par lesservices de renseignements que les éléments de laBrigade de recherche et d’investigations de Aïn Deflaont pu mener une enquête minutieuse qui a abouti audémantèlement du réseau de dealers qui opéraient auniveau de Miliana et de Khemis-Miliana.

Page 10: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

C’est aussi le mêmecas pour les autreslégumes dont les prixayant pris l’ascenseur neveulent plus redescendreà des niveaux raison-nables en dépit de mar-chés bien achalandés.Pour les fruits, notam-ment ceux de saison, àl’exemple des oranges et

de la clémentine, les prixne sont pas aussi abor-dables. C’est pratique-ment la même situationqui est constatée auniveau des magasinsd’alimentation générale.

Les produits entrantdans la préparation deplats populaires et àmoindre coût auparavant

à l’image de l’haricotblanc, du pois chiche etdes lentilles sont devenuspresque un luxe pour lesfamilles dont les moyensfinanciers sont limités.Ceci sans évoquerd’autres produits à l’ima-ge des viandes rouges etblanches et du poissonauxquels elles n’y pen-

sent même pas. Le prix du poulet a

atteint ces dernièressemaines des cîmes serapprochant des 400dinars le kilogramme.

Ces augmentationssubites et à répétition dela viande blanche relèventd’un secret que détien-nent les seuls reven-deurs. Devant cette situa-tion, ces familles se rabat-tent sur le marché infor-mel en raison des prixmoindres qui sont prati-qués. C’est pratiquementla ruée sur ces types de

produits. Pourtant, ceuxproposés à ce niveau à laconsommation humainese distinguent pour la plu-part par une absencetotale de l’hygiène etaucun respect des cri-tères de conservation. Etpour cause, ils ne sontsoumis à aucun contrôledes services en charge decet aspect. Dans ceslieux, la sauvegarde de lasanté publique est prati-quement foulée aux piedspar les animateurs ducommerce illicite.

Les produits alimen-

taires atteints de péremp-tion sont mis en ventesans que nul ne trouve àredire.

A. Bouacha

DEVANT LA CHERTÉ DE LA VIE

Les ménagères annabies se rabattentsur le marché informel

MILAOuverture

des 2es Journéesnationales du film

documentaireLa Maison de la cultu-

re, Bachir-El-Ibrahimi deMila, abrite du 8 au 11décembre en cours, les2es Journées nationalesdu film documentairesous le slogan «Le film,un document».

Inaugurée, le lundi 8en fin d’après-midi, enprésence des autoritéslocales, les organisateursont préféré entamer cettemanifestation en hono-rant deux figures du 7eart, en l’occurrence, lecomédien AbdenourChellouche et le réalisa-teur Abdelbaki Sellaï.

Le programmeconcocté et diffusé, auniveau de la salle despectacles de la Maisonde la culture, les 8, 9 et10 en fin d’après-midi,comprendra 18 petitsfilms, à raison de 6 parsoirée, suivis de débats.

La proclamation deslauréats de cette compé-tition culturelle, lesrécompenses ainsi que lacérémonie de clôture,seront organisées en finde journée du 11décembre.

Les participants vontreprésenter les wilayasde Tizi-Ouzou, Sétif,Mostaganem, El Oued,Tarf, Mila, Boumerdès,Tlemcen, Ghardaïa,Tébessa, Djelfa, ElBayadh, Skikda, Annaba,Médéa et Aïn Defla.

A signaler qu’uneexposition relative aucinéma algérien, descommunications et desateliers ont été organisésen marge de cette mani-festation.

A. M.

En dépit de la grande abondance qui caractérise les marchés de fruitset légumes et les commerces de divers produits alimentaires à Annaba,les prix restent toujours inabordables pour les ménages aux faibles reve-nus voire même pour ceux de la classe dite moyenne. Même si son prix aconnu ces derniers jours une certaine baisse, la pomme de terre est tou-jours loin de celui qu’elle devrait afficher en pareille période de l’année.

Les protestataires quiont utilisé des pierres, desbranches d’arbres etautres objets hétéroclitespour arrêter la circulationsur cet axe névralgique,reliant la wilaya d’El-Tarf àla wilaya de Annaba, ontdénoncé la qualité des tra-vaux pour les projets rele-vant du programme d’ur-

gence dans son volet«amélioration urbaine» oùleurs maisons et autresappartements du rez-de-chaussée ont connu desinfiltrations des eaux plu-viales ainsi que les établis-sements scolaires qui ontdû renvoyer les élèveschez eux.

Dans le même sillage,

les protestataires n’y sontpas allés avec le dos de lacuillère pour fustiger lesprojets d’améliorationurbaine qui, au lieu d’amé-liorer leur quotidien, l’onttransformé en cauchemar.

« Les projets ne sontpas réalisés selon lesnormes requises et selonune étude bien détailléetenant compte des spécifi-cités de la région et de sonclimat humide où les pluiessont une donnée incon-

tournable. C’est un secretde Polichinelle que de direque les travaux sont faitssuivant des modificationsqui obéissent beaucoupplus à des intérêts esthé-tiques qu’à une utilitépublique».

De fait, les multiples ral-longes budgétairesoctroyées par les pouvoirspublics, dont celle du Pre-mier ministre Sellal lors desa visite il y a une année,et qui est de 3160 milliards

de centimes, pour faireface aux inondations etaméliorer les conditions devie exécrables descitoyens, ne sont en fin decompte que de la poudreaux yeux. Leur concrétisa-tion sur le terrain est repor-tée aux calendes grecquespar l’effet d’une administra-tion sclérosée et sans stra-tégie claire.

Daoud Allam

Les habitants de la commune de Ben M’hidi,en furie, ont coupé hier la RN 44 pour dénoncerles inondations qui ont touché l’ensemble desquartiers situés à l’intérieur du tissu urbain.

EL-TARF

Les dernières inondations ont mis à nu le travailbâclé des projets d’amélioration urbaine

La nouvelle est reçueavec enthousiasme par leshabitants de la ville desHaracta, selon M. TouatiA., chef de daïra de Aïn-Beïda : nous avons apprisqu'un quota de 760 loge-ments de type socio-loca-tifs en plus d'un autrequota de 460 logements detype sociaux-participatifsseront attribués avant la finde l'année en cours. Notreinterlocuteur nous a confir-

mé que les membres de lacommission chargée duvolet du logement sont àpied d'oeuvre et travaillentd'arrache-pied pour dres-ser les listes des bénéfi-ciaires après avoir étudiéet trié les dossiers dont lenombre avoisine les 20000 dossiers.

Selon M. Touati, l'opéra-tion touche à sa fin et lesmembres de la commis-sion portent les dernières

retouches.M. Touati ajoutera,

qu'en plus de ce quota delogements dans les deuxtypes , il sera attribué 460autres logements de typeL.S.P qui sont en voied'achèvement et connais-sent un taux d'avancementappréciable. Ce program-me est entre les mains de6 promoteurs qui sont entrain de finir les travauxd'aménagement, les ame-

nées d'eau, et les branche-ments de gaz et d'electrici-té.

Selon M. Touati, lessouscripteurs de ce pro-gramme recevront les clésde leurs logements avantla fin de l'année en cours.

L'autre type de loge-ment L.P.A verra, lui aussi,un taux de réalisationimportant , le 1er quotasera fin prêt au premiersemestre de l'année 2015,

en plus des quotas de dif-férents types de loge-ments, la commune de AïnBeida procédera aussi àl'attribution d'un quota delots de terrains à bâtir surce plan, quelque 700 par-celles seront confiées aubureau d'étude SATO qui adéja entamé les études etbouclera le dossier au pre-mier semestre de l'année2015.

Moussa C.

AÏN BEIDA

Attribution prochaine de plus d’un millier de logementset de 700 lots de terrain à bâtir

Le Soird’Algérie Mercredi 10 décembre 2014 - PAGE 9Le Soir de L’Est

Page 11: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

Dans le même sillage, leshabitants du Plan 2 souffrentdu manque de moyens detransport pour rejoindre la ville

de Béni-Saf ; ce problèmes'accentue lors des heures depointe où la gare est prised'assaut par les voyageurs

toutes catégories confonduesnotamment en période hiver-nale.

De son côté, une respon-sable de la direction des trans-ports dira que cette ligne estassurée par les transporteursde Sidi-Safi ; cependant latutelle suit de près ce problè-me de manque de transportpuisqu'elle a tracé un pro-gramme d'inspection et decontrôle avec la collaboration

des agents de sécurité. Néan-moins, le peu d'inspecteursdont dispose la direction (unseul)ne suffit pas à accomplircette tâche convenablement.La direction des transport ademandé aux citoyens d'avi-ser les services de transportau cas où les transporteurs nerespectent pas leurs lignesassignées. Quant à l'horaireexigé, la responsable a quali-fié ce problème de minime du

fait que les dessertes sontlimitées à l'intérieur de la com-mune et même entre les diffé-rentes communes car unegrande affluence des voya-geurs se fait sentir lors desheures de pointe (le matin et lesoir).

Certains transporteursimputent ce problème detransport à l'absence de voya-geurs, ce qui les contraint àattendre pour que leurs bus ou

karsans se remplissent, demême qu'à l'intérieur de ceslignes, la rotation fonctionnepar les tournées et non pardes horaires. Mais en cas deforte affluence, les transpor-teurs sont obligés d'écourter letemps d'attente pour emme-ner les voyageurs vers leursdifférentes destinations.

S. B.

Les habitants du douar Bentata, rattachéadministrativement à la commune de Sidi-Safidans la wilaya de Aïn-Témouchent ont demandéaux responsables concernés de leur assurer untransport régulier pour qu'ils puissent se dépla-cer vers leurs lieux de travail à Béni-Saf et auxautres localités, à temps.

TRANSPORT À AÏN-TÉMOUCHENT

Crise sans précédent au douar Bentata

Le Soird’Algérie Mercredi 10 décembre 2014 - PAgE 9Le Soir de L’Ouest

Ces meutes instaurent lecouvre-feu dès la tombée de lanuit, menaçant les riverains, etsurtout les lève-tôt, notammentles fidèles à la prière d’el fedjr,ou encore les voyageurs quiarrivent à des heures tardivesdans les gares routières et fer-roviaires (Mécheria et Aïn-Sefra).

On apprend que faute demunitions, la campagne a été

suspendue, alors que des opé-rations d’abattage seront pro-grammées dès l’arrivage desmunitions pour mettre un termeà la prolifération de ces ani-maux sauvages et éradiquerles risques liés aux maladieszoonoses.

Notons également que lesservices de la prévention rele-vant de la santé ont enregistré164 sujets de morsures au

cours de l’année 2013.Comme chez nous, un

chien n’est autre qu’un chien,chez d’autres, le chien, c’estpratiquement le fils adoptif, lefils héritier. Alors que les«parents» continuent la défen-se des droits de l’être animal àtravers des associations ouencore des écoles d’éducation,de protection et de sauvegardede cette catégorie qui n’a vrai-semblablement aucune diffé-rence avec l’être humain.

Nous avons même relevécette recommandation qui,bien sûr, ne nous concerne pas

: «Attention ! si votre chien estsurpris en train d’errer sur lavoie publique, ou dans unchamp de blé ou de maïs, ilsera conduit à la fourrière etabattu après 48 heures s’iln’est pas tatoué ou s’il n’a pasde collier permettant de retrou-ver son maître ; un délai degrâce de huit jours lui estaccordé lorsque ce dernier estidentifié. Amende pour le pro-priétaire de l’animal».

Les nôtres donc, il faut lesabattre !

B. Henine

NAÂMA

Les chiens errants menacent Malgré les campagnes d’abattage menées ça et

là pour éradiquer les chiens errants, lors d’opéra-tions nocturnes à travers certains quartiers de lawilaya de Naâma, des meutes de chiens conti-nuent à investir les rues des villes.

Cette phrase lourde de signi-fication a été prononcée par undes visiteurs venu se recueillirsur les tombes de sa famillecomplètement ensevelies sousles herbes et piétinées par destroupeaux de moutons et devaches au cimetière des mar-tyrs de Sidi-Kadar, réputé pour-

tant pour être le cimetière leplus gardé et le mieux entrete-nu.

Mais force est de constaterque deux pans de la façade dumur de protection ont étéendommagés, laissant ainsilibre passage à toutes bêtes etautres intrus.

Des citoyens ont égalementajouté que ces lieux sont mêmefréquentés par des alcooliqueset des couples. Les mêmesimages désolantes se répètentau cimetière de Sidi-Abdelhadiimplanté à quelques centainesde mètres du cimetière deKedadra. Là aussi, des citoyenshabitant les environs parlent debergers qui ramènent leurs trou-peaux au cimetière. On s'inter-

roge alors par où passent cesbêtes alors que les lieux sontclôturés. Au cimetière de Blaid,le plus vieux de la ville, un murdémoli par un engin n'a pasencore été reconstruit. Pisencore, ce lieu est devenu undépotoir avec toutes sortes derejets ménagers et bouteillesd'alcool jetés par des mainsinsouciantes et inconscientes.

A. Rahmane

RELIZANE

Les cimetières à l'abandon«Même les morts ne sont pas respectés. Où sont

les services communaux chargés de l'entretien descimetières ?»

Les services de sécurité etde la Protection civile ont étéinformés lundi dernier en début

d’après-midi qu’un accidentvenait de se produire sur lechantier du tramway situé en

bordure de la route nationale àKharrouba.

Selon les premiers élémentsde l’enquête, la victime étaitaffairée derrière le camiontransportant du remblai, et pourune raison indéterminée, lechauffeur du camion manœu-vra sa benne en déversantinvolontairement le contenu sur

l’ouvrier. L’homme est mort des suites

de ses blessures sur les lieuxde l’accident malgré les pre-miers soins mis en place parl’équipe du SAMU.

Une enquête est ouvertepour déterminer les causesexactes de l’accident.

A. B.

MOSTAGANEM

Nouvel accident mortel sur le chantierdu tramway

Un homme de nationalité équatorienne, employédans le groupe franco-espagnol Alsthom France etCorsan Hollux Espagne, chargé du futur tramway dela ville de Mostaganem, a été mortellement blessé. Ila succombé à ses blessures sur les lieux de l’acci-dent.

SIDI-BEL-ABBÈS

Sit-in de 300 intendantsdevant la Direction

de l’éducationDans la matinée d’hier, quelque trois

cents intendants venus de onze wilayasdu pays ont observé un sit-in devant l’en-trée de la Direction de l’éducation de Sidi-Bel-Abbès brandissant des banderolespour manifester contre le retard du traite-ment de leurs revendications à savoir laprime de rendement, la prime de docu-mentation, la prime pédagogique et larévision de leur statut.

En effet, les abords de la Direction ontconnu une effervescence inhabituelleavec l’afflux des intendants apparemmenttrès remontés face à l’indifférence despouvoirs, allant jusqu’à exiger le départ dela ministre. La manifestation s’est dérou-lée sous le regard vigilant mais discretdes services de sécurité. Vers midi, lemouvement a fini par s’essouffler et lesintendants ont fini par quitter les lieux pro-mettant de revenir autant de fois qu’il fau-dra jusqu’à l’aboutissement de leursrevendications.

A. M.MASCARA

Échauffourées devant lacimenterie de Zahana

Les incidents qui ont commencé dans lajournée du lundi se sont poursuivis mardi etont pris de l’ampleur.

Des jeunes résidant notamment dans lalocalité de Djeniane Meskine ont bloqué untronçon de l’autoroute Est-Ouest et la RN8.Ils entendaient par cette action remettre sur letapis leur droit à l’emploi dans le complexe del’Erco, chose qu’ils ne cessent de revendi-quer depuis des années en rejetant lespostes d’emploi sous forme de contrat récla-mant ainsi des emplois permanents. Les évé-nements ont pris une autre tournure quand ilsbloquèrent l’entrée principale de l’usine. Letout accompagné de jets de projectiles, ce quia nécessité l’intervention des forces del’ordre.

Lors des échauffourées, un gendarme aété blessé et des interpellations ont été effec-tuées parmi les manifestants. Dans la foulée,ceux-ci ont dénoncé la dégradation de leurcadre de vie en mettant notamment l’accentsur les risques encourus par les riverains àcause de la pollution dégagée par les usines.

M. Meddeber

Page 12: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

Le Soird’Algérie Culture

[email protected]

Mercredi 10 décembre 2014 - PAGE 10

De la question du Sahara occiden-tal à la prise en otage de Tombouctoupar les extrémistes religieux, ce 5eFestival international du cinéma d’Al-ger promet une large palette de filmsoù l’engagement se décline en diffé-rentes formes, allant du politique ausocial en passant par l’humanitaire.Mme Zehira Yahi, commissaire de

l’événement, précise que le program-me prévoit trois films par jour ainsiqu’un débat avec les réalisateurs pré-sents au lendemain des projections.Une table ronde se tiendra, parailleurs, le samedi 13 décembre à 11hautour du thème «L’histoire et lamémoire au service de l’engage-ment» qui sera débattu par AhmedBedjaoui, le cinéaste vietnamien LamLê, le Béninois Idrissou Mora Kpaï etl’écrivain et réalisateur français Clau-de Ribbe. M. Bedjaoui déclare à ce propos

qu’au fil des années, «la notion d’en-gagement dans le cinéma se précisede plus en plus ainsi que son lienavec le travail de mémoire. Un thèmequi reste récurrent et est probable-ment plus présent que par le passé.Les trois intervenants ont abordédans leurs œuvres respectives desquestions liées à la guerre d’Indochi-ne, aux ouvriers vietnamiens qui ontremplacé les Français durant la Guer-re mondiale ainsi que du racisme

d’Etat». Comme chaque année, troisprix seront décernés dans chaquecatégorie par deux jurys composés deMohamed Cherif Begga, Lam Lê,Ramdane Iftini, Idrissou Mora Kpaï etYacine Bouaziz, pour le documentai-re, quant aux huit fictions en lice, ellesseront départagées par Djamel Ben-deddouche, Dora Bouchoucha, TaniaKhali, Michel Khelifi et Jacques Sarra-sin.Parmi les films participants,

notons la coproduction algéro-palesti-nienne Les yeux des voleurs deNajwa Nejjar avec la chanteuseSouad Massi et Khaled Abou Najadans les rôles principaux, et qui seraprésenté pour la première fois enAlgérie. Le dernier long-métrage de Abder-

rahmane Sissako Timbuktu (Prix dujury œcuménique à Cannes) seraégalement projeté en présence duréalisateur. Le festival s’ouvrira avecun documentaire sur le Sahara occi-dental Les enfants des nuages, ladernière colonie produit par le célèbre

acteur espagnol Javier Bardem etréalisé par Alvaro Longoria. L’Algériesera présente avec trois films : ledocumentaire Gna Berra de BahiaBencheikh El Fegoun et MeriemAchour Bouakkaz, les fictions LoubiaHamra de Narimène Mari et EnnemyWay de Rachid Bouchareb.Sur les cinquante films présentés

au comité de sélection, Mme Yahirépondant à une question concernantL’Oranais de Lyès Salem a déclaréque les organisateurs ont estimé que«sa place légitime était dans le Festi-val d’Oran du film arabe. Or, l’événe-ment qui devait se tenir en septembrea été moult fois reporté et n’a donnéaucun signe de vie par la suite. Laquestion de sélectionner L’Oranaiss’est posée très tardivement maisnous avons tout de même demandéun support qui a également tardé àvenir. De toute façon, le film serabientôt distribué dans les salles algé-riennes et le public pourra apprécierle talent, le courage et l’engagementdu cinéaste et de son équipe».La cérémonie de clôture verra

outre la remise des prix, un hommageà Stevan Labudovic, ce photographeet caméraman qui a accompagné laRévolution algérienne et qui sera pré-sent lors de cette soirée du 18décembre. Les organisateurs auront égale-

ment une pensée pour Malik Aït Aou-dia qui se bat courageusement contreun cancer, pour Malik Benjelloun,cinéaste d’origine algérienne qui aparticipé au festival l’an dernier avecl’inoubliable documentaire Sugar Manet qui a mis fin à ses jours en mai der-nier, ainsi que le réalisateur algérienAbderrezak Hellal décédé en juin.

S. H.

MAISON DE LA CULTURE DE BÉJAÏAMercredi 10 décembre à 17h : Projectiondu film documentaire Merci pour lacivilisation ! (coécrit par Nazim Souissi etZineb Merzouk et réalisé par NazimSouissi). La projection sera suivie d'undébat en présence du réalisateur.

MAISON DE LA CULTURE MOULOUD-MAMMERI DE TIZI OUZOU Samedi 13 décembe à 14h : Café litté-raire et philosophique sur le thème «L’ex-périence de l’édition en tamazight», avecles auteurs Ramdane Achab, linguiste,éditeur (édition Achab), et Omar Kerdja,chercheur, éditeur (édition Kerdja). Larencontre sera suivie d’une vente-dédica-ce des ouvrages.

LIBRAIRIE DU TIERS MONDE (PLACEÉMIR-ABDELKADER, ALGER-CENTRE) Samedi 13 décembre à 14h30 : AhmedBedjaoui signera son livre Cinéma et guer-re de libération. Algérie et des bataillesd’images, paru aux éditions Chihab.SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER) Samedi 13 décembre à 16h : Événe-

ment rap «We love hip hop» : projectiondu film The Father, concert de TOX,débat et vente-dédicace de l’album ElFacteur de Fada Vex.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Du 12 au 18 décembre : 5e Festival inter-national du cinéma d’Alger. Journées dufilm engagé.

UNIVERSITÉ CHAHID HAMMA-LAKHDAR D’EL-OUEDMercredi 10 décembre à 15h30 :L’ambassade de Suisse et la fondationZaphira-Yacef commémorent IsabelleEberhardt, sous le slogan : «IsabelleEberhardt, chevauchée vers la lumière :de Genève à El-Oued». Exposition depeinture de Zaphira Yacef dédiée àIsabelle Eberhardt. Conférences de Mme

Geneviève Perret, intitulée «Au-delà del’orientalisme», de Abdelkader Mihiintitulée «Séjour d’Isabelle dans le Souf»et de Mme Doris Jakubec, intitulée«Isabelle Eberhardt, le rêve de la vienomade».LIBRAIRIE POINT VIRGULE (NO 77, LOT

SAÏD BENHADDADI, DAR DIAF,CHÉRAGA, ALGER)Samedi 13 décembre à 14h : Rencontrelittéraire animée par l’auteure AnissaZouioueche et séance de vente-dédicacede son livre Les couleurs de ma vie, paruaux éditions Dalimen.

CENTRE DES ACTIVITÉSCULTURELLES AGHA (5, RUE DEL’AGHA, ALGER-CENTRE)Jusqu'au 25 décembre : Exposition degravures sur bois «Mon amour pour laCasbah et l’art», par l’artiste DalilaBoualem.

MUSÉE D'ART MODERNE ETCONTEMPORAIN D'ALGER (RUELARBI-BEN-M’HIDI, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 6e Festivalinternational d'art contemporain.

MUSÉE NATIONAL DEL’ENLUMINURE, DE LA MINIATUREET DE LA CALLIGRAPHIE (BASSE-CASBAH, ALGER)Jusqu’au 31 décembre : Exposition

des artistes calligraphes TalebMahmoud et Kour Noureddine.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER) Jusqu’au 31 janvier 2015 : 7e édition du«Salon d’automne» des arts plastiques.ESPACE DE LOISIRS ET DE DÉTENTE POURENFANTS KIDZLAND (CHÉRAGA, ALGER) Chaque jour : Spectacles d’attractionspour les enfants de 3 à 12 ans.

GALERIE SIRIUS (139, BOULEVARDKRIM-BELKACEM (TELEMLY, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 20 décembre : Exposition depeinture «Reflets d’Alger» (collection2013-2014), par l’artiste ValentinaGhanem Pavlovskaya.

GALERIE D’ART DAR EL-KENZ(LOTISSEMENT BOUCHAOUI 2, n°325, CHÉRAGA, ALGER)Jusqu’au 19 décembre : Exposition«Les femmes de mon imaginaire» deMizo, photographe d'art et de mode,vidéaste et designer graphique.

BIBLIOTHÈQUE MULTIMÉDIAMENTOURI (5, RUE BACHIR-MENTOURI, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 12 décembre : Exposition d’arttraditionnel, organisée par l’EtablissementArts et Culture, en collaboration avecl’association El-Oum El-Nadjiha.

GALERIE D’ARTS ASSELAH (RUEASSELAH-HOCINE, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 20 décembre : Exposition depeinture de l’artiste Khonfaiss Djamai.

CENTRE DES ARTS ET DE LA CULTUREDU BASTION 23 (BD AMARA-RACHID,BAB-EL-OUED, ALGER) Jusqu’au 20 décembre : Exposition dephotographies «Algérie, 1963», par PabloVolta, organisée en collaboration avecl’Institut culturel italien d’Alger à l’occasiondu 60e anniversaire du 1er Novembre 1954.

COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEB-SALIM (CHENOUA ,TIPASA)Jusqu’au 15 décembre : A l’ occasion du11 Décembre, exposition photos «Ledrapeau» de Salah Boudiaf.

5E FESTIVAL INTERNATIONAL DU CINÉMA D’ALGER

16 films et engagements multiplesOn peut retenir le glamour du tapis rouge et de lamontée des marches sous les flashs des nombreuxphotographes et sous le regard fasciné de dizaines depassants agglutinés derrière les barrières. On peut tom-ber en pamoison devant la présence de stars internationalesdu cinéma. On peut également saluer le prestige de l’événement quitangue entre le chic et le populaire, le tout dans une bonne humeurextatique. Mais tout cela revêt peu d’importance quand on choisit de découvrir àtravers les Journées cinématographiques de Carthage un phénomèneaussi bien artistique que social qui occupe l’espace public tunisoistout au long d’une semaine malgré l’insécurité économique, leséchéances électorales et les innombrables soucis inhérents à unepériode postrévolutionnaire. A Tunis, on se souvient de l’été 2011 lors-qu’un groupe de barbus-barbouzes ont pénétré dans une salle de ciné-ma où le film de Nadia El Fani Ni Allah ni maître était en projection. Lasalle fut non seulement saccagée mais il y eut également des agres-sions physiques contre les spectateurs. Trois ans plus tard, des mil-liers de cinéphiles affluent vers les points de vente de tickets dans lesneuf salles abritant les différentes sections des JCC, dont une estconsacrée aux cinémas du monde où l’on peut voir rien moins que ledernier Godard Adieu au langage ou encore la Palme d’or 2014 WinterSleep du cinéaste turc Nouri Seylan, etc. Nous sommes à la veille dudeuxième tour de la présidentielle, des manifestations quadrillées parun impressionnant dispositif sécuritaire ont lieu quasiment tous lesjours. Mais durant une semaine, la capitale ainsi que d’autres villes oùle festival s’est déplacé réussit à trouver le temps pour la centaine defilms proposés. Avec des amis algériens venus participer aux JCC ou bien simplementy assouvir leur cinéphilie, nous étions souvent dans un état de quasi-hébétude. Nous avons mis du temps avant d’admettre que nous étionssimplement jaloux ! Nous sommes bien en Tunisie, cette «petite pro-vince de l’Algérie, remplie d’hommes peureux devant leurs femmes etagenouillés devant leur dictateur», comme se plaisaient beaucoup deconcitoyens à qualifier ce pays ; la Tunisie qui est devenue par la suite«révolutionnaire en toc, victime des manipulations du Printempsarabe, vouée à une descente aux enfers du terrorisme, etc.». Et c’estpourtant dans la capitale de ce même pays qu’on va voir l’un des indi-cateurs d’une renaissance : une vie culturelle bouillonnante. Loin dela haine de soi ou d’un quelconque exercice banalement masochistecomme celui pratiqué par certains lorsqu’ils reviennent de Paris, nousétions forcés de voir les choses en face : dans une ville nord-africaine,habitée par le même «code génétique» que le nôtre, si j’ose dire, et quiplus est se confronte à une situation politico-économique assez sen-sible, nous regardons les masses, dont une majorité d’étudiants et delycéens, prendre d’assaut les salles de cinéma, notamment lors desséances du soir, à tel point qu’au bout de quelques minutes, les gui-chets sont fermés et les trois niveaux de la salle entièrement remplis.Ensuite, nous les voyons envahir les incalculables terrasses, bistrotset restaurants des parages pour y débattre de ce qu’ils viennent devoir. A moins de mille kilomètres de là, à Alger, les nombreux festivalsde cinéma pensent que pour attirer le public, il suffit de faire de la gra-tuité un mot d’ordre. Mais ils oublient que cette unique salle abritantleurs films est entourée de noir ! La ville meurt l’espace d’une nuit etcet élément essentiel et complémentaire de la notion de festival qu’estla vie nocturne, est consciencieusement aboli ! Bien sûr, il y aquelques restos dont celui réquisitionné par l’organisation, mais c’estencore là que le bât blesse : avec une pure mentalité de fonctionnaire,la plupart de ces commerçants estiment que «festival ou pas, moi, j’ar-rête le service à 23h !». Les cinéastes invités n’ont donc qu’à allers’entasser dans les rares «trous à rats», c’est-à-dire les bistrots, quiont survécu aux rafles de fermeture des bars à Alger ! De plus, tou-jours concernant le public, une irrésistible comparaison s’impose :même gratuitement, une salle n’est jamais remplie à Alger, sauf quandil s’agit d’un film «polémique»... Enfin, je pourrais également vous parler de la qualité d’organisationdes JCC, de la facilité avec laquelle vous pourrez discuter avec lescinéastes et les acteurs ; de ces lieux d’échange, de convivialité et demusique qui vous accueillent jusqu’à 2h du matin ; de la rigueur de lasélection des films… Mais cela risque de virer d’une jalousie saine àun pur sentiment d’envie, autrement dit «el h’sed» !

S. H. djoum@ h o t m a i l . c o m

Par Sarah Haidar

Carnets de TunisAD GLADIUM

A ujourd’hui à la salle IbnZeydoun de Riadh El-Feth, ce sera l’ultime

soirée de la 8e édition duFestival national de lamusique andalouse sanaâ.Cette soirée de clôture dontl’entrée est sur invitationverra, notamment, la tenued’une cérémonie de remisede prix aux lauréats duconcours et d’un concert deNoureddine Saoudi, HamidKhedim et Imene Sahir.

Huit associations partici-pent au concours officiel dufestival : Ahbab CheikhSadek Bedjaoui (Béjaïa),Anadil El Djazaïr (Cheraga,Alger), Amel El Andalous(Tiaret), Bibane El Andalous(Bordj Bou-Arréridj), Diar El

Andalous (Blida), El Othma-nia (Ténès), El Bachtarzia(Koléa, Tipasa) et El Maghdi-ria (Mascara). La cérémonied'ouverture a été marquéepar un hommage au chantrede la musique andalouse,cheikh Omar Bensemmane(1906-1972), l'un des fonda-teurs de l'association El Dja-zaïria. Le premier concert

musical du festival a été,d’ailleurs, animé par YacineBensemmane, fils du défuntartiste et par la troupe de l'as-sociation El Amraouia de TiziOuzou. Les différentes soi-rées musicales ont été pré-cédées par des conférencesanimées par Fazilet Diff, Has-sen Salah Boukli, AbdelkaderBendamèche, Hafid Mouats

et Noureddine Saoudi. Deuxassociations se sont distin-guées durant cette manifes-tation artistique annuelle. Cesont Amel El Andalous deTiaret et Bibane El Andalousde Bordj Bou-Arréridj, origi-naires de deux villes dont onpensait qu’elles ne vibraientpas aux rythmes de la sanaâandalouse. Créé en 2007, leFestival national de lamusique andalouse sanaâvise à préserver et valoriserle patrimoine culturel immaté-riel que représente ce genremusical (sanaâ), appeléaussi «L’école d’Alger» de lamusique andalouse, par rap-port au hawzi de Tlemcen etle malouf de Constantine.

K. B.

FESTIVAL NATIONAL DE LA MUSIQUE ANDALOUSE SANAA

Bibane El Andalous de l’espoir

Le 5e Festival internationaldu cinéma d’Alger dédié aufilm engagé se tiendra du 12au 18 décembre à la salle ElMouggar, avec au programmeseize films entre documen-taires et fictions, ont annoncéhier les organisateurs lorsd’un point de presse.

Page 13: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

Le Soird’Algérie Mercredi 10 décembre 2014 - PAGE12

Meilleures ventes par modèle

Peugeot 208

1 140Kia Picanto

1 051Renault Kangoo

986

Hyundai Accent

1 236

Dacia Logan

3 716

3

4

5

2

1

(-2%)

(+59%)

(+14%)

(+16%)

(-32%)

Dacia 4 909 (+18)

Peugeot 3 347 (-5%)

Renault 3 224 (-17%)

Hyundai 2 122 (-9%)

Kia 1 794 (+1%)

Toyota 1 602 (-20%)

Volkswagen 1 207 (+13%)

Nissan 1 100 (+17%)

Seat 1 038 (-20%)

Suzuki 843 (+5%)

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

du mois de novembre

2014Top 10

Toyota Hilux

9616

(-4%)Peugeot 301

7917

(-24%VW Caddy

7768

(+49%)Suzuki Swift

6999

(+8%)

Seat Ibiza

64710

(+34%)

Phot

os :

DR

OUVERTURE DU SALON D’ORAN

Peu de nouveautés et plusde promotions

La 14e édition duSalon de l’automobiled’Oran, Autowest,ouvre aujourd’hui sesportes avec au pro-gramme un nombreréduit de nouveautésmais surtout une plé-thore de remises et depromotions, comme ilest de coutume désor-mais à la fin de chaqueannée.

Il se déroule dans leCentre de conventions surune surface d’exposition glo-bale de 15 000 m2 et en pré-sence de plus de 32marques automobiles. Il est

organisé par la sociétéSomex International Plus.L’événement majeur decette édition est, sansconteste, la présentation envedette nationale de laRenault Symbol produite àOued Tlélat. Une présenceplus que symbolique dèslors qu’elle se démarque detout le reste en étant la pre-mière voiture issue d’une

usine algérienne fusse-t-elleen assemblage dans unepremière phase. Un fait his-torique marquant. Le leaderdu marché actuel, en l’oc-currence Renault, proposenaturellement et à travers

son agent dans la capitalede l’Ouest toute la gammecommercialisée dans notrepays avec en prime des pro-motions alléchantes. L’autremarque du groupe, Dacia,continue à miser sur sesvaleurs sûres, Logan etDuster, qui boostent sensi-blement ses volumes devente. Peugeot, et comme àses habitudes, arrive à Oran

avec une agréable surprisepour ses visiteurs, la 2008DKR, un 4x4 baroudeur quipromet de jouer les premiersrôles au prochain rallye leDakar au début du mois dejanvier prochain. Une exclu-sivité qui saura séduire.C’est aussi la 301 qui separe de chrome au niveaudes poignées de portes etles canules d’échappementet un prix de l’ordre de1 055 000 DA TTC.Toyota exhibera en toute

fierté la nouvelle Yaris dontle lancement a été officialiséil y a quelques semaines. Unrestylage qui ne manquerapas de lui redonner du tonuspour s’en aller vers d’autresconquêtes commerciales.Une face avant et une facearrière repensées qui procu-

rent à la voiture un rajeunis-sement salutaire. Au cha-pitre des nouveautés, oncitera également la nouvelleClasse C de Mercedes qui

sera la vedette du stand deGMS, le représentant officielde la marque allemande.Tout comme on relève le pla-teau proposé par ElsecomSuzuki qui aligne pas moinsde trois nouveautés, nouvel-le Alto, nouvelle Sx4 et Ciaz,une berline tricorps auxlignes fluides et chichementéquipée. En raison de sonrapport qualité/prix, elle seraune redoutable concurrenteà une concurrence bien éta-blie dans le marché.Il est aujourd’hui de noto-

riété publique que le Salond’Oran se hisse progressive-ment à un niveau d’audiencede plus en plus important.D’autant que le site d’exposi-tion par ses installationsmodernes et pratiques ainsique sa proximité avec des

hôtels de haut standing facili-tent considérablement la mis-sion des concessionnaires.

B. Bellil

Dans la nouvelle mouture du projet de cahier des chargesdevant réglementer l’activité des concessionnaires automo-biles en Algérie, on relève notamment l’article 13 qui souligneque «la facturation des véhicules neufs importés doit êtreeffectuée par le constructeur concédant». Autrement dit, que désormais le passage par des sociétés

intermédiaires serait normalement prohibé. En outre nousrappelons le contenu de l’article 16 relatif à l’établissement dubon de commande et qui stipule que «le prix de vente figu-rant sur le bon de commande du véhicule neuf doit êtreferme, non révisable et non actualisable à la hausse. Il doitêtre établi en toutes taxes comprises et inclure éventuelle-ment les rabais, ristournes, remises consentis ainsi que lesavantages fiscaux prévus par la législation en vigueur».Concernant les caractéristiques techniques des véhicules

particuliers, l’article 22 précise que ces derniers doivent êtreéquipés entre autres des équipements suivants :- ABS / ESC- Limiteur de vitesse- 4 airbags- Témoins de surveillance de la pression des pneus…Alors que les véhicules utilitaires doivent être pourvus entreautre de :- l’ABS, ESC- 2 airbags- Système de surveillance de la pression des pneus…Pour les autobus et autocars, il est exigé qu’ils soient dotés de:- ABS, freins à disques, ESC- limiteur de vitesse- chrono-tachygraphe- système anti-retournement (barres stabilisatrices) pour lesautocars- système de surveillance des pneus- ceintures de sécurité pour tous les passagers assis pour lesautocars…

B. B.

FERRARI FXX K 1 050 CH !

Une puissance historiqueFerrari vient de dévoiler la

voiture la plus puissante de sonhistoire : la FXX K !Cette fois, ils sont arrivés à

nous proposer une voiturefusée ! Déjà qu'avec les pro-ductions du taureau, on son-geait à l'aviation, mais cetteFerrari FXX K est époustouf-flante... et tient presque de lafusée d'un point de vue look.Plusieurs raisons à cela.

D'abord parce que c'est laproduction du cheval cabré laplus puissante de l'histoire. Succédant à la première

FXX de 2005 et donc commeelle exclusivement réservée àla piste, cette FXX K (pourKers) peut se lâcher et déve-loppe la colossale puissancede 1050 ch.L'aspect est lui aussi

chamboulé. Face à la trèslisse LaFerrari, cette FXX K a

tout d'un avion de chassesupersonique avec ses nou-veaux appendices. Sommetde cette débauche d'aérody-namique, le nouveau spoileravant en deux parties (fibre decarbone) et la partie arrièretotalement en ailerons aumilieu desquels apparaîtquand nécessaire l'aileronmobile. L'extracteur d'air arriè-re fait plus que jamais penserà la F1. Ainsi selon la scude-ria, l'appui aérodynamique est

en très nette augmentationavec 540 kg à une vitesse de200 km/h (+50% vsLaFerrari). D'un point de vuetechnique, les modificationssont aussi nombreuses vis-à-vis de LaFerrari. Le moteur est passé entre

les mains des ingénieurs.Ainsi, le V12 essence 6,3litres récupère un nouvelarbre à cames et des sou-papes à poussoirs méca-niques inédites.

L'échappement est libérépuisqu'il n'y a tout simplementplus de silencieux. La puissan-ce de l'ensemble thermique +électrique grimpe à 1050 chau lieu des 963 de la versionlégale dont 860 ch pour leV12. Le couple grimpe quant àlui à 900 Nm. La McLaren P1GTR est ainsi battue pourquelques chevaux.Les mappings de conduite

sont également repensésavec 4 modes : «Qualify» quipermet d'obtenir toute la puis-sance en permanence pourseulement quelques tours,«Long Run», «ManualBoost» et «Fast Charge»pour une récupération d'éner-gie maximale. La Ferrari FXX K ne sera

produite qu'à 30 exemplairespour un prix proche des troismillions d'euros.

Le groupe Renault se maintient

LU DANS LE CAHIER DES CHARGES

Le prix de vente doit être ferme

Page 14: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

Le Soird’Algérie Mercredi 10 décembre 2014 - PAGE13

USINE RENAULT DE OUED TLÉLAT

Après les honneurs d’un matinde novembre, l’usine fraîchementinaugurée retrouve sa sérénité.

A quelques centaines de mètresde l’autoroute, seuls des panneauxd’orientation indiquent le cheminvers un complexe encore sans iden-tification extérieure. A l’intérieur, unbâtiment flambant neuf accueille lesiège de la direction générale deRenault Algérie Production (RAP) etoù le Président Directeur GénéralBernard Sonilhac accueille la délé-gation de journalistes représentantla presse nationale pour une visiteguidée organisée à l’initiative de lafiliale du constructeur français.

Après moult hésitations poli-tiques et d’appréhensions sur la ren-tabilité d’un tel projet, un protocoled’accord a été, rappelons-le, signéen mai 2012, entre Renault, d’unepart, et la SNVI et le Fonds nationald’investissement, d’autre part, per-mettant la création d’une unité demontage de véhicules de tourisme àune cadence évolutive de 25 000unité/an dans une première phase,75 000 dans une deuxième et 150000 en période de maturation inté-grant l’ensemble des phases de pro-duction, à savoir emboutissage,tôlerie, peinture et montage.

Une montée progressivede la production

D’emblée, Bernard Sonilhac

insiste sur les efforts consentis depart et d’autre, et dans un délaiassez court pour être fin prêt à ladate prévue du lancement, le 10novembre écoulé. Sur les 152 ha dela superficie totale réservée à l’usi-ne, seuls 14 ha sont actuellementmis en exploitation à travers desbâtiments anciens réhabilités etmodernisés pour accueillir les instal-lations de la chaîne de montage. Enparallèle, une grande opération derecrutement des personnels étaitlancée suivie des cycles de forma-tion aussi bien en Algérie que dansl’usine de Renault en Roumanie.L’effectif actuel de l’usine a atteintles 250 personnes réparties entre

les différentes structures de l’unité, ilatteindra les 350 dès la mise en acti-vité de la deuxième équipe prévue

vers le mois d’avril 2015. Le proces-sus retenu dans le cadre du protoco-le d’accord est l’assemblage enSemi Knock Down (SKD). Un systè-me qui se traduit par la réception dela voiture en éléments détachés etleur assemblage sur une chaînespécialement dédiée. Des dizainesde conteneurs sont ainsi acheminéschaque semaine depuis les portsroumains jusqu’à Oran où un couloirvert assure l’accélération des procé-dures douanières et une continuitédans l’activité de l’usine. Après laphase d’installation de la chaîne etla constitution des équipes, il fallaitattendre «l’accord de fabrication» duconstructeur qui vérifiera d’abord lesperformances des installations et laqualité des premières voitures. Unefois le processus approuvé, un«accord de livraison» fut ensuitesignifié à l’usine pour mettre sesvéhicules dans le réseau de RenaultAlgérie et les proposer à la ventedirecte au client. Signalons aussique la nouvelle Symbol a fait l’objetd’essais routiers aussi bien enEurope qu’en Algérie sur des milliersde kilomètres pour tester sa résis-tance et ses performances dans desconditions climatiques et de roulageextrêmes. Un préalable imposé parles ingénieurs de Renault avant deproposer aux clients cette voituretant attendue.

«La fiabilité des produits est garantie»Ce système de production susci-

te néanmoins des avis mitigés chezles Algériens, notamment sur la «fia-bilité» des véhicules montés locale-ment comparativement à ceuximportés de l’usine mère. Pour lePDG de Renault Algérie Production,«la chaîne de montage de OuedTlélat est parfaitement similaire à cequi se fait en Roumanie.

Et Renault est particulièrementexigeant en matière de qualité.Notre chaîne de montage estconforme aux normes du construc-teur et a subi avec succès les exa-mens très sévères pour l’obtentionde l’accord de production».

Dans le bâtiment rénovéaccueillant la chaîne de montage,les techniciens algériens s’affairentdans un rythme régulier et avec desgestes précis à accomplir les diffé-rentes tâches de composition dupuzzle de la voiture. Au commence-ment de la chaîne l’arrivée sur cha-riot de la caisse complète et peinteavec ses ouvrants, au premier postedu processus où les portes sontdémontées pour faciliter les opéra-tions de pose et d’installation desdifférents éléments de la voiture. Uncouloir permet aux visiteurs desuivre le cheminement du montagesans perturber l’activité du person-nel. C’est donc la planche de bordavec ses câblages de venir se fixerà l’avant, suivie quelques mètresplus loin de la célèbre phase de«mariage» qui voit le montage de lacaisse sur le châssis sur lequel ontdéjà été fixés précédemment et surun autre poste le bloc moteur/boîtede vitesses, les trains roulants, etc.S’ensuivra alors l’étape d’installationdes sièges, des roues, des feux, des

batteries, de la mise à niveau desdifférents liquides… La voitureprend forme au bout de 4 heuresd’assemblage. Un rythme qui estappelé à s’accélérer à mesure quele processus est maîtrisé par lestechniciens pour passer de 10 véhi-cules/jour montés actuellement à25/jour prochainement.

400 points à contrôlerEn bout de chaîne, la Symbol

algérienne est confiée à une équiped’experts chargée de vérifier etcontrôler quelque 400 points, depuisle bon fonctionnement des char-nières des ouvrants, jusqu’au paral-lélisme, en passant par la suspen-sion, la climatisation, l’étanchéité,etc. Une piste et des bancs d’essaiont été par ailleurs mis au point pourprécisément faciliter ces contrôles et

détecter d’éventuelles anomalies.Dans ce cas de figure, le véhiculerevient au bâtiment pour recevoir lescorrectifs nécessaires. Une fois tousles contrôles subis avec succès, lavoiture reçoit une signature électro-nique et est automatiquement inté-gré dans la Base Véhicule Monde(BVM) avant de rejoindre un grandparc de stockage en attendant sonacheminement vers le réseau deRenault Algérie où les premièrescommandes ont déjà été enregis-trées. La deuxième étape de déve-

loppement de l’usine débutera àpartir de 2019 avec l’intégration desphases tôlerie et peinture dans leprocessus de fabrication et une évo-lution de la production jusqu’à 75000 véhicules/an et une augmenta-tion du nombre d’employés à plus2 000 personnes. Il est important designaler que le taux d’intégration estestimé actuellement à 12% avecseulement un opérateur local qui ali-mente l’usine en produits plastiques.Il est attendu qu’au cours de l’année2015, une société algéro turque sechargera de la livraison des sièges.

En tout état de cause et au-delàdu montage de la voiture en Algérie,c’est l’espoir de voir l’industrie auto-mobile en Algérie se développer etcontribuer à la relance économiquenationale tant souhaitée.

B. Bellil

Sur les traces de la Symbol algérienne

Phot

os :

DR

Après la découverte deson processus de montage àOued Tlélat, l’opportuniténous était offerte de partir enessai dynamique à bord despremiers exemplaires de laRenault Symbol made inAlgeria. D’emblée et sur sonaspect extérieur, elle ne diffè-re en rien de celle importéedirectement par Renault Algérie si ce n’est la couleur foncée de ses feuxarrière qui la distingue un tant soit peu. Pour le reste, la différence est quasiimpossible à établir. Il en est de même de l’intérieur de la voiture où seull’écran tactile intégrant le GPS algérien fait le distinguo. Une application,inédite dans le marché algérien et qui constituera sans aucun doute un atoutde charme supplémentaire dans l’argumentaire de vente des commerciauxde la filiale. Utilisable dans une quinzaine de wilayas, ce GPS se révèlefacile à la manipulation une fois les rudiments assimilés et une précisionappréciable dans la navigation.

En dehors de quelques tronçons en travaux ou non encore répertoriés,il remplit correctement les missions qui lui sont imparties et vous guide droitvers votre destination. Une première qui sera sans doute méditée pard’autres concessionnaires. La Symbol nationale est montée en une finitionunique, Nouvelle Version Extrême, proposant une large palette d’équipe-ments de confort et de sécurité, dont on citera à titre indicatif : la climatisa-tion régulée, 4 airbags, ABS, ordinateur de bord, système multimédia, écran

tactile 7 pouces avec radio et GPS,radar de recul…

Sous le capot, on retrouve lebloc essence 1.6 MPI développant80 ch qui procure à la voiture agilitéet dynamisme y compris sur lesroutes escarpées menant vers leshauteurs de Santa Cruz. Le com-portement routier de la SymbolDialna reste conforme aux valeurshabituelles du modèle en matière de

stabilité et tenue de route. Le renforcement au niveau du train arrière permetune absorption encore plus efficace des inégalités de la chaussée.Son prixde vente est fixé à 1 287 000 DA toutes taxes comprises.

La montée en cadence et le passage à la 2e phase de production entraî-neront le montage d’autres modèles en finition moins riche et donc au prixde vente encore plus abordable.

B. B.

Oued Tlélat se remet difficilement de ses émotions…Les feux de la rampe qui l’ont fait émerger de l’anony-mat ont à l’évidence perturbé un tant soit peu sa quié-tude habituelle… Elle est subitement hissée au rangd’une curiosité nationale et internationale, l’espoir d’unrêve enfin réalisé, le symbole de la renaissance espéréede l’industrie automobile en Algérie…

AU VOLANT DE «SYMBOL DIALNA»

Un atout supplémentaire, le GPS

LE PROCESSUS DE MONTAGE EN IMAGES

Les premiers exemplaires de Symbol et en arrière-plan le bâtiment de la direction générale de RAP.

Bernard Sonilhak PDG de RenaultAlgérie Production.

Arrivée de la carrosserie et des autres composants de la voituredirectement depuis l’usine mère en Roumanie.

Démontage de la carrosserie

Montage progressif des dfférents éléments du véhicule.

Peu de changements sur la voiture

Le GPS, l’atout qui fait la différence.

L’usine en quelques chiffres- Superficie totale : 150 ha- Superficie exploitée : 12 ha- Capacité de production paran: 25 000 véhicules- Capacité journalière actuelle :25 véhicules- Capacité théorique : 120véhicules/jour- Nombre d’emplois actuel :250- Age moyen : 32 ans- Nombre de femmes : 40% del’effectif

Page 15: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

Mohamed Bouchama - Alger(Le Soir) - «Au plus tard, le 7 janvier,soit 10 jours avant le coup d’envoi dela compétition, les sites d’entraîne-ment et le terrain de compétitionseront aux normes», assure le res-ponsable des médias au niveau de laCAF. Junior Binyam qui s’exprimaità l’occasion d’un séminaire dédiéaux officiers médias des fédérationsaffiliées à la CAF, réunis au Centred’excellence de Mbankomo (près deYaoundé), a confirmé que les stadesde Mongomo et d’Ebebiyin serontdotés de pelouses importéesd’Espagne.Concernant la ville de Mongomo,

qui accueillera les deux premiersmatches de l’Algérie, le 19 janvierface à l ’Afrique du Sud et le 23devant le Ghana, le directeur desmédias de l’instance africaine a faitsavoir que «le stade était déjà prêt à75%», lors de la CAN 2012 où il aservi de camp de base à certaineséquipes. Déjà à l’époque, le stade deMongomo qui peut accueillir 4 000personnes devait servir de site d’ac-cueil d’un des quatre groupeslorsque la Guinée équatoriale s’étaitdite prête à organiser à elle seule laphase finale. «Mais puisqu’il y avaiteu une co-organisation (avec leGabon), les travaux avaient été arrê-tés», a rappelé M. Binyam, rassurépar la capacité des autorités localesà l ivrer lesdites infrastructures,remises aux normes internationalesà temps. M. Binyam précisera queles pelouses importées d’Espagneont été recommandées par un expertde la Fifa. «C’est sur les conseilsd’un expert de la Fifa chargé de lagestion des pelouses sur les sitesdes compétitions de l’instance mon-diale qu’il a été décidé l’importationdes pelouses régénérées», a-t-ilexpliqué avançant, d’autre part, que«tout sera en place à temps avecdes pelouses aux normes internatio-nales.»Le chargé des médias de la CAF

a, ensuite, confié que ces pelousesauront, aussitôt installées, besoin dedeux semaines pour devenir «utili-sables».

A propos des inquiétudes affi-chées par les équipes de ces deuxpoules (B et C) concernant le volethébergement, Junior Binyam areconnu les difficultés mais s’estmontré serein quant à voir les délé-gations domicil iées à Mongomo«logées suivant les standards inter-nationaux».Il ne dira rien sur les conditions

d’accueil et d’hébergement sur le sited’Ebebiyin. Sauf que durant les deuxsemaines qu’il a passées en Guinéeéquatoriale, il lui a semblé que lescapacités hôtelières seraient «suffi-santes».

Des quotas et des conseils…

Pour les officiels et les médiasdes pays qualifiés, M. Binyam s’estmontré moins expressif concernantce volet. Evoquant, à ce titre, la villede Mongomo qui abritera la poule C(Algérie, Ghana, le Sénégal etl’Afrique du Sud), il a juste rappeléque cette ville se trouve à 200 km deBata, la capitale économique. Et quecette distance peut être parcourue endeux heures de temps par route. «Iln’y a vraiment aucune inquiétude àavoir. Avec une voiture normale et enroulant avec beaucoup de responsa-bilité, on peut quitter Bata et allersuivre son match à Mongomo endeux heures», a-t-il affirmé. Une

«confidence» qui doit inciter les pos-tulants à opter pour un séjour à Bataavec des va-et-vient sur Mongomo.Junior Binyam qui a salué cette

première rencontre des officiersmédias d’une cinquantaine de fédé-rations nationales africaines, initiéespar le président de la CAF IssaHayatou, a annoncé que sa structureva accorder, à l’occasion de la 30eCAN de football (17 janvier- 8 février)en Guinée équatoriale, 50 accrédita-tions aux photographes et journa-listes de la presse écrite de chaquepays qualifié en phase finale. «Nousavons décidé d’accorder 750 accré-ditations aux photographes et journa-listes de la presse écrite et aux sitesweb des pays qualifiés et 100 pourceux du pays hôte», a-t-il déclarélundi à l’occasion de l’ouverture duséminaire qui s’étalera jusqu’au 11décembre. Il ajoutera que le principeretenu pour l’attribution de ces accré-ditations « n’est pas celui du premier

arrivé et premier servi», a-t-il signifiéavouant qu’«il serait anormal qu’unjournaliste ayant couvert plusieursphases finales de la CAN parce qu’ils’est accrédité au dernier momentpuisse être laissé de côté». Unechose est sûre : des problèmes enGuinée équatoriale, il y en aura lorsde cette compétition accueillie par legouvernement équato-guinéen aupied levé suite au désistement duMaroc. Le président de la CAF, Issa

Hayatou, a, lui-même, reconnu lesinsuffisances du pays organisateur.Pour rappel, lors de la CAN-2013, enAfrique du Sud, un millier de repor-ters de presse écrite (les radios ettélévisions bénéficient d’un autretype d’accréditation) a été recensé.Parmi lesquels, 124 journalistesalgériens. Un nombre qui sera revuà la baisse à l’occasion de cette 30e édition.

M. B.

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 10 décembre 2014 - PAGE16

LE SPORTING ET PORTOSONT À LA RECHERCHEDE JOKERS HIVERNAUX

Slimani et Brahimi raterontau moins 4 matches

avec leurs clubsL’approche de la CAN-2015 inquiète les

clubs européens qui voient d’un mauvais œil ledépart de leurs internationaux africains enphase finale (17 janvier au 7 février).

C’est le cas de le dire pour les clubs portu-gais du Sporting Lisbonne et du FC Porto quiemploient deux des cadres de la sélectionalgérienne, Slimani et Brahimi en l’occurrence.Hier, le quotidien Abola a fait savoir queYacine Brahimi manquera à son équipe, le FCPorto, pendant pas moins de sept matches.

L’auteur de l’article précise que la pépitealgérienne des Dragons sera en stage avecles Verts à compter du 2 janvier et manquerales matches contre Gil Vicente (4 janvier),Belenenses (11 janvier), Penafiel (18 janvier)et Maritimo (25 janvier). Idem pour IslamSlimani qui va devoir faire l’impasse sur lesmatches de son équipe contre Estoril, le SCBraga, Rio Ave et le Nacional Académica.

Quatre matches, donc, pendant le seulmois de janvier. Les deux internationaux algé-riens peuvent prolonger leur séjour en Guinéeéquatoriale si l’Algérie franchit le premier tourde la CAN qui s’achève le 27 janvier à Malabopar la rencontre devant le Ghana. En cas dequalification, donc, Brahimi, Slimani et leurséquipiers de l’EN devront animer un quart definale (1er février), une demi-finale (4 février) etpourquoi pas une finale (8 février) et par consé-quent, manquer d’autres rencontres avec leursclubs respectifs. M.B.

RD CONGO

Les Léopardsse préparerontau CamerounLa RD Congo effectuera un

stage de préparation en janvier auCameroun pour la Coupe d'Afriquedes nations (CAN-2015) program-mée du 17 janvier au 8 février enGuinée équatoriale, a-t-on apprisde source officielle. «Les Léopards» seront en

regroupement du 3 au 15 janvier auCentre sportif académique deMbankomo, à proximité deYaoundé, la capitale camerounaise. Un premier regroupement est

prévu le 29 décembre à Kinshasaavec les joueurs locaux. La RD Congo, vainqueur des

éditions 1968 et 1974, évoluerapour la CAN-2015 dans le groupeB, basé à Ebebiyin avec le Cap-Vert, la Tunisie et la Zambie.

COUPE DU MONDE DES CLUBS

L’Entente depuis hier à RabatLe représentant de l’Algérie et de l’Afrique à la Coupe

du monde des clubs de football (Maroc 2014), l’Ententede Sétif, s’est envolé, hier mardi, à bord d’un avion spé-cialement affrété pour Rabat. La délégation sétifiennelogera à l’hôtel Golden Tulipe de Rabat.La capitale marocaine sera le chef-lieu du stage des

Sétifiens, avant leur premier match de quart de finale,prévu le 13 décembre 2014 à 17h (heure algérienne),face au vainqueur de la rencontre devant opposer aujour-d’hui mercredi les Marocains du Moghreb Athlétic deTétouan aux Zélandais d’Auckland City FC. Le 1er matchde l’Entente se déroulera au complexe sportif PrinceMoulay-Abdallah de Rabat.«La préparation a démarré mardi soir, après notre arri-

vée, avec une légère séance de décrassage au niveau del’Académie sportive marocaine, suivie de quelques entraî-

nements, mercredi et jeudi, en attendant l’acclimatationdes joueurs aux nouvelles conditions de séjour en terremarocaine», a déclaré l’entraîneur algérien, KheïreddineMadoui, avant le départ de son équipe pour Rabat.Notons qu’en cas de victoire en quart de finale,

l’Entente de Sétif rencontrera pour le compte de la demi-finale, le mercredi 17 décembre à 20h30, la formationargentine du CA San Lorenzo. Pour leur part, les champions d’Europe, les Espagnols

du Real Madrid, avec les Ronaldo, Benzema, Bale,James, Casillas…. débuteront la compétition au stade desdemi-finales, le mardi 16 décembre, face au vainqueur dela rencontre opposant les Mexicains de Cruz Azul FutbolClub et les Australiens de Western Sydney WanderersFC.

Imed Sellami

L’ESMK ET L'USMMHSOUS LA MENACE

Un match à huisclos pour le MOBLe match MO Béjaïa - JS Saoura,

prévu le vendredi 12 décembre au stadede l'Unité maghrébine (Béjaïa) pour lecompte des 32es de finale de la couped'Algérie, se jouera à huis clos en raisonde la sanction qui pèse sur les Crabes. La commission de discipline de la LFP,

réunie la veille (lundi) en session ordinaire,a pris cette décision comme «mesureconservatoire dans l'attente du traitementde l'affaire MOB-USM Alger, dont le dos-sier reste ouvert pour complément d'infor-mations», a encore précisé l'instanceconcernée. Ce match ayant opposé les Crabes au

champion d'Algérie en titre, le samedi 6décembre au stade de Béjaïa a été mar-qué par de graves incidents, en fin de par-tie, suite à la victoire des Usmistes (0-1).Par ailleurs, la commission de discipline dela LFP a infligé «un dernier avertissementà l'USMM Hadjout et l'ESM Koléa, avantsanction». Ces deux clubs de Ligue 2 ont été

réprimandés pour «mauvaise organisa-tion» en ce qui concerne l'USMMH, qui aécopé au passage d'une amende de50.000 DA, et pour «utilisation de produitspyrotechniques» en ce qui concernel'ESMK qui, elle, s'est vu infliger une amen-de de 30.000 DA.

KHEIREDDINE MADOUI :

«L’ES Sétif mise sur une qualification en finale»L’ES Sétif table sur une qualification en finale de la

Coupe du monde des clubs qui débute aujourd’hui à Rabatet à laquelle le club des Hauts-Plateaux participe pour lapremière fois de l’histoire du football algérien, a déclaré àl’APS hier son entraîneur Kheïreddine Madoui à l’arrivée deson équipe à l’aéroport de la capitale du Maroc. «Nous croyons à l’exploit et comme un match dure 90

ou 120 minutes, tout reste possible. Notre objectif suprêmedans cette épreuve est d’essayer de reproduire le scénariodu Raja Casablanca (Maroc) et du TP Mazembe (RDCongo) qui avaient atteint la finale de cette compétition lorsde précédentes éditions», a affirmé le jeune coach sétifien. Le fait que l’ESS ait créé la surprise en remportant der-

nièrement la Ligue des champions africaine alors que l’onn’avait pas donné cher de sa peau est un facteur stimulantpour ses joueurs afin de réussir un autre exploit dans cetteépreuve planétaire, selon son entraîneur. «Nos joueurs sont conscients maintenant que rien n’est

impossible en football. Ils ont développé chez eux cetteforce d’aller au charbon et défier n’importe quelle équipeaprès avoir réussi à surmonter tous les obstacles lors de laprécédente Ligue des champions. Nous allons donc miser

sur cet état d’esprit pour aller jusqu’au dernier stade decette compétition», a ajouté le driver d’Al-Kahla. Cependant, pour l’heure les joueurs algériens devront

se concentrer sur leur premier match qui les mettra auxprises samedi prochain au stade Moulay-Abdellah à Rabatface au vainqueur de la rencontre d’ouverture du«Mundialito» entre le MA Tétouan (Maroc) et Auckland City(Nouvelle-Zélande). Un rendez-vous que Madoui va suivre de tout prêt puis-

qu’il sera au stade Moulay-Abdellah mercredi (20h30,heures algériennes) en compagnie de tous les membres deson staff pour superviser les deux équipes et tirer les ensei-gnements nécessaires à propos de leurs points forts etpoints faibles.

Interrogé sur la forme physique de ses protégés, sur-tout que ces derniers sont en train d’enchaîner les matchsdepuis quelque temps, Madoui ne s’est pas montré inquietà ce sujet, estimant que les siens ont eu l’occasion de récu-pérer de leurs efforts après avoir bénéficié de deux jours derepos à l’issue de leur dernier match de championnat deLigue 1 algérienne remporté à domicile face au CRBelouizdad (1-0), samedi dernier.

Les chantiers avancent bien dans les villes deMongomo et Ebebiyin, qui accueilleront les rencontresdu premier tour des groupes C et B. Selon le directeurde la communication de la CAF, le Camerounais JuniorBinyam, interrogé par l’agence de presse sénégalaise,les sites qui avaient suscité les inquiétudes des partici-pants seront «prêts» dix jours avant le début du tournoi.

Phot

o : D

R

LES SITES D’ACCUEIL À MONGOMO ET EBEBIYINEN PLEIN CHANTIER

La CAF réceptionnera les stades le 7 janvier

LIGUE 1 (15e JOURNÉE)

La date connue au plus tard

le 14 décembreLa date du déroulement de la 15e et der-

nière journée de la phase aller du champion-nat d'Algérie de Ligue 1 Mobilis sera com-muniquée au plus tard le 14 décembre 2014,a indiqué lundi la Ligue de football profes-sionnel (LFP). La LFP a pris cette décision en raison

de la participation de l'Entente de Sétif à laphase finale de la Coupe du monde desclubs prévue du 10 au 20 décembre auMaroc, et de la trêve hivernale qui aura lieudurant la première quinzaine de janvier2015. Par ailleurs, la LFP informe les clubs que

la reprise des championnats de football pro-fessionnel des Ligues 1 et 2, au titre de laphase retour est fixée pour les 16 et 17 jan-vier 2015.

L'USM Alger et l'USM El Harrach parta-gent la tête du classement du championnatde Ligue 1 à l'issue de la 13e journée.

Page 16: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

Les deux équipes sont déjà sûresde voir le printemps européen, maispour autant ce rendez-vous auCamp Nou est un vrai choc, qui s'ac-compagne de vrais enjeux. Vrai choc parce que peu de

matches peuvent présenter un telcasting : Messi, Neymar, Suarez,Ibrahimovic, Thiago Silva, Iniesta,Cavani, David Luiz... Ce sont

quelques-uns des plus excitants etdes meil leurs footballeurs dumoment qui seront ce soir sur lapelouse du Camp Nou, sous lesyeux de près de 100 000 specta-teurs. Et cette fois-ci, il ne manquerapersonne. Le match aller au Parcdes Princes, remporté 3-2 par lesParisiens, reste, et de très loin, ceque l'équipe de la capitale a propo-sé de mieux à ses supporteursdepuis le début de saison.L'affrontement était superbe, maisles absences d'Ibrahimovic, blessé,et de Suarez, suspendu, lui avaientôté un peu de piment.

Comme un passeport Sans beaucoup séduire et sans

parvenir à dépasser les encombrantsleaders marseillais en Ligue 1, Parisa finalement survécu à la longueabsence de son attaquant suédois,tourmenté par un talon. Mais son retour progressif au

meilleur niveau est la meilleure rai-son, pour le PSG, de croire à l'exploit

possible mercredi. Le match aller,abordé dans un certain scepticismeaprès une batterie de matches nuls,a montré que Paris peut se surpas-ser en Ligue des Champions. Et il aura une très bonne raison

de le faire mercredi, car le passérécent a montré que la premièreplace de groupe n'était pas loin dupasseport direct pour les quarts definale. La saison dernière, les huit

premiers de poule se sont qualifiéspour les quarts. Et la précédente, ilsétaient six sur huit. Les deux fois,Paris était dans le lot et, avecValence et le Bayer Leverkusen, ilavait évité les terreurs. Un nul suffit mercredi aux joueurs

de Laurent Blanc pour garantir cettepremière place, mais l'idée d'essayerde gérer face à Messi et ses trois tri-plés en quatre matches, Suarez qui

rêve de son premier but au CampNou, ou Neymar qui voudra torturerses «amis» Thiago Silva et DavidLuiz, semble une folie.

«Un vrai candidat»«Contre le Barça, nous ne joue-

rons pas le nul, nous jouerons pourgagner. Nous voulons terminer entête», a d'ailleurs promis EdinsonCavani, interrogé par le quotidienespagnol AS. C'est qu'en plus de l'aspect pure-

ment sportif, il y a pour le club pari-sien, invaincu en Catalogne, unenjeu de prestige et de réputation. Eliminé par le Barça en quart de

finale en 2012, le PSG n'avait pasperdu. S'il parvenait à sortir en têtede cette poule, à nouveau sanscéder face au géant catalan, il enver-rait un vrai message à cette élite dufootball européen qu'il aspire à inté-grer. «Le PSG est déjà dans le grou-pe des grands clubs européens. Ilest candidat à la victoire en Liguedes Champions. Son potentiel en faitun vrai candidat», a affirmé l'entraî-neur barcelonais Luis Enrique enconférence de presse. C'est très aimable, mais Laurent

Blanc et ses joueurs préfèreraient enapporter la preuve sur le terrain.

Phot

o : D

R

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 10 décembre 2014 - PAGE17

Déjà qualifié et en tête du groupe F, le Paris SG dispu-tera ce soir (20h45) à Barcelone une finale pour la premiè-re place à double objectif : décrocher un 8e de finale deLigue des Champions a priori plus abordable et asseoirson statut européen face à Messi et aux stars catalanes.

DE PARTOUTBOXE : AIBA PRO BOXING(3e JOURNÉE)

Bouloudinat et Chadiaffronteront l'Américain

Javonta et l'AllemandHarutyunyan

Les deux boxeurs algériens Chouaïb Bouloudinat (91kg) et Abdelkader Chadi (64 kg) affronteront l'AméricainCharles Javonta et l'Allemand Harutyunyan Artmen, lorsde la 3e journée de l'APB (AIBA pro boxing), alors queMohamed Flissi sera exempt.

Chouaïb Bouloudinat affrontera le 12 décembre àNaples (Italie) l'Américain Charles Javonta, membre de lafranchise américaine en WSB (World Series of boxing) etboxeur professionnel depuis 2013.

Doté d'un grand gabarit (1,96 m), le pugiliste améri-cain âgé de 30 ans avait gagné ses deux premiers com-bats en APB par KO.

De son côté, Abdelkader Chadi, auteur de deux vic-toires consécutives dans cette nouvelle compétition pro-fessionnelle, croisera les gants le 20 décembre enRussie, avec l'Allemand Harutyunyan Artmen, médaillé debronze aux championnats d'Europe 2013 et qui compteune victoire pour une défaite en APB.

Quant à Mohamed Flissi (52 kg), il sera exempt lorsde cette journée, après avoir perdu son dernier combatpar KO. L'Algérie est présente dans cette compétition quia débuté le 3 octobre dernier et qui se tient dans diffé-rentes villes du monde, avec trois de ses meilleursboxeurs retenus officiellement par l'instance internationaledans le cadre de l'APB. Il s'agit de Mohamed Flissi (52kg), Abdelkader Chadi (64 kg) et Chouaïb Bouloudinat (91 kg). Quant à Nawfel Ouatah (+91 kg) et AbdelhafidBenchabla (81 kg), ils ont déclaré forfait pour ce rendez-vous en raison d'une blessure.

L'APB sera, à l'instar de la WSB, qualificative auxJeux olympiques de Rio de Janeiro en 2016. Au total, 20places seront réservées pour le rendez-vous brésilien,soit les finalistes de chaque catégorie de poids.

Cette compétition comprend trois phases, la première«pré-classement» qui se joue en deux tournois (ils ont eulieu du 24 octobre au 1er novembre et du 21 au 29novembre) et la deuxième «classement» est prévue du12 au 20 décembre. En revanche, la troisième phase,programmée du 23 au 31 janvier 2015, sera consacréeaux combats du tournoi final.

CYCLISME

Course régionale vendredi à Boutlélis (Oran)Une course régionale cycliste aura lieu vendredi pro-

chain dans la commune de Boutlélis (Oran). Cette mani-festation sportive, organisée par la Ligue oranaise decyclisme en collaboration avec la Direction de la jeunesseet des sports de la wilaya, verra la participation de plus de80 coureurs représentant les clubs des ligues de Sidi Bel-Abbès, Aïn Témouchent, Mostaganem et Oran dans lescatégories enfants, minimes, cadets, juniors et seniors.Cette course régionale se déroulera sur un circuit ferméde 5 kilomètres.

Les minimes devront parcourir 5 fois cette distance,les cadets 7 fois et les juniors et seniors (15 tours). Cettecourse de la Petite Reine s'inscrit dans le cadre des festi-vités commémoratives du 54e anniversaire des manifesta-tions du 11 Décembre 1960 et l'application du program-me du calendrier régional.

ÉCHECS

Tournoi national Opendu 11 au 13 décembre

à OranUn tournoi national Open d'échecs en individuel

toutes catégories aura lieu du 11 au 13 décembre à l’au-berge de jeunes de la Madrague à Aïn El-Turck (Oran), a-t-on appris hier auprès de la Direction de la jeunesse etdes sports d'Oran.

Cette compétition, organisée dans le cadre des festi-vités commémoratives du 54e anniversaire des manifesta-tions du 11 décembre 1960, par la Direction de la jeunes-se et des sports d'Oran en collaboration avec la ligueoranaise des échecs, verra la participation de plus de 80échéphiles toutes catégories filles et garçons de diffé-rentes ligues de wilaya du pays.

Cet Open national, qui sera disputé selon le systèmesuisse de 7 rondes à la cadence d'une heure au finish,constitue une excellente opportunité pour évaluer lepotentiel des échéphiles de toutes catégories et leurniveau.

La direction de ce tournoi ouvert à tout joueur licenciéà la Fédération algérienne des échecs sera assurée parl'arbitre fédéral, Brahim Djelloul Azzedine, qui sera assis-

té par des arbitres de la ligue oranaise des échecs. Enmarge de cette compétition, les ex-champions d'Algériedes échecs, Henni Abdelatif et Khedim Abdeslam,membres fondateurs de la ligue oranaise des échecs,seront honorés par la Fédération algérienne des échecs.

BADMINTON : CHAMPIONNATNATIONAL PAR ÉQUIPES

1er tournoi ce week-end à Mostaganem

Le premier tournoi national du championnat d'Algériede badminton par équipes, seniors dames et messieurs,aura lieu les 12 et 13 décembre au niveau de la salleomnisports de Mostaganem.

Cette compétition de deux jours, organisée par le clubde l'Olympique jeunesse de Mostaganem de badmintonen collaboration avec la FAB, verra la participation del'AM Hussein-Dey, du CASA Mohammadia, du NRWAlger, du CR Tamaris Alger, du NDRB Alger, de MadalaBéjaïa, du MB Béjaïa, du CSA Constantine, du CSAFerdjioua de Mila, de l'AC Blida, du NRBT Chlef, du NRBOued Sly et de l'OJ Mostaganem.

Le programme de cette compétition prévoit le dérou-lement des rencontres en simple dames et messieurs, endouble dames et messieurs et en double mixte.

Cette première phase du championnat par équipesest composée de trois tournois, à l'issue desquels lesquatre premiers du classement disputeront la phase finalequi aura lieu les 10 et 11 avril prochain à Tipasa.

OULED EL-HOUMA

Les jeux sportifs pluridisci-plinaires débuteront

ce jeudi à KoléaDans le cadre des activités sportives et culturelles au

profit des jeunes détenus et à l’occasion de la célébrationde la Journée mondiale des droits de l’Homme,l’Association Ouled El-Houma et la Direction générale del’administration pénitentiaire et de la réinsertion organisentles Jeux sportifs pluridisciplinaires au profit des jeunesdétenus.

Placés sous le patronage du ministre de la Justice etgarde des Sceaux, ces jeux débuteront ce jeudi 10décembre 2014 à l’établissement pénitentiaire de Koléa.

LIGUE DES CHAMPIONS D’EUROPE (6e JOURNÉE DE LA PHASE DES POULES)

Le PSG à Barcelone pour l'exploit et le confortFOOTBALL

Start (Ce soir, 20h45)

GROUPE EAS Rome (ITA)-Manchester City

(ENG) Bayern Munich (GER)-CSKA

Moscou (RUS) -

GROUPE FFC Barcelone (ESP)-Paris-SG

(FRA)Ajax Amsterdam (NED)-APOEL

Nicosie (CYP)

GROUPE GChelsea (ENG) -Sporting Portugal

(POR) NK Maribor (SLO) -Schalke O4

(GER)

GROUPE HFC Porto (POR)-Shakhtar Donetsk

(UKR) Athletic Bilbao (ESP) -BATE

Borisov (BLR)

LES HUITIÈMES DEFINALE AURONT LIEU

EN FÉVRIERET MARS 2015

Tirages au sort lundi15 décembreLes tirages au sort des huitièmes

de finale de la Ligue des champions etdes seizièmes de finale de l'EuropaLeague auront lieu à la mi-journée lelundi 15 décembre au siège de l'UEFAà Nyon (Suisse), a confirmé hier cetteinstance.

Le tirage de la C1 aura lieu à 12h(heure algérienne), celui de la C3 à13h, sous la supervision du secrétairegénéral de l'UEFA Gianni Infantino etdu directeur des compétitions GiorgioMarchetti, assistés de Karl-HeinzRiedle, ambassadeur de la finale deLigue des champions à Berlin, et JerzyDudek, celui de la finale d'EuropaLeague à Varsovie.

Pour les 8es de finale de la Liguedes champions, deux équipes d'unmême groupe ou d'un même pays nepeuvent être tirés l'un contre l'autre.Les premiers de groupe affronterontles deuxièmes des autres poules. Lesvainqueurs de groupe auront l'avanta-ge de recevoir à domicile au matchretour.

En raison du contexte géopolitique,des équipes de Russie ne pourronttomber contre des équipes d'Ukraine.Ces mêmes grands principes s'appli-quent pour le t irage de l 'EuropaLeague.

Page 17: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Mercredi 10 décembre 2014 - PAGE 19

Marsupial----------------

Pacte

Touchées----------------Partira (inv)

Pronom----------------Carte----------------Mesure

Regret----------------Italiens

Concept(ph)----------------Hollandaises----------------TerbiumAllemagne----------------Colère----------------Sages

Idiot (inv)----------------Déchet----------------ArriéréeMultitude----------------Tellure----------------Adverbe

Capitale----------------Ferment

Rigole----------------Mille-pattes----------------DécoderontTriste

----------------Partira

Voyelledouble

----------------Préposition

Possessif----------------Peuple

Ville d’Italie----------------Exprimée

Trace----------------Inculpés----------------Oiseau

Palpent----------------

VaincsVille duMaroc

----------------Plis

Restituées----------------célébrés----------------Pièces

Souverains----------------Césium----------------AllésDémonstratif----------------Préposition----------------Iridium

Du sel----------------Baryum

Arme----------------Espèces

Ennuyées

Oublié----------------Trempe----------------Convient

Dans lajetée----------------Gallium----------------Outils

Calcium----------------Lettres duPérou

Océan----------------Danses----------------Mesure

Européenne----------------Vedettes----------------FoulesRappel

----------------Eleva (inv)

Gallium----------------Fatigué----------------Manche

Pêcheurs----------------Cachés----------------ArmeAssassinat----------------

Argon

Issus (inv)----------------Etendued’eau

Ira----------------Officier

Débutes----------------Saisies

Traverses----------------

Hurlas

Oublie----------------

TablePraséodyme----------------

BrisesPossessif----------------Clair (inv)

Césium----------------

Aille

Dans l’arène----------------Cérium (inv)

Monsieur----------------Sommets----------------Néon

Expert----------------Possessif

Multitude----------------Complotes

Membre----------------Niaises----------------InutileSurfacture----------------Singée

Bris deverre

----------------Lézard

Sélénium----------------Inanimé

Infinitif----------------Manche----------------Démonstratif

Gallium----------------Dirigeas

Mi-glossine----------------

NéonRajouts

----------------Joua àNaples

Mollusque----------------

NoueEtui

----------------Contrat

Ville deFrance

----------------Os

Morne----------------

Fer

Dans lebois

----------------Visage

Creuses----------------Plantent

Note----------------

DétruitEpicées

----------------Dressées

Spécimens----------------

Nuée

Deviendras----------------Rame----------------FonderDocument----------------Capitale

Négation----------------Divinité (ph)

Stations----------------Mal fait----------------BasDans ladette

----------------Ex-UE

Obus----------------

Saintespagnol

Pot----------------

Artère

Osmium----------------Pour deux

Pays----------------

SituéeIle

----------------Préposition

Espèces----------------

PaysBéryllium

----------------Molybdène

Viril----------------Bernée

Folie----------------

Fleurs

Page 18: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

Le Soird’Algérie Publicité Mercredi 10 décembre 2014 - PAGE 20

SOIR DE LA FORMATION

TIZI-OUZOU - IST lance des FORMATIONS À DISTANCE : Licence professionnelle : Management - Finances/fiscalité et comptabilité - GRH

- Marketing. - Master professionnel : Management des entreprises -Management en QHSE - GRH - Marketing. - HSE : Manager - Inspecteur - Agent

de sécurité - HACCP. - Adresse : IST Imm. Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. - Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18 F119274/B13

DEMANDES D’EMPLOIPère de famille cherche emploi comme chef deparc ou mécanicien, permis de conduire toutes

catégories, exp. de plus de 30 ans.Tél.: 0558 70 48 37 NS

–––––––––––––––H., sérieux, cherche emploi agt adm., possèdevhl. ou comme chauffeur. Tél.: 0559 925 578

F139025

–––––––––––––––Père de famille cherche emploi comme agentde sécurité ou autre. Tél.: 0557 00 55 02 NS

–––––––––––––––JF, sérieuse, dynamique, cherche emploi

comme garde-malade. Tél.: 0552 23 93 99 –––––––––––––––

H., comptable diplômé, longue expérience,cherche emploi axe Rouiba Alger-Centre ou

environs de Rouiba. Tél.: 0772 92 22 85 133726/B13

–––––––––––––––JH, 34 ans, père de famille, 11 ans

d’expérience dans l’automobile, chercheemploi dans la logistique ou service après-

vente, dans société ou autre.Tél.: 0559 80 74 04 NS

–––––––––––––––JH, père de famille, possède permis deconduire toutes catégories, avec longue

expérience, cherche emploi comme chauffeur.Tél.: 0657 15 46 13 F139007

–––––––––––––––Homme, 55 ans, père de famille, retraité,

sérieux, cherche place comme chauffeur. Etudietoutes propositions. Tél.: 0553 96 23 80 NS

–––––––––––––––Jeune homme cherche emploi comme

chauffeur, disponible de suite.Tél.: 0554 76 11 81 - 0772 66 76 19 NS

–––––––––––––––Homme, sérieux, dynamique, longue exp.,

cherche emploi dans quotidien national commeagent de saisie, mise en page, maîtrise

français + rapide à la saisie, à Alger et env.Etudie tte proposition. Tél.: 054 27 900 27

–––––––––––––––Jeune homme âgé de 32 ans cherche emploicomme chef de cuisine (diplômé), expérience

de 10 ans. Tél.: 0665 76 24 00 NS

–––––––––––––––J. dame, dynamique, niv. bac, longue exp.

administ., polyvalente, cherche emploi,secrétaire de direction. Tél.: 0551 67 39 87 NS

–––––––––––––––JH, licencié en comptabilité et fiscalité chercheemploi dans le domaine, Alger-Centre, à partir

de 16 h. Tél.: 0697 85 07 96 –––––––––––––––

JH, comptable, 25 ans d’exp., dip. CMTC,cherche à travailler dans entrep. privée,

cabinet, comptable, TAF, bilan, déclarationsfiscales et parafiscales, habitant à El-

Mohammadia. Tél.: 0551 64 80 44–––––––––––––––

Homme sérieux, dynamique, diplômé encuisine, pâtisserie, glace (gélato), prend en

gérance pâtisserie, glacerie ou cantine.Tél.: 0658 47 15 63–––––––––––––––

JF, 24 ans, biologiste (biochimie) avecexpérience, cherche emploi sur Alger, dans le

domaine. Tél.: 0557 19 60 52

–––––––––––––––JH, dynamique, présentable, TS info. gestion,5 ans en administration, permis de conduire,a^te aux déplacements, cherche emploi dans

tout domaine. Tél.: 0550 67 42 63–––––––––––––––

H., 62 ans, b. santé, bonne instruction, arabeet français, cherche emploi comme gérant,

chauffeur, gardien de nuit, Alger et environs.Tél.: 0561 24 42 18–––––––––––––––

JH, 31 ans, possédant permis de conduireléger + lourd + semi-remorque + transport en

commun + opérateur sur grue mobile, chercheemploi. Tél.: 0666 45 47 61

–––––––––––––––Jeune homme sérieux, habitant Alger-Centre,

possède diplôme CED en comptabilité,cherche emploi comme aide-comptable.

Tél.: 0540 32 01 22–––––––––––––––

Chef pâtissier, diplômé, longue expérience,cherche emploi stable. Tél.: 0658 47 15 63

–––––––––––––––Homme sérieux, dynamique, diplôme + longueexpérience en pâtisserie-viennoiserie, glace,cuisine, cherche emploi stable en tant que

gérant ou chef pâtissier. Tél.: 0658 47 15 63 –––––––––––––––

JH, TS en informatique de gestion, exp. 7 ans dont3 ans paie, cherche emploi. Tél.: 0559 60 67 71

–––––––––––––––JH, diplômé en sciences économiques, HSE,

chef de rang, cherche emploi dans cesdomaines. Tél.: 0553 122 814

–––––––––––––––JF, diplômée en comptabilité, avec

une expérience de 13 ans, 9 ans dansun cabinet de comptabilité, maîtrise les

logiciels PC Compta et PC Paie, chercheemploi. Veuillez contacter le numéro suivant :

0555 91 11 72 - Non sérieux s’abstenir.–––––––––––––––

RÉOUVERTURE DU

MÉLIA ALHAMBRA (ANCIENNEMENT

INSTALLÉ AU GOLF)

PÂTISSIERS-TRAITEURSCITÉ DU 11 DÉCEMBRE 1960N°54 DÉLY BRAHIM - ALGER.TÉL. : 0555-85-63-20

DÉCORATION + JARDINS➦ Tous travaux d’espaces verts

➦ Gazon en plaques pour pelouses➦ Réalisation des parcs et jardins

➦ Décoration intérieure et extérieure➦ Conception de cascades.

Devis et plans gratuitsTél. : 0770 884 901 - 021 603 659

Nous contacter par : e-mail : [email protected]

ECHOTELLERIE, l’école de formation professionnelle, lance des formations3 en 1, c’est-à-dire 3 formations pour le prix d’une (3 attestations délivrées)

dans les spécialités suivantes : hôtellerie et/ou tourisme et/ou HSE + informatique+ langues (français et anglais).

Hôtellerie : cuisinier, pâtissier, chef de rang, réceptionniste, intendant. –Tourisme : agent de voyages. – HSE : agent, superviseur, inspecteur.Le stage pratique est garanti avec aide à l’emploi. - Internat disponible.

Adresse : Centre commercial l’Orchidée, 3e étage (descente de l’universitéHasnaoua), Tizi-Ouzou. - Tél.: 026 11 44 80 - Mob.: 0799 567 505 - Site web :

www.echotellerie.com - E-mail : [email protected] F119257/B13

Vend Chevrolet cruzehatchback, année 2012.Essence, 07 chevaux,très bon état, grise,

21 000 kms.Prix : 1 350 000 DATél. : 0661 93 24 30 N.S.

IMS ALGER lance formation alternée tous les samedi(s) durant 6 mois, encomptabilité, selon le SCF.- Contacter IMS au 31, Bd Amirouche. -

Tél.: 021 63 45 08 et 0561 37 12 91 F139136

ÉCOLE DE FORMATION (EFHPE) vous propose des formations : agent HSE,superviseur, inspecteur, manager HSE, hygiène alimentaire, HACCP - Réduction sur tousles prix et hébergement inclus. - Beni-Messous. - Tél.: 0561 907 130 - 0550 352 042 F139162

IMS ALGER lance formation de déclarants en douanes par correspondance. - Contacter IMS au 31, Bd Amirouche. - Tél.: 021 63 45 08 et 0561 37 12 91 F139136

TIZI-OUZOU - IST lance, le 21 décembre 2014, formation en SCANNERAUTOMOBILE (théorie + pratique) : systèmes injec. E/D - Antidémar., ABS etclim. - Durée : 6 jours avec possibilité d’hébergement. - Adresse : IST Imm.

Chergui, rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. - Tél./Fax : 026 12 89 08 -Mob.: 0550 59 46 18 F119274/B13

TIZI-OUZOU - IST lance formations qualifiantes : Bâtiment : Arch. d’intérieur - Chef de projet - Plomberie - Electr. bât. -

Topographie - Chauffagiste. - Informatique : Ag. de saisie - Infographie - Maint.inf. et réseaux. - Gestion : Déclarant en douane - Assist. GRH - Gest. stocks -Technique : Instal. panneaux solaires - Télésurveillance - Optique-lunetterie. -Médical : Délégué médical - Vendeur pharm. - Prothésiste dentaire amovible et

fixe - Secrét. médicale - Assist. maternelle - Hôtellerie : Ag. de voyages -Intendant. - HSE : Manager - Inspecteur - Agent. - Adresse : IST Imm. Chergui,rue Kerrad-Rachid, Tizi-Ouzou. - Tél./Fax : 026 12 89 08 - Mob.: 0550 59 46 18

F119274/B13

INSTITUT DE FORMATION

«KARISMA» LANCE DES FORMATIONS

POUR FEMMES :

Cuisine, pâtes traditionnelles,gâteaux orientaux, pâtisserie,

éducatrice, coiffure, hautecoiffure, esthétique, maquillage,

massage, couture, chora,gâteaux secs.

021.31.15.50021.31.15.8105.55.20.79.9607.94.34.10.67— EL-ACHOUR —

N.S.

Cadeaux de fin d’année2015

Si vous êtes soucieux et que vous n’avezprobablement pas le temps pour trouver

ce qu’il faut pour vos clients, vosfournisseurs, vos personnalités et autres,

Epsilon Communication vousdéchargera et se chargera de le faire.

De beaux produits sont disponibles pourl’année 2015.

Tél. : 0555 70 79 19

AUX ENTREPRISES ET PARTICULIERS

N.S.

ANNIVERSAIREANNIVERSAIRENotre petit

prince a soufflé satroisième bougiele 9 décembre

2014.En cette heu-reuse occasion,son papa Samyet sa maman,ainsi que sesgrands-parents

mamie Bicha et papi Kamel, etmamie Dida et papi Rachid, ettoutes ses familles AMRANE etAMRIOU lui souhaitent un trèsjoyeux anniversaire, et unelongue vie pleine de joie et

de bonheur.

ÉCOLE MAYA lance des nouveautés en spécialité haute coiffure et coupe. -0552 97 87 94 - 0555 37 56 25 - 021 73 42 42 F1014

L’ÉCOLE DE FORMATION «JARDIN SECRET» lance sa promotion de janvier2015 dans les spécialités suivantes : Réception, cuisine, pâtisserie, restauration,

pizzéria. - Intendant, inspecteur en hygiène, sécurité, environnement (HSE) etdélégué médical. — Inscription en cours. — Formation pratique dans un milieu

réel. — Stage pratique assuré. — Aide au placement et recrutement. — Régimedes études : externat, internat et demi-pensionnat. — Adresse : Résidence n° 10,

lotissement Hamdad, M’douha, 15000 Tizi-Ouzou. - Mobile : 0550 53 28 33 -0550 97 90 76 - 0550 97 90 71 - 0550 53 29 91 - E-mail :

[email protected] - Site web : www.jardinsecret-dz.com F118650/B1

NEW FORMA, agréée par l’Etat, assure des formations coiffure, esthétique,massage et onglerie, maquillage, modélisme, stylisme, H.-couture, éducatrice dela petite enfance, crèche. - 021 64 24 80 - 0551 15 31 71 - 0799 34 74 27 F138297

Page 19: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

APPARTEMENTS––––––––––––––––––––

Vends F2 El-Harrach. - 0552 34 46 16 F139161

––––––––––––––––––––Vends F4, Aïn-Naâdja. - 0556 63 73 39 F139161

––––––––––––––––––––Ag. vend F3 t. propre à Aïn-Naâdja.

Tél.: 0552 999 050 F133737/B17

––––––––––––––––––––Vends plusieurs appartements F3 et F4 dans

une résidence clôturée finie, avec acte etparking, à Saoula-Ville. - 0661 84 01 41 F139118

––––––––––––––––––––Ag. V. F4, 1er ét., env. Audin + F3, 1er ét.,Zéralda, Bouzaréah. - 0661 590 082 F139135

––––––––––––––––––––Société de promotion immobilière

commercialise des appartements haut standingde types F3, F4, F5 dans une résidence

gardée à Chéraga. Intermédiaire s’abstenir.N° 0550 939 249 F985/B1

––––––––––––––––––––LOCATIONS

––––––––––––––––––––Ag. loue F2 à Zéralda, modifié en F3, 60 m2,

2e ét. Tél.: 0552 999 050 F133737/B17

––––––––––––––––––––Part. loue 1 F4 sup. 125 m2 à Tizi-Ouzou-Ville,

toutes commodités, pour 35 000 DA.Tél.: 0661 66 82 00 F119269/B13

––––––––––––––––––––Résidence Balnéaire "AMAN" vend sur planF2, F3, F4 et duplex dans une résidence tout

confort et vue imprenable sur mer, avecpiscine "clôturée" à quelques mètres de la

plage de Tighremt, Béjaïa. Tél.: 0661 72 07 18- 0550 48 87 52 - 0771 37 05 43 F143730/B4

––––––––––––––––––––Draria, L. F3 TOP, 1er, gg, clim., chf.

Prix 45 000 DA. - 0673 40 60 11 F139148

––––––––––––––––––––L. local BV5, 18 m2, pr br., Px 2,5 u. -

0550 57 50 23 F139148

––––––––––––––––––––Loue F4, Dergana, très propre. -

0558 57 68 93 F139125

––––––––––––––––––––VILLAS

––––––––––––––––––––Vends carcasse à Bouzaréah, à proximité dulycée Petit-Bois, surface 590 m2, 7 niveaux.

Tél.: 0771 65 27 20 NS

––––––––––––––––––––TERRAINS

––––––––––––––––––––Vends terrain à Dellys, 1 479 m2, chemin Trik-El-Khendak, Les Jardins. Tél.: 0557 03 79 00 -

Intermédiaires s’abstenir. NS

––––––––––––––––––––Ag. vend 2 200 m2 à Corso, CU R+5.

Tél.: 0552 999 050 F133737/B17

––––––––––––––––––––Ag. vend terrains : 7 000 m2 promotionnel,

600 m2 coommercial, 300 m2 danslotissement, à Douéra. Tél.: 0552 999 050

F133737/B17

––––––––––––––––––––Ag. vd 1 009 m2 R+2 à El-Achour.

Tél.: 0668 16 26 48 F139124

––––––––––––––––––––Part. vd 02 lots de 4 ha et 1 ha à Thénia,

w. Boumerdès, acte et certificat d’urbanismeR+8 minimum, prix après visite.

Tél.: 0560 06 99 19 F133735/B17

––––––––––––––––––––LOCAUX COMMERCIAUX

––––––––––––––––––––Loue local 45 m2, Hydra, bien aménagé,

conviendrait agence de voyages ouassurances. Tél.: 0770 26 39 20 NS

––––––––––––––––––––PENSIONS

––––––––––––––––––––Offre hébergement femme. Tél.: 021 27 29 58

F139144

––––––––––––––––––––

Le Soird’Algérie Publicité Mercredi 10 décembre 2014 - PAGE 21

LE SOIR DE L’IMMOBILIER

Vous voulez réussir la tessdira de votrefille ? Vous voulez que ce jour soit le plusbeau jour de sa vie ? Faites appel à une

profession nelle au : 0554 92 23 08 NS

––––––––––––––––Crèche Halte-Garderie «Le Bébé Roi», de

3 mois à 5 ans, du dimanche au jeudi, de 7h30à 18h. — 407, parc Ben-Omar, Kouba. -

0552 70 00 01 ––––––––––––––––

Traitement par Laser - Epilation définitive &Détatouage - Varice & Acné & Ride &

Cicatrice - Tache Rouge & Brune -Rajeunissement. Tél.: 021 962 048 -

0550 886 409––––––––––––––––

Trav. d’aménagement faux plafond BA13peinture étanchéité. Tél.: 0560 550 639 F139134

––––––––––––––––Prends menuiserie bois villa. - 0552 23 76 96 F139120

––––––––––––––––Prenons travaux de maçonnerie, peinture,

étanchéité. - 0553 08 24 47 Acom/B1

––––––––––––––––Pour travaux étanchéité, peinture. -

0550 39 27 81 F139139

––––––––––––––––Makasch flous ? Matkhafsh ! Daddak

rahou hna ! Khiyarr ouesch thebb oueddi blakhlass. 3isch ou tmetta3 ! aandek 24 sch-har

(24 mois) crédit bla fayda. - O-MARKET -

16, H.B.Bouali, Alger. - 0560 93 94 81/80 -Kellemni faouren ! Marhaba. F975/B1

––––––––––––––––

OFFRES D’EMPLOI

AVIS DIVERS

APPEL AU DON––––––––––––––––

Petite fille de 3 ans, atteinte d’une Spina Bifida, lance un appel à l’aide à toute âme charitablepour l’aider à bénéficier d’une prise en charge en Algérie ou à l’étranger. Prière de contacter son

père au : 0542 39 29 16 - Merci. - Dieu vous le rendra au centuple, inch’Allah. B15

• Consultation médicale • Kiné • Soins infirmiers,post-opératoires • Prélèvements, analyses et résultats• Conseil, orientation, accompagnement aux hôpitaux

d’Alger • Garde-malades • Circoncision.Appelez-nous au : 0550 40 14 14

CYLKA - Soins à domicileA votre disposition et assu-

rés par une équipe médicale etpara médicale qualifiée

Cherche femme de ménage habitantprès d’El-Achour. Horaire de travailde 9h à 14h. Maîtrisant parfaitement

les travaux ménagers. Salaireintéressant. Contactez le

0661 58 77 98 NS

–––––––––––––––Rec. homme et femme de ménage.

Tél.: 0560 09 98 56 - 0560 09 98 75 -CV au : 021 63 27 18 N.S.

–––––––––––––––Cherche femme de ménage habitant

à Bouzaréah et BEO et environs.Tél.: 021 962 972 - 0550 451 854 -

0555 854 526–––––––––––––––

Cherche assistant(e) commercial(e),1er-Mai, Belcourt, Alger-Centre. -

0770 91 47 37 F139160

–––––––––––––––

Recrute une secrétaire sur micro enarabe. Tél.: 0662 10 86 88 F139159

–––––––––––––––Cherche coiffeuse qualifiée pour

dame, Garidi 2, Bât. 62, n° 8, en faceSonelgaz. Tél.: 021 44 98 53 F139151

–––––––––––––––Revue cherche prospectrices pub.

Env. CV : [email protected] F139152

–––––––––––––––Sté privée sise à Rouiba, spécialisée

dans la fabrication de matériel degrande cuisine et équipements

frigorifiques, cherche dansl’immédiat : – Chef de

production. – Programmeur surmachine poinçonneuse numérique. –

Frigoriste. – Soudeurargon. – Architecte spécialisé dans ledesign (3D). — Profil : sérieux, ayant

expérience dans le domaine.— Avantages : salaire motivant,possibilité d’avancement (non

spécialisé, CV rejeté). — Envoyer CVpar e-mail : [email protected]

F1005/B1

–––––––––––––––Hôtel RIF, route nationale n° 05, El-

Eulma, wilaya de Sétif, recrute :01 cuisinier (femme ou homme) -

01 réceptionniste (femme) -01 serveur ou serveuses + femme de

ménage. • Conditions : expériencedans le domaine exigée.

• Avantages : hébergement et priseen charge assurée. Envoyer CV et

n° tél. par fax au : 036 76 33 66F136064/B11

–––––––––––––––Restaurant à Alger cherche Cuisinier - Aide-cuisinier.

Tél.: 0794 44 18 54 NS

Vends 4x4 Freelander 2, toutes options,2013, 24 000 km. Excellent état. Carte grisesafia. Tél.: 0552 04 24 90 - 0668 01 47 43 NS

SOIR AUTO

DÉCÈS––––––––––––––––––––Les familles Doufane et Bennaceur

d’Aït-Hague, Adeni et Larbaâ-Nath-Irathenont la douleur de faire part du décès de leurchère et regrettée épouse, mère, grand-mère, sœur et tante Mme Doufane Si Rabah née Bennaceur

Nouara dite Nouara N’CherifL’enterrement aura lieu aujourd’hui

10 décembre 2014 au cimetière du villageAït-Hague à 12 h. A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES––––––––––––––––––––Cela fait déjà 4 ans que

nous a quittés à jamais notrecher et regretté mari, père,grand-père et beau père

Derbal Ammar à l’âge de 83 ans et celaaprès une longue maladie. Sa femme, sesenfants, demandent à tous ceux qui l’ontconnu d’avoir une pieuse pensée à samémoire. Que Dieu le Tout-Puissant puisseaccueillir le défunt en Son Vaste Paradis.

F124430/B4

NECROLOGIE

Edité par la SARLLE SOIR D’ALGERIE

SIÈGE :DIRECTION-RÉDACTION :

Fax : 021 67.06.76

ADMINISTRATION :Fax : 021 67.06.561, Rue Bachir Attar Place du 1er -Mai

- Alger - Tél. : 021 67.06.58 - 021

67.06.51

COMPTES BANCAIRES :CPA : Agence

Hassiba Ben BoualiN°116.400.11336/2BNA : Agence «G»Hussein-Dey

N° 611.313.335.31CCP : N° 14653.59

Registre du commerce :RC N° 0013739.B.00

MEMBRES FONDATEURS :Maâmar FARAHDjamel SAÏFI

Fouad BOUGHANEMZoubir M. SOUISSIMohamed BEDERINAGÉRANT-DIRECTEURDE LA PUBLICATION :Fouad BOUGHANEM

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Nacer BELHADJOUDJAP.A.O. : «Le Soir»

PUBLICITÉLe Soir : SIÈGE -Fax : 021 67.06.75

BUREAUX REGIONAUX :BOUMERDÈS

«Résidence Badi», bt 3, 2e étage,

RN n° 24, Boumerdès-villeTél./fax : (024) 79 40 72

Email : [email protected]

19, rue du CNRA (Cours de la Révolution) Tél. : 038 86.54.22 Fax : 038 86.61.76Télex : 81095

BLIDA103, Avenue Ben-Boulaïd

Blida Tél./Fax : 025 40.10.10 - Tél. : 025 40.20.20

CONSTANTINE

9, rue Bouderbala(ex, rue petit), Constantine

Tél. : 031 92.34.23Fax : 031 92.34.22

ORAN3, rue Kerras Aoued.Tél. : 041 33.23.95

SÉTIFRue du Fida, centre commercial Zedioui 1re étage, Sétif.

Tél. : 036 84 48 00

TIZI-OUZOUBt Bleu,cage C

(à côté de la CNEP) 2e étage, gauche

Tél./Fax : 026 12 87 04Tél. : 026 12 87 01

MASCARARue Senouci HabibMaison de la presse.

Tél.Fax : 045 80.28.43

TLEMCENCité R’hiba Bt n°2 RDC.Tél. : 043 27.30.61 / Fax : 043 27.30.82

BOUIRAGare Routière. Lot N°1.

3e étage - Tél. : 026 94 29 19

E-Mail : [email protected]

BÉJAÏA19, rue Larbi Ben-M’hidi

(rue Piétonnière), Béjaïa-ville 06000 Tél. : 034 21.14.51Fax : 034 21.18.60

BORDJ-BOU-ARRERIDJ2, rue Cherifi Mohamed(près du cinéma Vox)

Tél./Fax : (035) 68-10-52IMPRESSION

Centre : S.I.A AlgerEst : S.I.E ConstantineOuest : S.I.O Oran

DIFFUSION

Est : Sodi-PresseCentre : Le SoirOuest : MPS

Tél.: 0550 17 26 03

Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès et

les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Réparation TV à domicile, toutes marques. Tél.: 0772 89 17 22 - 0776 33 88 56 NS

SOSDame dans le besoin cherche couches

adultes. - Tél.: 0551 06 73 11 - Dieu vous le rendra.

SOSJF, 23 ans, handicapée à 100 %, cherchecouches adultes. Tél.: 0698 45 87 34SOS

Le jeune Ammouchi Omar, âgé de 24 ans,handicapé, soutien de famille, demande àtoute âme charitable de l’aider pour l’achatd’une prothèse afin de pouvoir travailler etaider son père âgé et sans ressources. -Dieu vous le rendra. - Tél.: 0558 38 95 10

RÉPARATIONmachines à laver, réfrigérateurs,

climatiseurs, à domicile.Tél.: 0553 00 07 48 -0770 10 41 36 NS

PERDU-TROUVÉ––––––––––––––––

Perdu cachet rond portant lesrenseignements suivants : Restaurant

traiteur Rahat El Bel. - Déclinons toutesresponsabilités quant à son utilisation

frauduleuse. F139158

AVIS DE PERTE––––––––––––––––

Perdu le 9/12/2014 cachet rectangulaireportant les mentions suivantes : «Dr MedBouteben A. - Docteur en médecine.» -

Décline toutes responsabilités quant à sonutilisation frauduleuse. F

ENTREPRISE DE TRAVAUXFORESTIERS ET D’AMÉNAGEMENT

D’ESPACES VERTS

AOUICHA-CHERIFAbattage • Elagage

• Couronnement d’arbres• Décoration de jardin etgazonnage • Bordures de

jardins, plantation,aménagement de surfaces,nettoyage • Désherbage,

piochage, tondeuse pour gazon.0771 60 90 890550 64 31 33

N.S.

Page 20: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 10 décembre 2014 - PAGE 23

[email protected]

Pe t i t s mu f f i n sPe t i t s mu f f i n saux p ommesaux p ommes

Préparation : 10 mn, cuisson : 15 min, pour environ24 muffins : 2 tasses de farine, 1 cuil. à soupe delevure, 1 cuil. à café de cannelle en poudre, 1/2tasse de sucre, 250 ml de lait, 125 g de beurrefondu, 1 œuf battu, 2 pommes vertes pelées,

évidées et râpées

Préchauffez le four à200° C. Tamisez lafarine, la levure et lacannelle dans ungrand bol. Ajoutez lesucre. Creusez unefontaine au centre etversez le mélange lait,beurre, œuf etpommes. Mélangezen tournant pas plusde 15 fois. Versez lapréparation à lacuillère dans despetits moules àmuffins beurrés et

remplissez-les aux 3/4. Faites cuire 15 minutes jusqu’àce que les muffins soient cuits et dorés. Laissezrefroidir sur une grille et stockez dans un récipienthermétique. Les muffins congelés se conservent dansun sac bien fermé pendant un mois.

Plus ou moins précoce,plus ou moins importante,cette chute de cheveuxn'est pas toujours bienvécue. Lorsque c'est le cas,il est conseillé de consulter

un dermatologue afind'envisager des solutions.1) La chute des cheveux est-elle due à une baisse desécrétion hormonale ?C'est faux. Stress, maladiede la peau, médicaments,etc., sont autant de facteurspouvant être à l'origined'une chute de cheveux,mais la cause la pluscourante est hormonale :alopécie androgénique. Leshormones sexuellesmasculines (testostérone)accélèrent le cyclecapillaire et finissent parépuiser le bulbe capillaire.2) Les hommes qui perdentleurs cheveux sont-ils plus àrisque d'hypertension ?C'est vrai. Il s'agit d'uneconstatation dont le lien decause à effet n'a pas étéélucidé : les hypertendussont plus souvent sujets àla perte de cheveux et

inversement. On peut doncrecommander auxpersonnes qui ont tendanceà perdre leurs cheveux devérifier leur tension(l'hypertension favorise

aussi les maladiescardiovasculaires). 3) L'alopécie est-ellehéréditaire ?C'est vrai. L'alopécieandrogénique, forme laplus fréquente, a unecomposante héréditaire.Autrement dit, un enfantdont le père est dégarni ade fortes chances de ledevenir également à âgeégal, mais ce n'est pas unecertitude absolue.4) Les femmes peuvent-ellesaussi souffrir d'une alopécieandrogénique ?C'est vrai. La ménopauseprovoque souvent un excèsde production detestostérone, ce quis'accompagne d'unéclaircissement de lachevelure. On peutprescrire un traitementneutralisant l'action de cesandrogènes.

5) Les fumeurs perdent-ilsdavantage leurs cheveux ?C'est vrai. Fumer 20cigarettes ou plus par jouraugmente le risqued'alopécie de 134%. Enrevanche, le mécanismereste à élucider. 6) La chimiothérapies'accompagne-t-elle d'unechute de cheveux ?C'est vrai. La chimiothérapie,en voulant s'attaquer auxcellules cancéreuses,détruit toutes les cellulesqui ont la capacité de serenouveler rapidement etdonc aussi les cellules àl'origine des cheveux et despoils.7) L'alopécie peut-elle débuterdès 18-20 ans ?C'est vrai. Les premierssignes apparaissent versl'âge de 18-20 ans avecune évolution plusimportante aux environs dela trentaine. Il s'agit d'uneforme précoce, mais elleest rare. L'alopécie débuteplus couramment après 35ans.

Alopécie : la chute des cheveux est-elle inévitable ?

Quelles que soient lesvariantes, la respirationprofonde consisteprincipalement en unerespiration abdominalemaîtrisée. Afin de respirer lentementet profondément, onsollicite le diaphragme en

partant du bas du ventre. On inspire en gonflant leventre, le haut du corpsimmobile puis on expire enbloquant le ventre ou en lerétractant. On expulse ainsi unequantité d’air biensupérieure à la moyenne

habituelle, à respiration«classique» ne se basantque sur la partie haute despoumons.

Indications et contre-indications La relaxation musculaireprofonde s’adresse toutparticulièrement auxpersonnes souffrant detroubles psychosomatiques,d’anxiété, de troublesrespiratoires ou digestifsainsi que de problèmescardiaques. En revanche,elle est plutôt déconseilléeaux femmes enceintes, auxpersonnes souffrant deproblèmes cardiaques oude troubles neurologiques.

Pour mieuxvivre, entourez-vous de plantesSachez que pour luttercontre les produitschimiques qui polluentl'air de la maison, il n'y apas meilleur allié que lesplantes.

Dans toutes les maisonsmais aussi si voustravaillez près d'unphotocopieur ou dans unbureau avec desfumeurs, il est conseilléd'avoir tout près de vousun lierre qui absorbe letrichloréthylène, leformaldéhyde et lebenzène. Dans lespièces chaudes ou toutrécemment meublées,posez un philodendronou mieux un ficus (unpuissant éboueur) pouréliminer le formaldéhydequi émane du mobilier,de la moquette ou dufaux plafond. Dans lacuisine, une phalangèneplacée près d'unegazinière absorbera lexylène qui s'en échappe.

Petits-pains farcis à la viande hachée

La farce : 500 g de viande hachée, 1 poivron rouge, 2 œufs, 1 oignon haché, 1 cuillerée à soupe de persilhaché, sel, poivre, gingembre, piment doux, cumin.La pâte levée : 500 g de farine, 2 cuillerées à soupede levure de boulanger, 1 œuf, 1 verre à thé de lait,

1 cuillerée à café de sucre, 50g de beurre, un peu de sel, huile

La pâte : Mettre dans unejatte la farine tamisée,creuser un puits au centre,ajouter la levure, le sel, lebeurre ramolli, le sucre,l’œuf, le lait tiédi peu àpeu pour rassembler lapâte, pétrir bien avec lapaume de la main jusqu’àobtention d’une pâtehomogène et souple,former une boule, lacouvrir avec un lingepropre, laisser reposer.Former de cette pâte des boulettes, les enduire avecl’huile, laisser reposer. La farce : Laver et essuyer lepoivron, ouvrez-le, retirer les graines, coupez-le en petitsdés. Ecaler les œufs durs, couper les jaunes seulementen petits morceaux. Faire revenir la viande hachée dansune poêle avec un peu d’huile, ajouter l’oignon haché, lepersil haché, les épices, faire cuire à feu doux enremuant avec une cuillère en bois jusqu’à ce qu’ils soientbien dorés. Mélanger dans un récipient le mélange deviande hachée et les petits dés de poivron. Mettre untrou dans chaque boule de pâte, disposer dans le creuxdeux cuillères à soupe de farce et un morceaux de jauned’œuf. Rassembler les bords de pâte au-dessus de lafarce, rouler la boule de pâte entre les paumes de lamain, continuer l’opération jusqu’à épuisement de la pâteet de la farce. Disposez-les sur une tôle huilée, recouvriravec un linge propre, laisser lever pendant 15 minutes.Enduire les petits pains avec l’œuf battu, les faire cuiredans un four moyennement chaud jusqu’à ce qu’ilssoient bien dorés. Servir chaud.

Pour se relaxer, apprenez à respirer La grenade :fruit sacré

Riche en polyphénols, lagrenade contient denombreux antioxydantsqui luttent contre lesradicaux libres à l’originede certaines maladies etdu vieillissementprématuré. La grenadeest une bonne source defibres alimentaires.

Comment éviter detransmettre son proprestress à son enfant

Quand on est très stressé(e), par exemple par unejournée de travail, on a tendance à s'énerver. Cela peutstresser les enfants qui deviennent stressants, c'est lecercle vicieux. Respirer un grand coup, avant de céder àl'énervement, en réfléchissant à ce qu'on va dire etcomment on va le dire, est un bon truc pour arrêter lemécanisme. Si on parvient à parler calmement, onbaisse le degré de stress possible chez l'enfant, et chezsoi aussi.

Phot

os: D

R

Page 21: lSONATRACH Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 L’instabilité

On a bidouillé la Constitution.L’alternance au pouvoir a ététransformée en pouvoir à vie,

à la mesure d’un monarque. On arenvoyé aux calendes algériennes ladémocratie, le pouvoir du peuple.Comment est-on arrivé là ?

On va encore bidouiller laConstitution. Je ne connais pas lamouture. Qu’en sera-t-il ? Qu’en sor-tira-t-il ? La montagne accouchera-t-elle encore d’une souris ? Quellesurprise nous attend encore ? Aquelle sauce constitutionnellel’Algérien va être enrobé ? Commentest-on arrivé là ?

On gouverne par délégation. Ongouverne par télépathie. On se metdebout quand on est assis, pour serasseoir, car la volonté flageole. Ongouverne comme on joue à cache-cache, ce jeu de notre enfance : «Jecompte jusqu’à vingt…» On gouver-ne sans gouverner. On gouverne parla présence-absence. Comment est-on arrivé là ?

On communique par la rumeur.On «rumeurise» pour mieux passerla pilule. On rumeurise la communi-cation pour mieux désinformer. Onlaisse la rumeur enfler pour semer letrouble et récolter le pouvoir.Comment est-on arrivé là ?

On invente une nouvelle façond’adorer Dieu. On se rapproche duparadis par la barbe-claquette-gan-doura. Une religion made in «BCG».On plante les mosquées sous lesbalcons pour mieux se rapprocherdu cimetière. Comment est-on arrivélà ?

On enterre toujours les filles sousdes plis incroyables d’un tissu à lanoirceur d’une tombe. On culpabilisela femme pour mieux l’accrocher aupéché originel. On lui demande deraser les murs. De se cloîtrer à lamaison. De procréer. De se taire.D’obéir au mâle (ah, la tartufferie dela «mâlitude» !) Comment est-onarrivé là ?

On se remplit la panse. Les

poches. Les comptes bancaires. Onne met pas seulement le doigt dansle pot de miel. On y met le brasentier. Non, on s’y baigne. On s’ycomplaît. On s’y douche. On s’yenduit la conscience, matin et soir.Au lever. Au coucher. Comment est-on arrivé là ?

On prend le beurre. Le beurrier.Le couteau à beurre. La fermière. Laferme. Comment est-on arrivé là ?

On prend la perdrix. Et ses œufs.Et le nid. On ne laisse «nulle placeoù la main ne passe et repasse».Comment est-on arrivé là ?

On prend l’olivier. Les olives.L’huile. L’huilerie. Les installations.Rien n’est laissé au hasard. On racleles fonds des jarres à huile. Onpasse les doigts. Les langues. Onassèche tous les ustensiles.Comment est-on arrivé là ?

On a «analphabétisé» l’école. Ona formé des diplômés analphabètestrilingues. On a fait de l’élève unrécipient dans lequel on verse du«parcœurisme». On crée des par-cœuristes qui, une fois le pied auseuil de l’école, aura tout oublié.Comment est-on arrivé là ?

On a ouvert des universités àtout-vent. Au point où la tempête faitrage. Où la citoyenneté se lit commeun palindrome. On « doctorise »sans doctorat. Comment est-on arri-vé là ?

On arabise à tout crin. A toute lati-tude. On a tué les langues autres.Pour mieux bêtifier l’arabe. Pourmieux abêtir le citoyen. Pour mysti-fier une nation. Pour rendre orpheli-ne une langue. Comment est-on arri-vé là ?

On a offert un strapontin à tama-zight. Pour qu’elle assiste à sachute. Pour la récupérer. La domes-tiquer. L’emprisonner. La bâillonner.On l’accepte, oui. A la périphérie. Aughetto. Le «jamais, jamais» s’esttransformé en «viens dans mes brasque je t’étouffe davantage».Comment est-on arrivé là ?

On crée des industries qui créentde l’importation. On importe «clé enmain » le produit fini. On a préparé lelit de la fainéantise. On a désacraliséle travail. On a ouvert le portefeuillepour endiguer la jeunesse. On a«ansejéisé» la valeur travail. Onfinance le chômage. On biberonne lepétrole. On a en mire le gaz de schis-te. On a « dodanisé » le pays. On abureaucratisé le système. On a érigéle bâton en doctrine. On a déculturé.On a «ordurisé» les villes. Les vil-lages. Les esprits. La gestuelle. Lesrues. L’avenir. Comment est-on arri-vé là ?

On a favorisé la médiocratie. Sansoublier la gérontocratie. On a popu-larisé la démocratie. On a ameuté lesoncles. Les neveux. Les enfants. Lesvoisins. On a «festinisé» le pouvoir.Comment est-on arrivé là ?

On a voté pour des députés. Quivotent pour eux. Pour leur salaire.Leur retraite dorée. Leurs bras levés.Leur congé spécial. Qui votent poureux. Le peuple a cru voter pour desdéputés. Le pot de miel est encore àmoitié plein. Feu sur la gelée royale.On veut manger. Le pays est unimmense buffet froid. Tu manges. Jemange. Le seul verbe que noussachions conjuguer. A tous lestemps. A tous les modes. J’aimangé. J’en veux encore. Commentest-on arrivé là ?

On a créé les émeutes. Pour unlogement. Pour les locaux spéciauxdu Président. Le commerce-bazar.Pour l’eau potable. On a brûlé despneus. On a fermé des routes. Desmairies. Des wilayas. Pour un loge-ment. Pour du gaz naturel. Pourcontester un maire. Un directeur. Un«Soubrifi». On a créé des émeutes.Pour tout. Pour rien. Pour mieux gre-nouiller. Pour mieux aveugler lecitoyen. On a créé la contagionémeutière. Comme culture de ges-tion administration/administré. On acréé les émeutes. Pour un lycée malchauffé. Comment est-on arrivé là ?

On a créé la haine de soi. La hainedu pays. La haine du passé. On acréé le mirage de l’Ailleurs (enmajuscule, s’il vous plaît !) On a crééles boat-people. Les brûleurs demer. Les aventuriers de l’exil. Lesquêteurs de sens interdits. Lesparias du monde occidental. France.Grèce. Italie. Canada. On a créé l’in-sulte des ancêtres. Comment est-onarrivé là ?

On a créé le népotisme. Le «benâ-misme». On a fixé une «ligneMorrice» dans nos cerveaux. Pourque rien n’entre. Et rien n’en sort. Ona créé le cauchemar. Djaout est mort ! Alloula, aussi. Par qui ? On acréé la violence. Le mauvais voisin.L’impolitesse. L’incivisme à fleur depeau. Les crachats. Le poing quicogne. La main qui vole. La main qui«aumônise». On a créé un algéro-sceptique, moi ! Et vogue la galère !

Y. M.

Et vogue la galère !

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

TENDANCES

Youcef [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

Jijel. Véritable drame écologique ! Toute une forêttransformée en…

… décharge à ciel ouvert !

Finalement, qu’est-ce qu’un bon partenaire euro-péen, ou plus généralement étranger, de préférenceoccidental et bourré de fric ? L’idéal, ça serait un man-chot. Un mec ou une nana sans bras, et donc sansmains. Le rêve ! Pas de mimine, pas de risques d’êtrevictime de la main de l’étranger. Ensuite, ce partenairedoit toujours dire «oui, j’arrive !» lorsqu’on l’invite àvenir observer un vote chez nous. Durant son séjourd’observation, il doit porter tout le temps des verressolaires ultra-teintés. Il doit dire merci à tout bout dechamp. Il doit regarder ailleurs lorsqu’on lui demandesi sa mission d’observation se passe bien. Et il doitsoigner la boucle du F majuscule lorsqu’il rédige sonrapport dans lequel invariablement, il «félicite les auto-rités algériennes pour l’excellent climat de transparen-ce et de démocratie qui a marqué le scrutin». Le bonpartenaire étranger doit aussi être cool avec leschiffres. Par exemple, ne pas faire de fixette sur le 51et le 49. ça ne sert à rien ! C’est lassant à la longue degaspiller sa salive et son énergie avec cette règle du51/49, et le partenaire étranger doit savoir qu’en boutde comptes, les Comptes de l’Alcôve, il se retrouveragagnant. Et il pourra d’ailleurs en plaisanter dans sonpays, une fois rentré, et invité dans un appart’ flam-

bant neuf fraîchement acheté là-bas par son partenairealgérien ! Pour être notre ami, l’Occidental doit appré-cier le concept de «stabilité». Il doit en dire du bientout le temps. Il doit même suggérer que ce conceptsoit étendu à certaines démocraties occidentales unpeu trop turbulentes. Notre ami étranger doit avoir unebonne ouïe. Pour mieux écouter notre raïs balbutier. Ilne doit pas se montrer étonné de le voir parler dans unmicro-ampli, ni dans le vide, aussi ! Notre partenaireami doit rédiger, avant même son arrivée chez nous, ladéclaration à lire sur le perron du Palais, bafouilledans laquelle il s’extasiera à voix haute devant «l’ex-cellente forme du châtelain et soulignera l’erreur gravecommise par le comité olympique algérien de ne pasl’avoir sélectionné pour les prochaines joutes, auBrésil». L’ami occidental doit aussi et surtout maîtriserle mécanisme subtil du robinet. Savoir qu’un robinet,ça s’ouvre. Mais ça se ferme aussi. Voilà ! En gros, cesont là les qualités dont doit faire preuve le bon parte-naire européen, occidental et étranger de manièregénérale. Vous l’aurez constaté avec moi, c’est troisfois rien ! Juste quelques détails censés raffermirl’amitié. Quant à ceux qui ne respecteraient pas cesdétails, ces broutilles, je les renvoie quelques lignesplus haut, au chapitre consacré au robinet. Et je lesinvite amicalement à fumer du thé pour rester éveillésà ce cauchemar qui continue.

H. L.

Des subtilités du mécanisme du robinetet autres conseils pour devenir notre ami !