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Photos : DR VEND. 20 - SAM. 21 MAI 2016 - 13-14 CHAÂBAN 1437 - N° 7799 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l ELLE PASSE, SELON LUI, PAR UNE PLUS GRANDE IMPLICATION DANS LA POLITIQUE l ABDELAZIZ BELAÏD À BOUMERDÈS : l OULD KABLIA DÉFEND LES «MALGACHES» ET AFFIRME : l L’AVERTISSEMENT EST DE LOUISA HANOUNE : Benflis appelle à plus de responsabilité sociale des étudiants Un dialogue national pour changer de système, pas uniquement le Président» «Je ne crois pas trop à la main de l’étranger» «Il y a péril en la demeure» l La secrétaire générale du Parti des travailleurs persiste et signe : il y a péril en la demeure, estimant que «le rouleau compresseur a démarré». PAGE 3 PAGE 3 PAGE 3 l APRÈS L’ONU, LE MAROC S’EN PREND À LA TUNISIE ET AUX USA L’étrange offensive de Mohammed VI l Le roi du Maroc a décidé de foncer tête baissée dans une stratégie de confrontation à l’issue peu probable. Effrayé à l’idée de perdre la bataille du Sahara occidental, il croise le fer, de manière parfois violente, avec tout ce qui contredit ou peut contredire sa logique sur le dossier. Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l IL Y A 13 ANS, LE TREMBLEMENT DE TERRE DE BOUMERDÈS l ALORS QUE LE BOUCLAGE DES LIEUX SE POURSUIT TOUJOURS Les mêmes erreurs, toujours du laxisme, les mêmes risques l Le 21 mai 2003, à 19h44, un terrible séisme – 6,8 sur l’échelle Richter — ébranlait la wilaya de Boumerdès et une grande partie de l’est de la capitale. Le bilan était lourd et les dégâts matériels extrêmement importants. PAGE 6 Un autre terroriste abattu dans la forêt d’Errich PAGE 5 l Dahou Ould Kablia, ancien ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, présentement président de l’Association des anciens du Malg – malgaches – (ministère de l’Armement et des Liaisons générales) une structure de l’ALN ; considéré, à un moment, comme un pilier du gouvernement de Bouteflika, se démarque, c’est une évidence, de la politique actuelle de ce gouvernement. PAGE 5 PAGE 9

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l ELLE PASSE, SELON LUI,PAR UNE PLUS GRANDEIMPLICATION DANS LA

POLITIQUE

l ABDELAZIZ BELAÏDÀ BOUMERDÈS :

l OULD KABLIA DÉFEND LES«MALGACHES» ET AFFIRME :

l L’AVERTISSEMENT ESTDE LOUISA HANOUNE :

Benflis appelleà plus de

responsabilitésociale desétudiants

Un dialoguenational pourchanger desystème, pasuniquementle Président»

«Je ne croispas trop

à la main del’étranger»

«Il y apéril en lademeure»l La secrétaire générale du Parti destravailleurs persiste et signe : il y a

péril en la demeure, estimant que «lerouleau compresseur a démarré».

PAGE 3PAGE 3PAGE 3

l APRÈS L’ONU, LE MAROC S’EN PRENDÀ LA TUNISIE ET AUX USA

L’étrangeoffensive deMohammed VI

l Le roi du Maroc a décidé de foncer tête baisséedans une stratégie de confrontation à l’issue peuprobable. Effrayé à l’idée de perdre la batailledu Sahara occidental, il croise le fer, de manière

parfois violente, avec tout ce qui contredit ou peutcontredire sa logique sur le dossier.

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ISSN

IIII -

0074

l IL Y A 13 ANS, LE TREMBLEMENT DE TERRE DE BOUMERDÈS l ALORS QUE LE BOUCLAGE DES LIEUXSE POURSUIT TOUJOURSLes mêmes erreurs,

toujours du laxisme,les mêmes risques

l Le 21 mai 2003, à 19h44, unterrible séisme – 6,8 sur

l’échelle Richter — ébranlaitla wilaya de Boumerdès et

une grande partie de l’est dela capitale. Le bilan était

lourd et les dégâts matérielsextrêmement importants.

PAGE 6

Un autreterroristeabattu dans

la forêtd’Errich PAGE 5

l Dahou Ould Kablia, ancien ministre de l’Intérieur et desCollectivités locales, présentement président de

l’Association des anciens du Malg – malgaches – (ministèrede l’Armement et des Liaisons générales) une structure de

l’ALN ; considéré, à un moment, comme un pilier dugouvernement de Bouteflika, se démarque, c’est uneévidence, de la politique actuelle de ce gouvernement.

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Pensez-vous que Ammar Saâdani a encore lamainmise sur le FLN ?Un jour, un sondage

OUI : 78,6%

NON : 17,5%

S. OPINION : 3,9%

Résultat sondage

Avez-vous relevé une hausse des prixdes fruits et légumes à l’approche du

Ramadhan ?

NON Sans opinionOUI

Les services du Premier ministre plancheraient sur un projet redé-finissant le nombre d’années d’exercice des cadres supérieurs del’Etat nommés par décret avant de pouvoir prétendre à la retraite.

Jusque-là, les cadres nommés par décret présidentiel avaient lapossibilité de postuler à la retraite tout en gardant l’intégralité de leursalaire, après 10 années d’exercice. Or, selon le nouveau projet, cettedurée va être portée à 15 ans, rapportent des sources informées.

PPLes années de décret prolongées !

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DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

PerformanceHa ha ha ! Je ne sa is pasHa ha ha ! Je ne sa is pas

pourquoi, mais ça me fait marpourquoi, mais ça me fait mar--rer. rer.

Piotr Pavlenski, artiste russePiotr Pavlenski, artiste russeconnu pour ses performancesconnu pour ses performancesdécalées, disons même incendécalées, disons même incen--diaires, a eu l’idée d’en réaliserdiaires, a eu l’idée d’en réaliserune au titre neutre : Menace !une au titre neutre : Menace !En fait, ça consistait tout bonEn fait, ça consistait tout bon--n e m e n t à m e t t r e l e f e u a u xn e m e n t à m e t t r e l e f e u a u xportes du s iège du FSB, lespor tes du s iège du FSB, lesp u i s s a n t s s e r v i c e s s e c r e t sp u i s s a n t s s e r v i c e s s e c r e t srusses, héritiers du KGB.russes, héritiers du KGB.

Je me marre en imaginant unJe me marre en imaginant unartiste algérien… Bon, parlonsartiste algérien… Bon, parlonsd’autre chose…d’autre chose…

A. T.A. [email protected]@yahoo.fr

[email protected]

ERISCOOPERISCOOP

Pensez-vous que les leçons du terribleséisme de Boumerdès ont été retenues ?

Coup de froid à El-TarfRien ne va plus entre le wali d’El-Tarf et la directrice du

logement de cette wilaya.A tel point que, affirment des sources informées, cette

directrice est persona non grataaux diverses réunions de

l’exécutif ou celles duconseil de wilaya.

Ce qui, naturelle-ment, ne manque pas

d’impacter négative-ment la coordinat ionintersectoriel le dans

cette wilaya.

Lakhdar Brahimi et les«révolutions arabes»L’ancien ministre des Affaires étrangères et ex-

envoyé spécial du secrétaire généralde l ’ONU animera, demain, auConseil de la nation, une confé-rence sur « les révolut ionsarabes» sous le thème «révolu-t ions arabes : une réal i té , unmirage ou un complot». LakhdarBrahimi, diplomate chevronné,livrera, à l’occasion, beaucoup derévélations, lui, qui, entre autres,avait eu à gérer directement le dos-sier de la Syrie pour le comp-te des Nations-Unies.

SO IT D IT EN PA SSA NTSOIT DIT E N PASSAN T

I l est des jours comme ça où lesreproches d’expatriés algériens à leurscompatriotes restés au pays me font

doucement suer. Je trouve un peu sau-mâtre de rouler ailleurs pour son proprecompte et de manifester son mécontente-ment à propos de ce qui n’avance pasassez vite à leur goût au pays. Il y en aqui n’ont plus jamais remis les pieds enAlgérie depuis leur départ ou qui n’ontjamais envoyé le moindre sou à leurfamille pour le bien-être de laquelle ilsprétendaient vouloir s’exiler. Je n’ai, per-sonnellement, rien contre celles et ceuxqui, un jour, ont pris la décision d’allertenter l’aventure ailleurs. Quand il y a

possibilité de réussir sa vie dans un autrepays, il ne faut pas réfléchir longtemps etsurtout pas faire la fine bouche. Il y en abeaucoup qui y parviennent, et mêmebrillamment. Ce ne sont pas ceux-là quiinterviennent le plus lorsqu’il faut louerles efforts ou critiquer le retard enregis-trés par l’Algérie. Etonnamment, ce sontceux qui ont raté leur parcours dans cetailleurs, qu’ils s’éreintent à vouloir fairepasser pour un milieu idéal à tous pointsde vue, qui jacassent le plus. Et pourmieux convaincre de leur intégration,leurs remarques pleuvent pour le plaisird’une comparaison vide de sens. J’aicroisé, un jour, la parfaite incarnation de

l’imposture. L’oncle d’une amie prochequi a tout raté là-bas et qui, ici, vapresque s’étouffer en allumant son cigareavant de vous expliquer comment vousréapproprier le pouvoir citoyen ou déblo-quer les rouages du système. Le toutponctué par des renvois réguliers à desrepères du genre «là-bas, chez nous»,sans aucune bienveillance pour ceux quin’ont pas eu la révélation et sont restéslà, tout juste bons à applaudir ceux quiles tyrannisent.

Je déteste me faire traiter d’abrutie oum’entendre dire que je n’ai rien compris àrien sous prétexte que je n’ai pas eu l’au-dace d’aller m’épanouir ailleurs. Je recon-

nais qu’il faut une certaine dose de coura-ge pour partir. Mais comment ne pasnoter l’impudence de ceux qui vouent auxgémonies un pays et dont le nationalismes’évapore un matin comme par enchante-ment ?

M. B.

Par Malika [email protected]

Le beurre et l’argent du beurre !

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M. Kebci - Alger (Le Soir) -Louisa Hanoune continue sonoffensive contre les orientationséconomiques dangereuses dugouvernement.

S’exprimant hier vendredi àl’ouverture des travaux du comitérégional de centralisation deswilayas du centre du parti, elles’est attaquée aux mesures d’aus-térité, notamment l’emprunt obliga-taire et le recours à l’endettementextérieur. Des options à très fortedangerosité pour «la souveraineténationale et l’indépendance éco-nomique et financière du pays. Elles’interrogera sur le non-plafonne-ment de l’emprunt obligataire et del’ignorance des projets pour les-quels ils sont destinés.

Hanoune s’interrogera égale-ment sur l’origine de ces emprunts,exprimant ses craintes quant à uneopération «déguisée» de blanchi-ment de l’argent de la corruption,du terrorisme.

La patronne du PT s’appesanti-ra sur le danger de la cession deces actions à des étrangers et àceux qu’elle qualifiera de «vau-tours».

Hanoune s’attaquera aussi auprojet du code d’investissement«aux antipodes» des orientationsdu président de la République ence sens, expliquera-t-elle, qu’il«menace l’indépendance écono-mique et financière du pays». Pourelle, il y a véritablement «péril en lademeure», le «rouleau compres-

seur ayant démarré». Et à lasecrétaire générale du PT de «dic-ter» son «ordonnance», regrettantque le gouvernement n’ait pasrecouru à des solutions pourtant à«portée de main» et qui auraient«immunisé» le pays contre toutrisque de perte de souveraineté.

C’est ainsi qu’elle citera, entreautres mesures, le recouvrementdes impôts impayés, estimés àcent milliards de dinars, s’attaquerà l’évasion fiscale ou encore l’ins-tauration d’un impôt sur la fortune.

Hanoune s’est, par ailleurs indi-gnée de l’«ignoble» campagne dedénigrement que poursuit la chaî-ne de télévision Ennahar et le jour-nal éponyme contre le PT, toutel’opposition et l’homme d’affairesIssad Rebrab.

Pour elle, cette campagne«hideuse» et les sorties de l’ancienministre de l’Énergie et des Mines,

Chakib Khelil ne sont que pure«diversion» à l’effet de détournerl’opinion publique des véritablesenjeux de l’heure.

La secrétaire générale du PTne manquera pas d’avertir contre

tout «scénario à la brésilienne ou àla grecque ou encore à la véné-zuélienne», des pays où «l’oligar-chie s’est emparée du pouvoir parcoups d’Etat déguisés».

M. K.

Le Soird’Algérie Actualité

La secrétaire générale du Parti des travailleurs persisteet signe : il y a péril en la demeure, estimant que «le rou-leau compresseur a démarré».

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L’AVERTISSEMENT EST DE LOUISA HANOUNE :

«Il y a péril en la demeure»

Louisa Hanoune, SG du PT.

ABDELAZIZ BELAÏD À BOUMERDÈS :

«Un dialogue national pour changerde système, pas uniquement le Président»

Pour Belaïd, c’est donc dans ledialogue national que surgiront lessolutions au pays. Il estime, enoutre, que le discours politique esttiré vers le bas et a atteint un telniveau faisant de l’Algérie unerisée dans plusieurs pays voisins.

Pour étayer son allégation, il arappelé toute cette polémique ausujet des visites que fait ChakibKhelil, sans le citer, aux zaouïas dupays.

Quelqu’un fait remarquer quec’est tout de même un ancienhomme d’Etat et important ministrequi fait des visites pour le moinssaugrenues et contestées à cesinstitutions religieuses. Et aunuméro un du FEM de réagir pourrendre son verdict cinglant. «Dequel Etat vous parlez !?» A partirde cet instant, le conférenciersonne la charge sur une gouver-nance du pays qu’il qualifie de déli-quescente. La solution ? Deshommes compétents et porteursde valeurs à la tête des institutions.«Nous voulons des hommes clair-voyants à la tête des institutionspolitiques du pays. Les hommesclairvoyants peuvent lire l’avenir etfixer des perspectives à ce pays.Nous voulons également des res-ponsables qui tirent leur légitimitéd’élections libres et transparentes.Malheureusement, l’Algérie estgérée actuellement au jour le jouret avec des dossiers comme l’affai-re des zaouïas, on crée des écransde fumée pour détourner l’attentiondu peuple des problèmes essen-tiels du pays.» Belaïd est certain,la crise que subit de plein fouet le

pays n’est pas d’ordre économiquemais elle concerne l’absence devaleurs du pays.

Et d’ajouter. «C’est égalementla crise des cadres qui sont pré-sents en nombre dans le paysmais marginalisés.Malheureusement la désignation

de certains cadres aux postes deresponsabilité se fait d’une maniè-re immorale. Des paramètres de

régionalisme, clientélisme ou decorruption interviennent dans cesnominations.

Une question sur le scandaledes Panama Papers a permis aunuméro un du Front El Moustakbelde reprendre de plus belle sa char-ge contre le système. «Dansd’autres pays, un haut responsableau minimum démissionne lorsqu’ilest cité dans une affaire délictueu-se. Chez nous, il s’en vante. Cesderniers temps, un homme qui estredevable devant la justice pourdes détournements de bienspublics, s’érige en moralisateur etexige des comptes à certainsAlgériens. C’est le renversementintolérable des valeurs.» Tout lemonde l’aura compris ; cette der-nière attaque est dirigée contre unhaut responsable gouvernementaltoujours en poste.

Belaïd semble affecté par lasituation du pays. Il ne s’en cachepas. «J’ai des amis étrangers quej’évite actuellement pour ne pasrépondre à leurs inquiétudes ouleurs insinuations sur ce qui sepasse chez nous.»

Lors de son intervention devantles étudiants, Abdelaziz Belaïdrecommande à ces derniers d’étu-dier l’Histoire de leur pays pourdécouvrir qui sont les véritablesrévolutionnaires et démasquer lesopportunistes et les traitres.

Pour lui, l’université algériennedoit être la locomotive dessciences surtout politiques et doitêtre aussi un lieu de débats poli-tiques balayant d’un revers de lamain l’affirmation du pouvoir qui neveut pas de joutes politiques ausein de cette institution du savoir.

Abachi L.

«S’agissant de la maladie du Président, je pense que cedossier ne doit pas être l’objet d’un discours politique oud’une prise de position d’un parti politique. Nous, nousappelons à un dialogue national réel, transparent, réunis-sant pouvoir et opposition, car nous pensons que le pro-blème ne réside pas en la personne du Président. Nousavons changé de Présidents mais pour quelle finalité ?Notre problème est à chercher dans notre système», adéclaré Abdelaziz Belaïd, président du Front ElMoustakbel (FEM), lors d’un point de presse qu’il a animé,à l’issue du meeting populaire qu’il a conduit à la salleSennani de Boumerdès pour commémorer la date du 19mai 1956.

ELLE PASSE, SELON LUI, PAR UNE PLUS GRANDE IMPLICATIONDANS LA POLITIQUE

Benflis appelle à plus de responsabilitésociale des étudiants

Younès Djama - Alger(Le Soir) - Une responsabilitésociale qui passe, selon lui, parune plus grande implication dans lapolitique. Un espace où les étu-diants peuvent réaliser leurs ambi-tions et s’exprimer librement.

Selon Benflis, l’université a uneresponsabilité sociale centrale, etles étudiants dans leur ensembleen sont les porteurs en leur qualitéd’élites d’aujourd’hui et de demain.

«Vous êtes notre élite qui sedéveloppe et vous êtes l’élite activede demain», a déclaré Ali Benflisqui exhorte les étudiants à s’impli-quer davantage en politique qui

peut être l’espace idéal pour leursaspirations et convictions.

«Ne soyez pas un objet ou unsujet dont la politique fera ce qu’el-le veut, investissez-vous davanta-ge (dans la politique) afin que voussoyez des acteurs et des influentset c’est ce qu’attend de vous lasociété», a indiqué l’ancien chef degouvernement qui appelle les étu-diants à ne pas être de simplesspectateurs des échecs de la poli-tique, et à s’impliquer et ne paslaisser leur place vacante sur lascène politique et qu’ils ne doiventnullement déserter. «Car, si vous lefaites, ce seront les politiques qui

façonneront l’avenir sans vous etsans même tenir compte de vosaspirations et vos ambitions», pré-vient Ali Benflis qui poursuit ensoulignant que les étudiants nepeuvent réaliser leurs ambitions entant qu’élite responsable s’ils tour-nent le dos à la politique en la lais-sant «orpheline» de leurs capaci-tés et puissance.

«Et où vous pouvez défendrevos convictions si vous vous pré-sentez à la politique démotivés etdésespérés?», s’interroge Benflisqui incite les jeunes étudiants àparticiper à corriger ce qu’il fautcorriger, la politique étant, selon lui,l’espace où ils peuvent exposerleurs convictions auxquelles ilscroient et qu’ils aspirent à partageravec autrui.

«Si vous hésitez ou vous refu-sez de peser sur le champ politique

de votre poids de votre jeunesse,votre vitalité et vos connaissances,celui-ci ne peut être fécond sansvous», conclut Ali Benflis.

Y. D.

Le président de Talaie El Houriat (Avant-garde des liber-tés), Ali Benflis, a appelé, jeudi, à la responsabilité socialedes élites notamment les étudiants, dans un message àl’occasion de la célébration du 60e anniversaire de laJournée nationale de l'Étudiant (19 mai 1956).

Abdelaziz Belaïd, président du FEM.

Ali Benflis, président de Talaie El Houriat.

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Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 mai 2016 - PAGE 4Actualité

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - C’est lors d’une conférencede presse animée hier au siège deson syndicat que ladite fédération aannoncé la couleur. Cette montée au créneau du

Snapap à travers sa structure fédé-rale en charge du secteur desfinances s’explique, selon sonsecrétaire général M. LasnaâNacer, par le refus du départementministériel des finances de donnersuite aux revendications des tra-vailleurs du secteur. Mais avantd’arrêter le principe d’aller vers unarrêt de travail de trois jours à partirdu 22 du mois en cours, laFédération des fonctionnaires dusecteur des finances relevant duSnapap, avait déjà, selon la même

source, tiré la sonnette d’alarme etinterpellé la tutelle en observantune journée de protestation le 2mai dernier, d’où la tenue en ses-sion extraordinaire d’un conseilnational le 10 mai dernier. Le secrétaire général de ladite

fédération dit avoir remis auministère des Finances une plate-forme de revendications socio-professionnelles depuis plusieurssemaines qui «n’a connu aucunesuite favorable».

Cette plateforme a été remise àla tutelle, affirme l'organisation syn-dicale, après une rencontre qu'elle aeue avec le secrétaire général duministère et le directeur général desressources humaines le 16 marsdernier.

Les travailleurs du secteur desfinances réclament, entre autres, larévision de certaines dispositionsdu statut particulier et du régimeindemnitaire de l'ensemble du per-sonnel exerçant dans les différentsétablissements, organismes etstructures de ce secteur. Ils deman-dent également l'intégration de tousles travailleurs des corps communsdans les corps techniques en lessoumettant au même régimeindemnitaire.

Le syndicat du secteur demandeégalement l'accès de l'ensembledes travailleurs ayant plus de 10ans d'ancienneté à la promotion, lecalcul de la prime de rendement surla base d'un taux de 40% du salaire,l'institution d'une prime de départ àla retraite, le dégel des concours derecrutement internes pour lespostes vacants, l'exonération del'impôt pour les travailleurs ayantdes salaires équivalents ou infé-rieurs au SNMG, qui est fixé à18 000 DA, et faire bénéficier l'en-

semble des employés du secteur decrédits sans intérêt dans le but del'acquisition de logements ou devoitures. La fédération porte également

d'autres revendications d'ordrestructurel ou organisationnel. Elledemande, ainsi, l'octroi de la qualitéd'agent de police judiciaire pourcertaines hautes fonctions, mais

également l'exigence d'un réamé-nagement des heures de travailpour les régions du Sud. Le conférencier, qui a rappelé la

réussite du dernier débrayage, aaffirmé que, cette fois-ci, «le mou-vement sera général et paralyseratoutes les activités du secteur desfinances».

A. B.

TRAVAILLEURS DES FINANCES

Le Snapap appelle à une grève de trois jours

LÉGUMES ET PRODUITS DE LARGE CONSOMMATION

Les hausses de prix déjà installées A deux semaines du mois de

Ramadhan supposé être le mois dujeûne, les denrées alimentaires com-mencent déjà à connaître une haus-se de prix. Une traditionnelle flam-bée qui n’a exclu ni les légumes debase, ni les produits de largeconsommation.

Rym Nasri - Alger (Le Soir) - Le mois deRamadhan approche à grands pas accompa-gné par la traditionnelle hausse des prix desproduits alimentaires. A deux semaines dumois de jeûne, la hausse des prix des fruits etlégumes et des produits de large consomma-tion est déjà au rendez-vous. A Belouizdad, la fermeture du marché

T’nache pour des travaux de rénovation,depuis quelques mois, fait l’affaire des mar-chands de fruits et légumes du quartier et desvendeurs dits à la sauvette. Sur leurs étals, unegrande variété de légumes est exposée mais

point de rush. Les prix affichés ou annoncéspar les vendeurs font fuir plus d’un. Souvent,les clients se contentent de demander les prixet d’admirer la marchandise des yeux.Indispensable pour les sauces, les salades

et autres plats, la tomate est proposée à 80 DA.«C’est très cher», chuchote une sexagénaire àson mari qui venait de demander le prix. Un prixsur lequel s’alignent justement la courgette, lepoivron, l’aubergine et le chou vert. La laitue, leconcombre, le piment et le fenouil sont vendusà 100 DA le kilogramme. Suivent les petits poisà 110 DA, le chou-fleur et l’artichaut à 130 DAet l’haricot vert à 200 DA. La carotte et le navet restent ainsi les

légumes les moins onéreux avec respective-ment 70 DA et 60 DA le kilo. Exception faite àla pomme de terre et à l’oignon vert qui sontcédés à 35 DA le kilo. Très prisé pour l’assaisonnement des diffé-

rents plats, le citron reste inaccessible avecson prix de 220 DA.

«Les prix des légumes sont très élevés.C’est trop ! Comment ca va être durant leRamadhan ?», s’interroge une vielle femmedevant un étal de légumes dans une rue adja-cente au marché T’nache.Côté épiceries et superettes, les prix des

marchandises commencent à bouger à leurtour. Certains produits de large consommationannoncent la couleur dès maintenant. Desboissons gazeuses ont justement connu unehausse de dix dinars la bouteille d’un litre. «Leprix de ces boissons a augmenté de 10 dinarschez les distributeurs», assure le gérant d’uneépicerie, rue Hassiba-Ben-Bouali. Idem pourune marque nationale d’huile où le bidon decinq litres est passé de 580 dinars à 600dinars, ajoute-t-il encore. Toutes ces denrées alimentaires notam-

ment les légumes, promettent ainsi deshausses de prix beaucoup plus importantes àl’arrivée du mois de Ramadhan.

Ry. N.

CONSEIL D’AFFAIRESALGÉRO-BRITANNIQUE

Un diplomatenommé président

d’honneur Le conseil d’affaires algéro-britan-

nique (ABBC, Algerian BritishBusiness Council), présidé par LadyOlga Maitland, a désormais, à sa tête,un président honorifique, en la per-sonne de Sir Sherard Cowper-Coles,un ancien diplomate britannique.Lady Maitland a confirmé hier à

l’APS que Sir Sherard Cowper-Colesa été désigné en qualité de présidentd’honneur d’ABBC, mais qu’elle gar-dait elle-même le poste de présiden-te et du pouvoir exécutif du Conseil. La nomination de Sir Sherard

Cowper-Coles qui a été ambassa-deur dans plusieurs pays, boosterales affaires entre les deux pays, et ilest un signe de la détermination desBritanniques à renforcer leurs inves-tissements en Algérie. Le tout nouveau président du

conseil d’affaires algéro-britannique,diplômé de l’Université d’Oxford, estl’auteur de plusieurs ouvrages surdes questions liées à la politiqueinternationale, et maîtrise la languearabe, après des études au Liban.Sir Sherard a également occupé

plusieurs postes de responsabilitédans le secteur de la finance et desaffaires, le dernier, en qualité deconseiller spécial auprès du prési-dent-directeur général du groupeHSBC. ABBC prendra part à la seconde

édition du forum algéro-britanniquesur l’investissement, le 22 mai àAlger.La première édition a eu lieu en

décembre 2014 à Londres, avec laparticipation de près de 500 hommesd’affaires des deux pays. Créé en 2005, ABBC est chargé

de renforcer les relations écono-miques, notamment commerciales,entre les deux pays, par la présenta-tion des opportunités qui s’offrentdans les deux pays.

Depuis, le conseil a encadré denombreuses missions économiques enAlgérie et effectué un travail très appré-ciable qui a permis d’apporter unemeilleure visibilité du marché algérienau Royaume-Uni, souligne-t-on.

APS

Un mouvement de grève sera observé dans le secteurdes finances à partir du 22 du mois en cours. L’annonceen a été faite hier par le secrétaire général de laFédération nationale des fonctionnaires du secteur desfinances affiliée au syndicat national autonome des per-sonnels de l’administration publique, Snapap.

Remous dans le secteur des Finances

En effet, Tahar Hadjar ad’abord demandé aux recteursdes universités de l’ouest du pays,de lancer de nouveaux projets deformation tournant autour de l’in-dustrie automobile qui sera unpôle national à l’ouest du pays. Ils’exprimait ainsi au niveau del’université Mohamed-Boudiaf, ex-USTO où il a aussi abordé laquestion du développement de larecherche scientifique et de l’éco-nomie, enjoignant l’université àsortir de sa tour d’ivoire pour serapprocher de la société et desentreprises et de trouver des solu-tions aux problèmes de la société.C’est un thème qu’il aborderaencore à l’ouverture de la 2e édi-tion de la rencontre entreprises-université, organisée le même jour

au Méridien par le FCE en présen-ce de son président Ali Haddad.En prenant la parole, le

ministre dira que, jusqu’ici, larecherche scientifique se déroule«dans 80 à 90% dans les universi-tés et c’est une recherche acadé-mique, il faut aller vers larecherche appliquée pour êtreplus efficace et appuyer le déve-

loppement des entreprises parl’innovation». De son côté, le président du

FCE dira aussi combien il étaitimportant «pour l’Algérie derépondre aux défis de l’économie,par des partenariats entreentreprises et université, c’est ceque nous faisons au FCE». AliHaddad estimera encore que notrepays devait «se donner lesmoyens de notre indépendanceéconomique avec cette quête del’attractivité, de l’innovation.

Les capacités scientifiques quiexistent peuvent contribuer à l’effort

collectif pour rattraper notre retard».En marge de la rencontre, le

patron du FCE annoncera que lacampagne de son organisationpour l’emprunt obligataire débute-ra au cours du mois de Ramadhanet permettra de lever 10 milliardsde DA.

Sur ce et dans le contexte dif-ficile de crise actuelle, Ali Haddadprofitera pour lancer un appel endéclarant devant les journalistes«nous devons tous être solidairesderrière le gouvernement, derrièreses responsables pour qu’on puis-se ensemble relever le défi».

Fayçal M.

LE MINISTRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN VISITE À ORAN

Développer les partenariats entreprises-université

Lors d’un point de presse, le ministre del’Enseignement supérieur et de la Recherche scien-tifique a déclaré que son département avait reçu 4dossiers de projets d’universités privées. Des dossiers, certes, incomplets mais émanant

uniquement de nationaux et généralement spéciali-

sés. D’autres intentions existent mais sans plus, diraencore le ministre. Par ailleurs, Tahar Hadjar a également évoqué

une opération pilote qui sera lancée dans 6 universi-tés, 2 à l’Est, 2 au Centre et 2 à l’Ouest, pour fairedes masters à distance.

F. M.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de laRecherche scientifique, Tahar Hadjar, a saisi l’occasionde la célébration du 19 mai, Journée nationale de l’étu-diant, pour faire un certain nombre d’annonces, alorsqu’il était à Oran.

Hadjar évoque 4 dossiers d’universités privées

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Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 mai 2016 - PAge 5Actualité

Durant cette nuit, et selon dessources bien informées, les terro-ristes, dont le nombre n’est pasconnu mais qui dépasse la dizai-ne, ont tenté, une nouvelle fois,une diversion pour se frayer unchemin qui les ferait sortir de cetraquenard que leur ont tendu lesmilitaires.

Cependant, et comme celas’était passé durant la nuit de mardià mercredi, les forces de l’ANPdéployées en nombre assez impor-tant ont riposté énergiquement etun accrochage s’en était suivi et aduré plus de quatre heures, de 22 hjusqu’à 2 h du matin.

Selon toujours notre source,durant cet accrochage dans lequell’ANP aurait utilisé des lance-roquettes depuis les hélicoptères,un terroriste a été abattu, alors quele reste du groupe éparpillé danscette région que les terroristesavaient vraisemblablement prépa-rée depuis belle lurette, entémoigne le nombre de casematesdéjà détruites jusque-là par l'ar-mée, soit quatre, ainsi que cellesencore opérationnelles et qui abri-

tent actuellement ces terroristes,s’est retranché à l’intérieur.

Et si les militaires hésitent àintervenir durant la journée enopérant une offensive terrestre,bien que des bulls aient été dépê-chés pour l'ouverture des pistes,c’est par, selon nos sources,crainte de perdre des militairesinutilement dans ces terrainsminés, ensuite, par peur de voirles terroristes prendre la fuite àtravers les tunnels depuis cescasemates comme cela s’estpassé déjà dans d’autres endroits.

Aussi, actuellement, et c’estparce que les militaires ont la cer-titude que les terroristes sont prisau piège et que ceux-ci n’ontaucune chance d’échapper, unbouclage des lieux avec un renfortdes effectifs a été opéré ce jeudi,en attendant la manifestation deces terroristes.

Des terroristes qui, selon unesource militaire, qui rappelle quecelle-ci est supervisée par le chefde la 1re RM, le général Benhadiden personne, sont tous d’anciensdu GSPC et d’Aqmi, qui auraient

prêté allégeance récemment àDaesh en ralliant la phalangeJund Al Khalifa, première à procla-

mer son allégeance à l’organisa-tion d’Abu Bakr Al Baghdadi,Daesh, en septembre 2014 lors du

kidnapping puis de la décapitationdu Français Hervé Gourdel.

H. M.

ALORS QUE LE BOUCLAGE DES LIEUX SE POURSUIT TOUJOURS

Un autre terroriste abattu dans la forêt d’ErrichL’opération militaire menée dans la forêt d’Errich, où un

important groupe terroriste est toujours encerclé, sepoursuit toujours avec un nouveau bilan après l’élimina-tion d’un autre terroriste durant la nuit de jeudi à hier, cequi porte le bilan, comme rapporté dans le communiquédu MDN rendu public hier matin, à deux terroristes abat-tus et un troisième capturé vivant.

Dahou Ould Kablia, ancienministre de l’Intérieur et desCollectivités locales, présentementprésident de l’Association desanciens du Malg – malgaches –(ministère de l’Armement et desLiaisons générales) une structurede l’ALN ; considéré, à un moment,comme un pilier du gouvernementde Bouteflika, se démarque, c’estune évidence, de la politiqueactuelle de ce gouvernement.

Le leader des anciens du Malg était, cejeudi, l’hôte de l’université M’hamed-Bougarra de Boumerdès (UMBB) où il aanimé une conférence à l’occasion du 19Mai, a dit quelques-unes de ses vérités.

Le Malg a été, rappelons-le, un point dechute de beaucoup d’étudiants qui avaientrépondu à l’appel du FLN-ALN pourrejoindre la Révolution. Une fois sollicité,l’ancien ministre de l’Intérieur n’a pas man-qué de lancer quelques insinuations lourdestelles celles-ci «aucun malgache n’est oun’a été impliqué dans la corruption ou desmalversations», «l’insécurité et l’instabilitémenacent le pays».

Au cours de sa conférence devant lesétudiants, Ould Kablia a cité les postes stra-tégique au sein de l’Etat occupés par leséléments issus du Malg – il est question de3 DG de télévision, de 4 commandants de laGendarmerie nationale, de responsables dela Sûreté nationale, de généraux, de 20ministres et 3 chefs de gouvernement —nous avons saisi l’occasion pour ouvrir unebrèche et lui arracher quelques confidences.

Vous avez établi un listing des postesstratégiques de responsabilité occupés parles anciens membres du Malg, quel bilanfaites-vous de cette gouvernance depuis1962 à ce jour ? «De toute manière, la natu-re du régime est une nature autoritaire.

Donc, de ce fait, le pouvoir de décisionappartient à un groupe très restreint autourdu chef de l’Etat. Nous étions (les mal-gaches, ndlr) des commis de l’Etat ou plusexactement des technocrates. Le pouvoir dedécision nous n’appartenait pas.»

Nous le relancions sur le fait que sesanciens compagnons membres du Malg onteu à gérer des services importants au seinde l’armée ou des autres corps des servicesde sécurité. «Soit, ils ont géré mais surorientations et directives. On n’avait pas lafaculté d’initiative ou de faire ce que l’onvoulait ou ce que l’on jugeait bon pour lepays et c’est pour cela que l’on est arrivé àune impasse», lâchera-t-il. Et de poursuivre: «Beaucoup de gens commentent l’actualitéet cette actualité pose problème.» Du coup,nous l’avons sollicité pour nous livrer préci-sément son appréciation sur la situationactuelle du pays. «Le Malg n’est pas le pou-

voir. Beaucoup de gens confondent, eneffet, entre le DRS et le Malg. C’est tout àfait deux choses différentes. Le DRS ou laSécurité militaire sont effectivement issusdu Malg mais les objectifs étaient différents.Dans un état indépendant, les impératifssécuritaires visaient la sécurité intérieure,c’est-à-dire que le pouvoir se protégeaitcontre ses propres citoyens. Tandis quenous (le Malg, ndlr), nous étions un servicede renseignement directement orienté versla connaissance de l’ennemi pour voir cequ’il a dans les domaines militaire ou poli-tique afin de le combattre.»

Revenant à l’actualité, il dira : «Il y abeaucoup de flou. Un pouvoir doit être enfait une force qui sait ce qu’elle fait, uneforce qui sait où elle va. La question resteposée.»

Pour lui, par orgueil, Bouteflika ne laisse-ra personne décider à sa place. «Personnene peut avoir la preuve que le Président nedécide pas. Je ne suis pas de cet avis. Jepense que le Président est soucieux de sonstatut de chef. Il ne laissera pas les autresdécider à sa place», rétorquera-t-il à l’oppo-sition qui affirme que le Président ne gère

plus les affaires du pays. Des interrogationset des inquiétudes. C’est ce qu’inspire l’ave-nir immédiat du pays au leader des mal-gaches. «Je m’interroge sur l’avenir dupays. Je suis de nature optimiste mais je nepeux m’empêcher de m’interroger. Je sou-haite le grand bien à ce pays parce que lesdangers sont réels.»

Un confrère revient sur l’affirmation del’invité de Boumerdès au sujet de la bonneconduite les malgaches qui ne seraient pasimpliqués dans des dossiers de corruptionou de détournement. «Cette probité vientde notre formation et de l’éducation de ceuxqui composaient le Malg. Ce collectif fonc-tionnait avec des valeurs. Nous avons servile pays avec loyauté et nous sommes res-tés fidèles à ce principe.»

L’ancien ministre insiste sur l’insécuritéet l’instabilité qui menacent le pays et depréciser : «Moi, je ne crois pas trop à la mainde l’étranger. Ils nous ont fatigués avec ceslogan creux. Le mal est en nous. Eliminonsnos tares et tout marchera bien et je disaussi que c’est à la jeunesse de prendre sondestin et celui du pays en main.»

Abachi L.

Alors que l’opération militaire contre un importantgroupe terroriste se poursuit depuis lundi dernier,nous avons appris ce jeudi qu’un réseau de soutienau terrorisme et composé de six individus a étédémantelé par les services de sécurité dans la com-mune d’Aïn Turck, 6 kilomètres au nord-ouest deBouira, ce jeudi, plus exactement dans le villageMaâtouga, situé à la lisière de la forêt d’Errich du

côté nord, et non loin de la crête Ighil Azeggagh oùest cerné actuellement le groupe terroriste.

D’après nos sources, ce coup de filet des ser-vices de sécurité est le fruit d’informations arrachéesauprès d’un terroriste qui aurait été capturé vivantmardi dernier, durant cette opération qui a toujourscours dans cette région.

H. M.

Des centaines de militaires stationnnés sur les hauteurs d’Aïn Turck. Au loin, la crête Ighil Azeggagh (photo prise hier).

Ould Kablia, président de l’Associationdes anciens du Malg.

Un réseau de soutien au terrorisme démantelé à Aïn Turck

OULD KABLIA DÉFEND LES «MALGACHES» ET AFFIRME :

«Je ne crois pas trop à la main de l’étranger»

CRASH DE L’AVION D’EGYPTAIR

Une famille originaire de Mila parmi les victimes

Parmi les victimes de l’avion d'Egyptair assurant le vol Paris-Le Caire, qui a disparudes écrans radars jeudi vers 00h29 GMT, avant de s'abîmer au large de l'île grecque deKarpathos, dans le sud-est de la mer Egée, et qui avait à son bord 66 personnes, unefamille originaire de Mila et vivant en France.

Une information recueillie auprès de la famille Saoudi qui réside sur les hauteurs de laville (cité DNC) et qui s’est répandue comme une traînée de poudre à travers la ville, cejeudi matin, annonçant la disparition tragique de leur fille Nouha, son époux BetticheFayçal (qui a la double nationalité franco-algérienne) ainsi que leurs 2 enfants Mohamed,âgé de deux ans, et Djoumana, 8 mois.

A. M.

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Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 mai 2016- PAge 6Actualité

Le tremblement de terre, dont l’épi-centre a été situé, en mer, à 7 km aunord de la ville de Zemmouri, dans l’estde la wilaya de Boumerdès, a fait 2 277morts et 11 450 blessés à diversdegrés.

Au niveau des dégâts matériels,59 525 habitations ou infrastructuresont été détruites ou gravement endom-magées. Ce bilan matériel a été évaluéà 5 milliards de dollars.

Ce séisme a mis, de manière bruta-le, à nu les insuffisances dans les sec-teurs des travaux publics, de l’habitat,de la construction et de l’urbanisme.Pis, il a jeté une lumière crue sur lesmalversations, le trafic dans le bâtimentet la corruption.

Pour calmer, à la veille des élections(avril 2004) pour le troisième mandat deBouteflika, une population traumatiséeet scandalisée, les autorités ontd’abord déversé des milliards d’aidesdirectes ou indirectes aux victimes etparfois à des gens qui n’en étaient pas.C’était utile pour le gain de la mobilisa-tion et c’étaient des voix mobilisables.Par ailleurs, les pouvoirs publics onttenté d’incriminer une trentaine d’ingé-nieurs, d’entrepreneurs ou de reven-

deurs de matériaux de construction. Unprocès a été monté. En première ins-tance, les coupables ont été condam-nés à de lourdes peines de prison (2 à3 ans de prison ferme), mais vite acquit-tés en appel. Les magistrats se sontprobablement aperçu que les princi-paux accusés, à savoir l’Etat et les déci-deurs du pays qui ont pour obligation demettre en place une réglementationadaptée et surtout faire respecter la loi,n’étaient pas cités dans ce procès. Ledossier d’accusation est vite jeté auxoubliettes. Fort heureusement de cedrame, l’Algérie s’est retrouvée. Eneffet, le lendemain de la catastrophe ungigantesque élan de solidarité avec lesvictimes s’est manifesté.

Par ailleurs, l’aide internationales’est aussi mobilisée en masse, démon-trant que le peuple algérien jouit tou-jours de la considération et de l’affec-tion des autres peuples de la planète.

Qu’en est-il 13 ans après, au plan dela sécurité de la construction ?On a bien reclassé le centre du pays

dans la zone 3 des normes parasis-miques de construction et on a imposéune étude de génie civil et la mise en

place d’un voile en béton avant de déli-vrer un permis de construction mais glo-balement les mêmes procédés malhon-nêtes sont toujours en vigueur, à savoirles malfaçons, les trafics sur le cimentet la passation douteuse de marchés.Dernière parade pour contourner lescontraintes de la loi, la construction illi-cite.

Ces constructions en marge de la loise comptent par centaines dans lawilaya de Boumerdès. Souvent, cetteconstruction illégale se fait avec la com-plicité des responsables locaux ourégionaux. Sinon comment se fait-il

qu’un citoyen érige tranquillement unevilla de plusieurs étages, à quelquescentaines de mètres du siège de l’APC,de la daïra et du siège de la Wilaya deBoumerdès, sur une grosse conduite degaz ? Il n’est pas le seul au quartierFoas, à la périphérie du chef-lieu de lawilaya de Boumerdès. Autre exemplescandaleux : un maire d’une communebalnéaire de l’est de Boumerdès a déli-vré, en toute impunité et contrequelques centaines de millions, uneautorisation de construction et de com-merce sur un terrain de 1 000 m2 appar-tenant aux services des Domaines. Ce

ne sont là que quelques exemples. Parailleurs, la fameuse loi 8/15 est uneimmense brèche ouverte à la régulari-sation des constructions bâties endehors des délais légaux et la régulari-sation des terrains publics détournés.

Les risques majeurs ne sont pas lesouci des pouvoirs publicsDe son côté, le professeur

Abdelkrim Chelghoum, expert en génieparasismique, continue à attirer l’atten-tion des responsables et tirer la sonnet-te d’alarme et, en même temps, à subirles foudres de hauts responsables dusecteur de l’habitat et l’urbanisme. «Cequi s’est passé à Boumerdès peut sereproduire dans d’autres villes du pays.

Pour des raisons géologiques, d’his-toricité des séismes et démographique,la plus haute crainte se situe à Alger»,a-t-il déclaré, lors du forum organisé parles deux associations de journalistes etcorrespondants de Boumerdès qui ontcommémoré le drame de 2003 en pré-sence du scientifique.

Le professeur Chelghoum affirmeque la notion de risques majeurs n’estpas prise en compte dans la gestion dupays, d’où l’absence d’une instancenationale spécialisée dans ce sens.«Or, tout le monde sait que l’Algérie estsoumise à 10 aléas sur les 14 identifiésau niveau mondial», précisera-t-il amè-rement.

Abachi L.

IL Y A 13 ANS, LE TREMBLEMENT DE TERRE DE BOUMERDÈS

Les mêmes erreurs, toujours du laxisme,les mêmes risques

Le 21 mai 2003, à 19h44, un terrible séisme – 6,8 surl’échelle Richter — a ébranlé la wilaya de Boumerdès etune grande partie de l’est de la capitale. Le bilan étaitlourd et les dégâts matériels extrêmement importants.

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DIABÈTE

Les autorités veulent limiter l’utilisation excessivedes sucres ajoutés par les industriels

Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - Ilsemble que le ministère du Commercea, enfin, prêté oreille à ces avertisse-ments. Selon la Radio algérienne, «ilvient d’arrêter des mesures tendant àréduire les quantités de sucre addition-nées par les fabricants à certaines pro-ductions alimentaires».

On parle «officiellement» de trois

millions d’Algériens qui sont atteints dediabète mais les statistiques qui revien-nent souvent en évoquent plus de cinqmillions. Un chiffre qui, lu sur papier etcité sans référence, ne fait pas si «dra-matique» que cela. Pour être plus révé-lateur du désastre, il y a lieu de le rap-porter à la population.

Concrètement, 13% de la popula-

tion algérienne est atteinte de diabète.La situation est, dès lors, plus «drama-tique» surtout si l’on considère que 75%de celle-ci est jeune.Le docteurMohammed Bekkat Barkani, présidentdu Conseil national de l’Ordre desmédecins, juge «qu’il était temps» ou«pas trop tôt» que la législation imposedes limites à la surcharge des produitsalimentaires en sucres. Evidemment, leconsommateur a également sa part deresponsabilité dans la prolifération dudiabète et de l’obésité notamment.

Ceci étant directement lié à deshabitudes alimentaires et une hygiènede vie portées sur «les boissonsgazeuses, le trop gras et le trop salé»,

touchant les enfants et les tranchesjeunes particulièrement.

L’explosion de cette consommationmalsaine et déséquilibrée adepte dufast-food, depuis quelques années seu-lement, prend ses origines d’une culturealimentaire occidentale, américaine,plus précisément.

Cela n’empêche pas que les consé-quences soient déjà perceptibles, ceshabitudes prédisposent fortement leconsommateur à contracter des mala-dies chroniques ou mortelles «qui nouscoûtent, de plus, des sommes considé-rables en traitements», s’inquiète ledocteur. C’est pourquoi M. Bekkat inter-pelle les autorités et la société civile

pour l’instauration «d’une véritable poli-tique de prévention» en commençantpar agir sur les habitudes alimentaireset l’hygiène de vie de l’Algérien. Cecipour contrer la multiplication des cas dediabète mais également de cancers.

En bref, la prévention se fait à tra-vers une bonne culture alimentaire.Mais également par l’organisation d’ac-tions de dépistage régulières à vasteéchelle, «seule manière de rendre lamaladie curable à ses débuts», précisele docteur en parlant des cancers lesplus répandus en Algérie : cancer dusein, de la prostate et colorectaux,entre autres.

N. B.

L’industrie du sucre est aussi nocive que celle du tabac,voire plus dévastatrice car s’adressant à une plus grandecible. Médecins et nutritionnistes ne cessent d’alerter lesautorités et l’ensemble de la société civile sur le danger desquantités faramineuses de sucres utilisées par les indus-triels de l’agroalimentaire.

5 CONTRÔLES DE GLYCÉMIE CHAQUE JOUR POUR LES DIABÉTIQUESDE TYPE 2 QUI VEULENT JEÛNER

La Cnas va-t-elle appliquer la recommandationdu ministre de la Santé ?

«Le ministère de la Santé et de laPopulation recommande aux diabé-tiques qui peuvent et qui veulentobserver le jeûne du mois sacré duRamadhan, 5 contrôles quotidiensde leur taux de glycémie. C’est-à-dire un contrôle au milieu de lajournée, deux avant et après leftour et deux autres avant et aprèsle s’hour. Le ministère espère quela Cnas prendra en charge excep-tionnellement le remboursement del’achat des bandelettes de contrô-le.»

C’est ce que nous a indiqué Djamila Nadir,directrice centrale de la prévention au ministère dela Santé et de la Population, lors de sa venue à

Boumerdès pour participer à la journée de sensibi-lisation organisée par l’Association locale des dia-bétiques que préside Mohamed Mokri.

Pour rappel, il y a quelques mois, la Cnas asuscité la colère des malades du diabète de type 2en limitant sa prise en charge de la fourniture debandelettes que d’une boîte, soit 50 bandelettespour 90 jours. Les malades continuent à dire quecette quantité est largement insuffisante et que laCaisse d’assurances fait des économies de boutsde chandelle avec la santé de ses assurés.

De leur côté, un grand nombre de médecinsestimaient que cette décision exposait leurspatients à des risques.

«Un malade gère mieux son alimentation etson hygiène de vie et diminue bien des risqueslorsqu’il connaît son taux de glycémie», affirmentces médecins. Même si à l’époque le ministère dela Santé n’avait pas pris publiquement position ausujet de cette limitation, cette recommandationvient en quelque sorte la remettre en cause. Reste

à savoir ce que fera la Cnas de cet avis scienti-fique d’une haute autorité du pays qu’on ne peutpas accuser de complaisance.

Observation du jeûne : le médecin est souverain

Bien entendu, les conseils du ministère ne s’ar-rêtent pas aux seuls contrôles du taux de glycé-mie. Le département de Boudiaf vient en effetd’éditer une brochure comprenant des indicationssur l’observation du jeûne pour certains malades,pas uniquement les diabétiques. A l’occasion, ladirectrice centrale de la prévention rappellequelques principes au sujet du jeûne. «L’avis médi-cal sur l’observation du jeûne par les malades estprépondérant. Le médecin est souverain puisquele ministère des Affaires religieuses s’en remet àl’appréciation en dernier recours des médecinsd’autoriser ou d’interdire le jeûne», dira-t-elle.

Sur un autre chapitre la directrice centrale de laprévention dénonce certains lobbys, intéressés

par le marché du médicament, qui affirment qu’il yplus de 3 millions de diabétiques en Algérie. Pourelle, il y a au grand maximum 1 800 000 maladesen Algérie. Son argumentaire découle du fait queles Caisses d’assurances algériennes qui couvrent80% de la population n’enregistrent que 1 200 000malades. Selon toute logique, d’après elle, on nepeut pas recenser plus de 400 000 malades parmiles 20% de la population restante.

Sur le plan de la prévention, on ne peut quelouer le travail que fait l’association des diabé-tiques de la wilaya de Boumerdès (ADWB) quepréside Mohamed Mokri. Mardi dernier, il y avait eneffet salle comble au Centre culturel islamique. Lesmalades se déplacent à chaque fois que cetteONG organise une activité en masse parce qu’ilssont certains de rencontrer des spécialistes, ennombre et en qualité, tout aussi dévoués, qui leurdonnent gratuitement des conseils et qui les rassu-rent aussi.

A. L.

Le tremblement a fait 2 277 morts et 11 450 blessés.

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Prenant la parole à l’ouverture deces journées portes ouvertes, le colo-nel Smaïl Sarhoud, chef du groupe-ment, a renouvelé la volonté de cecorps constitué de se mettre au servi-ce du citoyen pour sa sécurité et cellede ses biens, rôle qu’il assumera entoutes circonstances et en tous lieuxqui relèvent de sa compétence. Toutcomme il a loué la compréhension etl’aide qu’apportent les citoyens auxgendarmes dans l’exécution de leurstâches à travers la signalisation detout acte portant préjudice à la collec-tivité. Il a également tenu à rendre unhommage aux journalistes martyrs

du devoir national pour le sacrificequ’ils ont consenti afin que l’Algériereste debout et pérenne.

A travers les différents standsérigés au niveau du hall du Palais dela culture et des arts Mohamed-Boudiaf, lieu de la manifestation, lesinvités de la Gendarmerie nationalede Annaba ont pu s’informer sur lesmultiples méthodes et techniquesutilisées par les gendarmes dansleurs missions quotidiennes. Ainsi,est mise en exergue l’améliorationconstante des exigences sécuri-taires des citoyens par les évolu-tions en matière scientifique et tech-

nologique dont l’utilisation des TIC,vecteurs de compétitivité et de per-formance.

Les nouveaux et modernes sys-tèmes de radars acquis, les motardsdéployés sur des barrages fixes etgroupes mobiles aidés par uneescadrille d’hélicoptères à l’effet dediminuer ce fléau des tempsmodernes par une dissuasion deschauffards souvent à l’origine degraves accidents de la route, ontretenu l’attention des visiteurs.Grâce à ces systèmes de radarsmais aussi aux campagnes de sen-sibilisation, il est mentionné unediminution dans les accidents, lesdécès et les blessures enregistrésdurant le premier trimestre de l’an-née en cours, comparativementavec celui de l’exercice précédent.

Un autre stand a drainé beau-coup de monde, principalement desjeunes dont beaucoup d’étudiantsqui sont venus pour s’informer des

conditions de recrutement dans lesdifférentes écoles de formation de laGendarmerie nationale. Avec l’ap-proche de la saison estivale, l’expo-sition réserve un stand au «planDelphine» mis en place pour la sur-veillance des plages chaque saisonestivale par le corps de la GN.

L’exposition contenait égalementdes stands sur les activités de l’es-cadrille d’hélicoptères de surveillan-ce, de la police judiciaire, de cellescientifique, de la cellule cynotech-nique, entre autres.

Des exhibitions d’arts martiaux etde lutte contre la criminalité soustoutes ses formes (drogue, cybercri-minalité, vols avec agression…) ontclôturé la première journée au coursde laquelle plusieurs personnesvenant d’horizons différents ont étédistinguées par le groupement terri-torial de la Gendarmerie nationalede Annaba.

A. Bouacha

Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 mai 2016 - PAGE 7Régions

ANNABA

La Gendarmerie nationale s'ouvre au public Sous le thème «où que vous soyez, la gendarmerie est

toujours à vos côtés», le groupement territorial de laGendarmerie nationale de Annaba a ouvert ses portes auxcitoyens durant trois jours, ce dernier week-end, afin d’in-former et de sensibiliser sur ses différentes missions àtravers des expositions, explications et démonstrationsde ses moyens humains et matériels.

La Direction de l'éducation de lawilaya de Sétif a mobilisé tous lesmoyens humains et matériels pourréussir ces épreuves et garantir lesmeilleures conditions pour leurdéroulement.

La présente année scolaire qui setermine s'est plutôt déroulée dans debonnes conditions, comparativementaux années précédentes où il a étéenregistré plusieurs mouvementssociaux des enseignants et assimi-lés. Les grèves cycliques et autresdébrayages avaient, en effet, pertur-bé la scolarité des élèves des diffé-rents paliers, se traduisant par desrésultats décevants en matière d'as-similation des programmes et deréussite aux examens.

Le directeur de l’éducation de lawilaya de Sétif, M. Abdelaziz Bezala,a annoncé, concernant les examensde fin de cycle primaire (5e FCP), que32 984 élèves (dont 15 859 filles) duprimaire qui participeront, demaindimanche, à l’examen dans 569centres seront pris en charge par 7

281 encadreurs. «Le nombre decentres et celui des encadreurs a étédoublé par rapport à l’année dernièrevu que pour cet examen, le ministèrede l’Education nationale a décidéque les écoliers passeront lesépreuves dans leurs écoles d’origi-ne, et ce, pour ne pas les perturberpsychologiquement à cause dudépaysement, comme ce fut le casles années précédentes», dira-t-il.

Le premier responsable du sec-teur de l’éducation dans la wilaya deSétif a indiqué également que 167candidats issus des écoles privées,10 élèves issus de l’école dessourds-muets, 19 élèves handicapéset 8 candidats étrangers (desSyriens) passeront cet examen.

Pour ce qui est du BEM qui débu-tera le 24 mai, 21 219 collégiens,dont 1 1 591 filles, concourront dans86 centres d’examen y compris celuide la maison de rééducation de Sétifqui va accueillir les 173 candidatspensionnaires. A noter aussi que 1114 élèves, originaires du nord de la

wilaya, seront concernés par l’épreu-ve de la langue amazighe.L’opération d’encadrement du BEMsera, quant à elle, chapeautée par 4449 encadreurs.

Pour les épreuves du bac quidébuteront le 29 mai, 30 006 lycéens,soit une baisse de 2 467 candidatspar rapport à l’année dernière, seprésenteront dans 95 centres d’exa-men répartis à travers la wilaya, dontun au niveau de l’établissement derééducation de la wilaya de Sétif quiaccueillera les 51 candidats concer-nés par cet examen.

Côté encadrement, 6 687 ensei-gnants ont été réquisitionnés pourassurer la bonne marche de cetimportant examen national.

Une enveloppe de plus de deuxmilliards de centimes a été dégagéepar la wilaya de Sétif pour la prise encharge des frais de restauration descandidats et encadreurs de ces exa-mens de fin d’année scolaire. «Lesefforts déployés par la Direction del’éducation pour améliorer les résul-tats des examens sont multiples etse résument aux dispositions sui-vantes, des cours de soutien et deconsolidation ont été organisés auprofit des candidats aux différentsexamens scolaires, la mise à la dis-position des établissements sco-laires au profit des élèves de 3e

année secondaire pour qu’ils puis-sent procéder aux révisions ponc-tuelles, l’accompagnement psycho-pédagogique des élèves candidatsaux différents examens, l’optimisa-tion de l’utilisation des bibliothèques,de l’outil informatique et des sup-ports multimédias, la création etdéploiement de commissions péda-gogiques et de suivi au sein de l’en-semble des établissements sco-laires, la sensibilisation et mobilisa-tion des chefs d’établissements pourune meilleure prise en charge despopulations scolaires concernéespar les examens, notamment lesélèves de 3e année secondaire. Toutceci a pour objectif de consolider laposition de notre wilaya qui n’acessé d’évoluer positivement d’uneannée à l’autre. N’oublions pas quenotre wilaya a occupé, l’année der-nière, la première place concernantle nombre de lauréats dans les diffé-rents examens», a affirmé le direc-teur de l’éducation de la wilaya deSétif M. Bezala.

Imed Sellami

EXAMENS DE FIN D’ANNÉE

84 209 candidats dans les différentsexamens à Sétif

L'année scolaire touche à sa fin et les examens sont auxportes. Les élèves de la wilaya de Sétif s'apprêtent, à l'instarde leurs camarades des autres wilayas du pays, à passer letest de vérité. A ce titre, plus de quatre vingt quatre milleélèves scolarisés dans les trois paliers de l'enseignementsont attendus pour participer aux examens de fin d'année.

Organisée à la Maison de la cul-ture, au centre-ville de Relizane,cette manifestation a donné lieu àdes démonstrations d’exercices exé-cutés par les éléments de laGendarmerie nationale, donnant unaperçu sur la maîtrise des tech-niques de combat.

Durant ces exercices, les gen-darmes ont utilisé des chiens dres-sés pour repérer des objets prohibésdans plusieurs sacs, suscitant un vifintérêt auprès du public.

La Maison de la culture a égale-ment abrité, à cette occasion, desexpositions portant sur les missionsde la Gendarmerie nationale et lesmoyens techniques modernes utili-sés, notamment dans la recherchedes véhicules litigieux, ainsi que lemaintien de l’ordre.

Au cours de la cérémonie d’ou-verture de ces journées, le comman-dant du groupement territorial deRelizane a souligné que la manifes-tation vise essentiellement à «infor-

mer sur l’évolution technologique etla modernisation en cours au sein dece corps constitué».

Cette cérémonie a égalementdonné lieu à des remises de chaisesroulantes aux handicapés et desrécompenses aux retraités de lagendarmerie, ainsi que des cadeauxsymboliques aux lauréats desconcours organisés par ce corps.

La manifestation se poursuivrapendant trois jours, au cours des-quels des explications seront four-nies sur les conditions de recrute-ment des officiers, sous-officiers etagents de la Gendarmerie nationale.

A. Rahmane

PORTES OUVERTES SUR LA GENDARMERIENATIONALE À RELIZANE

Cynophilie et arts martiaux à l’honneurDes journées «portes ouvertes» sur la Gendarmerie

nationale, inaugurées jeudi à Relizane, ont attiré de nom-breux visiteurs, en particulier des jeunes et des étudiants,a-t-on constaté.

SIDI-BEL-ABBÈS

Sortie d’une promotion de 1 600 éléments de gendarmerieDans la journée de jeudi dernier, le général-major, M.

Menad Nouba, a présidé la cérémonie de sortie de la 56epromotion d’éléments de gendarmerie qui en compte 1600. Ces jeunes promus ont bénéficié d’une formationd’une durée de 24 mois de police judiciaire, et pourd’autres des stages en mécanique-auto, électricité-auto etconduite d’engins militaires.

Parmi les stagiaires, on compte des Palestiniens dont un est le major decette promotion.

Cette promotion a été baptisée du nom du chahid Abderazak Mohamed, néle 12 septembre 1939 et assassiné par l’ennemi en 1959 à l’âge de 20 ans. 

En marge de cette cérémonie de sortie, M. Menad a inauguré le circuit deconduite moderne de 11 hectares dans le faubourg Gambetta de la ville deSidi-Bel-Abbès qui dispose d’une double voie de 1 350 mètres et une voieunique de 1 100 mètres.

Ce circuit, nous fait-on remarquer qui répond aux normes internationalesavec une voie express et une autoroute, a coûté la bagatelle de 86,9 millionsde dinars pour sa réalisation.

Avant de quitter le circuit, le général-major a recommandé de procéder à laréalisation d’un terrain de sports et d’autres structures complémentaires afind’améliorer les conditions de vie de ses éléments. Il a aussi évoqué l’inscrip-tion du projet d’un célibatorium. 

A. M.

SOUK AHRAS

50 logementssociaux attribués

à OuillenQuelque 50 logements de type

social locatif ont été attribués hierà leurs bénéficiaires au niveau dela commune de Ouillen distante de15 km du chef-lieu de wilaya par lewali de Souk Ahras AbdelghaniFillali, la première du genre danscette localité en fait depuis plus detrois ans.

L’opération s’inscrit dans le pro-cessus d’attribution des logementssociaux aux chanceux bénéfi-ciaires au niveau de plusieurs loca-lités. Dans le même contexte, ilsera procédé à l’attribution au cou-rant de la semaine prochaine de50 autres logements du mêmetype à Bir Bouhouch et 200 àM’daourouch et 100 entreMachrouha et la localité de AïnSeynour.

Indubitablement, les actionsd’attribution de logements vont sepoursuivre à travers le territoire dela wilaya. Quant aux 460 implantésau poste 10 au chef-lieu de lawilaya de Souk Ahras achevésdéjà, ils seront attribués à leursbénéficiaires le 30 de ce mois demai a-t-on appris d’une sourcecrédible.

Barour Yacine

MILA

Un nouveaudirecteur pour

la cultureUn nouveau responsable vient

d’être installé à la tête de laDirection de wilaya de la culture,poste occupé depuis quelquesmois par M. Chiaba Abdelhamid,un chef de service qui a assuré,pour la deuxième fois de sa carriè-re, un intérim prolongé.

Le nouveau locataire du posten’est autre que M.  Brihi Youcef,qui était à la tête de la Maison de laculture de Jijel.

Monsieur Brihi est le cinquièmedirecteur de la culture, à Mila,depuis la création de cette structu-re, successivement après BazineHamid, Taibi Ali, Ztili Mohamed etBouchahlata Mohamed.

A. M’haïmoud

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Cette rencontre qui a permisde faire le point sur les différentsdispositifs existants dans notrepays en matière de lutte contre letrafic de drogue, y compris la poli-tique nationale de lutte et de priseen charge des toxicomanes, arévélé des statistiques inquié-tantes.Et pour cause, dans la présen-

tation de l’intitulé du colloque,l’Office national de lutte contre ladrogue et la toxicomanie a donné

des chiffres montrant une hausseexponentielle des saisies. Ainsipour la cocaïne et pour l’année2015, les saisies ont augmenté de6 853%, de 100% pour le crack, etplus de 658% pour l’héroïne. Confirmant ainsi les alertes

des services de sécurité qui met-tent en garde sur l’évolution de lasituation dans notre pays quidevient un pays consommateur dedrogues dures et de cannabis, etcela depuis longtemps.

La Gendarmerie nationale sou-ligne que l’introduction de ladrogue se fait dans 70% des caspar voie terrestre. D’où l’importan-ce de la lutte aux frontières avecl’implication de tous les corps desécurité c’est-à-dire la Sûreté, lagendarmerie et les douanes. A l’échelle nationale égale-

ment, l’on nous indique que lenombre d’individus arrêtés dans lecadre d’affaires de drogue aatteint le chiffre de 101 309 per-sonnes, et ce, pour 73 977 affairestraitées.La deuxième région du com-

mandement de la Gendarmerienationale qui couvre plusieurswilayas de l’ouest a procédé à l’ar-restation de plus de 15 000 per-

sonnes dont 47 étrangers durantles 12 dernières années. La pré-sence avérée d’étrangers dans lesréseaux de trafic de drogue estencore une preuve de plus detransnationalité de ce fléau qui agénéré quelque 85 milliards dedollars, soulignera un intervenantde la gendarmerie qui dira encoreque la collusion entre trafic dedrogue, terrorisme et traficd’armes a été constatée à maintesreprises. Durant toute la journéedu colloque plusieurs thématiquesont été abordées comme le rôledu juge pénal, la prévention et laprise en charge du toxicomane, lerôle répressif et préventif descorps de sécurité.

M. Fayçal

Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 mai 2016 - PAge 8Faits divers

RÉVÉLÉS LORS D’UN RÉCENT SÉMINAIRE À ORAN

Les chiffres inquiétants de la toxicomanie

Mardi dernier s’est ouvert à l’Université d’Oran 1, (ex-IGMO) , un séminaire portant sur la drogue et la toxicoma-nie qui a vu la participation de la Gendarmerie nationale,les douanes et la Sûreté de wilaya, ainsi que nombred’universitaires.

L'opération a nécessité lacollecte des informations et lasurveillance des suspectsdurant deux mois sous la super-vision du procureur de laRépublique.Les éléments de la lutte

contre les stupéfiants ont faitune descente au lieu surveillé,dans un endroit à proximité de laville frontalière Maghnia, où ilsdécouvrent un camion conte-

nant 31,4 quintaux de kif dissi-mulés sous un chargement dematériaux de construction.Cette quantité de drogue

acheminée du Maroc était desti-née à la Libye, selon le mêmecommuniqué.Une importante somme d'ar-

gent a été également saisie etun matériel constitué dejumelles, des téléphones por-tables, une moto et un véhicule

touristique utilisés par lesmembres de ce réseau pour leursale besogne.Les quatre mis en cause

seront présentés devant le pro-cureur près le tribunal de Béni-Saf. Il est à signaler que pasmoins de 52,40 quintaux de kif

traité ont été saisis par les ser-vices de la Sûreté de wilaya deAïn-Témouchent lors des cinqpremiers mois de l'année encours et de nombreuses per-sonnes qui activaient dans letrafic de drogue arrêtées.

S. B.

AÏN-TÉMOUCHENT

Plus de 31 quintaux de kif saisis à Maghnia

Un joli coup de filet a été réussi par les éléments de labrigade de lutte contre le trafic de stupéfiants de la Sûretéde wilaya de Aïn-Témouchent, la semaine dernière, avecla saisie de 31,4 quintaux de kif traité et l'arrestation dequatre personnes membres du réseau, selon un commu-niqué de la Sûreté de la wilaya.

Selon des sources familiales,le suicide serait la conséquencede la difficulté pour ce père deprendre en charge ses huitenfants vu sa modeste conditionde cultivateur.

Cette précarité a été la caused'une dépression. Le traitementadministré n'a fait qu'aggraverson état. L'absence de psychothérapie

devant accompagner une médi-

cation aux antidépresseurs a faitle reste.Ce cas malheureux nous rap-

pelle que la psychiatrie est leparent pauvre de la médecine vule faible budget alloué à ce sec-teur. Les structures dignes de ce

nom pour prendre en charge effi-cacement cette catégorie demalades font cruellement défaut.

Medjdoub Ali

CHLEF

Suicide d’un quadragénaireDans le courant de cette semaine, un homme répon-

dant aux initiales de Z. M., âgé de 40 ans, a été retrouvésans vie, pendu à un arbre, au lieu-dit Babete Labtele,dépendant de la commune de Ouled Mohamed, à 20 km dela ville de Chlef, en allant vers l'ouest.

Cette campagne a ciblé lesécoles primaires à Constantineavec au total 30 écoliers, a précisé

la même source, en marge de l’ou-verture des journées «portesouvertes» sur la gendarmerie natio-

nale, soulignant qu’il a été organiséune cérémonie de remise des per-mis aux enfants ayant bénéficié decours théoriques sur le code de laroute et la prévention routière suivisde tests d’évaluation

Soutenant que ces initiatives ontpour but d'inculquer une culture rou-tière préventive aux scolarisés, l’of-ficier a ajouté que les élèves bénéfi-ciaires des permis piéton relevaient

des classes de la cinquième annéeprimaire.

Rappelant que le permis piétonpour enfant est déjà «opérationnel»dans les wilayas d’Alger, d’Oran, deBéchar et d’Ouargla, le lieutenant-colonel Miliani a indiqué que cetteinitiative constitue «une première àl’échelle africaine».

Les journées «portes ouvertes»sur la Gendarmerie nationale,

tenues à la maison de la cultureMalek-Haddad, ont été marquéespar des expositions diverses met-tant en exergue les moyenshumains et matériels de laGendarmerie nationale dans l’ac-complissement de ses missionsrelatives, entre autres, à la luttecontre la criminalité et aux opéra-tions de sauvetage et de secours.

APS

À L’INITIATIVE DE LA GENDARMERIE DE CONSTANTINE

Des permis piéton délivrés aux enfants participant à une campagne de sensibilisation

Des permis piéton ont été «délivrés» aux enfants parti-cipant à la campagne de sensibilisation sur les dangersde la route organisée par la Gendarmerie nationale, a indi-qué jeudi à Constantine le chargé de communication augroupement territorial de ce corps d'armée, le lieutenant-colonel Khaled Miliani.

SIDI-BEL-ABBÈS

Démantèlementd’un réseau de faussairesactivant à l’estet à l’ouest du pays

La brigade criminelle relevantde la Sûreté de wilaya de Sidi-Bel-Abbès a réussi vendredi àdémanteler un important réseaude faussaires activant à l’est et àl’ouest du pays, après de minu-tieuses investigations menéesces derniers jours. C’est uneopération coup-de-poing réussiede la brigade criminelle, avecl’arrestation de 11 membres dece réseau. La police a aussi saisi120 millions de centimes lors decette opération et 500 euros, lesdeux sommes... en faux billets, 5micro-ordinateurs, 5 impri-mantes laser et un produit utilisédans la fabrication de la faussemonnaie nationale et étrangère.Les 11 personnes arrêtées

sont actuellement dans le postede police et elles seront défé-rées incessamment devant leprocureur de la République deSidi-Bel-Abbès pour contrefaçonet écoulement de faux billets.

A. M.

Le corps d’un enfantde 12 ans repêché

dans l’ouedLa Protection civile de Sidi-

Bel-Abbès a, dans la matinée devendredi, repêché le corps d’unenfant âgé de 12 ans dans leseaux de l’oued Mekerra entre leslocalités de Boukhanefis et Sidi-Khaled. Le corps a été déposé àla morgue du CHU de Sidi-Bel-Abbès et une enquête a étéouverte pour déterminer les cir-constances de cette mort. A. M.

RELIZANE

Baisse sensible du nombrede crimes et de délits

en 2016 La Gendarmerie nationale a enregistré, dans la wilaya

de Relizane, une baisse sensible du nombre de crimes etde délits dans les quatre premiers mois de l’année 2016,a-t-on appris jeudi du commandant-adjoint du groupe-ment de wilaya de ce corps.

Le lieutenant-colonel Nasreddine Laib a indiqué en marge de portesouvertes sur la Gendarmerie, que cette baisse de plus de 30 pour cent parrapport à la même période de l’année dernière est due au bon déploiementdes éléments de ce corps et la vigilance ainsi que la prise de conscience ducitoyen, sa contribution à la lutte contre la criminalité à travers le numéro vert.

Le même responsable a ajouté que le groupement de Relizane a relevé 146 crimes et délits durant les quatre mois de 2016 contre 202 dans la

même période en 2015. Le nombre des accidents de la circulation a nettement baissé. Seulement

92 accidents de la route ont été enregistrés depuis le début de l’année encours faisant 7 morts et 158 blessés contre 157 accidents (9 morts et 269blessés) durant la même période de l’année dernière, a-t-on fait savoir.

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Le Soird’Algérie Monde Vend. 20 - Sam. 21 mai 2016 - PAGE9

Abla Chérif - Alger (Le Soir) -Pour ce, Mohammed VI n’a pashésité à se lancer dans une véri-table guerre contre les Nations-Unies d’abord, puis contre les insti-tutions américaines qu’il accused’avoir changé de cap dans leurgestion du Sahara occidental. Lesderniers jours ont d’ailleurs démon-tré la logique folle dans laquelles’est embarqué le monarque à tra-vers les réactions qui ont suivi lapublication d’un rapport du départe-ment d’Etat américain dénonçantde graves atteintes aux droits del’Homme dans ce pays. Dans cedocument annuellement publié,l’institution évoque la persistancede problèmes tels que la corruption,le recours quasi systématique à laforce, la pratique de la torture, ainsique les mauvaises conditions dedétention dans les prisons maro-caines. Le même rapport indiqueque la justice marocaine a parfois«manqué d’indépendance et par-fois accusé les accusés d’avoirdroit à un procès équitable (…) legouvernement marocain a d’autrepart enfreint les libertés d’expres-sion et de la presse y compris enharcelant et en arrêtant des journa-listes pour leur travail sur des sujetsjugés sensibles». Il n’en fallait pasplus pour que le roi s’emballe et crieà la «manipulation».

La première réaction s’est faitentendre du côté de la directiongénérale des prisons. Le respon-sable des établissements péniten-tiaires, qui n’a pu à l’évidence réagirde son propre chef face à un dépar-tement américain d’une telle enver-gure, s’est déclaré outré par despropos qualifiés de mensongers etinfondés. Quelques heures plustard, le ministère de l’Intérieurmarocain réagit à son tour enpubliant un communiqué qualifiantle rapport de «scandaleux» et basésur les propos de «parties hostilesau régime marocain».

Le même communiqué fait, parailleurs, savoir que «le royaume estprêt à aller jusqu’au bout pourdévoiler les dérapages de ce rap-port». Mais de simples textes nesuffisent pas à apaiser le courrouxroyal. Dans la même journée, l’am-bassadeur des Etats-Unis à Rabatest convoqué par le ministre maro-cain des Affaires étrangères. Celui-

ci dénonce auprès du représentantaméricain les «manipulations et leserreurs flagrantes contenues dansle rapport du département d’Etat».

En fait, l’ambassadeur desEtats-Unis venait ainsi de faire l’ob-jet d’une seconde convocation de lapart des autorités marocaines puis-qu’il avait été, une journée aupara-vant, convoqué par le ministre del’Intérieur qui lui avait tenu des pro-pos similaires.

La violente réaction du royaumeconstitue réellement une première,un antécédent même dans lesannales de la politique du Marocqui n’avait encore jamais réagid’une telle manière à des rapportsde ce genre en particulier lorsqu’ilsémanent d’institutions américaines.L’offensive a inévitablement attiré

l’attention d’un grand nombre d’ob-servateurs étrangers qui voient encette réaction une panique certainechez le roi déjà désabusé par l’atti-tude des Nations-Unies face au

dossier du Sahara occidental. Unbras de fer avait déjà été entreprisavec le secrétaire général del’ONU, Ban Ki-moon, accusé departialité pour avoir utilisé le terme

de Sahara occidental et prôné lanécessité de laisser aux Sahraouisle droit de statuer sur leur sort enorganisant un référendum d’auto-détermination. L’évènement avaitentraîné une réaction très violentedu Maroc qui a soulevé y comprisles foules à Rabat. Le Maroc estdécidé à ne rien concéder ni laisserpasser. Au cours de ces derniersjours, deux ministres tunisiens quiont utilisé eux aussi la terminologie«Sahara occidental, un territoire àdécoloniser» ont été à leur tour prisà partie par les autorités maro-caines qui y ont vu une provocationet une manœuvre destinée à désta-biliser le royaume.

Fort du soutien de la France etdes monarchies du Golfe,Mohammed VI s’est engouffré dansune logique qui risque pourtant decoûter cher à son pays. Cellequ’adoptent généralement les per-sonnes acculées qui s’enfoncent enouvrant plusieurs fronts à la fois…

A. C.

APRÈS L’ONU, LE MAROC S’EN PREND À LA TUNISIE ET AUX USA

L’étrange offensive de Mohammed VI

Mohammed VI, roi du Maroc.

TUNISIE

Ennahdha renonce à l’islam politique«Nous n’avons jamais eu la préten-

tion d’islamiser la société ou d’ap-prendre aux Tunisiens leur religion. Laraison est simple : notre pays est unEtat dont la religion est l’islam et per-sonne n’a le droit d’interférer dans laconscience des Tunisiens qui n’ontaucune leçon à recevoir en matière depratique de leur religion.»

Cette déclaration venant du chef du bureaupolitique du parti islamiste Ennahdha résumeclairement la nouvelle voie que ce parti auraitchoisi d’adopter à l’issue de son 10e congrès pourentrer dans les cœurs des Tunisiens. En outre,cette position est confirmée par celle du leaderdu parti Rached Ghannouchi qui a déclaré aujournal français Le Monde : « Désormais, plusd’islam politique.» Ce congrès, ouvert vendredi,doit durer trois jours à l’issue desquels, le partiislamiste aura une nouvelle peau selon ses res-ponsables qui affirment qu’Ennahdha sera,désormais, un parti comme les autres en sedébarrassant de son idéologie originelle et enoptant pour la séparation entre le politique et laprédication. De telles déclarations font de cecongrès un évènement national dont dépendl’avenir du pays. En pratique, les responsablesdu parti accordent le choix à leurs militants entreces deux options. Ceux qui cherchent la prédica-tion sont tenus de quitter le parti et de se consa-crer, à travers des associations légales, à la pré-

dication. Cette option, annoncée depuisquelques jours, est différemment commentée parles observateurs. Certains y voient le résultatd’une prise de conscience dictée par l’expérienceacquise par le parti islamiste en matière d’exerci-ce du pouvoir. D’autres n’y croient pas un mot dufait que ce parti a habitué la société au doublelangage, alliant la chose et son contraire.

Cependant, tous les responsables du partiaffirment, à ceux qui veulent bien les entendre,que cette formation «prendra ses distances avecle passé» et n’affectionne nullement le retour enarrière. Ce retour est consigné dans les motionsdu congrès et les notes d’évaluation du parcoursantérieur qui, aux yeux de certains nahdhaouis,était «catastrophique». Aussi, la lecture desmotions du congrès donne l’image d’un partiouvert à tous, aussi bien à sa base qu’il ne fautsurtout pas offusquer, qu’aux anti-islamistes,qu’enfin à une jeunesse déçue par la dégradationde sa situation et qui ne voit pas l’avenir en rose.Ainsi, il est aisé de constater que Ennahdha pri-vilégie le chemin de l’entente pour «servir laTunisie» et concrétiser, aux côtés «de nos parte-naires les attentes du peuple dans le cadre de ladémarche consensuelle et participative que nousavons choisie ensemble en vue de garantir la sta-bilité de notre pays». Cette position et ces décla-rations font l’objet de suspicions dans certainsmilieux, en particulier ceux de la gauche qui n’ad’autre objectif que la disparition pure et simpledu parti islamiste de la scène politique. Dans cecontexte, l’on relève que les partenaires poli-tiques de ce parti n’ont rien changé à leurs posi-tions. Il serait le seul à «avoir eu l’audace» d’opé-

rer une mue qui, souhaite-t-il, lui attirerait unerelative sympathie de certains détracteurs,notamment ceux de la gauche. Au plan de l’orga-nisation, l’on s’accorde à dire qu’Ennahdha estun grand parti. Fort de l’expérience acquisedepuis sa création, il y a une quarantaine d’an-nées dans la clandestinité, ce parti a accumuléautant les succès que les échecs. C’est en sefondant sur les échecs qu’il se permet, aujour-d’hui, d’organiser un congrès auquel il a invité 2000 personnes dont 200 étrangers, sans compterles 10 mille sympathisants qui ont investi le par-terre de la plus grande salle de sports en Tunisie.

Les congressistes doivent débattre, surtout,d’une motion politique et d’une motion structurel-le alors que la question de la présidence du mou-vement reste une énigme, ne serait-ce qu’auniveau des candidatures. Celles-ci seraient-ellesmultiples ? Osera-t-on se mesurer à RachedGhannouchi pour briguer ce poste ou optera-t-onpour la continuité ? A ce sujet, Sami Dilou, l’undes ténors de ce parti, a affirmé que «noussommes obligés de démontrer à nos militants,d’abord, et aux Tunisiens, ensuite, que la démo-cratie fait partie intégrante de notre comporte-ment quotidien». Est-ce le signe d’une multitudede candidatures ? Toujours est-il et quelle quesoit l’option qui sera prise par ce parti et quel quesoit son principal dirigeant, ce 10e congrès duparti islamiste est d’une importance capitaleaussi bien pour le parti que pour la Tunisie toutentière, eu égard à la place qu’il occupe surl’échiquier politique et à son poids dans les choixpolitiques et économiques du pays.

K. M.

Le roi du Maroc a décidé de foncer tête baissée dansune stratégie de confrontation à l’issue peu probable.Effrayé à l’idée de perdre la bataille du Sahara occidental,il croise le fer de manière parfois violente avec tout ce quicontredit ou peut contredire sa logique sur le dossier.

MOLENBEEK, SYMBOLE D’UNE BELGIQUE POUR LONGTEMPS DÉGRADÉE

Sombres les joursLe métro s’arrête quelques

secondes, quelques passagers,trois, montent dans la rame et puis,sifflement vers une autre station.

Persone n’est descendu. Est-ce unhasard ? Une peur de ne pas s’aventurer dansce coin horrible ? Une façon de conjurer le sorten ne visitant pas les lieux du crime, descrimes ? Sans doute, de tout cela. Une passa-gère parle d’une voix qu’elle veut audible partout le monde : «J’espère que les salauds quiont fait ça resteront en prison le restant de leurvie.» Les voisins du siège et les autres assisun peu plus loin ne veulent pas entrer en dis-cussion sur cette thèse. Personne n’a enviede parler de l’attentat de Molenbeek ni ne veut

en entendre parler. C’est le même sentiment,partout, en Belgique. Le gouvernementCharles Michel, Alliance des Libéraux franco-phones et des nationalistes, les Flamands,droite pur-jus, n’intéresse pas grand mondelorsqu’il évoque les mesures prises ou àprendre pour lutter davantage contre le terro-risme. Dès les premiers instants qui ont suiviles descentes punititives sur Molenbeek etl’aéroport de Bruxelles, Zaventem, l’exécutif amultiplié les couacs, les erreurs, les déclara-tions à l’emporte-pièce et les approchesbidon. Mis sous tension par ses pairs euro-péens et, particulièrement, par la France quilui reprochent son peu de vigilance qui acausé les attentats de Paris du 22 novembre2015, il a, depuis, navigué à vue. Molenbeek,la cité d’où tous les meurtres sur Paris ont étéconçus, planifiés et réalisés, est devenue une

triste attraction pour les médias du mondeentier. Les résidents Belges d’origine marocai-ne ou belgo-marocaine dans une écrasantemajorité ne veulent plus parler aux journa-listes, français notamment. Il faut relever queces derniers ont rivalisé d’ardeur et d’inventivi-té en production de clichés, de contre-vérités,d’absurdités et de sentences à la clef sansnuances, sans précaution de style. Molenbeekdevient, hélas, le lieu de tous les phantasmes,la cité où toutes les approximations sont per-mises. La bourguemestre (maire) FrançoiseSchepmans, libérale, a tenté au début derésister à cette déferlante, mais depuisquelque temps, elle semble avoir changé deplan. Les associations, les habitants et lesélus municipaux de cette banlieue au cœurmême de la ville prennent le relais de la cheffede la maison communale, montent au créneau

pour mettre en exergue les actions menéespour la déradicalisation et les résultats obte-nus, ça ne suffit pas, ça ne suffit plus. Lemodèle belge a pris un sérieux coup et lessondages font apparaître une avancée, sanspécédent, de l’extrême droite tant au nordqu’au sud du pays. L’opposition au fédéral,socialiste et chrétienne, ne semble pas récol-ter les fruits de la néfaste gestion des affairesdu pays par l’exécutif Michel... 

Ici comme un peu partout en Europe, lesvieux démons reviennent au galop et ren-voient le Vieux Continent à ses heures les plussombres, à sa triste histoire de colonisation,de faschisme, de nazisme, de pétainisme etde et de... Bruxelles, capitale de cet ensembleen voie d’évaporation qu’est devenue l’Unioneuropéenne, n’en est que le reflet...

A. M.

De Tunis, Kattou Mohamed

De notre bureau de Bruxelles,Aziouz Mokhtari

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Le Soird’Algérie Culture Vend. 20 - Sam. 21 mai 2016 - PAGE 10

[email protected]

SALLE ALGERIA (52, rueDIDOUCHE-MOURAD, ALGER).Samedi 21 mai à 17h00 : Généralede la pièce Hadr, mise en scène deHanane Boudjemaâ, d’après El Khob-za de Abdelkader Alloula.LIBRAIRIE CHIHAB (BAB-EL-OUED, ALGER)Samedi 21 mai à 14h30 : Rencontre-débat avec Rachid Mokhtari autour deson roman Moi, scribe.PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Mardi 24 mai à 15h00 : Vernissagede l’exposition de «Kumihimo», l’arttraditionnel japonais du tressage decordons. Le vernissage sera suivid’une démonstration par la maîtressedu kumihimo, Mme Hoko Tokoro. L’ex-position sera ouverte jusqu’au 26 mai.Jusqu’au 30 mai : Exposition «Lesvilles d’Algérie».

LIBRAIRIE CHAÏB DZAÏR (1,AVENUE PASTEUR, ALGER-CENTRE) Samedi 21 mai à 14h : Les éditionsAnep organisent une rencontre-débat,suivie d’une vente-dédicace animéepar Mme Souhila Amirat, autour de sonouvrage La Rebelle. GALERIE DE L’HOTEL HILTON(PINS-MARITIMES, ALGER) Samedi 21 mai : Sous l’égide de laCaritas d’Alger, exposition vente detapis en teinture végétale de Tigurarin(Timimoun) et objets de couture-broderie des ateliers «Les Mainsd’Or», aux côtés d’autres productions(vannerie de Timimoun). LIBRAIRIE GÉNÉRALE D’EL-BIAR (ALGER)Samedi 21 mai à 14h30 : AbdelkaderHarichane signera son livre Le théchez le FLN, paru aux éditions Saihi.LIBRAIRIE KALIMAT (27, AVENUEVICTOR-HUGO, ALGER)

Samedi 21 mai à 14h30 : AbdelkrimTazarout signera son livre Cinémaalgérien, des films et des hommages,paru chez Rafar Editions 2016.THÉÂTRE NATIONAL ALGÉRIEN(ALGER)Samedi 21 mai à 10h : Conférencesur «La Révolution algérienne et lethéâtre» par Lamine Bechichi, El HadiRedjeb, Ahcen Thlilani, AbdelhamidRabia.LIBRAIRIE EL-IDJTIHAD ( 9, RUEHAMANI-AREZKI, ALGER-CENTRE)Samedi 21 mai à 14h30 :Présentation du livre Ecrire l’histoire,œuvre posthume de l’historienAbderrahim Taleb Bendiab, enprésence de M. Fouad Souci,préfacier de l’ouvrage, et de Mme LeilaBenmerabet, présentatrice del’ouvrage et veuve de l’auteur.GALERIE DAR EL KENZ (LOTBOUCHAOUI 2, N°325, CHÉRAGA,ALGER)

Du 21 mai au 5 juin : Exposition«Parfums d'antan» de l'artiste AbdelHalim Selami. Vernissage le samedi21 mai à partir de 15h. INSTITUT CULTUREL ITALIEND’ALGER (EL BIAR)Jusqu’au 1er juin : Exposition decéramique «Rencontresd’arabesques» ,avec les artistes ElenaParoniti et Karim Haddaoui.THÉÂTRE RÉGIONAL D’ORANSamedi 21 mai à 19h : Concertd’Amancio Prada «Mes annéesparisiennes», dans le cadre du 17eFestival culturel européen en Algérie.GALERIE D’ART ASSELAH (RUEHOCINE-ASSELAH, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 30 mai : Expositioncollective de peinture par les artistesde l’atelier Mira Naporowska.

GALERIE SEEN ART (156,LOTISSEMENT EL-BINA, DÉLY

IBRAHIM, ALGER)Jusqu’au 31 mai : Exposition collective«Regards intemporels» des artistesMustapha Adane, Souhila Belbahar,Salah Hioun et Rezki Zerarti. MARCHÉ VOLTA (ALGER)Jusqu’au 21 mai : Exposition «Picturiégénérale 3» avec la participation de 23artistes dont Fella Tamzali, MayaBencheikh El-Feggoun, Mourad Krinah,Yasser Ameur, El Panchow et YoucefKrache.GALERIE D’ART SIRIUS (TÉLEMLY, ALGER)Jusqu’au 31 mai : Exposition «HaïkVibes. Amour, mystère et féminité», del’artiste Alexandra Gillet.BASTION 23 (Bd AMARA-RACHID,BAB-EL-OUED, ALGER)Jusqu’au 11 juin : Exposition dephotographies «Constantine, regardscroisés, patrimoine et culture», dans lecadre du 17e Festival cultureleuropéen en Algérie.

En marge de la visite enAlgérie du Président serbeM.Tomislav Nikolic, la Premiè-re dame de la République deSerbie, Mme Dragica Nikolic, avisité des établissements cul-turels dans la wilaya d'Alger.Mme Nikolic s'est, ainsi, rendueau Musée national des antiqui-tés et des arts islamiques, auJardin d'essai du Hamma et àl’Atelier de céramique d'art àDraria. Au début de ce mois demai et en marge de la visite enAlgérie du présidentiel ivoirienM. Alassane Ouattara, la Pre-mière Dame de Côte d’Ivoire,Madame Dominique Ouattara avisité le musée des Beaux-Artset le Jardin d’essai à Alger. LaPremière dame a marqué unehalte auprès du grand arbre àlianes, qui avait servi de décorau tournage du film Tarzan de1932 avec l’acteur JohnnyWeissmuller. Mme Ouattara aégalement visité son quartierd’enfance, Sidi-Mabrouk, àConstantine.Lors de visites de deux ou

trois jours, ces premièresdames ont eu le temps de visi-ter des musées d’Alger. Com-bien d’Algérois ont visité lesmusées de leur ville ?

K. [email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Etant le seul à perpétuer sa fabrication,métier qu’il a acquis directement de sonpère, Djamel Nifer le fait savoir ostentatoire-ment même s’il dit que la fabrication de lakouitra est devenue difficile aujourd’hui enraison de la rareté des essences de boisréservées à la lutherie, à l’image du palis-sandre, de l’érable ou de l’épicéa qui consti-tuent un bois très acoustique et qui convientparfaitement à la réalisation d’instruments dehaute facture.Heureusement qu’il en possède encore

en stock, au grand bonheur des musiciensqui utilisent ses instruments surtout, commeils le disent dans leur jargon, ses kouitrassonnent bien.A 58 ans, Djamel Nifer continue à ouvrir

très tôt le matin son atelier situé à El-Affroun,dans la wilaya de Blida. Il a choisi de s’y ins-taller pour s’éloigner de l’air marin qui afâcheusement affecté la santé de sa fille.Même exigu et ne répondant pas auxnormes en vigueur, de grandes réalisations

émergent de cet atelier puisque Djamel Niferest également un grand spécialiste de laconfection du aoud arbi (luth arabe), utilisépar les chanteurs du malouf qui viennent deAnnaba et Constantine pour s’en acquérir.Il faut dire que s’il continue à fabriquer ces

instruments, c’est par pur amour à ce métier,nous dira-t-il, d’autant qu’il lui a été légué parson père depuis qu’il avait 15 ans, quandbien même cet art ne lui rapporte pas grand-chose sur le plan financier.

La cherté du bois et des accessoiresréduisent, en effet, la marge bénéficiaire,laquelle encourage tout artisan à en fabri-quer davantage.Malgré cela, des centaines de ses koui-

tras remplissent, depuis, les orchestres demusique arabo-andalouse au grand dam desa santé car Djamel Nifer souffre d’allergie àla poussière de la nacre, utilisée dans l’enjo-livement de cet instrument.Aujourd’hui, sa kouitra est réalisée avec

le noyer et le teck blanc pour ce qui est dufond bombé et l’épicéa pour ce qui est de latable d’harmonie. Un mariage d’essencesqui donne ce son un particulier de la kouitracar elles sont minutieusement choisies parmiles bois surtout que le luthier n’a pas droit àl’erreur, nous confie-t-il. Un mauvais choixdonne conséquemment un mauvais instru-ment, ajoutera-t-il.Ce n’est pas le cas pour ses instruments

et les musiciens qui les utilisent le confir-ment. «La kouitra de Nifer est juste et donnede l’aisance dans son jeu», se plaisent-ils àle répéter. Mais tant que Djamel Nifer est enmesure d’en fabriquer, la kouitra a de beauxjours devant elle. Qu’en sera-il après ? Heu-reusement que son fils si intéresse bien qu’ilait fait des études universitaires loin d’avoirdes affinités avec ce métier. Serait-il capablede perpétuer ce legs familial ? L’avenir nousle dira car il serait désolant de voir un métieraussi noble disparaître avec la disparition deses artisans.

M. Belarbi

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LE LUTHIER DJAMEL NIFER

Pour la perpétuité de la facturede la kouitra

Ces damesde culture

Par Kader BakouLe luthier Djamel Nifer, fils du

grand fabricant d’instruments demusique Mohamed Nifer, estaujourd’hui le seul manufacturierdans l’Algérois qui s’est spécialisédans la kouitra, un instrument typi-quement algérien, très prisé dans lesorchestres andalous car sa sonoritése marie merveilleusement avec lesmélodies de la nouba.

U ne exposition d'objets archéologiquesretrouvés sur le site de fouilles préven-tives de la place des Martyrs, témoins

de deux millénaires d'histoire de la capitale, aété inaugurée mardi au Centre des arts duPalais des raïs, Bastion 23. Organisée par le Centre national de

recherche en archéologie (CNRA), cetteexposition comportant plusieurs objets depoterie, des ustensiles et des sculpturesrécupérées in situ, vise à «montrer au grandpublic» l'importance de ces fouilles et les«trésors archéologiques» mis au jour, indiquele directeur du CNRA, Farid Ighilahriz. Lesvitrines de cette exposition comportent depetits objets, faciles à déplacer, comme desfragments de poterie, des jarres, des lampes

à huile, des chandeliers, des pipes, desvases ou encore des amphores remontant auIIe siècle pour les plus anciens jusqu'à lapériode berbéro-ottomane. Dans le hall du Bastion 23, le CNRA pré-

sente au public des meules à grains, desbases et chapiteaux de colonnes en marbre,des sculptures de décoration de portes ouencore des boulets de catapulte datés entrele XIIIe et le XIXe siècles. Des panneaux renseignant sur les fouilles

de la place des Martyrs, les opérations d'ar-chéologies préventives menées par le CNRAet des photographies des vestiges de la mos-quée El Sayida (antérieure au XVIe), ainsique le sol carrelé de «Beyt el Mal» (siège duTrésor public), tous deux rasés en 1832 au

début de la colonisation française, sont éga-lement exposés. Le directeur du CNRA aégalement rappelé que les résultats desfouilles archéologiques de la place des Mar-tyrs, emplacement de la future station-muséedu métro d'Alger, sont en cours d'interpréta-tion «jusqu'à mars 2017». Entamées en 2013 par un groupement

constitué du CNRA et de l'Institut national desrecherches archéologiques préventives (Inrap,France), ces fouilles ont mis au jour des ves-tiges archéologiques, qui remontent au IIesiècle pour les plus anciens, sur le site de lastation place des Martyrs du métro d'Alger. Des voies dallées romaines, des pave-

ments en mosaïque d'une basilique du Vesiècle et une vaste nécropole byzantine ren-

fermant 71 tombes du VIIe siècle ont étéexhumés à la faveur des travaux sur ce site. Ces fouilles, qui constituent le plus impor-

tant chantier archéologique jamais entreprisen Algérie avec un budget de plus 700 mil-lions de dinars ont également permis, selonle directeur du CNRA, la formation d'équipesd'archéologues algériens aptes à mener desopérations propres à l'archéologie préventivede manière «complètement autonome». Une seconde exposition de photogra-

phies dédiées à l'évolution des instrumentsde mesures du temps est également ouverteau public. Inaugurée lundi, l'expositiondes résultats des fouilles de la place desMartyrs restera ouverte au public jusqu'au1er juin prochain.

PATRIMOINE

Des objets des fouilles archéologiques de la place des Martyrs exposés au Bastion 23

Page 11: Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 L’étrange À LA ... filevend. 20 - sam. 21 mai 2016 - 13-14 chaÂban 1437 - n° 7799 - prix 15 da - fax : rÉdaction ... le tremblement de terre

Vend. 20 - Sam. 21 mai 2016 - PAGE 11

Un cahier à la main, un biscuit dansl’autre, Salim se dirige vers la salle de bainavant de se faire rattraper par sa mère.«Pas si vite, tu vas me laisser le temps deprendre une douche avant de t’enfermer.»

C’est la dernière ligne droite avant lesépreuves du bac, et Salim donne un boncoup avant le jour J. La salle de bain c’estson lieu de prédilection et surtout d’inspi-ration pour ses révisions.

«Il ne sait pas travailler ailleurs. Celadate du primaire. On a beau lui expliquerque ce n’était pas un endroit pourapprendre ses leçons ou faire ses devoirs,mais rien n’y fait. Il piquait des crises de

larmes quand on s’y opposait. On a doncfini par céder.» Allongé dans la baignoire,qu’il aura au préalable recouverte d’unecouette, Salim potasse ses leçons.

«Tout petit, il a commencé à le faire,d’abord en cachette. Après le goûter, il pre-nait carrément son cartable et s’enfermait.Il était très discret. Au départ, je ne m’enrendais pas compte. Je rentrais du boulotfatiguée, j’avais juste le temps de préparerle dîner. J’allais directement dans la cuisi-ne, je n’en sortais que pour inviter Salim,son frère cadet et leur papa à se mettre àtable. J’étais loin de me douter qu’il setrouvait dans la salle de bain et encore

moins son père qui était tout le temps scot-ché devant la télévision.»

Le pot aux roses, la maman l’a décou-vert le jour où le petit frère avait renverséson bol de chocolat au lait. «Il était trempé.J’avais piqué une crise ce jour-là car j’étaisen retard pour la popote. J’ai vite changéSamy puis machinalement j’ai pris les vête-ments sales pour les mettre dans le panier.La porte de la salle de bain était fermée.J’ai tapé mais personne ne répondait. J’aivérifié si Salim ne se trouvait pas dans sachambre, j’ai vite compris qu’il était à l’in-térieur. Trop effrayé d’être surpris, il nebougeait pas. Sentant que je bouillonnais,il a fini par ouvrir. Le cartable à la main, ilbaissa la tête et courut vers sa chambre.Quant à moi j’étais hébétée par ce que jevenais de découvrir. Il avait posé un drapau fond de la baignoire, il s’asseyait et tra-vaillait tranquillement. Au début, choquée,

je lui interdisais de rentrer dans cette piècesans ma permission. Je le surveillais, maisje voyais qu’il était malheureux. Je l’obli-geais à faire ses devoirs dans sa chambre,assis derrière son bureau. Il restait desheures sans rien dire, mais il n’ouvraitaucun cahier. Je m’obstinais vainement.Son père essayait de me raisonner maisn’y parvenait pas. Au fil des jours, j’aiconstaté qu’il n’ouvrait plus ni cahier nilivre. Là j’ai compris que ce n’était pas dela rigolade. J’ai laissé faire. Je n’ai pas àme plaindre, puisqu’il a de bons résultats àl’école. Je n’ai plus cherché à comprendrele choix de la baignoire.»

A 17 ans, Salim n’a pas dérogé à la règle.Les maths il les potasse toujours dans sabaignoire. Et son bac, il compte bien ledécrocher. «Maintenant tout le monde acompris que la salle de bain est réquisition-née au moment des révisions.» n

Enquête-Témoignages

Soraya, maman de deuxenfants, enseignante :

«Se sentir utile»«J’ai toujours rêvé d’exercer le

métier d’enseignant. Pour moi, il n’y apas plus noble travail que d’éveiller laconscience des enfants. Je me sensresponsable des générations à veniret me sens de même très impliquéedans la société dans laquelle je vis. Jeme sens utile.» C’est ce sentiment quimotive Soraya au quotidien pour serendre à l’école dans laquelle elleexerce depuis quelques années.«Vous savez, au départ, j’ai travaillédans une crèche où j’ai été très mal-heureuse parce que j’assistais impuis-sante à certains comportements etactes que je jugeais comme des mal-traitances. Cela me faisait vraimentmal au point où j’ai failli faire unedépression. Alors, j’ai quitté, même sij’aimais mon travail, mais je n’étaispas heureuse. Par la suite, j’ai fait desvacations et je ne comprenais paspourquoi les enseignants se plai-gnaient, même si toutes les conditionsde travail étaient réunies.

Pour la plupart, c’était une corvéeplus qu’un travail rémunéré. Pour mapart, depuis que j’exerce à pleintemps, je nage dans le bonheur. C’estvrai qu’au départ, j’ai eu du mal àm’entendre avec le directeur parceque je voulais organiser des sortiespédagogiques, mettre en place unclub vert et d’autres activités encore.L’idée ne l’emballait pas du tout. Il étaittrès carré ; mais petit à petit, il a finipar accepter et adhérer pleinement àmes idées. Je pense que lui-même est

fier de dire que nous organisons cegenre d’activités. Pour ma part, jepeux dire qu’au jour d’aujourd’hui, j’aitrouvé le bonheur au travail. Et j’espè-re que cela va durer très longtemps.Je pense qu’il n’y pas mieux que de sesentir utile.»

Nouha, 45 ans, célibataire,secrétaire de direction dansune entreprise publique :«Je pleure tout le temps»

Pour Nouha, le travail équivaut àune torture. «J’ai commencé à tra-vailler très jeune car je vivais dans unesituation familiale précaire. Et j’ai trèsvite déchanté. J’ai compris que dansle milieu du travail, c’est la loi du plusfort qui prime. Le plus fort en termesde méchanceté, ou bien de maârifa

mais rien à voir avec les compétenceset le travail. Cela m’a vraiment attris-tée. Avec ma façon naïve de concevoirle monde, j’ai subi beaucoup de coupsbas. De nature timide, je me suis sen-tie très vite seule et vite renfermée surmoi-même. Mais au moins j’avaisquelques tâches à accomplir aubureau. Mon responsable veillait à ceque je m’occupe au moins quelquesheures par jour. Mais depuis qu’il a étépromu, j’ai été mutée à une autredirection. Et c’était là le drame. Monsupérieur ne sait vraiment pas com-ment dispatcher le travail et ne faitconfiance à personne.

Au fil des semaines, il m’a confis-qué l’ordinateur, et ne me confiait plusaucune tâche. Je n’ai plus simplementaucun plan de charge. Si vous entrezdans mon bureau, qui est très grand,vous trouverez une table, une chaiseet c’est tout. Pas de feuilles, rien.

Quand je réclamais du boulot, ilrefusait même de me recevoir dansson bureau. Et dans sa direction, je nesuis pas la seule dans ce cas.

Cela me fait encore plus mal parceque je n’ai personne avec qui parler etpartager mon désarroi. Alors, depuisquelques semaines, j’ai pris l’habitudede prendre avecmoi des romans etje passe mesheures à lire aubureau. Comme jen’ai pas de PC, jeprends avec moiun cahier et j’écrismes pensées pourpasser le temps.Mais, des fois, jeme surprends àpleurer des heuresdurant sans pou-voir me calmer.

A vrai dire, jepleure tout le temps. Je ne suis épa-nouie ni chez moi ni au travail. Je sur-vis tout simplement.»

Mourad, cadre dans uneentreprise privée :

«Le bonheur au travailn’existe pas»

«Je suis très pragmatique à proposde cette question. Je travaille pour unsalaire, sans plus. L’entreprise est cen-sée me fixer des objectifs qu’elle doitatteindre et en contrepartie, je perçois unsalaire. Je ne crois pas à la théorie dubonheur au travail et à l’épanouissementdans son lieu de travail. Pourquoi ?Parce que par mon expérience profes-sionnelle, à chaque fois que j’ai voulum’investir dans mon travail en medisant que c’est mon deuxième chez-moi, j’ai été déçu. Au bout de cinq

années de travail, j’ai donc décidé dene plus m’investir émotionnellement.Mes relations avec mes collègues selimitent à des échanges purement cor-diaux. Lors des réunions, j’essaye deprendre la parole le moins possibletout en donnant quelques indicationssur mon plan de charge.

Je pense que les déceptions demes premières années de travail ontforgé mon caractère et je suis devenuimperméable à l’ambiance au travail.Donc, comme je le disais, le bonheurau travail n’existe pas.

Mais je considère que le respectau travail doit être une obligation et derigueur tout le temps.»

Hassan, marié, employédans une entreprise

publique : «Je ne réfléchispas de cette façon»

Pour Hassan, la question du bon-heur au travail est une problématiqueénigmatique. «Je n’ai pas comprisvotre question. Vous voulez dire si en

allant au travail, on est heureux ? Jene me suis jamais posé cette ques-tion. Je n’ai jamais réfléchi de cettefaçon. Pendant longtemps, monentourage m’a harcelé pour trouver unemploi stable et de préférence dansune entreprise publique. On me disaitsouvent que j’aurai moins de pressionet surtout moins de tâches. Eh bien,c’est la réalité.

Chaque jour, je dépose mesenfants à l’école et je me rends au tra-vail pour rester au bureau sans quel’on me confie un travail. Comme j’aiun responsable qui demande justequ’on pointe, alors dès 10h, avec mescollègues, nous sortons faire noscourses, et nous retournons vers 15h.Est-ce que c’est cela le bonheur autravail ? Oui, peut-être. En tout cas,pour ma part, je ne le conçois pasautrement.» n

ENTRETIEN«Le bonheur

au travailcommencerait

par la préventionde l’usure»

Dans cet entretien,Sabah El Islah

M'rakach, psychologueclinicienne, DG de SAB Solution, explique le

concept du «bonheur autravail». Elle revient surles conséquences éfastes

du stress au travailet son impact sur

la société.Lire en page 12

.............C’EST MA VIE

L’enfance déchiréeLes années n’ont pasréussi à effacer la

tristesse qui se dégagede ses petits yeux bleus,lorsqu’il évoque sonenfance. Une enfance

marquée par ledénuement. Il s’ensouvient encore, leslarmes aux yeux.

.............VOYAGE CULINAIRE

Kouirat esselkbelham mkefet,

un plat de la villedes Roses

Cette semaine, nousn’allons pas aller trèsloin car la recette que

nous allons découvrir etpartager nous vient deBlida, cette ville à lapériphérie d’Alger,connue pour son

attachement aux us etcoutumes en général

et à la cuisinetraditionnelle en

particulier.Lire en page 13

Le Soird’Algérie

[email protected]

«DEPUIS QUE JE TRAVAILLEÀ PLEIN TEMPS, JE NAGE

DANS LE BONHEUR. AU DÉPART, J’AI EU DU MAL

À M’ENTENDRE AVEC LEDIRECTEUR PARCE QUE JEVOULAIS ORGANISER DESSORTIES PÉDAGOGIQUES,METTRE EN PLACE UN CLUB

VERT. L’IDÉE NEL’EMBALLAIT PAS DU TOUT.

IL ÉTAIT TRÈS CARRÉ ;MAIS PETIT À PETIT,

IL A FINI PAR ACCEPTER.»

Par Naïma Yachir [email protected]

La baignoire

ATTITUDES

Le bonheur au travail : entreidées reçues et réalité Animé par Naïma Yachir

Numéro 226

oirmagazineSPar Sarah Raymouche

Sortir pour travail ler et non pas pour aller autravail . Etre heureux en se disant qu’on est utile.

Ce sont là autant de réflexions de ceux qui«nagent» dans le bonheur au labeur.

Est-ce le cas en Algérie ?Ph

otos

: DR

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Le Soird’Algérie Vend. 20 - Sam. 21 mai 2016 - PAGE 12Entretien

Soirmagazine : Comment définiriez-vous le bonheur au travail ?

Sabah El Islah : «Le problème le plusimmédiat dans l'utilisation du travail de l'hom-me est celui de l'amortisseur du moteur, celuide la fatigue et de l'usure», écrit Louis Leguillant (condisciple de Jacques Lcan etd'Henry Hey, médecin et directeur de l'hôpitalpsychiatrique de La Charité- sur-Loire enFrance, durant la Seconde guerre mondiale, iltravaille sur l'enfance inadaptée et, à la revueEnfances. Il fonde avec Henri Wallon la revuela Raison, qui diffuse jusqu'en 1958 la réflexo-logie pavlovienne et les idées de la psychiatriesociale). Donc, le bonheur au travail com-mencerait par la prévention de l'usure, soustoutes ses formes, physique et psycholo-gique, dans l'objectif du progrès économiqueet social. Jusque-là, nul ne nous contredirait,et, même cela paraît séduisant. Seulement,vous me permettrez de souligner ici qu'on estsouvent dubitatif face à cette idée d'être heu-reux au travail.

Peut-être est-ce dû, dans un sens, à l'éty-mologie et au sens du travail, ancrés dans l'in-conscient (et le conscient) collectif, quelle quesoit la société dans laquelle nous vivons.

En effet, sociologiquement parlant, nouspenserons tous, de prime abord, que le travailest cet ensemble d'activités humaines répéti-tives, pénibles, souvent réalisées dans lacontrainte. A fortiori, s'il s'agit du travail enusine, dans le bâtiment et travaux publics(BTP), ou les travaux agricoles... Alors, qu'enmatière artistique, le travail désignerait uneœuvre en cours de création, mais aussi, sou-venez-vous, qu'en obstétrique, le travail estsynonyme d'accouchement, entre les contrac-tions et la délivrance, et qu'en physique, le tra-vail est le produit de l'intensité d'une force parle chemin parcouru.

Alors, oui le bonheur au travail peut sem-bler cosmétique, théorique diront certains, ouutopique remarqueront d'autres... Et pourtant,son absence coûte cher, en absences répé-tées, en somatisation, en prise en charge(Sécurité sociale), en absence d'efficience,etc. C'est comme le fait de parler de santé quiest vite malaisé. En revanche, parler de lasouffrance et de la maladie est plus facile, toutle monde le fait, comme si, à l'instar de Dante,chacun portait en lui assez d'expérience pourdécrire l'enfer et jamais le paradis,

C'est pourquoi il semble intriguant de par-ler de bonheur au travail dans un décor oùnous sommes fascinés par ce projet, sans quenous nous sentions capables de créer ce quile favorise, de le mener et de le réaliser.

En considérant la conjoncture actuelledu marché de l'emploi, marquée notam-ment par le taux de chômage, pensez-vousque les Algériens réfléchissent à ceconcept ?

Nous rencontrons, évaluons et écoutonsau minimum une centaine de cadres mensuel-lement, et même s'ils s'expriment différem-ment, selon leurs responsabilités, leur degréd'implication/engagement, la reconnaissancedont ils bénéficient, leurs rétributions, leursavantages, etc., ils se soucient tous, sansexception, de leur qualité de vie au travail. Cequi nous semble évident, quand on voit letemps (réel et mental) investi dans la relationprofessionnelle.

L'investigation clinique a montré que, dansle domaine du travail, existent, aux côtés des

mécanismes de défense classiquementdécrits par la psychanalyse, des stratégiesdéfensives construites collectivement par lestravailleurs. grâce à la coopération défensive,il s'agit d'assurer les conditions sociales d'unetransformation de la subjectivité qui permettepour ainsi dire d’«anesthésier» la souffranceen conjuguant les efforts de tous, pour ne paspenser aux dimensions de l'activité qui fontsouffrir, pour les éviter, autant que possible.Quant au chômage, il est évident quel'Algérien est préoccupé par l'inactivité, lors-qu'il se trouve sans emploi, et qu'il s'investitfortement dans son travail, dès qu'il décrocheun emploi. Cependant, son rapport au travailpeut changer d'un environnement à l'autre,lequel environnement se distinguerait par laqualité de son management, notamment.

Le chômage, pour être résorbé, repose,entre autres, sur la qualité de l'orientation pro-fessionnelle, ainsi que sur la formation sur lesmétiers/fonctions recherchés, alors qu'il y aabsence de bilans professionnels à tous lesniveaux, que l'analyse des compétences etl'évaluation des savoir-faire sont très peu maî-trisés. Nous avons encore un long chemin àparcourir dans ce domaine.

Selon vous, quelles sont les clefs pourle bonheur au travail ?

On pourrait faire la similitude avec l'identi-té. Le bonheur au travail, quand bien mêmeon concèderait son caractère «subjectif», ilrequiert des conditions de réussite et de matu-ration multi-factorielles et collectives.

Cela commencerait par une activité profes-sionnelle socialisante, passant par la réelleapplication des valeurs accrochées, la justiceorganisationnelle, le combat de la monotonieet l'encouragement des bonnes initiatives...Une des clefs pour atteindre le bonheur au tra-vail réside fort probablement dans l'émula-tion, dans la place de l'individu dans un grou-pe, dans ce qu'on appelle ces dernièresannées le sentiment d'appartenance à ungroupe. Mais celui- ci ne saurait être atteintque via un système qui permette la compré-hension du fonctionnement de l'homme au tra-vail. Or, par définition, chacun des spécialistesqui apporte sa pierre a la prescription du tra-vail ne possède qu’une compétence vis-a-visd'un secteur bien délimité de la réalité. La dis-cipline sur laquelle il s'appuie est construite apartir du découpage d'un objet théorique et neprétend en aucune façon rendre compteexhaustivement des phenomenes du monde.Chacun est donc détenteur d'un fragment desavoir, pertinent par rapport a sa specialite. Enrevanche, personne n'est en mesure de tenirun discours savant sur la facon d'articuler lesdifferentes perspectives. Ainsi, le médecin dutravail possède un savoir sur les atteintes a lasante du fait du travail. Le responsable de laproduction possede, lui, un savoir sur les tech-niques et l'organisation du travail. Enrevanche tous deux sont fort embarrasseslorsqu'il s'agit d'articuler ces deux types desavoir. Ils se heurtent au fait que cette articu-lation ne releve pas d'une pure et simple miseen application de leurs connaissances. Et il enest de meme pour tous les savoirs specialisesqui s'expriment sur le travail. Vivre dans l'en-treprise, c'est faire quotidiennementl'experience de l'absence de coherence, voiredes contradictions entre les discours portespar les differents concepteurs du travail. Ils'agit la d'un phenomene banal.

Le probleme apparait moins banal si on seplace du point de vue de celui qui doit «appli-quer les consignes».

Une journée scientifique sera tenue pro-chainement. Pourquoi organiser cette ren-contre ?

D'abord pour aborder la souffrance au tra-vail, d'un angle scientifique, éclairer le publicsur les affections mentales, qui peuvent sur-venir dans un milieu professionnel, et pas àcause d'un milieu professionnel, mais aussiet, surtout, pour mettre l'accent sur les rai-sons et les cheminements de ces troubles,tellement méconnus et qu'on retrouve danscertains enseignements qui nuisent à lascience elle-même, mais aussi au salarié, parle fait d'intégrer des notions obsolètes ou car-rément biaisées.

Est-ce l'organisation qui rend malade ? Sont-ce les mécanismes de défense qui

ne permettent pas de s’épanouir au travail ?Que nous enseigne le clinicat sur le sujetde la psychopathologie du travail ?

Qui est responsable de l'équilibre entrel'engagement du salarié et ses résultats,connaître la place des codes culturels dans lasouffrance au travail, mettre en lumièrequelques bonnes pratiques managérialespour sauver l'entreprise algérienne, de sonmalaise, et contribuer à la rendre plus efficaceet, plus créative, convaincre les chefs d'entre-prise, en démontrant qu’ils gagneraient bienplus s'ils introduisaient des pratiques de ges-tion modernes?

C'est un peu à ces questions que nous ten-terons de répondre lors de cette journée,grâce aux intervenants de haute qualité, choi-sis pour cette première édition.

Comme vous le savez, dans tout change-ment, l'homme a peur des avantages qu'ilpourrait perdre et ceci l'empêche de s'inscriredans les bénéfices qu'il adopte nouvelle-ment... eh oui, l'humain est ainsi fait, il peutjustement refuser ce qui lui est bénéfique, parcrainte du changement de ses habitudes, etles mauvaises ont la peau dure !

Le challenge est grand mais il est passion-nant, et on compte y travailler avec détermina-tion, sans faire l'économie du plaisir... La joieest contagieuse, et c'est avec beaucoup d'op-timisme et d'écoute active de l'ensemble desacteurs, que nous comptons travailler surl'amélioration des environnements profession-nels, en Algérie, d'où notre second nom «LaClinique du travail».

Vous avez fait appel à des scientifiquespour répondre à ces problématiques.Cette question n'est-elle pas d’ordresociologique ?

Le sociologue n'est point moins scienti-fique qu'un médecin ou qu'un psychologue, etpour rappel, les premiers auteurs ayant écritet dirigé des laboratoires de travail sont méde-cins, citons : Henry Hey, georges Politzer,Lucien Bonnafe, Roger Amiel, Claude Veil,etc. Toutes les sciences humaines et sociales,sans dichotomie avec les sciences médicales,doivent s'allier pour répondre à ces probléma-tiques et proposer des solutions adéquates.

Tout le debat que l'ergonomie ou la psychody-namique du travail entretiennent avec l'organi-sation du travail fera sans doute l'objet de tra-vaux qui seront menés, en préparation à laseconde édition, en 2017, et éventuellementdans le cadre de la construction d'un label, etregroupera l'ensemble des disciplines concer-nées par ce sujet.

A contrario, il y a le phénomène du burnout. Quelle est sa définition ?

C'est en effet le milieu médical qui en a faiten premier lieu état. Il s’agit d'épuisement pro-fessionnel, connu sous le nom de burn out...Le B.O. peut être considéré de manière géné-rale comme une conséquence «négative»d'un stress professionnel, auquel les individusn'arrivent pas (ou plus) à faire face. Il a été ini-tialement identifié et décrit dans un champd'activité professionnel spécifique (les profes-sions d'aide, de soins, du paramédical, et dela formation). Après de nombreusesrecherches, il apparaît aujourd’hui possible etpertinent de parler de B.O. pour d'autres typesde professions, lorsqu'on ne parvient plus àfaire face aux contraintes du travail, et qu'onrenonce à l'investissement relationnel.L'inventaire le plus connu pour évaluer le burnout est celui de la psychologue américaineChristina Maslach. Selon l'agence européen-ne pour la santé et la sécurité au travail deBilbao, un état de stress survient lorsqu'il y adéséquilibre entre la perception d'une person-ne de ses contraintes «imposées» par sonenvironnement et la perception qu'elle a deses propres ressources.

C'est pourquoi l'évaluation doit être d'ordrepsychologique, en incluant les champs scien-tifiques les plus avancés. Car, plus quejamais, les effets du stress affectent égale-ment la santé physique, le bien-être et la pro-ductivité.

Y a-t-il des Algériens qui sont touchéspar ce phénomène ?

L'idéal pour produire une réponse scienti-fique à cette question pertinente est de réali-ser une étude sur le sujet, qui rassembleraitl'ensemble des secteurs d'activités écono-miques, primaires, secondaires et tertiaires.C'est en effet l'un des objectifs de SABSolutions, à l'issue de la 1re Journée du bon-heur au travail.

L'idée est celle de créer un comité scienti-fique mobilisant les institutions concernées(ministère du Travail, de l'Emploi et de laSécurité sociale, le ministère del'Enseignement supérieur et de la Recherchescientifique ainsi que le ministère de la Santé,de la Population et de la Réforme hospitalièreet l'APW d'Alger), afin de définir un processus,une méthodologie, et monter une équipe surle territoire national, pour mener à bien ce tra-vail de recherche, qui nous éclairera, non seu-lement sur le burn out, mais aussi sur lesautres RPS (Risques psycho-sociaux), lesTMS (Troubles musculo-squellettiques...). n

Dans cet entretien, Sabah El Islah M'rakach,psychologue clinicienne, DG de SAB Solution,explique le concept du «bonheur au travail».Elle revient sur les conséquences néfastes dustress au travail et son impact sur la société.

«Le bonheur au travail commenceraitpar la prévention de l’usure»

SABAH EL ISLAH M'RAKACH, PSYCHOLOGUE CLINICIENNE, DG DE SAB SOLUTION, AU SOIRMAGAZINE :

Par Sarah Raymouche

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Page 13: Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 L’étrange À LA ... filevend. 20 - sam. 21 mai 2016 - 13-14 chaÂban 1437 - n° 7799 - prix 15 da - fax : rÉdaction ... le tremblement de terre

Le Soird’Algérie C’est ma vie Vend. 20 - Sam. 21 mai 2016 - PAGE 13

Q uand il fit ses premiers pas,Arezki, ce petit blond, n’aura pasle bonheur de prendre la main de

son père qui le guidera. Un père qu’il neconnaîtra jamais. Une absence que personnen’a pu combler et que cet enfant unique vivracomme un déchirement.

«Mon père est mort avant même que je nevienne au monde. Ma mère était heureused’avoir un garçon tant désiré, après deux filles.Dans la Kabylie des années 1930, il étaitimportant que dans une fratrie le garçon, lefutur homme de la famille, existe. C’était vécucomme une protection et une garantie pour lapérennité de la filiation.

Après le décès de mon père, ma mère s’estretrouvée seule, sans ressources. Elle dutépouser son beau-frère, mon oncle, et cohabi-ter avec la première épouse qui avait déjà cinqenfants. La vie n’était pas facile en ces tempsde disette. Mais le pire c’est cette partialité quiguidait les faits et gestes de mon oncle et sonépouse. Les plus grosses parts étaient réser-

vées à leurs enfants ; nous, on mangeaitquand les autres n’avaient plus faim. Euxavaient droit à une couverture qu’ils dépliaientsur le sol pour dormir, nous, il nous arrivait decoucher à même le sol. Ma mère n’avait pas ledroit de rouspéter. Elle avait un gîte qui abritaitsa famille, c’était suffisant. Elle me racontaitqu’elle ne ratait aucune waâda, aucune fête etlorsqu’on distribuait les morceaux de viande,elle cachait sa ration dans sa gandoura ets’empressait de rentrer à la maison pour nousla partager. C’était là l’unique raison pour s’yrendre.» Arezki, d’un tempérament plutôt dis-cret, timide mais très sensible, souffrira beau-coup de cette injustice. Il ne supportait pas devoir sa mère pleurer, implorant Dieu de la sortirde cette misère. «J’avais six ans quand mononcle m’envoya garder les moutons. En hiver,lorsque le froid givrait l’herbe, j’entourais mespieds de vieux chiffons en guise de chaussureset portait ce qui restait d’un ancien pardessusrâpé sur mon unique gandoura. Quand elleétait sale, ma mère la lavait et la séchait sur un

feu de bois. Parfois elle y passait toute la nuitpendant que je m’assoupissais, pour meréveiller le lendemain aux aurores. Je me sou-viens qu’elle enveloppait un morceau de galet-te imbibé d’huile d’olive dans une serviette(qu’elle avait soigneusement caché pendant lajournée) et le rangeait dans ma vieille besace.

C’était mon déjeuner. L’été, quand le soleiltapait fort, mon habit je le lavais moi-mêmedans l’oued, et le séchais en suivant les rayonsdu soleil, je le portais souvent humide, car il meprocurait de la fraîcheur. Le soir, je rentraisexténué et souvent m’endormais sans dînercar il n’y avait plus rien à manger. Mais mamère sortait toujours quelque chose qu’elleavait dissimulé sous sa robe. Elle me tendaitune figue sèche ou quelques glands : «Tiens,prends ça, ne dors pas le ventre creux.»J’avais les larmes aux yeux. Je cachais monvisage pour ne pas lui faire de peine. Je l’en-tendais souvent conjurer Dieu pour que ceuxqui me font tant de peine soient punis.

A neuf ans, ce fils des montagnes qui savaità peine lire et écrire décide de mettre fin à cedénuement. Un jour, alors que son onclematernel, établi à Alger,venait rendre visite à sasœur, il le supplia de lelaisser partir avec lui. Samère saura convaincreson frère, et c’est ainsiqu’il quittera son village enjurant de ne jamais yremettre les pieds.

Commencera pour luiune nouvelle vie. Il repren-dra son instruction,conscient qu’il ne pourrapas faire grand-chosesans elle. «J’étais fascinépar l’immensité de la ville,ses bâtiments, ses ave-nues, ses voitures, sesmagasins. Le paradis quoi !Et tous ces panneaux que j’avais du mal àdéchiffrer me confortaient dans mon idée deréapprendre la lecture et l’écriture. Mon oncle,qui travaillait dans un bar, a persuadé lespatrons, des Français, de m’engager commeplongeur, et au lieu de me payer, ils seraientmes enseignants. N’ayant pas le déni defaciès, le couple qui n’avait pas d’enfantm’avait adopté. Il m’a surnommé Marcel.

A 18 ans, j’ai pris mon envol, je n’avais paspoussé mes études mais j’étais armé pour faireautre chose que la plonge. Serveur, puis cuisi-nier, je connaissais la valeur de l’argent pourne pas le jeter par les fenêtres. Je me suis

construit moi-même car je voulais fonder unfoyer». C’est à l’hôpital où il exerçait commeaide-soignant, puis instrumentiste après depetites formations sur le tas, qu’il a connu sapremière femme. Il avait 26 ans. La vie l’avaitforgé, mais pas assez puisque son mariagen’avait duré que 4 ans. «Une expérience quim’a rendu plus mature. J’ai pu, avec mes éco-nomies, payer la location d’un petit studio, quim’a ouvert la voie vers un avenir meilleur. En1953, je convolais en justes noces avec cettefois la femme de ma vie. Une femme mer-veilleuse. De cette heureuse union naquirentsept enfants. Notre bonheur s’est interrompuquelques années, après le déclenchement dela guerre de libération. Je fus emprisonné 2longues années, durant lesquelles mon épou-se a dû élever seule nos jumeaux qui avaienttout juste 6 mois. Après mon arrestation, mafemme n’eut aucune nouvelle de moi durantplus de trois mois. Après des recherches sansrelâche, elle, citadine qu’elle était, ayant eucette chance d’avoir fait des études, me retrou-

vera. Elle ne rataitaucune visite etm’apportait toutessortes de friandises,des cigarettes, jeme rappellerai tou-jours ces petitsverres de miel quej’ai gardés, et quiont garni notre vais-selier.

Elle a réussi àcombler tout l’amouret le bonheur dontj’étais privé durantma tendre enfance.Après l’indépendan-ce, j’ai repris mon

métier de cuisinier, jus-qu’à ma retraite. J’ai fini chef. J’ai transmisl’amour de la cuisine à mes filles qui sont deve-nues des cordons-bleus. Tout ce que je n’aipas eu, tout ce que je n’ai pas pu faire, je l’aiconsacré à mes enfants. Tous ont fait debrillantes études, ils n’ont pas manqué d’amouret de tendresse, et tous aujourd’hui sontmariés et à leur tour élèvent leurs enfants. Jesuis retourné deux fois dans mon village natal,grâce à ma femme, une première fois, et uneseconde fois avec mes enfants, histoire de leurfaire découvrir leurs racines. Ma vie c’est là oùj’ai trouvé le bonheur, dans cette ville qui m’atant donné. Je ne regrette pas mon choix.» n

Par Naïma Yachir

«MA MÈRE N’AVAIT PASLE DROIT DE ROUSPÉTER. ELLEAVAIT UN GÎTE QUI ABRITAIT

SA FAMILLE, C’ÉTAITSUFFISANT. ELLE ME

RACONTAIT QU’ELLE NE RATAITAUCUNE WAÂDA, ET LORSQU’ONDISTRIBUAIT LES MORCEAUX DE

VIANDE, ELLE CACHAIT SARATION DANS SA GANDOURA ETS’EMPRESSAIT DE RENTRER À LA

MAISON POUR NOUSLA PARTAGER.»

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Tadjine esselk belham mkefet est un plat traditionnel typiquede la région du centre d’Alger et des villes périphériques où larecette a été si bien accueillie et adoptée par les habitants.Blida, la ville des Roses, en est un exemple vivant pour avoirfait de ce plat une identité Les épinards mélangés à de la vian-de hachée, c’est succulent ! Petit subterfuge qui permet defaire manger des épinards aux enfants et ça marche ! Un plataux saveurs algériennes, un tajine comme on l’aime.Je vous livre ma recette de boulettes de viande hachée auxépinards en sauce accompagnées de pommes de terre et depois chiches pour un repas complet.

INGRÉDIENTS :Pour les boulettes de viande aux épinards :1 kg d’épinards frais (ou surgelés), 800 g de viande hachée(agneau, veau ou même poulet), 1 œuf, 2 gousses d’ail, 1 c. à

c. de cumin, ½ c. à c. de poivre, 1 c. à c. de paprika, sel, flo-cons de piment (facultatif).

Pour la sauce :1 gros oignon, 1 gousse d’ail, 600 ml de coulis de tomates, 1c. à s. d’huile, ½ c à c. de cumin, 1 c. à c. de paprika, sel,poivre, flocons de piment (facultatif), 1 grosse poignée de poischiches mis à tremper la veille, 4 pommes de terre, 1 feuille delaurier, 1 petit bouquet de coriandre ou de persil.Préparation :Rincez les feuilles d’épinards, égouttez-les puis détaillez-lesen morceaux.Faites-les cuire à la vapeur quelques minutes ou dans de l’eausalée. Pressez-les à la main pour extraire un maximum d’eau.Laissez refroidir.Dans un saladier, mélangez la viande hachée avec les épi-nards, assaisonnez, ajoutez les épices et l’œuf.Malaxez bien le tout afin de mélanger intimement les ingré-dients. Formez des boulettes. Réservez.Entre-temps, préparez la sauce : dans un tajine ou un faitout,faites revenir l’oignon haché dans l’huile, ajoutez l’ail, le coulisde tomates et les épices.

Arrosez d’eau (pasbeaucoup l’équivalentd’un verre).Incorporez les poischiches ainsi que lafeuille de laurier.Laissez cuire à cou-vert environ 10minutes. Épluchez lespommes de terre,détaillez-les en quar-tier ou en rondelles,selon vos préférences. Incorporez-les à la sauce, si besoinajoutez un peu d’eau. Faites cuire. A mi-cuisson des pommesterre, introduisez les boulettes de viande. Attention, elles cui-sent rapidement ! Essayez de bien calculer votre temps car sila cuisson est trop longue les boulettes seront sèches.Parsemez de coriandre hachée ou de persil. Servez aussitôt

Kouirat esselk belham mkefet, un plat de la ville des Roses

ParH. Belkadi

Les années n’ont pas réussi à effacer la tristesse quise dégage de ses petits yeux bleus lorsqu’il évoque son

enfance. Une enfance marquée par le dénuement. Il s’en souvient encore, les larmes aux yeux.

L’enfancedéchirée

Dans notre voyage culinaire de cette semai-ne, nous n’allons pas aller très loin car larecette que nous allons découvrir et parta-ger nous vient de Blida, cette ville à la péri-phérie d’Alger, si connue pour son attache-ment aux us et coutumes en général, et à la

cuisine traditionnelle en particulier.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Vend. 20 - Sam. 21 mai 2016 - PAGE 14

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Hachis Parmentierde poulet

2 blancs de poulet, 1 kg de pommes deterre, 1 oignon, 1 œuf, 1 petit verre de lait, 2 gousses d'ail, 1 bouquet de persil haché, 2 cuillerées à soupe de crème fraîche,2 cuillerées à soupe de chapelure, 80 g debeurre, bouillon de volaille, 40 g defromage râpé, 1 pincée de muscade en

poudre, sel, poivre

Épluchez les pommes de terre, lavez-les etcoupez-les en gros morceaux. Mettez-les dansune casserole d'eau froide, salez et laissezcuire 25 minutes. Egouttez-les, passez-les aumoulin à légumes, ajoutez le lait, l'œuf, lacrème, le persil et la muscade, salez etpoivrez, bien mélanger et laissez cuire à feudoux jusqu’à ce que la purée soit onctueuse.Hachez finement le blanc de poulet. Pelezl’oignon et l'ail, émincez-les. Dans une poêle,faites-les revenir avec le beurre fondu jusqu'àcoloration, puis ajoutez les hachis de poulet,faites revenir encore quelques minutes, salez,poivrez, couvrez de bouillon de volaille etlaissez cuire pendant 30 minutes. Dans un platlégèrement beurré, déposez une couche depurée de pommes de terre puis une autre dehachis de poulet, salez, poivrez, terminez avecune couche de purée, saupoudrez dechapelure et de fromage râpé et enfournezpendant 40 minutes. Servir chaud.

Crêpes au miel250 g de farine, 3 œufs, 1 pincée de sel,1 c. à s. d'huile, 1 g de beurre, 1 demi-litre

de lait, du miel

Dans un saladier, versez la farine et les œufs.Ajoutez le lait tout en mélangeant avec votre fouet.Ajoutez la pincée de sel et la cuillère à souped'huile. Mélangez jusqu'à l'obtention d'une pâtesans grumeaux. Si possible, laissez reposer lapâte à crêpes une petite heure en recouvrant lesaladier d'un linge. Faites chauffer une poêle,mettez-y un peu de beurre pour la graisser. Versezune demi-louche de votre pâte et laissez cuireentre 1 à 2 minutes par face. Garnissez chaquecrêpe au miel et roulez-la sur elle-même. Servezbien chaudes.

BON À SAVOIR

Lunettes de soleil, pasde fausses économies

Avec l’arrivée progressive dusoleil, on retrouve ses petiteshabitudes : régime pourpouvoir bien profiter de laplage, protection de la peauet… des yeux. Au momentd’acheter une paire de lunettesde soleil, attention cependant àne pas faire n’importe quoi !

Les lunettes de soleil setrouvent partout à bas prix, surles marchés, sur les étals desvendeurs à la sauvette. Maisqu’en est-il vraiment de leurqualité ? Ne sont-elles pasdangereuses pour nos yeux ?Sans compter que ce sontsouvent des lunettes de

contrefaçon, ce qui peut coûterrapidement beaucoup pluscher, même à l’acheteur !

Elles sont souvent très fragilesVos lunettes à bas prix nedureront sans doute pas plusd’une saison. Plastique et visde mauvaise qualité, ellesressemblent fort à de vraieslunettes vues de loin, mais il ya de fortes chances pourqu’elles finissent par se casser.Ce qui ne serait pas si grave,étant donné leur prix, si vousne risquiez pas de vous blesser!

Elles filtrent mal les ultravioletsLe prix est synonyme dequalité en ce domaine commeen d’autres. Des verres depiètre qualité filtrent très malles rayons ultraviolets. Résultat? Un risque accru de brûlurede la cornée, ou de cataracte !En d’autres termes, voslunettes «cheap» pourraient

bien finir par vous rendreaveugle…

Faites confiance aux normeseuropéennesPour cela, n’achetez que deslunettes qui arborent la petitemention «CE» sur leurbranche. C’est le minimumpour s’assurer qu’elles suiventles normes de l’Unioneuropéenne. Généralement,ces deux lettres sont suiviesd’un chiffre qui indique leniveau de filtration, de 0 à 4.Sachez que pour desvacances au bord de la mer,le niveau 3 est recommandé.

Halte au métalEn dépit de leur look parfoistrès élégant, les monturesmétalliques ont tendance àavoir un effet loupe sur lapeau des joues, provoquantbrûlures et coups de soleil. Leplastique est préférable.

LES JUS DE FRUITS ET DE LÉGUMESSaviez-vous que le petit pois, la

courgette ou l'aubergine sontbiologiquement des fruits ?Pourtant, on les

consomme commedes légumes.D'autres légumes

comme la carotte ou latomate ressemblent, enrevanche, plus à des

fruits ! On les utilise en jus,associés à nos fruits préférés.

Un duo gagnant et archi-vitaminé ? Carotte-orange ! Vousvoulez ajouter une touche de féminité ? Dispersez quelquesquartiers de pomme verte dans votre cocktail ! Une idée avec latomate ? Osez la banane. Le jus sera alors onctueux à souhait.

Le saviez-vous ? Quand la

santé passepar les pieds

Riche en terminaisons nerveuses, le piedse prête naturellement aux massages.Ainsi, la réflexologie, qui vise à traiterl’individu dans sa globalité, considère queles organes sont reliés entre eux par descourants d’énergie circulant à travers dixzones longitudinales, qui s’étendent dusommet du crâne aux orteils.Ces flux sont perturbés en cas de maladieou d’un trouble éventuel. Pour leréflexologue, tous les organes du corpssont représentés sur nos pieds par deszones ou des points dits réflexes. Sontravail consiste alors à les presser et à lesmasser, afin de rétablir les fluxénergétiques à l’origine des troubles. Il nefaut pas s’attendre à des miracles de la partde cette thérapie, mais elle peut s’avérerbénéfique, notamment en cas de stress etde fatigue. A proscrire si vous souffrez dedéminéralisation, de phlébite, de diabète oude rhumatisme inflammatoire du pied.

Astuces pour être belleUn tonique pour les cheveux

Pour avoir debeauxcheveux :prendrequelquesbranches deromarin ouune cuillère àdessert defeuillesséchées.Mettre dansune tasse

d'eau bouillante. Laisser refroidir. S'enservir pour rincer les cheveux après unshampoing.

Contre les yeux gonflés Une recette naturelle pour fairedégonfler les yeux fatigués : utiliser 2(une pour chaque œil) sachets detisane ou mieux du thé préalablementinfusés et les laisser poser sur les yeuxpendant 10 mn, tout en savourant sonthé revigorant ! Il y a aussi les petitescuillères un quart d'heure dans lecongélateur et 5 minutes sur les yeux,et en plus ça repose vraiment !

Pour retrouver la voix Quand onest aphoneou qu’on ala gorgeirritée, oncoupe unedemi-carotte enpetits dés,que l'onmélangeavec dusucre. Le mélangeentre lesdeux va

faire une sorte de sirop ! A prendresans compter ! D'abord, c'est bon, eten plus ça marche ! Remède de grand-mère radical.

Masque pour les peaux sèches Battez un jaune d’œuf avec 2 cuillèresà café d'huile d'amande douce. Posezen masque sur votre visage et laissezagir pendant un quart d'heure environ.Rincez à l'eau tiède puis appliquezvotre tonique habituel.

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Le Soird’Algérie LE SOIR NUMÉRIQUE ET SATELLITE Vend. 20 - Sam. 21 mai 2016 - PAGE 15

TEST DE MATÉRIEL

Atlas HD 200s

Caractéristiques techniques- Double tuner satellite HD DVB-

S2 (10.700 ~ 12.750 MHz).- Ports Ethernet, USB 2.0 et RS-

232.- Antenne Wi-Fi.- Dongle Interne.- 1 lecteur de carte pour l'accès

conditionnel.- Vidéo CVBS.- Audio RCA L/R.- Sortie audio numérique S/PDIF.- HDMI.- DisEqc 1.0, 1.1, 1.2 y USALS.- Fonction de contrôle parental.- EPG (Guide électronique des

programmes).- Vidéo MPEG-2, MPEG-4,

MPEG-4 AVC/H.264.- Format image 4:3, 16:9.- Résolution image 480i, 480p,

576i, 576p, 720p, 1080i, 1080p.- Audio numérique MPEG1

Audio Layer 1, 2 & 3 (MP3).- Alimentation AC 180 ~ 240 V,

50/60 Hz.- Dimensions 54 x 215 x 155

mm.- Poids net 1,2 kg.TélécommandeIl faut dire que la télécommande

du HD-100 n'était vraiment pas à lahauteur même si le problème étaitplutôt sur le récepteur que sur latélécommande d'où le changementde la face avant du HD-200s. Latélécommande du HD-200s et l'unedes meilleures sur le marché, trèsagréable au toucher, petite, ergono-mique et efficace.

La télécommande du Atlas HD-200 devrait fonctionner sur le HD-100 avec quelques différences auniveau du comportement.

SoftwareC'est le point fort sur un récep-

teur, la team KYNG a fait sespreuves durant des années d'exis-tence et avec le HD-200s rien ne vachanger, il est très rapide et commetoujours il est très facile à utiliser et

à configurer. Il faut dire que le HD-200s profite de l'expérience de lateam KYNG sur le HD-100, doncvous allez trouver un HD-200sstable et quasiment sans gros bugs! Quoi que le HD-200s a certainesdifficulté à se connecter avecquelques modems en WI-FI. Le HD200s a aussi quelques atouts :

- On peut utiliser le DongleInterne, Serveurs Gratuit, Cline,Emu, un Dongle externe (un Atlas-epar exemple), une Carte OFF, tousen même temps ! Pour le moment,aucun autre récepteur ne peut lefaire !

- L'entrée Tuner réservé auDongle interne est complètementparamétrable (avec positionneur,DisEqc).

- Une autre exclusivité pour ceHD 200s et tout comme les autresrécepteurs, c'est le support depresque toutes les cartes officielles(Fransat, TNT5, ...).

- Côté image il est identique auHD 100, bonne mais pas exception-nelle en HD, très moyenne en SD (ilfaut toujours faire les réglages adé-quats pour améliorer la qualité del'image en SD, on peut pas regarderune chaîne SD avec les réglages1080p).

Multimédia Pas de Multimédia sur le HD

200s ou presque ! Il prend en char-ge le format de musique (MP3),photo (BMP) et c'est tout ! C'est unchoix voulu de la part de l'équipeKYNG et la société ATLAS... doncsur ce point rien à dire !

Quelques manipulationsComment connecter le HD 200s

à Internet via le WI-FI ?1. Aller dans Menu/Paramètres

système/2. Puis dans/Paramètresd’interface réseau

3. Sélectionner Wlan0 surInterface réseau active (et laisser leHD200 rebooter automatiquement).

4. Lancer la recherche des

réseaux Wifi disponibles avec lebouton vert de la télécommande,puis sélectionner votre réseau avecla touche OK.

5. À cette étape, le HD200s varécupérer les paramètres de votreréseau. Introduire le code de sécuri-té de votre réseau Wifi.

6. Constater que la connexionest établie (l’icône passe de grise àverte).

Dongle interne de l’Atlas HD200s

Configuration côté récepteur1. Aller dans Menu/Recherche

de chaînes2. Puis dans Configuration des

tuners3. Choisir Tuner satellite 2 sur

«Sélection du Tuner» 4. Choisir le satellite installé pour

le Dongle interne. Eutelsat W3(Eutelsat 7A) est ici pris pourexemple. Affiner le réglage de l’as-siette jusqu’à obtention de lameilleure qualité de signal. Sortir dumenu (bouton Exit) en sauvegar-dant.

Les satellites disponibles sont :

Eutelsat W3 (Eutelsat 7A) à 7°E.Eutelsat W6 (Eutelsat 21B) à

21.6°E.Atlantic Bird 3 (Eutelsat 5 West

A) à 5°W.Atlantic Bird 1 (Eutelsat 12 West

A) à 12.5°W.Nilesat à 7°W.5. Accéder au KYNG Share View

avec le bouton bleu (Panel) et acti-ver le Dongle interne en appuyantsur le bouton vert. Noter que leDongle interne se met sur «Idle»

prêt pour le décryptage et lesvaleurs de «Number Of AvailableChannels», «Signal Strength» et«Signal Quality .

6. Aller dans Menu/Contrôled’accès/Ordres des priorités descontrôles d’accès et choisirEmulateur en 1re tâche, Dongleinterne en 2e tâche. Tous les autressur Aucune, bien sûr s’il n’y a pasune carte insérée et que vous n’uti-lisez pas internet. Sortir du menu(Exit) en sauvegardant.

Mettre son décodeur à jourVoici la procédure afin de mettre

son décodeur à jour via le serveurde fichier KYNG (connexion internetrequise !!!)

Via la télécommande suivez laprocédure :

- Menu.- Restaurer/Mise à jour des don-

nées.- Modifier Source des données

de «USB» à «Serveur de fichierKYNG».

- Mise à jour del'application/boot.

Dans le tableau aller à la versiondésirée et appuyer sur «OK».

La mise à jour va être téléchar-gée, attendre la fin.

Comment introduire manuelle-ment une Cline

1- Aller dans «Menu/contrôled’accès».

2- Dans «Menu/contrôle d’ac-cès», aller dans «Mode clientEthernet».

3- Choisir une position vide etappuyer sur le bouton OK.

4- Introduire les paramètres dela Cline (URL, Port, nom d’utilisa-

teur et mot de passe) en appuyant àchaque fois sur le bouton OK.

5- Utiliser le bouton bleu pourpasser des lettres aux chiffres etinversement et le bouton rouge poureffacement. Sauvegarder en sortantdu menu.

6- Maintenant, sans passer parle menu, vous pouvez voir l’état duserveur Cccam à l’aide du bouton«Panel» puis toutes les infos rela-tives à cette Cline en appuyant surle bouton «OK».

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SAT NEWS

Quelles chaînes francophones gratuites et sur quel satellite ?

Pour les francophones d'Europe, du Moyen-Orient etd'Afrique du Nord, depuis début avril, France 2, 3, 4 et Ôsont diffusées en HD et en clair sur Eutelsat 5 Ouest

Vous souhaitez capter TF1, France 2, 3 ou 4 ou M6 enclair ? L'info de BFM ou de France 24 ou les séries deTMC? C'est possible, en numérique, mais sur plusieurspositions orbitales différentes, autrement dit, ce n'est paspratique pour l'usager lambda.

8 chaînes sont diffusées en clair sur Eutelsat 9B 9°Est:

TF1 Suisse HD, M6 Suisse HD, W9 Suisse HD, 6terHD, TMC Suisse HD et NT1 Suisse HD sur la fréquence :12034 V DVB-S2 8PSK 27500 3/4

TV5 Monde Europe sur la fréquence : 11785 H DVB-S28PSK 27500 2/3

TV5 FBS sur la fréquence : 12092 HDVB-S2 8PSK27500 3/4

12 chaînes sont diffusées en clair sur Eutelsat 5° West(Atlantic bird 3) :

France 2 HD, 3 HD, 4 HD et Ô HD sur la fréquence11591 V DVB-S QPSK 20000 2/3

Vosges Télévision, KTO, TV8 Mont Blanc, Grand LilleTV et TV5 Monde FBS sur les fréquences : 12564 V DVB-

S2 8PSK 29950 2/3 et 12690 V DVB-S2 8PSK 29950 3/4BFM Business sur la fréquence : 10972 V DVB-S2

8PSK 29950 3/4M6 Boutique & Co et D!CI TV sur la fréquence : 11054

V DVB-S2 8PSK 29950 3/4Astra 19°Est diffuse aussi des chaînes francophones

en clair. Ces chaînes sont notamment importantes pourles francophones vivant par exemple en Algérie, enTunisie et au Maroc:

LCI ,i>télé, BFM TV, La Chaîne Parlementaire,Euronews, ARTE HD, TV5 Monde France BelgiqueSuisse, TV5 Monde Europe, France 24 et les plages enclair de Canal+ et Canal+ Sport

Les Espagnols ne seront pas privésd'Euro à la télé

Les droits de diffusion de l'Euro 2016 n'avaient pastrouvé preneurs en Espagne jusqu'alors. Un contrat vafinalement être signé entre l'UEFA et le groupe Mediaset.

Selon nos informations, l’Espagne ne sera pas privéede l’Euro 2016. L’UEFA a en effet trouvé un accord avec legroupe Mediaset (et sa chaîne gratuite Telecinco) pour ladiffusion des 23 meilleurs matchs de la compétition.

Il s’agit notamment de toutes les rencontres de la Roja,championne d’Europe en titre, mais aussi des principales

affiches (match d’ouverture, finale, demi-finales…). Le toutpour un montant compris entre 40 et 45 millions d’euros.Le contrat n’a plus qu’à être signé entre les deux parties.

Canal+ accessible bientôt sansabonnement... comme Netflix!

En se débarrassant des décodeurs, la chaîne cryptéepeut penser à une offre sans abonnement. Elle devrait êtrelancée avant la fin de l’année. La suite logique de l’annon-ce d’un partenariat avec Samsung donnant un accèsdirect à MyCanal sur ses téléviseurs.

Le partenariat stratégique entre Canal+ et Samsungannoncé le 10 mai dernier comme une première mondialeest le résultat de «la volonté de deux hommes», celle deFrank Cadoret, nouveau directeur de la distribution deCanal+ et de Stéphane Cotte, le vice-président ConsumerElectronics de Samsung France. Telle est la lecture del'événement d'hier, un peu romancée, par l’ancien direc-teur réseau de SFR mandaté par Vincent Bolloré endécembre dernier.

C’est en réalité un travail qui a démarré il y a un anavec une idée relativement simple. Offrir l’intégralité ducontenu de Canal+ sur les téléviseurs coréens, sans déco-deur ou box TV. «Une seule télécommande, plus de déco-deur», voici le message de simplicité envoyé aux clients.

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FOOTBALLLE NOUVEAU SÉLECTIONNEUR SERA CONNU APRÈS LE MOIS DE RAMADHAN

Quand Raouraoua s’accordeune «troisième mi-temps» !

l Mohamed Raouraoua tem-porise sur la question du recru-tement du successeur deChristian Gourcuff, démission-naire de la barre technique desVerts en avril dernier.L’EN saura qui l’entraînera

durant la fin des qualificationspour Gabon-2017 et celles deRussie-2018 «après leRamadhan». C’est la principaleinformation annoncée jeudi lorsde la réunion mensuelle dubureau fédéral de la FAF. C’est lapremière fois depuis le départ deGourcuff que le sujet est abordépar cette instance, le président dela fédération ayant, certes, évo-qué le recrutement du prochainentraîneur de la sélection A avecses pairs du BF mais de manièreinformelle. Cette nouvelle «miseau point» intervient quelquessemaines après le communiquépublié sur le site de la fédérationqui a qualifié de «fausses infor-mations diffusées ici et là» à pro-pos d’une éventuelle tractationconclue avec un certain nombrede techniciens qui auraient étésollicités. La Fédération algérien-ne de football (FAF) avait souli-gné «qu’elle prendra tout letemps nécessaire pour menerune large prospection pour lerecrutement du futur sélection-neur national». Jeudi, le principal«recruteur» de la FAF, MohamedRaouraoua en l’occurrence, aapporté une petite clarification sur

la question. Le recrutement dufutur sélectionneur national quisuccédera au Français ChristianGourcuff «n'interviendra qu'aprèsle mois de Ramadhan et celapour des raisons de large pros-pection», lit-on dans le texte qui asanctionné la réunion du BF,jeudi au CTN/FAF de SidiMoussa. Une précision qui en ditlong sur la difficulté rencontréepar le patron de la Fédérationalgérienne de football à trouverquelqu’un qui puisse répondre

aux critères fixés par la fédéra-tion, laquelle ne pouvant se per-mettre tout de même de se ruinerfinancièrement. Plusieurs nomsde techniciens européens ont étécités par différentes sources. Laplupart ayant profité de cette«visibilité offerte» pour conclureavec des clubs ou des sélections.Après le Français Renard, «réqui-sitionné» par la FRMF, qui avaitété pressenti pour la successionalors que Gourcuff était en poste,son compatriote René Girard (FC

Nantes), le Portugais PauloBento (Cruzeiro, Brésil), lesregards se sont figés sur l’ItalienCesare Prandelli. L’ancien sélec-tionneur de la Squadra Azzura«approché par SMS» n’a pasdonné suite. Il est fortementannoncé du côté de l’Atalanta oùil devrait conclure aujourd’hui oudemain avec la direction du clubde Bergame. Il y a aussi cettefolle envie de recruter un grand,peut-être vieux mais à l’envergu-re avérée, nourrie par les respon-sables du football algérien. Maispas seulement. Il s’agit d’un autreItalien, Marcello Lippi, qui n’a pasencore tranché son avenir sportifmalgré un âge avancé (68 ans).Sauf que là aussi la folie desgrandeurs a buté sur le destin del’ex-champion du monde etancien driver des Chinois deGuangzhou qui serait sur le pointd’accepter la proposition de safédération qui veut lui confier laDTN avec mission de coordonneravec la sélection A et les autreséquipes nationales et la fédéra-tion. La conclusion de l’accordconclu avec le président de laFIG, Carlo Tavecchio, aura lieuaprès l’Euro-2016 (10 juin-10juillet) soit, à l’instar de l’agendade la FAF, après le Ramadhan.C’est que l’espoir fait vivre. Et laFAF n’abandonnera pas le rêvede se doter d’un sélectionneur decette dimension au risque de seruiner. M. B.

23 JOUEURS Y SONTCONVOQUÉS

Début du stagedes Verts

L'équipe nationale A entamera unstage de préparation aujourd’hui auCentre technique national de la FAF enprévision du match l'opposant à sonhomologue des Seychelles le 2 juin àVictoria pour le compte de la cinquièmejournée des qualifications de la CAN2017. Le déplacement aux Seychellesest programmé pour le 28 mai prochainà bord d'un vol spécial de la compagnienationale Air Algérie. En prévision decette rencontre, Neghiz a retenu 23joueurs dont deux nouveaux : le défen-seur Abdelghani Demmou (MC Alger)et le milieu de terrain Sofiane Bendebka(NA Hussein Dey). Les Verts, qui domi-nent le groupe J avec 10 points, aurontbesoin d'un point pour valider leur billetpour la CAN qu'organisera le Gabon endébut de l'année 2017. L'Ethiopie estdeuxième avec 5 points suivie desSeychelles et du Lesotho avec respecti-vement 4 et 3 unités.C'est l 'entraîneur adjoint Nabil

Neghiz et Yazid Mansouri qui assurentl'intérim jusqu'à la nomination d'un nou-veau sélectionneur. Une zone mixte estprévue demain après-midi (16h30) auniveau du CTN/FAF à Sidi Moussa.

Pas de match amical fin aoûtPour mieux préparer le dernier

match des qualifications pour la CAN-2017, en septembre prochain face auLesotho à Blida, les Verts devaientbénéficier d’un match amical lors de ladate Fifa fixée entre le 29 août et le 6septembre. La FAF a été destinatairede plusieurs propositions dont celleémanant d’un manager qui a obtenu leOK de la fédération de la Républiquetchèque mais qui n’a pas convaincu lesresponsables de la FAF. Ces derniersont avancé qu’ils ont leurs propresmatchmakers. La réunion du BF dejeudi n’a pas évoqué l’éventualité deprogrammer une telle joute, confirmantainsi les déclarations faites en débutd’année par Mohamed Raouraoua quiaffirmait que les dates Fifa 2016 n’auto-risent pas la programmation de matchsamicaux.

M. B.

LE 1er REGROUPEMENT DES U23 SE TIENDRA À TIKJDA

Belkabla, Demmou, Bendebka, Ziri etMerbah, les nouveautés de Schürmannl Vingt-quatre joueurs ont

été retenus par le sélection-neur national olympique, AndréPierre Schürmann, pour parti-ciper aux différents stages del’équipe nationale de footballdans le cadre de ses préparatifspour les Jeux olympiques de Rio2016 prévus en août prochain. La liste publiée jeudi soir sur

le site officiel de la Fédérationalgérienne de football (FAF)comprend cinq nouveaux élé-ments appelés pour la premièrefois, dont un évoluant en France.Il s'agit de Haris Belkabla, lemil ieu offensif du FC Tours(Ligue 2, France), AbdelghaniDemmou, le défenseur centraldu MC Alger, Hamar Zir i etMerbah Messala, milieux de laJS Saoura, ainsi que SofianeBendebka, également milieu deterrain du NA Hussein Dey.Ramy Bensebaini, prêté cettesaison par le Paradou AC àMontpellier (Ligue 1, France) etdont l'option d'achat n'a pas étélevée, fait son retour dans l'effec-tif des Verts. L'équipe nationaleolympique effectuera du 9 au 30juin un premier stage au Centrenational des sports et loisirs deTikjda (Bouira). Un deuxièmeregroupement est prévu à partirdu 7 juillet au Centre technique

national de la FAF à Sidi Moussa(Alger) avec au programme deuxrencontres amicales les 13 et 17juillet à Alger, face à l'équipeolympique d'Irak, qualifiée pourles JO de Rio, indique l'instancefootballistique nationale.

Les clubs européens refusentde libérer leurs joueurs algériensLa Fédération algérienne de

football (FAF) a indiqué que sesmultiples actions en direction desclubs européens pour sélection-ner des U23 et quelques joueursseniors en vue des Jeux olym-piques de 2016 à Rio de Janeiro(Brésil) ont été vouées à l'échec.L'instance fédérale a préciséqu'el le a «pourtant formulé

toutes les propositions y comprisl’indemnisation des clubs et laprise en charge des salaires etdes assurances, mais sans suc-cès». Les responsables du football

algérien ont émis le vœu de ren-forcer l'effectif de la sélectionolympique par trois joueursseniors, comme le permettent lesrèglements des jeux, ainsi qued'autres dont l'âge ne dépassepas les 23 ans. Yacine Brahimi(FC Porto-Portugal), IslamSlimani (Sporting Lisbonne-Portugal),et Riyad Mahrez(Leicester City-Angleterre), descadres de la sélection algériennepremière, étaient, entre autres,ciblés par la FAF en vue desOlympiades, tout comme Rachid

Aït Athmane (Sporting Gijon-Espagne) et Saïd Berrahma(Nice-France), tous les deuxâgés de moins de 23 ans. Faceà cette situation, l 'entraîneurnational, Pierre-AndréSchürmann, a fait appel jeudi à24 joueurs dont un seul évoluanten Europe, en l'occurrence HarisBelkabla (FC Tours-France),alors que Ramy Bensebaïni, quia exercé cette saison àMontpellier à titre de prêt duParadou AC (Ligue 2, Algérie) avu l'option d'achat de son contratnon levée par le club de Ligue 1française. La sélection algérien-ne évoluera lors des JO dans legroupe 4 en compagnie del'Argentine, du Portugal et duHonduras.

La liste des joueursGardiens : Salhi Abdelkadir (ASO Chlef), Chaâl Farid (USM ElHarrach), Metehazem Oussama (RC Arbaâ). Défenseurs : Halaimia Mohamed Reda (MC Oran), BensebaïniRamy, Benguit Raouf (Paradou AC), Abdellaoui Ayoub (USM Alger),Kenniche Ryad, Rebiai Miloud (ES Sétif), Ferhani Houari (JSKabylie), Chérifi Redouane (USM Bel-Abbès), Demmou Abdelghani(MC Alger). Milieux : Benkhamassa Mohamed (USM Alger), Draoui Zakaria (CRBelouizdad), Belkabla Haris (FC Tours), Merbah Messala, HammarZiri (JS Saoura), Bendebka Sofiane (NA Hussein Dey). Attaquants : Meziane Bentahar (RC Arbaâ), Haddouche Zakaria,Amokrane Abdelhakim (ES Sétif), Ferhat Zinédine, DarfalouOussama (USM Alger), Benkablia Mohamed (ASM Oran).

FOOTBALL FÉMININ

Quelquesnouveautés pour lasaison 2016-2017Un nouveau système de compétition

du championnat de football féminin etde la coupe d'Algérie entrera en vigueurla saison prochaine (2016-2017), quiverra aussi le déroulement pour la pre-mière fois de la coupe de la Ligue. Ces décisions approuvées par le

bureau fédéral lors de sa réunion jeudi,vise à «augmenter le volume de jeu denos joueuses pour élever davantage leniveau», a précisé la Fédération algé-rienne de football (FAF) sur son site offi-ciel. Le bureau fédéral a décidé égale-ment de l'organisation de la premièreédition de la super coupe du footballféminin. Le match opposera le cham-pion de la saison 2015/2016 et le vain-queur de la coupe d'Algérie de la mêmesaison, informe encore la FAF. Par ailleurs, le bureau fédéral a

adopté les dispositions réglementairesrelatives aux compétitions du footballféminin pour la saison 2016-2017. Lasélection nationale féminine a échoué, ily a quelques semaines, à se qualifier àla prochaine édit ion de la couped'Afrique, prévue en fin d'année encours au Cameroun, après son élimina-tion par le Kenya au deuxième tour deséliminatoires.

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FOOTBALL30e ET DERNIÈRE JOURNÉE DE LA DIVISION NATIONALE AMATEUR

(GROUPES CENTRE ET OUEST) AUJOURD’HUI

WAB-NARBR : Boufariken effervescence

l La ville de Boufarik s’ap-prête à abriter le match de lasaison qui mettra aux prises leWidad local au NARB Réghaïacomptant pour la 30e et derniè-re journée de la division natio-nale amateur (DNA) durantlequel se jouera l’accessionpour la Ligue 2 Mobilis. Ce sera une rencontre décisi-

ve pour les deux équipes quijoueront, chacune, son ticketpour l’accession, avec un avanta-ge du terrain et du public pour lesBoufarikois qui devront remporterles trois points de la rencontrepour composter leur ticket pour laLigue 2 Mobilis. En revanche, lesRéghaouis n’ont besoin que d’unpetit point, soit d’un match nul,pour surclasser le Widad à lafaveur de son meilleur goal-ave-rage particulier. Toutefois, il fau-dra tenir compte du CR BéniThour, qui mathématiquementest toujours en course pour l’ac-cession. Le CRBT, 3e avec deuxpoints de retard sur les deux co-leaders, pourrait arracher l’ac-cession s’il gagne face au WRM’sila et en cas de match nulentre le WAB et le NARBR. Dansce cas, les trois équipes auront lemême nombre de points, à savoir53 chacune. La ligue de footballamateur devra prendre en comp-te les résultats des trois équipesentre elles. Et là, chacune comp-te 5 points. Dans ce cas de figu-re, ce sera l’équipe qui renfermela meilleure différence de butsobtenue lors des matchs jouésentre les équipes concernées quiaccédera, selon la 2e partie del’art icle 68. Et c’est le NRBRéghaïa qui possède la meilleuredifférence de buts (+1). Et dansle cas où le WA Boufarik et leNARB Réghaia se neutralisent etque le CR Béni Thour ne gagnepas, c’est le NRB Réghaia quiaccède du fait qu’il a battu le WABoufarik à l’aller. Ainsi, trois scé-

narios possibles pour cette ultimejournée avec une chance d’ac-cession pour chacune des troiséquipes en lice. Toutefois, le WABoufarik doit impérativementvaincre son adversaire du jourpour espérer retrouver la Ligue 2Mobilis.

Le GC Mascara et le RCB Oued Rhioupour un seul ticket à l’OuestDans le groupe Ouest, le tic-

ket pour l’accession se joueraaujourd’hui entre deux équipes, àsavoir le GC Mascara et le RCBOued Rhiou, respectivement 1eravec 58 points et 2e avec 56points. Si le Ghali joue à KhemisMiliana face au SKAF, le RCBORévoluera par ailleurs chez lui àdomicile devant ses fans. Et lescomptes sont vite faits dans cegroupe : le Ghali doit impérative-ment gagner face au SKAF pouraccéder et ne devrait pas se sou-cier du résultat de son concurrentdirect pour la Ligue 2 Mobilis. Enrevanche, pour que le RC OuedRhiou accède, il doit espérer unfaux pas du Ghali (défaite oumatch nul). Et dans le goal-ave-

rage particulier en cas d’égalitéde points entre les deux équipes,ce sera le RCBOR qui accéderaà la faveur de sa double victoiresur El Ghali en aller et retour. Enbas du classement, dans le grou-pe Centre, la bataille pour la sur-vie opposera en confrontationdirecte au stade de Kouba le

Raed local à la JSM Chéraga. LeRCK devrait impérativementgagner pour assurer son main-tien contrairement à la JSMC quine devrait pas perdre pour espé-rer rester en DNA. A l’aller, lesdeux équipes avaient fait matchnul 0/0.

Ahmed A.

JS KABYLIE

Benkabliapremière

recrue estivaleL'attaquant inter-national olympiquede l'ASM Oran,M o h a m e dBenkablia estdevenu la pre-mière recrueestivale de laJS Kabylie envue de la saison

prochaine, a annon-cé hier le président de la JSK Mohand-Chérif Hannachi. «Je me suis rendu àOran jeudi pour boucler le transfert deBenkablia avec les dirigeants del'ASMO. Nous avons trouvé un accordfinal et ce joueur est officiellement à laJSK», a indiqué le premier responsablede la formation de Kabylie sur lesondes de la radio nationale.Régulièrement convoqué en équipenationale des moins de 23 ans (U23)Benkablia va officialiser son arrivée à laJSK au terme de la saison en cours.«Nous sommes sur les traces d'autresjoueurs avec qui nous allons concluredans les prochains jours. Notre souciest de renforcer l'équipe pour jouer lespremiers rôles la saison prochaine», a-t-il ajouté. La JSK est en train d'effec-tuer une fin de saison époustouflanteen alignant six victoires de rang, toutesréalisées depuis l'arrivée à la barretechnique de l 'entraîneur KamelMouassa, en remplacement duFrançais Dominique Bijotat. «Notreambition est de continuer sur cette lan-cée pour terminer à la 2e place au clas-sement qui nous permettrait de prendrepart à la prochaine édition de la Liguedes champions», a-t-il conclu.

StartAujourd’hui à 15hGroupe CentreA Boumerdès : RCB-Jijel SDA Zéralda : USM Chéraga-USFB Bou-ArréridjA Dar El-Beïda : CRBDB-MC MekhadmaA Lakhdaria : IBL-JS Haï El-DjabelA Boufarik : WAB-NARB RéghaïaA Oued Amizour : USOA-IB Khemis El-KhechnaA Ouargla (Opow) : CR Béni Thour-WR M’silaA Kouba : RCK-JSM ChéragaGroupe OuestA Mostaganem (Benslimane) : ESM-CRB Ben-BadisA Tiaret (Aït Abderahim) : JSMT-SCM Oran (huis-clos)A Oued R’hiou : RCBOR-US RemchiA Khemis Miliana (Belkebir) : SKAF-GC MascaraA Koléa : ESMK-WA MostaganemA Tighennif : IST-SA MohammadiaA Maghnia : ASBM-MB HassasnaA Tlemcen (3 Frères Zerga) : WAT-CRB Sendjas

FINALE DE LA COUPE D'ITALIE

La Juve pour le doublé, le Milanpour sauver l'Europe

l La Juventus Turin et l'ACMilan s'affrontent ce soir(19h45) en finale de la Couped'Italie avec des objectifs biendifférents : sauver les meubleset l'Europe pour les rossoneri,et couronner une belle saisonavec un nouveau doublé côtéturinois. Hier, comme c'est la tradition

en Italie, les deux équipes ont étéreçues au Vatican par le pape.Mais l'une, plus que l'autre, asans doute besoin d'un miracle.Car c'est peu dire que les deuxéquipes abordent cette finaleromaine dans des situations diffé-rentes. Championne pour la cin-quième fois d'affilée, la Juventus

reste sur une fantastique série de25 victoires, un nul, et une défaiteanecdotique face au HellasVérone à un moment où le titreétait déjà acquis. Complets,confiants et sûrs de leur force, lesbianconeri espèrent simplementfinir la saison en beauté avec undoublé, comme l'année dernière,avant de voir partir la moitié deses troupes à l'Euro. Le Milan, lui,enchaîne les saisons pourries etjoue sur ce match sa participationen 2016-17 à une Couped'Europe, l'Europa League, laplus modeste. S'il perd, il enchaî-nera une troisième saison horsde l'Europe. Seulement septièmede Serie A, devancé par uneéquipe comme Sassuolo qui n'a

pas précisément la même surfacefinancière, le club lombard a vécuune saison pénible.

«Habitat naturel»Même un changement d'en-

traîneur n'a rien amélioré, CristianBrocchi ne parvenant pas plusque Sinisa Mihajlovic à tirer quoique ce soit d'un effectif objective-ment très moyen. Le bilan estpiteux mais pour le présidentSilvio Berlusconi, qui discuteactuellement de la vente de sonclub à des investisseurs chinois,«la victoire donnerait un autresens à cette saison». Selon despropos rapportés par les médiassportifs italiens, Berlusconi seserait adressé à ses joueurs et

aurait parlé de l'Europe commede «l'habitat naturel» du Milan.Pour atteindre leur objectif, lesMilanais compteront avant toutsur leur avant-centre CarlosBacca, l'une des très rares satis-factions de la saison avec lemilieu Bonaventura, le défenseurRomagnoli ou le jeune gardienDonnarumma. Victorieuse lorsdes deux confrontations cette sai-son en Serie A (1-0 et 2-1), laJuve sera de son côté privée dudéfenseur central Bonucci et dumilieu Khedira. Mais Pogba,Mandzukic ou Dybala, grandsartisans avec le gardien Buffon etune défense hermétique de lasuperbe saison turinoise, serontbien là. Milan peut trembler.

CONTACTÉ PAR L'ES SÉTIFET LE MC ORAN

Amrani confirmeson départ du MOB

L ' e n t r a î n e u rA b d e l k a d e rAmrani, qui aannoncé sondépart du MOBéjaïa auterme de lasaison, aconfirmé hieravoir reçu des

contacts de l 'ESSétif et du MC Oran,

pensionnaires de l'élite. «Oui je confir-me, j'ai reçu des contacts de l'ESS etdu MC Oran qui sont de grands clubsque chaque entraîneur ambitionne dediriger, mais tant que je suis encore auMOB et donc par respect à mon équi-pe, je ne peux dévoiler actuellementma future destination», a aff irméAmrani sur les ondes de la Radio natio-nale. Amrani a réussi à mener le MOBà une historique qualification pour laphase de poules de la Coupe de laConfédération aux dépens desTunisiens de l'EST (aller 0-0, retour 1-1). «Je pars avec le sentiment dudevoir accompli d'autant que je laissel'équipe qualifiée pour la phase depoules. Nous aurions pu faire mieuxnotamment en Ligue des champions,mais je pense que le MOB s'est biencomporté à l'occasion de sa premièreparticipation internationale», a-t-il ajou-té. Eliminé en 8es de finale de la Liguedes champions face aux Egyptiens duZamalek (aller 2-0, retour 1-1), le MOBa été reversé en Coupe de laConfédération. Les «Crabes» serontfixés sur leurs adversaires en phase depoules le 24 mai à l'occasion du tirageau sort prévu au Caire (Egypte).

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de huit compositions de Franz Schubert.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Instrument de musique»

1- SÉRÉNADE2- LE ROI DESAULNES3- LA JEUNEFILLE ET LA

MORT4- MIGNON5- LA TRUITE6- LE CHANT DU

CYGNE7- LE VOYAGED’HIVER8- SI BÉMOL

MOT RESTANT = PIANO

H C E L E T I U R S U LA O L P I A N O T E A NN M I G N O N L A R S ET E M E E SD B T N D LU I R A I AC S O D O JY R M A L T E E L E R EG E V I H D E G L L E UN E L E V O Y A I F E N

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

O U E D G H I R - M U S E L E RR E V E - A N I E R S - P A T EI L E - F I N - U S - P O - A CF E - H E - E T E - M A U D I TL - B A R D E S - F E R S - N IA G R U M E S - N A T T E S - LM O I T E S - M O I T I E - M IM U S E E - M A I T R E - T A GE T E S - S O I R E E - N E - N- E R - P O I R E S - C O L L EC R - P A N N E S - M A - L E SO - C A R D E S - T E R R E S -N A N T I E S - T O N D U S - LS U - R E R - B O I T A S - D EO R T I E - V O I S I N - L O BL O M E - V A S - O R - T U - AI R E - R A I S I N - D A - A TD E - P O L L E N - V E N T R E

A - O U T I L S - M A S - E T AT O R R I D E - T A N I T S - UI R - G E E - C - T I R S - D IO G R E S - N A B O T S - L E VN I E R - R E N O U E - P A I E- E T - T - W O N S - H A I - EC S - K U R D E S - P E R C E -R - C I - N E S - C O T E - M EA C R E S - A - N O I R - A U XN O U V E L L E O R L E A N S -

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- M I T R O G L O U - G R E C EK I L O - M E U T E S - U S A -O L E - L I R E S - C H A S S AS E - B U S E S - C O U D E - TT - T I G E S - V I R E E - A TA V I D E S - - - - E R - B N AS I R E S - - - - - S - M O - Q- S E T - C - - - - - V O U L U

B E E - F I L L E - G E N E R AU R - M U T E E - P E R T E - NT - D O R E E - S E - T E - S TE C O U T E - B E T E S - D A -R A S - I - C O U R U - P A I N- B E N F I C A L I S B O N N E

LETTRES DELETTRES DE

SEBASTOPOLSEBASTOPOL

- - - - - - C R I M E E - -- - - - U K R A I N E - - -- - - - N O I R E - - - - -- - - - - - M A L A K O F F- D E L A D E F E N S E - -- N A V A L E S - - - - - -

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Le Soird’Algérie Détente Vend. 20 - Sam. 21mai 2016 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Son métier

Livre----------------Apporter----------------Traînée

Rictus----------------Moquerie----------------PrécipicePronom----------------Planète----------------Pronom

Arsenic----------------Bassin----------------Note

Sélénium----------------

Fin desoirées

Organisationinternationale----------------Dans le zèle----------------Aperçu

Dans latrachée----------------Etoffe----------------DéchiréSon rang

Plaque----------------Remerciée

Traitement----------------Céréale----------------Rincer

Utiliser----------------Consonnedouble----------------HabitsCanard----------------Note (inv)----------------Fonça

Sodium----------------

NazisExagérer

----------------Pronom

Pistes----------------Molybdène----------------Femmes

Monnaie----------------Cité antique

Foot à Saint-Etienne

----------------Prévenu

Entame----------------

JailliraSérie----------------Jeu----------------Argon

Parfum----------------Détériorera----------------CourPrécieux

----------------Avala

Humilié----------------

RefusSent

----------------Saisit

Fonder----------------Exprime

Note----------------Arrêt detravail----------------Océan

Pots----------------Praséodyme----------------CalciumJeune----------------Ile----------------Article

Cri d’arène----------------Génitrices

Orientés----------------Hurlement----------------LanthaneOiseau----------------Lancer----------------Pays

Sonspectacle

Son paysCivil

----------------Tellure

1- RELIEF

2- PLAINE

3- PAYS

4- AFFLUENT

5- PLAINE

6- RÉSERVOIR

SEGURA

1

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LETTRES DE : Segura (le fleuve)

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Vend.20 - Sam. 21 mai 2016 - PAGE 19

Pays----------------

Villed’Algérie

Sécrétion----------------

PaysEmporta

----------------Bourrée

Molybdène----------------Période

Cube----------------Pouffe----------------Béryllium

Américium----------------Séaborgium----------------Issue

Sodium----------------Enlevé----------------CoiffureClair----------------Tellure----------------Parti

Baudet----------------Ouverte----------------RafistolerLac

----------------Joyaux

Chef----------------Tellement----------------Appréciée

Direction----------------Erbium

Parti----------------

Peine

Concepts----------------Ouverte----------------Vêtit

Sentinelles----------------Nobélium

Détente----------------Rompre----------------Explosif

Nickel----------------Méprises

A payer----------------Europe----------------Article

Déguster----------------Jouet----------------Moelleux

Convoquer----------------Air----------------NiaisesInterpelle

----------------Adulé

Entières----------------Monsieur

Drame----------------Substance

(inv)Cycle----------------Ont perdusleurs maris----------------Moisit

Poissons----------------Plusieurs----------------TitresSinge (inv)----------------Ecouler----------------Dirigera

Espions----------------Coupai----------------MachineAttachera----------------Restituer

Possessif----------------

ViaRefus

----------------Explosif

Ex-SG del’ONU

----------------Méchante

Accès----------------Meubles

Caresses

Mâche----------------

VolerToucher

----------------Habit

Massacregénéralisé

Crème----------------Tendres

Proche----------------Musique

Visée----------------Attaches

Auteuralgérien

----------------Préposition

Coutumes----------------Sur le quai----------------AlarmeLettres duCaire

----------------Soignée

Souder----------------Endurer

Sélénium----------------Il creuse

Oiseaux----------------Répugnant

Frange----------------Plaisanteries

Succombe----------------

OcéanEvoquent----------------

Appris

Submerger----------------Angoisse

Poisson----------------Entrava

Digitigrades----------------Périmée

Biberon----------------Pays----------------DétruitRejetées

----------------Choisissait

Rebelle----------------Roue àgorge

Abandon----------------

FouArtère

----------------Montagne

Taxe----------------Fin de série----------------Erbium

Irrigue----------------Tellement

Type (ph)----------------

BasseFruit

----------------Bavardes

Deux àRome

----------------Fut apte

Apercevoir----------------

EtainClémences----------------Géniteur

Ciblai----------------Possessif

Lésai----------------Indéfini

Broyais----------------Travaux

Air----------------Manganèse----------------GrecqueCirculaient----------------Possédé

Traîne----------------Planète

Turbulence----------------

Fleuve

Accord----------------Objectifs

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PENSÉES––––––––––––––––––––A mes enfants et ma chère épouse.

Triste et doulou-reux fut et serapour toujours le21 mai 2003 oùvous me quittiezà jamais, machère épouse

Ghania mes chers enfants Sabrina, 10 ans,Sid Ali, 8 ans, et Mehdi,

2 ans et demi,laissant derrière vous de bons souvenirs et unvide que nul ne pourra combler.

Ton époux, votre père, vos tantes, grand-père, grand-mère ainsi que toute la familledemandent à tous ceux qui vous ont aimés etestimés pour votre gentillesse, bonté et géné-rosité d’avoir une pieuse pensée en vosmémoires et prient Dieu Tout-Puissant devous accorder Sa Sainte Miséricorde et devous accueillir en Son Vaste Paradis.

Reposez en paix mes chers enfants, ma

chère épouse. Votre père, ton époux pense àvous.

M. Bensalma Ammar. F141999

––––––––––––––––––––A la mémoire de notre chère tante

Aous Ouardia Treize ans déjà, le 21 mai

2003, depuis que tu es partiepour un monde meilleur et levide laissé derrière toi ne peutêtre comblé. Que de souvenirsimpérissables que nousn'avons de cesse d'évoquer pour nous rappe-ler ton existence passée. Tante Ouardia, letrésor de sagesse et de morale que fut tonœuvre de ton vivant reste pour nous un héri-tage incommensurable que tout un chacunadopte comme repère de conduite.

Tes neveux, tes nièces, petits et grands,famille Makri, ta fille Yamina et son mari.

Repose en paix, tante Ouardia.Ta petite nièce Djura. F106388/B13

––––––––––––––––––––Cela fait une année que nous a quittés

notre cher beau-frère et oncleKhelfellah Ali

de Thénia.Ton sourire, nous le revoyons toujours.

Ta bonté et ta générosité, nous ne les oublie-rons jamais. Ton souvenir restera gravé dansnos pensées à jamais.

Allah yarrahmek, Ali.M. et Mme Bourakba et leurs enfants

Manelle et Nazim. F141998

––––––––––––––––––––A la mémoire de notre mari, père

(22 mai 2003 – 22 mai 2016)Aït Seddik Djaffar

Ce dimanche, cela feratreize ans depuis qu’il nous aquittés.

Une éternité, son souvenirrestera indélébile quoi quefasse le temps.

Tout ce qu’il représentait, tout ce qu’ilnous a appris, on le gardera soigneusementpour demeurer fidèles aux valeurs qu’il nousa inculquées.

Sa femme Sadia, ses enfants Nabila,Ahmed, Ali et Arezki demandent à tous ceuxqui l’ont connu et apprécié de les accompa-gner dans leurs prières afin que le Tout-Puissant l’accueille parmi les Siens.

Repose en paix. F106384/B13

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ANNIVERSAIRERina

Petite fille adoréeAujourd’hui,

c’est ta fête.Tu as mainte-nant 6 ans.Aujourd’hui estune journéespéciale !Que toutes lesjournées del’année ressemblent à celle-ci.Qu’elles soient remplies de joie,de santé et de surprises.Joyeux anniversaire Rina adorée.Gros bisous, les familles Ameur

et Aït Ouferoukh

Page 21: Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 L’étrange À LA ... filevend. 20 - sam. 21 mai 2016 - 13-14 chaÂban 1437 - n° 7799 - prix 15 da - fax : rÉdaction ... le tremblement de terre

Apartir de cette semaine, l’im-mense secteur de l’ensei-gnement sera mobilisé en

vue des examens de fin de cycle.Avec plus de deux millions depotaches appelés à composer pourle passage d’un palier à un autre,l’on devine aisément la complexitéde la logistique qu’il va falloirdéployer afin que rien ne vienneperturber cette opération en troisactes : examen de la 6e, BEM etbaccalauréat. D’ailleurs, le faitmême que la presse s’intéresseannuellement au sujet indiquenotamment que ce rendez-vousimpacte psychologiquement aussibien les familles que les élèvesconcernés. De plus, au-delà de sonaspect, cette parenthèse de 10jours ne constitue-t-elle pas égale-ment un excellent baromètre sus-ceptible de donner une idée dusérieux de ce pays à travers la vali-dité de l’éducation que celui-ci dis-pense ? En soulignant particulière-ment la dernière observation, lescommentaires des journaux nevoulaient-ils pas mettre dans lalumière l’action de la nouvelleministre dont la nomination en2013 avait été perçue politiquementcomme l’aveu de l’échec de celuiqui l’avait précédée ? En effet,cette héritière d’un «mammouth»mal dégraissé, comme on qualifiaitce même ministère avec ironiesous d’autres cieux, madameBenghebrit a donc pour feuille deroute la mission de reconstruiretout un système éducatif obsolète.C'est-à-dire ne répondant plus auximpératifs des savoirs du nouveausiècle et de surcroît ayant subi

tous les dommages de l’endoctri-nement.

Vaste mission donc pour cellequi, après 36 mois environ à la têtede ce ministère, vient d’annoncerque la réforme de 2e générationsera effective en 2016 et concerne-ra dans un premier temps lespaliers du primaire et moyen.C’était en tout cas une promessedonnée lors de la dernière rentréescolaire et dont les parents espè-rent qu’elle soit honorée en sep-tembre prochain.

Or, des pédagogues patentésn’avaient-ils pas qualifié cet enga-gement d’audacieux ? Loin desoupçonner la ministre de faire dela démagogie, comme son prédé-cesseur, ces spécialistes circons-pects ne voyaient en elle qu’uneintellectuelle de bonne foi et degrande conviction mais avecquelques traces de naïveté quil’empêcheraient de mesurer à lavéritable aune les capacités de nui-sance des lobbies religieux et ceuxqui prônent une sorte d’intégrismelinguistique. D’ailleurs, rappellent-ils, Benbouzid, son prédécesseur,n’avait-il pas conforté sa longévitéde ministre en acceptant, par com-promis évidemment, de diluer lesprogrammes d’enseignement dansdes ersatz de réformettes tout à faitpréjudiciables à la qualité de laconnaissance, elle-même ? C‘estpourquoi le sinistre de l’école algé-rienne qui fut pourtant diagnosti-qué par un lointain prédécesseur, ily a de cela 20 ans, continue de nosjours à faire des victimes dans lepalier du supérieur. L’université, entant que destinataire de contin-gents de bacheliers mal dégrossis,est à son tour dans une impassel’empêchant d’innover et de s’ou-vrir aux filières pointues faute d’ex-

cellence émanant de la cohorte desnouveaux impétrants. Car, contrai-rement à ce qui a servi de prétexteofficiel sur le sujet, la régressionde l’université algérienne n’a eupour unique cause que la médiocri-té et de l’école et du collège etenfin du lycée. C’est, semble-t-il, enréférence à ce contexte du passéque les pédagogues vigilants, dontil a été question plus haut, émet-tent des doutes sur la réussite futu-re tant que le régime politique n’au-ra pas changé ! Qu’est-ce à dire sice n’est que l’école algérienne futtoujours le levier des manœuvresen politique au point de servir demonnaie d’échange au sommet dupouvoir. Il est vrai que le systèmeéducatif a été depuis plusieursdécennies source de négociationet de compromis qui n’avaient rienà voir avec les impératifs pédago-giques. Ce scepticisme, qu’étayeune remise en perspective de l’en-semble des stratégies du passé,demeure jusqu’à nos jours difficileà balayer. Car, malgré les diagnos-tics et les multiples propositionscollectées lors des assises natio-nales, rien ne sera possible tantque demeurera le tabou ayant faitde l’école une carte maîtresse dansle champ politique. Or, le pire faceau verrou du statu quo n’est-il pasdans les effets d’annonce ? Ceuxqui se déclament sur le mode du«changement» alors que l’on àaffaire à une révolution coperni-cienne consistant simplement àfaire faire un tour sur elle-même àcette école au risque de la renvoyeraux méthodes et aux contenuspédagogiques d’il y a un demi-siècle.

L’actuelle ministre qui sembleavoir pris ses bonnes marquesparmi la faune de ses collègues du

gouvernement devra se méfier,quelque part des manifestations desolidarité que ceux-là lui marquenttoutes les fois où elle est attaquéepar des lobbies anti-réforme. En serappelant, en toutes circonstances,qu’elle dirige le seul ministère oùles petites combines politiquesdoivent être bannies, elle parvien-dra peut-être à jeter les bonnesbases d’une école reflétant lesiècle. C’est donc ce qui est atten-du d’elle. Celui d’aller au-delà dutoilettage des programmes en s’ef-forçant de réinstaurer la déontolo-gie au sein de la fonction d’ensei-gnant jusqu’à en faire un sacerdo-ce profane. Voilà qui constituerasûrement sa première victoire surles tabous et la confortera, enmême temps, dans la confiancemise en elle par les parentsd’élèves.

B. H.

Par Boubakeur [email protected]

LETTRE DE PROVINCE

La décade prodigieuse des examens,ou le défi de BenghebritPANORAMAPANORAMA

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

Cette semaine, Chakib Khelil entame une tournéedans les universités. Et la semaine prochaine, il feracelle des…

… primaires et crèches !

Jean-Pierre Chevènement a été reçu par AmmarSaâdani. Les marées ! Le mouvement des maréesest un phénomène naturel très tôt observé par leshommes. Et très tôt, les hommes ont compris queles marées, c’est, en gros, la variation de la hauteurdu niveau des mers et des océans, causée par l'ef-fet conjugué des forces de gravitation dues à lalune et au soleil, et de la force d’inertie due à larévolution de la terre autour du centre de gravité dusystème terre-lune. Ammar Saâdani a reçu chez lui,à Hydra, pas à Paris, Jean-Pierre Chevènement. Lachapelle Sixtine ! Cette maison de Dieu située dansle domaine sacré du Vatican est connue partoutdans le monde à cause, ou plutôt grâce à un chef-d’œuvre : sa fresque. Le plafond de la chapelleSixtine a été peint par un génie de la peinture, ungénie tout court, Michel-Ange. C’est traditionnelle-

ment dans la chapelle Sixtine que se tient le concla-ve des cardinaux pour élire un nouveau pape. Untête-à-tête a réuni à Alger Ammar Saâdani et Jean-Pierre Chevènement. De manière cyclique audébut, de façon permanente aujourd’hui, des arti-sans tiennent échoppe en contrebas du parvis de laGrande-Poste. Sous des chapiteaux, de petitskiosques disséminés en ce lieu et qui regroupentdes activités aussi diverses que les oiseleurs, lescamelots vendeurs de maroquinerie made in Chinaet des babioles dites «produits du terroir», commede hideuses sculptures taillées dans du bois deseconde catégorie. Ammar Saâdani a accordé uneaudience à Jean-Pierre Chevènement. Hier justeavant les grandes marées, j’ai rêvé que Michel-Ange exposait plusieurs de ses toiles et sculpturessur l’esplanade de la Grande-Poste. Au réveil, leniveau de la mer était redescendu, la lune avaitcessé de faire des misères à la terre et j’ai aussitôtfumé du thé pour rester éveillé à ce cauchemar quicontinuait.

H. L.

Le jour où la lune marchasur la tête du soleil !