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Photo : NewPress l ABDELKRIM ABADA, COORDINATEUR DU MOUVEMENT DE REDRESSEMENT : JEUDI 21 MAI 2015 - 3 CHAÂBANE 1436 - N° 7489 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 25 TERRORISTES ÉLIMINÉS L’«émir» Kherza de l’EI neutralisé l Il est la tête pensante de ces rescapés de katibat Ennour appelés à prendre la relève de Abdelmalek Gouri et son Jund Al Kilafah. l La plupart des éléments sont originaires de l’Algérois. «Le FLN n’appartient pas à Bouteflika» l Le coordinateur des redresseurs du FLN a bien fini par lâcher le morceau. Parlant de la relation du président d’honneur du parti avec le secrétaire général du parti qu’il a lui-même intronisé, il a affirmé que le «FLN n’appartient pas à Abdelaziz Bouteflika» mais qu’il est la «propriété de ses militants». Le Bonjour du «Soir» Les réactions au billet sur Bouchaoui sont nombreuses. Mais si la majorité des lecteurs qui m'ont écrit s'indignent de cette situation, évoquant parfois avec nostalgie l'époque bénie du plongeon «gratuit» et du domaine agricole appartenant à la collectivité nationale, certains s'accrochent à la dernière phrase sur les héritiers Borgeaud, pour me faire un procès en règle. Et là, je soupçonne les «heureux» bénéficiaires de ces terres qui valent leur pesant d'or, d'être les auteurs de ces rappels à l'ordre ridicules. Oui, je persiste et signe : les martyrs sont tombés pour que les biens exploités par les colons, et qui ont été volés au peuple algérien durant 132 années, reviennent au peuple. AU PEUPLE ! Pas à des individus choisis sur on ne sait quel critère, des gens qui se recrutent parmi la caste des privilégiés, qu'ils soient civils ou militaires. Ces terres ne leur appartiennent pas. Ils les ont prises sans base légale (une attribution, à quel titre ?), par le truchement d'arrangements douteux, de passe- droits, en chassant les ouvriers agricoles qui y activaient. Hamrouche, au début des années 1990, avait eu l'ingénieuse idée de démasquer les indus occupants en publiant une longue liste dans les journaux. Chiche, que l'on publie la liste des bénéficiaires : ceux qui exhibent leurs gros bras dans les messages anonymes auront moins d'arrogance et leur «nationalisme» déclaré s'avérera n'être, en fin de compte, qu'une hypocrite façade derrière laquelle se cache leur insatiable soif de biens matériels mal acquis ! Et pendant ce temps-là, l'Etat nous prend nos terres de force pour 12 dinars le mètre carré ! Des dizaines d'hectares perdues à jamais... [email protected] Bouchaoui (2) PAGE 5 PAGE 4 PAGE 4 l FLN : LA JUSTICE SE REFUSE À TRANCHER DANS L’AFFAIRE DU 10 e CONGRÈS La grande confusion ! l Pour la deuxième fois en une semaine, la chambre administrative «se refuse» à trancher dans l’affaire du Front de libération nationale, opposant le secrétaire général, Amar Saâdani, et ses contestataires. Hier mercredi, elle a renvoyé les deux parties dos à dos et reporté son verdict au 27 mai prochain, compliquant, partant, davantage la situation.

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JEUDI 21 MAI 2015 - 3 CHAÂBANE 1436 - N° 7489 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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25 TERRORISTES ÉLIMINÉS

L’«émir»Kherza de l’EIneutralisél Il est la tête pensante de ces rescapés de katibat Ennour appelés à prendrela relève de Abdelmalek Gouriet son Jund Al Kilafah.

l La plupart des éléments sont originaires de l’Algérois.

«Le FLN n’appartientpas à Bouteflika»

l Le coordinateur des redresseurs du FLN a bien fini par lâcher le morceau.Parlant de la relation du président d’honneur du parti avec le secrétaire général

du parti qu’il a lui-même intronisé, il a affirmé que le «FLN n’appartient pasà Abdelaziz Bouteflika» mais qu’il est la «propriété de ses militants».

Le Bonjour du «Soir»

Les réactions au billet sur Bouchaouisont nombreuses. Mais si la majoritédes lecteurs qui m'ont écrit s'indignentde cette situation, évoquant parfois avecnostalgie l'époque bénie du plongeon«gratuit» et du domaine agricoleappartenant à la collectivité nationale,certains s'accrochent à la dernièrephrase sur les héritiers Borgeaud, pourme faire un procès en règle. Et là, jesoupçonne les «heureux» bénéficiairesde ces terres qui valent leur pesant d'or,d'être les auteurs de ces rappels àl'ordre ridicules. Oui, je persiste et signe :les martyrs sont tombés pour que lesbiens exploités par les colons, et qui ontété volés au peuple algérien durant 132années, reviennent au peuple. AUPEUPLE ! Pas à des individus choisissur on ne sait quel critère, des gens quise recrutent parmi la caste desprivilégiés, qu'ils soient civils oumilitaires. Ces terres ne leurappartiennent pas. Ils les ont prisessans base légale (une attribution, à queltitre ?), par le truchementd'arrangements douteux, de passe-droits, en chassant les ouvriersagricoles qui y activaient. Hamrouche,au début des années 1990, avait eul'ingénieuse idée de démasquer lesindus occupants en publiant une longueliste dans les journaux. Chiche, que l'onpublie la liste des bénéficiaires : ceuxqui exhibent leurs gros bras dans lesmessages anonymes auront moinsd'arrogance et leur «nationalisme»déclaré s'avérera n'être, en fin decompte, qu'une hypocrite façadederrière laquelle se cache leur insatiablesoif de biens matériels mal acquis ! Etpendant ce temps-là, l'Etat nous prendnos terres de force pour 12 dinars lemètre carré ! Des dizaines d'hectaresperdues à jamais...

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Bouchaoui (2)

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l FLN : LA JUSTICE SE REFUSE À TRANCHERDANS L’AFFAIRE DU 10e CONGRÈS

La grandeconfusion !l Pour la deuxième fois en une semaine, la chambre administrative «se refuse» à trancherdans l’affaire du Front de libération nationale, opposant le secrétaire général, Amar Saâdani,et ses contestataires. Hier mercredi, elle a renvoyé les deux parties dos à dos et reporté son

verdict au 27 mai prochain, compliquant, partant, davantage la situation.

C’est ce dimanche que le Président Bouteflika réunira le nouveauC’est ce dimanche que le Président Bouteflika réunira le nouveaugouvernement Sellal en Conseil des ministres. C’est ce quegouvernement Sellal en Conseil des ministres. C’est ce querévèlent des sources bien informées en précisantrévèlent des sources bien informées en précisantqu’outre la traditionnelle photo-souvenir, le Conseilqu’outre la traditionnelle photo-souvenir, le Conseildes ministres se penchera sur pas moins de 21 pointsdes ministres se penchera sur pas moins de 21 pointsinscrits à l’ordre du jour.inscrits à l’ordre du jour.

PPJeudi 21 mai 2015 - Page 3

[email protected]

Conseil des ministres dimancheHélas, trois foisHélas, trois fois

hélas, leshélas, leshabitudes, c’esthabitudes, c’estterrible. Quand onterrible. Quand onles prend, ça y est,les prend, ça y est,on est cuit.on est cuit.Regarde parRegarde parexemple, laexemple, lapremière fois qu’ilpremière fois qu’ily a eu desy a eu desviolences àviolences àGhardaïa, ça a étéGhardaïa, ça a étéun coup deun coup detonnerre. Commenttonnerre. Commentest-ce possible ?est-ce possible ?Ghardaïa, c’est unGhardaïa, c’est unhavre de paix, ethavre de paix, etsurtout lessurtout lesMozabites, desMozabites, despacifiques commepacifiques commepas possible. puis,pas possible. puis,on s’y est fait. Laon s’y est fait. Lascène s’est répétéescène s’est répétéetant de fois qu’ontant de fois qu’onne fait plusne fait plusattention. Sais-tuattention. Sais-tuqu’il y a eu encorequ’il y a eu encoredes violences àdes violences àGhardaïa, il y aGhardaïa, il y adeux jours ? Oui,deux jours ? Oui,c’est devenu banal.c’est devenu banal.C’est ça qui estC’est ça qui estterrifiant !terrifiant !

a. T.a. T.arrisetouffan@[email protected]

DIGOUTAGENuit rougeà Ghardaïa

Par Arris TouffanPar Arris Touffan

Un jour, un sondage

NON Sans opinion

OUI :63,59 %

NON :23,91 %

SaNS OpINION :12,5 %

Pensez-vousque la

prochaine loiarrivera àassurer à

l’enfant unemeilleure

protection ?

Résultat sondage

Pensez-vous que c’est une bonne chose d’avoir réunile sport et la jeunesse en un seul ministère ?

OUI

Le monopole du marchéde l’aliment du bétail

La facture d’importation de l’aliment du bétails’élève, annuellement, à presque 2 milliards dedollars. Il faut savoir que depuis unpeu plus de dix ans, ce sontseulement 4 importateurs qui separtagent ce marché. Un fait uniquedans le commerce extérieur. Unesituation de monopole parfaite. Oncomprend mieux les réticences decertains à voir une meilleuregestion de ce segment del’économie nationale.

ERISCOOPERISCOOP

Arrivera-t-elleen Algérie ?

Renault va commercialiser,très prochainement, enChine, la voiture la moinschère au monde. Moinschère que la voitureindienne Tata Nano. Selondes indiscrétions, son prixde vente sera inférieur à 4

000 euros. Il reste à savoir si cevéhicule sera commercialisé auMaghreb ou non.

C’EST MA VIEYadi Mustapha, le collectionneur

de coquillagesLe dos légèrement voûté par le poids de l’âge, le visage

angélique, il nous regarde de ses yeux bleus, et nous conte avecnostalgie sa passion pour les coquillages. Ils occupent tous les coins et recoins de sa maison.Ils sont partout et font partie de la famille. Ses éternels compagnons les mollusques, YadiMustapha, cet ancien médecin de Tlemcen, les a quittés en ce printemps à l’âge de 89 ans.

VOYAGE CULINAIRETadjine el-hout s’envole à Milan

Cette semaine nous ferons un voyage particulier qui va nous conduire en Italie, plus exactementà Milan. Pourquoi Milan? nous diriez-vous. Eh bien pour vous faire découvrir une recette duterroir présentée par une équipe algérienne, sélectionnée à l’Expo universelle de Milan. Une manifestation d’échanges gastronomiques et culturels regroupant plusieurs pays.

ENQUÊTE-TÉMOIGNAGESBac, la hantise de la feuille blanche

L’année scolaire tire à sa fin et avec sa clôture le lot d’examens de find’année. Le plus attendu, considéré comme le sésame d’une nouvelle vie,est, sans conteste, le baccalauréat. Trois lettres qui sonnent dans les oreilles des lycéens et deleurs parents. Un sujet pourtant retient lui aussi l’attention : le risque ou le choc de rendre

sa feuille blanche. D’anciens bacheliers racontent.

L’ENTRETIEN DE LA SEMAINE«L'enseignant doit préparer l'élève à l'examen tout

au long de l’année»Correctrice depuis plus de vingt ans, Mme Mouffok Samira a vu et corrigé bien des feuillesd’examens de baccalauréat. L’ultime examen ! Dans cet entretien, elle retrace l’état d’espritdes correcteurs et donne des conseils aux futurs bacheliers mais aussi aux correcteurs.

SSommaireommaire Retrouvez ce samedi le n°174 de Soirmagazine

Le Soird’Algérie Jeudi 21 mai 2015 - PAGE 4Actualité

M. Kebci - Alger (Le Soir) -Abdelkrim Abada, qui intervenait, hiermercredi dans le forum du quotidien ElWassat, a néanmoins soutenu quedepuis son intronisation comme tel lorsdu 8e congrès rassembleur, «Bouteflikane s’est jamais impliqué», il auraitmême «récusé» ce poste honorifique.

Mais quid de la position de ce pré-sident d’honneur que d’aucuns esti-ment appuyer le secrétaire général duparti ? Pour Abada, cette position deBouteflika a «deux lectures : soit qu’ilest mal informé par le cercle qui gère etimpose Amar Saâdani soit alors il estconsentant». Et dans ce dernier cas defigure, le coordinateur des redresseursdu FLN s’adresse à Bouteflika : «vousvous trompez M. Bouteflika. Le FLNn’appartient pas à Boufeflika il est lapropriété de ses militants»

Pour ce qui est du 10e congrès tantcontroversé, et au cas où la justice neleur donnerait pas gain de cause dansleur recours portant remise en causedu quitus de l’administration, ce n’estpas pour autant la fin du mondequoique il avoue son «espoir à cequ’elle nous donne raison».

Un congrès que Abada qualifierade «carnaval» et de «cirque Amar».«On ne prépare pas un congrès enquelques semaines. Même du tempsdu parti unique, on prenait jusqu’à uneannée pour préparer un rendez-vousdu genre. Le FLN est un grand parti quia un contrat social, pas une associa-tion religieuse ou caritative», ironisera-

t-il. Et de poursuivre en estimant quece congrès est préparé dans desconditions inédites, avec presque tousles mouhafedhs et les chefs de kas-mas «désignés» alors que les statutsdu parti stipulent que ces responsablessoient «élus». Encore, estimera-t-il,

que ces nouveaux responsables dési-gnés sont pour leur majorité des «illet-trés» citant en exemple le cas d’Alger.Un procédé obéissant à la logique de«l’allégeance et de la chkara».

Abada ne manquera pas de rappe-ler que pour le même motif, le 8e

congrès sous l’ère de Ali Benflis a étéannulé car 8 mouhafedhs seulementétaient transitoires». Et des’interroger : «Pourquoi cette restructu-ration la veille de ce congrès préfabri-qué, sur mesure ? Les conditionsrèglementaires et objectives ne sontpas réunies. Le comité central est le

seul responsable de l’organisation ducongrès. Pourquoi donner le quituspour une partie alors que la divisiondans ses rangs est flagrante ?»

Soutenant que le parti traverse unecrise multidimensionnelle : d’identité,de confiance, de représentation d’orga-nisation et structurelle, Abada démenti-ra Saâdani quant à sa prétention derajeunir les rangs du parti. «C’est justeune manœuvre de plus car au sein duparti, les jeunes et les intellectuels desdeux sexes ont eu de tout temps uneplace de choix au sein du parti.»

M. K.

ABDELKRIM ABADA, COORDINATEUR DU MOUVEMENT DE REDRESSEMENT:

«Le FLN n’appartient pas à Bouteflika»

Abdelkrim Abada.

Pour la deuxième fois en une semaine,la chambre administrative «se refuse» àtrancher dans l’affaire du Front de libéra-tion nationale, opposant le secrétairegénéral, Amar Saâdani, et ses contesta-taires. Hier mercredi, elle a renvoyé lesdeux parties dos à dos et reporté son ver-dict au 27 mai prochain, compliquant, par-tant, davantage la situation.

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) - Pour cause, le 27mai prochain coïncidera avec la veille même de la tenuedu 10e congrès du parti, objet du litige entre les deuxparties. Or, Amar Saâdani a déjà «finalisé» les prépara-tifs en vue de ce congrès avec, notamment, la locationde la Coupole du complexe olympique Mohamed-Boudiaf, plusieurs hôtels et toute la logistique nécessai-re pour accueillir plus de 5 000 délégués déjà choisis.Pourquoi alors les juges de la chambre administrativen’ont-ils pas tranchés l’affaire dans un sens ou un autre,préférant se prononcer la veille même de la date rete-nue par la direction ?

Selon une source très bien informée, c’est simple :

«Si les juges ne se sont pas prononcés, c’est parcequ’ils n’ont pas été appelés à le faire ! Et en l’occurren-ce, dans ce genre d’affaire, ils attendent un ordre duministre de la Justice en personne. Comme cela avaitété le cas en 2003, et même en août 2013.»

Il est en effet de notoriété publique que, depuis août2013, beaucoup de choses ont changé et, en l’occur-rence, le courant ne passe plus entre Amar Saâdani etTayeb Louh.

Hier dans l’après-midi, la confusion en tout cas étaittotale. Au sein de la direction du parti et même dans cer-tains rouages de l’Etat. Parti majoritaire, le FLN, égale-ment présidé par… Abdelaziz Bouteflika, reçoit, là, unsacré coup ! Ne serait-ce que pour son image. Voulantfaire les choses en grand, Saâdani a invité, en plus descinq mille délégués, une centaine d’invités étrangers, etpas des moindres.

Outre toute la classe politique tunisienne, le secré-taire général de l’Internationale socialiste, la veuve deNelson Mandela, le représentant du PS et de l’UMPfrançais, tous les partis au pouvoir en Europe, le Particommuniste chinois, et bien d’autres personnalitésétrangères. En plus de tout le corps diplomatique accré-dité à Alger. Sans parler des invités nationaux. «C’est

une situation des plus confuses», résume une sourceau parti. «Et si jamais tout ce beau monde venait pours’entendre dire que le congrès était finalement annulé ?» Pendant ce temps, «Amar Saâdani a pro-grammé, pour la même journée de mercredi, dansl’après-midi, une session du comité central, avec troispoints à l’ordre du jour : l’adoption des résolutions ducongrès, les préparatifs liés au congrès et, surtout, unpoint organique». Ce dernier point est tout simplementdestiné à actionner la commission de discipline pourexclure les neuf membres mis sur la liste noire de AmarSaâdani. Et quels membres : Abderrahmane Belayat,Amar Tou, Rachid Harraoubia, Abdelaziz Ziari, BoualemDjaâfar, Daâdoua Ayachi… «Quand, en plus, on y ajou-te la division qui frappe le groupe parlementaire du partià l’Assemblée, la boucle est bouclée ! Le parti est encrise. Sans une intervention d’en haut, la crise peutmême dégénérer et, au mieux, s’inscrire dans ladurée.»

Les tout prochains jours seront certainement richesen «rebondissements» car, il ne faut jamais oublier qu’ils’agit du parti de la majorité, donc celui sans qui le gou-vernement ne pourra même plus travailler…

K. A.

LA JUSTICE SE REFUSE À TRANCHER DANS L’AFFAIRE DU 10e CONGRÈS

La grande confusion !

Le coordinateur des redresseurs du FLN a bien fini parlâcher le morceau. Parlant de la relation du présidentd’honneur du parti avec le secrétaire général du parti qu’ila lui-même intronisé, il a affirmé que le «FLN n’appartientpas à Abdelaziz Bouteflika» mais qu’il est la «propriété deses militants».

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La dernière journée avant lepassage à l’audition des témoinsdans l’affaire Khalifa s’est ache-vée, hier, avec la comparution à labarre de prévenus poursuivispour abus de confiance et préjudi-ce porté à Khalifa Bank. Entreautres accusés, la fille de l’ex-P-dg d’Air Algérie, feu TayebBenouis.

Benouis Lynda, ex-directrice du servicedes cartes de crédit à Khalifa Bank, acomparu, hier, devant le juge, au tribunalcriminel près la cour de Blida. La fille del’ex-P-dg d’Air Algérie, le défunt TayebBenouis, est poursuivie pour abus deconfiance et préjudice porté à KhalifaBank. Il s’agit d’un prêt de 900 millions decentimes qu’elle a contracté auprès deKhalifa Bank et qu’elle est soupçonnée den’avoir jamais remboursé. Elle commencepar expliquer au juge Antar Menouarqu’elle a bénéficié de ce crédit bancaireaprès avoir formulé la demande àMoumène Khalifa et obtenu son accordverbal.

La somme a été transférée sur soncompte bancaire personnel pour,explique-t-elle, l’achat d’un appartementF6 à Alger-Centre, au boulevardMohammed V.

«Ma mère était souffrante d’une car-diopathie et on habitait un appartement au6e étage. Notre voisin du rez-de-chausséeavait en même temps mis son apparte-ment en vente mais il était pressé d’en-caisser la somme. J’ai parlé à Moumènedu caractère urgent de l’affaire et il a dai-gné me venir en aide», raconte-t-elle.Mais le juge veut savoir si elle a rembour-sé le crédit, elle affirme l’avoir fait en troistranches, chacune d’un montant de 300millions de centimes.

Antar Menouar lui rappelle les proposqu’elle a tenus devant le juge d’instruction,et selon lesquels elle a remis les 900 mil-lions de centimes en main propre àMoumène Khalifa. Ce dernier était en fuiteà l’étranger pendant cette période. LyndaBenouis nie. Le juge revient à la charge etindique que l’ex-ministre des FinancesMohamed Djellab, qui, pour rappel, com-paraîtra ce dimanche à la barre en qualitéde témoin, avait découvert du temps où ilétait administrateur de Khalifa Bank, queles 900 millions ont été transférés pourl’achat d’une villa.

Antar Menouar ajoute aussi que leliquidateur n’a trouvé aucune trace duremboursement de la somme et luidemande de prouver le contraire. LyndaBenouis avance comme preuve une lettrede remerciements qu’elle a adressée àMoumène Khalifa, après avoir restitué l’ar-gent. Le juge lui signifie que cela ne repré-sente pas une preuve tangible et interrogeMoumène Khalifa, présent au box des pré-venus, sur l’existence de cette lettre. Il semet debout et affirme au juge ne pas avoirle souvenir d’une telle correspondance.

Lynda Benouis, visiblement gênée,reste confuse devant le juge. Plusieursautres accusés sont passés à la barre,toujours d’ex-fonctionnaires des filialesKhalifa pour ne pas avoir restitué desoutils de service. C’est à l’exemple deJean-Bernard Vialain, ex-directeur d’ex-ploitation à Khalifa Airways, poursuivi pourne pas avoir rendu à temps un micro-ordi-nateur de service, ou encore le beau-frèrede Badreddine Chachoua, l’ex-directeurtechnique chargé de la communication augroupe Khalifa, pour avoir mis en son nomune voiture de service de Khalifa Bank.

Enfin, il est à signaler que l’auditiondes prévenus détenus s’est achevée aveccette quatorzième journée du procèsKhalifa. Aujourd’hui, jeudi, débute le cycled’auditions des 300 témoins attendus à labarre du tribunal criminel près la cour deBlida.

M. M.

A l’ouverture de la séance, leprésident du tribunal a commencépar rappeler le dernier verdict pro-noncé par le tribunal d’Alger Sidi-M’hamed contre Oultache etconsorts.

Pour rappel, Oultache, le princi-pal accusé dans ce dossier, a étécondamné à 7 ans de prison ferme.Il est accusé entre autre de détour-nement de biens publics, de dilapi-dation de biens publics, de signaturede marchés publics non conformesà la réglementation en vigueur, falsi-fication de documents, conflit d’inté-rêts non signalé et d’autres délitsmineurs. Oultache a été le premieraccusé à passer devant la barre. Lapremière affaire abordée est le mar-ché 139/2007 passé avec l’entrepri-se ABM. Le contrat concernait lafourniture de 10.300 onduleurs etdes cartouches d’encre pour unevaleur de 515 MDA (plus de 51 mil-liards de centimes). Pour Oultachece marché n’est qu’une action d’unvaste programme de la modernisa-tion de la Sûreté nationale. «Ce pro-gramme a commencé par l’introduc-tion d’une unité aéroportée de lapolice», dira-t-il.

Cette modernisation est conçueet suivie par une commission tech-nique dont il affirme qu’il en est leprésident. Or, le président exhiberaplus tard une décision N°3109 éta-blie le 22 mai 2007 par la DGSN etsignée par le DG feu Ali Tounsinommant Yahiaoui Abdelmadjid à latête de cette instance. «Je ne suispas au courant de cette décision quia été établie par le DAG.» Et d’insis-

ter plus tard en réponse à un avocat: «C’est moi que le DGSN a chargéde piloter le projet de modernisationde la police.» Et d’insister sur safonction. «La Sûreté nationale asigné des contrats de centaines demillions de dollars ou en euros etc’est toujours moi qui présidait lacommission technique.»

Le président de la séancerevient à la charge et fait la lectured’une note de la tutelle ( DGSN) cla-rifiant les prérogatives de cettefameuse commission. Le présidentaborde ensuite sur le marché defourniture d’onduleur, passé avec lafirme ABM : «Comment se fait-ilqu’une société qui a présenté uneoffre moins disante de plusieurs mil-liards a été écartée ?» «L’appeld’offres s’adressait aux seuls pro-ducteurs», justifiera Oultache.

Sur le conflit d’intérêt dont il estaccusé, vu que Sator, qui était vice-président de l’entreprise ABM aveclaquelle la DGSN a signé un marchéde fourniture et qu’il avait un lien deparenté avec ce dernier, Oultacheclame qu’il n’était pas au courantque son parent travaillait au sein dela société en question. Or, le prési-dent lui rappela que le cadre supé-rieur de ABM ( Sator) avait animéplusieurs conférences au sein de laDGSN au titre de responsable de lafirme incriminée.

Le procureur l’a également inter-rogé sur la passation d’un marchéde gré à gré et ce, en violation ducode des marchés publics. A unmoment de son interrogatoire par leprésident, Oultache excédé s’excla-

ma : «la police judiciaire a mis uneannée pour monter un dossiercontre moi pour que je soiscondamné à mort dans un autredossier, de même que cette policejudiciaire voulait mettre à l’écart descadres qui leur posent des pro-blèmes.». Lorsqu’il évoque «unautre dossier», le prévenu fait allu-sion à l’assassinat de Ali Tounsi,anciennement directeur général(DG) de la Sûreté nationale.L’accusé a choisi de nier tous lesgriefs qui lui sont reprochés.

Le second accusé appelé à labarre est Yahiaoui Abdelmadjid, offi-cier supérieur de police et ingénieurd’Etat en électronique. Il est accuséde passation illégale de marchéspublics, de détournement de bienspublics, d’abus d’autorité, d’attribu-tion de privilèges non mérités. Ilcomparaissait libre mais il avaitécopé, au procès en appel auprèsdu tribunal d’Alger, de 5 ans de pri-son ferme.

Bien entendu la première ques-tion du président concernait la prési-dence de cette fameuse commissionde la modernisation de la DGSN.«Comment se fait-il que vous êtes leprésident légal de la commissiontechnique de modernisation de laDGSN et que c’est Oultache Choaïbqui la dirige.» «La note ne m’a été niremise ni notifiée. Je suis un simplemembre de cette commissioncomme les autres membres.» «Àquel titre vous signez le PV desréunions ?», questionna le prési-dent. «Comme simple membre.»Il ya lieu de signaler la défection de lasono de la salle d’audience compli-quant la tâche aux journalistes. Parailleurs, la séance a été suspenduevers 13 heures.

Elle se poursuivra dans l’après-midi et risque de durer toute la nuit.

Abachi L.

PROCÈS DE L’AFFAIRE KHALIFA

Place aux 300 témoinsTRIBUNAL DE BOUMERDÈS

Le dossier Oultache rouvertpar la justice

Le procès, en cassation, de Oultache et consorts s’estouvert, hier, au tribunal de la cour de Boumerdès. Pour rap-pel, la Cour suprême a, par décision rendue le 2 octobre2014, accepté le recours (2e) introduit par les accusés. Lamême cour a donc renvoyé les accusés devant le tribunalcorrectionnel dépendant de la cour de Boumerdès.

De notre envoyé spécial à Blida, Mehdi Mehenni

Mardi, en fin d’après-midi, a sonné le glas de ce qui pourMardi, en fin d’après-midi, a sonné le glas de ce qui pour--rait être le noyau sur lequel reposait l’organisation terrorait être le noyau sur lequel reposait l’organisation terro--riste Etat islamique qui, depuis plusieurs mois, tenteriste Etat islamique qui, depuis plusieurs mois, tentede se frayer une place parmi les groupes encore ende se frayer une place parmi les groupes encore en

activité, particulièrement au centre du pays,activité, particulièrement au centre du pays,dans une région comprenant une grandedans une région comprenant une grandepartie du territoire des wilayas de Tizi-partie du territoire des wilayas de Tizi-Ouzou et ses voisines Bouira et Boumerdès.Ouzou et ses voisines Bouira et Boumerdès.

Dans l’après-midi de mardi, donc, ils n’étaient pas moinsde trois secteurs opérationnels de l’ANP à être mobiliséspour exécuter une opération dans une de ces régions

de l’intérieur que des hommes armés empruntentpour se mouvoir entre les wilayas de Bouira et

Boumerdès, dans le maquis de Boucharioua,sur les hauteurs de Khemis-El-Khechna.

Une partie du territoire de Boumerdèsqui a longtemps servi de repaire pour leGSPC avant qu’Al-Qaïda au Maghreb nes’y installe. Mais depuis quelque temps,avec l’avènement de l’organisation ter-roriste Etat islamique en Irak et au

Levant, la réalité a apparemment, selon cer-

taines sources, changé puisqu’on prête à plusieurs groupuscules d’hommesayant fait partie de katibat Ennour la volonté de rejoindre le dernier-né desorganisations islamistes armées.

Ce qui est, semble-t-il, le cas de ce groupe constitué de 25 hommes, tombésous les feux croisés des éléments de l’ANP, mardi après-midi, sur les hau-teurs de Khemis-El-Khechna.

Vingt-cinq terroristes, dont vingt et un ont été éliminés et les quatre autresneutralisés. Selon les mêmes sources, ce groupe était constitué majoritaire-ment de terroristes originaires de l’Algérois, avec à leur tête un certain Kherza,donné pour être la nouvelle tête pensante de ces rescapés de katibat Ennourappelés à prendre la relève de Abdelmalek Gouri et son Jund Al-Khilafah quis’était signalé en septembre de l’année dernière avec l’enlèvement puis l’as-sassinat du touriste français Hervé Gourdel en Kabylie, en guise de premieracte de l’Etat islamique en Irak et au Levant en Algérie, avant d’être abattu,vers la fin du mois de décembre dernier.

C’est donc, selon certaines hypothèses, ce groupe qui escomptait succé-der à Jund Al-Khilafah qui s’est retrouvé, mardi dernier, pris au piège des élé-ments de l’ANP qui, après avoir neutralisé le groupe, ont récupéré, selon leministère de la Défense, un véritable arsenal constitué de onze PMAK kalach-nikov, un fusil mitrailleur de type FMPK, huit fusils semi-automatiques de typeSimonov, un fusil à lunette, un fusil à pompe, un fusil lance-grenades, un fusilde chasse à canon scié, un pistolet automatique, une importante quantité demunitions, des grenades et des postes radio.

A. M.

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 21 mai 2015 - PAGE5

25 TERRORISTES ÉLIMINÉS

L’«émir» Kherza de l’EI neutralisé

En football, la meilleure défense, dit-on, c’estl’attaque. Accusée de toutes parts de finan-cer, directement ou via des fondations dites

religieuses, l’extrémisme religieux, Riyad a trou-vé la parade… et quelle parade ! Quoi de mieuxque de se défausser sur d’autres pays. C’est tel-lement simple qu’il aurait été dommage de nepas y penser. Ainsi, plusieurs sites d’informationdont huffpostmaghreb ont rapporté que le 17 maidernier, le ministère des Affaires étrangèressaoudien a enjoint, sans rire, plusieurs institu-tions du pays, de faire montre de «prudence» etde «vigilance dans le traitement des opérationsfinancières» avec onze pays dont l’Algérie,«pour ne pas tomber dans le piège des opéra-tions douteuses entrant dans le cadre du finan-cement du terrorisme et des réseaux extré-mistes». Riyad les accuse précisément de «nepas respecter leurs engagements dans le cadredu Groupe d’action financière (Gafi) contre leblanchiment d’argent et le financement du terro-risme».

Parmi les pays «blacklistés», pour reprendreune expression très usitée, figurent aux côtés del’Algérie, l’Equateur, l’Ethiopie, l’Indonésie,

Myanmar, la Syrie et le Yémen mais aussi laTurquie et le Pakistan, ses deux alliés dans larégion. Dans cette affaire, hormis le Maroc quitente vainement de confondre le Polisario avecAl-Qaïda, on se demande qui avalera une tellecouleuvre ! Personne n’est dupe. D’autant que,pas une semaine ne passe sans que des médiasou des chercheurs ne fassent de nouvelles révé-lations, sur la base de faits documentés, concer-nant le soutien financier et matériel des pétromo-narchies du Golfe aux groupes djihadistes viades fondations religieuses ou de richissimeshommes d’affaires. Un soutien qui ne date pasd’aujourd’hui mais de la lointaine guerred’Afghanistan contre les Soviétiques. Mêmed’ex-chefs de la diplomatie, comme Dominiquede Villepin, qui sait de quoi il parle, ont appeléles pays du Golfe à cesser ce «jeu destructeur»consistant à financer des groupes comme l’Etatislamique (EI, Daesh).

Dernier en date de ces accusations à charge,le rapport du Congressional Research Service(CRS) rattaché au Congrès américain (le parle-ment US), dont a fait état le Canard enchaîné du29 avril. Ce rapport, transmis au gouvernement

des Etats-Unis, accuse ouvertement, preuves àl’appui, des donateurs privés saoudiens, qataris,koweïtiens et émiratis de financer les djihadistesde l’EI. Sans ces fonds, Daesh ou le Front Al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, neseraient que des groupuscules et seraient inca-pables de monter des opérations d’envergurecomme celles ayant conduit à la chute deRamadi en Irak.

On retiendra que Washington n’a pas l’inten-tion de donner suite à ce type de rapports met-tant en cause ses obligés saoudiens et des paysdu Golfe. Alger n’a pas réagi. La raison ?L’accusation lancée par les faux frères saou-diens est intervenue dans un contexte de confu-sion au sommet de l’Etat concernant le dernierremaniement où le ministre des Affaires étran-gères, Ramtane Lamamra, a vu le départementdont il a la charge amputé dans un premiertemps de la coopération internationale, quiconcerne les intérêts vitaux du pays, au profit duministère des Affaires maghrébines et africaineset de la Ligue arabe, sorte de ministère desAffaires étrangères bis. Une situation qui, encoreune fois, donne une image peu flatteuse de

l’Algérie à l’étranger. Passons sur cette singula-rité qui fait que l’Algérie est sans doute l’un desrares pays au monde ayant une diplomatie àdeux têtes, dont l’une a rang de ministre d’Etat etl’autre, chargée spécialement du monde arabo-africain, a rang de simple ministre. Et constatonsque le retour en force de l’Algérie sur la scènerégionale depuis que Ramtane Lamamra est encharge de la diplomatie algérienne et le fait quecette diplomatie renoue avec ce qui a fait saforce par le passé, à savoir ne pas être encoretotalement soumise aux intérêts de certainspays dits «amis», dérange.

Elle dérange certains cercles politiques etaffairistes qui convoitent les secteurs straté-giques de l’économie nationale et, sans doute,ces partenaires étrangers (et leurs alliés arabes)pour qui l’Algérie doit rester une «chasse gar-dée», qui ne doit pas sortir de son statut de paysmono-exportateur et d’immense marché deconsommation pour les produits fabriquésailleurs. Il n’y a pas d’autres explications.

H. Z.

Sur les traces de l’opération de Ferkioua, à BoukramBoukram. Mercredi 20 mai 2015. La commu-

ne, située à 70 kilomètres au nord-ouest deBouira, se réveille lentement. La route qui ymène depuis Lakhdaria sur plus de 17 kilo-mètres est presque vide. Le temps pluvieux etbrumeux y est pour quelque chose. Mais, unautre événement y est pour beaucoup. Cela,nous le saurons vite au niveau du siège d’APC.De la bouche du SG et d’un vice-président del’APC.

«Nous savons ce qui vous amène : l’opération militaire deTraraâ.» Le vice-président ne nous dira pas beaucoup dechoses. Mais, quand les deux responsables nous diront quel’opération de ce mardi, qui avait eu lieu dans l’après-midi, a étéentendue au niveau de tout le territoire, nous avons comprispourquoi les gens étaient très réticents à notre égard sur la route.Même nos questions sur le chemin qui mène vers la région deFerkioua, lieu supposé abriter l’opération militaire qui est encours gênaient les rares piétons que nous avons croisés.

La psychose s’y est installée vraiment. Mais, pas depuis cemardi, elle y était depuis toujours. C’est que, à Boukram, lesgens n’avaient jamais regagné leurs villages puisque les terro-ristes n’ont jamais vraiment quitté les lieux.

«L’opération s’est déroulée dans la région de Traraâ, auxlimites des communes de Boukram et Guerouma du côté deBouira et les limites de la wilaya de Médéa», nous dira le vice-président d’APC. Cette région est distante de plus de 7 kilo-mètres au sud du chef-lieu et est, depuis les années 1990, déser-tée par les populations. Actuellement, cette commune de 6 000habitants, presque toute la partie ouest, c’est-à-dire la région de

Ferkioua avec une dizaine de villages, est désertée par les popu-lations. Seuls, et depuis quelques années, les agriculteurs s’yaventurent de jour pour cultiver leurs champs sur ces terres fer-tiles traversées par plusieurs oueds.

Parmi ces oueds, celui des Béni Laâbadi qui va jusqu’àChtaïba et la région de Traraâ où existe une forêt très dense.C’est là que les terroristes d’Aqmi avaient planifié de tenir leurconclave et préparer des actions concertées et groupées dansl’Algérois durant cet été. Et c’est là que les militaires les ont sur-pris et ont éliminé plus de 25 terroristes lors de violents accro-chages, nous dit-on. Cela étant, lorsque, depuis la fenêtre dubureau du SG de l’APC de Boukram, nous avons aperçu la cen-taine de camions de l’ANP stationnés dans le parc de la casernemilitaire située également au chef-lieu de la commune, nousavons réalisé l’ampleur de la logistique mobilisée par l’ANP pour

réussir cette action et venir à bout de ces dizaines de terroristesqui s’étaient donné rendez-vous dans cette région montagneuse,difficile d’accès et avec une forêt dense qui rend impossible toutevision aérienne. Selon des informations que nous avons pu récol-ter sur place, ils seraient plus de 3 000 militaires à être mobiliséspour cette opération qui est toujours en cours.

Et pour en savoir plus sur la région elle-même, nous avonspoursuivi notre route vers la localité de Ferkioua, située àquelque 3 kilomètres au sud. Mais à l’entrée de cette localité,nous avons été stoppés par un barrage militaire. Là, le capitainenous informera que la région est très risquée et que, pour s’yaventurer, il faudrait d’abord un véhicule tout-terrain puisque laroute est à peine carrossable. Et présentement, et pour cause decette opération qui est en cours, le capitaine, très affable, nousdira qu’il faudrait une autorisation de la part du secteur opération-nel de Bouira pour y accéder.

Nous avons rebroussé chemin mais au retour, nous avonscroisé plusieurs camions militaires qui se dirigeaient vers cetterégion, théâtre de l’opération. Alors que plus loin encore, nousavons rencontré d’autres camions militaires qui rentraient versLarbaâtache, dans la wilaya de Boumerdès. Probablement desmilitaires de la relève, ceux qui assuraient le bouclage des lieuxdu côté nord, dans la wilaya de Boumerdès.

En tout cas, une chose est sûre, l’opération, qui se poursuittoujours et qui s’est soldée, pour le moment, par l’élimination depas moins de 25 terroristes, est un tournant décisif dans la lutteantiterroriste. Et il n’est pas impossible que l’identification des ter-roristes abattus nous réserve quelques surprises de taille.Surtout quand on parle d’un conclave national d’Aqmi où les diri-geants de cette organisation terroriste, y compris leur «émir»national, Abdelmalek Droudkel, pourraient figurer.

H. M.

Par Hassane Zerrouky

Les camions de l’ANP partis en renfort dans la régionde Ferkioua.

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CE MONDE QUI BOUGECE MONDE QUI BOUGE

TERRORISME, L’ARABIE SAOUDITE «BLACKLISTE» L’ALGÉRIE !

Mais pourquoi Alger n’a pas réagi ?

Le Soird’Algérie Jeudi 21 mai 2015 - PAGE 6Actualité

Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir)- Les institutions et autorités de régula-tion économique et d’exercice de laconcurrence (au nombre de 8 enAlgérie) sont «inopérantes», relève Mme

Mahtout, Maître de conférences à laFaculté de droit à l’Université de Tizi-Ouzou.

Intervenant lors d’une journéed’études organisée hier à la RésidenceEl-Mithak par le Conseil de la concur-rence (CC), cette universitaire, qui aévoqué dans sa conférence «le rôled’une économie régulée dans la perfor-mance et la compétitivité des entre-prises», a expliqué cette inopérancepar «le manque de moyens», notam-ment financiers, ainsi que par le

«manque d’autonomie» par rapportaux pouvoirs publics. Un manque d’ac-tion qui caractérise ainsi le Conseil dela concurrence, institué dès 1995 maisresté inactif durant plus d’une décadeavant d’être relancé dès janvier 2013.En ce sens, Mme Mahtout notera qu’enmatière de régulation, l’Algérie est«très en retard», dans la mesure où leprincipe de liberté de commerce et d’in-dustrie n’a été consacré constitution-nellement qu’en 1996.

Mais aussi dans le contexte où laculture de la concurrence reste faibleen Algérie, pour des raisons d’ordresocial, sociétal et d’«habitudes», selonce maître de conférences même si elleconcédera que la régulation n’est qu’au

stade «du début». En outre, cetteinopérance, ce retard s’accompagnentpar «les incohérences des textes», leshésitations, voire l’«hésitance» institu-tionnelle, la méfiance des pouvoirspublics mais aussi des entreprises.

Une analyse sur la régulation que leprésident de l’Association des produc-teurs algériens de boissons (Apab), AliHamani, partagera, évoquant «unesituation difficile» en raison de «désé-quilibres» constatés dans le domainedu commerce extérieur et de la pré-gnance de l’informel. Pour autant, ladiffusion de la culture de la concurren-ce et la lutte contre les pratiques res-trictives de la concurrence, sont desmissions que le CC entend assumerpleinement, assure son présidentAmara Zitouni qui précise que son ins-tance «est en train d’apprendre», déve-loppe une vocation d’«advocacy» (plai-doyer) en faveur d’une pratique écono-mique, concurrentielle et entrepreneu-riale saine et a engagé un «audit» de laréglementation algérienne en partena-riat avec la Cnuced.

Engagé dans une intense activitéconsultative et juridictionnelle en 2014,

le CC a eu ainsi à donner son avis,généralement positif, dans trois dos-siers (opération d’acquisition de 51%du capital de la société OrascomTelecom Algérie, la conformité de laréglementation interne de l’Associationdes concessionnaires automobilesd’Algérie AC2A ainsi qu’une plainteintroduite contre Algérie Télécom et sontraitement par l’Autorité de régulationde la poste et des télécommunications).

Par ailleurs, le Collège du Conseilde la concurrence a traité une vingtained’affaires, introduites durant l’année2014 et dont la plus grande partieremonte à la période d’avant 2013.Notons dans ce cadre que 40% dessaisines, soit 8 affaires, portent sur desabus de position dominante, 15% (3affaires) sur des offres de prix ou pra-tiques de prix de vente abusivementbas, 10% (2 affaires) concernent l’ex-ploitation abusive de l’état de dépen-dance et 5% (une seule affaire) portantsur une entente illicite.

Le Conseil cite également deuxaffaires, soit 10%, de pratiques com-merciales déloyales, trois affaires(15%) de violation du code des mar-

chés publics et une affaire de demanded’attestation négative. A ce titre, leCollège du CC a pris quatorze déci-sions de rejet dont deux concernent lademande de mesures provisoires,quatre décisions d’irrecevabilité, unedécision de sanction pécuniaire et unedécision d’absence de fondement juri-dique relative à une demande d’attes-tation négative.

Ce faisant, le nombre relativementbas des saisines, estime-t-on, ne reflè-te pas la réalité des pratiques anticon-currentielles qui sévissent sur le mar-ché national. A contrario, le Conseil dela concurrence estime que ce bilan«donne les premiers signes indiquantla présence potentielle de comporte-ments monopolistiques susceptibles deconstituer des abus de position domi-nante, tant de la part d’entreprises pri-vées que publiques».

Une assertion que l’institution expli-citera par le fait que 55% des saisinesconcernent l’abus de position dominan-te avec un taux de fréquence de 40%et l’exploitation abusive d’une situationde dépendance (soit un taux de 10%).

C. B.

20 AFFAIRES TRAITÉES EN 2014 PAR LE CONSEIL DE LA CONCURRENCE

Le risque d’abus de position dominante plane en Algérie

SELON LE DIRECTEUR DE RÉGULATION DE LA MONÉTIQUE :

«Le retard dans le e-paiement n’est pas dû aux mentalités»

Nawal Imès - Alger (Le Soir)- Les analyses faisant état durefus des Algériens d’utiliser lescartes de paiement sont fausses,selon Mouatassem Boudiaf, invitéhier de la Chaîne III de la Radionationale.

La non-généralisation del’usage de la carte de paiementest due essentiellement au déficiten nombre de TPE et au manqued’informations en direction desusagers mais également descommerçants. L’utilisation de la

carte de paiement mériterait,selon l’invité de la rédaction,davantage de médiatisation.

Une opération qui ne doit pasêtre, dit-il, que du ressort desbanques mais qui devrait mettre àcontribution les départements del’éducation, de l’enseignementsupérieur et celui de la communi-cation. D’ailleurs, une large cam-pagne d’information sera lancéeincessamment.

Selon Mouatassem Boudiaf,le e-paiement est un des instru-

ments qui devra se substituer auxmoyens classiques avec pourpriorité le paiement de proximitéqui est appelé à se développer.Un audit de cet usage est enphase d’être effectué afin deconnaître les carences et rattra-per le retard.

Actuellement, il est recenséun peu plus d’un million de por-teurs de cartes mais qui ne génè-rent pas des transactions enmasse. S’il reconnaît un certainretard, le directeur de régulationde la monétique au ministère desFinances refuse de comparerl’Algérie aux pays voisins, préfé-rant, dit-il, placer la barre un peuplus haut en faisant des compa-raisons avec des pays plus déve-

loppés. Il annonce pour le mois dejuin la mise en place du paiementpar internet de certains services.

La SEAAL, les opérateurs detéléphonie mobile, AlgérieTélécom et Air Algérie sont prêtspour l’adoption de ce nouveauservice. L’opération sera généra-lisée à terme à d’autres grandesentreprises.

Cette offre constitue, selonl’invité de la rédaction, une pre-mière phase d’une opération glo-bale qui ne concernera, dans unpremier temps, que les services.

L’achat sur internet de biensquelle qu’en soit la nature ne serapas possible dans l’immédiat,faute de réglementation.

N. I.

Les institutions et autorités de régulation économiqueet d’exercice de la concurrence sont «inopérantes» enAlgérie. Le Conseil de la concurrence, qui a eu à traiterune vingtaine d’affaires portant sur des pratiques anticon-currentielles ou restrictives de la concurrence, n’écartepas le risque de «comportements monopolistiques sus-ceptibles de constituer des abus de position dominante,tant de la part d’entreprises privées que publiques».

Décidée à la veille de la célébra-tion de la Fête des travailleurs,l’augmentation, de 5%, des pen-sions de retraites, est effective.Cette revalorisation, qui toucheraplus de 2 millions de retraités, pren-dra effet à la fin du mois en cours.

Salah Benreguia - Alger (Le Soir) - Invitéhier au Forum de notre confrère El Moudjahid,le directeur général de la Caisse nationale desretraites (CNR) a tenu à assurer que le pro-chain virement des pensions de retraites, quiconcerneront 2,2 millions de retraités, se feraavec la toute récente augmentation de 5%décidée par les pouvoirs publics, et ce, dans lecadre de la revalorisation annuelle de la pen-sion de retraite.

Dans le même sillage, Tidjani HassanHadam a également tenu à rassurer l’opinion

publique que la CNR ne sera nullementimpactée par la baisse des revenus de l’éco-nomie algérienne, conséquence directe de lachute des prix des hydrocarbures.

«Les revenus de la Caisse nationale desretraites sont issus et alimentés exclusivementdes cotisations des salariés et des employés.Donc, la CNR se porte bien pour l’instant», a-t-il indiqué. Et d’ajouter que la CNR ressentiracertes un impact, une fois que l’abrogation del’article 87 bis sera effective. «Oui, il y aura unimpact sur les nouveaux retraités inscrits à lacaisse, mais ceux qui sont déjà inscrits ne tou-cheront pas moins. Il s'agit là aussi pour laCNR de s'adapter, le fait que l'abrogation del'article 87 bis touchera le calcul du SNMG,cela se répercutera sur le calcul de la pensionde retraite, puisque l'assiette de ce calcul aurachangé», a-t-il souligné.

Et de noter que la Caisse nationale desretraites dépense, en moyenne, 70 milliardsde dinars chaque mois. «Avec la toute récente

augmentation de 5% décidée récemment, laCNR dépensera, désormais, environ 76 mil-liards de dinars», a ajouté Tidjani HassanHadam. Ce dernier est revenu, par ailleurs,sur la convention signée, récemment, avec laBanque de développement local (BDL).

Pour M. Tidjani, cette convention s’inscritdans le sillage de la politique de la CNR visantl'amélioration des prestations de services et lamodernisation des produits. La direction de laCNR pensait depuis longtemps à augmenterle nombre des canaux de paiement de la pen-sion de retraite et cela dans le souci de donnerplus de choix aux retraités. «La convention aété signée avec la BDL suite à un appeld'offres soutenu par un cahier des charges. LaBDL remplit tous les critères, elle est la mieux-“disante” dans le sens où elle est expérimen-tée en matière de traitement de pensions deretraite. Et elle a été la moins- “disante” parmiles soumissions reçues», a-t-il précisé.

S. B.

SON DIRECTEUR GÉNÉRAL L’A ASSURÉ HIER :

«Les revenus de la CNR ne sont pas affectés par la baisse des revenus pétroliers»

POURSUIVANT LEURGRÈVE DE LA FAIM

Des avocats comptent saisir les organisations

internationalesEn grève de la faim depuis huit jours,

des avocats du barreau d’Oran dénoncentl’«abus de pouvoir» de leur bâtonnier. Faceau «mutisme» de l’Union nationale des bar-reaux, ils comptent saisir les organisationsinternationales.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Victimes de l’«abus depouvoir» du bâtonnier d’Oran, les avocats grévistes cam-pent sur leur position. Ils refusent de mettre un terme à leurgrève de la faim avant que leurs doléances ne soient prisesen charge.

Soutenus par la Ligue algérienne pour la défense desdroits de l’Homme (LADDH), ils déplorent aussi le «mutis-me» de l’Union nationale des barreaux.

«Toutes ces affaires comportent de nombreuses viola-tions des droits des avocats ; des radiations, des pour-suites judiciaires,… Même la gestion de l’argent du bâton-nat est suspecte», dira le président de la LADDH, Me SalehDabouz, hier à Alger.

Pour lui, les agissements de certains bâtonniers et per-sonnes ayant des responsabilités au sein de ces organisa-tions ne sont qu’un «comportement de dictateurs».«L’abus de pouvoir de certains bâtonniers n’est qu’une vio-lation de la Constitution et des conventions internatio-nales», souligne-t-il. D’ailleurs, fait-il remarquer, «le pou-voir judiciaire est désormais soumis à l’influence de cer-taines personnes et les indices sont nombreux».

La LADDH compte ainsi saisir les organisations interna-tionales. «Nous sommes en train de préparer minutieuse-ment un dossier complet sur les différentes affaires pour leprésenter devant notamment, Transparency international,la commission anticorruption auprès de l’ONU, le rappor-teur spécial pour les avocats et les juges ainsi que le Haut-commissariat des droits de l’Homme à Genève», précise leprésident de la LADDH, Me Saleh Dabouz, hier à Alger.

Il déplore, en outre, que les autorités concernéesn’aient pas été sensibles à la grève de ces avocats.

«Le président de l’Union nationale des avocats n’amême pas daigné rendre visite à Me Belkacem SaâdounSouad, l’unique avocate grévistes, qui a fait hier (mardindlr), un malaise et a dû être transportée en urgence à l’hô-pital», regrette-t-il.

Ry. N.

Souvent pointés du doigt quant à laflambée des prix des fruits et légumes,les mandataires s’en lavent les mains.Pour mettre fin à la polémique, MohamedMedjber, président de la Commissionnationale des mandataires des fruits et

légumes, propose de fixer la margebénéficiaire entre le prix d’achat et celuide la vente.

«Le ministère du Commerce doit exi-ger l’affichage des prix de vente et desprix d’achat auprès des vendeurs du

détail pour contrôler la marge bénéficiairequi doit être fixée», a indiqué MohamedMedjber hier lors d’une rencontre ausiège de l’UGCAA (Union générale descommerçants et artisans algériens).Ainsi, dit-il, le problème de la flambée desprix sera définitivement réglé.

Selon M. Medjber, le mandataire nefixe pas les prix, il vend selon la règle del’offre et de la demande et prend unecommission entre 7 à 8% sur ses ventes.

Concernant les prix des fruits etlégumes durant le mois de Ramadhan,

l’intervenant ne voit aucun justificatif pourune quelconque augmentation. «Le moisde Ramadhan coïncide avec la saison depleine production de fruits et légumes etles prix doivent être à la portée de tous»,a-t-il indiqué.

Le porte-parole de l’UGCAA, HadjTahar Boulenouar a rappelé que le gou-vernement a lancé durant le quinquennat2010- 2014 un programme pour la réalisa-tion d’un réseau national de distribution quicompte 30 marchés de gros, 800 marchésde détails et 1 000 marchés de proximités.

Jusqu’à ce jour, déplore t-il, le programmen’a atteint que 30% de réalisation.

Concernant la décision du ministère duCommerce de réduire la facture d’importa-tion, M. Boulenouar souhaite que cettedécision touche l’ensemble des produits etpas seulement les produits alimentaires.

La facture d’importation des produitsalimentaires, dit-il, ne représente que20% (12 milliards de dollars) de la factureglobale d’importation qui était de 60 mil-liards de dollars en 2014.

S. A.

Le retard qu’accuse le e-paiement en Algérie neserait pas dû à la résistance des Algériens mais àdes considérations d’ordre technique comme lemanque de TPE, selon le directeur de régulation dela monétique au ministère des Finances.

FRUITS ET LÉGUMES

Les mandataires demandent une fixation des marges bénéficiaires Les mandataires des marchés de gros des fruits et

légumes plaident pour une fixation des marges bénéfi-ciaires des prix d’achat et de vente appliqués auprès dudétail. Une mesure pour régler «définitivement» le problè-me des prix des fruits et légumes.

Ils sont 49 508 candidats concernéspar les différents examens de fin d'an-née scolaire (5e, bac et BEM) à traversla wilaya de Béjaïa. Le premier examen est prévu le mardi 2 juin

et concernera l’examen de fin de cycle primai-re. 13 487 candidats dont 6 449 filles sontconcernés par cet examen réparti sur 80centres d’examen. Pour le baccalauréat, la date prévue est le 7

juin prochain. 70 centres d´examen accueille-ront les 23 299 candidats dont 13 728 filles.Sur les 23 299 candidats concernés par cetexamen, 4 577 dont 2 197 filles sont des can-didats libres et 86 autres candidats sont desprisonniers. Dans le cycle moyen, soit le brevet de

l´enseignement moyen qui se déroulera du 14au 16 juin 2015, le nombre de candidats est de12 722 élèves dont 6 865 filles. Les 12 157candidats scolarisés, 286 incarcérés et 340

indépendants sont répartis sur 50 centresd’examens. Il est à relever dans le documentremis par la Direction de l’éducation qu’hormisle cycle primaire, le pourcentage des garçonsau BEM et au bac est inférieur à celui des filles.Ce qui nous renseigne sur la déperdition sco-laire qui touche beaucoup plus les garçons queles filles. On notera aussi, comparativement à la ses-

sion 2014, que la wilaya de Béjaïa enregistreune augmentation de l’ordre de 44 candidats àl’examen du primaire et de l’ordre de 4.737candidats au baccalauréat contre une diminu-tion de l’ordre de 1.456 au BEM.Côté encadrement, la Direction de l’éduca-

tion a mobilisé quelque 10 664 encadreurs,entre surveillants et secrétaires de directionpour assurer le bon déroulement de ces exa-mens. En outre, sur les 49 508 candidats, 482 can-

didats sont issus des écoles privées dont 151pour l’examen de la 5e, 255 pour le baccalau-réat et 76 pour le BEM. Contacté pour nousparler de ces examens de fin d’année scolaire,

le directeur de l’éducation estime que sa direc-tion est fin prête pour ces examens. «Tous lesmoyens, humains et matériels, sont réunis parla Direction de l’éducation nationale de lawilaya de Béjaïa pour le bon déroulement desexamens».

A. K.

Le Soird’Algérie Jeudi 21 mai 2015 - PAGE 7Le Soir du Centre

BÉJAÏA

49 508 candidats aux examensde fin d’année

AÏN DEFLA

Le gaz naturel est arrivé à Bourached

Après la commémorationau sein de l’université Djilali-Bounaâma de Khemis Milianade la Journée de l’étudiant,mardi 19 mai, la délégationofficielle présidée par le chefde l’exécutif de la wilaya s’estrendue à Bourached où elle aassisté au milieu d’une foulenombreuse, à la mise en servi-ce du réseau de distribution dugaz naturel.Les travaux de réalisation

de ce réseau, d’un linéaire de29,641 km, ont été lancés le 1ernovembre dernier. Il coûtera,une fois achevé, 68 048 500DA. Actuellement, 18,607 kmont été réalisés pour unnombre potentiel de branche-ments de 305 foyers. Lenombre total de foyers à même

d’être branchés au réseau dedistribution, lui, est estimé à 1132. On indique que déjà 106

foyers disposent, depuis cemardi, du gaz naturel.On indique que le coût glo-

bal du réseau de transport etde distribution est estimé à 225996 959, 12 DA. Le coût du branchement au

réseau reste fixé à 10 000 DApar client, payable au choix,par tranches ou au comptant. A noter que la commune de

Bourached est appelée àconnaître un développementsocio-économique des plusimportants que va lui conférerle marché de gros dont le pro-jet est en cours de réalisation,le premier du genre à l’échelle

nationale. Par ailleurs, selon laDirection de l’énergie et desmines, le taux de branchementau réseau de distribution quiétait de 37% il y a 5 ans estactuellement à plus de 52% etatteindra les 60 à 65 % unefois tous les programmes lan-cés sont achevés. Lors de cette cérémonie, il

s’est avéré qu’un habitant s’estopposé au passage d’uneconduite de gaz sur un terrain

qui ne lui appartient même paset qui relève du domainepublic. Interpellé à ce sujet, le wali

a répondu «l’Etat fera sondevoir en déposant une plainteauprès de l’instance judiciaire,les citoyens qui se voient pri-vés de bénéficier du gaz natu-rel à cause de cette oppositionillégitime et injustifiable doiventaussi déposer une plainte».

Karim O.

APRÈS SA CONDAMNATIONPAR LA JUSTICE

Le maire d’El-Adjibasuspendu par le wali

Une semaine après sa condamnation par le tri-bunal de Lakhdaria à une année de prison ferme et200 000 DA d’amende dans une affaire de passa-tion de marchés douteuse, le maire d’El-Adjiba,d’obédience FFS et qui gère depuis plus de deuxans une APC boycottée par la majorité des élus, aété suspendu par le wali de Bouira ce mardi,apprend-on auprès de la cellule de communicationde la wilaya.

D’après le responsable de la cellule de commu-nication, le wali a usé de ses prérogatives en appli-quant l’article 43 du code communal. Pour rappel,le P/APC d’El-Adjiba a été déjà condamné à deuxmois de prison ferme par le même tribunal en marsdernier mais, à l’époque, le wali, qui a été interpellésur ce sujet, avait clairement rappelé que lacondamnation faisait suite à une plainte déposéepar un des élus de cette APC pour insultes, alorsque l’article 43 du code communal donne les pré-rogatives au wali de suspendre un maire lorsque lacondamnation concerne un délit lié à la gestion etdilapidation des deniers publics. Dans le mêmeordre d’idées, le wali a également pris la décisionde suspendre provisoirement, par mesure conser-vatoire, le P/APC de Bir-Ghbalou.

Ce dernier étant poursuivi également en justicedans une affaire liée à la gestion de cette commu-ne, chef-lieu de daïra, située à 40 kilomètres àl’ouest de Bouira et qui connaît depuis plusieursmois une instabilité due à des différends entre lemaire et plusieurs élus de l’opposition.

Y. Y.

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BOUMERDÈS

De la pétanque au féminin

Après AïnTorki qui dispose du gaz naturel depuisle 26 avril dernier, où la torchère a été enflamméelors de la commémoration de la révolte des Righa de1901, mardi ce fut au tour des habitants de la com-mune de Bourached, (sud-ouest de Aïn Defla) devoir la flamme bleue s’allumer dans les foyers.

La magnifique plage deCorso, dans la daïra deBoumerdès, a servi de cadrepour organiser durant la jour-née du 19 mai un festival depétanque en direction desdames.

A l’occasion de la Journée de l’étu-diant, la Ligue de Boumerdès pour lesport de proximité présidée par LaâdjiRachid, également président de lacommission jeunesse et sports auniveau de l’APW de Boumerdès et laDirection de la jeunesse et des sports(DJS) de la région, a invité desjoueuses de 12 wilayas, généralementissues des universités, pour se mesurer

au pointage ou au tir. Chaque équipede wilaya est venue avec une doubletriplette ( 6 joueuses) «notre objectif estde vulgariser ce sport parmi les fillesmais aussi offrir, à l’occasion, un cadreconvivial de rencontres entre filles dedifférentes régions du pays», nous diraLaâdji. Mohamed Boubekeur de AïnBenian approuve. Il est venu avec 6joueuses, des étudiantes del’INFSSTS, un institut de formationdans le secteur du sport. «Cette com-pétition permet aux filles de découvrirce sport et éventuellement de le leurfaire aimer.»

Le lancement de ce concours a étéprécédé par des activités festives prési-dées par le wali de Boumerdès KamalAbbès. Il y a lieu de rappeler que la

Ligue de sport de proximité deBoumerdès est utile pour les jeunes etles enfants de la wilaya. Elle fait casd’activités constamment renouvelées.En effet, au mois de mars dernier elle aorganisé un grand tournoi des écolesde football de la wilaya. Plus de 600enfants ont été mis à contribution.

Durant cet été, cette Ligue organi-sera, selon son président Laâdji, untournoi interquartiers de foot. Pour lesenfants, elle mettra en exécution son«Plan bleu». Ce plan est un moyen d’ai-der des enfants pour passer desmoments agréables dans l’une desplages de la wilaya.

Les 32 communes de Boumerdèssont concernées par ce plan.

Abachi L.

C’est devant un panel de représentants des médias algériens,que les hauts responsables de l'armée ont tenu à dévoiler cequ'était la formation prodiguée à l'élite des corps d'armées mili-taires à l'instar de la marine, de l'aviation, de l'infanterie, de lagendarmerie et des douanes au sein de cette école.

Selon le commandant de l’Ecole d’infanterie de Cherchell, legénéral Mesbahi El Hadi, et en présence du général major HabibChentouf, chef de la 1re Région militaire, du général Ali Zidanedirecteur de l’Académie militaire de Cherchell et du wali de lawilaya de Tipasa, qu’il a été révélé que «c'est le must des diffé-rents corps d'armées, trié sur le volet, qui rejoint l’Ecole d’appli-cation d’infanterie de Cherchell et qui bénéficie d'une formationdestinée à l'acquisition des applications pratiques des technolo-gies militaires de pointe.»

Il convient de signaler, par ailleurs, que cet événement a per-mis de baptiser cette école du nom du chahid Abidat Djelloul. Ace titre, lors du discours prononcé par le général commandant del'école, les missions de cette école ont été évoquées en précisant«qu’elle aura la charge de former une élite militaire au fait destechnologies de pointe, à l'instar de la guerre électronique, del'application des technologies informatiques, l'utilisation et lamanipulation d'un armement sophistiqué de dernière génération.

Les élèves officiers accueillis au sein de cette école disposentdéjà d’une formation supérieure de type licence, et d’un graded’officier allant de sous-lieutenant au grade de capitaine. Lesélèves accueillis maîtrisent déjà l’informatique, l’électronique, lamécanique et la physique».

Houari Larbi

ÉCOLE MILITAIRE D'INFANTERIEDE CHERCHELL

Les technologies de la guerre dévoilées

au public

BLIDA

Un séismede magnitude3,7 ressenti à Hammam-MelouaneUn séisme de magni-

tude 3,7 sur l’échelle deRichter a été ressentihier à 9 h 36 dans lawilaya de Blida, notam-ment dans les com-munes de l’est. Selon le Craag, l’épi-

centre de ce tremble-ment de terre a été loca-lisé à au nord-ouest de lacommune de Hammam-Melouane, à 25 kilo-mètres à l’est de Blida. D’après la cellule de

communication de laProtection civile de Blida,aucun dégât matériel ouhumain n’a été enregis-tré.

M. B.

Cette annonce a été faite mardi àl’Ecole préparatoire en sciences éco-nomiques, commerciales et sciencesde gestion (EPSE) de Annaba qui aabrité une conférence sur un sujetsensible et qui est l’objet, ces der-nières semaines, de procès lourdstraités par la justice. Devant un par-terre de cadres d’entreprise, d’admi-nistration, professeurs et étudiantsde l’école, Kamel Amalou a choisipour sa conférence le thème«Prévention et lutte contre la corrup-tion». Le conférencier estime, deprime abord, que l’ONPLC tend àavoir un rayonnement national,

même s’il n’a pas actuellement uneprésence physique à travers l’en-semble des régions du pays et que laloi autorise son organe à mobilisertous les moyens de l’Etat pour luttercontre la corruption. Il souligneraqu’au-delà des aspects moral et dis-suasif, il faut commencer par plu-sieurs paliers dont le premier estcelui du contrôle. Donc, pour lui, l’ef-fort est concentré sur le contrôleinterne, mais en même temps, il estaussi nécessaire de développer desrelations avec l’enseignement supé-rieur et la recherche pour un travailscientifique sur le fléau, comportant

les aspects sociologique, écono-mique et autre. Evoquant les risquesde la corruption, l’intervenant indi-quera qu’il y a une demande et uneoffre de corruption dans toute socié-té. Il citera en exemple un parent debachelier ayant obtenu une moyennede 11/20 et qui essaie de le faire ins-crire en Faculté de médecine, alorsque sa moyenne ne le permet pas.Quand le citoyen est devant un refusd’une manière délibérée ou non,toutes les situations sont possiblespour qu’il recoure à l’intervention,dira-t-il. Lors du débat, qui a vu laparticipation d’universitaires et decadres d’entreprises étatiques et pri-vées, la bonne gouvernance estrevenue plusieurs fois dans les inter-ventions des présents. «Commentvoulez-vous lutter contre la corrup-tion quand vous avez un systèmebasé dans son ensemble sur la cor-ruption ?» s’interroge un présent à la

conférence. Un autre énumérera lesaffaires de corruption mettant encause de hauts cadres et commis del’Etat «sans pour autant que les pou-voirs publics n’engagent les pour-suites judiciaires nécessaires pourmettre un terme à la rapine et auxdilapidations des deniers publics.«Quand les élections locales et natio-nales sont marquées par le recours àla chkara (sac-poubelle contenantdes liasses de dinars), on ne peutque désespérer de ce pays», dira,dépité, un autre intervenant. Il rap-pellera par la même occasion lesrévélations des medias sur l’implica-tion, entre autres, de quelque 63maires et plusieurs centainesd’autres élus dans ces affaires.«Donc, la transparence synonymed’une bonne gouvernance n’existepas encore dans le pays», feraremarquer un universitaire. Et pouratténuer un peu les accusations de

corruption à tout bout de champ de lavox populi, le conférencier dira qu’onn’est pas dans la corruption systé-mique mais dans celle opportuniste.«Les risques existent mais il ne fallaitpas arriver au désespoir», a estimé,pour sa part, Ghai Ahmed, membrede veille de l’ONPLC qui accom-pagne Kamel Amalou dans sa viréeannabie. Entrant dans le cadre de lacélébration, par l’EPSE, de laJournée nationale de l’étudiant, laconférence de ce dernier mardiconstitue également la dernière de lasérie de conférences initiées tout aulong de l’année universitaire2014/2015 par la direction de cetteécole préparatoire. Les choix dudirecteur Mahfoud Benosmane depersonnalités de divers horizonssocio-économiques sont faits dans lebut d’apporter un plus aux connais-sances des étudiants de l’école.

A. Bouacha

Le Soird’Algérie Jeudi 21 mai 2015 - PAge 7Le Soir de l’Est

ANNABA

Prévention et lutte contre la corruptionDix mille agents d’institutions de l’Etat ayant des

conventions avec l’Organe national de prévention et luttecontre la corruption (ONPLC) seront formés à la luttecontre le fléau de la corruption, a annoncé Kamel Amalou,chef de la division de la Coordination et de la coopérationinternationale, une des trois structures de l’ONPLC.

Une académie Cisco à Sétif

Fruit d’un partenariat concluentre l’Istec de Paris (Institut supé-rieur des sciences, techniques etéconomie commerciales) et le cabi-net Strofima de Sétif (un cabinet deconseil, d’accompagnement desentreprises et de formation), un ins-titut de management, l’INCG SétifBusiness School) vient de passer àla vitesse supérieure en devenantune académie régionale de l’améri-cain Cisco.

A cette occasion, une cérémo-nie a été organisée hier en présen-ce du professeur Gilles Cloutier,

président de Stratt ExecutiveUniversity et président d’honneurdu conseil scientifique de l’INCG,du Dr Hamid Guennaoui, expertinternational en informatique etreprésentant de Cisco NetworkingAcamedy, et du Pr RachidAmokrane, expert international enmanagement.

Ce partenariat signé entrel’INCG de Sétif avec les américainsCisco et les Canadiens de StrattExecutive University sera à mêmede faire accéder la région de Sétif àun niveau académique supérieur.

Selon le directeur de l’INCG, M. AliMansouri, «ce partenariat a pourobjectif d’améliorer la formationdestinée aux étudiants et auxpatrons des PME de la région deSétif. Elle permet également derenforcer le corps des enseignantsde l’INCG qui est constitué majori-tairement de professeurs desgrandes écoles étrangères».

Notons qu’en adhérant à Cisco,l’INCG de Sétif pourra dispenser leprogramme académique, le CiscoNetworking Academy. C’est un pro-gramme de formation aux technolo-gies des réseaux et d'internet,indispensables aux entreprisescontemporaines. Ce programmepermet d'acquérir les connais-sances nécessaires pour concevoir,mettre en œuvre et maintenir unréseau informatique, et a pour prin-

cipaux objectifs de favoriser ledéveloppement et l'accompagne-ment des technologies avancéesen réduisant la carence de profes-sionnels et aider à l'insertion et à lareconversion professionnelle.

Il s'inscrit en complément desformations traditionnelles des éta-blissements d'éducation publics ouprivés. Novateur, le programmeCisco Networking Academy est unoutil qui fait appel à l’e-learning : leformat des cours repose sur unsupport multimédia, il s’appuie surl’utilisation professionnelle, il met àla disposition des enseignants etdes étudiants des ressources péda-gogiques sur un serveur de com-munauté mondial, facilitant le parta-ge et la transmission des connais-sances.

Imed Sellami

L’Institut international de commerce et de gestion(INCG Sétif Business School) vient d’être agréé en tant qu’académie régionale Cisco et a bénéficié éga-lement d’un partenariat avec l’université canadienneStratt Executive.

CENTRE UNIVERSITAIRE DE MILA

Des ambitions et des atouts à faire valoir

Dans un point de presseimprovisé, à l’occasion de la célé-bration de la Journée nationale del’étudiant, le professeurChemame considère que lecentre de Mila a beaucoup dechance, en «démarrant fort etbien, par rapport à ce qu’on avécu ailleurs et auparavant».

C’est un temple moderne, bienéquilibré dans ses parties équipe-ments pédagogiques et œuvresuniversitaires et son extensionévolue d’une manière acceptable,donc il est appelé à prendred’autres dimensions, plus tôt queprévu, et va rayonner d’unemanière très positive sur toute larégion.

Tournant, actuellement, avecprès de 6 500 étudiants et 302enseignants, un encadrement,estime-t-il, de faible rang magis-tral puisque 5 seulement ont unrang de professeur et 18 maîtresde conférences, mais avec unapport, qui est en cours de finali-sation, très satisfaisant.

Le centre Abdelhafid-Boussoufdispose de 8 amphithéâtres d’unecapacité de 2 000 places pédago-giques, 44 salles de travaux diri-gés et 26 laboratoires, 2 labora-toires de langues de 40 placeschacun, 2 bibliothèques de 500 et250 places disposant de 6 218titres et 36 887 ouvrages et unemédiathèque (salle d’internet) de52 micros.

Le centre disposera, dès laprochaine rentrée (2015-2016),de 2 000 nouvelles places péda-gogiques. Quant aux domainesde formation, 6 filières sont assu-rées actuellement pour la licence,à savoir, les sciences écono-miques, commerciales et de ges-tion (1 452 étudiants), mathéma-tiques, informatique (996),sciences et technologies (110),sciences de la nature et de la vie(1 573), langue et littératurearabes (1 378) et langues étran-gères (168). Pour la formation enMaster, 8 filières sont ouvertes.

Le centre projette l’ouverture

d’autres filières, à l’instar del’agronomie, l’information et lacommunication, l’histoire et ledroit.

Côté œuvres universitaires, lecentre de Mila dispose de 3 rési-dences d’une capacité de 1 000lits chacune et 1 000 autres dès laprochaine rentrée, 2 restos de500 places chacun, 2 foyers, 2salles d’internet, 1 salle omni-sports et 4 aires de jeux. Toutesces infrastructures ont été misesà la disposition des 3 157 étu-diants résidents de l’année en

cours, dont 2 655 filles et 502 gar-çons.

Le directeur du centre, quisemble maîtriser parfaitement sondossier, est très optimiste quant àla réalisation de toutes les projec-tions initiées, à court, moyen etlong terme, et Dieu sait qu’ellessont nombreuses, afin de faire decet acquis un vrai temple dusavoir et de recherche scienti-fique et dont les ramifications et lerayonnement dépasseront lecadre local et national.

Abdelmadjid M’haïmoud

Installé à la tête du centre universitaire Abdelhafid-Boussouf de Mila en octobre 2014, le professeurAbdelwahab Chemame, ce pur produit de l’Universitéalgérienne, qui était, avant d’atterrir à Mila, vice-recteurchargé de la pédagogie et directeur d’un laboratoire derecherche à l’université Mentouri de Constantine, restetrès optimiste quant à l’avenir de ce centre, créé pardécret exécutif N°08/204 du 9 juillet 2008, et ouvert auxétudiants en 2008-2009.

SAISON ESTIVALEÀ JIJEL

Les préparatifsvont bon train

Pour garantir un bon déroulement dela prochaine saison estivale, les autoritéslocales déploient d’importants moyenshumains et matériels.

664 jeunes ont été recrutés dans lecadre du programme «Blanche Algérie»pour le nettoyage et l’entretien desplages de la wilaya de Jijel durant la pro-chaine saison estivale, selon la cellule decommunication de la wilaya.

Cet effectif, réparti sur un total de 83projets, n’inclut pas les ouvriers commu-naux devant renforcer ces équipes. Cetteimportante opération de recrutementcontribue à la résorption du chômage et àapporter une aide précieuse aux collecti-vités locales, ces ateliers seront chargésexclusivement du nettoyage de toutes lesplages autorisées à la baignade.

Il est à rappeler qu’une enveloppefinancière de 100 millions DA a été déga-gée au profit des communes côtières dela wilaya dont 60 millions de dinarsoctroyés par le ministère de l’Intérieur etdes Collectivités locales destinés à l’ac-quisition de miradors, de bouées de bali-sage, de cabines combinées, de chaletsgarde-côtes et de cabines sahariennes.

Il est à signaler que la wilaya de Jijelcompte 22 plages ouvertes et autoriséesà la baignade.

Pour la prochaine saison estivale, laDirection du tourisme de la wilaya a pro-posé l’ouverture de 3 autres plages ; ils’agit, selon le directeur du secteur, desplages de Melmeche et Mersidi à ZiamaMansouriah et la plage de Kissir à ElAouana. Par ailleurs, suite à des instruc-tions données lors d’une réunion de pré-paration, tenue au siège de la Wilayarécemment par des cadres du départe-ment de l’intérieur concernant les prépa-ratifs de la prochaine saison estivale, lesautorités locales, notamment la commu-ne du chef-lieu de wilaya, ont déclaré laguerre contre le squat des plages.

A ce sujet et lors de notre virée aufront de mer et à la plage de Kotama,nous avons constaté que ces baraquesde fortune ont disparu du paysage de cesplendide site de la ville. Une action cha-leureusement accueillie par les riverainsqui ne cessent de tirer la sonnette d’alar-me concernant la pagaille qui a sévi dansce quartier ces dernières années.

Aussi, ils souhaitent que la luttecontre le squat ne soit pas une actionéphémère car certains squatteurs ontdéjà dressé des parasols tout au long deladite plage, barrant ainsi l’accès aux bai-gneurs. 

B. M. C.

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Ces promotions seferont après examen, selonle directeur de la santé etde la population de lawilaya de Aïn-Témouchent,M. Harrache Mokhtar, enmarge de la première jour-née des portes ouvertessur les examens profes-sionnels des travailleurs dela santé, organisées auniveau de l’établissementhospitalier Ahmed-Medeghri par le partenairesocial UGTA et la Directionde cet établissement.

L'examen est ouvert àtous les travailleurs quirépondent aux critèresrequis par la Fonctionpublique englobant entreautres les infirmiers, les

médecins généralistes etspécialistes, les sages-femmes, les agents para-médicaux etc.

L’examen aura lieu le30 mai 2015 dans deuxétablissements secon-daires, à savoir les lycéesMaghni-Sandid-Mohamedet El-Idriss-El-Affifi de Aïn-Témouchent. Tous les can-didats qui obtiendront unenote générale égale ousupérieure à 10/20 serontpromus automatiquement.

Dans ce contexte, ledirecteur de l’établisse-ment hospitalier Ahmed-Medeghri, M. Omar Dari,dira en ce sens, «Tout can-didat reçu sera promu augrade supérieur,Il bénéfi-

ciera des avantages desalaire et une améliorationdans sa gestion de carriè-re. Avant cette date, la pro-

motion était assujettie à lacondition de pourvoir auposte qu’exigeait laFonction publique. Ce sont

les cadres du secteur de lasanté qui se chargent del’opération des examens etde la correction.»

Concernant le cas destravailleurs de l’établisse-ment Docteur Benzerdjeb,M. Harrache a répondu :«Au début, ces travailleursn’étaient pas concernéscar leur établissement estgéré selon un statut parti-culier, mais pour éviter toutmécontentement, nousavons proposé au ministè-re de la Santé de les inclu-re. Ainsi, il a accepté et lestravailleurs qui remplissentles conditions requisessont au nombre de 191,donc ils sont déclarés can-didats à l’examen du 30mai prochain».

Pour sa part, le premierresponsable du partenairesocial (UGTA), M. Laid, aété plus clair puisqu'il diraque presque «70% des tra-vailleurs du secteur de lasanté seront touchés parcette faveur exceptionnellequ'est la promotion de lapart de leur tutelle».

S. B.

Le Soird’Algérie Jeudi 21 mai 2015 - PAGE 7Le Soir de l’Ouest

SANTÉ À AÏN-TÉMOUCHENT

Plus de mille travailleurs concernés par des promotions

En application des instructions du ministèrede tutelle pour la promotion des travailleurs ducorps de la santé, il a été recensé pas moins de994 travailleurs, toutes fonctions confondues,du secteur de la santé à travers le territoire dela wilaya de Aïn-Témouchent qui sont suscep-tibles d'être promus au grade supérieur.

RELIZANE

Souk-El-Had, une localité enclavée

Ainsi, et selon lesdivers témoignagesrecueillis, les transpor-teurs privés ne se donnentpas la peine de gravir lessentiers sinueux et escar-pés qui conduisent à cettebourgade. De ce fait, lapopulation est obligée deparcourir comme elle peutla dizaine de kilomètresqui séparent leur village de

la station de bus, située encontrebas. D’ailleurs, lorsde notre passage sur leslieux, seule une poignéede transporteurs ont eu le«courage» d’afficher sur lapancarte la destination, :Souk El Had-Aïn Tarik.

Interrogés à ce sujet,bon nombre de transpor-teurs ont souligné le faitque «le chemin est com-

plètement impraticable! Siles autorités concernéesavaient eu la présenced’esprit de goudronner laroute, on se ferait un plai-sir de transporter nos usa-gers. Mais dans depareilles conditions, le tra-jet devient périlleux».

Du côté des villageois,on ne voit pas les chosessous cet angle. Mehdi, unquadragénaire habitant audit village, note que : «leprétexte du chemin cabos-sé ne tient pas la route.C’est un faux argument !»,a t-il lâché. Avant de pour-suivre en attestant que :«les années précédentes,

il y avait un certain nombrede transporteurs qui des-servaient notre bourg et laroute était la même. Selonmoi, la desserte n’est pasrentable pour ces trans-porteurs ! Ils préfèrentnous laisser galérer au lieude risquer d’égratignerleurs fourgons», a-t-ildéclaré.

Quoi qu’il en soit et enattendant d’hypothétiquesdessertes pour leurhameau, les villageois deSouk El Had continuentd’éprouver les pires diffi-cultés à vaquer à leursoccupations.

A. Rahmane

Les villageois de la petite localité de Souk-El-Had, relevant de la daïra d’Aïn Tarik à une cen-taine de kilomètres au sud du chef-lieu de lawilaya de Relizane, se plaignent du manque detransport au niveau de leur hameau. Ce dernier est perché sur les hauteurs, à près de400 mètres d’altitude.

ÉDUCATION À OUED SEBBAH

Un second CEM ouvrira ses portesen septembre prochain

Le nouveau CEM dontles travaux ont atteint les75%, selon les respon-sables de la commune,devra ouvrir ses portes enseptembre prochain, cequi allègera le seul CEMexistant dans la localitéBelaïli-Djelloul, et qui en

réalité était une école pri-maire transformée enCEM en 1987 pour lesbesoins des élèves decette localité.

Depuis, cet établisse-ment ne peut plus rece-voir les centainesd’élèves qui convergent

des 6 écoles primaires dela commune.Avec l'ouver-ture du nouveau CEM, onmettra fin une fois pourtoutes au problème del’école annexe, quiaccueille environ 300élèves fréquentant cetteécole primaire dans 5classes du fait quel'unique CEM ne peutcontenir tous les élèvesde ladite commune.

La réception du nou-veau collège permettraaux élèves des douars et

fermes avoisinantes duchef-lieu de la communede bénéficier de la restau-ration puisque actuelle-ment, ils prennent leursrepas quotidiens à l'écoleprimaire de Oued-Sebbah. Il faut noter quela commune bénéficieraaussi d'un lycée qui est àl’étude et verra le débutde sa réalisation, selonles responsables del'APC, au cours de l'an-née 2015.

S. B.

La commune de Oued-Sebbah, dans lawilaya de Aïn-Témouchent, qui est à vocationagricole et qui comprend pas moins de 29 ilôtsd’habitations entre douars et fermes, s'apprêteà réceptionner un second collège en cetteannée 2015.

TLEMCEN

ADE, un important dispositif pour

la saison estivaleLors d’une conférence de presse, le directeur géné-

ral de l’Algérienne des eaux a donné des détailsconcernant la distribution de l’eau durant la périodeestivale, qui connaît un important pic de consomma-tion. Selon les données, la consommation du liquideprécieux, en cette période de chaleur, est multipliéepar trois.

En général, la wilaya de Tlemcen est suffisammentcouverte, et ce, depuis la mise en service des deuxstations de dessalement de l’eau de mer, soit une pro-duction de 260 000,00 m3/jour.

L’apport des barrages est plutôt dérisoire, avec 5%de production et les forages avec 11%. En ce quiconcerne la gestion, 88% de la population est prise encharge par l’ADE, le reste des foyers est géré par lesAPC.

Afin de préserver les capacité hydriques, plus de 1000 km de dessertes ont été refaites au niveau de 14communes, les autres sont programmées et dans cer-taines localités, les travaux de rénovation sont déjà encours.

Sur le plan sanitaire, les services techniques del’ADE ont entamé une opération de contrôle et de pré-vention sur 42 puits appartenant au privé, ainsi que 26sources et points d’eau à travers la wilaya, ce quiexplique la diminution de maladies et de contamina-tion.

Il est vrai que la crise de l’eau a été résolue et la plu-part des ménages reçoivent de l’eau H24. Bien sûr, ilreste des efforts à faire au niveau de certaines com-munes, qui vont être alimentées par les stations dedessalement de l’eau de mer.

Tous les moyens ont été mobilisés pour faire face àdes coupures d’eau, qui sont souvent liées à despannes électriques. M. Houalef, DG de l’Algériennedes eaux, a cependant tiré la sonnette d’alarme sur lescréances qui s’élèvent à 120 milliards de centimes,auprès des consommateurs. Ce responsable expliqueque des facilités de règlement sont accordées à touspour éviter le recours à la justice qui serait encore pluspréjudiciable au citoyen.

M. Zenasni

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Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 21 mai 2015 - PAGE 8

«La plus dangereuse créationd’une société est un homme qui n’arien à perdre.»

(J. Baldwin)

Bien que l’on observe, en Algérie, unerépulsion de plus en plus profonde descitoyens devant la réalité de la violencemise en œuvre au quotidien, la sociétéalgérienne reste encore régie par laconception collective de l’honneur du clanou du lignage, l’affirmation virile et l’usagede la vengeance libre ; conséquenced’une désagrégation culturelle et sociale,qui a atteint le cœur de la société : la famil-le et l’école. En effet, dans les débats surla violence sociale relevant des conditionsd’existence, c’est toujours le mêmereproche que l’on adresse à ces deux ins-titutions : elles déçoivent. Elles ne font rienpour combattre la violence. Mieux, ellesl’attirent comme le cadavre attire lesmouches.

Beaucoup d’espoirs étaient fondés surla conviction que les enfants, dont l’enfan-

ce se déroule dans une bonne atmosphè-re éducative à la maison et à l’écoledeviendront des hommes équilibrés et deshommes civiques. Or, on s’aperçoit que lafamille et l’école n’assument plus leurfonction «régulatrice» dans les comporte-ments anomiques, et l’«autocontrôle» despulsions d’agressivité de l’individu.

De nombreux éducateurs spécialiséss’accordent, aujourd’hui, à dire que cesdeux institutions normatives ne constituentplus de puissants «amortisseurs», dansl’extrême complexité du phénomène vio-lence sociale. Elles n’opèrent plus de liai-son avec la société et ne perpétuent plusla nature du «lien social», par unensemble de schémas de conduite adap-tés et de valeurs appropriées.

La famille et l’école ont perdu leurcaractère de sérieux et d’efficacité, pourdévelopper les qualités utiles à la société :elles sont devenues des foyers de tension,de désordre et de violence. Les pulsionset les passions, qui se déroulent au seinde ces deux institutions sociales fonda-mentales, n’ont plus de limite : elles vonttoujours un peu trop loin.

La famille et l’école menacent la société d’effondrement

Ayant perdu leurs traits caractéristiqueset une bonne partie de leur densité mora-le, la famille et l’école ont atteint un irrévo-cable processus de décomposition ; en setransformant en des institutions d’«expul-sion» et non d’«intégration».

Elles ne sont plus en mesure de propo-ser une mise en forme du comportementhumain, avec un ensemble de règles et denormes, qui seraient claires, convain-cantes et bien fondées. Elles menacent,dit-on, la société de déstabilisation, voired’effondrement. C’est ainsi que la famillen’indique plus de chemin à suivre : «Cha-cun fait ce qu’il veut». Elle n’est plus le lieuoù l’on construit des règles et des normesde comportement, initie à la maîtrise despulsions, éveille à la sensibilité morale etcultive la pudeur.

La famille algérienne est devenue une

«niche développementale», dépourvued’une totale absence de «psychologieparentale» ; qui renferme les croyances etles valeurs fondamentales ayant trait audéveloppement de l’enfant et à son éduca-tion. Elle donne l’image d’une institution,qui n’est plus en mesure d’imposer unquelconque code moral susceptible degouverner les conduites et de façonner lesidentités culturelles. Elle n’est pluscapable de faire plier ses membres à desrègles et des normes, par une prise encharge constante et une surveillance detous les instants. On assiste, en son sein,à l’effondrement de toutes les valeurs tra-ditionnelles et des rites initiatiques structu-rants, qui confèrent à l’individu un vif sen-timent d’appartenance ; et qui permet-taient de révéler aux nouvelles généra-tions le sens profond de l’existence, dedevenir un citoyen et de participer ainsi àla culture de la communauté. La famillealgérienne, en laissant «croître des incli-naisons vicieuses dans l’âme de sesenfants», ne prépare plus à la vie.Aujourd’hui, elle abrite des «abus»

extrêmes de toutes sortes, qui viennentimpunément se réfugier dans l’espace dela maison ; et autour desquels chacun pré-fère garder le silence et l’obscurité.

L’école, elle, continue de fabriquer dessujets, qui restent engagés dans diverses«orientations mystiques» ; et qui pourcette raison sont incapables de pensercorrectement. Abandonnée aux ténèbreset à l’aveuglement, cantonnée dans unstrict rôle technique d’instruction, et nond’éducation, l’école algérienne ne procureplus à l’enfant les conditions d’une bonne«croissance cognitive» : «La façon dontles êtres humains apprennent graduelle-ment à se représenter le monde danslequel ils opèrent…» (Bruner). Elle ne l’ai-de pas à accéder à de nouvelles manièresde regarder le monde. C’est une école dela passivité et du conformisme, qui nerépond plus aux vrais problèmes de l’édu-cation et aux besoins de l’enfance et de lajeunesse de notre temps.

Fermée au langage des idées et desvaleurs nouvelles, simple lieu où l’on occu-pe les enfants à écouter, à copier et à réci-ter, l’école a contribué pour une large partà la propagation de l’abrutissement intel-lectuel, du fanatisme idéologique et de lapassivité politique de la jeunesse. Conser-vatrice et réactionnaire, elle ne constitueplus un lieu décisif de production de sens,d’expérimentation et d’innovation. Fonc-tionnant sur un «style éducatif» particulier,qui vise essentiellement à «surveiller» et à«punir», elle prend l’allure d’une institutioncuirassée de coercition : un espace clos etdélimité, séparé du monde et de la vie.

La désertion généralisée des valeurs etle manque de socialisation sont à la racinedu malaise de l’école algérienne. C’estainsi que des disciplines comme le sport,le chant, le dessin, la danse, la musique, lethéâtre, etc. y sont très peu favorisées.Ces matières, qui ont toujours illustrél’idéal de la Cité en matière de «socialisa-tion» et de «fertilité culturelle», ne sontplus considérées comme des élémentsfondamentaux dans l’éducation et la for-mation du citoyen. Elles ne participent plus

à former le «corps sensible». Aujourd’hui,dans les trois ordres de l’enseignementtraditionnel (le primaire, le secondaire etl’universitaire), le prestige et l’autorité desenseignants ont complètement disparu.Pour le jeune Algérien, son professeurn’est jamais que celui qui «lui vend desconnaissances et des méthodes pour del’argent».

Les mécanismes d’enculturation et desocialisation, effectués par la famille etsecondairement par l’école, ne fonction-nent plus convenablement. Ils continuentde distiller une forme de violence diffuse,douce et muette, qui pénètre profondé-ment les conduites sociales, les attitudeset les mentalités. Ce sont des mécanismesd’enculturation et de socialisation qui neparticipent plus à produire la véritable édu-cation, celle qui doit veiller à ce que l’hom-me ne devienne pas inhumain, «barbare»,c’est-à-dire hors de son essence véritable.

Une société dont le futur apparaîtcomme menaçant et incertain

En somme, la société algérienne, par lebiais des deux institutions sociales quesont la famille et l’école, n’a pas su impo-ser des comportements pro-sociaux etprésider à la formation d’une «consciencemorale. Elle n’a pas su, en effet, donner unsens et une valeur morale à l’existencehumaine, à la vie et au monde ; c’est-à-dire inventer un «projet d’existence» quipuisse délivrer l’homme de ses colères, deses peurs et de ses haines. C’est unesociété qui a plongé ses racines dans l’es-pace des régimes dictatoriaux, qui prati-quent systématiquement la «gouverne-mentalité du ventre» (A. Mbembe) avec lafraude et la corruption : deux actes gravesde trahison à l’égard du peuple.

Se nourrissant beaucoup plus d’imagesdu passé que de celles de l’avenir, ellecontinue de rechercher dans l’«hérédité»,plutôt que dans l’«héritage», l’explicationde ses échecs. Ses habitants, ravagés parla colère et la frustration, ont basculé dansla rupture radicale et frontale avec leursdirigeants qu’ils considèrent comme étantdes hommes semi-illettrés et fondamenta-lement corrompus. Sa jeunesse, voyantses exigences personnelles méprisées,

n’est plus attachée à la famille et à l’école,ne voit plus l’intérêt de l’éducation et de laformation, ne croit plus dans la validité desrègles sociales et morales et ne supporteni discipline ni hiérarchie. Témoin de tantde «mesquinerie humaine», la jeunessealgérienne est devenue sourde au dis-cours de l’ordre et de la loi. Aujourd’hui, sa«friandise mortifère» c’est la violence de«tous contre un», une forme de violencegratuite de caractère dionysiaque, quibrave l’interdit et à qui les Anglo-Saxonsont donné un nom : lynching (lynchage).Armés de couteaux et d’épées, desgroupes de jeunes n’hésitent plus à s’af-fronter d’une manière féroce. Pour cesgroupes de jeunes, à qui l’on a appris qu’ilfaut mourir pour pouvoir vivre, le lynchageest devenu une pratique légale, un acte dejustice, un jugement de Dieu, qui ramènela paix dans le groupe et apaise la com-

munauté. Les jeunes, en Algérie, nedeviennent pas violents du jour au lende-main. Ils y viennent tranquillement. On lesaccompagne avec des youyous. L’Etat, lui,n’est plus l’organe de la communauténationale : il a perdu sa réalité ontolo-gique. Il ne régule plus la vie des citoyens.Il est devenu un simple lieu d’enrichisse-ment d’un cercle fermé d’«oligarques privi-légiés», qui assume si peu de responsabi-lité pour le bien public. Pour ce qui est dela justice, elle se caractérise, quant à elle,par l’usage de la «lustration». Il s’agit, là,d’un vocable que l’on utilisait dansl’«ancienne Tchécoslovaquie» pour don-ner une nouvelle virginité à son passé poli-tique ou bien pour que le mal, la faute, lasouillure, qu’on ait pu commettre dans lepassé ne soit pas punis. Quant à l’intelli-gentsia, elle est devenue bègue.

Une société rude dans son expression à l’intérieur et à l’extérieur

En définitive, la société algériennedonne l’image d’une communauté rudedans son expression à l’intérieur et à l’ex-térieur, qui vit exclusivement sous l’empri-se de certaines émotions fortes et desmouvements affectifs extrêmes. Elle secaractérise, aujourd’hui, par la pratique du«lynchage» ; autrement dit, par la brutalitéorganisée et rationalisée. C’est une socié-té, qui ne ressent plus spontanément lamisère de l’autre.

Pure juxtaposition d’individus, ellereste, cinquante- trois années après l’indé-pendance, divisée en deux communautésparallèles : celle des «gens d’en haut» (les«gens de bien») bénéficiant de l’«impunitézéro», et celle des «gens d’en bas» (les«gens de rien») à qui l’on continue d’appli-quer la «tolérance zéro». Avec cette bipo-larisation, on aboutit d’un côté à une mino-rité de personnes possédantes, égoïsteset tyranniques, plongées dans un festin deprivilèges, comme du temps de la gouver-nance coloniale ; et de l’autre côté, à unemasse indigène amorphe, qui continue des’enfoncer décennie après décennie dans

la superstition, l’idolâtrie et la sorcellerie,voire dans les fanatismes religieux et poli-tiques de toutes sortes. Tout ceci donnel’impression à l’«homme occidental»(selon la belle formule d’Edward Saïd),que l’Algérie est un pays musulman loin-tain principalement désertique ; avec desmoutons, des chameaux, des cheikhs, desimams en formation, des mosquées enconstruction, des stades en rénovation,des hôpitaux inachevés, des salles decinéma et de théâtre fermées, des écoleset des universités en grève, des familleshumiliées, des femmes et des enfants vio-lés, une jeunesse tourmentée, des vieuxabandonnés, des gens avec des couteauxentre les dents, des terroristes, etc. Unpays, peuplé d’hommes et de femmesayant divers défauts psychologiques. Unpays, où «le centre est partout, la circonfé-rence nulle part».

Un pays, où la corruption est devenueune vertu : une disposition intérieure per-manente, un état habituel.

Par Belkacem Lalaoui

L’école continue de fabriquer des sujets, qui restent engagés dansdiverses «orientations mystiques» ; et qui pour cette raison sont

incapables de penser correctement. Abandonnée aux ténèbres et àl’aveuglement, cantonnée dans un strict rôle technique

d’instruction, et non d’éducation, l’école algérienne ne procure plusà l’enfant les conditions d’une bonne «croissance cognitive»

L’Etat n’est plus l’organe de la communauté nationale : il a perdusa réalité ontologique. Il ne régule plus la vie des citoyens.

Il est devenu un simple lieu d’enrichissement d’un cercle ferméd’«oligarques privilégiés», qui assume si peu de responsabilité

pour le bien public.

La conséquence d’une LA VIOLENCESOCIALE

EN ALGÉRIE

Le Soird’Algérie Contribution Jeudi 21 mai 2015 - PAge 9

Un pays, qui fonctionne au rythme deschuchotements des courtisans et dont l’at-titude est destinée à déteindre sur lesautres sujets : «Ce que ceux-là font tou-jours, ceux-ci doivent le faire parfois.» (E.Canetti). Un pays, qui n’apprend «l’anglaisque pour… répondre aux ordres et trans-mettre des télex, etc. Un point c’est tout.»(Edward Saïd). Un pays, où le responsablepolitique n’a plus de conscience : «Je n’aipas de conscience, disait Goering, maconscience, c’est le Führer.» Un pays, où«le fou n’est plus à l’asile où il sert à ensei-gner la raison, et le monstre n’est plusdans le bocal de l’embryologiste où il sert àenseigner la norme» (G. Canguilhem). Unpays gouverné par des clubs de football etpour la plupart du temps, il ne s’en douteguère. Un pays, où les archéologues netrouvent pas beaucoup de choses. Unpays musulman bizarre, qui ne peut servirqu’au profit ou à la violence. Disons, pourfaire bref, que l’Algérie est un «paysatteint». Aujourd’hui, encore, le pouvoir est inca-

pable de promouvoir des mesures poli-tiques efficaces et concrètes en faveur del’école, et ce, afin de mettre en place uneauthentique politique d’éducation, dontdépend la vitalité d’une nation. Car, c’estbien par l’éducation des enfants que l’onpeut combattre la violence sociale. Or, c’est bien dans le domaine éducatif

que l’Algérie a failli. Comment, en effet,éduquer pour que la société algérienne se«détourne» de la violence ?

L’éducation en Algérie : absence d’unidéal de l’existence (d’une éthique)Depuis l’Antiquité, on a tendance à dis-

tinguer «(…) Dans toute éducation deuxaspects : une technique, par laquelle l’en-fant est préparé, et progressivement initié àun mode de vie déterminé, et une éthique,quelque chose de plus qu’une morale àpréceptes : un certain idéal de l’existence,un type idéal d’homme à réalise» (Marrou).En effet, dans une étude approfondie, por-tant sur l’histoire de l’éducation, le PolonaisBogdan Suchodolski a tenté de faire res-sortir deux tendances fondamentales, celled’une éducation fondée sur l’«essence»,qui repose sur une conception idéale del’homme (chez Platon et Saint Thomasd’Aquin) ; et celle d’une éducation, plus tar-dive, fondée sur l’«existence» et qui prendl’homme tel qu’il existe réellement et non telqu’il devrait être (chez Rousseau et Kierke-gaard). C’est à l’aide de ces deux orienta-

tions, que l’on se mit à éclairer les pro-blèmes de l’éducation d’une manière nou-velle. A la base de cette opposition se trou-ve la controverse philosophique classiquede la philosophie de l’essence et de la phi-losophie de l’existence, controverse quiremonte aux temps les plus reculés et n’ajamais cessé d’être vivante jusqu’à nosjours. Cette querelle philosophique netouche pas seulement des problèmesmétaphysiques abstraits, elle touche aussil’homme concret, l’homme en chair et enos. En effet, pour les éducateurs profes-sionnels, la philosophie de l’homme seforme de façon toute différente ; selon quel’on prend pour point de départ la philoso-phie de l’essence ou celle de l’existence. Etcette différence, justement, nous conduit aucœur même du conflit fondamental de lapensée pédagogique moderne et donc desquerelles et des luttes, qui ont lieu entre lespartisans de ce que l’on peut appeler péda-

gogie de l’essence ou pédagogie de l’exis-tence. Comment doit être l’homme ? Faut-il,par exemple, concevoir l’«essence» del’homme comme achevée depuis toujoursou faut-il la comprendre comme en forma-tion, en changement tout au moins danscertains domaines ? L’individu se dévelop-pe-t-il uniquement par ses forces inté-rieures (un ensemble d’instincts et debesoins qu’il cherche à assouvir), ou aucontraire par sa participation et son inté-gration au monde historique et social ?Ainsi est né le problème du développementde l’homme. Ainsi est née l’idée que la for-mation de l’Homme doit être, en dernièreinstance, le fruit de son développement etde son adaptation à un environnementdonné. Pour la pédagogie de l’essence,par exemple, l’éducation est une soumis-sion de l’Homme aux valeurs et auxdogmes traditionnels. Elle doit lier l’hommeà sa patrie véritable, à sa patrie céleste, endétruisant en même temps tout ce quiattache l’Homme à son existence terrestre.C’est Rousseau le premier, qui va se révol-ter contre la pédagogie de l’essence et quiva réclamer une vie libérée des entravesde l’opinion, des modèles et de la moraleconventionnelle. Le programme pédago-gique de cette révolte est contenu dansl’Emile, un ouvrage qui va devenir, jusqu’à

ce jour, le manifeste de la nouvelle penséepédagogique. Un ouvrage, qui va nousmontrer la profondeur inconnue du proces-sus éducatif dans ses liaisons avec la vieréelle de l’Homme. En effet, l’éducation(selon Rousseau) ne doit pas consister àmodeler l’enfant d’une certaine façon : elledoit être la vie même de l’enfant. L’éduca-tion doit apprendre à l’enfant à vivre dansla vie réelle : elle doit répondre aux ques-tions posées par la vie. C’est, aussi, l’ap-proche prônée par Pestalozzi, Froebel etR. W. Emerson, pour qui l’éducation doitêtre aussi vaste que l’homme lui-même :elle doit faire apparaître et renforcer tout cequi se trouve en l’Homme. Elle ne doit paslimiter et freiner, mais libérer et sublimer.Tous ces auteurs, précités, donnaient auterme «existence» un sens de participationà une communauté culturelle nationale. Ilsfurent rejoints par les tenants de la péda-gogie religieuse classique tels que

Schleiermacher pour la pédagogie protes-tante et J. H. Newman pour la pédagogiecatholique ; qui s’opposèrent, eux aussi,aux méthodes traditionnelles decontraindre et de répression. Ces derniersmettaient déjà en garde les maîtres contreune néfaste illusion : la connaissanceimposée par le verbe et la mémoire n’estpas profitable à l’enfant. En effet, pour tousces éducateurs, l’école doit attacher uneimportance décisive à l’activité de l’enfant,à ses besoins, à sa curiosité et à sa sensi-bilité, facteurs fondamentaux de son déve-loppement physique, mental et moral.Dans cette perspective, l’éducation tour-née vers l’avenir, pour Bogdan Suchodols-ki, devrait être pédagogie de l’existence enmême temps que pédagogie de l’essence. L’idéal ne doit ni sanctionner la vie

actuelle ni prendre une forme tout à faitétrangère à cette vie. Car, c’est seulementlorsque l’activité pédagogique s’alliera àune activité sociale visant à ce que l’exis-tence de l’Homme ne soit pas en contra-diction avec son essence, que l’on obtien-dra une «éducation de la jeunesse» danslaquelle la vie et l’idéal s’uniront de façoncréatrice et dynamique. Cette forme d’édu-cation, le pédagogue Wilhelm von Hum-boldt a tenté de la mettre en place en Alle-magne, au XVIIIe siècle.

L’exemple d’une réforme de l’école prônant l’«éducation de soi-même»Dans une réforme de grande ampleur,

l’Allemand Wilhelm von Humboldt proposaun idéal d’éducation et de formation, qu’ilappela la Bildung ou «éducation de soi-même» : un processus d’apprentissage, quipermet à un sujet de développer ses propresqualités et capacités concrètes. Cette formed’éducation et de formation va exprimer,avec des dispositions psychologiques cor-respondantes, la culture allemande : la «cul-ture de soi». Succédant à Pestalozzi et aidédans son œuvre par les deux génies alle-mands de l’époque, qui ont fait frissonné lemonde (Schiller et Goethe) ; Humboldt réfor-ma d’un trait l’enseignement primaire etsecondaire et créa l’université de Berlin.Avec son concept de la Bildung (terme quidésigne l’éducation de soi, la formation desoi, le développement et le perfectionne-ment de soi, etc.), Humboldt voyait danscette «théorie morale de l’éducation» la clefde la renaissance allemande. Toute sapédagogie se résume ainsi : «Un homme nepeut rien faire de plus aux autres que de tra-vailler à son propre perfectionnement.» Onretrouve cette conception de l’éducationchez un auteur comme Plotin, pour qui«chaque homme doit se fixer comme tâchefondamentale de modeler sa propre statue».Pour W. von Humboldt, la première «qualitémorale» qui doit être enseignée est bien larecherche de l’éducation de soi-même, del’excellence individuelle, au service du biensocial. Aujourd’hui encore, la Bildung oul’idéal de l’éducation de soi-même désignela kultur (culture) allemande tout entière :celle qui exprime la «ferveur pour la vie», le«vouloir vivre», la «volonté de puissance».L’œuvre pédagogique de Humboldt nousenseigne, que par l’«éducation de soi-même» chaque communauté est capable delibérer «le caractère créateur de l’agirhumain» et d’exprimer à sa manière unaspect positif de l’humanité. Car, c’est à tra-vers l’éducation que l’on peut pacifier unesociété et recréer le lien social par le bas.C’est, aussi, à travers l’éducation que l’onpeut édifier une société morale et tolérante.C’est, encore, par l’éducation que l’on peutlutter contre la violence sociale. Tout le resten’est que démagogie. Aujourd’hui, l’écolealgérienne a la capacité de se réformer : ellepossède des hommes et des femmes degrande valeur, capables de mettre fin à la«violence de l’éducation», qui constituedans notre pays le socle de la «violencesociale».

B. L. 

C’est à travers l’éducation que l’on peut édifier une société moraleet tolérante. C’est, encore, par l’éducation que l’on peut luttercontre la violence sociale. Tout le reste n’est que démagogie.

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désagrégation culturelle et sociale

AnniveRsAiReA notre adorablepetit prince

Brarji Allaaeddine Mordja-

nequi a soufflé saquatrième bougie. En cette heureuseoccasion, sa maman Benyarou,son père et sa grand-mèreRodesly ainsi que toute la famillelui souhaitent une heureuse etlongue vie pleine de bonheur. Ates 100 ans Inch’ Allah !

«Les enfants viennent aumonde pour être heureux».

R0118015 B/14

Stupeur et panique au centre-ville de Tizi-Ouzou, où de nombreux passants ont été lestémoins d’une scène dramatique.

Un policier a brandi son arme de service et tiré surson collègue qu’il a grièvement touché à l’abdomen,selon divers témoins qui- affirment avoir entendu unesérie de coups de feu.

La scène, qui s’est passée sur la voie publique, encontrebas de la trémie située en face du siège de la mai-rie, entre 10h30 et 11h, a provoqué la panique parmi lespassants qui ont cru à un attentat terroriste.

Les supputations vont bon train sur les raisons de cedrame qui, semble-t-il, est lié à un différend personnelentre les deux fonctionnaires de police qui effectuaientune ronde habituelle à bord de leur véhicule de service.La victime est actuellement en soins intensifs auxurgences du CHU de Tizi-Ouzou.

S. A. M.

Le Soird’Algérie Jeudi 21 mai 2015 - PAGE 10Faits Divers

LA SCÈNE S’EST PASSÉE AU CENTRE-VILLE

Un policier tire sur son collègueet le blesse grièvement à Tizi-Ouzou

AÏN-TAGOURAÏT (TIPASA)

Un enfant de 3 ans mordu par un chien enragé

M. Amine nous informaqu’un chien errant, à la gueulebaveuse, «plongea sur monenfant et le mordit au bas de

la jambe. Aux cris de monenfant, j’ai pris mon véhiculeet suivi le chien en emmenantmon fils vers les urgences.

J’ai réussi à rattraper le chien,qui a tenté de m’agresser,mais j’ai pu l'assommer avecune pelle avant de conduiremon enfant vers l'hôpital deTipasa».

M. Amine a dit que nil'APC, ni les services de sécu-rité, n’ont pris les mesuresnécessaires pour «soumettrele chien enragé à des ana-

lyses, selon la procédure envigueur». Notre interlocuteurprécisa par ailleurs que c’estvers minuit qu'un «voisin quiélève des chiens a réussi àabattre cette bête».

Ce père de famille se dit«inquiet de savoir si d'autrespersonnes ont été victimes dece chien enragé».

Houari Larbi

BLIDA

2 morts et 17 blessésdans deux accidentsde la circulation

Deux morts et dix-sept blessés ont été enregis-trés, hier, dans deux accidents de la circulation dansles wilayas de Blida et d’Alger.

Le premier accident est survenu à 1h40, sur l’au-toroute Est-Ouest entre Boufarik et Birtouta. C’estun véhicule de tourisme qui a fait plusieurs ton-neaux. Le chauffeur, un homme de 46 ans, est décé-dé sur le coup alors que le deuxième passager a étéblessé au niveau de l’épaule et évacué par laProtection civile à l’hôpital de Boufarik.

Le deuxième accident a eu lieu à 1 h 50’ sur l’axeautoroutier entre Birtouta et Boudouaou. Il s’agit dudérapage d’un bus de transport public de marqueHiger, en provenance de Mostaganem et se diri-geant vers Sétif avec à son bord 34 passagers.

Cet accident a fait un mort, un homme de 50 anset 16 blessés qui ont été transférés par les élémentsde la Protection civile des wilayas d’Alger et de Blidaau centre de santé de la commune des Eucalyptus,tandis que la dépouille mortelle de la victime a étéplacée à la morgue de l’hôpital de Meftah.

Deux ans de prisonrequis contre le fils du secrétaire dewilaya du FNA

Le ministère public du tribunal correctionnel d’ElAffroun, à 25 kilomètres à l’ouest de Blida, a requis,mardi dernier, la peine de deux ans de prison fermeassortie d’une amende de 20 millions de centimescontre le fils du secrétaire de wilaya du Front natio-nal algérien, FNA, pour les chefs d’inculpation decoups et blessures volontaires, insultes et menacede mort.

En effet, celui-ci est accusé d’avoir frappé l’épou-se de son père à l’aide d’une pierre alors qu’elle setrouvait à proximité de son domicile en compagniede son époux.

Selon les déclarations de la victime à l’audience,le prévenu a porté un coup au visage et à l’œil decette dernière, ce qui lui a valu 12 jours d’arrêt detravail. Suite à cela, elle se dirigea au commissariatde Mouzaïa pour porter plainte. Selon le dossier dela police, cette marâtre faisait l’objet de menaces etd’insultes depuis quelques années déjà.

M. B.

Phot

o : D

RSELON UN BILAN DRESSÉ PAR LA GENDARMERIE NATIONALE

Saisie de plus de 32 tonnes de kif durantles 5 premiers mois de l’année

Selon M. Amine, le père de cet enfant de troisans, ce fut vers 19h, lorsque ce dernier qui jouaitavec d'autres enfants du quartier à proximité immé-diate du logement parental, sis à la périphérie ouestde la ville de Aïn-Tagouraït, que l’accident survint.

Quelque 32 tonnes et 429 kilosde kif traité ont été saisis à l’échel-le nationale, durant les cinq pre-miers mois de l’année en cours, aannoncé, hier, à Tlemcen, le chefdu service de la communicationprès du Commandement de laGendarmerie nationale.

Ces saisies ont été opérées, au coursde plusieurs opérations menées dansdiverses régions du pays, notammentprès de la bande frontalière ouest, a pré-cisé le lieutenant-colonel AbdelhamidKerroud lors d’une visite guidée àTlemcen, organisée au profit de la presse.

Le dispositif de surveillance et desécurisation des frontières mis en placepour lutter contre ce fléau provenant duMaroc ont permis également le démantè-lement de 54 réseaux spécialisés dans letrafic international de drogue visantl’Algérie, à la fois comme marché et zonede transit vers la région nord-est del’Afrique et le Moyen-Orient.

Sur la bande frontalière ouest, dont letracé traverse les wilayas de Tlemcen etde Naâma, relevant de la compétence ter-ritoriale du 2e Groupement régional de la

Gendarmerie nationale, basé à Oran, dixtonnes de kif traité ont été saisies durantla même période par les GGF.

Pas moins de 27 réseaux de trafi-quants ont été démantelés dans la seulewilaya de Tlemcen, a-t-on appris demême source.

Dans la wilaya de Tlemcen, la plustouchée par ce trafic, les unités territo-riales de la Gendarmerie nationale ontarrêté près de 200 personnes, selon lecommandant du groupement territorial dela GN, le lieutenant-colonel MohamedBoualag.

Durant les cinq premiers mois de l’an-née en cours, une quantité totale de 12tonnes et 388 kilos de kif a été saisie parles éléments de ce corps de sécurité.

Ainsi dans la daïra frontalière deMaghnia, située à l’extrême ouest dupays, les unités de la compagnie territo-riale de la Gendarmerie ont démantelé 12réseaux de trafic de drogue, composésd’une cinquantaine d’éléments dont deuxfemmes.

La récente affaire traitée dans cettedaïra remonte à quatre jours. Elle a portésur la saisie de 1 278 kilos de kif traité etpermis le démantèlement d’un réseau

composé de 8 individus dont 2 sont enfuite.

Exploitant des informations, les gen-darmes ont suivi, pendant plusieurs jours,les mouvements des narcotrafiquantsavant de les arrêter, au niveau d’un pointde sécurité de route, monté spécialementpour cette opération, au niveau de la com-mune de Hammam-Boughrara.

Cette opération s’est soldée égale-ment par l’arrestation du conducteur d’unvéhicule. Il servait d’éclaireur avec pourmission de sécuriser le parcours quedevaient emprunter ses complices.

Dans cette affaire, les enquêteurs ontréussi à mettre hors d’état de nuire un desdeux meneurs de ce réseau, suite à uneextension de compétence vers la localitéd’Es-Sénia (Oran). Le deuxième meneurest activement recherché, précise-t-on.

Le kif saisi était dissimulé soigneuse-ment à l’intérieur de la remorque d’uncamion. Quelques heures plus tard, et àquelques centaines de mètres du lieu dela première saisie, un autre camion aban-donné a été découvert. Il transportaitquelque 173 kilos de cette même sub-stance prohibée.

APS

ALGERArrestation d’un homme faisantl’objet de 14 mandats d’arrêt

La brigade de recherches de la Gendarmerie nationale àAlger a procédé à l'arrestation d'un individu dangereux faisantl'objet d'un avis de recherche et de poursuites judiciaires dans denombreuses affaires criminelles à travers le pays, a indiqué, hier,un communiqué du Commandement de la Gendarmerie nationa-le. Selon la même source, 14 mandats d'arrestation émanant dedifférents tribunaux et cours ont été lancés contre le prévenu âgéde 49 ans, pour son implication dans plusieurs affaires d'associa-tion de malfaiteurs, de vol qualifié, vol de voitures, faux et usagede faux, fuite, homicide involontaire et conduite en état d'ivresse.

L'accusé «était le cerveau d'un réseau organisé», précise lamême source qui ajoute qu'«après intensification desrecherches, le concerné a été arrêté le 12 mai au niveau deHaouch Gazouz dans la commune de Birtouta et présentédevant le procureur de la République près le tribunal de SidiM'hamed qui a ordonné son incarcération dans le centre derééducation d'El-Harrach.

APS

CHLEFArrestation de l’agresseur

du praticienIl y a un mois, un psychiatre était victime, au sein même de

son cabinet et en pleine consultation, de coups de couteau quilui ont été portés par un délinquant.

Le médecin fut gravememt blessé à l'avant-bras et se trou-ve encore en soins à l'hôpital de Douéra. Après desrecherches minutieuses et le portrait fourni par des témoins,les services de sécurité ont réussi à appréhender le jeunehomme de 27 ans présumé auteur de cette lâche agression.

Medjdoub Ali

AÏN-DEFLA

35 affaires au menu de la session criminellede la cour de justice

La 2e session criminelle de l’année 2015 s’ouvriradimanche 24 mai.

Selon le programme communiqué par la cellule de com-munication, durant cette session, seront traitées 35affaires dans lesquelles 126 personnes sont accuséesdont 48 se trouvent déjà en détention, 9 en détention pro-visoire et 69, en fuite.

Les personnes mises en cause comparaîtront, chacuneen ce qui la concerne, pour divers crimes.

Parmi les 35 affaires qui seront jugées, 10 concernentles crimes contre la morale, qui viennent en tête, suiviesde celles pour activité terroriste, 5 pour agressions phy-siques, 4 affaires pour trafic de drogue, 2 pour vols carac-térisés, une seule affaire pour faux et usage de faux et uneautre, unique aussi, ayant trait à un cumul de peine.

Karim O.

Le Soird’Algérie Culture Jeudi 21 mai 2015 - PAGE 11

CONSERVATOIRE AHMED-WAHBID’ORAN Vendredi 22 mai : Concert de La Negra(Espagne), dans le cadre du 16eFestival culturel européen en Algérie.AUDITORIUM DE LA RADIOALGÉRIENNE (21, BOULEVARD DESMARTYRS, ALGER) Jusqu’au 25 mai : Exposition dephotographies «Faces of theNeighbourhood» (Regards du voisinage),dans le cadre du 16e Festival cultureleuropéen en Algérie.Jeudi 21 mai à 19h : Concert La NegraLa Que Nunca (pop fusion, jazz, tango,flamenco), dans le cadre du 16e Festivalculturel européen en Algérie etreprésentant l’Espagne.Mardi 26 mai à 19h30 : l'Institut françaisd'Alger, en partenariat avec la Radioalgérienne, organise un concertAccordéons en escale, des trois des plusbrillants accordéonistes de la World Musicactuelle. Entrée sur carte d'accès.Réservation à l'adresse suivante :[email protected]

SALLE IBN KHALDOUN (ALGER-CENTRE)Vendredi 22 mai à 17h : Piéce pourenfants Le voyage d’un roi (Allemagne),dans le cadre du 16e Festival cultureleuropéen en Algérie.Dimanche 24 mai à 19h : Concert dugroupe Yellow Sisters (Républiquetchèque), dans le cadre du 16e Festivalculturel européen en Algérie.MAISON DE LA CULTUREMOULOUD-MAMMERI DE TIZI-OUZOU Samedi 23 mai : Hommage à RabahOu Ferhat. LIBRAIRIE CHIHAB (10, AVENUEBRAHIM GHARAFA, BAB EL OUED,ALGER) Samedi 23 mai à 14h : Rencontre -hommage à Yamina Mechakra, àl'occasion de la parution de l'essaiYamina Mechakra. Entretiens et lecturesde Rachid Mokhtari. FILMATHÈQUE ZINET DE RIADH EL-FETH (EL MADANIA, ALGER) Vendredi 22 mai à 20h : Projection dufilm Azib Zamoum, une histoire de terres

de Fatma Zohra Zamoum. Débat enprésence de Hamid Tadjadith, AchourSellal (sous réserve), Omar Hachi,Foued Soufi et Fatma-Zohra Zamoum.LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR(PLACE KENNEDY, EL-BIAR, ALGER)Samedi 23 mai à 14h30 : Khaled Naïlisignera son roman La mer nousemportera, paru aux éditions ElOthmania.LIBRAIRIE DU TIERS-MONDE (PLACEÉMIR-ABDELKADER, ALGER)Samedi 23 mai à 14h30 : Le Docteur ElHadi Baba-Ali signera son ouvrage AuxOrigines de la médecine. L’apportarabo-musulman, paru aux éditionsCasbah.BASILIQUE DE NOTRE-DAMED’AFRIQUE (BOLOGHINE, ALGER) Jeudi 28 mai à 19h30 : Concert dechants lyriques avec piano animé parFelicia Bongiovanni, organisé encollaboration avec l’Institut culturel italiend’Alger. Entrée sur invitation à retirer à labasilique ou à l’Institut culturel italiend’Alger (4 bis, rue Mazouni, El-Biar), àpartir du lundi 18 mai.

EZZOU’ART GALÉRIE AU CENTRECOMMERCIAL & DE LOISIRS DE BAB-EZZOUAR (ALGER) Jusqu’au 3 juin : Exposition de peinture«Préface » de l’artiste peintre HichemSahli. GALERIE CIV’ŒIL (3, RUE LATRÈCHEMOHAMED, MIRAMAR, ORAN) Jusqu’au 30 mai : Exposition de l’artisteAffif Cherfaoui.GALERIE DES ATELIERS BOUFFÉED’ART (RÉSIDENCE SAHRAOUI, LESDEUX-BASSINS, BEN AKNOUN,ALGER) Jusqu’au 13 juin : 1re édition du Salon dujeune talent. GALERIE BAYA DU PALAIS DE LACULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA,ALGER)Jusqu’au 30 mai : Exposition «60 ans etquelques printemps » de l’artiste peintreSelka Abdelouahab.AÏDA GALLERY (VILLA 132, HEY EL-BINA, DELY IBRAHIM, ALGER)Jusqu’au 28 mai : Exposition descéramistes sculpteurs contemporainsMohamed Belaïd et Nathalie Andris. La

galerie est ouverte tous les jours sauf lesjours fériés, de 14h à 18h30.GALERIE AÏCHA-HADDAD (84, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER) Jeudi 21 mai : Exposition de l’artiste-peintre Mohamed Djoua sous le thème :«Respirer la couleur»MUSÉE NATIONAL DU BARDO (3,RUE FRANKLIN-ROOSEVELT, ALGER) Jusqu’au 23 mai : Exposition «L’écriture,des signes aux lettres. Naissance etvoyages des écritures».GALERIE ART 4 YOU (17, RUE HOCINE-BELADJEL, SACRÉ-CŒUR, ALGER) Jusqu’au 31 mai : Exposition collective«Tondo Tant d’art», par les artistesAbderrahmane Aïdoud, Ahmed-SalahBara, Nouredine Chegrane, MoncefGuita, Mohamed Tahar Laraba, RachidTalbi et Rezki Zerarti.MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNEET CONTEMPORAIN D’ALGER (RUELARBI-BEN -M’HIDI) Jusqu'au 9 juillet : Exposition «La sagade la création de la Cinémathèquealgérienne» à l’occasion ducinquantenaire de sa création.

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Stina est Finlandaise (ne pasconfondre avec la SuédoiseStina Nordensten) et elle chanteen kabyle. Elle est issue d’unefamille de musiciens et a elle-même suivi des études auConservatoire de la musiqued’Helsinki et à l’Académie Sibé-lius. «J’avais 5 ans quand mesparents m’avaient offert un violon-celle, mais je l’avais jeté contreun mur (rires). J’étais intéresséeplus par le piano qui était devenupour moi un langage que j’avaisappris à parler. Je me rendais àl’opéra depuis l’âge de 9 ans, etc’est là que j’avais découvert mavraie passion. Avant de rejoindrele conservatoire, je chantais enfamille à la maison et je chantaisplutôt la musique classique», serappelle-t-elle.Son style préféré est l’opéra.

Mais elle écoute et chante parfois

d’autres styles, comme lamusique contemporaine populai-re finlandaise ou le rock. Parmiles musiques du monde, cellequ’elle préfère, c’est la musiquekabyle. Stina a connu la musiquekabyle par hasard et dans sonpropre pays, la Finlande.«J’avais entendu à Helsinki

des Kabyles chanter. Je me suisapprochée d’eux pour m’informerun peu plus sur la musique et laculture kabyles. Je ne connais-sais que très peu, grâce à l’inter-net, sur la culture et musique ber-bères. J’avais écouté au débutquelques chansons de TaosAmrouche, du groupe Djurdjura etd’Idir, et j’avais demandé des tra-ductions pour les paroles quej’avais beaucoup adorées. J’étaistombée sous le charme de leursmélodies simples mais très, trèsbelles, sans oublier le grand pia-

niste kabyle Iguerbouchen»,explique-t-elle.Stina, actuellementétudiante à Helsinki, la capitale dela Finlande, reprend aussi deschansons d’auteurs ou interprèteskabyles, comme Slimane Azem,Djamel Allam ou Matoub Lounès.De temps en temps elle écrit destextes que ses amis algériens tra-duisent en kabyle. Elle comptebien un jour écrire elle-même unechanson en kabyle.«Le vrai projet reste un album

bien sûr avec une musique unpeu combinée et une prononcia-tion plus améliorée», souligne-t-

elle. Son rêve est de visiter larégion de Kabylie en Algérie. «Je ferai de mon mieux pour

apporter quelque chose de plus àla chanson kabyle (...) La culturekabyle est très riche et dans sonrépertoire, il existe de vieilleschansons très belles qu’il fautfaire redécouvrir aux nouvellesgénérations kabyles, et à tous lesAlgériens et les Imazighen del’Afrique du Nord et ceux qui s’in-téressent à la musique kabyledans le monde», dira Stina enconclusion.

K. B.

CONCERT

Stina, la Finlandaise qui chante en kabyle

Photo

: DR

La terre nous offre parfois son plus beauvisage, qui la fait ressembler au paradis telqu’imaginé ou décrit dans les livres révélés.C’était le cas en ce jour ensoleillé du mois demai. La veille déjà, à la tombée de la nuit, l’airétait devenu d’une clarté et d’une limpiditécristallines. Les bateaux en rade et «la Fran-ce», c’est-à dire l’autre «rive» de la baie d’Al-ger, parraissaient plus proches. Quelle belle matinée et quel plaisir de sereveiller et de voir la mer à partir de safénêtre ! Un vent léger et frais agite la mer.Le soleil par un curieux phénomène naturelfait briller de mille éclats une partie de la mer.Une mer légérement agitée et appelée

maritta par les gens de la mer. C’est le tempsidéal pour les pêcheurs à la ligne. En effet,quand les vagues sont trop grosses, lespoissons se réfugient dans les fonds oufuient vers le large. Les poissons adultes seméfient aussi d’une mer trop calme donctrop transparente et préfèrent «paître» aularge. Pour les initiés, la pêche à la ligne est un

art et un hobby liés à une philosophie de lavie. Le pêcheur commence par jeter un coupd’œil de loin à la plage. A partir de donnéescomme la direction du courant et du vent, ilchoisit le coin où il va s’installer. Puis, c’estle choix de la canne (longue, courte...), du fil(épaisseur...), du bouchon, du plomb et sur-tout du type d’hameçon. Dans son couffin, ila ramené du «vieux» pain récupéré parfoisdans les poubelles. La mie servira à préparer«la pâte» et la croûte, utilisée comme reccha,pour attirer les bancs de poissons desdorades tchalba (sarpa salpa) et des obladesel kahla appelée «la noire», à cause d’un grospoint noir près de ses nageoires arrière. Quelle joie de voir les premiers poissons

qui remontent jusqu’a la surface pour tchi-qerr (avaler) les morcaux de pains flottantsemportés par le courant !La préparation de «la pâte», c’est-à-dire lapâte qu servira d’appât, à partir exclusive-ment de mie de pain est elle aussi un art quepeu maîtrisent parfaitement. L’objectif estd’arriver à avoir une pâte homogène qui nepartira pas en morceaux au moindre coup devagues. Le choix de l’appât dépend la plupartdu temps du «goût» du poisson «visé». Lecoriace mulet (bouri) par exemple préfère«les boyaux» des sardines.Pour un vrai pêcheur à la ligne, le poisson, enréalité, n’est qu’un prétexte. Un «bon»pêcheur peut passer toute une nuit sur lemême rocher sans attrapper le moindre petitcabotte (cabot) appelé encore le singe demer dans l’Algérois. Parfois, il fait le bonheurdes chats du coin en leur distribuant son«butin» avant de partir. Il y a aussi ceux quirendent à la mer ce qui appartient à la mer.

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Le ciel, le soleilet la merPar Kader Bakou

Toujours pas de critères de sélection auFestival national du théâtre professionnel,a confirmé son commissaire Mohammed

Yahiaoui, hier, lors d’un point de presse. L’évé-nement, qui se tiendra à Alger du 24 mai au 2juin, verra la présentation d’une cinquantainede pièces toutes sections confondues.

M. Mohammed Yahiaoui, directeur duThéâtre national algérien et commissaire duFNTP depuis l’année dernière, s’est félicité del’enrichissement du festival depuis sa créationen 2006 grâce, notamment, à la création dedouze nouveaux théâtres régionaux en dixans (de 6 à 18 théâtres). Pourtant, il affirmeque le Festival national du théâtre profession-nel d’Alger, qui fête cette année son dixièmeanniversaire, n’a toujours pas établi un comitéde sélection des pièces en compétition :«Nous prenons pour l’heure toutes les piècesproposées par les théâtres régionaux en plusdes œuvres primées dans les deux festivalslocaux de Sidi-Bel-Abbès et Guelma, mais ilest possible qu’à l’avenir, avec la création denouveaux théâtres, les pièces seront sou-mises à une sélection obéissant à des critèresartistiques préétablis.» Malgré ce retard consi-dérable et l’incapacité inexplicable des res-ponsables successifs à faire de ce festival unrendez-vous théâtral digne de l’épithète «pro-fessionnel», le FNTP affiche chaque année unbilan positif et se remet rarement en cause.Parmi les réflexes persistants, cette obsessiondu chiffre : 16 pièces seront en compétition,produites par 13 théâtres régionaux, le

Théâtre national algérien et deux coopérativestandis que onze pièces seront présentées enhors compétition.Les œuvres en lice seront départagées par

un jury composé du metteur en scène DjamelMarir, la comédienne Amel Himeur, le metteuren scène, auteur et comédien Mohamed Rez-zag, l’écrivain Mohamed Bourahla, le metteuren scène Djamel Guermi, le compositeurKouider Bouziane et le chorégraphe KaddourNoureddine. Le festival compte une dizaine deprix dont celui du meilleur spectacle qui per-mettra au lauréat de participer au festival inter-national qui se tient à Béjaïa en octobre, leprix du jury, du meilleur texte, de la meilleure

interprétation masculine et féminine, etc.Par ailleurs, les organisateurs annoncent

que la thématique du colloque de cette 10eédition sera centrée sur les influences orien-tales et occidentales dans le théâtre algérien.Son coordinateur, le Dr Hamid Allaoui, préciseque ces rencontres ont été préparées en col-laboration avec l’Université des lettres d’Alger2. Des journées d’étude auront également lieuet s’articuleront autour d’un hommage à Fati-ha Berber et Sid Ali Kouiret, décédés cetteannée, ainsi qu’une évocation de l’œuvre deAzeddine Medjoubi, assassiné il y a vingt ans,et celle de Salah Lembarkia, ancien directeurdu TR Batna, de l’INADC et auteur de plu-sieurs ouvrages sur le théâtre. Aussi, un atelier de formation encadré par

l’éclairagiste Kamel Djaïb sera destiné auxtechniciens de la lumière tandis que le pro-gramme littéraire sera consacré à la poésiepopulaire dans les deux langues (arabe ettamazight).L’ouverture du 10e FNTP se fera avec un

spectacle assez atypique réunissant théâtre etmusique. Il s’agit de «Parcours de mémoire»conçu et mis en scène par Omar Fatmoucheen coordination avec l’Orchestre national sym-phonique dirigé par Amine Kouider. Les piècesen compétition sont programmées tous lesjours à 15h et 20h à la salle Mustapha-Katebdu TNA, alors qu’El-Mougar accueillera lesreprésentations du off tous les soirs à 18h.

Sarah H.

Elle est certainement la vedette populaire de la 16e éditiondu Festival culturel européen en Algérie. Tout le monde atten-dait son arrivée et son concert, mardi soir, à Alger.

FESTIVAL NATIONAL DU THÉÂTRE PROFESSIONNEL

Dix ans et toujours pas de présélection

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FOOTBALL

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LIGUE 1 MOBILIS (29e JOURNÉE)

L’ESS, à trois points du titre, luttesans merci pour le maintien

l Le leader du championnatprofessionnel de football deLigue 1, l'ES Sétif, accueillera leCS Constantine pour assurerdéfinitivement son titre dechampion, alors qu'en bas duclassement la bataille s'annon-ce rude pour le maintien, à l'oc-casion de la 29e journée prévuesamedi.

Avec quatre points d'avancesur ses poursuivants directs,l'ESS n'aura besoin que d'unevictoire pour composter son billetpour le 7e titre de son histoire, etsuccéder du coup à l'USM Alger.Les Sétifiens, qui restent sur unmatch nul décroché à Alger faceau CR Belouizdad (0-0) vont semesurer au CSC qui cherchequant à lui, à se rapprocherdavantage du maintien.

Le MO Béjaïa (2e, 41 points),au même titre que le MC Oran etle CR Belouizdad, accueillera unreléguable, le MC El-Eulma (15e,35 points), avec l ' intentionconforter sa position. Les Eulmis,sérieusement menacés par lespectre de la relégation, jouentleur survie, d'où la nécessité debien négocier ce périlleux dépla-cement à Béjaïa. Le MCO, quiaspire à finir sur le podium, effec-

tuera un voyage à «risque» àAlger pour défier le MCA (11e, 36points) qui joue sa survie. Unevictoire permettrait aux coéqui-piers de Sid Ahmed Aouadj defaire un grand pas vers le main-tien, après une phase aller catas-trophique et un bilan de 11 pointsseulement.

Le CRB, qui a raté une belleoccasion de revenir à une lon-gueur de l'ESS, enchaînera avecun autre match à domicile faceau RC Arbaâ (9e, 36 points),

dans un match à enjeux diffé-rents.

L'ASM Oran et l'USM Algerqui comptent chacun 38 points,vont en découdre avec l'intentionpour l'une et l'autre d'assurer leurmaintien, et cela passera inéluc-tablement par une victoire. L'US-MA, qui a enregistré le limogea-ge de son entraîneur allemandOtto Pfister, est appelée à biennégocier ce rendez-vous, aurisque de se retrouver dans unemauvaise posture avant le der-

nier match de la saison à domici-le face à l'ASO Chlef, à huis clos.

En bas du classement, l'ASOChlef (14e, 35 points) jouera lematch de la saison pour le main-tien face au NA Hussein Dey(13e, 36 points) un rendez-vousoù le faux pas pour l 'une oul'autre équipe serait fatal. Lematch JS Saoura-USM Bel-Abbès constitue l'autre matchdes malclassés. Une défaite del 'USMBA (16e et dernier, 33points), sera synonyme de relé-gation pour la formation de la«Mekerra». Enfin, la JS Kabylie(10e, 36 points) devra impérative-ment l'emporter à Tizi-Ouzouface à l 'USM Harrach (5e, 40points), pour espérer s'approcherdu maintien.

StartSamedi 23 mai (17h)A Sétif : ESS-CS Constantine A Tizi-Ouzou : JS Kabylie-USMHarrach (à huis clos)À Alger O-Hamadi : MCA-MCOA Oran : ASMO-USM AlgerA Chlef : ASO-NA Hussein-DeyA Alger : CR Bélouizdad-RCArbaâ À Béchar : JS Saoura-USM Bel-Abbès À Béjaïa : MOB-MC El-Eulma

TAREK HADJ ADLÈNE (MEMBRE DU STAFF TECHNIQUE PAR INTÉRIM DE L’USM ALGER) :

«Mettre le club à l’abri avantla dernière journée»

l L’USM Alger doit faire lemaximum «quitte à mourir surle terrain face à l’ASM Oran»pour assurer son maintien enLigue 1 dès la 29e journée, prévuesamedi, évitant ainsi une éven-tuelle mauvaise surprise au coursde l’ultime journée contre l’ASOChlef, a préconisé l’entraîneurintérimaire Hadj Adlène hier àAlger.

«Nous disposons de 38 pointset mathématiquement parlant,nous pouvons encore prétendre àune place sur le podium si nousremportons nos deux derniersmatchs. Mais pour l’heure, ce quinous intéresse le plus, c’est lemaintien et nous espérons l’assu-rer dès la prochaine journée pouréviter les calculs», a indiqué l’an-cien goléador des Rouge et Noiren conférence de presse, après laséance d’entraînement d’hiermatin au stade Bologhine.L’ancien n°7 de la JS Kabylie s’estvu confier l’intérim à la barre tech-nique de l’USMA, en compagniedes anciens joueurs MahieddineMeftah et Mounir Zeghdoud il y a72 heures, suite au limogeage del’ancien staff, composé del’Allemand Otto Pfister et duFrançais Armand Sène pour«insuffisance de résultats».L'ancien entraîneur adjoint BilelDziri a été appelé à d’autres fonc-tions. Le championnat de Ligue 1Mobilis a été très particulier cettesaison, avec un écart de pointstrès réduit entre les clubs, à telpoint que même les équipes du

podium pourraient se retrouver enplein dans la zone de relégationen cas de faux pas.

Une singularité valable mêmedans l’autre sens, puisque mêmela lanterne rouge pourrait seretrouver à jouer les premiers rôlesen championnat rien qu’en enchaî-nant trois ou quatre victoiresconsécutives. Ainsi, bien que dis-posant de 38 points, l’USM Algerreste menacée de relégation, sur-tout qu’au cours de la 30e et der-nière journée, il disputera unmatch difficile et à huis clos contrel’ASO Chlef, considéré comme unconcurrent direct pour le maintien.«Nous sommes conscients de lagravité de la situation et nousl’avons fait savoir au joueurs.Même si les résultats techniquesn’ont pas été à la hauteur desespérances des supporters et desdirigeants, l’USMA possède quandmême un des meilleurs effectifsd’Algérie. Donc, s’ils se ressaisis-sent et font le nécessaire sur leterrain, nos joueurs peuventatteindre l’objectif assigné haut lamain», a rassuré Hadj Adlène.

Objectif : provoquer le déclicÉvoquant cette nouvelle mis-

sion qui lui a été confiée au mêmetitre que Meftah et Zeghdoud, HadjAdlène a déclaré : «Nous sommesdes enfants du club et malgré ladifficulté de la tâche, nous avonsaccepté cette mission le cœurléger. Les joueurs nous connais-sent déjà et c’est déjà un bonpoint. J’espère qu’ensemble, nouspourrons provoquer le déclic tant

espéré et terminer la saison à unclassement qui sied mieux à cegrand club qu’est l’USMA». A laveille de ce premier duel décisifcontre l’ASMO, les Usmistesdéplorent le forfait de plusieurspièces maîtresses, notammentdans l’axe de la défense, avec lesabsences pour blessure du stop-peur Abdelkader Laïfaoui et dulibéro Farouk Chafaï, mais le stafftechnique a évité de dramatiseroutre mesure. «Nous enregistronsle retour de Nasreddine Khoualed,qui vient de purger sa suspension,sans oublier le jeune AyoubAbdellaoui, qui a prouvé sa valeurau cours de la précédente journée.Donc, il ne devrait y avoir aucunproblème dans la compositiond’une équipe compétitive», a ras-suré Hadj Adlène. L’ancien mul-tiple meilleur buteur du champion-

nat d’Algérie a conclu en espérantque «l’efficacité offensive soit aurendez-vous contre l’ASMO, carpour engranger des points, il fau-dra impérativement marquer». Ace propos, Hadj Adlène a insistésur le fait que les attaquants nesont pas les seuls à être obligésde trouver le chemin des filets,mais que «l’essentiel est d’êtreperformants. Peu importe si c’estun défenseur ou un milieu de ter-rain qui marque». Interrogé sur leparcours du club pendant les 28précédentes journées et son avisen tant que technicien et ancienjoueur sur ce qui n’a pas marché,Hadj Adlène a estimé que «cen’est pas le moment de dresser unbilan, ou de faire un procès».D’après lui «la priorité en cemoment, c’est surtout de réussirde bons résultats, pour bien termi-

BLESSÉ À UN GENOU

Bouchema incertain contre l’ASMONassim Bouchema, le milieu récupérateur de l’USM Alger s’est

blessé à un genou pendant la séance d’entraînement effectuée hiermatin au stade Omar-Hamadi (Bologhine) et reste incertain de partici-pation au match de la 29e journée, prévu samedi en déplacement chezl’ASM Oran. Bouchema avait contracté cette blessure pendant le sixteprogrammé par le staff technique à la fin de la séance d’entraînementsuite à un choc avec son coéquipier, Manucho, ce qui a obligé cejoueur à quitter immédiatement le terrain pour recevoir les soins néces-saires. «Il est encore trop tôt pour se prononcer sur le cas Bouchema,car il doit subir des examens plus approfondis pour connaître le degréde gravité de cette blessure», a estimé l’entraîneur intérimaire HadjAdlène, en conférence de presse. Ce dernier s’est voulu néanmoinsrassurant, affirmant qu’à première vue «il ne s’agit que d’une blessuresuperficielle, due à un coup, et qui ne devrait donc pas priverBouchema de participation au match» de la 29e journée contre l’ASMO.

MC ALGER

Raïssi cibleDerrardja

L'actuel buteur du championnat pro-fessionnel de Ligue 1, Walid Derrardja(MC El-Eulma) constitue la priorité duMC Alger, en vue de la saison prochai-ne, a appris l'APS hier auprès du prési-dent du club de la capitale, AbdelkrimRaïssi. «Derrardja est un excellentjoueur qui nous intéresse à plus d'untitre. Bien évidemment, nous souhai-tons vivement l'engager pour la saisonprochaine. En principe, je dois le ren-contrer à l'issue de la saison pour voirplus clair d'autant qu'il est égalementconvoité par des clubs étrangers», aaffirmé à l'APS Raïssi. Derrardja aréussi jusque-là à marquer 14 réalisa-tions depuis le début de la saison, soitdeux buts d'avance sur son poursui-vant direct, Hamza Boulemdaïs (CSConstantine). Le joueur en question aindiqué être courtisé par le ClubAfricain (Tunisie) Al-Ittifak saoudien, etle MCA. «Il est toujours sous contratavec le MCEE pour une autre saison,mais nous ne comptons pas lâcherprise», a-t-il ajouté. Toujours en matiè-re de recrutement, Abdelkrim Raïssi aaffirmé que le club ne va pas «refaireles erreurs» de la saison dernière, enopérant un grand remaniement. «Nousallons garder la plupart des joueurs,notamment ceux qui ont donné satis-faction, avec bien sûr le recrutement dedeux à trois bons éléments. Leserreurs commises lors de précédenteintersaison ne doivent pas se répéter»,a-t-il souligné. Le MCA, auteur d'unephase aller catastrophique, a réussi àrevenir lors de la seconde partie de sai-son, en décrochant jusque-là 25 points.Samedi, les Algérois accueilleront leurshomologues du MCO, dans un matchqui pourrait permettre au Doyen d'as-surer son maintien, en cas de succès.

ASO CHLEF

Les joueursprotestent contrele non-paiementde leurs salairesLes joueurs de l'ASO Chlef ont pro-

testé contre le retard accusé dans lepaiement de leurs salaires en refusantde s'entraîner mardi soir avant qu'ils nereviennent à de meilleurs sentiments, aappris l'APS auprès du staff techniquede la formation chélifienne. Cette séan-ce d'entraînement a ainsi débuté avec20 minutes de retard, après que lesjoueurs de l'ASO ont réclamé la pré-sence du porte-parole du club,Abdelkrim Medouar, pour discuter aveclui de leur situation financière. Plusieursd'entre eux ne sont pas payés depuiscinq mois. Il aura fallu l'intervention del'entraîneur Mohamed Benchouia pourconvaincre ses protégés de reporterleur revendication pour que l'entraîne-ment débute, précise la même source.

L'ASO, avant-dernière au classe-ment avec 35 points, prépare un matchcapital dans la lutte pour le maintiendans la cour des grands lorsqu'elleaccueillera l'équipe du NA Hussein-Dey, qui la devance d'une seule unité,samedi prochain dans le cadre de la29e et avant-dernière journée du cham-pionnat.

Pour ce match face au NAHD, quireste sur trois victoires d'affilée luiayant permis de quitter la lanternerouge, les protégés de Benchouiaseront privés des services de deuxjoueurs : le défenseur Samir Zaoui,blessé et l 'attaquant camerounaisSokambi Taty, suspendu pour deuxrencontres, à compter de celle desamedi.

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L’EN DES U23 AFFRONTERA L’ÉGYPTE LE 11 DU MOIS PROCHAIN

Shurmann veut deux matchsamicaux en juin

l La Fédération algériennede football a engagé des discus-sions avec son homologued'Egypte pour l'organisation enjuin prochain de deux matchsamicaux entre les sélections desmoins de 23 ans des deux pays, aindiqué l'entraîneur de l'équipealgérienne de la catégorie,André Pierre Shurmann. Hier un responsable de la

fédération égyptienne de football aconfirmé l’organisation d’une ren-contre entre les deux sélections, le11 juin en Algérie. Selon HamadaEl-Masri, membre de l’EFA et pre-mier responsable de l'équipeolympique, «un accord a étéconclu avec la Fédération algé-rienne pour organiser un matchamical entre les deux sélections le11 juin prochain à Alger». Il est fortpossible que la rencontre sedéroule sur la pelouse du stadeMustapha-Tchaker de Blida. Letechnicien suisse a vivement sou-haité la programmation de cesdeux rencontres entrant dans le

cadre des préparatifs des deuxformations pour les éliminatoiresdu championnat d'Afrique prévuen décembre prochain auSénégal. «Des discussions sonten cours entre les deux parties etj'espère qu'elles vont aboutir.Nous avons tant besoin de cegenre de rencontres pour bienpréparer le dernier tour des élimi-natoires qui approche à grandpas», a déclaré Shurmann à lapresse à l'issue du match amicalcontre le Soudan (1-1), mardi soirau stade Mustapha-Tchaker deBlida. Les jeunots des Verts,exempts des deux premiers toursdes qualifications, préparent ledernier tour éliminatoire du ren-dez-vous continental qui les oppo-sera en juillet et août prochainsface au vainqueur de la doubleconfrontation entre la Sierra Leoneet le Cameroun.

Le test soudanais enrichissantRevenant sur ce nul concédé

contre les Soudanais, l'entraîneurnational a estimé que son équipe«méritait mieux», ajoutant que ses

joueurs ont péché notamment parleur manque d'efficacité. «Sansremettre en cause les qualités del'adversaire, je pense que nousméritions de l'emporter si nousavions concrétisé les nombreusesoccasion franches créées», a-t-ilregretté. Les Algériens ont terminéla première période à leur avanta-ge grâce à un but de leur atta-quant de pointe, OussamaDerfellou, meilleur buteur du RCArbaâ, mais l'adversaire a réussi àégaliser dans les derniers instantsde la partie au prix d'un penaltysigné Omar Emad. L'entraîneurnational a assuré, en revanche,que ce genre de rencontres luipermet de tirer beaucoup d'ensei-gnements en vue des deuxmatchs qualificatifs pour le ren-dez-vous continental, rappelant aupassage qu'il a été contraint pourl'occasion de se passer des ser-vices de trois joueurs clés de soneffectif, pour blessures.Shurmann, s'est dit enfin optimistequant aux chances de son équiped'atteindre son objectif qui est dese qualifier d'abord au champion-nat d'Afrique puis viser un billetpour les Jeux olympiques.

Le prochain stage programméentre les 7 et 18 juin

Par ailleurs, la sélection algé-rienne U23 effectuera son pro-chain stage entre le 7 et le 18 juinau Centre technique de Sidi

Moussa (Alger). Les Verts,exempts des deux premiers toursdes qualifications, préparent ledernier tour éliminatoire du ren-dez-vous continental qui les oppo-sera en juillet et août prochainsface au vainqueur de la doubleconfrontation entre la Sierra Leoneet le Cameroun. Le sélectionneurnational a fait savoir à la presse àl'issue de cette rencontre qu'ilcomptait accorder quelques joursde repos à ses capés à l'issue dela dernière journée du champion-nat de Ligue 1, le 30 mai en cours,avant de reprendre le travail le 7juin. Le technicien suisse ademandé la programmation dedeux matchs amicaux à l'occasiondu prochain regroupement. Le 11juin prochain, son team affronteral’Egypte. Le match pourrait setenir au stade Mustapha-Tchakerde Blida. Depuis qu'il a pris enmains la sélection nationale enseptembre dernier, Shurmannréunit ses protégés deux à troisfois par mois. Les trois premiers àl'issue de la deuxième édition duchampionnat d'Afrique, prévue endécembre prochain au Sénégal,se qualifieront directement auxJeux olympiques (JO) de Rio DeJaneiro (Brésil) en 2016. Le qua-trième disputera un match barrageface à une sélection d'Asie. Lefootball algérien est absent des JOdepuis l'épreuve de 1980 àMoscou.

SOFIANE BOUCHAR (DÉFENSEURDE L’EN U23 ET DE L’ESS) :

«Nous avons manquéde lucidité en attaque»

Le défenseur international olympique de l'ES Sétif, SofianeBouchar, a relevé le manque de lucidité en attaque de l'équipe natio-nale des U-23, lors du match amical face au Soudan (1-1), disputémardi soir au stade Mustapha-Tchaker de Blida. «Nous aurions puprétendre à la victoire, mais le manque de lucidité en attaque nous ajoué un mauvais tour. Notre équipe était capable d'inscrire deux outrois buts, mais malheureusement ça n'a pas été le cas», a affirméBouchar à l'issue de la partie. Les Algériens ont terminé la premièrepériode à leur avantage grâce à un but de leur attaquant de pointe,Oussama Darfalou, meilleur buteur du RC Arbaâ mais le Soudan aréussi à égaliser dans les derniers instants de la partie grâce à unpenalty. «Nous avons flanché également sur le plan de la concentra-tion. Au moment où la victoire nous tendait les bras, le Soudan a réus-si à égaliser sur penalty, en raison de notre incapacité à garder le bal-lon en fin de match», a-t-il ajouté. Le latéral gauche de l'équipeolympique a souligné que le plus important reste «la qualification pourla phase finale du CAN-2015» avant de penser «à composter le billetpour les Jeux olympiques JO-2016 à Rio de Janeiro».

LIGUE 2 MOBILIS(30e JOURNÉE)

Dernièrebataille pourle maintien

Les matchs ESM Koléa-WA Tlemcen, ABMerouana-USMM Hadjout et CRB AïnFekroun-RC Relizane, entre candidats aumaintien en Ligue 2 Mobilis de footballseront à l'affiche de la 30e et dernièrejournée, prévue vendredi, les jeux pourl'accession étant déjà faits depuis unesemaine.Le leader USM Blida, assuré de

retrouver l'élite depuis plusieurs jour-nées déjà a été rejoint, en effet, par leRC Relizane et le DRB Tadjenanet, quiont pris les deux derniers billets pour laLigue 1 à l'issue de la précédente jour-née, tandis que la lanterne rouge, l'ABMerouana, a été reléguée officiellementen division amateur. «Sauver sa peau»sera donc le seul véritable enjeu aucours de cette ultime journée de Ligue2, particulièrement pour l'ESMK, leWAT, le CRBAF et l'USMMH, même sile RCR et le DRBT, ex æquo avec 48points, continueront peut-être à jouer lejeu, notamment, pour le prestige dedécrocher la 2e place. La 1re place étantdéjà promise à l'USMB. Le choc ESMK-WAT s'annonce comme le duel le pluschaud, même si ces deux clubs ne sontpas totalement maîtres de leur destin,car tributaires, même en cas de victoi-re, des autres résultats, à savoir ceuxde l'USMMH et du CRBAF. Les autresmatchs mettent aux prises des équipesdu milieu de tableau : JSM Béjaïa-ASKhroub, MC Saïda-CA Batna, OMédéa-CA Bordj Bou-Arréridj et AmelBou-Saâda-DRB Tadjenanet, aumoment où le champion blidéen seraen déplacement chez l'US Chaouia.

StartVendredi 22 mai (17h)A Aïn M'lila : CRB Aïn Fekroun-RC RelizaneA Béjaïa : JSMB-AS KhroubA Saïda : MCS-CA BatnaA Merouana : ABM-USMM HadjoutA Oum-El-Bouaghi : US Chaouia-USM BlidaA Médéa : O.M-CA Bordj-Bou-ArréridjA Bou-Saâda : ABS-DRB TadjenanetA Koléa : ESMK-WA Tlemcen (à huis clos)

SELON LE PRÉSIDENTDE REIMS

Mandi n'intéressepas l'O Lyon

L'internationalalgérien deReims, AïssaM a n d i ,a n n o n c éproche del'O Lyon,p o u r r a i tf ina lementne pas atter-rir chez l'actuel

dauphin de laLigue 1 française de football, selon leprésident rémois Jean-Pierre Caillot.«Mandi à l'OL ? Non, Mandi ne sera pasun joueur de Lyon si j'en crois les pro-pos d'Hubert Fournier (entraîneur del'OL, ndlr) que j'ai croisé dimanche lorsdes trophées UNFP», a lâché Caillotinvité sur les ondes de RMC. «Je lui aiposé la question. A priori, le dossier neles intéresse pas, par rapport auxpostes qu'ils recherchent», a-t-il précisé.Mandi (23 ans) a disputé 31 matchscette saison en Ligue 1. Défenseur deprédilection, cela ne l'a pas empêchéd'inscrire 5 buts. Reims a attendu lematch de samedi dernier pour assurerson maintien parmi l'élite française. Lejoueur a déclaré qu'il comptait changerd'air dès le prochain mercato estival.

TOUJOURS BLESSÉ À LA CUISSE

Mesbah incertain faceaux Seychelles

Le défenseur international algérien dela Sampdoria de Gênes (Serie A italien-ne de football) Djamel Mesbah, blesséà la cuisse, n'a toujours pas reprisl'entraînement collectif avec son club,et reste incertain pour le matchAlgérie-Seychelles le 13 juin à Blida,comptant pour la 1ère journée (Gr J)des qualifications de la CAN-2017,selon la presse italienne de mercredi. La

dernière apparition de Mesbah en cham-pionnat remonte à la défaite concédée à domici-

le face à la Juventus (1-0) comptant pour la 34e journée du cham-pionnat. Touché à une cuisse peu après l'ouverture du scoreturinoise, le latéral gauche a été contraint de céder sa place à la35e minute en raison d'une douleur trop intense. Le joueur algérienest d'ores et déjà forfait pour le match en déplacement sur le ter-rain d'Empoli, dans le cadre de la 37e journée. Rétabli, Mesbahdevrait intégrer les rangs de la sélection nationale, au même titreque les autres joueurs algériens évoluant en Italie, à l'occasion dusecond stage programmé à Sidi Moussa à partir du 7 juin.

PAS MOINS DE CINQ CLUBS VEULENT L’ENGAGER

Une revalorisation salarialepour retenir Slimani au SportingLe président du Sporting Lisbonne (division

1 portugaise) Bruno de Carvalho, veutrevoir à la hausse le salaire de l'attaquantinternational algérien, Islam Slimani,pour le convaincre de rester la saisonprochaine, a rapporté hier le site spé-cialisé portugais A Jogo. Bruno deCarvalho serait prêt à dépasser le pla-fond des salaires appliqué au Sportinget fixé à hauteur de 650 000 euros,pour persuader le joueur algérien derester, précise la même source. Auteurde 12 buts en Liga Sagres depuis le débutde la saison, Slimani est convoité par plu-sieurs formations européennes, à l'image desdeux clubs italiens de la Fiorentina et de Naples, ainsi que le trioanglais de Premier League : Leicester City, Tottenham et West Ham.Le dernier club en date à s'intéresser au profil de l'ancien baroudeurdu CR Belouizdad (Ligue 1/Algérie) est l'Olympiakos Le Pirée(Grèce). Slimani (26 ans) a repris la compétition dimanche dernier,lors de la réception de Braga (4-1) en championnat, après quatresemaines d'absence pour blessure, avec à la clé un 12e but.

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 21 mai 2015 - PAGE14

HANDBALL

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TOURNOI PLAY-OFF DE LA DIVISION EXCELLENCE (7e JOURNÉE)

Skikda et BordjBou-Arréridj en appel

l Les animateurs de ce play-off poursuivront, demain, lacompétition avec le déroule-ment de la 7e étape qui s’annon-ce indécise. Désormais, l’avantage du ter-

rain n’en est plus un. Une certitu-de : les trois confrontations de ceweek-end sont ouvertes à tousles pronostics. A tout seigneur,tout honneur, les deux ensemblesqui dominent cette phase, àsavoir Skikda et Baraki qui vontévoluer hors de leurs bases. Dequoi s’attendre à une rude adver-sité des équipes hôtes. La troisiè-me affiche sera animée par deuxensembles au parcours trèschaotique. A coup sûr, la salle deBordj Bou-Arréridj vivra desmoments handballistiques trèsintenses avec l’empoignade entrela formation locale et celle deBaraki. Devant leurs fans, lesBordjiens devraient se secouerpour s’imposer, eux qui connais-sent un parcours peu régulier etdont la dernière victoire remonteà la 4e journée. Ils devront sortirle grand jeu pour contrer les ban-lieusards d’Alger qui ont alignétrois succès consécutifs aprèsleur défaite de la 3e journée. C’estsûr que les présents seront gâtés

par le beau jeu qui sera étalé parles deux ensembles. Pendant cetemps, l’autre co-leader, à savoirSkikda, ira rendre visite à la sallede Bordj El-Kiffan au Groupementdes Pétroliers. Les Skikdis, sousla coupe de Farouk Dehili, restentsur une superbe série de cinq vic-toires et entendent maintenircette belle cadence. Mais sur leterrain, les Pétroliers, meurtrispar tant d’échecs subis en si peu

de temps, se lanceront à laconquête de leur honneur. Quant à la troisième confron-

tation, elle opposera deuxensembles en quête de rachataprès leurs précédents déboires.A Aïn Touta, la formation locale«déboussolée» par ses trois pré-cédents ratages aura à cœur deréagir et pourquoi pas gagner. Enface, il y aura l’adversité desSaïdéens qui rallieront la cité

aurésienne pour confirmer leurbelle prestation de samedi der-nier face aux Bordjiens.

H. C.

BASKET-BALL :TOURNOI PLAY-OFF

DE LA SUPERDIVISION A

Qui disputera lafinale avec le GSPétroliers ?

Plus que trois journées au play-off duchampionnat de Superdivision «A», pro-grammées ce week-end à Hydra, pourconnaître les deux finalistes qui dispute-ront le tournoi des as (aller-retour) quiconsacrera le champion d’Algérie 2014-2015. A priori, le GSP, qui occupe la pre-mière place à l’issue des quatre pre-mières journées, invaincu avec 4victoires, est bien parti pour préserver lefauteuil du leader lors de ce dernier tour-noi d’autant plus que tous les matchs sejoueront sur le parquet de la salled’Hydra, lieu de domiciliation desPétroliers. Par ailleurs, la place du 2efinaliste sera disputée entre l’USS et leCRBDB classées toutes les deux 2e avec7 points chacun. Les deux formations,qui ne s’affronteront pas en match directce week-end, joueront par conte toutesles deux contre le GSP, vendredi pourl’USS et samedi pour le CRBDB. Ah. A.

Start (à Hydra)Jeudi 21 mai (5e journée)13h : US Sétif-NB Staouéli14h30 : CRB Dar El-Beïda-O Batna16h : IRBB Bou-Arréridj-NA Hussein Dey17h30 : GS Pétroliers-AB SkikdaVendredi 22 mai (6e journée)14h30 : AB Skikda-NA Hussein Dey16h : NB Staouéli-CRB Dar El-Beïda 17h30 : O Batna-IRBB Bou-Arréridj19h : GS Pétroliers-US SétifSamedi 23 mai (7e journée)13h : US Sétif-B Skikda14h30 : IRBB Bou-Arréridj-NB Staouéli16h NA Hussein Dey-O Batna17h30 : CRB Dar El-Beïda-GS Pétroliers

Tournoi play-downde la Superdivision A (à Blida)

Jeudi 21 mai (5e journée)15h : WA Boufarik-OMS Miliana 16h30 : CS Constantine-USM Blida Exempt : CSMBB Ouargla Vendredi 22 mai (6e journée)15h : OMS Miliana-CSMBB Ouargla 16h30 : USM Blida-WA Boufarik Exempt : CS Constantine Samedi 23 mai (7e journée)14h : CS Constantine-WA Boufarik15h30 : USM Blida-CSMBB OuarglaExempt : OMS Miliana

VOLLEY-BALL : JEUXAFRICAINS DE 2015

Les pays qualifiésconnus

Les sélections africaines dames etmessieurs qualifiées pour les Jeux afri-cains 2015 prévus du 4 au 19 sep-tembre prochain au Congo sont désor-mais connues à l'issue des éliminatoiresdisputées dans les sept zones de laConfédération africaine de volley-ball(CAVB). La sélection algérienne damesavait validé son billet pour les Jeux afri-cains 2015 en dominant son homologuetunisienne lors des deux confrontationsdisputées à Bordj Bou-Arréridj. Chez lesmessieurs, l'Algérie sera également pré-sente au rendez-vous africain après leretrait de la Tunisie.

Liste des pays qualifiésDames : Algérie (Zone 1), Sénégal, Cap-Vert (Zone 2), Nigeria, Ghana (Zone 3),Cameroun, RD Congo (Zone 4), Kenya,Egypte (Zone 5), Botswana, Mozambique(Zone 6). Messieurs : Algérie (Zone 1), Cap-Vert,Gambie (Zone 2), Nigeria, Ghana (Zone3), Cameroun, Congo (Zone 4), Rwanda,Egypte (Zone 5), Mozambique, Botswana(Zone 6), Seychelles (Zone 7).

TOURNOI PLAY-OFF DE LANATIONALE 1 MESSIEURS

(6e JOURNÉE DE LA 2e PHASE)

Un beauderby

à OuarglaTout comme dans les

autres divisions, l’intensité serade mise au niveau du play-offde la division nationale 1 mes-sieurs. Il faut dire que la luttepour l’accession en Excellencedes deux premières équipesclassées met les animateursde ce groupe sous pression.Pour cette étape, la salled’Ouargla sera le théâtre d’unbeau derby local entre leWidad et l’Ittihad. Occupant lefauteuil de leader, les Widadissemblent déterminés à s’impo-ser devant leurs rivaux locaux.Souhaitons que les débats nesoient pas perturbés par lesénergumènes qui ont causél’arrêt de la partie lors dumatch «aller». Derrière ce duo, se position-

ne la formation d’Arzew quiévoluera à domicile face àDjemila. Aussi, les locauxdevraient profiter de la fébrilitédes visiteurs pour augmenterleur capital-points. De soncôté, la formation de Barikadevra profiter de l’avantage duterrain et de l’apport de sesfans pour vaincre l’ensemblevenu d’Alger.

H. C.Start

Vendredi 22 mai (15h)A Ouargla : WABO-IC Ouargla A Arzew : ESA-NRB Djemila A Barika : ABB-CRBEE Alger-Centre

SPORTS EXTRÊMES

Le Freestyle motocrossà l’honneur demain à AlgerLa placette de la Grande-

Poste à Alger vibrera demainaprès-midi sous le rythme dusport extrême avec la program-mation d’un show «le Red Bull X-FightersJam» qui offrira un spec-tacle unique assuré par despilotes du sport extrême à savoirGilles Dejong, Martin Corin etl’athlète de Red Bull, Nick DeWit. Cette étape d’Alger fait partie

d’un long programme internatio-nal pour l’année 2015 avec unepremière étape qui s’est déroulée

à Bahreïn puis à Hong Kongdébut avril avant de poursuivre latournée en Angola et en Malaisieen septembre prochain.Le freestyle motocross est un

sport qui consiste à exécuter desfigures spectaculaires au coursde sauts périlleux en moto. Unediscipline qui séduit de plus enplus de spectateurs et connaîtune popularité tout aussi grandis-sante dans les vi l les quiaccueillent ces sportifs d’un autregenre. Le plus grand spectacledans l ’histoire du FMX s’est

déroulé à Colombo, Sri Lanka(2010) avec plus de 200 000spectateurs.En 2013, la tournée de «Red

Bull X-FightersJam» a frayé sonchemin dans le monde entieravec des stations auKazakhstan, la Colombie,Pakistan, la Belgique, l’inde, leChili et l’Allemagne, arrêtant l’ac-tivité dans ces centres-villes oùles gens grimpaient sur les toitset les arbres pour vivre l’actionde près.

Ah. A.

AU LENDEMAIN DE SON INSTALLATIONÀ LA TÊTE DU DÉPARTEMENT DES SPORTS

Khomri rencontreles responsablesdes fédérations

Afin de prendre contact avec le Mouvement sportifnational, le nouveau ministre de la Jeunesse et desSports, M. Abdelkader Khomri organisera cet après-midi, une réception au restaurant du Golf de Dély-Brahim dès 15h, en l’honneur des responsables desfédérations sportives nationales, du Comité olympiquealgérien, du Tribunal sportif arbitral et de l’Observatoirenational des sports. Bien qu’ayant présidé cet importantdépartement des sports, en 1992, M. Khomri sait que lecontexte a complètement changé sur tous les plans.Aussi, il sera à l’écoute des multiples doléances desresponsables des instances sportives en butte àd’énormes difficultés financières pour gérer les activitésde leurs fédérations. L’autre volet qui ne sera pas occul-té sera celui des infrastructures sportives qui sont enconstante dégradation. H. C.

StartVendredi 22 mai 2015 (15h)A Aïn Touta : ESAT-MC Saïda A Bordj Bou-Arréridj : CRBBA-CRB Baraki A Bordj El-Kiffan : GSPétroliers-JSE Skikda.

ATHLÉTISME : MONDIAUXDE PÉKIN

Amina Betticheréalise les minimadu 3 000 m steeple

Pour sa première sortie de la saison surpiste lors du meeting de Doha, Amina Bettichea réussi les minima des Championnats dumonde du 3 000 m steeple prévus au moisd’août prochain à Pékin en Chine en réalisantun temps de 9:42.97.Amina Bettiche a terminé 15e de la course

dominée par Nganga Virginia (Kenya) en9'21"51. Amina a entamé, faut-il le rappeler, unstage de 44 jours à Ifrane au Maroc. L’athlètealgérienne, qui n’a pas caché sa satisfactionaprès cet exploit, affirme qu’elle a un autrechallenge début juin, toujours sur 3 000 msteeple, à l’occasion du meeting de Romeavec l’objectif d’améliorer sa performance per-sonnelle de la spécialité qui est de 9 :29.20.

Ah. A.

Aujourd’hui, les embarcations defortune et les barques d’occasion rem-placent le chasse-mouches de la régen-ce d’Alger pour le prétexte. Pour le pré-texte, seulement. Le reste, certesactualisé, demeure le même.

Depuis quelques années, l’Unioneuropéenne s’arrime à l’Otan.Politiquement et militairement. Toutesles décisions stratégiques prises par laCommission européenne ou de typedoctrinal conviennent à l’Alliance de

l’Atlantique Nord. Ukraine, Syrie, rela-tions tendues avec la Russie sont despostures de guerre froide, de tensionsimilaires à celles de l’après-SecondeGuerre mondiale.

L’Union européenne n’est plus uneforce d’équilibre du monde, une zonequi peut, un tant soit peu, atténuer l’hé-gémonisme américain, l’ultralibéralismeet s’opposer à un monde unipolaire.Que du contraire ! Depuis l’invasion deG. Bush fils de l’Irak, le rapport de forceau sein des 28 a brusquement changéen faveur des USA.

Les States dictent, présentement,

leur conduite. La chose est facilitée parla disposition naturelle vers les thèsesaméricaines de la grande partie descommissaires européens, favorable aumarché, à la loi de la finance, à l’austé-rité et, intellectuellement, nourrie à l’an-ti-soviétisme, devenu de l’anti-Russie,sans nuance.

Sur les opérations navales qui sepréparent en Méditerranée pour «atta-quer à la source le mal», la sémantiquene laisse pas de doute, l’immigrationclandestine est devenue un mal,demain, sans doute, mutera-t-elle versd’autres qualificatifs plus guerriers, plusagressifs; les Russes, les Chinois etune partie des Européens s’inquiètent àjuste titre de cette évolution. Toutd’abord, est-ce l’affaire de l’Otan, lestraversées en mer d’Ulysse de clandes-tins embarquant de Libye, de Ceuta oude Mellila, la majorité d’entre eux nesurvivant jamais, les médias occiden-taux les classent dans les rubriques«naufragés de la mer» ?

L’Alliance, dont l’essentiel des insti-tutions se trouvent, justement, àBruxelles, ne prend même plus la peinede laisser à la Commission européennede la solliciter pour l’intervention navale,les responsables de l’Otan prennent laparole sans ménagement pour le «gou-vernement de l’Europe» et indiquent,seuls, la direction à suivre.

Dès le moment où l’Otan décide,l’UE se met en ordre de bataille et s’af-faire à trouver les mots, les discours etles justificatifs pour entériner et caution-ner les oukases otaniens. Ce n’est plusl’UE historique dont les fondementsétaient, précisément, d’être un conti-nent aux intérêts, des fois convergents,des fois divergents avec les autres puis-sances mondiales. Bruxelles fonction-ne, depuis les départs du FrançaisChirac, de l’Allemand Schroëder et del’isolement diplomatique des Nordiques(Suède, Danemark, Autriche) au profitdes ex-Est et des ex-Yougoslavestransformés en véritables satellites des

USA et de l’Otan, comme simplementforce d’appoint, sans valeur ajoutée à lapaix du monde.

Même les historiques de la créationde l’Union européenne, ceux duBénélux (Belgique, Luxembourg, Pays-Bas) et l’Italie ne se sentent plus à l’aisedans la configuration européenneactuelle. La haute finance et le libéralis-me outrancier ont pris le dessus sur lecapitalisme de la révolution industrielle,créateur de richesses, d’emplois, sour-ce de profits et de grandeur de l’Europedes 19e et 20e siècles.

Les opérations navales, en définiti-ve le droit d’intervenir militairement enpays d’autrui, n’augurent rien de bon.

Ça sent les guerres, les destructionsmassives et un ordre nouveau horrible.Et si la guerre de l’Otan drivée alors parN. Sarkozy n’était que le prélude et quele reste viendra après ?

Tout semble l’indiquer. Houles enMéditerranée.

A. M.

Le Soird’Algérie Jeudi 21 mai 2015 - PAge 15Monde

OPÉRATION NAVALE UE-OTAN EN MÉDITERRANÉE

Le coup de l’éventail, version NatoLes Etats du Sud - arabe - de la Méditerranée ne s’en

inquiètent pas. Ou si peu. Pourtant, les récentes déci-sions de l’Union européenne contre l’immigration clan-destine sont de type néocolonial, ressemblant, à s’yméprendre, au coup de l’éventail de 1827 que soi-disant ledey Hussein administra à Pierre Deval, consul de Franceen Algérie. Ce qui amena la conquête puis la colonisation.

CRISE AU YÉMEN

Des pourparlers de paix sur le Yémendébuteront le 28 mai à Genève

Des pourparlers de paixsur le conflit qui secoue leYémen doivent débuter le28 mai à Genève, a indiquéhier un porte-parole del'ONU.

La réunion doit permettre de «res-taurer la dynamique d'un processus detransition politique sous l'égide desYéménites», a déclaré le secrétairegénéral de l'ONU, Ban Ki-moon.

Ban espère que les pourparlers deGenève «aideront à relancer le proces-sus politique au Yémen, réduire leniveau des violences et soulager le far-deau humanitaire, devenu insuppor-table», selon des propos cités par sonporte-parole.

Reste à savoir si les rebelles chiiteshouthis vont participer à ces discus-sions.

La conférence devait être annoncée

la semaine dernière, mais l'ONU avaitdemandé une trêve avant d'engagerces discussions.

Les raids de la coalition arabemenée par l'Arabie Saoudite contre lesrebelles houthis se sont intensifiés, troisjours après l'expiration d'une trêve

humanitaire de cinq jours. La coalition n'a pas reconduit la

trêve en accusant les rebelles, soute-nus par l'Iran chiite, d'en avoir profitépour se renforcer.

De précédents pourparlers de paixconduits par l'ONU avaient été suspen-dus après l'offensive à l'automne desrebelles houthis, qui se sont emparésdepuis septembre de régions entièresde l'ouest et du centre du pays dontSanaâ en janvier.

La coalition a lancé le 26 mars unecampagne de raids en réponse notam-ment à l'appel du Président yéméniteAbd Rabbo Mansour Hadi, pour stopperla progression des rebelles dans lesud. La coalition arabe a intensifié hierses raids contre les rebelles chiiteshouthis à Sanaâ, semant la panique etpoussant un grand nombre de famillesà la fuite. Le conflit a fait près de 2 000morts et poussé plus de 545 000 per-sonnes à quitter leur foyer, selon l'ONU.

SYRIE

Une enseignante tuéeet 23 élèves blessés

dans un attentat à Damas Une enseignante a été tuée et 23 élèves blessés hier dans une attaque

de mortier perpétrée par des rebelles, visant la capitale syrienne Damas,selon des médias locaux.

«Un attentat au mortier a frappé hier une école dans le quartier de Malkidans la capitale syrienne, Damas, tuant une enseignante et blessant 23élèves», a rapporté la chaîne de télévision officielle syrienne.

Les rebelles, qui occupent des zones en banlieue de Damas, ont tiré desobus de mortier contre les quartiers résidentiels dans différentes parties deDamas, a-t-on indiqué.

Parallèlement, le Conseil de sécurité des Nations unies a condamné l'at-taque «terroriste» contre l'ambassade de Russie à Damas, visée par des tirsde mortier plus tôt dans la journée.

Mardi, deux obus de mortier ont frappé l'ambassade de Russie dans lenord de Damas, sans faire de victimes.

Par ailleurs, l'armée syrienne, soutenue par des milices progouvernemen-tales, a continué à avancer contre les positions rebelles dans la région deQalamoun, au nord de Damas, et le long de la frontière avec le Liban, selonl'agence de presse officielle Sana.

De notre bureau de Bruxelles,Aziouz Mokhtari

NIGER

Un journaliste et responsable d'ONG arrêtépour «collaboration avec Boko Haram»

Le journaliste et responsabled'ONG Moussa Tchangari, très cri-tique sur la situation humanitairedans le sud-est du Niger, où l'ar-mée nigérienne combat BokoHaram, a été arrêté lundi pour «col-laboration» avec les islamistes, aaffirmé hier le ministre del'Intérieur.

«Depuis un certain temps, ce monsieur colla-bore avec Boko Haram et il mène une propagandeactive pour propager de fausses nouvelles en lien

avec Boko Haram», a expliqué le ministreHassoumi Massaoudou, interrogé par l'AFP.

«Toute sa propagande vise à montrer» que «cesont les Forces de défense et de sécurité nigé-riennes qui sont les criminels» et «non BokoHaram», a assuré M. Massaoudou, pour qui lesautorités nigériennes ne peuvent «tolérer cette col-laboration aussi active avec des terroristes» et«une propagation systématique de fausses nou-velles».

Arrêté lundi matin, Moussa Tchangari est pour-suivi pour «association de malfaiteurs en relationavec l'entreprise terroriste Boko Haram», a indiquéle ministre de l'Intérieur, un proche du Présidentnigérien Mahamadou Issoufou.

L'arrestation de M. Tchangari, qui dirige l'ONG«Alternative espace citoyen», intervient après despropos critiques de son organisation sur la situa-tion humanitaire dans le sud-est du Niger, où l'ar-mée nigérienne combat Boko Haram.

Début mai, «Alternative» a produit un rapportjugé accablant contre les autorités nigériennes, quiont fait évacuer quelque 25 000 résidents des îlesdu lac Tchad par crainte de nouvelles attaques deBoko Haram, après un assaut meurtrier des isla-mistes nigérians fin avril.

«Aucune disposition n'a été mise en place pourl'accueil» de milliers d'«hommes, femmes, enfantset vieillards» arrivés «exténués, affamés, assoif-fés» après avoir «marché plus de 50 km à pied»,

avait dénoncé M. Tchangari lors d'une conférencede presse. «La lutte contre Boko Haram ne doitpas servir de prétexte pour violer la liberté d'ex-pression», a regretté Amnesty International mardisoir dans un communiqué, appelant les autoritésnigériennes à «immédiatement libérer MoussaTchangari».

Un assaut de Boko Haram le 25 avril contreune position militaire nigérienne située sur une îledu lac Tchad avait fait au moins 74 morts, dont 28civils, et 32 disparus.

Ces pertes sont les plus lourdes subies par leNiger depuis que le pays est entré en lutte contrele groupe armé nigérian islamiste début février.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 21 mai 2015 - PAGE 17

[email protected]

Le sport est une source decroissance harmonieusepour l'enfant, puisqu'il luipermet de développer sescapacités psychomotriceset d'appréhender la maîtrisede son corps.

Décontraction• Couchez l’enfant nu au solsur une couverture ;agenouillé près de lui,tapotez-lui régulièrementl’épaule, puis descendez versla main, lentement,régulièrement ; agissez demême avec l’autre bras ;enfin, en lui caressant lecorps, le visage, et enguidant doucement sa main,faites-lui parcourir son proprecorps, votre visage. • Amenez les mains del’enfant vers l’épauleopposée, tout doucement,appuyez lentement ses brascroisés sur son corps, puisrelâchez les bras de l’enfanten lui présentant un jouetvers lequel il va tendre lesbras.• Tenez les poignets del’enfant, étendez ses brasouverts contre le sol etmaintenez-le dans cetteposition ; embrassez son

thorax puis relâchez. • L’enfant, toujours couchésur le dos, va avoir tendanceà soulever ses jambes et à

les agiter. Soutenez-les ainsisous les genoux et, par despetits tapotements, ramenez-les jusqu’à sa poitrine, puisrelâchez. Si au contraire vous voulezaugmenter sa capacitérespiratoire, vousmaintiendrez les jambesrepliées contre sa poitrine enexerçant une légère pression

avant de les étirer.`

Musculation • Aidez votre bébé à utiliser

sa bicyclette : facilitez lui latâche en aidant le bout deses pieds à pédaler. • Pour renforcer les fessierset les muscles lombaires dunourrisson, placez celui-ci aubout d’une table et maintenezsoit son buste, en laissantprendre ses jambes qu’il vade lui même relever àl’horizontale, soit ses fesses

et, avec votre main droite, lebout de ses mains en laissantle buste hors de la table :l’enfant va redresser la tête,

le cou, puis le torse. • Pour les abdominaux,l’enfant, couché sur le dos,tient les pouces de sa mère ;en lui maintenant les jambescoincées entre vos genoux,vous tirerez lentement versvous. N’allez pas trop loin,car l’enfant peut lâcher votremain et retomber en sefaisant mal.

Le sport des tout-petits

Les produits sont tous efficaces,mais ils peuvent l'être encoredavantage si nous révisons nosgestes, nos habitudes, et en

suivant les conseils desspécialistes.Conserver ses produits - Lavez-vous les mains avantd'utiliser vos crèmes.

- Rebouchez soigneusementvos produits et conservez-lesdans leur étui d'origine à l'abride la lumière. - Évitez la salle de bains,stockez-les dans une pièce à20°C. - N'achetez pas les formatsgéants, les produits s'altèrent àforce d'être ouverts. Ou transvasez-les dans despetits flacons que vous garderezau réfrigérateur. - Privilégiez les flacons-pompeou les tubes, à condition de bienessuyer le pas de vis et de lesrefermer soigneusement.Quand faut-il s'en séparer ? - Si l'huile s'échappe en premierlorsque vous pressez le tube,cela signifie que l'eau et l'huilede l'émulsion se dissocient, leproduit se «déphase». - Dès qu'ils sentent le rance. - Lorsque leur couleur d'originese dégrade.

SOS boutons : la tomate contre l ’acné soudain Avec le train de vie que vous menez (stress, manque de sommeil, écartsalimentaires), vous n’êtes pas à l’abri d’une irruption soudaine deboutons. Saviez-vous que la tomate constitue une précieuse alliée contrel’acné ? Gorgé de minéraux et de vitamines notamment C et A anti-oxydantes, celégume a des propriétés antiinfectieuses, nettoyantes et cicatrisantes surla peau.On l’utilise en masque On coupe une tomate en fines tranches qu’on applique sur les boutonsd’acné pendant une vingtaine de minutes. On rince ensuite abondamment à l’eau avant de nettoyer sa peau avecun savon doux surgras afin d’éviter le dessèchement cutané et préserverl’équilibre de la peau. On renouvelle l’opération pendant 8 jours.

Gâteau d'auberginesViande hachée cuite, 10 aubergines, 4 œufs, 4 gousses d'ail 1/2 botte de persilplat, 150 g de mie de pain rassis, 2 branches de thym, huile d'olive, sel, poivre

Pelez, hachez les goussesd'ail. Ciselez le persil.Essuyez les aubergines.Sans les peler, découpez-lesdans le sens de la longueuren tranches de 5 mmd'épaisseur puis en lamellesde 4 cm de large. Hachez lesentames et les chutesd'aubergines. Mettez de côté(vous les ajouterez à lafarce). Hachez l'agneau.Mélangez ce hachis avec lamie de pain émiettée, l'ail, lepersil, les chutesd'aubergines et le thymeffeuillé. Salez, poivrez.Remuez. Délayez avec lesœufs. Réservez au frais.Préchauffez le four à 180° (th. 6). Dans une poêle, faites dorer à l'huile les lamellesd'aubergines. Epongez-les avant d'en chemiser le moule. Commencez par le fond, etfaites-les se chevaucher. Garnissez l'intérieur avec le hachis assaisonné. Tassez letout en tapant le fond du moule contre le plan de travail. Disposez le reste desaubergines sur le dessus du hachis. Recouvrez de papier sulfurisé beurré du mêmediamètre que le moule. Placez le moule dans un bain-marie chaud. Enfournez le toutet laissez cuire 30 min. Puis, sortez le moule du bain-marie et laissez reposer 15min. Retirez le papier sulfurisé. Démoulez. Servez à l'aide d'une pelle à gâteau.

Profitez de vos produitsde soins au maximum

PHOT

OS : DR

Glace au chocolat120 g de chocolat, 75 g de beurre, 100 g de crème

fraîche, 4 œufs, 100 g de sucre en poudre

Faire fondre lechocolat, le beurreet 20 g de sucre enpoudre au bain-marie. Entretemps,battre les 4 jaunesd’œufs avec 40 gde sucre en poudrejusqu’à ce que lemélangeblanchisse. Ajouterce mélange dansla casserole aubain-marie, laissercuire 3 minutes.Ôter du feu etremplacer l’eau bouillante du bain-marie par de l’eau glacéeet laisser refroidir. Battre la crème fraîche avec 25 g desucre, ajouter cette crème au mélange qui a refroidi. Battreles blancs d’œufs avec le reste du sucre jusqu’à ce quevous obteniez un mélange mousseux léger. Ajouter avecdélicatesse au mélange. Placer le mélange dans une boîteau congélateur pendant 12 heures. Servir très froid.

La couleur d’une dent dépendde sa composition, de sastructure, de l’épaisseur dechacun des tissus qui laconstituent (dentine, émail).Au fil des ans, des facteursexternes et internes induisentun changement de coloration.Les causes externes :- Consommation de café,Coca-Cola, tabac, thé,aliments fortementpigmentés. - Mauvaise hygiène. - Action du tartre et duvieillissement. Les dépôtssuperficiels (plaque dentaire

et tartre)peuventinfluencernégativement laperception de lacouleur. Cesdépôts peuventêtre minimisés,voire éliminéspar un brossagedes dentsrégulier et

soigneux, et surtout par undétartrage en cabinetdentaire.Les causes internes :- Hérédité (la dentine est plusou moins brune). - Une prise excessive defluorure pendant la formationdes dents (entre la naissanceet l'âge de 5 ans), qui confèreaux dents un aspect“tacheté”. - Traitements antibiotiques(tétracyclines) pendant laformation des dents. - Traumatismes dentaires(dévitalisations…).

Pourquoi nos dentsperdent leur blancheur

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Jeudi 21 mai 2015 - PAGE 19

Près deMascara----------------ChanteuralgérienPrévient

----------------Exposes

Atmosphère----------------Rochers

Bruit----------------

AirFin de série----------------Stock----------------Déprimés

Radium----------------Rédigée----------------AllongeHardi (inv)----------------Possessif----------------Principauté

Calme (inv)----------------Bâtiment----------------Issus

Mesure----------------Tente----------------Polonium

Rongé----------------Néon----------------RefusPoils----------------Dinar (inv)----------------Rongeur

Heurte----------------Svelte----------------CoiffureFacile

----------------Ordinaires

Via----------------Osmium

Offert

Villed’Espagne----------------

RichesActricefrançaise

Villeaméricaine

Grottes----------------Fortes----------------Château

Manganèse----------------Désolée

Foot àAgadir

----------------Alliés

Arsenic----------------Aluminium

Oiseaux----------------

ArmeRéfuta

----------------Lanthane

Tue----------------Possessif----------------Trait

Cérium----------------Jeu----------------A payer

Mets----------------Article----------------Songeons

Note----------------

Suffixe

Culture----------------

Prête

Fondées----------------Maréchalfrançais

Fin de série----------------

Parti

Miel----------------Plat----------------Note

Maestro----------------Artère----------------InstitutDésert

----------------Célébrais

Héritage(ph)

----------------Détournée

Irascible----------------

Outil

Evader----------------Conclu

Remet----------------Renonça

Velu

Astate----------------

Indien

Colère----------------Administration----------------Enleva

Grecque----------------

SiedCircule----------------Dans leravin----------------Cour

Diplôme----------------Consonnedouble

Possessif----------------

CordeCérémonie----------------Dans lapaume

Règnera----------------Civil----------------PartiraisLettresd’Alger

----------------Allonges

Redit----------------Profession----------------Deux àRome

Dans lelivre----------------Dans legosierNégation

----------------Déridai

Amoureuses----------------Capitale----------------OsAstre

----------------Astate

Perroquet----------------Fatigué

Tribus----------------

SportPréfixe

Près de Jijel----------------

RocheCube

Montagnes----------------

FuturRéels

----------------Sain

Collège----------------

GosseExprimes

----------------Eau

stagnante

Piècesd’échecs

----------------Eteinte

Règle----------------

Crack

Formed’avoir

----------------Prénom

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Passerelle----------------Ceinture

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En catimini----------------Condition

Conjonction----------------Comparatif

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Président : Nafaa AmarSG : Oukfif RabahTré. : Aït Hamouda Abdelnacer

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RENOUVELLEMENT DE BUREAURENOUVELLEMENT DE BUREAU

Il y a des dates que mêmeune perte de mémoire nepeut effacer.Cela fait 11 ans déjà quetu nous as quittés pour unmonde meilleur. Nul ne peutremplacer le vide que tu nous aslaissé un certain samedi 22 mai 2004. Tu es partietrès jeune, nous n’oublierons jamais ta bonté, tonsourire et surtout tes rires qui vivent en nous.Sache Hayet que le fil n’a jamais été coupé. Tonnom est prononcé comme il l’a toujours été, il nese passe pas un jour sans que ton souvenir nenous accompagne «les personnes ne meurent pasquand on les enterre, elles ne meurent que lors-qu’on les oublie». Repose en paix, Hayet et que le Paradis soit tadernière demeure inch’Allah.

«A Dieu nous appartenons, et à Lui nous revenons.»

Tes parents, ta sœur et tes frères qui t’aiment.

PENSÉEHommage à

HAYET MAJOR qui aimait la vie

A l’occasion du40e jour dudécès de

NEKKAA ASSALI

sa femmeFouzia Bouzidremercie tous ceux et cellesqui ont compati par leur pré-sence ou leur message à ladouleur de la famille.Qu’ils trouvent tous ici nosprofonds remerciements.«A Dieu nous appartenons

et à Dieu nous retournons.»GR/B2

40e JOUR

Conseil Régional de l’Ordredes Médecins de Tizi-Ouzou

CONDOLÉANCESCONDOLÉANCESNous venons d’apprendre le décès de la mère denotre confrère le Dr BENAZOUAOU Rachid,médecin au CHU de Tizi-Ouzou.En cette douloureuse circonstance, le présidentet les membres du Conseil régional de l’Ordredes médecins de Tizi-Ouzou présentent auconfrère, sa famille et proches leurs sincèrescondoléances et les assurent de leur profondecompassion.Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde Sa SainteMiséricorde et l’accueille en Son Vaste Paradis.

«A Dieu nous appartenons et à Dieu nous retournons.»

P/Le ConseilLe Président Dr. A. Diboun

R000843/B13

CONSEIL RÉGIONAL DE L’ORDRE DESMÉDECINS DE TIZI-OUZOU

CONDOLÉANCESNous venons d’apprendre le décès de lamère de notre confrère le professeur ZiriAbbas, Directeur général du CHU de Tizi-Ouzou, survenu le 19 mai 2015.En cette douloureuse circonstance, le pré-sident et les membres du Conseil régionalde l’Ordre des médecins de Tizi-Ouzou,présentent au confrère, à sa famille etproches leurs sincères condoléances etles assurent de leur profonde compassion.Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde SaSainte Miséricorde et l’accueille en SonVaste Paradis.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

F000842 B/13

Le Dr Bouabdallah Mohamed, prési-dent de la Fédération algérienne detennis, et les membres du Bureaufédéral, très affectés par le décèsde l’épouse de M. GRINE Hamid,ministre de la Communication, luiprésentent ainsi qu’à toute sa famil-le leurs condoléances les plusattristées et les assurent en cettepénible circonstance de leur profon-de sympathie.Que Dieu le Tout-Puissant accordeà la défunte Sa Sainte Miséricordeet l’accueille en Son Vaste Paradis.«A Dieu nous appartenons et à

Lui nous retournons.»Acom

CONDOLÉANCES

PENSÉEPENSÉECela fait 40 jours que tu nous asquittées à jamais, le mardi 7 avril2014 notre chère sœur

Ghazi Louisatu as laissé un vide que nul ne pourracombler. Tu es toujours présentedans nos cœurs.Ses sœurs demandent à tous ceux quil’ont connue ou côtoyée d’avoir unepieuse pensée pour elle.«A Dieu nous appartenons et à Lui

nous retournons.»Que Dieu t’accueille en Son Vaste

Paradis.Repose en paix, chère sœur Louisa.

Tes sœurs qui pensent à toi.

Pensées à nos chers frère, père et mèreHAMADACHE KAMEL, HAMADACHE AMAR, HAMADACHE

ZOHRA, née CHERCHAR

Ya khouya, cela fait 17 ans, le 21/05/1998 que tu nous as quittés àjamais pour un monde réel et éternel et voilà Kamel que cette année2015, nos parents te rejoignent, notre chère mère qui nous a laissés le02/04/2015, quelques jours à peine se sont écoulés, notre cher pèrel’a suivie à son tour le 13/04/2015, une pensée pleine d’émotion ences tristes dates qui brûlent nos cœurs et vos souvenirs qui hantent lesesprits. Notre douleur est toujours là aussi intense, rien ne l’apaise. Ya Allah, combien ils nous manquent, depuis votre disparition si inat-tendue que nous n’arrivons toujours pas à croire, notre vie n’a plus lamême saveur et rien ne peut égaler votre présence.

Nos cœurs vous pleurent tous les jours.En ces pénibles et douloureux souvenirs de nos chers parents et frèredisparus, vos filles et votre fils, tes sœurs et ton frère demandent àtous ceux qui vous ont connus et aimés d’avoir une pieuse pensée envos mémoires et prient Dieu le Tout-Puissant de vous accueillir en SonVaste Paradis.

Reposez en paix, très chers frère, yemma lahnina et baba laâziz.«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

PENSÉESPENSÉES

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3 enfants en bas âge, sansressources, est porteur d’une maladiedigestive très grave et invalidante,totale et définitive, tumeur de rectum

à 4 cm de la M.A. classé T3,ayant subi 5 interventions sanssuccès, cloué au lit depuis 2010,demande à toute âme charitable de

l’aider pour l’achat de couchesadultes et lingettes à vie.

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PERDU-TROUVÉPerdu, en date du 5 mai 2015, registre de commerce établi au nom de Alem A/Aziz par le

CNRC le 31/12/1998 - Dégage toute responsabilité en cas d’utilisation. F119879/B13

DÉCÈS––––––––––––––––––––Les familles Ziri, Labou, Ichir, Haddid,

Hamadi, Lazili, Edjekouane, Bensaâdi et Aït-Si-Ameur ont l’immense douleur de fairepart du décès de leur mère, grand-mère etsœur

Mme Ziri Malha née Labou(mère du Pr Ziri, directeur général

du CHU de Tizi-Ouzou)survenu hier à l’âge de 81 ans. La veillée aeu lieu aujourd’hui mercredi 20 mai 2015 àson domicile sis au boulevard Mohammedi-Saïd, dit route Ledjenane, Larbaâ-Nath-Irathen. La levée du corps se fera demainjeudi 21 mai 2015 à son domicile. A Dieunous appartenons et à Lui nous retournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES––––––––––––––––––––A la mémoire de notre

chère tanteAous Ouardia

Douze ans déjà, le 21 mai2003, depuis que tu es partiepour un monde meilleur et levide laissé derrière toi ne peut être comblé.Que de souvenirs impérissables que nousn'avons de cesse d'évoquer pour nous rappe-ler ton existence passée. Tante Ouardia, le

trésor de sagesse et de moral que fut tonœuvre de ton vivant reste pour nous un héri-tage incommensurable que tout un chacunadopte comme repère de conduite.

Tes neveux, tes nièces, petits et grands,famille Makri, ta fille Yamina et son mari. Repose en paix, tante Ouardia.Ta petite nièce Djura. F119880/B13

––––––––––––––––––––A mes enfants et ma chère épouse.

Triste et douloureux fut et sera pour toujoursle 21 mai 2003 où vous me quittiez à jamais,ma chère épouse

Ghania mes chers enfants Sabrina, 10 ans,Sid Ali, 8 ans, et Mehdi,

2 ans et demi,laissant derrièrevous de bons sou-venirs et un videque nul ne pourracombler. Ton époux, votre père, vos tantes, grand-

père, grand-mère ainsi que toute la familledemandent à tous ceux qui vous ont aimés etestimés pour votre gentillesse, bonté et géné-rosité d’avoir une pieuse pensée en vos

mémoires et prient Dieu Tout-Puissant devous accorder Sa Sainte Miséricorde et devous accueillir en Son Vaste Paradis. Reposez en paix mes chers enfants, ma

chère épouse. Votre père, ton époux pense àvous.

M. Bensalma Ammar. F140094

––––––––––––––––––––Ce jour, 21 mai de l'année

2014, nous a quittés notrecher père

Ramdani Rabahdit Mon Frère

(le frère de tout le monde)si subitement il y a un an. Quel trou béant etquel bouleversement dans notre vie !Cette cicatrice est loin d'être refermée, tu

resteras toujours dans notre mémoire.Un papa charmant, accueillant et chaleu-

reux, toujours disponible pour tout le monde,tu nous manques, veilles sur nous.Nous demandons à tous ceux qui t'ont

connu et apprécié ta valeur d'avoir une pieu-se pensée à ta mémoire. Puisse le Paradis duTout-Puissant être ton éternelle demeure.Repose en paix, cher père. A Dieu nous appartenons et à Lui nous

retournons.Tes filles Fatma et Ourida. F119871/B13

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

OFFRES D’EMPLOI

SOS… SOS… SOS…

Le prétendu «printemps arabe» est entrain de livrer ses funestes bilans et ilsne sont guère réjouissants sauf pour

les initiateurs de ce plan impérialo-sio-niste dont l’objectif premier est de détrui-re toutes les potentialités de notrerégion, y stopper le développement éco-nomique et social, y installer régressionet chaos, y brimer des populations qui, àpeine sorties de dictatures modernes, seretrouvent muselées par des oligarchiesreligieuses d’un autre âge !

Un plan concocté dans les labora-toires sionistes, avec l’aide des mentorsanglo-saxons et d’une France qui joue làun rôle qui n’a jamais été le sien ! Lefinancement

est bien sûr assuré par les traîtresarabes qui, sans voir leur bosse antidé-mocratique, s'acharnent sur le chameauarabe. Leurs victimes : les rares Etats-nations résolument tournés vers lamodernité et la création d'économiesnationales indépendantes ainsi quel'émergence d'élites scientifiquescapables de rivaliser avec leurs col-lègues du monde entier. De force auxiliai-re dans les «coalitions» qui installent ter-reur et chaos, les Arabes se découvrentdésormais une vocation de «coalisés» àpart entière : les voilà détruisant leYémen et tuant les civils massivement.Incapables de s'unir pour combattre l'en-nemi sioniste, ils se mettent à plusieurspour intervenir militairement dans unpays «frère» et régler à leur manière unproblème politique interne qui pouvaitêtre solutionné par des voies pacifiques.Après l'ère du Qatar dictant ses ordresaux autres pays, au sein d'une Liguearabe amorphe et impuissante, voilà quel'Arabie Saoudite impose le wahhabismeet se met en tête d'un mouvement entiè-rement tourné vers la satisfaction desdésirs sionistes.

Le plan entamé en 2010 et qui connaîtdes développements de plus en plusinquiétants, repose sur une immensemanipulation : faire croire que la chutedes dictateurs a débouché sur la démo-cratie ! La réalité vécue par les pays tou-chés par la vague de révoltes montre, àl’évidence, que c’est plutôt l’inverse quise produit. La destruction des pays visés

est presque achevée : ruines et désola-tions sont le lot quotidien en Syrie, Libye,Yémen, etc. Le désastre libyen ne semblepas près de s'arrêter. Tous ces mas-sacres, ces destructions massivesauraient pu être évités sans l'implicationdes forces de l'OTAN qui, défiant la com-munauté internationale, ont agressé unterritoire souverain : est-ce que la grandepresse dite libre s'en inquiète aujour-d'hui, elle qui nous intoxiquait quotidien-nement durant la campagne libyennemenée du ciel ? L’objectif est désormaisatteint et les actuelles souffrances dupeuple libyen, confronté à la loi des nou-veaux seigneurs de guerre, n’intéressentpersonne ! Le grand chapiteau de lamanipulation a été démantelé pour sefixer ailleurs, là où il y a encore un spec-tacle à donner : cette Syrie qui a tantrésisté et qu’on veut détruire à jamaispour que s’ouvre enfin le chemin royalqui mène à Téhéran !

Où est la démocratie ? Où sont lespromesses de développement écono-mique et de justice sociale ? Nous nevoyons que la décomposition de la Libyequi ressemble de plus en plus à laSomalie ; nous ne voyons qu’une Égypteet une Tunisie affaiblies et livrées à desextrémistes que nous ne connaissonsque trop bien, hélas ! Nous ne voyonsque le pourrissement au Yémen et la des-truction quotidienne de la Syrie ! Non, cen’est pas un printemps ; c’est la fin detoutes les illusions, de tous les rêves despatriotes et des nationalistes qui ont livrédes batailles héroïques contre l’impéria-lisme et ses serviteurs locaux ; c’est la findes grands projets de modernisationbasés sur le progrès social et l’acquisi-tion de la science pour tirer nos pays dela misère et de la stagnation culturelle etles propulser dans leur siècle ! Et de quoiparle-t-on aujourd’hui ? D’agriculture ?D’industrie ? De facultés ouvertes surl’universalité ? De découvertes scienti-fiques ? De réformes pour plus de justiceet plus de libertés ? Non, la prétenduerévolution a mis au pouvoir des censeursqui donnent libre cours à leur misogynieet à leur brutale haine contre la culture etles choses de l’esprit ! C’est l’obscuran-tisme qui s’installe partout et cet obscu-

rantisme est le meilleur allié d’Israël etdes forces qui le soutiennent et qui neveulent pas d’un deuxième Irak avec desélites de très haut niveau, ni d’un déve-loppement économique et militaire quisert les intérêts supérieurs de la Nation,un Irak d’ailleurs où il y a eu le plus d’as-sassinats de scientifiques depuis que lemonde est monde !

Non, il n’y a jamais eu de «printempsarabe» ! C’est la saison la plus morne, laplus glaciale, la plus sombre qui s’annon-ce à l’horizon. Et il ne faut surtout paspenser que le plan de destruction despotentialités arabes en est à sa phasefinale avec le front syrien. Les regardsdes nouveaux vampires assoiffés desang se tournent vers l’Algérie, paysqu’on a essayé de détruire dans lesannées 1990 et qui était, avec l’Irak, parmiles deux premières cibles de ce plan.

Quand Bernard-Henri Lévy, le philo-sophe français qui a joué un rôle détermi-nant dans la guerre contre la Libye, com-mence à trop parler de notre pays, il nefaut pas prendre à la légère ses déclara-tions. Elles traduisent certes des prisesde position politiques qui peuventparaître sincères tant elles rejoignentcelles de larges parties de l’oppositionnationale, mais quand ça vient de ce bon-homme, il faut faire gaffe. Et deux foismieux qu’une. Car ce penseur «libre etprogressiste» a fini par reconnaître qu’ila agi en Libye en tant que juif et «pour lesionisme» !

En Algérie, l'ANP veille au grain et sadernière victoire éclatante contre l'obs-curantisme armé nous réjouit et nousmontre que les forces hostiles au pro-grès des peuples et à leur émancipationsouveraine sont loin d'avoir gagné labataille sur nos terres. Mais ces victoiresmilitaires nous semblent parfois inutilesquand cet extrémisme religieux combattuau maquis, se généralise aux quatrecoins du pays et semble même encoura-gé. Sans modernité et démocratie, sansune société libre vivant la réalité de sonsiècle, le combat héroïque de nos soldatsrisque d'être vain. Nous avons besoind'une école tournée vers la savoir scien-tifique et technologique, bâtie sur la rai-son et la logique, éloignée des chauve-

souris qui veulent perpétuer l'ignoranceet l'arriération. Nous avons besoin demosquées qui propagent un islam depaix et de tolérance. Nous avons besoinde télévisions privées qui parlent de leursiècle, de ses conquêtes scientifiques,du formidable développement de sestechnologies et qui tirent les masses versle haut au lieu de les enfoncer dans lecharlatanisme. Mais il n'y a pas que cela: les valses-hésitations du pouvoir, sesfaux-pas, son hégémonie et ses pra-tiques désarmantes alimentent unecontestation qui peut déraper car toutesles opportunités sont bonnes pour allu-mer la mèche.

Les grandes victoires militaires nedoivent plus se transformer en défaitespolitiques. Il nous faut bâtir un ordre poli-tique nouveau, démocratique et moder-ne, s’insérant dans les grands courantsémancipateurs universels. Oui, «il nousfaut !», mais le pouvoir actuel en est-ilcapable ? En a-t-il la volonté ?

M. F.

P. S. : Aux amis lecteurs qui ont mani-festé un grand intérêt pour les deux pre-mières parties de la série «Bône, mamaladie», toutes mes excuses pour cetteinterruption. Ils trouveront la suite de ces«mémoires» dans un livre qui est le cadreapproprié pour ce genre d’écrits.

Victoires militaires héroïques et défaites«civiles» cinglantes

PANORAMAPANORAMA

Par Maâmar [email protected]

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

LLEES S CCHHOOSSEES DS DE E LLA A VVIIEE

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

- Et ton papa, il fait quoi ?- Il est ministre des Affaires étrangères !- Ah bon ? Quelle coïncidence…

… le mien aussi !

Le Conseil des ministres qui suit le remaniement duremaniement ! Je n’ose imaginer la scène. Oh ! Et puiszut ! J’ose, au contraire, l’imaginer. Les occasions de sefendre la poire sont tellement rares. D’abord, les cartonsposés sur la grande table de réunion. Le grand bazar !Parce que bien sûr personne n’aura prévenu le person-nel chargé de disposer ces cartons nominatifs en face dela bonne chaise. La cohue. Le bouchon. Ça va se mar-cher sur les pieds. D’autant plus que je suppute que l’onn’aura pas non plus prévu le nombre de chaises néces-saires. Deux chaises pour Gaïd-Salah, je comprends !Mais une seule chaise pour deux ministres des Affairesétrangères, ça va très vite sentir le brûlé, la torchère pleingaz ! Et les ministres qui n’auront même pas été préve-nus qu’ils ne sont plus ministres. J’entends déjà lesaltercations avec les préposés à l’entrée de la salle deréunion. « – Mais puisque je vous dis que je suisministre ! – Non Monsieur, vous n’êtes que conseillerspécial au rang-strapontin de ministre d’Etat, et donc pasconcerné par ce conseil. Si le Président a besoin d’avis

sur l’aménagement du nouveau carré floral dans le parcdu château, il fera appel à vous, j’en suis convaincu.»Quant aux dossiers à proprement parler, je ne vous dispas ! Et là encore, ne résistant pas à la forte tentation, jevais quand même vous le dire : imaginez cette affaired’Arabie Saoudite, hachakoum et hacha el moum’nin, quinous classe dans la liste noire des pays qui rechignent àcombattre le terrorisme. Qui va répondre aux questionsde Boutef’ ? C’est un dossier relevant des affaires stric-tement arabes ou carrément internationales ? On pour-rait frôler l’incident diplomatique grave, voire l’affronte-ment armé. Pour peu que le ministre 1 des Affaires étran-gères préconise l’escalade et le bras de fer avec Riyad.Et que le ministre 2 des Affaires étrangères conseille plu-tôt de s’allonger, de s’aplatir. Remarquez, là, j’ai foirémon coup. J’ai choisi le mauvais exemple. S’agissant dudossier saoudien, dans tous les cas de figure, c’est laposition à plat-ventre qui va être adoptée. Mais bon !Pour le reste, y a déjà de la rumba dans l’air au Conseildes ministres deux fois remaniés et re-masteurisés !Vous m’avez bien dit que Castorama et MonsieurBricolage s’installaient en Algérie ? Logique ! L’Algérie,en la matière, est un marché en pleine expansion depuis1999. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemarcontinue.

H. L.

Y a d’la rumba dans l’air, le costard de travers…