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Photo : Samir Sid LUNDI 10 JUILLET 2017 - 16 CHAWAL 1438 - N° 8147 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 L'ORL algérienne, membre de l'Ifos, présent et avenir L'industrie minière en Algérie Par P r Omar Zemirli (P. 9) Contributions Par D r Ahmed Sabri (P. 8) l MOHAMED AÏSSA : l PHARMACIES l PLUSIEURS PROJETS DE L’ANCIEN PRÉSIDENT DE LA FAF SERONT ABANDONNÉS «Le dossier des Ahmadis est clos» l «Le dossier des Ahmadis est clos», c’est ce qu’estime le ministre des Affaires religieuses et des Waqfs pour qui, cependant, les institutions de la République continuent à «accomplir leur travail» en la matière. Hasbellaoui veut éviter la grève l Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a reçu, hier, le président du Conseil de l’Ordre national des pharmaciens et le président du Syndicat national algérien des pharmaciens d’officine (SNAPO). Cette rencontre intervient à la veille du débrayage annoncé par ce syndicat, pour ce mercredi. Zetchi peut-il réussir son œuvre d’assainissement ? l La troisième sortie publique du nouveau président de la Fédération algérienne de football, Kheïreddine Zetchi, aura été, sans doute aucun, une vraie mise au point à tous ceux qui croyaient encore que l’ex-patron du PAC n’incarne pas vraiment le renouveau et son intronisation à la tête de la FAF n’a pour objectif que de « conserver» l’œuvre laissée par son prédécesseur. PAGE 5 PAGE 3 PAGE 12 l LIBYE Des camps terroristes aux frontières algériennes Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l La situation se complique aux frontières algéro-libyennes. De nouveaux faits intervenus, depuis, semblent d’ailleurs grandement préoccuper les autorités algériennes. PAGE 3 Photo : NewPress Photo : NewPress Photo : DR

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LUNDI 10 JUILLET 2017 - 16 CHAWAL 1438 - N° 8147 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

L'ORL algérienne, membrede l'Ifos, présent et avenir

L'industrie minièreen Algérie

Par Pr Omar Zemirli (P. 9) Contributions Par Dr Ahmed Sabri (P. 8)

l MOHAMED AÏSSA :l PHARMACIESl PLUSIEURS PROJETS DEL’ANCIEN PRÉSIDENT DE LA FAF

SERONT ABANDONNÉS «Le dossierdes Ahmadisest clos»

l «Le dossier des Ahmadis est clos», c’est ce qu’estimele ministre des Affaires religieuses et des Waqfs pour qui,cependant, les institutions de la République continuent

à «accomplir leur travail» en la matière.

Hasbellaouiveut éviterla grève

l Le ministre de la Santé, de la Population et de laRéforme hospitalière a reçu, hier, le président du Conseilde l’Ordre national des pharmaciens et le président duSyndicat national algérien des pharmaciens d’officine(SNAPO). Cette rencontre intervient à la veille du

débrayage annoncé par ce syndicat, pour ce mercredi.

Zetchi peut-ilréussir son œuvred’assainissement ?l La troisième sortie publique du nouveau président dela Fédération algérienne de football, Kheïreddine Zetchi,aura été, sans doute aucun, une vraie mise au point àtous ceux qui croyaient encore que l’ex-patron du PAC

n’incarne pas vraiment le renouveau et son intronisationà la tête de la FAF n’a pour objectif que de « conserver»

l’œuvre laissée par son prédécesseur.

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l La situation se complique auxfrontières algéro-libyennes. De nouveaux

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DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Prier enPrier enapesanteurapesanteurNoon ! Je racontais l’autre

jour à un ami expatrié que j’aivu, l’année dernière, sur uneplage à l’est d’Alger, quelquechose qui m’a profondémentintrigué : des jeunes en maillotde bain, en train de faire le coqdevant des femmes enhidja-bées surveillées par des mecsen bermuda et barbe cano-niques, s’arrêter à l’heure de laprière, s’aligner derrière l’und’entre eux et, sans complexe,prier. Ça, je l’ai vu de mespropres yeux. Un pic absolu enmatière de salafisation ostenta-toire et absurde. Et, commedans un concours de faits inso-lites, ce pote me dit qu’il a vu,lui, sur une vidéo proposée parinternet, encore mieux. Desjeunes faisant la prière carré-ment dans la mer. Tant qu’àfaire, hein !

Ça s’arrêtera où ? Aprèsavoir fait de l’Algérie le paysdes mosquées, après en avoirfait une mosquée en entier,voilà qu’on colonise les plageset même la mer. Bientôt, nousenverrons quelqu’un sur lalune, juste pour savoir si le ter-rain y est praticable pour laprière. Avec tous ces phéno-mènes d’apesanteur dans l’es-pace…

A. [email protected]@yahoo.fr

Le ministère de l’Education a fait signer les P-V de sorties pour les enseiLe ministère de l’Education a fait signer les P-V de sorties pour les ensei--gnants jeudi dernier. Légalement, ces derniers sont, depuis, en congé. Or, ilsgnants jeudi dernier. Légalement, ces derniers sont, depuis, en congé. Or, ilssont convoqués pour assurer la surveillance et la correction de la deuxièmesont convoqués pour assurer la surveillance et la correction de la deuxièmesession du bac. Libérer les enseignants et les faire travailler en mêmesession du bac. Libérer les enseignants et les faire travailler en mêmetemps est une manœuvre de la tutelle, expliquent les concernés,temps est une manœuvre de la tutelle, expliquent les concernés,pour ne pas payer les fonctionnaires durant cette période.pour ne pas payer les fonctionnaires durant cette période.

PP

Les sanctions pleuventau FLN

Le SG du FLN, Djamel Ould-Abbès, vient demettre fin aux fonctions de trois mouhafedhs, àsavoir ceux de Abadla et de Beni-Abbès, ainsi

que celui de Aïn-M’lila, et ce, pour«défaillances» lors des dernièresélections législatives. C’est ceque nous apprend une sourcesûre du parti. Sur sa lancée,Ould-Abbès a procédé à l’exclu-

sion des rangs du FLN d’unancien député et a proposé à tra-

duire trois autres membres ducomité central devant le

conseil de discipline.

Un jour, un sondage

Résultat sondage

NON Sans opinionOUI

Pensez-vous que le ministère du Commerce a bien fait d’interdirel’importation des chocolats, biscuits et autres mayonnaises et ketchups ?

Pensez-vous que le bilan des 100 premiersjours du président de la FAF est satisfaisant ?

Lundi 10 juillet 2017 - Page 2

[email protected]

OUI : 80,1%

NON 16,9%

S. OPINION :3%

Le dessin de Karim

Pas de primes ?Pas de primes ?

Des tonnes de bananesà importer

Frigomedit, entreprise nationale, vient de lan-cer un appel d’offres pour l’acquisition, sur lemarché mondial, de plusieurs tonnes de...bananes. Il s’agit là certainement d’un quotarelevant des licences d’importation. En cestemps de crise financière, nombreux sontceux qui ne comprennent pas comment legouvernement a inscrit ce point commeune priorité. Pourquoi la banane etpas le raisin ou la pomme ? Ya-t-il un lobby puissant de labanane ?

ERISCOOPERISCOOP

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Le Soird’Algérie Lundi 10 juillet 2017 - PAGE 3Actualité

Abla Chérif - Alger(Le Soir) - L’inquiétude se faittout particulièrement ressentirdans les bandes frontalières sud-est du pays où a été signalé unimportant regroupement de terro-ristes, apprend-on de sourcesbien au fait des évènements quise déroulent dans la région.

Chassés des zones nord de laLibye où se déroule une lutteimplacable contre les mouve-ments extrémistes, des dizainesd’individus ont fui le feu desforces loyalistes vers la région deGhat, une ville connue pour saproximité avec le territoire algé-rien et voisine de Djanet. Leregroupement s’est effectué pro-gressivement. Peu de tempsaprès la chute de syrte, bastionde Daesh et des groupes qui luisont affiliés, les terroristes ontemprunté le chemin du sud pours’établir donc en tout dernier lieuà Ghat.

Actuellement, ils seraient descentaines à avoir trouvé refugedans cet espace, indiquent lesmêmes sources. Des personnesbien renseignées sur les faits encours laissent comprendre queces groupes terroristes ontmême établi de véritables cam-pements.

Tous ces éléments ontd’ailleurs été transmis aux ser-vices de sécurité algériens pardes caravaniers. Véritablesplaques tournantes de trafics entous genres, Ghat et les villeslibyennes avoisinantes consti-tuent le passage privilégié denombre de «commerçants» maisaussi de nomades parmi lesquelscertains ont décelé l’existenced’un mouvement anormal.

On apprend, d’autre part, queles terroristes en question sontaffiliés au fameux groupe terroris-te El-Mourabitoune (connu pourses activités dans le sahel) et setrouvent sous le commandementdu successeur de Belaouar. Pour

de nombreux spécialistes, tousles faits en cours depuis de longsmois déjà confirment, une fois deplus, la mort de ce dernier plusconnu sous le nom de MokhtarBelmokhtar.

De nombreux médias étran-gers, parmi lesquels le trèssérieux Wall Street Journal,annonçaient déjà en novembre2016 qu’il avait été tué lors d’unefrappe aérienne menée dans larégion de syrte. D’autres sourcesaffirment que, blessé lors de cebombardement, il a été évacuévers le sud-ouest libyen par sesacolytes et qu’il est décédé enchemin et a été enterré dans lalocalité de Oubari, située entreGhat et sebha. son plus fidèlecompagnon prend alors la têted’El-Mourabitoune. Connu sous

le nom de Bettahar, ce dernierserait originaire de Tébessa. Agéd’une quarantaine d’années, il arejoint les groupes terroristesalors qu’il venait à peine de sortirde l’adolescence. Bettahar, dit-onencore, a toujours évolué dans

l’ombre de Belmokhtar et s’estoctroyé de fait l’héritage de lasuccession à la tête du mouve-ment. sa nouvelle fonction l’aégalement fait hériter du fameux4x4 blindé offert à son chef parHakim Belhadj, émir du groupe

de combattants islamisteslibyens. Bettahar se trouveactuellement à la tête desbandes regroupées aux fron-tières sud-ouest algéro-libyennes.

La présence de cet importantregroupement terroriste auxportes de l’Algérie, et notammentdans une région située à proximi-té des bases d’hydrocarburesnationales, inquiète naturelle-ment au plus haut point les res-ponsables algériens.

Une inquiétude amplifiée parde récents développements : cesterroristes, apprend-on, ontentrepris une action qui leur apermis de mettre la main sur troisavions agricoles qui se trouvaientdans une petite plate-forme amé-nagée en piste d’atterrissage.

Une terrible menace à laquel-le se doivent de faire face enurgence les services de sécuritéalgériens.

A. C.

LIBYE

Des camps terroristes auxfrontières algériennes

La situation se complique aux frontières algéro-libyennes. De nouveaux faits intervenus depuis semblentd’ailleurs grandement préoccuper les autorités algé-riennes.

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Mohamed Kebci - Alger (LeSoir) - Pour Mohamed Aïssa quis’exprimait, hier, dans le cadredu forum du quotidien ElMoudjahid, la démarche de cettesecte obéissait bel et bien à un«vrai plan avec l’implication departies étrangères identifiées,une méthode et des objectifsbien définis». Il se félicitera del’écoute qu’a eue l’argumentaireprésenté en la matière par l’ex-ministre des Affaires étrangèreset de la Coopération internatio-nale, Ramtane Lamamra, devantses pairs du Conseil des droitsde l’Homme relevant de l’OnU,en mai dernier à Genève. Leministre affirmera que l’attitude

des autorités à l’endroit de cettesecte était tout ce qu’il y a de«réglementaire», puisque, selonlui, «les institutions de la Répu-blique ont toutes agi et agissentencore dans le strict respect deslois de la République». Il en vou-dra pour preuve tangible, le ren-voi de deux imams, à Tiaret et àBordj-Bou-Arréridj, pour «collec-te d’argent sans autorisation»,estimant avoir «dépassé laphase de la déradicalisation pourenclencher une autre étape, cellede la prévention contre la radica-lisation».

Pour rappel, la vague d’arres-tations de membres de cettesecte a suscité des réactions

hostiles d’organisations desdroits de l’Homme, comme laLADDH (Ligue algérienne dedéfense des droits de l’Homme)et Amnesty International qui yvoient, notamment, une menacesur la liberté de culte dans lepays.

Le ministre des Affaires reli-gieuses et des Waqfs s’étalerasur le référent religieux nationalqui constitue, expliquera-t-il,«l’héritage religieux depuis l’avè-nement de l’Islam dans le pays.Plus que cela, il constitue unedes trois constantes nationalesaux côtés de l’amazighité et del’arabité». Un référent facile basésur la «modération» qu’il s’agirade «consolider à travers les pro-grammes de formation et l’amé-lioration du niveau des cadresreligieux et des imams». A pro-pos du Hadj, le ministre des

Affaires religieuses et des Waqfsa fait part d’une demande, à for-muler vraisemblablement en2018, pour que l’Algérie puisseatteindre le taux de 1 000 hadjispour un million d’habitants, arrêtépar les autorités saoudiennes.Un Hadj dont la campagne decette année verra l’Algériereprendre sa quote-part de 36000 hadjis à la faveur de la fin oupresque des travaux d’extensiondes Lieux saints de l’Islam. Ilannoncera, dans la foulée, lanouveauté de cette campagne,celle de l’introduction du proces-sus électronique qui permettra lesuivi instantané du parcours dechaque hadji lors de son pèleri-nage avec l’ouverture imminented’un portail électronique au servi-ce des familles et proches despèlerins.

M. K.

MOHAMED AÏSSA, MINISTRE DES AFFAIRES RELIGIEUSES :

«Le dossier des Ahmadis est clos»

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Le but de cette rencontren’était pas, cependant, la grèvedes pharmaciens. Le départementde Mokhtar Hasbellaoui a soulignéque ces deux rencontres entrentdans le cadre du cycle de ren-contres de prise de contact duministre avec l’ensemble des par-tenaires sociaux.

«Cette rencontre a été l’occa-sion de réaffirmer l’importance du

dialogue responsable à tous lesniveaux dans le cadre du renforce-ment et de l’amélioration descapacités de prise en charge de lasanté publique.

Dans ce cadre, les questionsrelatives au renforcement du rôledu pharmacien d’officine ont étéabordées dans la mesure où cedernier joue véritablement le rôled’auxiliaire des pouvoirs publicsdans la chaîne des soins», lit-on

dans un communiqué rendu publicpar le ministère de la santé.Contacté par téléphone,Messaoud Belambri, président dusnapo, a indiqué que le syndicat aexprimé ses inquiétudes auprèsdu ministre de la santé par rapportà la décision de la Caisse de sécu-rité sociale qui a décidé de suppri-mer les incitations accordées auxpharmaciens dans le cadre de lavente de produits pharmaceu-tiques fabriqués localement.

Le snapo a réitéré, dit-il, saposition de refus de cette décisionet que «nous restons disposés audialogue». Un problème qui nerelève pas, certes, du ministre de

la santé. Toutefois, souligne,Belambri, «si cette décision estappliquée, c’est toute l’industriepharmaceutique locale qui vasouffrir».

Puisque, poursuit-il, depuis lamise en œuvre de cette mesured’incitation, en 2009, l’industriepharmaceutique locale a connu unbond de 25 à 50%.

Le syndicat qui a décidé d’unegrève d’une demi-journée, ce mer-credi, va se réunir aujourd’hui,avec les responsables de la Cnaset de la Casnos lors d’une ultimeréunion de concertation pour trou-ver un terrain d’entente. Le snapose dit sceptique. selon lui, la Cnas

a reçu une instruction qui date dejuin 2016 du ministre du Travailpour supprimer ces incitations.

La décision a été gelée àl’époque, face au refus des phar-maciens. Actuellement, affirme leprésident du snapo, «la CnAs a laferme intention d’appliquer cettedécision».

Le syndicat demande de discu-ter «sans intermédiaires» avec leministre du Travail, qui a annoncé,samedi dernier, qu’aucune déci-sion n’est encore prise pour lasuppression des majorationsaccordées aux pharmaciens d’offi-cine.

S. A.

PHARMACIES

Hasbellaoui veut éviter la grève

«Le dossier des Ahmadis est clos», c’est ce qu’estimele ministre des Affaires religieuses et des Waqfs pour qui,cependant, «les institutions de la République continuent àaccomplir leur travail» en la matière.

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hos-pitalière a reçu, hier, le président du Conseil de l’Ordre nationaldes pharmaciens et le président du Syndicat national algériendes pharmaciens d’officine, (Snapo). Cette rencontre intervient àla veille du débrayage annoncé par ce syndicat, pour ce mercre-di.

La présence des terroristes inquiète les responsables algériens.

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Mounira Amine-Seka - Alger (LeSoir) - L’ESAA est une école qui a étécréée en 2004, suite à une coopéra-tion algéro-française d’envergure,dans le domaine de l’enseignementsupérieur. S’appuyant sur des valeurset des référents internationaux, l’écolesélectionne avec soin les meilleursélèves qui ont le privilège d’avoir desformations dispensées par des inter-venants algériens et européens, favo-risant ainsi la multi-culturalité et l’ou-verture au marché mondial.

A cette occasion, le président de laChambre algérienne de commerce etd’industrie, Mohamed Laïd Benamor adéclaré que «ce moment fort, dans la

vie des étudiants de cette prestigieu-se école, est la récompense delongues années de labeur», ajoutantqu’«une carrière n’est pas un cheminfacile, tracé et tout prêt, mais un com-bat continuel et quelquefois difficile oùil faudrait croire d’abord en soi et enses projets».

Le ministre du Commerce, AhmedAbdelhafid Saci, a également pris laparole. S’adressant à l’assistance, il arelevé les efforts fournis par la familleadministrative et enseignante del’ESAA, déclarant que «le succèsn’est pas seulement le fruit des effortsdu lauréat, mais également celui desfamilles et des enseignants. Les diffé-

rentes filiales qui comptent desdizaines de lauréats sont un appui deplus pour l’Algérie dans ces différentssecteurs», ajoutant que «les résultatsd’aujourd’hui ne sont que les fruits dela grande collaboration entre laFrance et l’Algérie dans le domainede l’enseignement et de la formation.Cette initiative des deux pays ne peutque traduire la foi en la ressourcehumaine qui, à travers la formation etle partage du savoir, permettra unmeilleur avenir aux différentsdomaines enseignés».

A son tour, M. Xavier Driencourt,ambassadeur de France en Algériedepuis peu, a déclaré être très heu-reux de se trouver parmi l’assistanceet que «cette école forme l’élite. Cesétudiants qui récoltent le fruit d’unlong parcours enrichissant, à traversl’exigence du bon travail, les prépa-rant ainsi à l’exigence de la vie profes-sionnelle de demain. L’ambition quiest le maître-mot de cette coopération

exceptionnelle, qui a donné lieu à lanaissance de l’ESAA qui soutientl’ambition des jeunes».

S’adressant aux étudiants,M. Driencourt a également déclaréque le chemin a beau être dur, seulesla ténacité et l’ambition peuvent main-tenir le cap pour avancer et atteindrel’objectif tracé.

M’hammed Seddiki, le secrétairegénéral du ministère del’Enseignement supérieur et de laRecherche scientifique, a présentéses félicitations aux lauréats et adonné en exemple de grands succèsde carrière, M. Karim Oumina, entre-preneur et créateur de la marqueBalliston et Glagla Shoes qui, en pre-nant la parole, a expliqué que sa car-rière a démarré sur un coup de bluff,lorsqu’à Londres, il avait entendu par-ler des directeurs de marques devêtements sportifs, se demandantcomment pouvoir fabriquer deschaussures de foot plus légères. «J’ai

osé me lever de ma table et j’ai été lesvoir pour leur dire que j’avais la solu-tion à leur problème et 45 jours plustard, j’étais revenu de Chine avec deschaussures 30% plus légères que cequ’ils avaient. J’ai alors démarré macarrière en habillant des équipes defootball régionales de France, jus-qu’au jour où je me suis mis à fabri-quer des chaussures adaptées pourle cyclisme, le taekwondo et biend’autres disciplines.»

Aujourd’hui, Karim Oumina chaus-se non seulement les sportifs, maiségalement les grandes stars interna-tionales du cinéma. Il pense à fabri-quer, dans quelques années, deschaussures intelligentes qui détectentles maladies, qui rafraîchissent et quiémettent des alertes en cas defatigue.

Si l’enseignement permet d’enca-drer le génie, l’ambition permet deconcrétiser les idées.

M. A.-S.

Le Soird’Algérie Actualité

L’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA) a organisé,hier, à l’hôtel El-Aurassi, une cérémonie de remise des diplômesà 187 lauréats dans différentes spécialités dont 63 dans lesfilières de marketing international, les finances, la comptabilitéet contrôle audit et l’entrepreneuriat ; 29 licenciés en gestion, 57en Master of Business Administration (MBA) et 38 en ExecutifMaster of Business Administration (EMBA).

Lundi 10 juillet 2017 - PAGE4AU COURS D’UNE CÉRÉMONIE ORGANISÉE HIER

L’École supérieure des affairesrécompense ses lauréats

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RVÉHICULES DE TOURISME

Les importations en hausse de plusde 5% sur les 5 premiers mois 2017

Par contre, la facture d'importa-tion des véhicules de transport depersonnes et de marchandises(classés dans le groupe des biensd’équipement) a reculé en se chif-frant à 196,4 millions de dollarscontre 263,45 millions de dollars,en recul de 25,45% entre les deuxpériodes de comparaison. Concernant les parties et acces-

soires des véhicules automobiles(classés en biens de consommationnon alimentaires), leur facture d’im-portation a atteint 164,1 millions dedollars contre 171,53 millions dedollars, en baisse de 4,33%.

Pour les pneumatiques neufs encaoutchouc, ils ont été importéspour un montant de 144,6 millionsde dollars contre 181 millions dedollars, soit une baisse de 20,11%. Pour rappel, sur l’année 2016, le

contingent quantitatif d’importationdes véhicules de tourisme a été fixé

à 98 374 unités dans le cadre deslicences d’importation. La factured’importation des véhicules de tou-risme avait coûté près de 1,3 mil-liard de dollars en 2016 contre 2,04milliards de dollars en 2015, soitune baisse de 36,61%.

APS

LE CONTRAT A ÉTÉ SIGNÉ HIER

3 nouveaux Boeing pour Tassili AirlinesLa compagnie aérienne

Tassili Airlines (TAL) a signéhier à Alger un protocoled'accord avec le construc-teur aéronautique américainBoeing pour l'acquisition detrois appareils de typeBoeing 737/800.

D'une capacité de 155 sièges cha-cun, ces trois appareils devraient êtreréceptionnés durant le deuxièmesemestre 2018. Ce contrat d'un mon-tant global de 294 millions de dollarsa été paraphé par le P-dg de cettecompagnie aérienne (filiale à 100%de Sonatrach), Belkacem Harchaoui,et le vice-président de Boeing pour larégion Afrique et Amérique latine, VanRex Gallard.

La cérémonie de signature s'estdéroulée en présence des ministres,respectivement, de l'Energie,Mustapha Guitouni, et des Travaux

publics et des Transports, AbdelghaniZaâlane, du P-dg de Sonatrach,Abdelmoumen Ould Kaddour, dusecrétaire général de l'Union généra-le des travailleurs algériens (UGTA),Abdelmadjid Sidi Saïd, et de l’ambas-sadrice des Etats-Unis, Mme JoanPolaschik.

Ce marché a été décroché parBoeing à l'issue d'un appel d'offresnational et international lancé à la fin2016, a précisé le P-dg de TAL à lapresse, soulignant que le finance-ment de ce contrat d'achat est assuréà travers une convention de crédit definancement en titres participatifsavec Sonatrach.

M. Harchaoui a également expli-qué que l'acquisition de ces troisappareils permettrait à sa compagnieune prise en charge totale de l'en-semble du transport de la relèvepétrolière de Sonatrach, de sesfiliales et de ses associations, actuel-lement assuré à hauteur de 80%,

notamment vers le Sud, ainsi que lerenforcement des dessertes domes-tiques en augmentant les fréquencesvers le grand Sud et les HautsPlateaux en particulier.

Il s'agit également du renforce-ment des vols internationaux pourdes lignes où la concurrence est rela-tivement faible, de la pénétration pro-gressive du marché africain, et dudéveloppement de l'activité fret enexploitant les capacités résiduellesde chargement, a-t-il avancé.

Le P-dg a, par ailleurs, préciséque ces trois avions commandésauprès de Boeing seraient dotés demoteurs les plus puissants dans leurcatégorie avec un revêtement anti-sable adapté à l'environnement d'ex-ploitation, et d'un aménagement inté-rieur inspiré de la cabine du 787Dreamliner, permettant aux passa-gers de profiter d'un plus grand espa-ce avec un habillage de cabinemoderne, des contours de hublots

plus vastes, un éclairage LED sophis-tiqué et des compartiments àbagages à plus grande dimension.Par cet investissement, TAL aspire«accroître son efficacité, améliorer lasatisfaction de ses clients et assurerleur sécurité», a-t-il soutenu.

Interrogé par les journalistes surd'éventuelles futures dessertes pré-vues par sa compagnie, M.Harchaoui a affirmé que la prochaineétape visée était la conquête du mar-ché africain.

A ce propos, il a fait part du lance-ment d'une première desserte Alger-Nouakchott via Tindouf à la faveur dela réception du premier appareilprévu par le contrat signé dimancheavec le constructeur américain, préci-sant que TAL exploitera également lefret pour plus de rentabilité écono-mique de cette ligne.

S'agissant des dispositions prisespar TAL en prévision de la saison esti-vale en cours, le responsable a indi-

qué qu'à travers ses 2 900 siègeshebdomadaires, cette compagnie arenforcé la ligne Alger-Paris à raisonde cinq vols par semaine, et la desti-nation Strasbourg à partir d'Alger etde Constantine, ainsi que les lignesAlger-Marseille et Alger-Nantes à tra-vers deux vols par semaine.

Par ailleurs, il a relevé que sacompagnie avait également lancé, enavril dernier, un appel d'offres natio-nal et international pour l'acquisitionde trois avions neufs de 70 siègeschacun.

Possédant actuellement une flottede 12 aéronefs de divers types(Boeing-Bombardier), la compagnieTAL a été créée en 1998 dans lecadre d'une joint-venture entreSonatrach et la compagnie Air Algerieavant de devenir une filiale à 100%de ce groupe pétrolier public depuis2005.

APS

La facture d’importationdes véhicules de tourismes’est établie à 530,8 millionsde dollars durant les cinq pre-miers mois de l'année 2017,contre 504,02 millions de dol-lars sur la même période del'année 2016, soit une haussede 5,31%, a appris l'APSauprès des Douanes.

Le capital social de la Société nationale d'assurance (SAA) a étéaugmenté récemment à 30 milliards de DA contre 20 milliards de DAauparavant, a-t-on appris hier auprès de cette société d'assurancepublique. L'assemblée générale de la SAA, réunie récemment en ses-sion extraordinaire, a ainsi décidé de procéder à l'augmentation du capi-tal social de la société par incorporation de réserves facultatives pour unmontant de dix milliards de DA, a fait savoir la même source. Par cettedécision, le capital social de la SAA passe de vingt milliards de dinars àtrente milliards de DA, «ce qui lui permettra, en tant que doyenne dessociétés d'assurances nationales, de conforter sa position de leader surle marché et de renforcer sa solvabilité et sa capacité à développerdavantage son portefeuille d'affaires», souligne-t-elle. Outre le gage desolidarité financière qu'il constitue, ce relèvement du niveau de capitali-sation «assure la pérennité des activités de la SAA et renseigne forte-ment sur sa capacité, en tant qu'assureur, à faire face à ses engage-ments vis-à-vis de sa nombreuse clientèle», poursuit la SAA.

Concernant ses fonds propres, ils passeront à 34 milliards de DA,note cette compagnie d'assurances qui précise que son réseau de dis-tribution est constitué de 550 points de vente couvrant l'ensemble du ter-ritoire national.

ASSURANCESLa SAA augmente son capital

à 30 milliards de DA

530,8 millions de dollars, telle est la facture d’importation des véhicules.A la suite du décès de notre ami Abdelkrim Mehenni le 8

juillet 2017 à Paris, nous apprenons que la levée du corpsinterviendra le mercredi 12 juillet à 10h du matin à lachambre mortuaire de l’hôpital Kremlin-Bicêtre.

Le transfert de sa dépouille mortuaire vers Constantineaura lieu le même jour à 18h à l'aéroport Charles-de-Gaulle.

DÉCÈS DE NOTRE AMI ABDELKRIM MEHENNI

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Le Soird’Algérie Lundi 10 juillet 2017 - PAGE 5Actualité

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Transport, cantine, inter-nat, les candidats à la sessionspéciale du bac bénéficient deplusieurs avantages. On estpresque tenté de croire qu’ils ontréalisé un exploit en arrivant enretard pour passer l’examen dubac, en juin dernier.

En effet, des directions del’éducation de wilaya avec lacoopération des présidents desAPC, ont décidé, non seulement,d’assurer le transport des candi-dats au bac spécial vers lescentres d’examen, mais aussi leurrestauration. Mieux, des internats

ont été aussi mis à la dispositiondes candidats qui habitent loin descentres d’examen.

Ces derniers composerontavec deux matières par jour uni-quement, une la matinée et uneautre dans l’après-midi. Sauf, pourles candidats issus de la filièregestion économique.

Dans leur calendrier des exa-mens, ces derniers devront com-poser avec trois matières dans lesjournées du jeudi et du dimanche.Les épreuves de l’après-midi com-mencent à 15h et se terminententre 17h30 et 18h30. Les candi-dats ne devront pas ainsi subir les

grandes chaleurs de midi à 14h.Idir Achour, porte-parole duConseil des lycées d’Algérie(CLA), estime que techniquementon ne peut pas assurer lesmoyens de transport pour tous lescandidats concernés. «Il estimpossible de réunir les candidatsdans un seul endroit pour lestransporter vers les centres d’exa-men, qui, d’ailleurs, se trouventtous, au centre-ville», dit-il.

Le ministère de l’Educations’attend à accueillir 104 036 can-didats, dont 93 954 candidatslibres et 10 082 candidats scolari-sés. Malgré toutes ces mesures,les syndicats du secteur restentsceptiques. Le syndicat duSnapest avance un nombre d’ab-sences qui dépasserait les 80 000candidats.

De son côté, le CLA estime quele taux dépasserait les 80%. Selonce syndicat, l’on se retrouveraavec des salles d’examen vides etd‘autres ne contenant pas plus de

deux à quatre candidats, le jour del’examen. «Le taux de candidatsayant décidé d’abandonner et des’absenter dépasse celui de ceuxvenus en retard, ces absents neseront pas aussi présents lors decette session ; d’autant que lamajorité sont des candidats libresdont le taux d’absences atteindra

les 90%», prévoit Idir Achour.Les syndicats estiment que leministère de l’Education attend deprendre la température, le premierjour des épreuves, soit jeudi 13juillet, pour décider de la suite ducalendrier et du déroulement desépreuves.

S. A.

SESSION SPÉCIALE DU BAC

La dernière ligne droiteNous sommes à deux jours du début de la deuxième

session spéciale du bac, une disposition première dugenre. Théoriquement, ils sont plus de 104 000 candi-dats concernés par cette session entre retardataires etabsentéistes. Les syndicats du secteur prévoient untaux d’absentéisme qui dépasserait les 80%. Pourtant,en terme de moyens mis à leur disposition, les candi-dats de cette seconde session sont mieux lotis que ceuxde la session de juin.

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - A l’écoute de l’interventionde M. Abdelkader Bouazgui, ilressort clairement que le dépar-tement de l’agriculture n’a pasencore atteint les objectifs qui luiont été fixés par les hautes ins-tances de l’Etat. En parfaitconnaisseur de la réalité du ter-rain, l’ex-wali de Blida n’a pas étépar trente-six chemins pour por-ter à la connaissance des cadresde son département, «que la res-ponsabilité incombe à tous demettre en œuvre la nouvellefeuille de route du plan d’actionsectoriel qui se veut cohérent etpragmatique».

Le ministre de l’Agriculture anettement signifié que «le pland’action du gouvernement aplacé le développement des acti-vités agricoles productives dansun objectif visant, non seulementà consolider la sécurité alimen-

taire du pays, mais aussi à diver-sifier l’économie nationale et àréduire le déséquilibre de labalance commerciale des princi-paux produits de base».

Pour cela, la nouvelle équipedu département de l’agriculture afixé des objectifs à l’horizon 2020et qui consistent notamment enune «croissance moyenne dusecteur de l’ordre de 5%, unevaleur de la production agricole,forestière et halieutique del’ordre de 4 300 milliards de DAcontre 2 700 milliards de DA en2014, une surface agricole irri-guée de 2 millions d’hectares,une extension des superficiesagricoles qui tend vers 9 millionsd’hectares, un taux de couvertu-re forestière de 13% contre 11%actuellement, un doublement dela production de la pêche et del’aquaculture, la crétaion de1 500 000 postes d’emploi dont

80 000 dans le domaine de lapêche et de l’aquaculture, le dou-blement des exportations agri-coles (près de 700 millions dedollars actuellement).»

Mais pour atteindre ces objec-tifs, le ministre de l’Agriculture aénoncé une série de mesures etd’actions à entreprendre. Il plaidepour le «développement d’autresdébouchés à la production dusecteur (industrie de transforma-tion, capacité de stockage, logis-tique d’exportation, etc.), la coor-dination intersectorielle (minis-tères), l’amélioration de l’organi-

sation professionnelle, la structu-ration des filières, l’adhésioninterprofessionnelle et l’améliora-tion du cadre financier et de l’en-vironnement commercial».

Su un ton ferme,M. Abdelkader Bouazgui a ins-truit ses collaborateurs tant auniveau central qu’au niveau dewilaya «de prendre les disposi-tions pratiques à l’effet d‘organi-ser périodiquement l’examen desactivités du secteur». «C’est uneopportunité pour permettre leretour de la température de l’en-vironnement local, de partagerles préoccupations des respon-sables sur les conditions de réa-lisation des programmes secto-riels et les contraintes liées à lagestion des dispositifs d’encadre-ment technique et administratif»,a-t-il expliqué.

Le ministre de l’Agriculture etdu Développement rural s’est ditoptimiste pour la réalisation detous les objectifs fixés. Toutefois,il fera savoir que «seule la priseen considération des orientationsprioritaires, la mobilisation etnotre engagement seront àmême de remporter la bataille dela consolidation de notre souve-raineté alimentaire».

A. B.

UN COMMUNIQUÉDU PREMIERMINISTÈRELE RÉVÈLELe créateur

d’un faux compteFacebook au nomde AbdelmadjidTebboune arrêtéLe Premier ministre, Abdelmadjid

Tebboune, ne possède pas decompte sur le réseau socialFacebook, ont indiqué hier les ser-vices du Premier ministère, suite àl'apparition de «fausses informa-tions» produites et diffusées via unfaux compte Facebook usurpantl'identité de M. Tebboune etrelayées par plusieurs organes depresse.

«Suite à l'apparition de faussesinformations produites et diffuséesvia un faux compte Facebook usur-pant l'identité du Premier ministre,les services du Premier ministretiennent à informer l'ensemble de lapresse écrite et audiovisuelle quemonsieur Abdelmadjid Tebboune nepossède pas de compte sur ceréseau social», a précisé la mêmesource.

«Tout en apportant un démentiformel aux informations et alléga-tions relayées par plusieursorganes de presse sur la foi despublications provenant de ce fauxcompte, les services du Premierministre précisent que la personneà l'origine de sa création a étéappréhendée par les services desécurité qui ont, par ailleurs, dili-genté une enquête à l'effet d'appor-ter tous les éclaircissements néces-saires sur cette entreprise», a ajou-té la même source.

Les services du Premier ministreinforment les médias et à traverseux, les citoyens, que la créationd'un compte Facebook pour lePremier ministre «n'est pas àl'ordre du jour».

APS

AGRICULTURE À L’HORIZON 2020

Bouazgui définit sa feuille de routeet fixe ses objectifs

Dans un document remis à la presse, le dépar-tement de l’agriculture a fait savoir le nombre defoyers de feux de forêt enregistrés depuis le 1er juinau 5 juillet 2017 était de 231 foyers ayant «parcou-ru une superficie total de 1 079 hectares dont, 259hectares de forêts, 426 ha de maquis, et, 394 hade broussailles, soit une moyenne de six foyerspar jour et une superficie de 5 hectares par foyer.

Selon la même source, comparativement à lamême période de l’année 2016, il avait été enre-gistré 155 foyers ayant parcouru une superficie

totale de 2 254 hectares, dont 676 hectares enforêts. Dans le document, il a été indiqué que lawilaya de Tizi Ouzou arrive en tête avec 25 foyerspour 55 hectares, suivie de la wilaya deMostaganem avec 15 foyers, Skikda 13, Béjaïa 8,Médéa 8 et Sétif 3 foyers.

Selon le ministère de l’Agriculture, le dispositifde prévention et de lutte mis en place depuis le 1er

juin 2017 sera «maintenu jusqu’à la fin de la cam-pagne prévue le 31 octobre prochain».

Abder B.

104 036 candidats au bac pour la session spéciale.

M. Bouazgui, ministre de l’Agriculture et du Développement rural.

Le nouveau ministre de l’Agriculture et du Développe-ment rural, M. Abdelkader Bouazgui, a rendu publics lescontours de sa feuille de route. Son objectif : «Relever ledéfi de la sécurité alimentaire du pays.» Les grandeslignes ont été définies hier lors de la réunion des cadresdu secteur qu’il a présidée au siège de son département.

FEUX DE FORÊT

231 foyers enregistrés et 1 079 hectares touchés

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Ces moudjahidine, qui ontvécu les atrocités de la colonisa-tion durant la guerre deLibération, ont apporté destémoignages et des déclarationssur les différents combats et lesgrandes batailles livrés à l’occu-pant, notamment dans la zone 8Wilaya V historique, ainsi que lestorturés, rescapés des camps detorture ou encore les embus-cades tendues aux convois del’armée française. Pour M. Abdallah, directeur du

musée : «Nous avons fait assisterdes historiens et des universi-taires, pour donner plus d’explica-tions sur la documentation desarchives (documents écrits ouphotos), alors que les témoi-gnages sont enregistrés sur sup-ports audiovisuels par destémoins ayant vécu et pris part àla lutte armée, en plus des repor-tages sur des sites qui ont laissédes empreintes historiques, àl’exemple des camps de concen-tration, les centres de torture,

avec comme modèle, le sinistrecentre de torture de la «dzira» deAïn-Séfra, les lignes électrifiées,les champs de mines, lescasernes militaires, les djebels(Mzi, Aïssa, Bouamoud, Béni-Smir etc. ; l’impact de cette opéra-tion de collecte de témoignages,poursuit le directeur du musée,permet la préservation de lamémoire collective, voire un mes-sage historique aux générationsfutures, un message des chouha-da et de nos pères moudjahidinequi ont arraché l’indépendance dupays, la liberté du peuple algérien,pas gratuitement, mais par lesang et le sacrifice. Conclut-il.

Les mémoires de l’infatigable moudjahid

Khelifi Bounoua Notons l’un des témoignages

de l’infatigable moudjahid KhelifiBounoua qui a fait sortir sesmémoires sur l’histoire, où il adécrit et cité toutes les batailles,34 terribles et importantesbatailles parmi celles vécues, ouobservées de loin, ou dirigéespar ses soins, ainsi que les 234moudjahid et 75 célèbres chou-hada dont il s’est souvenu. Il s’excuse humblement

devant ceux qu’il a oubliés etceux qu’il a enterrés de sespropres mains sans lesconnaître dans les djebels deAïn-Séfra, zone de transit parlaquelle des milliers de moudja-hidines sont passés.

B. Henine

Le Soird’Algérie Lundi 10 juillet 2017 - PAGE 6Régions

NAÂMA

Les moudjahidine témoignent… M. Abdellah Mahieddine, directeur du Musée du moud-

jahid de Naâma, a déclaré que depuis 2011, plus de 80heures de témoignages ont été enregistrées par lesmoudjahidine de la région, où plus de 140 moudjahid ontdéjà participé à cette collecte.

RELIZANE

Un élan de solidaritépour nettoyerla cité des 600logementsUne première à Relizane.

Des «ados» de la cité des 600logements de la ville deRelizane, n’ont pas attendu lamise en service des moyensde ramassage des déchetsménagers pour évacuer ceuxde leur quartier. Samedi, dans la matinée,

une vaste campagne de volon-tariat pour le nettoiement, ini-tiée par des «ados», a donnéun nouveau look à cette citédes 600 logements, en ladébarrassant des détritus etdes saletés qui jusque-là, jon-chaient toutes les rues duquartier. Au départ, une dizai-ne d’enfants dont leur âge nedépassait pas 12 ans, armésde balais, de pelles, desachets et d’autres moyens denettoyage, ont pris en chargeles rues et les abords desimmeubles. Ils ont commencéà balayer les trottoirs et àramasser les ordures jetéespar les habitants de cettegrande cité.

Une heure après, de nom-breux ados, ont rejoint cesvolontaires pour leur prêtermain-forte et les encouragerdans leur initiative.

D’autres citoyens, de leurcôté, ont mis à la dispositionde ces «ados» volontaires despelles, des pioches et desbrouettes.

A. Rahmane

A la fois parc d’attractions etparc animalier, le site de loisirs,l’un des plus grands projets deparc de loisirs, ouvrira ses portesjeudi prochain.

Avec une superficie de 54 hec-tares implantée dans la forêt

récréative de Kharouba àMostaganem, ce projet a nécessitéune enveloppe financière de 200millions de DA. En plus des jeuxattractifs, le parc comprendra desaires de repos pour familles, 2hôtels, une pêcherie, 3 restau-

rants, des cafétérias et autressalons de thé, des pizzérias et denombreuses boutiques.

Avec un parking de 5 000places, le parc de loisirs peut rece-voir jusqu’à 150 000 visiteurs parjour.

Le parc animalier est construitselon les normes internationalesde sécurité et une large panoplied’animaux dont des crocodiles,des tigres, des oiseaux, des rep-

tiles, singes et autres, sera pré-sentée au public.

En outre, un laboratoire avecdes vétérinaires et un poste per-manent de la Protection civile sontimplantés dans ce parc.

Ce parc va générer quelque600 emplois permanents. Durantl’été, ce parc de loisirs va recevoirquelque 10 millions de visiteurs.

A. B.

MOSTAGANEM

«Mostaland» ouvrira ses portes ce jeudi

Trois personnes ont trouvé la mort cedernier week-end sur les seules plagesde Mostaganem, selon un bilan établi parla cellule de communication de laProtection civile.

Un vendredi et un samedi avec un bilan horsnormes pour les pompiers, qui sont intervenus 90fois pour sauver des cas de noyade. Ces noyades sont toutes observées dans des

zones interdites à la baignade, selon la Protectioncivile. «Les gens s'aventurent en mer et ne peu-vent plus revenir. Nous connaissons ce type

d'épisode au moins une fois par été, mais le bilande ce week-end est bien lourd», dira le respon-sable de la cellule de communication.Dans le détail, une personne de 33 ans origi-

naire de Relizane est morte noyée àBenabdelmalek-Ramdane ce vendredi en débutd'après-midi. Un autre adulte de 22 ans originaire de Chlef

est mort le samedi près d’une plage à Hadjadj.Par ailleurs, un cadavre non identifié a été rejetépar les flots dans le lieudit R’mila, à Sidi-Lakhdar.

A. B.

Vague de noyades ce dernier week-end

Le parc propose de nombreuses attractions à sensationsextrêmes à partager en famille, et deux attractions entière-ment dédiées aux enfants, dont l’une constitue la plus gran-de structure de jeux aquatiques pour adultes et enfants.

Le principal cimetièrede Mostaganem qui tireson nom du marabout SidiBenhaoua a fait l'objetd'une opération de net-toyage, menée par ungroupe de volontaires.Des quantités de détritus et

autres bouteilles en plastique etde mauvaises herbes sèches ontété évacuées du cimetière pourdonner une autre image auxlieux, incitant tout visiteur à res-pecter les morts. Ce samedi, de nombreux

citoyens ont répondu présent àtravers un appel sur le réseauFacebook pour le toilettage decet espace de sépultures. Ils ontdébarqué tôt le matin munisd’outils et accessoires servantau ramassage des ordures etdes mauvaises herbes sèches

qui encombraient les allées destombes. Il est vrai que ces volon-taires n’ont pu arriver à bout des22 hectares pour nettoyer leslieux des amoncellements diversmais ils ont promis de revenirchaque samedi pour terminer la

mission. Certains parmi lesvolontaires ont été fiers et toutheureux à la fois de participer àcette bonne action de solidaritéde ce cimetière qui présentaitune image déplorable.

A. B.

Des volontaires nettoient le cimetièrecentral de la ville

Une maman et sa fille

cambriolent unappartementLa gendarmerie à Oued-

el-Kheir a élucidé en cettefin de semaine une affairede cambriolage hors ducommun puisque lesauteurs du vol par effractiond’un appartement n'étaientautres qu’une mère et sapropre fille.Après une minutieuse

enquête, les gendarmes ontréussi à mettre la main sur unebande de malfaiteurs compo-sée d’une mère de famille âgéede 40 ans et sa fille âgée de 20ans qui avaient perpétré, lemois de juin dernier, un cam-briolage dans un appartementsitué à Oued El Kheir. Les deux suspectes rési-

daient dans le quartier où s’estproduit le vol et elles ont pufaire main basse sur une impor-tante somme d'argent et desbijoux estimés à plus de 150millions de centimes avant des'éclipser dans la nature. Une partie de l’argent a été

dépensée par les 2 femmes etl’autre restituée au propriétairedu logement. Présentées au niveau du tri-

bunal de Aïn-Tedelès, les deuxmises en cause ont été incarcé-rées. A. B.

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En attendant cet événement,Sitram, la société en charge del’exploitation du tramway, procè-de aux essais de ses voitures surles voies ferrées, des feux trico-lores tentent d’instaurer chez lesBélabésiens des réflexes aux-quels ils n’étaient pas habitués.

Tout en s’adonnant à ces exer-cices sous le regard curieux deshabitants pour qui le tramway estune révolution en matière detransport, des opérations de rec-tification, des réajustementsd’adaptation sont menés réguliè-rement, et d’après le directeur

des transports, elles peuvents’étaler encore sur d’autresannées à venir jusqu’à ce quetoute entrave, entorse ou gênesoit levée pour assurer le bonfonctionnement du tramway etoffrir le décor d’un cadre de viemeilleur au citoyen.

Mais si les autorités localesœuvrent dans le sens d’unmeilleur cadre de vie avec lesservices d’un tramway, l’incivis-me a la peau dure chez certainespersonnes qui ne sont là quepour nuire à l’entourage et à l’en-vironnement. Avec comme

exemple, la magnifique horlogeinstallée près d’une station d’ar-rêt du tramway qui a coûté une

belle somme, et qui a été incen-diée durant le mois duRamadhan. L’auteur du délit qui a

été identifié et arrêté a étécondamné à 2 ans de prisonferme par le tribunal de Sidi-Bel-Abbès.

Ces derniers jours, une autreforme de vandalisme a été signa-lée à la Direction des transports.Alors que le personnel du tram-way teste ses voitures sur lesvoies ferrées, il a vu ces der-nières faire l’objet de caillassagepar des jeunes au niveau dequartiers populeux situés sur l’iti-néraire du tramway. L’impact despierres peut sérieusementendommager la tôle des voituresqui ont coûté très cher, alors quele tramway n’a même pas encoreété mis en service.

Ce sont des enfants en quêtede «jeux» qui ciblent le tramway.

La police, malgré son omni-présence à travers la ville et sespatrouilles, ne peut être derrièrechaque habitant. Ce dernier doitfaire preuve de civisme carcomme exemple, le tramway estson bien, et sa disponibilité estson service pour circuler.

Gare à ceux qui sont respon-sables de ces actes de saccagesur les biens publics, la police nefermera pas les yeux et sévirasans appel contre eux.

A. M.

Le Soird’Algérie Lundi 10 juillet 2017 - PAge 7Régions

ALORS QU’IL EST EN PHASE D’ESSAI

Le tramway de Sidi-Bel-Abbès caillasséLe tramway de Sidi-Bel-Abbès ne sera exploitable com-

mercialement que le 20 juillet prochain, alors que cela a étéannoncé pour le 5 juillet, une date historique puisqu’ellecoïncidait avec la fête de l’Indépendance de l’Algérie.

Dans la journée du samedi dernier,la Sûreté de wilaya de Sidi-Bel-Abbèsa démantelé un important réseau spé-cialisé dans le vol et le trafic interna-tional de véhicules.

La Sûreté de wilaya est parvenue, après delongues investigations, à arrêter dix membres dece réseau, trois autres demeurent en fuite alorsqu’un détenu est actuellement impliqué. La Sûretéa récupéré huit véhicules dont trois volés à l’étran-

ger, recherchés par Interpol. Il s’agit des véhiculesde marques Hyundai, Iris, Dacia, Toyota, Peugeot,Renault, Skoda et Ford.La genèse de cette affaireremonte au mois passé lorsque des informationssont parvenues à la Sûreté faisant état d’un véhicu-le de marque Clio qui circulerait avec un fauxnuméro de chassis. Aussitôt, la police s’est mobili-sée pour intercepter le véhicule en question. Il serarepéré et arrêté, et il s’est avéré qu’effectivement, ilcirculait avec de faux documents. De là, l’interroga-toire et les recherches ont mené au démantèle-ment du réseau. Parmi les personnes arrêtées,

quatre sont originaires d’Alger, six de Sidi-Bel-Abbès dont des courtiers. Le rôle de ces derniersconsistait à trouver une personne pour faire la tran-saction moyennant 20 000 DA avec de faux docu-ments. La Sûreté suspecte 57 autres véhiculesvolés circulant encore avec de faux documents.Elle a saisi du matériel informatique, des docu-ments falsifiés, etc... L’affaire n’est pas près d’êtrebouclée, vu ses tentacules. Les dix personnes doi-vent être incessamment déférées devant le procu-reur de la République de Sidi-Bel-Abbès.

A. M.

Un réseau international de vol et de trafic de véhicules démantelé

Tel est le cas de cedébut de semaine où lespompiers se sont précipi-tés au secours de 14 pas-sagers d'un bus de trans-port de voyageurs, reliantla ville de Ouenougha auchef-lieu de la wilaya etd'une voiture touristique,victimes d'un accident dela route survenu, hieraprès-midi sur la RN 60,plus exactement à l'inter-section reliant la cimente-rie Lafarge à la communede Hammam Dhalaâ, à 25km au nord ouest du chef-lieu où on a enregistré

une collision entre lesdeux véhicules faisant 14blessés âgés entre 1 et 57ans, qui ont été évacuésaux services desurgences de l'hôpital de laville de Hammam Dhalaâet Zehraoui de M'sila.

A rappeler que les ser-vices des pompiers ontenregistré un premieraccident survenu dans lajournée du mercredi der-nier, où une voiture demarque, Maruti, s'est ren-versée au lieuditKhenguet Lehneche, surla RN 8 dans la commune

de Ouled Sidi Brahim, fai-sant 5 blessés âgés entre16 et 32 ans qui ont étéévacués vers l'hôpital dela ville de Bou-Saâda.

Ce même jour lessapeurs-pompiers sontintervenus pour secourirdeux victimes d'un autreaccident survenu sur leCW N°02 au lieudit ElKhalwa, relevant de lacommune de Maâdhid,lors d'une collision entreune Peugeot 206 et unsecond véhicule commer-cial de marque, Aveco,engendrant le décès d'unjeune homme âgé de 34ans et la blessure de soncompagnon, un hommede quarante ans ,les deuxont été transférés à l'hôpi-tal de M'sila.

A. Laïdi

M'SILA

Un mort et 20 blessés danstrois accidents de la routeDurant un laps de temps de 4 jours, et malgré

les campagnes de sensibilisation en vue de mettreun terme à l’hécatombe routière, ce fléau nesemble pas éveiller les esprits des chauffards quisont généralement à l'origine des accidents de laroute et augmenter le nombre des victimes.

BLIDA

La bande de Spiderman

sème la panique La bande criminelle spéciali-

sée dans le casse de maisonset appelée Spiderman ne cessede faire parler d’elle depuisqu’elle a pu pénétrer de façonspectaculaire dans une maisonsituée au 5e étage d’unimmeuble situé à Ouled-Yaïch,à 6 kilomètres au nord de Blida,surtout que ses éléments sontdescendus à l’aide de cordes àpartir de la terrasse et entrer parla fenêtre de la salle de bainspour repartir, moins d’une heureaprès, avec des bijoux d’unevaleur de plus de 400 millionsde centimes.

Les propriétaires de la mai-son qui ont déposé plaintedisent qu’ils se sont absentés àpeine une heure de leur domici-le pour ensuite découvrir le vol.

Depuis, les Blidéens sontpaniqués par cette information.Ils vivent aujourd’hui dans la ter-reur, par peur de se voir vic-times de la bande Spiderman,sachant que la période estivaleest propice à ce genre de cam-briolage car, sortie à la mer obli-ge, ils laissent souvent leursmaisons sans gardien.

Que faire ? Gâchez sesvacances pour rester à la mai-son et éviter de se faire cam-brioler par la bande Spidermanou aller se rafraîchir au bord dela mer avec le risque de retrou-ver sa maison complètementdévalisée ?

A moins que les services desécurité en finissent avec cettebande dans les plus brefsdélais, et libèrent les famillesd’un cauchemar qui leur gâchela vie. M. B.

Selon une source policière, levéhiculé chargé de 9 bobines, a étéintercepté à l’entrée ouest de la villede Rouina et ses deux occupants

résidents de la commune, âgés res-pectivement de 32 et 36 ans ont étémis en état d’arrestation. Poursuivantleurs investigations, les policiers ont

mis au jour 2 autres bobines entrepo-sées et dissimulées près d’un domici-le du quartier, situé non loin du lieuoùest implanté le chantier.

Les 2 mis en cause, après interro-gatoire, ont permis l’interpellation de 2autres complices, âgés de 26 et 32ans, de Rouina aussi, impliqués danscette affaire, et la saisie d’un camionJMC qui avait été utilisé pour voler lescâbles.

Les 4 mis en causes arrêtés vien-nent d’être déférés au Parquet de Aïn

Defla, après avoir été entendus par leprocureur de la République, puis parle Juge d’instruction de la 2e chambre.

Ce dernier ayant retenu la chargede constitution d’association de mal-faiteurs, de vol qualifié préméditéavec circonstance aggravante (volcommis de nuit) a placé les deux indi-vidus pris en flagrant délit, en déten-tion provisoire, tandis que les autresmembres de la bande impliqués ontété placés sous contrôle judiciaire.

Karim O.

ROUINA (AÏN DEFLA)

2 voleurs de câbles électriques sous mandat de dépôt

Suite à une information faisant état d’un transfert immi-nent de câbles volés dans un chantier de réalisation detravaux d’électrification installé dans la localité deRouina, les éléments de la police judiciaire de la Sûreté dewilaya de Aïn Defla ont tendu une embuscade, dans la nuitdu dimanche dernier, au véhicule utilitaire, une Nissan,qui devait transférer hors wilaya, la cargaison de 9bobines d’un poids de 820 kg, volée.

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TIZI OUZOU

Des femmes ferment lesiège de la daïrade Bouzeguène

Pour réclamer leur réintégration professionnelle dansleur poste qu’elles occupent dans le cadre des dispositifspublics d’insertion professionnelle, plusieurs femmes issuesdes communes d’Illoula, Idjeur, Aït Zekki, ont procédé, hier,à la fermeture du siège de la daïra de Bouzeguène, à unesoixantaine de kilomètres à l’est de Tizi-Ouzou.

La montée au créneau de ces femmes, est venue à lasuite de l’action similaire organisée, il y a un peu plus dequinze jours, par les femmes employées dans le cadre duDAIP, au niveau de la commune d’Idjeur.

La prolongation de leur contrat jusqu’à la fin de l’année,comme proposée par les pouvoirs publics n’est pas du goûtde ces femmes dont la plupart ont exercé entre 8 et 17 ans.Elles ont été employées dans divers services des APCconcernées, notamment au niveau des écoles et des can-tines scolaires.

En plus de la précarité de leur situation professionnelle,ces femmes, parmi elles, des mères de famille, dénoncentla pénibilité des tâches auxquelles elles sont affectées pourdes salaires dérisoires qui vont de 5 000 DA à 7 000 DA.

S. A. M.

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Le Soird’Algérie Contribution

L a recherche de produits miniers enAlgérie s'est manifestée depuis la pré-histoire. Il s'agissait alors de recher-

cher des roches suffisamment dures maisqui se travaillent facilement pour fabriquerdes outils de chasse ou de défense contreles prédateurs. Il s'agit des flèches ou delances à pointe de silex ou de couteaux dequartz ou d'obsidienne.

A l'âge du bronze, nos ancêtres ont cher-ché et découvert du minerai de cuivre etd'étain pour fabriquer leurs outils de chasse,

de défense et de culture. Puis ils apprirent àtrouver et travailler le fer.A l'époque de l'occupation romaine, les

Romains exploitèrent le marbre et les indicesde cuivre qu'ils ont découverts dans le nordde notre pays.Les Arabes apportèrent la technique de

l'acier trempé et exploitèrent des gisementsde fer du nord de l'Algérie.Au début de la colonisation française, plu-

sieurs permis d'exploration et d'exploitationde matières premières furent octroyés à desentreprises françaises pour la valorisation desressources minières du nord algérien. Ce fut le cas de l'exploitation du cuivre, du

plomb-zinc, du fer et des phosphates. Par lasuite, certaines grosses entreprises fran-çaises et étrangères s’installèrent en Algérieet exploitèrent des gisements de fer (Béni-Saf, Ouenza), de plomb-zinc (El-Abed), decuivre (Aïn-Barbar), etc.Après l'indépendance de notre pays, notre

gouvernement nationalisa les ressourcesminières du pays en 1966 et créa la Sonarempour rechercher, exploiter et valoriser ces res-sources. Le pays, ne disposant pas suffisam-ment de cadres pour gérer ces activités, fitappel à la coopération étrangère, notammentaux pays de l'Est et en particulier aux Sovié-tiques. Le ministère de l'Industrie d'alorsenvoya des centaines d'étudiants algériensse former dans les différents établissementsdes sciences de la terre afin de prendre larelève des coopérants techniques lors de leurretour au pays. Pour démontrer l'importance de cette

action, le ministre de l'Industrie d'alors, M.Abdesselam Belaïd, accompagna lui-même lepremier groupe d'étudiants (80) jusqu'à l'aéro-port d'Alger et les exhorta à bien étudier, obte-nir leurs diplômes d'ingénieurs ou de techni-ciens et revenir travailler dans leur pays. La Sonarem, avec l'aide des coopérants,

remit en marche les gisements qui étaientexploités par les entreprises étrangères etlança la recherche systématique des res-sources minières sur tout le territoire de l'Al-gérie. Il s'agissait de faire l'inventaire et de

créer un cadastre des points, indices et gise-ments existant dans le sous-sol algérien.Pour cela des équipes de prospection, d'ex-ploration et de géophysique furent consti-tuées et entreprirent ce gigantesque travail demise en évidence de nos ressources minièresafin de les exploiter d'une manière ration-nelles et éviter la dilapidation de ces res-sources non renouvelables. Durant cette époque, plusieurs gisements

furent découverts : or, uranium, wolfram,étain, mercure, fer... Le retour des premiersingénieurs algériens formés à l'étranger

permit de créer les premières équipes derecherche systématique, totalement algé-riennes. Notre pays commença à s'affranchirpetit à petit de la tutelle étrangère dans ledomaine minier. Des laboratoires régionaux et un laboratoi-

re central furent créés, ce qui permit de réali-ser la plupart des analyses minéralogiques,pétrographiques et géochimiques en Algérie.Un centre de formation de prospecteurs, tech-niciens, foreurs, topographes, etc., fut créé àAïn Taya. Ces techniciens jouèrent un grand

rôle dans le démarrage de la recherche systé-matique en occupant les postes de chefs debase. Le rôle de chefs techniques était exercépar un coopérant étranger. Pour optimiser la recherche minière appli-

quée, un levé aéro-géophysique fut réalisé àl'échelle 1 : 200 000 sur tout le territoire natio-nal. Grâce à cet outil des gisements d'ura-nium furent découverts par les équipes auto-portées des coopérants roumains. À l'époque du néolibéralisme sauvage, la

Sonarem fut «restructurée» en plusieursentreprises publiques. Cette restructurationaugmenta le nombre de personnel de soutien(directeurs, secrétaires, etc.) et dispersa lesmoyens de production. Elle dilua la prise dedécisions, ce qui créa d'énormes difficultéspour réaliser les travaux. A titre d'exemple, pour réaliser des travaux

techniques, aucune de ces nouvelles entre-prises ne pouvait le faire par ses propresmoyens matériels ou humains. La réductionde la taille de ces entreprises ne permettaitplus de négocier en position de force avec lesentreprises étrangères. Le plus grave c'est la déperdition des spé-

cialistes algériens du domaine minier et l'aug-mentation de la bureaucratie. La nouvelle loi minière qui fut promulguée

du temps du ministre Chakib Khelil qui devaitattirait les investisseurs étrangers à venir fairela prospection, l'exploration et l'exploitationminière en Algérie ne permit que de dilapidernos ressources minières. En effet, les entre-prises étrangères ne s'intéressèrent qu'auxgisements ou indices déjà découverts grâceaux investissements colossaux consentis parl'Etat algérien. C'est ainsi que des gisementsd'or (Tirek, Mesmessa, Tirririne, Tin Zakri), dewolfram-étain (Tin Amzi, Nahda, Bachir)furent cédés à des entreprises étrangères(chinoises, luxembourgeoises, libanaises,australiennes, etc.) pour une bouchée de pain(200 à 300 000 $). Aucune de ces entreprisesne lança l'exploitation des gisementsoctroyés, à l’exception de l'australienne quiécréma le gisement Amesmessa et partiesans liquider la pollution au cyanure qu'elle a

engendrée lors de la lixiviation en tas. Ladécennie noire qui ne permettait plus aux étu-diants en sciences de la terre d'effectuer desstages pratiques sur le terrain et la décisionintempestive du ministre sus-cité qui obligeales cadres ayant une certaine expertise dansle domaine minier à prendre leur retraite, aulieu de les utiliser pour des tâches appro-priées à leur savoir-faire, ont fait que notrepays est obligé maintenant de faire appel denouveau aux coopérants étrangers.Devant ce gâchis, le gouvernement décida

de créer l'entreprise Manal Spa qui, en

quelque sorte, essaye de centraliser la déci-sion pour le lancement des grands projetsminiers ; cependant, les difficultés persistent àcause de la multiplication des filiales, chacu-ne ayant son propre PDG, son personnel plé-thorique et l'absence cruelle de spécialistesalgériens expérimentés.A notre avis, le gouvernement devrait clai-

rement définir une politique minière pourqu'elle puisse être réalisée efficacement surle terrain : soit il opte pour un capitalismebasé sur le principe du premier arrivé, premierservi, soit pour la mise en valeur de nos res-sources naturelles par nos propres moyens.

1. L'option capitaliste :La recherche minière exige de gros inves-

tissements — risques pour découvrir desgisements, pour cela l'investisseur a besoind'être libre de choisir le périmètre où il veutréaliser ses travaux. Il dispose de ses propresspécialistes pour faire ce choix. Ces spécia-listes doivent avoir accès à toutes les don-nées géologiques et géophysiques qui exis-tent au niveau des centres de documentationexistant au niveau national. Ce ne sont pas les fonctionnaires du

ministère des Mines et de l'Industrie qui déli-mitent un périmètre de recherche et puis lemettent en avis d'appel d'offres parce qu’ilsn'apportent ni le capital risque ni le savoir-faire. Leur rôle c'est d'appliquer la réglemen-tation et faciliter la tâche aux entrepreneurspour obtenir les autorisations nécessairespour lancer les travaux.Il existe de nombreux indices miniers qui

ne seront pas rentables s'ils sont exploités parune grande entreprise publique ou privée.

Certains de ces indices peuvent faire l'objetd'une exploitation artisanale. Il serait judicieuxde permettre à des nationaux possédant lesavoir-faire de les exploiter et de payer uneredevance à l’Etat.Il faudrait permettre à des prospecteurs

algériens de faire des recherches de gise-ments ou de pierres précieuses et semi-pré-cieuses sur des périmètres de recherchedans les régions du sud du pays (Hoggar,Eglabes). Ces périmètres devront êtreoctroyés pour une somme symbolique et unedurée de deux ans renouvelables. En cas dedécouverte de sites intéressants, ceux-cipourront être vendus à des entreprises pos-sédant les moyens de faire de l'explorationpuis leur mise en valeur. L'infrastructure géo-logique et géophysique (cartes, levés aériensou autoportés, levé géochimique, etc.)devront être réalisés par l'Etat (universités,instituts, ORGM) et mis à la disposition desentreprises publiques et privées.

2. L'option publique :Le rôle de l'entreprise publique est de

créer la richesse. Sont rôle n'est pas social,ce dernier devra être endossé par l'Etat.Si le gouvernement choisit de réaliser, à

travers les entreprises publiques, le program-me de développement minier national, il devra :- déterminer quelles sont les matières pre-

mières à rechercher en premier lieu, et ce, enfonction de l'industrie nationale, pour l'expor-tation ou pour la sécurité nationales métauxrares, radioactifs, terres rares) ;- renforcer Manal Spa par un groupe d'ex-

perts de haut niveau pour faire les analyses etsynthèses des données existantes et propo-ser des fiches de projets à réaliser ;- transformer les filiales de Manal en direc-

tions centrales afin d'optimiser l'utilisation desmoyens humains et matériels de production

existants et diminuer le personnel improductifdont les salaires grèvent le budget qui estalloué à la production. Les postes de chef de service doivent être

supprimés et remplacés par des chefs de pro-jet. Chaque projet devra être doté de sapropre comptabilité ;- permettre aux prospecteurs algériens et

aux petites entreprises nationales de faire destravaux de recherche et d'exploitation artisa-nale des indices miniers pour l'or, le diamant,la baryte, les pierres précieuses et semi-pré-cieuses. Leurs productions seront vendues àun comptoir de l'Etat au prix du marché ;- valoriser les salaires des ingénieurs et tech-

niciens pour les garder au sein de l'entreprise.Les salaires seront différents d'un ingé-

nieur à l'autre, en fonction de la compétenceeffective des spécialistes exerçant sur le ter-rain. En aucun cas les salaires ne devrontêtre inférieurs à ceux des entreprises privées.- Les managers seront libres de prendre

les décisions engageant leurs entreprisessans passer auparavant par les fonction-naires du ministère. Ils seront jugés en fonction des résultats

de l'entreprise au vu du bilan annuel consoli-dé par un bureau comptable indépendant. Ilsdoivent signer des contrats renouvelablespour une durée déterminée à l'avance par leconseil d'administration de leur entreprise. Leur recrutement se fera après étude

des CV des candidats par une commissioncompétente créée au niveau du ministère,et ce, pour éviter tout «piston» d’où qu'ilvienne et ainsi assurer le choix du plus

compétent pour occuper le poste de mana-ger. Le salaire de ce dernier doit être com-parable à celui des managers des entre-prises privées.- La règle de 51/49 devra être abolie

parce qu'elle peut être facilement contour-née et ne sert qu'à dissuader tout candidatpossible pour collaborer avec l'entreprisepublique. Elle devra être remplacée par unaccord préalable du projet de partenariatpar la tutelle représentée par une commis-sion interministérielle instituée à cet effet. Le partenariat pourra dépasser les 49%

si l'entreprise apporte un savoir-faire avéréet des capitaux substantiels à la réalisationdu projet et en fonction de l'objet du projetet de sa situation géographique. L'entreprise étrangère ne peut en aucun

cas faire un partenariat pour la rechercheou l'exploitation d'un gisement d'une matiè-re stratégique pour notre sécurité nationaleminerais radioactifs, béryllium, niobium,tantale, terres rares).La clarification de notre politique minière

pourra permettre le développement du sec-teur minier pour qu'il devienne producteurde richesse et d'emplois et ainsi participerau développement économique du payspour affronter l’après-pétrole.

A. S.* Maître de recherche en géologie.

Consultant international en industrie minière.

N.B. : Cette contribution est dédiéeaux géologues et géophysiciens algé-riens qui ont sillonné les montagnes etle désert, logé sous les tentes et à labelle étoile et abandonné leurs famillespendant de longs mois d'absence pourle développement de notre grand et beaupays. en particulier aux regrettés Dr

Lakhdar Boukhalfa et Mohamed Bendali.

Le retour des premiers ingénieurs algériens formés àl'étranger permit de créer les premières équipes de

recherche systématique, totalement algériennes. Notrepays commença à s'affranchir petit à petit de la tutelle

étrangère dans le domaine minier.

La décennie noire qui ne permettait plus aux étudiants ensciences de la terre d'effectuer des stages pratiques sur leterrain et la décision intempestive du ministre sus-cité quiobligea les cadres ayant une certaine expertise dans ledomaine minier à prendre leur retraite, au lieu de lesutiliser pour des tâches appropriées à leur savoir-faire,ont fait que notre pays est obligé maintenant de faire

appel de nouveau aux coopérants étrangers.

Il faudrait permettre à des prospecteurs algériens defaire des recherches de gisements ou de pierres précieuseset semi-précieuses sur des périmètres de recherche dans

les régions du sud du pays (Hoggar, Eglabes). Cespérimètres devront être octroyés pour une somme

symbolique et une durée de deux ans renouvelables. En casde découverte de sites intéressants, ceux-ci pourront êtrevendus à des entreprises possédant les moyens de faire

de l'exploration puis leur mise en valeur.

Lundi 10 juillet 2017 - PAge 8

Par Dr Ahmed Sabri(*)

L'industrie minière en Algérie

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Le Soird’Algérie Contribution Lundi 10 juillet 2017 - Page 9

I fos. S'agit-il d'un mot latin ou d'un moten relation avec une mythologie de laGrèce ancienne ? Il n'en est rien de tout

cela. Il ne s'agit que d'un acronyme donnépar les scientifiques et chercheurs destemps modernes, sans doute caprice ounostalgie au passé glorieux de leur civili-sation ancienne, Rome, l'Eternelle, ou la

Grèce antique. Ifos n'est autre que les ini-tiales en langue anglaise de la sociétésavante internationale d’ORL — domina-tion du monde anglo-saxon oblige —signifiant «International Federation Otorhi-nolarynlogy Society».L'Ifos regroupe en son sein tous les

grands groupes régionaux mondiaux dessociétés savantes de la même spécialitéconstitués eux-mêmes des sociétéssavantes des pays de la même région ousous-continent. Pour faire simple, les ORLalgériens, regroupés en sociétés natio-nales, tunisienne, marocaine, maurita-nienne et libyenne, font partie de la Mafos,signifiant Maghreb mais aussi de la Pafos.PA pour Pan African. La condition sine quanon au sein de la Pafos est l’utilisation dela langue anglaise ; aucune autre languen'est acceptée, voire tolérée mêmecomme langue de traduction.Pour l'anecdote, la société savante

française d'ORL a eu le privilège d’organi-ser pour la deuxième fois de son existenceles 24, 25, 26, 27 juin 2017 le congrèsmondial sous l'égide de l'Ifos. Elle étaitdans l'obligation de faire coïncider soncongrès national pour drainer les ORL despays francophones n'ayant comme seuleet unique langue de savoir et de commu-nication que le français, seule langueautorisée dans l'histoire des anciennescolonies. Ce qui a permis aux ORL desanciennes colonies de contribuer à saréussite par le grand nombre de partici-pants et de communications majoritaire-ment en langue française. Cette manifes-tation a regroupé plus de 8 000 partici-pants venus de plus de 130 pays. Quant ànous, ORL algériens, nous étions ravis de

voir sur le tableau que notre pays était citédans la liste des 20 premiers pays ; sansdoute bien classé grâce au nombre decommunications écrites «posters» maisdans la session parallèle en langue fran-çaise ne faisant pas partie de l’Ifos. Dosa-ge subtil qui nécessite un savoir-fairescientifique mais aussi social pour ne pasdire politique par euphémisme à nos col-lègues français. Mais ces derniers ont dûavoir la surprise de constater que les col-lègues, en particulier les plus jeunes,

venus des anciennes colonies franco-phones, s'investissent de plus en plusdans la langue anglaise en participant pardes communications écrites et orales pré-sentant l'expérience de leur service faisantla fierté de leur chef de service, quand cene sont pas eux-mêmes qui le font. Cemeeting international a été pour nous

Algériens une occasion de nous évaluersur le plan scientifique par rapport auxautres nations du monde et situer notresystème de santé aussi bien du point devue matériel et équipement (que nos pou-voirs publics ont mis à la disposition dusecteur) que du niveau de compétence denos praticiens, fruits de la formation hospi-talo-universitaire. En fait, la question quise pose est celle de savoir si le patient estbien pris en charge eu égard aux moyenset à la compétence de nos praticiens.Au vu des travaux présentés, nous

pouvons affirmer, sans démagogie aucu-ne, que nous sommes très en avancedans la prise en charge de plusieurspathologies par rapport à plusieurs paysafricains et même européens. Rares sontles pays qui ont notre expérience enmatière de prise en charge chirurgicale dela surdité et la mise en place de l'implantcochléaire. Au moment où certains Afri-cains en sont à leurs débuts dans ce typede pathologie, les services hospitalo-uni-versitaires algériens ont réalisé plus de 3500 interventions chirurgicales en dix ans.Record égalé par très peu de pays euro-péens et seulement proportionnellementpar deux grands pays africains.Ce congrès international de notre spé-

cialité se déroule tous les 4 ans dans unpays élu. Certains pays ayant l'expériencedans des manifestations de cette envergu-re se lancent le défi de l'organiser et sepréparent plusieurs années auparavant enmettant en œuvre tous les moyens dontdispose la ville ou la région. Un cahier descharges des plus rigoureux doit être scru-puleusement respecté pour pouvoir êtreéligible. Des délégations d'experts sont

désignées et passent en revue tous lesaspects économiques et sécuritaires(capacité d'accueil, nombre d'hôtels parclassement, nombre de salles de confé-rences, restaurants, lieux de loisirs, lesétablissements de santé et la qualité deprise en charge des soins). Le choix d'unpays et d'une de ses villes est indissocia-blement lié à des critères objectifs qui sontcommuns quel que soit le niveau de sondéveloppement, à savoir la stabilité socio-politique et essentiellement l'aspect sécu-

ritaire. Il est aussi en rapport avec le stan-ding et les capacités de ses infrastructurestouristiques et ses activités culturelles. Ilva sans dire que pour une rencontrescientifique, l'environnement universitaireet intellectuel est déterminant, ses univer-sités, ses centres de recherche, ses biblio-thèques, la richesse de ses productionsscientifiques, la performance de ses TICet le fort débit de l'internet. En marge de cette rencontre, l'élection

du prochain congrès Ifos a vu 5 pays seporter candidats. Le Canada avec commeville Vancouver, cité des plus modernesdont la qualité de vie de ses habitantsserait la plus élevée au monde, représen-tant l'Amérique du Nord avec pleind’atouts ; l'Argentine dont la ville de Bue-nos Aires, ville artistique pour l'Amériquelatine ; Tokyo, la ville impériale qui n'a plusà être présentée pour le Japon, et le Magh-reb avait un pays en liste avec Marrakech,ville touristique, le Maroc, censé représen-ter à la fois l'Afrique et le monde arabe.Voilà qu'un autre pays représentant lesmonarchies du Golfe est candidat mais fai-sant partie du monde arabe.Quels autres critères de choix pour

nous, Algériens, et pour quel pays allons-nous voter ? Les critères géographique,historique, culturel, linguistique et religieuxsont-ils suffisants pour le choix du pays

organisateur ? Un seul pays est à mêmede les réunir. Toutefois, quelle que soit lavoix mise à contribution par nous, tout entenant compte de nos principes d'engage-ment, cela n’était pas suffisant. La pro-messe de plusieurs pays africains a voléen éclats pour le représentant du conti-nent ; quant aux pays arabes et musul-mans, ils étaient divisés et n’arrivaient pasà choisir un seul candidat. Après l'élimina-tion du Maroc et du Japon, 3 pays res-taient en lice, la force du choix revenaitaux pays d'influence européenne et aumonde anglo-saxon, à savoir Vancouver.Quant à Dubaï, malgré les points d'appa-rence commune — la langue et la religionferait qu’on appartiendrait au

même monde —, il fallait qu'ils aientbesoin de notre voix qui a constituél'unique raison de rapprochement du col-lègue émirati pour nous rappeler que noussommes frères, le temps du vote. Mais larichesse et la modernisation de leur villen'ont pas suffi à leur faire remporter l’élec-tion. Quant à l'Argentine, elle se classa entroisième place et ce fut un classementlogique malgré la solidarité des paysd’Amérique latine. Quant à nous, ORLalgériens, nous rêvons qu'un jour la géné-ration future permettra que notre pays,membre de l'Ifos, grâce à la clairvoyancede notre collègue et ami occupant la hautefonction de ministre de la Santé et de laRéforme hospitalière, sera un jour candi-dat pour un congrès mondial.En attendant, la communauté ORL

algérienne, grâce à la sagesse de sesaînés et à la volonté de la génération mon-tante, s'est portée candidate et a été éluepour organiser le congrès internationaldes pays d'expression française regrou-pant 35 pays. Un stand algérien étaitouvert pendant tout le congrès de l'Ifospour informer que notre pays organise,dans une année, sa première rencontreinternationale des pays francophones.

Alger sera la capitale internationale del'ORL les 10, 11 et 12 mai 2018, l'hôtel El-Aurassi sera la citadelle d’hébergement, letemple de la science, le nec plus ultra dela gastronomie algérienne, le phare éclai-rant de nuit notre ville millénaire avec saplus belle baie du monde et guidant etrecevant les bateaux de voyageurs et tou-ristes venant par mer. Quant à nous, ORLde tout âge de l'ensemble de notre grandet beau pays, soyons tous mobilisés pourla réussite de ce rendez-vous historique.

O. Z.* Chef de service ORL/CCF, CHU Béni-

Messous. Faculté de médecine, Universitéd'Alger

En attendant, la communauté ORL algérienne,grâce à la sagesse de ses aînés et à la volonté de lagénération montante, s'est portée candidate et a

été élue pour organiser le congrès international despays d'expression française regroupant 35 pays.Un stand algérien était ouvert pendant tout lecongrès de l'Ifos pour informer que notre paysorganise, dans une année, sa première rencontre

internationale des pays francophones.

Mais ces derniers ont dû avoir la surprise deconstater que les collègues, en particulier les plusjeunes, venus des anciennes colonies francophones,

s'investissent de plus en plus dans la langueanglaise en participant par des communicationsécrites et orales présentant l'expérience de leurservice faisant la fierté de leur chef de service,quand ce ne sont pas eux-mêmes qui le font.

Rares sont les pays qui ont notre expérience enmatière de prise en charge chirurgicale de la surdité

et la mise en place de l'implant cochléaire. Aumoment où certains Africains en sont à leurs débutsdans ce type de pathologie, les services hospitalo-universitaires algériens ont réalisé plus de 3 500

interventions chirurgicales en dix ans. Record égalépar très peu de pays européens et seulement

proportionnellement par deux grands pays africains.

Par Pr Omar Zemirli(*)

L'ORL algérienne, membre de l'Ifos, présent et avenir

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Soir Corruption Le Soird’Algérie Lundi 10 juillet 2017 - PAGE 10

CONTRÔLE DES FINANCES ET MARCHÉS PUBLICS

Large publicité des résultats des auditset contrôles effectués, facteur puissant

de transparence

Une bonne gestion financière(BGF) est à la fois un instrumentde mise en œuvre des décisionsen matière de dépensespubliques et un moyen decontrôle de l’utilisation conformedes ressources publiques. Ellese consacre ainsi au respect dela légalité et à la réalisation d’unobjectif d’efficience, voire d’op-portunité des dépenses. Ellefournit des informations aux déci-deurs impliqués dans la gestiondu secteur public à tous lesniveaux, en particulier au législa-teur, afin de l’inciter à prendredes décisions plus pertinentes.Dans la mesure où l’accès à l’in-formation est légalement assuré,une gestion financière donttoutes les informations sontaccessibles au public permet àce dernier de peser sur la déci-sion, par les moyens que ladémocratie procure : interpella-tions des pouvoirs publics, choixdes élus, etc.

Cette transmission de l’infor-mation financière n’est pas direc-te entre les opérateurs qui agis-sent dans la sphère proprementfinancière et les sources de ladécision. Ainsi, une BGF doit secombiner aux instances qui luisont extérieures et qui ont lacapacité d’exercer des contrôlesafin de valider l’information et del’analyser. Les institutionsexternes de contrôle et d’audit, laCour des comptes et les commis-sions parlementaires sont autantd’intervenants indispensablespour exercer des contrôlesexternes et valider une bonnegestion financière.

Le principe général d’indépen-dance de ces instances est unegarantie de la crédibilité de leurs

contrôles. La large publicité desrésultats des audits et contrôleseffectués est un facteur puissantde transparence — en ce qu’ilpermet l’accès du public à l’infor-mation — et joue un rôle pédago-gique certain.

Eviter les audits de complaisance

Lorsque des audits externessont commandités à des orga-nismes spécialisés privés, unsoin particulier doit être apportéà leur choix, de manière à éviterles audits de complaisance. Celanécessite l’établissement de cri-tères, transparents et vérifiables,de sélection des intervenants.

Un complément indispen-sable des contrôles de bonnegestion financière réside dans lasanction — punition ou récom-pense — des responsables.L’impunité est en effet le plus sûrencouragement aux pratiques demauvaise gestion, donc à l’ineffi-cacité de toutes les mesures quiviseraient à mettre en place uneBGF et finalement un encoura-gement à la corruption. Il est deplus indispensable de garantir laprotection des agents qui refu-sent la pression des corrompuset qui sont susceptibles d’appor-ter des témoignages sérieux etdocumentés sur des faits de cor-ruption avérés.

La délimitation des responsabilités

La bonne gestion financièredétermine des lignes claires deresponsabilité et d’autorité, four-nit une distinction entre les fonc-tions incompatibles (parexemple, ordonnateur et exécu-

tant) et établit des voies d’auditbien délimitées. La réduction dunombre d’individus soupçonnésdurant l’enquête, quand des irré-gularités sont dénoncées, limitele climat de suspicion.

Une bonne gestion financièreconstitue un complément tech-nique incontournable de toutestratégie de lutte contre la cor-ruption. Mais il est illusoire decroire qu’une bonne gestionfinancière puisse être mise enplace sans une stratégie cohé-rente de lutte contre la corruptionqui traduirait une volonté poli-tique ferme de la part des pou-voirs publics. En effet, toute ten-tative de mettre en place uneBGF de manière systématique— à quelque niveau que ce soit(local, sectoriel ou national) ethors d’une stratégie plus globalede lutte contre la corruption — seheurtera, tôt ou tard, aux intérêtscorrompus qu’une telle gestionrisque de révéler. Elle ne saurait,en tant que simple instrumenttechnique de gestion, y faireface. Dans ces conditions, une

telle tentative, si elle reste unemesure isolée, sera vouée àl’échec. La peur d’être découvertet d’être puni est un facteur fon-damental pour décourager lespratiques de corruption. Fairesavoir que des contrôles internesde gestion sont faits régulière-ment, prenant une importancetoujours plus grande, constam-ment améliorés et sujets à desaudits internes, est un moyen dedissuasion très fort sur celui quiest potentiellement corrompu.

Toute stratégie de lutte contrela corruption, qui repose sur desobjectifs clairs dont la mise enplace d’un système national d’in-

tégrité, nécessite à intervallesréguliers une évaluation desrésultats afin de prendre lesmeilleures décisions, soit pourpoursuivre l’action entamée, sil’on est sur la bonne voie, soitpour apporter les correctifsnécessaires, si les résultats sontinsuffisants.

Elle requiert aussi de faireappel à des instruments demesure précis, d’ordre qualitatifou quantitatif, tout d’abord pourfaciliter une compréhension duphénomène et aussi pour mesu-rer les progrès accomplis enmatière de lutte.

Djilali Hadjadj

Indicateurs de la bonne gestion financière

Dans la 1re partie de ce dossier, nous avions abordél’annonce par le nouveau Premier ministre du projet decréation d'une inspection générale qui a pour mission decontrôler les finances publiques. Dans cette 2e et dernièrepartie, nous traitons de la place de la bonne gestion finan-cière dans l’utilisation de l’argent public.

l Est-ce que la notion de «bonne gestion finan-cière» est intégrée dans les institutions publiqueset le secteur privé ?

......................................l Le code pénal reconnaît-il l’abus de bien

social comme infraction ?......................................

l Y a-t-il une obligation légale pour les entre-prises de rendre public leur bilan financier ?

......................................l Est-il fait obligation aux commissaires aux

comptes, de par la loi, de signaler aux pouvoirspublics concernés des irrégularités dans lesbilans financiers des entreprises dont ils ont lacharge ?

......................................l Est-il fréquent que les banques appartenant

à l’État aient des difficultés à récupérer des créditsoctroyés à des entreprises «victimes» d’une mau-vaise gestion financière ?

......................................l La pratique de l’audit externe de la gestion

financière est-elle répandue ?......................................

l L’accès à l’information financière est-il régle-menté et facilité par les pouvoirs publics ?

......................................l Est-ce que les réformes de l’administration intè-

grent la nécessité de la bonne gestion financière ?......................................

l Est-ce que le blanchiment d’argent, la fuitedes capitaux, l’évasion et la fraude fiscales sontdes pratiques courantes et identifiées ?

D. H.

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected]

Attribution de crédits decomplaisance à des acteurs

privés, une des manifestationsles plus dangereuses

de la corruptionOn ne saurait aborder le sujet de la bonne gestion financière

sans dire un mot du système bancaire — qu’il s’agisse desbanques privées ou publiques — du fait de son rôle dans le finan-cement de l’économie. En effet, le système bancaire exerce, pardélégation de la Banque centrale d’Algérie dont il dépend, unpouvoir public du fait de son rôle régalien de créateur de monnaie(système de crédit).

La réglementation bancaire protège non seulement les inté-rêts des déposants, mais aussi le plus large public, des consé-quences catastrophiques de l’abus du pouvoir public qui est délé-gué aux banques dans l’émission de crédits.

Dans cette optique, l’attribution de crédits de complaisance àdes acteurs privés est une des manifestations les plus dange-reuses de la corruption. Elle provoque une dilapidation des res-sources qui est finalement supportée par le plus large public, soitdirectement, du fait de l’obligation d’intervention du pouvoir poli-tique pour soutenir, par des fonds publics, les déficiences en casde faillites bancaires, soit indirectement, par l’aggravation de lapauvreté à travers l’inflation.

D. H.

(2e partie et fin)

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Le Soird’Algérie Culture Lundi 10 juillet 2017 - PAGE 11

THÉÂTRE DE PLEIN AIR CASIF(SIDI-FREDJ, ALGER)Mercredi 12 juillet en soirée :Concerts de Nassi et de Willy William.Jeudi 13 juillet : Soirée animée parcheb Mahfoud, Izoran, Med Bay etcheb Toufik.Vendredi 14 juillet : Soirée animéepar Dounia El Djazaïria, cheb Zinou,Mimou et Kamel Saoudi.Samedi 15 juillet en soirée :Concert de Féfé. OPÉRA D’ALGER BOUALEM-BES-

SAIH (OULED FAYET, ALGER)Du 10 au 16 juillet à partir de20h30 : Organic Music présente, enpartenariat avec l’Opéra d’Alger, leshow Under Water Bubbles ou«Bulles sous l’eau» qui porte le labelde la compagnie familiale UWB deLatvia de renommée mondiale. Prixd'accès : Adultes : 1 500 DA.Enfants : 1 000 DA. (2-15 ans).Points de vente : guichet Opérad'Alger, boutiques Djezzy placeAudin, Djezzy Centre commercial deBab-Ezzouar, Djezzy Agence de Bir-

Mourad-Raïs, station de métroTafourah (Grande-Poste). Les pointsde vente et collection sont ouvertes àpartir du 4 juillet jusqu'au 16 dumême mois.39e ÉDITION DU FESTIVALINTERNATIONAL DE TIMGAD(NOUVEAU THÉÂTRE DETIMGAD- BATNA)Jusqu’au 13 juillet à partir de 22h : SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE) Jeudi 13 juillet à 20h : Danse hip-hop Ce que le jour doit à la nuit de la

compagnie Hervé Koubi. Entrée surcarte d’accès. Réservation àl’adresse :[email protected] MUSÉE NATIONAL D’ARTMODERNE ET CONTEMPORAIND’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI, ALGER-CENTRE) Jusqu’au 13 juillet : Expositionphotographique «Iqbal/arrivées : pourune nouvelle photographiealgérienne». PALAIS DES RAÏS, BASTION 23

(BAB- EL-OUED, ALGER)Jusqu’au 3 août : Exposition «Alger,la protégée d’Allah».INSTITUT CULTUREL ITALIENLangue italienneCours intensif d’été du 2 au 23 juilletet du 30 juillet au 20 aoûtInscriptions jusqu’au 30 juin dudimanche au jeudi 9h-14h4 bis, Yahi-Mazouni, El-Biar, AlgerTél.fax : (021) 92 51 91 - 92 38 73E-mail :[email protected].

Sans pétrole, avec ou sans socialisme, l’Algérie auraitpu être aujourd’hui un pays où il fait bon vivre. Cinquan-te-cinq ans, c’est un temps suffisant pour évoluer. Onpeut, par exemple, comparer la différence entre les Etats-Unis de 1890 et le même pays en 1945.

Dans ce monde, il y a un peu de tout. Il y a des gensnuisibles qui n’apportent rien à l’humanité et qui font lemal partout. Il y a aussi les gens de bien qui font dumieux qu’ils peuvent pour améliorer les choses, la vieet le sort de leurs semblables. Certaines personnes,par leur ignorance, leur incompétence et leur intelli-gence limitée, peuvent involontairement faire le mal ouralentir le développement et le progrès. Les pays quiont évolué ont certainement trouvé la formule adéqua-te permettant d’aider les gens de bien à faire le bien, àtous les niveaux. Ne disposant pas de moyens, ceuxqui font le mal voient, par contre, leurs capacités denuisance considérablement réduites. Ainsi, ces paysont réellement appliqué la fameuse devise : «L’hommequ’il faut à la place qu’il faut.»

Toute société a besoin d’une «élite» pour la tirervers le haut. Chez nous, le populisme étant presqueune religion, l’Etat- providence se vante de faire payer(au sens propre et figuré) celui qui a fait des études,des efforts, calculé et planifié sa vie, mais se vanted’avoir distribué son daâm (soutien) et ses logementsgratuits à ceux qui n’ont rien fait pour les mériter. Quelle que soit sa vitesse, un manège tourne tou-

jours en rond.K. B.

[email protected]

Par Kader Bakou

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

Tournez manège ! CAFÉ LITTÉRAIRE D’AOKAS

La conférence d’Armand Vialinterdite

L’écrivain et photo-graphe Armand Vial étaitl’invité du Café littéraired’Aokas ce samedi 8 juilletà 14h. Une rencontre quin’a pas été autorisée parles autorités locales qui,comme à l’accoutumé,n’ont avancé aucun motif.La première interdictionremonte à janvier 2017 :peu de bruit avait alors fil-tré de cette conférenceprévue avec le linguiste etécrivain Larbi Ahiounautour de «La languekabyle dans la littérature etla science» mais c’est suiteà l’empêchement muscléde la rencontre avec l’an-thropologue Younès Adli le4 mars que les médias ont

largement relayé cette pra-tique d’un autre âge del’administration qui, nonseulement avait interditsans la moindre raison unesimple conférence autourde «La pensée kabyle»,mais a aussi dépêché lesforces de l’ordre pourencercler le centre culturel.

Deux semaines plus tard,l’universitaire BenhaïmiLoubna, qui devait donnerune communication sur«Les mythes fondateursdes sociétés», n’a pas purencontrer ses lecteurs,tout comme Farida Boualitet Renia Aouadene quiallaient animer un homma-ge à Nabile Farès le 15avril. Le 20 du même mois,les autorités n’ont pas déli-vré l’autorisation pour laconférence de l’écrivainYacine Hebache autour duthème «Matoub Lounès, lechemin de la liberté».Enfin, l’écrivain et photo-graphe, ami de l’Algérie,

Armand Vial n’a pas punon plus parler de son der-nier roman «Mon cheminde terre». Le même auteura pourtant animé sansencombre un café littérairele jour même au Théâtrerégional de Béjaïa. Lesmembres de l’associationAzday Adelsan ont dénon-cé «une interdiction detrop» qui trahit «un butinavoué des autoritéslocales : celui de mettre finaux activités du Café litté-raire d’Aokas dont la noto-riété ne cesse d’accroître».Et de prévenir : «Les ani-mateurs des associationsculturelles frappées par lacensure ne comptent passe laisser abuser indéfini-ment car ces interdictionsne sont aucunementrationnelles puisqu’ellestouchent à l’intégrité desfemmes et hommes quiprônent la promotion de laculture et du talent créa-teur».Malgré l’impossibilité

d’utiliser le centre cultureld’Aokas, Armand Vial atenu à rencontrer certainshabitués du Café littéraire,notamment lors de sa visi-te au théâtre de verdure duvillage Ath Aïssa, entière-ment réalisé par l’associa-tion Tadukli.

S. H.

Les choses sont loinde s’arranger pour l’as-sociation Azday Adel-san et le Café littéraired’Aokas, qui vient desubir une sixième inter-diction de conférence.

OPÉRA D’ALGER

Une semaine de «Bulles sous l’eau»

L’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïh abritera à partir dece soir (20h30) un spectacle inédit en Algérie intitulé«Under Water Bubbles» (Bulles sous l’eau). Destiné auxenfants et à toute la famille, «Under Water Bubbles» est«une imprégnation universelle d’un concept original d’artvivant à l’architecture intrinsèquement visuelle», souli-gnent ses concepteurs. Au départ, l’idée était simple :l’eau comme ressource, le savon comme imaginaire et unhublot qui donne sur l’univers de l’émerveillement.

Et c’est parti, un voyage pas comme les autres, aty-pique et infiniment captivant, attachant, dans la démesureet le fantastique. L’idée amassant beaucoup de mousse,Underwater Bubbles est devenu un «big show» au labeldes Virtuoses de l'art visuel vivant, dans la lignée dulégendaire Cirque du soleil, de renommée mondiale. Cespectacle a navigué et flotté dans l'eau créative entrel’Europe, les Etats-Unis, le Canada, la Chine et le Japon.Du 10 au 16 juillet, à la joie des enfants, des jeunesadultes et des séniors, il sera à Alger.Le spectacle «Under Water Bubbles», qui porte le

label de la compagnie familiale UWB de Latvia, sera pré-senté par Organic Music, en partenariat avec l’Opérad’Alger.

K. B.

L e 9e Festival international demusique diwane est prévu de 20au 23 juillet à l'Opéra d'Alger

Boualem-Bessaïh, a-t-on appris auprèsdes organisateurs qui annoncent unprogramme alliant le diwane algérien,les musiques du Sahel, des Caraïbes etd'Amérique latine. Cette édition prévoit de programmer

sur scène le quartet jazz cubain «OmarSosa quarteto afrocubano», qui s'estproduit plusieurs fois en Algérie, ainsique le chanteur marocain Mehdi Nas-souli, promoteur de plusieurs projets deWorld Music, la chanteuse mauritanien-ne Noura Mint Selmaly, ainsi que legroupe de jazz français Free River. Outre ces invités internationaux,

cette édition produira, comme à l'ac-coutumée, les trois lauréats de la 10eédition du Festival national de musiquediwane, tenu à Béchar en 2016, «DjilDiwan El Kendoussi» de la région deKénadsa (Bechar), «Maâlem FayçalSoudani» (Alger) et «Diwane Essarab»(Tindouf). La musique targuie contem-poraine sera également au rendez-vousde cette édition avec la participation dugroupe blues et Ishumar, Tikoubaouinede Tamanrasset. Organisée avec le soutien de l'Agen-

ce algérienne pour le rayonnement cul-turel (Aarc) et l'Istitut français d'Alger,cette 9e édition, initialement prévue authéâtre de verdure Saïd-Mekbel duBois-des-arcades, a été délocalisée à

l'Opéra d'Alger pour cause de «travauxd'assainissement engagés sur le sitedu théâtre», a indiqué le commissairede la manifestation, Rachid Briki. Le Festival international de musique

diwane est passé d'une périodicitéannuelle à biennale, après l'annulationde l’édition 2016 et la restructurationdes festivals décidée par le ministère dela Culture. Aucune tête d'affiche inter-nationale du diwane ou de la musiquegnawa n'est au programme de cette 9eédition, élaborée «uniquement grâce àdes reliquats de précédentes éditions»,selon les dires de son commissaire àl'APS. Le ticket d`accès est cédé à 1000 DA, contre 500 DA lors de la précé-dente édition.

FESTIVAL DIWANE

La 9e édition, du 20 au 23 juillet à Alger

L'Orchestre national deBarbès (ONB), un groupeformé de musiciens algériens,marocains, portugais et fran-çais, prendra part, dans lenord-ouest tunisien, au 12eTabarka Jazz Festival, prévudu 22 au 29 juillet, aux côtésd'une brochette de grandsartistes, annoncent les organi-sateurs. L'ONB se produira surla scène mythique de la Basi-lique qui réunira des artistesde plusieurs nationalités, àl'instar du groupe tunisienBanares, de la Marocaine

OUM, du Haïtien Jowee Omicilet des Américains Dee DeeBridgewater, Bert Hart, StanletJordan et Lucky Peterson. Créé en 1996 sur la scène

du New Morning à Paris, l’Or-chestre national de Barbèscontinue de faire danseraprès 18 ans d'existence etplus de 1 000 concerts don-nés en Algérie et à travers lemonde, à Alger, Constantine,à Central Park (USA), à laCitadelle du Caire, en Egypte,à Oslo en Norvège ou encoreà Montevideo, en Uruguay

notamment. Prônant le bras-sage musical multicultureldans un style festif, l'ONB,dont les huit membres ont étérejoints par le jeune Parisien,au chant et à la trompette,Basile Théoleyre, le saxopho-niste Cedric Ricard et lejeune batteur algérienMamoun Dehane, oscilleentre chaâbi, raï, gnawa,rock, reggae, ska, cuivres etautres rythmes du monde. Le groupe, encore très

marqué par son fondateur, lebassiste Youcef Boukella,

compte à son actif quatrealbums : Alik (2008), Rendez-vous Barbès (2010), Doublelive, 15 ans de scène (2012)et Dame de cœur (2014). Fondé en 1970, le Tabarka

Jazz Festival, en difficulté àmaintenir sa périodicité , aété contraint de s’interrompreà plusieurs reprises, en 2008et 2012 notamment, pourreprendre avec un program-me conforme à sa vocationpremière, permettre l'échan-ge entre les artistes de tousles pays du monde.

MUSIQUE

L'Orchestre national de Barbès au 12e Tabarka Jazz Festival

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 10 juillet 2017 - PAGE12

FOOTBALLPLUSIEURS PROJETS DE L’ANCIEN PRÉSIDENT DE LA FAF SERONT ABANDONNÉS

Zetchi peut-il réussir sonœuvre d’assainissement ?

l La troisième sortiepublique du nouveau prési-dent de la Fédération algé-rienne de footballKheïreddine Zetchi aura été,sans doute aucun, une vraiemise au point à tous ceuxqui croyaient encore quel’ex-patron du PAC n’incarnepas vraiment le renouveauet son intronisation à la têtede la FAF n’a pour objectifque de « conserver» l’œuvrelaissée par son prédécesseur.

Avec des mots crus faitsde spontanéité, KheïreddineZetchi a cassé un tabou,même si, en définit ive, i lreproduit le discours de tousceux qui prennent le pouvoird’une institution qui ne s’em-pêchent pas de tirer à bouletsrouges sur leurs prédéces-seurs.

Et le temps imparti à laconférence de presse n’ex-plique pas, seul, le «déballa-ge» du président Zetchi arrivéil y a à peine 100 jours ausommet de la pyramide dufootball national. Le néo-chair-man de la «ferme du football»à Sidi Moussa a, en plusieursmoments de son point depresse, t iré sur MohamedRaouraoua, ses choix et sapolitique. Sur le plan acadé-mique, mais aussi à proposde la gestion des ressourcesfinancières et humaines de lafédération la plus riche duMSN.

Au sujet du premier voletconsacré au développementde la pratique footballistiqueen Algérie, Kheïreddine Zetchia marqué son étonnement dene pas avoir trouvé de mémo-randum avec les fédérationset les instances régionales etinternationales. «Notre pre-mier partenariat sera concluavec la Fédération zambienneavec au programme des

matchs amicaux des jeunescatégories. Il va falloir jouer lemaximum de matchs enAfrique pour habituer nosjeunes aux conditions de là-bas», dira celui qui s’offusquede ce manquement injustifiéd’autant plus que «nousjouons en Afrique». Leconstat établi, le nouveau pré-sident promet une stratégieglobale qui va demander desmoyens colossaux. Des sub-ventions qu’il pourra chercherchez les sponsors avec larenégociation des contrats envigueur et la prospection denouveaux partenaires écono-miques, mais aussi en puisantdans les propres fonds de laFAF.

Des «trésors cachés»,serions-nous tentés d’écrire.Et le premier trésor demeure,aux yeux de KheïreddineZetchi, les moyens que l’an-cien BF présidé par MohamedRaouraoua avait prévu d’in-jecter dans la constructiond’un hôtel de standing pourfinancer, plus tard, la forma-tion. Un projet mort-né

puisque malgré une «promo-tion outrancière» lors des dif-férents conclaves de la FAF,le Sheraton FAF qui devaitêtre édifié près de l’enceintedu siège de la fédération àDély Brahim n’a pas quitté lestiroirs.

Pour Zetchi, apparemmentau courant que le financementde ce projet existe, i l fautchanger de cap en annulant laconstruction d'un hôtel hautstanding et le transfert de l’ar-gent collecté pour l’édificationdes 4 centres régionaux deformation. «J'ai proposé à ceque ce projet soit annulé etapprouvé par le Bureau fédé-ral, mais la décision doit êtreentérinée par l 'assembléegénérale qui est souveraine.Le budget al loué à laconstruction de cet hôtel estde 6 milliards de DA, si nousvoulons abandonner ce projet,c'est pour utiliser ce budget àla construction des quatrecentres fédéraux. L'objectif dela FAF n'est pas de gagner del'argent mais de développer lefootball», estime M. Zetchi.

Des propos qui contrastentmal avec les discours miel-leux tenus lors de la passationde pouvoirs. Une cérémoniedurant laquelle on a apprisque la FAF dispose d’un bud-get de l’ordre de 700 milliardsde centimes. Des chiffres quel’ancien président n’a jamaisrendu publics comme il n’ajamais affiché publiquementles indemnités des différentssélectionneurs étrangers etdes primes des joueurs inter-nationaux. Zetchi veut, ensomme, jouer la transparencepour gagner certainesbatailles. Une arme (la trans-parence, ndlr) qui pourrait seretourner contre lui lorsqu’ilsera question de fournir desinformations (et des argu-ments surtout) sur son projetde centres fédéraux, sesactions pour le développe-ment du football féminin, lalutte contre les fléaux (dopa-ge, violence et corruption) etles conflits d’intérêts qui pol-luent déjà l’atmosphère de lanouvelle équipe fédérale.

M. B.

MONDIAL 2018Moscou promet

un «accueil du plushaut niveau»

Motivée par le succès de la Coupe desConfédérations-2017, la capitale russe Moscou s’apprêteà accueillir la Coupe du monde de football de 2018 qu’el-le compte organiser «au plus haut niveau», selon un deses responsables.

«La ville de Moscou estprête à donner un accueildu plus haut niveau à laCoupe du monde defootball de 2018», adéclaré dans un com-muniqué le chef dudépartement dessports et du tourismede Moscou, NikolaïGouliaev. «Les yeux dumonde entier seront bra-

qués sur Moscou, si bienque plusieurs touristes afflue-

ront vers les aéroports de la capitale. Compte tenude notre expérience en matière d'organisationd'événements sportifs et culturels, nous sommesprêts à les accueillir. Le Mondial-2018 se tiendraau plus haut niveau», a-t-il souligné. Selon lui, aumoins 1 086 hôtels de la capitale sont déjà passéspar les procédures de classification et 10 autreshôtels seront construits d'ici à la fin de l'année. Laville, a-t-il poursuivi, est prête à héberger chaquetouriste en fonction du prix par chambre qui luiconvient le mieux. Nikolaï Gouliaev a égalementindiqué que les bonnes pratiques qui avaient per-mis d'assurer la sécurité lors de la Coupe desConfédérations-2017 donnaient la confiancenécessaire pour préparer et organiser «le principaltournoi qui a lieu tous les quatre ans». La premièreCoupe du monde de football jamais organisée enRussie se tiendra du 14 juin au 15 juillet 2018. Lesmatchs du tournoi auront l ieu à Moscou,Kaliningrad, Saint-Pétersbourg, Volgograd, Kazan,Nijni-Novgorod, Samara, Saransk, Rostov-sur-le-Don, Sotchi et Ekaterinbourg. En mai dernier, lePrésident russe Vladimir Poutine a signé un décretsur la mise en place de mesures de sécurité renfor-cées pour la Coupe des Confédérations en 2017qui vient de se terminer, et pour la Coupe dumonde de football de 2018. Le décret porte sur l'in-troduction de mesures de sécurité renforcées dansles infrastructures et les zones adjacentes auxlieux de compétitions sur le territoire de la Russie.Le document implique également que soient har-monisées toutes actions d'envergure menées aucours de la Coupe des Confédérations en 2017 etla Coupe du monde en 2018 par les organismesterritoriaux et ceux du ministère de l'Intérieur ainsique par les services de sécurité. En outre, la ventede tous types d'armes, de munitions ainsi que desubstances explosives et toxiques sera strictementprohibée. Les militaires de la Garde nationalerusse (Rosgvardia) seront notamment chargés deveiller au respect du décret, qui entrera en vigueurle jour de sa publication.

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CONTRIBUTION

Les notions de respect se perdentL a finale de la Coupe d’Algérie est une

fête du football. Malheureusement, lesanciens arbitres internationaux qui ont

représenté dignement l’arbitrage algérienn’ont pas été conviés à cette f inale.Personnellement, je suis affecté de cet oubliet de l’ingratitude et surtout de cette mal-adresse de la part des instances sportivesde priver les anciens arbitres de cette finale.Cette année, on a cru bon d’oublier lesanciennes traditions et les bonnes habi-tudes. Malheureusement, de nos jours, l’ou-bli, l’indifférence et l’ingratitude sont deve-nus légion dans notre football. En ce qui meconcerne, j’ai eu l’honneur de servir l’arbitra-ge algérien durant plus de 30 années. Ayantarbitré plusieurs finales de Coupe d’Algérieen tant qu’arbitre, j’ai dirigé l’arbitrage algé-rien comme président de la CCA pendantplus de dix années. Ma grande satisfactiondurant ma carrière et cet honneur de

côtoyer les grands dirigeants du football,certes modestes mais possédant de trèsgrandes qualités morales, intellectuelles ettechniques. Ils nous ont appris à défendreles grandes valeurs du sport. Il s’agit desregrettés anciens responsables du footballHaraïgue, Ghezzal, Bekka, Khelouati sansoublier nos anciens aînés arbitres, lesregrettés Khelif i , Chekaïmi, Benganif,Benzallat, Aouïssi, Bologhine, Belkessa,Meddah, etc. Aussi, je peux dire que j’ai eula chance de faire partie de l ’une desmeilleures générations d’arbitres : MM.Hansal, Lacarne, Garoui, Kouras, Ghotari,Bendjahène, Roumane, Sandid et biend’autres qui ont marqué l’arbitrage algériensur le plan national et international. Ma trèsgrande satisfaction, c’est d’avoir servi l’arbi-trage algérien que ce soit sur le plan natio-nal et international sans pour autant bénéfi-cier des largesses de la FAF ni faire partiedes instances internationales (CAF, FIFA,UAFA, UNAF). Tout ce que je peux dire est

que si je me suis retiré du football et de l’ar-bitrage, c’est avec le sentiment du devoiraccompli pour me consacrer uniquement àtravers l’association Ouled el-Houma quej’ai l’honneur de présider pour la prise encharge des jeunes en difficulté et la prise en

charge des activités des détenus en milieucarcéral dans le cadre de leur insertion.C’est vraiment triste d’être confronté à l’oubliet à l’indifférence de la part des respon-sables de notre football et de constater avecimpuissance l’émergence des personnesmalintentionnées qui ont terni notre football.Ce qui est regrettable, c’est qu’elles bénéfi-cient du respect et de la considération. Ladernière assemblée générale de la LPF apermis à l’ensemble des observateurs spor-tifs de découvrir dans quel état d’esprit notrefootball se trouve. Faut-il rappeler que notrefootball était la fierté de tous les Algériens.Qu’il était productif et spectaculaire et sur-tout où les valeurs étaient respectées. Toutcela grâce aux anciens dirigeants respec-tueux et respectables auxquels je tiens per-sonnellement à rendre un grand hommage.

A. B.*Ancien arbitre internationalet président de l’association

Ouled el-Houma

Par Abderahmane Bergui*

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 10 juillet 2017 - PAGE13

FOOTBALLCOUPE DE LA CAF (PHASE DE POULES, GROUPE B)

Un Doyen qui passe,trépasse…

l C’était en l’air. Le MCAboucle la phase de poules endeuxième position et sur unehumiliation essuyée à Sfax faceaux Tunisiens du CSS loind’être un foudre de guerre. Lasemaine agitée qui a suivi le«limogeage» d’Omar Ghrib aporté ses «fruits».

Le MCA qui s’écroule auTayeb-Mhiri Stadium de Sfaxn’est pas nouveau. En février2005, en Ligue des championsarabes (phase de poules), leMCA coaché par Jean-PaulRabier ramassait un carton(lesecond après celui ramené duCaire face au Zamalek, 5-0)devant les Bianconeri de Sfax.Les deux équipes qui s’étaientdonné la réplique à Alger (2-1 enfaveur des Vert et Rouge) pas-seront en quarts de finale audétriment des Egyptiens duZamalek et des Koweitiens d’Al-Koweïti. Ce samedi 8 juillet, lesAlgérois avaient le billet desquarts de finale en poche et sesont donc déplacés à Sfax,certes amoindris, pour faire unedémonstration. A l’aide d’unegalerie qui a pris d’assaut letemple de Sfax, les joueurs deMouassa pensaient au moinsconserver leur leadership enarrachant à tout le moins un par-tage de points. Un objectif plusque réalisable sachant que leclub sfaxien avait les mêmes dif-ficultés (absence de plusieurs deses joueurs-cadres) et était éga-lement qualifié pour le prochaintour. Aucune excuse donc pourles camarades de Kacem qui,d’emblée, se feront cueillir àfroid. Mais au lieu de chercherles solutions du problème dansle derby maghrébin de ce same-di, les coéquipiers de Hachoudsemblaient avoir la tête ailleurs,

probablement à… El-Achour oùse joue l’avenir de leur «chou-chouteur».

Comment «perdre dignement»D’ailleurs, le capitaine mou-

loudéen ne manquera pas d’au-dace en déclarant à l’issue decette déculottée face au CSSque les raisons sont à chercherdu côté de la Sonatrach qui a, àson goût, «osé» débarquerOmar Ghrib. «Je ne vous cachepas que tout ce qui s’est passéces dernières heures au niveaude la direction a perturbé legroupe. On a été déstabiliséspar tout cela», assure le natifd’El-Attaf pas du tout affligé parla correction et l’état lamentabledu moral des fans qui ont franchiles frontières pour venir lesencourager.

Son coach, Kamel Mouassa,est resté pour sa part débutatifet scandalisé par la tournure decette explication de pure formali-té qui s’est transformée en cau-chemar. «C’est vraiment inad-missible ce qui s’est passé dans

ce match. Je pense que nousavons joué un match correct etqu’on pouvait égaliser à unmoment, mais notre relâche-ment en fin de partie est inexpli-qué. C’est vrai qu’on avait desabsents pour ce match, mais çane justifie pas cette lourde défai-te», a dit le technicien moulou-déen pour qui il faudrait (encore)«retenir la leçon». Lui qui admetpar ail leurs que les «consé-quences» des troubles vécuspar le club la semaine dernièrene doivent pas justifier cettelourde défaite et qu’il fallait queses joueurs perdent «digne-ment». Mouassa qui réclamedésormais du renfort, à négocieraujourd’hui avec les recruteursde la Sonatrach, ne dit qui est levrai responsable de cettedébâcle programmée. Juste desconstats d’une équipe qui com-met des fautes de débutant.Pour autant, Mouassa n’est pas«dédouanable» de cette situa-tion où des footballeurs payésrubis sur l’ongle n’arrivent pas àenchaîner deux passes…

Le deuxième «score lourd»des poules

Un juste retour sur les statis-tiques présentées par le clubDoyen depuis le début de cetteCoupe de la CAF renseigne surla difficulté de Mouassa à choisirles meil leurs et les plus enforme. Son team n’a, en douzerencontres (tour préliminaire,seizièmes de finale, seizièmesde finale-bis et phase de poules)n’a réalisé aucune victoire endéplacement. C’est la «tendan-

ce» éculée durant le champion-nat national où Nekkache et sescamarades n’ont remporté quetrois succès loin d’Alger (MOB,DRBT et CAB). C’est égalementle «bilan» du MCA en Coupe,épreuve durant laquelle lesMouloudéens ont atteint lesdemi-finales du fait qu’ils avaientdisputé quatre des cinq tours àAlger (l’OMA, l’US Béni Doualaet l’ESS à Bologhine et la JSKau stade du 5-Juillet) contre undéplacement à Frenda (matchjoué et gagné difficilement surterrain neutre à Tiaret).

Pour l ’anecdote, car lesMouloudéens en rajoutent àchacune de leur participationinternationale, le 4-0 essuyé àSfax est le second score lourdenregistré en phase de poules.Le premier réalisé (avant ledéroulement des deux dernièresrencontres du groupe C, hier)est l’œuvre du… Club Africain,prochain adversaire duMouloudia d’Alger en quarts definale, face à Kampala City.L’équipe de Bab Djedid est éga-lement l’auteur de la plus grosseperformance durant cette 14e

édition de la Coupe de la CAF.En seizièmes de finale, lesjoueurs de Chiheb Ellili étrillé lesSierraleonnais du RSLAF FCpar 9-1, le match «retour» nes’étant pas joué suite au forfaitdu club adverse. C’est dire cequi attend Chaouchi et compa-gnie en septembre prochain faceà Oussama Darragi, ManoubiHaddad, Brahim Chenihi et AliAbdi.

M. B.

ANGLETERRE

Rooney, le retouraux sources

Retour à la maison: la légende du footanglais Wayne Rooney retourne chez lui àEverton, avec l'ambition de relancer une carriè-re qui, à 31 ans, se dirigeait vers une fin préco-ce à Manchester United. «Cela fait un certaintemps que je dis que le seul club de PremierLeague où je pourrais jouer, outre ManchesterUnited, était Everton, donc je suis heureux quele transfert se soit fait», a assuré l'anciengamin de Liverpool, parti à 19 ans et quirevient chez lui après 13 ans chez les RedDevils. Cette fois, les chiffres sont beaucoupmoins impressionnants que les plus de 30 mil-lions d'euros déboursés en 2004 pour la vedet-te anglaise, qui s'est engagée pour deux sai-sons avec les Toffees de son enfance. Selon leGuardian, l'attaquant n'est même qu'unevariable d'ajustement dans le méga-transfertqui a envoyé le Belge Romelu Lukaku àManchester United. Dans le deal, Everton areçu 75 millions de livres (85 M Eur), plus 15millions (17 M Eur) de clauses diverses, etRooney, valorisé selon la presse britannique àune dizaine de millions de livres (11 M Eur).Sacré décote pour «Shreck». Il faut dire queson étoile a pâli depuis l'arrivée de JoséMourinho sur le banc de ManU, l'été dernier.

Barré partoutFaute d'impact sur le jeu, le joueur n'a pas

su exister face à Paul Pogba ou Ander Herreraou les plus offensifs Henrikh Mkhitaryan ouJuan Mata. En attaque, impossible de lutteravec Zlatan Ibrahimovic ou même avec lesjambes de Marcus Rashford, Jesse Lingard,voire Anthony Martial. Rooney, avant tout capi-taine et attaquant de soutien, a d'abord reculéau milieu au tournant du mois d'octobre. Il aensuite perdu son brassard et a été peu à peuécarté, multipliant les petits pépins physiques(ischio-jambiers, genou, cheville, etc.).Conséquence : ses cinq buts en PremierLeague, alors qu'il est le meilleur marqueur del'histoire des Red Devils (253), ont constituéson plus faible total depuis ses débuts profes-sionnels en 2002. Même punition en équiped'Angleterre, le «Scouser» (surnom des habi-tants de Liverpool) a été peu à peu écarté parGareth Southgate. Sa soirée arrosée dans l'hô-tel des «Trois Lions» en novembre n'a pasarrangé son cas... Dele Alli (Tottenham) etAdam Lallana (Liverpool) lui ont pris sa placede n°10. «Ils marquent, ils font des passesdécisives dans leur club», avait expliqué lesélectionneur Gareth Southgate au printempspour justifier l'absence du meilleur buteur del'équipe d'Angleterre (53 buts en 119 sélec-tions). Il n'y avait plus qu'une solution : la porteaprès avoir vécu «l'une des plus bellespériodes de l'histoire du club». En choisissantEverton, alors qu'il aurait sans doute pu allerchercher un contrat mirobolant en Chine,l'Anglais a fait le choix du cœur.

Le projet KoemanSelon The Sun, il a même consenti une

baisse de salaire de 50% par rapport à sesémoluments annuels mancuniens de près de15 millions d'euros. L'ancien enfant du quartierde Croxteth, où sa femme Coleen a elle aussigrandi, revient dans le seul autre club anglaisdans lequel il veut jouer, comme il l'avait claméau début de l'été. Absent de la scène euro-péenne, Everton s'est armé pour la prochainesaison en recrutant le défenseur internationalanglais Michael Keane (Burnley), le gardienJordan Pickford (Sunderland), le milieu DavyKlaassen (Ajax Amsterdam), ainsi que les atta-quants Henry Onyekuru (Eupen) et SandroRamirez (Malaga). «Je reviens à Everton car jecrois que Ronald Koeman est en train de bâtirune équipe capable de remporter quelquechose. J'ai hâte de jouer mon rôle pour quecela devienne une réalité pour le club que jesupporte depuis mon enfance», a déclaréRooney hier. «J'ai discuté avec Ronald et j'aivu dans ses yeux qu'il voulait que je fasse par-tie de son équipe. Je n'ai pas eu besoin deréfléchir, c'était le seul endroit où je voulaisaller.» «Avec le projet de nouveau stade (de 60000 places, Ndlr), c'est une période enthou-siasmante pour devenir un joueur d'Everton,pour être un fan d'Everton», a ajouté l'atta-quant. Sous la houlette du technicien néerlan-dais, l'autre club de Liverpool peut-il bousculerle «Big Six»? A un an de la Coupe du monde-2018 en Russie, Rooney devra en tout cas s'yfaire une place de choix s'il veut s'offrir un der-nier Mondial.

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CLUB AFRICAIN DE TUNIS

Paulo Duarte pour remplacer ElliliMalgré une belle saison sanctionnée par une Coupe de Tunisie,

une troisième place au classement de la L1 et une qualification enquarts de finale de la Coupe de la CAF, la direction du ClubAfricain de Tunis, prochain adversaire du MC Alger, songe àdébarquer le technicien tunisien Chiheb Ellili pour le remplacer parl’ancien sélectionneur du Burkina Faso et du Gabon, Paulo Duarte.Le président du club de Bab Djedid Salim Riyahi compte, parailleurs, opérer d’autres changements sur le plan des effectifs avecla libération de certains joueurs de l’équipe première à l’exempledes deux Algériens Chenihi et Belkhiter. M. B.

RC KOUBAStage en Slovaquie

Le nouveau promu de la Ligue 2 Mobilis a choisi la Slovaquiepour suivre son (principal) stage estival. Les Koubéens pasencore renseignés sur le successeur de Youcef Bouzidi appro-ché par l’USMH après que le NAHD pensait l’engager officielle-ment, même si le DTS Remane Arezki est chargé d’entamer lapréparation, vont devoir s’installer dans un centre de prépara-tion loin de la capitale Bratislava à partir du 29 juillet. Côtérecrutement, le club banlieusard a reconduit la plupart de sescadres, et a procédé à l’engagement de plusieurs élémentsvenant des petites divisions à l’exemple de Haguiga etLecheheb (MB Rouissat), Betrouni et Merzougui (OM Arzew) etRemouche (USMM Hadjout). Il est à rappeler que le champion-nat de Ligue 2 débutera le 25 août prochain, le calendrier sera,lui, rendu public, ce jeudi 13 juillet. M. B.

USM BLIDASmaïl Berdaoui,

nouveau présidentSmaïl Berdaoui est devenu le nouveau président de l'USM Blida,

promu en Ligue 1 Mobilis de football en remplacement d'AhmedBoumaâza, démissionnaire. La désignation de Berdaoui a été déci-dée à l'issue d'une réunion des actionnaires de la SSA/USMB tenuesamedi soir. Berdaoui occupait jusque-là le poste de président duclub sportif amateur (CSA). La première décision prise par le nou-veau patron de l'USMB est le maintien du staff technique dirigé parKamel Zane, qui a permis au club de retrouver le palier supérieur dufootball national au terme du précédent exercice. Le manager généraldu club, Abdenour Krebaza, devrait également être maintenu dansses fonctions, et aurait reçu carte blanche pour entamer les prépara-tifs en vue de la saison prochaine.

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Le Soird’Algérie Sports Lundi 10 juillet 2017 - PAGE14

HANDISPORTMONDIAUX-2017 D'ATHLÉTISME

Améliorer la moissonde Doha-2015

l L'athlétisme handisportalgérien tentera de relever denouveau le défi de revenir avecdes titres et de bonnes presta-tions pour améliorer la moissonde la précédente édition auQatar (2 or, 7 argent et 2 bron-ze/22e place), à l'occasion des8es Championnats du monde deLondres (14-23 juillet 2017),auxquels il prendra part avecun effectif «très réduit». En effet, le choix des diffé-

rents staffs techniques et laDirection technique nationale(DTN) s'est porté sur lesmeil leurs athlètes à l 'heureactuelle qui peuvent être lesdignes représentants du handi-sport algérien au Royaume-Uni.«Pour ces joutes, on a opté pourla qualité et le critère d'excellen-ce. La couleur de la médaille etle positionnement dans le ran-king-list mondial ont été détermi-nants dans notre choix des ath-lètes sélectionnés. On a prisceux susceptibles de reveniravec des consécrations», adéclaré à l'APS le directeur tech-nique national, Zoubir Aïchaïne,ajoutant que deux seules excep-tions ont été faites, avec l'incor-poration de deux nouveaux ath-lètes au potentiel et qualité«non-négligeables». Il s'agit deWalid Rezouani (F51) etd'Abdelkrim Krai (T38) qui ontconfirmé lors du dernierChampionnat d'Algérie à Alger etsont bien classés au niveau inter-national. «Ces deux athlètesattendent depuis un certaintemps qu'on fasse appel à eux.On a décidé, avec le consente-ment des entraîneurs nationaux,de leur donner une chance et onest optimiste pour eux», a voulupréciser Aïchaïne, qualifiant lesdeux athlètes de «très bons»

dans leurs spécialités respec-tives, à savoir le concours duclub pour Rezouani et le 800 etle 1 500m pour Krai. Malgré l'im-portance du rendez-vous londo-nien, les athlètes sélectionnésn'ont pas effectué une très bonnepréparation, de l'avis des entraî-neurs et athlètes qui, malgrécela, «restent déterminés àhonorer les couleurs nationalescomme ils savent le faire et reve-nir avec de belles perfor-mances». Zoubir Aïchaïne a indi-qué qu'i l n'y a pas eu depréparation spéciale pour lesMondiaux de Londres, en com-paraison avec les dernières édi-tions. «Je crois que l'opérationde renouvellement des instancessportives nationales dont laFédération handisport (FAH) et letemps qu'a pris l'installation denouvelles équipes fédérales(tous sports confondus) ontquelque peu perturbé la prépara-tion de nos athlètes au mêmetitre d'ailleurs que les autres

fédérations», a-t-il expliqué. Lesathlètes concernés par lesMondiaux-2017 seront regroupésdeux jours avant le départ, prévucette semaine. Dans l'histoire dela participation algérienne auxsept dernières édit ions desChampionnats du monde d'athlé-tisme handisport, l 'édition deLyon-2013 est de loin la meilleu-re et la plus prolifique. En effet, lafédération avait engagé 26 ath-lètes qui ont ramené un total de23 médailles (10 or, 8 argent, 5bronze). Le début était en 1994,avec les premiers Mondiaux àBerlin en présence notammentdu défunt Mohamed Allek (plu-sieurs fois champion du mondeet champion paralympique),Hocine Saâdoune (actuel entraî-neur de Nassima Saïfi) et YoucefBoudjelt ia (actuel coach deSofiane Hamdi). LesChampionnats du monde-2017comprendront 213 épreuves etenregistreront la participationd'environ 1 300 athlètes de plus

de 90 pays dans un événementqui fera partie de l'été de l'athlé-tisme mondial, puisque pour lapremière fois, les Championnatsdu monde d'athlétisme handi-sport et les Championnats dumonde de l'IAAF se tiendrontdans la même vil le avecquelques jours d'intervalle.

Les athlètes algériens retenusHommes : Samir Nouioua (T46),Mohamed Berrahal (T51), KamelKardjena (F33), Abdelkrim Krai(T38), Karim Betina (F32),Nasser Djamil (T12), WalidRezouani (F51), Lahouari Bahlaz(F32), Madjid Djemaï (T37),Sofiane Hamdi (T37), MohamedFouad Hamoumou (T13), FouadBaka (T13), Abdelatif Baka(T13). Dames : Nadia Medjmedj (F56),Nassima Saïfi (F57), Safia Djalal(F57), Mounia Gasmi (F32),Ismahan Boudjadar (F33), LindaHamri (T12).

NATATION :CHAMPIONNATS

D’ALGÉRIE BENJAMINS

Le WA Tlemcen(garçons) et le

SN El-Biar(filles) sacrés

La piscine olympique de Tlemcen aabrité du 6 au 8 de ce mois, le cham-pionnat d'Algérie benjamins masculinset féminins, âgés entre 11 et 13 ans.Le public venu nombreux s’est donnéà cœur joie pour encourager les tritonsdurant les épreuves.Il faut savoir que 354 athlètes dont

149 filles issus de 59 clubs et de 19ligues ont pris part à cette rencontrenationale. Ce que nous pouvons rete-nir de ses confrontations, c’est la per-formance du WA Tlemcen en garçons,et du SN El Biar en filles, qui sontmontés sur la première marche dupodium. Quant au niveau technique, leDTN de la fédération, Réda Belakehal,nous dira : «Franchement, le niveauest très appréciable. Nous avons rele-vé 21 nouvelles performances dansdifférentes catégories d’âge. Ce qui estimpressionnant aussi, c’est que 17 élé-ments ont obtenu les minima pour par-t iciper au championnat arabe enoctobre prochain au Caire». Enfin, ilfaut signaler que la compétition a étésuivie par le président de la fédération,Bougadou Hakim, avec à ses côtés,ses collègues de l’athlétisme, DibAbdelhakim et de tennis, BessaâdMohamed devant une piscine qui n’apas désempli avec des participationsrecords à l’exemple du 400 m, nagelibre, où il fallait comptabiliser 33séries, c’est dire que la concurrenceétait de mise.

M. Z.Ph

oto

: DR

TENNIS : TOURNOI DE WIMBLEDON

Le Big Four à l'heure au rendez-vousdu «Manic Monday»

l Roger Federer, RafaëlNadal, Novak Djokovic et AndyMurray, qui se partagent depuis2003 le trophée de Wimbledon,seront les grandes attractions du«Manic Monday», ce lundi fou oùtous les huitièmes de finale, mes-sieurs et dames, sont disputés lemême jour. Après une première semaine

sans un set lâché en route, saufpour Murray qui a failli être poussédans une bataille en cinq manchespar l'Italien Fabio Fognini vendre-di, le «Big Four» va tenter de ral-lier les quarts de finale dans sonintégralité pour la première foisdepuis 2011. Car si les cadors ontfait main basse sur le trophée lorsdes 14 dernières éditions, ils ontaussi connu des couacs. Nadal,lauréat en 2008 et 2010, n'a atteintqu'une seule fois la deuxièmesemaine, en 2014, depuis sa der-

nière finale (2011). Federer, enquête d'un huitième titre record,s'est pris les pieds dans le tapisdès le deuxième tour en 2013contre l 'Ukrainien SergiyStakhovsky. L'an passé, le triplechampion Novak Djokovic, alorsn°1 mondial et détenteur desquatre trophées majeurs, avaitchuté au troisième tour face àl'Américain Sam Querrey. L'actueln°1 mondial, Andy Murray, tenantdu titre et vainqueur aussi en2013, a lui toujours atteint aumoins les quarts depuis 2008.L'Ecossais affrontera un néophytede la seconde semaine, leFrançais Benoît Paire (46e mon-dial), qui semble s'être réconciliéavec le tournoi de Wimbledon, qu'iln'appréciait guère. «Il a une trèsbonne main, se déplace bien,prend beaucoup de risques», com-mente Murray qui avait dû crava-cher contre Paire, l'an passé sur la

terre battue de Monte-Carlo enhuitièmes (2-6, 7-5, 7-5) lors deleur seul duel avant lundi.

Djoko a «retrouvé la passion»Djokovic croisera lui aussi un

joueur français, Adrian Mannarino(51e mondial), qui retrouve laseconde semaine quatre ans aprèsavoir failli s'inviter en quarts (battuen cinq sets par le Polonais LukaszKubot). L'an passé, au deuxièmetour, Djokovic n'avait pas gagné sifacilement (6-4, 6-3, 7/6 (7/5))contre lui. Mais le Serbe, en proieau doute depuis un an, a assuréavoir «retrouvé la passion du ten-nis» après son succès autoritairecontre le Letton Ernests Gulbissamedi. Nadal est lui de retour àson meilleur niveau et a gardé lemême rythme qu'à Roland-Garros,où personne ne lui a pris un set.Son futur adversaire, leLuxembourgeois Gilles Muller (26e),

lauréat des deux premiers titres desa carrière cette saison (Sydney,s'Hertogenbosch) à 34 ans, est unpur serveur-volleyeur. Dans le«temple», il avait battu Nadal en2005 (2e tour) mais depuis leMajorquin a enchaîné les victoirescontre lui (5-1 au total) dont une àLondres (2011, 3e tour).

Trois chocs chez les fillesFederer, qui rêve de s'imposer

pour la première fois depuis 2012,croisera le joueur longtemps pré-senté comme son digne héritier :Grigor Dimitrov. La gestuelle duBulgare est tellement proche decelle du Suisse qu'il avait été sur-nommé «Baby Federer» à sesdébuts. Demi-finaliste en 2013,Dimitrov n'a pas encore réussi àexploiter au mieux son immensetalent. Mais, malgré cinq défaitesen cinq matchs contre le «Maître»,le joueur de 26 ans n'a pas renoncé

à bousculer la hiérarchie.L'Autrichien Dominic Thiem (23ans, 8e) et l'Allemand AlexanderZverev (20 ans, 12e), dignes repré-sentants de la «relève», veulentaussi leur part du gâteau maisdevront se débarrasser chacun d'unex-finaliste : le Tchèque TomasBerdych pour le premier, leCanadien Milos Raonic pour lesecond. Le tournoi féminin resteplus que jamais ouvert avec pasmoins de trois chocs alléchants dèsles huitièmes. La n°1 mondiale etfinaliste sortante, l 'AllemandeAngelique Kerber, affronteral'Espagnole Garbine Muguruza,finaliste en 2015. L'ex-reine de laWTA devenue maman VictoriaAzarenka fera face à la n°2 mondia-le Simona Halep. La jeune cham-pionne de Roland-Garros, laLettone Jelena Ostapenko (20 ans),ferraillera avec l'Ukrainienne ElinaSvitolina (5e). Vaste programme !

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Le Soird’Algérie Monde Lundi 10 juillet 2017 - PAGE 15

IRAK

Dans Mossoul «libérée», le Premier ministreirakien déclare la «victoire» contre Daesh

M. Abadi «arrive dans la villelibérée de Mossoul et félicite lescombattants héroïques et lepeuple irakien pour cette victoiremajeure», a déclaré son bureaudans un communiqué.

Le compte Twitter du Premierministre irakien l'a montré vêtud'un uniforme militaire en traind'arriver dans la deuxième villedu pays, où il devait faire un dis-cours.

Les combats ne semblent tou-tefois pas être totalement termi-nés dans la grande cité du Nordirakien et des coups de feu etdes frappes aériennes étaientencore audibles quand le bureaudu Premier ministre a publié soncommuniqué.

La reconquête de Mossoul,dont Daesh avait fait son princi-pal bastion en Irak, est la plusimportante victoire de l'Irak faceà Daesh depuis que le groupeterroriste s'était emparé en 2014de vastes portions de son terri-toire.

Mais elle ne marque pas pourautant la fin de la guerre contre

le groupe ultraradical, respon-sable d'atrocités dans les zonessous son contrôle et d'attentatsmeurtriers dans le monde.

La reprise de la grande villedu nord intervient au terme d'uneoffensive lancée le 17 octobrepar les forces irakiennes.

Les forces irakiennes avaientcapturé en janvier l'est de la citépuis attaqué l'ouest en février.Les combats se sont ensuiteintensifiés à mesure que l'étause resserrait sur les terroristesdans la vieille ville, un espaceétroit et densément peuplé.

Ces derniers jours, lesquelques terroristes encore pré-sents à Mossoul étaient assiégésdans un réduit de la vieille ville,le long du Tigre.

Le commandement irakiendes opérations conjointes aannoncé hier que les forces desécurité avaient tué 30 terro-ristes qui tentaient de s'enfuir entraversant le fleuve, qui sépare lacité en deux.

La veille, ce commandementavait déjà signalé la mort de ter-

roristes tués ou capturés en ten-tant de fuir la poche sous leurcontrôle. Les près de neuf moisde campagne militaire ont entraî-né une crise humanitaire majeu-re, marquée par la fuite de prèsd'un million de civils selon l'ONU,dont 700 000 sont toujoursdéplacés.

Les civils piégés dans la villeont vécu dans des conditions«terribles», subissant pénuriesen tout genre, bombardementset intenses combats, et servantde «boucliers humains» d'aprèsles Nations-Unies. Parmi les

centaines de civils qui fuyaientquotidiennement ces derniersjours, des journalistes de l'AFP àMossoul ont vu une soixantainede femmes et des enfants,inconsolables et traumatisés.

Parmi eux Fatima, qui venaitde revoir le ciel après quatremois passés dans un sous-sol,sans «presque aucune nourritureni eau». Quand son groupe s'estmis en marche, son frère a ététouché par une balle de sniperterroriste, a-t-elle raconté.

Plus loin, une mère de famille,tunique noire et voile bleu ciel,

suppliait un soldat de l'écouter.Le visage défiguré par le cha-grin, elle a dit qu'elle venait justede perdre son fils de 7 ans dansun bombardement au momentde leur fuite. «Je n'ai rien pufaire», criait-elle.

Mossoul avait une importantedimension symbolique pourDaesh: son chef Abou Bakr al-Baghdadi y avait fait en juillet2014 son unique apparit ionpublique après la proclamationd'un «califat» sur les vastes terri-toires conquis par le groupe isla-miste en Irak et en Syrie.

Daesh contrôle cependanttoujours quelques zones en Irak,notamment les villes de Tal Afar(50 km à l'ouest de Mossoul) etHawija (environ 300 km au nordde Baghdad) et des zonesdésertiques de la province d'Al-Anbar (ouest), comme la régiond'al-Qaïm, frontalière de la Syrie.

Le groupe terroriste tient éga-lement des territoires dans l'estet le centre de la Syrie, dont lavallée de l'Euphrate autour deDeir Ezzor, même s'il a perdu duterrain depuis 2015 et que sonfief de Raqa (nord) est assiégépar des forces soutenues parWashington et par l’armée régu-lière syrienne.

Le Premier ministre irakien Haider al-Abadi est arrivéhier dans Mossoul «libérée» et a déclaré la «victoire»contre les terroristes du groupe Daesh à l'issue d'unebataille de près de neuf mois, selon son bureau.

UKRAINE

L'ONU appelleles belligérantsà respecter

le cessez-le-feu Le secrétaire général des

Nations-Unies Antonio Guterres aappelé hier les autorités ukrai-niennes et les séparatistes à res-pecter strictement le dernier ces-sez-le-feu en date instauré dansl'est de l'Ukraine.

«Nous savons que les combatsse poursuivent. Et, bien entendu,nous appelons à un cessez-le-feucomplet», a déclaré M. Guterresavant une rencontre à Kiev avec lePremier ministre ukrainienVolodymyr Groïssman. Une nouvel-le trêve entre les belligérants dansl'est du pays est entrée en vigueurle 24 juin et doit durer jusqu'au 31août, afin de permettre aux agricul-teurs de s'occuper de leurs champs.

De nombreuses trêves ont étéconclues ces deux dernièresannées entre forces ukrainiennes etséparatistes, sans jamais parvenir àfaire définitivement cesser les com-bats.

La visite de M. Guterres enUkraine intervient en parallèle àcelle du secrétaire d'Etat américainRex Tillerson, qui doit rencontrer lePrésident Petro Porochenko.

Plus de 10 000 personnes, civilset militaires des deux camps, onttrouvé la mort dans l 'est del'Ukraine depuis le déclenchementdu conflit en 2014.

SYRIE

Calme dans le sud au premier jour d'un cessez-le-feu

Selon l'Observatoire syriendes droits de l 'Homme(OSDH), une ONG basée àLondres et proche de l’opposi-tion, les combats ont cessédans les trois provincesconcernées par cet accord —Deraâ, Qouneïtra et Soueïda— depuis son entrée envigueur à 12h hier.

Ce cessez-le-feu, initié parles Etats-Unis, la Russie et laJordanie et annoncé vendredipar le chef de la diplomatierusse Sergueï Lavrov, inter-vient alors que des délégationsdu gouvernement syrien et del'opposition sont attenduesaujourd’hui à Genève pour unnouveau cycle de pourparlers.

Les combats entre lesrebelles et les forces gouverne-mentales «se sont arrêtésdepuis ce matin, à l'exceptionde quelques obus tirés avantmidi par les forces gouverne-mentales contre des positionsrebelles à Deraâ», a déclaré ledirecteur de l 'OSDH, RamiAbdelrahmane.

De violents affrontementsavaient opposé ces dernièressemaines les forces gouverne-mentales aux groupes rebellesdans ces trois provinces. Le

gouvernement avait décrétédès lundi une trêve unilatéralede quelques jours dans le suddu pays, coïncidant avec latenue de négociations avecl'opposition à Astana, la capita-le kazakhe.

Les provinces concernéesfont partie des «zones dedésescalade» du plan concluen mai entre la Russie et laTurquie. Mais les trois pays nese sont pas encore entendussur la façon dont elles serontadministrées.

Le calme régnait hier dans le sud de la Syrie au pre-mier jour d'un cessez-le-feu, alors que de nouvellesnégociations sous l'égide de l'ONU doivent tenter demettre fin à six ans de conflit, selon les médias.

CRISE DU GOLFE

Le Qatar cherche des indemnisationspour «le blocus» de ses voisins

Le Qatar a annoncé hier la miseen place d'un comité chargé deréclamer à ses voisins du Golfe desindemnisations pouvant atteindreplus d'un milliard de dollars pour le«blocus» qu'ils lui imposent depuiscinq semaines.

Le Comité des demandes d'indemnisa-tions devrait traiter des cas concernant degrandes compagnies, dont Qatar Airways,ou des étudiants expulsés des pays où ilsétaient inscrits, a déclaré le procureurgénéral du Qatar, Ali ben Fetais al-Marri,lors d'une conférence de presse à Doha.

«Le Comité va recevoir toutes lesréclamations émanant du secteur public,du secteur privé ou de particuliers», a

ajouté M. Marri. «Les requêtes poten-tielles de Qatar Airways, de banques oud'individus relatives au “blocus” seraientpoursuivies localement et devant des tri-bunaux étrangers, y compris à Paris et àLondres», a-t-il encore dit.

La région du Golfe est plongée dansune crise diplomatique depuis que l'ArabieSaoudite, les Emirats arabes unis etBahreïn ont, en même temps quel'Égypte, rompu le 5 juin avec Doha et prisdes sanctions économiques contre leriche émirat gazier, qu'ils accusent desoutenir le terrorisme et de se rapprocherde l'Iran. Ils ont demandé aussi le renvoides ressortissants qataris vivant sur leurterritoire et le rappel de leurs propres res-

sortissants du Qatar dans un délai de 14semaines.

Doha a affirmé que des milliers deQataris avaient été affectés par ces sanc-tions qui, selon le Comité national desdroits de l'Homme, constituent une viola-tion des droits de quelque 140 étudiantsqataris inscrits aux Emirats, en ArabieSaoudite et à Bahreïn.

Le Qatar avait nié les accusations deses adversaires et rejeté une liste de 13demandes qu'ils lui ont soumise le 22 juinpar l'intermédiaire du médiateur koweïtienet exigeant de l'émirat notamment de fer-mer la chaîne Al-Jazeera et une base mili-taire turque et de réduire ses relationsavec l'Iran.

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HaIder al-Abadi (à droite) à Mossoul.

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les nomsde onze sources de cholestérol.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Médecin français»

1- CERVELLE2- JAUNE D’ŒUF3- ROGNON4- CAVIAR

5- FOIE6- RIS DE VEAU7- BEURRE8- HUITRE

9- FROMAGE10- GRAISSE ANI-MALE11- ŒUF ENTIER

MOT RESTANT = POULLETIER

R E H U I T R E F C F RR T E L L U O P R E U OU I R G E G A M O R E GE E A V O NB R I E D OU R S L E NA E S L N CE I E A N I M A L E U AV T N E F U E O E J A VE D S I R E I O F R A I

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

T A S S I L I A I R L I N E S -A M I E - I N C L U E - E P I CM A S - P R O I E S - N E - G AA S - B I E N - S - C A - A L SN - A A R - D U - R A I D I E SR E G H A I A - S A L V E S - EA C - U T E - G A M M E S - M TS O T T E - C O U P E S - M A ES U E S - M A U V E S - P O N TE T S - H A N T E R - B E N N ET E - S E R I E S - M O R T E -- S O U T A N E - S A U L E - DR - R - R I E - S O - L E S - EO - A L E S - M A U V E S - S CC A G E S - S O U R I T - C I OK I E V - S E R V I E - S A - NH M S - P E N T E S - V A - I VU A - P I - T E S - D O U B L E

D - S O L E I L - N E T T E - NS E G M E N T - H U M E S - R UO P - P E S - S U B I R - N O EN I M E S - V A R I E - T O T -- C E S - P I L L E - H A T I FS E S - M O L L E - G A R E - OE S - V E U L E - R A I E - M RT - O U R S E - P U I T - R I TI N N E E S - S I E N - M A R IF A U S S A I R E S - C O T O N

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- M A N A - P R E S I D E N T -A I S E - C O U T A - U S - O UB L E - C A S E S - R A S S I SD A - P I L E S - R O L E S - ME - E I D E R - G E S I S - N EL A C E R E - - - - E S - B E LK U R D E - - - - - E M I R - HA R A S - V - - - - - E C U M A

D A N - B E T E S - R - O T E RE S - G A T E R - C E R N E - RR - T A R I R - L O G E E - R A- R A L E R - L - N A T - S A CP E S O S - S U R G I - B A C HR E S P I R A T I O N - U N E -

LETTRES DELETTRES DECHARENTE MARITIMECHARENTE MARITIME

- - L A R O C H E L L E - -- - - R O C H E F O R T - -- - - R O Y A N - - - - - -- - - O L E R O N - - - - -- - - - - P E R I G N Y - -- - A T L A N T I Q U E - -- - S A I N T E S - - - - -- - - - - R E - - - - - - -

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Le Soird’Algérie Détente Lundi 10 juillet 2017 - PAGE 18

Sonprénom

----------------Son nom

Extériorise----------------

Lac

Cour tendre----------------Répare

Se brûla lesailes

----------------Cité antique

Fleuve----------------Clubanglais----------------NazisHélium----------------Argon----------------Rôtie

Possessif----------------Région deFrance

Article----------------Pochettes

Shoot----------------Refusé

Habilité----------------Mille-pattes

Gros titre----------------Possessif

Y vit----------------

RécitAdministrée

Ceinture----------------

Niaise

Exclame----------------

VasteMissile

----------------Sans relief

Polit----------------Sodium----------------PrépositionGaie

----------------Lisière

Disciples----------------Commission----------------FroncéRéfute----------------Note----------------Pas assez

Cube----------------Religieux

Met----------------Bandit----------------Donc

Sérieux----------------

Horde

Mal de dent----------------

PatioMâchoire

----------------Cervidé

Praséodyme----------------Argon----------------Tellure

Valse----------------Pronom----------------BrasierTellure----------------Vendu----------------Lettres deBouira

Régime----------------Métal----------------VasePronom

----------------Samarium

Avoue----------------Gang----------------Pronom

Afin de----------------Césium

Son rangPiétine

----------------Certains

Pronom----------------Vaut----------------Pourri

Son pays

1- VILLE

2- FOIRE

3- CHAUSSURE

CÉLÈBRE

4- PAYS

5- CHEF-LIEU

6- VILLE

7- VILLE

8- VILLE

CHARENTE

1

2

3

4

5

6

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11

12

LETTRES DE : Charente(le fleuve)

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Lundi 10 juillet 2017 - PAGE 19

Héroïnealgérienne

Aseptisés----------------Trou du nez

Repérer----------------Rocher

Note (inv)----------------Peiner----------------Avalé

Enlevé (ph)----------------Clair----------------Néon

Voyelledouble

----------------Interjection

Iridium----------------Préfixe

Océan----------------Tournoi----------------Risques

Ferment----------------Dinar----------------Glaceanglaise

Regret----------------Certains----------------Fuit

Fleuve----------------

CachéCapitale----------------Osmium----------------Saint

Eculé----------------Jeu----------------Bronzé

Flaque (inv)----------------Technétium

Misas----------------Torture

Fils arabe----------------

VoléesHameau

----------------Ile

Goudron----------------Destitué----------------Oiseau

Artère----------------

TraitPréposition----------------Colère----------------Durées

Gorgée----------------Rejoint

Note----------------Dans la fête----------------LameDésaccord----------------Entraînement

Crasseux----------------Monnaie

Peint----------------Valléeengloutie----------------ChuterParties----------------Aminci----------------Revoit

Découvert----------------Tellement----------------NoteRigoles

----------------Combat

Jointe----------------Détresse----------------Peuple

Subtil----------------

NéonPréposition----------------Mâchoires---------------Bateau

Habit----------------Rejeter

Tentatives----------------

FleuveIridium

----------------Sélénium

Filet d’eau----------------Racontée

Richesse----------------A vu le jour

Approuve----------------

FouEntourer

----------------Mois

Renoncé----------------

NarreTester

----------------Sentinelle

Consultations----------------Insoutenable

Malade----------------Réfutée----------------Jeune

Joyeux----------------

Arbre

Traîne----------------Prénom

Descentes----------------

Traité

Poisson----------------

EquitéLibérer

----------------Loue

Pur----------------

Via

Dans l’œil----------------

Adulé

Sur lacouronne

----------------Essayé

Composte----------------Orgueil

Bloque----------------Demeure

Rite----------------

Bande

Réalité----------------

VieuxRevenu

----------------Endurer

Pratique----------------

LivideVille

engloutie----------------

Plante

Epidémie----------------

ExpertOte la tête----------------Réchauffe-

ment

Groupe----------------Semblable----------------BateauFait feu----------------A payer----------------Huila

Coiffure----------------

Doté

Cycle----------------Culture (inv)

Joint----------------Porte lesvoiles

Magicien----------------

Amas

Radium----------------

ArgonRésider

----------------Radium

Fruit----------------Terbium

Couvrira----------------Epauler

GradeFeuille

----------------Douleur

Banalisation----------------Sélénium

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CONDOLÉANCESCONDOLÉANCESJe viens d’apprendre sur letard le décès de mon ami

Abdelhamid AïdelSecrétaire Général

de l’UGTA Bordj Bou Arreridj.

En ces moments de profon-de douleur, que sa familletrouve ici toute ma com-passion et ma solidarité. Que Si Abdelhamid repose

en paix.Hakim Laâlam et sa famille.

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0-18 mois : Si beau dans le regard demaman, si bien dans ses bras ! A sa naissance, le bébé est totalementdépendant de vous. Quand il a faim, il abesoin qu’on lui donne à manger ; quandil pleure, qu’on le prenne dans les bras,qu’on le rassure, qu’on le change...Répondre à ses appels, comprendre sesbesoins (rude tâche !), c’est déjà luimontrer qu’il peut avoir confiance en

vous et dans sespropres capacités àsusciter votre amouret votre attention. Les regards, latendresse dont vousl’entourez lui donnentle sentiment d’existercomme unepersonne digned’affection. Premièrepierre, capitale, à laconstruction de safuture confiance enlui.

Les bonnesattitudes *Répondez autantque possible auxpleurs de votre bébé.Même si vous n’entrouvez pas la causeimmédiatement, cen’est pas grave.L’important, c’est delui montrer que vous êtes bien là,attentive à son bien-être. Contrairementà certaines idées reçues, ne craignezpas de le prendre dans vos bras, de lerassurer, de le câliner, il n’en deviendrapas capricieux pour autant...*Même s’il est si petit que vous avezl’impression qu’il ne comprend pas ceque vous lui dites, parlez-lui, expliquez-lui tout ce qui se passe («Tu pleures ?Peut-être as-tu faim, je vais te préparerun biberon»), et ce qui va se passer(«Tout à l’heure, mamie nous rendravisite»). Quand vous le confiez à la

garde de quelqu’un, ne partez jamaissans lui dire au revoir ni quand vousserez de retour. Vous construisez ainsisa sécurité intérieure.*Il ne ressemble peut-être pas au bébédont vous aviez rêvé. Acceptez qu’il soitdifférent de ce que vous aviez imaginé,avec son physique, son tempéramentbien à lui. Et cela est valable pour tous

les âges de sa vie !

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 10 juillet 2017 - PAGE 23

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Phot

os :

DR

Madeleinesaux pommeset pépitesde chocolat2 tablettes de chocolat, 1 pomme,1 œuf, 60 g de farine, 50 g de

beurre + 1 noix, 30 g de sucre, 1cuillerée à café rase de levure

chimique

Préchauffez votre four Th.7/8(220°C). Faites fondre 140 g dechocolat cassé en morceaux avec lebeurre au bain-marie. Ajoutez l'œuf,le sucre et la farine. Mélangez etajoutez la levure. Pelez la pomme etcoupez-la en petits dés. Ajoutez-la àla pâte. Répartissez la pâte dans unmoule à madeleines beurré etrépartissez les carrés de chocolatcoupés en 4, enfoncez-leslégèrement. Faites cuire 9 à 10minutes dans votre four.

PAËLLA 1/2 kg de crevettes, 1/2 poulet de taillemoyenne, 1/2 kg de riz, 1/2 kg de petitspois, 1/2 kg de tomates concassées,

1 poivron vert, 1 poivron rouge, 1 poivron piquant, 2 gros oignons, 8 gousses d'ail, 2 feuilles de laurier, 1 bouquet de persil, 1 grand verred'huile de table, 1 citron pour la

décoration, 10 grosses crevettes pourla décoration, colorant alimentaire,

sel, poivre

Décortiquez les crevettes, faites cuire lescarcasses dans de l'eau salée, filtrezpour obtenir un bouillon de crevettes.Dans un faitout, versez 1/2 verre d'huile,ajoutez 1 oignon émincé, le poulet coupéen morceaux, le persil haché, 1 feuille delaurier, du sel, du poivre et le colorant etfaites cuire 30 min. Dans une poêle,versez 1/2 verre d'huile, faites revenir 1oignon émincé, les poivrons coupés enlamelles, ajoutez les tomatesconcassées, les petits pois, la feuille delaurier, le persil haché, l'ail haché et lescrevettes décortiquées, salez et poivrezet laissez cuire 10 min. Préchauffez lefour th.6 (180°C). Ajoutez le riz et lecolorant alimentaire, mélangez bien letout. Ajoutez le poulet cuit avec la sauce,arrosez avec le bouillon de crevettes etde l'eau, et laissez cuire à feu doux.Versez dans un plat, décorez avec desgrosses crevettes et enfournez pendant20 min. Servez décoré de quartiers decitron.

Sachez que pour luttercontre les produitschimiques qui polluent l'airde la maison, il n'y a pasmeilleures alliées que lesplantes. Dans toutes lesmaisons mais aussi si voustravaillez près d'unphotocopieur ou dans unbureau avec des fumeurs, ilest conseillé d'avoir toutprès de vous un lierre quiabsorbe le trichloréthylène,le formaldéhyde et lebenzène.Dans les pièces chaudes outout récemment meublées,posez un philodendron ou,mieux, un ficus (un puissantéboueur) pour éliminer leformaldéhyde qui émane dumobilier, de la moquette ou

du faux plafond. Dans lacuisine, une phalangèneplacée près d'unegazinièreabsorbera lexylène qui s'enéchappe.

B I E N - Ê T R E

Très souvent, à lasuite d’untraitement anti-acné, les boutons etl’acné laissent destraces, sous formede taches brunes,sur la peau duvisage. Ces tachesaltèrent l’aspectgénéral et le visageest moins attrayant.

Ne paniquez pas sic’est votre cas, car il estpossible d’éliminer les tachesavec 2 ingrédients naturels :le miel et la cannelle. Unmasque avec ces deuxproduits permet d’avoir unepeau nette et donne un joliteint et une apparenceveloutée.

Masque au miel et à lacannelleIngrédients :Pour la préparation de cemasque anti-taches brunes,vous aurez besoin d’unecuillère à café de miel etd’une autre de cannelle enpoudre. Préparation :Mélangez bien le miel et lacannelle et appliquez sur lesparties du visage où il y ades taches. Laissez agirpendant 20 à 25 minutes puisrincez à l’eau.Il peut être appliqué surl’ensemble du visage, même

là où il n’ y a pas de taches.Dans ce cas, laissez agirseulement 10 minutes.Après seulement deuxsemaines d’utilisationrégulière, la peau devientsouple et douce etl’inflammation et les pointsnoirs disparaissent.Le masque peut êtreconservé au réfrigérateurpendant 4 à 5 jours.Contre-indications : Cemasque n’est pasrecommandé aux personnesqui souffrent detélangiectasies, de rosacée etautres maladies vasculairesde la peau, parce que le mieldilate beaucoup plus lesvaisseaux sanguins.- Comme substitut au miel,vous pouvez utiliser del’argile blanche ou verte.Mélangez celle-ci avec lapoudre de cannelle à partségales. Diluez avec de l’eaujusqu’à obtention de laconsistance souhaitée.

Lutter contre la pollution

Vinaigrette allégéeMoitié moins calorique quela véritable vinaigrette, 50calories par portion. 1 cuillère à soupe devinaigre, 1 cuillère à souped’eau, 1 cuillère à café demoutarde, 2 cuillères àsoupe d’huile, sel et poivreDans un bol, mélangez le selet le vinaigre, ajouter lamoutarde, l’eau et l’huile enfouettant à la fourchette puispoivrez.

Un masque pouréliminer boutons et

traces d’acné

PARENTS Bébé : Âge par âge, installez les

bonnes bases de sa confiance en lui

QUESTION Les glucides

font-ilsgrossir ?

Tout est une question de quantité. Lesglucides sont absolumentindispensables à l’organisme. Uneétude a montré qu’un régime bassecalories riche en blé complet étaitparticulièrement efficace. Alors, variezvotre alimentation et… faites attentionsurtout au nombre de calories que

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On vous le disait, et pour mieuxvous l'enfoncer dans le cerveau,on vient de vous le répéter

depuis le G20, à Hambourg : le terro-risme n'a pas de religion ! Ce sontles Saoudiens qui l'affirment, onn'est pas tenu de les croire, maisnous sommes obligés de tenir comp-te de l'opinion majoritaire. Et on devi-ne vers quoi penche la majorité.Admettons, avec elle, que le terroris-me n'a pas de religion et que ses pra-tiquants et adeptes sont d'affreuxsimulateurs qui invoquent Dieu,l'Islam et son Prophète par pure tac-tique. On sait, au demeurant, de quoisont capables les officines et ser-vices secrets étrangers, notammentl'élite arabisée du Mossad, en matiè-re de formation de vrais faux musul-mans. Non contents de prier, de prê-cher, de lancer des anathèmes,comme à La Mecque, à Médine, ou àBachdjarah, les promus de cescentres de formation ont une cibleprioritaire, les pays musulmans. Etc'est d'ailleurs logique que ces terro-ristes qui n'ont pas de religion, ausens saoudien du terme, s'en pren-nent aux pays qui en ont, et même àrevendre, à pleins gisements. LesFrères musulmans arabes et maghré-bins, Al-Qaïda, Nosra, Daesh, tousces mouvements plus ou moins cata-logués terroristes n'ont pas de reli-gion, même s'ils protestent ducontraire. Circulez ! l'Islam et surtoutses déclinaisons wahhabites n'ontrien à voir dans nos malheursactuels !Mais le Qatar ? me direz-vous. Le

Qatar, justement, c'est ce qui se faitde mieux, par les temps qui courent,en matière de dénuement et d'absen-ce totale de religion, autant dire d'hu-

manité. Oui, le Qatar, c'est le diable,le «chitane» maudit qui a refusé dese prosterner devant l'œuvre sublimede Dieu, l'homme, et qui a été igno-minieusement (terme du cru) chassédu paradis. D'ailleurs, les futurs pèle-rins devront se préparer à lapider duQatar, lors du prochain hadj, sijamais le gouvernement de Doharefuse de plier, à moins que d'ici làun coup d'Etat providentiel... Autantdire que toutes les solutions sontpossibles, y compris la récupérationpar le Qatar de tout son patrimoinereligieux dont il a été exproprié par le«guide suprême» de l'Islam. Pourl'heure, il n'est pas question derédemption, mais d'excommunica-tion, avec un chapelet d'accusations,fondées pour certaines, mais qui prê-tent à suspicion en raison de leurcontexte. Pour l'Arabie Saoudite etses alliés, le Qatar est devenu brus-quement le mal absolu, il finance nonseulement le terrorisme, mais enorganise et planifie les actions,comme l'affirment les médias de lacoalition. Ainsi, journaux et ana-lystes égyptiens n'hésitent pas àattribuer les attentats de vendredidernier, dans le Sinaï, au Qatar, pourpunir Le Caire de son attitude.Certains éditorialistes vont même

jusqu'à affirmer que Doha est derriè-re les attentats anti-Coptes de cesderniers mois afin d'aggraver le res-sentiment légitime de la minoritéchrétienne et d'envenimer la situa-tion. Le Qatar, encore jusqu'auPakistan où l'ancien Premier ministreNawaz Cherif, poursuivi pour prévari-cation, aurait bénéficié de subsidesqataris pour acheter des biens immo-biliers à Londres. A chacun sa capi-tale et sa pierre de prédilection ! Surfond de rumeurs de révolution depalais à Doha, ils font tant et si bienpour noircir le tableau, qu'ils vontfinir par le rendre blanc. Enfin,disons vert de gris puisque nous

sommes dans une situation où l'élè-ve wahhabite tente de dépasser lemaître et même de le supplanter, enmatière d'islamisme. Le Qatar estfabuleusement riche et commequand on aime on ne compte pas, ildépense sans compter, aussi biendans des projets économiques quedans la culture. Ceci, bien sûr paral-lèlement au financement des partispolitiques et organisations paramili-taires, islamistes, qui ont joué unrôle actif dans ce qu'il est convenud'appeler les «printemps arabes».Soucieux de soigner son image demarque et de se présenter commeami des médias, l'émir du Qatar aassuré pendant plus de deux ans untrain de vie confortable au racisteRobert Ménard, maire de Béziers.L'émir s'est également montré

«bon prince» avec les écrivains despays arabes, en instituant le prix lit-téraire «Qatara» alors qu'il emprison-nait ceux des Qataris qui se mon-traient critiques à son égard. Le prixdestiné à récompenser le meilleurroman arabe de l'année a été créé enriposte au prix de la meilleure œuvrearabe de fiction, créée en 2007, àDubaï, en partenariat avec l'institutBooker de Londres. Le prix, dénom-mé «Booker» du roman arabe, arécompensé notamment en 2009l'écrivain égyptien Youssef Zeydane,pour son roman controversé Azazeel.Récompense très courue et convoi-tée, le «Booker» est allé cette annéeà un écrivain saoudien, MohamedHassan Alouane, pour son romanUne petite mort, qui relate de façonromancée la vie du patriarche dusoufisme Ibn Arabi. L'auteur retracele périple et le cheminement spiritueldu mystique, depuis son Andalousienatale, jusqu'à Damas, en passantpar le Maghreb, l'Irak, et la Turquie.Ce qui est frappant dans ce romansaoudien, ce n'est pas tant le sujet,Ibn-Arabi, un personnage et une phi-

losophie guère prisés dans cescontrées, mais la réaction qu'il a sus-citée. Le quotidien Okaz s'est montréparticulièrement élogieux à l'égarddu roman, allant jusqu'à mettre enexergue le pacifisme d'Ibn Arabi, paropposition à l'intolérance des organi-sations islamistes (!!).Ce qui est assez exceptionnel

dans un pays dirigé par une doctrineintransigeante, et qui montre unecertaine ouverture par laquelledevraient pouvoir s'engouffrerd'autres écrivains saoudiens. Mais ilest permis de se montrer sceptiquequant à l'impact de telles œuvres lit-téraires, sachant que les Arabes nelisent en moyenne qu'un quart depage, par personne, et par an ! Onmesure mieux, dès lors, l'influencecertaine et néfaste qu'exercent leschaînes satellites orientées vers lapropagation du fondamentalisme etdu piétisme ostentatoire des foules.

A. H.

Un livre en manque de lecteurs

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail :[email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@laalamhakimus

POUSSE AVEC EUX !

Fait divers ! Le citoyen d’Adrar qui a tenté de sortir dechez lui à 13 heures a été arrêté pour tentative…

… d’immolation par le soleil !

Il faut dire les choses clairement. Il faut surtoutles écrire, pour un chroniqueur, afin qu’elles restentdans la… chronique, inscrite quelque part, en bas depage de geste d’une époque. Ces dernières heures,des leaders islamistes, même pas foutus de se coali-ser «islamiquement», et qui habituellement se tirentmutuellement dans leurs pattes poilues, ont changéde cible et flinguent Ouyahia en un tir nourri, violentet «coordonné». Alors voilà, deux points, j’ouvremes guillemets : «Ouyahia n’est pas aimé ? Certes.Ouyahia a déstructuré le tissu industriel et de pro-duction du pays ? Oui, mais pas que ! Ouyahia estqualifié d’homme des sales besognes ? A juste rai-son, souvent ! Ouyahia a discuté du pays, de sonavenir avec Madani Mezrag qu’il a reçu à la présiden-ce ? Oui ! Et H’mimed ne s’en est jamais caché, l’aassumé au titre des commandements sacrés dulocataire-chef de cette présidence. Ouyahia a tousles défauts du monde. Et s’il faut en rajouter, je suisdoué d’une capacité créative en la matière fort éton-

nante, vous devez le savoir depuis que vous fré-quentez cet espace. Mais comme je suis aussi unêtre doté de mémoire, encore en mesure de contrôlerson bulbe et son cervelet, capable de me lever lematin et de me rendre dans ma cuisine sans un plan,sans GPS et sans ordre de route, je dis et j’écris ceci: entre des leaders islamistes et Ouyahia, y a pasphoto ! Hier, aujourd’hui et demain, à défaut d’unerévolution démocratique, et si j’étais condamné àcette peine infâme de devoir choisir entre ces deux«pôles-là», ça serait Ouyahia sans même frémir de laglotte ! Je sais que je vais essuyer une bordée d’in-jures, perdre des amis lectrices et lecteurs. AllahGhaleb ! D’abord, à titre personnel, je ne souffre pasde déficit en amitié ni en amour. Ensuite, je considè-re qu’un chroniqueur en quête permanente et obses-sionnelle de bons sentiments retour de la part de seslecteurs est déjà en bivouac sur la douce et atroceplaine de la conformité. Et donc, je dis et réécris quel’islamisme, même en costume cravate, même «régu-larisé et mis en conformité» au Mazafran, ne serajamais ma tasse de thé. Le thé, je n’en vois et n’enconnais qu’un seul usage : le fumer pour resteréveillé à ce cauchemar qui continue.

H. L.

Assumer les maigres choix de l’austéritéet du takachouf démocratique !

Par Ahmed [email protected]

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