Gestion de Portefeuille

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Gestion de Portefeuille Pr, ELKABBOURI Mounime Année universitaire: 2015-2016

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Gestion de Portefeuille

Pr, ELKABBOURI Mounime Année universitaire: 2015-2016

Page 2: Gestion de Portefeuille

1 • Introduction

2 • La notion d’utilité et les courbes d’indifférence

3 • La rentabilité et le risque

4 • La diversification

5 • Le Modèle de Markowitz

6 • Le Modèle de marché

7 • Le MEDAF

8 • L’évaluation des obligations

Plan du cours

Page 3: Gestion de Portefeuille

Gestion d’actifs d’un investisseur

Choix de la bonne combinaison de titres en vue de maximiser le rendement de l’investisseur et de réduire son risque

Elaborer les stratégies de placement appropriées en tenant compte de la conjoncture du marché et des conditions économiques

S’informer et se documenter sur la vie des sociétés et l’évolution de la bourse

Le métier de gestionnaire de portefeuille

Page 4: Gestion de Portefeuille

Client Private Banker

Portfolio Manager

Asset Manager

Interface

Client

Propriétaire

et manager

de la relation

avec le client

• Expert en techniques financières

qui soutient les PBs durant la visite

du client

Dans la phase de proposition, il

analyse les meilleures solutions

d’investissement pour chaque

client en se basant sur ses besoins

et son profil risque / rendement

Dans la phase de formalisation,

il soutient le PB dans la

description de la proposition

d’investissement

Dans la phase de gestion , il

soutient le PB par l’illustration de

la performance de portefeuille, la

perspective des marchés

financiers de l’asset manager et

produit des conseils sur chaque

produit

Spécialistes

de produits Factory

• Fonds de

gestion pour

comptes

propres

• Sélection de

la meilleure

catégorie des

fonds

• Allocation

d’actif

Introduction du rôle du gestionnaire de

portefeuille pour accroître le contenu du

conseil inhérent au service

Financial adviser innovation and specialisation – Fideuram example

Banca Fideuram

Le métier de gestionnaire de portefeuille

Page 5: Gestion de Portefeuille

Co

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r

Théories

économiques

Tendances et

prespectives

Théories financières

Théorie objectives(A. Smith, D. Ricardo, J.St.Mill,J.Cairnes, H.Fawcett etH.Sidgwick, K. Marx...)

Théorie subjectives(C.Menger, St.Jevons, etL.Walras...)

Approches intrinsèques(I. Fisher, J.B.Williams,B.Graham & D.Dodd, Gordon etShapiro…)

Approches extrinsèques(H. Markowitz, W.Sharpe &J.Lintner, D. Breeden & S.Ross…)

Approche actionariale:(M.C Jensen, Joel M.Stern,G.Bennett Stewart et Donald H.Chew…)

Approche partenariale:(G. Charreaux, P Desbrières…)

La place de la gestion de portefeuille dans la TF

Page 6: Gestion de Portefeuille

L’utilité et les courbes d’indifférence

• Comment un investisseur alloue-t-il de façon optimale son épargne entre les différents actifs risqués disponibles sur le marché?

• Le marché financier est le lieu sur lequel des titres (actions, obligations…) peuvent être achetés ou vendus (ou émis)

• Les portefeuilles sont formés par des combinaisons de ces titres. Les rentabilités des différents titres sont en général aléatoires

• En univers aléatoire les actifs financiers différent entre eux par l’espérance mathématique des flux qu’ils génèrent et par leur risque

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• En théorie financière, la maximisation de l’utilité est le critère incontestable de choix d’investissement en avenir incertain ;

L’utilité d’une richesse se définit comme la satisfaction que l’investisseur retire de cette richesse.

• L’usage de ce critère nécessite normalement et a priori la construction d’une fonction d’utilité;

• L’observation et la logique psychologique permettent d’affirmer que les investisseurs présentent plutôt de l’aversion pour le risque ce qui signifie qu’ils exigent une prime de risque positive pour accepter un risque plus grand.

• Lorsque la fonction d’utilité est effectivement définie, l’application du critère de maximisation d’espérance d’utilité permet effectivement d’opérer des choix de placement.

L’utilité et les courbes d’indifférence

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A- Choix rationnels dans l’incertain :les critères de l’espérance de l’utilité

Le problème est celui de la détermination de la décision optimale parmi des alternatives conduisant à différents gains (ou pertes) aléatoires w͂.

Les variables aléatoires w͂ prennent un nombre fini de valeurs (w1 …. wN) avec des probabilités respectivement égales à (p1 …. pN)

La variable aléatoire w͂ est interprétée comme la valeur algébrique du gain généré par une loterie

L’utilité et les courbes d’indifférence

Page 9: Gestion de Portefeuille

L’utilité espérée se calcule donc de la manière suivante :

où n désigne le nombre d’états de la nature la probabilité d’occurrence de l’état i, la richesse de l’individu lorsque l’état i se réalise.

n

i

ii WUpWUE1

~

ip

iW

L’utilité et les courbes d’indifférence

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L’utilité et les courbes d’indifférence

La 1ère restriction de la fonction d’utilité est que plus est toujours

préféré sur peu (more is always preferred to less)

Avec

On considère un jeu (pile ou face) ou l’on reçoit 2 DH en obtenant

«face » et 0 en obtenant « pile », la valeur monétaire espérée est :

(1/2) × 2 + (1/2) × 0 = 1 DH

On suppose que le coût d’investissement dans le jeu est de 1 DH, le

résultat de ne pas participer dans le jeu (ne pas investir) est de 1 DH

qui est préservé. L’aversion au risque signifie que l’investisseur rejette

un jeu juste ‘fair game’ . Pour certain, 1 DH est préféré à une chance

égale entre 0 et 2 DH.

L’aversion au risque implique que la dérivée seconde de la fonction

d’utilité est négative

Cela signifie que U (1) > (1/2) U (2) + (1/2) U (0)

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L’utilité et les courbes d’indifférence

U (1) > (1/2) U (2) + (1/2) U (0)

Ou bien U (1) - U (0) > U (2) - U (1)

La fonction d’utilité a une forme concave

Trois formes de fonction d’utilité peuvent être dégagées

risk averse (aversion au risque )

risk neutral (neutrailité envers le risque)

risk lover (prédisposition à prendre le risque)

Page 12: Gestion de Portefeuille

L’utilité et les courbes d’indifférence

Source: Quantitative Financial Economics, keith Cutberston

Page 13: Gestion de Portefeuille

L’utilité et les courbes d’indifférence

Deux mesures d’aversion au risque sont communément utilisées

- Le coefficient Arrow-Pratt

- Le coefficient d’aversion relative au risque

au cas où la richesse d’un investisseur doublerait , ce dernier augmenterait

sa proportion dans les actifs risqués. A cet effet, l’investisseur est considéré

comme montrant un décroissement relatif à l’aversion au risque (exhibit

deacrising relative risk aversion)

Page 14: Gestion de Portefeuille

L’utilité et les courbes d’indifférence

Plusieurs fonctions mathématiques décrivent le comportement lié à

l’aversion au risque :

- décrit une diminution de l’aversion absolue au

risque et une constance de l’aversion relative au risque

- : la maximisation de la

constante de de l’aversion absolue au risque de cette fonction équivaut à

la maximisation de :

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L’utilité et les courbes d’indifférence

L’aversion au risque peut (même dans le cadre de circonstances très

restrictives ) être représenté de l’espérance de gain (rendement espéré) et la

variance liée à ces rendements;

le lien entre la richesse w à la fin de période et un investissement dans un

portefeuille d’actifs ayant un rendement est

; U1 > 0 ; U2 < 0 ; U12 < 0; U22 < 0

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L’utilité et les courbes d’indifférence

Page 17: Gestion de Portefeuille

Au moment de l’achat d’une action, l’investissement doit

prendre une décision sans connaître le taux de rentabilité de

son placement.

L’investissement a une espérance de rentabilité formée a

partir de ses prévisions concernant le revenu attaché au titre

et son prix de revente au terme de la période.

Rentabilité et Risque

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Rentabilité et Risque

Figure 4: Year by Year Total Returns on Common Stocks

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Rentabilité et Risque

Figure 3: How investment of $1 at the start of 1926 would have grown, assuming

reinvestment of all dividend and interest payment

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Rentabilité et Risque

Figure 4: How investment of $1 would have grown in real terms, assuming

reinvestment of all dividend and interest payment

Page 21: Gestion de Portefeuille

Rentabilité et Risque

Table 1: Average rates of return on Treasury bills, government bonds, corporate

bonds, and common stocks (1926-2000), in percent per year